ACTUALITÉ - 2012

 

 

"Il est bon qu'une Nation soit assez forte de tradition et d'honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu'elle peut avoir de s'estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas de lui demander de s'avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle."

Albert Camus

 
Voir dans "Propos mensongers et Ripostes " la page : "81 %"
 
 

 

Nos pères ont été oubliés dans le discours de la Nartelle le 8 mai 2009...

 

 
 
Ce qu'il faut savoir et se souvenir...
http://www.youtube.com/user/RVCUESTA?feature=mhw4#p/a/u/2/J52zzcGYNt8
 
 
Pierre de Ronsard (1524 -1585)_

France de ton malheur tu es cause en partie,
Je t'en ai, par mes vers, mille fois avertie.
Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers
Qui se moquent de toi quand tu es au danger,
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens, qui à tes fils, justement appartiennent.

 
 
http://www.la-valise-ou-le-cercueil.org/projections-publiques/
 
 
 
Haineux...
 
 
2012, année de DEUIL
Collusion avec l'ennemi (F.L.N) depuis 1956...
 
 
 
Un film que vous ne verrez jamais à la TV Française...
Projection à Vincennes.
Patientez SVP: fichiers lourds.
 
 
 
STOP AUX MENSONGES...
 
 
 
 
 
 
ACTUALITE 2013
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Guy FORZY à écrit au Président HOLLANDE suite à sa repentance déguisée...
 
 

Toujours le 19 mars...

JT FR3 TOULON du 04_12_12. Merci à FR3

Patienter: fichier de 6 Mo...

 
 
 
 
Lettre d''Antoine Roch ALBALADEJO,
ancien général de la Légion Etrangère, président de l''association des Anciens du lycée Ardaillon

J'accuse François Hollande de mensonge. Au poste qu'il occupe aujourd'hui François Hollande a tous les moyens de savoir ce qui s'est réellement passé le 17 Octobre 1961 à Paris. Il peut ainsi vérifier que le FLN avait décidé d'organiser une manifestation au cours de laquelle il prévoyait la destruction de quelques installations parisiennes et quelques assassinats ciblés de membres du service d'ordre et du MNA, son adversaire politique.

Il pourra ainsi vérifier qu'il n'y eut pas 300 morts, mais 7, dont un Français, consécutifs à la violence de quelques meneurs du FLN. Quant aux 2300(!) blessés, on n' en trouve que peu de trace, sinon dans les déclarations mensongères d'anciens FLN.

J'accuse François Hollande de saboter tous les efforts faits par notre pays pour intégrer les immigrés. Comment aimer un pays dont le président fait de telles déclarations ? Chacun peut mesurer le désastre provoqué chez les jeunes maghrébins par de tels mensonges.

J'accuse François Hollande d'avoir serré dans ses bras des Ben Bella et autre Bouteflika. Des terroristes qui ont provoqué et encouragé les pires atrocités qui n'aient jamais été commises dans le monde. Des gouvernants qui au pire ont encouragé, sinon au moins fermé les yeux sur les crimes et les tortures atroces dont furent victimes des milliers de Harkis. Un individu, Bouteflika, qui s'est acharné à éradiquer notre langue en Algérie et qui aujourd'hui se noie dans ses mensonges sur la présence Française en Algérie, dont il peut mesurer la réussite tous les jours dans son pays ( prêt à demander réparations pour les ports, aéroports, hôpitaux, écoles, barrages, pétrole, gaz, etc...qu'on lui a laissés, intacts).J'accuse François Hollande de faire semblant d'oublier que 95% des esclaves furent vendus par leurs propres chefs de tribus Africains et que plus de 95% des Français n'avaient rien à voir avec ces crimes au fond de leurs provinces.

J'accuse François Hollande de toujours donner raison aux ennemis de la France, d'attiser leur haine des Français et d'abaisser ainsi son pays. Ce n'est sûrement pas le rôle d'un Président de la République digne de ce nom.
Général Antoine-Roch Albaladejo

Il est bon de répéter des vérités .
C'est Louis-Philippe qui donna en 1839 le nom d'Algérie à ce pays . Du temps de la colonisation turque, c'était la Barbarie .
Pourquoi le nom de Pieds Noirs ? C'est le nom que l'on donna au premiers colons qui transformèrent les marais insalubres de la Mitidja en région agricole prospère . Les colons portaient des bottes noires pour patauger dans les marais de la Mitidja . Ils avaient donc les pieds noirs . C'était aussi un clin d'oeœil au nom d'une tribu indienne en Amérique . Mais nos manuels d'histoire républicains ne voudront jamais relaté l'héroïsme de ces colons qui ne connaissaient pas les 35h

MONSIEUR HOLLANDE SACHEZ QUE VOUS ETES UN DES RARES FRANCAIS A VOUS REPENTIR SUR LES EVENEMENTSQUI SE SONT PASSES EN ALGERIE VOUS DEVRIEZ VOUS DOCUMENTER AVANT DE DERIVER COMME VOUS LE FAITES !

Je ne suis pas certain que cette position soit aussi innocente que ça !

IL FAUT REGAGNER DES POINTS AUPRES DE L'ELECTORAT MAGHREBIN, SUITE AUX SONDAGES QUI SONT EN CHUTE !!!!

 
 
http://www.sudouest.fr/2012/12/30/ultime-hommage-a-boussad-azni-921512-3900.php
 
 
Lettre ouverte à Hollande l'historien




Monsieur le président,

J'ai hésité avant de vous écrire cette lettre. J'aurais pu me contenter d'un méchant texte dénonçant la partie de votre discours devant les parlementaires algériens, cette partie où vous abaissez la France, la salissez, elle et ces générations qui nous ont précédés et ont fait sa grandeur qui visiblement vous dérange. La gravité des choses mérite que je m'adresse à vous directement, ce qui surtout me garantira, du fait du respect dû à votre fonction, car, le ciel en soit loué, vous n'êtes que de passage, ce qui me garantira donc de maitriser mon expression et de ne pas sombrer dans la vulgarité, chose qui m'arrive hélas trop fréquemment. Ça vient peut-être de mon passage chez les parachutistes, même si ce fut, et il m'arrive de le regretter parfois, bien après les événements dont vous parlâtes à Alger.

Passés la colère et le dégout, il faut le dire, je suis revenu à des dispositions d'esprit plus urbaines qui me permettent de tenter d'analyser ce qui s'est passé là-bas, en Algérie pendant ces deux jours.
Ce matin, en y pensant, m'est revenu un souvenir vraiment anodin, et même hors sujet, qui, malgré tout, me permet de vous caractériser, au moins pendant ces deux jours. Figurez-vous qu'il y a une vingtaine d'années de cela je me suis mis à la bureautique en achetant mon premier PC. Je n'y connaissais pas grand-chose, et même, pour tout avouer, rien du tout. Je me suis donc fait aider par un ami qui avait cet avantage de travailler dans l'informatique et qui pouvait donc m'éclairer de ses conseils. Je passe sur la partie hardware pour en venir tout de suite à la partie software. Avec la machine était livré un logiciel qui s'appelait "works" et qui faisait un tas de choses dont ce qui m'intéressait le plus, à savoir traitement de texte et tableur. Mon ami qui connaissait mes besoins, et qui savait notamment que j'écrivais beaucoup à l'époque, me conseilla de laisser tomber ce logiciel et de me fournir un logiciel pour chacune des fonctions que j'utiliserais le plus. Un peu étonné, je lui demandé pourquoi dépenser encore davantage d'argent, c'était cher à l'époque, alors qu'on m'offrait un logiciel qui faisait tout ce dont j'avais besoin. Et il m'a répondu que comme beaucoup de choses multitâches, ce logiciel qui faisait tout ne faisait rien de bien. Si ce souvenir, on se demande pourquoi il est resté coincé dans un coin de mon cerveau, m'est revenu en mémoire, c'est bien parce que ce qu'il m'a dit ce jour-là vous convient parfaitement : vous n'avez pas été un bon historien, loin s'en faut, et vous avez été un mauvais président, même indigne si j'ose me permettre. Allez, osons!

Je dois dire que ma méfiance est apparue dès mercredi soir quand vous avez dit que vous ne veniez pas pour faire repentance, mais pour dire la vérité historique. Le premier point m'a étonné et je me suis même dit que vous aviez peut-être retrouvé deux pièces qui vous manquaient. Quant au second, il m'a laissé pour le moins pantois. Je me suis dit : "mais quelle présomption pour un homme, fût-il président de la République, de vouloir révéler la vérité historique!" Qui êtes-vous donc pour prétendre dire l'histoire? Même les vrais historiens, du mois ceux qui n'ont pas chopé le melon, savent se montrer plus humbles. Et qu'aviez-vous à nous dire que nous ne sachions déjà? On ne vous a pas attendu pour connaitre ce que fut la colonisation de l'Algérie. On ne vous a pas attendu non plus pour connaitre la guerre d'Algérie, même s'il reste quelques zones d'ombre qui n'ont peut-être pas d'ailleurs vocation à être éclairées avant que tous les acteurs des événement aient disparus. Mais on en sait bien assez pour en connaitre le déroulement général, les faits les plus marquants, et même comprendre que les armées françaises ont vaincu les rebelles algériens sans que pour autant on sache en tirer avantage. Mais finalement tout cela importe peu ici. Ce qui importe c'est la manière dont vous vous êtes fait historien.
Historien de pacotille devrais-je ajouter. Même pas d'ailleurs puisque ce n'était pas votre intention réelle que de faire œuvre de pédagogie. Il vous fallait brader l'honneur de la France dans des buts politiques. Vous n'avez pas hésité à le faire, même si vous avez essayé d'y mettre les formes.


Vous devriez pourtant savoir, monsieur le président, vous qui avez fait de brillantes études, que l'histoire n'est pas un saucisson en rondelles qu'on sélectionne en fonction de son interlocuteur, en fonction de ce qu'il veut entendre. C'est pourtant ce que vous avez fait. Or l'histoire est un tout, une chose complexe, un enchainement de causalités, de faits, d'intentions dans un environnement particulier. Comme on ne peut détacher la Terreur de la Révolution française, pour affirmer que cette dernière fut un grand moment de fraternité retrouvée. C'est pourtant ce que vous avez fait en résumant 132 ans de colonisation aux souffrances des Algériens et la guerre d'Algérie à une suite d'atrocités commises par l'armée française. C'est un peu court.

Je ne vais pas tenter de vous éclairer d'autant plus que vous savez très bien que ce que vous avez dit est plus que réducteur. Mais je me permettrai de vous rappeler certains points de manière brève.
Tout d'abord le peuple algérien dont vous parlez. Pour qu'il y ait peuple il faut qu'il y ait patrie. Or voilà ce que disait Ferhat Abbas un des leaders du FLN en 1936 : "… Et cependant je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n'existe pas. Je ne l'ai pas découverte. J'ai interrogé les vivants et les morts; j'ai visité les cimetières : personne ne m'en a parlé…" Eh oui, monsieur le président, l'Algérie, c'est une créature de la France qui s'est bâtie avec elle et contre elle. Sans la France pas d'Algérie et pas d'Algériens. Et puis qu'appelez-vous Algériens? Les Français qui étaient installés depuis des générations sur cette terre, ces Français dont nombre n'avaient jamais foulé le sol de la métropole, n'étaient-ils pas Algériens. Quand en France certains parlent des Français de fraiche date auxquels ont pourrait éventuellement retirer la nationalité à cause de leur conduite, vous êtes l'un des premiers à vous révolter en prétendant qu'on ne peu faire de différence entre les Français selon leur ancienneté dans la nationalité. Pourquoi n'en aurait-il pas été de même avec tous ces gens qui avaient leur vie là-bas, et souvent une vie bien modeste qui les éloigne de l'image qu'on veut leur donner d'exploiteurs des richesses locales. Ces gens-là, monsieur le président, vous les avez délibérément voués au mieux à l'oubli, au pire à l'opprobre.

Vous avez parlé des massacres de Sétif. Vous n'en avez pas cité les causes. Et surtout vous avez omis de dire que ces massacres ont donné dix ans de répit, comme l'avait prédit le général Duval qui en fut le maitre d'œuvre. Et qu'ont fait de ces dix ans les gouvernements de la IVème République. Rien, absolument rien! Vos amis socialistes de l'époque ont laissé pourrir une situation au point d'interdire toute possibilité aux gens qui peuplaient ces départements français de pouvoir continuer à vivre ensemble, en tant que Français ou en tant qu'Algériens, ce n'est pas le problème.

Devrais-je vous parler aussi des apports positifs de la colonisation? Du travail des médecins, des hôpitaux, de l'hygiène, de toutes ces choses qui ont permis à la population indigène de décupler en 132 ans? Des travaux d'irrigation ou d'assèchement qui ont permis l'extension des cultures? De l'alphabétisation? Du développement des voies de communication? Certes les rapports n'étaient pas égaux, et personne ne le niera. Mais étaient-ils davantage équitables quand le colonisateur était ottoman avant que la France ne le déloge? Les Arabes qui ont colonisé les Berbères plus tôt, ont-ils été assez généreux pour leur laisser conserver leur religion et leur culture? En quelques mots, vous avez noirci un tableau aux multiples nuances en condamnant de façon définitive 132 ans de présence française.

La guerre non plus ne fut pas cette suite de crimes et de tortures que vous avez indiquée en tribune. Inutile de développer, car c'est une évidence. Comme c'est une évidence que si crimes et torture il y a eu c'est bien du fait de la démission des politiques, vos amis socialistes encore. Mais c'est tellement plus simple de salir les militaires qui ont satisfait aux objectifs qu'on leur avait donnés. Alger fut nettoyé, les attentats cessèrent et des dizaines de vies furent sauvées. Les militaires n'ont aucune honte à avoir de ce qu'ils ont fait. Ils ont fait les choix qu'il fallait faire étant données les circonstances.

Et pour en terminer avec ce survol, vous avez oublié et les circonstances de la colonisation et ses motifs. Vous avez oublié de contextualiser, vous avez oublié de rappeler que beaucoup de dirigeants politique de la IIIème République, ceux de gauche essentiellement, car les autres y étaient généralement opposés, parlaient du devoir d'apporter la civilisation à des peuples en retard. Même Blum tenait ce discours. Pour eux ce n'était pas un crime que de coloniser. Mais vous, vous préférez juger avec les valeurs, vos valeurs, actuelles. Mais peut-être ne jugez-vous-même pas, peut-être adaptez-vous simplement vos propos à votre auditoire. C'est encore pire!

Tiens! Votre auditoire, parlons-en! Les Algériens eux, n'ont sans doute fait que souffrir. La guerre, ils l'ont faite à la loyale comme on dit, sans exactions, sans tortures, sans massacres sans doute. Ils n'ont jamais tué de civils innocents, ni d'enfants. De vrais saints! Oui, monsieur le président, quand on se targue de dire la vérité historique, on parle de tout. On rappelle par exemple que les accords d'Evian ont été violés, on rappelle le massacre des harkis, on rappelle les massacres d'Oran, et toutes sortes d'horreurs. Mais il semblerait que de l'autre côté de la Méditerranée la vérité historique ne soit pas la bienvenue dès lors qu'elle attente à l'honneur et à la dignité du pays.

Vous voyez, monsieur le président, nous les Français, du moins ceux qui aiment leur pays, on n'en demande pas tant. On ne demande pas que la face sombre de notre histoire soit occultée. Nous sommes prêts à l'assumer. Mais nous ne voulons pas que seule cette face sombre soit montrée. Et c'est ce que vous avez fait en résumant 132 ans de colonisation aux souffrances des uns et aux crimes des autres. Des vôtres aurais-je dû écrire. Mais le sont-ils vraiment?
Oui, vous avez été un bien piètre historien en ce jeudi 20 décembre. Et un président indigne, car un vrai chef d'Etat ne salit pas son pays surtout devant d'anciens ennemis. Votre visite d'hommage à la plaque commémorative du traitre Maurice Audin en dit long sur votre attachement à la France. J'aurais préféré vous voir à la récente cérémonie d'inhumation du Général Bigeard à Fréjus. Il ne fallait pas y compter. Vous avez préféré salir sa mémoire et celle de tous ses compagnons d'armes lors de votre visite en Algérie. Quand un chef d'Etat célèbre les traitres à leur patrie et crache sur la mémoire de ceux qui se sont battus pour elle, il n'y a plus aucun espoir.

A un de ces jours. Les occasions ne manqueront pas avec vous.


Envoyé par Expat dans Un Français en Russie le 12/21/2012 09:43:00 PM

 
 

COLONISATION DE L'ALGERIE… (II)
Les raisons de la conquête



" Chose étrange et bien vraie pourtant, ce qui manque à la France en Alger, c'est un peu de barbarie. Les Turcs allaient plus vite, plus sûrement et plus loin ; ils savaient mieux couper les têtes. La première chose qui frappe le sauvage, ce n'est pas la raison, c'est la force " (Victor Hugo dans " Le Rhin " en 1842)

Lors de son voyage en Algérie, François Hollande a reconnu publiquement que : " Pendant cent trente-deux ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système a un nom : C'est la colonisation ! et je reconnais, ici, les souffrances que le système colonial a infligé au peuple algérien "… et encore : " La France est responsable d'une colonisation injuste et brutale ; elle est responsable des massacres d'innocents algériens à Sétif, Guelma et Khenattra "... tout en se gardant bien, de dénoncer ces centaines d'autres massacres d'innocents européens qui ont précédé les représailles et ces autres milliers de massacres d'innocents européens et musulmans fidèles à la France qui ont jalonné huit années de terrorisme aveugle et lâche.
Par cette indécente sélectivité minable, le Chef de l'état a injurié et humilié -non les Français d'Algérie, comme se plaisent à dire certains idiots utiles de service- mais, tout simplement, la France, son peuple, son Histoire, son honneur ainsi que la mémoire et le sacrifice de ses soldats.
Depuis lors, un florilège de réactions issues du milieu " progressiste " n'a pas manqué de vilipender en des termes diffamants l'œuvre colonisatrice de la France en Algérie. C'est ainsi, qu'encouragé par l'attitude et les déclarations du Chef de l'Etat, ce petit monde de " moralistes à la conscience pure " n'a eu de cesse de monter les enchères en comparant le colonialisme français à l'esclavagisme… Cela a permis, entre autres bouffons du Président, à Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, de pérorer de la sorte : "
Je salue les déclarations historiques de François Hollande aujourd'hui à Alger. Le Président de la République a su trouver les mots pour évoquer le caractère injuste et brutal de la colonisation française en Algérie et les souffrances qu'elle a imposées au peuple algérien. "
Ces déclarations infamantes, basées sur une méconnaissance totale du sujet, inspirées de surcroît par un sentiment anti-français, nous dépeignent " l'Algérie coloniale, comme ayant été l'apartheid ". Ces " historiens " de bas étage nous " rappellent " que " la colonisation était contraire aux lois de la République, notamment par son côté ségrégationniste " (sic). Quelle hérésie !
Si Charles X fut à l'origine de " l'expédition d'Alger ", c'est précisément la République (la IIe) qui ordonna la conquête de l'Algérie. Cependant, à cette époque il n'était aucunement question de colonisation. Ce que Charles X -et avec lui l'Europe- voulait, c'était supprimer la piraterie en Méditerranée. En effet, toute la côte " barbaresque ", de l'Egypte à Gibraltar, n'était qu'une seule et très active base d'opérations de piraterie dirigée contre la France, l'Espagne, l'Italie et surtout contre les convois chargés de marchandises qui sillonnaient la méditerranée.
C'est pour réduire cette piraterie que les premières incursions chrétiennes de représailles sur les côtes algériennes virent le jour au début du XVIe siècle et permirent aux Espagnols, sous la conduite de Pedro Navarro, d'investir Alger et de libérer trois-cents captifs chrétiens. Pour les en chasser, les algériens firent appel en 1515 aux corsaires turcs qui occupaient depuis 1513 le port de Djidjelli en Kabylie, notamment à un pirate sanguinaire, Kheir-Ed-Din, dit Barberousse en raison de la couleur de sa barbe. Ils occupèrent Alger et y instaurèrent un régime de terreur, exécutant ceux qui refusaient la nouvelle domination turque. Ainsi, par l'entremise de ce pirate que le sultan de Stamboul avait nommé émir des émirs, beylerbey, la Turquie prit officiellement pied dans le bassin occidental de la Méditerranée. Alger était pour elle une base avancée, ce que Gibraltar et Singapour furent plus tard pour l'Angleterre. De là, elle pouvait porter des coups très durs à la navigation chrétienne. Avec ces ressources, Barberousse et les Turcs chassèrent les Espagnols et conquirent le territoire algérien, allant jusqu'à placer le pays sous la dépendance nominale du sultan de Constantinople. Le Maghreb était devenu une province turque.
Forte de ses soixante bâtiments dont trente-cinq galères, la flotte algérienne écumait la Méditerranée et amassait des trésors. De plus une autre source énorme de profits était constituée par l'esclavage. Il s'exerçait, pour une part, aux dépens de populations d'Afrique noire que l'on enlevait après avoir investi les villages et, pour une autre part, de la piraterie. L'avantage de cette dernière résidait dans l'échange des esclaves chrétiens contre de fortes rançons. Un bénédictin espagnol, le Père Haedo, estimait qu'Alger devait avoir 60 000 habitants et 25 000 esclaves chrétiens.
Quand Charles X décida l'occupation d'Alger, la Prusse, l'Autriche, la Russie, les grands de l'heure, approuvèrent sans commentaires particuliers. C'est ainsi qu'en cette aube du 25 mai 1830, la France partit pour l'Algérie… sans se douter qu'elle allait y rester 132 ans.
Aussi quant nos " historiens de salons " s'élèvent contre " la saisie de terres, l'annexion de territoires, l'évangélisation, le pillage des ressources minières " (sic), ils ne peuvent qu'engendrer le ridicule… En effet, en 1830, l'Algérie n'était pas un territoire indépendant mais, nous l'avons vu, une possession turque. L'occupation par la France n'a donc eu pour résultat que de substituer à une occupation étrangère celle d'un autre pays. De plus, cette Algérie là ne constituait pas un Etat, encore moins une nation. Elle n'avait pas de frontières. Elle constituait une mosaïque de tribus qu'aucun lien, sauf le religieux, n'unissait entre elles, encore que d'une façon très fragmentaire.
Concernant la saisie de terres, ils voudraient nous faire croire que les premiers pionniers firent main basse sur de riches et fertiles terres agricoles enlevées de force aux indigènes. A leur arrivée, ils découvrirent, en guise de richesses, un désert, une lande hérissée de broussailles au bord d'un marais pestilentiel où pullulaient les moustiques.
En 1841, dans son étude " Solution de la question d'Algérie ", le général Duvivier écrivait : " Les plaines telles celles de la Mitidja, de Bône et tant d'autres ne sont que des foyers de maladies et morts. Les assainir, on n'y parviendra jamais… Les plaines pour les Européens, sont et seront toujours longtemps de vastes tombeaux. Qu'on abandonne ces fétides fosses ! "
Fosses fétides ! Vastes tombeaux ! Quel programme engageant ! Et le général Berthezène d'affirmer, menaçant : " La Mitidja n'est qu'un immense cloaque. Elle sera le tombeau de tous ceux qui oseront l'exploiter ".
Concernant l'évangélisation, nos " historiens " se sont encore fourvoyés… S'ils reprochent à la France cette annexion, ils " oublient " cependant de signaler que ce sont les ascendants des " victimes du colonialisme français " qu'ils défendent aujourd'hui avec tant de véhémence, qui sont les véritables colonialistes.
- Qui a annexé ce pays autrefois habité par la race berbère et qui faisait alors partie intégrante du monde occidental ?
- Qui a soumis par la force ce même peuple berbère, majoritairement chrétien, à la conversion à l'Islam ?
Quant au " pillage des ressources minières ", que d'infamies !
" L'exploration scientifique de l'Algérie, avait dit Renan, sera l'un des titres de gloire de la France au XIXe et au XXe siècle ". Eh bien c'est la France qui a découvert et mis en valeur à grand frais les zones pétrolifères et les gisements de gaz du Sahara prétendument destinés à assurer son indépendance. En a-t-elle profité ? A-t-elle eu seulement le temps de les exploiter ?
C'est encore elle qui a construit à coups de milliards de francs la base navale nucléaire de Mers-el-Kébir. Que lui a-t-elle rapporté ?
Quant au " côté ségrégationniste " avancé par ces inénarrables trublions, on voit bien qu'ils n'ont jamais mis les pieds en Algérie française, jamais fréquenté la moindre école où chrétiens, juifs et musulmans vivaient à l'unisson.
Cependant, au lieu de s'évertuer à salir de façon éhontée la mémoire de l'œuvre française en Algérie, pourquoi ne nous expliquent-ils pas, une fois pour toute, les raisons pour lesquelles ces " pauvres petits maghrébins ", une fois leur indépendance acquise, se sont empressés de rejoindre la France… cette France qui les a tant fait souffrir ?
Pourquoi ne nous rapportent-ils pas avec autant d'ardeur, la misère qui, depuis 50 ans, pèse sur l'Algérie comme une chape et que l'on tait parce qu'elle est un démenti flagrant aux mensonges de tous ceux qui n'ont de cesse de condamner " le rôle positif de la présence française outre-mer ".
Durant l'épisode sanglant de la guerre d'Algérie, le leitmotiv constant des responsables du FLN était que la rébellion se justifiait par le besoin de plus de justice, de bonheur et de liberté pour la " malheureuse " population musulmane. Cependant au cours d'une audience qu'il accorda à un haut prélat d'Algérie, en septembre 1961, sa Sainteté Jean XXIII prononça : " Vous avez vos idées, c'est bien, mais moi j'ai constaté une chose : c'est que chaque fois que la France se retire d'un pays, la liberté et la civilisation reculent. "
Que ces paroles du Pape nous inspirent de fécondes réflexions. C'est là mon souhait pour 2013.

