"81 % "!! |
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Festival du Livre de Mouans-Sartoux le 4 octobre
2008 salle Strada 1: "Ceux qui sont restés en Algérie"
Débat conduit par Thierry LECLERE (Télérama). |
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De gauche à droite: Yahia BELASKRI, Fatima
BESNACI-LANCOU, Wasyla TAMZALI
(1,) Thierry LECLERE, Benjamin STORA, et Maïssa BEY. |
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(1): le père de Wasyla, Hafid TAMZALI (gros négociant en huiles d'olives) a été assassiné par le F.L.N. durant la 1° guerre d'Algérie. | |||||||||
Pour se justifier de sa barbarie
dans sa guerre d' indépendance, le F.L.N. n' hésite pas
50 ans après, à utiliser des poncifs éculés...
Parmi eux, la France aurait laissé en 1962, 81 % d' analphabètes...
Cette page prouve le contraire... H.C. |
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Classe de 5ème en 1934/35 au collège
de PHILIPPEVILLE. Elle démontre que tous ces élèves, tous, ont eu une scolarité antérieure fructueuse!! Le 4ème au rang du milieu est LARBI BOUALI qui fut mon voisin d'études; il devint le patron du PCA parti communiste algérien |
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Début des années 40: Pascal et Rose-Marie
FERRER instituteurs à Tifera près d' Azazga et Tigzirt. |
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"S'il est en Algérie,
un domaine où l'effort de la France ne se discute pas, c'est bien
le domaine de l'enseignement. On peut et on doit dire que l'école
a été un succès certain. Les vieux maîtres, les
premiers instituteurs ont apporté toute leur foi pédagogique
sans arrière-pensée et leur influence a été
extrêmement heureuse" Abdherrahmane Farès (1954) Crédit: l'algérianiste n° 111, page 13, texte de Geneviève de Ternant. |
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Maternelle de Teniet-el-Haât 1948/49 |
Ecole de Teniet-el-Haât 1949/50.Classe de CP |
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...Les maîtres, aussi bien dans les villes que les campagnes en Algérie ont accompli leur oeuvre civilisatrice avec conscience et avec foi: c' est une des raisons qui ont fait d' eux un choix pour la rebellion: le meutre d' un instituteur frappait de terreur la population parce qu 'elle l' aimait et l' estimait: ainsi commença la Toussaint sanglante, ça ne peut être un hasard! Je souhaite que beaucoup lisent le livre écrit par les enseignants: "1830-1960... des enseignants se souviennent...de ce que fut l' enseignement primaire". Ils trouveront les arguments qui, peut-être, leur font défaut pour défendre vigoureusement l'image de l' enseignement donné en Algérien et là encore, ne pas laisser altérer la vérité. Geneviève de Ternant dans l' algérianiste
septembre 2005 n° 111 page 14. |
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Maternelle de Teniet-el-Haât 1947/48 |
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Ma mère avait 20 ans dans les Aurès... |
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Ma mère,originaire d'un petit village (Héliopolis)
près de Guelma dans le Constantinois, a fait ses études à
l'Ecole Normale des filles à Constantine. A cette époque, les garçons, les filles avaient leur propre Ecole Normale et .l'étude de l'Arabe était obligatoire. A tout juste 20 ans , en 1917, en pleine guerre durant laquelle son fiancé fût tué, et diplôme en mains, elle fut nommée dans les Aurès, dans un bled qui, autant que je m'en souvienne, s'appelait Gelaat-Bousba . Les Hauts Plateaux étaient peu peuplés, mais elle avait quand même une vingtaine de garçons dont certains venaient de douars éloignés ; sa classe était répartie en 3 niveaux, essentiellement des garçons dont 2 fils de Gendarmes et 2 fils de colons. Les fillettes européennes avaient leur classe à part, mais les petites musulmanes ne fréquentaient pas l'école car leurs familles ne voulaient pas qu'elles soient mêlées aux garçons Donc , le jeudi, il y avait un " ouvroir " où elles apprenaient entre autre à coudre. Mais la plupart des petits français étaient en pension dès l'âge de 12 ans, chez les Jésuites pour les garçons,et les Trinitaires pour les filles. Ma mère n'a jamais eu de problèmes avec ses élèves, tous très respectueux et lorsque l'un d'entre-eux se montrait " dissipé " elle convoquait le père en qui elle trouvait toujours un allié et la punition avait d'autant plus de poids, qu'elle était appliquée par un homme. Pour adoucir sa solitude, ma mère prit avec elle sa plus jeune sur qu'elle prépara au Brevet Elémentaire. Mais leurs meilleurs moments c'étaient la correction des rédactions. Elles étaient toujours