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"Il est bon qu'une Nation soit
assez forte de tradition et d'honneur pour trouver le courage de dénoncer
ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu'elle
peut avoir de s'estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas
de lui demander de s'avouer seule coupable et de la vouer à une
pénitence perpétuelle."
Albert Camus
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Voir dans "Propos
mensongers et Ripostes " la page : "81
%"
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Ce qu'il faut savoir et se
souvenir...
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Notre amie Claudine Dupont Tingaud a été relaxée
dans le procès en diffamation que lui ont fait M.Mehdi Lalaoui, René
Vautier, Olivier Le Cour Grandmaison...
C'est une petite victoire pour elle, merci aux témoins du procès,
le Général Faivre, J.P. Péroncel-Hugoz, Roger Jeannin,
Philippe de Massey; A. Raffard de Brienne, au témoignage de Dillinger
pour les soins apportés à la population autochtone, la scolarisation,
etc...
Sans oublier Me PICHON : " Or, M.M.LALLAOUI, René VAUTIER
et Oliver LE COUR GRANDMAISON revendiquent une conception engagée
de l'histoire .Ils ne sont donc ni historiens ni objectifs. Monsieur Laloui
est réalisateur et écrivain. Il est par ailleurs élu
de gauche. Monsieur VAUTIER est compagnon de route du parti communiste
et est cinéaste engagé. Enfin Monsieur Le Cour Grandmaison
enseigne le droit à l'Université du Maine (notamment le
droit public, constitutionnel et communautaire) ainsi que la sociologie
et la philosophie politique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages anti-colonialistes
notamment " Coloniser exterminer " et est chroniqueur régulier
pour le journal " l'Humanité ".
Monsieur René VAUTIER a déclaré par le passé
et à plusieurs reprises qu'il considérait la caméra
comme une arme au service d'une cause : en l'espèce la lutte contre
le colonialisme. Si les parties civiles sont tout à fait en droit
de revendiquer une telle conception et une telle vision de l'histoire,
elles ne peuvent dans un même temps revendiquer l'objectivité
de leurs recherches ou de leur approche historique. "
A convaincu les juges... Ne cessons jamais de clamer la vérité,
même si quelques uns seulement l'entendent.
Une première victoire au bout d'un long tunnel
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Le cardinal Vingt-Trois proteste
Du jamais vu - ou presque ! - mais il faut dire que la provocation était
énorme. Dans l'affaire de l'agenda de la Commission européenne
qui signale les fêtes des plus exotiques des religions, mais aucune
fête chrétienne, le cardinal-archevêque de Paris
a officiellement réagi à cette manifestation de christianophobie.
Il a écrit au ministre chargé des Affaires européennes,
Laurent Wauquiez, pour s'en indigner et pour le prier d'intervenir ès
qualités auprès de Bruxelles.
Nos confrères du site perepiscopus.org reproduisent le fac-similé
de la lettre signée du cardinal André Vingt-Trois, président
de la Conférence des évêques de France, qui s'exprime
ainsi :
" De nombreux catholiques de France ont attiré mon attention
au sujet de l'agenda Europa, édité par la Commission européenne
à 3 millions d'exemplaires et destiné aux jeunes scolaires,
sur lequel figurent des mentions de fêtes religieuses de différentes
confessions, à l'exception des fêtes chrétiennes.
Même la fête de Noël n'est pas mentionnée.
" L'émotion suscitée par cette affaire, qui paraît,
à première vue, à peine croyable, tant elle constitue
un déni de notre culture européenne, de ses racines et
une atteinte à la Foi de centaines de millions de personnes sur
notre continent, est très vive.
" J'ai lu la réponse du Commissaire européen, Mr
John Dalli, qui me paraît pour le moins laconique et minimaliste,
bien en deçà de ce que l'on est en droit d'attendre.
" Je voudrais savoir quelles sont les démarches entreprises
par le gouvernement français auprès de la Commission européenne
pour manifester votre désapprobation devant une telle atteinte
aux convictions des chrétiens de notre pays (en pleine opposition
avec les traités régissant l'Union européenne)
et pour obtenir une réparation morale de ce qui est perçu
légitimement comme un scandale. "
On connaît la réponse du Commissaire : l'Europe prévoit
de rééditer un agenda - sans aucune fête religieuse,
cette fois !
Une dépêche de l'AFP rapporte de son côté
les déclarations à la presse de Laurent Wauquiez à
propos de cet agenda (je vous en laisse apprécier le style) :
" "Dans cet agenda, on parle de beaucoup de choses sauf de
notre identité européenne. On parle de Ghandi, de la découverte
de la tomate au Pérou ou de l'Antarctique, mais on ne parle pas
de ce qu'est l'identité européenne", a déploré
devant la presse le ministre français aux Affaires européennes,
Laurent Wauquiez. "L'Europe, ce n'est pas une coquille creuse,
c'est une communauté de valeurs, de grands personnages de l'Histoire,
de grandes dates. Assumons cette identité", a-t-il demandé.
" Dans cet agenda, "il y a beaucoup de fêtes religieuses
qui sont mentionnées, ce n'était pas obligatoire. Des
fêtes indoues (sic), des fêtes chinoises, musulmanes et
aucune fête chrétienne" comme Noël ou Pâques.
"A quoi ça rime ?", a aussi lancé le ministre.
"On a honte de notre identité chrétienne ? On a honte
que l'Europe des clochers a été constitutive de notre
identité européenne ?"
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Ecrivez votre mécontentement à:
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Madame , Monsieur
Je vous exprime mon indignation et ma déception devant la "bourde
inexcusable " ( espérons au moins que ce ne soit pas une manoeuvre
perverse d 'une ou plusieurs personnes au sein du groupe responsable de
ces publications en direction des jeunes de certains pays européens
) que représente l 'occultation totale dans cet agenda des fêtes
chrétiennes tout en mentionnant toutes les autres y compris celles
qui concernent directement .. bien peu d 'européens .
Au delà du manque de respect pour les fidèles d''une des religions
( pas vraiment minoritaire en Europe ), cette grossière bévue
ne peut que surprendre et indigner une grande majorité d' Européens
qui connaissent encore un peu l' histoire de l' Europe ou qui ouvrent leurs
yeux en se déplaçant dans les pays européens et donc
qui savent ou qui voient quand même que l'Europe a des racines chrétiennes
et de nombreux édifices chrétiens dans son patrimoine . Les
réactions commencent à s'amplifier car pendant les fêtes
de fin d 'année cette diffusion étaient passée un peu
inapperçue ...
Au delà de la légerté pour ne pas dire bétise
ou d 'un sectarisme anti-chrétien totalement qui seraient totalement
déplacé et inacceptable de la part de responsables au sein
de "la Commission européenne, qui pourrait penser que ce serait
normal d'envoyer à des "jeunes " un calendrier avec une
telle omission ?
Il n 'y a quand même pas qu'une seule personne qui a conçu
, vérifié et organisé la diffusion de ce calendrier.
N' 'y a- t il eu aucun filtre qui a permis d'éviter cette monstruosité
?
Cela n 'est rassurant sur le fonctionnement de cette institution au pouvoir
supranational. Est-ce ainsi que l' on espère, à Bruxelles,
convaincre les ressortissants de notre Union européenne que le projet
européen est dans de bonnes mains ?
Ce calendrier sera- t- il retiré dans les délais les plus
brefs et rediffusé éventuellent après modification?
Des sanctions vont elles être prises à l 'encontre des responsables
?
Si ce n 'était pas le cas on ne pourrait plus parler de bourde d
'un ou plusieurs "innocents".
Gilles Bonnier
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32 / France
Que fais-tu dans cette galère ?
Cette galère, c'est l'Europe avec plus de défauts que de
qualités et qui nous prouve son incompétence, une fois de
plus. Non seulement, elle a laissé des États mal gérer
leurs finances et leurs économies sans y porter la moindre attention
jusqu'à cette crise mondiale qui finira par nous étrangler
- que l'on le veuille ou non - mais même dans les détails
les plus infimes elle se trompe. Témoin cet agenda distribué
aux étudiants au sein de la communauté et qui met en évidence
son inattention chronique : toutes les cérémonies religieuses
sont inscrites SAUF les chrétiennes ! À qui avons-nous affaire
? Des ignorants qui nous gouvernent, fabriquent des lois et ne sont en
poste que pour manger au fromage que leurs postes leur procurent d'une
manière inconsidérée. À moins, à moins
que nous soyons vendus sans nous en apercevoir au communautarisme oriental
c'est à envisager.
La mention de " Chrétienté " dans la constitution
a été occultée à tord et nous avons là
le résultat de notre innocence à croire aux élus
que nous envoyons dans les organismes internationaux. À l'impossibilité
des peuples d'Europe à exister à travers cette communauté
qui se vend au diable. Déjà, une première mesure
devrait être prise par les dirigeants européens : renvoyer
planter des choux aux responsables de cette grossière erreur parfaitement
honteuse d'un agenda falsifié. Ils ne méritent que notre
mépris. Cela souligne combien ils risquent, pour des problèmes
plus graves, non contrôlés, de nous mener au chaos. J'espère
que Charles Martel ne s'est pas retourné dans sa tombe ! Un tel
dérapage est un signe : une Europe impuissante à une bonne
gestion. Pour cette raison, nous devons rester vigilants et envisager
très vite un autre système économique et financier
européen. Nous ne sommes pas de taille à nous opposer ni
à l'Amérique ni à la Chine. La communauté
européenne actuelle ne répond pas aux vux - c'est
le moment ou jamais de les souhaiter - des peuples qui désirent
simplement que l'on préserve leurs valeurs millénaires des
assauts d'un " djihad " intolérant d'étrangers
qui sont chez eux, chez nous, parce que nous les laissons faire lorsqu'ils
excitent les banlieues à la désobéissance civique.
C'est principalement le cas en France et ce n'est pas pour rien que la
droite s'interroge, avec une grande partie de son électorat, sur
la débâcle en cours de nos institutions républicaines
face à un adversaire fanatisé et un communautariste, que
longtemps nous avons voulu ignorer.
Nos hommes politiques jouent avec le feu et ne pensent qu'à l'horizon
2012. Ils espèrent ? Nous devons leur montrer qu'ils se trompent.
Qu'ils n'ont rien à attendre des électeurs qui ont ouvert
leurs yeux et font parfaitement la différence entre une politique
frileuse et mensongère d'un futur que nous devons tous assumer
afin que nos descendants ne paient pas les erreurs du présent :
les dérives anti françaises, les menaces les lieux de cultes
catholiques ou protestants, le silence pudibond des organismes religieux
musulmans de France, face aux massacres des chrétiens d'Orient.
Je m'interroge sur cette politique menée par la France.
Quel devenir à la Nation, si rien ne change ? Nous acceptons des
étrangers sur notre sol et nous les laissons prédire le
pire, la charia, sans broncher.
2
Par contre, comme s'il était nécessaire d'avoir une contrepartie
à ce laxisme patenté, nous restons complices d'États
dictatoriaux au Maghreb, parce qu'ils semblent être un rempart -
à prouver - au fanatisme islamique de mollahs terroristes de cette
région du monde que nous craignons, si près de notre pays,
au bord de la Méditerranée. Deux façons d'aborder
la géopolitique mondiale qui nous entrainent dans des actions divergentes
inacceptables !
De ce fait notre faiblesse, notre incohérence et notre duplicité
politique deviennent un stimulant attractif pour les terroristes d'Aqmi,
dans les zones de non-droit du Sahel où nous avons des otages pratiquement
condamnés à mort, comme les victimes enlevées au
Niger. Cinquante années après l'Algérie, ils sont
les nouveaux martyrs d'une politique de faillite socialo-gaulliste en
Afrique du Nord. Qu'ils reposent en paix ces deux jeunes gens mais, sans
s'attarder sur les circonstances de leurs décès, - assassinats
- après l'enlèvement de cinq ressortissants dans ce même
pays, la France n'a-t-elle pas le moyen de prévoir des contrôles
et une surveillance plus opérationnelle de la région, de
Niamey, ainsi que de la frontière passoire du Mali ? C'est la question.
Nous avons des militaires de valeur, mais comme en Afghanistan, avec quelles
armes, quels moyens techniques modernes ? Au Sahara, que le pouvoir gaulliste
a abandonné au FLN, c'est une véritable guerre de religions
qui nous oppose aux terroristes. C'est sans doute la raison de ces deux
morts, après quelques autres
Devons-nous douter de notre futur et de notre qualité de grande
puissance à cause d'un laisser aller qui date ? Droite molle ou
Gauche multiple, il faut un grand changement. ChristianVanneste, député
CNI/UMP a raison et vient d'ailleurs d'être blanchi par ses pairs
UMP qui voulaient dans un premier temps l'exclure du parti, parce qu'il
a compris avant tous, qu'il faut trouver des alliances avec le FN. Il
est le seul parti de droite qui défend la Nation, face au mépris
ou au refus des médias de tous les bords à recevoir ses
élus dans leurs émissions, parce qu'ils agissent en véritables
" commissaires " aux informations, comme au temps d'un KGB qui
semble toujours exister dans nos institutions audio-visuelles.
L'Europe nous perdra si des mesures ne sont pas prises rapidement pour
assainir ses finances, revoir le poids d'un euro dévalorisé
par trop d'États qui ont profité de la manne versée
par les plus riches de ses membres. Ils ont dénaturé la
confiance que la communauté leur accordait en ne respectant pas
leurs engagements financiers ou en falsifiant leur comptabilité
interne, nationale. L'affaire de l'agenda est un point de détail,
mais il prouve qu'il faut rebâtir un système nouveau
La fin de l'euro est peut-être la pire des solutions et avant une
aventure dont on ignore les conséquences, un consensus doit être
envisagé sur un euro à deux vitesses, avec des représentants
engageant leurs responsabilités face aux populations européennes
sous peine de sanctions, ce que le tandem Copé-Jacob a voulu "
éviter " à nos députés. La preuve que
le " fromage " est bon en politique.
C'est ce qu'il faut changer, dès les cantonales de mars, puis en
2012 ! Un chemin, devant nous, bordé de pièges, mais nous
devons vaincre !
Robert Charles Puig / janvier 2011
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NDLR: reçu ce texte par Internet sous la responsabilité
de Manuel GOMEZ... |
Il n'y a pires aveugles que ceux qui ne veulent pas
voir !!
M. Estrosi au lieu de consacrer une grande partie de votre énergie
à l'édification d'une statue à l'effigie de Gaulle
(imposteur devant l'Histoire) et décision qui risque de vous coûter
votre mairie de Nice, mais je l'espère, vous devriez plutôt
vous intéresser aux incidents, aux insultes, aux crachats, dont
sont victimes les chrétiens de votre cité
à
moins que vous ne soyez pas au courant ou que vous préfériez
ne rien voir ni entendre.
Le 8 décembre, la traditionnelle procession en l'honneur de l'immaculée
conception de Marie s'est déroulée à la chapelle
de la Visitation qui jouxte le prieuré, place sainte Claire dans
le vieux Nice, et la vierge de Manolat qui avait protégé
la ville d'une épidémie de choléra en 1854.
Après la messe, vers 19h30, la procession a commencé. Elle
se composait d'environ 120 personnes (en majorité femmes, enfants
et personnes âgées). En tête de la procession trois
policiers municipaux puis les abbés et la statue de la vierge.
Tout le monde chantait en français le " Notre Père
" et le " Je vous salue Marie ".
Arrivés rue Rosetti, lieu de rassemblement habituel des musulmans,
les processionnaires ont été conspués par les passants
et les consommateurs d'un bar aux cris de " Allah ouakbar "
et des youyous. Cela s'est poursuivi rue Droite avec des hurlements divers
en provenance des étages. Ces manifestations hostiles ont repris
sur le chemin de retour. Certains musulmans se sont dirigés vers
les processionnaires pour cracher sur eux .
Cette occupation temporaire de l'espace public est légale contrairement
aux prières musulmanes. La police municipale n'a pas réagi
et cette procession risque d'être interdite l'an prochain pour "
risque de trouble à l'ordre public ".
Force nous est de constater que seule la religion musulmane peut de nos
jours se pratiquer en toute sérénité même en
occupant " illégalement " l'espace public.
16642 agressions ont été recensées sur Nice à
la fin de novembre 2010, soit 50 par jour en moyenne, chiffres officiels
de la police nationale et des statistiques de la municipalité,
la vôtre M. Estrosi, donc le nombre réel est forcément
bien plus important. Nice est une ville livrée aux voyous et à
la racaille et malgré ce constat officiel vous continuez monsieur
le maire à publier une page sur " Nice Matin " indiquant
que " Nice, une ville plus sûre " et " votre sécurité
est notre priorité ".
Il est certain que lors des prochaines échéances électorales
les catholiques niçois sauront vous mettre devant vos responsabilités
ainsi que votre collaborateur et adjoint à la sécurité
Benoit Kandel. Les Français d'Algérie plus les catholiques
cela fait beaucoup d'électeurs contre vous monsieur le maire !!
Manuel GOMEZ
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Une procession malmenée dans le Vieux Nice
: témoignage d'un catholique inquiet
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Interview paru sur le site de l'Observatoire de l'islamisation.
Louis (prénom modifié) est un père de famille
qui a tenu à communiquer son indignation concernant de graves intimidations
qu'ont subies une centaine de catholiques qui processionaient dans les
rues de Nice le 8 décembre dernier. Son témoignage devrait
alerter la municipalité UMP sur les dangers de l'irresponsable
politique migratoire menée actuellement (170 000 visas accordés
chaque année aux seuls Algériens, engagement de Fillon).
Joachim Véliocas: Vous êtes un catholique de Nice qui le
8 décembre, a participé à une procession en l'honneur
de la fête de l'Immaculé conception de Marie, pouvez-vous
nous exposer comment cela se déroule ?
Louis: Notre famille, c'est à dire ma femme, nos trois jeunes enfants
et moi-même sommes venus ce soir là à la chapelle
de la Visitation qui jouxte le prieuré place Sainte Claire dans
le Vieux Nice, pour participer à la procession et entendre la messe
qui la précédait. Les processions mariales avaient bien
entendu traditionnellement lieu dans le Vieux Nice mais la plupart ont
été abandonnées depuis des années. Notre prieur
a décidé en cette fin d'année 2010 de relever cette
tradition en organisant une procession dans le Vieux Nice entre la place
Sainte Claire et la Vierge du Malonat, nom d'une statue de la Vierge édifiée
rue du Malonat car les prières à la Vierge avaient protégé
le Vieux Nice d'une épidémie de choléra en 1854.
Après la messe, donc vers 19h30, la procession a commencé:
place Sainte Claire, descente à gauche sur 120 m de la rue de la
Croix, descente à droite sur 30 m de la rue Rossetti, à
gauche 100 m dans la rue Droite, à gauche montée sur 50
m de la rue du Malonat. La procession a marqué un arrêt pour
prier devant la Vierge du Malonat, puis le retour s'est fait par le même
chemin, soit au total environ 700 m aller-retour. La procession comprenait
environ 120 personnes, hommes, femmes, adultes, vieillards, enfants. En
tête marchaient trois policiers municipaux, puis nos abbés
et les acolytes avec la croix. Derrière eux, les femmes et les
enfants, puis notre statue de la Vierge dont j'étais l'un des deux
porteurs, enfin les hommes. Nous chantions en latin et en français
des " notre père " et des " je vous salue Marie
", dizaines de chapelet, en portant des cierges. Près de la
Vierge du Malonat nous avons également chanté " Chez
nous soyez Reine ".
Joachim Véliocas: Cela doit être très beau.Cependant
tout ne s'est pas passé comme prévu, pouvez-vous nous raconter
?
Louis: Arrivés rue Rossetti, point de rassemblement habituel de
nombreux musulmans, nous avons été conspués par des
passants et les consommateurs d'un bar. Ces personnes étaient toutes
des musulmans. Les cris étaient des " Allah ouakbar "
et des youyous. S'y ajoutaient des sifflets des mêmes personnes.
L'un a vu mon regard désapprobateur et m'a lancé, à
moi qui portais la statue de la Vierge, " qu'est-ce que t'as toi,
t'as un problème? ". Nous avons chanté plus fort pour
couvrir les bruits sacrilèges. Rue Droite s'y sont ajoutés
des youyous, sifflets et hurlements divers en provenance des étages,
hurlés par des mères de familles musulmanes et leurs enfants.
Au retour par le même chemin, nous avons entendu la même chose,
en plus fort car ils nous attendaient cette fois. Celui qui m'avait apostrophé
s'est alors levé pour aller cracher sur la procession, au niveau
des femmes comme il se doit. Un autre s'est approché mais je n'ai
pu voir s'il a craché ou non. Il est important de noter qu'il n'y
a aucun aspect politique dans cette affaire. Les agresseurs ne font guère
de distinction entre catholiques traditionalistes et modernistes. Aucune
organisation, quelle qu'elle soit, n'a pu mobiliser car seuls nos fidèles
savaient que la procession allait avoir lieu. Nulle affiche n'avait été
collée. Notre occupation temporaire de la rue était légale,
contrairement aux prières de rues musulmanes hebdomadaires. Les
non-musulmans que nous avons croisé pendant la procession ont eu
des réaction d'étonnement, prenant des photos de cet évènement
qu'ils jugeaient folklorique, ou de satisfaction de voir de nouveau des
processions, c'est tout. Les musulmans, eux, se trouvaient là simplement
parce qu'ils habitaient le Vieux Nice ou qu'ils y passaient. Il s'agit
d'un échantillon aléatoire de musulmans moyens vivant en
France dont une grande partie a spontanément manqué de respect
à la religion catholique et aux chrétiens français.
JV: Et la police municipale qu'a-t-elle fait ? Comment cela se passera-t-il
les prochaines années, allez vous demander une escorte policière
pour la procession comme en Syrie ou en Egypte ?
L: Les policiers municipaux n'ont pas réagi. Une partie des
évènements a d'ailleurs pu leur échapper car ils
précédaient la procession. Je pense que nous continuerons
cette procession annuelle mais la décision appartient à
nos abbés. Nous savons tous que si nous nous défendons,
il y a un risque d'interdiction de la procession les années suivantes
pour " risque de trouble à l'ordre public ", ce qui serait
un comble mais enfin. Pour ma part, je ferai cependant mon possible d'une
part afin que la sécurité, principalement celle de nos femmes
et de nos enfants, soit mieux assurée, mais surtout d'autre part
pour décourager les musulmans de commettre des sacrilèges.
JV: Merci pour votre témoignage, qu'en cette vigile de Noêl
la Très Sainte Vierge veille sur Nice comme Elle veilla sur son
Fils.
2010 : 16 500 agressions recensées à Nice
>
[Communiqué du 24 décembre 2010]
C'est l'Observatoire de la Tranquillité Publique mis en place par
la municipalité elle-même qui révèle ces chiffres
alarmants : à la fin du mois de novembre 2010, 16 462 agressions
avaient été recensées à Nice. Soit une moyenne
de 50 agressions par jour !Ces chiffres étant ceux des agressions
recensées par la Police nationale, on peut s'imaginer que le nombre
réel des violences est encore beaucoup plus important. Nous savons
très bien que de très nombreuses victimes ne déposent
plus plainte.Ces chiffres traduisent aussi la dégradation de la
situation dans notre ville. En effet, 16 462 agressions, cela en fait
300 de plus que l'année précédente.Cette réalité
que même les statistiques de la municipalité ne peuvent masquer,
c'est celle d'une ville livrée aux voyous. Une ville où
huit bijouteries ont été braquées en deux mois, où
les cambriolages sont incessants, où des bandes violentes agressent
la population, où des zones entières sont abandonnées
aux dealers. Malgré cela, la mairie continue d'intituler la page
qu'elle se paie (via nos impôts) chaque mois dans Nice Matin "
Nice, une ville plus sûre " et se permet de conclure par un
vibrant " Votre sécurité, notre priorité ".
On pourrait en rire si ce n'était pas si grave. Les Niçois
ne méritent pas d'être abandonnés ainsi face à
la racaille. Lors des élections cantonales de mars prochain, nous
les inviterons à mettre les candidats estrosistes (et au premier
chef Benoît Kandel, premier adjoint et adjoint à la sécurité)
devant leurs responsabilités.
Interview paru sur le site de l'Observatoire de l'islamisation.
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Treize ? Cela porte malheur !
Treize généraux et officiers chiliens actifs durant
la dictature de Pinochet ont été condamnés, par défaut,
à Paris, à des peines allant de 15 ans à la perpétuité
pour la disparition de quatre Français. Le Procureur général
de Paris, François Falleti, de proclamer fièrement : "
La France n'oublie pas ses ressortissants victimes de faits d'une gravité
aussi exceptionnelle. " Et l'avocat général, Pierre
Kramer, note " qu'on se situe dans un contexte qui se rapproche du
crime contre l'humanité ". Que cela est bien dit, juste et
nécessaire. Jamais, vraiment ? Pas le moindre doute ? Aïe
! Ce procureur, cet avocat général n'ont-ils pas la plus
petite mémoire historique ? Nos assassinés, nos disparus,
n'étaient-ils donc pas des " ressortissants français
" ? Victimes de " faits d'une gravité exceptionnelle
" ? La chasse au roumi du 5 juillet 1962 ne se situe-t-elle pas dans
un " contexte qui se rapproche du crime contre l'humanité
" ? Lorsque Roberto Pesle, fils d'un disparu chilien, Etienne, s'écrit
avec toute sa douleur toujours vive après 37 ans : " Mon père
n'est pas officiellement mort, ma mère n'est pas officiellement
veuve ! " ne reconnaissons-nous pas le cri de désespoir des
familles des disparus d'Algérie, tout au long de l'année
1962 et aussi avant et après ? Pourquoi notre cri n'est-il jamais
recueilli par un procureur, par un avocat général ?
Pourquoi les responsables du gouvernement d'alors, De Gaulle en tête,
ne sont-ils pas stigmatisés aussi vertement que ces officiers chiliens
? Pourquoi les tortionnaires du SAC et leur chef, Monsieur Pasqua, toujours
vivant, lui, ne sont-ils pas accusés de ces crimes abominables
sur des " ressortissants français " ?
Pourquoi les responsables FLN, toujours au pouvoir en Algérie ne
sont-ils pas cloués au pilori de la vindicte publique ? Pourquoi
nos écrits, nos recherches historiques sont-elles systématiquement
étouffées ? Ne sommes-nous pas, nous aussi, des " ressortissants
français " qui demandent justice ?
Ce ne sont même pas des " déserteurs du prétoire
" comme le dit Maître Kramer, puisqu'ils ne sont cités
devant aucun prétoire, puisque la parole des victimes n'est nullement
prise en compte et ce ne sont pas les textes ridicules qui déclarent
juridiquement morts les disparus d'Algérie qui peuvent apporter
le moindre apaisement aux familles réduites au silence.
Lorsque la sur d'un disparu chilien, Alphonse Chamfreau, s'écrit,
bouleversante : " J'ai l'espoir qu'aucun peuple du monde ne souffrira
comme ont souffert les Chiliens, " ! nous savons que le calvaire
des peuples est sans cesse recommencé, mais qu'il arrive que passe
la justice. Nous l'attendons encore, 50 ans après
Geneviève de Ternant
Décembre 2010
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Josette BOUSSOMMIER
Enseignante à Oran - Gambetta
Jo est partie. C'est une grande Dame de notre Histoire qui disparait.
Elle nous a quittés pour les vacances de Noël. Comme elle
le faisait du temps de notre enfance. Mais aujourd'hui, le retour sera
bien triste. Elle ne reviendra plus.
Elle nous a si souvent accompagnés durant notre enfance que l'on
se sent un peu orphelins d'avoir perdu notre Maîtresse que l'on
appelait, encore aujourd'hui, M'dame.
J'ai eu tant de plaisir à échanger avec elle, ces dernières
années, des messages plein de tendresse attachés au souvenir
de notre cher pays et de notre ville natale. Un vide immense m'envahit.
M'dame ne m'écrira plus. J'ai beaucoup de chagrin.
Je voudrais présenter à sa famille et ses proches amis,
au nom de tous les lecteurs des Petits échos de l'Echo d'Oran,
nos condoléances attristées.
http://echodupays.kazeo.com/LES-CARNETS-DE-L-ETAT-CIVIL/Jo-est-partie,a2099561.html
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Projet de film avec l'ouvrage d'Anne Cazal " le ravin rouge "
Sté de production : http://communiques-presse.com/acap-one-societe-de-production-audiovisuelle-reduction-impot-sur-la-fortune/09/05/2009/
L'action se passe à Ben-Chicao, un village d'Algérie,
Situé au sud de l'Atlas, à une centaine de kilomètre
d'Alger, à 20 km de Médéa
http://regardsurmedea.blogspot.com/2009/02/ben-chicao.html
Le Ravin Rouge d'Anne Cazal, ce livre destiné à devenir
un film si la Société ACAP one parvient à collecter
suffisamment de fonds pour lancer le projet, voici un résumé
rédigé par Anne Cazal elle-même et commenté
par Boualem Sansal.
ANNE CAZAL
LE RAVIN ROUGE
Roman historique
Tous les lecteurs du Ravin Rouge se sont attachés aux personnages
qui traversent ce récit car ils sont profondément authentiques
: ils ont vécu, ils ont existé, ils ont connu la joie et
aussi le malheur. Nombreux sont les lecteurs, qui ont écrit à
l'auteur, croyant les avoir rencontrés, aux quatre coins de la
province française d'Algérie.
" Même si l'on a une certaine pudeur à les évoquer,
on ne peut s'empêcher d'avoir pour eux de l'attention et même
de l'amitié " a écrit Jeannine de la Hogue, préfacière
de l'ouvrage.
Adrien de Courtenay, le héros de ce roman, est un être de
chair et de sang, mais il est aussi un mythe, un exemple, une sorte de
prototype de ceux qui sont venus en Algérie par nécessité,
et qui se sont attachés au pays au point de s'identifier à
lui, d'en devenir le symbole, d'en devenir, comme dans le récit
d'Anne Cazal, la mémoire.
La démarche de ce récit, de ce témoignage, écrit
avec passion, mais aussi avec respect pour les acteurs, races, religions,
milieux sociaux, confondus dans la plus grande tourmente de leur vie,
est une arme pacifique mais absolument efficace, et le Ravin Rouge le
prouve à ses lecteurs, depuis bientôt seize ans...
Les Pieds Noirs sont orphelins de leur terre. Ils l'ont pleurée
avec désespoir. Certains l'ont fait avec violence, d'autres ont
transformé leur désespoir en nostalgie, Anne Cazal a essayé
de le faire ressentir par l'écriture car rien n'est pire que de
se sentir incompris, parfois injustement jugé, et, bien souvent
mal aimé.
Anne Cazal a simplement écrit la vie là-bas, et sous sa
ferveur et sa plume, se sont fait soudain comprendre des lecteurs les
peines, les difficultés et les drames humains vécus.
Le héros de ce récit, venu en Algérie à la
suite d'un deuil, d'un désarroi, y trouva, grâce à
son travail et à sa ténacité une certaine réussite
matérielle. Il y fut aidé par un camarade de guerre, Kader
Kouïder habitant la mechta voisine, puis par la femme dont il tomba
amoureux, institutrice dans le bled, Elise Cortès.
Les lecteurs ressentent tous, à travers les peines et les drames
dont la vie du héros et de sa famille seront accablés, un
fil conducteur : foi et espoir.
La personnalité de cet homme exceptionnel marque fortement tout
le récit, qui se décompose en trois parties : les heures
bleues, les heures grises et les heures noires
Et si ces heures
noires sont tragiques, elles montrent malheureusement la réalité
des derniers temps de l'Algérie française avant l'exil douloureux.
Ainsi s'exprime le dernier témoin : " Et brusquement, trente
ans après la déchirure, l'homme blessé s'était
remis à marcher sur la route d'Imphy, la vraie vie s'était
enfin découverte, éclaircie, et le clavier avait crépité
sans relâche. Il n'avait plus compté les jours. Il était
dans un autre monde, dans une illusion du monde, poétique, joyeuse,
sentimentale, dramatique, lugubre et sale, mais cette illusion était
aussi l'immuable vérité.
Elle était là, enfin, sa vie à contrario, la seule
qui vaille vraiment la peine d'être vécue ! Ils étaient
tous là, autour de lui ! Le Ravin Rouge s'illuminait encore des
rayons du couchant, la brise colportait encore les senteurs embaumées
des fleurs de montagne, sa famille pouvait encore s'endormir dans la paix
"
Quel beau roman que le Ravin Rouge ! On sent qu'il a été
écrit avec le cur ! Ses lecteurs se sont attachés
aux personnages qui traversent le récit car ils sont profondément
authentiques : ils ont vécu, ils ont existé, ils ont connu
la joie, et aussi le malheur. Nombreux sont les lecteurs, qui ont écrit
à l'auteur, croyant les avoir rencontrés, aux quatre coins
de la province française d'Algérie.
" Même si l'on a une certaine pudeur à les évoquer,
on ne peut s'empêcher d'avoir pour eux de l'attention et même
de l'amitié " a écrit Jeannine de la Hogue, préfacière
de l'ouvrage.
Adrien de Courtenay, le héros de ce roman, est un être de
chair et de sang, mais il est aussi un mythe, un exemple, une sorte de
prototype de ceux qui sont venus en Algérie par nécessité,
et qui se sont attachés au pays au point de s'identifier à
lui, d'en devenir le symbole, d'en devenir, comme dans le récit
d'Anne Cazal, la mémoire.
La démarche de ce récit, de ce témoignage, écrit
avec passion, mais aussi avec respect pour les acteurs, races, religions,
milieux sociaux, confondus dans la plus grande tourmente de leur vie,
est une arme pacifique mais absolument efficace, et le Ravin Rouge le
prouve à ses lecteurs, depuis bientôt seize ans...
Les Pieds Noirs sont orphelins de leur terre. Ils l'ont pleurée
avec désespoir. Certains l'ont fait avec violence, d'autres ont
transformé leur désespoir en nostalgie, l'auteur a essayé
de le faire ressentir par l'écriture car rien n'est pire que de
se sentir incompris, parfois injustement jugé, et, bien souvent
mal aimé.
Elle a simplement écrit la vie là-bas, et sous sa ferveur
et sa plume, se sont fait soudain comprendre des lecteurs les peines,
les difficultés et les drames humains vécus.
Le héros de ce récit, venu en Algérie à la
suite d'un deuil, d'un désarroi, y trouva, grâce à
son travail et à sa ténacité une certaine réussite
matérielle. Il y fut aidé par un camarade de guerre, Kader
Kouïder habitant la mechta voisine, puis par la femme dont il tomba
amoureux, institutrice dans le bled, Elise Cortès. Puis vint le
temps des turbulences où tous furent emportés par le vent
dit
de l'Histoire
Les lecteurs ont, tous, qu'ils fassent partie des exilés de l'Algérie
Française ou qu'ils ne l'aient pas connue, à travers les
peines et les drames dont la vie du héros et de sa famille seront
accablés, un fil conducteur : foi et espoir.
Anne CAZAL et Boualem SANSAL
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A diffuser, merci de la part d'alain sanders
Dans la nuit du 18 au 19 décembre
Le camp harki de la place Edouard-Herriot
Dans Présent du 8 décembre dernier, nous annoncions une nouvelle
étape dans le combat de Zohra et Hamid pour obtenir du président
Sarkozy qu'il tienne les promesses du candidat Sarkozy : la reconnaissance
de la responsabilité de l'Etat gaulliste dans le génocide
des harkis.
A savoir, dans la nuit du 18 au 19 décembre, place Edouard-Herriot
(derrière l'Assemblée nationale) où Zohra et Hamid
galèrent depuis dix-neuf mois, la reconstitution d'un camp d'accueil
(sic) des harkis en 1962. Une grande tente. Des barbelés tout autour.
Des braseros, car il fera froid. Des sacs de couchage.
Et un appel, lancé en priorité aux femmes de France, femmes,
filles, petites-filles de pieds-noirs, femmes, filles, petites-filles de
harkis. Et, plus largement bien sûr, à tous ceux - hommes et
femmes de toutes origines - qui nous donneront cette nuit pour dire à
Zohra et Hamid que nous les aimons et que nous les soutenons.
Il y a quelques jours, Zohra m'appelle :
- Tu sais qui est la première personne qui a répondu à
ton article ? Une dame âgée de 95 ans. Pour me dire qu'elle
serait à nos côtés dans la nuit du 18 au 19 décembre
- Et ?
- J'ai essayé de l'en dissuader, bien sûr. Elle n'a rien voulu
savoir ! J'ai eu beau évoquer son âge, le froid, la fatigue,
elle n'a rien voulu entendre : " Si les jeunes ne se mobilisent pas,
c'est à nous de donner l'exemple. Alors, je serai là. Chaudement
vêtue, ne vous inquiétez pas. "
Combien serons-nous ? Trente, cinquante, cent ? Plus de cent, cela serait
un magnifique cadeau de Noël et un formidable signe de mobilisation.
Et le rappel aux politiques et aux médias de ces harkis parqués
dans des camps de la honte, effectivement entourés de barbelés
Voilà. Vous savez tout. Pour plus de détails, vous pouvez
m'appeler ou appeler Zohra et Hamid. D'autant que nous avons besoin de "
bras " pour nous aider à tout mettre en place.
On peut, en principe, avoir toutes les excuses du monde, voire les plus
dérisoires, pour ne pas donner une nuit à nos frères
de combat. Mais ceux qui répondront à notre appel et viendront
partager ces quelques heures de fraternité, pourront se regarder
dans leur miroir.
Pour ma part, je l'ai indiqué, je serai sur place vers 22 heures,
22 h 30. Dans cette nuit de l'Avent où, au chevet de la grande bâtisse
nationale, lambris dorés et chauffage au max, on laisse mourir deux
fils de France.
o Téléphone de Zohra et Hamid : 06 09 31 60 17.
ALAIN SANDERS
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Monsieur le Maire,
Il semblerait que vous ayez l'intention de faire ériger une
statue de de Gaulle dans votre commune !
N'étant pas historien, puis-je vous demander quelle bataille il
aurait remporté ? Quand et où si tel était le cas
? J'ai vraiment envie de le savoir !
Alain Duhamel n'a-t-il pas estimé son action, dans son interview
(Historia nov.-déc. 2009 page 54) comme L'acte de trahison le plus
retentissant de la V° République ?
En effet, de Gaulle n'est-il pas coupable entre autres :
- du référendum 8 janvier 1961 ? Alors qu'il avait proclamé
: " Algérie française " à Mostaganem le
6 juin 1958, prononcé son discours sur l'audétermination
le 16 septembre 1959 (quinze mois plus tard !) puis confirmé le
28 octobre à l'armée d'Algérie : "Après
un délai de l'ordre de plusieurs années viendra l'autodétermination"
: Comment qualifier cette infamie ?
- du plus grand exode dans l'histoire de l'humanité en 1962 ?
- de la mort de plusieurs milliers de morts inutiles et de plusieurs milliers
de disparus pendant la guerre d'Algérie ? Dont :
- le mitraillage de la rue d'Isly en Alger le 26 mars 1962 ? Une semaine
après les prétendus " accords ".
- l'abandon de toute une population livrée sans défense
à des assassins ?
- le massacre des européens le 5 juillet 1962 à Oran ?
- de l'abandon de quinze départements devenus français le
8 décembre 1848 et ce, avant les Comtés de Nice et de Savoie
(annexions en 1860 !).
Allons ! Qui peut raisonnablement accorder le moindre crédit
à la mémoire de cet ancien président ?
Si vous voulez travailler pour la mémoire positive, alors faites
renommer le plus vite possible les avenues et boulevards des six localités
suivantes dans votre département :
06230 Saint-Jean-Cap-Ferrat et Villefranche sur mer ; 06670 Levens ; 06700
Saint-Laurent du Var et 06690 Tourrette Levens
Permettez que je suggère " Albert Camus " et/ou "
Marcel Cerdan "
Après avoir renoncé à cette statue et fait renommer
certains avenues et boulevards, je crois bien que vous vous sentirez vraiment
fier et utile !
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes remerciements
anticipés.
JP.P
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Collectif d'Associations niçoises de Rapatriés
Nice le 18 novembre 2010
Monsieur Christian ESTROSI
Maire de la ville de NICE
Monsieur le Maire,
Nous vous faisons part de la déception qui touche notre communauté
niçoise, mais aussi P.A.C.A. et nationale, de voir ériger
dans notre ville de Nice une statue du général De Gaulle.
Pour nous et beaucoup d'historiens, Charles De Gaulle est l'un des Janus
de l'Histoire de France. Un homme à deux visages donc : celui de
1939 à 1945, l'autre de 1958 à 1962.
Certes, le premier est fort bien perçu par les Français
: il incarne la résistance à l'oppresseur nazi, et, en cela,
il mérite reconnaissance.
Mais l'autre visage de Charles De Gaulle, celui que nous avons connu à
partir de 1958, nous est profondément haïssable. Celui-là,
c'est l'homme de la trahison et de l'abandon.
Trahison lorsqu'il a crié fortement devant les Français
d'Algérie (d'origine européenne et Français-musulmans
fraternellement rassemblés) " Je vous ai compris ", ou
encore " La France de Dunkerque à Tamanrasset ". Pendant
que nous applaudissions et chantions La Marseillaise, il pensait déjà
à la chronologie de l'abandon. Lui, celui de 1939-1945, avait oublié
que l'Armée d'Afrique avait fortement participé à
la libération du territoire métropolitain : entre 1943 et
1945, 170000 Français d'A.F.N. ont été mobilisés,
soit 16% de la population européenne d'A.F.N. (par comparaison,
pour la même période, ont été mobilisés
700000 métropolitains, soit 1,70% de la population métropolitaine).
Au combat, les pertes dans les rangs des européens d'A.F.N. se
sont élevées à 10% de l'effectif, pour 6% des métropolitains).
Abandon lorsqu'après le 19 mars 1962, Charles De Gaulle a demandé
à l'armée française de ne plus intervenir en Algérie,
laissant le champ libre aux égorgeurs du F.L.N.. C'est ainsi qu'à
partir de ce funeste 19 mars (date qui ne peut être retenue pour
la célébration de la fin de la guerre d'Algérie,
puisque le F.L.N. l'a poursuivie), des milliers de Français d'Algérie
ont été enlevés, disparaissant sans laisser de traces
(voir le Mur des Disparus, à Perpignan, sur lequel sont gravés
les noms de plus de 2000 femmes, enfants, hommes, qui ont pu être
comptabilisés), sans que l'armée française n'entreprenne
des recherches (c'était les ordres du Président). Le 5 juillet
1962, à Oran, des familles entières, plusieurs milliers
de personnes (3000, 4000... le F.LN. n'a pas établi de statistiques),
sont atrocement assassinées en ville. La garnison française
d'Oran, sous les ordres du général Katz, n'est pas intervenue
(pour avoir respecté les consignes de De Gaulle, ce général
recevra une étoile supplémentaire). Pire, le 26 mars 1962,
l'armée française à Alger tire sur une foule sans
armes, tuant plus de 80 personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants,
dans la rue d'Isly, mais également dans d'autres quartiers de la
ville, ce qui est la preuve d'assassinats programmés " d'en
haut ". Les harkis, ces soldats Français-musulmans, sont désarmés
sur ordre de De Gaulle, livrés alors sans défense au F.L.N.
: au moins 80000 d'entre eux seront assassinés. Très peu
pourront rejoindre la France métropolitaine, car Mesmer, sur ordre
de De Gaulle, veille à faire repartir vers l'Algérie ceux
que certaines unités de l'armée ont pu débarquer
à Marseille, les livrant ainsi au F.L.N..
Abandonnés, il nous a fallu quitter notre pays avec chacun une
valise, laissant des maisons pleines de nos souvenirs, nos cimetières
où reposaient des générations des nôtres (dont
les tombes furent bientôt profanées ou rasées). En
métropole, notre installation ne fut pas toujours facile : recherche
d'un logement, d'une activité professionnelle, hostilité
dans certaines villes. De plus, selon la très officielle A.N.I.F.O.M.,
nous n'avons été indemnisés qu'à 52% de la
valeur de nos biens, alors que les métropolitains ont été
dédommagés à partir de 1945 à 100% de leurs
pertes dues à la guerre (ce qui laisse à penser que nos
dirigeants ne nous considèrent pas comme des Français à
part entière). Nos frères harkis, le petit nombre qui avait
pu atteindre la métropole, ont eux été parqués
dans des baraquements.
Tous ces faits historiquement avérés, Monsieur le Maire,
sont encore trop traumatisants pour nous. Vous devinez donc que nous n'acceptons
pas de voir ériger dans notre ville de Nice une statue en l'honneur
de celui qui nous a trahis et abandonnés.
Nous souhaiterions vous rencontrer sur ce sujet, et, dans cette attente,
nous vous prions d'agréer, Monsieur le Maire, l'assurance de notre
considération distinguée.
Pour " Les Amitiés Oraniennes " Pour le " Cercle
Algérianiste de Nice "
Claude RAYMOND Michèle SOLER
Pour le " Centre d'Etudes Pied-Noir " (C.E.P.N.) Pour le
" Centre de Documentation Historique sur l'Algérie (C.D.H.A.)Délégation
de Nice
Josseline REVEL-MOUROZ Gérald LEGER
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Chers amis,
Nous vous avons signalé, il y a quelque temps, le projet du maire
de Nice, ci-devant ministre de l'Industrie, qui veut faire ériger
une statue de De Gaulle d'une hauteur de 3m70 avec nos impôts (coût
: 320000 euros) :
" La statue sera installée sur un piédestal en rocher
de granit du Turini, symbole des combats, le Général sera
en marche descendante en direction de la mer, orienté vers la fontaine
de la place Masséna et l'oeuvre de Bernar Venet qui sera repositionnée.
"
Nous vous avons également signalé qu'un collectif s'était
formé pour s'opposer à l'érection de cette statue et
nous avons demandé à toutes les associations et amicales de
rejoindre notre collectif.
Or, pour le moment, peu de présidents se sont manifestés pour
soutenir notre action et si une demande massive ne parvient pas au maire
de Nice, il estimera (à juste raison?) que le sujet n'intéresse
pas les Pieds-Noirs.
Même s'il s'agit d'un combat symbolique, il a son importance.
Nous vous demandons, par conséquent, de signer et de faire signer
la pétitoon ci-jointe et d'adhérer au collectif créé
à Nice.
Merci.
Cordialement,
J. Revel-Mouroz
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Chers Amis,
Pour l'anniversaire en 2012 de notre triste départ de notre terre
natale et aussi pour laisser une trace de notre belle histoire, et répondre
à certains réalisateurs comme Bouchareb...(du reste il a dit
dans une interview : les Pieds Noirs n'ont qu'à faire un film...)
nous tentons de monter un film tiré d'un très beau livre (histoire
vécue) d'Anne Cazal : Le
Ravin Rouge. Livre sensible, vrai, d'amour..ce sera notre DROIT de REPONSE....
Pour amorcer le montage, nous comptons sur nos compatriotes pour nous aider
au départ. Ensuite nous avons des pros : producteur,scénariste,
réalisateur... qui feront très bien le travail. Un film: il
faut deux ans minimum pour le réaliser, et le budget prévu
pour celui ci est minime : entre 5 et 6 millions d'euros....
Dans un premier temps, c'est à nous de rémunérer
le scénariste/ Nous espèrons 30 000euros...via l'association
de Pierre Barisain (Droit de Mémoire). Pour cela, chaque compatriote,
particulier, ou associations (qui sera citée dans le générique
du film)... peut nous aider...Certains généreux pourront
aussi faire des déductions fiscales. Tout est précisé
dans le bon de participation joint (pour ceux d'entre vous qui ne peuvent
l' imprimer,il suffit de recopier de le bon sur une feuille blanche et
de suivre le processus)... Voilà, nous comptons sur vous, pour
participer, transmettre aussi papier en le photocopiant,, par le net..par
vos blogs ou revues.... ce document..
Je vous remercie et vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
Michou Fischhoff
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Aux côtés de Zohra et Hamid
Est-il besoin de vous dire ce que vivent - si on peut dire
- Zohra
et Hamid en ces temps où le froid a pris de l'avance sur l'hiver
? " Comment les aider ? ", me demandez-vous régulièrement
(1). Eh bien, autant que faire se peut, en se tenant à leurs côtés,
en prenant de leurs nouvelles (2), en leur rendant visite sur la petite
place Edouard-Herriot, dernière oasis de l'honneur français.
Aller plus loin ? C'est possible. En passant la nuit du 18 au 19 décembre
à leurs côtés. Et, comme elles ont parfois l'âme
plus solidement chevillée au corps que certains hommes, nous faisons
d'abord appel aux femmes. Aux femmes pieds-noires, aux femmes, filles, petites-filles
de harkis, aux femmes de France.
Le 18 décembre dans la journée - et là, nous avons
besoin de bras ! - nous reconstituerons place Edouard-Herriot, au chevet
de l'Assemblée nationale, un camp harki de 1962. Une grande tente.
Des barbelés tout autour. Des braseros. Si Dieu veut, de quoi manger
et se tenir chaud. Des sacs de couchage, des petits matelas de mousse. Et
là, dans cette nuit qui précédera de quelques jours
la nuit de Noël, nous témoignerons tous ensemble. Pour rappeler
ce que fut le calvaire des harkis, ceux qui avaient pu échapper aux
horreurs FLN, parqués dans des camps, effectivement entourés
de barbelés alors qu'ils auraient dû être reçus
à bras ouverts. Comme des frères. Parce que sont nos frères.
Et pour passer un long moment avec Zohra et Hamid, qui résistent
et témoignent depuis plus de dix-huit mois - près d'un demi-siècle
après l'exode - dans des conditions de misère difficilement
descriptibles. C'est un véritable défi ? Oui. Il est à
la mesure d'un combat qui, pour nous, est prioritaire. Si cinquante, soixante,
cent hommes et femmes se portaient volontaires pour cette nuit pour la France,
la justice et la vérité, ce serait une véritable victoire.
Pour ma part, je serai sur place vers 22 heures, 22 h 30.
Un défi. Parce que, j'ai eu l'occasion de le dire, la honte et la
rabia au bord des yeux, le rassemblement du 16 novembre n'a pas été
un succès. Oh, je sais qu'on peut avoir toutes les excuses du monde.
Un rendez-vous incontournable. Un sanglier sur le feu. L'éloignement.
Mais je veux croire que quelques dizaines de jeunes femmes, et autant de
jeunes hommes, et tous ceux qui n'ont pas la mémoire courte, auront
à cur de se mobiliser. Une nuit. Pas un mois, pas une semaine,
pas deux jours. Une nuit.
Cet événement sera une bonne mise en jambe avant le grand
rassemblement prévu début 2011 (j'en reparlerai) dans le Sud
de la France avec les communautés pieds-noires et harkies et les
anciens combattants.
Le temps presse. Et nous avons une occasion de faire entendre nos voix.
On ne pourra pas nous refaire le coup du candidat Sarkozy et de ses promesses
(la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français
dans le génocide des harkis) vite passées à la trappe
par le président Sarkozy. Une nuit. Pour bousculer enfin les lignes.
(1) J'attends toujours - et eux d'abord - des nouvelles de Secours de France.
(2) Leur téléphone : 06 09 31 60 17.
ALAIN SANDERS
Article extrait du n° 7237
du Mercredi 8 décembre 2010
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8° JOURNEE NATIONALE OFFICIELLE EN HOMMAGE
AUX CIVILS ET MILITAIRES « MORTS POUR LA FRANCE »
DURANT LA GUERRE D'ALGERIE ET LES COMBATS DU MAROC ET DE TUNISIE
05 DECEMBRE 2010
06550 La Roquette-sur-Siagne
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Nous sommes réunis, aujourd'hui 5 décembre pour rendre
hommage aux morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats
du Maroc et de Tunisie. C'est en effet le décret du 26 septembre
2003 qui a institué une journée nationale d'hommage aux "
morts pour la France " pendant la guerre d'Algérie et du Magreb.
Instaurée en 2003 par le secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants,
Hamlaoui Mekachera, cette commémoration a engendré une polémique
sur le choix de la date. En effet, le 5 décembre ne correspond à
aucun événement connu de la guerre d'Algérie. Les mauvaises
langues disent que l'unique raison de ce choix est que Jacques Chirac, alors
président d la République, était libre ce jour-là
! Il venait d'inaugurer un mémorial, quai Branly à Paris,
consacré aux militaires "morts pour la France". "En
fonction de l'agenda du Président, ça aurait aussi bien pu
être le 4 ou le 6 décembre...", a déclaré
le secrétaire d'Etat.
"C'est bien la première fois que l'inauguration d'un monument
devient une date historique", s'insurgent les opposants à ce
choix qui militent pour la reconnaissance officielle du 19 mars 1962, date
du cessez-le-feu au lendemain des accords d'Evian. Mais cette date fait
aussi polémique, parce que le 19 mars 1962 est fêté
en Algérie comme étant la victoire contre la France, "La
guerre ne s'est pas terminée à la date du cessez-le-feu. Il
y a encore eu des milliers de morts après", expliquent les défenseurs
du 5 décembre.
Comme quoi, cette " guerre " est particulière. Elle a longtemps
refusé de dire son nom, on parlait d'évènements d'Algérie,
de rébellion, de maintien de l'ordre et il a fallu attendre un vote
de l'assemblée nationale le 10 juin 1999 pour entériner le
nom de " Guerre ". Elle a donc aussi attendu plus de 40 ans pour
trouver une date de commémoration puisque cette dernière a
été rendue officielle en 2003, soit 41 ans après la
fin des hostilités réelles le 2 juillet 1962.
Si cette " guerre " est singulière à bien des égards,
elle ne présente malheureusement aucune originalité en matière
de morts, de souffrances et de larmes. Aujourd'hui, nous sommes réunis
pour nous recueillir en pensant d'abord aux victimes. Aux 24 000 jeunes
Français, appelés pour la plupart, qui ont donné leur
vie pour défendre une terre qui souvent leur était étrangère
et aussi aux 150 000 musulmans qui ont donné la leur pour libérer
leur pays.
Et je ne voudrais pas qu'on oublie ceux qui, après avoir combattu
aux coté des Français ont été abandonnés
en 1962, après avoir été désarmés et
qui furent massacrés parfois avec femme et enfants. Le gouvernement
de la France n'est pas sorti grandi de cette sinistre opération
qui a coûté la vie à plus de 100 000 harkis. Heureusement
que quelques officiers ont désobéi aux ordres et sont revenus
avec leurs " supplétifs " comme on les appelait. Parfois,
l'honneur est sauvé par quelques-uns qui savent refuser l'inacceptable.
N'oublions pas non plus, en ce jour de souvenir, les rapatriés
qui ont du abandonner leur terre et leurs biens, ni les populations civiles
innocentes qui ont payé un lourd tribut à cette guerre.
Combien de blessés, de handicapés, de traumatisés,
marqués à jamais par les horreurs des attentats, les menaces,
les enlèvements et les violences diverses ?
Cet instant est donc l'occasion d'exercer notre devoir de mémoire
et d'avoir une pensée émue pour tous ceux qui ont donné
leur vie ou été marqués dans leur chair ou dans leur
être, lors de ce conflit. C'est aussi l'occasion de réfléchir
sur la difficulté de conduire des guerres, quelque soit leur légitimité,
sur des terres étrangères, où la population vous
considère, à tort ou à raison comme occupant.
C'est pourquoi, je vous demande de vous recueillir à la mémoire
de ceux qui sont morts pour la France en Algérie, en ayant une
pensée pour nos soldats qui combattent aujourd'hui contre le terrorisme
et pour la paix en Afghanistan et ailleurs.
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Jacques POUPLOT 1° adjoint au Mairie La Roquette_sur-Siagne
NDRL: Nous ne sommes pas d'accord avec 2 phrases: "Une terre
qui leur était étrangère!" Pour un Provençal,
les ch'tis sont des étrangers... "Une guerre menée
contre ceux qui sont ressentis "à tort ou à raison
comme occupants" "..
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Je viens de recevoir cette lettre et je vous la fais
partager
Une lettre d'un pied noir qui en dit long
.
Je ne suis pas un colonialiste ! Je n'ai colonisé personne. Je n'ai
exploité personne. J'ai eu le bonheur ou le malheur de naître
sur cette terre comme mon père, mes grands-pères et les pères
de ceux- ci. Comme d'autres sont nés Bretons, Corses ou Basques,
à Clichy ou ailleurs. Je n'y suis pour rien !
Le hasard des destinées, les vicissitudes de l'existence des hommes
qui naissent quelque part. Je ne suis pas un "colon" !
Les miens n'avaient pas de terre. Pas un are !
Je le serais, je n'en aurais pas forcément honte. Bien au contraire
!
Il y en eut d'admirables. Pas de biens, pas d'acquis sonnants et trébuchants.
Une lignée d'ouvriers, d'employés et de pécheurs. Des
vies laborieusement passées à attendre une paye maigrichonne
qui se faisait désirer. Pas d'opulence donc mais pas de détresse
non plus. Seulement l'espoir que ce qui ne réussissait pas aujourd'hui,
finirait bien par s'accomplir demain. Pas d'exigences non plus, ni d'ambitions
démesurées, simplement l'espérance que l'avenir des
enfants serait un peu mieux, demain. La culture du travail fut le seul champ
labouré et les journées de labeur bien longues et bien mal
récompensées. Vivre était déjà si beau.
Profiter des joies simples qu'offraient la mer, les paysages, les casse-croûte
entre amis, les fragrances et la lumière, si belle.
Je ne suis pas un fasciste, ni un adepte de la Staviska. Les quelques
16 et quelque pour cent de mes compatriotes qui ont sacrifié les
plus belles années de leur jeunesse et aussi leurs vies, pour empêcher
qu'elle étende son ombre sur le monde, devrait m'en donner acte.
Mes anciens en ont fait partie et je reste fidèle à leur
combat. Et si les sectaires de tous horizons, veulent m'y crucifier, libre
à eux. Je les laisse faire, même si la position est des plus
inconfortables. Je ne suis pas un raciste ! Je n'ai humilié personne.
Un historien disait récemment, qu'entre communautés, en
Algérie, " on était frères, mais on ne serait
jamais beaux-frères ". Pourtant il est des beaux-frères
qu'on déteste et des frères qu'on respecte.
J'ai partagé les jeux des gosses qui m'entouraient sans distinction
d'origine ou de religion. Et s'il se trouve qu'il n'y eut pas plus de
métissage, à qui la faute quand les filles de treize ans
sont voilées et chaperonnées par père et frères
?
S'il y eut des salauds de mon coté, je ne suis pas sûr qu'en
proportion il y en eut davantage que dans l'hexagone. S'il y eut des antisémites,
n'y en a t- il pas eu en France ?
Penser quArabes soient d'une pureté d'âme absolue
qui leur ferait, dans leur intégralité, être étrangers
aux turpitudes combinardes et aux exclusions ethniques, serait un mensonge
supplémentaire qui viendrait contredire le sacro-saint principe
d'égalité entre les " races ", entre les peuples,
entre les hommes. Celui qui veut que les sentiments humains soient les
choses les mieux partagées au monde. Je ne suis pas un nostalgique
de la colonisation ! Je l'ai dit maintes fois. Je ne suis que son produit.
La colonisation ne m'a apporté que la douloureuse décolonisation.
Quant aux miens, elle leur a donné l'opportunité de
vivre sur une terre magnifique, qu'ils avaient contribué, modestement
sans doute, à faire vivre et dans laquelle ils espéraient
reposer en paix, l'heure venue. Mais que de privations et que de sacrifices,
de générations en générations. Je ne suis
pas un étranger. Du moins je l'ai cru bien longtemps. Je suis né
français de père et de grands-pères français,
sur une terre française, du moins je le croyais.
Je n'ai pas obtenu ma nationalité par un quelconque tour de
passe-passe. Chez moi on célébrait la France. On apprenait
la Marseillaise et pas seulement le premier couplet que des Français,
des vrais eux, ânonnent en esquivant la moitié des paroles
qu'ils ne connaissent pas, ou qui se refusent à chanter ce chant
" sanguinaire et barbare ". Chez moi trois choses faisaient
se découvrir les hommes : Le passage d'un corbillard, la présence
d'une femme et les accents de l'hymne national. Je dis " chez moi
" parce que ce n'est pas ici. Les brimades et les " tâtillonneries
" administratives me l'ont bien fait sentir. J'ai lu une réflexion
qui disait qu'il serait bon " de tourner la page et de changer de
comportement vis à vis des Algériens ". Quelle page
devrions- nous tourner ? Celle du " grand vent de l'histoire "
? Et changer quel comportement ? Le peuple algérien a payé
un lourd tribut au FLN. Et pour que le mythique soulèvement du
peuple algérien uni comme un seul homme contre " l'occupation
française ", devienne vérité historique d'état,
il a fallu que la terreur permanente fasse basculer les masses du coté
des vainqueurs. Rien de bien nouveau, l'histoire des peuples fourmille
d'exemples. Qu'aurions nous fait nous ? Sans doute la même chose.
Je ne suis pas décidé à retourner chez moi, même
si l'envie me hante parfois et si mes nuits se peuplent de rêves
symboliques et des souvenirs réels. Peut-être irais-je un
jour. Mais je n'irai pas exécuter une danse du ventre dans le burnous
coutumier. D'abord parce que je suis un piètre danseur et ensuite
parce que l'habit traditionnel me tombe mal, même s'il est bien
coupé et enfin parce que, si je respecte la culture orientale,
je ne me sens pas obligé de participer à une mascarade de
circonstance.
Si c'est ce comportement-là qu'il faut adopter, pour tourner
la page, ce sera sans moi. En revanche, j'aimerais, seul ou bien accompagné,
comme un touriste un peu particulier, visiter les lieux de mon enfance,
bien que majoritairement en ruines, découvrir les paysages inconnus,
humer les parfums inoubliables, voir la mer, " à l'envers
", tournée de l'autre coté, prendre contact avec les
autochtones que je n'appellerai pas indigènes, bien entendu et
si possible, serrer des mains fraternelles.
Je connais le respect, ayant été bien élevé,
je connais le racisme aussi, parce que je l'ai subi. Je vis l'esprit entre
deux terres. Je n'ai pas à être culpabilisé sans cesse
parce que ma mémoire n'est pas morte et que je suis fidèle
à mes origines. Qu'ils piétinent les fleurs de cimetières,
ils en ont l'habitude ! Pour mes souvenirs, ils peuvent toujours courir.
Antoine Martinez
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Association Nationale des Français d'Afrique du Nord, d'Outre-Mer
et leurs Amis (ANFANOMA) 23 rue Poliveau 75005 PARIS Tél 0145740991
5 DECEMBRE, HOMMAGE AUX VICTIMES CIVILES ET MILITAIRES
DE LA GUERRE D'ALGERIE, DU MAROC ET DE LA TUNISIE
L'ANFANOMA invite les Adhérents de ses Sections et appelle ses Compatriotes
" rapatriés " à participer activement aux cérémonies
nationales organisées partout en France, à Paris et dans chacun
des départements.
Elle rappelle que la Commission " Favier ", réunissant
les principales associations d'Anciens Combattants, a retenu cette date
du 5 décembre, volontairement neutre, pour trancher le différend
19 Mars/16 Octobre. Seule l'obstination et l'idéologie animent quelques
dirigeants minoritaires et les pousse à continuer à s'opposer
à ce choix raisonnable. Libre à eux d'organiser seuls, à
la date qui leur convient les cérémonies associatives de leur
choix, à la condition expresse que les Autorités civiles et
militaires n'y apportent pas la caution de l'Etat.
Les Français rapatriés quant à eux se recueilleront,
dans le calme et la dignité, à la mémoire des Militaires,
morts pour la défense de territoires alors français et pour
la protection des populations. Ils se recueilleront aussi à la mémoire
de leurs Compatriotes morts ou disparus, assassinés tout au long
de ces années noires, avant comme après l'indépendance
de ces territoires. Ils s'inclineront aussi en souvenir de leurs Anciens
qui, pour les plus chanceux, reposent dans leurs cimetières abandonnés,
mais aussi à la mémoire de ceux dont les corps ont été
déplacés ou, pire encore, n'ont jamais eu de sépulture.
Ils n'oublieront pas non plus les Harkis et leurs proches, sacrifiés
pour leur engagement à nos côtés.
Yves Sainsot, Président national
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DIMANCHE 5 DECEMBRE
JOURNEE NATIONALE
D'HOMMAGE AUX MORTS POUR LA FRANCE
EN ALGERIE FRANCAISE TUNISIE ET MAROC
Le RNFAA a toujours refusé cette date, choisie par le gouvernement
français.
Sachant qu'elle n'a aucune valeur symbolique pour les combattants qui
ont donné leur vie pour le maintien de la France en Algérie
et le refus de l'Etat de faire figurer dans les colonnes du Mémorial
du quai Branly, nos " morts pour la France ".