José CASTANO

 
 
http://notrejournal.info/La-lettre-d-ERIC-SAFRAS-pour?lang=fr
 
 
Nous, Français… Sommes-nous tous des assassins ?
par Manuel Gomez le 23 décembre 2012

Le Président de la République l'a reconnu publiquement, devant le monde entier :
" la France est responsable d'une colonisation injuste et brutale. "
" Elle est responsable des massacres d'innocents algériens à Sétif, Guelma et Khenattra.
Elle mériterait même, tout du moins pour ceux qui l'ont dirigée de 1954 à 1962, et en premier lieu De Gaulle, Mitterrand et les généraux de l'armée française, d'être présentée devant un tribunal international pour crimes contre l'humanité.
J'aurai dû écrire : " Vous êtes tous des assassins ", vous, les Français de métropole, car nous, les Européens et les Français d'Algérie, les Pieds Noirs, ne sommes pas concernés.
D'ailleurs les Algériens n'exigent de nous ni repentance, ni excuse, ni reconnaissance.
C'est vous, les Français de métropole, qui êtes venus massacrer les Arabes depuis 1830, qui êtes venus voler "leurs terres", "leurs richesses", "leur culture", "leur civilisation", etc.
Nous, les Européens et les Français, ouvriers, artisans, agriculteurs, expédiés de métropole vers l'Algérie pour mettre en valeur cette colonie, avons également été exploités par la France et, au contraire des Algériens, qui eux ont eu la chance de tout garder en 1962, nous avons tout perdu.
" Nous n'avons donc aucune repentance à offrir, aucune reconnaissance à proposer.
" Nous n'avons massacré personne en Algérie, bien au contraire, nous avons été massacrés à Sétif, à Guelma, à Khenattra, à El Halia, rue d'Isly, à Oran et, après le " cessez-le-feu " unilatéral du 19 mars 1962, offert par vous, la France, sous l'œil indifférent de votre armée qui est restée l'arme au pied.
" Vous avez eu raison, Monsieur le Président de la République Française, de souligner tous ces massacres des armées françaises durant 132 ans et de passer sous silence des " incidents mineurs " qui ne concernent que quelques milliers d'enlèvements, de tortures, d'égorgements, d'assassinats, perpétrés par l'ALN et le FLN que vous venez de serrer dans vos bras et d'honorer au cours de ces dernières 48 heures.
" Vous avez eu raison de vous incliner devant " LE " disparu Maurice Audin.
Mais quand vous inclinerez-vous devant les 3000 et quelques " disparus " européens et français d'Algérie ?
Au cours de ce " voyage de mémoire " à Alger vous êtes-vous souvenu qu'après la conquête ce sont les "socialistes" qui ont fait de l'Algérie une colonie de peuplement à la fin du XIXème siècle ?
Mais qu'également en mai 1945, lors des massacres que vous avez soulignés, c'était la " gauche " et De Gaulle qui gouvernaient la France.
Les Français vous seront reconnaissants de les avoir condamnés… soyez-en assuré.

 
 
HOMMAGE A NOTRE AMI BOUSSAD AZNI
http://jeunepiednoir.pagesperso-orange.fr/jpn.wst/Hommages.htm
 
 
A mes frères Pieds Noirs


Annus horribilis, année deux mille douze,
Année des barbouzeux, d'Hollande et des tantouses,
Rien ne fut épargné, mensonge et turpitude,
Disgrâce et déshonneur, ah oui, l'an nous fut rude...

Permettez-moi pourtant, mes frères dans l'honneur,
De vous vouloir à tous un an treize meilleur !

M. Lagrot

 
 


Réflexions sur une année 2012 qui se termine.


Bien entendu, nous arrivons à un moment de l'année qui se doit d'être d'apaisement et de joie pour nos familles, pour tous nos amis, et Noël, dans la mesure où il existe encore reste un jour privilégié pour échanger nos messages d'amitiés.
Cependant, cette année 2012 qui devait être celle de la commémoration de nos cinquante ans d'Exode, celle que nous estimions être l'année de la réconciliation entre Français et de la reconnaissance de notre mémoire, nous prouve surtout l'inverse, comme si nous faisions peur et qu'il fallait persévérer dans notre élimination. Bien entendu, les suppôts de Satan que sont les associations gauchistes et malheureusement une grande partie des classes politiques, aveuglées par les tentations de l'orient et l'attirance de leurs moyens financiers, nous ont montré tout au long de l'année comment ils nous désignaient : fascistes, profiteurs, OAS, comme si les héros qui voulaient une plus grande France étaient des hommes à abattre. De Gaulle montra le chemin de cette forfaiture... Il fit emprisonner et assassiner, après des procès tronqués, la fine fleur de la résistance " Algérie française " opposée à la braderie du pouvoir. Par son action il excita, comme un dresseur ses chiens, à la haine et au mensonge des associations misérables comme la LDH et la fnaca. Il incita des historiens orientés dans le mauvais sens de l'histoire à déblatérer sur la mémoire pied-noir ; il formata, à travers les écoles de journalismes, les obséquieux du pouvoir en place, anti colonialistes pour le plaisir d'être aux premières loges des médias anti France.
Notre combat tout au long de l'année a été de nous élever, par des écrits à travers la toile et nos manifestations patriotiques, contre ce tsunami mensonger, contre ces hommes et ces femmes aveuglés par une haine médicalement inguérissable et contre les propos et les émissions radio ou télé qui ont donné la plume, la voix, aux pollueurs de notre vraie histoire, aux salisseurs de notre mémoire. Les partis politiques ne sont pas en reste dans cette destruction systématique des 132 ans de présence française en Algérie. Ils abondent dans le sens de l'erreur. Chirac, puis Sarkozy et enfin le dernier des derniers, Hollande. Tous furent ou sont sur le chemin de l'effacement de notre passé et un déni de vérité. L'UMP, dont j'ai toujours douté, en ajoute une couche avec J-P Raffarin, ce libéral de gauche, dans le JDD du 23 / 12 / 12 : " Hollande est dans le sens le l'histoire... ". Des propos honteux qui occultent Palestro, Melouza, Wagram. Hollande à Alger, poussé par la gauche de sa gauche, va le plus loin possible vers l'aberration, l'étouffement de l'Algérie française... Quid des morts Européens et Musulmans qui croyaient en la France ? Des militaires exécutés en Tunisie. Des Harkis abandonnés au douk-douk fellagha et les camps de la mort FLN : Bois sacré, Sidi-Simiane, Ridane... Oran le 5 juillet ! Sa contrition est si près de la repentance que nous l'aurons bientôt, s'il n'y a pas un sursaut salutaire de tous les patriotes pieds-noirs et des anciens combattants fiers d'être Français, fiers d'avoir conservé " sa liberté " à une France qui oublie les sacrifices de tous les morts pour la Patrie.
C'est la fin de 2012. Demain nous continuerons notre action pour que la mémoire pied-noir ne soit pas oubliée. Passons de bonnes fêtes, mais notre lutte n'est pas finale, elle sera si nécessaire perpétuelle, jusqu'à la VERITE !
Robert Charles PUIG / décembre 2012

 
 
Objet: Lettre à Monsieur le Président de la République
Monsieur le Président

Votre voyage en Algérie réveille en moi et je pense chez beaucoup d'autres personnes un immense chagrin .
Si vous reconnaissez les souffrances que la colonisation à impose au peuple Algérien ,sans rien nier de ce que fut cette horrible guerre je reconnais pour ma part tout ce que la colonisation à pu apporter de positif à cette région d'Afrique du nord.
Mes aïeux ont quitté la Savoie avant qu'elle ne soit Française pour venir sur une terre qui n'était pas encore l'Algérie. J'ai grandi dans un petit village de la région de Sétif entre une mosquée et une église. J'ai été bercée autant par les bras de Chriffa ,Fatima,Lagdar,Mohantar, que par ceux de mes parents, grand parents, oncles et tantes .
Aujourd'hui je suis grand mère de six merveilleux petits enfants auxquels je dois mon histoire .
Toute guerre est horrible mais celle la encore plus que d'autres car elle n'avait pas vraiment d'ennemi désigné .
Alors je leurs apprends la tolérance, le respect de l'autre et je suis fière aussi de leurs raconter l'histoire de leurs aïeux qui ont contribué à la création et à l'histoire de ce beau pays qu'est l'Algérie. De leurs arrière arrière grand mères , grand mères qui soignaient sans cesse les enfants et les mamans malades . Mais je me dois aussi de leurs parler des martyrs civils de nos familles , martyrisés, mutilés, brûlés, alors qu'ils allaient simplement cultiver leurs terres ......CetteTerre qu'ils aimaient tant. Cette terre qui fut leur dernier lit ....leurs tombeaux si outrageusement blasphèmes, détruits .
Que de souffrances et de blessures à reconnaître aussi ,Monsieur le Président. Que de souffrances chez nos frères Harkis! Que de souffrances pour les familles de jeunes du contingent morts et dont on parle si peu .
Cinquante ans! Le sang sèche vite dans les livres d'histoire, mais pas dans les coeurs.... Dans TOUS LES COEURS .
Cinquante ans il est temps de faire place à l'apaisement de chaque côté de la Méditerranée, mais cela ne pourra se faire qu'avec la reconnaissance des mérites et des torts de chacun.
Tout n'est pas blanc d'un côté et noir de l'autre .

Voilà, Monsieur le Président, vous ferez de ma lettre ce que bon vous semble . Moi je me devais de vous la faire . Au nom de tous les miens .

Très respectuesement .
Hélène Domas Olivier
Née le 15 /11/1951 1a Medjana département de Setif. Algérie

 

 
 
 
Jean-Marie AVELIN
Président
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l'Elysée
55 rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS*
Objet : Votre discours du 20 Décembre 2012 à Alger.
Lettre ouverte
Monsieur le Président de la République,
Vous avez déclaré, lors de votre discours visé en marge : " Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système a un nom, c'est la colonisation, et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. "
Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, car la ville où vous vous trouviez, à ce moment précis, cette ville dont vous admiriez sûrement la somptuosité est l'œuvre des colons français qui l'ont construite de bout en bout et aimée comme ne l'aimeront jamais les Algériens qui l'habitent aujourd'hui, lesquels ont pu devenir des " Algériens " uniquement parce que la colonisation française a pris soin d'eux et leur a construit un beau et prestigieux pays là où il n'y avait que ruines, misère et désolation !
Donc, devant vos yeux se trouvait la preuve que l'œuvre des colons français n'était ni injuste, ni brutale, mais profondément humaniste, et dans cette ville d'Alger, les murs ont dû vous crier la vérité sur l'amour qui l'a bâtie ! Les constructions, et réalisations françaises dans ce pays sont grandioses au point qu'aucun pays arabe ne pouvait prétendre, au moment de l'indépendance, rivaliser, en n'importe quel domaine, avec l'Algérie…
Examinons, l'un après l'autre, les qualificatifs manichéens dont vous avez affublé l'œuvre de nos ancêtres : " injuste " avez-vous déclaré. Vous ignorez peut-être que c'est le concert des nations européennes qui, à Londres en 1816, puis à Aix-la-Chapelle en 1818, incitèrent la France à détruire ce repaire de pirates et d'esclavagistes qui, depuis leur fief d'Alger, régence turque, infestaient la Méditerranée… Vous ignorez aussi les multiples tentatives européennes pour mettre un terme à ce honteux état de fait qui subsistait depuis des siècles ?…
Qui dois-je vous citer pour vous en convaincre ? L'Histoire des Berbères d'Ibn Khaldun (1390) ou bien Voltaire qui s'indignait de voir notre pays s'humilier humblement (déjà !) pour supplier les Barbaresques d'accepter des fortunes en échange de quelques uns des milliers de Français qui subissaient, dans les bagnes, l'esclavagisme, un système profondément injuste et brutal (et c'est un euphémisme !).
La délivrance de 35.000 esclaves européens - dans quel état ! - dont plus de 3.000 Français - n'était-elle pas une raison suffisante pour justifier l'intervention française et le débarquement de nos troupes à Sidi Ferruch ?
Qu'ont découvert les Français sur cette terre de désolation ? Des êtres humains plongés dans une stagnation et une misère indescriptibles ! Les Français eurent beaucoup de mal à les faire sortir, lentement et progressivement, de cette lamentable situation et, bien évidemment, nos vaillants soldats durent, aussi, faire face à de multiples interventions pacificatrices lors de soulèvements tribaux…
Par piété familiale, j'accorderai une attention particulière au Maréchal Bugeaud dont mon aïeul était officier d'ordonnance, car grâce à la perspicacité et à la ténacité de celui-ci, des milliers d'hommes ont alors cessé d'être à la merci de razzias, de pillages, d'exactions de toutes natures… Les soldats-laboureurs de Bugeaud ont fait disparaître le spectre de la famine pour une population, de plus en plus nombreuse, qui voyait avec bonheur ce pays, jadis indigent et désertique, se couvrir de cultures vivrières…

Je pense que vous ne pouvez pas ignorer tout cela et j'en viens à votre second qualificatif : " brutal " qui m'affecte profondément car rien n'est plus attristant que celui qui éprouve, envers sa propre famille, des sentiments de mépris, d'hostilité, voire de haine, et lorsqu'une telle attitude est celle d'un Chef d'Etat, elle est aussi abjecte qu'inadmissible ! Ainsi, vos ancêtres et les miens n'auraient fait preuve que de brutalité, et ce, de père en fils, durant 132 ans ???
C'est pourtant bien ce que vous avez exprimé par votre discours du 20 décembre à Alger car, en quelque sorte, vous affirmiez, publiquement, le plus odieux des mensonges : " Nous les Français, nous sommes des envahisseurs, brutaux et injustes, et nous avons perpétré, sur des innocents opprimés, des massacres… "… Et vous avez fait cette déclaration inique devant des terroristes ayant massacré, depuis le début de la guerre d'Algérie, " des civils désarmés et innocents, et, de ce fait, s'étant placés, eux-mêmes en dehors de l'Humanité " !!! (Je cite là votre discours sur le terrorisme !).
Dois-je vous remémorer, Monsieur le Président de la République, ce qui s'est passé à l'indépendance, cette curée envers tout ce qui était français ou pro-français - et je n'évoque pas seulement les " Européens ", mais tous les Musulmans, qu'ils aient été élus de la nation française, ou soldats engagés pour défendre la France ? De l'aveu même de votre homologue algérien, des douars, des mechtas, vieillards, femmes et enfants compris, ont été entièrement et effroyablement massacrés, parce qu'un seul Harki s'y était réfugié !!! Certains historiens chiffrent ces malheureuses victimes à 150.000, mais jamais nous ne saurons la vérité sur cette sanglante, et ô combien brutale, épuration !!!
Est-ce cela que vous appelez " lucidité " ? Evidemment, il y a eu Sétif, Guelma, et Kherrata, nul ne le nie… Mais vous vous êtes bien gardé de préciser qu'en ces lieux, il s'agissait d'une répression, certes aveugle et disproportionnée, mais justifiée par le fait que la France avait été attaquée au travers de centaines de ses citoyens innocents, atrocement massacrés… Et vous avez poursuivi en disant que la France avait manqué, le 8 mai 1945, à ses valeurs universelles…. La France ? … Comment pouvez-vous être aussi ambigu ? Votre discours du 20 décembre, c'est bien vous qui l'avez prononcé, et non la France qui, depuis des mois, vous crie : NON A LA REPENTANCE ! La répression des massacres de Sétif et Guelma, ce n'est pas la France qui l'a ordonnée, mais bien celui qui a toujours fait couler le sang, français de préférence, et là il fallait nommer clairement l'ordonnateur de cette répression, le Président du Conseil de l'époque : CHARLES DE GAULLE, aussi responsable de la répression aveugle de Sétif que de l'Epuration en France !
Peut-on humilier davantage le pays dont on est le représentant ? Oui, et c'est une performance que vous aviez déjà accomplie, avant de prononcer ce discours calamiteux, en rendant hommage à Maurice Audin, coupable de haute trahison envers la France, traître à son pays en temps de guerre ! A-t-on jamais vu le Chef d'un Etat rendre hommage à un compatriote ayant collaboré avec l'ennemi, contre son propre pays en guerre ? Combien de soldats français ont trouvé la mort dans ce conflit par la faute de M. Audin et ses semblables ? Même les pires dictateurs n'ont jamais agi de cette manière … Ah ! Oui… Les valeurs universelles de la France ont été bien malmenées, en Algérie, les 19 et 20 décembre 2012, et, malheureusement, par celui qui est censé la représenter, défendre sa dignité et son honneur, mais qui n'a cessé de l'abaisser, de la flétrir et de la souiller…
Vous avez cité des écrivains algériens dont nous ne désavouons pas le talent, mais vous avez, sciemment, oublié le plus célèbre, le plus doué d'entre eux, celui qui rafle tous les prix littéraires à l'heure actuelle, celui dont les qualités de narrateur n'ont qu'un seul défaut : exprimer la vérité ! Alors, juste pour vous rafraîchir la mémoire, j'invoquerai Boualem SANSAL, avec lequel je fraternise depuis longtemps, celui qui affirme à notre déléguée générale Anne CAZAL dont il est très proche : " Tu es plus Algérienne que tous ceux qui vivent dans ce pays ! "… Celui qui a osé écrire, et ce sera ma conclusion : " Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous qui sommes ses enfants !".
En vous remerciant de bien vouloir prendre en considération les termes pesés du présent courrier,
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression du respect que je dois à votre haute fonction.


Jean-Marie AVELIN

 
 
Remettre les pendules à l'heure! Et de quelle façon !!!
Lisez-cela, surtout lisez !
Joël SOUDAY

http://www.israel-flash.com/2012/12/france-hollandisme-repentance-mensonge-detat-lachete-combinee-a-lignorance/#axzz2FsdGTwe9

 
 
FR3 Nice: réactions au discours du Président de la République à Alger...
Patienter: fichier de 6 Mo
 
 

Monsieur le président


Vous n'êtes pas mon président, non pas tant parce que je n'ai pas voté pour vous : de nombreux Français, une majorité, sont dans mon cas.
Vous n'êtes pas mon président parce que vous n'êtes pas le président de tous les Français, sans distinction.
Vous vous efforcez apparemment d'être le président de soi-disant minorités :
vous voulez être le président des homosexuels, non pas de tous les homosexuels, mais de ceux qui sont contre les hétérosexuels.
Vous allez plus loin : vous voulez accorder le droit à la PMA aux couples de lesbiennes, créant ainsi une discrimination, qui ne semble pas choquer, avec les couples de gays !
Vous voulez être le président des musulmans, non pas de tous les musulmans, mais de ceux qui sont contre les chrétiens.
Le président des musulmans qui veulent non seulement imposer le halal jusque dans les cantines scolaires, le niqab et la burka jusque dans les lieux publics, avec des horaires réservés dans les piscines, les prières de rues, les mosquées dans le plus petit village de l'hexagone, mais qui veulent aussi supprimer les fêtes chrétiennes, les croix, les crèches, les sapins de Noël, voire même de ceux qui sifflent la Marseillaise, qui brûlent le drapeau tricolore, qui insultent la France dans leurs chansons.
Vous allez plus loin : vous faites voter la reconnaissance officielle des victimes (musulmanes) qui participaient à une manifestation interdite organisée à l'appel d'une organisation terroriste (le FLN le 17 octobre 1961) mais vous occultez le nombre bien plus important de musulmans opposés au dit FLN (MNA) et de harkis membres des forces de police de la capitale de notre pays assassinés par les mêmes terroristes du FLN.
Vous occultez les victimes chrétiennes de la manifestation du 26 mars 1962 à Alger assassinées par l'armée française simplement parce qu'elles voulaient que les départements français d'Algérie restent français !
Vous allez plus loin : vous faites voter la reconnaissance officielle du 19 mars 1962, date du soi-disant cessez-le-feu en Algérie, mais vous occultez le nombre bien plus important de soldats français, de pieds-noirs et de harkis massacrés après cette date par les mêmes terroristes du FLN, notamment le 5 juillet 1962 à Oran.
Sans parler du million de personnes forcées de prendre la valise pour ne pas subir le cercueil.
Vous allez plus loin : dans votre discours devant les chambres du parlement algérien, vous osez dire " La vérité, elle ne divise pas, elle rassemble. Je vais la dire devant vous. "
Mais alors dites la vérité, monsieur le Président, mais dites toute la vérité :
Vous dites : " Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal : ce système a un nom, la colonisation … Je reconnais ici les souffrances que cette colonisation a fait subir au peuple algérien. "

Tout d'abord vous confondez colonisation et colonialisme.
1) Le colon n'est pas colonialiste
Le colonialiste est celui qui est en faveur des colonies, le plus souvent parce qu'il y a des intérêts, mais il peut fort bien être un Parisien qui ne quittera jamais Paris, voire même un étranger. Le colon est celui qui se rend dans les colonies, y réside, y travaille, y vit … et y meurt parfois (en 1839, dans le village de Boufarik qui comptait 500 âmes, le choléra a tué 1 habitant sur 3)…
2) Tous les pieds-noirs n'étaient pas des colons … loin s'en faut
La population urbaine comprenait toutes les classes sociales : pêcheurs, ouvriers (jardiniers, maçons, peintres), artisans et commerçants, fonctionnaires de tous grades, instituteurs, soldats de carrière ou du contingent … Seulement 22.000 " colons " (sur une population européenne de 1 million), soit 2%, au 1er novembre 1954

3) Tous les colons ne sont pas de " gros colons "
A côté des grandes exploitations, propriétés de grandes sociétés (Compagnie Algérienne, Compagnie Genevoise) ou de quelques " gros colons ", proprement dit, dont beaucoup sont étrangers (Borgeaud est Suisse, Schiaffino Italien) … les petits colons n'ont que 5 à 10 hectares, alors que fin 1961, en métropole, la propriété moyenne est de 7 à 12 hectares.
4) Enfin, même les gros colons ne sont pas forcément de mauvais ou méchants colons

" C'est grâce à la générosité (du baron de Vialar) que l'ambulance (de Boufarik) disposa bien vite d'un personnel important … " et le domaine Borgeaud fera vivre 89 familles européennes et 163 familles musulmanes ainsi que 500 saisonniers (100 millions de salaires en 1953) qui bénéficient tous du logement gratuit, ainsi que l'électricité et le bois de chauffage.

Ensuite, le " peuple algérien " n'existait pas en 1830, et cela est un fait reconnu aussi bien par Abd-el-Kader en 1837 que par Ferhat Abbas en 1936.

Suite à votre discours, Nadja Bouzeghrame, éditorialiste du quotidien El Watan a écrit :
" C'est très important pour les Algériens d'entendre que c'est toute la colonisation qui est en cause, pas seulement l'administration ou l'armée. "
Pourquoi ne dites-vous pas la vérité, que les Européens d'Algérie ont créé de zéro :
- une infrastructure de transports (près de 60 000 km de routes goudronnées dont 20 000 km de lignes régulières de transports de voyageurs en autobus, plus de 5 000 km de chemins de fer, 4 ports aux normes internationales et 20 ports secondaires, 5 aéroports de classe internationale et 20 aéroports régionaux),
- des usines, de grandes entreprises (Orangina, pâtes Ferrero et Ricci, cigarettes Bastos …)
- 31 centrales hydroélectriques
- des mines (plus de 3.5 millions de tonnes en 1954) : plomb, phosphates …
- l'exploitation du gaz et du pétrole (8 millions de tonnes en 1962)
- 156 hôpitaux de 33 000 lits qui recevaient au minimum 300 000 musulmans par an, 1870 médecins, mais aussi 611 pharmaciens, 449 dentistes, 622 sage-femmes, médecine " coloniale " qui a lutté contre le paludisme, trachome et glaucome, la mortalité infantile …
- plusieurs milliers d'écoles qui scolarisaient près de 800 000 musulmans en 1960, les instructeurs (comme mon père à 19 ans) étant à la fois enseignants, écrivains publics, assistants sociaux et même infirmiers-pharmaciens, pour leurs élèves mais aussi pour les parents de ces derniers
- la liberté de culte : en 1962, à Constantine, il y a 30 lieux de culte dont 12 mosquées, 11 synagogues, 5 églises catholiques et 2 temples protestants
Les Européens d'Algérie ont aussi développé la pêche et surtout l'agriculture, céréales, primeurs, agrumes … faisant passer les terres cultivées de ½ million d'hectares en 1830 à plus de 10 millions au début des années 1960, notamment en asséchant les marais de la Mitidja et en utilisant les matériels et les méthodes les plus modernes d'exploitation (dry-farming, moissonneuses-batteuses …)

Vous avez dénoncé les massacres de Sétif et Guelma de mai 1945, mais vous ne parlez pas des assassinats des femmes et des enfants français (plus de 100) quelques jours avant et qui ont déclenché ces représailles.
Le général de Gaulle, le 10 mai 1945, a pourtant écrit : " Veuillez transmettre aux familles des victimes de l'agression de Sétif la sympathie du général de Gaulle et du gouvernement tout entier. "
Le Comité Central du PCF du 12 mai 1945 : " Il faut tout de suite châtier rapidement et impitoyablement les organisateurs des troubles, passer par les armes les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l'émeute. "
L'Humanité du 19 mai 1945 : " Il faut immédiatement punir comme ils le méritent les tueurs hitlériens ayant participé aux événements de mai et les chefs pseudo-nationalistes qui ont sciemment essayé de tromper les masses musulmanes. "
Pas plus que vous n'évoquez les massacres de Philippeville et de la mine d'El Halia en août 1955.
Pas plus que vous n'évoquez les attentats à la bombe du FLN :
- du 26 janvier 1957 à Alger qui font 5 morts et 40 blessés,
- du 10 février 1957 qui font 11 morts et 56 blessés,
- du 3 juin 1957 qui font 10 morts, dont 3 enfants, et 92 blessés, la plupart musulmans,
- du 9 juin 1957 qui fait 8 morts et 81 blessés (14 seront amputés).
Pas plus que vous n'évoquez le 10 juillet 1960 le mitraillage par le FLN des voitures qui se rendent à la plage du Chenoua et qui fait 14 morts, pour la plupart des jeunes gens, et 8 blessés.

