Etude n° 31
Le docteur Jean-Claude PEREZ " Le sang d'Algérie " aux Editions Dualpha - BP 58, 77522 COULOMMIERS CEDEX
EXPOSE INTRODUCTIF REDIGE DANS
LE BUT DE RAPPELER LES ORIGINES NEGLIGEES DE L'AGRESSION C'EST L'HISTOIRE BIEN COMPRISE QUI NOUS REHABILITERA, ET NON PAS LES PLEURNICHERIES ET LES PRISES DE POSITION TROP PIEUSES
Nous sommes en 2010. Demain aux Arènes de Cimiez, ici à
Nice, sera célébré " Un monde méditerranéen,
à la fois idéal, convivial et presque bucolique ". " La thèse géopolitique Algérie française, fut-elle une utopie ? ou, tout au contraire fut-elle une opération de sauvegarde de la France et de l'Occident ? Nous allons répondre à cette question. Tout au moins nous allons essayer. Nous ne voulons pas laisser passer, en conséquence, l'occasion d'exprimer notre gratitude aux organisateurs des journées du 5 et 6 juin, car ils ont stimulé, en quelque sorte, notre réflexion et notre vigilance, pour exposer devant vous, ou plutôt pour confirmer aujourd'hui, des convictions et des vérités sur lesquelles il convient de ne jamais faire l'impasse. Car, " Algérie française " évoque un passé. Un passé qu'il ne faut pas traiter avec une désinvolture qui, en réalité, est générée par l'ignorance. C'est une thèse géopolitique qui nous permet de comprendre le présent 2010
Une année qui pourrait nous apparaître un peu pâlotte. Pâlotte ? Pourquoi ? Parce que, si nous nous penchons avec sérieux sur cette année
2010, nous nous rendons compte que c'est une année bien insignifiante
comparée à celle qui s'annonce bientôt : L'année 2012 c'est quoi cette année là ? Ce sera l'année du 50ème anniversaire. L'anniversaire de quoi ? Avant de répondre à cette question, il est absolument nécessaire de ne pas oublier, en tout premier lieu, une loi française, la loi du 18 octobre 1999, Chirac était alors Président de la République. Jospin était alors Premier Ministre d'un gouvernement de cohabitation. Une loi qui confère son identité historique définitive " aux évènements d'Algérie ",
CE QUE NOUS AVONS VECU EN ALGERIE Une guerre qui opposait la FRANCE A UN ENNEMI DE LA FRANCE. En vertu de cette loi, on peut donc affirmer que l'année 2012 s'identifiera à l'année du 50ème anniversaire de la fin d'une guerre. Plus historiquement et surtout plus objectivement, à l'année
du 50ème anniversaire de 2012, 50ème anniversaire oui ..mais, plus concrètement et en synthèse plus élargie, anniversaire de quoi ? - Ce sera l'anniversaire de la mort partielle de la nation française. - Ce sera le 50ème anniversaire de la mort de la France Sud-Méditerranéenne. - Ce sera aussi le 50ème anniversaire de la défaite de la Croix en Algérie. - Ce sera le 50ème anniversaire d'un génocide raté : le génocide d'une collectivité française, multiconfessionnelle, accrochée charnellement à la patrie française. Le 50ème anniversaire d'un génocide, éventuellement et sereinement accepté par une majorité électorale du peuple français désinformé. D'un génocide heureusement raté du peuple pied-noir. - Comment ne pas rappeler, par dessus tout, que 2012 sera l'anniversaire : ? de la fusillade et du massacre du 26 mars 1962 à Alger. Massacre
de Français, Pieds-noirs, désarmés qui chantaient
un hymne à la patrie. Nous n'oublierons jamais. Nous réclamons justice. Car, Alors, pâlotte cette année 2010 ? Certes non ! Car 2010, ce n'est ni plus ni moins, que le 65ème anniversaire
de quatre évènements au moins, qui ont bouleversé
En premier lieu, c'est le 65ème anniversaire de la réunion
à San Francisco de l'assemblée générale constitutive
des Nations-Unies (avril 1945). A titre de rappel et pour préciser les idées, il convient de souligner que cette conférence de San Francisco se déroula trois semaines avant la fin de la guerre de 1939-1945.