Néanmoins, devant les assauts répétés de la
FNACA et autres gauchistes sympathisants du FLN au pouvoir en Algérie,
réclamant aux autorités françaises, le rétablissement
de la date du 19 mars, pour commémorer nos frères tombés
courageusement sous les balles de l'ennemi, nous nous devons d'être
unis face aux collaborateurs du FLN.
En choisissant, pour l'heure, cette journée nationale, nous devons
montrer notre détermination à rejeter la date que les communistes
voudraient rétablir pour honorer, conjointement à l'Algérie
du FLN, l'abandon de notre communauté livrée, par cet acte,
au génocide qu'elle a connu.
Aussi, le RNFAA vous engage à honorer, ce 5 décembre 2010,
dans toutes les villes et villages de France, nos victimes civiles et
militaires restés sur cette terre qui nous a été
volée.
Le Directoire
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RéAgir
Résister et Agir
Pour la défense de nos identités
Communiqué aux associations, presse et radio
amies et
les amis par Internet (à Quimper ce 30 novembre 2010)
AVEC L' HONNEUR !
Ayant perdu en cassation le premier procès intenté depuis
3 ans par les docu-menteurs : Mehdi Lalloui, René Vautier et Olivier
Le Cour Grandmaison qui me poursuivaient en diffamation à la suite
de ma lettre ouverte " J'ACCUSE " où je dénonçais
le caractère caricaturalement anti-colonialiste de leurs interventions
au festival du film de Douarnenez , j'ai dû répondre, le
24 novembre dernier, devant la 17e chambre correctionnelle du Tribunal
de Paris, d'une seconde plainte déposée par ces obsédés
judiciaires qui, cette fois, s'étaient à nouveau considérés
comme diffamés par les différents articles et communiqués
diffusés à ce sujet par VERITAS, (association pour la vérité
sur l'Algérie Française), l'ADIMAD et le quotidien PRESENT
: "CELUI QUI NE HURLE PAS LA VERITE EST UN LÂCHE
"
Les motifs de leur plainte ne reposant sur aucun fait précis, et
ne tombant heureusement pas sous le coup de l'inique loi Gayssot, c'est
avec sérénité que j'attends le verdict qui lavera
définitivement l'honneur de ceux qui ont conquis, pacifié,
défriché, soigné, évangélisé
des terres où nous avions mission d'apporter notre civilisation
respectueuse des us et coutumes locales cependant
, sans arrière
pensée masochiste ou repentante. Jugement appuyé sur les
solides et émouvants témoignages du général
Faivre, du professeur G. Dillinger, de Arnaud. Raffard de Brienne, et
de notre ami Philippe de Massey qui s'ajoutaient au dossier remis à
la Présidente du Tribunal contenant le courrier envoyé du
Maroc part l'ex-journaliste du Monde J.P. Péroncel-Hugoz, l'intervention
du dernier maire de la casbah d'Alger J. Hattab-Pacha et les 25 dépositions
faites lors du premier procès par les acteurs de ces périodes
où les Français ne rougissaient pas de sortir de l'hexagone
national pour tenter l'aventure épique !
Notre avocat Maître Frédéric Pichon avait, lui, brillamment
défendu ma cause en rappelant qu'en vertu de la loi de février
2005 rendant hommage aux colonisateurs, c'est se mettre HORS LA LOI que
de la réfuter comme prétendent le faire mes trois adversaires
!
Deux de ceux-ci se sont plus particulièrement plaint de mes "
assiduités "
René Vautier parce que je l'en poursuivais
en m'acharnant à lui porter la contradiction dans toutes les réunions
où il officiait et m'être opposée - vainement hélas
!- en ma qualité de Conseillère Régionale à
ce qu'il soit médaillé de la symbolique Hermine Bretonne
..(mais
ne remplissais-je pas là ma fonction électorale de membre
de la commission " Culture-Patrimoine
etc " au Parlement
de Bretagne, mandat qui ne s'arrêtait pas, que je sache, à
la porte de celui-ci mais continuait sur le terrain
.). De même,
lorsque, lui, ne manque jamais de se faire gloire d'avoir été
décoré pour faits de Résistance
en 1944, moi,
de ne jamais manquer non plus de lui rappeler qu'il y eut des résistants
dès le 11 Novembre 40 sans attendre la dénonciation du pacte
germano-soviétique ! Quant à Olivier Le Cour Grandmaison,
c'est "douloureusement " qu'il constate que ses élèves
peuvent trouver sur Internet ce que j'ai écrit sur lui
..
alors que moi-même, mère de famille nombreuse, médaillée
de la Famille Française, ce sont mes enfants et mes 15 petits enfants
qui peuvent y découvrir mes condamnations
. à l'image
de celle des plus grands pamphlétaires, certes et dont je n'ai
pas honte !
C'est en tout cas ce qu'ont compris les 200 personnes venues nous soutenir
en continuant de le faire hors la salle avec nos amis harkis Zhora et
Hamid dont la banderole sera saisie par le service d'ordre appelé
en renfort alors que " LES AFRICAINS " et " LA MARSEILLAISE
" couvraient la voix de la vingtaine de partisans de la gauche revancharde.
L'Honneur était sauf, que tous ces amis en soient remerciés
!
Claudine Dupont-Tingaud
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ASAF 25 novembre 2010
18 rue de Vezelay
75008 Paris
Site : www.asafrance.fr
COMMUNIQUE
de
L'Association de Soutien à l'Armée Française (ASAF)
du 25 novembre 2010
A l'occasion de la célébration du 92ème anniversaire
de l'armistice du 11 novembre 1918, deux présidents d'association
d'anciens combattants - la FNACA d'une part et l'UFAC d'autre part - ont
exprimé ou cautionné des textes qui constituent une véritable
offense à cette journée d'hommage, instant privilégié
d'unité et de fierté nationales.
Comment accepter en effet que le président d'une association d'anciens
combattants d'Algérie, la FNACA, ait profité de cette date
pour proposer au Président de la République que le 19 mars
1962, date de la fin des discussions entre des représentants français
et du FLN et dont la décision de cessez le feu a été
immédiatement reniée par les Algériens eux-mêmes,
soit assimilée à l'armistice de la Grande Guerre qui, certes,
marquait la fin du conflit mais surtout la victoire des Alliés
sur l'Allemagne ?
Comment imaginer que le 19 mars, qui marque avant tout le début
d'enlèvements massifs, de tortures atroces et le massacre de dizaines
de milliers de civils français et algériens, de soldats
et de harkis par le FLN, puisse constituer la date de la réconciliation
entre la France et l'Algérie ; un tel choix constituerait un véritable
déni de mémoire et d'honneur ?
Cette date n'a de sens que pour des dirigeants associatifs politiquement
engagés. Il est difficile de croire que les adhérents de
cette association qui se veut représentative, soutiennent une telle
proposition dont l'objectif réel est en fait, de prendre date médiatiquement
dans la perspective du 50ème anniversaire de l'indépendance
de l'Algérie célébrée le 3 juillet 2012.
Comment croire ensuite que le texte élaboré par la Commission
Permanente Civisme et Mémoire de l'UFAC et unanimement avalisé
par son Bureau National, mentionne que maintenant, l'association "s'opposait
à tout recours aux armes" pour le règlement des conflits
?
Là encore, comment imaginer que d'anciens soldats cautionnent un
discours rejetant, quand les circonstances l'exigent, le recours aux armes
? Doit-on laisser les plus faibles se faire massacrer sans chercher à
les défendre notamment par la force des armes ? Fallait-il laisser
Hitler conquérir le monde ?
De tels propos ne peuvent être tenus que par des démagogues
irresponsables, aveuglés par des considérations et des calculs
bien éloignés de l'intérêt national. Ils constituent
cependant une injure envers les Français morts hier pour la Patrie
les armes à la main et une trahison pour nos soldats engagés
aujourd'hui en Afrique, au Liban, au Kosovo et en Afghanistan.
Face à ces déclarations, l'ASAF souhaite qu'une réponse
claire et ferme soit adressée par les dirigeants de notre pays.
Elle demande, à l'occasion des cérémonies du 5 décembre
que l'Etat rappelle que cette date est la seule journée d'hommage
national aux morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc
et de Tunisie et annonce que, dorénavant, aucun de ses représentants,
civils ou militaires, ne participera aux éventuelles cérémonies
organisées par d'autres associations le 19 mars.
Elle demande aussi que le caractère sacré du 11 novembre
ne soit plus dévoyé. Cette date doit signifier sans équivoque
la reconnaissance unanime de la nation au devoir accompli par une génération
de Français qui a porté avec honneur les armes de la France
au prix du plus lourd impôt du sang de son histoire.
L'ASAF dont la devise est " mémoire et vérité
" veillera à ce que l'histoire, notamment militaire, ne soit
pas instrumentalisée ou détournée au profit d'intérêts
particuliers.
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Lettre à Christian ESTROSI Maire de Nice.
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Monsieur le Maire,
Nous vous faisons part de la déception qui touche notre communauté
niçoise, mais aussi P.A.C.A. et nationale, de voir ériger
dans notre ville de Nice une statue du général De Gaulle.
Pour nous et beaucoup d'historiens, Charles De Gaulle est l'un des Janus
de l'Histoire de France. Un homme à deux visages donc : celui de
1939 à 1945, l'autre de 1958 à 1962.
Certes, le premier est fort bien perçu par les Français
: il incarne la résistance à l'oppresseur nazi, et, en cela,
il mérite reconnaissance.
Mais l'autre visage de Charles De Gaulle, celui que nous avons connu
à partir de 1958, nous est profondément haïssable.
Celui-là, c'est l'homme de la trahison et de l'abandon. Trahison
lorsqu'il a crié fortement devant les Français d'Algérie
(d'origine européenne et Français-musulmans fraternellement
rassemblés) " Je vous ai compris ", ou encore "
La France de Dunkerque à Tamanrasset ". Pendant que nous applaudissions
et chantions La Marseillaise, il pensait déjà à la
chronologie de l'abandon. Lui, celui de 1939-1945, avait oublié
que l'Armée d'Afrique avait fortement participé à
la libération du territoire métropolitain : entre 1943 et
1945, 170000 Français d'A.F.N. ont été mobilisés,
soit 16% de la population européenne d'A.F.N. (par comparaison,
pour la même période, ont été mobilisés
700000 métropolitains, soit 1,70% de la population métropolitaine).
Au combat, les pertes dans les rangs des européens d'A.F.N. se
sont élevées à 10% de l'effectif, pour 6% des métropolitains).
Abandon lorsqu'après le 19 mars 1962, Charles De Gaulle a demandé
à l'armée française de ne plus intervenir en Algérie,
laissant le champ libre aux égorgeurs du F.L.N.. C'est ainsi qu'à
partir de ce funeste 19 mars (date qui ne peut être retenue pour
la célébration de la fin de la guerre d'Algérie,
puisque le F.L.N. l'a poursuivie), des milliers de Français d'Algérie
ont été enlevés, disparaissant sans laisser de traces
(voir le Mur des Disparus, à Perpignan, sur lequel sont gravés
les noms de plus de 2000 femmes, enfants, hommes, qui ont pu être
comptabilisés), sans que l'armée française n'entreprenne
des recherches (c'était les ordres du Président). Le 5 juillet
1962, à Oran, des familles entières, plusieurs milliers
de personnes (3000, 4000... le F.LN. n'a pas établi de statistiques),
sont atrocement assassinées en ville. La garnison française
d'Oran, sous les ordres du général Katz, n'est pas intervenue
(pour avoir respecté les consignes de De Gaulle, ce général
recevra une étoile supplémentaire). Pire, le 26 mars 1962,
l'armée française à Alger tire sur une foule sans
armes, tuant plus de 80 personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants,
dans la rue d'Isly, mais également dans d'autres quartiers de la
ville, ce qui est la preuve d'assassinats programmés " d'en
haut ". Les harkis, ces soldats Français-musulmans, sont désarmés
sur ordre de De Gaulle, livrés alors sans défense au F.L.N.
: au moins 80000 d'entre eux seront assassinés. Très peu
pourront rejoindre la France métropolitaine, car Mesmer, sur ordre
de De Gaulle, veille à faire repartir vers l'Algérie ceux
que certaines unités de l'armée ont pu débarquer
à Marseille, les livrant ainsi au F.L.N..
Abandonnés, il nous a fallu quitter notre pays avec chacun
une valise, laissant des maisons pleines de nos souvenirs, nos cimetières
où reposaient des générations des nôtres (dont
les tombes furent bientôt profanées ou rasées). En
métropole, notre installation ne fut pas toujours facile : recherche
d'un logement, d'une activité professionnelle, hostilité
dans certaines villes. De plus, selon la très officielle A.N.I.F.O.M.,
nous n'avons été indemnisés qu'à 52% de la
valeur de nos biens, alors que les métropolitains ont été
dédommagés à partir de 1945 à 100% de leurs
pertes dues à la guerre (ce qui laisse à penser que nos
dirigeants ne nous considèrent pas comme des Français à
part entière). Nos frères harkis, le petit nombre qui avait
pu atteindre la métropole, ont eux été parqués
dans des baraquements.
Tous ces faits historiquement avérés, Monsieur le Maire,
sont encore trop traumatisants pour nous. Vous devinez donc que nous n'acceptons
pas de voir ériger dans notre ville de Nice une statue en l'honneur
de celui qui nous a trahis et abandonnés.
Nous souhaiterions vous rencontrer sur ce sujet, et, dans cette attente,
nous vous prions d'agréer, Monsieur le Maire, l'assurance de notre
considération
distinguée.
Pour " Les Amitiés Oraniennes " Pour le " Cercle
Algérianiste de Nice "
Claude RAYMOND Michèle SOLER
Pour le " Centre d'Etudes Pied-Noir " (C.E.P.N.) Pour le
" Centre de Documentation
Historique sur l'Algérie (C.D.H.A.)
Délégation de Nice
Josseline REVEL-MOUROZ Gérald LEGER
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Le collectif des associations (Cercle, CEPN, CDHA et Amitiés
oraniennes) ayant signé et envoyé leur lettre à M.
Estrosi, merci de ne pas envoyer ce document à titre personnel mais
au nom des associations qui veulent se joindre à notre démarche.
Il leur appartient donc, en reproduisant le contenu de cette lettre, d'y
adjoindre le nom et la signature du président de l'association et
de l'envoyer directement au maire de Nice.
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RAPPEL.
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FRANÇAIS ! ALGERIENS !
Voici un rappel succinct des étapes d'une trahison sciemment organisée
contre les Français d'Algérie, que les différents gouvernements
et les médias, complices des deux côtés de la Méditerranée,
cachent à nos deux peuples depuis un demi-siècle :
Michel DEBRE en Novembre 1956
" Que les Algériens se rappellent que l'abandon de la souveraineté
Française en Algérie est un acte illégitime qui met
tous ceux qui s'en rendent complices hors la loi et tous ceux qui s'y opposent,
quel que soit le moyen employé, en état de légitime
défense ! "
Charles DE GAULLE ( après le " Je vous ai compris ")
Le 4 juin 1958
" Dans toute l'Algérie, il n'y a que des Français à
part entière ! "
Le 5 juin 1958
L'Algérie est une terre Française, organiquement et pour toujours
!"
Le 6 juin 1958 à Mostaganem
" Vive l'Algérie Française ! "
Le 7 juin 1958 -Oran
OUI,OUI,OUI, La France est ici pour toujours, Elle est ici avec sa vocation
millénaire qui s'exprime aujourd'hui en trois mots : Liberté,
Egalité, Fraternité
.vive Oran, ville que j'aime et que
je salue, bonne, chère grande ville d'Oran, grande ville Française
!"
Le 30 octobre 1959
" A quelle hécatombe condamnerions nous ce pays si nous étions
assez stupides et assez lâches pour l'abandonner ! "
Août 1959
Le drapeau du FLN ne flottera jamais sur Alger, moi vivant ! "
3 mars 1960
" L'indépendance réclamée par Ferhat Abbas et
sa bande est une fumisterie ! "
22 octobre 1960
" Les insurgés voudraient que nous leur passions la main. Cela
nous ne le ferons jamais !
Puis soudain revirement total car nous le savons maintenant, son plan,
mûri en secret depuis 1954, s'installe, une défaite politique
est consommée, l'armée qu'il n'a cessé d'encourager
à détruire l'ennemi, attisant ainsi la haine, est mise sur
la touche, il n'est plus question de l'Algérie Française
mais de l'Algérie Algérienne, provoquant un épiphénomène
clandestin qui durera 11 mois : l'OAS, réaction contre l'insoutenable
trahison et légitimée par la déclaration de Michel
DEBRE de novembre 1956.
Puis, les " accords d'Evian " qui garantissent la protection
des personnes et des biens sont signés !
Mais nième revirement, DE GAULLE déclare :
" Il n'est pas question que l'Armée Française protège
les Français d'Algérie qui n'auront qu'à se débrouiller
avec le FLN ( propos rapportés par l'académicien Eric ROUSSEL)
Puis à Michel DEBRE lui annonçant que les Français
se faisaient massacrer à ORAN le 5 juillet 1962 :
" Eh bien,, ils n'avaient qu'à rentrer avant ! "
Français, Algériens, il faut que vous sachiez qu'il venait
de donner, le jour même, des ordres formels à l'armée
de ne pas intervenir, même en cas de danger de mort pour les victimes
d'exactions, en contradiction totale avec les accords qu'il venait de
signer
..nous connaissons la suite !
Et après la tragédie : " Si je n'étais pas l'Etat,
j'aurais été dans l'OAS ! "(interview Michel DROIT)
Notre peuple a subi " le plus grand traître de la V°République"
(interview Alain DUHAMEL)
TOUT EST DIT : C'était DE GAULLE
Alain ALGUDO
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Mon cher Hervé,
Quitte à me répéter, je pense que 2012 sera pour
nous - hélas - l'année du souvenir et de la communion avec
nos disparus et notre passé.
Pour cela faudra-t-il que nous SOYONS UNIS dans la prière et le
recueillement
. Il nous faut rameuter toutes les églises, et lieux de cultes
divers qui pensent comme nous, qui sont avec nous et qui pourront organiser
partout en France...et ailleurs où des Pieds-noirs vivent des journées
de prières et des messes du souvenir.
2012 sera l'année du deuil pour tous les Pieds-Noirs car nous avons
tous laissé là-bas nos racines... pour rien ou plutôt,
à cause d'un mensonge qui nous poursuit encore en 2010. Un mensonge
parce que ceux qui nous gouvernent continuent la politique gaulliste et
libérale anti-France. Les affaires le soulignent. Des élus
qui mentent, qui trichent, qui jouent avec notre devenir en nous bradant
au communautarisme de banlieue, aux caïds des cités et qui
ne se réveillent que pour nous faire croire que tout va bien. Méfions-nous
de notre demain. Il n'y a pas en cause que notre temps du souvenir que
certains veulent transformer en kermesse ! Nous ne voulons pas de cela
et nous ne voulons PLUS de cette France des élus pactisant avec
des "cercles" des chapelles secrètes qui nous vendent
à l'étranger.
Que toutes nos associations se souviennent de passé et de l'affront
gaulliste fait à notre mémoire et que ceux qui pactisent
avec le pouvoir actuel sachent bien combien nous les méprisons.
Mon cher Hervé, j'écris avec mon coeur et ma colère
alors pardonne-moi mes erreurs dans ce texte mais fais le suivre.
RC Puig
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Mes cher amis,
J'ai de plus en plus de mal à voir notre "communauté"
être éclaboussée
par le déshonneur.
Alors que la France cherche par tous les moyens à
favoriser une Algérie
FLN, des associations de pieds noirs se rattachent à nos assassins
pour
en retirer des profits honteux.
Faites circuler ce lien, s'il vous plait !
Nous ne devons en aucun cas, laisser ces gens nous salir !
Boycotter toutes ces associations et leurs projets
de "grande fête" sera le
premier pas que nous ferons pour affirmer notre combat contre ceux du
pouvoir qui nous ont lésés depuis 50 ans et qui verra, pour
eux, les prochaines
élections compromises.
Nobeline
http://echodupays.kazeo.com/COUPS-DE-GUEULE/QUE-LA-HONTE-SOIT-SUR-EUX-A-TOUT-JAMAIS,a2074822.html
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Au Figaro :
Messieurs,
Vous avez cru pouvoir publier récemment en large publicité
une lettre ouverte de la FNACA,
association d'anciens combattants parmi d'autres, demandant au Président
de la république d'officialiser et commémorer, en dépit
de la Loi, la date du 19 mars comme " fin de la guerre d'Algérie
". On peut légitimement s'en étonner. En effet :
- cette demande est d'abord basée sur la nécessité
d'une réconciliation avec l'Algérie à l'image du
rapprochement d'après guerre avec la république fédérale
allemande. Mais c'est vouloir ignorer que ce rapprochement n'était
rendu possible que par l'élimination totale du régime nazi
et la volonté de rapprochement de l'Allemagne elle même.
Or la situation de l'Algérie est à l'opposé : elle
est toujours sous la coupe du F.L.N., qui fut et surtout qui reste l'ennemi
déclaré de la France, attaquée par le président
algérien jusque devant notre parlement . On pourrait noter que
la R.D.A. et son régime hostile n'ont jamais fait, eux, l'objet
d'un vrai rapprochement diplomatique avec la France
- L'argumentaire de la FNACA se sert de l'état de guerre décrété
a posteriori par le parlement pour y voir une guerre entre deux états,
ce qui fut faux en droit comme en fait
- Cette date ne fut ni un armistice ni l'établissement d'un traité,
mais seulement la déclaration unilatérale de cessez le feu
par la France, aucunement suivi d'effet par son ennemi F.L.N. qui en profita
pour multiplier les exactions, et attentats de toutes natures. Elle ne
représente rien du point de vue symbolique, et moins que tout la
fin de la guerre
laquelle a causé après cette date
du 19 mars 1962 plus de victimes que pendant les huit ans qui précédaient.
- Ce conflit, quel que soit le nom qu'on lui donne, s'est terminé
par une écrasante défaite pour la France : comment qualifier
autrement la perte d'une province entière, l'exode de plus d'un
million de Français, la mort dans d'effroyables conditions de Français
de toutes confessions enlevés, torturés, assassinés
après la reddition de nos armes ; sans même parler de la
perte de notre indépendance énergétique et de nos
intérêts stratégiques ? on ne trouve pas d'autre exemple
dans l'Histoire de France d'un désastre aussi irrémédiable.
- Or il n'est pas d'usage de célébrer une défaite,
et on admet implicitement qu'il n'est pas possible de rendre hommage à
ceux qui ont donné leur vie pour leur pays en confondant leur sacrifice
avec celui de leurs agresseurs.
Nous nous permettrons de rappeler ici que la FNACA est née
de la fraction idéologique qui, pendant les événement
d'Algérie, a activement aidé les terroristes du F.L.N. et
objectivement participé à la défaite de notre pays.
Ce qui donne une coloration indécente à sa demande
La célébration de la date du 19 mars serait considérée
par les Français d'Algérie de toutes confessions, unanimes,
comme une insulte à leur encontre, qui ne resterait évidemment
pas sans réaction. Nous posons donc la question de savoir s'il
est vraiment nécessaire de cultiver des germes de désunion
supplémentaires ? et nous étonnons de constater que le Figaro
se prête à cette opération de propagande
.
Persuadé que l'honnêteté vous fait un devoir de
publier notre protestation, et dans l'espoir de cette publication, je
vous prie de croire, Messieurs, à mes sentiments distingués
M.Lagrot
Responsable CVR
Hyères le 1/11/2010
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Opération 5 décembre contre 19 mars
Par décret du 28 septembre 2003, une journée nationale de
commémoration des morts de la guerre d'Algérie-Maroc-Tunisie
est fixée au 5 décembre, suite à l'avis d'une commission
présidée par M FAVIER et regroupant les représentants
du monde combattant.
Cette date a été confirmée par la loi du 23 février
2005.
Un monument national, situé au Quai BRANLY à PARIS a été
inauguré par le Président CHIRAC.
Quelle était la situation avant cette date ?
La quasi-totalité des associations d'Anciens Combattants, à
l'exception de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens
Combattants d'Algérie (Tunisie Maroc) et de l'ARAC (Association
Républicaine des Anciens Combattants) commémorait le 16
octobre, date de l'inhumation à la nécropole nationale de
Notre-Dame de Lorette, des cendres du soldat inconnu d'Algérie.
Estimant que la querelle des dates, vieille de 45 ans, était révolue,
les associations dans leur plus large majorité s'est ralliée
à cette date neutre du 5 décembre.
Les FNACA et ARAC donnaient alors ordre à leurs sections de boycotter
le 5 décembre
Le gouvernement laisse la liberté aux associations dissidentes
de commémorer - à titre associatif - toute autre date (voir
la lettre du SEDAC du 20 septembre 2007 et le dossier joint.)
Des inconscients persistent à dire - ce qui est exact - que le
5 décembre ne correspond à aucune date de la guerre d'AFN.
Certains revendiquent le 15 juin, débarquement de Sidi Ferruch
d'autres le 13 mai
D'autres n'en veulent pas ''parce que c'est
une date des gaullistes''
J'en passe et des meilleures !
Cependant, nous devons être pragmatiques et réalistes : si
le 5 décembre n'est pas plus fréquenté et actif qu'actuellement,
que croyez-vous qu'il arrivera ?
Ce sera le 19 mars qui sera officialisé dès qu'il y aura
alternance et là, cette date honnie sera
dé-fi-ni-ti-ve !
Il n'y a aucune autre solution possible. " Mieux vaut tenir que courir
"
Prenez vos responsabilités !
Encouragez vos enfants, vos amis, vos élus, à donner au
5 décembre la vraie dimension que les Anciens d'Algérie,
du Maroc et de Tunisie ont voulu qu'il ait !
NON au 19 mars !
OUI au 5 décembre !
Relayez cette campagne ! Merci.
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28 / France
Les élus se moquent de Toi
et de nous !
Quel cinéma ! Je sais bien qu'il ne fallait pas s'attendre
à grand-chose mais c'est du pire avec Alain Juppé qui revient
! Le remaniement de Nicolas Sarkozy n'est qu'un retour au RPR chiraquo-gaullien,
c'est-à-dire le parti qui faisait du pied à Bouteflika,
nous a valu cette espèce de repentance diffuse, sournoise que nous
subissons encore, et
et, qui risque de se révéler
au grand jour dans les mois à venir. En effet sur qui miser pour
les prochaines élections, sinon sur le fondamentalisme oriental
- eh oui ! - qui nourrira la campagne présidentielle en récompense
d'une allégeance de plus en plus flagrante : la France des mosquées,
d'une burqa dont on ne veut plus parler et de la langue arabe imposée
aux policiers. Nous sommes mal partis. Alors, il faut le dire haut et
fort pour que la réponse à ce " coup de l'éventail
" que le pouvoir nous impose soit à la hauteur du défit
qu'il nous lance. Exit la crise, dit l'Elysée, préparons
2012. Nous aussi nous devons préparer le renouveau : une France
meurtrie par ses pairs mais libérée de ses fantasmes communautaires.
Le jeu politicard du pouvoir n'intéresse plus personne et la Commedia
Del Arte du remaniement en est la preuve, mais méfions-nous ! J.F.Copé,
par exemple, en prenant le parti n'est pas le meilleur pour défendre
notre honneur Pied-Noir et notre passé. Ne veut-il pas imposer
aussi l'arabe à l'école ? N'a-t-il pas éloigné
Christian Vanneste - dont le parti en 1962, le CNI, défendait l'option
de l'Algérie française - des instances de l'UMP où
il est rattaché et ne l'interdit-il pas de paroles ? Que cache-t-il
dans son jeu ? Attention ! Coppé a-t-il une fois prononcé
une parole favorable à notre cause ? Il ne me semble pas.
Nous avons eu pendant six mois un suspens médiatique qui se traduit
en fait par un scénario indigeste et la réalisation d'un
film de série B. < Fillon I est mort - politiquement (?) - Vive
Fillon II ! >. On se moque de Toi, France et de nous aussi. Les medias
sont partie prenante de ce spectacle cocasse. Ne sont-ils pas " aux
ordres ". Le pays n'est pas libéré de son " bling
bling " et d'une politique gaullienne empoussiérée
et dépassée. La France appartient aujourd'hui aux astiqueurs
des cuivres de l'Elysée et aux encenseurs médiatiques qui
mangent dans les écuelles de pouvoir. Lorsque l'on apprend que
Michel Drucker et son complice des basses uvres, Laurent Ruquier
décident publiquement de refuser de recevoir Marine Le Pen dans
leurs émissions, n'est-ce pas l'abus d'un pouvoir dictatorial aux
abois ? Sont-ils, ces personnages, rois avant le roi ? Quel désastre
cette France qui renie - sans broncher, sauf sur RMC, cette inégalité
dans le droit de parole des partis politiques. Pourquoi exalter une politique
d'indépendance nationale lorsque nous laissons l'intégrisme
d'Orient envahir nos banlieues, que nous construisons des lycées
islamiques avec des enseignants payés par l'Etat, que notre drapeau
est brulé, l'hymne national conspué, sifflé ! DEVONS-NOUS
DIRE INDEPENDANCE NATIONALE (thème cher aux gaullistes) OU DEPENDANCE
AU COMMUNAUTARISME ORIENTAL ?
Je crains demain et notre devenir ! Nous laissons trop faire l'étranger.
Le deuxième mandat de Jacques Chirac nous l'a prouvé. En
déterrant ce symbole du laxisme, quelle <affaire> pousse
le pouvoir à cette soumission chiraquienne ? Arrêtons de
nous laisser prendre au jeu des sirènes élyséennes.
Après le Pape, les Pieds-Noirs, auront leur dose de promesses.
Je dis bien de promesses et de vux qui resteront sans concrétisation.
Pensons-y !
Robert Charles Puig / novembre 2010
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Cercle algérianiste national Fédération des Cercles
algérianistes
Chers amis algérianistes,
Chers amis présidents d'associations,
Quelques jours seulement après notre retour de ce grand rassemblement
de Béziers qui s'est tenu en présence de 1500 des nôtres,
c'est une bien triste nouvelle qui frappe notre grande famille algérianiste
: celle de l'annonce du décès de notre ami Jo Sohet, ancien
président national du Cercle, qui s'est éteint à
Nouméa ce mercredi 10 novembre 2010.
Jo Sohet rejoint ainsi, sur cette terre de Nouvelle-Calédonie
qui fut son dernier refuge, Jean Brune.
Ceux qui l'ont connu mesurent l'ampleur de la perte que constitue le départ
de Jo Sohet. Il fut un combattant, un combattant bien sûr en Indochine
et en Algérie dans les unités de première ligne,
il fut aussi un combattant de la mémoire qui, jamais, n'abdiqua
et sut toujours affirmer avec justesse et avec force que nous pouvions
être fiers de l'uvre accomplie en Algérie. Il fut enfin
un homme d'une grande rectitude morale et d'une grande volonté,
qualités que j'ai pu apprécier lorsque j'ai été
son vice-président national de 1993 à 1996.
Nous rendrons, bien sûr, hommage à Jo dans le prochain
numéro de notre revue. Notre ami Yves Magnon, président
du Cercle algérianiste de Nouméa lui rendra, en mon nom
et en votre nom à tous, un hommage lors des obsèques qui
devraient se dérouler ce lundi 15 novembre 2010 en Nouvelle-Calédonie.
Très fidèlement à tous.
Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français d'Afrique du Nord
___________________________________________________________________________
B.P. 213 - 11102 Narbonne Cedex - Tél. 04 68 32 70 07 - Fax 04
68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr
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LE TEMPS BENI DES COLONIES
On nique, on baise, on insulte, on diffame, la France. On brûle
son drapeau, on s'essuie le cul avec et on brandit le drapeau algérien
en toutes occasions et tout cela impunément car il faut être
tolérant afin de ne pas paraître raciste
ce sont les
ordres.
Le 19 juin 2010 au cours d'une manifestation dans la commune de Sidi
Salem, Algérie, près d'Annaba (ex-Bône) des manifestants
ont sorti des drapeaux français pour réclamer des logements
sociaux, comme ils en avaient " au temps béni des colonies
".
Cette marche de protestation vigoureusement réprimée par
la brigade anti-émeute s'est soldée par de nombreuses
arrestations. Les " émeutiers " ont crié des
slogans hostiles au FLN et à Bouteflika et ils ont brûlé
le drapeau algérien symbole de corruption, d'absence de liberté
et d'appauvrissement.
Dix-huit personnes ont été interpellées dès
le 22 juin et le 6 juillet 2010 elles ont été condamnées
à de lourdes peines de prison, de 2 à 8 ans fermes. Toutes
les personnes condamnées ont en outre écopées d'une
amende d'un million de dinars (10.000 euros, somme énorme pour
eux).
Voilà la réalité que l'on nous cache d'une Algérie
indépendante. La France y est souvent regrettée par une
population opprimée.
On comprend mieux que des milliers d'Algériens préfèrent
manifester et vivre chez nous
ils risquent moins et ça leur
coûte bien moins cher !
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Communiqué Presse et radios N.C
LA FEDERATION NATIONALE des CERCLES ALGERIANISTES,
LE CERCLE ALGERIANISTE DE NOUVELLE CALEDONIE,
VOUS FONT PART DE L'ACCABLANTE DISPARITION
de leur AMI, ancien Président national et HONNEUR de NOTRE COMMUNAUTE
Monsieur JO SOHET
Une veillée se déroulera le dimanche
14 novembre à partir de 18H
au centre funéraire de Nouméa, 5° Km, ainsi que le lundi
15 novembre dès 13H.
Les obsèques et les honneurs militaires auront
lieu le LUNDI 15 novembre à 15H30
en la chapelle du centre funéraire, suivis de l'inhumation au cimetière
du 5ème KM.
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Lettre ouverte à M. Benjamin STORA
Monsieur,
Vous vous permettez de critiquer une nouvelle fois, lors du salon international
du livre d'Alger, le film de X. BEAUVOIS, en le qualifiant au passage
de fiction, ce qu'il n'est en aucun cas, cette tragédie étant
malheureusement bien réelle et fidèlement retracée.
Mais en lui reprochant de "ne pas avoir évoqué la
tragédie du peuple algérien", vous vous moquez des
gens, et on peut se demander où est passé l'esprit critique
de l'historien que vous prétendez être. Alors pardonnez-moi
si j'ai vu dans ce film, qu'on dit être une représentation
aussi fidèle que possible de la réalité, une charge
terrible contre le pouvoir algérien, dont vous semblez être
l'allié objectif. D'ailleurs il ne s'y est pas trompé,
en interdisant la projection de ce film.
Tout l'art de X. BEAUVOIS a été de montrer par petites
touches et sans provocations inutiles, ce qu'est effectivement la tragédie
du peuple algérien, qu'aveuglé par votre engagement idéologique
vous n'avez pas vue.
Comment admettre en effet qu'à seulement quelques dizaines de
kms de la capitale, nous voyions ces villageois vivre comme au Moyen
Age, alors que les caisses de l'Etat Algérien regorgent de ces
précieuses devises que lui rapportent le pétrole ?
Comment admettre que le service médical soit assuré par
un moine octogénaire qui ne compte pas son temps et gratuitement,
dépourvu de tous moyens matériels, faisant la même
médecine qu'il y a un siècle ? Et cela alors que la colonisation
tant décriée avait fait un maillage médical de
tout le pays avec hôpitaux, dispensaires, maternités où
oeuvraient Pieds Noirs et Algériens.
Comment ne pas voir que cette armée algérienne suréquipée
et pleine de morgue, incapable de protéger les villageois et
les moines, n'est en réalité que la garde prétorienne
du régime et son bras armé ?
La clef du drame qui se joue nous est donnée par le prieur lorsqu'il
évoque, très briévement et presque en le chuchotant,
le terme de corruption. Et nous sommes bien là au coeur du problème,
car où vont les richesses de l'Algérie sinon à
un pouvoir militaire qui tient le pays d'une main de fer, dénoncé
officiellement par les américains comme un Etat terroriste ?
D'où l'interminable guerre civile qui déchire le pays,
et fait que la moitié de la population vivant au dessous du seuil
de pauvreté et dans l'insécurité n' a d'autre possibilité
que d'émigrer chez nous, y créant les problèmes
que nous connaissons.
Dès lors, pour le pouvoir FLN, ces moines qui sont involontairement
des témoins deviennent gênants, d'où l'insistance
à vouloir les faire partir. Et comme ils ne veulent pas abandonner
à leur sort ces pauvres villageois dont ils partagent les vicissitudes,
leur sort est scellé. Voilà ce que disent "Des hommes
et des dieux", message fraternel et parfait du christianisme, qu'on
peut accessoirement opposer à "Hors-la-loi" qui véhicule
une toute autre idéologie, et qui lui a reçu un accueil
enthousiaste du pouvoir algérien. Là où l'un sème
l'amour l'autre sème la haine. On ne peut rien ajouter.
Sincèrement vôtre
J.M. RICHIER
40140 SOUSTONS
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" De Gaulle " la grandeur de la France
!!
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Non " Ce n'est pas notre histoire " que France 2 nous a présenté
hier soir " c'est votre histoire " que vous nous avez conté,
c'est l'histoire que vous manipulez à votre gré en occultant
tous les témoignages des personnes encore vivantes susceptibles
de présenter un de Gaulle qui ne correspond nullement à
l'icône glorieuse que vous avez offerte au Français.
Les seuls témoignages retenus sont ceux qui encensent de Gaulle,
qui le couvrent d'un concert de louanges (Merci à Mme Lopez qui
était la seule à représenter les absents et qui l'a
fait avec dignité).
En témoin principal un certain monsieur qui avait eu l'honneur
de serrer la main du " général " en 1960 à
Londres
la belle affaire !!
Où sont les dizaines de témoignages que vous avez reçu
et qui prouvaient que de Gaulle n'était pas l'homme providentiel
et irréprochable, l'homme au dessus des partis, l'homme qui s'identifiait
à la France ?
N'était-ce pas plus intéressant pour les Français
de présenter le témoignage de ce journaliste qui "
couvrait " la tournée des popotes organisée en 1959
par de Gaulle lorsque celui-ci affirmait, en réponse à une
question du colonel Bigeard et devant de très nombreux officiers
supérieurs (pas encore à la retraite) : Moi vivant jamais
le drapeau algérien ne flottera sur Alger.
Vous nous avez, malgré vous, présenté un de Gaulle
menteur (de l'avis même de ses plus ardents défenseurs présents
sur le plateau) puisqu'il savait avant de prendre le pouvoir en 1958 qu'il
donnerait l'indépendance à l'Algérie. Mais ses mensonges,
ses parjures, sont pour eux la preuve du grand homme politique qu'il était.
Tous ces témoins qui défendaient sa mémoire hier
soir se sont bien gardés de nous présenter le de Gaulle
raciste et anti-sémite qu'il était réellement. Permettez-moi
de réparer cet oubli messieurs les gaullistes. Voici quelques unes
de ses déclarations :
Les juifs :
"Certains même redoutaient que les juifs, jusqu'alors
dispersés, mais -qui étaient restés ce qu'ils avaient
été de tout temps, c'est à dire un peuple d'élite,
sûr de lui-même et dominateur, n'en viennent, une fois rassemblés
dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente
et conquérante les souhaits très émouvants qu'ils
formaient depuis dix-neuf siècles." (Conférence de
presse du 27 novembre 1967)
.
Les Arabes :
."Nous sommes quand même avant tout un peuple européen
de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne.
Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille.
Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont
les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez
que le corps français peut absorber dix millions de Musulmans,
qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain
quarante ? Si nous faisons l'intégration, si tous les Arabes et
Berbères d'Algérie étaient considérés
comme Français, comment les empêcherait-on de venir s'installer
en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé
? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées
! " (Cité par B. Stora, Le transfert d'une mémoire,
Ed. La découverte, 1999)
.
- de Gaulle n'a pas souhaité une Algérie Française
par pur racisme, en témoignent ces affirmations : " Il naît
chaque année 800.000 enfants en France, 600.000 en Algérie,
avec des mariages exclusivement islamistes. Il est impossible à
la France d'absorber un apport humain aussi massif et aussi hétérogène
sans qu'elle soit atteinte dans sa personnalité et son unité.
Il est donc extrêmement dangereux de prétendre faire de l'Algérie
une province française. Et puis ces gens-là (les Arabes)
ne sont pas des Français, ne seront jamais des Français.
"
Je veux aujourd'hui l'informer (à titre posthume en ce qui
le concerne) qu'il s'est trompé sur toute la ligne. Si l'Algérie
était restée terre française les Arabes n'envahiraient
pas progressivement la France. Ils seraient restés avec "
nous " dans les trois départements français d'Algérie
et la France ne serait pas aujourd'hui confrontée à tous
" ses " problèmes d'intégration, de mosquées,
d'islamisme, de voile et de burka et des prochains problèmes bien
plus graves qui l'attendent
.
Sans doute de Gaulle n'a pas pris le temps d'y réfléchir
suffisamment. Là ou il se trouve actuellement qu'il médite
ces paroles de Mahomet (le Coran) : " J'écarterai de la foi
l'homme injuste et superbe. La vue des miracles ne vaincra point son incrédulité.
La vraie doctrine nui paraîtra fausse. Il prendra le chemin de l'erreur
pour celui de la vérité. "
Les nègres :
"Vous savez, cela suffit comme cela avec vos nègres.
Vous me gagnez à la main, alors on ne voit plus qu'eux : il y a
des nègres à l'Élysée tous les jours, vous
me les faites recevoir, vous me les faites inviter à déjeuner.
Je suis entouré de nègres, ici. [
] Et puis tout cela
n'a aucune espèce d'intérêt ! Foutez-moi la paix avec
vos nègres ; je ne veux plus en voir d'ici deux mois, vous entendez
? Plus une audience avant deux mois. Ce n'est pas tellement en raison
du temps que cela me prend, bien que ce soit déjà fort ennuyeux,
mais cela fait très mauvais effet à l'extérieur :
on ne voit que des nègres, tous les jours, à l'Élysée.
Et puis je vous assure que c'est sans intérêt." (Entretiens
avec Jacques Foccart, 8 novembre 1968. cité dans ses Mémoires,
tome 2)
Voilà le portrait d'un de Gaulle plus vrai, d'un de Gaulle qui
a utilisé la stratégie du mensonge et de la trahison pour
prendre le pouvoir en se servant d'un million de Français d'Algérie,
et je ne parle pas de ses crimes et de ses impostures car ce serait bien
trop long. Peut-être qu'un jour en parlera-t-on à la télévision
sur une chaîne qui ne sera pas nationale.
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La version "maison"
de l'émission comme elle s'est déroulée le 4 novembre
à Paris
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Vous trouverez en cliquant sur le lien ci dessous :
http://comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=374
une nouvelle concernant l'enjeu du procès intenté
à Claudine Dupont-Tingaud.
Merci vivement pour l'intérêt que vous lui porterez,
et pour le soutien que vous voudrez bien lui manifester, par votre présence,
à ses côtés, ce 24 novembre 2010, à partir
de 13 heures,
devant la 17ème Chambre correctionnelle du Palais de Justice
de Paris, sis, 4 Boulevard du Palais - 75001 Paris.
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Ainsi, des États généraux, réunissant tous
ceux, délégués de collectifs comme d'associations responsables
mais réellement représentatives des attentes légitimes
de la grande majorité de nos compatriotes, parait en effet comme
la voie incontournable susceptible de définir des réponses
concrètes, juridiques, historiques et morales, en dépassant
les seules préoccupations de l'indemnisation, qui restent à
satisfaire envers le plus grand nombre des Français d'Algérie.
Mais la réussite d'une telle entreprise implique que l'organisation
d'une telle réunion, échappant à la main mise des seules
associations " habilitées " , par les gouvernements successifs,
réactualise la représentativité réelle et la
légitimité associative dont les ressources propres sont un
des éléments non négligeables ; en bref qu'un tel congrès
soit réellement représentatif des délégués
désignés par un vote formel ou adhérents réels
d' associations numériquement définies, et, ce faisant, de
la légitimité de leurs attentes.
III - S'agissant de la " Fondation de la mémoire de la
guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie ",
le RNFAA n'adhère pas aux nouveaux objectifs annoncés, le
19 Octobre dernier, par Mr Hubert FALCO, qui s'avèrent éloignés
de la définition première, à savoir " la vérité
historique et les responsabilités, notamment, celle de l'État
français dans les drames intervenus après le 19 mars 1962
", condition qui nous paraît le préalable indispensable
à " la réconciliation de toutes les mémoires,
en France et en l'Algérie ".
Notre collectif d'associations et de personnes soutient, sur ce point,
les objections qui ont été portées à votre
connaissance par Mr Bernard COLL, Président de JPN.
Les faits démontrent, autant que nécessaire, que de concessions
en démissions, la capitulation du 19 mars 1962 ne cesse de gangrener
notre politique face à l'Algérie.
Il n'est pas contestable que toutes les " tolérances "
du Gouvernement et du Parlement engendrent des exigences toujours plus
grandes et des comportements toujours plus inacceptables de la part de
celle-ci, comme des Algériens en France. L'ostracisme à
sens unique concernant les harkis en est un autre exemple.
Il est vain, dans ces conditions, d'espérer qu'une " Fondation
" qui accommoderait la mémoire de la France par le refus de
la vérité, puisse apporter, par des concessions diplomatiques
aux mensonges , la paix et la sérénité à des
populations nourries, tant dans les banlieues que dans les villes, d'
une véritable haine de la France et du " souchien ".
Pour être, à la fois, les témoins d'une cohabitation
paisible durant 130 ans et les victimes de barbaries puis de parjures
de 1945 à 1962, les membres du RNFAA veilleront à ce que
toute fondation d'une mémoire commune à la France et à
l'Algérie respecte le devoir de vérité et de reconnaissance
du rôle positif de la colonisation française dans l'évolution
du Maghreb.
Nous vous prions de croire à l'assurance de nos sentiments respectueux.
Pour LE DIRECTOIRE: Étienne Muvien, Pierre Descaves, Fred Artz
Le Secrétaire Général: Pierre Barisain-Monrose.
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Montpellier, le 31 octobre 2010
Objet : Lettre ouverte de la FNACA
N/Ref : PR/PB/10/10
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
75000 PARIS
Monsieur le Président de la République,
Nous apprenons l'existence d'une lettre ouverte de la FNACA rédigée
à votre intention par le 29ème congrès de cet organisme.
Cette annonce est parue dans "Le Figaro" du 29 octobre 2010.
Il vous est demandé, après l'imposture, le parjure et la forfaiture
que nous avons subis en priorité en 1962, d'ajouter l'ignominie de
la commémoration du 19 mars qui vit la victoire militaire de notre
armée transformée en une capitulation en rase campagne de
nos soldats.
Cette publication, sans doute payante, montre que" les Deniers
de Judas continuent de remplir les escarcelles de la trahison".
Ainsi, il vous est demandé de commémorer, officiellement
et en accord avec le F.L.N, notre ennemi dans cette guerre, la date du
"cessez le feu" unilatéral de l'armée française
voulu par le Gouvernement le 19 Mars 1962.
Date à laquelle Charles De Gaulle a donné l'ordre à
notre armée et aux forces de sécurité de ne plus
s'opposer à l'ennemi, abandonnant toute une population de citoyens
français aux couteaux des égorgeurs du F.L.N de la 25ème
heure qui se sont livrés au massacre des Français d'Algérie
:
- 3 000 à 5 000 français de souche, enlevés et disparus
à jamais, pour lesquels les pouvoirs publics n'ont jamais fait
le moindre effort pour les faire libérer, alors que Mr Christian
Fouchet depuis le Rocher Noir et les signataires des Accords d'Evian leur
avaient garanti la protection de la France.
Leurs noms figurent sur un mur, à Perpignan, sans que jamais l'hommage
et la repentance d'un Président de la République ou d'un
Premier Ministre ne leur soient rendus.
- 360 militaires français, prisonniers du FLN, eux aussi, disparus
à jamais, sans que la France ne se préoccupe de les récupérer
pour les rendre à leurs familles. Une armée victorieuse
abandonnant ainsi à l'ennemi ses propres soldats : le comble du
déshonneur militaire !...
- Le 26 mars 1962, c'est l'armée française qui en reçoit
l'ordre et tire sur une foule pacifique de civils Algérois désarmés
dont des enfants et des anciens combattants de 14-18 et de Cassino, alors
qu'ils portaient secours au quartier populaire de Bab el oued, isolé
par l'armée, mitraillé par l'aviation et canonné
par les blindés des gardes mobiles. Jamais, en huit ans de guerre,
de tels actes indignes n'avaient été commis sur des Français
" à part entière " qui voulaient rester français.
- Le 5 juillet 1962 à Oran, c'est le déchainement de la
barbarie. Environ 5 000 citoyens français de souche sont massacrés
de façon ignoble sous les yeux de nos soldats qui ont reçu
l'ordre monstrueux de ne pas intervenir et qu'ils ont respecté,
sauf quelques exceptions dont le fameux Lieutenant Rabah Kelif, décédé
le 3 novembre 2003, ( Commandeur de la Légion d'Honneur, à
titre militaire, comme le Bachaga Saïd Boualam et Robert Hemmerdinger
).
- Après le 19 mars, date supposée du "cessez le feu"
célébré par la FNACA, ce sont, selon les estimations,
entre 30 000 et 80 000, de nos compatriotes musulmans engagés dans
l'Armée Française qui furent massacrés avec femmes,
enfants et vieillards, dans des conditions barbares.
Ainsi, périrent ces soldats de toutes les guerres livrées
par la France : ceux de 14/18, ceux de 39/45, ceux de Cassino, ceux de
la libération du territoire national, ceux d'Indochine, harkis
et autres supplétifs.
Ce sont ces fleuves de sang français " à part entière
" qu'il soit FSE ou FSNA, qu'il vous est réclamé de
commémorer en compagnie des auteurs de ces crimes ignobles qui
n'ont rien oublié et rien regretté.
Monsieur le Président, au nom du Rassemblement National des Français
d'Algérie et de leurs amis que nous représentons, nous vous
demandons de ne pas suivre la voie de la forfaiture que la FNACA vous
invite à suivre mais d'accomplir ce que vos prédécesseurs
n'ont pas eu le courage d'assumer en pansant les plaies de la fin tragique
de la France en Algérie qui n'ont jamais été honorablement
refermées et que nous voudrions classer dans le passé.
On ne peut pas nous demander d'effacer de notre mémoire les parjures,
les impostures et l'ignoble gâchis sans qu'ils soient reconnus ;
il ne nous est pas possible d'accepter les interdits qui nous sont faits
de rendre hommage à nos martyrs, sacrifiés à la tourmente
d'un peuple livré, sans défense, à des terroristes.
Plus que d'autres, nous aspirons à la paix retrouvée des
mémoires, mais celle-ci ne peut résulter que de ces préalables.
Que la FNACA se compromette dans cette déloyauté de la commémoration
du 19 Mars 1962 avec la complicité des détracteurs de la
France et la connivence des Autorités algériennes, en mal
de victoire militaire, reste son affaire. C'est même sa raison d'être
mais, de grâce, ne salissez pas la France éternelle, dans
cette infamie.
Recevez, Monsieur le Président de la République, les respectueuses
salutations d'une population sacrifiée à la " raison
d'Etat ", mal aimée d'un peuple désinformé et
manipulé, mal accueillie par l'ingratitude d'une Nation qu'elle
a largement contribué à libérer du joug de l'occupant,
mais qui demeure totalement attachée à la France.
Pour le Directoire du RNFAA : Etienne Muvien, Pierre Descaves, Fred Artz
Le Secrétaire général :
Pierre Barisain-Monrose, tous anciens combattants.
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Contre la statue de De GAULLE
à Nice: signez la pétition
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26 / France
Billet d'humeur
caustique.
Pas assez que le communautarisme coranique s'impose peu à peu en
Europe, au détriment de la religion chrétienne, à
travers ses manifestations non autorisées mais malheureusement
admises par nos élus, il semble qu'un danger plus grand nous menace.
Il est pire que les rues bloquées sans autorisation pour la prière
du vendredi ; pire que les Quicks " hallal " financés
par les organismes d'Etat type CDC ; pire que les trois ou quatre femmes
au foyer d'un seul " maître " - avec tous les avantages
que procurent la France à ces personnes en situations irrégulières
mais
admises ; pire que la burqa et le nikab interdits mais toujours
admis dans nos villes et nos villages.
Oui, il y un autre danger, un autre piège où tombent des
Européens, des personnages people du monde du spectacle, du football
et même de la politique. " Bon, me direz-vous, venez-en au
fait. C'est quoi ce danger ?" Comment, vous ne le devinez pas ? Mais
c'est celui des jeunes filles en fleurs de jasmin, mineures en général,
venues d'Algérie ou du Maroc. Elles envahissent le quotidien de
nos élus de tous bords. Jeunes, parfois trop jeunes, peinturlurées
de la tête aux pieds, fardées, la lèvre avenante et
l'il pétillant, elles sont comme des " Cléopâtre
" prêtent à prendre en main - pardonnez cette image
que je ne souhaite pas du tout grivoise - les Européens en mal
de parfums d'Orient et d'histoires à la Schéhérazade.
Est-ce une arme secrète des imans d'Orient ? Une manière
de transformer Paris ou Rome en Sodome et Gomorrhe du XXI ième
siècle afin de mieux les punir ? Les services secrets européens
feraient mieux de se pencher sur ce sujet au lieu de surveiller les ordinateurs
des journalistes. En effet, ces filles venues du Sud perturbent ! D'abord,
en commençant par les " footeux " français, tristes
acteurs du mondial 2010. Maintenant, c'est l'Italie qui est prise
d'assaut - je ne sais si le terme est juste -. Voilà Berlusconi
surpris la main
dans l'engrenage !
Je me pose la question : A qui le tour maintenant ? L'Orient des mille
et une nuits sera-t-il fatal à l'Occident par favorites téléguidées
? Il y a peut-être une autre réponse. Ces jeunes maghrébines
en ont assez de la chape de plomb qui pèse sur la religion musulmane
et des exigences des intégristes, ses étudiants du Coran
qui interdissent aux femmes toute liberté individuelle, toute émancipation,
tout droit à l'étude, en ne les considérant que comme
des ventres à produire de futurs esclavagistes.
Robert Charles Puig / novembre 2010
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APPEL SOLENNEL.
Vous êtes tous informés de la récente création
du Rassemblement National des Français d'Algérie et de leurs
Amis (RNFAA).
C'est notre dernière chance de nous réunir sous une seule
entité avant 2012, cinquantenaire de l'abandon de l'Algérie
Française, et donc de nous adresser d'une seule voix à nos
gouvernants, députés, sénateurs, préfets et
maires, lors de toutes manifestations ou circonstances qui motiveront
notre intervention.
Il n'est plus temps de tirer la couverture à soi, cette époque
est révolue, des centaines d'associations n'ont pas encore souhaité
participer à ce rassemblement. Pourquoi ont-elles été
créées ? Pour défendre la cause des Français
d'Algérie, des Pieds-noirs, ou pour bénéficier des
diverses subventions nécessaires pour obtenir leur silence ? Il
ne faut pas craindre de l'écrire : tous les adhérents à
ces associations qui pensent ainsi défendre notre cause se leurrent.
Seul un rassemblement national pèsera au moment des discutions.
Toutes ces associations, groupements, clubs, gardent leurs prérogatives
(le collectif respecte leur indépendance) mais ont le devoir de
se rassembler, c'est un impératif et je suis certain que vous le
comprenez.
Vous pouvez (et devez) consulter la charte nationale sur le site : www.rnfaa.com
Nous avons été à la bataille d'une manière
dispersée et nous avons souvent perdus alors essayons de gagner
les prochaines grâce à notre union.
Nous devons d'une seule voix nationale nous opposer au projet que la FNACA
- Fédération Nationale des Anciens Combattants Algérie-Maroc-Tunisie
- qui à l'issue de son congré et par lettre datée
du 15 octobre 2010 réclame de nouveau que la date du19 mars 1962
soit retenue comme Fête Nationale proclamant la fin de la guerre
d'Algérie alors que cette date marque l'une des pages les plus
noires de ces " combattants " de l'armée française
qui, dans les semaines qui ont suivi, a assisté l'arme au pied
au massacre et à l'enlèvement de milliers de nos frères.
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Grèves d'octobre décrites par les USA...
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RÉSUMÉ
Quelles ont été les conditions du retour au pouvoir du général
de Gaulle ? Comment interpréter le "Je vous ai compris"
du 4 juin 1958 ? De Gaulle savait-il déjà qu'il devrait abandonner
l'Algérie, alors qu'il a été replacé au pouvoir
par ceux qui voulaient garder l'Algérie Française ? Pourquoi
a-t-il abandonné les Français d'Algérie et les Harkis
au moment de l'indépendance de l'Algérie ? De l'invention
par De Gaulle d'une méthode pour revenir au pouvoir quand on n'a
aucune chance de gagner les élections, à son impuissance à
imposer sa solution en Algérie, ce film approfondit les questions
soulevées par le docu-fiction de Serge Moati...
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eysilia
31/10/2010 21:17
DE GAULLE
Le 5 Juillet 1962 à Oran, le Général de Gaulle a abandonné
ses nationaux aux mains des assassins, ce massacre est toujours occulté,
il avait donné ordre au Général Katz de ne pas intervenir-malheureusement
l'histoire ne retient que ses discours trompeurs et oublie la tragédie
du peuple PN- 40 ans après sa mort de Gaulle est toujours intouchable
- il a trahi la confiance des Français d'Algerie. Fille de disparu
rescapée toujours à la recherche de la vérité
, je me bats depuis 47 ans, et toujours l'amnésie auprés des
gouvernements successifs
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Une trahison parmi d'autres
Et si l'on parlait de l'affaire Si Salah Si Mohamed. Juin 60, répondant
à la "paix des braves" voulue par De Gaulle, ces deux principaux
chefs de l'ALN, responsables des willayas d'Alger et de Constantine, les
deux plus importantes, se rendent à Paris, rencontrent le chef de
l'Etat et offrent leur reddition. C'en était fini du conflit. D'autant
plus que sur le terrain la victoire française était une réalité.
A partir de ce moment, l'Algérie aurait pu rester française,
avec sans doute des aménagements. Mais De Gaulle était pressé
de se débarrasser du "boulet algérien". Il envoya
immédiatement des émissaires prévenir le GPRA au Caire.
Et bien sûr, à peine revenus chez eux, Si Salah et Si Mohamed
se firent égorger. Terminée la "paix des braves".
Les métropolitains doivent comprendre que si pendant encore 2 ans
des appelés se sont fait tuer c'est à cause de la folie criminelle
d'un seul homme.
Je rappelle cet épisode pour ceux qui se moquent du massacre des
Pieds-Noirs et des Harkis. De Gaulle a aussi trahi les métropolitains...
!
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Bonsoir,
Je vous communique une info à diffuser autour de vous : la messe
pour nos morts sera célébrée par le père Caruana
(d' Oran)
le mercredi 3 novembre à 18 heures en l'église du Sacré-Coeur
à Antibes. Venez nombreux et diffusez...
Amitiés à tous. Monique
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SECONDE LETTRE OUVERTE A CHRISTIAN ESTROSI MAIRE DE
NICE.
Vous maintenez votre décision de statufier De Gaulle invoquant
qu'il ne s'agit pas, pour vous, d'honorer le bradeur de l'Algérie
Française mais uniquement " l'homme du 18 juin 1940 ".
Estimez-vous que cet homme là est honorable ?
Un homme qui ne respecte pas sa parole est un homme sans honneur. Je fais
référence bien entendu à Charles De Gaulle qui a
ajouté à son imposture de 1940 son déshonneur de
1960.
Allez-vous inscrire sur le socle " Général De Gaulle
" ? Etes-vous certain qu'il était général de
brigade ? Le Ministère des Armées est incapable de répondre
à cette simple question : " A quelle date et par qui fut signé
le décret confirmant De Gaulle dans son grade de général
de brigade, grade qu'il ne possédait qu'à titre temporaire
en 1940 ".
Prenez garde, votre poste de premier magistrat est peut être en
jeu et vous risquez fort de le perdre sans le vote des Français
d'Algérie et de leurs nombreux amis.
Connaissez-vous vraiment l'homme que vous souhaitez honorer ?
DE GAULLE L'IMPOSTEUR.
Toute l'histoire gaullienne ne repose que sur des impostures.
Première imposture : le départ de De Gaulle à Londres.
Le 16 juin De Gaulle est de nouveau à Londres et le soir même
il rejoint Bordeaux, nouveau siège de repli du gouvernement français.
Paul Reynaud vient de démissionner et Philippe Pétain est
appelé pour le remplacer. Le général " à
titre temporaire " espère beaucoup de la constitution de la
nouvelle équipe gouvernementale, pour le moins qu'il soit reconduit
à son poste de sous-secrétaire d'État mais pourquoi
pas un ministère plus important compte tenu de ce qu'il croit être
ses bonnes relations avec le maréchal Pétain. Ce n'est pas
le cas celui-ci n'a qu'une confiance mitigée et peu d'estime pour
ses qualités stratégiques. Infiniment déçu
De Gaulle repart le soir-même vers la capitale britannique.
Il s'agit là d'un point très important car si De Gaulle
s'était vu confier un poste ministériel ou même sa
reconduction comme sous-secrétaire d'État, il serait resté
à Bordeaux et aurait fait partie du premier gouvernement Pétain.
Quelle aurait été sa véritable conduite dans la suite
des évènements ? Cela nous ne le saurons jamais.
Deuxième imposture : L' "historique " appel du 18 juin
lancé par le général De Gaulle.
Il faut que cela se sache : " historique " entre guillemets
car cet appel n'a été écouté que par une infime
minorité de Français. A l'époque ils avaient bien
d'autres préoccupations plus graves que d'écouter radio
Londres. D'ailleurs pourquoi auraient-ils dû l'écouter ?
L'appel deviendra historique quelques jours plus tard après avoir
été enregistré et remanié.
L'appel qui est ainsi célébré est un " faux
".
En effet, devant l'échec total de son premier appel du 18 juin,
auquel n'avait répondu aucun chef militaire des trois armées,
même pas les officiers qui avaient été sous son commandement,
aucun homme politique, aucun diplomate, etc. De Gaulle se trouve à
Londres totalement isolé et sans mission officielle. Le gouvernement
français lui ordonne de rentrer en France, " sous peine d'être
jugé comme déserteur ".
De Gaulle écrit alors au général Weygand, chef des
Armées, le 20 juin 1940 :
" Mon général, j'ai reçu votre ordre de rentrer
en France. Je me suis donc tout de suite enquis du moyen de le faire car
je n'ai, bien entendu, aucune résolution que de servir en combattant
" (Mémoires de guerre - 1954).
Depuis 1958 cette lettre est supprimée, occultée par tous
les historiens officiels du gaullisme qui nous livrent donc une histoire
de France revue et corrigée.
Si De Gaulle avait pu se procurer un moyen de transport, que les autorités
britanniques lui ont refusé, il aurait rejoint Bordeaux.
C'est la raison pour laquelle cette phrase " célèbre
" qui débute son discours du 18 juin :
" Un gouvernement de rencontre qui a capitulé, cédant
à la panique, oubliant l'honneur, livrant le pays à la servitude
" est un " faux " puisqu'elle a été rajoutée
le 22 juin.
Troisième imposture :
Rajoutée pourquoi ? Tout simplement afin de rendre son " appel
" plus crédible et de faire croire aux Français qu'il
avait volontairement " fuit " à Londres avec l'objectif
bien déterminée d'organiser la résistance contre
l'envahisseur.
Alors qu'il n'était en Angleterre que parce qu'il n'avait eu aucune
possibilité matérielle de quitter ce pays.
Si l'on devait se souvenir de De Gaulle grâce à ses discours
il en est de plus récents qui résonnent encore à
nos oreilles et qui ont été, eux, entendus par des millions
de français : le " Je vous ai compris " et le "
Jamais le drapeau algérien ne flottera sur Alger !
Et c'est cet homme que vous souhaitez statufier à Nice !
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Chers Amis,
Suite aux pourparlers menés depuis fin juin avec le maire de
Marignane l'ADIMAD a signé début juillet une convention
pour la remise en place dans le cimetière de la ville de la Stèle
démantelée en novembre 2008.
Mercredi 27 juin le Conseil municipal était appelé à
se prononcer sur cette convention et devait décider de son bien
fondé.
Après les interventions de MM. Simonpéri (Apparenté
UMP et 4 voix pour), Gomez (PS et 3 abstentions), d'une conseillère
communiste (contre), d'une conseillère (proche du MRAP - abstention)
et de la majorité de M. Le Dissès (Maire - 30 voix pour
et 1 abstention) la convention est donc adoptée massivement.
Plus d'une centaine de vigilants amis de l'ADIMAD, Marignanais, Patriotes
et Anciens combattants ont suivi le débat parfois un peu houleux.
A l'issue du vote un vibrant chant des Africains a été entonné
par l'assistance.