Toutes ces victimes se seraient retournées dans leurs tombes si elles avaient pu entendre votre discours, mais elles auraient été dans l'incapacité de le faire, leurs sépultures ayant été pour la plupart profanées.

Conformément à mon éducation et au respect des fondements de la République, je salue le président mais pas l'homme qui occupe ce poste.
Eric SAFRAS

 
 

LE CYNISME DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS



Le Parti Communiste Français estime que le Président de la République n'a pas été suffisamment loin dans l'expression de la reconnaissance. Qu'il aurait dû aller jusqu'à la repentance pour les 132 années d'injustice et de brutalités que la colonisation a fait subir aux Algériens.
Il est vrai que les communistes français ont prêté une aide importante aux terroristes du FLN, aussi bien en métropole qu'en Algérie, en fournissant des finances, des armes, des hommes, pour assassiner des soldats et des civils français et que cette " repentance " serait en quelque sorte un " certificat de bonne conduite " pour leur action.
Mais les communistes ne doivent pas oublier qu'ils étaient au pouvoir en mai 1945 lorsque ce sont déroulés les évènements de Sétif, Guelma et Kherrata (condamnés lors de son discours par François hollande en oubliant les victimes européennes) et que ce sont ses ministres qui ont donné les ordres pour une répression féroce.
Voici l'éditorial écrit quelques jours après le 8 mai 1945 par Maurice Thorez, leader du Parti Communiste et vice-président du Conseil du gouvernement présidé par De Gaulle : " Les instruments criminels, ce sont les chefs des PPA, tels Messali Hadj et les mouchards camouflés dans les organisations qui se prétendent nationalistes et qui, lorsque la France était sous la domination fasciste, n'ont rien dit ni rien fait, et qui maintenant réclament l'indépendance. Il faut tout de suite châtier, rapidement et impitoyablement, les organisateurs des troubles et passer par les armes les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l'émeute. "
En 1945 le Parti Communiste Français n'aidait pas les Arabes à conquérir leur indépendance, bien au contraire, il fallait les exterminer. Ils se sont indignés avec force parce que de nombreux condamnés à mort n'étaient pas exécutés. Parmi les " non exécutés " se trouvait Ahmed Françis, Boumendjel, Mostefaï, Mohamed Khider, Larbi ben M'did, Si M'Hamed, Ben Khedda et, bien sûr, Ferhat Abbas
Ce ne sera plus le cas dix ans plus tard puisque les communistes ne seront plus au pouvoir et que la France sera alors engagée dans une guerre qu'il faut absolument l'aider " à perdre ".
J'estime pour ma part tout à fait juste que le Parti Communiste Français devrait faire repentance pour toutes les morts dont il a été l'instigateur et le complice en Algérie.
Manu GOMEZ

 
 

Voyage en " mensongerie "

 

Main dans la main avec Abdelaziz Bouteflika, François Hollande a déclaré lors de son récent voyage en Algérie " avoir le sentiment de faire l'histoire ".

Pour ceux qui ont écouté les déclarations du président français, on a effectivement l'impression de nouvelles pages d'histoires, de pages à sa façon mais qui n'est pas l'Histoire (avec un grand " H ") véritable. C'est l'histoire façon Hollande, adaptée à la façon Bouteflika qui, lui, depuis cinquante ans la déforme.

Certes, il n'a pas prononcé le mot de " repentance ", mais c'est tout comme ! Il a reconnu " les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien ", " un système profondément injuste et brutal ".

Pour lui, il y avait les bons - les Algériens du FLN - et les mauvais, les méchants, c'est-à-dire les Pieds-noirs et l'armée, une armée qui, comme chacun le sait, a passé son temps à pratiquer la torture. Les attentats aveugles du FLN : il ne connaît pas. Les poseuses de bombes : il ne connaît pas. Les tortures et la barbarie du FLN : il ne connaît pas. Ce qui s'est passé le 5 juillet 1962 à Oran : il ne connaît pas. Le massacre des Harkis : il ne connaît pas. Les exactions, les massacres, les enlèvements après le cessez-le-feu du 19 mars : il ne connaît pas.

Il ne sait pas, non plus, tout ce que la France a réalisé de positif en Algérie : hôpitaux, routes, chemins de fer, barrages, ports, aéroports, constructions de villes et de villages, mise en valeur de terres qui, en 1830, n'étaient que marécages, mise en valeur d'un Sahara riche en pétrole et en gaz.

Et tout cela, bien sûr, son ami Bouteflika a oublié de le lui rappeler. Car lui, il le sait, même si aujourd'hui il oublie de s'en souvenir. Autrement dit, c'est le mensonge érigé en système.

Lors de ce voyage, François Hollande a aussi déposé une gerbe et salué la mémoire de Maurice Audin, communiste, militant de la cause anticolonialiste et de l'indépendance algérienne. Un président de la République qui honore la mémoire d'un traître à sa patrie, c'est tout de même assez inhabituel !

Le président de la République française en a appelé à la " paix des mémoires ". Pour le moment, il ne s'agit que de mémoire très sélective et quelque peu (voire pas mal) falsifiée. Alors, non !

Personnellement, en tant qu'ancien combattant d'Algérie, je ne peux que désapprouver les actes et les déclarations repentantes tout autant que l'amnésie dont a fait preuve François Hollande lors de ce voyage.

22 décembre 2012

Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie ", " Guerre d'Algérie : j'en ai assez ", " Vérités oubliées de la guerre d'Algérie " (éditions Dualpha).

 
 
 

NOUS, FRANÇAIS, …… SOMMES-NOUS TOUS DES ASSASSINS ?



Le président de la république l'a reconnu publiquement, devant le monde entier : la France est responsable d'une colonisation injuste et brutale.
*Elle est responsable des massacres d'innocents algériens à Sétif, Guelma et Khenattra.
Elle mériterait même, tout du moins pour ceux qui l'ont dirigée de 1954 à 1962, et en premier lieu De Gaulle, Mitterrand et les généraux de l'armée française, d'être présentée devant un tribunal international pour crimes contre l'humanité.
J'aurai dû écrire : " Vous êtes tous des assassins ", vous, les Français de métropole, car nous, les Européens et les Français d'Algérie, les Pieds Noirs, ne sommes pas concernés.
D'ailleurs les Algériens n'exigent de nous ni repentance, ni excuse, ni reconnaissance.
C'est vous, les Français de métropole, qui êtes venus massacrer les Arabes depuis 1830, qui êtes venus voler " leurs terres ", " leurs richesses ", " leur culture ", " leur civilisation ", etc.
Nous, les Européens et les Français, ouvriers, artisans, agriculteurs, expédiés de métropole vers l'Algérie pour mettre en valeur cette colonie, avons également été exploités par la France et, au contraire des Algériens, qui eux ont eu la chance de tout garder en 1962, nous avons tout perdu.
*Nous n'avons donc aucune repentance à offrir, aucune reconnaissance à proposer.
*Nous n'avons massacré personne en Algérie, bien au contraire, nous avons été massacrés à Sétif, à Guelma, à Khenattra, à El Halia, rue d'Isly, à Oran et, après le " cessez-le-feu " unilatéral du 19 mars 1962, offert par vous, la France, sous l'œil indifférent de votre armée qui est restée l'arme au pied.
*Vous avez eu raison, Monsieur le Président de la République Française, de souligner tous ces massacres des armées françaises durant 132 ans et de passer sous silence des " incidents mineurs " qui ne concernent que quelques milliers d'enlèvements, de tortures, d'égorgements, d'assassinats, perpétrés par l'ALN et le FLN que vous venez de serrer dans vos bras et d'honorer au cours de ces dernières 48 heures.
*Vous avez eu raison de vous incliner devant " LE " disparu Maurice Audin. Mais quand vous inclinerez-vous devant les 3000 et quelques " disparus " européens et français d'Algérie ?
Au cours de ce " voyage de mémoire " à Alger vous êtes-vous souvenu qu'après la conquête ce sont les " socialistes " qui ont fait de l'Algérie une colonie de peuplement à la fin du XIXème siècle ? Mais qu'également en mai 1945, lors des massacres que vous avez soulignés, c'était la " gauche " qui gouvernait la France.
Les Français vous seront reconnaissants de les avoir condamnés…soyez-en assuré.

Manu GOMEZ

 
 
 

ALGERIE ….. A L'ORDRE DU JOUR



" C dans l'air " est l'une des émissions télévisées que j'apprécie le plus. Elle nous apporte des échanges assez objectifs qu'il est bon de signaler.
Mohamed Sirfaoui y est souvent invité et présente souvent des analyses clairvoyantes mais hier soir, il nous a débité quelques absurdités dont il n'est pas coutumier.
*Par exemple que toutes les infrastructures construites par la France en Algérie ne l'étaient qu'au bénéfice des colonisateurs. Il me semblait pourtant, moi qui ai vécu là-bas et lui non, que les hôpitaux étaient bien plus remplis d'Arabes que d'Européens, que les aéroports, les ports, les chemins de fer, le TA et le CFRA, étaient utilisés aussi bien par les Arabes que par les Européens, etc. etc.
Et je lui pose la question : depuis 50 ans à qui servent-elles ces infrastructures construites par la colonisation ?
*Ensuite, que la mortalité n'était pas la même pour les deux communautés :
Elle était strictement la même dans les villes, quant au " bled ", où vivait 80% des Arabes agriculteurs, elle ne pouvait qu'être différente comme c'était d'ailleurs le cas pour les agriculteurs métropolitains de cette époque. Je lui fais souvenir tout de même que la durée de vie était de 25 ans avant 1830 pour les moins de 2 millions d'Arabes et qu'elle était passée à 50 ans en 1954 pour les dix millions. Comme génocide on a fait mieux ailleurs !
Il ajoute, et là je lui en veux tout particulièrement, que la France a ignoré la scolarisation des Arabes.
Qui a appris à lire et à écrire le français aux Messali Hadj, Ferhat Abbas, Boumendjel, Farès, et j'en passe, tous opposants à la colonisation ? Ainsi qu'à tous les intellectuels algériens? Sinon les instituteurs français dont plus d'une centaine ont été assassinés par le FLN justement pour qu'ils ne puissent instruire les enfants arabes.
Mohamed Sirfaoui sait parfaitement que dans le " bled " on n'envoyait pas les enfants à l'école. Ou du moins c'était rarement le cas, on les y retirait à l'âge de travailler, c'est-à-dire 10 ans.
Quant aux filles il n'était pas nécessaire de les scolariser car elles n'avaient pas besoin d'apprendre.
*Enfin, terminons avec les mines personnelles. Elles existent malheureusement dans toutes les guerres et il aurait été humain que l'armée dès l'indépendance remette la carte des emplacements afin d'éviter des morts et des blessés innocents et, surtout, cela aurait évité le massacre de centaines de harkis que le FLN a forcé à marcher sur ces mines afin de les faire sauter tout le long des lignes Morice et Challe.
J'allais en terminer en disant à Mohamed Sirfaoui qu'il se rassure car malgré toutes ses absurdités il n'arrivera jamais à la cheville d'un Noël Mamère, lui est inimitable dans sa stupidité de " petite frappe ".
Mais je viens d'écouter une partie du discours de François Hollande devant l'assemblée algérienne.
*Hier c'était le côté pile : " pas de repentances, pas d'excuses "
*Aujourd'hui c'est le côté face : " Je reconnais toutes les souffrances faites aux Algériens par la colonisation " et de citer Sétif, Guelma et Kherrata.
Pas un mot sur le massacre des européens justement à Sétif, oublié la tuerie sanguinaire d'El Halia, les milliers de cadavres et de disparus d'après le 19 mars 1962, alors que la France avait " cessé le feu " et qu'elle autorisait le FLN à poursuivre " l'épuration ".
Je conseille au président de la république d'éviter de se rendre sur la plage de Sidi-Ferruch car c'est là que s'est fait sodomiser, paraît-il, un ambassadeur de France. Il ne faudrait pas que cela arrive à un président.

Manu GOMEZ

 

Rabia de Jean-Paul GAVINO :


MESSAGE PERSO AUX FRANÇAIS D'ALGERIE /A TOUS MES COMPATRIOTES DE MISERE SUITE AU DISCOURS DU PDT DE LA REPUBLIQUE FRSE CE MATIN A ALGER

J'ai la rabbia - j'ai la rabbia car on dit, on fait, on juge , on s'excuse, on dénonce, on insulte tout ce passé , tout cette histoire toute NOTRE HISTOIRE sans nous !!
COMMENT EN EST ON ARRIVE LA ??? COMMENT AUCUNE ASSOCIATION - AUCUN LEADER Harki ou Pied noir n'ait jamais été invité dans les MEDIAS depuis la mort de ce Pauvre Jacques ROSEAU, il y a une éternité.

Comment comprendre et admettre que l'on peut parler de nous, de nos vies , de nos erreurs en oubliant tout simplement nos réussites sur cette terre d'Algérie .Comment peut on supporter que l'on nous juge sans que l'on puisse défendre de tout ce que l'on nous accuse.

Devant un tribunal et celui-ci est le tribunal de l'histoire, le juge laisse la parole à l'accusation mais aussi A LA DEFENSE .. pour notre cas il n'est même pas possible de le faire.
De se défendre, de taper le poing sur la table, de crier, de gueuler, d'hurler devant tant de silences et où nos voix ne peuvent mêmes pas s'exprimer au nom de la JUSTICE tout simplement.

J'ai la Rabbia ou j'ai la Rabbia car nous n'avons pas joué GROUPE dans l'adversité. Nous n'avons pas joué UNI dans nos revendications - Nous n'avons pas joué COLLECTIF dans nos combats.

Chacun s'arrogeant le droit de représenter ceci ou cela …

Si nous voulons garder encore un peu de dignité envers nos enfants - nos petits enfants et devant l'histoire il faut que toutes , je dis bien toutes les assos se réunissent pour créer UN POIDS , pourqu' enfin BESSIF nous ayons la parole sur les plateaux de TELEVISION, de radios et que plus personne ne puisse parler à NOTRE PLACE . Faire des CONFERENCES DE PRESSE (LES JOURNALISTES VIENDRONT J'EN SUIS PERSUADE) - Demander des interviews à des journaux Algériens Ils nous les accorderont.

Voilà le but que nous devons nous fixer, que vous devez vous fixer vous toutes , je dis bien toutes les associations , mêmes les amicales de villes et de villages juste seulement pour que vous preniez chacune en main la sauvegarde de vos cimetières respectifs (il y a en a encore des centaines et des centaines à sauver ) . Car sauver nos cimetières et imposer aux deux gouvernements nos doléances c'est sauver NOTRE MEMOIRE sur le sol Algérien. C'est faire garder d'une manière INDELEBILE notre passage sur cette terre pendant 132 ans….

Je sais que certains vont me juger pour avoir osé essayer d'arrêter le ronronnement établi depuis des décennies, mais je dis aujourd'hui qu'il faut changer de tactique, qu'il faut changer la manière de communiquer. IL FAUT MAINTENANT SE FAIRE ENTENDRE DANS MONDE ENTIER et d'abord en France et en Algérie …. Il faut gérer notre communication comme une entreprise, et non comme une association rabougrie dans ses convictions et qui s'adressent à des gens convaincus. Nous Français D'Algérie de toutes confessions nous savons NOTRE HISTOIRE, nous savons LA REALITE DE CE QUI S'EST PASSE………..

ALORS FAISONS LA CONNAITRE AUPRES DES MEDIAS …. UTILISONS LES …. SI NOUS SOMMES FORTS ET UNIS … NOUS SERONS ECOUTES VUS ET ENTENDUS …SI NOUS RESTONS DANS L ETAT ACTUEL NOUS FINIRONS COMME DES FRANÇAIS A QUI L'ON A VOLE MEME LEUR MEMOIRE.

FRANÇAIS D ALGERIE REVEILLE TOI…..

BELLES FETES ET BELLE ANNE 2013.

J.P. GAVINO.
Artiste Chanteur .

 
 
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5 / D12 / Le voyage de la contrition ?
Ce voyage n'est pas celui qui réconciliera les Français d'Algérie avec les socialistes ni encore moins avec ce pouvoir algérien se présentant en martyr d'une indépendance acquise seulement... de par la volonté du pouvoir gaulliste, en 1962.
François Hollande va là-bas, fouler le sol de ma terre natale mais avec le sentiment que pendant 132 ans rien de positif ne s'est créé ou produit. Fort de sa conviction de socialiste progressiste nous ne sommes pour lui que des fascistes, des profiteurs d'un peuple. Le Président aveugle oublie l'épopée de ce territoire maghrébin pris en tenailles entre le Maroc et la Tunisie et qui au fil des siècles fut soumis aux envahisseurs Grecs, Romains ou Turcs avant que la France ne libère du joug de l'esclavage les Berbères et les Kabyles sous la lame du yatagan Maure et ne donne aux Juifs la liberté qu'ils n'avaient pas.
Nous sommes hélas dans le temps des socialistes, le temps faux où il faut renier ce que notre civilisation a construit avec la colonisation, en prenant certes, mais en donnant beaucoup. Cela c'est du passé ! Aujourd'hui, faut-il s'excuser et se repentir ? François Hollande est-il prêt à reprendre cette formule épiscopale ? Est-il clairvoyant lorsque ses thèmes de ce temps de la tragédie sont abordés à contresens, à contre-histoire en ignorant le vrai drame de l'Algérie française et de ses habitants face à l'histoire obscure du FLN ?
A ce sujet, que nous proposent nos médias ces jours-ci, en fonction du voyage présidentiel ? Des bouts d'une histoire incomplète où seuls les Algériens sont mis à l'honneur et se plaignent de nous ! Mais qui a vaincu le paludisme et le choléra de cette terre insalubre ? Qui a construit des écoles et donné une éducation à ceux qui deviendront des terroristes ? Pourquoi occulter les crimes, les exactions du FLN dans leurs émissions ? Nos journalistes, sans foi ni loi adoubent au temps des socialistes, acquiescent à la critique hypocrite des Algériens, et à ce jour pas un reportage ne met en relief l'Exode des civils après les tueries et les assassinats des Européens et des Musulmans qui croyaient en la France. Rien, qui évoque la souffrance d'un peuple abandonné et fuyant la mort. Rien des Harkis et de leurs familles, torturés, assassinés dans le bled parce que l'armée gaulliste et je le précise bien, pas l'armée française ni celle qui a fait l'Indochine, les a laissés entre les mains des bourreaux du FLN. François Hollande est-il conscient de notre honte à le savoir rendre hommage à la figure d'un traître à la France, ce triste Audin, suppôt du FLN ? Est-il à ce point obnubilé par son souhait d'humanisme progressiste pour s'incliner sur un sol, une terre, qui a été rebelle et ne veut pas reconnaître sa part de tragédie ?
Je veux bien qu'un jour, la France tende la main au peuple algérien, mais pas à ses dirigeants actuels dont la propagande fait d'une terre, donnée par le gaullisme, une terre gagnée ! Pas à ces anciens tortionnaires de civils chrétiens et musulmans ; pas à ces tueurs de femmes et d'enfants de Harkis qui croyaient en la Nation française.
Je veux bien qu'un jour, nous nous serrions la main, en hommes ! Pas à la manière du Président des Français qui semble se présenter comme un bourgeois de Calais en donnant à la France ce rôle malsain de coupable, comme le démontrent ses gestes sur le 17 octobre 1961 a Paris ou le 19 mars à Evian.
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Il y a eu la colonisation, il y a eu l'évolution d'un territoire en friche, puis il y a eu la guerre et ses drames, mais les Pieds-noirs ne sont pas que des fautifs !
Ce pays je le croyais mien ! Nombreux, nous y étions nés et nous y vivions après l'avoir construit ! Pourquoi sommes-nous les proscrits, en Métropole ? Pourquoi cette spoliation de la vérité au profit du mensonge ?
J'ai écouté l'interview de François Hollande à Alger, le 19 décembre... Après les embrassades algériennes, il m'a surpris. Ainsi " ni excuse ni repentance ", annonce-t-il. Mais je me méfie... L'attitude reste sournoise comme un piège ! Un pas en avant et un coup d'arnaque avec la reconnaissance de la " manifestation FLN du 17 octobre 1961 ", puis un pas en arrière, " non à la repentance ! " à Alger, précédé d'un coup de Jarnac : " la reconnaissance du 19 mars en cérémonie officielle de fin de guerre ! " Qui est-il ce Président de la République influencé par les associations gauchistes qui dénaturent et mentent sur la réalité de ces événements ?
On pouvait croire à un instant de bon sens, de clairvoyance, ce 19 décembre, mais comme d'habitude François Hollande retombe dans ses travers socialo-communistes. Au discours à l'assemblée algérienne le 20 décembre, ce n'est que contrition sournoise qui atténue grandement son " non " à la repentance... " Les souffrances du peuple algérien.... la colonisation atroce... l'agression contre le peuple algérien... la négation de son identité ! " Pourquoi évoquer Sétif et cette légende d'un trop grand nombre de morts ? Des moments de l'histoire colportés et falsifiés pour le plaisir du mensonge et de l'accusation du temps gaullien (le général était au pouvoir), ensuite du temps des colonies !
Cette France socialisante et communisante du doute et de la haine, comme celle de De Gaulle, ne se rappelle-t-elle pas qui l'a sortie des griffes de l'étranger ? A-t-elle si peu de cœur pour ne pas admettre les prouesses de l'armée d'Afrique qui l'a libérée ? Regrette-t-elle de ne pas être esclave ? Il me semble qu'à l'aube de ce XXI e siècle nous y courons avec notre inclination à voir dans l'Orient notre nouveau Messie, financier, économique et spirituel !
En tant que Pieds-noirs, nous nous sommes toujours élevés contre cette faillite du pouvoir ; son laisser-aller inconscient face à un communautarisme envahissant. Nous avons toujours espéré en une France forte, responsable de son passé et tournée vers un avenir aujourd'hui imprécis. Nous ne souhaitons pas que le pays soit sali par la médisance politicarde, ni celle du gaullisme ni celle de la gauche malheureusement au pouvoir. Quel visage montre en Algérie François Hollande ? Celui d'un Janus ! Il oublie les souffrances des Pieds-noirs, les crimes et les disparitions, il oublie le rôle de cette armée française qui avait vaincu la rébellion et que le gaullisme a emprisonné ; il oublie les musulmans fidèles à la Nation. Comme les journalistes sectaires, il ne parle que des Algériens sans se rendre compte que ce peuple souffre de ses politiciens véreux et enrichis sur son dos.. Face au gouvernement algérien agressif et haineux, nous voulons un gouvernement français ferme et déterminé sur les événements du passé et sur des options sans arrangements pour le présent et le futur !
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Il y a maldonne avec les socialistes qui se fourvoient dans l'ambigu sinon la repentance ! Le passé existe mais nous ne méritons pas d'être dans le temps de la flagellation. Il y a longtemps que les Pieds-noirs ont donné leur version de l'histoire et il est temps que les Algériens sortent de leur surenchère mensongère et mémorielle et ne fassent pas du passé de la colonisation le seul coupable des événements anciens.
Un partenariat France-Algérie ? Pourquoi pas, lorsque cet Etat sera libéré de ses démons FLN ; que le pays sera devenu véritablement une nation, ne l'oublions pas... acquise de par la volonté gaulliste en juillet 1962 et non par les armes dont le terrorisme se vante. Un pays indépendant, avec un nom que nous lui avons donné ! Une Algérie indépendante depuis bien moins de temps que nous, les Pieds-noirs, avons habité cette terre.
Un partenariat à venir ? Avec un gouvernement qui reconnaisse son temps des assassinats d'Européens, ses luttes fratricides et les mensonges à son peuple. Un gouvernement algérien non soumis à la dictature en place et débarrassé de la montée d'un islam rétrograde et dangereux.
Est-ce possible que cela ? Oui, dans la mesure où les Algériens feront amende honorable sur un passé qu'ils déforment et que les socialistes se souviendront que la France est une grande Nation !