Un autre anniversaire, le 65ème en l'occurrence, est proposé
par cette année 2010. C'est la date au cours de laquelle fut célébré
en Algérie le 5ème anniversaire de la mort, dans un camp
de concentration français, d'un leader révolutionnaire,
arabo-islamiste algérien. D'un leader constantinois. Il s'agit de l'association des Oulémas dont les statuts déposés
à la Préfecture d'Alger, sont acceptés par la IIIème
République, le 5 mai 1931. Celui-ci, Abdelhamid Ben Baddis, dès le début de la
deuxième guerre mondiale, en 1939, manifeste sa volonté
d'apporter son concours à Adolphe Hitler, contre la France. En Algérie, au sein des milieux fondamentalistes anti-français, on n'a pas oublié que Ben Baddis, en 1931, avait scandé l'hymne à la guerre contre la France, lorsqu'il a proclamé : ma religion c'est l'Islam, Par cet hymne à la guerre, Ben Baddis a prétendu engager
autoritairement le monde berbère d'Afrique du Nord, dans la mouvance
révolutionnaire arabo-islamiste universelle. Depuis que cette langue est devenue officiellement la langue du qoran. Langue que le Prophète ne connaissait pas. Le 16 avril 1945 donc, alors que la 2ème guerre mondiale n'est
pas encore terminée, une cérémonie commémorative
est organisée tout près de Constantine, par des propagandistes
de l'anti-France, pour le 5ème anniversaire de la mort d'Abdelhamid
Ben Baddis. Je ne suis pas en mesure de préciser le lieu exact où s'est déroulée cette cérémonie commémorative. Mais je suis sûr que ce site, très près de Constantine, a été précisé dans un numéro " d'Historia Magazine ". Peut-être en 1982. Lors de cette manifestation, tout particulièrement organisée,
structurée et conduite par des scouts musulmans, sera exploitée
à outrance cette arme révolutionnaire qu'illustre symboliquement
la mort de Ben Baddis, le croyant parmi les croyants. La haine de la France va être portée à son paroxysme. Elle va être psalmodiée, j'insiste sur ce terme, c'est-à-dire interprétée en cadence, au nom de Dieu, par des milliers de fanatiques. Pour la première fois, on entendra ce nouveau cri de guerre très significatif, surtout symbolique, renforcé par les youyous des femmes arabes : " Qatlan nsara ! " Dans le mot nsara, on retrouve le mot nazaréen. Donc : " Tuez tous les fidèles de Jésus de Nazareth " Le 16 avril 1945 connaîtra une conséquence historique
dont il est toujours important de préciser l'identité réelle,
compte tenu de la désinformation obsessionnelle dont elle est l'objet
en permanence : Mais quel est le personnage historique qui a participé Pendant toute la durée de la guerre 1939-1945, il fut élaboré,
transmis, plus exactement transfusé en Algérie, à
partir de Berlin, par Asmine El Husseïni qui avait offert son appui
à Hitler pour combattre les juifs. Asmine deviendra alors le grand
mufti de Jérusalem. La Nahdah, c'est-à-dire la " Renaissance de l'Islam ", mouvement qui fut créé au début du XIXème siècle, peu de temps après la bataille des Pyramides, la célèbre et historique victoire napoléonienne. Il accéda à un poste de député de la Chambre ottomane. En 1915, il participa activement, par ses prises de position à la Chambre ottomane, au déclenchement du génocide arménien. Après la guerre de 1914-1918, il n'accepta pas le traité de San Remo (1920-1922) qui attribuait à la France le mandat d'administrer la Syrie et le Liban. Il déclencha alors une guerre contre la France. Une campagne
militaire fut nécessaire en Syrie, pour le combattre. Deux officiers
français, parmi beaucoup d'autres évidemment, furent blessés
au cours de ces combats. Il s'agit de Salan et de Lacheroy dont je cite
les noms avec le respect et l'émotion que vous pouvez imaginer.