A l'extérieur une dizaine de - je n'ose dire Français d'Algérie
- se disant " Pieds-Noirs progressistes " (sic), munis d'un
micro, faute de voix, éructait : " Non à la Stèle
de l'OAS ". Comme je le leur ai dit : " La caravane passe, les
chiens aboient ! ".
Le 1er novembre devant l'emplacement de la Stèle (qui sera remise
en place dans quelques dizaines de jours) l'ADIMAD - comme à l'accoutumée
- rendra hommage aux " Combattants civils et militaires tombés
pour que l'Algérie française demeure française ",
inscription qui remplacera - provisoirement nous l'espérons - les
trois dates des assassinats de nos camarades fusillés.
La Cour de cassation, saisie, rendra son verdict début 2011.
L'ADIMAD reste vigilante et saura répondre calmement à toutes
les provocations judiciaires ou aux outrances des ennemis de la concorde
et de la paix civile.
Semper fidelis
JF Collin
ADIMAD
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Essai sur l'origine de l'appellation "PIEDS NOIRS"
Sur le déclin des années 50, les membres de notre communauté,
de prime abord passablement étonnés, entendirent prononcer
pour la première fois ces deux mystérieux vocables associés,
venus on ne savait d'où et instillés par on ne sait qui.
On leur susurrait aussi que cette dénomination concernait exclusivement
les descendants de ces groupes européens issus des rives nord de
la Méditerranée, Français, Espagnols, Italiens où
Maltais, venus nombreux en Algérie dans le sillage de l'Armée
d'Afrique aux fins de coloniser ce pays
Que signifiaient ces deux termes et à qui attribuer leur insidieuse
propagation dans notre sphère commune?
Questions restées longtemps sans réponses....
C'est un article de l'algérianiste, dédié au
Musée Historique Franchet d'Espérey d'Alger qui m'a récemment
rappelé une visite effectuée, précisément
durant ces années 50, à ce même musée. Une
vaste salle y était consacrée au Corps de débarquement
de 1830. A l'intérieur d'une grande vitrine, on pouvait admirer
de nombreux mannequins montrant éloquemment d'une façon
spectaculaire, toutes les tenues de ces premiers soldats, ancêtres
de l'Armée d'Afrique. Et là, dès l'abord, ce qui
frappait intensément le regard, plus encore que la diversité
des uniformes colorés aux boutons de cuivre coruscants, c'était
l'éclat presque agressif qui caparaçonnaient pieds et jambes
de la majorité de ces figurants de cire. Souliers, guêtres,
demi bottes, bottes montantes, toutes ces noirceurs d'ébène
étincelaient, briquées à mort. " A la glace
de Paris" ! se serait exclamé un petit cireur de la Place
de l'Aoud* à cette vue.
Une idée prenait germe déjà dans mon esprit lorsque
je quittai le Musée : une relation logique existait elle entre
l'aspect insolite des buffleteries qui gainaient pieds et jambes des
hommes de 1830 et le surprenant sobriquet qu'on tentait de nous imposer
? Dans l'affirmative, cette locution ne pouvait résulter que de
la confrontation brutale, à un moment donné, entre deux
civilisations, deux modes de vie radicalement opposés. Or cette
rencontre choc s'est bien produite. Quand ? Nous le verrons bientôt.
Mais auparavant, il serait bon de se remémorer un aspect récurrent
du problème réexaminé après un hiatus de près
d'un demi siècle.
Depuis des temps immémoriaux, les Djazaïrois n'avaient
pu observer, dans leur environnement, que des individus équipés
d'un éventail restreint de chaussures. Dans les campagnes du Fahs,
les fellahs allaient pieds nus où, au mieux, rustiquement appareillés
de bough'arous, rectangles de peau de buf ou de chèvre liés
à même le pied, tous poils dehors.
Dans la cité, la babouche était reine. Elle se déclinait
depuis celles, avachies, des individus des basses classes jusqu'à
celles, brodées d'or ou d'argent des dignitaires ou riches négociants
des classes supérieures. Dans la rue, on apercevait parfois de
grossiers souliers bas à bouts carrés ou des sandales de
cuir sans talons, articles de fabrication locale. Les bottes étaient
rares, faites de maroquin fauve ou rouge, jamais noir, la teinte imposée
aux habitants du Ghetto.
Le résultat de ce réexamen se présente ainsi
comme une pièce de théâtre classique charpenté
par la non moins classique règle des trois unités d'action,
de lieu, et de temps : l'investissement d'El Djezaïr par les Français,
le 5 Juillet 1830.
Le 5 Juillet, à 13 heures, en vertu de la convention d'armistice
signée la veille par le dey Hussein, les troupes françaises
firent leur entrée dans la ville. Occupant le front de mer et les
positions extérieures, d'importants éléments de deux
divisions accédèrent à la cité par les portes
de l'ouest et de l'est (Bab el Oued et Bab Azoun) tandis que le général
de Bourmont, son état major et son escorte, précédés
par d'autres unités, entraient par la porte du nord (Bab Jdid),
allant occuper la Casbah et ses environs. La jonction devait s'opérer
au centre de la ville. Les rues de celle ci étaient désertes.
Seuls quelques boutiquier gardaient leurs échoppes ouvertes. Toute
la population djazaïroise se massait sur les terrasses et derrière
les moucharabieh, encore muette de stupeur après la destruction,
réputée impossible du Fort de l'Empereur qui protégeait
" Alger la bien gardée ". Tous guettaient l'arrivée
des vainqueurs.
S'ils furent surpris par leur nombre, par la bigarrure de leurs uniformes,
ce fut surtout la diversité et l'éclat de leurs chaussures,
spectacle absolument nouveau pour ces gens, qui focalisa leur attention
fascinée. Les souliers (noirs), les guêtres (blanches ou
noires), les différentes bottes ou demi bottes (noires) des diverses
armes, les bottes montantes des officiers (noires) brillaient de tout
leur éclat, la veille le cirage et la terre de pipe ayant été
employés larga manu....avec un résultat éblouissant
! Et tous les regards convergeaient vers les trois cents gendarmes montés,
hommes de haute stature, toujours en pointe dans les avancées de
l'armée. Porteurs de monumentales bottes cuissardes (noires) qui
étincelaient sous les chauds rayons du soleil de cet après
midi d'été, ils apparaissaient en vedettes dans la double
acception du terme.
Ainsi, ce jour là, au même moment, toute la population
autochtone d'El Djezaïr rassemblée, put voir défiler
à ses pieds les vainqueurs des hordes du dey Hussein. Il est hors
de doute qu'à la découverte choc de la partie vestimentaire
de ces nouveaux venus qui fascinait les Djazaïrois, une même
exclamation stupéfaite et réductrice à la fois ait
fusé, spontanément, de tous les points de la ville : "Tous
ces Roumis ont les pieds noirs" De ce moment, ainsi que les jours
suivants, chez les citadins, l'expression el rejlin kah'la "les pieds
noirs" dut caractériser les vainqueurs. Sans que ceux ci pussent
en être informés, pour l'excellente raison que l'Armée
ne comptait d'autres arabisants qu'un peloton d'interprètes formés
à l'arabe littéraire ou à celui des Echelles du Levant,
lesquels éprouvèrent quelques difficultés à
traduire l'arabe dialectal algérois. Une seconde raison, non moins
excellente, aggravait l'incompréhension entre les deux parties
: nul francisant parmi les Djazaïrois, hormis une poignée
de négociants du cru, au vocabulaire français restreint
ayant commercé avec des homologues marseillais.
Une troisième raison explique aussi le défaut de trace
écrite sur l'apparition de cette dénomination: le 5 Juillet
était le premier jour de la prise en charge d'El Djezaïr par
l'autorité française succédant "au pied levé"
à l'administration ottomane. D'où résulta une assez
longue période de flottement pour ne point parler de chaos, temps
propice à une occultation de toute demarche linguistique.
De cette situation de fait, on peut aisément en inférer
que les termes "Pieds Noirs" ne furent jamais prononcés
en français dans l'Alger de 1830. De plus, semble t il, l'utilisation
en interne de ce surnom n'eut qu'une durée limitée, ceci
expliquant également son défaut de notation. En effet, simple
traduction d'une image visuelle ne comportant nulle connotation raciale,
religieuse ou même péjorative, "el rejlin kah'la"
fut sans doute rapidement supplanté par le terme "roumis"
(étrangers, chrétiens ) qui, chargé de xénophobie
et d'intolérance religieuse, pouvait se cracher comme une insulte.
Pourtant, son souvenir fut il retenu par certaines mémoires,
puisque parvenu jusqu'à nous. Et ce, très probablement,
par le canal de la tradition orale familiale mauresque. Imaginons, par
souci de simplification, qu'un descendant à la quatrième
génération d'une de ces familles (1830 1950), enfin frotté
de français, ait eu l'idée de traduire el rejlin kah'la
dans cette langue. S'il n'éprouva point de nécessité
d'en clamer le résultat sur les toits, il dut cependant s'en ouvrir
auprès de ses coreligionnaires. Et bientôt, à l'orée
des années 50, d'autres individus aux buts bien précis,
s'en emparèrent, l'utilisant comme les prémisses de l'alternative
qui nous fut fort aimablement proposée peu de temps après
: la valise ou le cercueil !
Peut être aussi, comme certains l'ont pensé, ces deux
termes ressuscités afin de cibler une population donnée,
ont ils d'abord traversé la Méditerranée pour nous
revenir, diffuses par le truchement de ces "idiots utiles" que
le F.L.N. recrutait, nombreux, parmi les Français, notamment les
journalistes "engagés" chargés de couvrir les
"évènements" d'Algérie.
Mis à part quelques esprits réalistes ayant subodoré
la vérité, nul n'a su, au vrai, ce que signifiaient les
deux termes "Pieds Noirs". Comme toujours, en pareil cas, les
hypothèses avancées après coup ont fleuri, nombreuses,
plus ou moins heureuses ou délirantes. Fantaisies censées
éclairantes qui ont ajouté plutôt leurs ténèbres
à l'obscurité.
Pour clore cet essai, je rappellerai la boutade d'un humoriste des
années 60 qui déclarait plaisamment : "La France a
perdu l'Algérie, mais elle a conservé le couscous et la
merguez". A ce bref inventaire j'ajouterai : "et les Pieds Noirs"
dont l'emblème, tel un pavillon corsaire, claquera longtemps encore
au vent de l'Histoire !!
Gaston PALISSER
*Place de l'Aoud, (Place du Cheval) - Place du Gouvernement
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
Monsieur Christian Estrosi
Maire de Nice
5, rue de l'Hôtel de Ville
06034 NICE CEDEX 04
Monsieur le maire,
J'ai bien reçu votre lettre en date du 8 octobre et je souhaite
vous apporter quelques précisions concernant " le rôle
du général De Gaulle dans l'histoire de notre pays. "
De Gaulle, c'est :
- près de 3000 morts à Mers el Kébir " acte
nécessaire "
- entre 10000 et 11000 morts pendant l'épuration
- une centaine de morts le 26 mars 1962, rue d'Isly où il a fait
tirer sur une foule de civils désarmés
- près de 3000 " disparus " dont il n'a jamais cherché
à connaître le sort
- un millier de morts le 5 juillet 1962, à Oran, où il a
donné l'ordre à l'armée française de ne pas
intervenir pour protéger des Français victimes de ce pogrom
- près de 100000 Harkis qu'il a fait désarmer avant de les
livrer aux massacres et aux tortures du FLN
- l'usage de la torture sur les partisans de l'Algérie française
par ses barbouzes de sinistre mémoire
De Gaulle, c'est aussi le refus d'accueillir les Harkis et leurs familles
sur le territoire français et, pour ceux qui avaient réussi
à s'embarquer pour la France, ce sont des années passées
dans des camps cernés de barbelés, dans des conditions indignes
De Gaulle, c'est aussi ce " terrible exode " qu'il avait
été incapable de prévoir
De Gaulle, c'est aussi le cynisme " Ils vous intéressent,
vous, ces Mohamed et ces Fernandez ? "
C'est aussi le mensonge et le parjure : " Il n'y a plus ici,
je le proclame en son nom et je vous en donne ma parole, que des Français
à part entière
Vive Mostaganem, Vive l'Algérie
française "
C'est aussi le racisme : " Alors, Joxe, vous avez bientôt
fini avec vos bicots ? "
Et c'est une certaine idée de la démocratie : "
La dictature que j'ai exercée
et que je ne manquerais pas
de prolonger ou de ressaisir si la patrie était en danger. "
C'est pourquoi je persiste à dire qu'il est particulièrement
indécent d'ériger une statue à la mémoire
d'un homme politique qui a été désavoué deux
fois par le pays.
Il eût été moins indécent de lancer une souscription
au lieu d'utiliser nos impôts en une période aussi critique
pour tous les Français. Elle eût permis, en outre, de mesurer
l'intérêt réel de nos concitoyens pour ce personnage.
Mais, il n'était pas difficile d'en prévoir le résultat.
Vous rappelez l'action de Jean Médecin en faveur des Français
obligés de fuir les pogroms dans leur pays natal. Jamais Jean Médecin
ne nous a infligés une pareille provocation.
Quant aux cérémonies du 50e anniversaire de notre "
terrible exode ", elles se feront sans ceux qui n'ont pas oublié
les promesses de l'actuel chef de l'état aux Pieds-Noirs et aux
Harkis.
Je vous prie d'agréer, monsieur le Maire, mes salutations distinguées.
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Depuis 1963, chaque année une prière spéciale
est dite le 11 NOVEMBRE sur la tombe du
Colonel Jean BASTIEN-THIRY
pour tous ceux qui sacrifièrent leur vie à
la défense de l'Algérie française
unis dans notre souvenir à tous ceux qui sont morts pour la patrie
au cours des deux dernières guerres mondiales et des combats Outre-mer
Vous êtes invités à cette cérémonie
qui aura lieu le
JEUDI 11 NOVEMBRE 2010 à 15 heures
au cimetière de Bourg-la-Reine (92)
(rue de la Bièvre)
Cercle Jean BASTIEN-THIRY - B.P. 70 - 78170 La Celle
Saint Cloud
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LE MEMORIAL NATIONAL DU QUAI BRANLY
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NOUS N'OUBLIERONS JAMAIS
Madame, monsieur,
Le Maire de Nice ayant décidé d'utiliser nos impôts
pour ériger une statue du général De Gaulle, nous
lui avons fait part de notre sentiment :
- il nous a menti (" Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera
sur Alger "),
- il a fait tirer sur une foule de civils désarmés le 26
mars (une centaine de morts),
- il a fait désarmer les Harkis, qui s'étaient battus avec
l'armée française, les livrant ainsi à la barbarie
du FLN (environ 100000 morts),
- il leur a refusé le refuge du territoire métropolitain,
et il a enfermé dans des camps cernés de barbelés
pendant des années ceux qui avaient réussir à fuir
avec leurs familles,
- il a refusé de faire protéger nos compatriotes par l'armée,
le 5 juillet 1962 à Oran, où un millier d'entre eux ont
été massacrés dans des conditions abominables,
- il a accepté une capitulation déshonorante à Evian
sans se soucier des milliers de disparus, dont aujourd'hui encore, personne
ne sait ce qu'ils sont devenus.
Nous sommes ainsi condamnés à une double peine : non
seulement nous devons subir la présence de cette statue qui nous
rappellera tous nos malheurs, mais encore on nous oblige à la financer.
C'est trop. Désormais, nous nous nous verrons dans la triste
obligation de ne plus mettre les pieds dans ce quartier et dans ses commerces.
Nous espérons que vous comprendrez notre émotion, dont
le maire de Nice a refusé de tenir compte.
Quartier de la Libération
Josseline REVEL-MOUROZ
CEPN
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Autre pétition, celle de Josseline REVEL-MOUROZ
du CEPN.
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Monsieur Christian Estrosi
Maire de Nice
5, rue de l'Hôtel de Ville
06364 NICE Cedex 4
Monsieur le Maire,
Ayant appris par la presse locale que vous aviez l'intention de faire
ériger une statue au général De Gaulle, nous, Français
d'Algérie - Pieds Noirs et Harkis - tenons à vous faire
part de notre légitime émotion. En effet, si ce projet voyait
le jour, nous considérerions qu'il s'agit d'une provocation et
d'une insulte à nos morts, à nos disparus et aux souffrances
que nous avons subies du mois de mai 1958 au mois de juillet 1962 : fusillade
du 24 janvier 1960, fusillade du 26 mars 1962, abandon des harkis, abandon
des Français d'Oran le 5 juillet 1962, pendant que des accords
secrets visaient à protéger le pétrole.
Alain Duhamel a eu le courage de dire, au bout de plus de quarante
ans, que l'acte de trahison le plus retentissant avait été
commis par De Gaulle à l'égard des Français d'Algérie.
Par conséquent, nous vous demandons instamment de renoncer
à ce projet par respect pour ceux qui se sont réfugiés
à Nice et dans les Alpes Maritimes en 1962 avec un " sentiment
d'incompréhension et même de révolte ", selon
vos propres paroles en juin 2010.
NON A UNE STATUE DE DE GAULLE A NICE
Nom Prénom Adresse Signature
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Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes
Narbonne,
Le 26 octobre 2010
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Une association, la MAFA (Maison des Agriculteurs Français dAlgérie),
a eu pour projet dorganiser à lAssemblée Nationale
le 27 octobre prochain un colloque au cours duquel devait être
présentée une charte au titre équivoque : «
Vers la Paix des Mémoires ». Parmi les personnalités
invitées à sexprimer au cours de ce colloque figuraient
lhistorien idéologue Benjamin Stora de même que lambassadeur
dAlgérie en France. Nombreux ont été, à
juste raison, ceux de nos compatriotes parmi lesquels des présidents
dassociations de Rapatriés, mais aussi des adhérents
du Cercle algérianiste qui ont tenu à faire part de leur
émotion sur cette présence inopportune.
A lheure même où lEtat Algérien ne se
départit pas de son attitude revancharde, illustrée tout
récemment encore par sa volonté de criminaliser la colonisation
et où des historiens, tel que Benjamin Stora, demeurent ancrés
dans une vision hémiplégique de lhistoire, le Cercle
algérianiste considère quune telle invitation résonne
comme une provocation à légard de notre communauté
qui attend toujours la reconnaissance de ses souffrances. Cest
la raison pour laquelle le Cercle algérianiste est intervenu
auprès du président du groupe détudes sur
les Rapatriés à lAssemblée Nationale afin
de souligner que la démarche de lassociation précitée
ne pouvait quêtre incomprise des Rapatriés et desservir
leur cause. Le Cercle algérianiste se réjouit en conséquence
de lannulation de ce colloque et appelle les responsables de lassociation
organisatrice à agir, à lavenir, avec plus de discernement
dans leur mission de défense des intérêts des Rapatriés
dAlgérie.
Thierry Rolando
Président National du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français dAfrique du Nord
B.P. 213 11102 Narbonne Cedex Tél. 04 68 32
70 07 Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr
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Dernière nouvelle: Claude ROCHETTE et Jean-Claude
PONS refusent que cette pétition soit présentée à
Théoule le 1° novembre 2010 au Mémorial de NDA
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CONTRE L'ELEVATION D'UNE STATUE De Charles De Gaulle à NICE
Monsieur le Maire,
Ayant appris par la presse locale que vous aviez l'intention d'élever
une statue au général De Gaulle dans votre commune,nous,
Français d'Algérie - Pieds Noirs et Harkis - tenons à
vous faire part de notre indignation légitime.
En effet, si ce projet voyait le jour, nous considèrerions qu'il
s'agirait d'une provocation et d'une insulte à l'Armée d'Afrique
qui a libéré la France, à nos morts civils et militaires
en Algérie, aux disparus, aux prisonniers français, militaires
et civils, abandonnés au mains du FLN en 1962 , aux souffrances
endurées et aggravées, après Mai 1958 puis, démesurées,
à compter de Mars 1962 :
" Fusillade des barricades le 24 janvier 1960 ;
" Répression sauvage de la population défenderesse
de l'Algérie Française ;
" Mitraillage aérien, ordre à la Flotte de tirer et
mise à sac de Bab El Oued ;
" Assassinat des manifestants pacifiques rue d'Isly, à Alger,
le 26 mars 1962 ;
" Association criminelle des forces soumises à De Gaulle,
c'est-à-dire, les gardes mobiles, les barbouzes et les terroristes
FLN, libérés des prisons françaises à cet
effet ;
" Abandon de toute une population, livrée sans défense,
à ses assassins :
1. - génocide des Harkis, organisations multiples d'enlèvements
de civils et de militaires ;
2. - massacre des européens, le 5 juillet 1962 à Oran ;
3. - rançons payées au FLN pour autoriser le passage du
pétrole et les essais nucléaires.
Alain Duhamel, féal avéré du général,
a déclaré 40 ans après, que l'abandon de l'Algérie
(et du Sahara ) était l'acte de trahison le plus notoire commisà
l'encontre des Français d'Algérie et de la parole donnée
par Charles De Gaulle que vous voulez immortaliser.
Pour répondre à votre évocation de " la France
à genoux " qu'il aurait relevée, vous vous gardez bien
de retenir la division des français et la décapitation de
l'Armée accomplie par deux fois en 1945 et en 1962 ; avec dans
les geôles, remplies par des tribunaux d'exception, des Officiers
Généraux, des Officiers, des Sous-officiers, des Soldats
et des Patriotes, les plus glorieux de France, dont, en 1962, des Compagnons
de la Libération.
Par conséquent, nous vous demandons, instamment, de renoncer à
ce projet par respect pour les Français attachés à
leur patrie. Pour ceux qui se sont réfugiés à Nice
et dans les Alpes Maritimes, après un exode honteux pour la France,
qui restera une tache dans notre Histoire, et l'abandon de 15 départements
devenus français avant les Alpes Maritimes.
signature
Monsieur Christian ESTROSI
Maire de NICE
Mairie de Nice
5, rue de l'Hôtel de Ville
06364 NICE cedex 4
Tél : 04 97 13 20 00
Contact E-mail à cette adresse
http://contact.nice.fr/index.php?mode=ecrireaumaire
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LE COLLOQUE DE LA HONTE EST ANNULE !
Devant la ferme opposition d'associations de rapatriés, dont, particulièrement,
le Comité VERITAS, qui ne peut concevoir que la charrue soit mise
avant les bufs, c'est-à-dire qu'il soit fait état de
" paix des mémoires " alors que le contentieux ne peut
être réglé qu'après avoir délivré
la vérité historique des geôles où le gaullisme
de droite comme de gauche la tient enfermée, et avoir révélé
à la France entière que sa situation catastrophique actuelle
relève des erreurs et des crimes du passé, nous somme heureux
d'apprendre à nos compatriotes que, sur les instances du député
Elie Aboud, Président de la commission chargée des rapatriés
à l'Assemblée Nationale, le colloque du 27 octobre organisé
par la MAFA et l'ARMR à Paris est annulé.
Il est des vérités qu'il faut dire, entendre, et reconnaître,
avant de parler de la paix des mémoires parce que, si l'on veut reconstruire
sur des bases solides, on ne peut pas le faire sur les équivoques
nées du mensonge, et il n'existe pas d'autre moyen de rendre la France
à elle-même que d'apporter mythe actuel les corrections indispensables
que commandent l'intelligence et la volonté de défendre les
libertés fondamentales qu'on a voulu détruire, et dont nous
demeurons les ultimes garants.
Après la reconnaissance de la vérité historique, ce
qui implique. la reconnaissance par l'Etat français de la responsabilité
du Chef de l'Etat de l'époque et de ses thuriféraires dans
la tragédie que les Français d'Algérie de toutes ethnies
ont vécue notamment à cause de la collusion de l'Etat français
et des terroristes du FLN dans une violation commune des accords d'Evian
entérinés pas les Français de métropole, ce
qui a conduit aux enlèvements, aux meurtres et aux massacres de centaines
de milliers des leurs, nous irons, nous-mêmes, et spontanément,
vers la paix des mémoires. Il ne peut en être autrement.
POUR LE COMITE VERITAS :
Jean-Marie AVELIN Alain ALGUDO Alain AVELIN
Président Vice-président Délégué à
la communication
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La suite de la mise au point du Comité VERITAS,
ainsi qu'un mot de notre Vice Président Alain ALGUDO
déstiné au député de l'Hérault Elie
ABOUD.
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Alain MARTIN
Monsieur Christian ESTROSI
Maire de Nice
5 rue de l'hôtel de ville
06364 Nice cedex
Armenonville le 19 octobre 2010
Ref.votre lettre du 24/09/10
Monsieur le maire,
Je fais suite à votre courrier cité en référence
en réponse à ma lettre du 19 septembre qui, manifestement,
ne vous à pas convaincu. Vous semblez, en effet, passer par pertes
et profits toutes les innombrables souffrances physiques et morales vécues
par nos compatriotes d'Algérie européens et musulmans confondus
qui avaient eu le tort de croire aux promesses de l'homme du 18 juin.
Faut-il vous en rappeler quelques phrases choc: " Je vous ai compris
! ", " Vive l'Algérie française ", "
Moi, vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur Alger ".
C'est précisément parce qu'ils lui faisaient une totale
confiance, compte tenu de son prestige, que la trahison est encore plus
condamnable.
Un homme politique a des responsabilités morales plus grandes que
n'importe quel autre parce qu'il représente la France. Lui, l'incarnait.
Il avait tous les pouvoirs entre les mains. Pourquoi a-t-il trahi ses
engagements ? Pourquoi s'est-il fait le complice des ennemis de la France
? Pourquoi s'est-il renié ?
Si je suis votre raisonnement, il faudrait occulter toute la tragédie
algérienne pour ne garder que l'image de l'homme politique auteur
des institutions de la Ve République, une constitution qu'il a
d'ailleurs été le premier à violer, en détachant
de la France " une et indivisible " ses départements
algériens.
Si je suis toujours votre raisonnement, il conviendrait d'élever,
non seulement à Nice mais partout en France, des statues à
la gloire du maréchal Pétain. Pourquoi le marquer du sceau
de l'infamie pour son attitude durant la seconde guerre mondiale et ne
pas se souvenir qu'il est aussi " le vainqueur de Verdun " ?
Y-aurait-il deux poids et deux mesures en politique ?
En vous laissant le soin de méditer sur cette comparaison,
Je vous prie d'agréer, monsieur le maire, l'assurance de ma considération
distinguée.
Alain MARTIN
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Bonsoir,
Je me permets de vous contacter car je souhaiterais partager une découverte
époustouflante que j'ai faite récemment avec la sortie d'un
roman "je ne vous oublie pas" d' Emmanuel Sabatie. J'étais
sous le choc, moi-même fille de harki j'étais loin de m'imaginer
que mon père a échappé à tout ça, aux
horreurs, aux massacres, à l'enfer et à tous ce qui s'est
passé en Algérie... Et en même temps, l'auteur a réussi
à nous faire revivre cette période avec une émotion
si forte qu'on ne peut pas rester insensible. (Je n'ai fait que pleurer...).
C'est un livre qu'il faut recommander et à faire connaître
car j'aurais l'impression qu'on nous crache encore dessus et qu'on excitera
jamais comme l'a été déjà mon père
qui n'est plus !
Un livre qui nous donne enfin la parole, à nous qui ne l'avons
jamais eu. Une vraie reconnaissance.
Amicalement
Alina
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Oran 5 juillet 1962. Photo prise vers 10 heures 30
/ 10 heures 45; que veut dire cette banderole??
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Il est des films que je vais voir par plaisir, d'autres que je vais
voir par devoir professionnel. " Hors la loi " est de ces derniers.
Je m'attendais au pire. Je n'ai donc pas été déçu.
C'est un film comme il s'en tournait en Union soviétique à
la gloire de Lénine et de la construction du socialisme. Cela se
base sur des références historiques exactes, mais avec une
vision si déformée que cela devient de la propagande.
Le FLN est présenté comme ayant recours au meurtre, mais la
réalité, l'atrocité barbare de la plupart des meurtres
commis par les assassins du FLN ne sont ni montrées ni même
évoquées. Le FLN est même comparé, plusieurs
fois, à la résistance française des années 1940-1945.
Si on oublie les femmes éventrées, les hommes émasculés,
les gens au crâne défoncé avec les instruments les plus
divers, les égorgements, les bombes déposées dans des
cafés, si on oublie en somme, la quasi totalité des assassinats
perpétrés par le FLN, la référence peut être
exacte. Si on réintègre ces assassinats, elle devient insultante,
et se met à ressembler comme deux gouttes d'eau sale à toutes
les tentatives de faire passer les terroristes d'aujourd'hui pour des résistants.
Les Français montrés dans le film sont des pieds-noirs tirant
sur des gens désarmés depuis leur balcon ou des policiers
sadiques au comportement dignes de nazis.
Une " porteuse de valises " apparaît pendant quelques plans,
présentée comme une écervelée désirant
surtout coucher avec un militant arabe qui repousse ses avances : c'est
normal, elle est blonde
L'idée que le FLN incarne la liberté et la dignité
est répétée avec insistance. Les harkis ne sont pas
décrits comme des êtres humains et n'apparaissent que sous
la forme de cadavres entassés qu'on aperçoit après
le mitraillage d'un convoi.
La place des femmes est conforme à ce qu'elle est dans le monde musulman
: la maman voilée qu'on respecte, d'un côté, et, de
l'autre, des prostituées.
En tant que Français, je suis sorti de la salle imprégné
d'un profond dégoût devant ce qui est tout à la fois
une falsification et une incitation à la haine. J'ai pensé
aux Français qui iront voir ce film en se disant qu'ils participent
à un " devoir de mémoire " et qui pratiqueront l'autoflagellation
en songeant que, tout de même, la France a commis des crimes ignobles
vis-à-vis du peuple algérien.
J'ai pensé, surtout, à tous les jeunes issus des " banlieues
de l'islam ". Quel message leur est-il transmis par l'intermédiaire
de ce genre de film ? Comment pourraient-ils vouloir, après l'avoir
vu, s'intégrer ? Comment ne pourraient-ils pas sentir en eux de la
détestation et du mépris ? Comment n'auraient-ils pas envie
d'une forme de " revanche ", qui pourrait être la participation
à une émeute ou à des agressions ?
Le film s'achève sur la " joie " de l'indépendance
en 1962. Le sort de ceux qui ont dû choisir entre la valise et le
cercueil et qui ont tout perdu, n'est pas évoqué, bien sûr.
Pour ceux qui ont fait le film, il a sans doute été généreux
de ne pas les assassiner sur place. Le sort des Algériens qui avaient
choisi la France, massacrés de manière ignoble par les gens
du FLN, n'est pas évoqué non plus.
Ce que l'Algérie est devenue depuis l'indépendance est, bien
entendu, passé totalement sous silence. S'il avait dit que l'Algérie
était un pays construit par la France, et détruit par le FLN,
le film se serait rapproché de la vérité, mais aurait
perdu sa raison d'être. S'il avait fallu dire que les méthodes
du FLN étaient des pratiques barbares dont tous les terroristes djihadistes
se sont inspirés ensuite, le film aurait été plus proche
de la vérité encore, mais il n'aurait pas pu être tourné.
Et, s'il l'avait été, il aurait été décrit
comme un film d'" extrême-droite ", bien sûr. Diverses
organisations islamiques et " antiracistes " auraient appelé
à son boycott immédiat.
J'ai vu dans " Des hommes et des dieux " un symptôme de
la mort qui vient. Je vois dans un film comme " Hors la loi "
un symptôme inverse, mais symétrique. Les ferments de sécessions
et de petites guerres civiles sont disséminés jour après
jour. Nous sommes dans un pays qui se suicide doucement et qui perd peu
à peu toutes ses immunités. C'est un phénomène
qui touche tout le continent européen. Je le constate avec révolte
et avec une infinie tristesse.
Guy Millière pour les 4 Vérités hebdo le 13 octobre
2010
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" Appel pour le 19 mars
2011 10h00 à Bayonne au Monument aux Morts "
Chers vous tous, vous n'êtes pas s'en savoir que le 19 mars 1962
est une date de mensonges, une date de défaite, une triste date
pour tous les nôtres disparus où massacrés après
cette MAUDITE date, je crois ne rien vous apprendre et je n'en ai pas
la prétention.
Aussi chaque année depuis bientôt 50 ans, les municipalités
en grande majorité de Gauche et malheureusement de plus en plus
de Droite, autorisent la FNACA à utiliser les Monuments aux Morts
pour commémorer l'IGNOBLE tout en préservant leur électorat...
Vous n'êtes pas s'en savoir, que le 19 mars 2010, je me suis
présenté seul en haut des remparts de la ville de Bayonne
au dessus du Monuments au Morts avec une banderole (voir pièces
jointes) pour dénoncer cette mascarade de cérémonie,
j'ai été aussi agressé par ces pseudo-soldats membres
de la FNACA locale qui m'ont promis le pire (menaces de morts, propos
racistes, coups...) une plainte a été déposée
au commissariat de Bayonne.
Cette année, toujours le 19 mars, je compte avec votre aide
(où seul s'il le faut) contre-manifester à nouveau, lors
de cette cérémonie de la HONTE, plusieurs personnes déjà
m'ont assurées de leur présence, plusieurs associations
qu'elles soient du 64, 40, 32, 65.... se sont elles aussi manifestées
et pensent organiser des bus pour acheminer tout le monde à Bayonne.
Combien serons-nous ?
Les promesses seront-elles tenues ?
Beaucoup de personnes et d'associations dans le Sud-Est dénoncent
ces cérémonies, il faut reconnaitre qu'ils sont plus nombreux
et plus concentrés sur le bassin méditerranéen. Alors
nous les Pieds noirs, les Harkis, les Anciens Combattants habitant l'Aquitaine
soyons présent ce 19 mars 2011 et les 19 mars suivant...de façon
que les pouvoirs publics prennent la pleine mesure que ces cérémonies
assassinent un peu plus chaque année nos Morts qui sont aussi les
leurs,quelques soient leur origines, civils musulmans, européens,
ainsi que les militaires, appelés du contingent, harkis...
En 2011, je dois impérativement montrer que mon action de l'année
dernière n'était pas un " Pétard Mouillé
" Être présent à Bayonne le 19 mars 2011 serait
une preuve que (je) nous ne renoncerons jamais en mémoire des nôtres
et que chaque année nous devrons choisir une Préfecture,
une Sous-Préfecture dans les départements qui composent
l'Aquitaine et ainsi nous faire entendre....Faire en sorte également
de faire débaptiser les rues, squares, places....portant le nom
" 19 mars 1962 Cessez le Feu " et s'il le faut déboulonner
tous ces panneaux MAUDITS après les avoir répertorié
et mettre tout en uvre pour quand une nuit ces panneaux disparaissent
de la voie public, certains s'y sont déjà essayés
il faut les imiter...
" NE JAMAIS RENONCER SURTOUT FACE AUX MENSONGES ET NE PLUS LAISSER
SALIR LA MÉMOIRE DES NÔTRES "
Dans l'espoir de vous compter parmi nous le 19 mars 2011 à
Bayonne.
Très amicalement, Jean-Yves BARRERE / 06 11 28 46 52 / jyves.barrere@orange.fr
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SAMEDI 9 OCTOBRE MAISON DU
SEMINAIRE A NICE: APRES-MIDI DU LIVRE P.N.
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Rombières et fascistes ; de Deferre à
Mennucci
Dans une émission de FR3 suivant la sortie à Marseille
du film " Hors la loi ", le vice président du conseil
régional, un certain Patrick Mennucci, s'est trouvé opposé
à des Français d'Algérie lui reprochant d'avoir financé
en grande partie ce film foncièrement anti français et falsification
historique démontrée. Le débat, animé, était
illustré par les images de la manifestation de protestation qui
a salué la sortie du film dans une salle marseillaise, à
laquelle s'était heurté le vice président en question.
Ce débat n'a donné lieu qu'aux autosatisfactions affichées
du représentant du conseil régional, heureux d'avoir financé,
aux frais de ses contribuables, cette " uvre " algérienne.
Position totalitaire, qu'aucun argument ne venait justifier, et pour cause
Ces échanges pourraient ne relever que du dialogue de sourds
auquel les gens de l'establishment nous ont habitués, si monsieur
Mennucci ne s'était cru autorisé à brandir l'insulte
en traitant les manifestants de la veille de " rombières et
de fascistes ".Une pareille dialectique dans la bouche d'un élu
en dit long sur le degré moral et intellectuel où se situe
l'institution régionale, sur la vulgarité du personnage
et son mépris de ses semblables. On peut noter aussi que, dans
un contexte médiatique où le plus banal dérapage
prend des proportions nationales ( pensons à Georges Frèche,
qui n'en n'a pas dit le quart ), nul journaliste, nul politique, n'a cru
devoir réagir. Il est des communautés qu'on peut "
stigmatiser ", le mot est à la mode, sans risque et à
loisir
. Relevons aussi que l'insulteur n'est que le digne successeur
de Gaston Defferre, maire de la ville qui, en 1962, voulait nous "
pendre, fusiller et rejeter à la mer ".
Sur le fond, on peut observer que les " rombières "
présentes sont sans doute les filles, petites filles ou veuves
des libérateurs de la Provence en 1944. Elles ont survécu
aux attentats, aux enlèvements, aux crimes des amis de Mennucci
; se faire insulter publiquement par un élu local après
s'être fait insulter par un Algérien FLN, sans réagir,
était peut être trop leur demander. Quant aux " fascistes
", on peut se demander en quoi le fait de protester contre une falsification
historique sur l'Algérie relève de ce qualificatif ? si
les mots ont un sens, le fascisme est une doctrine politique sans aucun
lien avec notre affaire ; d'ailleurs, les Français d'Algérie
ont, historiquement, manifesté plus que bien d'autres leur hostilité
à cette doctrine.
M. Mennucci n'est pas seulement un irresponsable du débat politique,
mais aussi , ce n'est pas sans lien, un crasse ignorant : il y avait de
quoi sursauter à l'entendre proférer que Marseille fut libérée
par les Sénégalais ! sans doute les Pieds Noirs de Monsabert
au débarquement de 1944 n'étaient ils pas assez blancs pour
que la confusion fut possible
. les voilà morts deux fois,
par la grâce du " libéré "
On ressent grande pitié, comme eussent dit nos poètes de
la Renaissance, à songer que ce sont de pareils personnages qui
gaspillent notre argent et gouvernent notre destin
On a pu remarquer que les voyous du FLN présents à la
manif de Marseille n'ont pas eu droit à qualificatif de la part
de l'insulteur. Asinus asinum fricat, comme on disait au temps où
l'on allait à l'école : mais ça, Mennucci ne peut
pas comprendre !
M.Lagrot, responsable CVR
Hyères le 1/10/2010
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Draguignan, le 28 septembre 2010
Lettre ouverte
à
Mr Patrick Mennucci
Vice Président du Conseil Régional
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Dans votre intervention, lors de l'émission " La voix est
libre " du 25 septembre dernier sur FR 3 Côte d'Azur, vous
avez qualifié de " rombières " les femmes qui
manifestaient lors de la projection avant première du film "
Hors-la-Loi " au cinéma Pathé-Madeleine à Marseille.
Dans vos propos ces termes péjoratifs pouvaient correspondre sinon
à des insultes ou pour le moins à des termes méprisants.
Avez-vous, un seul instant, pensé que ces " Rombières
" étaient alors ces petites filles, surs ou amies de
classe, de ces fillettes déchiquetées, estropiées,
par les bombes déposées par les " combattants "
algériens que vous semblez soutenir.
Avez-vous, un seul instant, imaginé que ces " Rombières
" aient pu être ces jeunes filles, surs, amies, de ces
jeunes filles, massacrées lors des manifestations de mars 62 à
Alger.
Avez-vous, un seul instant, supposé que ces " Rombières
" aient été ces jeunes femmes, surs, amies, de
ces jeunes femmes abattues, enlevées, disparues, dans les mois
et jours ayant précédé et suivi l'indépendance
d'un pays que vous entendez soutenir.
Il est vrai que, dans vos milieux, les jeunes algériennes, poseuses
de bombes, ayant actuellement le même âge que ces " Rombières
", ont droit aux termes élogieux d' " Héroïnes
" et " filles de la révolution " et sont invitées
sur nos plateaux de télévision.
Etre, ou ne pas être, de votre bord politique ne doit pas effacer
le souvenir d'une enfance bouleversée, d'une jeunesse déchirée,
dont les cicatrices physiques et morales sont toujours présentes
dans la chair et l'âme des ces " Rombières ", dont
l'âge respectable ne doit que d'avoir échappé au "
cercueil " et d'avoir, sous contrainte, choisi " la valise ".
Manifester, contre ce film de propagande, financé par leurs propres
deniers d'imposition, était, dès lors, le devoir de ces
" Rombières " dont vous foulez les souvenirs et que vous
semblez mépriser.
Edile provençal, en outre, vous nous avez édifié
sur vos notions historiques. Marseille a été libérée
non par des Sénégalais, mais par les Algériens de
la 3ème Division d'Infanterie Algérienne. Division algérienne
car de recrutement dans les Départements Français d'Algérie,
Pieds-Noirs et Indigènes, tous Autochtones réunis. Son emblème,
Victoire de Cirta (Constantine), et 3 Croissants, bleu, blanc et rouge,
symbolisant les trois départements, Alger, Oran, Constantine.
Pour votre information, notre Dame de la Garde a été libérée,
par l'aspirant Ripoll, premier à y avoir hissé le drapeau
français*.
Les " Rombières " dont vous vous gaussez, sont aussi,
filles de ceux auxquels vous devez votre libération et à
qui il serait honorable de présenter vos excuses lors des prochaines
cérémonies commémoratives.
Un " Rombier " qui n'oublie rien et qui ne peut vous saluer.
Raphaël PASTOR
Cercle Algérianiste de Nice
*http://nice.algerianiste.free.fr/pages/aout44.html
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Perpignan va réaliser ce que Marseille a été incapable
de faire !
:
PERPIGNAN Les Français d'Algérie auront leur centre de mémoire
Hier, la majorité du conseil municipal, sur fond d'interjections
et d'exclamations de la part des opposants, a voté la création
du Centre de documentation des Français d'Algérie.
Le sujet était vaste. Il s'agissait pour Maurice Halimi de présenter
au vote des conseillers municipaux la constitution d'un Pôle Muséal
mettant en lien et en cohérence avec notre territoire et son histoire,
tous les musées de la ville et l'Ecole d'art de Perpignan (HEART).
Mais au coeur de ce projet ambitieux qui ne pouvait que recueillir des avis
favorables, se nichait la pomme de la discorde. Et depuis le temps que dure
la polémique, ce n'était pas hier qu'elle allait marquer le
pas. Dans les rangs du public, des associatifs de gauche brandissaient une
fois de plus leurs pancartes et
leurs banderoles hostiles au "Musée de l'OAS", comme ils
appellent le Centre de documentation des Français d'Algérie.
Lequel fera partie du dispositif du Pôle Muséal, et sera situé
dans l'ancien couvent de Sainte-Claire. Leurs interjections gêneront
souvent la bonne compréhension des arguments développés,
y compris ceux des élus de leur bord politique.
"Laboratoire de pensée sur les exils" Pourtant, Maurice
Halimi, adjoint à la culture, remontait loin dans le temps et la
culture pour parler de "l'intelligence de l'altérité"
revendiquée par Perpignan. Et Raymond Sala, conseiller délégué
au patrimoine, trouvait de belles phrases pour dire notre histoire faite
de strates superposées, fondues dans le creuset des siècles.
Quant à Suzy Simon-Nicaise, elle était toute émotion
pour rappeler "l'arrachement" des Français d'Algérie
et des Harkis (eux aussi Français). Enfin, au-delà des discours,
il y a eu ce gage donné par la municipalité, ces quelques
mots : "Laboratoire de pensée sur les exils", ajoutés
à l'appellation Centre de documentation des Français d'Algérie.
Pour bien montrer ce qu'exprimera à la fin des débats le maire,
Jean-Marc Pujol : "Ce centre se veut un lieu de réconciliation
des mémoires, il porte en lui le début d'une réflexion
sur les mémoires partagées et croisées, sur tous les
exils". Et donc, pas seulement sur l'exil des Pieds-Noirs. Auparavant,
le maire, Maurice Halimi et Suzy Simon-Nicaise, avaient reçu l'entier
soutien de Jean-Paul Alduy qui en appelait à Camus pour "s'opposer
à la posture des révolutionnaires qui légitiment tous
les fanatismes aveugles", et qui évoquait les exils avec un
émouvant choix de citations de "Camus l'Africain". C'est
Nicole Gaspon, conseillère municipale PC (Nouvelle Union avec la
gauche), qui ouvrait la salve des interventions nourries de l'opposition,
interventions qui se révéleront plus longues que nombreuses
au demeurant.
Le Cercle algérianiste en question"C'est l'exclusivité
du partenariat de la municipalité avec le Cercle Algérianiste
que je conteste, c'est une association qui a une vision réductrice
de l'histoire", lançait Mme Gaspon. Dans son intervention, Jean
Codognès (Union pour Perpignan) condamnait "un message univoque"
et réclamait comme conditions de faisabilité du Centre : "un
conseil scientifique autonome, un partenariat ouvert au-delà du Cercle
Algérianiste, et la propriété par la collectivité
du fonds de recherche". Jacqueline Amiel-Donat mettait en garde contre
" le danger d'ouvrir la porte d'une histoire qui divise encore, qui
attise les haines", et dénonçait une convention déséquilibrée
où l'apport de la collectivité est plus important que celui
du Cercle Algérianiste. Olivier Amiel intervenait aussi pour questionner
le maire sur le projet de stèle dédiée aux Harkis et
sur le devenir de celle "de l'OAS". Enfin, un élu de l'équipe
municipale, Fouzi Bouhadi, créait un léger moment d'étonnement
en rendant un vibrant hommage à Abd-El-Kader.
L'opposition, cependant, eut des votes nuancés : Clotilde Ripoull
et Jean Codognès votèrent contre le Centre de documentation
(mais pas Romain Grau). Nicole Gaspon et Jacqueline Amiel-Donat votèrent
également contre, ainsi que le reste de leur équipe, sauf
Olivier Amiel et Jordi Vera qui s'abstinrent. Quant au Pôle Museal,
il fit l'unanimité.
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HORS LA LOI OU L'APOLOGIE DU DJIHAD
CONTRE LE FILM HORS LA LOI
Dans son édition du 10 juillet 2010, le journal La Provence
annonçait, pour le 19 ou 20 septembre à Marseille, la première
nationale du film Hors la loi, une faveur que la région PACA aurait
obtenue en tant que généreuse donatrice de 150 000 €
prélevés sur le budget de la culture, mais aussi, comme
on pouvait le lire sur le blog du Vice-Président du conseil régional
en charge de la culture, " pour le soutien moral et intellectuel
au réalisateur, victime malgré lui d'une polémique
aux relents racistes " !
Racistes
comme tous ceux qui, comme nous, le 21 mai dernier à
Cannes, ont vu 2 fois, ce film et qui, à la sortie du Palais, avec
les journalistes et critiques spécialisés, tous stupéfaits,
n'en revenaient pas du tapage médiatique suscité par ce
" western couscous au pur jus de navet " (sic).
Sans exprimer le moindre regret pour la médiocrité de cette
uvre et pour avoir ainsi gaspillé l'argent de ses contribuables,
la région PACA, au contraire persiste, signe et fanfaronne. En
avant première nationale, elle leur impose ce film que ses plus
ardents défenseurs, déçus du peu d'intérêt
qu'il a suscité à Cannes, ont qualifié en dernière
minute de " fiction ", alors que le réalisateur a été
honoré en Algérie pour avoir atteint dans son film "
l'exactitude de la vérité historique ".
Une chose est sûre, après les projections du 8 juillet dernier
à Alger et toutes celles, en privé, qui ont suivi, les nombreuses
analyses, commentaires, articles de presse s'accordent à dire que
ce film fait avant tout l'apologie de la violence révolutionnaire
et, très insidieusement, la propagande d'un islamisme radical présentées
sur fond de guerre dite " de libération ".
En effet, dès les premières images situées en terre
d'Algérie, on assiste à une scène de spoliation de
la famille des héros, caricature d'une administration française
injuste, abusive, sans pitié, où on entend la mère
des trois frères supplier le Dieu de l'Islam pour qu'il apporte
tout son soutien au combat de leur vengeance.
Le ton est donné. Et cette mère sera là, bien dans
le rôle qu'on a voulu lui faire tenir, pour rappeler, tout au long
du film et en arabe, les préceptes de l'islam et la nature religieuse
du combat qui se confond avec les théories révolutionnaires
marxistes récitées par l'idéologue de la fratrie
" avec la grâce de Dieu, la répression de Sétif
va nourrir notre révolution ".
Pour justifier les actes criminels d'un autre de ses fils, le bourreau
chargé d'éliminer les dissidents du MNA, les réfractaires
à l'impôt révolutionnaire ou les policiers français,
cette mère l'absout et le réconforte par ces paroles : "
Dieu te pardonnera mon fils, parce que tout ce que tu fais c'est pour
la bonne cause ". Des paroles qui son, aujourd'hui, celles des mères
qui justifient les attentats suicides de leur fils, martyrs du djihad
contre les non croyants !
Sans vouloir reprendre, ici, toutes les phrases qui sont prononcées
dans ce film et qui ont les mêmes connotations religieuses, il convient
de noter qu'elles relient, dans une vision syncrétique, le combat
religieux et révolutionnaire que mènent les trois frères
et elles rapportent l'exacte vérité de la genèse
des soulèvements à caractères ethnique et religieux
de mai 1945, où les vrais slogans " tuez les chrétiens,
tuez les juifs, tuez tous les non croyants " étaient scandés
par les émeutiers armés, dès les premières
heures du 8 mai dans les rues de Sétif .
C'est pourquoi, instruits aujourd'hui de toutes les formes d'actions utilisées
en France par les intégristes musulmans, nous dénonçons,
avec vigueur, l'attitude irresponsable des islamo-gauchistes qui refusent
de voir la réalité des dangers de cette propagande, à
l'image des élus qui se sont honteusement défilés
le jour du vote sur la burqa " courage fuyons !"
Ce comportement " du rien vu, rien entendu " des autorités
culturelles de PACA est inadmissible car il s'inscrit dans une démarche
idéologique partisane, dans le seul but de servir des intérêts
électoraux. C'est jouer les apprentis sorciers que de ne pas vouloir
reconnaître tout le danger de la contamination insurrectionnelle
et violente que ce film peut propager dans nos villes, quartiers et banlieues.
Le réalisateur franco algérien de ce film nous a habitués
au double langage, au double jeu, selon qu'il se trouve devant des micros
à Cannes ou à Alger.
La lecture attentive de son film " Hors la loi " révèle
le double message qu'il contient à l'adresse des extrémistes
des banlieues : le mythe révolutionnaire des populations défavorisées,
victimes de l'injustice française, qui s'accordent le droit de
s'opposer par la violence aux règles et aux lois de la République.
COLLECTIF ANTI " HORS LA LOI "
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Bonjour Monsieur Castano
En réaction à votre article sur les événements
d'Oran du 5 juillet 1962, intitulé "les Responsabilités",
et repris sous l'intitulé "Oran...5 juillet: la version d'un
pied noir", sur le site de Mohamed Benchicou, Le MATIN DZ, j'ai l'honneur
de vous informer que le bureau d'Oran de la LADDH, la Ligue Algérienne
pour la défense des droits de l'homme, pense sincèrement
à lancer une compagne pour un appel à témoins sur
les tragédies du 5 juillet 1962 à Oran. Nous voulions la
lancer le 5 juillet 2010, mais faute de temps et de préparation,
son lancement a annulé et reporté pour une date non encore
décidée.
Nous sommes intéressés à plus d'un titre sur cette
action, à vrai dire pour trois raisons, dont une est mienne.
De mon jeune trés jeune âge, j'ai entendu parlé des
massacres d'Oran, moi qui est né en 1969 à Oran, d'une famille
venue de l'Est du pays à Oran en 1966. A chaque fois que je roule
sur le 3éme bd périphérique d'Oran qui longe le petit
lac, j'imagine l'existence de ce charnier qui est juste devant nos yeux,
et dont fort probablement les coprs ne sont pas tous décomposés,
et que cet état de fait ne dérange nullement personne, notamment
les gens qui ont vécus le 5 juillet.
A un certain moment je me suis dit peut-être les corps ont été
retirés de cet endroit et enterrés ailleurs dans les cimetières
chrétiens, mais ceci je ne l'ai jamais découvert sur les
articles publiés sur cet événement, et de ce fait,
l'existence de ce charnier est intolérable, et doit faire l'objet
d'une compagne médiatique pour la recherche des coprs. le travail
pour l'identification me semble difficile, voire impossible, je ne suis
pas spécialiste.
C'était la mienne, maintenant pour la première raison, c'est
que un travail de mémoire doit se faire, pour extérioriser
ce drame, qui reste une véritable plaie pour des milliers de personne.
le travail permettra aussi de comprendre comment une telle haine a pu
transformer des personnes normales en de véritables monstres. extérioriser
et discuter sur les événements, ne peut être qu'une
bonne chose pour comprendre et éviter une répétition.
Malheureusement nous avons encore connu des evénements aussi semblables
et tragiques.
la deuxième raison, ce travail d'appel de témoins nous servira
dans un futur plus ou moins proche, d'entamer une seconde compagne sur
l'appel de témoins des disparitions forcées entre 1993 et
1998.
A cet effet, nous serions très heureux de connaitre votre avis
sur ce projet, et des conseils pourquoi pas.
Fouad HASSAM .
laddh Oran.
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PETITION
CONTRE L'ELEVATION D'UNE STATUE
De Charles De Gaulle à NICE
le
.
A
Monsieur Christian Estrosi,
Maire de NICE - Ministre de l'Industrie
5 rue de l'Hôtel de Ville
06364 NICE Cedex 04
http://contact.nice.fr/index.php?mode=ecrireaumaire
Monsieur le Maire,
Ayant appris par la presse locale que vous avez l'intention d'élever
une statue au général De Gaulle dans votre commune, nous,
Français d'Algérie - Pieds Noirs et Harkis - tenons à
vous faire part de notre indignation légitime.
En effet, si ce projet voyait le jour, nous considèrerions
qu'il s'agit d'une provocation et d'une insulte à l'Armée
d'Afrique qui a libéré la France, à nos morts civils
et militaires en Algérie, aux disparus, aux prisonniers français,
militaires et civils, abandonnés au mains du FLN en 1962 , aux
souffrances endurées et aggravées après Mai 1958
puis démesurées à compter de Mars 1962 :
- attentat criminel contre le Général Raoul SALAN fomenté
par Michel Debré,
- fusillade des barricades le 24 janvier 1960 ;
- répression sauvage de la population défenderesse de l'Algérie
Française ;
- mitraillage aérien, ordre à la Flotte de tirer et mise
à sac de Bab El Oued ;
- assassinat des manifestants pacifiques rue d'Isly à Alger du
26 mars 1962 ;
- association criminelle des forces soumises à De Gaulle, c'est-à-dire
les gardes
mobiles, les barbouzes et les terroristes FLN libérés des
prisons françaises à
cet effet ;
- abandon de toute une population livrée sans défense à
ses assassins :
* génocide des Harkis, organisations multiples d'enlèvements
de civils
et de militaires ;
*massacre des européens le 5 juillet 1962 à Oran ;
*rançons payées au FLN pour autoriser le passage du pétrole
et les
essais nucléaires.
Alain Duhamel, féal avéré du général,
a déclaré 40 ans après, que l'abandon de l'Algérie
(et du Sahara) était l'acte de trahison le plus notoire commis
à l'encontre des Français d'Algérie et de la parole
donnée par Charles De Gaulle que vous voulez immortaliser.
Pour répondre à votre évocation de la "
France à genoux " qu'il aurait relevée, vous vous gardez
bien de retenir la division des français et la décapitation
de l'Armée accomplies par deux fois en 1945 et en 1962 ; avec dans
les geôles remplies par des tribunaux d'exception, des Officiers
Généraux, des Officiers, des Sous-officiers, des Soldats
et des Patriotes, les plus glorieux de France, dont, en 1962, des Compagnons
de la Libération.
Par conséquent, nous vous demandons instamment de renoncer
à ce projet par respect pour les Français attachés
à leur patrie, pour ceux qui se sont réfugiés à
Nice et dans les Alpes Maritimes après un exode honteux pour la
France, qui restera une tache dans notre Histoire, et l'abandon de 15
départements devenus français avant les Alpes Maritimes.
Nom Prénom Adresse Signature
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Madames, Messieurs les responsables des éditions
Nice-matin
Abonné de votre journal depuis plus de 40 ans, (Abonné N°446162),
je suis scandalisé du peu de place que vous consacrez dans votre
édition de ce jour a la cérémonie qui s'est déroulée
a FREJUS, hier 27 Aout 2010 a la mémoire des 2 soldats morts pour
la France en Afghanistan le 23 aout dernier, en présence du Président
de la République, (1/4 de page environ) par rapport a la publicité
que vous consacrez sur 3 pages a l'affaire ZAHIA, c'est vrai que c'est
plus vendeur .
L'importance et la façon dont vous appréhendez ces
2 évènements démontre si besoin était encore
aujourd'hui combien les valeurs de patriotisme et de respect sont des
sujets abstraits et explique certainement, ce n'est pas la seule raison,
me direz-vous, le désarroi de notre jeunesse qui perds ses repères
un peu plus chaque jour.
En tant qu'ancien combattant ayant servi notre beau pays qu'est
la FRANCE, Je pense que c'est très grave et regréttable
et je me devais de vous le dire..
Salutations distinguées.
André FULCONIS
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28 août 2010
Je pense qu'il n'est plus nécessaire de faire
l'apologie du Général Salan, car depuis plus d'un demi-siècle
il est logé dans nos curs et dans nos mémoires.
C'est justement de mes souvenirs que je vais vous parler.
Le Général Salan était un homme simple, comme tous
les grands de ce monde.
J'ai eu l'occasion de le rencontrer seulement trois fois à Alger,
toujours en cavale dans une planque boulevard du Télémly,
et il n'avait pas besoin de parler pour que nous sachions qu'il était
le chef. Il émanait de lui un charisme qui imposait le respect,
j'avais l'impression d'être un écolier attentif aux ordres,
comme devant un professeur sévère.
Mais, sévère il ne l'était pas, les quelques paroles
qu'il prononçait étaient toujours écoutées
dans le silence et le calme par ceux qu'il recevait. Puis, il disparaissait
par un petit escalier qui le conduisait à l'étage inférieur.
La dernière fois que j'ai croisé son
regard, j'y ai ressenti une fermeté inhabituelle, le Général
avait compris comme beaucoup d'entre nous, que nous avions perdu notre
guerre, mais il est resté malgré tout présent jusqu'à
son arrestation, et c'est ce chef-là que je garderai en mémoire
pour le temps qu'il me restera à vivre.
N'oublions pas cet homme d'exception, la relève
du souvenir n'est peut-être pas encore arrivée, mais, de
toute façon nous le retrouverons. Les grands de ce monde ne meurent
pas, ils s'absentent.
Libert Nerucci
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Samedi 28 août 2010 Libération de Toulon
par Raoul SALAN le 28 août 1944.
Les niçois et Azuréens furent nombreux
à participer à cette manifestation pour rendre hommage au
général Raoul Salan.
Un car affrété à l'initiative
du Cercle Algérianiste des A.M. et du Collectif "Non au 19
mars 1962", conduisit 45 personnes venant des Alpes Maritimes au
Carrefour Raoul Salan.
Parmi les fidèles habitués de ces déplacements,
citons le doyen Cyr ASCIONE président de l'ANFANOMA MOUGINS et
Vice-Président de l'ACUF des A.M., ainsi qu'Armand BENESIS de ROTROU
(ancien du Commando GEORGES)
De nombreux autres sympathisants les ont rejoints par
leurs propres moyens. Tous participèrent à cet hommage plein
de ferveur rendu à Raoul Salan, grand soldat et grand patriote.
A l'issue de la cérémonie, un repas pris
au Cercle des Officiers sous-mariniers, réunit les participants
avant de reprendre le car.
Un grand merci aux organisateurs de cette magnifique
journée.
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19 / France
où vas-tu ?
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1
De plus en plus souvent, je ne peux prononcer ce mot : France, sans me sentir
vexé et outragé du sort qu'il subit. Ainsi, le discours de
récupération d'un électoral définitivement perdu
de Grenoble, malgré tout, plein de bon sens et de logique, même
s'il a été prononcé sous la forme théâtrale
d'une tirade de Matamore, met le pays en transe et l'Etranger nous montre
du doigt. Voilà que nous sommes au ban des Nations, accusés,
alors que nous traînons depuis des décennies ce laxisme d'Etat
avec des étrangers en positions irrégulières à
l'intérieur de nos frontières. Si les Roms sont en France,
comme d'autres groupes magrébins ou africains, c'est bien parce que
depuis des lustres les gouvernements successifs leur ont permis d'investir
le territoire et de vivre dans des conditions catastrophiques : camps insalubres,
ou sans papier en dehors des lois de la République. Tout à
coup, les élus se réveillent et Nicolas Sarkozy veut prendre
des " mesures " pour stopper cet envahissement. Il proclame -
en grand maître de l'information - toute une série de décisions
quelques fois inapplicables au nom de notre Constitution et il fausse le
jeu de cette sécurité que nous recherchons. Les Roms ne sont
qu'une partie de la termitière qui nous étouffe. La masse
des " libertaires " la plus dangereuse se trouve, semble-t-il
l'oublier, dans les banlieues. Par son intervention, le président
a surtout voulu allumer un contre-feu et protéger l'outrance des
" affaires " où le pouvoir s'enlise : la Bettencourt-story
les dérives de certains Ministres
l'impuissance de la police
à régler les problèmes des cités
cette
crise économique que les finances publiques ne peuvent pas juguler,
pour cause d'un train de vie de l'Etat au-dessus de ses moyens. Déficit
que l'on comblera avec l'argent du contribuable lambda, sans toucher au
bouclier fiscal ! Il protège les " donateurs " du premier
cercle d'une Divine Comédie, indigne de l'uvre de Dante. Consolons-nous.
Il nous reste huit cercles
pour les envoyer aux enfers.
Les Roms ? Un prétexte qui excite les bien-pensants, comme les mouches
sur le miel, après l'intervention permissive du discoureur. Le Pape
y va de ses remarques. Se souvient-il qu'à une autre période
de notre Histoire, l'église a pactisé avec le terrorisme en
Algérie, sans que la Chrétienté n'y gagne rien. Bien
au contraire ! L'assassinat des moines de Tibéhirine en est la preuve.
D'autres voix s'élèvent. Raffarin, Boutin et surtout Villepin
qui ne va pas dans ses envolées avec le dos de la cuillère.
Il en rajoute en affirmant : "
Une tache de honte sur le drapeau
". Là, je me pose une question. De quel drapeau s'agit-il
? Du drapeau gaulliste qui nous a menti, il y a presque un demi-siècle
? Du drapeau qui a renvoyé les Harkis et leurs familles au massacre,
en Algérie, sans lever le moindre petit doigt ? De ce drapeau du
26 mars ou du 5 juillet 1962 ? De ce drapeau trempant dans le sang de victimes
que l'on cherche toujours à occulter de l'Histoire ? De ce drapeau
- dixit Gaston Deferre à l'Assemblée Nationale - qui voulait
nous expulser vers les pays de nos lointaines origines, alors que deux fois,
nous avons sauvé la France de la barbarie de l'Est !
2
Elle a de la chance cette France ! Nous l'aimons, même si c'est
dur d'être et Pied-Noir et Français, sauf pour ceux qui ont
renié leurs origines et oublié à travers leurs ancêtres,
d'avoir obtenu par décret, le titre de Français. Ils ne
méritent que notre mépris.
A ce sujet, souvenons-nous de BHL. Aujourd'hui toujours à l'aise
dans sa chemise, il prend la tête d'un combat pour sauver des griffes
de la justice iranienne une femme emprisonnée. Se souvient-il que,
né en Algérie, il a critiqué cette province française
? Dans une chronique du Point (numéro1734 du 8/12/05) il a poussé
l'outrance de sa mauvaise foi jusqu'à trouver "
fétide,
oui, inexorablement vulgaire
", le chant des Africains. A l'époque
de notre départ forcé, BHL a-t-il eut un geste de compassion
pour les rapatriés ? A-t-il pris la défense des Harkis abandonnés
à un triste sort ? Des enfants assassinés, des femmes violées,
des hommes torturés et égorgés ?
Ainsi va la France en 2010 ! D'un côté on continue à
jeter aux orties un passé qui fait tache
de sang avec ses
complexes de la colonisation et sa hantise du souvenir. D'un autre côté
on veut jouer, pour la frime, les sauveurs. Pourtant si la gauche se tait
ou parle mollement des droits de l'homme, n'ayant aucun argument concret
et réaliste, concernant la sécurité en France, je
sens comme un souffle de révolte dans cette droite gauchisante.