Robert Charles PUIG / décembre 2012
 
 
Yves CALVI, pas neutre??
 
Monsieur Le Professeur, cher collègue,

Vos interventions dans l'émission de Calvi, vue en différé, ce matin, étaient d'une rigueur et d'une hauteur de vue exemplaires, conformes à la réputation du grand historien que vous êtes. Soyez en remercié.

Il est particulièrement regrettable que le meneur de jeu vous ait, si peu, donné la parole, pratiquant ainsi une censure de fait. Quant à vos interlocuteurs, ils inspirent de sérieuses réserves. Je croyais, à tort, Sifaoui plus intelligent. S'il juge à peu près correctement le pouvoir algérien actuel, son analyse de la période coloniale est partisane et sans crédibilité. Malek Boutih, était dans un jeu de rôle, il a passé son temps à enfiler des banalités, racontant n'importe quoi sur Les Alsaciens-Lorrains qui seraient allergiques à la réconciliation franco-allemande.

Nous sommes nombreux à avoir ressenti une frustration à laquelle Calvi ne nous avait pas habitués. Plusieurs personnes, moins concernées que nous-même par l'Algérie, ont éprouvé les mêmes réactions, regrettant en particulier que vous n'ayez pas eu droit plus souvent au micro.

Recevez, Monsieur Le Professeur, cher collègue, l'expression de nos très cordiales salutations.


Jean-Pierre PISTER (khâgne Histoire Poincaré Nancy)
Danielle PISTER-LOPEZ (Littérature Université de Lorraine)

Cercle Algérianiste de Champagne et du Grand-Est

 
 

Une victoire du net aussi!

http://www.latribunedelart.com/les-cles-d-alger-resteront-au-musee-de-l-armee-article004154.html

 
 
19 décembre 2012 Jean-Marc PUJOL Maire de Perpignan écrit à notre Président...
 
 

Nous venons d'apprendre (source quotidien El Watan) que la dette hospitalière laissée par les Algériens venus se faire soigner en France s'élevait à 30 millions d'euros. Merci à Hollande d'en réclamer le remboursement...la France en a cruellement besoin actuellement.

Manu GOMEZ

 
 

ALGER ….. LE PIEGE TENDU A FRANCOIS HOLLANDE



Le quotidien algérien " El Watan " nous apprend, entre autres choses, que François Hollande ira rendre hommage à Maurice Audin sur la place qui porte son nom, en plein centre d'Alger.
Mais qui est Maurice Audin ? Pour ceux qui ne le connaissent pas il s'agit d'un assistant en mathématiques de l'université d'Alger, né le 14 février 1932 à Béja (Tunisie) et français.
Militant anticolonialiste et membre du Parti communiste algérien, Audin a collaboré activement avec le FLN. Il a été arrêté par les paras du 1er REP le 11 juin 1957.
Quelle aide Audin a-t-il apporté au FLN ?
Difficile de le savoir. On sait qu'il a organisé le départ vers l'étranger de Larbi Bouali (premier secrétaire du PCA) une fois sa mission terminée en septembre 1956. Et que c'est également dans son appartement, qu'Henri Alleg (Directeur du quotidien Alger républicain) recherché pour collaboration fut arrêté le 12 juin 1957.
Il faut tout de même retenir que Maurice Audin a aidé les ennemis de la France, le FLN, qui, à l'époque, fracassait les bébés contre les murs, violait et éventrait les femmes (EL Halia le 20 août 1955), a égorgé 17 jeunes soldats français avant de leur enfoncer les organes génitaux dans la bouche (Palestro le 18 mai 1956), posait des bombes dans les bars et les dancings et massacrait des milliers d'européens et de musulmans.
Peut-être ne méritait-il pas la mort au même titre qu'un Jeanson, Laban, Timsit, Fanon ou Maillot car il semblerait qu'il ait été exécuté soit en tentant de s'évader, soit par des services français (d'après des archives du colonel Godard découvertes aux USA)
J'insiste sur le fait que Maurice Audin était communiste et que ses " camarades " communistes n'ont jamais hésité au gré des conflits à exécuter de nombreux intellectuels français sous prétexte de " collaboration idéologique ou politique " avec l'ennemi. (Par exemple Robert Brasillach et Paul Chack).
Il est déjà assez ignoble et déshonorant la France que le maire de Paris, Bertrand Delanoé, ait inauguré le 26 mai 2004, une place dans le Ve arrondissement de Paris au nom de Maurice Audin ainsi qu'un Parc à Argenteuil quelque temps après. Alors que pas une rue, pas une impasse, n'honore le nom d'un officier ou d'un soldat mort pour la France en Afghanistan.
Nous ne pouvons qu'espérer que le président de la république ne tombera pas dans ce piège, comme il est tombé dans celui de la commémoration du soi-disant massacre du 19 octobre 1961.

Manu GOMEZ

 
 
Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes

Narbonne, le 17 décembre 2012
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Monsieur le Président,
Du 19 au 20 décembre prochain, vous effectuerez votre premier voyage officiel en Algérie. Les Français d'Algérie seront, vous vous en doutez, particulièrement attentifs aux gestes que vous accomplirez, aux paroles que vous prononcerez.

L'amitié avec l'Algérie ne se décrète pas, elle ne dépend pas d'un quelconque traité entre les deux Etats. Elle repose avant tout sur la réciprocité et dans le champ mémoriel de l'histoire de la présence française en Algérie, il est indispensable que toutes les souffrances et tous les drames soient reconnus.
Nous attendons, Monsieur le Président, de vous du courage pour ne pas tomber dans le piège d'une repentance que vous avez malheureusement commencé à amorcer par vos reconnaissances des journées du 17 octobre 1961 et du 19 mars 1962, sans que les victimes Pieds-Noirs et Harkis ne fassent l'objet d'un mot de compassion de votre part.
Ce courage doit vous amener à exiger de l'Algérie qu'elle accomplisse, aussi, son chemin de vérité, qu'elle fasse, pour l'histoire mais aussi pour elle-même, la lumière sur le massacre, dans des conditions indescriptibles, de plus de 100 000 Harkis, sur l'enlèvement et l'assassinat de plusieurs milliers de Français d'Algérie, hommes, femmes et enfants qui ont vécu le martyre.
L'histoire ne s'écrit pas en noir et blanc. Nous, nous voulons toute l'histoire et rien que l'histoire, tant nous sommes convaincus qu'une société qui prend des libertés avec certains faits historiques incontournables commet une injustice fondamentale.
Nous vous demandons de ne pas céder à la facilité d'une repentance qui consacrerait une injustice infligée aux dizaines de milliers de victimes, Harkis et Pieds-noirs, condamnées à une seconde mort dans l'espace symbolique de la mémoire, ainsi qu'une forme de double peine à notre pays, en lui imposant un passé qui n'est pas le sien et un avenir incertain, car on ne construit rien de bon sur le mépris de soi-même.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de notre considération.

Thierry Rolando
Président national
Cercle algérianiste national

Fédération des Cercles algérianistes


Narbonne, le 17 décembre 2012

Monsieur le Président de la République

Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré

75008 Paris


 
 

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3 - D12 / MESQUINERIES SOCIALISTES

 


Je n'arrive pas à croire qu'un premier ministre, Jean-Marc Ayrault se permette des mots si mesquins si polémiques en parlant de Gérard Depardieu : " ... Il y a quelque chose d'assez minable, tout ça pour ne pas payer d'impôts. ", dit-il. Bien entendu ce dernier quitte la France ! Est-il le premier ? D'autres avant lui ont suivi ce chemin de l'exil parce qu'ils ne se sentaient plus en phase avec une France experte en sentences qui ne sait plus que la richesse des uns peut engendrer le travail pour de nombreux autres parce qu'ils ont créé, inventé, produit. Mais non, il faut critiquer, affirmer, asséner d'une façon telle, que le " coupable " se sente condamné... C'est la méthode socialiste. En mai, Hollande avait montré ce chemin du mépris en refusant d'accompagner Sarkozy jusqu'à sa voiture, à la sortie de l'Elysée... Nous sommes maintenant dedans, dans ce camp socialiste qui " outre-mesure " ses droits à trancher sur le devenir de nos vies. Il juge et condamne, comme si ce clan socialo-communisant n'avait pas de reproche à se faire ! Mais nous n'avons pas à nous plaindre, puisqu'une faible majorité a voulu la gauche au pouvoir ! Elle en profite bien... Des ministres à profusion, tous plus imbus de leur nombril, que de la santé de la France ; une gestion désastreuse de nos lendemains qui déchanteront, en créant des lois qui vont contre l'intérêt du pays... trop d'impôts... trop de taxes et une attitude d'un humanisme progressiste qui fait payer aux contribuables de toutes conditions ses offrandes à la misère du monde. Que ne se souvient-elle, cette gauche des phrases de Georges Marchais lui-même ou de Michel Rocard s'alarmant du nombre d'étrangers envahissant la France ? Mais non. Nous fonçons vers les endettements les plus énormes, tout en proclamant notre retour aux 3 % de déficit en 2013.
Pourquoi les Français sont-ils si aveugles ? Je me le demande !
Bien entendu cette pauvre Droite actuelle me fait pitié. Elle s'étripe, se chamaille, s'auto détruit en nous donnant un spectacle guignolesque. Je n'ai jamais cru en cette sorte de conglomérat des divers mouvements de ce Centro-droite. Il a toujours été mou, peu en ligne avec ce que beaucoup de Français réclament : ordre, respect, dignité. Nous sommes loin de cet objectif et nous continuons à nous éloigner de la bonne voie. En quelque sorte, nous sommes comme le Cosmos en expansion et une Terre, au fil des millénaires qui s'éloigne du soleil pour l'infini. Notre infini à nous c'est ce désastre politique, cette image que nous avons de nos politiciens de tous bords. C'est bien en avance sur le 21 décembre notre temps des Mayas ! Les socialistes nous montrent chaque jour que leur programme est une vision " à vue " un peu comme le parcours d'un navigateur perdu dans les brouillards des océans. Ils annoncent en fonction de l'instant une mesure qu'ils vont annuler à la première réaction d'un des éléments de leur majorité diffuse... Les verts de Cécile Duflot en sont le premier exemple... " On " annonce des propositions opposées aux directives gouvernementales mais on reste ministre pour profiter du fromage... " On " désigne du doigt des coupables mais on oublie de reconnaître que la chrétienté en France fait beaucoup pour les pauvres, depuis l'abbé Pierre. " On " reste prudent sur le " mariage pour tous " puis on annonce un droit à la procréation des couples de même sexe, parce qu'on a reçu une des associations minoritaires mais virulentes d'homosexuels en odeur de sainteté avec les médias, dont on connaît les tendances suicidaires, presque kamikazes et gauchisantes, contre une France du droit.
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" On " est ministre et on menace les entreprises étrangères qui emploient un nombre important de travailleurs, puis on a le bec cloué par le premier ministre, mais on reste ministre... Idem avec le gaz de schiste dont... on ne veut pas mais pour lequel malgré l'avis des verts, on crée une commission pour voir si... " On " est au budget mais on se garde bien de dire que... " L'étranger et ses banques ", on connaît !
Pardonnez cette suite indigeste de " On ", mais c'est la France ! Nous savons bien que rien ne marche normalement, ni à gauche, ni à Droite ! Le temps nous est compté pour redresser la barre, montrer un visage énergique au monde qui se moque de nous. Pauvres médisances socialistes sur l'épopée coloniale... Pauvre façon grossière de traiter son prédécesseur à la fin d'un mandat et à la naissance d'un autre ou les exilés fiscaux... pauvre et étrange manière de gérer la crise financière et économique de notre pays !
L'humanisme et la fraternisation obtuse des socialistes conduisent le pays à sa perte. Le changement qu'ils veulent nous imposer est celui de la honte et de la désespérance, de l'humiliation. Notre temps des lumières devient celui de l'absurde, et de l'incompétence
Demain, demain.... Je crains ce futur parce que je suis dans un bateau ivre qui ne trouve pas de port d'attache. Est-ce un pédalo, ce navire France qui tangue dans la tempête ? Où nous emmène-t-il en offrant tant et tant à l'étranger, aux sans papiers, aux demandeurs d'asile et aux sans-abri ? En détricotant notre code civil pour un pays sans " Père ni Mère " mais simplement des affiliés à un genre qui sera celui où nos jeunes générations vont se perdre.
C'est incompréhensible cette France nouvelle et moi je ne regrette qu'une chose : ne pas avoir eu le courage de partir loin, loin... Tout cela, parce qu'une fois, il y a cinquante ans, j'ai fait le choix de la Mère Patrie. Bien entendu je ne pensais pas que j'irai d'affront en affront et que le seul but de ma métropole était de m'oublier, de m'enterrer devrais-je dire car ce cinquantenaire me prouve une chose tellement triste et désespérante : je ne suis toujours pas accepté par la Métropole. Le pays a toujours contre moi l'œil du juge qui condamne pour une sentence irréfutable : j'appartiens à la fin d'une épopée...
A Alger je n'avais jamais été entendre les trois baudets de Jean-Pierre Vaillard et de ses complices... Pourtant leur théâtre " Les trois baudets " était au pied de la rue Dupuch où habitait ma grand-mère... Après l'Exode en 1965 j'ai eu ce bonheur d'aller passer une soirée au théâtre parisien où les chansonniers présentaient leur spectacle. Je ne me souviens plus si J.P. Vaillard y était, mais pour moi, ce soir là, ce n'était pas seulement les chansonniers que je voulais entendre, je me projetais dans mes années heureuses d'Algérie et je revoyais leur théâtre de la rue Mogador, au-dessus de la rue d'Isly, pas très loin des escaliers montant vers la rue Dupuch et Saint Augustin, là où j'avais mon école primaire : Dordor ; là où j'avais mes amis d'enfance... Alors, au milieu des rires des spectateurs, j'ai eu une larme au coin des yeux, parce que je ne possédais plus que des souvenirs de l'aventure de ma jeunesse ; parce que mon monde d'un temps dépassé, m'échappait. Cependant, mais je ne savais pas qu'en Métropole durant toutes ces décennies, cinquante longues années, la haine, le mépris ou l'indifférence de groupuscules ignorants me poursuivraient.

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Je ne savais pas qu'en 2012, ce temps nouveau des socialistes, avec le voyage du chef de l'Etat à Alger serait comme ajouter le pire au pire après ce mois d'octobre 1961 dont " on " s'excuse, ou la reconnaissance du 19 mars comme journée de fin de guerre en Algérie. Non ! Je ne savais pas que les larmes versées lors d'un spectacle parisien en 1965 continueraient de couler encore... et encore.
Cependant, il y a comme une victoire dans ce combat pour la mémoire pied-noir que nous menons contre l'abject : les clés d'Alger resteront au musée de l'Armée à Paris. François Hollande, sous des pressions de diverses associations et du Ministère de la défense, a renoncé à cette ignominie. Puis, un plus encore, le canon " Baba Merzoug ", (La consulaire) restera à l'arsenal de Brest, malgré les réclamations du despote algérien Abdelaziz Bouteflika.

Pour ces raisons, ces luttes menées contre l'aveuglement des pouvoirs en place, ces manifestations de patriotes convaincus de notre droit et de nos devoirs, je veux, en conclusion de ces quelques lignes, saluer tous ceux qui continuent le combat pour notre mémoire ; pour la vérité de ce temps de l'honneur, et dire à toutes nos associations pieds-noirs et amies, combien je les admire et suis fier d'être un modeste maillon de cette résistance.

Robert Charles PUIG / décembre 2012

 
 
Maurice AUDIN par Michel DELENCLOS.
 
 

Le voyage du 19 et 20 décembre...


Le voyage de François Hollande en Algérie est celui de l'indécence. En effet, sous des dehors de "réconciliation" nous assisterons à une repentance déguisée. Ce voyage sera celui de l'affront aux Français d'Algérie, aux Harkis et à l'armée française. Pour preuve, sur cette terre sortie du néant grace à la colonisation, François Holande ira s'incliner et se recueillir sur la place "Audier" ce traitre à la Patrie rallié à la cause FLN.


Cerise sur les loukoums il ira rendre hommage aux Algériens en se rendant à Tlemcen, berceau du terrorisme et terre d'Abdelaziz Bouteflika et de Ben Bella, un de ses compères. Ainsi, de cette façon, le Président de la République française prouvera combien le sang versé par l'armée française, entre 1954 et 1962, les Pieds-noirs et les morts du 26 mars, ceux du 5 juillet 62 puis tous les Harkis oubliés par le pouvoir gaulliste et assassinés après le 19 mars 62, comptent bien peu dans le jeu socialiste. Ne comptent pas du tout.


Un voyage de la honte.
R.C. PUIG

 
 

Le cercle Algérianiste du Gers, le Recours, le Comité Véritas et l'association de la Légion étrangère, ont rencontré le Préfet.

Le cercle Algérianiste avait préparé un courrier qui doit être transmis au Président de la République.


Nous le portons à votre connaissance. Si d'autres veulent le réutiliser avec leur entête sans problème ou même ne reprendre que certaines parties, sans problème.


En vous en souhaitant bonne réception

 
 
François MITTERAND était CONTRE le 19 mars...
http://youtu.be/9elpydnrD9w
 
 
Au sujet de la date funeste...
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/FR3_Cuesta_Amrane/FRA_CoteAzur.html
 
 
 
Inauguration dimanche 9 décembre du Rond-Point des Français d'Algérie à Hyères.
Une Stèle sera inaugurée portant l'inscription suivante: Rond-Point des Français d'Algérie
1830 - 1962
HOMMAGE A TOUS CEUX TOMBES POUR QUE
VIVE LA FRANCE EN ALGERIE
Fleurs et Drapeaux souhaités.

RDV : Angle rues Maréchal LECLERC et Yann PIAT vers centre Hospitalier de Hyères et Collège Jules FERRY; inauguration à 11 heures

Messe de Requiem à 09 heures célébrée par Monseigneur Jean-Yves MOLINAS, en l'église Saint Louis.

 
 
159 photos prises le 05 décembre...
https://picasaweb.google.com/112961091018765267263/051212HommageAuxMortsDeLaGuerreDAlgerie?authkey=Gv1sRgCJne6tKa6p6H4QE#
 
 
Les harkis d'Ile-de-France vous informent

Lire l'article

http://www.harkis-idf.com/article-5-decembre-2012-commemoration-de-la-fin-de-la-guerre-d-algerie-113237190.html
 
 
VIDEOS DE LA JOURNEE DU 5 DECEMBRE 2012

Pour Rognac; pour Marignane

Merci à Guy PIERSON

 
 

19 mars !!! …. Comme disait Audiard : " vaut mieux se taire quand on n'a rien à dire ".


Suite à un récent article concernant le vote de la date du 19 mars 1962 par les " sénatus débilitus " je n'avais aucun exemple particulier à proposer, ils l'étaient tous. Eh bien ! Aujourd'hui j'ai réussi à en capturer un : le " sénatus débilitus " par excellence. Il s'agit de l'ancien ministre René Teulade, sénateur socialiste de la Corrèze.
Pour lui cette date du 19 mars 1962 marque " la date historique où le général Ailleret adresse à l'armée française un ordre de paix proclamant le cessez-le-feu suite aux accords d'Évian signés la veille ".
Il ajoute ensuite, afin de compléter mes soupçons de " débilitus " que " bien que de nombreuses victimes furent dénombrées jusqu'en 1964, tant du côté de l'OAS que du FLN ".
Et il poursuit, afin je le suppose de conforter son côté " super débilitus " : " Cette date s'impose comme date historique et symbolique car elle est le point de rencontre de la destinée de plusieurs nations (…), d'une mémoire commune entre les appelés du contingent, les militaires de carrières, les rapatriés, les harkis, les Français et les Algériens ".
Et, enfin, il termine indiquant que c'est " avec honneur et fierté que les sénateurs socialistes et moi-même ont voté cette loi ".
J'enregistre donc que c'est " avec honneur et fierté " qu'ils sont les complices du plus grand déshonneur de l'armée française, tuer des Français et rester l'arme au pied sur les ordres des généraux De Gaulle, Ailleret et Katz, permettant ainsi à nos ennemis d'assassiner des milliers de militaires du contingent et de carrière, d'européens et de français d'Algérie, de harkis et de musulmans fidèles à la France, et ce jusqu'en 1964.
Quant aux victimes de l'OAS jusqu'en 1964, permettez-moi de vous rappeler qu'il ne restait plus un seul " soldat " de l'OAS en Algérie, et plus particulièrement en Oranie, depuis fin juin 1962. Tous avaient rejoint l'Espagne.
Quant à " la mémoire commune " que vous citez, il est difficile à des milliers d'appelés du contingent, des militaires de carrières, des rapatriés, des harkis, des Français et des Algériens, disparus, assassinés, massacrés, émasculés, enfin tous ceux qui sont morts pour la France, d'avoir une " mémoire commune " avec des élus confortablement installés dans leur fauteuil sous les lambris de l'assemblée et du sénat. Là où ils sont " ils " n'ont plus de mémoire à partager.
Manu GOMEZ

 
 
19 mars 1962: Waterloo?
 
Madame la Sénatrice Gisèle Printz,

Vous êtes actuellement en charge du dossier concernant les Anciens combattants comme rapporteur. Si je m' adresse à vous, Madame, c' est plus particulièrement pour ce qui touche aux combattants envoyés en Algérie. Un demi siècle plus tard, ce dossier est sensible surtout, et malheureusement, lorsqu' il devient l' objet de marchandage, de clientélisme ou de tractations et d' idéologie peu glorieux, au détriment de ces soldats qui ont vécu en Algérie une guerre révolutionnaire très particulière, au point qu' il était préférable de ne jamais présenter les corps de ces malheureux soldats français à leurs familles: une boucherie. Ces soldats dont le nombre de combattants fluctue encore, celui des enlevés, des disparus n' est pas encore déterminé, celui des prisonniers abandonnés à leurs tortionnaires, et ceux jamais rendus par le FLN.

L' Histoire, vous le savez, Madame la sénatrice, est Vérité, en cela elle ne peut souffrir d' aucun amalgame, d' aucune pression. Or, tristement, l' actualité nous rappelle que ces exigences sont bafouées. Notre priorité en la matière n' est-elle pas de nous recueillir, d' être reconnaissant envers nos soldats, souvent jeunes et, à leurs familles qui sont encore dans l' incompréhension.

Je m' adresse à vous, Madame, sereinement, à la fois comme citoyen avisé et, comme chercheur spécialisé dans les relations franco-algériennes. Ce sont-là mes seules prétentions. Celles-là même qui m' ont incité à publier cet ouvrage intitulé "19 mars 1962 ? Waterloo !", livre ouvert "à M. le président de la République, à Mmes. MM. les Députés et Sénateurs, Maires et citoyens de France.". Avec beaucoup de compréhension pour votre lourde charge, et humblement, je vous propose de le lire. Sachez déjà que je reste disponible, à votre écoute.

En vous remerciant de votre écoute, je vous présente mes respectueux hommages.

Delenclos Michel Henri

 
 
Ce qu'a fait le F.L.N. après le "cessez-le-feu" du 19 mars 1962, Jean-Jacques JORDI
http://www.youtube.com/watch?v=8t3BR6k3vNQ&feature=youtu.be
 
 
Janine MONTUPET

J'apprends en ce jour, 20 novembre 2012, le décès de Janine Montupet, le 18, à Halley (Idaho, Etats-Unis).
La saga, " Dans un grand vent de fleurs " diffusé à la télévision lui valu une notoriété internationale.
Née à Oran en 1919, d'une famille installée en Algérie depuis 3 générations, elle reste pour nous l'immortelle narratrice de la saga : " La fontaine rouge " qui, en trois tomes, raconte l'histoire d'une famille de colons sur trois générations ; Elle me fit verser bien des larmes !
" La jeune fille et la citadelle " conte la fascination d'une jeune épouse de pêcheur dont le bateau est ancré dans le port d'Oran au temps de l'occupation espagnole. Elle rêve de la " corte chica " et lorsqu'elle se décide à aller vers le Palais, la terre tremble et englouti ces splendeurs en détruisant les trois quarts de la ville...
Janine Montupet a écrit de nombreux ouvrages remarquables dont " La dentellière d'Alençon ".
Elle vient de s'éteindre à 93 ans et, bien que je ne l'aie jamais rencontrée, j'ai l'impression de perdre une amie.
Geneviève de Ternant

 
 

MA RENCONTRE AVEC FRANCOIS DE CLOSETS.