Après le déclenchement de la guerre de 1939-1945, il
rejoint tout naturellement Asmine El Husseïni, auprès d'Adolphe
Hitler Cependant et curieusement, Chekib Arslan en 1945, quant à lui,
semble avoir vécu la défaite de l'Allemagne sans état
d'âme particulier. En effet, il jouira de la bonne surprise de constater
que son hostilité contre les possessions françaises d'AFN
est partagée à 100 % par les vainqueurs anglo-saxons. Il n'entre pas dans le cadre de cette table ronde, de vous informer
de tous les tenants de la conjuration internationale contre l'Algérie
française. Mais, pour vous en faire apprécier la réalité
opérationnelle, il vous faut savoir qu'après la défaite
de l'Allemagne, Chekib Arslan est prisonnier des alliés
il
a 75 ans et
il s'évade ! Fort opportunément
" le Jihad fissabil Allah ". Au niveau de l'empire français, permettez-moi de vous dire
que ce fut un bide complet, un échec. Signalons, pour mémoire,
sans s'y attarder, que cet appel sera suivi par une attaque de nos troupes
à Damas, le 8 mai 1945.
Des manifestations se déclenchent plus particulièrement
à Alger. Elles sont réprimées sévèrement
par la police et la gendarmerie. Rue d'Isly, devant la caserne du XIXème
Corps d'armée, place Bugeaud à Alger, on a entendu des manifestants
hurler le nom de Chekib Arslan et lancer des slogans en faveur de la constitution
d'un gouvernement nord-africain, placé sous la présidence
de l'émir libanais Chekib Arslan. C'était, en réalité,
le 1er mai 1945, lors d'un défilé non autorisé par
la Préfecture d'Alger.
Il s'agit bien évidemment de l'insurrection du 8 mai 1945, dans les Hauts-Plateaux sétifiens et à Guelma. Pour mémoire, rappelons sans insister, l'attaque de nos soldats,
à Damas, ce même jour. Aujourd'hui, on oublie volontairement la menace " génocidaire
" et les agressions horribles dont ont été victimes
nos compatriotes du Constantinois à partir du 8 mai 1945.
Mesdames et Messieurs, nous parvenons presque subrepticement, à un dernier anniversaire dont cette année 2010 est le support. Un anniversaire réactivé, presque par hasard, par les manifestations prévues à partir de demain, aux arènes de Cimiez. Un 5ème anniversaire donc. Si l'on veut qu'une date soit neutre, Rien ne pourra nous empêcher, aucune autorité n'aura
le pouvoir de nous interdire, à propos de cette année 2010,
de rappeler que cette même année est aussi l'année
d'un 55ème anniversaire. D'un autre drame. Rassurez-vous ! Des massacres odieux ont été déclenchés sur ordre de Zighout. Ce qu'il fallait c'était frapper l'imagination, en conférant à ces tueries une identité de sauvagerie ésotérique, pour entraîner de la part des forces de l'ordre françaises, une répression que le FLN espérait féroce. Cette sauvagerie, minutée, exhibée, a bouleversé
les convictions philosophiques de Jacques Soustelle. " c'est un véritable génocide qui est déclenché
contre les Français d'Algérie ". " Algérie française " et à la thèse de " l'intégration ". Seule l'intégration Nord-Sud, en effet, détenait le
potentiel d'éradiquer d'Algérie un risque de génocide
d'un peuple qui, intellectuellement, idéologiquement, sensoriellement
et aussi par le sang versé sur tous les champs de bataille, était
un peuple français que l'on a voulu sacrifier pour satisfaire aux
exigences du capitalisme financier moderne, exprimées en terme
de Valeur Ajoutée des capitaux investis. Le danger permanent de génocide de notre peuple, par sa réalité indéniable, bien qu'ignoré par nos compatriotes du nord de la Méditerranée, c'est lui qui illustre en quelque sorte le support de la conclusion de cet exposé introductif que je viens de vous offrir. Il faut bien comprendre que nous n'étions pas un peuple à nous soumettre, " comme ça " aux couteaux des bouchers. Nous jouissions nous aussi, de nos instincts, de nos sentiments, enrichis à l'extrême par l'amour de la patrie et aussi, par la volonté féroce de défendre nos vies et celles de nos familles. Plus tard, le combat de l'OAS apparaîtra comme l'ultime recours. Le combat de quelques centaines d'hommes et de femmes d'Algérie et de la mère-patrie française qui, seuls au monde, ont tenu bon pendant 15 mois, pour transmettre le message suivant : " Rien ne nous oblige dans l'avenir à subir la loi de l'arabo-islamisme fondamentaliste, loi que les vaincus gaullistes de la guerre d'Algérie, veulent nous imposer ". Merci à ceux qui, en prenant l'initiative de célébrer
l'année 2010, ici à Nice, aux Arènes de Cimiez, ont
donné par là-même, des vérités qu'il ne faut pas oublier ".