Elle s'inquiète ! Je n'en veux pour preuve que l'extrait de la
chronique de Paul-Marie Courteaux dans le " Valeurs Actuelles "
3847 du 19 août, qui, dans son dernier paragraphe signale la charte
de trente cinq députés UMP. Je n'en cite que quelques lignes
très édifiantes :
"
restauration de la Nation face aux dérives supranationales
ou communautaristes
contrôle des frontières
des
valeurs morales et civiques
de l'autorité de l'Etat en matière
scolaire
" (C'est en page 18)
Ainsi, une certaine droite, pusillanime et pétocharde bouge. Elle
se rend compte des erreurs d'un politique qui se veut gaulliste depuis
des années et se vautre dans des mensonges d'Etat !
ELLE REJOINT D'AUTRES IDEES JUGEES SOUVENT " EXTRÊMES ",
MAIS QUI NE SONT QUE LE REFLET DE CE QUE JE SOUHAITE
DE CE QUE NOUS
SOUHAITONS TOUS, JE PENSE : UNE DROITE DE POUVOIR SAINE ET SOCIALE PORTANT
HAUT L'ORIFLAMME D'UNE FRANCE, QU'AUJOURD'HUI, JE NE RECONNAIS PLUS.
Robert Charles Puig/ août 2010
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20 août 1955 / 20 août
2010
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VICTIMES DU MASSACRE DE LA MINE D'EL HALIA 20 AÔUT
1955 ( paru dans l'algérianiste n°95)
Les tués:
ATZEI Emmanuel, 56 ans
ATZEI Conchita
ATZEI Marie-Louise, 28 ans
ATZEI Sylvain, 19 ans
BRANDY Paul, 41 ans
BRANDY Rose, 34 ans
BRANDY Roger, 17 ans
CREPIN Roger, 34 ans
Vve CREPIN Noémie
Vve CLERIN Ernestine, 47 ans
DE FRINO Henri, 26 ans
DEGAND Clorind, 62 ans
GAUDISIO Louis, 50 ans
HUNDSBICHLER Yves, 3 ans
HUNDSBICHLER Julien, 38 ans
HUNDSBICHLER Henri, 2 ans
HUNDSBICHLER Marie, 9 mois
MENANT Julien, 56 ans
MENANT Marcelle, 47 ans
NAPOLEONE Yvonne, née ATZEI, 20 ans
NAPOLEONE Daniel, enfant
PAIOU Armand, 58 ans
PUSCEDDU Anna
PUSCEDDU Olga, 14 ans
PUSCEDDU Julien, 20 ans
RODRIGUEZ Marie
RODRIGUEZ François, 7 ans
RODRIQUEZ Jacqueline, 4 ans
RODRIGUEZ Henri 5 ans
RUSSO Lucrèce, 49 ans
SCARFORTO Pierre, 48 ans
VARO Martial, 26 ans
ZABATTA Josiane, 12 ans
Les blessés:
Mme d'Agro, 55 ans
CLERIN Aline, 22 ans
CLERIN Jean-Pierre, 15 ans
MONCHARTRE Monique
BRANDY Geneviève, 8 ans
BRANDY Marie-Jeanne, 17 ans
PUSCEDDU Jeanne, 10 ans
PUSCEDDU Roland, 8 ans
LOPEZ Antoinette
CAPITANO Henzo, 19 ans
BERTINI Albert, 14 ans
LARIVIERE Alfred, 31 ans
GAUDISIO Marie
REQUARD Claire
Les disparus:
PUSCEDDU Armand, 57 ans
SERRA Claude, 19 ans
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Le 20 août 1955,
j'étais à El-Halia
Le 20 août 1955, « une date terrible, une date inoubliable
» dira Yves Courrière dans son « Histoire de la guerre
d'Algérie » (éd. Taillandier). Ce jour-là,
Zighout Youssef, le chef de la wilaya 2, lance la population civile de
certains douars du Nord-Constantinois contre les Européens. A EI-Halia,
petit centre minier près de Philippeville, trente-deux personnes
sont assassinées dans des conditions barbares. Marie-Jeanne Pusceddu
témoigne.
Insoutenable horreur barbare. Quelle était la culpabilité
des enfants d'El-Halia ?
Je m'appelle Marie-Jeanne Pusceddu, je suis Pieds-Noirs, née
à Philippeville en 1938 de parents français, d'origine italienne.
Mes parents étaient des ouvriers; toute ma famille, frères,
oncles, cousins, travaillait à la mine d'El-Halia, près
de Philippeville. Ce petit village d'El-Halia n'était qu'un village
de mineurs, d'artisans qui travaillaient dur dans la mine de fer.
Il y avait également des ouvriers arabes avec qui nous partagions,
au , moment de nos fêtes respectives, nos pâtisseries et notre
amitié. Ils avaient leurs coutumes, différentes des nôtres,
nous nous respections. Nous étions heureux.
Les « événements d'Algérie » ont
commencé en 1954. Mais pour nous, la vie était la même,
nous ne nous méfions pas de nos amis arabes.
Je me suis mariée le 13 août 1955, nous avons fait une
belle fête et tous nos amis étaient là, notamment
C..., le chauffeur de taxi arabe que nous connaissions bien... Avec mon
mari, nous sommes partis en voyage de noces.
Le 19 août 1955, avec mon mari André Brandy (ingénieur
des mines employé au Bureau de la recherche minière d'Algérie),
nous avons pris le taxi de C...pour rentrer à El-Halia. Pendant
le trajet, C... nous dit : « Demain, il y aura une grande fête
avec beaucoup de viande ». Je lui répondis : « Quelle
fête ? Il n'y a -pas de fête ». Je pensais qu'il plaisantait...
Le lendemain, 20 août, tous les hommes étaient au travail
à la mine sauf mon mari. Il était juste midi, nous étions
à table, quand soudain, des cris stridents, les youyous des mauresques
et des coups de feu nous ont surpris. Au même moment, ma belle-sur
Rosé, sa petite dernière Bernadette (trois mois) dans les
bras arrive, affolée, suivie de ses enfants, Geneviève 8
ans, Jean-Paul 5 ans, Nicole 14 ans, Anne-Marie 4 ans. Son aîné
Roger, âgé de 17 ans, était à la mine avec
son père. Avec ma mère, mon frère Roland de 8 ans,
Suzanne ma sur de 10 ans, Olga mon autre sur de 14 ans et
mon mari, nous avons compris qu'il se passait quelque chose de grave.
Les cris étaient épouvantables. Ils criaient : « Nous
voulons les hommes ». Je dis à mon mari : « Vite, va
te cacher dans la buanderie ! ».
Nous nous sommes enfermés dans la maison, mais les fellaghas
ont fait irruption en cassant la porte à coup de hache. À
notre grande stupeur, c'était C..., le chauffeur de taxi, «
l'ami » qui avait assisté à mon mariage. Je le revois
encore comme si c'était hier. Il nous a poursuivis de la chambre
à la salle à manger, puis dans la cuisine; nous étions
pris au piège. C..., avec son fusil de chasse, nous menaçait.
Il a immédiatement tire sur ma pauvre mère, en pleine poitrine,
elle essayait de protéger mon petit frère Roland. Elle est
morte sur le coup avec Roland dans ses bras, lui aussi gravement atteint.
Ma belle-sur Rosé a été tuée dans le
dos. Elle gardait son bébé contre le mur, ma jeune sur
Olga s'est jetée, dans une crise d'hystérie, sur le fusil,
il a tiré à bout portant. la blessant salement. Il nous
narguait avec son fusil.
Bravement et affolée, je lui dis : « Vas-y ! Tire ! Il ne
reste plus que moi ». Il a tiré, fai reçu la balle
à hauteur de la hanche, je n'ai même pas réalisé
et il est parti.
J'ai pris les enfants, les ai cachés sous le lit avec moi, mais
je souffrais trop et je voulais savoir si mon mari était toujours
vivant. Je suis allée dans la buanderie et me suis cachée
avec lui derrière la volière. Les fellaghas, les fils de
C..., sont revenus. Ils se dirigeaient vers nous en entendant un bruit,
mais l'un d'eux a dit en arabe : « C'est rien, c'est les oiseaux
». Et nous sommes restés, apeurés, désemparés,
sans bouger jusqu'à cinq heures de l'après-midi. Les cris,
les youyous stridents, la fumée, le feu, quel cauchemar !...
Un avion de tourisme est passé au-dessus du village et a donné
l'alerte. L'armée est arrivée à dix-sept heures.
Et là, nous sommes rentrés dans la maison pour constater
l'horreur. Mon petit frère Roland respirait encore; il est reste
cinq jours dans le coma et nous l'avons sauvé. Malheureusement,
ma sur Olga a été violée et assassinée,
ma sur Suzanne, blessée à la tête, elle en porte
encore la marque. Puis l'armée nous a regroupés. Ma famille
Azeï, tous massacrés au couteau, la sur de ma mère,
son mari, ses deux filles dont l'une était paralysée, l'une
des filles qui était en vacances avec son bébé a
été, elle aussi/ assassinée à coups de couteau
(c'est la fiancée de son frère, qui s'était cachée,
qui a tout vu et nous l'a raconté). Le bébé avait
été éclaté contre le mur. Puis, mon cousin
a été tué à coups de fourchette au restaurant
de la mine, le frère de ma mère. Pierrot Scarfoto a été,
lui aussi massacré, en voulant sauver ses enfants, à coups
de couteau, les parties enfoncées dans la bouche, ainsi que mon
neveu Roger, âgé de 17 ans. Mon père, sourd de naissance,
blessé à coups de couteau, s'était réfugié
dans une galerie abandonnée. Il n'a pas entendu l'armée,
on ne l'a retrouvé que quinze jours plus tard, mort à la
suite de ses blessures. Il a dû souffrir le martyre. Mon jeune frère
Julien a été également massacré.
Treize membres de ma famille ont ainsi été martyrisés,
massacrés par le F.L.N.
Je suis restée à l'hôpital près de trois
mois, j'avais fait une hémorragie interne avec infection, car les
balles fabriquées étaient bourrées de poils, de bris
de lames de rasoir.
Nous avions échappé à la mort, mais pas à
la souffrance. Mon mari fut muté à Bougie, mais le chantier
ayant subi une attaque, il a dû fermer; puis à Ampère,
près de Sétif, et finalement au Sahara. Mais les
femmes n'étaient pas admises. J'ai été recueillie
avec mes deux frères à Lacaune-les-Bains, chez les surs
de Saint-Vincent-de-Faul, j'y étais déjà venue plus
jeune.
Le fellagha meurtrier de ma famille a été arrêté,
j'ai dû venir témoigner pendant trois ans en Algérie,
car j'étais le seul témoin. Mon témoignage fut mis
en doute, du moins la façon dont les miens ont été
massacrés. Ils ont déterre ma mère pour voir si je
disais la vérité, je n'en pouvais plus. On a retiré
plusieurs balles et la seule chose de positive dans tout ce cauchemar,
c'est le collier qu'elle portait et que l'on m'a remis; collier dont je
ne me séparerai jamais.
Marie-Jeanne Pusceddu
Credit:L'Algérianiste N° 94 _juin 2001
Revue culturelle
BP 213
11102 Narbonne cedex
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Monsieur le Préfet.
Objet: présentation en salle du film Hors la Loi.
Le Rassemblement National des Français d'Algérie et de leurs
amis ( RNFAA) élève auprès des responsables de l'Etat
français, une protestation solennelle pour sa complaisance à
l'élaboration et à la sortie en salle du film de Rachid
Bouchareb qui a pour toile de fond, les évènements du 8
Mai 1945 dans le Nord Constantinois, baptisé " Hors la Loi
".
Que ce film qui , au demeurant, serait d'après la critique unanime
fort médiocre, ait pu trouver un financement auprès de Ministère
le la Culture, ainsi que des banques nationales, alors qu'il insulte l'Armée
française, ainsi que les morts aussi bien européens (110)
que musulmans fidèles ( 800) massacrés, comme par hasard,
le jour de la victoire et dans des conditions atroces minimisées
à dessein , justifiant de la part d'un député de
la majorité le terme de " révisionnisme ", est
déjà un scandale.
Qu'il ait pu être sélectionné au festival de Cannes
par un Etat étranger et accueilli les bras ouverts, comme un soi-disant
" Thriller historique " par notre ministre de la Culture, alors
que Mr Ahmed Bedjaoui, Président du Conseil Constitutionnel Algérien
déclare : " J'ai vu "Hors-la-loi" en projection
privée, je peux vous dire que ce film possède un souffle
révolutionnaire exceptionnel et un patriotisme sans faille pour
la cause algérienne ", et le secrétaire général
du FLN en Algérie, Abdelaziz Belkadem " C'est un film historique
qui condamne les crimes commis par les colonisateurs français ",
démontre une complaisance honteuse à une oeuvre de pure
propagande anti-française.
Cette complaisance est, de plus, criminelle à un moment où
les héritiers du mouvement Djihadiste à l'origine des émeutes
du 8 mai 1945, renouvellent leurs menaces envers notre pays, puisque le
plan vigie pirate a encore été rehaussé et que nos
zones dites " sensibles " de banlieues sont soumises à
une pression révolutionnaire extérieure inquiétante.
Il semble que Mr Bouchareb, bien que né en France, ait la double
nationalité franco-algérienne. Il bénéficie
ainsi d'une sorte d'immunité et même de grâce sanctifiante
dont la majorité des " rapatriés " n'a pas bénéficié,
en dépit des garanties des " Accords d'Evian " violés
dès la signature.
Nous demandons l'interdiction du film comme susceptible de troubler l'ordre
public, puisque l'Etat sait si bien utiliser cet argument pour interdire
les stèles à nos martyrs.
De même, nous demandons à l'Etat français de sommer
Mr Bouchareb de choisir, non pas comme nous y avons été
contraints , entre la valise et le cercueil, mais entre son appartenance
à la France ou à l'Algérie. Il pourra ainsi apporter
à ce pays démocratique, le souffle révolutionnaire
dont il a le secret, et insulter l'Armée française tout
à loisir, aux frais du FLN au pouvoir depuis 48 ans sur 15 départements
français, grâce à un reniement de la parole donnée
au plus haut sommet de l'Etat..
Le Secrétaire Général du RNFA: Pierre Barisain-Monrose,
mandaté par le Directoire:
Pierre Descaves, Etienne Muvien, et Fred Artz.
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Portrait d'un assassin.
Le 19 janvier 1962, à Bône, un jeune garçon de
16 ans Noël Mei, avec l'un de ses camarades de classe, colle des
affiches "Algérie Française " sur un mur.
Pour eux comme pour la grande majorité des jeunes Français,
il s'agit bien sûr d'un acte civique mais également d'un
jeu.
Une 2 cv s'arrête et en descend le sous-lieutenant Gilbert Palvadeau,
Substitut du Procureur militaire attaché au Général
commandant la ZEC. Il pourrait tout simplement les admonester, à
la rigueur les menacer de son arme de service afin de les impressionner
et leur demander de déguerpir... et bien non, il sort bien son
revolver et tire délibérément à plusieurs
reprises tuant d'une balle en plein coeur Noël Mei et blessant son
compagnon qui s'enfuyait.
Son meurtre accompli cet officier FRANCAIS se rend tranquillement au Mess
afin d'y prendre son repas.
Palvadeau n'était pas en état de légitime défense
ni même menacé, sa seule excuse pour se défendre sera
: " Je suis gaulliste inconditionnel ".
Il n'y eu pas de débordements, pas de manifestations hostiles à
l'armée française, pas d'émeutes ni de voitures brûlées,
pas de magasins défoncés et cambriolés, non, le lendemain
Bône était " ville morte " et la population se
contenta de défiler dans le silence et avec une profonde tristesse.
J'ai sous les yeux l'article de La Dépêche d'Algérie
du 23 janvier 1962 : " 20.000 personnes ont accompagné à
sa dernière demeure, dans le calme et le recueillement le jeune
Noël Mei tué d'une balle en plein coeur. La grève générale
est devenue effective à partir de 10 heures. Tous les magasins,
les services privés et certains services publics ont fermé
leurs portes ".
Sur les centaines de couronnes on lisait : " De le part de ceux qui
comme toi veulent rester Français ".
Ce même après-midi on enterrait également la jeune
Andrée Zammit, 17 ans, tuée par l'explosion d'une bombe
placée devant une boucherie par un terroriste FLN et fabriquée
par Timsit, un communiste " Français ".
Je vous conseille de vous rendre sur Google afin de voir le portrait de
Palvadeau cet assassin.
Bien entendu Palvadeau n'a pas été jugé mais "
très sévèrement puni " : nommé Substitut
du Procureur de la République de Troyes.
Imaginez une seule seconde si cela se passait de nos jours dans l'une
des banlieues sur un " tagger " inscrivant sur un mur "
JE NIQUE LA FRANCE " !!
Manu GOMEZ
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INFORMATION
http://www.capatv.com/?p=7144
Le 5 Novembre sur France 5 participez à cette première
emmission de télévision contributive
Produite par l'agence CAPA, cette nouvelle émission - C'EST NOTRE
HISTOIRE - sera diffusée en prime time sur France 5 en novembre.
C'EST NOTRE HISTOIRE est la première émission de télévision
contributive dédiée à notre histoire commune, et
à laquelle tous les internautes sont invités à
participer sur le site http://france5.fr/c-est-notre-histoire <http://france5.fr/c-est-notre-histoire>
Nous sélectionnerons, parmi vos contributions, les plus étonnantes,
les plus rares, les plus réalistes comme les plus émouvantes,
pour enrichir chaque documentaire et venir illustrer les débats,
tous deux diffusés en prime time sur France 5. Vous pourrez aussi
être invité par Marie Drucker pour venir témoigner
sur le plateau de C'EST NOTRE HISTOIRE, aux côtés des personnalités
et d'experts. Cette première édition du magazine C'EST
NOTRE HISTOIRE - De Gaulle Président (1958-1969) est consacrée
à l'empreinte laissée par le président de Gaulle
en France et à l'étranger.
40 ans après sa mort, quelle place occupe-t-il encore dans nos
mémoires ? Vous y étiez ? Vous avez vécu cette
période ? Votre vie a été marquée par le
passage de De Gaulle à la présidence de 1958 à
1969 ?
Vous vous souvenez d'une anecdote particulière ? Racontez nous
!
Vos parents, vos grands parents ont été les acteurs ou
les témoins de cette page de l'histoire, interviewez les !
Fouillez dans leurs archives à la recherche de photos ou de films,
envoyez les nous ! Petit mode d'emploi pour éclairer votre contribution
personnelle, à livrer avant le 30 septembre 2010 :
1/ - Votre témoignage peut relever autant de l'anecdote
que de l'émotion. Comment De Gaulle - son mythe, ses rites, son
charisme, ses réformes, sa propagande, etc - s'est-il invité
dans votre quotidien ? Quels souvenirs personnels s'attachent à
la fabrication de la légende gaullienne ? Le " vécu
" aura enfin la préséance sur les connaissances !
2/ - Votre témoignage doit privilégier la valeur
documentaire : il s'agit de relater un souvenir, de restituer un fait
méconnu ou oublié
et non de vous livrer à
un billet d'humeur.
3/ - Votre texte doit enfin s'appuyer sur un support visuel pour
alimenter le media web : photos de document ou objet d'époque,
films, vidéos, enregistrement de votre témoignage par
webcam
Pour mettre votre témoignage au diapason de ce grand rendez-vous,
consultez vite le lien France 5 qui lui est dédié : http://www.france5.fr/c-est-notre-histoire
À vous maintenant de raconter " votre " De Gaulle
À vous de faire partie de l'histoire !
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18 / France
étonnante
surprenante
triste !
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Sur la route entre Nice et Cagnes sur Mer des panneaux d'affichage
Ils ventent les produits que je me permets d'appeler " rallah "
: du buf et du poulet plein écran, sacrifiés à
la manière musulmane, égorgés vivants ! Ainsi, la
France est rentrée de plein pied dans le communautarisme. Celui
qui trait rampant et qui nous éclate en pleine figure. Je ne suis
pas sectaire et à la limite je respecte toutes les religions mais
alors qu'il soit permis à Noël ou à Pâques que
d'autres religions soient " publicitées " de la même
manière. Que dans les écoles les valeurs chrétiennes
soient respectées et non pas occultées de l'enseignement
A vrai dire, je ne suis pas " bégueule " au point d'en
faire une affaire d'Etat, mais à quand des Eglises en Arabie Saoudite
? Dans ces pays pétroliers du Golf ?
Cette France nouvelle me met mal à l'aise malgré ce respect
que je porte à toutes les croyances, mais celle-ci me parait dangereuse,
imprévisible et chargée d'une menace pour l'Occident et
notre pays. Notre " laisser faire " est le symbole d'une impuissance
à combattre les incivilités et les zones de non-droit qui
pullulent dans le pays. Que va devenir la NATION demain ? Nous en avons
la preuve avec Grenoble. Brice Hortefeux envoie ses troupes le matin sous
les sunlights de la télévision
des hommes en armes
des chevaliers de l'ordre et
les personnes arrêtées
sont relâchées le soir même de leur arrestation du
matin. Du cinéma que l'on projette au peuple par écran télé
interposé avec un plus : on balaie les camps des Roms souvent en
France depuis des années pour faire le poids mais on laisse les
banlieues aux mains des bandes organisées qui font la loi. La preuve
? Encore des policiers tabassés, frappés à coup de
pierres et de marteaux. Et les agresseurs courent encore. Belle France,
triste comme un chant des morts. Du trompe-l'il et du vent pour
des Français gobeurs de couleuvres. Pendant ce temps Eric Woerth
continue à faire la une dans les " gazettes " avec sa
distribution de médailles. La légion d'Honneur ne mérite
pas ce rôle ! Ce sort ? Cet emblème de nos valeurs passée,
dépassées, la Légion d'Honneur, - puisse que c'est
ainsi qu'elle s'appelle - deviendrait-il un instrument du favoritisme
et seulement d'un favoritisme de circonstance à des " donateurs
" d'un parti, des proches d'un premier cercle ?
La France veut l'ordre, l'honneur et non le laxisme d'un Etat timorée
et menteur. Demain il nous faudra mettre un bulletin de vote dans une
urne. Chacun devra ce souvenir de cet été 2010. Se rappeler
que des paroles furent prononcées pour la galerie, pour cacher
d'obscurs moments de cette cinquième république qui fait
peur, qui rend mal à l'aise une population désorientée
par des propos sans actes. Des civils sont agressés, des voitures
et des magasins brûlent ! Des policiers continuent à être
prisonniers d'un pouvoir qui ne les arme pas en conséquence de
leur rôle dans la sécurité. Au moindre écart
ils subissent les foudres d'un " jugement " d'une police des
polices et d'une justice qui les condamnent d'avance.
Je ne veux plus de cet Etat là !
Robert Charles Puig / août 2010
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Dans un récent article je citais l'article 23-7 du code civil
qui précise : "Le Français qui se comporte comme le
National d'un pays étranger peut perdre la nationalité française.
Pour cela, il faut pouvoir établir l'existence d'actes positifs
d'allégeance au pays étranger dont cette personne est ressortissante".
J'apporte aujourd'hui la preuve éxigée de l'existence d'actes
positifs d'allégeance à un pays étranger et je réitère
ma demande que cet article 23-7 soit appliqué à messieurs
Rachid Bouchareb, Jamel Debbouze, Roshdy Zem, Sami Bouagila, etc.
Le témoignage de M. Ahmed Bedjaoui, Président du Conseil
Constitutionnel Algérien : "J'ai vu "Hors la loi"
en projection privée, je peux vous dire que ce film possède
un souffle révolutionnaire exceptionnel et un PATRIOTISME SANS
FAILLE POUR LA CAUSE ALGERIENNE".
Abdelaziz Belkadem, secrétaire général du FLN : "C'est
un film historique qui condamne les crimes commis par les colonisateurs
français".
Rachid Bouchareb lui-même :"Ce film va rétablir
une vérité historique longtemps confinée dans les
coffres".
Pascal Blanchard : "Je peux vous assurer que Rachid Bouchareb
n'a pas trahi l'Histoire".
Olivier Lorelle : "Je transmets l'histoire comme les algériens
me l'ont racontée".
S'il ne s'agit pas d'actes d'allégeance à l'Algérie
!!
Je demande à M. le Ministre de l'Intérieur d'interdire la
sortie de ce film en France et à toutes les associations concernées
d'intervenir avec force directement auprès de M. Brice Hortefeux.
Il aura ainsi l'occasion de démontrer que ses récentes affirmations
tonitruantes sur le retrait de la nationalité ne sont pas de vaines
phrases pré-électorales
Manuel GOMEZ
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Le RNFAA communique :
Projet d'Appel à commémorer l'Action du Général
Raoul SALAN le 28 Août prochain au carrefour qui porte son nom :
" En ces temps où le devoir de sécurité qui
relève de la République Française est battu en brèche
en plusieurs points de son territoire national métropolitain et
ou ses valeurs fondamentales " Liberté, Egalité, Fraternité
" sont sérieusement agressées par une stratégie
de conquête islamiste fondamentaliste, le Rassemblement National
des Français d'Algérie et leurs Amis, inquiets de voir se
reproduire , tant dans les processus d'assaut que dans l'inefficacité
des répliques, les signes précurseurs de la défaite
politique de la France en 1962 en Algérie, tandis que la bataille
était militairement gagnée.
Défenseur de a grandeur de son passé et soucieux de l'avenir
de notre pays " La France ", le RNFAA attend des Autorités
Politiques qu'elles tirent les leçons du passé pour livrer
et gagner aujourd'hui la " bataille de France " qui se met en
place. Afin que soit entendu ce signal d'alarme et que le pouvoir Politique
retienne notre attachement à nôtre patrie, si ingrate et
si déshonorable fut-elle envers les Français d'Algérie,
le RNFAA appelle tous ses adhérents, nos compatriotes et nos amis
à venir nombreux le Samedi 28 Août à 11h à
Toulon , Carrefour du Général Raoul SALAN (1), pour commémorer
un grand soldat de la France qui aura passé sa vie à la
défense sa patrie sous toutes les latitudes et qui aura choisi
l'honneur et le respect de la parole donnée au point de sacrifier
la sécurité et le confort de sa famille, sa carrière
et la reconnaissance qui lui reste due par son pays.
(1) Après une campagne ignoble illustrée par le crétinisme
du ramassis gauchiste de la LDH de Toulon du conseil municipal , le carrefour
Général Salan a été débaptisé
pour en retenir son grade de colonel à la satisfaction de ces décérébrés.
Fred ARTZ
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Le général André Soubirou, président
de l'AALP, a le regret de faire part du décès de Madame
JEANPIERRE, née Jeanine GAILLARD, veuve du chef de corps du 1er
REP.
Elle s'est éteinte pendant son sommeil dans
la maison de retraite où elle séjournait depuis plusieurs
années à SAINT RAPHAËL 83700.
- Madame DEJEAN (06 16 46 85 90) tutrice assure l'organisation
des obsèques :
- Cérémonie religieuse en la cathédrale
de ST RAPHAËL - 83700 - le jeudi 5 août 2010 , à 10
heures
L'AALP sera présente à la cérémonie
à la cathédrale et déposera une gerbe au nom de l'Amicale.
Présences connues à ce jour :
colonels DUBOUREAU, CHIARONI, Cdt KLOTCHKOFF et madame,
Ultérieurement, l'urne funéraire sera déposée
dans la tombe de son mari le Lieutenant-colonel JEANPIERRE à PUYLOUBIER,
dans le cadre d'une cérémonie intime.
La communauté légionnaire est triste par cette disparition.
Constantin LIANOS
Président de l'AALE de Marseille
50, Boulevard de la Corderie
13007 Marseille
Vice-président du comité de coordination
des Associations des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre de
Marseille et des Bouches du Rhône
Tél: 06 63 80 78 50
Télécopie : 09 56 72 33 50
www.monsieur-legionnaire.org
www.veterans.fr
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Sur le net, à propos de la récente condamnation du tortionnaire
khmer Douch, circule actuellement les hallucinantes diffamations suivantes,
dont l'auteur donne l'adresse mail suivante : piednoirdalgerie@yahoo.fr
:
" Et, à quand le tour des criminels
de l'OAS qui tuaient sans distinction dans les villes et villages?
éventraient les femmes enceintes après les avoir violées
devant les parents, torturé des milliers de personnes à
la gégène, escabeau, baignoire, tenailles, chalumeau, humiliation,
disparition de familles entières etc...
Douch, comparé à l'OAS, c'était du gâteau.
"
Nous avons été tentés de traiter par le mépris
de telles abjections tant elles sont contraires à la réalité
des faits, puis la fameuse maxime " Diffamez, diffamez, il en restera
toujours quelque chose " nous a rappelé la nécessité
de répliquer et d'inviter tous nos amis internautes à faire
de même.
En premier lieu, et par esprit de charité, nous inviterons l'internaute
qui a écrit de telles insanités à consulter d'urgence
un psychiatre car il (ou elle) fait un double transfert, confondant Zighout
et Bitterlin avec Salan !
Premièrement, les pratiques énoncées, en ce qui concerne
les meurtres sans distinction dans les villes et les villages, le viol
puis l'éventration des femmes, (il (ou elle) aurait pu ajouter
les mutilations faciales et génitales des hommes, la découpe
ou la crucifixion des enfants, etc
, relèvent uniquement du
FLN qui les a perpétrées sur toutes les populations, mais
principalement musulmanes, horreurs si bien décrites par de nombreux
témoins, dont, pour exemple, les journalistes d'Historia de l'époque,
auxquels nous engageons il (ou elle) à se référer.
Ensuite, la gégène, la baignoire et le chalumeau sont les
outils utilisés par la police parallèle gaulliste qui chantait
la gloire de son maître à la lueur des grils et à
l'ombre des chevalets.
Quant à l'O.A.S., ce fut, d'avril 1961 à mars 1962, le sursaut
patriotique d'hommes de valeur et d'honneur respectueux de la parole donnée,
dont la plupart issus de la Résistance contre le nazisme, lesquels
furent rejoints et soutenus dans leur lutte par tout un peuple qui ne
voulait pas mourir.
" L'O.A.S. respecte et défend les musulmans comme les Européens.
Elle ne se livre pas au terrorisme aveugle, contrairement au FLN qui tue,
chaque jour, dix à vingt Européens innocents sans que cela
suscite le moindre titre à la une dans la presse parisienne. ".
Message du Général Salan.
Eventreur, Le Général Salan, Grand Croix de la Légion
d'Honneur, Croix de Guerre et Croix de la valeur militaire ?
Tortionnaire, Le Général Jouhaud, Grand Officier de la Légion
d'Honneur, Grand Croix de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre
et Croix de la valeur militaire ?
Inquisiteur, Le Lieutenant Degueldre, Résistant de la première
heure, Chevalier de la Légion d'Honneur ?
Infanticide, Georges Bidault, Président du Conseil National et
compagnon de la Résistance, Grand Croix de la Légion d'honneur
?
Barbare, Jacques Soustelle, compagnon de la Résistance, Grand Croix
de la Légion d'Honneur et membre de l'Académie Française
?
C'est à Jean Brune que nous emprunterons notre conclusion : "
Penche-toi toujours sur ceux contre lesquels certains rameutent les foules
et brandissent les mots d'où déteint l'infamie. Tu peux
être assuré que quelque chose dort en eux qu'ils n'osent
pas affronter, une vérité dont ils ont peur et qu'ils tentent
d'éteindre sous la cagoule des calomnies et des injures. ".
COMITE VERITAS ADIMAD
Jean-Marie AVELIN Alain ALGUDO Jean-François COLLIN
Président Vice-président Président
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CONTRE PROPOSITION DE LOI SOUMISE PAR PIERRE BARISAIN
DOCUMENT A ENVOYER A TOUS LES ELUS DE DROITE DANS VOS
CIRCONSCRIPTIONS
QU'ILS SOIENT DEPUTES, CONSEILLERS GENERAUX OU REGIONAUX
ET SENATEURS
TOUS LES PARLEMENTAIRES, DE LA DROITE DITE MODEREE,
A LA DROITE LA PLUS A DROITE, DOIVENT ETRE INVITES A SIGNER CE PROJET
DE LOI
NOUS COMPTONS SUR VOTRE DILIGENCE
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PROPOSITION DE LOI
fixant l'interdiction de dénomination de lieux publics de quelque
destination qu'ils soient, portant le nom de Jacques Duclos, Maurice Thorez
et tout autre membre du Parti Communiste, ayant déserté
face aux troupes allemandes ou collaboré avec l'ennemi de septembre
1939 à juin 1941, donc en temps de guerre
PRÉSENTÉE
Par :
(tous les signataires, élus de droite, de la présente proposition
de loi pour qui le devoir de mémoire et le mot patritotisme ont
encore un sens)
Sénateurs
(Envoyée à la commission des affaires étrangères,
de la défense et des forces armées, sous réserve
de la constitution éventuelle d'une commission spéciale
dans les conditions prévues par le Règlement.)
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Le Parti Communiste, s'abritant derrière les lois d'amnistie
votées dans un but d'apaisement, occulte la Pacte germano-soviétique
qu'il salua, alors que les buts d'Hitler étaient manifestes. De
même, il passe sous silence la sabotage de notre effort de guerre
en 1939-1940, ses appels à la désertion et à l'insoumission,
la destruction de nos appareils de combat, en entrainant la mort de nos
pilotes de chars comme d'aeronefs.
Non content de dissimuler ces faits qui relèvent de la haute
Trahison en temps de guerre, il magnifie ceux qui en furent les chefs,
en donnant le nom de ces responsables à des établissements
d'Enseignement, tels de Colléges Jacques Duclos à Vaux en
Velin, ou encore Lycée et Collège Maurice Thorez, dans de
multiples communes, ou encore Parc François Billoux à Marseille..
Faut-il rappeler que Maurice Thorez , secrétaire général
du PC, mobilisé sur le Front, en pleine guerre , a déserté
face à l'ennemi, via la Belgique et la Suède, jusqu'en Russie,
où il arrive le 8 novembre 1939 ?
Faut-il rappeler qu'il est resté durant toute la guerre à
Moscou, puis réfugié dans l'Oural, et que Joseph Staline
le restitua au Général De Gaulle en novembre 1944, en lui
demandant: « Quand le fusillez vous ? »
De même, faut-il rappeler que Jacques Duclos, député
communiste , après le pacte germano-soviétique et la déclaration
de guerre, le Parti étant dissous par Édouard Daladier le
26 septembre 1939, n'est pas mobilisé en raison de son âge.
Il quitte la France en guerre, et fait partie du groupe de l'équipe
dirigeante qui se rassemble à Bruxelles autour d'Eugen Fried, le
délégué de l'IC. Selon les termes du "Maitron",
dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, "Une nouvelle fois,
il se montra totalement fidèle à l'URSS, à Staline,
à l'IC et soutint fermement Maurice Thorez". Jacques Duclos
restera à Bruxelles d'octobre 1939 à juin 1940.
Alors que l'équipe de direction constituée autour de Benoît
Frachon et d'Arthur Dallidet a quitté la région Parisienne
et s'est repliée dans le sud de la France, Jacques Duclos et Maurice
Tréand sont convoyés depuis Bruxelles par un diplomate chilien
et arrivent à Paris aux alentours du 15 juin, le lendemain de l'entrée
de la Wermacht dans Paris, en convoi protégé par les Allemands
en pleine guerre. Il entreprend aussitôt des négociations
avec l'occupant pour faire reparaître l'Humanité.
Faut-il rappeler que François Billoux, député
communiste, qui faisait partie des parlementaires communistes internés
en 1939, a demandé, par lettre au maréchal Pétain,
de comparaître comme témoin à charge au procès
de Riom, en pleine guerre...
L'indignation du monde combattant est d'autant plus vive que l'État
français, bienveillant à l'égard des anciens factieux
de 1939-1940 dont il accepte toutes les formes d'héroïsation,
s'est toujours montré hostile à la reconnaissance pleine
et entière du sacrifice des combattants de l'OAS, trompés
par les promesse et les forfaitures du Chef de l'Etat en 1961-1962, comme
l'a dénoncé le 2ème personnage du dit Etat, Gaston
Monnerville.
La représentation nationale est en droit de s'inquiéter
et a le devoir de réagir face à un désordre mémoriel
générateur de transgressions de la vérité
historique et de divisions entre les Français.
La proposition de loi sur laquelle il lui est demandé de se
prononcer aura pour effet, si elle est adoptée, de permettre au
Gouvernement de restaurer son image de garant des valeurs républicaines
et de prévenir les initiatives, nationales ou locales, susceptibles,
70 ans après ces faits indignes, de raviver la discorde entre ceux
qui ont souffert de la trahison du pari Communiste, et ceux qui ont su
en profiter à la faveur de l'amnistie accordée par le Général
De Gaulle en 1944.
Dans cette perspective, cette proposition de loi :
1°) consacre, en la légalisant, la vocation originelle
mémorielle de tout Etablissement public
2°) porte reconnaissance par la France des crimes de guerre commis
par le Pari Communiste en 1939-1940, soumis aux ordres du Kommintern ou
en son nom, quelles qu'en aient été les victimes,sur tout
le territoire français, et favorise la mise en oeuvre des poursuites
pénales à l'encontre des auteurs ou complices du délit
d'injure ou diffamation dirigée contre la mémoire des dites
victimes .
3°) tend à restreindre le périmètre des cérémonies
commémoratives ayant pour objet de glorifier les auteurs d'agissements
inacceptables, même en temps de guerre, commis par le Parti Communiste
ou en son nom, et dont l'apologie publique, plus ou moins explicite, est
de nature à porter atteinte, d'une part, aux principes du respect
dû aux familles de victimes et de la nécessaire sauvegarde
de l'ordre public, et, d'autre part, aux règles de décence
et de neutralité applicables aux lieux où elles se déroulent.
PROPOSITION DE LOI
Article 1er
Toute attribution de noms de responsables du Parti Communiste français
en 1939-1940-1941, tels que Maurice Thorez, Jacques Duclos ou François
Billoux, à un lieu public ou tout autre Etablissement est interdite.
Article 2
La France reconnaît les souffrances subies par l'ensemble des
victimes des crimes de guerre, sabotages et attentats commis par le Parti
Communiste, approuvant le pacte Germano-soviétique, en 1939, 1940
et 1941, jusqu'à l'entrée en guerre de la Russie soviétique.
Par dérogation aux dispositions du premier alinéa de
l'article 34 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la
presse, toute injure ou diffamation dirigée contre la mémoire
d'une victime du Parti communiste expose son auteur à la mise en
oeuvre des sanctions prévues en application, selon le cas, des
articles 31, 32 ou 33 de la loi précitée, que celui-ci ait
eu ou non l'intention de porter atteinte à l'honneur ou à
la considération des héritiers, époux ou légataires
universels vivants.
Article 3
Sont interdits les hommages publics aux responsables du PC du 26 septembre
1939, date de son interdiction par le Gouvernement légal du Président
du Conseil radical Daladier, jusqu'à l'entrée en guerre
de l'URSS ( 22 Juin 1941) lorsqu'ils prennent la forme d'inscriptions,
images, effigies, plaques, stèles ou monuments dédiés,
sur le domaine public, à l'organisation ou, nominativement, à
l'un ou l'autre de ses membres, vivants ou décédés.
Sont également interdites les cérémonies honorant
la mémoire des membres du parti Communiste, interdit légalement,
lorsqu'elles se déroulent devant les monuments aux morts, à
l'intérieur ou aux abords de cimetières et en d'autres lieux
publics et qu'elles s'accompagnent de prises de parole tendant, soit à
ériger les membres de cette organisation en martyrs et héros
de la lutte contre l'agresseur nazi, soit à valoriser les actes
dont ils se sont rendus coupables.
La sanction applicable à toute personne ayant participé
ou prêté son concours à la réalisation d'une
infraction aux dispositions du présent article est celle prévue
au cinquième alinéa de l'article 24 de la loi du 29 juillet
1881 sur la liberté de la presse.
Note de Pierre Barisain :
Si vous êtes d'accord, transmettez ce texte à votre élu
de droite et demandez lui de déposer notre contre-proposition à
la Chambre des Députés et au Sénat.
Il faut mettre les Communistes le nez dans leur fiente, puisqu'ils ne
cessent de nous poursuivre de leur hargne.
Pierre Barisain-Monrose- Droit de mémoire.
PS: A ceux que cette triste époque intéresse, qu'ils
étudient l'histoire de Paul Nizan, intellectuel de pointe du PC
, avant-guerre, sorti de Normale -Sup, démissionnaire du Parti
Communiste pour cause de Pacte germano-soviétique en Aout 1939,
mort pour la France à Dunkerque le 23 mai 1940 et ostracisé
durant 30 ans par le Parti comme un "traître" et un "policier"
( 1970) !
La mémoire de Nizan et le PCF
Suite à sa rupture avec le communisme, il subit des attaques
nombreuses et violentes de la part du parti : en mars 1940, Maurice Thorez
signe, dans le journal Die Welt (édition allemande de l'organe
de la Troisième Internationale), un article intitulé «
Les traîtres au pilori », et qualifie Nizan « d'agent
de la police ». Durant l'Occupation, un texte émanant du
PCF clandestin parle du « policier Nizan ». L'offensive s'amplifie
après la guerre ; Louis Aragon participe activement à la
marginalisation de Nizan avec son livre Les Communistes (1949), roman
dans lequel il apparaît comme un traître sous les traits du
policier Orfilat.
C'est la réédition, en 1960, d'Aden Arabie, avec une
préface de Jean-Paul Sartre, qui permet la réhabilitation
de l'écrivain. En 1966, pour la réédition des Communistes,
Aragon supprime le personnage d'Orfilat. À la fin des années
1970, le PCF accepte de remettre en cause les accusations qu'il avait
portées contre Paul Nizan.
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Madame ou Monsieur le Sénateur,
Je viens de prendre connaissance de la proposition de loi N°618
du 7 juillet 2010 visant à fixer la destination du Mémorial
national de la guerre d'Algérie. Aussi bien l'exposé des
motifs que les trois articles de cette proposition de loi, révèlent
manifestement votre méconnaissance totale du drame qui s'est déroulé
et que nous avons vécu de 1954 à 1962 en Algérie.
Ancien combattant d'A.F.N. et Français d'Algérie moi-même,
je mesure l'ampleur de l'endoctrinement et de désinformation dans
lesquels votre idéologie vous a conduit, vous privant de toute
objectivité. Comment peut-il en être autrement lorsque vous
affirmez des faits et évènements historiques alors que les
historiens eux-mêmes (les vrais) avouent leur incapacité
"d'écrire l'Histoire"en l'absence de documents d'archives
nationales qui sont encore scellées? Est-ce vraiment honnête
de donner une interprétation erronée à une page de
notre histoire, d'incriminer tel ou tel organisme uniquement afin de masquer
la responsabilité des véritrables auteurs de ces massacres?
Comme moi, subsistent encore de nombreux témoins visuels prêts
à intervenir pour rétablir la vérité, toute
la vérité mais rien que la vérité sur ce lamentable
gâchis auquel les Pouvoirs Publics Français de l'époque
nous ont impitoyablement plongés. Je vous demande donc de faire
abstraction, un court instant, de votre idéologie qui vous aveugle
et de substituer les connaissances erronées que vous avez acquises
par la version objective et réelle des évènements
qui ont été appelés : La guerre d'Algérie.
Elus de la République française, je vous présente
mes respectueuses salutations.
Guy PIERSON
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Lettre ouverte
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Au-delà de l'indignation et du dégoût que nous
inspire votre proposition de loi, nous constatons que depuis la troisième
République française, notre pays est entré en dégression
morale, humanitaire, civique.
En effet, quand la troisième République a totalement
amnistié les communards de 1871- (vers 1881-1882) il fut interdit
à tout mouvement politique de faire publiquement état des
crimes et délits antérieurs de la période de la Commune
dans leur idéologie fondatrice.
Il fut interdit, aussi, de stigmatiser le culte rendu par certains
citoyens (amis, descendants) aux communards vivants ou morts, y compris
ceux qui furent fusillés pour crime de sang : La loi d'amnistie
a rendu légal " l'hommage rendu par ceux qui le désirent
au mur des fusillés du cimetière du père Lachaise
qui est bien un lieu public ".
Aujourd'hui, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, vous qui
vous prétendez, dans ce pays, les champions des Droits de l'Homme,
seriez prêts à bafouer les textes et les lois accordant amnistie
aux patriotes français qui ont choisi de prendre les armes soutenus
par tout un peuple français dont ils incarnaient la volonté
de vivre français sur leur terre française.
Le texte des accords d'Evian précisait, dans les dispositions
communes aux deux parties, que " Nul ne pourra faire l'objet de mesures
de police ou de justice, de sanctions disciplinaires, ou d'une discrimination
quelconque, en raison d'actes commis à l'occasion des événements
survenus en Algérie avant le jour de la proclamation du cessez-le-feu.
La loi du 31 juillet 1968 amnistiait même les actions commises après
le 19 mars 1962 avec libération immédiate de tous les détenus
de l'O.A.S.
La loi du 23 octobre 1982 rétablissait dans leurs droits et
leurs grades tous les militaires et les civils restant sous le coup d'une
condamnation après l'amnistie de 1968.
Votre proposition de loi, Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
va à l'encontre des textes de loi qui interdisent toute discrimination
publique infamante à l'encontre de citoyens français totalement
amnistiés, ce qui est le cas pour tous les membres de l'O.A.S.
vivants ou morts.
On ne voit pas comment une semblable tolérance ne serait pas
accordée aux amis proches et descendants des membres l'OAS après
le précédent de la Commune, De même l'évocation
des événements d'Algérie reste libre de toutes les
interprétations : nous sommes en démocratie et toute entrave
à la liberté d'opinion nous rapprocherait dangereusement
de régimes totalitaires trop connus, dont certains auteurs de ce
projet de loi scandaleux semblent avoir gardé la nostalgie.
Vouloir définir un politiquement correcte dans la rédaction
de l'Histoire, et créer un délit de négationnisme
fut toujours le propre des républiques populaires du joug desquelles
tous les peuples en Europe se sont débarrassés depuis plus
de vingt ans.
Mais, puisque les auteurs de ce projet font référence
au général De Gaulle, il faut rappeler que ce dernier avait
déploré publiquement en mars 1959 que le FLN eut assassiné
plus de 1.500 civils français (mille cinq cents), hommes femmes
et enfants, depuis le début de la guerre d'Algérie. (Discours
de Charles De Gaulle Plon 1970 tome III) .
Sur quel monument mémoriel pourront être inscrits les
noms de ces victimes qui ont continué à se multiplier, jusqu'après
de cessez-le-feu et même après la déclaration d'indépendance
?
En vous épargnant le couplet sur les millions de morts du communisme
à l'échelon mondial, nous appelons, aujourd'hui, tous les
Parlementaires qui ont une once de cur et d'esprit, à voter
contre cette proposition de loi inconsistante et servile.
Votre abjection nous interdit toute formule de politesse.
Jean-Marie AVELIN Alain ALGUDO
Président Vice-président
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Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs,
Comme nombre de mes compatriotes "rapatriés" d'Algérie,
car je me considère comme tel bien que né en 1964 après
l'exode, j'ai découvert avec consternation et, je l'avoue, colère
votre proposition de loi n° 618 du 7 juillet 2010. Pourquoi une
telle hargne si ce n'est pour faire oublier le rôle peu glorieux
des "porteurs de valises" communistes qui permirent le massacre
de tant des miens ? Aider l'ennemi, en tant de guerre, cela porte un
nom : crime de haute trahison. Mais revenons à ce projet de loi.
Vous vous y élevez avec véhémence contre, notamment,
l'inscription des victimes de l'assassinat d'Etat du 26 mars 1962 rue
d'Isly à Alger sur le monument du Quai Branly. Une armée
FRANCAISE qui tire sur des civils FRANCAIS (femmes et enfants compris)
dans une ville FRANCAISE (celle-là même qui fut la capitale
de la France libre...). Fait inédit ? Certainement pas...
Souvenez-vous la Commune de Paris en 1871 (l'un des faits fondateurs
du communisme selon Karl Marx lui-même) et la semaine sanglante
du 21 au 28 mai.
Ne s'agissait-il pas là aussi d'un mouvement "séditieux"
basant sa légitimité sur la Constitution de 1793 qui établissait
que l'insurrection est "le plus sacré des droits et le plus
imprescriptible des devoirs" ? Commune qui, ne l'oublions pas,
se rendit coupable d'un certain nombre d'exactions, et je ne parle pas
de la destruction d'une partie du patrimoine culturel parisien mais,
par exemple, de l'exécution sommaire de dizaines de religieux,
au premier rang desquels l'Archevêque de Paris. Commune qui fut
finalement écrasée dans le sang. Commune dont nombre des
acteurs furent envoyés... en Algérie ! Où ils firent
des petits communards, bon sang ne saurait mentir...
Il existe cependant une différence majeure avec le massacre de
la rue d'Isly, et que l'OAS ait ou non appelé à ce mouvement
de foule. Il s'agissait dans le cas d'Alger d'une manifestation pacifique
où la seule arme brandie était... le drapeau français
! Une manifestation pour venir en aide au quartier martyr de Bab el
Oued soumis à un blocus inhumain depuis 3 jours. Quartier de
Bab el Oued, dois-je vous le rappeler, qui fut très majoritairement...
communiste.
Mortes en période de guerre, il est donc légitime que
ces victimes apparaissent sur un monument national. Inutile de vouloir
dissimuler éternellement ces noms, les faits sont têtus
et la vérité historique éclate toujours, tôt
ou tard. Quant à l'OAS, sachant qu'en tout état de cause
vous n'écouterez pas mes arguments sur ce mouvement de résistance,
je me permettrai juste de rappeler aux légalistes que vous êtes
les différentes lois d'amnistie...
En résumé, je vous demande donc de bien vouloir être
cohérents avec vous-même et de déposer un projet
de loi visant à interdire toute cérémonie, tout
hommage public, toute plaque à la mémoire des communards
de Paris. Au risque d'abuser, je me permets également de vous
demander de bien vouloir rétablir la vérité concernant
les massacres de Sétif du 8 mai 1945 qui furent sous les feux
de l'actualité il y a de cela 2 mois et que le PCF a évoqués
avec une transparence qui lui est propre. Il serait bon que vous rappeliez
que la répression fut ordonnée par le chef de l'Etat,
un certain Charles de Gaulle, sous la pression de ses ministres communistes,
notamment celui de l'aviation qui déploya un zèle remarquable.
Je vous renvoie également aux communiqués du
bureau politique du PCF de l'époque qui appelait à un
châtiment impitoyable de la rébellion. Ou même à
vous pencher sur cette milice mise sur pied par le PC et la CGT qui
servit d'auxiliaire à la police et à l'armée pour
massacrer entre 500 et 700 rebelles musulmans.
Mais est-ce sans doute trop demander aux tenants d'une idéologie
qui s'effondre de par le monde, qui ne représente plus aujourd'hui
qu'un infime pourcentage de la population française et qui reste
responsable, vous ne pouvez le nier, de 80 à 100 millions de
morts au XXème siècle. L'OAS avec ses 2 000 exécutions
n'est qu'un enfant de coeur en comparaison... Le rideau de fumée
que vous tentez de mettre en place pour cacher vos propres bassesses
ne trompe plus personne.
J'assure votre fonction de sénateur de ma haute considération,
uniquement votre fonction.
Lionel VIVES-DIAZ
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Les Sénateurs amis du
F.L.N....
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SÉNAT SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2009-2010
Enregistré à la Présidence du Sénat le 7 juillet
2010PROPOSITION DE LOI
fixant la destination du Mémorial national de la guerre d'Algérie
et des combats du Maroc et de la Tunisie et relative à la mémoire
des victimes de l'OAS (Organisation armée secrète),
PRÉSENTÉE
Par M. Guy FISCHER, Mmes Nicole BORVO COHEN-SEAT, Éliane ASSASSI,
M. François AUTAIN, Mme Marie-France BEAUFILS, MM. Michel BILLOUT,
Jean-Claude DANGLOT, Mmes Annie DAVID, Michelle DEMESSINE, Évelyne
DIDIER, M. Thierry FOUCAUD, Mmes Brigitte GONTHIER-MAURIN, Gélita
HOARAU, M. Robert HUE, Mme Marie-Agnès LABARRE, M. Gérard
LE CAM, Mmes Josiane MATHON-POINAT, Isabelle PASQUET, MM. Jack RALITE,
Ivan RENAR, Mmes Mireille SCHURCH, Odette TERRADE, MM. Bernard VERA et
Jean-François VOGUET, etc
.
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REPONSE
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LETTRE OUVERTE
A Madame Nicole BORVO COHEN-SEAT, Sénateur, Présidente
du groupe Communiste , Républicain, Citoyen et des Sénateurs
du Parti de gauche
et à ses 23 Collègues
Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Je ne peux laisser passer sans réagir la proposition de loi
" fixant la destination du Mémorial national de la guerre
d'Algérie
et relative à la mémoire des victimes
de l'O.A.S.", co-signée par les 24 sénateurs constituant
votre groupe, que vous avez déposée le 7 juillet dernier.
Le titre même de cette proposition trahit l'amalgame intentionnel
et pervers par lequel vous cherchez à revenir sur l'hommage national
enfin rendu aux Victimes innocentes tombées au cours d'une guerre
tout autant civile que militaire et à interdire tout recueillement
à titre privé à la mémoire du seul groupe
de combattants de l'ombre objet de votre acharnement.
Chef d'uvre d'hypocrisie, concentré de mauvaise foi et de
contre-vérités, ce texte, véritable paquet cadeau
à l'organisation d'anciens combattants d'Algérie qui vous
l'a peut-être inspiré, habille d'une morgue passéiste
une volonté d'exclusion insupportable. Il s'efforce de culpabiliser
les victimes pour tenter vainement de masquer la réalité
d'un assassinat collectif, voire le justifier.
Vous l'ignorez sans doute, à moins que cela ne vous indiffère,
mais l'horreur ne s'est pas bornée au massacre. Après que
les nôtres aient été abattus, frappés dans
le dos et souvent à terre, les familles ont dû attendre le
bon vouloir des autorités pour les enterrer. Les cérémonies
ont été interdites, les corps amenés au petit matin
par camions militaires
Tout cela fut odieux. Sachez qu'aujourd'hui,
votre attitude l'est tout autant. Elle traduit votre mépris pour
notre souffrance. Sans doute y a-t-il pour vous les bons et les mauvais
morts !
Aujourd'hui, ces anciens combattants que vous connaissez, voudraient continuer
à enfouir le crime, cacher aussi toutes les victimes qui ont suivi
le pseudo cessez-le-feu du 19 mars auquel ils s'accrochent. Pour cela,
un seul moyen, les gommer, éloigner ces noms gênants du centre
de la capitale pour être certains que personne ne les découvrira
Après avoir escamoté les corps, 48 ans après ils
voudraient en faire autant pour les noms. Eh bien, sachez que pour nous
l'hommage national, la reconnaissance du drame constitue un acompte sur
réparation bien modeste au regard de ce crime odieux. Oui les noms
doivent rester et resteront !
L'association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 s'opposera par
tous les moyens de droit à leur exclusion du Mémorial national
ouvert par la loi du 23 février 2005 et enfin réalisé
au terme de cinq années de réflexion. Le nom de chacun des
Morts qui s'élève désormais sur la colonne centrale
témoigne du sacrifice de ces Innocents et ouvre la voie à
la cohorte de victimes d'assassinats, d'attentats, d'enlèvements
qui les ont précédés ou suivis et dans des conditions
atroces
L'heure est enfin venue de la réconciliation des mémoires
et d'abord des mémoires franco-françaises. Perpétuer
les oppositions, les ségrégations ne sert qu'à raviver
les braises d'un feu sur le point de s'éteindre. Votre attitude,
inhumaine et dictée sans aucun doute par la seule idéologie,
réveille hélas bien des douleurs que j'espérais enfouies.
J'avoue me faire une autre idée de la sagesse sénatoriale
que vous venez de transgresser.
Croyez, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
à ma profonde déception
et à notre détermination.
La Présidente Nicole Ferrandis
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Bien Chers Amis,
J'ai le plaisir de vous informer que le conseil d'administration national
du Cercle algérianiste réuni à Béziers les
12 et 13 juin 2010 a procédé à la nomination officielle
de notre ami Bernard Cini, président du Cercle algérianiste
de Valence, comme secrétaire général du Cercle algérianiste
et donc membre du bureau national du Cercle.
Il aura pour mission, outre la préparation des conseils d'administration
et des assemblées générales, de veiller à
la bonne marche administrative de notre association, en liaison à
Narbonne avec Monsieur Jean Pagès, qui contribue depuis de nombreuses
années déjà au bon fonctionnement du secrétariat
général.
Bernard Cini pourra également en tant que de besoin représenter,
à la demande du président, au même titre que les deux
vice-présidents nationaux, le Cercle algérianiste tant sur
le plan associatif qu'institutionnel, il aura également pour tâche
d'être en relation permanente avec les présidents de Cercle
pour toute question liée au fonctionnement général
de notre association.
Par ailleurs, le conseil d'administration a accepté à
l'unanimité ma proposition de nomination de notre ami Yves Naz
comme rédacteur en chef de L'algérianiste, le confirmant
ainsi dans son action, déjà ancienne, de pilotage du comité
de lecture de la revue, formé d'une quinzaine de bénévoles.
La direction de la revue, organe d'expression du Cercle algérianiste,
revient comme il est de droit dans les associations au président
qui en assume déjà la responsabilité juridique et
financière.
Je demeure, bien sûr, à votre entière disposition
pour répondre à toute question liée à l'organisation
du Cercle et vous assure de ma fidèle amitié algérianiste.
Thierry Rolando
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Le calvaire de Zohra et Hamid
Cest un appel au secours que nous lançons
Dans Présent du 10 juin au 2 juillet, nous vous avons parlé
de Zohra Benguerrah et Hamid Gouraï, ces deux enfants de harkis qui,
depuis quinze mois (!),
campent dans des conditions de dénuement extrême
place Edouard-Herriot, dernière lAssemblée nationale.
Et qui sont en butte à dindicibles persécutions policières
dans le même temps que la mairie du VIIe arrondissement (et notamment
un conseiller municipal dont nous nous réservons de publier le
nom) en rajoute couche après couche.
Rappelons, pour commencer, leur numéro de portable : 06 09 31 60
17. Et redemandons à nos amis de la région parisienne (et
à ceux qui seraient à Paris
en ce mois de juillet) daller leur rendre visite pour les réconforter
et leur apporter des objets de première nécessité.
En attendant le 8 septembre prochain, date à laquelle nous essaierons
de mettre sur pied une grande manifestation de soutien place Edouard-Herriot.
Un mercredi. Un jour où, la télé étant présente
dans lhémicycle, les députés viennent faire
les cadors à lAssemblée. A signaler que, depuis quinze
mois que Zohra et Hamid vivent un véritable calvaire, dans lextrême
froidure hier, dans la chaleur extrême aujourdhui, il ny
a pas eu un seul député pas un seul ! à
venir senquérir des revendications de ces deux résistants
Mais aujourdhui, cest un appel au secours et cest
urgent que nous lançons. Pour Zohra qui est gravement malade.
Elle est asthmatique et a besoin de soins. Quand la police, sur ordre
du préfet Gaudin, a confisqué la camionnette qui servait
de refuge à Zohra et à Hamid, elle a embarqué les
médicaments, les
ordonnances et la carte Vitale de Zohra. Elle ne peut donc plus se soigner
ou se faire soigner. Nous lançons donc un appel désespéré
et plein despérance
aux lecteurs qui pourraient permettre à Zohra de se faire soigner,
une fois par semaine, dans une clinique. On peut lappeler directement
sur le portable que
nous avons indiqué ou mappeler directement à Présent.
Jai rencontré Zohra mardi. Elle est épuisée.
Mais elle ma dit : « Je ne craquerai pas. Jirai jusquau
bout. Nous sommes des Français, nos pères ont tout donné
pour la France. Ce nétait pas des lâches. Nous nabandonnerons
jamais. » Et ils le prouvent. Ils ont lancé une requête
en annulation devant le tribunal administratif contre le préfet
de police qui leur interdit dinstaller des banderoles expliquant
leur mouvement. Tout leur matériel leur a été confisqué.
Ce qui est une violation de la loi et du droit de manifestation, une succession
datteintes aux droits sur la liberté dexpression et
dopinion (avec refus de délivrance du récépissé
de déclaration de manifestation). Et une autre requête pour
refus de communication de pièces et documents administratifs (procès-verbaux
dassermentation des agents de police qui ont saisi le véhicule).
Ils ont besoin de nous. Pas après-demain, pas demain, pas tout
à lheure. Tout de suite. Ce sont les nôtres. Ce sont
nos frères. Il faut leur apporter tout notre
amour et toute notre aide.
ALAIN SANDERS
Article extrait du n° 7132 de Présent, du Vendredi 9 juillet
2010
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Lucienne-Grâce GEORGES - GUITER
A reçu le PRIX RENAISSANCE de POESIE 2010
Des mains de l'Ambassadeur Jacques ROUQUETTE
Lors d'un cocktail amical le 16 juin au siège du Cercle Renaissance
Pour son recueil : " Réflexions faites "
Notre chère amie poète a été distinguée
par le jury du Prix Renaissance de Poésie dont le Président,
poète, Daniel ANCELET, a rappelé l'uvre considérable
de la lauréate, auteur d'une dizaine de recueils et d'une cassette
: " L'Algérie à fleur de peau " très émouvante.
Vice-présidente de l'A.N.F.A.N.O.M.A., Lucienne-Grâce Georges-Guiter
est chevalier de l'ordre du Mérite et du Mérite Civique.
" Elle a consacré son existence à chanter sa terre
natale et à consoler ses frères d'exil et d'infortune. Elle
a transplanté avec succès ses racines en Loire-Atlantique
et ainsi réussi la greffe du rosier et de l'olivier ". Notre
ami, le Président de l'A.N.F.A.N.O.M.A lui a décerné
un troisième prénom : Constance ! " Constance dans
l'amitié, dans l'amour, dans ses convictions et ses attachements.
"
Un petit mot lui ferait certainement plaisir : 18 Route de Basse-Indre,
44700 Orvault.
C'est avec bonheur que je signale à tous nos amis la richesse de
l'uvre de cette grande dame de la poésie et du dévouement
que j'aime tendrement.
Geneviève de Ternant
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I N V I T A T I O N
Madame, Monsieur,
Dans le cadre des cérémonies commémorant
les Massacres d'Oran et de Constantine, je vous invite à prendre
part à la manifestation qui se déroulera le :
Lundi 5 juillet 2010
18 H
Messe en l'Eglise Saint Charles à Rocheville
Célébrée en mémoire des Morts d'Algérie
et d'Afrique du Nord
19 H
Stèle du Souvenir aux Jardins de l'Etoile
Espérant vous compter parmi nous à cette occasion,
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression
de mes salutations distinguées.
Le Député-Maire
Michèle TABAROT
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France
Tes gants ne sont plus blancs.
Il n'y a pas photo. Les affaires sortent comme pour la fin d'un règne.
Il y a de tout. La soirée du Fouquet's a été le signal
d'une suite sans fin de magouilles. Elles sont liées à des
obédiences politiciennes ayant occulté les lois de la République
; une justice impuissante ou aux ordres ; un monde de l'industrie et du
grand commerce avaricieux avec le peuple, mais prêt à tout,
pour que les marges commerciales ne servent qu'à les enrichir.
Où vont les profits faramineux que dégagent les groupes
en France, sinon dans des paradis fiscaux inviolables ? Le bouclier fiscal
est la dernière preuve de la gabegie du système et de ses
aboutissants : on ne prête qu'aux riches et cela ne les empêchent
pas de filer à l'étranger ! L'affaire l'oréal ? Elle
apparait parce que d'autres éléments la pousse au grand
jour - une affaire de famille - mais que vient faire la politique dans
cette boue ? Simplement démontrer la collusion des genres au plus
haut niveau. Il y a les grands donateurs du pouvoir ! Ils le sont parce
qu'ils ont l'adoubement des grands corps de l'Etat pour traiter leurs
affaires
Oui ! Leurs affaires, en dehors de la logique et des lois
républicaines. Ce n'est pas le paradis du peuple, ce monde de l'ombre
et du secret, mais il nous gouverne.et nous en sommes exclus. La France
a ses gants blancs pleins de la boue et son tablier de sent pas seulement
le cigare. Dans cet univers de grands prédateurs et grands chasseurs
de par le monde, les animaux sauvages ne sont pas leurs seules cibles,
nous le sommes aussi. Au plus haut niveau de la politique, de la justice,
de l'économie et de la finance notre sort est géré,
réglé. Nous sommes les condamnés aux paroles sans
actes, aux promesses sans réalisation, comme le coiffeur qui demain,
rasera gratis. Nous sommes aveugles et continuons à être
menés par le coulis, comme les vaux du temps gaulliste, mais aujourd'hui,
c'est vers l'abattoir rituel fabriquant de la viande halal.