Lors du salon du livre de Toulon qui vient de se dérouler ce dernier week-end et entouré de mes confrères écrivains, je viens d'être le témoin et l'acteur principal de la prétention de ce journaliste.
François de Closets, puisqu'il s'agit de lui, s'arrête devant mes livres exposés à la librairie Périclès. Il se saisit du dernier paru : " De Gaulle, sa face cachée " et en parcourt la quatrième de couverture. Il lit donc ceci :

" L'objet de ce livre n'est pas de souhaiter la comparution du général de Gaulle (à titre temporaire) devant un tribunal pour crime contre l'humanité, il ne faut pas rêver, mais plus simplement de montrer le vrai visage de cet homme, sa vraie personnalité, sa véritable ambition, prouver qu'il n'a reculé devant aucun moyen pour y parvenir, même les plus sanglants, les plus méprisants, les plus honteux, n'hésitant jamais à faire couler le sang français dans l'unique objectif de parvenir à ses fins et que pour cela il ne s'est jamais mis au service de la France mais il a mis la France à son service, à la différence du Maréchal qui déclarera en juin 1940 " Je fais don de ma personne à la France ".
Pourquoi ce livre 50 ans après les évènements tragiques que nous avons vécus ?
Pour deux raisons :
1/ Il est indispensable que nos étudiants actuels et futurs aient connaissance de ces faits historiques et véridiques qui sont et seront sans aucun doute occultés par les livres d'histoire officiels et puissent donc se forger leur propre opinion en toute connaissance de cause.
2/ Parce que plusieurs décennies sont nécessaires quelquefois pour apprécier tous les faits historiques à leur juste valeur, sans complaisance ni haine, mais également sans œillères.

Très certainement que ce texte ne correspondait pas à ses idées car il lance à la cantonade avec un air dédaigneux un " Qu'aurait été la France sans De gaulle !" Puis s'éloigne aussitôt sans attendre une quelconque réponse de ma part.
Il venait de prononcer sa sentence, elle était irréfutable.
Ce manque d'élégance et de courtoisie me donne un droit de réponse qui je l'espère lui parviendra.

Cher Monsieur de Closets,
* sans De Gaulle la France aurait été tout simplement la France.
* Sans De Gaulle elle aurait été libérée de l'ennemi nazi très exactement de la même façon et aux mêmes dates car non seulement De Gaulle n'intéressait nullement les Américains, ils l'ignoraient même totalement, mais le débarquement en Normandie se serait déroulé, comme il l'a été, sans même que son avis soit sollicité.
* La 2ème DB du général Leclerc se serait conduite avec la même vaillance et détermination dont elle avait fait preuve jusqu'à cette date en Afrique.
* L'armée d'Afrique, sous la conduite des généraux Juin, de Lattre de Tassigny, etc. aurait libérée la Sicile puis l'Italie, débarquée en Provence et repoussée l'ennemi hors de la patrie.
* Quant à la résistance intérieure, malgré tous les efforts de De Gaulle pour la diviser et son option de s'allier avec les FTPF (Francs-Tireurs Partisans Français) communistes afin de s'assurer la présidence d'un gouvernement provisoire, elle aurait fait son devoir au sein du CNR (Conseil National de la Résistance) dirigé par Georges Bidault et fondé par Jean Moulin, qui ne portait pas une grande estime au " général ".
* Paris se serait libéré sans tirade théâtrale et seul son ego aurait souffert de ne pas descendre les Champs-Élysées.
* sans De Gaulle, La France aurait suivi le même chemin avec bien des vies françaises sauvegardées (Mers-el-Kebir, Dakar, La Syrie, l'Indochine, l'Algérie, et j'en passe).

En revanche voici une question à laquelle vous devriez réfléchir davantage :
" Qu'aurait été la France sans Pétain ? "
* Si le maréchal n'avait pas été appelé pour signer l'armistice la totalité du pays aurait été occupé par l'ennemi qui, dans la foulée, aurait également envahi l'Afrique-du-Nord.
* Si Pétain ne leur avait pas interdit l'accès aux Pyrénées, en conservant ce tiers de territoire national, les allemands auraient pénétré en Espagne et occupé Gibraltar, commandant ainsi l'accès à la Méditerranée.
* L'armée d'Afrique n'aurait jamais pu se reconstituer et venir au secours de la France envahie.
* Notre marine, si elle ne s'était pas sabordée à temps, aurait été prise par l'ennemi sans coup férir.

Eh oui ! M. de Closets, entre votre De Gaulle qui a quitté la France car non retenu dans le gouvernement mis en place par Pétain.
Qui s'est retrouvé bloqué à Londres faute d'avoir trouvé un moyen pour revenir afin d'obéir à l'injonction du général Weygand, et cela malgré tous ses efforts.
Un De Gaulle qui n'a pesé d'aucun poids dans aucune des décisions militaires prises par les alliés.
Un De Gaulle qui a su saisir les opportunités que la situation dramatique de la France lui proposait.
Un De Gaulle qui n'a fait que subir les évènements et en retirer une gloire usurpée.
Un De Gaulle qui a déserté devant l'ennemi en temps de guerre, le 16 juin 1940, avant la signature de l'armistice.
Et un Pétain qui par ses décisions en 1940 a sauvé l'empire et bloqué l'avance ennemi (ce qui a été reconnu par l'état-major allemand a postériori), on peut effectivement se poser la question de ce qu'aurait été la France ? Sans De Gaulle cela n'aurait rien changé…sans Pétain il en aurait été tout autrement.
Je reste à votre disposition, M. de Closets pour en débattre.

Certaines personnalités journalistiques, qui seraient probablement restées ignorées du grand public si elles n'avaient pas bénéficié de l'immense audience médiatique offerte par la télévision, s'imaginent détenir la seule vérité qui, à leurs yeux, mérite d'être affirmée sans contradiction puisqu'il s'agit de la leur.

Manu GOMEZ

 
 
Lettre ouverte à Bernard FISCHER
 
 

APPORTEZ-LEUR VOTRE BONNE PAROLE

Que ce soit lors du salon du livre de Mouans-Sartoux, début octobre, ou lors de ce dernier week-end au salon du livre de Toulon, des intellectuels arabes, certainement de très bonne foi, tiennent à nous expliquer en long en large et en travers ce qu'est la religion musulmane vue par le Coran c'est-à-dire une religion de fraternité, de paix, d'ouverture vers l'autre et même de démocratie voir pourquoi pas de laïcité.
Mais surtout pas une application radicale des principes que sont " la charia " et le " jihad " qui nous choquent et nous révoltent.
Hier à Toulon un intellectuel égyptien ne parlant pas français mais accompagné d'un traducteur nous en a fait la démonstration durant plus d'une heure.
Messieurs les intellectuels, ce qu'est le coran, selon vous, n'est pas notre préoccupation principale…ce qu'il est, d'après ce que nous pouvons, hélas, constater chaque jour, nous interpelle bien davantage. Donc ce n'est pas à nous, occidentaux, que vous devez l'expliquer mais à vos frères musulmans, les intégristes, les stalafistes, ceux qui veulent la mort des non-musulmans où qu'ils soient dans le monde, et du peuple israélien en particulier, ceux du 11 septembre 2001, ceux qui tenaient le bras de Mohamed Mérah et de bien d'autres.
C'est vers eux que vous devez prêcher vos bonnes paroles, nous vous y encourageons. Essayez d'expliquer votre Coran aux Iraniens qui préparent leur bombe, aux Palestiniens qui confondent rockets et fleurs, aux Libyens, Egyptiens et Tunisiens qui, au prix de leur sang ont conquis leur liberté au nom de l'Islam que vous enseignez et qui devait les diriger vers le progrès et qui n'ont obtenus que l'Islam que nous ne comprenons pas, celui qui les conduits vers la régression.
Messieurs les intellectuels arabes vous n'avez pas de temps à perdre auprès de nous, précipitez-vous auprès d'eux avant qu'il ne soit trop tard.
Ne réveillons pas les guerres de religion qui ont déjà causées tant de torts à l'humanité.

Manu GOMEZ


 
 
Les disparus, Histoire d'un silence d'Etat

Les Disparus, histoire d'un silence d'Etat est une enquête documentaire sur la question de ceux que l'on appelle "les disparus" : ces européens d'Algérie et ces harkis enlevés à partir de 1955 et surtout durant les derniers jours de la présence française en Algérie, en 1962.

http://leswebteles.com/les-disparus-histoire-dun-silence-detat-17-11-2012-documentaire/
 
 
Merci à FR3 TOULON qui a fait un très bon reportage le 07 novembre 2012...
Patienter: fichier de 7Mo...
 
 
http://www.20minutes.fr/politique/1039620-19-mars-senateurs-ump-saisissent-conseil-constitutionnel
 
 
RASSEMBLEMENT DE TOULON- 07 novembre 2012
Vidéo réalisée par Hélène et Hervé MARTIN du cercle Algériniste d'Aix-en-Provence.
http://congraix.over-blog.com/categorie-11863565.html
 
D'autres photos:
https://picasaweb.google.com/hervecuesta06/13Novembre2012RassemblemtDeToulon07_11_12#
 
 
Dernière compilation de la manifestation sur Toulon du 7 11 2012

http://oran2.free.fr/REPORTAGES/REPORTAGES 2012/REPORTAGE 2012 11 07 MANIF CONTRE LA RECONNAISSANCE ET L IMPOSITION DU 19 MARS 1962/index.html
 
 

 

Information de Raphaël PASTOR:

Manif à Toulon: http://nice.algerianiste.free.fr/pages/toulon7nov2012/7novtoulon.html

et voila pour la repentance: http://nice.algerianiste.free.fr/pages/repentance/repentance_Brua.html

 
 

Je vous transmets le lien du petit clip vidéo tourné lors de cette mémorable journée du 7 novembre à Toulon lors de la protestation contre la loi du 19 mars :cliquer ici

Guy PIERSON

 
 
Communiqué du 05 novembre 2012
 
Communiqué de presse
du Groupe Unité d'Action " Vérité sur le 19 mars 1962 "
Appel à manifester devant le Sénat

Les 47 Associations du Groupe Unitaire d'Action " Vérité sur le 19 mars 1962", opposées à la loi d'officialisation de la date du 19 mars comme journée nationale en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie, soutenant le communiqué du Comité d'Entente des Associations Patriotiques, invitent tous leurs adhérents, sympathisants et amis à se réunir, en présence des parlementaires et des personnalités opposés à l'officialisation du 19 mars 1962,
le
Jeudi 8 novembre 2012, à 9 heures précises
devant le Sénat, Palais du Luxembourg, 15 rue de Vaugirard, à Paris
pour faire comprendre aux membres de cette Assemblée qui soutiennent ce texte la légitime indignation des victimes du 19 mars 1962 et de leurs familles. Ce sont en effet plus de 100.000 Harkis, des milliers de Pieds-noirs et soldats français qui furent les victimes innocentes d'un cessez-le-feu qui ne fut pas respecté par le FLN. Plus personne ne conteste désormais cette réalité historique, même le sénateur Alain Néri, rapporteur de la loi voulant officialiser le " crime d'Etat " du 19 mars 1962 ! Les Français rapatriés, les Anciens combattants, leurs amis, en association ou individuellement, et les élus de toutes formations politiques qui seront à nos côtés présenteront ainsi l'image d'un consensus national pour s'opposer à une loi demandée par les seuls élus soumis aux exigences d'une association minoritaire du monde combattant, ravivant inutilement les plaies douloureuses des victimes du 19 mars 1962 et de leurs familles, générant ainsi des divisions lourdes de conséquences au sein de la communauté nationale.
Coordination Groupe Unité d'Action " Vérité sur 19 mars 1962 "
Contact national Paris : Bernard Coll - 06 80 21 78 54
jeunepiednoir@wanadoo.fr
Voir les sites internet de Jeune Pied-noir et des associations signataires via Google
Manifestation de TOULON
Mercredi 7 novembre 2012 - 14 heures précises - Place de la Liberté
Contact région PACA : Hervé Cuesta - 06 60 73 80 92
herve.cuesta@bbox.fr
Voir les sites internet des Associations opposées au 19 mars 1962 pour les autres villes.
 
 
 
 
Merci d'envoyer par mail (en copier-coller) avant jeudi 08 novembre ce montage à vos sénateurs; vous trouverez leur adresse: http://www.senat.fr/senateurs/senatl.html
 
 
 

LES NOUVEAUX COLONIALISTES.

Messieurs les nouveaux colonialistes !
Préparez-vous à être confrontés dans u
n demi-siècle au même problème de repentance qui frappe la France depuis cinquante années puisque c'est vous qui colonisez aujourd'hui.
Faisons un comparatif : avant un pays allait à la conquête de nouvelles terres avec ses armées. Il l'envahissait puis l'exploitait pour son plus grand bénéfice en faisant bien entendu travailler la main-d'œuvre locale.
Par exemple, ce fut le cas de la France en 1830 lors de la conquête d'un morceau de l'Afrique du Nord que l'on appela Algérie (cette partie n'avait pas de nom)
Nous avons conquis ce pays et avons mis en valeur des terres inexploitées en nous aidant bien entendu de la main d'œuvre indigène, et cela pour le plus grand bénéfice et du pays conquérant et forcément du pays conquis.
Ce schéma s'est reproduit sur quelques continents au cours des derniers siècles, aux Amériques, en Océanie et en Afrique.
Ces temps-là sont révolus.

Un pays n'envoie plus ses armées à la conquête de terres inexploitées mais le temps du colonialisme, lui n'est pas révolu.
S'il n'y a plus d'armée il y a des capitaux, des investisseurs, des spéculateurs.
Quand un pays comme la Chine achète toutes les terres, arables ou non et minières, d'un pays comme la République démocratique du Congo, et une immense superficie de pays comme le Cameroun, le Mozambique, Madagascar, Nigéria (plus de 30 millions d'hectares arables, essentiellement en Afrique. Plus que la surface exploitée en France) et même au Brésil, en Russie et au Kazakhstan
Quand des pays riches comme le Qatar et l'Arabie Saoudite acquièrent d'immenses superficies de terres arables ou non en Australie, en Ukraine, et partout dans le monde.
Je résume : quand des pays comme la Chine, le Qatar, l'Arabie Saoudite, achètent donc des millions d'hectares de terres soient arables, soient encore inexploités, qu'ils s'empressent de mettre en valeur afin d'en tirer le plus grand profit, tout en exploitant la main d'œuvre locale, n'est-ce pas très exactement ce qu'était le colonialisme des siècles précédents ?
Et je vais même plus loin : quand des qataris, des Russes ou des Chinois achètent tout ce qui est à vendre sur notre planète : industries, biens d'équipement, hôtellerie, etc. et les exploitent en se servant de la main d'œuvre locale, n'est-ce pas du colonialisme ?
Qu'on le veuille ou non il n'y a aucune différence.
Un pays est conquis par un autre pays plus riche, plus puissant, que ce soit par ses armées ou par ses capitaux, et cela dans le but de l'exploiter sans que les " indigènes " aient leur mot à dire. Ces mêmes indigènes sont exploités ensuite pour enrichir les nouveaux propriétaires…les nouveaux colons.
C'est un éternel recommencement, seules les méthodes changent.

Mais il y a tout de même une différence.
Au début de cet article, j'ai fait référence à la conquête de l'Algérie par la France, en 1830.
Il est vrai que la France a mis en valeur d'immenses surfaces de terres inexploitées et de terres arables, et cela comme il se doit avec l'aide de la main d'œuvre locale qu'elle a due former et l'arrivée de dizaines de milliers d'immigrants venus de toute l'Europe.
Mais la France a construit un pays là où il n'y avait rien, ou presque rien : toutes les infrastructures, les industries, les ports, les aéroports, les barrages, les routes, les voies ferrées, les hôpitaux, les écoles, et j'en passe. Quelle chance a eu ce vaste territoire sans nom d'avoir été conquis par la France, qui l'a baptisé Algérie !
Si cela n'avait pas été le cas en 1830, s'il était resté aux mains des Arabes (qui l'ont laissé en déshérence durant plus de dix siècles) Et bien ces immenses superficies de terres inexploitées et arables seraient de nos jours achetées par ces mêmes Chinois, Qataris et d'autres, comme cela est en train de se passer avec le reste de l'Afrique. Pour le plus grand bénéfice des acquéreurs bien sûr mais également pour ceux qui sont au pouvoir actuellement.
Et les Algériens seraient " colonisés "…comme ils l'ont été, mais avec certainement pas les mêmes avantages qu'ils retirent encore actuellement de la " colonisation française ", loin s'en faut.
Ils n'ont pour cela qu'à constater ce qui se passe dans " ces nouveaux pays colonisés " et ils comprendront la différence qui existe entre " colonialistes " et " colonisateurs ".

Manu GOMEZ

 
 
 
 
Tous à TOULON, le 07 novembre à 14 heures

Bus au départ de Nice :
10 H 45 Départ gare SNCF de Nice
11 H 15 HYGIENA à Antibes
11 H 45 parking ESCOTA à Mandelieu
12 H 10 Sortie autoroute n° 38 Fréjus
12 H 30 Sortie autoroute n° 37 LE Muy
Arrivée à 13 H 30 Place de la Liberté, Bd de Strasbourg 83000 Toulon

Michèle SOLER: 06.63.02.38.83

12 € à l'ordre du " Collectif NON au 19 mars "

Tous à TOULON, le 07 novembre à 14 heures Bus de Marseille :


Départ de Marignane: 11H gare routière.
Départ de Marseille: 11H30 piscine Vallier,
Bd Sakakini
Arrivée à 13 H 30 Place de la Liberté,
Bd de Strasbourg 83000 Toulon
Jocelyne QUESSADA : 04.91.68.34.26 / 06.86.81.07.16
 
 
Pardon à l'Algérie…
Daniel
Lefeuvre
Professeur d'Histoire contemporaine.

Quelle honte ! Tu l'as bien cherché Longuet, ce seau de déjections qui tombe sur ta tête.
Quoi ! Un bras d'honneur pour toute réponse à cette légitime revendication de repentance, exigée de la France par le ministre algérien des moudjahidin !
Parce qu'enfin, il faut bien que la France s'agenouille, n'a-t-elle pas d'ailleurs commencé à le faire, pour tous les malheurs dont elle fut la cause.
Oui, nous devons demander pardon pour ces génocides, perpétrés pendant cent trente années de colonisation, qui ont conduit à un triplement de la population indigène.
Oui, nous devons demander pardon au FLN pour l'avoir contraint, pendant la guerre d'Algérie, à massacrer des dizaines de milliers d'Algériens - hommes, femmes et enfants - qui refusaient de se plier à sa loi et à ses exigences.
Pardon d'avoir forcé cette grande organisation démocratique à mener à coups d'enlèvements, d'attentats, de tortures et d'assassinats, une guerre d'épuration ethnique. Il fallait bien contraindre les Européens à fuir l'Algérie, pour que le colonisé puisse coucher dans le lit du colonisateur.
D'ailleurs, ces pieds-noirs n'étaient-ils pas des occupants ? Bon, d'accord, la plupart étaient nés en Algérie, de parents et, souvent, de grands-parents eux-mêmes nés sur place. Mais Gérard, quand comprendras-tu que la nationalité de la " troisième génération " ne vaut que pour les descendants d'immigrés installés en France ?
Pardon d'avoir laissé sur place, en 1962, une infrastructure routière, ferroviaire, aéroportuaire, scolaire, agricole et industrielle à nulle autre pareille en Afrique.
Pardon d'avoir ouvert notre marché aux produits algériens et pardon de les avoir payés à des prix beaucoup plus élevés que les cours mondiaux, pétrole et gaz compris des années durant.
Pardon aussi, pour avoir accueilli entre 1962 et 1967, à la demande de Bouteflika, 300 000 Algériens - dont de nombreux anciens dirigeants nationalistes - venus travailler et résider, ou se réfugier, dans une France coloniale et raciste.
Pardon, encore, et jamais assez, pour avoir délivré aux apparatchiks du régime, le premier d'entre eux en tête, des permis de séjour pour se soigner dans les hôpitaux parisiens.
Pardon d'avoir introduit le poison de la démocratie et de la liberté de la presse en Algérie, dont le FLN a eu tant de mal à se débarrasser.
Pardon pour être de toute façon, toujours et pour toujours, responsable de cinquante ans de gabegie, de détournement de fonds, de mépris du peuple, de répression contre les opposants, d'asservissement de la femme aux contraintes patriarcales et islamiques. Tout cela, comme le chômage qui frappe 40 % des jeunes, le manque de logements et d'eau courante, ne saurait connaître d'autre explication que l'héritage colonial.
La meute a donc raison, Gérard, de te clouer au pilori médiatique. Ce bras d'honneur est inexcusable. Surtout pour ceux qui ont perdu le sens de l'honneur et de la France.
Daniel Lefeuvre, le 2 novembre 2012


 
 
NON au 19 mars et NON à la repentance socialiste...
 
 
Monsieur le Président du Sénat,


J' ai l' honneur de vous informer qu' en accord avec nos Associations
de Rapatriés et Harkis; ma famille et moi même, nous nous opposons
fermement au projet de Loi inacceptable, déposé par votre groupe,
officialisant le 19 Mars 1962 comme date de la fin de la guerre d' Algérie
et comme journée nationale en mémoire des victimes civiles et militaires
de la guerre d' Algérie.

Veuillez agréer, Monsieur le Président du Sénat, mes respectueuses salutations.


Michel Lubrano Lavadéra
 
 

Toulon 7 Novembre 2012 : Non au 19 mars



Manifestation dans le calme à Toulon le mercredi 7 novembre contre la loi officialisant le 19 mars. suite

 

 
 
Madame la Sénatrice,
Votre secrétariat serait fort avisé de relire vos courriers
UN: il verrait que votre lettre en réponse à mon courrier électronique du 23 octobre2012 ne peut en aucun cas être datée du 6 mars 2012 comme indiqué au haut de la page 1
DEUX comment pouvez-vous à la fois prétendre page un(je cite):"Le 19 mars 1962 est officiellement proclamé "le cessez-le-feu en Algérie",mais ce n'est en aucun cas la fin de la guerre", fin de la page:"Nous sommes bien conscients que le 19 mars 1962 ne marqua malheureusement pas la fin réelle des hostilités"-peut-être une fin "virtuelle", c'est bien ce qui est suggéré non? -puis page 2-milieu de page-je cite toujours-"La tradition républicaine veut qu'une date commémorative reprenne la date historique marquant la fin des hostilités"?Historique,réelle ouvirtuelle?
TROIS :vous avez le toupet de prétendre que les accords dits d'Evian (je vous cite toujours) "constituaient un compromis politique et non une défaite militaire"(quelle magnifique consolation pour notre précieux orgueil national!)On se moque de qui ,MADAME?
Exemples de compromis véritables, Madame, même s'ils furent il est vrai provisoires;les accords de GENEVE , signés le 21 juillet 1954 par le général français Delteil et la république démocratique du Vietnam, malgré la très cuisante défaite de DIEN BIEN FHU , qui permirent au moins provisoirement à l'allié des Français, l'empereur BAO DAI de conserver le Viet-nam du Sud qui résista à l'invasion communiste plus de vingt ans:les accordsde Lancaster House qui permirent aux Rhodésiens blancs et à leurs alliés nationalistes modérés de conserver jusqu'en l'an 2000 au moins certains privilèges compte-tenu de leur assez modeste poids électoral, les accords concernant la Nouvelle-Calédonie qui même très criticables n'humilièrent pas -et c'est déjà ça, merci quand même ROCCARD et JOSPIN qui quelque part furent bien plus dignes que QUI-VOUS-SAVEZ et JOXE- la forte majorité anti-indépendantiste!
QUATRE; on atteint vraiment le fond quand vous vous gargarisez du 19 mars 1962 avec un lyrisme du plus mauvais aloi (je vous cite toujours:)"historiquent, cette date fonde un acte fort de la République française, adoptée massivement (est-ce bien la date qui est adoptée massivement ou s'agit-il d'une" coquille"de plus?), après les accords d'Evian, par un référendum le 8 avril 1962, en faveur de la paix et du droit des Algériens à l'autodétermination"
De quoi parle-t-on, franchement, Madame, alors que vous venez de reconnaitre une phrase avant que ces fichus accords organisaient les "futures"(sic ! et tirons l'échelle!)relations entre la France et la République algérienne"
Au fait, n'est-ce pas l"ancien avocat guyanais Gaston MONNERVILLE qui fustigea le comportement d' un certain personnage du terme de "forfaiture" !Il est vrai qu'en 1962, un président du SENAT, cela avait de l'allure!
Voilà, Madame SCHILLINGER, ce que j'avais à vous dire, pour l'instant, dans l"urgence.