Jean-Claude PEREZ Voici les 5 questions traitées lors de cette table ronde A propos de la notion " ALGERIE FRANCAISE ". Plusieurs adjectifs ont été utilisés : Impossible, délirant, illogique, mais le plus souvent, c'est celui " d'utopique " qui semble être le plus fréquemment employé. La question REPONSE En dernière analyse, en tenant compte de quelques disparités dans vos réponses respectives, j'estime opportun de vous livrer la synthèse suivante : 1. le combat " Algérie française " ne doit pas être étudié comme un combat du passé. 2. le combat " Algérie française " ne peut être étudié comme un " combat d'arrière-garde ". 3. tout démontre aujourd'hui, en effet, que nous devons assumer un même combat : un combat pour le triomphe d'une intégration nord-sud, qui s'oppose à une intégration sud-nord. 4. ce combat " Algérie française " fut donc un combat d'avant-garde. C'est cette notion de combat d'avant-garde qui confère à la thèse " Algérie française ", un coefficient de développement durable qu'il faut souligner sans arrêt. La guerre d'Algérie, dans sa phase terminale La question
Voici ma synthèse : Vous avez insisté, avec raison, sur l'assassinat de Hadj Saddok, personnage-clef de la défense de la France dans les Aurès. Comme il l'avait manifesté le 8 mai 1945 alors qu'il était sous-officier dans un régiment de tirailleurs algériens. A l'instar de 95 % des notables musulmans d'Algérie. Il faut insister sur un fait : ce déclenchement opérationnel était prévu par le Préfet Vaujour, décédé récemment, directeur de tous les services de police d'Algérie. Il avait informé le maire de la Commune Mixte d'Arris, dans les Aurès, de toutes les informations dont il disposait, annonçant une rébellion immédiate, avec les noms des responsables. Le maire d'Arris lui a objecté que son rapport ne correspondait à rien, que ses informations étaient mal fondées, car tout était calme sur le territoire des Aurès. Pour appuyer sa conviction, il faisait référence à un rapport confidentiel du colonel commandant la subdivision de Batna. Ce rapport soulignait que rien n'était à redouter sur les terres aurésiennes. On peut s'interroger de la manière suivante : à partir de quel moment, la désinvolture, voire la naïveté, ne s'identifient-elles pas, l'une et l'autre, à une trahison ? La mouvance arabo-islamiste d'Algérie, de toute évidence, a pu s'installer grâce à la complicité passive voire active, de l'administration française. La question Ne correspond-t-elle pas à la volonté d'interdire l'intégration ? REPONSE Voici la synthèse que je vous propose à une question finalement d'une importance redoutable. Il est évident que l'arabo-islamisme fondamentaliste n'a pu s'implanter en Algérie, qu'avec la complicité du pouvoir de la IIIe république. Puis plus tard, de la IVe république, le tout ayant été parachevé par la Ve république. Je voudrais vous faire part d'une anecdote sérieuse et surtout très instructive. Monsieur Augarde m'a fait l'honneur d'assister à plusieurs de mes conférences. A Narbonne il m'a déclaré : " Benchenouf, le sénateur de Batna, m'a dit ceci : la France se débarrasse de nous, les musulmans d'Algérie, en nous cloîtrant dans la religion ". Benchenouf avait détecté le racisme qui animait déjà les futurs champions de la décolonisation. Ce qui l'induira en 1954, à choisir le camp de la rébellion. Cette année là, après le 1er novembre, il s'est
passé quelque chose de précis : La deuxième trahison s'accomplit en mai 1956, lorsque Jacques Chevallier accepta qu'une partie des armes volées par l'aspirant Maillot, soit cachée dans une villa du Clos-Salembier, la villa Pouillon, qui était sous l'administration du Maire d'Alger. Cet armement livré en Grande-Kabylie permit à Khodja de faire massacrer 18 soldats français au mois de mai 1956. La troisième trahison de Jacques Chevallier s'est accomplie lorsqu'il a pris le contrôle, dès le mois d'octobre 1961, d'un membre important de l'OAS, l'engageant par la suite dans la voie d'un ralliement total à sa politique d'abandon. Cette opération a été à l'origine de l'arrêt définitif des combats de l'OAS d'Alger et de Constantine.