Le temps du " bling bling " n'est pas freiné par la crise,
en France. Alors que d'autres pays ont décidé de repenser
le train de vie de l'Etat. Le notre s'offre un Air Bus de 180 millions
d'euros
avec chambre à coucher
présidentielle.
Bien entendu, il faut " compenser "
Moins de voitures
de fonction, moins de
cigares, moins de double ou triple appartements
aux ministres, moins de missions " payantes " aux élus
qui trouvent le fromage si bon ; mais rien de nouveau finalement, car
les mesures envisagées ne seront prises qu'en septembre octobre
! Pourquoi attendre ? Il faut certainement recentrer toutes les opérations
en cours, celles qui sont invisibles à nos yeux
De toutes
les manières, ces étranges " affaires " qui sortent
au grand jour, envahissent nos télés et nos journaux seront
demain vite étouffées, comme tous les procès de ces
derniers mois
Les présumés coupables de nombreuses
transactions louches ont été
blanchis. Un adjectif
de couleur qui pare de vertu notre politique et ses dérives boiteuses
honteuses.
Pas la peine de fouiller trop profond pour se rendre compte de l'état
-ETAT - lamentable, du pays ! La coupe du monde de football est l'exemple
le plus frappant de notre dérive. <Black, Blanc, Bleu, ou Beur>
a été un slogan et jamais la base d'une réconciliation
des banlieues avec le pouvoir. Qu'à fait Le Président lorsqu'il
était ministre de l'intérieur ? Du kärcher ? Même
pas et maintenant la police est interdite de banlieues. La kalachnikov
lui barre la route et protège le chemin de la drogue.
C'est à ce moment-là que Hortefeux nous sort sa dernière
trouvaille ! Pour que nos policiers ne soient pas " flingués
", " bastonnés " ils vont devoir apprendre l'arabe
et être initiés à la " culture musulmane ".
Voilà la meilleure ! En France, on n'assimile pas, on se fait assimiler.
Je pourrais dire plus vertement on se fait baiser.
Cela me rappelle l'Algérie. J'ai cherché les raisons de
notre désespoir, de notre fuite et du carnage des Pieds-Noirs en
mars et juillet 62 (entre autre) J'ai eu des réponses d'amis qui
comme moi se posent encore des questions. Dans cette affaire de l'abandon
il ya a les mensonges de De gaulle c'est évident, mais aussi une
situation de fait des différents pouvoirs en place depuis 1930
qui n'ont jamais cru à l'intégration dans des conditions
raisonnables. " Il fallait- m'indique un message que je fais mien
- il fallait créer en Algérie une communauté de civilisation
et de religion et cela n'a pas été fait. La responsabilité
des régimes et des gouvernements est écrasante " Cet
ami me rappelle le voile brulé par les musulmanes en 1958. Elles
espéraient la Liberté ! Nous avions une raison à
ce moment-là de changer le cours de l'histoire. Le Grand Mensonge
a tout sabordé.
Nous avons donc loupé une page d'histoire, par une défaite
sacrificatrice de notre terre natale
Il y a de l'ombre et du secret
dans cette défaite. Des gens qui n'y croyaient pas parce que cela
allait à contre-sens de leur volonté nuisible et de leurs
sectes.. C'est cette part d'ombre que je voudrais extraire de son silence.
Hélas, c'est une mission difficile. D'autant plus que nous retrouvons
de nos jours ces mêmes personnages dans les couloirs secrets du
pouvoir. Ils sont présents par l'argent, le poids de leurs obédiences
et leurs choix politiques où la droite actuelle et les socialistes
de recoupent, se croisent, s'accouplent pour que la France meurt. Le communautarisme
n'est pas que dans le football - sa démonstration la plus évidente
- il existe dans notre Nation parce que nous ne savons pas nous battre,
nous ne savons plus nous battre depuis que des associations d'anciens
combattants dénigrent notre armée et notre rôle dans
les colonies, depuis que les élus ne le sont que pour l'argent.
La démocratie dans tout cela ? Elle n'existe plus. A gauche, il
faut tout casser à la prochaine prise du pouvoir ? A droite, pour
survivre, il faut adhérer au système élyséen
du " bling bling ". Prenons le cas de Nice. La commémoration
du 18 juin 1940 ouvre les portes à tous les abus. Ainsi, notre
maire-ministre vient de décider la construction d'une statue du
général. A quelques jours du triste anniversaire de notre
départ d'Algérie, de la fuite d'un million de femmes, d'enfants
et d'hommes par la faute gaulliste, le maire-ministre de Nice collé
aux idées parisiennes, fait de la surenchère sur le dos
de l'histoire. Malgré le montant des " emprunts toxiques "
le coût des nombreuses manifestations financées par nos deniers,
voilà la dernière idée sortie du chapeau attrape-nigaud
du maire-ministre : la statue ! Une décision présentée
à quelques heures du 3 juillet et de l'indépendance d'une
province française offerte par De gaulle aux terroristes du fln.
Il n'y a pas pour nous, Pieds-Noirs, pire affront. Nous devrons nous souvenir
de cette insulte faite à notre mémoire et à celle
de nos anciens. Nos morts laissés là-bas, les blessés,
les disparus, ce monde de la peur et de la honte après le massacre
des innocents par l'armée française. Une terre que nous
avons quittée pour ne pas mourir. Pour les Pieds-Noirs de Nice,
la statue, c'est une faute de goût de trop !
Robert C. Puig / Juillet 2010
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ORAN
5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE
" J'écris dans ce pays que le sang défigure qui n'est
plus qu'un monceau de douleurs et de plaies, une halle à tous
vents que la grêle inaugure, une ruine où la mort s'exerce
aux osselets. " (Louis Aragon - " François la Terreur
")
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Ce jeudi 5 juillet ne paraissait pas devoir être, à Oran,
une journée plus angoissante que les autres. Comme depuis cinq
jours, les Oranais s'éveillaient dans les rumeurs d'une foule
qui avait déjà envahi la rue, ivre de promesses et de
rêves. On allait enfin connaître le bien être, le
monde allait changer de face, le pactole allait couler. Et la fête
continuait... tandis que les Français qui étaient encore
là bouclaient leurs valises ou attendaient, écrasés
de soleil et de misère, un bateau sur les quais ou un avion aux
abords de l'aérogare.
Un soulagement pourtant se faisait jour parmi ces Français-là.
Tous avaient redouté la date fatidique du 1er juillet (référendum)
et plus encore celle du 3 juillet qui avait vu défiler sept katibas
de l'ALN dans Oran. Or, rien de ce qu'on avait craint ne s'était
passé. Les enlèvements se succédaient, certes,
les attentats sournois au coin des rues, aussi, mais il n'y avait pas
eu de déferlement de la masse musulmane et le chef de détachement
des unités de l'ALN, le Capitaine Bakhti avait déclaré
aux Européens : " Vous pourrez vivre avec nous autant que
vous voudrez et avec toutes les garanties accordées par le GPRA.
L'ALN est présente à Oran. Pas question d'égorgements.
Bien au contraire, nous vous garantissons une vie meilleure que celle
que vous connaissiez auparavant ! "
De plus, le général Katz, en personne, avait estimé
qu'il avait pris toutes les dispositions nécessaires pour que
les manifestations du 5 juillet à Oran se passent dans le calme
le plus absolu. Avec le Capitaine Bakhti, il s'était engagé
à ce que les réjouissances algériennes ne débordent
pas en ville européenne. Pourquoi dans ce cas là s'inquiéter
plus que de coutume ? La fête marquant la célébration
de l'indépendance algérienne pouvait commencer...
Cependant, dès l'aube, le village nègre (quartiers arabes)
se mit en mouvement et contrairement à ce qui avait été
promis, ce furent des milliers de Musulmans qui déferlèrent
vers la ville européenne, s'étourdissant dans les cris,
les chants, les you-you des femmes. Rien ne laissait encore prévoir
le drame qui allait se passer. Pourtant de nombreux Européens
constatèrent que certains avaient une arme à la main et
que beaucoup d'autres tentaient de dissimuler soit un revolver, un couteau,
un fusil, une hache ou un gourdin. Le doute n'était plus permis.
Alors les plus avertis se barricadèrent et on essaya de prévenir
par téléphone les amis et la famille de ses craintes.
Place Jeanne d'Arc située devant la cathédrale, une Musulmane,
après avoir poussé une série de you-you stridents,
grimpa sur le socle de la statue équestre de la pucelle d'Orléans.
On lui tendit un drapeau vert et blanc qu'elle accrocha à l'épée
que Jeanne d'Arc pointait vers le ciel. Une immense clameur accueillit
cette action. Survoltée par sa prouesse, la mégère
entreprit, toujours juchée sur le socle, une danse du ventre
endiablée, supportée en cela par des milliers de mains
qui claquaient au rythme de la danse. Il n'y avait plus de France en
Algérie, il n'y avait plus de pucelle Française. L'Algérie
appartenait aux Algériens !
A midi moins dix, devant le théâtre municipal où
s'était rassemblée la foule, un silence incompréhensible
s'établit soudain. Des responsables du FLN, étaient là,
encadrant la meute et semblant attendre un signe. Puis quatre coups
de feu isolés se firent entendre. C'était le signal !
Ce fut alors que plusieurs hommes, semblant mettre à exécution
un plan mûrement réfléchi, partirent en courant
dans toutes les directions, criant : " C'est l'OAS, c'est l'OAS
qui nous tire dessus !" entraînant par là même
la foule qui se mit également à courir en criant "
OAS, OAS, OAS ! "
De ce rassemblement qui se devait - aux dires de Katz - être pacifique,
émergèrent soudain des hommes en armes qui, pour affoler
les gens, tirèrent dans toutes les directions - y compris sur
la foule - aux cris de " OAS assassins ! Sus à l'OAS ! "
Bientôt le feu fut dirigé sur les sentinelles françaises
en faction devant la mairie, le Château-Neuf (là précisément
où se tenait l'état-major de Katz) et l'hôtel Martinez
qui hébergeait les officiers français. Après un
moment d'hésitation, les soldats français ripostèrent
à leur tour avant de se barricader. Ce fut là le point
de départ du plus grand pogrom anti-européen que l'Algérie
n'eût jamais connu.
Ce qui va se passer ce 5 juillet à Oran, sera insoutenable à
voir. Toutes les limites de l'horreur seront franchies. Des centaines
d'Européens seront enlevés ; on égorgera, on émasculera,
on mutilera pour le plaisir, on arrachera les tripes des suppliciés,
on remplira les ventres de terre et de pierraille, des têtes d'enfants
éclateront contre les murs comme des noix, des hommes seront
crucifiés, brûlés vifs ; des femmes seront violées
puis livrées à la prostitution ; le sang se répandra
en nappes tandis qu'au village nègre, les Européens encore
vivants seront suspendus par le palais aux crochets d'abattoir.
Comment pardonner, 48 ans après l'horreur de ce sang pleurant
des viandes
ces bouts de cadavres que l'étal tenait suspendu
à ses crochets ? Le crime est bien trop grand pour que nous n'en
perdions jamais le souvenir !
Très vite, les Européens qui ne s'attendaient pas à
ce déferlement de violence furent pris en chasse et bientôt
ce ne fut qu'horreurs et abominations.
Les cris de terreur trouvaient leur écho dans toutes les gorges
des victimes pourchassées. Il ne subsistait plus le moindre sang
froid, plus le moindre germe d'humanité... Ce n'était
plus qu'une avalanche de démence et de terreur. Le carnage était
sans précédent. La puanteur uniforme de la mort avait
remplacé les odeurs multiples de la vie.
Pendant ce temps, l'armée française se barricadait dans
les postes de garde en position de surveillance. Un hélicoptère
survola la ville. A son bord, le Général Katz essayait
d'apprécier la situation. D'après le rapport des sentinelles,
sur la seule place d'Armes, il y avait au moins vingt cadavres d'Européens
affreusement mutilés. Mais du haut de son appareil, le "
boucher d'Oran " - ainsi l'avaient surnommé les Oranais
- crut pouvoir conclure que la ville semblait calme (!). Tout était,
apparemment, rentré dans l'ordre ! Il valait mieux éviter
un affrontement avec le FLN, pensa-t-il !... et le drapeau français
fut amené pour ne pas exciter davantage la multitude.
Chaque Européen était devenu proie, gibier face à
la foule terrible, acharnée à sa joie, déchaînée,
et quand ils apercevaient des véhicules de l'armée française,
en proie à la terreur, tentaient d'y grimper
ils y étaient
la plupart du temps repoussés à coups de crosse.
C'était l'épouvante parmi eux. " Mais que fait l'armée,
que fait l'armée ? " disaient-ils. Ils entendaient encore
les hauts parleurs des camions militaires promener dans toute la ville,
le lancinant et rassurant appel : " Oranais, Oranaises, n'écoutez
pas ceux qui vous mentent (sous-entendu, l'OAS). L'armée est
ici et restera pendant trois ans pour vous protéger. ".
C'était, les 26, 27 et 28 juin 1962 !
Des hommes en tenue de combat, rutilantes de neuf, " les valeureux
soldats de la libération ", et d'autres civils armés
se déversaient dans les immeubles et en ressortaient des files
d'Européens, hommes, femmes, enfants, vieillards. Ces malheureux
" convois de la mort " prenaient la direction d'Eckmuhl, du
Petit Lac et de la Ville Nouvelle, mains sur la tête, sous les
sarcasmes, les crachats, les injures, les coups et les huées
de la populace. Pour eux, c'était la fin, ils le savaient et
ils priaient pour que la mort vînt les prendre le plus vite possible
et les arracher aux supplices qui les attendaient. Avec amertume ils
se remémoraient les paroles de Fouchet : " La France n'oubliera
jamais l'Algérie. Sa main sera toujours là pour l'aider"...
" Comment pouvez-vous croire que la France puisse vous abandonner
? Vous avez la garantie d'un traitement privilégié ".
Il est vrai que le Ministre n'avait pas précisé de quel
traitement il s'agirait !... Et aujourd'hui, la ville toute entière
leur paraissait une tombe : la leur. Aucune aide de personne à
attendre. Crier, appeler au secours, tout était inutile. C'était
le colonialisme et la génération nouvelle qu'on allait
détruire, voilà tout. Alors, qu'importait qu'on saignât
les enfants et qu'on ouvrît le ventre des mères, qu'on
arrachât les tripes des suppliciés et qu'on les pendît
par les pieds au-dessus de braises incandescentes...
A dix sept heures, enfin, le bruit caractéristique d'un convoi
de camions se fit entendre. C'était la gendarmerie mobile, l'âme
damnée du Général Katz qui prenait position. Dès
cet instant, comme par miracle, la manifestation prit fin et la populace
disparut... mais il était trop tard.
Des centaines de cadavres jonchaient les rues, le sang avait maculé
trottoirs et rigoles, les appartements étaient dévastés,
les magasins pillés, les disparitions ne se comptaient plus,
la ville avait pris le visage de l'apocalypse.
Pourquoi cette intervention s'était-elle produite si tardivement
? Avait-on décidé de faire payer aux Oranais leur folie,
leur passion pour l'Algérie française, leur trop grande
fidélité à l'OAS ?
Où était passé le Capitaine Bakhti, l'homme fort,
l'homme de confiance de Katz, qui avait déclaré le 3 juillet
qu'il n'était pas question d'égorgement ?
La réponse est simple : Paris, qui, grâce à ses
renseignements, s'attendait à cette explosion de folie furieuse,
avait ordonné à Katz " de ne pas bouger, de laisser
faire ". Et Katz, grosse brute bornée qui tirait vanité
de sa servilité - même quand il s'agissait d'assassiner
ou de laisser assassiner des Français ! - à la recherche
constante d'une nouvelle étoile, obtempéra aveuglément.
Ceci est une certitude. Les preuves matérielles foisonnent en
ce sens. Ce qui est incontestable, c'est que l'ordre de Paris, capté
à la poste centrale vers 16 h 30, de faire cesser la tuerie eut
instantanément son effet. A 17 heures, tout était fini
et la ville abasourdie était plongée dans un silence de
mort, de cette mort qui pendant six heures s'était abattue sur
elle. Katz quant à lui, pouvait être fier : Il avait obéi
aux ordres et une quatrième étoile allait récompenser
sa fidélité.
Cependant dans la cité meurtrie, l'angoisse étreignait
les survivants. Chacun tremblait pour les siens, les gens se cherchaient,
beaucoup demeuraient encore cachés de peur de voir la tornade
s'abattre de nouveau. Le nombre des disparitions augmentait d'heure
en heure, aggravant le tourment des familles. La morgue était
pleine à craquer et une odeur fétide s'en dégageait.
On en refusa bientôt l'entrée et les corps entassés,
mutilés, étaient méconnaissables.
Dans la ville arabe et au Petit Lac, le tas des tués était
plus incohérent et plus dense. Il s'échappait une odeur
fétide, insupportable, une épouvantable pestilence. L'on
pouvait voir, trempant dans des bains répugnants, les viscères
des malheureuses victimes et sur un mur, tracé d'une main maladroite,
l'on pouvait lire : " Les boyaux des Français "...
Et toujours cette liesse, et toujours ces cris " Mort aux Chrétiens
! "... Et toujours cette foule frénétique, fanatique,
cette même foule qui, quelques mois plus tard, n'obtenant rien
des promesses invoquées tout au long de la guerre et réduite
soudain à la famine, émigrera en France avec une mine
attristée et des yeux de douleur, dans cette Patrie qu'ils auront
eu plaisir à humilier et dont ils auront persécuté
avec délice ses enfants.
José CASTANO
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
Pour ces malheureux, la mort était la seule délivrance
" Viens ô Mort et emporte mon cur
Ecoute-moi t'appeler sans gémir
La terre ne veut plus me porter
Et le ciel est lourd de douleur "
Richard Scheid
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UNE PLACE HONTEUSE A SISTERON...
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Roger SONCARRIEU
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie
" et de " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions
Dualpha)
rogersoncarrieu@yahoo.fr
à Monsieur Daniel SPAGNOU,
Député-Maire de Sisteron (Alpes de Haute-Provence)
mairie@danielspagnou.fr
sisteron@danielspagnou.fr
2 juillet 2010
Monsieur le Député-Maire,
Je viens faire suite à mon courriel du 29 juin relatif à
l'inauguration récente de la place du 19 mars à Sisteron.
Je viens en effet de découvrir en complément, par le
biais de l'Internet, que vous êtes en fait un député
affichant les couleurs de l'UMP, membre d'un groupe d'études "
rapatriés " : ma surprise est donc d'autant plus grande !
Naïvement, je pensais en effet que les élus UMP se situaient
plus à droite qu'à gauche sur l'échiquier politique
Dans la mesure où vous cautionnez une place du 19 mars 1962,
inaugurée avec le concours de la FNACA - Fédération
nationale des Anciens combattants en Algérie - j'avoue que je ne
sais plus quoi penser !
La coloration politique de la FNACA est pourtant bien connue. Vous
pouvez pour cela consulter un petit ouvrage paru en 1972 intitulé
" Le fichier du Parti communiste " de Daniel Peyrac (Guy Authier,
éditeur). Vous pourrez ainsi lire en page 64 que la FNACA fait
partie des associations classées comme " filiales " du
Parti communiste. Au même titre que la Fédération
des officiers de réserve républicains, que la Fédération
des sous-officiers de réserve républicains, que l'Association
républicaine des anciens combattants et victimes de guerre (ARAC),
que l'Association nationale des anciens combattants de la résistance
(ANACR) ou encore de la Fédération nationale des déportés
internés, résistants et patriotes (FNDIRP). Et il ne s'agit
là, bien sûr, que des associations concernant l'armée
et les anciens combattants. En son temps, la revue " Est et Ouest
" avait aussi consacré quelques pages aux " associés
" du Parti communiste. En outre, plusieurs parmi les dirigeants de
la FNACA se sont, par le passé, portés candidats à
des élections sous l'étiquette du PC.
Et il faut savoir aussi que la FNACA a tenu à plusieurs reprises
un stand lors de la Fête de l'Humanité.
Parallèlement, vous n'êtes par ailleurs pas sans savoir
que, pendant la guerre d'Algérie, le Parti communiste était
plutôt du côté du FLN et des porteurs de valises que
du côté de l'Armée française.
Enfin, lors des réunions qui ont été tenues au
ministère afin de déterminer le choix d'une date pour honorer
la mémoire des combattants d'Algérie, l'ensemble des associations
patriotiques, et notamment celles représentant les combattants
d'Afrique du nord, a été d'accord pour que ce ne fût
pas le 19 mars - sauf la FNACA, bien entendu. De ce fait, c'est donc la
date du 5 décembre qui a été retenue et qui est aujourd'hui
la date officielle pour honorer plus particulièrement la mémoire
des morts d'Algérie-Tunisie-Maroc dans le calendrier des manifestations.
Bien sûr, et éloignés de toute considération
politique, cela n'empêche pas de " braves anciens combattants
d'Algérie " d'adhérer à la FNACA sans trop connaître
les tenants et les aboutissants de l'association, de demander à
leurs élus (tout de même sur le conseil de leur fédération
nationale) de donner à des places ou des rues le nom de "
19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie " et d'organiser
chaque année une manifestation commémorant cette date.
La proposition de loi déposée à l'Assemblée
nationale le 29 avril 2010 par plusieurs députés de la majorité
" visant à établir la reconnaissance par la France
des souffrances subies par les citoyens français d'Algérie,
victimes de crimes contre l'humanité du fait de leur appartenance
ethnique, religieuse ou politique " démontre clairement qu'une
situation d'exactions et non de cessez-le-feu a perduré bien au-delà
du 19 mars 1962.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Député-Maire,
l'expression de mes salutations distinguées.
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Roger SONCARRIEU
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie
" et de " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions
Dualpha)
rogersoncarrieu@yahoo.fr
à Monsieur Daniel SPAGNOU,
Député-Maire de Sisteron (Alpes de Haute-Provence)
mairie@sisteron.fr
le 29 juin 2010
Monsieur le Député-Maire,
J'ai eu l'occasion de lire dans la presse (journal " La Provence
" du 21 juin 2010) le compte rendu de l'inauguration récente
de la " Place du 19 mars 1962 ", à Sisteron.
Comme vous semblez être un maire attentif aux événements
qui ont marqués l'histoire, je suppose que vous ne tarderez pas
à inaugurer une " Place du 22 juin 1940, date de l'armistice
", lors du conflit 39-45.
Les parallèles sont en effet nombreux entre ces deux dates
qui, ni l'une, ni l'autre n'ont marqué la fin d'une guerre.
Savez-vous, Monsieur le Député-Maire, que l'Algérie
a, le 19 mars 1997, émis un timbre commémoratif qui indique
" 19 mars, Fête de la Victoire " ?
Savez-vous, Monsieur le Député-Maire, qu'il y a eu plus
de morts en Algérie après le 19 mars 1962 que pendant les
huit années de conflit qui les ont précédées
? Militaires morts ou enlevés, morts du 26 mars à Alger,
morts du 5 juillet à Oran, sans oublier les 150 à 200 000
Harkis et leurs familles massacrés, enlèvements, disparitions,
etc. Cela fait beaucoup de morts après un soi-disant cessez-le-feu
Savez-vous, Monsieur le Député-Maire, que les services
du ministère des Anciens combattants délivrent des cartes
du combattant aux appelés ayant servi (à quoi, on se le
demande ?) en Algérie jusqu'au 2 juillet 1962 ? C'est là
reconnaître que la situation - qui sera quelques années plus
tard reconnue comme une situation de guerre - a duré au moins jusqu'au
2 juillet et, de ce fait, c'est aussi reconnaître que le cessez-le-feu
du 19 mars n'en était pas un. En quoi cette date est-elle digne
de commémoration, je me le demande et je vous le demande ?
Enfin, Monsieur le Député-Maire, savez-vous que la date
officielle retenue pour un hommage aux morts d'Algérie et d'Afrique
du Nord est le 5 décembre et que la date du 25 septembre a, quant
à elle, été choisie pour honorer les Harkis et les
supplétifs qui avaient choisi de servir la France ?
A quand donc, à Sisteron, une place du 22 juin 1940 ? A moins
que vous ne préfériez débaptiser la place du 19 mars
pour, simplement, lui donner le nom de " Place des anciens combattants
d'Algérie " ?
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Député-Maire,
mes salutations.
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Gaston Bautista
J'apprends à l'instant le décès de notre ami
Gaston Bautista, Algérianiste convaincu et soutien toujours fidèle
de notre action qui fut le créateur de l'association du Souvenir
des Disparus en Algérie.
Le Cercle algérianiste salue la mémoire de cet authentique
Pied-Noir et présente à sa famille ses plus sincères
condoléances.
Ses obsèques seront célébrées jeudi 24 juin
à 10h00, à Mar-Vivo (La Seyne sur Mer).
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Thierry Rolando
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Halte aux faussaires de l'Histoire!
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LETTRE OUVERTE A MONSIEUR ERIC ROUSSEL,HISTORIEN
Monsieur et cher collègue,
Je lis dans le Figaro du 18 juin ,sous votre signature dans l'article
intitulé :L'ELAN DU 18 JUIN ,le passage suivant:"...
grâce a l'initiative du Général,la France se retrouva
aux côté des vainqueurs face au Reich annihilé".L'initiative
en question est le célèbre Appel du 18 juin bien connu.
En écrivant ceci je crains que vous n'affirmiez une chose qui n'est
pas vraiment exacte.
Si la France s'est retrouvée à la table des vainqueurs c'est
grâce à l'Armée d'Afrique.Les campagnes de Tunisie
et d'Italie ainsique le débarquement en Provencefurent pour ses
soldats des moments de Gloire.
Ces opérations s'accompagnèrent de lourdes pertes qui frappèrent
les Pieds-Noirs surmobilisés comme vous le savez, et les Musulmans
qui combattaient sous le drapeau tricolore.C'est leur sacrifice qui permit
à la France de garder son rang de puissance.Weygand,Juin,De Lattre
de Tassigny sont les soldats à qui nous le devons.
L'Appel du 18 juin a eu ses mérites mais sa portée n'est
pas comparable.Il est par contre irremplaçable dans la création
et l'entretien de la légende gaulliste comme l'avait compris Alain
Peyrefitte que vous citez d'ailleurs.
Veuillez agréer cher collègue l'expression de ma réelle
estime et mes déférentes salutations,
Jean MONNERET.
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Suite aux mensonges
diffusés par les Médias ce jour, je vous rappelle que
c'est le Général DE LATTRE de TASSIGNY qui fut le PREMIER
résistant : le 12 juin 1940 au Maroc il reconstituait
l'Armée d'Afrique pendant que le colonel usurpateur se sauvait
et se cachait derrière un micro à Londres
Voici la phrase
de DE LATTRE frauduleusement attribuée à 2gol : "
La France a perdu une bataille, mais la guerre continue
"
(Info recueillie dans une " lettre de VERITAS "
Je vous demande de diffuser SVP
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France
et Toi alors ?
Voilà nos médias de tous poils qui s'extasient devant l'attitude
courageuse d'un homme d'Etat anglais et qui diffusent de larges extraits
de son discours dans leurs colonnes au sujet du < Bloody Sunday >,
le dimanche sanglant. Des mots que nous ne sommes pas capable d'entendre
de nos dirigeants français, presque cinquante ans après
le drame de la rue d'ISLY. L'Angleterre fait
son ménage et le fait bien. Le Premier ministre britannique a présenté
des excuses pour le meurtre de quatorze personnes par l'armée anglaise
lors d'une manifestation en Ulster en 1972. Je découvre dans Nice-Matin
les paroles de David Cameron Chef du gouvernement britannique qui s'exprime
sur cette tragédie : " Ce qui s'est produit n'aurait jamais
dû se produire. Certains membres de nos forces armées ont
mal agi "
Ainsi donc, dans le monde moderne si fourbe, si égoïste, si
méprisant ou oublieux de son passé, il y a un Etat qui se
sent responsable et un Homme Politique qui présente les excuses
de la Nation pour un drame commis par l'armée, son armée
!
Je rêve ou quoi ? C'est en Europe que cela se passe mais
PAS
EN FRANCE ! Alors, croyez-moi, je ne sais plus si je dois me mettre
en colère ou rougir de honte d'appartenir à un pays qui
refuse ce geste de réconciliation, ce geste d'honneur pour nos
morts, nos blessés puis nos disparus du 26 mars et du 5 juillet
1962 en Algérie. Pire ! Ces médias qui font leur <une
> avec cette affaire britannique n'osent pas évoquer aux dates
anniversaires ces tragédies que nous portons toujours comme une
blessure. Lequel d'entre eux aura le courage de se pencher sur cette période
et de présenter les faits réels sans mentir ? Sans manipulation
du Pouvoir parisien et Elyséen : lâcheté de nos gouvernants
et mutisme d'un Etat encore gaulliste qui préfère le reniement
de sa faute à la vérité ! Qui préfère
une repentance déguisée au poing sur la table afin de s'opposer
aux mensonges algériens et aux outrances haineuses de ces dirigeants
plus FLN que jamais. HLL est un dernier exemple du pantalon baissé
!
Ne l'oublions pas. Nous ne sommes pas les aimés ! A Cannes, nous
avons été interdits de " micro " par la mairie
et les fêtes de Nice, le 4 et 5 juin ont montré notre étouffement
sous couvert '<d'une grande fête>. Même le chant des
Africains s'est trouvé occulté sous le bruitage de haut-parleurs
sauvages
Sauvages ou souhaités ? Cessons de nous faire berner.
Arrêtons de jouer les dindons de la farce. Réunissons-nous
pour devenir la force qui changera notre politique obscure et timorée.
Cette politique toujours gaulliste, mollassonne, complexée, rancunière.
Cette politique de la crise où nous nous enfonçons à
cause du gaspillage de nos valeurs économiques et de nos valeurs
morales : un drapeau qui brûle, piétiné, sali par
l'étranger dont on tait le nom ! Ne l'oublions pas ! La propagande
d'Etat va fêter De gaulle en falsifiant l'Histoire de la France
depuis 1940 jusqu'à la braderie de l'Algérie et ainsi, nous
restons loin de nos espoirs de grande réconciliation ! Il n'y a
que dans le changement d'une politique qui perdure depuis trop longtemps
que nous retrouverons l'honneur et le plaisir d'être Français.
A ce moment-là, comme en Angleterre, comme l'a fait David Cameron,
un " élu " trouvera peut-être le courage, la volonté
de dénoncer les crimes du pouvoir gaulliste dans Algérie
française.
Robert C. Puig / Juin 2010
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Bonsoir Mr le Maire,
Ce mot pour vous signaler que le Cercle Algérianiste doit être
soutenu
, plus que jamais, par la Mairie de Grenoble et doit donc être
subventionné.
Je pense que vous avez eu le temps d'en savoir plus sur cette association,
ainsi que vous avez pu le signaler et que votre adjoint - Mr Jérôme
SAFAR est revenu sur ses dires : "ne pas soutenir une mouvance
" qui sont très pégoratifs et nécessitent
des exclaircissements.
Lorsque nous pouvons lire : " Les 18, 19 et 20 Juin 2010 à
Grenoble (Alpes Congrès) : Etats Généraux du renouveau
pour débattre et repenser le progrès social, plusieurs
dizaines d'associations, de cercles de pensée, de fondations
et d'organisations non gouvernementales viendront à GRENOBLE
! pour inviter une société de fraternité .... 3
jours de débats, d'expression et d'échanges à Grenoble
".... et " Nous ne pouvons laisser notre modèle social
s'étioler, les inégalités s'accroitre. Nous devons
réaffirmer les valeurs de la République " - "
Ce rassemblement de Grenoble est un appel à la mobilisation citoyenne"
- "La crise bouleverse aussi le paysage : elle nous oblige à
penser à l'avenir autrement, à croire en l'intelligence
collective et au brassage des idées pour accoucher d'une vision
renouvelée. Ce débat est avant tout celui de la société
".
Je suis fortement tentée de faire appel à votre bon sens
: croyez-vous qu'il soit loyal de ne pas subventionner le Cercle Algérianiste
, présidé par alessandra.monique@neuf.fr et son vice-Président
Roland.daporta@sfr.fr ? NON
De plus, envisager de débaptiser votre Place BUGEAUD n'est pas
croyable.
Je vous prie de bien vouloir prendre vous-même la responsabilité
de subventionner le Cercle Algérianiste de Grenoble, de faire
respecter l'honneur des Français d'Algérie, de faire cesser
les termes suivants évoqués par votre 1° adjoint "
ne pas soutenir une mouvance", "subvention à supprimer"
, etc... , de façon à bien rejoindre l'essence même
de vos Etats Généraux prévus du 18 au 20 Juin 2010
dans votre ville de Grenoble.
Pour finir avec humour, je tenterai de vous dire qu'il ne faut pas confondre
PN "Pieds Nicklés" et PN "Pieds Noirs" qui
ont combattu pour la France comme tout un chacun et se doivent d'avoir
une association, reconnue par Mr Michel DESTOT - Député-Maire
de Grenoble.
Par avance je vous en remercie.
Je vous prie de recevoir, Monsier Le Maire, mes salutations distinguées.
Une concitoyenne Pied-Noir,
RYF Annie ryf.annie@neuf.fr
Le 16 Juin 2010
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Demain, l'anniversaire du fameux appel du colonel réfugié
à Londres...
Le 12 juin 1940 Le général
de Lattre de TASSIGNY avait déjà commencé à
réorganiser l'armée d'Afrique en se rendant au Maroc et
déclarait: "La guerre n'est pas perdue...."
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Tract de VERITAS diffusé à Marseille
le 13 mai 2008
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J'accuse...
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J'accuse Charles De Gaulle d'avoir, volontairement et sciemment, violé
la Constitution Française dont il était le garant...
J'accuse Charles De Gaulle d'avoir abusé la Nation française
en transformant une victoire en défaite et en lui présentant
les revendications d'une minorité de terroristes comme l'expression
de tout un peuple...
J'accuse Charles De Gaulle, Président de la République Française
et Chef suprême de son Armée, d'être resté passif
devant l'assassinat de milliers et de milliers de citoyens français
de toutes confessions...
J'accuse Charles De Gaulle d'avoir donné l'ordre d'abandonner,
après les avoir désarmés, les Harkis à la
vindicte des égorgeurs du FLN qui ont perpétré le
génocide de plus de cent cinquante mille de ces soldats français...
J'accuse Charles De Gaulle d'avoir donné ordre aux officiers français,
témoins de meurtres en séries,
(innommables boucheries telle que celle d'Oran, le 5 juillet 1962, qui
a fait plus de 3.000 morts français) de n'intervenir pour personne,
même en danger de mort...
J'accuse Charles De Gaulle d'avoir porté atteinte à l'intégrité
du territoire national en bradant les départements français
d'Algérie à un mouvement terroriste vaincu sur le terrain,
et en lui abandonnant, non seulement une population qui souhaitait rester
française, mais aussi tous les soldats métropolitains tombés
entre ses mains barbares. ..
J'accuse Charles de Gaulle du chaos de l'Algérie et du déclin
de la France !
J'accuse également, comme étant ses acolytes, tous ceux
qui se sont égarés avec lui dans cette impasse mortelle
où souffrent et meurent, tous les jours, des hommes :
Vous, Messieurs les porteurs de valises du FLN, vous qui avez aidé
l'ennemi de la France à s'armer pour combattre et tuer nos jeunes
soldats français, je vous accuse d'être de vulgaires collaborateurs,
passibles de la peine de mort...
La France a remporté une victoire éclatante sur le FLN,
des milliers de jeunes soldats français, des appelés de
vingt ans à peine, tous ont donné leur vie pour que vive
l'Algérie française...
Des hommes, des femmes, de jeunes enfants, des vieillards, ont été
ignoblement massacrés, pendant des jours, des mois, des années,
par un terrorisme aveugle relevant d'une barbarie tellement bestiale qu'aucun
mot ne saurait la décrire. ..
Les témoins silencieux, qui se sont tus, et se taisent encore,
par leur silence, deviennent ses complices... .
Tous Les martyrs que je viens d'évoquer ont le droit d'être
reconnus et déplorés, tout comme ceux de la Shoah...
Il est temps de cesser de se prêter à la dénaturation,
il est temps d'exprimer la vérité historique !
Charles De Gaulle mérite, même à titre posthume, d'être
poursuivi devant le Tribunal de l'Histoire, et condamné comme l'ont
été les artisans et les complices de L'holocauste juif,
et comme sont, aujourd'hui, poursuivis et condamnés les tyrans,
devant le Tribunal Pénal International !
C'est à vous tous, Français, que je lance, aujourd'hui,
ce pathétique appel: Ouvrez enfin les yeux ! Sortez de votre égarement!
Ayez le courage de reconnaitre la vérité historique et de
stigmatiser les vrais responsables de la décadence de la France
et du chaos de l'Algérie! .
C'est à ce prix-là, et à ce prix seulement, que notre
hymne national aura, à nouveau, un sens, et que le drapeau tricolore
pourra, désormais, flotter sans tache sur un pays en paix avec
lui-même...
JOSEPH HATTAB-PACHA
Président de VERITAS
Ancien Maire de la Casbah d'Alger
Ancien Conseiller Général.
Premier Président du Conseil Municipal d'Alger
13 mai 2008
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 16 juin 2010
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue Alfred de Vigny
06100 Nice
à
Monsieur le Premier Ministre
Hôtel Matignon
Monsieur le Premier Ministre,
Le Premier Ministre britannique, David Cameron, a présenté
des excuses aux familles des victimes de la fusillade de Londonderry,
le 30 janvier 1972. Il a déclaré que ce massacre n'était
ni justifié ni justifiable et que les conclusions du rapport Saville
étaient " choquantes ".
Il a ainsi résumé le rapport :
- aucune sommation n'a été faite aux civils par les
militaires avant d'ouvrir le feu
- aucun des militaires n'a tiré en réponse à des
jets de pierres ou de cocktails Molotov
- de toute évidence, certaines des personnes blessées ou
tuées s'enfuyaient ou portaient secours aux blessés ou aux
mourants
- aucune action des victimes ne constituait une menace qui aurait justifié
la fusillade
- de nombreux militaires ont menti sur leurs actes
- les événements du Dimanche Sanglant n'ont pas été
prémédités
- le vice Premier Ministre de l'Irlande du Nord, Martin MacGuinness (Sinn
Fein) était présent au moment des violences et était
" probablement armé d'une mitraillette " mais il n'a
" rien fait qui puisse justifier l'ouverture du feu par les militaires
".
Le Premier Ministre britannique a fait preuve d'un courage qui a manqué
aux hommes politiques français depuis plus de 48 ans.
En effet, le 26 mars 1962, des faits similaires s'étaient produits
à Alger mais aucune enquête sérieuse n'a été
ouverte alors que les familles des victimes la réclament depuis
bientôt un demi-siècle. Et pourtant :
ALGER LONDONDERRY
26 MARS 1962 30 JANVIER 1972
ENTRE 65 ET 80 MORTS 14 MORTS
AU MOINS 150 BLESSES 13 BLESSES
RIEN 1998 : ouverture d'une enquête
RIEN 2010 : rapport Saville
RIEN 2010 : excuses du Premier Ministre
Nous espérons que, suivant l'exemple de nos voisins britanniques,
vous comprendrez les attentes des familles des victimes et que vous demanderez
l'ouverture d'une enquête sur ces événements qui représentent
une page honteuse de notre histoire.
Je vous prie d'agréer, monsieur le Premier Ministre, l'expression
de ma haute considération.
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ROGER HOLEINDRE Président du Cercle National des Combattants
LETTRE OUVERTE Á M. JAMEL DEBBOUZE ET Á SES AMIS ACTEURS ET
CINÉASTES !
Messieurs
Vous avez presque tous la double nationalité. En
grande
> > majorité néanmoins, vous êtes nés en
France
Vous avez acquis des
métiers prestigieux, en France, et pour certains d'entre vous, vous
avez fait fortune
en France.
> >
> > Alors, une question lancinante m'obsède jour et nuit :
Vous êtes
> > bien ici de votre plein gré ? Personne ne vous a obligé
à venir chez
> > nous ? et
personne ne vous empêche de repartir ? Si vos parents ont cru bon
de quitter leur pays d'origine pour s'installer sur le territoire français,
c'est bien parce qu'ils savaient que leur vie, dès lors, et celle
de leurs enfants, seraient meilleures ici qu'outre Méditerranée
?
> >
> > Alors, dans vos films, pourquoi cette hargne, cette volonté
> > constante de vouloir "touiller" le pus des plaies de
notre Histoire,
> > en faisant toujours
porter le principal des fautes par la France ?
> >
> > Dans le film " Indigènes ", tout n'était
pas mauvais, mais l'esprit
> > était faux. Vous avanciez comme argument "massue"
le fait que la
> > retraite de ces
soldats était ridicule. C'est vrai : Mais elle l'est pour tous les
soldats, car il y a la retraite du combattant
et la retraite pour
15 ans de service minimum. Elles n'ont rien à voir l'une avec l'autre.
A titre d'exemple : Moi, j'ai été résistant, j'ai fait
3 séjours de guerre en Indochine, plus l'Algérie.
Je suis médaillé militaire, j'ai plusieurs citations ; j'ai
été 2 fois blessé au combat, et je touche 212,19 €
de pension tous les 6 mois, soit environ 35 € par mois, et je n'ai
même pas la Légion d'Honneur !
> >
> > Les troupes Nord africaines n'ont jamais été "
la chair à canons "
> > comme vous voulez toujours le laisser entendre. Vous oubliez
> > sciemment les
170 000 pieds-noirs qui, avec les indigènes, presque tous volontaires,
composaient l'Armée d'Afrique. Les unités d'élite "blanches"
ont payé plus que le prix du sang et de l'honneur.
> >
> > Vous n'êtes pas sans savoir que, le 7 février 2010,
le Parlement algérien a déclaré qu'il allait faire
adopter une proposition de loi, "criminalisant"
les 130 années de présence française en Algérie.
Le sieur Bouteflika compte pour cela demander des milliards d'euros de dédommagement
à la France, avec en plus
des excuses
de la repentance
le
reniement de tout ce qui fut notre passé.
> >
> > En voilà assez ! Il vous faut donc savoir quelle est votre
position
> > quand la France est ainsi attaquée, bafouée. Il
vous faut, que vous
> > le vouliez où
non, choisir votre camp ! Vous ne pouvez pas
être ici
et là-bas, tout du moins en paroles ! Le dernier film de M. Rachid
Bouchareb, " Hors La Loi " commence, lui, par des erreurs flagrantes,
des oublis, des affirmations qui sont des contrevérités historiques.
Ce monsieur sait ce qu'il fait, ce qu'il dit. Ne déclarait-il pas
le 21 juin 2009 au journal El-Watan à Alger
vouloir "
rétablir la vérité historique " et ainsi
" déballer tout " à travers ce long métrage
de 2h30, dont 25 minutes seraient consacrées aux évènements
du 8 mai à Sétif et Kerrata (Oui 25 minutes !). A Sétif,
tout a commencé par des mini échauffourées, des défilés
revendicatifs, et ce dès le 1er mai 1945. Tout avait été
programmé par le congrès des " Amis du manifeste algérien
", car le FLN n'existait pas alors.
> >
> > De marche pacifique en marche
de la dignité, tout
a basculé dans le
> > drame avec les tueries et les atrocités, le 8 mai 1945,
et cela au
> > nom du
Djihad, aux cris de " Á bas la France ", " Vive l'indépendance
".
> >
> > Le commissaire de police Oliviéri, débordé,
jeté au sol par les
> > émeutiers, a tiré en l'air pour se dégager.
En l'air ! Pas dans le
> > tas ! Ce qui
transpirait alors c'était la haine du roumi mise au goût du
jour par la radio du Caire depuis des semaines. Cela donna des scènes
de violences inouïes, de mutilations effroyables, n'épargnant
ni les femmes, ni les enfants en ce jour de fête de la Victoire, au
milieu des hurlements hystériques et des "youyous" des
femmes. C'était la folie ! Jusque dans les maisons envahies
les Européens furent éventrés, émasculés,
les femmes et les fillettes violées ! Les bébés découpés
en morceaux à la hache !Dans la foulée, aux 400 Européens
dont 300 femmes et enfants massacrés, s'ajoutaient déjà
800 musulmans, connus pour leur amour de la France, dont de nombreux anciens
combattants forcés d'avaler leurs médailles ! Oui, la réaction
des civils fut anarchique et sanglante, mais n'était-ce pas ce que
voulaient les instigateurs de la révolte ? Car ils étaient
seuls !
> >
> > Á cette époque, l'Algérie était presque
totalement dépourvue de
> > troupes. Dans les jours qui suivirent ce furent en partie des
unités
> > musulmanes
en formation qui rétablirent l'ordre, alors qu'ailleurs, souvent,
des ouvriers arabes sauvaient leurs patrons. Quand l'armée intervint
en plus grand nombre, 10 000 armes furent récupérées
!
> >
> > Voilà messieurs, les vérités que votre film
escamote ! Si vous
> > désirez la liste, les massacres que par la suite le FLN
perpétua,
> > bien souvent sur des
musulmans qui refusaient de renier la France, je me tiens à votre
disposition pour ce faire. En voici déjà quelques exemples
El Halia
hommes, femmes, enfants, débités à la
hache, le 20 août 1955, rien que des ouvriers, des mineurs, chrétiens
et musulmans. Des bébés cloués sur les portes des granges
avec des pioches. Le massacre de Palestro le 18 mai 1956, où des
appelés tombés dans une embuscade ont été non
seulement tués, c'était la guerre, mais mutilés, les
yeux crevés, le sexe tranché mis dans la bouche, le ventre
ouvert. Le massacre de Melouza, le 28 mai 1957, où toute la population
musulmane de la Mechta-Kasba fut exécutée par le FLN, 300
cadavres et 150 blessés, du seul fait qu'ils appartenaient au MNA,
mouvement politique concurrent, mais "nationaliste".
> >
> > Les noms de tous ces lieux où furent perpétrés
des attentats
> > horribles restent gravés dans les mémoires de tous
les pieds-noirs,
> > de tous les
musulmans qui servirent la France, de tous les soldats qui firent leur devoir
! C'est-à-dire tous ceux que le dépravé ministre Frédéric
Mitterrand, ose traiter, dans Le Parisien, de nervis d'extrême droite
une saloperie de plus ! Ajoutant que ce film n'est pas historique, mais
une fiction ! Mes souvenirs, eux, ne sont pas une fiction ! J'entends encore
comme une longue litanie, au milieu des corps déchiquetés
baignant dans des mares de sang, des pieds, des jambes, des bras, des têtes,
des tripes
étalées partout
éclaboussant
les murs
les cris et les pleurs de gens du peuple, hébétés,
hommes rudes en pleurs, gamines mignonnes dans leur robe de bal, devenant
folles de douleur !
> >
> > Rendons donc hommage à toutes ces victimes innocentes que
vous et
> > vos amis oubliez
du stade municipal d'Alger, du stade d'El-Biar,
du
casino de la Corniche, du Clos Salembier, d'Hussein-Dey, de la Redoute,
de la Casbah et de tous ces quartiers d'Alger qui virent périr des
centaines de martyrs.
> >
> > Il aura fallu que la télévision française
ose (et elle a osé) donner
> > une tribune à toutes ces poseuses de bombes. Certaines
vivent chez
> > nous, en
France, comme vous messieurs, mais aucune d'elles n'a fait preuve du moindre
regret, du moindre remord, ne serait-ce que vis-à-vis du piètre
résultat, du calamiteux résultat de l'INDÉPENDANCE
ALGÉRIENNE. Qu'ont donc fait les dirigeants algériens de l'Algérie
prospère
que De Gaulle leur a donnée
avec en plus,
en prime, le Sahara, son gaz et son pétrole
qui n'ont jamais,
jamais, été algériens. Le remerciement fut le massacre
de 100 000 harkis
soldats français, et l'enlèvement
de milliers d'Européens, dont certains seraient, aujourd'hui, toujours
vivants.
> >
> > M. Bouteflika ose comparer la présence française
en Algérie à
> > l'occupation allemande en France ! A ma connaissance, au départ
des
> > troupes du
Reich, 5 millions de Français ne sont pas partis s'installer en Allemagne.
> >
> > Pour mes amis et moi-même, la guerre d'Algérie est
terminée, le
> > peuple algérien est indépendant
les problèmes
de l'Algérie sont ses
problèmes.
> >
> > Si nous refusons la repentance, nous refusons aussi qu'il soit
dit
> > et écrit que cette guerre, que notre armée a gagnée
militairement,
> > fut un combat
sanglant entre l'armée française et la totalité de
la population d'Algérie.
> >
> > Cela est faux ! Comme le reste !
> >
> > Messieurs, je ne vous salue pas, je vous plains.
> >
> >
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Amis, visionnez les deux premières vidéos
relatives à la manifestation de Nice et consultez le commentaire
qui suit l'intervention d'Agnes Rampal. N'hésitez pas à
vous exprimer à votre tour, cela va lui faire énormément
plaisir
Je vais également y placer le mien.
Bien amicalement - José
www.reportage34.skyrock.com
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Chers tous
Pour votre info, voici, sur cette affaire, la question
d'un sénateur et la réponse faite par un ministre, enregistrées
en vidéo.
A défaut d'avoir donné lieu à
une déclaration formelle aux médias comme le souhaiterait
le Général Antoine LECERF, ces déclarations sont
disponibles sur un site internet, accessible par tous les internautes.
Je suggère de diffuser largement autour de soi le lien vers ce
site afin de contrebattre la contre-culture pernicieuse chère à
la FNAC et autres "organismes d'avant-garde".
Une bonne manière de soutenir la démarche
du GCA Lecerf, non ? Par l'information et l'expression de notre indignation
auprès de nos concitoyens et de nos élus afin de faire pression
en vue de combler toute éventuelle lacune de notre arsenal juridique
en matière d'outrage à la Nation.
http://videos.senat.fr/video/videos/2010/video4759.html
Le 10/05/2010 13:12, Messagerie Lhermitte a écrit :
Soutenez le général Antoine LECERF en
faisant passer autour de vous.
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Le Président
A
Monsieur Patrick MARTELLINI
Maire
Château-Arnoux/ Saint-Auban
Objet : Votre lettre du 19 mai à M. Hervé CUESTA
Béziers le 5 Juin 2010
Monsieur le Maire,
Il y a deux versions du 19 Mars 1962, la vôtre, de ce côté
de la Méditerranée, qui commémore une date pour rendre
" hommage aux victimes de la guerre d'Algérie, tant du côté
Français que du côté Algérien ", pendant
que de l'autre côté de la rive les Algériens célèbre
la victoire de leur pays sur la France, le même jour ! Nous prenons
donc acte de votre hommage à l'ennemi qui l'est resté après
cette date, violant tous les accords, en continuant les assassinats des
civils toutes ethnies confondues et en retenant ou enlevant encore près
d'un demi-millier de nos militaires prisonniers, et que l'on n'a plus
jamais revu.
Il n'est pas dans mon intention de contester une décision d'élus,
mais j'aurai aimé que votre " humanisme " ne soit pas
sélectif et que vous ayez eu tout de même quelques mots de
compassion pour toutes ces victimes dues à ce que vous qualifier
" le début de l'espoir " et qui n'ont pas, hélas,
connu votre " retour à la paix ! "
Vous éludez tous ces faits contrôlés et historiques
et vous les écrire, comme l'a fait notre Président du "
Collectif NON au 19 mars ", est considéré comme "
insultant ! "
Les conséquences de cette capitulation face à un ennemi
vaincu en 1962, nous les connaissons aujourd'hui et si vos convictions
" d'humanisme " n'ont pas de connotations électoralistes,
vous vous apercevrez rapidement la conception qu'ont certains de votre
tolérance, de votre antiracisme et de votre dénonciation
de la xénophobie, considérations certes louables, mais inexistantes
réciproquement dans le pays de ceux avec qui, de concert, vous
commémorez ce maudit 19 mars 1962, ainsi que dans les quartiers
de non droit, dit " sensibles ", en pleine expansion sur le
territoire National même !
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, mes salutations distinguées
Alain ALGUDO
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Vendredi 4 juin Nice
Tribunes et salles
Table Ronde
Jean Claude Perez
Assemblée Générale RNFA
Tribune : 8/9 places
Fondateurs ANGLADE Gaby - ARTZ Fred - BARISAIN Pierre -COLLIN Jean François
JOURDES Serge - MUVIEN Etienne - SOLER Michèle
JYC ?
Régulateur
Empêchés : DESCAVES Pierre , CAZAL Anne, VILLARD Maurice
,
Deux Premiers rangs
HCFA : De TERNANT Geneviève (Véritas) - PUJANTE Guy ( ADIMAD)
KROUK Abdallah
Empêchés : IBANES Eugène (USDIFRAN Europe), MORA Raymond
(Maison des Rapatriés de Nice - CUESTA Hervé,
DELEGUES LOCAUX : 12 Place
SELLES Jean Paul - XIMENES Michel - FORESTIER -
AVELIN Alain - BERNARD René - DOMENECH Serge -- FONROQUES René
-
FRAPPA Jean Claude - LOPEZ Jean Marc - REZIG Hocine -
empêchés : REVEL-MOUROZ Josselime - RYTER-LEONELLI
Bernadette -
ANTONA Etienne -- CASTANO José - PREVOTEAU Jean Pierre - ROLLAND
Guy -
MEMBRES
HCFA DELEGUES LOCAUX
ANGLADE Gaby - ADEP SELLES Jean Paul -St Raphaêl
ARTZ Fred - ACEP FORESTIER André Cagnes
BARISAIN Pierre - Droit de Mémoire XIMENES Michel - Cagnes
CUESTA Hervé -Anciens Combattants - LOPEZ Jean Marc- Six Fours
DESCAVES Pierre - France Debout ANTONA Etienne Ajaccio
DE TERNANT Geneviève -VERITAS AVELIN Alain Lyon
IBANES Eugène - USDIFRAN BERNARD René Agen
JOURDES Serge - Amis Raoul SALAN CASTANO José Lattes (34)
KROUK Abdallah - AAHRA62 DOMENECH Marseille
MORA Raymond - Maison Rapatriés Nice FRAPPA Jean Claude
MUVIEN Etienne - Anciens Combattants FONROQUE René - Morbihan
PUJANTE Guy - ADIMAD PREVOTEAU J.Pierre- Perpignan
SOLER Michèle - Maison Rapatriés REVEL-MOUROZ .J Nice
VILLARD Maurice - Sétifiens ROLLAND Guy Union (31)
RYTER-LEONELLI B - Suisse
REZIG Hocine - Aix en Provence
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Madame,
Après lecture de votre article concernant la page publicitaire
de Jeune Pied Noir, je souhaite vous faire part de quelques remarques
: tout d'abord, je vous informe que je n'ai pas participé à
la collecte concernant cette publicité car je ne souhaitais pas
offrir à votre journal l'occasion de s'enrichir à mes frais.
Voilà au moins un point qui nous rapproche...
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais, de toutes les
victimes des différentes tragédies du 20e siècle,
nous sommes les seules à devoir PAYER pour INFORMER nos concitoyens
de ce que nous avons subi. Alors que ceux qui sont à l'origine
de nos souffrances bénéficient d'une publicité gratuite,
même lorsqu'il s'agit d'une opération commerciale, comme
un film, par exemple.
Vous écrivez que la "déontologie" et les "valeurs"
du Monde exigent que vous refusiez notre argent, fruit d'une collecte
parmi des gens qui ne descendent pas au Martinez quand ils vont à
Cannes. Admettons. Mais cette même déontologie et ces mêmes
valeurs devraient vous commander de refuser notre argent que vous recevez
généreusement sous la forme de subventions, directes ou
indirectes, grâce à nos impôts. Ce qui signifie que
nous payons DEUX FOIS le droit d'informer.
Vous écrivez également, que la publicité de JPN
est "passée à travers les mailles du filet". Jolie
métaphore, mais pourquoi ne pas utiliser le simple mot de "censure"?
Alors, les pelés, les galeux que nous sommes aimeraient justement
que vous fassiez preuve de votre attachement à certaines valeurs
(la transparence, notamment) et que vous rendiez publics les montants
exacts de toutes les subventions dont votre journal bénéficie.
"Pelés, "galeux", pourquoi? Souvenez-vous :
lors du référendum du 13 avril 1962, avaient pris part à
ce référendum le département de la Guyane, les territoires
des Comores, de Nouvelle-Calédonie, des Nouvelles-Hébrides,
de Polynésie, de Saint-Pierre et Miquelon et des îles Wallis
et Futuna A L'EXCLUSION des principaux intéressés, c'est-à-dire
les habitants des départements français d'Algérie.
Je ne me souviens pas d'avoir entendu les tenants de vos valeurs et de
votre déontologie s'indigner de ce procédé inique
qui enlevait toute valeur constitutionnelle à ce référendum.
Heureusement, il nous reste un moyen hautement démocratique
pour nous exprimer, comme nous l'avions fait à l'époque
: le concert de casseroles. Je pense que vous ne verrez aucun inconvénient
à ce que nous vous en fassions bénéficier un de ces
jours.
Rassurez-vous, il sera gratuit.
Josseline Revel-Mouroz, Centre d'Etudes Pied-Noir
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Les 5 et 6 juin 2010 le Cercle Algérianiste
et AFN Collection seront à Cimiez pour le Soleil des deux Rives...
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Bonjour,
Je tiens à vous informer que le 4 juin 2010, à 14 H 30, je
conduirai une table ronde à la maison du Séminaire, salle
Bréa, 29 boulevard Franck Pilatte à Nice.
Cette table ronde va se diviser en deux parties :
PREMIERE PARTIE : une conférence dont le titre est le suivant
"L'ALGERIE FRANCAISE : UTOPIE OU SAUVEGARDE
DE LA FRANCE ET DE L'OCCIDENT ?"
Il s'agit en réalité d'un exposé introductif,
que j'ai rédigé dans le but de rappeler les origines négligées
de l'agression dont la France fut victime durant la guerre d'Algérie....
du 16 avril 1945 au 5 juillet 1962 inclus.
Dans cette conférence, une riposte, historiquement argumentée,
sera proposée, en particulier à l'entreprise de désinformation
dont nous sommes l'objet, désinformation qui concerne tout particulièrement
la tragédie du 8 mai 1945 dans le Constantinois.
DEUXIEME PARTIE : la table ronde proprement dite, aura pour objet de faire
intervenir cinq personnalités de l'Algérie française
: elles préciseront les points importants de notre histoire, concernant
les origines réelles de la guerre d'Algérie, le motif pour
lequel on a fait tuer des centaines de soldats à partir de 1958,
la motivation raciste de l'abandon de l'Algérie par les inspirateurs
gaullistes du désastre algérien.
Eventuellement, les participants à cette table ronde et moi-même,
répondrons aux questions du public.
Votre appui, par votre présence, est souhaité bien évidemment.
Cette réunion du 4 juin est organisée à l'initiative
du Rassemblement National des Français d'Algérie d'une part,
et grâce au concours de Michèle SOLER, d'autre part, la très
efficace présidente du Cercle Algérianiste de Nice et des
Alpes-Maritimes, que je remercie pour le concours qu'elle apporte constamment
à la défense de ce que l'on appelle " La Mémoire
de l'Algérie française ".
Encore une fois, je compte sur votre appui.
J.C. PEREZ
Le 22 mai 2010
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LES LARMES DU DRAPEAU
J'ai longuement flotté sur les Champs de Bataille,
Résistant bravement aux coups de la mitraille ;
Maintes fois ma voilure épongea dans le vent
Le Sang des Soldats morts, les Pleurs des Survivants.
Au sommet du Pays je dressais mes Couleurs,
Témoignage vibrant de la Foi, de l'Honneur.
Les Anciens devant moi soulevaient leur Chapeau,
Qu'y a-t-il de plus Beau que l'Amour d'un Drapeau ?
Mais la Honte survint par un soir gris d'hiver :
Ma Hampe fut brisée par des mains étrangères.
Lacérés, mes beaux plis sanglotaient en silence
En voyant que ces doigts s'attaquaient à la France.
Devant la foule haineuse, on me jeta à terre.
Un instant je pensais : " nous sommes donc en Guerre ! "
Mais en guerre un Etendard a ses défenseurs,
Ici nul n'accourut pour calmer ma douleur !
Les uniformes bleus trépignaient de colère,
Mais leur Chef, tout là-haut, préservant sa Carrière,
Me laissa sans mot dire aux mains de mes bourreaux :
Je mourus sans qu'une arme quitte son fourreau.
Ce soir je regrettais de porter ces Couleurs,
Car une part de la France est morte dans mes pleurs.
Quand mon Pays me laisse ainsi succomber, seul
Je ne suis plus Drapeau, mais je deviens Linceul.
Lieutenant-colonel Michel BRAULT
Place du Capitole à Toulouse, le 18 novembre 2009, des hordes d'Algériens
(pardon, de Français d'origine algérienne) prennent prétexte
d'un match de football de leur pays (pardon, de leur pays d'origine) pour
arracher le Drapeau Tricolore, le brûler et le remplacer par leur
torchon croissanté. Les Autorités interdisent à la
Police d'intervenir pour ne pas " Créer de Désordre
"
Si je parlais ici en tant que Joyeux Rebelle, ce n'est pas
ma plume que je saisirais mais une Arme de Guerre. Pour ne pas "
créer de désordre ", je laisserai le Drapeau exprimer
lui-même son amertume de n'être plus défendu sur son
propre Sol.
(Le Lieutenant-colonel Michel BRAULT est ancien élève de
l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, Chevalier de la
Légion d'Honneur, Officier de l'Ordre National du Mérite,
Citation à l'Ordre de la Division avec attribution de la Croix
de Guerre des théâtres d'Opérations Extérieurs
avec Etoile d'Argent, Médaille Outre-Mer agrafe Tchad, Médaille
Outre-Mer agrafe vermeil Moyen-Orient, Médaille d'Argent de la
Défense Nationale, Médaille Saoudienne de libération
du Koweït)
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Le protocole de la ville de
Cannes nous a interdit de prononcer ce texte...
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Nous vous remercions chaleureusement d'être venus aussi nombreux
et pour beaucoup d'aussi loin, pour affirmer votre volonté de défendre
nos valeurs de Citoyens et de Français.
Nous sommes réunis aujourd'hui, 21 mai, pour deux motifs :
Le premier résulte du fait que ce soir va être projeté
à Cannes, dans le cadre de son prestigieux Festival, le Film "
Hors la Loi " produit par Rachid BOUCHAREB. Ce film, présenté
par l'Algérie mais cofinancé à 59% par des organismes
français, constitue en effet sous couvert d'une Saga, à
travers les erreurs historiques, les outrances et les caricatures qu'il
comporte, un outrage au monde combattant, à l'ensemble des rapatriés
et à notre mémoire de citoyen français. Nous ne prétendons
pas être les censeurs de la création artistique ni les détenteurs
de la vérité historique mais, après les multiples
et récentes atteintes à notre passé ou à notre
drapeau, nous pensons avoir le droit et le devoir de crier haut et fort
" halte là ! cela suffit ! ".
Le second motif puisque ce film relate les tragiques événements
qui se sont produits en mai 1945 dans le Constantinois, c'est que nous
voulons autour de ce monument honorer les morts du 8 mai 45 qui ont été
au départ, rappelons le, d'innocentes victimes européennes
lynchées, égorgées, mutilées et pour certaines
violées au cours du véritable " Djihad " qui a
marqué ces tragiques journées qui auraient du être
des jours de liesse puisque le 8 mai 45 marquait la capitulation de l'Allemagne
nazie.
Nous vous invitons donc maintenant à accomplir, dans la dignité
et le recueillement, ce devoir de mémoire.
Le Collectif Vérité Histoire Cannes 2010.
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Communiqué de JEAN Paul GAVINO (artiste chanteur Pied Noir)
Etant en pleine répétition pour mon futur spectacle à
Paris , je ne peux pas être avec vous ..
Sachez que je suis de tout coeur avec vous .. De tout coeur dans votre manifestation
et contre l'utilisation du film "Hors la Loi" qui représente
la France au festival de Cannes .
Vu l'aide apportée par la France dans le Budget de ce film c'est
bien elle qui est représentée au Festival .. et non pas l'ALGERIE
Je sais que ce dépôt de gerbes au monument aux morts est obligatoire
vu l'ambiance et la situation mais je pense que les politiques encore une
fois nous manipulent pour que l'on ne fasse pas trop de vagues....
Nous avons la chance d'avoir les médias du monde entier pour parler
et dénoncer la DESINFORMATION de notre histoire. Ne laissons pas
cette chance qui nous est offerte...
Encore une fois indirectement on défend DE GAULLE car c'est bien
lui qui a donné l'ordre de représsion et jamais nous .. Nous
nous avons subi , nous subissons mais nous ne subirons plus . Il faut prêter
serment pour s'engager et se battre tous ensemble pour forcer ce mur de
JERICHO installé en France et l'abattre.