JEAN-MICHEL WEISSGERBER
COLMAR, le 4 novembre 2012

 
 
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MÉMORIAL DES FRANÇAIS RAPATRIÉS D’AFN ET D’OUTRE-MER
CIMETIÈRE DE L’EST À METZ (MOSELLE)
CÉRÉMONIE DE DEUIL ET DE RECUEILLEMENT DU 1er NOVEMBRE 2012 À 10H00
Allocution de Madame Danielle Pister-Lopez, Vice-présidente du Cercle algérianiste, section de Champagne-Grand Est, membre de l’Amicale, Maître de Conférences honoraire à l’Université de Lorraine, site de Metz.
Mesdames et Messieurs les Autorités Civiles et Militaires,
Mesdames et Messieurs les Présidents des Associations Patriotiques et du Souvenir Français,
Mesdames et Messieurs les Porte-drapeaux,
Mesdames, Messieurs, Chers amis, Chers Compatriotes, Le Président, les membres et les sympathisants de l’Amicale des Pieds-Noirs de la Moselle, le Mouvement National des Rapatriés d’AFN et d’Outre-mer, section Moselle et Marly, ainsi que leurs frères Harkis, vous remercient d’être fidèles, depuis trente et un ans, à ce rendez-vous du 1er novembre, pour cette cérémonie de recueillement en mémoire des morts civils et militaires tombés en Afrique du Nord, toutes ethnies et toutes confessions confondues. Au terme d’une année qui marque le cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, obtenue dans des conditions qui ne cessent, depuis, de poser problème de part et d’autre de la Méditerranée, on ne peut que s’interroger sur la signification de cet hommage. Non pas que nous mettions en doute sa légitimité. Pour nos associations, il s’agit au contraire d’un devoir sacré que de saluer la mémoire de tous ceux qui sont tombés sur ces terres autrefois étroitement liées à la France, par leur histoire commune et par la présence, en ces lieux, de plusieurs générations de citoyens de nationalité française, tous fidèles à une certaine idée de leur patrie, en termes de culture, d’humanisme et de vertus républicaines que résume la devise nationale : Liberté, Égalité, Fraternité. Certes, la mise en oeuvre de ces principes a pu prêter à discussion et à débat. Nous sommes les derniers à le nier, surtout que nous faisons partie des victimes de la trahison des principes de notre République, alors qu’on nous impute la responsabilité de les avoir bafoués. Mais, après le départ de la France, ces principes sont-ils mieux respectés dans les anciens protectorats et dans les départements français d’hier, voire même sur notre sol national, aujourd’hui ? Poser la question, c’est y répondre au vu des tensions communautaires actuelles et des tragiques événements de Toulouse, en mars dernier.
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Alors, quel sens donner à l’hommage que nous rendons à nos soldats et à nos compatriotes, morts sur ces terres dont le destin nous a séparé et dont le passé devient de plus en plus étranger à la mémoire historique de la France ? Peut-on célébrer le sacrifice, consenti ou subi, de ces hommes, de ces femmes et, hélas, de ces enfants, quand la France, faisant chorus avec l’Algérie, ne cesse de dénoncer les « crimes » de la colonisation, quand l’on réduit l’intervention des forces françaises à des massacres et à des actes de torture, quand la colonisation ne signifie plus que spoliation et dévastation ? En toute logique, il faudrait les vouer aux gémonies. On ne célèbre plus que la vertu des moudjahidines algériens dont on oublie l’action terroriste dirigée, de 1954 à 1962, et encore au-delà, contre les civils européens et musulmans, auxquels ils ont infligé torture et mort infâme. A cette glorification s’ajoute celle des honorables porteurs de valises qui ne semblent pas se poser la question morale de leur responsabilité, même indirecte, dans la mort, les enlèvements et disparition de leurs compatriotes. Si nous sommes là, c’est que nous avons conscience d’être les derniers témoins qui pouvons, parce que nous avons vécu les événements, dénoncer l’amnésie des responsables politiques de tous bords, la désinformation, le lavage de cerveaux auxquels les médias français soumettent les lecteurs des journaux nationaux et les spectateurs de la télévision française. Celle-ci, en particulier, s’est surpassée tout au long de cette année de commémoration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie : toutes les émissions en première partie de soirée, n’ont donné la parole qu’à des membres du FLN, ou à leurs soutiens inconditionnels, reléguant les rares témoignages des Rapatriés au-delà de 23h. Immanquablement, ils étaient accompagnés par des interventions contradictoires, de Pieds-Rouges ou Verts, comme on a appelé ces métropolitains militants, arrivés en Algérie, après l’indépendance. La palme revenant au Monde qui a publié, en date du 4 juillet 2012, un cahier spécial à la gloire du régime algérien actuel, dont le lecteur distrait aura eu du mal à s’apercevoir qu’il s’agissait de pages publicitaires achetées par le gouvernement d’Alger. Il fallait lire le lendemain, dans le quotidien El Watan, la critique acerbe que les Algériens, eux-mêmes, faisaient des informations diffusées par leur propre régime. Des observateurs français expliquent la complaisance de certains médias hexagonaux, par l’effet dévastateur des pétro-dinars dont ils bénéficieraient. Pour le malheur des Pieds-Noirs et des Harkis, le cinquantenaire de leur exil tombait en période électorale présidentielle. Par conviction, ou par prudence, les candidats se sont bien gardés de manifester la moindre sympathie à la mémoire des 80 victimes françaises tombées, alors qu’elles manifestaient leur attachement à la France, le 26 mars 1962 à Alger, sous les balles de l’armée françaises. Ils n’évoquèrent pas d’avantage les 750 disparus français, selon l’estimation la plus basse, massacrés le 5 juillet à Oran, par des éléments algériens, dits « incontrôlés », mais couverts par les nouvelles autorités du pays, pour précipiter le départ des Français d’Algérie. L’inqualifiable passivité du général Katz explique l’étendue de ce désastre. Cet officier avait sous ses ordres une garnison de 18000 hommes chargés de protéger la population. Pourquoi ces unités restèrent-elles consignées pendant plus de six heures ? Katz agit-il ainsi avec l’aval de Paris ? Un demi-siècle après, ce Silence d’Etat n’a pas été brisé. Pas un mot, au plan national, pour rappeler ce qu’a été le drame de l’arrivée, en quelques semaines, d’un million de ressortissants français, dans une métropole hostile. Ils furent l’objet d’injures racistes et de calomnies, diffusées même par certains membres du gouvernement de l’époque et par des élus locaux, comme le maire de Marseille, Gaston Deferre. Il ne manqua même pas, à l’initiative de la CGT qui tenait le port de Marseille, des exactions, demeurées impunies, contre les maigres biens ramenés par quelques familles : cadres plongés dans l’eau de mer avant d’être fracassés sur les quais. Sans parler de l’odieux paillasson déposé au pied des passerelles avec pancartes explicatives : « Prière d’essuyer vos sales Pieds-
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Noirs », ou les banderoles comminatoires : « Nous ne voulons pas de vous. Repartez chez vous ! ». Gaston Deferre, en politique avisé, su récupérer plus tard les voix de ces Pieds-Noirs honnis. Il faut saluer l’initiative de certains quotidiens régionaux qui, tel le Républicain lorrain, en mars de cette année, ont interrogé des témoins, de toutes opinions, pour rappeler toutes ces souffrances. Dans notre département, seule la communauté juive de Metz a commémoré solennellement l’arrivée, en Moselle, de nos frères Sépharades et a publié une remarquable brochure, avec une belle et émouvante préface du grand Rabbin de la Moselle, pour rappeler le drame de l’exil. Rappelons que les Juifs d’Algérie résidaient sur ce territoire, pour une partie d’entre eux, bien avant les invasions arabes. On peut regretter qu’à Metz aucune autre autorité religieuse, n’ait cru devoir reconnaître les souffrances et le courage avec lequel les Pieds-Noirs ont pris, seuls et méprisés, leur destin en mains, pour tenter de refaire leur vie en métropole. Sans parler du silence assourdissant au niveau de l’Etat, si prompt à s’émouvoir en d’autres occasions. Récemment, le Président de la République, François Hollande, s’est recueilli à New-York, devant le mémorial des victimes du 11 septembre 2001. C’était légitime. Le 17 octobre dernier, il a tenu à « s’incliner » devant celles de la répression d’une manifestation, à Paris, organisée à l’instigation de la Fédération de France du FLN, légitimement interdite par les autorités françaises, en période de guerre. Pourquoi le chef de l’Etat, débarrassé qu’il était des contraintes électorales, n’a-t-il pas salué également la mémoire des 3000 civils et militaires disparus, après le 19 mars 1962, date du prétendu cessez-le-feu ? Ce chiffre, en l’absence de bilan officiel, ne tient pas compte de toutes les victimes des attentats et des embuscades perpétrés sur le sol algérien, durant les sept ans et huit mois qui séparent la Toussaint rouge de1954 de la célébration de l’indépendance, le 5 juillet 1962, et bien au-delà, ? Les rapatriés attendent, toujours en vain, depuis cinquante ans, un mot de compassion de la France. Comme si cela ne suffisait pas, le Sénat doit officialiser le 19 mars 1962, comme marquant la fin de la guerre d’Algérie. Il faut redire, hélas, que les victimes civiles et militaires, furent bien plus nombreuses, après cette date et jusqu’aux premiers mois de 1963 que pendant toute la durée de cette guerre. Oubliés le massacre d’au moins 80 000 Harkis, la disparition de ressortissants français civils et militaires : ces crimes de guerre n’ont jamais suscité la moindre condamnation officielle ni la moindre recherche sérieuse de la part de la France. Nous sommes les derniers témoins du sacrifice de nos compatriotes. Notre mémoire sera-t-elle leur dernier tombeau, destiné à disparaître avec nous, comme ont été détruits nos monuments aux morts et nos cimetières en Algérie ? En ce jour de deuil, l’Amicale des Pieds-Noirs de la Moselle et le Mouvement National des Rapatriés d’AFN et d’Outre-mer, section Moselle et Marly, ainsi que leurs frères Harkis, veulent croire que votre présence exprime votre volonté de maintenir la mémoire intacte et non falsifiée de l’histoire de toutes ces victimes, militaires et civiles, tombées au nom de la France. Leur exemple nous donne encore la force de croire en notre patrie, et par respect pour leur sacrifice, nous voulons dire, avec la ferveur qui a été la leur : Vive la France !
Metz le 1er novembre 2012
Danielle PISTER-LOPEZ, Emile JUAN, Président d’honneur, Daniel BOLUFER, Président de l’Amicale des Pieds-Noirs de Moselle
 
 
LA FRANCE TRAHIE

AL-WATAN du 1ER NOVEMBRE 2012 -François HOLLANDE adresse un message de félicitations à Abdelaziz BOUTEFLIKA

Algérie-France
François Hollande se réjouit de la "vigueur renouvelée" des relations algéro-françaises
Le 01.11.12 | 10h00
Le président français, François Hollande, a adressé un message de félicitations au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion de la célébration du 58e anniversaire de la Révolution du 1er Novembre 1954 dans lequel il s'est réjoui de la "vigueur renouvelée" des relations algéro-françaises.
"A l'occasion du 1er Novembre, j'ai le plaisir de vous adresser à vous-même ainsi qu'au peuple algérien mes vœux très sincères et amicaux", a écrit le chef de l'Etat français dans son message. "En cette année du cinquantenaire de l'indépendance algérienne, je me réjouis de la vigueur renouvelée de nos relations qui se manifeste à travers les nombreux domaines dans lesquels coopèrent nos deux pays", a souligné M. Hollande.

*Adresser des félicitations au chef du FLN le jour même de l'assassinat, cinquante-huit ans plus tôt, de six français et de quatre musulmans fidèles à la France.
Le féliciter pour les bombes qu'il a faites exploser ce 1er novembre, date maudite qui a marqué le début du massacre de milliers de nos enfants, de vos enfants mères métropolitaines.
Cela serait qualifié, en temps de guerre, comme " intelligence avec l'ennemi " et passible du peloton d'exécution.

Le 1er novembre 1954 - Voilà ce qui s'est passé très exactement ce jour-là :
C'est le premier jour du déclenchement du terrorisme en Algérie. Ce jour-là les premières bombes du FLN ont explosé. Ce jour-là les premiers français sont morts en Algérie.
La première victime de ce 1er novembre sera un jeune homme de 22 ans, à peine libéré du service militaire, Laurent François. Il est abattu devant la gendarmerie de Lapasset.
Les autres victimes : le lieutenant Darnault plus deux spahis à Kenchela.
Le garde forestier Braun près de Saint-Denis du Sig.
Le brigadier-chef Eugène Cohet et un soldat, Pierre Audat, du 9° régiment des chasseurs d'Afrique
Hamed Harouk, un agent de police à Dra-el-Mizan
Et enfin, le plus spectaculaire, celui dont tous les médias métropolitains s'empareront, c'est l'assassinat du caïd de M'chounèche, Ben Hadj Saddok et du jeune instituteur Guy Monnerot dans le car qui faisait le trajet entre Aris et Tifelfel, dans les gorges de Tighanimine (sa jeune femme, Jeanine, sérieusement blessée à la cuisse droite sera sauvée. Elle décèdera 40 ans plus tard le 11 novembre 1994), Le chauffeur du car était complice des meurtriers qui avaient l'ordre d'assassiner uniquement le caïd. Ils seront sévèrement châtiés (leur chef exécuté) par le responsable de la région Mustapha Ben Boulaïd.
Après ce 1er novembre 1954 il ne se passera plus une seule journée et une seule nuit sans attentats, sans meurtres, sans explosions. Le processus est enclenché et il se poursuivra jusqu'au 13 mai 1958.

Mais je conseille à François Hollande de noter sur son agenda d'autres dates anniversaires, afin qu'il n'oublie pas de féliciter M. Bouteflika :
- 20 août 1955… 50 femmes, enfants et ouvriers innocents, massacrés à El Halia
- 18 mai 1956… A Palestro (Ouled Djerrah) 21 soldats du contingent, la plupart de la région parisienne, déchiquetés, émasculés, les testicules dans la bouche.
- 18 juillet 1956… 19 soldats du contingent découverts atrocement mutilés au douar Sidi Ghalem
Mais aussi… celles de la côte 116, des bombes du casino de la Corniche, du Milk-Bar, de l'Otomatic, du stade municipal (12 morts et 45 blessés) et la date ou 18 " exploiteurs du peuple algérien " âgés de 8 à 12 ans, assassinés alors qu'ils attendaient le bus, après l'école, rue Sadi-Carnot et…….
J'ai honte pour mon pays.
Jamais la France n'a été autant déshonorée.
Jamais un Président de la république n'a autant déshonoré son pays.
Peut-on aller plus bas dans l'ignominie ? Cela n'est pas pensable.
Le fond est atteint.
Pour moi vous n'êtes plus le président de la république française M. Hollande.


Manu GOMEZ

 
 

NI EXCUSES, NI REPENTANCE MAIS LA FIERTE D'AVOIR COLONISE CE PAYS.



La venue de François Hollande en Algérie, début décembre, est attendue avec une grande impatience car ce pays espère une sincère déclaration de repentance de notre actuel président de la république.

Voici ce qu'écrit le quotidien " Le temps d'Algérie " du 30 octobre 2012.
Dans une interview accordée à l'APS une première déclaration du ministre des Moudjahidines, Mohamed Chérif Abbas, à la veille de la célébration du 58° anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954, exige une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français.
Deux jours plus tôt c'est Me Farouk Ksentini, président de plusieurs consonnes (CNCPPDH) qui signifie " protection des droits de l'homme ", paraît-il !, Estime que la colonisation a été un crime massif dont la France doit se repentir si elle envisage d'établir avec l'Algérie, comme on est en droit de l'espérer, de véritables relations de qualité à la fois nouvelles et denses, mais délivrées d'un passé tragique à l'occasion duquel le peuple algérien a souffert l'indicible et dont il n'est pas sorti indemne et qu'il ne peut effacer de sa mémoire.
Les relations entre les deux pays sont envenimées par la loi française de 2005 louant les vertus du colonialisme et qui n'a fait qu'envenimer davantage ces rapports.
*Je précise que cette loi est l'œuvre de Jean Leonetti, député-maire d'Antibes et ex-ministre, et nous l'en remercions chaleureusement.
Une contre loi algérienne pour criminaliser le colonialisme attend d'être abordée lors de la visite du président français, début décembre en Algérie.
François Hollande aurait même demandé conseil auprès d'un des historiens français spécialistes de l'Algérie, Benjamin Stora (sic).
*Mon commentaire : à présent je comprends mieux pourquoi il est si bien informé sur le très grand nombre de morts du 17 octobre 61 et sur le si petit nombre entre le 19 mars et le 5 juillet 62.

Je vais donc me permettre de répondre conjointement à ces deux personnages algériens et à notre président de la république.

Je suis fils et petit-fils de " colonialistes ", donc des " criminels " qui ont participé au génocide du peuple algérien.
*mon grand-père est arrivé d'Espagne en 1888 avec pour tout bagage que ses deux bras, il avait donc moins que les Arabes qui étaient sur place, car on ne lui a pas alloué un lopin de terre marécageuse, comme aux colons venus de métropole… et je suis prêt à débattre avec ces personnages sur la question de la repentance et ma reconnaissance, si elle est justifiée, aura bien davantage de valeur que celle d'un président français qui n'entend rien à l'Algérie, comme viennent de le prouver ses deux interventions concernant et le 17 octobre 1961 et le 19 mars 1962.

Tout d'abord pourquoi une reconnaissance à l'Algérie puisque ce pays n'existait pas avant 1830 et qu'il est une création de la France ? Ensuite cette région du Maghreb nous l'avons conquise tout comme vous l'aviez conquise au 8°siècle, mais pour des raisons différentes, donc elle nous appartenait autant qu'elle vous appartenait. A la seule différence que vous l'avez laissée dix siècles en déshérence (est-il nécessaire de vous faire souvenir des paroles de Ferhat Abbas : " J'ai parcouru les villes, les campagnes, interrogé les cimetières et je n'ai trouvé nulle part trace de la nation algérienne") et que nous avons bâti l'un des plus beaux pays de la Méditerranée.
Puis-je me permettre de vous poser quelques questions ?
" Messieurs Abbas et Ksentini, où êtes-vous nés, où avez-vous été élevés et éduqués, où avez-vous fait vos études, où vivez-vous depuis 1962 ? Et, puisque vous êtes des dirigeants de votre pays, qu'avez-vous construit depuis le départ de ces criminels de colonialistes ? "
Il est vrai que le peuple algérien a souffert l'indicible mais non pas durant les 130 ans qu'il a subi le colonialisme mais depuis les 50 années où tous les " criminels " que nous étions ont quitté ce pays qui était le nôtre, tout comme il est le vôtre. Le génocide c'est vous qui le pratiquez sur votre propre peuple et j'en veux pour preuve les six millions d'Algériens qui sont tellement traumatisés par " nos crimes " qu'ils se réfugient en France et aspirent à obtenir la nationalité des " criminels " qui les ont colonisés pendant 130 années.
Vous étiez moins de deux millions lors de notre conquête et plus de dix millions lors de notre départ, comme génocide on peut mieux faire.
Nous sommes très fiers de ce que nous avons construit, avec l'aide de vos bras, sur cette terre déshéritée qui est devenue : Algérie. Moins fiers de ce que vous en avez fait en un demi-siècle.
Ce sont les Arabes (d'après eux) qui ont inventé les chiffres, donc vous savez compter alors comptabilisez les morts, aussi bien européens qu'arabes, que vous avez sacrifiés à votre idéologie, avant et après l'indépendance, et comparez ensuite ce nombre à celui des " Algériens " que nous avons massacré…vous allez être étonné du résultat.
Non, Messieurs, nous n'avons pas à rougir de l'œuvre colonisatrice de la France en Algérie, dont vous profitez encore depuis un demi-siècle et si repentir il doit y avoir, alors repentez-vous de nous avoir obligé à quitter la terre où nous sommes nés !

Je recommande à François Hollande la lecture des citations ci-dessous (avant son voyage en Algérie) elles le renseigneront bien mieux que toutes les théories " Storaniennes "

* " L'œuvre de la France ici est admirable. Si elle était restée vingt ans de plus elle aurait fait de l'Algérie l'équivalent d'un pays européen " (Ministre syrien en visite à Alger en 1956. Propos rapporté par Ferhat Abbas).
*En 1963, le président de l'Assemblée Nationale Syrienne qui visitait la plaine de la Mitidja, en compagnie de Ferhat Abbas : " Vous avez là un beau pays, mais saurez-vous le garder longtemps dans cet état ? "
*Mouloud Feraoun écrira : " Quand l'Algérie vivra, je souhaite qu'elle se souvienne de la France et de tout ce qu'elle lui doit "
*" Le colonialisme français a occupé l´Algérie et l'a annexée à la France, mais il n´a pas nui à la population locale " (cheikh Youssouf Al-Qaradhawi, le 17 décembre 2010, sur la chaîne égyptienne Al-Hayat 2 TV)
*Un homme qui reconnaît le rôle positif de la colonisation, c'est HOCINE AIT AHMED, l'un des chefs historiques du F.L.N algérien, actuellement réfugié en Suisse. Il déclare dans le numéro de juin 2005 de la revue " Ensemble ", organe de l'Association Culturelle d'Education Populaire que :
"Chasser les Pieds-Noirs, a été plus qu'un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale. N'oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd'hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme -je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français.l'Algérie serait aujourd'hui une grande puissance africaine méditerranéenne. Hélas! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l'Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens ". " Du temps de la France l'Algérie c'était le paradis ! "
*Boualem Sansal - 2002 : " En un siècle, à force de bras, les colons ont, d'un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul, l'amour pouvait oser pareil défi… Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants "

Manu GOMEZ

 
 

Generation identitaire...lettre ouverte à Mr le Premier Ministre

Lettre ouverte à M. Le Premier ministre
> 23 octobre 2012
> M. Le Premier ministre
> Hôtel de Matignon
> 57, rue de Varenne
> 75700 Paris
> France, mardi 23 octobre 2012


Monsieur le premier ministre,
Samedi 20 octobre, à six heures du matin, en compagnie d'une centaine de jeunes militants, nous sommes entrés sur le chantier de la Grande Mosquée de Poitiers. En fin de matinée, alors même que vous étiez en déplacement en Asie, vous avez publié un communiqué officiel. Si nous regrettons votre condamnation morale de notre action, nous nous félicitons, en revanche, de l'intérêt que vous portez à notre mouvement, et dont témoigne votre célérité à réagir.
Pour autant, nous voulons croire que votre point de vue découle d'une appréciation inadéquate des faits. En effet, si notre pays connaît régulièrement des occupations d'usines, de bureaux, d'églises, notamment du fait de la CGT ou d'associations de soutien à l'immigration clandestine, celles-ci ne sont pas toujours pacifiques et ne relèvent pas forcément du débat politique. Or, notre occupation du chantier de la Grande Mosquée de Poitiers a été non-violente et est à inscrire dans notre volonté d'un débat public. Notre présence se résume à la pose d'une banderole et à des slogans. L'évacuation s'est faite dans le calme.
Notre objectif était - et reste - d'attirer l'attention de l'opinion publique sur le problème de l'immigration et de l'islamisation en France. Nous savons que sur ces points, vous êtes d'un avis contraire. Ainsi, alors que vous étiez maire de Nantes, vous avez versé 200 000 euros de subvention publique à un centre "culturel" musulman, pourtant proche des mouvances islamistes radicales. Depuis votre nomination à la tête du gouvernement, vous inscrivez clairement votre action dans le développement et l'enracinement de l'immigration en France. Soit ! C'est votre droit et, peut-être, votre devoir au regard d'exigences d'états comme le Qatar ou l'Algérie.
Nous avons, quant à nous, un avis contraire. Nous sommes de ceux qui pensent - car nous avons encore le droit de penser - que si les Français devenaient minoritaires, alors la France ne serait plus la France. Fantasme ? Non. Il suffit pour s'en convaincre de considérer les récentes études chiffrées de l'INSEE sur les jeunes d'Ile-de-France ou le nombre de mosquées construites ces dernières années chez nous.
Vous voulez que cela continue ? Nous voulons que cela cesse !
Vous ne voulez pas demander l'avis des Français ? Nous désirons un referendum !
Tel était le but de notre action à Poitiers. A cette dernière, votre parti, le PS, mais aussi vos alliés du Front de gauche et d'Europe écologie les Verts, ont répondu unanimement par la haine. Pensez-vous vraiment, monsieur le premier ministre, que, dans une république, on puisse légitimement interdire d'expression des personnes qui réclament un referendum ? Si votre république n'est pas qu'un mot, n'est pas un rapt sémantique, alors, bien évidemment, la réponse est non.
Nous ne vous demandons pas de nous comprendre. Nous vous demandons, Monsieur le premier ministre, de reconnaître notre droit à l'expression.
Nous voulons un débat public et apaisé ? Les partis qui soutiennent votre gouvernement répondent par des invectives et des menaces. Nous voulons ouvrir les urnes ? Ils brandissent le bâton. N'est-ce pas eux, pourtant, qui, naguère, défendaient les Pussy Riot, entrées dans une église russe ?
Certes, vous nous répondrez que la justice a décidé de nous poursuivre. Mais, soyons sérieux, Monsieur le premier ministre. Pourriez-vous nous jurer que pas un seul de vos ministres n'ait appelé Monsieur le procureur de Poitiers ? Savez-vous d'ailleurs la raison de la mise en examen de quatre d'entre nous ? "Incitation à la haine raciale" pour avoir scandé, entre autres slogans : "Charles Martel !". Est-ce cela votre république ? Est-ce là votre réponse aux centaines de milliers de jeunes français qui refusent l'immigration parce qu'ils en souffrent régulièrement ?
C'est de tout cela, Monsieur le premier ministre, que nous souhaitons vous entretenir. Nous vous demandons donc de nous fixer un rendez-vous ou, à défaut, une rencontre avec l'un de vos conseillers.
Dans cette attente,
Nous vous prions de croire, Monsieur le premier ministre, à l'expression de notre très haute considération.
La direction de Génération Identitaire


 
 

 

Je ne sais si tout est vrai mais je ne crois pas une seconde qu'on ait pu jeter à l'eau 300 personnes sans que quelques unes se retrouvent ici ou là en aval. On nous prend pour des imbéciles là aussi . Je ne fais pas de politique en tranférant ça. Je dis seulement que j'en ai assez de ces repentances à sens unique et ici entachée de mensonge ou au moins d'exagération .J'avais 23 ans à cette époque et je peux témoigner que même "si on ne nous disait pas tout", 300 morts et 2300 blessés (un village moyen de France) en une seule fois ne pouvaient passer inaperçus car la presse de l'époque était aussi libre que celle d'aujourd'hui.On ne vivait pas sous une dictature.