étonnées par le sens de l'observation et l'imagination de ces jeunes Arabes qui découvraient un autre monde loin des moutons à garder dans le djebel !! Au premier grand froid elles allumèrent un grand feu dans l'unique et énorme cheminée de l'appartement de fonction et faillirent mourir asphyxiées. Heureusement les voisins furent alertés par les grosses volutes de fumée et vinrent leur porter secours .Ils avaient tout simplement oublié de prévenir ma mère que la cheminée avait été bouchée après l'incursion de pirates venus du sud et qui entraient dans les maisons par les cheminées !! Ma mère avait 20 ans dans les Aurès Ses postes suivants furent Aïn-Yakout (Aïn-Ksar) et Bled-Gaffar, toujours dans les Aurès Puis, elle rencontra mon père à
.ORAN
et décida de quitter l'enseignement, mais elle avait bénéficié
d'une bourse qu'elle dû rembourser à l'Etat Michelle ROUSSEL |
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Année 1939/40: de gauche droite, les rangées
de haut en bas: 1° rang: Fernande CAGNES, Arlette BERNARD, Juliette VOLTO, X, X, Rose CASTELLI, Charlette BASTIDE, PERRONET, Gilles, Simone ALVINO, X, Ginette BLERIOT; 2° rang: TERZNALI, GATTO, Safia LAOUDI, Evelyne FERRON, Gilberte MERLIOT, ORFILA, Janine CIABRINI, Kadidja BEN FATI, Paulette FARRUGIO, Mercédès JAVALOYES, Josette CHEMAMA, GAROFALO; 3° rang: Marguerite BOSC, X, X, OLIVER, Yvonne MELE, Yvonne GUICHARDON, Raymonde BARRA, Huguette JAÏS, SIMO; 4° rang: Aïcha NEKOUD (haut fonctionnaire Algérienne morte en France d'un accident de voiture), Louise BARON (décédée en 1943 de la méningite), X, Marguerite HUGON, Jeanine BAUDRU, Hélène LEBEAU (infos d'Alain BARBY époux d'Yvonne GUICHARDON) |
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Alger Tournants ROVIGO: Ecole GAMBETTA - année
1951/52: 1° rang en haut: X, X, X, X, X, X, Françoise ?, Michèle ?, Danièle Lo Iacono, X, X, Marie Rigodia, Zaia Korsi; 2° rang: 1° à gauche: Trigano, 1° à droite: Andrée Lopez; 3° rang: Jeanne Manane, X, Monique Chemla, X, X, X, Evelyne Benkemoun, Bernadette Russo; 4° rang en bas : Geneviève Vella, X, X, Huguette Karsenty, Jeanne Soler, Pierrette ?, X, X. Zaia KORSI est Ingénieur aux Ponts et chaussées. |
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Ecole des TAGARINS à Alger 1953/54. |
Ecole de Baba-Ali en 1953. |
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.... Les effectifs scolarisés en octobre 1961 sont spécifiés
dans le tableau ci-dessous: Les collèges techniques d' Alger, Oran, Constantine, Bône
et Perrégaux sont achevés ou en cours d' achèvement.
Des agrandissements sont planifiés en 1962... FNSA: Français de souche Nord-Africaine Crédit: Maurice FAIVRE in l'algérianiste N° 111 septembre 2005 (pages 17 et 19). |
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Ecole de Vialar (Département de Tiaret) 1947/48. |
Mouzaillaville - Année 1960/61. |
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Pour dire encore d'Albert Camus
Ses baccalauréats en poche, Albert n'avait pas
le premier sou pour poursuivre ses études à Alger. Il
lui fallait obtenir une bourse dont le dispensateur était Paul
Bellat, délégué à la culture au Gouvernement
Général. Camus lui demanda audience, ce qui lui fut aussitôt
accordé. |
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Site du Cercle d'Aix sur l'Enseignement en Algérie
de 1830 à 1962. Recherches sur l'évolution de l'Ecole et
sur l'adaptation de la pédagogie au contexte algérien: http://www.algerie-ecole-1830-1962.fr/ |
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Voir l'ouvrage collectif édité par
l'Amicale des anciens instituteurs et instructeurs d'Algérie et
le Cercle Algérianiste , "1830 - 1962 des enseignants d'Algérie se souviennent de ce qu'y fut l'enseignement primaire" chez PRIVAT, imprimerie LABALLERY et Cie, 58500 CLAMECY 3e trimestre 1981, Prix Emmanuel André YOU 1981 |
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Sites d'Eric SAFRAS: |
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"Mon père Pierre SAFRAS, instructeur
dans la région d'Aïn Temouchent en 1960-1961 n'avait dans sa classe que des petits musulmans ... et le soir les pères de certains d'entre-eux." |
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6 novembre 1961: Cours Complémentaire du 8
novembre à Alger. |
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Photos extraites de du livre « Algérie,
de Bernard TOP, terre de souffrances. Les photos de classe de Simon et
Lemoine concernent des classes au sud de Constantine, celles de Van Der
Linden en Kabylie au sud-ouest de Tizi-Ouzou. |
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