Nous le pouvons si nous restons unis.
Que Notre Dame d'Afrique - que Notre dame de santa Cruz et que St Augustin
veille et nous aide à affronter avant de disparaître tous ces
faussaires qui veulent parler et réécrire l'histoire et notre
histoire à leur façon.
CELA NOUS L ACCEPTERONS JAMAIS.
Que Dieu nous garde.
JPGAVINO.
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LE PORTEUR DE FEU DE BROADWAY.
Bien des commentaires ont suivi l'attentat déjoué à
New-york et l'arrestation de son concepteur:le nommé Faisal Shahzad.Beaucoup
sont centrés sur sa personnalité et le fait qu'il était
un citoyen américain apparemment bien intégré.
Le magazine Time a souligné un autre point:ce qui se serait passé
si la voiture piégée avait explosé à l'endroit
où elle se trouvait,au coin de Broadway et de la 45éme rue.Informons-nous.
"La voiture se serait transformée en un explosif liquide en
ébullition.(En raison de la présence d'un fût de propane
à l'intérieur)L'explosion n'aurait duré que quelques
dixièmes de seconde mais elle aurait engendré une boule
de feu susceptible de balayer tout le carrefour.L'onde de choc se serait
répandue dans toutes les directions à une vitesse comprise
entre 3.700 et 4.500 mètres par seconde.En rencontrant les parois
des immeubles environnants,elle se serait répercutée 10
fois plus vite.Toute personne présente dans un rayon de 400 mètres,_un
alignement de 5 immeubles_eût couru le risque d'être touchée
par l'effet shrapnell de millions d'éclats de verre volants.
Beaucoup de ceux qui seraient morts auraient péri dans des conditions
horribles.Un journaliste de Time familiarisé avec les ravages causés
par les voitures piégées à Baghdad,explique que les
victimes se retrouvent nues car la boule de feu fait fondre leurs vêtements
en même temps que leur peau."Time Magazine.17 mai 2010.
Chacun comprendra le caractère diabolique du terrorisme qui repousse
les limites du crime et de la haine à des frontières encore
indépassées.Ces hommes /(puisqu'il s'agit d'hommes)Albert
Camus les appelait Les Fils de Caïn.Rappelons encore une fois que
les gens visés par ces actes sont des civils,passants,hommes,femmes,enfants,vieillards
n'ayant aucune responsabilités politiques ou militaires.Simplement
visés pour leur appartenance à une nationalité,une
race ou une religion.
Aussi est-il triste que toute une production cinématographique
française passée,actuelle,et sans doute hélas future
puisse faire l'éloge de gens qui,durant la Guerre d'Algérie,utilisèrent
ces méthodes.Les responsables de cet état de choses devront
des comptes aux futures victimes.
Jean Monneret. Le 19 mai 2010.
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A l'attention de Mme Mathilde Lignot-Leloup et de M. Maxime Tandonnet,
conseillers auprès du président de la République
Cette fois la coupe est pleine !
Après la présentation programmée du film "
Hors-la-loi " au festival de Cannes, voici que le l'hebdomadaire
" Le Point " du 6 mai nous informe d'un possible défilé
de l'armée algérienne le 14 juillet 2012, sur les Champs-Elysées,
à Paris.
Cela devient de la provocation et je m'élève haut et
fort contre une telle initiative venant de l'ambassadeur de France à
Alger. Ce serait une véritable offense à tous les soldats
et à tous les civils morts pour la France en Algérie - Français
de souche européenne aussi bien que Français de souche nord-africaine.
Et ce défilé est tout aussi insupportable à imaginer
pour les repliés d'Algérie, Pieds-noirs, Harkis, musulmans
fidèles à la France, ainsi que pour les anciens combattants
d'Algérie.
Il est urgent qu'un démenti officiel soit apporté à
la déclaration de M. l'ambassadeur Xavier Driencourt.
Je vous prie d'agréer, Madame et Monsieur les conseillers,
l'expression de mes salutations.
Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie
" et " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions
Dualpha).
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Monsieur le Procureur de la République de
Nice,
" On peut rire de tout, observait Desproges, mais pas avec tout
le monde. " L'aphorisme fut assez commenté pour n'y point
revenir, sinon pour observer que c'est bien le sens du verbe rire qui
fait aujourd'hui débat.
Des caricatures de Mahomet, aux arguties sur l'humour réel ou supposé
de Stéphane Guillon, en passant par les philippiques qui ont opposé
Siné à Charlie Hebdo, tout est affaire de rire.
Mais s'agit-il encore de rire ? Ne s'agit-il pas plutôt de ricanement
? "méprisant et sarcastique ", ou alors " stupide,
sans motif ou par gêne " dit le dictionnaire.
Je ne m'aventurerais pas, Monsieur le Procureur, à pleurnicher
sur un passé magnifié et comme tel réputé
meilleur que le présent.
Mais je vous pose cette question, autant que je me la pose : au sortir
de deux générations de bienpensance, qui ont donné
au ricanement le statut de l'expression politique et de l'élégance
stylistique, existe-t-il encore aujourd'hui des valeurs sacrées
?
Il arrive parfois qu'en dépit des méthodes pédagogiques
en vigueur, certains élèves aient retenu quelques bribes
de l'enseignement moral qui leur fut dispensé.
Il arrive également que, parvenus à l'âge adulte,
ils éprouvent le besoin de transmettre à leur tour les valeurs
qu'ils tiennent pour essentielles : tous ces mots que symboliquement on
emmajuscule, histoire de signifier la grandeur dans laquelle on les tient.
Ainsi Paix, Justice ou Liberté ; ainsi Patrie, Nation, République...
il y en a bien d'autres.
Certes, l'effet de mode existe et ce qui force un jour le respect, peut,
dès le lendemain, être vidé de sens. Mais considérer
que, parce que les envolées de Déroulède font aujourd'hui
sourire, le patriotisme doit absolument déclencher l'hilarité,
relève du sophisme.
Un jeune photographe participe à un concours photo organisé
par la FNAC de Nice sur le thème " politiquement incorrect
". Son cliché représente un homme de dos, pantalon
sur les chevilles, se torchant le cul dans un drapeau français.
Après que diverses personnes physiques ou morales se furent
émus de cette provocation, plainte fut déposée auprès
du Procureur de la République et la photo retirée. L'affaire
ne serait que lamentable si elle en restait là.
Les réactions des protagonistes la rendent surréaliste !
L'auteur du cliché affirme qu'il n'y a " derrière cette
photo, aucune provocation politique et qu'à aucun moment il n'a
voulu offenser son pays. "
Demandons-nous ce qu'il aurait fourni s'il avait voulu offenser son pays
!
Le courageux commerçant directeur de la FNAC se fend quant
à lui d'une formule de circonstance : " sincèrement
désolé ".
Mais c'est à vous, monsieur le Procureur de la République,
que revient la palme de l'indignité, pour avoir déclaré
irrecevable la plainte au prétexte que ce cliché constituait
une "uvre de l'esprit" (sic)
Ainsi, Monsieur le Procureur de la République, vous estimez
que le fait de s'essuyer le cul sur le symbole de la Nation relève
de la création intellectuelle !
A la réflexion, cela prouve deux choses : d'une part à
quel niveau anatomique vous situez l'esprit, ce qui est passablement inquiétant
chez un représentant de la Justice ;
d'autre part le mépris dans lequel vous tenez ceux qui sont morts,
meurent et mourront sous ce même drapeau.
Ce qui m'incite à clore cette missive en vous disant, Monsieur
le Procureur de la République, qu'au sens le plus littéral
du terme, je vous emmerde.
Vous voudrez bien prendre en compte qu'il s'agit de ma part, non d'une
uvre intestinale mais purement intellectuelle et que je n'encours
par conséquent de votre part qu'un classement sans suite.
Hugues Vial
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ASSEZ DE RUSES ET DE COUPS DE JARNAC
Les Français d'Algérie sont-ils atteints du syndrome de
la persécution ou sentent-ils les effluves d'une corruption savamment
distillée dont le but électoraliste dissimulé est
évident. La rouerie des uns exploitent souvent les naïvetés
des autres tandis que des opportunistes jouent sur les deux tableaux sans
vergogne ni pudeur.
Après 1962, le courant lepéniste a maintes fois perturbé
les élections nationales en déstabilisant les lignes de
forces traditionnelles (Droite, Gauche) hexagonales. En 2008, Nicolas
SARKOZY a siphonné les voix frontistes des Français d 'Algérie
en exaltant la Dette morale de la France envers les Rapatriés.
Cette " Arlésienne " a été couramment utilisée.
Trompé une fois de plus, l'électorat désormais convoité
a fui les listes sarkoziennes aux élections régionales.
Cette désertion électorale a soufflé un vent de panique
sur une Droite nationale qui, pendant près d'un demi siècle,
a traité par l'indifférence et le mépris, une entité
française pourtant fidèle à sa cause.
Les élections présidentielles se profilent déjà
à l'horizon 2012 et les manoeuvres de séduction deviennent
impératives afin de circonscrire un gisement de voix " indispensables
" notamment dans la région P.A.C.A à forte densité
" pied-noir ".
L'entreprise devient impérative. Ainsi, à Nice, le
Ministre et Maire Christian ESTROSI inaugure une " Maison des Rapatriés
" et organise, début Juin, une " kermesse " avec
tous les ingrédients consensuels " du couscous merguez à
la famille Hernandez ". A Cannes, à l'occasion du Festival
et de la présentation du film vomitif " HORS LA LOI "
du réalisateur franco-algérien Rachid BOUCHAREB, des membres
du Conseil municipal de cette ville et le Député des Alpes
Maritimes Lionnel LUCA proposent une manifestation silencieuse au Monument
aux Morts, le 21 Mai.
Ainsi, après un demi siècle de surdité malveillante,
de condamnations, d'enfermement, de cynisme, voilà soudain que
se développe une courtisanerie dont l'opportunité feint
d'être naturelle A ces sollicitudes s'ajoute une proposition de
loi visant à établir la reconnaissance par la France "
des souffrances subies par les citoyens français d'Algérie,
victimes de crimes contre l'Humanité... ". Cette proposition
de loi déposée seulement par cinq députés
n' aucune chance d'aboutir. Elle va se heurter à l'hostilité
ou à l'indifférence de la quasi totalité parlementaire.
Manoeuvres dilatoires ou intoxication ? Sans doute, les deux...
Afin de sortir de ces chemins embourbés de ruses et d'arrières
pensées, le R.N.F.A. demande au Gouvernement de résoudre
la Dette morale désormais reconnue par la condamnation de la trahison
et de la malveillance gaulliste. Cette Communauté n'a jamais démérité
de la Patrie notamment dans les conflits de 1914/1918 et 1939/1945.
R.N.F.A.
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LE 8 MAI 1945- Sétif - Guelma - Le Constantinois
- Début des 17 années de la Guerre d'Algérie.
De l'évidence du processus Islamique, prémices de la
guerre d'Algérie et de la montée intégriste musulmane
aujourd'hui dans le monde.
Cet ouvrage de plus de 450 pages est la 5° réédition
de la vérité sur le début de la guerre d'Algérie
avec de nouvelles preuves de la préméditation du massacre
des Européens, la détermination de les exterminer et de
bouter les chrétiens hors des rives sud de la Méditerranée.
Des précisions sur le nombre exact des victimes, 120 témoignages
sur la barbarie et les atrocités, etc.
Il est la référence face aux mensonges, à la
désinformation aux affabulations.
Depuis sa sortie, aucune contestation n'a jamais été
portée sur ses textes et ses témoignages.
Il importe de donner à ce livre la plus large diffusion pour
mettre un terme aux manipulations de la vérité par des idéologues
pervertis, des politiciens sans scrupules et un pouvoir sans courage,
qui par le biais d'une repentance larvée compromet la grandeur
de la France, l'honneur de son armée dans ce que le monde du XIXéme
et XXéme siècle avait reconnu comme l'Empire Occidental
vecteur de paix et de civilisation.
Pour connaître la réalité de l'histoire de cette semaine
sanglante pour pouvoir répondre aux provocations et aux mensonges,
cet ouvrage est essentiel. La vérité doit être enseignée
c'est notre combat. Il est important qu'il soit diffusé et lu.
Commande : Maurice Villard - 8, Impasse Foujita 34500 Béziers-
Tél : 04 67 31 46 99 - villard.maurice@wwanadoo.fr chèque
de 30€ à
ACEP ENSEMBLE. Le bénéfice de cet ouvrage servira à
la lutte pour le rétablissement de la vérité de notre
histoire et de nos légitimes revendications.
Nous vous saurions gré, de bien vouloir, en faire la plus large
annonce dans vos publications et sur votre site internet. Merci d'avance.
Maurice Villard
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OPERATION "YES, WE CANNES" DU 21 mai 2010
à CANNES...
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Cercle algérianiste national Fédération des
Cercles algérianistes Narbonne, Le 9 mai 2010
COMMUNIQUÉ
MOBILISATION NATIONALE CONTRE L'INSTRUMENTALISATION DU FESTIVAL DE CANNES
PAR BOUTEFLIKA ET LE F.L.N. ALGÉRIEN
"Hors la Loi", le film algérien de Rachid Bouchareb
sera projeté le 21 mai prochain dans le cadre de la sélection
officielle du festival de Cannes. Ce film encensé, avant même
sa sortie par les élites cinématographiques bien pensantes
et les historiens idéologues partisans de la repentance, affiche
selon son
auteur, une ambition : celle de rétablir la vérité
historique sur la guerre d'Algérie. Cette vérité
consiste en fait à tronquer l'histoire et à nier la réalité
du massacre des européens d'Algérie, comme fait générateur
des événements de Sétif le 8 mai 1945.
Loin de n'être qu'une simple uvre cinématographique
faisant place à la libre adaptation d'un cinéaste, il
s'agit bien d'un film de propagande s'inscrivant dans le sillage de
la démarche revancharde contre la France des autorités
d'Alger : derrière Bouchareb, c'est en fait Bouteflika et le
F.L.N. algérien qui inspirent ce film. Comment en serait-il autrement
pour un film sélectionné officiellement par l'Algérie
à l'heure même où l'Etat algérien vient de
réaffirmer sa volonté de contrôler l'enseignement
et l'histoire de la guerre d'Algérie ?
A quand un film projeté à Alger et cofinancé par
les États Algérien et Français sur le massacre
des Harkis et les enlèvements des européens d'Algérie
?
C'est la raison pour laquelle face à ce négationnisme
et cette volonté d'imposer, au travers d'un film une pensée
dogmatique, le Cercle algérianiste appelle tous ses adhérents
et amis à se mobiliser et à participer à la manifestation
nationale de protestation le : vendredi 21 mai 2010 à 10h30 au
Monument aux Morts de Cannes.
Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste Association
culturelle des Français d'Afrique du Nord
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7 mai 2010 - Lettre ouverte à M. le président de la République
La projection programmée au festival de Cannes du film " Hors-la-loi
" de Rachid Bouchareb suscite beaucoup d'émoi. Tant auprès
des repliés d'Algérie - Français de souche européenne
(FSE) comme Français de souche nord-africaine (FSNA) - qu'auprès
des anciens combattants d'Algérie, dont je suis.
Certes, personne n'a jusqu'ici, vu le film. Le scénario laisse
cependant supposer beaucoup de choses qui vont plus dans un sens anti-français
que dans le sens d'une véritable objectivité. S'il est dit
que ce film ne serait pas une vision officielle de l'histoire, son réalisateur
indique cependant que " Hors-la-loi, c'est pour rétablir une
vérité historique "
Le Service historique de la Défense, dans une note signée
du général Robert, relève, quant à lui, un
certain nombre d'erreurs dans le scénario du film, notamment :
-dans la présentation qui est faite des événements
qui se sont déroulés à Sétif le 8 mai 1945,
présentation indiquant des musulmans massacrés par les européens
alors que c'est l'inverse qui, ce jour-là, s'est d'abord produit
(et le gouvernement algérien a par ailleurs l'habitude d'indiquer
un nombre de morts musulmans multiplié par cinq ou par dix !) ;
-à propos de la création du Front de libération nationale
(FLN) qui ne date pas de 1945 mais de 1954, date du début de la
rébellion.
Par ailleurs, il semble que ce film insiste particulièrement
sur le rôle des porteurs de valises français, porteurs de
valises qui, en prenant partie pour le FLN, n'étaient rien moins
que des traîtres à leur patrie, c'est-à-dire à
la France. Nos enfants apprendront ainsi que c'est en servant la cause
ennemie que l'on devient un héros !
Enfin, il est difficile d'admettre que ce film soit financé
à hauteur de 59 %par le Centre national du cinéma français
et que le Conseil régional de la région Provence-Alpes-Côte
d'Azur ait cru bon d'y ajouter une somme de cent mille euro.
Nous vivons dans un pays où tout ce qui va à l'encontre
des intérêts de la France est glorifié, nous vivons
dans un pays où le rôle de l'Armée française
en Algérie est systématiquement dénigré. On
a tout à fait l'impression que, derrière chaque soldat envoyé
en Algérie, se cachait en fait un affreux tortionnaire.
Nous vivons dans un pays où l'hymne national et le drapeau
français sont régulièrement bafoués sans que
les auteurs de ces " agressions " soient inquiétés.
Nous vivons dans un pays qui a du mal à reconnaître que
les Pieds-noirs, installés de l'autre côté de la Méditerranée
à partir de 1830, ont transformé des terres incultes en
un pays prospère qui prit alors le nom d'Algérie. Contrairement
à que disent ou écrivent certains, la France n'a pas à
rougir de son passé en Algérie.
Je comprends mal que l'on accepte la diffusion de films tels que ceux
que nous présentent Monsieur Bouchareb ou encore nos chaînes
de télévision, avec des émissions comme " Droit
d'inventaire " ou d'autres à la gloire des poseuses de bombes
: c'est une honte ! Pour mémoire, Mme Danièle Minne, poseuse
de bombes, coule des jours heureux comme enseignante retraitée
de l'Education nationale ! Cela alors que certains anciens prisonniers
du FLN " rescapés " (il y en a eu quelques uns) vivent
dans des conditions déplorables.
Mettre systématiquement en avant les tortures de l'Armée
française sans jamais parler des crimes du FLN, mettre en avant
une présence française en Algérie réductrice
(pour ne pas dire négative) sans jamais en montrer les aspects
positifs, c'est tout simplement falsifier l'histoire.
Monsieur le président de la République, j'ai mal à
ma France.
En espérant que de bonnes décisions seront prises par
rapport à la diffusion de ce film, je vous prie d'agréer
l'expression de mes salutations distinguées.
Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie
" et " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions
Dualpha).
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Merci à Alain AVELIN...
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La pensée du jour ??
"Les finances publiques doivent être saines,
le budget doit être équilibré,
la dette publique doit être réduite,
l'arrogance de l'administration doit être combattue et contrôlée,
et l'aide aux pays étrangers doit être diminuée
de peur que Rome ne tombe en faillite.
La population doit encore apprendre à travailler au lieu de vivre
de l'aide publique. "
Cicéron - 55 AVANT JÉSUS CHRIST -
MORALITE : la crise dure depuis 2065 ANS !
C'est rassurant !!
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THEOULE-SUR-MER - MEMORIAL DE NDA 1° MAI 2010
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Le 1er mai 2010
Le Bureau du Cercle Algérianiste de Fréjus/Saint-Raphaël,
ayant pris connaissance de la projection du film "Hors la loi"
au prochain Festival de Cannes, s'associe entièrement à l'action
de protestation à laquelle participent le député Lionel
Luca, l'UNC Cannes et d'autres associations.
Le Cercle Algérianiste de Fréjus/Saint-Raphaël se tient
prêt à soutenir, aux côtés des participants, toute
action en ce sens.
Le Président
Jean Marchioni
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Mes chers amis,
Maintenant, plus que jamais, chacun de nous devra expliquer à son
voisin (non pied noir) ce qu'a été le 8 mai 1945 pour la
communauté européenne en Algérie. La répression,
si féroce, que l'armée française aurait (aurait !)
infligée aux arabes n'a jamais été qu'une réponse
aux massacres auxquels ils se sont livrés sur des enfants des femmes
et des vieillards.
Faites circuler dans les milieux non avertis.
Nous verrons bien si la gauche, si soucieuse de faire ami-ami avec les
néo-fln, persiste à endoctriner les français ignorants
de ce qui s'est réellement passé.
Je vous envoie un brin de muguet, que je n'ai même pas eu le coeur
de mettre, ce matin, sur les petits échos, tant notre tâche
à venir est rude.
Amicalement
Danièle LOPEZ
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Cher Amis,
Tout d'abord permettez-moi de vous remercier, au nom de sa famille,
pour tous les témoignages de soutien à l'intention de Mohamed
BELLEBOU. Nous venons de dépasser le millier de mails, lettres
et fax en provenance de toute la planète rapatriée.
Mohamed reçoit aussi beaucoup de courriers et se fait un honneur
d'y répondre. C'est essentiel pour lui et cela lui permet de rendre
moins pénible son incarcération. N'oublions pas qu'il est
à l'isolement pour des raisons de sécurité face à
une population carcérale hostile aux membres de notre communauté.
Merci aussi pour les mandats et dons qui nous sont adressés et
qui lui permettent de " cantiner " ou de pourvoir à ses
frais de défense. Mohamed me fait vous dire que cette solidarité
lui va droit au coeur.
Afin de préparer son procès en appel à TOULOUSE,
pour lequel nous attendons la date, et donner une autre dimension à
l'aspect politique de cette affaire, nous venons d'engager Maître
Gilbert COLLARD. Nous travaillons activement avec lui et la famille de
Mohamed dans l'élaboration de sa défense qui nous permettra,
je l'espère de le compter prochainement de retour parmi nous. Ce
travail a un prix, celui de notre détermination.
Nous venons aussi de décider l'organisation d'un grand rassemblement
de soutien, et d'appel à la clémence, qui aura lieu à
Toulon, Place de la Liberté, le samedi 8 mai 2010 à 15h.
Vous trouverez, dans les heures qui viennent, sur le site du comité
de soutien, toutes les informations concernant cette manifestation. Nous
espérons vous y voir nombreux. Ou à défaut de pouvoir
vous joindre à nous, de faire circuler cette information au plus
grand nombre et en priorité à ceux qui ne dispose pas d'internet.
Ce rassemblement sera un test grandeur nature pour le rassemblement
qui sera organisé le jour du procès en appel à TOULOUSE.
Je sais pouvoir compter sur vous. Vous pouvez compter sur notre détermination.
Je vous invite aussi à venir régulièrement visiter
le site internet du comité de soutien qui est mis à jour
quotidiennement.
Cordialement,
Lahcène BOULAM
Fils du Bachaga BOUALAM
Pdt de l'Association Bachaga-Boualam et du comité de soutien "
Libérez Bellebou !!! "
www.liberez-bellebou.com
06.42.88.15.64
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Et voilà pourquoi je t'écris. A propos des disparus en
Algérie, Pierre BOZ évoque une archive sonore (qu'il a du
écouter sans aucun doute) qui se trouve à Genève, aux
archives du Centre International de la Croix-Rouge.
"Les archives du CICR à Genève
conservent des documents sur les enlèvements qui ne peuvent être
transcris ou reproduits, tant l'horreur décrite est insupportable.
Il y a, en particulier, le témoignage d'une jeune femme musulmane
Oranaise, enregistré sur bande magnétique le 25 juillet 1963
par un des membres de la Croix-Rouge internationale sur les enlèvements,
de femmes enceintes, de gendarmes, de prêtres, de religieuses, d'hommes
et de femmes, d'enfants européens raflés le 5 juillet à
Oran et sur les routes qui menaient à la ville. Cette femme raconte
tous les sévices, jusqu'aux exécutions à coups de hache,
subis par les malheureux enlevés, auxquels elle a été
obligée d'assister, son propre père ayant été
tué quelques mois auparavant par les soldats français."
[Chapitre: les disparus en Algérie, page 46]
De la part de Jacques BERNARD |
Merci à ceux qui pourront se déplacer à Genève
pour rechercher cet enregistrement aux Archives du CICR; puisque la France
va être poursuivie pour "crimes de la Colonisation" nous
devons prouver la barbarie du F.L.N.
H.C.
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27 février 2010 - Lettre ouverte à
Monsieur le secrétaire d'Etat à la Défense et aux
Anciens combattants
Je viens de lire dans le Journal officiel des débats parlementaires
de l'Assemblée nationale daté du 9 février, votre
réponse à la question n° 65711 posée par M. François
Lamy, à propos du 19 mars.
Vous répondez, je cite : " Les associations d'anciens
combattants ont bien entendu la liberté d'organiser des manifestations
publiques correspondant à des anniversaires d'évènements
qu'elles jugent dignes de commémoration. Parmi ces dates, figure
l'anniversaire du 19 mars. Les préfets doivent veiller au déroulement
de ces manifestations dans de bonnes conditions d'ordre et de sécurité.
Ils peuvent y participer, en fonction de leur appréciation du contexte
local. Le niveau de représentation de l'autorité militaire
est décidé selon les mêmes critères, en liaison
avec les préfets. Ces règles sont rappelées dans
une circulaire aux préfets du 19 février 2009, qui reste
applicable ".
Ayant été militaire en Algérie (*), permettez-moi
de vous faire part de ma surprise.
Surprise que vous acceptiez que la date du 19 mars soit l'objet de
manifestations patriotiques dignes de commémoration visant à
honorer la mémoire des combattants français morts en Algérie,
alors que l'Algérie a fait de cette même date sa " fête
de la victoire " - un timbre poste a même été
édité en 1977, à cette occasion.
Certes vous rappelez que la date " officielle " d'hommage
aux morts pour la France reste le 5 décembre de chaque année,
mais autorités civiles et militaires peuvent gentiment participer
aux dépôts de gerbes effectués le 19 mars
en
fonction du contexte local !
19 mars, cessez-le-feu en Algérie ? Il y a eu plus de morts
en Algérie après le 19 mars que pendant les huit années
de conflit qui ont précédées, vous le savez tout
aussi bien que moi : 26 mars à Alger, 5 juillet à Oran,
150 à 200 000 harkis et leurs familles massacrés, enlèvements,
disparitions, etc.
19 mars, cessez-le-feu en Algérie ? Alors, pourquoi vos services
délivrent-ils des cartes du combattant aux appelés ayant
servi (à quoi, on se le demande ?) en Algérie jusqu'au 2
juillet 1962. Vous reconnaissez ainsi que la situation, qui sera quelques
années plus tard reconnue comme une situation de guerre, a duré
au moins jusqu'au 2 juillet et, de ce fait, vous reconnaissez aussi que
le cessez-le-feu n'existait pas ? En quoi cette date, qui est une capitulation
politique, est-elle digne de commémoration, je me le demande et
je vous le demande ?
" Fêter " le cessez-le-feu du 19 mars, ce n'est ni
plus ni moins que vouloir aussi " fêter " l'armistice
de juin 1940. Si d'aventure, les associations d'anciens combattants voulaient
commémorer cette date, leur répondriez-vous de la même
façon en indiquant que la date officielle concernant la guerre
de 39-45, c'est le 8 mai 1945 mais que rien ne s'oppose à ce que
des gerbes soient déposées au pied des monuments aux morts
de France, le 22 juin de chaque année ? Que je sache, l'armistice
de 1940 n'a jamais beaucoup été médiatisé
et il y a peu de rues ou de places baptisées " 22 juin 1940,
signature de l'armistice ". Les accords de Genève du 21 juillet
1954 qui ont mis fin à la guerre d'Indochine ne sont, eux, pas
beaucoup plus " fêtés " ! Alors pourquoi la date
du 19 mars bénéficie-t-elle de certaines " faveurs
" et de laisser-faire de la part du gouvernement français
?
Enfin, pour terminer, je rappelle aussi que l'ensemble des associations
d'anciens combattants a opté pour la date du 5 décembre,
non pour le 19 mars. Les dirigeants de la FNACA - puisque c'est de la
FNACA qu'il s'agit - ont toujours milité pour l'indépendance
de l'Algérie, alors il est vrai que, pour eux, les 18 et 19 mars
sont des jours qui se fêtent !
Je vous prie d'agréer, Monsieur le secrétaire d'Etat,
l'expression de mes salutations bien françaises.
Roger Soncarrieu
(*) auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie
" et " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (Éditions
Dualpha)
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Un témoignage de première main. Voilà matière
à écrire pour les historiens,( les vrais ). Petites précisions
personnelles, ( toujours pour d'éventuels historiens ): La briqueterie
en question s'appelait ''Briqueterie Altérac'', située au
sud de Maison-Carrée ( Harrach ). Pour les mines, il s'agissait des
mines de fer du Zaccar, près de Miliana-Marguerite.
Le piquant de cette histoire, c'est d'apprendre que l'infortuné et
miraculé militaire( métropolitain ) fut, par la suite, poursuivi
pour désertion...
Il n'y a pas de doute, nous sommes bien en France.
P.S. |
André AUSSIGNAC, originaire de Bordeaux, militaire appelé
en Algérie, était venu relater en détail son enlèvement
par le F.L.N., après lindépendance, et le calvaire
inhumain quil a subi dans une mine de fer près de Miliana,
avec dautres français civils ou militaires. > > Le
témoignage écrit ci-dessous correspond tout à fait
à ce quil avait dit lors de cette conférence. André
Aussignac, 68 ans, appelé du 23e Rima à Alger, a été
déclaré disparu le 21 juillet 1962 par larmée
française.
« Le soir du 21 juillet 1962, jai quitté, en uniforme,
la Maison carrée (caserne) dAlger pour aller acheter des
cigarettes. Je suis tombé sur un barrage de
musulmans en uniforme. Ils mont pris ma carte didentité
militaire et lont déchirée. Je me suis retrouvé
dans une camionnette avec des civils européens,
dont le propriétaire du véhicule. On a été
conduits dans une briqueterie, déshabillés et jetés
dans un four encore tiède. Dans la nuit, dautres Européens
sont arrivés. A la fin, on était 17. Nous sommes restés
là, entassés, sans boire ni manger, à redouter quils
allument le four. Au bout de quarante-huit heures
environ, nous sommes partis en camion bâché. Une fois dans
le djebel, on nous a fait descendre et on a entamé une marche forcée
de plusieurs semaines pour
arriver à la mine de fer de Miliana. Là, on nous a jetés
à moitié nus dans une galerie. Dans la mienne, on était
environ 60, mais il y avait dautres galeries avec dautres
Européens. On nous obligeait à creuser avec des petites
pioches. On avait droit à un verre deau par jour et parfois
à un plat de semoule. Pour ne pas mourir de soif, on mettait nos
slips dans les parois humides de la mine et on suçait les gouttes
deau. Quand le plat de semoule arrivait, on se battait comme des
chiens entre nous. Certains sont morts dépuisement, dautres
se sont volontairement tués. Une fois, lun dentre nous
a planté sa pioche dans la terre et sest jeté sur
la lame.
Un jour, un ministre algérien est venu visiter la galerie. Je ne
me suis pas levé pour le saluer. Il ma balancé un
grand coup de pied dans la tête [la cicatrice à larcade
sourcilière est encore visible]. Jai essayé de mévader
deux fois sans succès. La première fois, en représailles,
on ma donné de grands coups de bâton sur les chevilles.
La deuxième, on ma assis sur une pierre, ligoté à
un pieu et arraché les ongles des orteils avec une pince. La troisième
tentative a été la bonne. Jétais avec deux
autres copains qui ont été abattus. Jai marché
jusquà lépuisement. Des pieds-noirs mont
découvert évanoui et nu dans un fossé. Ils mont
soigné, puis embarqué dans un chalutier en direction de
Marseille. Quand je suis arrivé chez moi, à Bordeaux, ni
mes parents ni ma fiancée ne mont reconnu. Je pesais moins
de 40 kilos [contre 70 avant son départ].
Le 22 juillet 1963, jai été arrêté par
la gendarmerie de Villeneuve-sur-Lot. Cétait pendant mon
voyage de noces. On ma interné au fort du Hâ pour "désertion
en temps de paix" ! Jai été brutalisé.
On voulait que je livre les filières qui mavaient permis
de revenir dAlgérie. Je suis resté muet. On ma
ensuite conduit à lhôpital militaire Robert Piquet.
Sur la porte de ma chambre, on avait inscrit : "Individu dangereux,
à ne pas mettre en contact avec les autres recrues". Le tribunal
militaire de Bordeaux ma finalement acquitté. Je rends hommage
au commissaire du gouvernement qui a plaidé pour ma non culpabilité.
Il a ensuite été muté.
En novembre 1963, le sénateur Étienne Dailly a évoqué
mon cas au Sénat (Journal officiel du 24 novembre 1963, p. 2572).
Quelques jours auparavant, la Sécurité militaire mavait
menacé pour que je me taise. Mon histoire gênait. Je me suis
tû jusquà aujourdhui. Joffre ce témoignage
à la mémoire de mes compagnons qui ont été
sacrifiés. »
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Madame,
Votre groupe se réjouit que l'on s'occupe de la disparition d'un
opposant tchadien. Moi aussi.
Mais je dois vous rappeler qu'en 1962, des milliers de personnes ont disparu
en Algérie avant et après les "accords" d'Evian.
Les familles des disparus sont aujourd'hui encore, 48 ans après,
dans l'ignorance de ce qui est arrivé à leurs proches. Des
centaines d'entre elles ont été enlevées et massacrées
le 5 juillet 1962 à Oran alors que l'armée française
avait reçu l'ordre, du plus haut niveau de l'état, de ne pas
intervenir pour protéger nos ressortissants. Nous attendons, 48 ans
après, qu'un élu ou parti politique condamne cette non-assistance
à personnes en danger et demande une commission d'enquête.
Josseline Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied-Noir
Dans un e-mail daté du 26/03/2010 11:14:43 Paris, Madrid, sblatmann@gsan.org
a écrit :
Communiqué du groupe socialiste, radical et citoyen à l'Assemblée
nationale
L'Assemblée s'investit enfin dans la politique extérieure
de la France
Gaëtan Gorce
François Loncle
Vice-présidents du groupe SRC
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Lettre ouverte A Monsieur le Sénateur Pierre-Yves Collombat
Casier de la poste 15, rue de Vaugirard 75291-Paris cedex 06
Monsieur le Sénateur, De deux choses l'une : Ou vous êtes
de bonne foi et alors vous êtes dupe d'un mensonge historique ;
ou vous êtes de mauvaise foi et vous participez sciemment comme
acteur à une duperie. Je veux parler du 19 mars 1962 date qu'une
certaine association se disant d'anciens combattants (FNACA pour ne pas
la nommer) fête comme étant un cessez-le-feu ou la fin de
la guerre en Algérie. Je suis ancien combattant d'Afrique du Nord
(de 1958 à 1961) et en outre replié d'Algérie en
1962. C'est donc en connaissance de cause que je porte ce témoignage.
Pour quelles raisons de nombreuses associations d'anciens combattants
et la presque totalité des Français d'Algérie ( PN
et Harkis) rejettent le 19 mars, aussi bien comme cessez-le feu que comme
la fin de la guerre d'Algérie. Deux principales : 1°) Historique
; 2°) Légales. 1 )Historique : Le 18 mars 1962 étaient
signées à Evian les tractations entre les Autorités
Françaises ( Louis Joxe, Robert Buron et Jean de Broglie) et quatre
membres du F.L.N. (Krim Belkacem, Ben Tobal, Saad Dahlab et M'hamed Yarid).
Aux termes de ces tractations, l'indépendance de l'Algérie
était accordée le 3 juillet 1962 et un cessez-le-feu entrait
en application dès le 19 Mars de la même année.
Cette date aurait donc due être un heureux dénouement de
la guerre d'Algérie et rassembler l'ensemble de la population dans
la paix retrouvée. Alors pourquoi la rejeter ?A partir du 19 mars
1962 l'armée française, respectueuse de la signature donnée,
déposait les armes et se repliait dans ses casernes, livrant les
Français d'Algérie ( PN et Harkis) pieds et poings liés
aux actes terroristes du FLN qui lui, ne respectait pas le cessez-le-feu.
Et pour cause car les quatre signataires des tractations d'Evian, membres
du FLN, n'avaient aucun pouvoir représentatif du G.P.R.A. (gouvernement
provisoire de la république algérienne) et par conséquent
leurs signatures n'avaient aucune valeur juridique. Ces tractations n'ont
d'ailleurs jamais eu l'appellation officielle d' " ACCORDS "
ce terme impliquant l'adhésion de tous les signataires ; ce ne
fut pas le cas car le GPRA a toujours refusé d'avaliser le seing
des 4 membres du FLN, et a poursuivi ses attentats contre les ressortissants
français restés alors sans protection.
C'est ainsi que les Autorités Françaises ont dénombré
officiellement à partir du 19 mars 1962 : 150 000 (cent cinquante
mille)Harkis et leurs famille ; 25 OOO (vingt cinq mille)Pieds noirs et
357 (trois cent cinquante sept) militaires Français, tous disparus
après enlèvements ou massacrés dans d'odieuses conditions.
Il convient d'ajouter à ce tableau noir, les hordes du FLN cantonnées
en Tunisie et au Maroc qui se sont réintroduites en Algérie
par les frontières qui n'étaient plus surveillées
et qui ont participé à la " curée " anti
française. Le plus ignoble est que tous ces massacres se sont perpétrés
en présence de l'armée française qui avait reçu
l'ordre formel de leur Haut Commandement ne pas intervenir et qui a assisté
en témoin passif à ce " génocide ". 2°)
Légales : Dans ce domaine un Parlementaire ne peut que contribuer
au respect des lois et règlements de la République : -La
loi 99-882 du 18 octobre 1999 dans ses articles L1 bis et L253 bis, précise
que la guerre en Afrique du Nord s'est déroulée du 1erjanvier
1952 au 2 juillet 1962.
Le 19 mars 1962 ne peut donc pas être la fin de la guerre en Algérie
; d'autre part une circulaire précise que le 19 mars 1962 n'est
que la date d'un cessez-le-feu non observé mais non la fin des
combats en Algérie. -La loi 158 du 23 février 2005 précise
que la commémoration des Français morts en Algérie
est le 5 décembre. Il ressort de ces deux textes législatifs
que les rassemblements organisés par la FNACA ne font pas partie
des cérémonies officielles et que par conséquent
elles ne doivent pas revêtir le caractère national que tentent
de leur faire attribuer les organisateurs en demandant aux autorités
civiles et militaires d'y participer. Seul le parti Communiste a publiquement
proclamé son soutien à ces simulacres de cérémonies,
mais son attitude n'étonne personne lorsque l'on se souvient de
l'aide (voire de complicité)qu'il a apportée aux terroristes
du FLN (porteurs de valises)dans ses attentats contre d'innocentes victimes
françaises. C'est également la raison pour laquelle ce parti
veut fêter le 19 mars qui est en fait le jour commémoratif
de la victoire du FLN à l'occasion duquel un timbre a été
émis en Algérie. Tous nos morts Français, civils
et militaires doivent se retourner dans leur tombe les 19 mars. Voilà
Monsieur le Sénateur ce à quoi vous avez participé
le 19 mars dernier à Claviers. Contrairement à ce que vous
pourriez penser, nous ne recherchons aucune provocation mais simplement
à rétablir la vérité que certains cherchent
à travestir.
Je vous remercie de l'attention que vous avez accordée à
mes propos et vous prie d'agréer mes respectueuses salutations.
Guy PIERSON
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Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes
Narbonne,
Le 26 mars 2010
Monsieur Wladyslav Marek
Président national de la FNACA
37/39 rue des Catines
75973 PARIS CEDEX 20
Objet : Commémoration par la FNACA du 19 mars 1962 à Bayonne
Monsieur le Président,
Le 19 mars dernier, la FNACA commémorait, à nouveau, la
date du cessez-le-feu en Algérie, sinistre date qui comme chacun
le sait signifie pour des milliers de militaires français, appelés
ou engagés, de Harkis et de Pieds-Noirs le début d'un long
calvaire. Je ne m'étendrais pas sur le caractère inacceptable
de cette commémoration qui chaque année, ravive les blessures
et avive les fractures d'un grand nombre de nos compatriotes qui ont perdu,
après le 19 mars 1962 en Algérie, un être cher, enlevé
et sauvagement assassiné par le F.L.N., dont par ailleurs votre
association dans un exercice de contre-vérité historique
entend trop souvent masquer les réelles responsabilités.
Nous ne pouvons, dès lors, que condamner votre volonté d'imposer
a tout prix comme date de commémoration de la fin de la guerre
d'Algérie, celle du 19 mars 1962 plutôt que de contribuer
en concertation avec tous ceux que le drame de la guerre d'Algérie
a touché, à choisir une date consensuelle qui rassemble
la Nation dans le souvenir et soit digne de la mémoire de toutes
les victimes françaises, civiles et militaires.
Mais cette année, la FNACA est allée plus loin encore, puisqu'à
Bayonne certains de ses militants, tels que le rapportent les journaux
Sud Ouest des 20 et 24 mars derniers, ont pris à partie physiquement
un Français d'Algérie, Monsieur Jean-Yves Barrère
qui venait faire part de la détresse et de la tristesse de
nombre d'entre nous face à cette indigne commémoration.
Ces procédés violents sont inacceptables et constituent
une illustration supplémentaire du mépris que la FNACA affiche
ouvertement pour le drame de milliers de Harkis et de Pieds-Noirs aujourd'hui
encore déchirés par la peine et la douleur. Ces exactions
ne sauraient, bien évidemment à nos yeux, rester
impunies. C'est la raison pour laquelle, nous appelons non seulement tous
nos adhérents, ainsi que ceux des associations amies à une
plus grande mobilisation pour dénoncer les actes de ce type, mais
nous apportons également notre total soutien à Monsieur
Jean-Yves Barrère, dans le cadre des procédures en justice
qu'il lui sera opportun d'intenter contre votre association.
Avec mes sentiments distingués.
Thierry Rolando
Président national
Copie à Monsieur le Président de la FNACA de Bayonne
Association culturelle des Français d'Afrique du Nord
B.P. 213 . 11 102 Narbonne Cedex . Tel. 04 68 32 70 07 . Fax 04 68 90
78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr
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Simone VEIL reconnaît le "crime d'Etat" du 19 mars
1962 et la responsabilité de Pierre MESSMER, simple exécutant
des ordres du général DE GAULLE
et de Georges Pompidou
Extrait du discours de Simone Veil à l'Académie
Française
discours prononcé le 18 mars 2010, devant trois Présidents
de la République,
dont Nicolas SARKOZY, président en exercice.
Extrait du discours de Mme Simone VEIL prononcé hier 18 mars 2010
- 48 ans après le 18 mars 1962, jour de la signature des "accords"
d'Evian entre trois ministres français Louis Joxe, Jean de Broglie,
Robert Buron, et Krim Belkacem, représentant le seul FLN (et les
10 millions de Français d'Algérie !) - qui, évoquant
la personnalité de son prédécesseur, Pierre Messmer,
a abordé la question des harkis:
"Mesdames et Messieurs, on ne peut non plus évoquer ces temps
de malheur sans aborder un douloureux dossier. Ancien magistrat, m'étant
beaucoup investie pour améliorer la condition des prisonniers du
F.L.N. en Algérie et en métropole, je n'en suis que plus à
l'aise pour aborder une autre page tragique de notre histoire. En Algérie,
des musulmans avaient accepté de servir dans l'armée française.
On les appelait les " moghaznis ", ou plus communément
les " harkis ". Leurs effectifs s'élevèrent à
90 000 hommes et leurs familles. Les accords d'Évian stipulaient
qu'aucun Algérien ne serait inquiété pour ses engagements
passés, notamment dans l'armée française. Les autorités
françaises voulurent croire à ce traité et mirent tout
en uvre pour qu'il fût respecté. Pour nombre d'officiers
français, ce fut un déchirement d'abandonner à leur
sort des hommes qui avaient partagé leurs combats. Certains décidèrent
leur rapatriement en métropole. Après y avoir un temps consenti,
et ouvert des camps d'hébergement, les autorités françaises
publièrent des instructions très strictes mettant fin au rapatriement.
La plupart des harkis durent ainsi rester en Algérie, en butte à
l'opprobre et souvent à d'horribles représailles. Quel fut
le nombre de victimes ? Les historiens s'opposent encore sur ces chiffres.
La tragédie de ces familles entières abandonnées laisse
en tout cas une tache indélébile sur notre histoire contemporaine.
Une nouvelle fois, Pierre Messmer se plia à la rigueur d'État,
au devoir d'obéissance. Plus secrètement, il souffrit de ce
drame, évoquant même dans des entretiens ultérieurs
avec Philippe de Saint-Robert une situation de " non-assistance à
personne en danger "
Le Président de la république Nicolas SARKOZY doit tenir
son engagement du 31 mars 2007 et reconnaître la responsabilité
de l'Etat français dans les crimes dont ont été victimes
les Français d'Algérie après les "accords"
d'Evian du 19 mars 1962.
ECRIVEZ AU CHEF DE L'ETAT POUR SOUTENIR L'ACTION DES ASSOCIATIONS DE FRANCAIS
RAPATRIES ET D'ANCIENS COMBATTANTS.
Voir notre site à la page "VERITE SUR LE 19 MARS 1962 "
: http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst/19mars62.htm
Remerciements à Alain Gibergues, Mme Nicole Guiraud et Hervé
Cuesta qui nous ont communiqué cette information.
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29 mars 2010 - Lettre ouverte à M. le ministre de l'Intérieur,
de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales
Les réponses ministérielles aux parlementaires qui les interrogent
sont décidemment toujours aussi surprenantes.
Après lecture de la réponse de M. le secrétaire
d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants à
propos de la commémoration de la date du 19 mars, commémoration
en fait laissée
à l'appréciation des préfets
et du contexte local, je découvre une réponse venant de
votre part, toute aussi ambiguë.
Il s'agit de la réponse faite à la question de M. Bernard
Carayon - question et réponse (référencées
sous le n° 65906) ont été publiées au Journal
officiel des débats parlementaires de l'Assemblée nationale
du 16 mars 2010.
Vous indiquez - je cite - que " Le 18 novembre 2009, à
la suite du match de football Algérie-Egypte, 4000 individus se
rendaient, dans une atmosphère festive, place du Capitole à
Toulouse. A l'occasion de ce rassemblement, des personnes escaladaient
la façade de l'hôtel-de-ville et enlevaient un drapeau français
et un drapeau européen placés à son fronton pour
les remplacer par des drapeaux algériens " et vous ajoutez
plus loin " Pour autant, la profanation des symboles de la République
est inacceptable et ne peut que susciter la plus ferme réprobation
".
D'après ce que j'ai compris, les fonctionnaires de police présents
sur place avaient l'ordre de ne pas intervenir.
Certes, vous indiquez que le drapeau français n'a pas été
brûlé comme d'autres sources l'avaient laissé entendre
et qu'il s'agissait d'un événement " festif ".
On peut toutefois se demander à partir de quand on peut estimer
que ce qui symbolise notre République française est bafoué,
à partir de quand on peut estimer qu'il y a outrage méritant
sanction
et non pas seulement " la plus ferme réprobation
".
Dans quel autre pays tolérerait-on que l'emblème national
soit enlevé d'un édifice public pour être remplacé
par un autre drapeau ?
Voulez-vous imaginer un groupe de jeunes qui, le soir où notre
équipe de France de handball est devenue championne du monde, aurait
voulu (dans une atmosphère festive, bien sûr) aller décrocher
le drapeau algérien d'un quelconque consulat et le remplacer par
un drapeau français ?
Et je n'ose même pas penser à ce qui se serait passé
si ce genre de plaisanterie avait eu lieu sur la façade d'un édifice
public, en Algérie
Ou plutôt si, puisque fin 2008,
cinq lycéens - lycéens de nationalité algérienne
- en classe terminale à Alger ont, dans une salle de classe inoccupée,
enlevé le drapeau algérien qui était dans un cadre
pour dessiner à la place un drapeau français et écrire
dessous " vive la France ". Ils ont été immédiatement
exclus du lycée. Accusés d'atteinte à l'emblème
national, ils ont en outre été condamnés à
un an de prison ferme et à une amende de 500 000 dinars chacun.
Monsieur le ministre je suis scandalisé, tant par la commémoration
autorisée d'un 19 mars 1962 qui offense la mémoire des milliers
de morts et disparus après cette date et ne respecte en rien les
termes du décret du 26 septembre 2003 (instituant une journée
nationale d'hommage aux " morts pour la France " en AFN le 5
décembre de chaque année), que par le laxisme affiché
lors de la manifestation de Toulouse.
Après le non-respect des accords d'Evian et du cessez-le-feu,
l'Algérie et ses ressortissants (à moins que, dans certains
cas, il s'agisse de " nouveaux Français " en mal d'Algérie)
continuent aujourd'hui à ne rien respecter, ni notre drapeau, ni
notre hymne national. Même sans en prendre le nom, notre "
repentance ", qui a largement commencé, est en train de devenir
sans limite
Ce sont là, je vous l'assure, des réflexions partagées
par bon nombre de Français pour qui l'honneur, la dignité,
la tradition militaire, l'héritage de nos glorieux anciens, nos
trois couleurs, bref tout ce qui représente notre " identité
nationale ", a encore quelque valeur.
Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie
" et " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions
Dualpha).
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26 MARS 2010
Intervention de M. Alain ALGUDO devant la stèle des martyrs de
l'Algérie Française
Cimetière neuf de BEZIERS
Chers Compatriotes,
Je crois qu'il ne faut pas que nous nous répétions, nous
les fidèles qui nous rassemblons tous les ans devant ce monument,
nous savons que la réalité a dépassé la fiction
pendant le siège sanglant de Bab el Oued pour se terminer par le
" guet -apens " de la rue d'Isly. Nous le savons tous, et notre
devoir est de le faire savoir : La France, ce jour là, notre mère
patrie est devenue infanticide !!! Avec les circonstances aggravantes
de la préméditation, et de faire perpétrer l'assassinat
de ses enfants par des ralliés de dernière heure qui, pendant
des années, furent des égorgeurs patentés du FLN
dans le bled ! Alors, pour se " dédouaner " des crimes
avérés qu'ils continuent à nier en se rendant ainsi
complices du donneur d'ordre, responsabilisant honteusement l'OAS, ces
gaullistes au pourvoir nous font la " largesse ", aujourd'hui
à Paris, de faire défiler quelques noms des victimes de
la fusillade sur la colonne centrale du monument du quai Branly ! Nous
nous inclinons ici, aujourd'hui encore, devant la douleur et l'émotion
de nos compatriotes meurtris à jamais ! La mort d'êtres chers
reste une tragédie, pour toutes les familles ; nous respectons
tous les morts, quels que soient leurs engagements, mais nous voudrions
que les nôtres soient aussi respectés, comme il se doit,
et non pas insultés par des descendants de barbouzes, par le Président
National de la FNACA-COCO, et par certains hommes politiques qui traitent
les morts du 26 mars de " morts pour l'OAS ! " Et même
si cela était, ne serait-ce pas un honneur ? Ces individus rejettent
en s'exprimant, c'est leur nature, des relents de vespasiennes.
Alors, jusqu'à notre dernier souffle, nous crierons au crime d'Etat
et à la trahison dont nous sommes les victimes, accablés,
tous les jours, par une honteuse désinformation. Alors, à
ceux qui veulent nous tendre la main, nous leur demandons que celle-ci
ne soit pas celle de démagogues et de menteurs cyniques, que nous
connaissons trop car, comme l'actualité l'a prouvé récemment,
la réponse est au bout du compte, toujours
. cinglante !
Certains me reprochent d'être trop dur dans mes interventions devant
cette stèle, mais qu'est-ce en comparaison des horreurs du 26 mars
1962 à Alger, du 5 juillet à Oran et de l'abandon des populations
de toutes origines aux égorgeurs, qu'est-ce en comparaison de ce
qu'a permis le peuple Français, en laissant libre cour à
la folie meurtrière d'un seul homme, celui qu'un éminent
journaliste désigne maintenant comme le plus grand traitre de la
V° République et QUI RESTERA A JAMAIS l' assassin des meilleurs
d'entre nous !
Pour information car, il faut que cela se sache, il confirme ses prises
de positions à notre égard, le Député Elie
ABOUD accompagné de son attachée parlementaire, Sylvie VEILLITH,
ont assisté, de bout en bout, à notre recueillement.
A Béziers, nous saurons nous souvenir de ce geste
courageux renouvelé.
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26 mars 2010 à PEGOMAS
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Amis de PEGOMAS et des environs
Je suis heureux de pouvoir, grâce à l'amabilité de
Monsieur Gilbert PIBOU, maire de PEGOMAS présider cette commémoration
en honneur aux " Tués du 26 mars à Alger " ; n'ayant
appris l'autorisation que mardi j'ai du vous avertir au dernier moment
et je vous prie de bien vouloir m'excuser.
Un grand merci aux PEGOMASSOIS présents ce triste jour d'anniversaire,
en espérant que l'an prochain vous serez plus nombreux
J'ai parlé de Français d'Algérie tués
le 26 mars à Alger en omettant " la rue d'Isly " et tout
à l'heure Simone GAUTIER vous précisera pourquoi notre version
est bien différente de la version officielle
Au cours d'une conférence de Claude ROCHETTE, j' ai appris que
le Canard Enchainé du 14 mars 1962 prévoyait un blocus d'un
quartier Européen dans un article intitulé : " L'Hallali
de l'OAS " pour mettre fin à la résistance des Patriotes
Français
Et, c'est ce qui arriva malheureusement
D'où ma question restée sans réponse : " Pourquoi
cette prophétie de la part du " Canard enchainé "
" Est-ce une fuite ? "
Quoiqu'il en soit, ce crime d'Etat sur des innocents pacifiques sonnera
le glas de nos espérances et sera le déclic pour que les
Algérois fuient leur pays bien-aimé. Je laisse la parole
à Simone
Merci de m'avoir écouté
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Alger 26 mars 1962 Plateau des Glières
Alger
Plateau des Glières ? Je me suis demandée pourquoi
en réponse à tous mes courriers, adressés à
la présidence, aux sénateurs, aux députés,
pourquoi les réponses portaient toujours la mention "Alger
26 mars rue d'Isly" alors que j'écris toujours avec
la mention "Alger 26 mars Plateau des Glières"?
Parce que cela sonne très difficilement aux oreilles de nos
élus et de la France bien pensante sans doute, car un autre
drame a eu lieu en France en Haute Savoie, le 26 mars 1944, au Plateau
des Glières, un haut lieu de la résistance pendant
la seconde guerre mondiale. Les résistants dénoncés,
trahis par la milice, française, affrontent la 157ème
division alpine de la Wehrmacht. Le maquis se battra jusqu'à
ordre de décrochage qui permettra à 70% des hommes
d'échapper à l'encerclement et de reprendre le combat
un peu plus tard. La bataille des Glières a été
le révélateur de la solide résistance intérieure.
Vous comprenez bien pourquoi l'Elysée n'admettra pas le Plateau
des Glières à propos du 26 mars à Alger où
des résistants trahis en haut lieu par le chef suprême
de l'Etat, ont révélé la solide résistance
intérieure du peuple pied noir, cette résistance qui
nous permet après cet exode douloureux de reprendre le combat
et de le poursuivre jour après jour. Et la colonne du quai
Branly ne signifie rien pour moi.
Nous ne connaîtrons jamais tous les noms de tous ceux assassinés
ce jour-là au Plateau des Glières à Alger,
et tout autour, rue d'Isly, rue Chanzy, boulevard Pasteur, boulevard
Bugeaud, rue Lelluch, boulevard Baudin et plus loin Place de l'Opéra,
et aussi aux Facultés et plus loin encore au Champ de Manuvres,
boulevard du Télémly et encore une heure après
la fusillade. Le déclenchement du feu en face du Crédit
foncier a sonné l'ordre de feu à tous les barrages.
Les militaires, les gendarmes, les C.R.S. les gardes mobiles, les
rouges, occupent les carrefours, les toits, les terrasses, font
des barrages, laissant ouvert le Plateau des Glières et le
début de la rue d'Isly, une nasse qui se referme sur un flot
de manifestants. Partout les armes étaient approvisionnées
et chargées. Les tirailleurs avancent rafales après
rafales, arrosent les gisants chargeur après chargeur. Ils
mitraillent les façades, l'intérieur des appartements
aux volets clos, achèvent les mourants à l'intérieur
des magasins, les poursuivent dans les couloirs des immeubles. Et
puis ils tirent sur les médecins, les pompiers. Ils tirent
sur les ambulances, déjà toutes prêtes, déjà
là, à attendre les morts. C'est une véritable
chasse aux pieds-noirs, une tuerie, un carnage auquel se sont livrés
les tirailleurs aux gestes obscènes, les gardes mobile aux
ricanements haineux et les CRS qui insultent, matraquent et balayent,
rue Charras, rue Richelieu, rue Clauzel .... Tous les témoignages
écrits sur l'honneur concordent.
La foule était dense. C'était un cortège
de jeunes gens, de jeunes fille, d'enfants et de vieux messieurs
aux insignes d'anciens combattants. Ils avaient des drapeaux et
ils chantaient la Marseillaise, plus loin ils avançaient
dans un silence profond, et ils s'effondrent, gisants ensanglantés.
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Tous les témoignages, tous sans exception, je dis bien
tous les témoignages, et nous en avons des centaines, rendent
compte de l'angoisse des militaires, des chefs de barrages, suppliant
les manifestants de ne pas passer : "nous avons ordre de tirer"
implorent-ils la foule. " Partez", dit un sergent rue
Michelet à une dame qui le remercie chaque jour de lui avoir
sauver la vie ainsi qu'à son mari et ses fils, car elle l'a
écouté."Nous avons des ordres de ne pas vous
laisser passer dit un lieutenant à ce petit groupe de jeunes
gens qui aura un tué parmi eux. "Partez" dit un
autre avec des sanglots dans la voix . Tous ces témoignages,
vous les trouvez sur les sites. Les militaires, les CRS, les gardes
mobiles, tous avaient reçu les mêmes ordres, ils allaient
tirer sur la foule. Dans le documentaire de Christophe Weber, le
sergent interrogé confirme: "oui nous avons reçu
l'ordre de tirer". Un ancien Delta des commandos OAS rapporte
la mise en garde de Roger Degueldre sur une imminente provocation
!
Aucune enquête officielle n'a jamais été effectuée,
aucune commission d'enquête n'a jamais vu le jour. Au cours
de la fusillade les preuves ont été arrachés
des mains des photographes et des cameramen. Dans les jours qui
ont suivi l'armée a surveillé ces lieux maudits, empêchant
les gens de prendre des photos ou en confisquant les appareils.
L'enquête judiciaire sur commission rogatoire demandé
par le juge Charbonnier n'a jamais été rendue publique,
détournée au profit du procureur général
militaire Jonquère et les archives militaires ne s'ouvriront
pas. Il s'agit bien d'une enquête bâclée et tenue
au secret.
Il y avait des enfants dans la foule et des adolescents. Ces jeunes
victimes ont été rendues à leurs familles avec
ordre de ne jamais divulguer la relation de leur mort avec la fusillade.
Lisez les témoignages des amis car ces pauvres familles sont
restées depuis enfermées dans un silence total. Un
chef d'Etat ne s'en prend pas aux enfants n'est-ce pas ? Un bébé
peut-il être un militant de l'OAS ? Les corps ne seront pas
rendus aux familles. Nos morts seront enterrés dans des fosses
hâtivement creusées avec une bénédiction
hâtive sur les cercueils.
Mais aujourd'hui en ce lieu où vous m'accueillez pour faire
entendre mes cris et ma colère, ce lieu symbolique pour recevoir
cette part de notre humanité souffrante où je peux
mettre en paroles ma douleur, je leur dis, à eux, nos morts:
"vous voyez ils ne vous ont pas oubliés".
Si nous ne voulons pas que nos enfants soient condamnés à
revivre ce que nous avons vécu, il nous faut choisir de ne
pas répéter sans cesse notre douleur. Nous le savons,
tout ce qui n'est pas symbolisé dans une génération
va se répéter dans la génération suivante.
Nous avons besoin de ces couronnes de fleurs comme autant de symboles
de cette douleur collective car nous avons choisi de léguer
notre souffrance en héritage à nos enfants en la transformant
de façon à ce qu'ils puissent reprendre cet héritage
à leur compte en tant qu'hommes et femmes de raison, d'actions,
de décisions, maîtres de leur destin , capables d'accompagner
le destin humain.
Simone GAUTIER
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CHAIRE ALGERIANISTE AU CUM A NICE - JEUDI 25 MARS
2010.
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Si vous virez Eric ZEMMOUR du FIGARO,vous allez subir une vrai catastrophe
industrielle. Mr DASSAULT en est- il conscient?
Nous, on vire le FIGARO de nos quotidiens et on demande à nos
proches, familles ,amis, et associations d'en faire de même.
Il est tellement rare dans ce pays d'entendre des propos sensés
qui reflètent ce que pensent des millions et des millions de
Français.
Il faut tout d'abord virer l'hurluberlu Directeur de la rédaction
, Etienne Mougeotte qui devrait enfin prendre sa retraite, nous l'avons
assez vu .........
Alain A.
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Les accords déviants
" Le monde au sein duquel nous nous sommes formés à
la vie et à la pensée est un monde foudroyé "
dit Paul Valéry dans son discours d'intronisation à l'Académie
Française
Un monde foudroyé, calciné
Il est instructif de lire avec attention l'exposé de René
Mayer concernant les soi-disant accords d'Evian. Ces " accords "
sans aucune validité juridiques puisque signés, comme je
l'ai publié dans le tome III de l'Agonie d'Oran par un seul envoyé
du G.P.R.A. et récusés dès leur proclamation par
ce même G.P.R.A. dont les membres qui n'avaient d'ailleurs aucune
légitimité furent renvoyés à leurs chères
études par le véritable interlocuteur caché de De
Gaulle, le FLN.
Voici ce qu'écrit René Mayer : " Si, bien qu'ils aient
été violés dès la première heure, aucun
gouvernement français n'a jamais tenté un quelconque recours
devant la Cour internationale de justice de La Haye, c'est que l'existence
des " accords " d'Evian en tant que contrat ayant une valeur
juridique internationale est des plus douteuse
"
Les raisons invoquées par l'auteur sont tellement lumineuses "
qu'une seule serait suffisante pour assurer leur nullité. "
Je ne peux, ici, que renvoyer le lecteur au texte de René Mayer
extrait de son ouvrage : " Algérie : mémoire déracinée
" (Ed. L'Harmattan 1999). Il ajoute : " Comment dès lors
soutenir valablement que les gouvernements qui se sont succédés
à Alger étaient tenus par des " accords " conclus
par un ectoplasme juridique ". Puisqu'en effet " la nature juridique
exacte (G.P.R.A. ou F.L.N.) de la personne morale qu'elle (la France)
s'était choisie comme partenaire à la négociation,
reste à définir. "
C'est donc à juste titre, comme nous l'avons toujours écrit,
que les opposants à ces " accords " se sont rebellés
contre leur application unilatérale par la force publique française
: C.R.S. et Gardes Mobiles alliés à ceux qui demeuraient
des hors-la-loi, les terroristes F.L.N. augmentés des " marsiens
" et des A.T.O.
Cela faisait beaucoup de meurtriers en puissance des malheureux Français
d'Algérie et le courage des O.A.S., et de la population qui les
aidait, les hébergeait et portait leurs documents frisait l'inconscience
ou plutôt la folie du désespoir.
René Mayer souligne que la presse de l'époque ne parlait
pas d'accords mais de " déclaration d'intention ", lesquelles
intentions ne sont en effet, tout au long des pages de ces " non
accords " que des vux pieux destinés à leurrer
le bon peuple de métropole, une manipulation abominable dont bien
peu de juristes se sont alors avisés et que seule la statue du
commandeur a pu imposer par machiavélisme.
Il était facile d'influencer des parents désireux de voir
revenir leurs enfants et sans doute pour beaucoup, imprégnés
de ces thèses communistes alors en vogue
En effet, depuis la fin de la 2° guerre mondiale, les " intellectuels
" prônaient la vie idyllique de l'U.R.S.S. ; les propos imbéciles
de Jean-Paul Sartre étaient devenus paroles d'évangile et
quiconque n'était pas converti aux merveilles soviétiques
était un " salaud " qu'il convenait de supprimer, à
commencer par ces colons sueurs de burnous !
Il est intéressant d'étudier les changements d'opinion entre
le commencement de la guerre d'Algérie et sa fin ; comment les
Français cocardiers, courageux, sont devenus, en s'imprégnant
des écrits des journaux, de la radio, ce que De gaulle appelait
avec son habituel mépris " des veaux ".
Certes, les Français étaient las des années de guerre
et de l'occupation ; beaucoup commençaient à avoir honte
d'être français puisqu'on leur affirmait que la France était
méprisable ; ils ne percevaient plus, comme leurs aïeux, la
colonisation comme une mission civilisatrice mais comme un boulet qui
leur coûtait cher.