Jean SANTELLI

 
 
RéAgir
Résister et Agir
Pour la défense de nos identités


A L'OREILLE DU PRESIDENT…


Lettre ouverte à Monsieur Bernard Poignant, maire de Quimper
et conseiller privé du Président de la République.


Monsieur le Maire,


Vous, professeur d'Histoire, savez comment naissent des profondeurs de celle-ci, les tremolos qu'en tirent ses acteurs, ses artisans jusqu'à ce que des faits, triturés, se transforment en mythe…car il s'agit de l'un de ceux-ci…
Vous, qui êtes devenu conseiller dépositaire de secrets, au cœur d'une Histoire encore à écrire, vous ne pouvez ignorer les mensonges sur les chiffres que vous vous gardez de fournir dans l'affaire qui m'amène à vous interpeller…
Vous qui faîtes de la reconnaissance des actes, une vérité et comme but suprême l'unité nationale…
Vous qui vous flattez de lucidité, et qui le montrez lorsque vous rappelez aux gaullistes la responsabilité du général-président qui, disposant des pleins pouvoirs pour " maintenir l'ordre républicain ", en usa de manière sanglante contre les patriotes qui s'étaient dressés pour défendre l'intégrité du territoire national….. et aussi qui, le 17 octobre 1961 donna à son Préfet de Police l'ordre de réprimer la manifestation de subversion des terroristes FLN à Paris : 10 000 hommes manipulés , influencés et menacés, femmes et enfants contraints et poussés aux premiers rangs par les agitateurs indépendantistes dans le but d'abolir un couvre-feu qui risquait de limiter leurs agissements souterrains et criminels…
Vous qui voulez détourner toute polémique, vous savez que les massacres et les corps dits " jetés dans la Seine " ( 7 morts dont 5 résultant de règlement de compte entre MNA et FLN…) sont un mensonge éhonté servant seulement depuis un demi siècle la propagande anti-française des héritiers d'une repentance laïcarde…gommant par ses outrances, tout souvenir de la lâcheté du gouvernement envers nos compatriotes.
Je vous invite , Monsieur Bernard Poignant, maire de Quimper, soufflant dans l'oreille du Président de la République dont vous partagez l'intimité sous les toits du Palais de l'Elysée, à lui ouvrir, en plus, les yeux, grâce aux documents que je vous faits parvenir : "TORTURE, ils ont dit TORTURE " de Roger Holeindre, la lettre de VERITAS, le bulletin de MEMOIRES D'EMPIRE et le DVD "Harkis, histoire d'un abandon " dont je demande actuellement la diffusion dans les ciné-clubs bretons, afin de rétablir cette juste vérité à laquelle vous tenez tout comme nous.
Vérité qui signifie reconnaître capitulation, démission jusqu'à l'abandon des 15 départements français construits par des pionniers de toute l'Europe après que la France ait reçu mandat de débarrasser la Méditerranée des barbaresques esclavageant les populations de ses rivages, faisant du territoire libéré du joug Ottoman, et autrefois christianisé, une Algérie Française prospère et heureuse !
C'est cette honteuse politique gaulliste conduite au détriment des Pieds Noirs, contraints de choisir entre " la valise et le cercueil ", et des Harkis condamnés à ces tortures dont le raffinement est le privilège de l' islam, dont nous payons aujourd'hui le prix !

Souhaitant que l'homme " normal " qui est à la tête de l'Etat depuis six mois nous entende, après vous avoir écouter, je vous prie d'accepter mes salutations distinguées.


Quimper, le 22 octobre 2012 Claudine Dupont-Tingaud

Présidente de REAGIR
Ancienne Conseillère Régionale de Bretagne
Détenue politique à la Petite Roquette en 1962 pour la défense de l'Algérie Française document

 
 
Manifestations CONTRE le vote au Sénat du 25 octobre 2012.
https://picasaweb.google.com/hervecuesta06/25Oct2012ContreVoteSenat?authkey=Gv1sRgCMKs6776lpKDag
 
 
INTERVENTION du SENATEUR Marcel-Pierre CLEACH
Président du groupe d'études
des Sénateurs Anciens combattants


Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Mes Chers Collègues,


Nous sommes -curieusement- appelés à nous prononcer aujourd'hui, à la demande du groupe socialiste, sur une proposition de loi adoptée à l'Assemblée nationale le 29 janvier 2002, il y a, Mes Chers Collègues, plus de 10 ans.

Le procédé est étrange. Il ne doit pas comporter beaucoup de précédents ! On peut s'interroger sur la pertinence de cette opération qui ne tient pas compte de l'évolution des esprits et des textes sur 10 ans.

On peut aussi s'interroger sur sa correction au plan de l'éthique parlementaire…

La demande de reconnaissance de la date du 19 mars comme " journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc" ravive un vieux débat qui divise depuis toujours le monde des Anciens combattants et qui concerne bien entendu au premier chef la communauté de nos compatriotes rapatriés d'Afrique du Nord.

Vous avez déclaré, Monsieur le Rapporteur, que " le 19 mars doit apaiser et rassembler en permettant de se souvenir de tous les morts, avant et après cette date, comme on le fait le 11 novembre et le 8 mai pour les deux guerres mondiales ".

Etonnant procédé oratoire, Monsieur le Rapporteur, que dire vouloir faire une chose et prendre la disposition exactement contraire !

Vous savez pourtant que le Monde Combattant reste particulièrement divisé sur cette question. Vous avez dû, recevoir comme moi, d'innombrables protestations contre votre initiative, dont celle du Comité d'Entente des Associations Patriotiques qui regroupe 40 Associations d'Anciens combattants et 1 million 200 000 membres et celles des Associations de Rapatriés, de Harkis et de Disparus.

Le mouvement d'indignation que soulève l'initiative du groupe socialiste du Sénat démontre bien que, loin de rassembler, elle ranime les divisions, les souvenirs, les passions opposées. Croyez-vous que c'était le moment ? N'aviez-vous pas remarqué que les oppositions s'estompent ?
Que les associations d'anciens Combattants sauf une, s'étaient ralliées au projet de la loi fixant au 11 novembre la commémoration de tous les morts pour la France que j'ai eu l'honneur de rapporter au Sénat ?

Qu'un statut quo de raison s'était instauré entre ceux qui voulaient commémorer le 19 mars et ceux qui avaient adopté la date du 5 décembre.

Je regrette que les auteurs de la proposition de loi en débat n'aient pas eu la sagesse de l'un d'entre eux, alors Secrétaire d'Etat du Gouvernement de Lionel Jospin, qui sur cette problématique du 19 mars, déclarait ici même, à la tribune du Sénat, le 1er décembre 2001 : " En réalité, le domaine est plus qu'historique : il touche au plus profond de nous-même, de notre histoire, de l'histoire de la France, de l'histoire des Françaises et des Français, et c'est bien pour cela que sénateurs et députés sont chargés de dire leur mot.

Des textes ont été déposés, sur lesquels il faut réfléchir et ouvrir un vrai débat. Mais, sur un sujet comme celui-ci, on ne peut décider, par une simple majorité politique ou politicienne : que signifierait une décision prise à 51% des votants ?........Les uns et les autres, nous savons avancer les arguments nécessaires et savons qu'il y a des moments historiques ; mais ces derniers sont-ils suffisamment forts pour nous imposer une date ? ……

… Au point où nous en sommes, le Parlement va devoir débattre de cette question. Mais le Secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens Combattants, que je suis considère que, en l'absence d'une majorité d'au moins 70% des votants se dégageant sur une date , en l'absence d'une espèce de consensus national sur un sujet de cette importance, il sera de notre devoir de redemander tant à l'ensemble des partis et groupements politiques que des associations d'anciens combattants représentatives des Anciens combattants d'Afrique du Nord de débattre à nouveau sur le sujet et de prendre position. "

Tirant les conclusions d'un désaccord insurmontable, Monsieur Jacques Floch, ne persista pas dans son intention première de présenter ce projet de loi au Sénat.

Déjà en 1981, 29 associations sur 31, consultées par le Ministre en charge du dossier, s'étaient opposées au choix du 19 mars comme date d'une quelconque commémoration. Ce fut aussi la position de Valéry Giscard d'Estaing, de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy mais aussi, Mes Chers Collègues de la Majorité, de François Mitterrand, eh oui, Chers Collègues, François Mitterrand qui déclarait lors d'une conférence de presse donnée à l'Elysée le 24 septembre 1981, " S'il s'agit de marquer le recueillement et d'honorer les victimes de la guerre d'Algérie, je dis que cela ne peut pas être le 19 mars ", et il ajoutait " si une date doit être officialisée pour célébrer le souvenir des victimes de la guerre d'Algérie (….) cela ne peut être le 19 mars car il y aura confusion dans la mémoire de notre peuple (..) ce n'est pas l'acte diplomatique rendu nécessaire à l'époque qui peut s'identifier à ce qui pourrait apparaitre comme un grand moment de notre histoire, d'autant plus que la guerre a continué, que d'autres victimes ont été comptées et qu'au surplus, il convient de ne froisser la conscience de personne " . Voilà de sages paroles, mais des paroles oubliées qu'un élu de l'opposition doit vous rappeler !

Tous les Présidents de la Cinquième République, de Charles De Gaulle à Nicolas Sarkozy y compris François Mitterrand, se sont opposés à la commémoration officielle du 19 mars.

Vous avez compris que bien qu'Ancien combattant d'Algérie, je suis très opposé au texte en discussion, et ce pour des raisons de fond, des raisons de forme, et des raisons d'opportunité.

La première raison de fonds, la plus importante, c'est que votre initiative, Chers Collègues du groupe socialiste, " ressuscite " des divisions qui avaient tendance à s'estomper au sein du monde combattant et ravive les plaies de tous ceux qui ont tout perdu en Algérie et de ceux qui ont perdu des enfants, des parents, des amis après le 19 mars.

Le 19 mars, n'a pas ipso facto, entraîné la paix en Algérie. En effet, les hostilités ne se sont pas arrêtées le 19 mars 1962. A partir de cette date, et tout au long de l'année 1962, malgré les stipulations des accords d'Evian garantissant le respect des Anciens combattants d'origine algérienne ayant servi sous le drapeau français - les harkis, supplétifs etc..- près de 150 000 de ceux-ci furent exécutés dans des conditions atroces. Et s'ils ne furent que 60 000 comme le prétendent d'autres sources, ils furent 60 000 de trop, exécutés après l'armistice, alors que nous respections, nous, les accords engageant notre pays.

Au cours de cette même période, l'Armée française eut 152 tués, 422 blessés et 162 disparus. Ce n'était donc pas la fin de la guerre d'Algérie.

Et que dire de nos compatriotes civils disparus à jamais ? Près de 2 000 …

Et que dire des massacres d'Oran du 5 juillet 1962, avec leurs 456 morts ou disparus ?

Non, le 19 mars n'a pas ramené la paix en Algérie, le dire serait contraire à la vérité historique.


La deuxième raison a trait à la tradition : la France ne célèbre que les victoires ou les actes exceptionnels de bravoure. Célébrons-nous le 22 juin 1940, date de la signature par le Maréchal Pétain de l'Armistice consacrant la défaite de la France ? Célébrons-nous le 21 juillet 1954, date de la signature des accords de Genève mettant fin à la guerre d'Indochine et, par la même, à la présence française en Indochine ? Non, nous célébrons avec ferveur le 8 mai, date de la victoire sur l'Allemagne nazie et le 11 novembre, date de la victoire de la première guerre mondiale.


La troisième raison tient à la décence. Nous devons imaginer l'épreuve morale que représenterait pour les anciens d'Algérie - en tout cas pour beaucoup d'entre eux -, le fait de célébrer le souvenir de leurs morts le même jour que l'Algérie indépendante - et c'est- son droit ! - fête sa victoire.
Le 19 mars est devenu en Algérie la fête de la victoire. Pour les anciens d'Algérie, il est particulièrement inacceptable compte tenu du nombre de morts survenues postérieurement au 19 mars, et notamment chez les harkis, de célébrer quoique ce soit en ce jour anniversaire.

Choisir la date du 19 mars, c'est aussi raviver les pires souvenirs de tous ceux, militaires du contingents et professionnels, qui séjournant en Algérie après cette date, ont constaté, impuissants, toutes les exactions commises par le FLN et les malheurs frappant la population tant européenne que maghrébine.

Je ne veux pas croire que l'inscription de ce texte à notre ordre du jour soit destiné à donner des gages à l'Etat algérien à quelques jours du voyage à Alger de Monsieur Hollande - qui était d'ailleurs signataire avec vous, Monsieur le Rapporteur, de la proposition de loi en débat.

Cette proposition est par ailleurs contradictoire avec l'existence de la Journée commémorative du 5 décembre instaurée après concertation par un décret du 26 septembre 2003.

En outre, la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance par la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés indique que la Nation associe les rapatriés d'Afrique du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exaction commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Evian, à l'hommage rendu le 5 décembre aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord.


Et surtout, Mes Chers Collègues, souvenons-nous en, nous avons voté le 28 février dernier, à la quasi-unanimité, la loi dite du 11 novembre fixant à cette date la commémoration de tous les morts pour la France, qui stipule expressément que " cet hommage ne se substitue pas aux autres journées de commémoration nationale ".

Vous vous en souvenez, Monsieur le Rapporteur, c'est à votre demande que cette précision a été apportée. La célébration du 19 mars, portée par deux associations, est donc protégée, comme l'est celle du 5 décembre, portée par les autres associations représentatives du monde combattant, chacun conservant ainsi le libre choix de la date de commémoration qu'il préfère !

Votre texte, mes Chers Collègues, est donc superfétatoire et inutile. Ce n'est pas le moindre de ses défauts, le plus important à mes yeux, étant de jeter de l'huile sur le feu alors que nous allions vers un apaisement des passions, apaisement marqué par l'approbation quasi unanime de la loi du 28 février 2012, et que les anciens combattants s'habituaient, avec le temps, à ces célébrations à des dates différentes, de la fin juridique de la guerre d'Algérie.

Il convenait je crois, de laisser le temps au temps. Que penseront de nos querelles les arrières petits-enfants des Anciens d'Algérie ?

Je ne prétends pas que les uns ont raison et les autres ont tort. Ils ne donnent pas au 19 mars la même signification. Pour les uns, c'était le retour en métropole, à la maison, pour les autres, et notamment pour nos compatriotes d'Algérie, pour les familles des harkis massacrés et des disparus, un jour de deuil, de grande tristesse, que nous devons respecter.

Cette seule raison, la décence, le respect que nous leur devons, celui que nous devons à ceux qui sont morts en faisant leur devoir, devrait nous conduire à contribuer à l'apaisement des conflits et des passions, et non à les raviver et à nous diviser.

Pour l'ensemble de ces raisons, le groupe des sénateurs UMP ne votera pas ce texte.

Comme vos prédécesseurs, vous adoptez Monsieur le Ministre, une position de rassemblement en appelant à un vote de sagesse du Sénat sur ce texte, je vous en remercie.

 
 
Le 25 octobre prochain, le Sénat débattra, à l'initiative du groupe socialiste, d'une proposition de loi officialisant le " 19 mars 1962 " comme date de commémoration de la fin de la guerre d'Algérie, alors même que l'Etat a déjà retenu depuis plusieurs années la date du 5 décembre comme journée nationale du souvenir.

En décidant de passer en force, sans concertation, et d'imposer une date rejetée par la grande majorité des associations d'anciens combattants et par l'ensemble de celles des français d'Algérie, le groupe socialiste a, plutôt que de choisir l'apaisement des mémoires, pris le risque de diviser la communauté nationale.

Le 19 mars 1962 ne peut rassembler la nation dans le souvenir de ceux qui ont laissé leur vie en Algérie.

C'est en effet pour beaucoup de pieds-noirs et de harkis, la date symbolique de l'accélération des massacres, près de 100 000 harkis assassinés dans des conditions indescriptibles, plusieurs milliers d'européens enlevés et exécutés.

Commémorer le 19 mars 1962, reviendrait en effet à infliger à toutes ces victimes une seconde mort dans l'espace symbolique de la mémoire.

Le choix du 19 mars ne peut être celui de la concorde et risque au contraire de dresser les français les uns contre les autres, alors que la loi fixe désormais officiellement au 11 novembre la commémoration de tous les morts pour la France.

C'est la raison pour laquelle, je me prononcerai pour ma part, résolument contre le choix du " 19 mars 1962 " comme date de commémoration de la fin de la guerre d'Algérie.


Bruno RETAILLEAU
Sénateur de la Vendée
Président du
Conseil Général de la Vendée

 
 
Voilà une décision qui nous prouve, s'il en était besoin, que nous habitons le royaume du Père Ubu.

Cela peut faire rire. Mais gardons-nous de toute velléité de réjouissance. Le 20 novembre prochain, le danger sera encore plus grand à l'approche de l'historique rencontre entre un Président de la République française, soucieux de repentance et totalement accablé par les crimes de la France, et la vivante incarnation du Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (à condition d'en être le principal bénéficiaire), son Excellence Abdelaziz Bouteflika.

Doutant de la constance de nos sénateurs pour ramer contre le sens de l'histoire, universellement favorable aux ennemis de la France, je pense qu'il faut redoubler de vigilance et multiplier les offensives.

Danielle Pister

Merci á Guillaume.

Cela laisse un peu plus de temps pour organiser la résistance et préparer dans le calme notre réponse á cette infamie qui,de maniére arbitraire, hypocrite et démagogique, tente d'englober ds un "hommage aux 2 millions d'appelés du contingent mobilisés pendant le conflit" tous ceux parmi ces appelés (et ils sont
nombreux) qui ne se reconnaisent pas dans cet appel, car ils savent que le "cessez-le-feu" du 19 mars n'a pas signifié la fin des hostilités, qu'il n'a pas été respecté par le FLN/ALN et que aprés cette date les Pied-Noirs ne furent pas seulement contraints á l'exode mais aussi enlevés-disparus et massacrés, que le nombre des Harkis "liquidés" dépasse probablement le chiffre officiel, et que des centaines de soldats - appelés du contingent !- furent portés DISPARUS...

 
 
Examen au Sénat d'une loi sur la commémoration des accords d'Evian :
Des parlementaires et élus UMP dénoncent un déni de démocratie et demandent au Chef de l'Etat de refuser cette atteinte à la mémoire des pieds-noirs.
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Plusieurs parlementaires et élus de l'UMP dénoncent avec la plus grande fermeté l'examen par le Sénat d'une proposition de loi sur la reconnaissance du 19 mars comme journée du souvenir des victimes de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

Sur la forme, les conditions d'examen de cette proposition de loi sont inacceptables. Le Sénat se prononcera le 25 octobre sur une loi que l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, il y a plus de 10 ans, en janvier 2002 !

Ce texte, ressorti des archives du Parlement, risque donc d'être promulgué sans que l'Assemblée nationale ne soit à nouveau consultée. C'est un déni de démocratie. Une décennie après, les Députés doivent pouvoir débattre à nouveau de ce sujet qui touche des millions de familles françaises.

Sur le fond, il est absurde de rouvrir ainsi une cicatrice que le Président Chirac avait su calmer en choisissant le 5 décembre comme date de commémoration du souvenir des morts pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.

Les auteurs soulignent que cette date du 5 décembre fait l'objet d'un consensus large. Le recul proposé va causer des tensions regrettables que seules quelques associations politisées se plaisent à entretenir.

Choisir le 19 mars 1962, c'est oublier la souffrance des familles de ceux qui ont perdu la vie après ce cessez-le-feu qui n'a jamais signifié la fin des attentats en Algérie. C'est ignorer les victimes des massacres du 26 mars, rue D'Isly, et du 5 juillet à Oran.

Les élus en appellent au Chef de l'Etat pour réaffirmer l'attachement de la République aux commémorations du 5 décembre et refuser ainsi cette offense à la mémoire des pieds-noirs, des harkis et des anciens combattants.

Signataires :

Michèle Tabarot
Député des Alpes-Maritimes Olivier Audibert-Troin
Député du Var
François Calvet
Sénateur
Bruno Gilles
Sénateur des Bouches-du-Rhône Christian Kert
Député des Bouches-du-Rhône Lionnel Luca
Député des Alpes-Maritimes

Daniel Mach
Ancien Député, Maire de Pollestres
Thierry Mariani
Député des Français de l'étranger
Bernard Reynès
Député des Bouches-du-Rhône


Jean-Marc Roubaud
Ancien Député,
Maire Villeneuve-Lès-Avignon

Philippe Vitel
Député du Var


 
 
http://www.clan-r.org/portail/Toulon-25-Octobre-2012-Non-au-19
 
 
Madame la Sénatrice,
Il y a quelques années, j'ai eu l'honneur et l'occasion de me présenter à vous à la mairie d'Hégenheim en plaidant la cause d'une jeune Nigériane, victime ,elle et sa famille, de persécutions de la part de fanatiques islamistes radicaux dans son pays d'origine
Depuis lors, mon attachement à la cause des Africains deshérités en général et francophiles en particulier, ne s'est jamais démenti et je continue à militer notamment pour les harkis et les Anjouanais, voire même pour les jeunes Algériens et parfois moins jeunes ,qui en Algérie ont manifesté en hissant récemment le drapeau français, avec les conséquences que l'on imagine que trop!
Je tiens aujourd'hui à vous faire savoir qu'à l'instar de tous mes amis harkis et leurs familles, que je suis très fermement opposé à l'instauration de la reconnaissance du 19 mars 1962 comme date devant marquer officiellement pour l'histoire la fin de ce qu'il est convenu d'appeler la guerre d'Algérie
Une telle décision constituerait une provocation et une insulte à la mémoire de tous les civils et militaires morts pendant les événements qui se sont poursuivis bien après cette date
J'ajoute que la date du 19 mars est indissociable de ce qu'il est convenu d'appeler communément les accords d'Evian qui, à une lecture attentive, constituent une véritable monstruosité juridique car ils ont eu deux effets particulièrement nocifs:
-déposséder illégalement les Algériens musulmans de leur nationalité française;
-instituer dans le nouvel Etat algérien à naitre, qui en fait ne s'est jamais construit en un véritable Etat de droit, une discrimination entre les citoyens selon leur origine
Pour moi et pour bien d'autres,y compris en terre algérienne, le combat contre les effets pervers du crime du 19 mars 1962, ne fait que commencer
En espéeant fort que vous tiendrez compte de mes observations dans le sens ci-dessus évoqué, je vous prie, Madame la Sénatrice ,d'agréer l'epression de mon profond respect
Jean-Michel WEISSGERBER
19 , route de Rouffach
68 000 COLMAR
le 23 octobre 2012

 
 
Top Bernard Lys, le 18 octobre 2012
101, rue du Progrès
59390 LYS LEZ LANNOY
03.62.92.30.11

Madame, Monsieur,

Pourriez-vous avoir la gentillesse de mettre cet article, soit dans " C'est vous qui le dites " ou " Le clic clac "


Concernant le 17 octobre 1961

À cette époque, en Algérie, et depuis 1954, alors que les jeunes appelés (des jeunes français qui ignoraient tout de ce conflit) combattaient le FLN, en France, celui-ci agissait en toute liberté. En toute légalité, devrons nous dire maintenant, et ceci depuis l'intervention du Président de la république.
Le FLN, suivant une méthode bien rôdée de la guerre subversive- voir ses actions en 1945 (Sétif)-1954 -1955 dans le constantinois, en 1958, au poste frontière de Sakiet Sidi Youssef - forçait, par la menace, bon nombre de ses concitoyens à commettre des actions et faisait en sorte qu'il y ait le plus de morts possible parmi la population afin de mettre la France en accusation au banc des nations. Quand on ne possède par la puissance des armes, c'est la seule possibilité offerte de faire la guerre.
Une technique toujours utilisée dans toutes les guerres révolutionnaires. Un piège, dans lequel, volontairement ou involontairement, vient de tomber notre Président.
Si c'est involontaire, il serait grand temps que ses proches collaborateurs le mettent au courant !
Si c'est en toute connaissance de cause, que devrons penser tous ces appelés qui ont sacrifié leur jeunesse, leur santé, tous ceux qui ont perdu, un fils, un frère ?
Dites-nous : c'était donc une guerre inutile ? Guerre inutile, au cours de laquelle environ 27000 jeunes sont tombés au champ d'honneur ? Sans compter ceux qui sont traumatisés à vie.
Alors que l'on nous explique pourquoi la gauche, puis la droite, l'ont poursuivie pendant plus de 8 années ? On peut se tromper. Si longtemps c'est criminel !
Mais au fait ! En 1961, le général de Gaulle n'avait-il pas tous les pouvoirs ? Pouvoirs donnés par tous les partis politiques de l'époque.
Pleins pouvoirs qui n'ont nullement empêché les tueurs du FLN d'agir en toute impunité : le 26 mars 1962, rue d'Isly et le 5 juillet à Oran ! Sans compter toutes les exactions commises dans tout le pays, les européens et soldats du contingent toujours portés disparus et que personne n'a recherchés.
Ces dates, ces disparitions, ne seraient-elles pas aussi importantes que le 17 octobre 1961 ?
C'est donc à son ayant-droit moral, c'est-à-dire le président de la république actuel, de nous fournir des explications !
Celles que nous attendons depuis toujours.
Vous avez dit réconciliation ?