La question a-t-on fait tuer des soldats français à partir de l'été 1958 ? REPONSE A partir de juillet 1958, dans un premier temps, de Gaulle est président du Conseil de la IVe république, agonisante. Pompidou, fondé de pouvoir de la banque Rothschild, occupe les fonctions de chef de cabinet du général. Pompidou, dispose déjà d'un plan, préparé à l'avance, pour négocier avec l'Organisation Extérieure de la rébellion algérienne. Dans le but d'obtenir un cessez-le-feu. C'était déjà au mois de juin 1958. Une réunion fut organisée avec des émissaires
du FLN, à Barcelone, en Espagne franquiste, pour étudier
les conditions d'un cessez-le-feu. Après la capture de Si Azzedine, en 1958, celui-ci sera utilisé
comme officier de liaison entre Massu et le GPRA, né le 10 septembre
1958, pour mettre au point une manuvre aboutissant à l'anéantissement
préalable des Katibas de l'Intérieur. Si-Azzedine, en accord avec le GPRA et le commandement français, prit l'initiative d'adresser une lettre à Si-Salah, pour lui demander d'accepter la " paix des braves " proposée par de Gaulle. C'était au mois d'octobre 1958. Cette lettre a été publiée intégralement dans un numéro d'"Historia magazine" dont j'ai perdu la référence. Cette opération aura pour conséquence " l'affaire-bidon
" que l'on appelle l'affaire Si-Salah qui n'avait qu'un but : protéger
le GPRA de la violence massacreuse de la Wilaya IV. " L'OAS attaque ! " voici comment on va justifier ces bagarres et ce sera le drame, le massacre de nos frères et de nos surs d'Oran, ce jour-là.
CINQUIEME QUESTION
N'avez-vous pas l'impression que la laïcité de la citoyenneté, qui en est le fondement, est en train de subir une altération de sa réalité, aujourd'hui, dans la manière administrative d'interpréter le mot " citoyenneté " ? REPONSE Nous touchons là à la conclusion de notre table ronde et des réflexions que nous vous avons proposées aujourd'hui. Le concept de : CITOYENNET LAIQUE correspond au concept que l'on doit défendre aujourd'hui. Cette thèse de la citoyenneté laïque prend la suite de la thèse " Algérie française ", dialectiquement et historiquement. C'est la thèse nécessaire à l'expression doctrinale du combat que nous menons pour la défense de la France, de l'Europe et de l'Occident. LA CITOYENNETE NON LAIQUE c'est la thèse de nos envahisseurs actuels. Pour l'imposer ils ont recours à une technique d'intégration sud-nord, à laquelle nous nous opposons, comme en Algérie, par une technique d'intégration nord-sud. " Algérie française ", ce n'est plus une notion
uniquement nourrie de souvenirs nostalgiques. Ce non accomplissement nous stimule aujourd'hui. C'est cette citoyenneté laïque qui nous permet d'attribuer, tout logiquement, un indiscutable coefficient de développement durable à la notion géopolitique " Algérie française ". Mesdames et Messieurs, nous, les anciens du combat " Algérie française " et tout particulièrement ceux qui ont risqué leur liberté, leur vie et parfois leur âme dans ce combat, revendiquent de votre part, l'estime minimum qui leur permettra de conduire encore ce combat, ultime mais actuel, pour la citoyenneté laïque en France. |