L'énorme bêtise de faire venir en Algérie un contingent
marxisé ou simplement lâche et intoxiqué ne pouvait
qu'aggraver le malentendu bien que la plupart des conscrits et des rappelés
aient fait leur devoir de soldat avec courage. Mais comment se battre
pour ce que l'on ne comprend pas ? Dont on n'imagine pas l'enjeu ? Qu'on
vous a appris à mépriser ?
Aujourd'hui, le problème qui a amené notre exil s'est déplacé
en France et en Europe : c'est l'ignorance et le mépris de la civilisation
européenne. Or, ceci est le résultat de cette mutation intellectuelle
produite dans les années 50 et concrétisées par ces
" déclarations d'intention " promulguées le 19
mars 1962. Tout se tient !
C'est pour cela que j'estime que cette date n'est pas seulement la lettre
de cachet qui nous a jeté hors de chez nous mais la marque indélébile
d'une abdication morale de la France, ce qui justifie le titre de mon
billet : Les accords déviants.
Un monde foudroyé !
Geneviève de Ternant
16 mars 2010
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LETTRE OUVERTE de BARRERE Jean-Yves à la FNACA de Bayonne
Oui, je persiste et je signe, et revendique mon geste du déploiement
de cette banderole dénonçant la mascarade et la commémoration
que vous vous entêtez à célébrer chaque année
en ne reconnaissant pas les morts qui ont suivi le semblant de "
Cessez-le-feu " du 19 mars 1962.
Oui, j'ai agi seul, à Bayonne les années précédentes
je me contentais de klaxonner pendant la cérémonie
là
j'ai fait un peu plus fort.
Après avoir accompli mon geste, je suis redescendu comme j'étais
monté et, là, j'ai eu droit au merveilleux accueil dont
vos adhérents semblent pouvoir être capables, à savoir
agresser une personne seule en lui tombant à 7/8 dessus et en tenant
des propos racistes : " On aurait mieux fait de laisser les pieds-noirs
seuls, ils auraient fini comme les Harkis, égorgés
.
" ou " On va te mettre 2 cartouches dans le buffet " et
encore " Les Harkis on s'en branle, ce sont des Arabes... ".
Tout cela en me donnant des coups, toujours à 7/8 contre un, en
me saisissant les parties avec la promesse de " On va te les arracher
et te les mettre dans la bouche
.. ". Ca sent le déjà
vu... De vraies méthodes du FLN...
Et dire que parmi mes agresseurs, si cela se trouve et il y a de grandes
chances pour que cela soit le cas, aucun d'entre eux n'a jamais tenu un
fusil, ni ne s'est battu, plus occupés qu'ils devaient être
à attendre la quille.
Mais, pauvres d'esprit que vous êtes, un soldat, un vrai, c'est
quelqu'un qui sait se battre et qui est capable de le faire à un
contre un
.pas à la façon FNACA
..Mon
grand-père paternel né en 1897 a fait 14-18, il a été
gazé et en est décédé en 35 dans d'atroces
souffrances. Mon grand-père maternel né en 1910 a fait 39-45
et ensuite l'Algérie et mon père né en 1935 a fait
l'Algérie
ils ne se seraient jamais comportés comme
des lâches
..
Je vous donne donc à nouveau RDV le 19 mars 2011 pour une opération
encore plus spectaculaire que celle-ci en espérant qu'à
l'avenir les pouvoirs publics prendront la mesure de la gravité
à laisser faire ce cirque de cérémonies et les feront
tout simplement interdire, pour qu'enfin les morts de l'après 19
mars 1962 puissent reposer en paix.
Bayonne le 25 mars 2010
jyves.barrere@orange.fr
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Scandale à BAYONNE...
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VENDREDI 19 MARS 2010: LES
MEMBRES DU COLLECTIF "NON au 19 mars 1962" se sont déplacés
à CLAVIERS puis à ROQUEBRUNE-SUR-ARGENS...
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D'autres photos...
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http://picasaweb.google.fr/lh/sredir?uname=Gnafront&target=ALBUM&id=5450454190072531953&authkey=Gv1sRgCLXfqMXqjOSscA&feat=email |
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Madame le député,
J'ai bien reçu votre communiqué et vous en remercie.
Le 9 février vous avez voté, "avec plusieurs" de
vos collègues, contre un projet de loi autorisant l'approbation d'une
convention de partenariat entre la France et l'Algérie.
Il me semble que TOUS les membres de votre famille politique auraient dû
en faire autant. Non seulement, le président algérien multiplie
les provocations à notre égard, mais il a l'indécence
de venir se faire soigner chez nous, à l'instar d'une de ses poseuses
de bombes.
Je vous signale que nos cimetières, ou ce qu'il en reste, sont dans
un état lamentable et que la France ne fait rien pour remédier
à cet état de choses. Au même moment, à Fromelles
(ci-joint ma lettre au président de la République, restée
sans effet)
Selon les estimations qui ont suivi les premières fouilles, l'été
dernier, entre 225 et 400 corps de combattants de la Première Guerre
mondiale pourraient être ainsi exhumés d'ici à la fin
du mois d'octobre. Sur place, une partie de l'équipe d'Oxford Archaeology
aura pour mission d'en identifier le plus grand nombre possible grâce
à des études anthropologiques ou via des tests ADN. Le gouvernement
australien a déjà identifié, grâce souvent à
leurs descendants, 191 soldats supposés être enterrés
à Fromelles. Un nouveau cimetière militaire sera créé
dans le centre du village pour accueillir les soldats. Son ouverture est
prévue officiellement le 19 juillet 2010, date anniversaire de la
bataille de Fromelles, en 1916. Ce sera une première depuis quelque
50 années. (La Voix du Nord 5-5-09)
D'autre part, j'apprends que le maire UMP de Solliès-Pont doit inaugurer
vendredi un Square du 19 mars 1962, pour obéir sans doute aux ukases
d'une association d'anciens combattants qui nie le fait que la guerre d'Algérie
ne s'est pas terminée le 19 mars 1962 et qui commémore une
date considérée comme celle de la victoire sur la France par
le FLN.
Si cette information est exacte, nos compatriotes sauront s'en souvenir.
Je vous prie d'agréer, madame le député, mes salutations
distinguées.
Josseline Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied-Noir - Nice
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Alain SANDERS dans PRESENT
de mardi 16 mars 2010, réagit aux derniers propos de Nicolas DUPONT-AIGNAN...
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Le 26 mars prochain, à 14 h 30, heure précise du déclenchement
du massacre de la rue d'Isly (26 mars 1962), une cérémonie
- due à l'opiniâtreté de Nicole Ferrandis - aura lieu
au monument aux morts du quai Branly où seront inscrits les noms
des victimes de cette fusillade.
C'est, nous avons eu l'occasion de l'écrire, un événement
capital qui renvoie définitivement le prétendu " cessez-le-feu
" du 19 mars 1962 à ce qu'il est : un mensonge et une escroquerie.
Inutile de dire que cette cérémonie suscite la haine de
l'Algérie, de la FNACA, du PC, de tous les ex-porteurs de valise,
de tous les porteurs de valise en devenir, des gaullistes jamais en retard
d'une complicité avec les marxistes.
Parmi eux, Nicolas Dupont-Aignan, sorte de Philippe de Villiers du pauvre,
que nous n'avons jamais aimé même quand - pas plus gêné
que ça de se réclamer de De Gaulle, bradeur de notre souveraineté
nationale - il se donne pour une espèce de " souverainiste
".
C'est ainsi qu'il vient de poser une question écrite (Journal officiel,
23/02/2010, page 1 854, question n° 71 864) au ministre de la Défense
pour lui demander de revenir sur la cérémonie du 26 mars
prochain.
La question est ainsi formulée :
" M. Nicolas Dupont-Aignan appelle l'attention de M. le secrétaire
d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants sur l'émotion
suscitée par l'initiative gouvernementale de faire inscrire les
noms des victimes civiles du drame de la rue d'Isly à Alger du
26 mars 1962, sur la colonne centrale du mémorial national de la
guerre d'Algérie, quai Branly à Paris. Erigé après
de nombreuses années de démarches, ce mémorial est
dédié aux seuls militaires et supplétifs morts pour
la France " durant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc
et de Tunisie.
" Y inscrire les noms des victimes de la rue d'Isly serait considéré
comme une insulte à l'armée française restée
loyale aux institutions républicaines.
Il rappelle que son prédécesseur, lui-même, avait
évoqué la fusillade du 26 mars 1962 en insistant sur le
fait qu'il s'agissait d'une manifestation interdite, organisée
à l'initiative de l'OAS. C'est pourquoi il lui demande de bien
vouloir reconsidérer la pose de cette plaque sur le monument commémoratif
du quai Branly. "
Peut-on faire plus ignoble ? Je ne le crois pas. Si jamais " insulte
à l'armée française " a eu lieu, c'est bien
de lui avoir ordonné de tirer, pendant de très longues minutes,
sur une foule désarmée de patriotes, partis avec des couffins
pour ravitailler le petit peuple de Bab El-Oued, bouclé comme à
Varsovie. En chantant La Marseillaise et en brandissant des drapeaux tricolores.
Non pas pour arracher à la France une de ses plus belles provinces
(comme l'ont fait les gaullo-communistes), mais pour la lui conserver.
Si ces innocents ne sont pas " morts pour la France " - et par
la France hélas - on se demande bien qui peut l'être.
Dupont-Aignan, avec ses airs de petit gandin maniéré, bien
propre sur lui, insulte nos morts, nos pauvres morts. Il ne faudra jamais
l'oublier. Quant aux maximalistes de chez nous qui prétendent bouder
la cérémonie du 26 mars, qu'ils réfléchissent
bien à cette haine inextinguible. Et qu'ils se rendent, aux côtés
de Nicole Ferrandis, à cet événement qui a le don
de mobiliser nos pires ennemis.
ALAIN SANDERS
Article extrait du n° 7052 de Présent, du Mardi 16 mars 2010
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Samedi 6 mars: "Eclairage sur la Journée
du 26 mars 1962 à Alger" par Claude ROCHETTE.
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Conférence du Cercle Algérianiste de
Nice.
Sous la houlette souriante de la Présidente, Michèle
Soler, le 6 mars 2010, Claude Rochette, président de l'Association
du 26 mars 1962 et de l'Association de Notre-Dame d'Afrique, est venu
à Nice donner une remarquable conférence intitulée
: " Eclairage sur la journée du 26 mars 1962 à Alger.
"
La modestie et la gentillesse de l'orateur sont connues de tous mais la
clarté de son exposé et la pertinence des documents rassemblés
ont fait forte impression sur les auditeurs dont certains connaissaient
mal le travail auquel se référait Claude Rochette, l'admirable
ouvrage de nos amies trop tôt disparues : Francine Dessaigne et
Marie-Jeanne Rey dont le livre, " Un crime sans assassin " est
devenu presque introuvable. Les documents dévoilés dans
un enchaînement implacable démontrent la détermination
criminelle de De Gaulle et de ses sbires, civils et militaires. Le piège
organisé ne pouvait pas rater, cette fois, comme il avait en partie
raté lors de la fusillade des barricades. Peu importait les vies
humaines à un chef d'état paranoïaque servi par des
robotisés. La démonstration amena des larmes dans les yeux
des auditeurs qui revivaient ces heures douloureuses et dont certains
avaient perdu, ce jour-là des êtres chers.
La réunion à laquelle Raphaël Pastor et Hervé
Cuesta apportèrent les complément technique de " Web
masters " pour parler franglais, se poursuivit par un dîner
amical dans le cadre du Grand Séminaire et les yeux se perdaient
dans la grande bleue
Geneviève de Ternant
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PAR QUI SONT-ELLES MORTES?
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Simone GAUTIER à Hubert FALCO
Cannes le 7 mars 2010
Monsieur Hubert FALCO
Secrétaire d'Etat aux anciens Combattants
37 rue de Bellechasse
75700 Paris 07 SP
Objet : Alger 26 mars 1962
Quai Branly
Monsieur le Secrétaire d'Etat,
J'ai l'honneur et le regret de vous demander de ne pas faire figurer
le nom de mon mari sur la colonne du quai Branly.
J'ai lu attentivement votre discours du 5 décembre 2009 et
je me suis retrouvée dans les paroles que vous avez prononcées
en première partie. Mais ensuite rien ne correspond à ce
qui fait ma demande depuis si longtemps et va même à l'opposé
de mes aspirations à me faire comprendre.
Je n'ai aucune information sur la façon dont les noms des morts
vont être choisis. Mais si le nom de mon mari était retenu,
je maintiens mon refus.
L'heure n'a jamais été pour moi celle de la compassion ou
d'un signe qui rendrait sa dignité à une mort humiliante
et volée et survenue trop tôt. Mon mari ne peut être
reconnu comme victime civile des évènements d'Algérie,
cela n'est pas réel. Je ne souhaite pas vous offenser, mais je
sais, que vous n'ignorez pas qu'il fait partie des victimes assassinées,
ce jour-là , sur un ordre français du plus haut sommet de
l'Etat. Ma seule demande reste la reconnaissance de cet assassinat d'Etat.
Je n'ai reçu aucune information me disant qu'une explication serait
donnée, inscrite sur cette colonne du quai Branly, que ce savoir
serait inscrit dans les livres d'histoire, que cette vérité
serait connue publiquement .
Et d'autre part, que va-t-il se passer pour les familles qui n'auront
pas eu l'honneur de lire ou d'entendre votre discours du 5 décembre?
Je reste solidaire de ces familles dans l'ignorance, comme de celles qui
manifesteraient leur refus.
Je suis désolée de décliner l'honneur que vous voulez
bien rendre au nom de mon mari mais il est absent de cet honneur et je
dois vous le faire savoir.
Madame Simone GAUTIER
Copie à la communauté des Français d'Algérie
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A l'attention de M. Wladyslas MAREK
Président de la FNACA
Monsieur le Président,
Nous vous prions de trouver, ci-joint, la lettre ouverte que nous venons
de vous adresser aussi par télécopie et courrier.
Si vous ne daignez pas nous répondre directement, nous espérons
que vous aurez la courtoisie de répondre au Président de la
République qui - comme la majorité des Français - refuse
lui aussi de considérer le "crime d'Etat" du 19 mars 1962
comme date officielle "acceptable" pour honorer les victimes civiles
et militaires françaises de la guerre civile d'Algérie.
Restant à votre disposition pour tout débat radio-télévisé
qui pourrait être organisé par d'autres médias libres
comme Radio Courtoisie qui vous l'a si aimablement proposé depuis
plusieurs années.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression
de mes salutations distinguées.
Bernard COLL - Secrétaire général de JPN
Animateur depuis 1981 de la campagne nationale "Vérité
sur le 19 mars 1962"
Co-auteur avec Mme Taouès TITRAOUI du "Livre des Harkis"
(JPN -1991), voir pour les activités depuis 29 ans de JPN notre site
: http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst - Tel : 01 69 41 01
12 - 06 80 21 78 54
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Monsieur Wladyslas MAREK
Télécopie : 01 44 62 33 04 Président de la FNACA
Courriel FNACA : ancien.algerie@wanadoo.fr
37, rue Gâtinais
75020 PARIS
LETTRE OUVERTE
Au sujet de votre refus de débattre sur le « cessez-le-feu
» du 19 mars 1962
Monsieur le Président,
Cordialement invité depuis 1983 par Jeune Pied-Noir à débattre
publiquement avec dautres Présidents dassociations
danciens combattants de la guerre dAlgérie sur le «
cessez-le-feu », selon vous, du 19 mars 1962 et sur les conséquences
de la « paix », selon vous, dEvian en Algérie,
vous avez préféré
chaque fois décliner notre proposition. Comme les fois précédentes,
lorsque je vous ai demandé par téléphone les raisons
de ce refus, vous mavez expliqué que vous naviez pas
à discuter avec ceux qui sont opposés à votre demande
dofficialisation de la date du 19 mars 1962 pour honorer des victimes
civiles et militaires de la guerre dAlgérie, puisque les
sondages montrent, selon vous, que 80 % des Français approuvent
votre position.
Que vous ne cherchiez pas à convaincre ces 20% de Français
qui tiennent en échec depuis 1975 la plus importante, selon vous,
association dAnciens Combattants dAlgérie, peut surprendre.
Il est vrai que dans ces 20 % de Français, il faut placer tous
les Présidents de la République qui ont succédé
au général De Gaulle, qui lui-même na pas souhaité
officialiser cette date ainsi que Georges Pompidou, les Présidents
Valéry Giscard dEstaing, François Mitterrand, Jacques
Chirac et Nicolas Sarkozy qui a affirmé aux représentants
des Français rapatriés, le 16 avril 2007 : « Il nest
pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration.
Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut
la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés
de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Je
le répète, cest par respect pour vous que je naccepterai
pas que la date officielle de la commémoration des morts de la
guerre dAlgérie soit celle du cessez-le-feu, qui de surcroît,
na pas été respecté. » Au Président
de la République actuel, il vous faut ajouter 1.100.000 de vos
camarades de combat réunis dans lUnion Nationale des Combattants
et le Cercle pour la Défense des Combattants de lAfrique
française du Nord, la quasi-totalité des 3 millions de Français
rapatriés et leurs descendants ainsi que les millions de Français
de toutes sensibilités qui demandent aujourdhui la reconnaissance
du « crime dEtat » du 19 mars 1962.
Puisque vous êtes si sûr de vous, pourquoi refuser un débat
public qui vous permettrait facilement de les convaincre ? Ne pas laccepter,
nest-ce pas laisser croire que vous êtes en réalité
très peu convaincu de vos propres vérités, de la
valeur de vos affirmations, des faits historiques et sondages que vous
présentez comme des certitudes ? Nest-ce pas laisser le champ
libre à vos détracteurs et montrer une grande faiblesse
de conviction ? Peut-être des journalistes plus convaincants que
nous auront plus de chance et réussiront à vous persuader
quil est de votre devoir de participer à un débat
public pour ne pas laisser 20% des Français dans lerreur.
Car comme le disait Jean Jaurès, que vous citez dans une de vos
brochures : « Le courage, cest de rechercher la vérité
et de la dire ».
Restant toujours à votre disposition pour un débat public
radio-télévisé, nous vous prions d'agréer,
Monsieur le Président, l'expression de nos salutations distinguées.
Bernard COLL
Secrétaire général de Jeune Pied-Noir, Co-auteur
avec Mme Taouès TITRAOUI du « LIVRE DES HARKIS » (Editions
JPN 1991)
La Vérité sur le « crime dEtat » du 19
mars 1962: lundi 15 mars à 12 h sur Radio Courtoisie
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Les gens de la FNACA ont vraiment la mémoire
sélective: ils pleurent les soldats du Contingent tués par
l'OAS suite à une "bavure" le 23 mars 1962; mais ont
complètement oublié leurs camarades massacrés par
le FLN dans l'embuscade de Palestro le 4 mai 1956. Il est vrai que les
armes qui ont servi à tuer ces innocents provenaient du vol d'un
camion d'armes perpétré par l'aspirant MAILLOT (communiste)
le 4 avril 1956...
(lire Historia-Magazine
n° 216)
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Deux communiqués en l'espace de quelques jours, le Comité
directeur de la FNACA gâte décidément l'Association
des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et nous conduit à la
présente mise au point.
Cet acharnement contre des victimes que vous savez innocentes, lancées
dans la rue par sentiment de solidarité envers les habitants d'un
quartier d'Alger pris en otage et coupé de secours et d'approvisionnements
est révélateur. Prés d'un demi-siècle après,
sans doute pour disculper les assassins, vous poursuivez ces Morts d'une
fureur vengeresse et tentez de légitimer leur lâche exécution
en agitant votre dérisoire accusation de " menace des institutions
républicaines ". Abandonnés de tous, livrés
sans protection au F.L.N. qui fourbissait ses armes pour se livrer aux
enlèvements disparitions qui allaient abreuver encore l'Algérie
de sang français et provoquer l'exode de sinistre mémoire,
ces malheureux s'accrochaient encore à leur terre et à leur
drapeau. Peut-être espéraient-ils encore influer sur le politique
et changer le cours de l'histoire... Leur innocence allait en être
cruellement châtiée !
Transformer les victimes en bourreaux et réciproquement est un
exercice devant lequel vous ne reculez pas, nous le savons depuis longtemps.
L'épouvantail que vous brandissez ne trompe personne.
Pourquoi donc cet accès de violence qui vous entraîne jusqu'à
oublier les centaines de vos camarades tués par le F.L.N. après
le 19 mars, en vous bornant à " saluer particulièrement
la mémoire des soldats tombés sous les balles de l'OAS après
le cessez-le-feu " ?
Nous y voilà : votre rage révèle votre affolement,
votre angoisse. Elle trahit la crainte que la simple reconnaissance officielle
de l'événement qui a endeuillé Alger, une semaine
précisément après la proclamation d'un cessez-le-feu
non respecté, ne vienne dénoncer la fiction dont vous avez
fait votre fonds de commerce associatif, cette date honnie du 19 mars
1962 qui seule vous permet de vous distinguer de vos autres camarades
anciens combattants. Mais à ce propos, permettez-moi une question,
comment conciliez-vous la défense d'un cessez-le-feu fictif avec
la demande d'attribution de la carte du combattant jusqu'en 1964 ?
En tout cas, que vous le vouliez ou non, désormais les victimes
civiles d'une guerre qui a été, vous le savez bien, essentiellement
civile seront honorées par la Nation et associées chaque
5 décembre à l'hommage aux Morts pour la France, conformément
aux dispositions de la loi votée en 2005 par le Parlement français,
" Institution républicaine " s'il en est, dont vous vous
présentez comme le garant et que je respecte pour ma part.
Je vous assure, Monsieur le Président, de ma conviction et de ma
détermination.
Nicole Ferrandis
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Rassemblement National des Français d'Algérie
2 Mars 2010
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée PARIS
Monsieur le Président,
J'ai l'honneur de vous faire part de la riposte du R.N.F.A. au deuxième
communiqué de la F.N.A.C.A en date du 17 Février 2010.
Au nom des Français d'Algérie, le R.N.F.A. s'élève
avec indignation contre ce communiqué dont les termes sont volontairement
mensongers et provocateurs. Cette Association dont le but politique est
avéré ,tente de vampiriser l'opinion publique.
Notre Communauté est enfermée depuis près d'un
demi-siècle dans le ghetto d'un opprobre sans cesse attisé
par de fantaisistes objecteurs de conscience. La surenchère croît
devant la passivité de l'Etat, encouragée par la disproportion
des alliances politiques et des Pouvoirs publics complaisants.
S'abritant sans cesse derrière le fallacieux "respect
des Institutions républicaines ", la F.N.A.C.A. oublie volontiers,
sans le moindre complexe , que cette " Communauté indigne
" a libéré la France du joug nazi, seulement quinze
ans auparavant. Leur devoir accompli au prix de pertes, de souffrances
et d'abnégations jamais brandies à la moindre occasion,
ces combattants ignorés furent recouverts du voile épais
de l'oubli. Leur discrétion est restée à la mesure
de leur humilité.
Aujourd'hui, en leur nom, nous mettons en garde ceux qui par de venimeux
prétextes , déforment à dessein la " VERITE
" du drame de l'Algérie française et falsifient "
L'HISTOIRE ".
Nous demandons avec insistance au Gouvernement d'intervenir et de
prendre les mesures indispensables afin de préserver une paix sociale
qu'aucun chantage sur un prétendu " Devoir de mémoire
et d' Honneur des hommes " ne saurait compromettre.
La patience a des limites. Elle médite en silence cette phrase
de Jacques BREL : " On a vu souvent rejaillir le feu d'un ancien
volcan qu'on croyait éteint "...
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République,
à l'expression de mes respectueuses salutations.
COPIES à :
Monsieur François FILLON, 1er Ministre
Monsieur Hubert FALCO, Secrétaire d'Etat
à la Défense et aux Anciens Combattants.
Secrétaire général, Pierre BARISAIN
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27 février 2010 - Lettre ouverte à
Monsieur le secrétaire d'Etat à la Défense et aux
Anciens combattants
Je viens de lire dans le Journal officiel des débats parlementaires
de l'Assemblée nationale daté du 9 février, votre
réponse à la question n° 65711 posée par M. François
Lamy, à propos du 19 mars.
Vous répondez, je cite : " Les associations d'anciens
combattants ont bien entendu la liberté d'organiser des manifestations
publiques correspondant à des anniversaires d'évènements
qu'elles jugent dignes de commémoration. Parmi ces dates, figure
l'anniversaire du 19 mars. Les préfets doivent veiller au déroulement
de ces manifestations dans de bonnes conditions d'ordre et de sécurité.
Ils peuvent y participer, en fonction de leur appréciation du contexte
local. Le niveau de représentation de l'autorité militaire
est décidé selon les mêmes critères, en liaison
avec les préfets. Ces règles sont rappelées dans
une circulaire aux préfets du 19 février 2009, qui reste
applicable ".
Ayant été militaire en Algérie (*), permettez-moi
de vous faire part de ma surprise.
Surprise que vous acceptiez que la date du 19 mars soit l'objet de
manifestations patriotiques dignes de commémoration visant à
honorer la mémoire des combattants français morts en Algérie,
alors que l'Algérie a fait de cette même date sa " fête
de la victoire " - un timbre poste a même été
édité en 1977, à cette occasion.
Certes vous rappelez que la date " officielle " d'hommage
aux morts pour la France reste le 5 décembre de chaque année,
mais autorités civiles et militaires peuvent gentiment participer
aux dépôts de gerbes effectués le 19 mars
en
fonction du contexte local !
19 mars, cessez-le-feu en Algérie ? Il y a eu plus de morts
en Algérie après le 19 mars que pendant les huit années
de conflit qui ont précédées, vous le savez tout
aussi bien que moi : 26 mars à Alger, 5 juillet à Oran,
150 à 200 000 harkis et leurs familles massacrés, enlèvements,
disparitions, etc.
19 mars, cessez-le-feu en Algérie ? Alors, pourquoi vos services
délivrent-ils des cartes du combattant aux appelés ayant
servi (à quoi, on se le demande ?) en Algérie jusqu'au 2
juillet 1962. Vous reconnaissez ainsi que la situation, qui sera quelques
années plus tard reconnue comme une situation de guerre, a duré
au moins jusqu'au 2 juillet et, de ce fait, vous reconnaissez aussi que
le cessez-le-feu n'existait pas ? En quoi cette date, qui est une capitulation
politique, est-elle digne de commémoration, je me le demande et
je vous le demande ?
" Fêter " le cessez-le-feu du 19 mars, ce n'est ni
plus ni moins que vouloir aussi " fêter " l'armistice
de juin 1940. Si d'aventure, les associations d'anciens combattants voulaient
commémorer cette date, leur répondriez-vous de la même
façon en indiquant que la date officielle concernant la guerre
de 39-45, c'est le 8 mai 1945 mais que rien ne s'oppose à ce que
des gerbes soient déposées au pied des monuments aux morts
de France, le 22 juin de chaque année ? Que je sache, l'armistice
de 1940 n'a jamais beaucoup été médiatisé
et il y a peu de rues ou de places baptisées " 22 juin 1940,
signature de l'armistice ". Les accords de Genève du 21 juillet
1954 qui ont mis fin à la guerre d'Indochine ne sont, eux, pas
beaucoup plus " fêtés " ! Alors pourquoi la date
du 19 mars bénéficie-t-elle de certaines " faveurs
" et de laisser-faire de la part du gouvernement français
?
Enfin, pour terminer, je rappelle aussi que l'ensemble des associations
d'anciens combattants a opté pour la date du 5 décembre,
non pour le 19 mars. Les dirigeants de la FNACA - puisque c'est de la
FNACA qu'il s'agit - ont toujours milité pour l'indépendance
de l'Algérie, alors il est vrai que, pour eux, les 18 et 19 mars
sont des jours qui se fêtent !
Je vous prie d'agréer, Monsieur le secrétaire d'Etat,
l'expression de mes salutations bien françaises.
Roger Soncarrieu
(*) auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie
" et " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (Éditions
Dualpha)
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lettre ouverte d'Anne Cazal,
adressée au Président de la République Nicolas Sarkozy,
suite a ses propos tenus hier...
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" Nous ne laisserons tomber aucun de nos compatriotes pris
par des terroristes. Nous ne laisserons tomber aucun Français,
quelles que soient par ailleurs les erreurs qu'il ait pu faire, qui
se trouve dans l'épreuve. LES FRANÇAIS SONT RAMENES A
LA MAISON
C'EST UN ENGAGEMENT CONSTANT. ".
Pour en prendre connaissance, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous
http://comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=344
Merci de votre interêt.
Votre dévoué.
Alain Avelin
Pour le Comité VERITAS
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A tous mes amis Pied-noirs
Bonjour cher(e) compatriote,
J'ai le plaisir de vous écrire ce petit mot pour vous inviter à
vous rendre sur mon site
cliquez ici
http://reportage34.skyrock.com/
Vous y trouverez des reportages destinés à notre communauté
Pied Noir.
Ce serait sympa d'en informer tous vos amis
Beaucoup trop de médias ne sont pas en notre faveur. Je m'efforce
de rétablir la vérité !
Je suis né à NOVI (Cherchell) situé à l'ouest
d'Alger
En 1981 j'ai créé une radio locale "RADIO CHOC"
qui a été la première radio Pied Noir de france.
Puis j'ai été responsable de CHERIE FM Montpellier qui avait
aussi une connotation Pied Noir.
En 1987 j'ai réalisé un film "25 ans après"
lors du rassemblement des Rapatriés à NICE en compagnie
de Jean Paul GAVINO (Chanteur Pied Noir).
Ce film a connu un franc succès.
Aujourd'hui je prépare pour les 50 ans de notre exode un autre
film sur ces cinquante années passées loin de notre Algérie
natale, où chacun de nous a connu ses joies et ses peines
.
A ce propos si vous disposez de documents (photos, films, infos, etc...)
pourriez vous m'en informer ?
MERCI d'avoir pris un instant à me lire, et j'appelle à
votre aide pour la réalisation de ce film.
Je reste à votre disposition et ouvert à vos propositions
pour ce film
A bientôt
Bien à vous
Charly CASSAN
Caméraman . Réalisateur
Correspondant de presse (PIED NOIR)
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Le texte " Un
faux anniversaire pour un faux armistice" plus bas a bien été
expédié en version papier à tous les maires de + de
5000 habitants il y a environ 3 semaines avec un courrier d'accompagnement.
Il a également été expédié dans les mêmes
conditions aux associations PN et AC pour qu'ils relaient le message , en
particulier auprès des municipalités de moins de 5000 habitants
.
C'est ce texte signé René Mayer qui a suscité un certain
nombre de réactions venant de tous les horizons politiques .
Le titre " Un faux anniversaire pour un faux armistice" a été
repris par le général Fournier de l'ASAF avec un texte un
peu plus long , mais pour l'essentiel sur les mêmes thèmes.
A récupérer auprès du général Pinard-Legry.
Au travers de l'émission de Radio Courtoisie que j'anime, j'ai bien
l'intention d'enfoncer le clou y compris en présence de Marek, s'il
veut bien accepter notre invitation, ce dont je doute .
C'est un combat difficile, mais ne baissons pas les bras .
Bien cordialement
Roger Saboureau
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Comment peut-on en arriver là ?? Est-cela être
de bons Français?
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Merci de protester par mail: mairie.simorre@wanadoo.fr
soit un courrier à Mairie de SIMORRE
32420 Simorre
Tél.: 05 62 65 30 22
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Monsieur le Maire,
Comme beaucoup de Français j'ai été informé
de votre intention de débaptiser la Place d'ISLY de votre commune
au profit d'une autre appellation à savoir Place du 19 mars1962.
Retraité de la "Gendarmerie" Médaillé Militaire
etc....je considère votre initiative déshonorante compte-
tenu de l'immense différence existant entre les deux évènements
marqués dans l'Histoire de France. Vos administrés connaissent-ils
cette différence ? Honneur d'un côté - Déshonneur
de l'autre. J'ose espérer Monsieur le Maire qu'il vous reste quelque
chose de votre passé....(connu) mais peut-être n'est-il pas
si glorieux que cela attendu que vous semblez vouloir gommer une page
de notre Histoire écrite avec le sang de nos soldats. il est vrai
que le seul nom d'ISLY nous replonge dans un contexte douloureux, évoquant
bien entendu la tuerie de Français le 26 mars à Alger rue
d'ISLY, par "des soldats Français". Là Monsieur
le Maire nous touchons le déshonneur de la France par son implication
dans ce drame. Mais cela ne suffit pas il vous faut installer la reddition
de la France en rebaptisant la Place d'Isly de votre commune en place
du 19 mars 1962.
Votre conscience devrait vous ramener à la raison en pensant
à tous ceux qui ont contribué par leur sacrifice au rayonnement
de la France - particulièrement en Algérie
Ne les déshonorez pas - conservez intacte leur mémoire,
laissez- les vivre dans l'HISTOIRE. Le 19 mars 1962 a été
(comme vous le savez) une mascarade qui a eu pour conséquence le
massacre de milliers de Français d'Algérie et Harkis, sans
oublier nos soldats., en aucun cas cette date représente l'HONNEUR.
J'attendrai avec patience votre décision avant de vous saluer.
Yvon Médina.
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19 mars 1962 : un faux anniversaire pour un faux armistice
La FNACA (1) , une organisation dancienscombattants de la guerre
dAlgérie, dun genre un peu « orienté »,
fait campagne auprès des Maires de France pour que dans chaque
ville, une rue ou une place porte le nom du 19 mars 1962. Cette date est
celle de la signature des prétendus « accords » dÉvian.
La FNACA est la seule association danciens combattants à
poursuivre cet objectif. Pour commémorer le souvenir des morts
de la guerre dAlgérie, les autres préfèrent
la date du 5 décembre.
En faisant état auprès des élus locaux du nombre
dadhérents quelle revendique sur leur territoire, en
se présentant faussement comme la seule organisation à représenter
les soldats du contingent envoyés en Algérie, elle obtient
souvent satisfaction de la part délus qui ne sont pas toujours
bien informés. Ceux qui osent protester contre la célébration
d'une date aussi discutable sont présentés par la FNACA
et par les partis qui la soutiennent comme des adversaires de la paix,
des «fascistes», voire des tueurs.
Le 26 mars 2008, décorations pendantes et drapeaux en tête,
des délégations danciens combattants de lArmée
dAfrique remontaient les Champs-Élysées pour aller
sous lArc de Triomphe raviver la flamme et rendre hommage à
leurs morts. Désireux de me joindre à eux, j'ai dû
traverser un rideau de jeunes contre-manifestants communistes. Battez
tambour, résonnez trompettes ! Ils scandaient : « O-A-S,
a-ssa-ssins ! O-A-S, a-ssa-ssins ! » Rien de moins! Je ne me suis
pas vraiment senti concerné. Je nai jamais fait partie de
lOAS, ni assassiné personne. Et, pour parler dassassinat,
la date du 26 mars m'a paru mal choisie par ces jeunes gens (2) . Sils
avaient fait moins de vacarme, jaurais pu leur apprendre bien des
choses qui se sont déroulées alors qu'ils nétaient
pas nés et que javais déjà été
lieutenant à El Milia. Créé en 1961 pour venir en
aide aux victimes de la guerre dAlgérie, le « Secours
de France » poursuit cette mission, majoritairement en faveur des
anciens harkis et de leurs familles. On trouvera, ci-après, publié
par lassociation, un texte de M. René Mayer, pied-noir, polytechnicien
et haut fonctionnaire, qui participa à lélaboration
et à la mise en oeuvre du plan de Constantine. Il rétablit
la vérité politique et juridique sur ce quil est convenu
dappeler les « accords dEvian » et le cessez-le-feu,
décidé lors de sa signature, avec effet au 19 mars 1962.
René MAYER
)1) Fédération Nationale des Anciens Combattants dAlgérie
2 Voir notamment « Une ténébreuse affaire : la fusillade
du 26 mars 1962 à Alger » par lhistorien Jean Monneret.
Ed. LHarmattan. Mars 2009.
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Par exemple, jaurais pu leur expliquer ce qui sest réellement
passé le 19 mars 1962. Et quelles en ont été les
conséquences. Pour moi, cette journée a été
marquée par un douloureux événement personnel. J'avais
un cousin : Henri Vernède, un valeureux ancien combattant de la
Grande Guerre. Il était conseiller général et, aimé
de tous, avait été élu Maire de Randon, une petite
commune de la plaine de Bône (aujourdhui Annaba). Randon était
tout proche de Penthièvre, le village fondé en 1853 par
mes trisaïeux. Randon était également proche de Mondovi
où avait vécu le père dAlbert Camus, mort pour
la France en 1915. Le père du Maréchal Juin y avait été
gendarme. Dans ce petit monde rural où chacun se connaissait, Henri
avait épousé une fille Mayer.
Ce jour du 19 mars 1962, il avait été convoqué
à Bône par le Préfet. Ce dernier voulait, je suppose,
commenter à lintention des élus du département
les « accords » dÉvian dont lencre nétait
pas encore sèche. Le gendre d'Henri lui servait de chauffeur. Après
la réunion chez le Préfet, sur la route du retour, à
la sortie de la ville, à hauteur de l'embranchement vers Morris,
Henri Vernède et son gendre ont été arrêtés
par un barrage. Tous deux ont été sauvagement massacrés.
Si ce double assassinat navait pas été emblématique
de cette journée que la FNACA entend célébrer, je
ne me serais pas permis dévoquer ce lamentable drame dans
ces colonnes. Le temps des revanchards. Les « accords » dÉvian
étaient censés ramener la paix. Larmée française
avait reçu lordre de rester cloîtrée dans ses
cantonnements, et de nintervenir quen cas de légitime
défense. Le champ était donc libre pour que déferle
une violence qui depuis des mois ne s'était plus manifestée
dans ce département pacifié. Les ouvriers de la onzième
heure forment toujours des revanchards de la pire espèce
Dans lannée qui a suivi le prétendu « cessez-lefeu
» du 19 mars 1962, il y eut plus denlèvements, dassassinats
et de disparitions, tant de musulmans profrançais que de civils
européens, que durant les années de guerre précédentes.
Le pire massacre fut, bien sûr, celui des Harkis. Larmée
française avait reçu lordre de les désarmer.
Il lui était également et formellement interdit de les embarquer
pour les mettre à labri en Métropole (4). Ils firent
lobjet de massacres massifs précédés des plus
sauvages tortures.
Les évaluations les plus modérées estiment à
80.000 le nombre de leurs victimes. Dautres avancent des nombres
sensiblement plus élevés. En juin 1962, malgré lexode
provoqué par les enlèvements d'Européens, ceux-ci
étaient encore environ 200.000 prêts à tenter de rester
dans leur patrie, l'Algérie, fût-elle devenue indépendante.
......
Général FOURNIER
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à ANTIBES
Samedi 27 mars à 18 H. en l'Eglise du Sacré
Coeur, messe pour les victimes du 26 mars et autres victimes de l'Algérie
française.
Venez nombreux, ne les oublions pas.
Bien fidèlement.
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LE NIHILISME DE LA F.N.A.C.A.
Il semble que la F.N.A.C.A tienne à se singulariser dans la provocation
nihiliste. Ainsi, à SIMORRE, commune du Gers, la municipalité
conduite par le Maire a débaptisé la place d'ISLY devenue
désormais place du 19 Mars. En faisant disparaître ISLY de
leur cité, l'édile et ses adjoints éradiquent un
nom consacré du patrimoine national. Ils bannissent et feignent
d'ignorer que cette dénomination comme tant d'autres fait partie
de l'Histoire de France.
Ces bradeurs du Passé National ont-ils conscience de leur
sacrilège ? Savent-ils que la France fut contrainte en 1830 de
faire la chasse aux barbaresques qui écumaient la Méditerranée
occidentale avec la bienveillante complicité des Turcs maitres
d'EL DJEZAÏR ?
Pendant longtemps la navigation commerciale paya un lourd tribut
à une flibuste rendue dramatiquement célèbre par
les Frères BARBEROUSSE. Les navires étaient attaqués,
pillés et alimentaient un prospère marché aux esclaves.
Il fallut mettre fin à une situation de plus en plus préjudiciable
et il s'avéra que la prise d'EL DJEZAÏR devint une condition
essentielle à l'anéantissement de la piraterie. La France
n'avait aucune vocation pour conquérir et s'installer dans des
territoires hostiles, dangereux et insalubres. Elle y fut contrainte.
Le Maréchal BUGEAUD entreprit dés lors la conquête
de ces territoires qui devinrent plus tard l'Algérie. ISLY représente
une victoire âprement acquise LE 18 Août 1844 sur l'Emir ABD
EL KADER et le Sultan du Maroc MOULAY ABD EL RAHMAN : épisode valeureux
de l'Histoire de France, l'éradiquer sans raison constitue une
offense et une provocation à la mémoire collective.
Viendrait-il à l'esprit d'effacer VERDUN sans offenser les
soldats morts pour la France en 1914/1918 ?
Par ailleurs, le 19 Mars, ce faux cessez le feu, a conclu une des
plus importantes défaites du pays. Sur le plan militaire et civil,
le nombre des victimes ( tués et disparus) les exactions survenues
après cette date, constituent un incontestable mépris de
la " Vérité historique ".
La F.N.A.C.A feint d'ignorer que cette date du 19 Mars représente
pour le peuple d'Algérie la victoire des " Moudjahidines "
F.L.N. sur l'armée française. Un timbre national algérien
a été émis afin de consacrer cette date à
la mémoire et à la reconnaissance de la Victoire du F.L.N.
Comment peut-on accorder une considération française
à cette date dés lors que " TOUT FUT PERDU EN ALGERIE
"... Les conséquences de cette défaite furent humiliantes
et dramatiques. Les massacres de milliers de civils, l'extermination de
harkis, la disparition d'appelés etc... connurent une ampleur que
le pouvoir gaulliste a dissimulé.
La F.N.A.C.A. par son emprise tentaculaire, impose ses dictats ,
les Pouvoirs publics courbent l'échine et jouent les " PONCE
PILATE ".
La France s'est ainsi trouvé des meneurs d'opinion dont la
surenchère défie un peu plus la " Réalité
historique ".
La place du 19 Mars à SIMMORE dans le Gers vient d'agrandir
la brèche où vont s'engouffrer les démolisseurs mémoriels
de la France.
Etienne MUVIEN
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Cannes le 12 février 2010
Madame Simone GAUTIER
à
Monsieur Aymeri de Montesquiou
Sénateur
Président des Maires du Gers
Panassas
32 270 Marsan
Monsieur le Sénateur et Président des Maires du Gers,
Nous venons d'apprendre que la place d'Isly de Simorre (32 240) sera
prochainement débaptisée pour prendre le nom de "place
du 19 mars", en fonction d'un arrêté municipal.
Il s'agit donc de supprimer une victoire française au profit d'une
déroute française qui a entraîné plus de morts
après le 19 mars que pendant 7 ans de guerre, au profit d'un acte
de lâcheté qui a signé l'abandon des Français
d'Algérie, voués à la mort, aux enlèvements,
aux massacres, aux actes de cruauté, à la barbarie, aux
tortures les plus inconcevables ... pour une Algérie devenue une
flaque de sang.
Le 19 mars c'est le paraphe du sang des Français d'Algérie.
La flaque a séché mais elle reste indélébile.
Elle marquera à jamais le drapeau français.
Nous savons aussi que c'est la FNACA qui a inspiré ce décret
en la personne de Monsieur André Laffont, adjoint au maire de Cimorre.
L'analyse que je peux en faire, "en me laissant inspirer" par
la FNACA, de ses entreprises et de ses procédés, me conduit
à cette évidence qu'il s'agit aussi de la tuerie du 26 mars
1962 à Alger, dite le "massacre de la rue d'Isly". Ce
jour-là, des Français tuent des Français sur ordre
du sommet de l'Etat. Cette réalité, incontournable, est
encore tenue dans le secret des archives. Mais il faudra bien qu'un jour
ces archives s'ouvrent car il en reste bien quelque chose.
Il s'agit, à l'évidence, d'éradiquer le mot Isly
en raison de tout ce qu'il évoque, le Maroc, puisqu'apparemment
la repentance n'y suffirait pas et cet horrible 26 mars, cette flaque
de sang indélébile sur le drapeau français afin de
préserver la réputation du donneur d'ordre. C'est ainsi
que petit à petit sera éradiquée l'Algérie
française et que seront ainsi éradiqués de la mémoire
collective, ses nationaux.
Il s'agit donc, là, d'un procédé d'éradication
ethnique des Français d'Algérie.
copie à Mr Luc Chatel Ministre de l'Education nationale
à Mr. Hubert Falco Secrétaire d'Etat aux Anciens combattants
à Mr. Renaud Bachy Président de la M.I.R
à la communauté des Français d'Algérie
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RAPPEL:
La Municipalité de la Commune de SIMORRE dans le GERS, s'apprête
à rebaptiser leur Place d'ISLY en place du 19 Mars 1962...
Pour en prendre connaissance, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous.
http://www.comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=341
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Lundi 15 février 2010
au Palais de Justice de Marseille.
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Un adhérent de lUNC 13, a engagé
des poursuites contre Monsieur Dutoit, ex-maire et député
des 15 et 16ème arrondissements de Marseille.
Monsieur Dutoit, non content davoir inauguré
une plaque pour " La fin de la guerre dAlgérie",
utilise un blog pour faire du négationnisme sur la réalité
dune guerre qui ne sest pas arrêtée le 19 mars,
et qui a continué avec une férocité et une ardeur
que les "Marsiens" ont su trouver pour gage de leur tout récent
héroïsme
Le plaignant demande simplement que M. Dutoit cesse
de répandre sur le blog, des contre-vérités nuisibles
à la compréhension dune page sanglante de lAlgérie,
si génante pour certains, quils en seraient tenté
de la cacher.
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Le Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés
(CLAN-R)
a la tristesse de vous faire part du décès
de maitre Roland Blanquer, l'un de ses vice-présidents.
Roland Blanquer était le Président de
la plus ancienne association de Français d'Algérie,
l'Algérienne, créée en 1951,
devenue le Cercle des Anciennes Provinces Françaises d'Algérie
(CAPFA).
Depuis notre exil, Roland Blanquer s'est dépensé
sans compter au service de la cause des Rapatriés.
Nous perdons un ami cher. Sa présence va considérablement
nous manquer.
Le Bureau du CLAN-R
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Les Harkis.
Venez à nous, encor, tout comme vos aïeux
Ceux de 14-18 et tout comme vos pères
Qui du joug allemand la France libérèrent
Tous, en donnant leur sang, dessous tous les cieux.
Vous êtes leurs enfants, de leur sang généreux
Vous êtes Fils de France en sa rive africaine,
Non par le sang reçu en terre européenne
Mais par le sang versé... Venez à nous nombreux !
Ainsi parlait la France, experte en l'Art des Mots...
Qui l'ont toujours perdue... Et une fois nouvelle,
Pleins d'ardeur et de Foi, de confiance éternelle,
Les Harkis, en avant, montèrent à l'assaut.
En répandant leur sang, devant moi, devant nous,
Soldats du contingent, de notre douce France.
Ils m'ont sauvé la vie, épargné des souffrances,
Pas seulement à moi mais à tant d'entre nous !...
Ils étaient en avant, les plus fiers guerriers
Et notre bouclier et notre fer de lance ;
Dans les âpres combats, ils mouraient pour la France
Survivants triomphants, flattés et décorés
Et une fois de plus, la France les trahit
Quand vint le temps fatal de se tirer d'affaire,
Quand elle les livra de sordide manière,
Les offrant tout liés aux mains de l'ennemi.
Car une fois encor, désarmés et floués
Nourris de nobles mots, pleins de paroles belles
Ils sont allés confiants à leurs frères " rebelles
",
Rien d'autres que des loups qui les ont dévorés.
Et de mille façons, écorchés et
brûlés,
Egorgés, éventrés, dépecés de toutes
les manières
Ebouillantés, j'en passe...Et notre France fière
Commentait cependant qu'elle en avait sauvé...
...Certes, cela est vrai, quelque minorité
Cette faible poignée, aussitôt enfermée
Dans quelques camps perdus, en campagne écartée
Avec de quoi survivre entre des barbelés.
Car par le Général, ainsi fut décidé
Notre Grand Chef à tous dont l'image encor brille :
" Les Harkis, les Harkis, soldats de pacotille !
Nous n'en avons que faire, ils seront sacrifiés !... "
Jean SAURE
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CERCLE POUR LA DÉFENSE DES COMBATTANTS D'AFRIQUE FRANÇAISE
DU NORD
Secrétariat National : Association Soutien à l'Armée
Française (ASAF)
18, rue de Vézelay 75008 PARIS - Tél/Fax : 01 42 25 48 43
Fédération Nationale des Anciens d'Outre-mer et anciens
Combattants des Troupes de Marine - Association Soutien à l'Armée
Française - Association des Anciens des Affaires Algériennes
et Sahariennes (les SAS) - Union nationale des Parachutistes - Droits
des Religieux Anciens Combattants - Promotion " Victoire 1945 "
- Association " La Kouma " - Union Nationale des Anciens Combattants
d'Indochine, des TOE et d'AFN - Conseil National des Français Musulmans
-Union de Blessés de la Face et de la Tête " Gueules
Cassées " - Fédération des Sociétés
des Anciens de la Légion Etrangère - Union nationale des
Combattants - Souvenir de l'Armée d'Afrique - Union Nationale de
l'Arme Blindée Cavalerie Chars - Amicale des Anciens des Services
Spéciaux de la Défense Nationale - Fédération
Nationale des Associations Parachutistes - Fédération Nationale
de l'Artillerie - Fédération André
Maginot - Fédération Nationale des Anciens Combattants résidant
hors de France - Association des combattants de l'Union Française.
______________________________________________________________
Paris le 10 février 2010
Le Général (2s) Henri PINARD LEGRY
Délégué National du CDC AFN
à
Monsieur Hervé MORIN,
Ministre de la Défense
Monsieur le Ministre
Le décret N°2003-925 du 26 septembre 2003, confirmé
par la Loi N°2005-158 du 23 février 2005, fixe au 5 décembre
la journée nationale d'hommage aux combattants d'Afrique du Nord.
Ce jour-là de nombreuses cérémonies officielles sont
organisées, partout en France, souvent avec la participation active
de détachements des forces armées.
Cependant, chaque année, certaines associations d'anciens combattants,
refusant la date officielle du 5 décembre, organisent le 19 mars
des cérémonies à l'occasion de l'anniversaire de
la signature des accords d'Evian. Elles persistent à vouloir faire
de cette date, célébrée en Algérie comme date
de la victoire sur la France, celle de la fin de la guerre d'Algérie,
mêlant ainsi l'hommage rendu aux soldats français avec des
considérations à connotation hautement politique.
Il n'est pas dans l'intention du Cercle pour la défense des Combattants
d'Afrique Française du Nord (CDCAFN) dont je suis le délégué
national, de s'opposer à ces manifestations. Cependant les quelque
800 000 membres du CDCAFN souhaitent vivement qu'aucun militaire d'active
en uniforme n'y soit présent.
Il serait, en effet, parfaitement incohérent et inacceptable qu'un
représentant de votre ministère participe officiellement
à de telles manifestations organisées par des associations
qui, par ailleurs, refusent de reconnaître la date officielle du
5 décembre et de participer à la journée nationale
d'hommage aux soldats morts pour la France.
Ce serait aussi une offense pour nos frères d'armes harkis, soldats
français, dont plus de 50.000 ont été massa-crés
après le 19 mars.
C'est pourquoi j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir veiller
à ce qu'aucun membre des forces armées françaises,
notamment les délégués militaires départementaux,
et aucun fonctionnaire du ministère ne reçoive de directives
pour participer officiellement aux éventuelles cérémonies,
à caractère privé soulignons le, organisées
le 19 mars 2010.
Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir me faire connaître
la suite que vous envisagez de donner à cette demande.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma
respectueuse considération.
Général Henri Pinard Legry
Copie à :
- Monsieur FALCO (SEDAC)
- Monsieur le Général GEORGELIN (CEMA)
- Monsieur le Général IRASTORZA (CEMAT)
- Monsieur l'Amiral FORISSIER (CEMM)
- Monsieur le Général PALOMEROS (CEMAA)
- Messieurs les Présidents des associations du Cercle pour la défense
des Combattants d'Afrique française du nord
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La communauté des Français Rapatriés perd un de
ses défenseurs
Hommage à Me Roland BLANQUER
Nous avons appris le décès jeudi 11 février de notre
ami Me Roland BLANQUER, Président du Cercle des Anciennes Provinces
Français d'Afrique du Nord - CAPFA, anciennement l'ALGERIENNE, et
Président de l'Académie d'Outre-mer. Jeune Pied-Noir rend
hommage à cet infatigable défenseur des Français d'Afrique
du Nord et adresse à son épouse, Mme Anne-Marie BLANQUER,
qui a toujours accompagné efficacement le combat de son époux,
et à ses enfants ses sincères condoléances et ses dévouées
amitiés.
Nous vous invitons à vous associer nombreux à la Messe qui
aura lieu en sa mémoire
Lundi 15 février à 11 heures en l'Eglise du Val de Grâce
à Paris
Un faire-part paraîtra dans le Figaro du samedi 13 février
2010
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Savez-vous qu'une Place d'ISLY va étre rebaptisée
"Place du 19 mars 1962" à Simorre 32240?
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Certains préfèrent
une défaite à une victoire... Devinez qui??
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Le Comité de Liaison des Associations Nationales
de Rapatriés (CLAN-R)
a la tristesse de vous faire part du décès
de maitre Roland Blanquer, l'un de ses vice-présidents.
Roland Blanquer était le Président de
la plus ancienne association de Français d'Algérie,
l'Algérienne, créée en 1951,
devenue le Cercle des Anciennes Provinces Françaises d'Algérie
(CAPFA).
Depuis notre exil, Roland Blanquer s'est dépensé
sans compter au service de la cause des Rapatriés.
Nous perdons un ami cher. Sa présence va considérablement
nous manquer.
Le Bureau du CLAN-R
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Cercle algérianiste national Fédération
des Cercles algérianistes 8 février 2010
Communiqué de presse
Criminalisation du colonialisme français
La France doit condamner la nouvelle provocation algérienne
La récente décision de lAlgérie dadopter
une loi de criminalisationdu colonialisme français
instituant des tribunaux spéciaux pour juger les responsables,
est une nouvelle manifestation de la politique revancharde du FLN à
légard de la France.
LAlgérie vient une fois de plus, de tourner le dos à
une démarche de paix et de réconciliation, réclamée
par tant dAlgériens. En persistant dans cette attitude rétrograde,
le président Bouteflika na quun seul objectif : masquer
par un écran de fumée la faillite économique de son
régime et la corruption du parti au pouvoir. La France ne saurait
accepter sans réagir cette nouvelle provocation. Le Cercle algérianiste
demande à lEtat français de mettre un terme
sur le champ aux négociations visant à la signature de la
convention de coopération franco-algérienne.
Si toutefois lAlgérie décidait daller au bout
de son projet, le gouvernement français se devrait de prendre les
dispositions nécessaires pour permettre aux familles de dizaines
de milliers de Harkis et de Pieds-Noirs, victimes des atrocités
du FLN, de poursuivre à leur tour en justice les auteurs de ces
crimes qui à
limage dAbdelaziz Bouteflika ou de la poseuse de bombes Djamila
Bouhireb, viennent, tout en crachant sur la France, bénéficier
de son système de santé aux frais du contribuable.
Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français dAfrique du Nord
___________________________________________________________________
B.P. 213 11102 Narbonne Cedex Tél. 04 68 32 70 07
Fax 04 68 32 69 64
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr
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Mme Malika MEDDAH
Présidente départemental du var
membre du bureau national, chargée d'information
COMMUNIQUE
Copie de la lettre adressée à Monsieur H. FALCO
Il semblerait que monsieur Hamlaoui Mekachera va reprendre du service
auprès du Ministre des Anciens Combattants : monsieur Hubert Falco.
Nous nous posons la question de savoir si ce " retour aux affaires
" est dicté par un besoin de servir, ou par le désir
de retrouver une position qu'il n'a plus et qui crée chez lui quelque
nostalgie.
Monsieur Hamlaoui Mekachera, en tant que ministre, n'a pas aux yeux
des Harkis exercé sa fonction avec toute la vigueur souhaitée,
même s'il a parfois donné l'illusion de nous défendre,
il n'a jamais intégré totalement ce que pouvait être
notre ressenti au niveau des conditions de notre exil. Il était
officier de l'Armée Française et pour lui le départ
d'Algérie et l'intégration en France se sont, somme toute,
passés dans d'assez bonnes conditions. Il n'a pas connu les camps,
il n'a pas subi cet isolement au quel nos parents et nous avons été
soumis. Dans ses réactions ou déclarations nous nous sommes
parfois sentis trahis. Même s'il a défendu la loi de Février
2005, nous avons trouvé que c'était avec le courage des
faibles. L'article 33 s'est avéré totalement inefficace,
preuve en est que monsieur Falco remet l'ouvrage sur le métier
pour des sanctions dignes de ce nom dans le cadre des injures proférées
vis-à-vis des Harkis, y compris par des hommes politiques de tous
bords.
Nous souhaiterions être totalement éclairés sur
les fonctions et la ou les missions dévolues à monsieur
Mekachera, ce qui nous permettra de savoir si nous devons lui faire confiance
ou pas. Je ne peux pas affirmer que nous le verrions revenir avec joie
! Notre revendication essentielle restant que le massacre des Harkis soit
reconnu officiellement par le gouvernement.
Malika MEDDAH
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Alain AVELIN de VERITAS communique:
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http://www.comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=338
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MAUX
DITS (de Robert C. Puig)
J'étais en France depuis presque cinquante
ans
Et cet après midi là, comme bien souvent,
J'allais me promener, malgré un sombre ciel.
Je flânais, recherchant un soleil
peu pareil
À cet autre soleil, d'un temps perdu de vue,
Où brûlait ma jeunesse, aujourd'hui disparue.
J'avais presque vingt ans
Ma honte du départ
Emprisonnait mes souvenirs dans un placard
Fermé à double tour, comme pour oublier
Mes illusions, mes rires et des amours d'été.
Pour moi, l'Algérie n'était plus qu'un mot, un cri,
Un sanglot ! La fin d'un rêve
la fin d'une vie
Heureuse, vécue sans savoir que le chemin
Allait se transformer en impasse et en rien !
Hélas ! Des ignorants, bien des années après
Fustigeront sans fin mon exil obligé !
La preuve ? Le jour où passa ce défilé
Une troupe braillarde aux slogans dépassés,
Souillant de leurs propos une épopée passée,
Brandissant sans pudeur, au vent, des oripeaux
Rouges
Avec une faucille et un marteau.
M'apercevant, les mécréants stoppèrent net,
Comme si, en étant là, j'allais gâcher la fête.
Ils me reconnaissaient ! J'étais le mal-venu !
Un grognement fusa par-dessus la cohue
Des cris de haine mesquins : "À bas les Pieds-Noirs
! "
La "fnaca", battant des semelles le trottoir,
Avec des illères d'âne couvrant ses yeux
Brama ses injures, comme en soixante deux !
J'avais, face à moi, pleine de mauvaise foi,
La France du pire, qui me montrait du doigt,
Comme si je n'avais pas le droit d'être ici,
Parce que j'étais né là-bas, en Algérie
!
Au milieu du chemin, ils psalmodiaient sans fin
Ce que nous ressassent de nombreux quotidiens.
Tous les thèmes hérités des courtisans gaullistes
:
"Fasciste
impérialiste ou bien
esclavagiste
!"
Il y avait même des phrases sarkosystes
De sous-ministres en place, aux discours passéistes !
Devant ce flot aigri, pouvais-je dire deux mots
?
Apaiser leur rage de bourricot idiot,
Dire qu'il était temps de se tendre la main,
De discuter ensemble, comme des humains
De bonne volonté ? Mais l'âne et c'est connu,
Est un animal à l'esprit étroit, têtu.
Une fois de plus, malgré tant et tant d'années,
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Le pays - terre d'asile ou pas (?) - n'était
pas prêt
À honorer ses fils des colonies anciennes,
Avec aux lèvres qu'injures, blasphèmes et haine !
Témoin ? Tous ces orfraies, qui sans honte prêchaient
La veste retournée
la culotte baissée.
J'entendais : " Ca ira
ira ! L' indépendance
Au FLN et les Pieds-Noirs à la potence !
À la mer tous les colons ! Ils sont tous fautifs
D'avoir créé là-bas juste du négatif
! "
La "fnaca" en folie m'empêchait de parler.
Il me fallut du temps avant de m'exprimer,
Sachant que des anciens combattants sur ses listes
N'ont pas, heureusement, cette hargne raciste
" Je souhaite, dis-je, réveiller
votre mémoire,
Vous parler de Patrie, d'Honneur et de l'Histoire
Qui fit de la France, depuis un si long temps,
Une grande Nation, sur les cinq continents.
Mes ancêtres ont planté l'emblème aux trois
couleurs,
Sur des sols qui n'avaient ni passé ni honneur.
Ils ont bâti des villes, rendu les champs fertiles
Et vous tous, devant moi, par vos propos futiles,
Pleins de suffisance, débordant d'ignorance
Vous voulez tout détruire ! Vous jouez de malchance.
Il y aura toujours quelque part un Pied-Noir
Prêt à s'opposer aux mensonges du pouvoir
Et aux enracinés au dogme stalinien.
Une propagande qui ne sert plus à rien ! "
La horde, houleuse comme une mer en furie,
Me coupa la parole. " Dans le monde aujourd'hui,
Vieil homme - clama-t-elle - tu n'as plus ta place.
Nous effacerons jusqu'aux cendres de ta race
Et éliminerons des Tables de l'Histoire,
Les traces aberrantes de ton peuple Pied-Noir "
(La muraille de Chine est moins insurmontable,
Que l'esprit obstrué d'une engeance "fnacable"*
Qui fait de la Nation un pays de faux-culs)
Je n'ai pas hésité et lui ai répondue :
" Par deux fois la France appela l'Armée
d'Afrique
À son secours, pour l'extraire d'un sort tragique.
Si tu existes et défiles sous ta bannière,
C'est grâce aux colonies qui t'aidèrent naguère.
Essaie de raisonner d'une manière décente !
Sache qu'en Algérie des victimes innocentes
Furent assassinées, sans sépulture ni fleur,
Par un Pouvoir menteur, artisan de nos pleurs !
Alors, remets ton froc et ta veste à l'endroit,
Parle d'une langue qui ne soit pas de bois,
Refuse l'idée de repentance ou de croire
Décréter le dix neuf mars jour sacré de gloire
! "
La foule s'éclipsa en faisant le gros
dos
Je doute qu'elle ait compris le moindre de mes mots.
Ai-je une fois de plus prêché dans le désert
?
Tant pis ! Mon Algérie française, j'en suis fier !
* minable
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LES VENINS DE LA FNACA
La France se délite et se renie. Elle se complet à travestir
son Histoire. Elle piétine les valeurs fondamentales de moralité
et de dignité dont, par ailleurs, elle veut se prévaloir.
Certaines Associations privilégient leurs manifestations supra-nationales,
aux dates de leur choix, influent sur les décisions gouvernementales
et instrumentalisent l'opinion publique : La FNACA en est le prototype.
De surenchère en exigence, elle impose ses diktats. Contournant
l'évidence, elle célèbre le 19 mars par des cérémonies
rendues pseudo officielles avec la présence des Maires et de certains
Préfets. Elle feint d'ignorer que cette date est nationalement
consacrée en Algérie et représente la victoire des
moudjahidines du FLN sur l'armée française. A partir de
cette date, la France vaincue a littéralement tout perdu en Algérie
y compris la moindre considération. Nullement dans le monde à
la fin d'un conflit, notamment celui de 1939/1945, aucune des puissances
inclues n'a commémoré le jour de la capitulation.
La FNACA ne s'embarrasse pas de ces considérations si impudiques
soient-elles . Par ailleurs, ne veut-elle pas faire obtenir la Carte du
Combattant pour tout séjour de quatre mois en Algérie commencé
avant le 2 juillet 1962 ? En clair, pour tous ceux enrôlés
après la cessation des combats afin de satisfaire à leurs
obligations militaires. Nous sommes loin, très loin des Anciens
Combattants de l'armée d'Afrique de la guerre 1939/1945 mobilisés
pendant plus de quatre ans. Eux n'ont pas connu de FNACA et sitôt
démobilisés, renvoyés dans leur foyer, ils furent
à jamais oubliés par les gouvernements, les médias,
les populations libérées etc etc... Nul ne fit le moindre
geste de reconnaissance à leur égard. Par contre, à
peine quinze ans plus tard, ils furent mis au pilori infamant de la colonisation.
Mais là n'est pas le principal objet de cette mise au point.
L'impudeur de la FNACA dépasse les bornes quand elle prétend
s'opposer à l'inscription sur la stèle du quai Branly des
noms des victimes civiles honteusement mitraillées par les soldats
français le 26 mars 1962 à Alger. Elle prétend que
" cette initiative serait ressentie comme une insulte à l'armée
française restée loyale à l'égard des institutions
républicaines dans cette période perturbée par les
exactions de l'OAS ".
La grandiloquence de ces propos prêterait à sourire
s'ils n'étaient pas aussi vipérins. Une armée française
mitraillant soudainement et sans raison une foule compacte, pacifiste,
avec une sauvagerie inouïe, achevant les blessés, poursuivant
ceux réfugiés sous des portes cochères ou sur les
marches de la Grande Poste, représente pour la FNACA, le respect
des institutions républicaines.
Que peut bien représenter une cervelle fichée contre
un mur, des flaques et des rigoles de sang maculant une chaussée
jonchée de chaussures, de sacs, de vêtements, bref un vaste
champ de morts et de désolation ? La FNACA, semble-t-il, n'en a
cure !!! Elle se barde de loyauté à l'égard du "
Pouvoir "...
Quel membre de votre Organisation a entendu un mot d'ordre provocateur,
décelé une attitude belliqueuse ? Hormis les paniers de
victuailles destinés aux proscrits de Bab El Oued, a-ton trouvé
l'ombre d'une arme dissimulée dans les vêtements de ces 80
malheureuses victimes ? Cette foule pacifiste nullement provocante, portant
fièrement les drapeaux tricolores, n'était-elle pas aussi
patriote que vous prétendez l'être ?
Vous osez affirmé que cette manifestation constituait une
insulte à l'armée française. Or, il se trouve qu'il
y avait des citoyens ayant libéré la France du joug nazi.
Ils n'ont émis aucune condition et ont offert leur vie sans préjuger
" de leur loyauté républicaine " afin que vous
puissiez aujourd'hui vous indigner que leurs noms figurent sur une stèle
funéraire ?
Comment osez-vous contester l'inscription de ces martyrs, morts par
la France et non " pour la France " ?
Bientôt, les contestataires d'une FNACA outrancière
et impudique vont disparaître. Vous pourrez à loisir blasphémer,
condamner, exclure et triompher. Rien ne s'opposera plus à la gloire
d'une Nation dont vous serez les dignes représentants...
RNFA
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Les barricades d'Alger
L'hebdomadaire " Valeurs Actuelles " dont nous n'avons pas
oublié le numéro consacré " aux blessures des
Pieds Noirs " publie dans le numéro 3817 du 21/27 janvier
2010, sous la plume de Claude Jacquemart, un long article retraçant
la semaine des barricades du 24 janvier 1960 à Alger.
L'historique est clair et les responsabilités de part et d'autre
sont exposées sans fard.
Mais
Je remarque que lors des 3 terribles dates qui ont marqué
l'abandon : Les Barricades, le 26 mars 1962 à Alger et le 5 juillet
1962 à Oran, il est toujours fait mention d'un mystérieux
coup de feu ayant déclanché le drame. Tant de constance
dans le piège tendu aux Pieds Noirs ne peut être le fait
du hasard : Une fois, pourquoi pas ? deux fois, peut être, trois
fois, non, c'est trop
Voici ce qu'écrit Claude Jacquemart : " Les gendarmes insultés,
bombardés avec des pierres et des bouteilles arrivent au contact
de la foule. Des manifestants sont renversés, UN COUP DE FEU PART.
Un fusil-mitrailleur dissimulé dans un bosquet fait feu sur les
forces de l'ordre qui ripostent. " Ah !
Le 26 mars, un coup de feu tiré d'un balcon aurait déclanché
un feu nourri au ras du sol
Belle logique !
Le 5 juillet deux coups de feu, l'un sur la Place d'Armes, l'autre sur
la Place Karghenta tirés de terrasses auraient déclanché
le massacre au ras du sol par des Arabes bizarrement armés de couteaux
et de flingues divers : Que voila encore une drôle de fable ! Bref
Revenons à nos Barricades, ou plutôt plongeons dans nos archives
:
Pierre Montagnon écrit (Histoire de l'Algérie. Ed. Pygmalion.
P.309) : " Lagaillarde, Ortiz rallument la poudrière algérienne.
Mais les barricades ne conduisent qu'à un fiasco sanglant. L'armée
n'a pas suivi. La métropole encore moins. Le locataire de l'Elysée
a haussé le ton et a été écouté.
Cet épisode est aussi malheureux que négatif pour les tenants
de l'Algérie française. Les officiers qui ont montré
trop de sympathie pour les insurgés des barricades sont mutés
en métropole. Challe est rappelé. Les unités territoriales
sont dissoutes, enlevant aux Européens leur bras armé légal.
L'armée en pleine bataille n'apprécie pas les perturbateurs
qui ont causé des morts dans ses rangs. " En fait il y eut
14 gardes mobiles tués et 123 blessés et dans les rangs
des insurgés, 6 morts et 24 blessés. Nus verrons plus loin
l'analyse un peu plus fine mais d'ores et déjà, je ne crois
pas que l'armée qui se battait en effet ai considéré
que les Gardes Mobiles tués étaient des morts de leurs rangs
Ils n'étaient pour rien dans les ordres iniques qui leur étaient
donnés mais l'avenir montrera qu'ils ne se battront que contre
les Français. On peut considérer que Montagnon traite ce
sujet de façon un peu sommaire.
Claude Martin (Histoire de l'Algérie tome 2 Ed. L'Algérie
heureuse. P.214) donne un excellent historique de ces journées
dramatiques. Je n'en cite que le passage qui a trait à ce moment
précis : " Challe reçut Ortiz et un dialogue étrange
s'engagea entre le chef de l'Armée d'Algérie et cafetier
révolutionnaire. (
) Il n'interdit pas la manifestation en
faveur de Massu. Il était enchanté que les Algérois
criassent mais il ne leur permettait rien de plus. L'armée paraissait
donc abandonner les civils. Ceux-ci pensèrent qu'il fallait l'entraîner
en la plaçant en face du fait accompli.
(
) Cette demi complicité avait permis aux manifestants de
s'installer solidement au centre d'Alger. Brusquement, à six heures,
elles changèrent d'attitude. Les gardes mobiles massés devant
le gouvernement fédéral descendirent en rangs serrés
les escaliers qui mènent au boulevard Lafferriére où
étaient massés les civils. La disparition des commissaires
de police chargés d'adresser aux émeutiers les sommations
réglementaires avait fait donner l'ordre de charger sans avis préalable.
Les gendarmes lancèrent-ils deux grenades lacrymogènes et
le bruit de leurs détonations fit-il croire aux manifestants, dont
certains étaient armés, qu'on les attaquait ? Les émeutiers
tirèrent-ils les premiers sur la masse sombre des gendarmes mobiles
? Les Algérois soutinrent la première version, le gouvernement
la seconde. "
Le colonel Antoine Argoud (La décadence, l'imposture et la tragédie.
Ed ; Fayard P.210) donne un compte-rendu précis des contacts qu'i
eut avec les autorités et les insurgés mais je ne rapporte,
là aussi, que les lignes qui concernent le moment précis
des tirs : " 16h30. Sur mes adjurations, Broizat, Dufour et Bonnigal
vient Challe. Ils lui décrivent l'état d'esprit de leurs
officiers. Quelques instants plus tard, le téléphone sonne.
C'est Ortiz : " Mon colonel, c'est affreux, la fusillade s'est déclanchée
(j'entends en effet des coups de feu dans l'appareil) C'est une boucherie.
Faites quelque chose. "
" C'est un geste du Général Crépin qui, d'un
bureau de l'E.M.I., a donné l'ordre de dégager le bas du
Forum. Le colonel Georges de Boissieu, de la bouche duquel je tiens la
scène, est intervenu pour l'empêcher, pressentant le drame.
Trop tard.
Les paras refusent mais la gendarmerie obéit. On ne saura jamais
qui a tiré le premier. "
Je ne cite pas la remarquable analyse de notre ami le Docteur Jean-Claude
Pérez, j'espère qu'elle sera publiée in extenso mais
nous avons pu la lire et la publier grâce à Internet. Elle
figure sur mon site Oran 1962 admirablement géré grâce
au dévouement d'Hervé Cuesta.
Je n'ignore pas les dissensions que les protagonistes ont nourries à
propos de toutes ces années douloureuses. Je n'en veux pas faire
état. J'estime que chacun a agit et écrit en fonction du
lieu où il se trouvait et des connaissances forcément fragmentaires
qu'il pouvait avoir des événements.
Je verse donc au dossier le témoignage du commandant Sapin-Lignière
que je repêche dans mes archives. Il raconte la formation des Unités
territoriales : (
) Le général Challe a qui je vint
me présenter me fit bon accueil et me dit à mon départ
: " Pour gagner la guerre, je n'ai besoin de personne et je casserai
autant de katibas qu'il faudra pour y arriver, mais, tout seul, je ne
peux pas gagner la paix et là, j'ai besoin de vous. " C'était
vrai, nous seul pouvions l'aider à gagner la paix contre tout le
monde, sauf contre le général De Gaulle.
L'accueil de Monsieur Delouvrier fut beaucoup plus nuancé, quoique
correct. Je ne savais pas encore toute la duplicité dont cet homme
était capable et je le croyais seulement prudent et réservé
alors que c'est par lui que la camarilla qui entourait le général
De Gaulle prit conscience que tout processus d'abandon de l'Algérie
devait au préalable annihiler la symbiose armée/population
et pour cela créer entre ces deux éléments un choc
se transformant en une irrémédiable rancur.
Le plan conçu par l'entourage du chef de l'Etat comprenait trois
phases distinctes :
1ere phase : Exacerber la colère de la population. Elle fut confiée
au FLN et s'exerça essentiellement au pourtour d'Alger. Vous vous
souvenez combien furent sanglants les débuts de l'année
1960 à la périphérie d'Alger, là où
la surveillance était forcément moins active et les points
sensibles plus difficiles à observer.
2eme phase : Imaginer un détonateur. L'expérience prouve
que, lorsque la population de toute une ville veut manifester sa joie
ou sa colère, elle se porte toujours aux mêmes points. A
Paris, c'est à l'Arc de Triomphe, à Alger, c'est au Plateau
des Glières, et le détonateur fut le rappel de Massu. Les
Algérois le croyaient garant de l'Algérie française.
Ils ne vont pas tarder à être déçus. Muni de
très fortes recommandations et tous frais payés, le journaliste
allemand au Sud Deutche Zeitung Hans, Ulrich Kempski, ancien parachutiste,
arriva à Alger en fin 1959 pour interviewer le général
Massu. Il fallut toute l'insistance de M. Delouvrier pour que Massu accepte
de le recevoir. Il exigea de Kempski sa parole qu'aucun enregistrement
ne serait pris de cette rencontre et se laissa aller à de vives
critiques contre le chef de l'Etat.
Je me trouvais avec mon ami Jean Brune dans son bureau de rédacteur
en chef de la Dépêche quand on nous annonça l'arrivée
d'un de nos jeunes amis professeur d'allemand à Alger. Celui-ci,
encore tout ému, nous fit le récit suivant : " Je me
trouvais au consulat général de la RFA quand Kemski arriva
pour mettre en sûreté l'enregistrement de son interview avec
Massu. Il nous dit que l'armée française était le
seul obstacle à une solution correcte du problème algérien,
mais qu'elle serait rapidement brisée. "
Nous étions trop avertis, Jean Brune ou moi du vocabulaire marxiste
pour ne pas avoir noté au passage la " solution correcte "
envisagée par Kemski, mais on n'y prit pas trop garde, pensant
à une rodomontade du journaliste allemand. Ce fut pourtant la publication
de cette interview qui permit le rappel du général Massu,
la colère des Algérois et l'annonce d'une vaste manifestation
au monument aux morts d'Alger pour le dimanche suivant.
3eme phase : Elle fut l'uvre du colonel Fonde et du commandant Debrosse
de la gendarmerie. Voici comment, selon eux, devait se dérouler
ce scénario : La foule se trouvant sur le Plateau des Glières,
un provocateur allait mettre la feu aux poudres en tirant, déclanchant
une fusillade vive, mais très brève, car devaient arriver
par le tunnel des Facultés et par le Boulevard Baudin deux régiments
de parachutistes qui, agissant en tenaille sur les manifestants, prendraient
à leur compte le combat engagé parles gendarmes et en viendraient
rapidement à bout.
Pour que soit encore plus efficace cette machination destinée à
braquer définitivement l'armée et les Algérois, il
fit venir à Alger la 10° division parachutiste qui était
en opération dans l'est. C'était l'ancienne division du
général Massu, celle qui avait gagné la bataille
d'Alger et qui était particulièrement chère aux curs
des Algérois. Le 1° REP du colonel Dufour devait surgir du
tunnel des facultés, cependant que le 1° RCP du colonel Broizat
arriverait par le boulevard Baudin.
Les légionnaires sur lesquels reposait l'essentiel de ce montage
n'étant pas réputés pour avoir des états d'âme,
tout devait bien se passer et pourtant il n'en fut rien. De divers côtés
la manuvre grippa et ce furent les raisons de ce grippage que nous
devons vous exposer, ce qui ne manquera pas, j'en suis sûr, de surprendre
beaucoup d'entre vous.
Bien entendu, le 24 janvier 1960, aucun de nous n'imaginait le piège
diabolique qui allait se refermer sur les Algérois et pourtant
nous aurions dû déjà nous en méfier. Le vendredi
22, je fus convoqué au Gouvernement Général et je
me trouvais en face de Delouvrier et du général Challe qui
me demanda ce qui allait advenir de la manifestation du surlendemain.
Il me fut aisé de répondre, car cela était mon sentiment,
que, si rien ne venait troubler la manifestation, il ne se passerait rien.
Aussitôt le général Challe me rétorqua : "
Je ne suis pas un provocateur. Les gendarmes ont reçu l'ordre de
rester dans leurs casernements sauf si des manifestants voulaient s'emparer
du G.G. (Appellation courante du Gouvernement Général).
Delouvrier écouta, mais ne prit pas part à la conversation.
Quant au général Challe, il se croyait encore au 13 mai
1958.
Un autre élément plus sérieux aurait dû me
mettre la puce à l'oreille. Dans la matinée du dimanche
24 janvier on m'apporta un exemplaire d'un journal peu connu à
Alger : Juvénal. Un éditorial exhortait les Algérois
au calme et leur affirmait qu'ils courraient tête baissée
dans un piège. L'article n'était pas signé, il ne
donnait aucune précision pour étayer son avertissement.
Je négligeai donc cette information. Ce ne sera que beaucoup plus
tard que j'apprendrai que le " tuyau " provenait d'une fuite
de l'entourage élyséen.
Mon ami Auguste, dont le langage imagé nous réjouissait
toujours, vin me dire que, la veille, des " CRS frais " avaient
débarqué de Maison-Blanche et une autre source vint confirmer
que ces CRS avaient été dirigés sur Maison-Carrée
où ils avaient perçu des munitions y compris pour les fusils-mitrailleurs.
Mais, le 24 janvier, le temps était magnifique,le soleil brillait
et la foule s'entassait sur le plateau des Glières, applaudissant
les orateurs qui, du balcon de la Fédération des U.T. déversaient
des propos qui, certes, n'étaient pas destinés à
plaire au chef de l Etat. Appelé par le général Challe,
Ortiz se vit offrir de partager avec lui son sandwich et entendit les
mêmes propos qui m'avaient été tenus l'avant-veille.
A l'heure de l'anisette, la foule se clairsema et le sacro-saint repas
dominical acheva de retirer une partie des spectateurs. L'attrait des
plages en persuada beaucoup de choisir une autre distraction pour l'après-midi.
17h. Debrosse, de plus en plus nerveux, craint que le complot, si
minutieusement monté ne vienne à lui échapper. Alors,
il fait regrouper les gendarmes sur l'esplanade du G.G. et, par un tirage
au sort des plus douteux, décide que chargeront en tête les
gendarmes d'Alger. Il lui reste à envoyer à la 10° DP
un ordre de mouvement précisant l'horaire et les itinéraires
d'intervention. Tout est prêt pour sa manuvre, y compris deux
fusils-mitrailleurs servis par des CRS et installés sur les murets
bordant l'esplanade du G.G. Nous en reparlerons. Il reste à Debrosse
à convoquer le commissaire Trouja et lui ordonner de faire les
sommations réglementaires précédant l'ouverture du
feu par les forces de l'ordre. Trouja est abasourdi. Il sait que la manifestation
est en train de se disloquer et qu'il est inopportun de faire des sommations
inutiles. Bien sûr, Trouja ne sait pas quelle partition on veut
lui faire jouer, mais, entrevoyant un mauvais coup, il s'éclipse.
Debrosse ne s'arrête pas à ces vétilles et, à
18h, il donne aux gendarmes l'ordre de débouler sur le plateau
des Glières par les escaliers du G.G., qui encadrent le monument
aux morts.
Moment de stupeur chez les manifestants. Silence. Puis, un coup de feu
tiré d'on ne sait où, par on ne sait qui et, instantanément,
un feu intense se déclanche auquel répond le feu des manifestants,
c'est-à-dire des U.T. puisque ces deux mots sont synonymes à
ce moment.
Les FM des CRS tirent dans le dos des gendarmes et les ventres des manifestants.
Les gendarmes refluent en désordre, ne comprenant pas ce qui arrive
et les paras n'arrivent pas
De lui-même, le feu s'arrête. Sur la place, un grand silence
; même les oiseaux se sont tus et sur les corps allongés
plane un nuage bleuté qui s'accroche aux arbres
C'est alors
que les paras arrivent sans avoir à reprendre à leur compte
un combat qui a cessé ; il n'y a plus ni gendarmes ni manifestants.
Que s'est-il passé ? Je ne tarderai pas à le savoir par
le commandant Lafargue faisant fonction de chef d'état major auprès
du général Gracieux commandant la 10°DP. Le chef d'état-major
en titre est le colonel Meyer. Il est resté à la base opérationnelle,
s'employant à résoudre les menus problèmes laissés
par les unités dans leur volte rapide vers Alger. C'est donc à
moi, me dit Lafargue, qu'on a remis le papier de Debrosse. Il ne paraissait
pas avoir d'urgence et on me rapportait que la manifestation s'étiolait.
Par contre, j'avais sur place de nombreuses questions à régler,
alors j'ai mis le papier de Debrosse dans la poche et je n'y ai plus pensé.
Quand j'ai eu un instant de répit, j'ai lu l'ordre qui nous était
donné, mais il était trop tard et ni Dufour ni Broizat ne
pourraient être à 18h sur le plateau des Glières.
Naturellement, cette affaire provoqua de violentes explications entre
Debrosse et Lafargue soit devant le général Crépin
qui a remplacé Massu au corps d'armée d'Alger, soit même
devant le tribunal militaire au " procès des barricades ".
Ce fut même la violence des propos de Debrosse qui nous donna l'idée
du complot, le vrai, celui dirigé contre les Algérois. En
effet, sans lui, on n'aurait eu qu'à se féliciter de ce
retard qui aurait pu sauver des vies.
Il serait temps maintenant d'en venir à la question des fusils-mitrailleurs
des CRS. Ce ne sera qu'au cours du vaste procès dit " des
barricades " que nous apprendrons l'existence indiscutable de ces
deux armes et leur utilisation pendant la fusillade. C'est vers la moitié
de ce si long (5 mois) procès que fut appelé à la
barre le capitaine La Bourdonnais qui, après quelques propos sans
importance, ajouta : " Au début de la fusillade, je suis sorti
du G.G. sur le forum et j'ai vu deux FM tirer en direction de la grande
poste ". L'instant fut dramatique. Nos juges, militaires pour les
deux tiers d'entre eux, bondirent de leurs sièges réclamant
au témoin d'autres détails. Le bâtonnier Charpentier
déclara solennellement : " C'est maintenant que le vrai procès
de l'Algérie française va s'ouvrir ". La Bourdonnais
continua : " C'est même moi qui ai fait cesser le feu à
l'un d'entre eux en mettant réglementairement ma main sur la ligne
de mire ; l'autre FM c'est le colonel Godard qui s'en est occupé.
"
De fait, nous nous aperçûmes qu'aucun d'entre nous n'était
poursuivi pour fusillade, sauf Ortiz, mais il était absent et seulement
jugé par contumace. Il fallut toute la dialectique habile de l'avocat
général Mongin pour convaincre le Président du tribunal
que cette question ne devait pas paraître aux débats puisqu'aucun
des inculpés présents n'était en cause. Le commandant
Debrosse put cesser d'éponger ses mains moites. Le colonel Godard
(directeur de la sûreté d'Alger) vint confirmer les dires
de son adjoint et d'autres témoins parlèrent de tirs de
mitrailleuses. La question n'était plus à l'ordre du jour
pour moi, comme pour la plupart des co inculpés., la cause était
entendue et ce d'autant plus que le colonel Godard mais aussi le général
Jacquin, avaient eu tous deux l'idée de recueillir au pas de tir
les étuis des balles. Ils provenaient tous des lots délivrés
la veille aux CRS.
Pour être complet, je dois ajouter que, le 24 janvier dans la
soirée, je fus convoqué ainsi que mon adjoint, le commandant
Grisoni, par le général Challe. Il était dans son
bureau et une crise de goutte qui l'obligeait à rester en pantoufles
ne contribuait à calmer sa fureur. Dés notre arrivée,
il éructa : " On m'a fait un enfant dans le dos. J'ai relevé
le colonel Fonde de son commandement et je l'ai expédié
en métropole. Jusqu'à nouvel ordre, c'est le colonel Meyer
qui assurera l'intérim. "
Ainsi le général Challe savait d'où venait le mauvais
coup. Ayant repris son calme, il ajouta : - Mais que veulent donc les
Algérois ?
- Mon général, ils veulent rester Français. Que le
général De Gaulle l'affirme solennellement et tout rentrera
dans l'ordre.
- Mais je vous affirme que le général De Gaulle ne veut
pas autre chose. Si je ne le croyais pas, je n'aurais qu'à poser
ma casquette sur la table et il n'y aurait plus de général
De Gaulle.
Je ne doutais pas un instant de la sincérité du général
Challe. Il était de bonne foi mais un jour, il comprendra et posera
sa casquette. Ce jour là, l'Algérie française sera
déjà morte. Il me reste à vous dire, pour conclure
cet exposé, comment elle mourut.
Le complot des barricades déjoué, - à quel prix
! - il n'en demeurait pas moins que les circonstances qui l'avait naître
persistaient, même après la dissolution de U.T. Plus que
jamais, le général De Gaulle avait toujours besoin de briser
la symbiose armée/population pour que devienne possible son mauvais
coup. Ce sera la fusillade de la Rue d'Isly. Ce jour-là, des éléments
de tirailleurs ouvriront le feu sur une foule pacifique, non armée.
Ce sera un carnage.
Alors ce jour-là, les Algérois baisseront les bras ; ce
jour-là sera tuée l'Algérie française, tuée
par des balles françaises.
Amis pieds-Noirs, n'oubliez jamais.
Michel Sapin-Lignière
Notes : 1) Le bilan de ce drame : 14 morts et cent vingt trois blessés
dans la gendarmerie, 6 morts et cent vingt quatre blessés chez
les manifestants.
2) A Alger, le 26 mars 1962 à 14h45, deux sections de la 6°
compagnie du 4° RTA ont ouvert le feu au fusil-mitrailleur sur un
cortège de Français d'Algérie bloqué sur ordre
par des barrages dans la rue d'Isly. 54 tués et 147 blessés
avoués par les autorités. (Bilan véritable plus lourd
!) Message en clair du 28 mars : Origine 4° RT - Pour action : EMT/1/4°
RT (OPS) - Texte : Général C a demandé fournir urgence
propositions témoignage satisfaction pour gradés s'étant
distingués journée 26 mars.
Le lieutenant Daoud Ouchène, qui commandait le détachement
du 4° RTA, a reçu la Légion d'Honneur en 1977. "
Ce texte a été publié dans le journal de l'Amicale
Royal Auvergne, je n'ai pas gardé mention de la date de cette publication.
On peut donc conclure de ces divers exposés non seulement la
préméditation et l'organisation du complot ourdi par De
Gaulle et ses sbires mais encore, une fois de plus, le meurtre de Français,
qu'ils soient CRS d'Alger par les CRS venus tout exprès et de manifestants,
jusqu'alors pacifiques. Et l'utilisation du " mystérieux coup
de feu " qui n'a de mystère que pour ceux qui ne veulent rien
voir. Cela ayant bien réussi, on réitérera le scénario
le 26 mars et en bons élèves de De Gaulle, le FLN le 5 juillet.
Je n'ai aucune compétence en matière militaire, je livre
donc ces documents à l'Histoire.
N'oublions pas non plus que De Gaulle s'est vanté de n'avoir jamais
fait tirer que sur des Français ! Sachant tout cela, comment peut-on
encore se déclarer gaulliste ? Cette aberration me stupéfie
!
Geneviève de Ternant
5 février 2010
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Il s'appelle Philippe Henri Jean Antoine GAUTIER et il a été
assassiné par l'Armée française, sur des ordres venus
du sommet de l'Etat, un lundi 26 mars 1962, au Plateau des Glières,
à Alger. Il a perdu la vie dans ce massacre collectif, aujourd'hui
encore tenu dans un grand silence, silence de plomb tout au long de ces
années de plomb qui durent depuis 48 ans. Mais je témoignerai
coûte que coûte pour obtenir Vérité et Justice
dont j'ai appris qu'elles sont des valeurs de la République.
Alors, oui, j'ai bien lu et relu l'intervention de Monsieur Hubert FALCO,
Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants,
ce 5 décembre 2009 au Quai Branly à Paris.
En reprenant les paroles de Monsieur le Secrétaire d'Etat, je dirai,
de celui qui serait honoré aujourd'hui " comme victime civile",
qu'il a d'abord été lieutenant au long cours dans la marine
marchande et ensuite "appelé du contingent", oui, il a
servi la France à l'un des moments les plus douloureux de son histoire",
oui. Oui," il a tenu", oui, il a vu ses camarades tomber, oui,
dans les djebels il a traversé les plus terribles épreuves,
celles qui marquent à jamais ....Oui .. Les citations disent de lui,
notamment : - l'enseigne de Vaisseau du commando de marine Trépel,
officier d'élite, chef de section, s'est montré en toutes
circonstances un chef remarquable ... S'est particulièrement distingué
..Oued Bou Kiou (Nemours) ... Djebel Krannoufa ((Aflou) ... la Gaada d'Aflou
...sur le Béni Smir (frontière marocaine) .... Sidi Hamana
... Meharza .... Il était au service de la République.
Et puis en signe de reconnaissance sans doute, deux ans après l'avoir
rendu à la vie civile, les tirailleurs en place rue d'Isly ou bien
les gardes mobiles au bas du Plateau des Glières, le fusillent d'une
balle en pleine tête, comme un chien puant et galeux, lui si valeureux.
Il ne parlera plus, et moi non plus, dans cet indicible, dans ces rêves
d'angoisse récurrents où je refais son chemin pour m'effondrer
avec lui, où je retourne à la morgue submergée de cadavres,
noyée dans leur sang. J'attends, jour après jour, que la vérité
soit dite, soit révélée, soit rendue publique, pour
délivrer sa mémoire engloutie dans les ténèbres,
pour que la vérité éclate en pleine lumière
et que cette lumière illumine le présent en permanence.
Alors, son nom, sur une colonne du Quai Branly, est un refus de la Vérité,
un déni de Justice et son drame à jamais enfoui au plus profond
des ténèbres. Son nom ne signifie plus rien de ce drame. Car
honorer sa mémoire c'est d'abord sortir la vérité du
silence, obtenir la justice, et, à ce moment-là, à
ce moment-là seulement, la mémoire de sa personne en tant
que victime pourra être honorée. Car il est très précisément
une victime du 26 mars, jour où des Français tuent des Français.
Alors quoi qu'il m'en coûte, je continuerai de témoigner, je
ne veux plus, jamais, qu'on me fasse taire car je réclame, sur ces
années de plomb, sur ce silence de la vérité, sur ce
déni de justice, sur ce mutisme verrouillé de la préméditation,
je réclame de régler mes comptes avec l'Etat français.
Aujourd'hui, jour de douleur accrue, je ne peux que m'exprimer en son nom,
seul, comme abandonné à son destin tragique. Les preuves matérielles
existent bien pourtant, dans ces archives tenues secrètes, dans ces
témoignages irréfutables. Il ne peut y avoir d'amnistie pour
cet assassinat imprescriptible dans le temps. Et son nom, son nom à
lui, sur une colonne, efface à jamais toutes les preuves de cet assassinat,
commis sur ordre du plus haut sommet de l'Etat français. Cette colonne
me signifie que le drame est prescrit. Or il ne peut y avoir d'amnistie
pour le bourreau dont j'ai juré d'aller cracher sur la tombe. Je
n'éprouve aucun sentiment de vengeance, je suis seulement remplie
de douleur et d'une profonde colère.
Oui, comme le dit Monsieur le Secrétaire d'Etat, "nous leur
devons respect et reconnaissance... qui ne se satisfont pas de mots. il
leur faut des preuves. ..... Parce qu'un peuple qui n'a pas de mémoire,
un peuple qui ne regarde pas son passé avec le regard exigeant de
la vérité, c'est un peuple qui se ment sur lui-même,
sur ce qu'il est, c'est un peuple "sans avenir'.
Il ne peut y avoir de respect et de reconnaissance de victimes civiles par
un pouvoir qui se tait sur cet assassinat, par un peuple qui ne regarde
pas cet assassinat avec le regard exigeant de la vérité, un
peuple qui se ment sur lui-même, sur ce qu'il est ... Et pour moi,
la colonne du Quai Branly est "sans avenir". Et ce pauvre fusillé,
à la triste histoire, toi peuple de France qu'on exhorte à
la lucidité, saches bien, que victime une première fois d'une
trahison d'Etat, il l'est une deuxième fois, par toi-même,
pour toujours, en toute impunité de l'assassinat commis. Assassinat
éradiqué, on n'en parlera plus. Exactement comme à
Mustapha! Il ne restera plus que des victimes en vrac, sur une colonne,
comme elles l'étaient à la morgue de Mustapha lorsqu'on a
chassé les familles parce qu'il n'y avait plus rien à voir,
il ne s'était rien passé. Il ne peut y avoir de reconnaissance
du statut de victimes s'il n'y a pas reconnaissance publique de cet assassinat
collectif sur des ordres français et en bonne place dans les livres
d'histoire de l'école et de l'université républicaines.
Son nom sur la colonne du Quai Branly est pour moi la signature du "crime
parfait".
J'ai reçu, à cur ouvert, des assurances de compassion
de la signature même du Président de la République,
mais j'ai encore écrit et j'ai reçu à nouveau des assurances
de compassion sous la signature du Commissaire en Chef de la marine de l'Etat
Major de la Présidence. J'ai encore écrit ma volonté
d'obtenir Justice et Vérité et non la compassion, mais je
n'ai obtenu qu'une assurance d'intérêt pour toutes les victime
civiles tombées pendant le conflit algérien. Je ne veux ni
réparation, ni repentance, ni commémoration du souvenir des
victimes civiles et encore moins de compassion, que ce soit pour les morts
ou les vivants, quelles que soient les bonnes intentions. Il s'agit de ne
jamais oublier, il s'agit que la lumière de la Vérité
nous éclaire en permanence, il s'agit de la reconnaissance d'un assassinat
collectif sur un ordre d'Etat sur ses nationaux. Et cela ne figure pas sur
la colonne du Quai Branly.
Et enfin que faire des deux petites filles en robe rouge authentifiées
à la morgue par les médecins de l'hôpital Mustapha,
de la mère et de son bébé assassinés chez Natalys.
Victimes escamotées écrira Francine DESSAIGNE, car tout ne
se trouve pas dans les papiers officiels puisque rendues à la sauvette
à leur familles. Combien sont-elles ces victimes escamotées
qui ne figureront pas sur la colonne du Quai Branly?
Il y aura donc toujours des bonnes victimes et des mauvaise victimes. Il
y aura donc toujours des victimes intéressantes au service de ceux
qui font l'Histoire et des victimes sans aucun intérêt qui
peuvent disparaître dans le gouffre de l'oubli.
Il faudra bien qu'éclate au grand jour, un beau jour, serai-je encore
de ce monde, le vrai visage de "ce tueur en série" comme
le dit si bien l'un de notre communauté. Ses complices, ou ses défenseurs
ou ses admirateurs ou ses héritiers, seront alors heureux, en paix,
car ils montreront la colonne du Quai Branly en signe de conscience pure
et vierge. La colonne du Quai Branly c'est la cuvette de Ponce Pilate pour
" s'en laver les main". Et là-haut dans les cieux, le Père
tout puissant verra le traitre trahi à son tour par les siens. Je
serai là. Car il faudra, absolument, qu'en ce monde, on entende que
dans ces ténèbres, la douleur est sans fond, est sans fin.
Alors en me référant à Camus dont c'est la grande année,
je dirai pour en finir, " leur Mémoire n'est pas au service
de ceux qui font l'Histoire mais au service de ceux qui la subissent".
Je demande que la Vérité soit inscrite sur la colonne du Quai
Branly, là où devraient défiler les noms des morts
du 26 mars 1962 à Alger avec la mention "Alger 26 mars 1962
- Un assassinat d'Etat - De Gaulle président de la République."
Simone GAUTIER
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Association de soutien à larmée
française 15 Janvier 2010
18, rue de VEZELAY
75008 PARIS
Lettre de lASAF 10/01« Ne pas subir »
(Maréchal Jean de LATTRE de TASSIGNY)
Autour du Drapeau
Au cours de lannée 2009, deux graves affronts faits au drapeau
français nont été que très discrètement
révélés par un tout petit nombre de médias.
Ils nont fait lobjet jusquà présent daucune
réaction officielle de la part des autorités françaises.
Non démentis, les faits rapportés sont donc, selon toute
vraisemblance, exacts. Or pour nombre de français, pour tout soldat
et pour larmée en général, ces évènements
sont vécus comme une insulte et marqués
du sceau de la lâcheté. Insulte de la part de ceux qui sen
sont rendus coupables, faiblesse des autorités qui ont toléré
et tolèrent ces actes sans réagir.
En janvier 2009, lors des opérations menées par larmée
israélienne, le drapeau du consulat français de GAZA a été
délibérément souillé par des soldats israéliens
sans doute aveuglés par la puissance dont ils disposaient et mus
par les sentiments qui les animaient à cet instant.
En novembre 2009, à lissue dun match de football entre
deux pays étrangers, le drapeau français est arraché
du fronton de la mairie de Toulouse puis brûlé devant la
foule sur la place du Capitole. Dans les deux cas, aucune réaction
officielle infirmant des faits qui touchent au symbole le plus fort de
la République, aucune condamnation des auteurs de ces délits.
Rien que le silence de la lâcheté. Mais le drapeau français,
ainsi insulté, est le même que celui qui flotte sur tous
les édifices publics en France et au mât de nos ambassades
à létranger, celui devant lequel le Président
de la République sincline en écoutant la Marseillaise
dans les cérémonies officielles ; cest aussi celui
qui recouvre le cercueil de nos soldats tués au combat au nom et
pour la France ; cest celui que les résistants portaient
sur leur coeur avant dêtre fusillés par loccupant,
celui autour duquel les soldats se regroupaient avant de monter à
lassaut pour lutter contre lasservissement, celui enfin qui
a essuyé tant de larmes de joie le jour de la libération
et de la victoire.
Le drapeau, cette étoffe sacrée, demeure aujourdhui
encore le symbole par excellence de la Patrie. Ses couleurs témoignent
de son histoire royale, impériale et républicaine ; elles
illustrent notre devise. Le bleu, couleur du manteau que saint Martin
partagea, symbole de la fraternité ; le blanc, celui de la loyauté,
du respect et de légalité ; enfin le rouge, celui
du sang et du sacrifice, prix de la liberté. Souiller ou brûler
le drapeau français peut-il se faire impunément ? Sans réagir
? Tolérer en silence de tels actes, nest-ce pas se déshonorer
? Se renier ? Renier son passé et tous ceux qui nous ont précédés
?
La France a-t-elle demandé et obtenu des excuses aux autorités
israéliennes pour cet acte inacceptable qui sest déroulé
au consulat français, ou les lui a-t-on simplement présentées?
De quels noms notre armée et notre pays nauraient-ils pas
été traités si des soldats avaient souillé
le drapeau à létoile de David ? Y compris sur son
propre sol ? De même lEtat a-t-il sanctionné avec toute
la rigueur nécessaire les responsables des actes honteux qui se
déroulèrent à Toulouse, en présence, semble-t-il,
de forces de lordre ? Le drapeau français représente
le peuple français, celui des vivants et des morts. Il ne peut
pas être insulté. Ne rien faire reviendrait à être
complice de ces actes ou à capituler devant de tels agissements,
ce qui dans les deux cas est inacceptable.
Tous ceux qui soutiennent larmée au sein de lASAF,
ainsi que de très nombreux Français, ne tolèreront
plus de voir le symbole de leur souveraineté subir de tels outrages.
Ils veilleront à ce que lEtat manifeste toute son autorité
face à de tels actes.
« Fermer les yeux cest la plus basse des trahisons ».
En 2009, certains responsables se sont laissés glisser sur cette
pente. Il est urgent dy mettre fin.
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RéAgir
Résister et Agir
Pour la défense de nos identités
Communiqué de Presse
FAIRE FRONT !
Une fois encore la justice, en cours d'Appel de Rennes le 12 janvier
2009, a donné raison aux falsifications mensongères des
" experts " autoproclamés de l'Histoire de notre pays
en ne levant aucun des chefs d'accusation que m'avait valu la lettre ouverte
" J'ACCUSE " , écrite à la suite du festival du
Film de Douarnenez ( 2007)sur le thème " LES COLONIES "
malgré la présentation des témoignages de tous bords
rendant hommage à notre passé en ce domaine. Et bien que
la veille, les obsèques de Philippe Séguin, Président
de la Cour des Comptes, se soient achevées dans la cour des Invalides
sur la musique des " AFRICAINS ", rappel de la contribution
des citoyens de nos territoires d'outremer à la défense
de la " mère-patrie " qui m'a valu d'être évacuée
de la salle d'audience.
Je me suis donc pourvu en cassation vendredi 15 afin de FAIRE FRONT, une
fois encore en défendant l'honneur de l'identité française
dans ses uvres de civilisation, l'exemple de l'anarchie qui règne
à la suite du séisme naturel en Haïti est la lamentable
démonstration des effets de la décolonisation
Claudine Dupont-Tingaud Quimper, le 17 janvier 2010
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Association des Amis d' Algérianie
Maison des Associations du 7ème arrondissement
4 rue Amélie, 75007 PARIS
membre du
Comité de Liaison des Associations Indépendantes et Revendicatrices
de Rapatriés)
algerianie@free.fr http:// lesamisdalgerianie.unblog.fr Renseignements :
Tel : 06 89 34 30 02
Paris, le 14 janvier 2010
Samedi 30 janvier 2010
Dès 15 h 30
Maison des Associations du 7ème arrondissement
4 rue Amélie, 75007 PARIS
Métro : La Tour Maubourg ; RER C : Invalides
Le Général Maurice FAIVRE présentera : Les 1000 villages
de Delouvrier Le Ltd-colonel Armand Bénésis de Rotrou présentera
: Commando Georges et LAlgérie daprès Seront projetés
les témoignages : le dernier engagement par Hélie de Saint
Marc et le drame des harkis par Maurice Faivre
Seront évoqués les Sections Administratives Spécialisées
La Légion Etrangère, le sacrifice des Harkis, les officiers
rebelles et lOAS.
À 19 h 00 dîner amical
Restaurant LA POULE AU POT
121 rue de lUniversité, PARIS (7ème)
Bien amicalement, le Président
t Gérard GARCIA
Prochains rendez-vous
Les 26 et 27 Mars 2010 pour la commémoration de la fusillade du 26mars1962
en Alger puis un évènement de soutient au combat mené
par Nicole Guiraud face aux poseuses de bombes
« Quelle que soit la cause que lon défend, elle restera
toujours déshonorée par le massacre aveugle dune foule
innocente ou le tueur sait davance quil atteindra la femme et
lenfant » Albert CAMUS
_______________________________________________________________
FICHE DE RESERVATION (à renvoyer avant le 27 janvier 2010)
M. Mme
Tel :
- participeront au repas, accompagnés de
.. Personnes
: 30 €
- conférence : 5 €
Chèque global à l'ordre de : Association des Amis d'Algérianie
(adresse en en-tête)Association des Amis d' Algérianie |
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Le dernier juif d'Oran est mort
Le Figaro du lundi 25 janvier 2010 consacre quelques lignes au décès
de celui qui était considéré comme " le dernier
juif d'Oranie " depuis le départ de la presque totalité
de nos compatriotes de confession israélite lors de l'exil de juillet
1962, lors du massacre du 5 juillet et par la suite lorsque de nombreuses
villes comme Tlemcen ou Mascara ou la communauté juive était
implantée depuis la nuit des temps, bien avant que Mahomet vienne
au monde, se vidèrent de leurs habitants par l'assassinat ou par
la fuite : " La valise ou le cercueil " !
D'origine marocaine, Messaoud Prosper Chetrit était le conservateur
du cimetière israélite d'Oran. Il y sera inhumé.
Une délégation française de l'Association des israélites
d'Oranie en France devait se rendre sur place pour participer aux obsèques
célébrées selon le rite israélite. Son déplacement
est facilité par les autorités algériennes qui devront
décider avec elle de l'avenir du cimetière qui serait entretenu.
Geneviève de Ternant
27 janvier 2010
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France
où es-tu ?
Fin d'année 2009 : un policier meurt en service commandé;
des voitures brûlent, comme en 2008 ! Silence radio et TV. Le peuple
n'a pas le droit à la vérité !
Mercredi 20 janvier 2010 au JT de 20 heures
Une longue séquence
Un bout de trottoir
des bougies
des fleurs et des jeunes qui
discutent avec des représentants de la société civile
Que s'est-il passé ? Trois jeunes sans casque et sur une moto volée,
poursuivis par un car de police, percutent un poteau
un mort, deux
blessés pour une série d'infractions flagrantes. Pourquoi
cette fois, ce déballage télévisé ? Parce
que la France a peur ! Elle craint une manifestation; elle craint une
nuit d'émeute. Elle n'a plus le courage d'appeler un chat un chat,
elle n'ose plus nommer coupables ceux qui fautent. Elle accepte le désordre;
les lois bafouées; la zizanie qui perdure, grandit sur son territoire.
Que c'est triste cette France où la délinquance a, paraît-il,
diminué
Un effet d'annonce pour les prochaines régionales
?
Nous sommes dans un monde fou et tricheur et nous n'en sortirons pas sans
un grand changement de politique
mais quand arrivera-t-il ce temps
des cerises ? Je me pose la question ? une fois de plus ? mais je ne trouve
pas de réponse.
Comme beaucoup de Pieds-Noirs, je suis un passionné de la France,
la vraie, la grande. En retour, je n'ai le droit qu'à son arrogance
ou son mépris.
2007 ? J'ai cru ? innocemment ? au changement, à la rupture. J'ai
eu le droit à quoi ? Les atermoiements d'un pays qui n'a toujours
pas rejeté l'idée de repentance; le passéisme de
nos institutions; la paralysie de nos lois face à la montée
de l'incivilité; l'espèce de non-dit face à la burqa
qui étouffe un pays "déchristianisé".
2010 ? Rien ne change ! La France, victime de son complexe du colonialisme
a peur de donner les noms des coupables si leur origine a une consonance
orientale
Au contraire, elle se courbe, impuissante, devant les
délits et les crimes de sang
Luc Chapel, ministre, préfère
exiger une minute de silence dans les collèges parce qu'un jeune
tunisien a été tué par un autre jeune porteur d'un
couteau
arme blanche tellement prisée
tandis que nous,
Pieds-Noirs, nous avons du mal à faire accepter nos cérémonies
du 26 mars ou du 5 juillet 62.
Nous assistons à une politique "bling bling" sans gloire
et sans honneur. Le rôle de la France à l'étranger
n'est plus à la hauteur des effets d'annonces élyséens
Bien sûr, l'Elysée a sauvé des "griffes"
de Saint-Domingue deux jeunes filles dont les bagages contenaient six
kilos de cocaïne
Elles ne le savaient pas
pourtant, c'est
lourd six kilos de plus dans des valises. C'est un ministre, la bouche
en cur, qui a été les chercher
Bel exploit largement
commenté sur nos télévisions aux ordres. Madame Carla
Sarkozy a participé ? paraît-il ? à ce sauvetage (info
France 24)
Par contre ou en sommes-nous des promesses faramineuses ?
D'abord, Copenhague ! Un véritable camouflet - qui nous a coûté
certainement cher financièrement - face à la Chine, l'Inde,
et les USA qui ont rejeté les exigences verbales de notre pays.
Le Brésil ? Le "contrat Rafale" ne semble qu'un feu de
paille de la Saint-Jean sans lendemain
Abu Dhabi ? C'est le nucléaire
sud-coréen qui est préféré face au dossier
improvisé des industriels français et la guéguerre
de castres entre EDF et Aréva.
Renault construit les voitures françaises en Roumanie et en Turquie
Grand branle-bas de l'Exécutif pour la future Clio
Pourquoi
? Pour rien ! Consolons-nous. Le pays a battu son record de vente de voitures
françaises
Françaises ?
J'occulte de ce jeu de piste la tente bédouine de Kadhafi en plein
Paris ! Pour rien.
Tout cela n'est ni amusant ni sérieux
Ce n'est plus MA France.
Qui me LA rendra ?
Janvier 2010 / Robert Puig
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RAPPEL. (tiré du site B.E.B. Story de Jean-Louis
GRANIER
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Depuis le mois de mai 2009, ces filles et fils de harkis ont quitté
le sud pour s'installer près de l'Assemblée Nationale, place
Edouard-Herriot.
Ils dorment dans leur voiture, vivent sur le trottoir, décidés
à aller jusqu'au bout pour faire entendre leurs revendications.
Ecouter
et faire écouter, à vos amis.
Zohra Benguerrah, Abdallah Krouk et Hamid Gouraï continuent d'assiéger
l'Assemblée nationale. Au compteur : plusieurs mois d'épreuves,
dans un black-out médiatique quasi-total à l'exception de
la visite de Jean-Marie Le Pen le Pen le 24 décembre et furtivement
Frédéric Mitterrand le 11 octobre 2009 dans l'émission
"Vivement le Dimanche".
Sans oublier la lettre de Véritas dans un long article.
Rappel des faits.
31 mars 2007. Avide de voix, le candidat Sarkozy s'engage à
reconnaître, en cas de victoire, les éminentes responsabilités
de l'Etat français dans l'interminable tragédie des Harkis
: serments trahis, interdiction de rapatriement, désarmement, abandon,
massacre, puis aliénation des rescapés dans des camps, enfin
mépris et calomnie
Deux ans plus tard, l'heureux élu n'a pas tenu ses engagements.
Alors le 5 mai 2009, trois " assiégeurs " Harkis débarquent
au Palais Bourbon.
En guise de réponse, l'Elysée se claquemure dans le
silence.
Les députés défilent devant les trois fils de
Harkis dans l'indifférence, comme le Elie Aboud le président
du groupe d'études parlementaire sur les Rapatriés d'Algérie
Zohra, Abdallah et Hamid vivent chaque jour supplémentaire
passé sur le trottoir comme une nouvelle injure du pouvoir sarkozyen.
Le 24 novembre 2009, date de l'enregistrement ils se voulaient confiants.
Ils accusent aujourd'hui le chef de l'Etat de cynisme et de duplicité.
Paris le 24 novembre 2009
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Cercle algérianiste national Fédération des Cercles
algérianistes
Narbonne, le 21 janvier 2010
C O M M U N I Q U É
LA FNACA AFFICHE SON MÉPRIS POUR LES VICTIMES PIEDS-NOIRES
La FNACA vient de sélever avec force contre la décision
du secrétaire dEtat aux Anciens combattants, Hubert Falco,
visant à inscrire les noms des victimes de la fusillade de la rue
dIsly du 26 mars 1962, sur le mémorial national de la guerre
dAlgérie du quai Branly.
Cette initiative serait ressentie selon elle comme « une véritable
insulte à larmée française ». La FNACA
affiche ainsi, à nouveau, son mépris pour les drames et
les souffrances des Français dAlgérie. Pour cette
association il y aurait parmi nos compatriotes, des victimes acceptables
et dautres qui ne le seraient pas, en particulier les femmes, les
enfants et les vieillards assassinés le 26 mars 1962 rue dIsly
à Alger.
Le Cercle algérianiste condamne le dogmatisme dune association
qui prétend parler au nom de tous les Anciens combattants et qui
entend diviser les morts.
Il rappelle aux côtés de la quasi totalité des associations
dAnciens combattants ainsi que de lensemble des associations
de Français dAlgérie Pieds-Noirs et Harkis confondues,
sa totale opposition à lofficialisation de la sinistre date
du 19 mars qui marque le début du calvaire, pour des dizaines de
milliers de nos compatriotes.
Le Cercle algérianiste appelle les adhérents de la FNACA
à la lucidité, à oeuvrer sans sectarisme à
un véritable rassemblement de la Nation autour du souvenir de toutes
les victimes françaises de la guerre dAlgérie sans
exception aucune.
Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français dAfrique du Nord
____________________________________________________________________
B.P. 213 11 102 Narbonne Cedex Tél. 04 68 32 70 07
Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr
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COMMUNIQUE DE PRESSE
L'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés
dénonce l' agression de la F.N.A.C.A. contre ses Martyrs
Par communiqué de presse, le comité national de la F.N.A.C.A.
s' élève contre l' inscription des noms des " victimes
civiles du drame
de la rue d'Isly le 26 mars 1962 sur la colonne centrale du Mémorial
national de la guerre d'Algérie ", initiative qu 'elle qualifie
de " véritable insulte à l'Armée Française
restée loyale à l' égard des Institutions Républicaines
dans cette période perturbée par les
exactions de l'O.A.S. ".
L'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs
Alliés rappelle que cette tragédie n' a frappé que
des civils qui
aspiraient à vivre Français sur une terre française
et voulaient témoigner leur solidarité aux habitants affamés
du quartier
de Bab-el-Oued.
Avec pour seule arme le drapeau tricolore à la main, ils ne menaçaient
assurément pas les " Institutions Républicaines "
!
Elle s' indigne de voir encore, 48 ans après ce drame, les
responsables de cette seule association d' anciens combattants tenter
de légitimer ce massacre et poursuivre de leur vindicte ces victimes
innocentes.
Cet acharnement lui semble dicté par la fiction d' un cessez-le-feu
jamais appliqué dont cette association a fait son étendard
et qu 'elle entend imposer par tous moyens, jusqu'au mépris des
Morts tombés après le 19 mars 1962.
L'Association des Familles des Victimes remercie toutes les autres
associations d'Anciens Combattants pour leur compréhension
et leur soutien.
A Paris, le 21 janvier 2010
Nicole Ferrandis
Association des Familles des Victimes du 26 Mars 1962
BP 20027
95321 ST LEU LA FORET CEDEX
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JOURNEE COMMEMORATIVE DES BARRICADES D'ALGER
24 JANVIER 1960
INVITATION
Le Collectif R.N.F.A. organise le 23 Janvier 2010, à Cagnes
sur Mer, une manifestation du Souvenir à l'occasion du 50 ème
anniversaire des Barricades d'Alger.
Cette insurrection, face au délitement engendré par
le pouvoir gaulliste fut une action conjointe d'Unités de la Territoriale
et des civils en dissidence. Certains vont se révéler les
Chefs historiques du combat pour l'Algérie Française.
Après avoir dressé des barricades et occupé
l'enceinte des Facultés d'Alger, soutenus par une partie de l'Armée
et la quasi totalité de la population, les " Insurgés
" durent se rendre afin d'éviter un affrontement terriblement
meurtrier avec l'Armée fidèle à DE GAULLE et les
gardes-mobiles aux ordres du gouvernement.
19 des principaux acteurs furent arrêtés, emprisonnés
et jugés. Six d'entre eux en fuite furent condamnés à
de lourdes peines, dont Ortiz, Lagaillarde, Susini et Ronda. Ces valeureux
résistants restent à jamais gravés dans une mémoire
collective reconnaissante.
Ce douloureux événement fut incontestablement le prélude
de l'agonie de l'Algérie Française.
Déroulement de cette manifestation :
- Allocution de Serge JOURDES, Officier parachutiste dissident
-
- Conférence du Dr Jean-Claude PEREZ, un des Chefs de la résistance
civile. à 10h.30 salle Cinéma ESPACE CENTRE 5 avenue de
Verdun CAGNES S/MER
-
Sera également présent : Marcel RONDA, avec bien d'autres
" Insurgés ".
La Coordination du R.N.F.A. entend rester fidèle au code de
l'honneur et appelle au Rassemblement du Souvenir afin que le Devoir de
Mémoire se perpétue sans défaillir.
RNFA
Le Comité d'Organisation
le Secrétaire Général
Gaby ANGLADE
Jean Paul SELLES Dr Pierre BARISAIN
Michel XIMENES
Etienne MUVIEN
Hervé CUESTA
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Cher monsieur le Ministre ,
Je vous écris avec le plus grand respect pour votre fonction tout
comme vous avez le plus grand respect pour nous, vos concitoyens français.
Je pense qu'être profondément français , c'est être
comme mon arrière-grand père vicente Lopez, espagnol intégré
dans l'armée d' Afrique , venu se battre à Verdun avec courage
en 1917.Ce qui lui vaudra d'obtenir la nationalité française.
Etre Français, c'est être comme mon grand -père Louis
Lopez , spahi en Algérie et réserviste chez les F.F.L pendant
la seconde guerre mondiale.
Etre français, c'est être comme ma mère qui refuse
que l'on touche à son drapeau français.
Etre français , c'est être comme moi , c'est refuser :
-que l'on oublie le sacrifice de ses ancêtres et des raisons qui
les ont poussé à se battre au nom de la France.
-que l'on arrache le drapeau français un soir de match de foot
à Toulouse, place du capitole et qu'on le remplace par un drapeau
algérien.
- c'est refuser que l'on ferme le vendredi la rue barbès au profit
d'une communauté religeuse.A ce titre , je vous invite à
consulter ce lien: (http://www.dailymotion.com/video/xbi3s3_barbes-un-courageux-cameraman-fa...)
-que l'on ne respecte plus la France, grande terre d'accueil et de tolérance.
Je terminerai enfin sur cette conclusion:
Le problème de l'identité nationale se cible en ce moment
même sur l'Islam. Et pourquoi ? Parce que la France n'a pas retenu
les enseignements de ce qui s'était passé lorsque le gouvernement
français a appliqué le décret Crémieux en
1870. Les indigènes n'ont pas pris la nationalité française
, ils estimaient qu'elle n'était pas compatible avec leur religion.
Alors , Monsieur le Ministre , je vous pose cette question , trouvez-vous
normal que des personnes s'installent dans notre pays en toute imputinité
et ne veuillent pas vivre en bon français ?
Alexandra, 25 ans, Perpignan.
Alexandra Félix
08/01/2010
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On m'apprend qu'a Grenoble, la place Hoche va être débaptisée
pour être rebaptisée du nom de Pierre Fugain, le père
de Michel Fugain.
Il faut rappeler que Pierre Fugain , communiste, décoré du
une cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur a également
reçu la plus haute distinction de la république Algérienne
, pour son aide au FLN durant la guerre d'Algérie.
Il faut choisir l'un ou l'autre
mais ce serait un scandale que
le général Hoche laisse sa place à un porteur de
valises FLN .
Cordialement,
Henri Cabanac
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Merci à Raymond MOLTO - TÉMOIGNAGE
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ORAN 5 JUILLET 1962
Quarante sept ans après, il est temps de parler de cette horrible
journée du 5 Juillet 1962 à Oran.
Je faisais parti d'un groupe de responsables de l'organisation F.L.N.
de la zone urbaine d'Oran devenue "autonome" après
le 19 Mars 1962, car en réalité avant cette date il ne
nous restait pas grand-chose en Oranie du point de vue militaire et
même pour l'O.P.A. (organisation politico administrative) à
Oran ou nous en étions réduits à dépendre
de la zone 7 de Sidi Bel abbés où quelques maquis ALN
subsistaient péniblement après les ratissages et le verrouillage
des frontières par l'Armée Française.
Avec les frères Kader et Nejdi, nous étions chargés
d'animer une organisation virtuelle de l'UGTA, syndicat clandestin.
Naturellement, après le 19 Mars et la libération des internés,
l'arrêt des poursuites par la police et l'Armée Française,
l'organisation s'étoffa et à Oran, on a pu créer
une zone autonome (ZAO) qui eut pour tâche principale d'encadrer
la population et de mener la lutte contre l'O.A.S. qui devenait notre
seul adversaire, avec l'aide des services Gaullistes Français.
La date du référendum du 1er Juillet 1962, formellement
dans le cadre des accords d'Evian " arrivait inexorablement. L'ALN
extérieure d'Oujda, nous avait délégué le
Capitaine Bakhti (Némiche Djeloul) originaire d'Oran, chargé
d'assurer la liaison avec la commission de cessez le feu et l'armée
Française prévue par les accords d'Evian. Bakhti se bombarda
chef de la ZAO et une ALN intérieure se constitua avec des cadres
libérés et surtout des déserteurs de la force locale
équipée et armée par les forces Françaises.
Les derniers commandos OAS quittèrent Oran avec la bénédiction
de tous, surtout par le port d'Arzew et des chalutiers qu'ils avaient
affrétés vers l'Espagne, à Oran, nous sentions
déjà les dissensions internes de l' organisation tirailleée
entre l' état Major d'Oujda et le GPRA qui arrivait à
Alger. Mon groupe avait opté majoritairement pour la légalité
avec Alger, non par sympathie débordante, mais surtout par méfiance
contre cette armée du Maroc, qui ne nous avait pas beaucoup aidés
lorsqu 'ils auraient pu par infiltrations durant la lutte de libération
et contre l' OAS, armée plutôt constituée selon
nous pour imposer ses points de vue et ses dirigeants que certains d'
entre nous considéraient comme "fasciste militaires "
opposés au régime démocratique dont nous rêvions
pour l'Algérie et prévue par la déclaration du
1er Novembre 1954 du FLN plus nous prenions de coups à l' intérieur
plus cela semblait arranger les gens de l'extérieur tant ils
étaient certains de gagner avec la politique gaulliste après
1959.
L'armée Française manipulée n'avait d'autre choix
que d'éradiquer l'intérieur et encore Boumediene n'entra
à Alger qu'en Septembre 1962 après des combats avec des
willayas de l'intérieur. Le 1er Juillet 1962 avec l'indépendance,
le maintien de l'ordre jusqu 'à des élections libres,
devait être assuré par l'exécutif provisoire avec
l'aide d'une force locale et d'une police auxiliaire (ATO) selon les
accords d'Evian L ALN extérieure ou intérieure n'étant
pas prévue, tout cela était très formel, mais la
France pouvait l'exiger et intervenir en cas de carence.
Le général Katz (FAF) à Oran avait prévu
dans un ordre du jour à ses unités "que l'Armée
Française n'interviendrait plus, sauf en cas de légitime
défense d'elle-même et de ses ressortissants". Nous
le savions et donc nous avions mis en garde nos compatriotes contre
des exactions sur les Européens pour ne pas donner prétexte
aux FAF d' intervenir et aussi par principe d' une Algérie multi-ethnique.
Le 3 Juillet, date officielle de l'Indépendance, défilé
de l'ALN intérieure reconstituée sur les boulevards extérieurs
dans un enthousiasme indescriptible, constitution d' un comité
de réconciliation?" avec les représentants des Européens,
discours lénifiants en attendant un préfet qui devait
être nommé par Alger ou le GPRA respectueux des accords
avait refusé la démission de l'exécutif provisoire,
mais avait demandé, relayé par radio Alger, de fêter
l'Indépendance le 5 Juillet 1962, en mémoire de la reddition
d'Alger en 1830. A première vue, l' EM d'Oujda était contre
puisque la chose était télécommandée par
ses rivaux d'Alger qui l'avait dissout avec le Colonel Boumedienne démis
de ses fonctions par le GPRA.
Décidés à suivre les directives de notre gouvernement
légal, nous organisons cette manifestation que nous voulions
pacifique pour montrer la maturité de notre peuple à la
presse internationale, et l'adhésion au gouvernement Algérien
après, des préparations houleuses avec les Ben-Bellistes,
et partisans de l'EM du Maroc qui nous promirent les pires avatars.
Et voilà, après un défilé ordonné
des mouvements de jeunesse, scouts recrutés en masse depuis le
19 mars, syndicalistes, mouvements féminins etc. suivi par une
foule considérable venue de toute la région. Vers 11 heures,
des tirs sur ce défilé après le passage devant
la grande Synagogue Bd. Joffre et place Karguenta, deux petits scouts
sont gravement atteints et un ATO blessé, des meneurs se déchaînent
"c'est l' OAS" excitant la foule chauffée à
blanc et le massacre de tout ce qui était européen commence
de manière anarchique se poursuivant avec l'attaque de la gare
d'Oran vers 13 heures où des émissaires d'Alger étaient
présumés arriver.
L'Armée Française en poste à la gare tire au F.M
et fait de nombreux morts et blessés qui, ramenés en ville
nouvelle proche, furent mis sur le compte de l OAS par des agitateurs
irresponsables. Ensuite, pour préserver certains Européens
et pour contrôle d'identité, or, nous disposions de listes
de suspects OAS fournies par des gardes mobiles Français, des
arrestations se pratiquent dans la plus grande confusion par n' importe
qui dans le plus grand désordre, amenés au commissariat
central ou internés au palais des sports, et au stade municipal,
aussi dans des lieux privés à Lamur en zone musulmane..
Les FAF consignées depuis la veille n'interviennent pratiquement
pas et les gendarmes mobiles Français prennent position dans
l'après midi dans la ville européenne déserte et
seulement là, aux principaux carrefours sans s' avancer plus
pour délivrer leurs compatriotes (lorsqu' il y a eu intervention
les otages furent libérés sans affrontements )
Les appartements des immeubles d' où sont venus les tirs sont
visités, des hommes amenés, mais aucune arme trouvée
sauf celles des nôtres en civil ou treillis militaires qui courent
et se croisent dans les étages sans aucun contrôle ni encadrement
ordonné, allez savoir qui a tiré, mais à postériori,
nous avons notre idée la dessus.
Ensuite des otages sont exécutés de façon sommaire
par des bandes plus ou moins organisées au petit lac et ailleurs,
aussi pendant le nuit, nous ne contrôlons plus rien! Bakhti a
disparu quelques heures.
Le lendemain l ALN du Maroc dont le gros n'arrive que le Dimanche 8
Juillet, faute de transports, a un prétexte en or pour prendre
le pouvoir et maintenir l'ordre, en mettant en place son préfet,
nomination qu'Alger subjugué dut entériner de facto.
Certains de nos frères de l'organisation d'Oran durent se cacher
quelques jours craignant des exécutions sommaires et des règlements
de compte et nous dûment à contre cur faire amende
honorable aux putschistes d'Oujda (qui ne sont pas partisans de conserver
une forte minorité européenne par idéologie mais
aussi pour se partager le butin de guerre) comme l'a dit Mohamed Harbi,
naïfs comme les Européens avec De Gaulle, nous avons appris
ce qui allait être la stratégie provocatrice et criminelle
des services spéciaux de Boumedienne (Colonel) qui s' est poursuivie
jusqu'à nos jours avec la disparition de milliers d'Algériens
et d'autres provocations par la suite, que les coupables se reconnaissent.
Mais pardon pour cette naïveté tragique à nos frères
Oranais européens et juifs qui à vu trahis les idéaux
de notre révolution d'une Algérie multiethnique et fraternelle
qui devait effacer les combats légitimes de chacun. AMANT ALLAH!
CHEIK BENZAOUI (: pour l'amour de dieu, je vous en prie)
RAPPELS Andogénes (Question posée au référendum
du 1er juillet 1962) :
Voulez vous que l'Algérie devienne un état indépendant
coopérant avec la France dans les conditions définies
par la déclaration d'Evian du 19 Mars 1962.
Pour les plus opposés - Déclaration de Bastien Thirry
à son procès "Même si je suis en désaccord
avec ces accords, ceux qui les ont fait passer étaient chargés
de les faire appliquer"
Principe - En droit international un accord est valable à condition
que les 2 parties l'appliquent dès le départ et l'intervention
de l' ALN n'était pas prévue. En carence de la force locale
l'Armée française pouvait et devait intervenir. "
Vous l'avez complet ici: http://popodoran.canalblog.com/archives/2009/12/10/16104396.html
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