Vous remerciant de votre intérêt à tout ce qui touche la vérité.

Bernard TOP

 
 
http://3.bp.blogspot.com/-SPDZr9Qqywo/TuACYjj22RI/AAAAAAAAYe0/iEry2gxcYkY/s1600/blog%2B-PCF-protectionniste_Marchais_produisons_francais.bmp
 
 
 
 
https://picasaweb.google.com/hervecuesta06/21Octobre2012NONAu19Mars?authkey=Gv1sRgCPfniufC9amq8QE
 
 

HARLEM DESIR " PLACE DES GRANDS HOMMES "
QUEL DELABREMENT !!



Harlem Désir est le nouveau président du Parti Socialiste. Il a été élu par 46,5% de militants votants, même pas la majorité, et pourtant ce n'était pas une élection démocratique mais tout simplement un " plébiscite " car son opposant n'était qu'un figurant.
En ce qui me concerne j'en suis particulièrement satisfait car jamais dans l'histoire du socialisme français ce parti n'a été aussi piètrement représenté.
Il est vrai qu'au départ il n'y avait que deux candidats en piste :
Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis mais le premier a bénéficié des pressions exercées sur le second afin qu'il se retire.
Compte tenu des antécédents judiciaires des deux candidats en présence il était difficile aux " honnêtes " militants de la base du PS de choisir.

A : Harlem Désir
Condamné à une amende de 80.000 francs le 9 mai 1992 pour non-paiement au Trésor Public d'amendes de stationnement.
Le 17 juin 1998 condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende pour un emploi fictif au sein de l'ARFEM de Lille (Association Régionale pour la Formation et l'Éducation des Migrants). Alors qu'il était président de SOS racisme (les débuts du racisme anti-blanc) Désir a perçu 30.880 euros de salaire pour cet emploi fictif mais, dit-il, ce n'était pas de l'enrichissement personnel…c'était quoi alors ?
En 1993, battu aux élections législatives sous les couleurs de " Génération Écologie " il refuse son soutien pour le second tour au candidat socialiste mais six mois plus tard il adhère à ce parti.
Harlem Désir sera gracié par le président François Mitterrand le 9 mai 1992, donc rassurez-vous, il n'a payé aucune amende (80.000 F. et 30.000 F. non payés ce n'est pas non plus de l'enrichissement personnel !)
Voici donc le palmarès de l'élu.
B : J.C Cambadélis
Candidat qui ne s'est pas présenté mais était-il plus brillant ?
Condamné à 5 mois de prison avec sursis et 15.245 euros d'amende pour recel de biens sociaux dans l'affaire AGOS (Société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés) pour un emploi fictif entre 1993 et 1995 qui lui a rapporté un salaire de 67.382 euros.
Condamné le 2 juin 2006 pour une affaire de fausses factures avec l'imprimerie EFIC : 6 mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende.
Mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l'affaire de la MNEF pour un emploi fictif qui lui aurait rapporté 94.580 euros entre 1991 et 1995 également.

Je me mets à la place des militants de base du PS et je comprends que le choix aurait été encore plus difficile entre ces deux adversaires s'il avait dû avoir lieu.
Surtout s'ils ont encore en mémoire les paroles de François Hollande, Président de la République : " Je n'aurai autour de moi aucune personnalité qui aura été condamnée par la justice "
Après Karl Marx, Auguste Blanqui, Jean Jaurès, Ledru-Rollin, Léon Blum, Daniel Mayer, Pierre Mendès-France, François Mitterrand…et aujourd'hui Harlem Désir…quel délabrement sur " La place des grands hommes " !!


Manu GOMEZ

 
 
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/St_raph_19mars/manif_straph.html
 
 

* HISTOIRE : Communiqué de l'Élysée et extrait de la réaction de Bernard LUGAN, historien.


Vendredi, 19 Octobre 2012 14:48

L'ASAF estime de son devoir de faire connaître aux Français d'une part le texte exact du communiqué figurant sur le site de l'Élysée et d'autre part un large extrait de l'analyse très argumentée de l'historien Bernard LUGAN qui présente les éléments objectifs dont disposent les historiens sur les évènements du 17 octobre.

L'ASAF estime que le communiqué figurant sur le site de l'Élysée, fait référence à des faits historiques largement contestables et sortis de leur contexte historique. Ce texte contribue ainsi à culpabiliser injustement notre pays et les forces de l'ordre de l'époque.

Communiqué de la Présidence de la République
" Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression.
La République reconnaît avec lucidité ces faits.
Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. "

 


Réaction argumentée de l'historien Bernard LUGAN (extraits)

Une manipulation des chiffres

... Pour les historiens de métier, les prétendus " massacres " du 17 octobre 1961 constituent un tel exemple de manipulation qu'ils sont étudiés comme un cas exemplaire de fabrication d'un mythe ; comme Timisoara en Roumanie, comme les " couveuses " au Koweit ou encore comme les " armes de destruction massive " en Irak !!!
Tout repose en effet sur des chiffres gonflés ou manipulés et sur des cadavres inventés. Dans une inflation du nombre des morts, les amis du FLN algérien et les porteurs de valises communistes ont ainsi joué sur les dates, additionnant aux 3 morts avérés du 17 octobre ceux des jours précédents ainsi que les décès postérieurs. Pour eux, tout Nord Africain mort de mort violente durant le mois d'octobre 1961 est forcément une victime de la répression policière...même les victimes des accidents de la circulation.
Il est possible d'affirmer cela sans crainte d'être démenti car :
- En 1998, le Premier ministre de l'époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission présidée par le conseiller d'Etat Dieudonné Mandelkern qu'il chargea de faire la lumière sur ces évènements. Fondé sur l'ouverture d'archives jusque là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière des accusations portées contre la police française[2]. Or, ce rapport consultable sur le net n'a visiblement pas été lu par François Hollande.
- En 1999, Jean-Paul Brunet, universitaire spécialiste de la période, publia un livre extrêmement documenté qui démontait la thèse du " massacre " du 17 octobre (Brunet, J-P., Police contre FLN. Le drame d'octobre 1961.Paris).
- En 2003, le même Jean-Paul Brunet publia un nouveau livre (Charonne, lumière sur une tragédie. Paris) dans lequel il démontrait que le prétendu " rapport de police " faisant état de 140 morts le 17 octobre, document qui sert de point de départ à J.L Einaudi, auteur du livre sur lequel repose toute la manipulation (Octobre 1961, un massacre à Paris), n'a jamais existé.
Reprenant la liste des morts donnée par Einaudi, il montre également que la majorité des décès remonte à des dates antérieures au 17 octobre et il prouve que ce dernier a manipulé les chiffres, additionnant les cadavres non identifiés reçus à l'Institut Médico Légal au nombre des disparus et même (!!!) à celui des Algériens transférés administrativement en Algérie après qu'ils eurent été arrêtés le 17 octobre. Il montre enfin qu'Einaudi a compté plusieurs fois les mêmes individus dont il orthographie différemment les noms...

Quel est donc le vrai bilan de cette manifestation ?
- Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant massacre, l'Institut Médico Légal (la Morgue), n'a enregistré aucune entrée de corps de " NA " (NA= Nord Africain dans la terminologie de l'époque).
- Le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, il n'y eut qu'une seule victime dans le périmètre de la manifestation et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ?

- En dehors du périmètre de la manifestation, " seuls " 2 morts furent à déplorer, Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune tué par balle et étranglé, gisant dans une camionnette, également à Puteaux. Rien ne permet de dire qu'ils furent tués par les forces de l'ordre.
Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne fut donc de 3 morts. Nous sommes donc loin des dizaines de morts et de " noyés " auxquels l'actuel occupant de l'Elysée a rendu hommage !!!
Certes, nous dit-on, mais les cadavres ont été déposés à la morgue les jours suivants. Faux, car ce n'est pas ce qu'indiquent les archives de l'Institut Médico Légal de Paris puisque, entre le 18 et le 21 octobre, " seuls " 4 cadavres de " NA " furent admis à la Morgue :
- Le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.
- Le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.
- Le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.
Nous voilà donc bien loin des 100, 200 ou même 300 morts " victimes de la répression " avancés par certains et pour lesquels M. François Hollande a reconnu la responsabilité de la France !!!

D'autant plus que le " Graphique des entrées de corps " N.A " (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 " [3], nous apprend que du 1er u 30 octobre 1961, sur les 90 corps de " NA " entrés à l'Institut Médico Légal, la plupart étaient des victimes du FLN.

Plus encore, pour toute l'année 1961, 308 cadavres de " N.A " entrèrent à l'IML, la plupart ayant péri dans la guerre inexpiable que le FLN menait contre ses opposants partisans de l'Algérie française ou du MNA de Messali Hadj. Ainsi, au mois d'octobre 1961, sur les 34 cadavres de " N.A " retirés de la Seine ou de la Marne, notamment aux barrages de Suresnes et de Bezons puis conduits à l'IML, la quasi totalité étaient des harkis, des partisans de la France ou des membres du MNA, une des méthodes d'assassinat du FLN consistant à noyer ses opposants. La police française n'est pour rien dans ces noyades.

Bernard LUGAN
contact@bernard-lugan.com
Pour en savoir plus :
- Brunet, J-P., (2002) " Enquête sur la nuit du 17 octobre 1961 ". Les Collections de l'Histoire, hors série n°15, mars 2002.
- Brunet, J-P., (2008) " Sur la méthodologie et la déontologie de l'historien. Retour sur le 17 octobre 1961 ". Commentaire, vol 31, n°122, été 2008.
- Brunet, J-P., (2011) " Combien y a-t-il eu de morts lors du drame du 17 octobre 1961 ? ". Atlantico, 17 octobre 2011.


 
 
Marie et Charly CASSAN se sont rendus à Alicante, pour la diffusion du film "La valise ou le cercueil" et par la même occasion nous avons réalisés un petit reportage sur ces 3 journées de rencontres.

Vous pouvez le voir en cliquant sur le lien:
http://www.youtube.com/watch?v=RuGmEvgeFZI&feature=share&list=UUKtNQnreKxkkQf1eunVjYPw

 

 
Monsieur le Président,

Vous avez cru devoir rendre hommage aux victimes de la répression du 17 octobre 1961, qui manifestaient pour "le droit à l'indépendance".

Les Français d'Algérie attendent de vous le même souci de "lucidité" à propos de la fusillade du 26 mars 1962.
Aucune enquête officielle n'a jamais été ordonnée et le nombre exact des victimes reste encore inconnu.
A propos du "Bloody Sunday", non seulement les gouvernements britanniques ont déjà ordonné deux enquêtes, mais M. Cameron a présenté ses excuses aux familles des victimes.

Nous attendons de votre part un hommage aux victimes de cette fusillade.

Je ne doute pas que, dans un souci d'équité et d'humanité, vous comprendrez la demande des familles des victimes, âgées de 10 à 76 ans.

Je vous prie de croire, monsieur le Président, à la haute considération que je porte à votre fonction.

Josseline Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied-Noir
14, avenue Alfred de Vigny
06100 Nice

 
 
Des raisons pour ne pas commémorer le 19 mars
 

Lettre ouverte à M. le président de la République, à Mmes. MM. Les députés et sénateurs, maires et citoyens de France.

" 19 mars 1962 "
Interrogeons l'Histoire

Le 25.09.2001, à propos de la guerre d'Algérie, le président de la République, Jacques Chirac, déclarait: "Le moment est venu pour nous tous Français, de porter un regard de vérité sur une histoire méconnue, une histoire déformée, une histoire effacée...Une histoire qu'il importe aujourd'hui de rappeler aux Français...La mission des historiens doit se poursuivre...".

Onze années après ce constat, le Sénat s'apprête, le 25.10.2012, à faire que le 19 mars 1962 soit l'objet d'une discussion en séance publique. En l'occurrence, il s'agit de reconnaître cette date comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Tout d'abord, quel est le lien entre les combats en Tunisie et au Maroc avec le 19 mars 1962 ? Aucun.

Combien de Français, aujourd'hui, savent ce qu'a été ce "19 mars 1962" en Algérie et pour la France ? En quoi consistait-il ? Ce qui s'est réellement passé après. Quelles ont été les attitudes respectives du Gouvernement français et de De Gaulle...

A la suite des négociations qui se sont déroulées à Evian, du 7 mars au 18.03.1962, entre les négociateurs français et le FLN (1), il a été conclu un "Accord de cessez-le-feu en Algérie" (2) qui, dans son article 1er stipule: "Il sera mis fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l'ensemble du territoire le 19.03.1962 à 12h00.". L'article 2 précise que: "Les deux parties s'engagent à interdire tout recours aux actes de violence collective et individuelle. Toute action clandestine et contraire à l'ordre public devra prendre fin.". Quant à l'article 11, il assure que: "Tous les prisonniers faits au combat détenus par chacune des parties au moment de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu seront libérés; ils seront remis dans les 20 jours à dater du cessez-le-feu aux autorités désignées à cet effet. Les deux parties informeront le Comité international de la Croix-Rouge CICR du lieu de stationnement de leurs prisonniers et de toutes les mesures en faveur de leur libération.".

(1) L'auteur de cette lettre ouverte rappelle que lors de la 6ème séance du 10.03.1962 de ces négociations, le représentant de la délégation française, Bernard Tricot, précisait: "Oui, le FLN est encore illégal mais il doit pouvoir jouer un rôle politique, faire de la propagande, après le cessez-le-feu dans le respect de la loi et de l'organisation provisoire des pouvoirs publics. Nous devons revoir le décret de dissolution du FLN en date du 29.06.1957, et mettre notre législation en harmonie avec les conséquences éventuelles de l'autodétermination...Aucun besoin de texte: il suffit d'abroger le décret de dissolution et de suspendre les dispositions pénales qui répriment la propagande en faveur de l'indépendance". Et, le 11.03.1962, B. Tricot annonce: "Enfin le décret de dissolution du 29.06.1957, qui est bien fondé...n'a plus de sens dès que le cessez-le-feu permet le retour à l'ordre démocratique (sic)...Ce texte dissout à la fois le FLN et le MNA..". L'auteur interroge: "Et les autres partis, mouvements ou tendances!". Le 30.03.1962, comme en écho à ma question, le Mouvement national algérien MNA, présidé par Messali Hadj, constate: "Que la composition de l'Exécutif provisoire ne comprend exclusivement, au point de vue algérien, que des membres du FLN ou pro-FLN...Cette manière de procéder est antidémocratique et tourne le dos à toutes les déclarations faites par le Gouvernement français aux termes desquelles toutes les tendances algériennes seraient représentées, aussi bien aux négociations qu'à l'Exécutif provisoire. Le MNA déclare que cela est une violation directe de l'autodétermination qui devait servir de règlement général à la solution du problème algérien...".

(2) Le professeur Maurice Flory précise: "Le premier texte reproduit par le JORF du 20.03.1962, est intitulé "Accord de cessez-le-feu en Algérie". Sa présentation indique l'ambiguïté de sa nature juridique. Il n'est pas publié sous la forme d'un traité; il n'est pas assorti d'aucune signature; son caractère bilatéral découle uniquement du terme "Accord". Le Gouvernement français pas plus que le GPRA, n'apparaissent à aucun moment. (l'auteur rappelle ce fait: Le 23.05.1961, lors de la conférence d'Evian I, le représentant de la délégation du FLN, Ahmed Boumendjel, demandera à Louis Joxe s'il considère les membres du GPRA comme des "représentants authentiques du peuple algérien", L. Joxe lui répondra par la négative, estimant seulement que les membres de la délégation du FLN sont les "représentants des combattants"). L'article 1er se contente de la formule volontairement imprécise: "Il sera mis fin aux opérations militaires". L'article 2 parle des "deux parties". Les articles 3 et 4 nous révèlent quelles sont ces "deux parties": "les forces combattantes du FLN et "les forces françaises". Cette terminologie prudente indique la volonté de ne pas placer cet accord au niveau des Gouvernements, mais à celui des militaires.". Il faut préciser que le mot "Accord" ne figure dans le JORF qu'à propos de ce cessez-le-feu. Quant aux déclarations de principes relatives aux différents domaines, elles ont été publiées sous la rubrique "Déclarations gouvernementales du 19.03.1962 relatives à l'Algérie". Elles seront signées par les représentants mandatés du gouvernement de la République et par le représentant du FLN, Belkacem Krim qui, le 01.11.1960, à Casablanca en présence du roi du Maroc Moulay Hassan, avait assuré: "Nous éjecterons les Français quatre par quatre!". Le programme est clair. (M. Flory "La fin de la souveraineté française en Algérie", in Annuaire français de droit international, volume 8, 1962.)-

A propos de ce cessez-le-feu, et pour comprendre la suite des événements, dans sa plateforme de la Soummam (issue d'un congrès tenu par le FLN du 20.081956 au 10.09.1956), dans la partie II intitulée "Cessez-le-feu, conditions", il est mentionné: "...En contrepartie, le FLN est garant et responsable du cessez-le-feu au nom du peuple algérien. Seul le Conseil national de la révolution algérienne "CNRA" est habilité à ordonner le cessez-le-feu, dans le cadre fixé par la plateforme. Puis, dans la partie III "Négociations pour la paix", on note: "1. Les conditions sur le cessez-le-feu étant remplies, l'interlocuteur valable et exclusif pour l'Algérie demeure le FLN.". Ainsi, l' "Accord de cessez-le-feu" issu des négociations à Evian engageait la responsabilité du FLN. Enfin, dans son ordre du jour n° 11 du 19.03.1962 destiné à toutes les forces de l'ordre, le commandant supérieur des forces en Algérie "CSFA", le général Charles Ailleret, soulignait que: "Le cessez-le-feu qui vient d'intervenir met fin à plus de 7 années de combats au cours desquelles notre armée avait la mission de s'opposer aux actes de force d'un adversaire souvent exalté mais toujours courageux...", puis il précisait: "Son rôle, ici n'est pas terminé. Elle doit, par sa présence et, si cela est nécessaire par son action, contribuer à empêcher que le désordre l'emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau. Aujourd'hui comme hier dans la paix comme dans les combats, l'Armée française reste fidèle à la tradition du Devoir.".

Ainsi donc, le "cessez-le-feu" devait mettre "fin à plus de sept année de combats", ce à quoi le FLN s'était engagé lors de la plateforme de la Soummam près de six ans avant le cessez-le-feu officiel et, l'Armée française contribuerait "à empêcher que le désordre l'emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau". Il n'en a rien été. D'ailleurs, la Parti socialiste déposera une proposition de résolution n° 1637 à l'Assemblée nationale, le 03.06.2004, présentée par son porte-parole, Kléber Mesquida et 80 membre du groupe socialiste "tendant à la création d'une commission d'enquête sur les responsabilités dans le massacre de nombreuses victimes civiles, rapatriés et harkis, après la date du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie.".

- L'après 19.03.1962: des faits, des écrits, des témoignages face à une "guerre" larvée:

Or, le 20.03.1962, à l'ouverture de la séance à l'Assemblée nationale -laquelle va devenir, dès ce jour-là, - la chambre d'échos des tragédies quotidiennes que vivront tous ceux qui ne veulent pas suivre le FLN-, son président Jacques Chaban-Delmas, lit le message du président de la République De Gaulle qui semble s'inquiéter: "...Nul ne peut, non plus, méconnaître les difficultés d'application qui en résultent aujourd'hui et risquent d'en résulter demain, non seulement quant à la situation d'un grand nombre de personnes et de beaucoup de choses, mais aussi dans le domaine de l'ordre public...". Ce même jour, le député Pierre Portolano fait cette remarque d'importance: "Le texte des accords sur le cessez-le-feu n'a été rendu public qu'aujourd'hui, alors que le CNRA a eu tout le loisir pour en délibérer en temps utile...Le Gouvernement accorde aux rebelles ce qu'il refuse aux Français". Le 26.03.1962, dans son ordre du jour, le commandant de l'état-major général EMG, Houari Boumediene, proclame: "Le cessez-le-feu n'est pas la paix...La lutte continue jusqu'à la révolution...". Le 29.03.1962, dans le journal "Jeune Afrique", le futur ambassadeur de Tunisie en France, Mohamed Masmoudi, annonce: "Il faut dépeupler, déporter le ramassis de petits blancs d'Algérie...". Le programme du FLN s'affirme. Le 16.05.1962, lors du conseil des ministres, le ministre d'Etat chargé des Affaires algériennes, Louis Joxe fait remarquer que: "d'autres accrocs au cessez-le-feu sont imputables à l'ALN: taxations, rançons, enlèvements. Nous ne saurions accepter des opérations commandos du FLN qui entraîneraient des ripostes immédiates...". Le 17.05.1962, dans le quotidien l'Aurore, on relève que: "Robert Buron, -un des négociateurs français à Evian-, découvrait sur place une réalité qu'il n'avait pas pressentie dans l'euphorie du cessez-le-feu...Il acquérait la certitude que des violences sans frein étaient commises dans le bled livré à l'ALN par le retrait de nos forces. En nombre inchiffrable, les Musulmans compromis à nos côtés étaient massacrés. Il y avait des victimes européennes, mais les Français de souche étaient surtout rançonnés ou ruinés par le saccage et l'incendie. Le passage des Huns!...C'est Dunkerque en pire qui se prépare.". Le 22.05.1962, le journal "Le Monde" recueille le témoignage du vice-président de l'Assemblée nationale, le bachaghe Saïd Boualem: "On empêche mes harkis de venir...Ces gens-là sont à la merci des représailles du FLN...On a livré mes gens au FLN...Nous n'avons plus à notre époque ni patrie, ni morale, ni parole, rien! En Algérie les gens n'ont plus confiance dans la France.". Le 30.05.1962, à l'Assemblée nationale, Louis Joxe fait ce constat: "Depuis le 19 mars, les actes de violence ne se sont pas interrompus: les opérations clandestines, les enlèvements, les exécutions sommaires, les demandes de rançon ont été trop souvent le fait de bandes incontrôlées. Rien de tout cela ne doit être ignoré ou passé sous silence. Des accrochages se sont produits, au début, entre l'ALN et les forces de l'ordre...". Le 27.06.1962, les membres du groupe FLN de l'Exécutif provisoire, installés à Rocher Noir près d'Alger, dans leur lettre de démission adressée au GPRA, dressent ce constat accablant: "Les enlèvements de compatriotes ou d'Européens se multiplient, les occupations abusives d'appartements, de fonds de commerce, les vols de voitures, de camions-citernes, de véhicules de la Croix-Rouge internationale, la levée de dîmes sur les colons européens, concrétisent l'anarchie qui s'est établie au sein de la hiérarchie organique (du FLN et de l'ALN). Ces atteintes à l'ordre public, qui déjà remettent en cause les prescriptions des accords d'Evian, risquent, au lendemain du référendum, de se généraliser au point de tout rompre, et même de provoquer l'intervention de l'armée française. Tout cela, aggravé par le départ massif depuis un mois de plusieurs milliers de cadres européens, dont l'impossibilité de remplacement rapide crée une paralysie sévère de la vie administrative et économique, compliquant l'état anarchique déjà inexistant...". Henri Alleg, militant du parti communiste algérien et soutien du FLN, dans le quotidien "Algérien républicain" de 09/1962, fait le même constat: "Les enlèvements continuent, les disparitions aussi...".

Face à cette anarchie, ces massacres, enlèvements, disparitions, de civils comme de militaires, d'arabes comme d'européens, de musulmans, de juifs ou de chrétiens, alors qu'on témoigne à l'Assemblée nationale du chaos et de ces massacres et qu'on lui a rapporté les détails sanglants de cette anarchie qui règne en Algérie, voici ce que déclare De Gaulle, à la sortie du Conseil des ministres du 11.07.1962, citant ce vers du poète et philosophe Lucrèce: "Qu'il est doux, lorsque le vent tourmente les vagues sur la vaste mer, de contempler les épreuves d'autrui du haut d'un promontoire.". Le 06.06.1962, en plein Conseil des ministres, De Gaulle avait déjà laissé tomber: "Les Européens nous donnent un spectacle à la fois vaudevillesque et sanglant...".

Mais là ne s'arrête pas l'ignominie, notamment quant au sort des personnes enlevées, disparues ou prisonnières, bien avant le cessez-le-feu et par la suite. Le 19.04.1962, face à la désinvolture du GPRA vis-à-vis du CICR et de l'article 11 de l'accord du cessez-le-feu, le Comité international de la Croix-Rouge s'engage: il publie un communiqué officiel, rappelant que le délai de libération des prisonniers, fixé à 20 jours, a expiré le 08.04.1962; alors que le Gouvernement français a libéré la moitié des 3.680 détenus en Algérie, les familles s'inquiètent et le GPRA reste silencieux (Le 24.10.1963, les enquêteurs du CICR remettront au Gouvernement français leur rapport final sur leur recherche des disparus, lequel restera secret durant 40 ans, pour n'être diffusé que le 23.04.2003.). Le 14.05.1962, dans une note au général Fourquet, le général de Menditte transmet son inquiétude: "Depuis la mi-avril et particulièrement depuis le 1er mai, les enlèvements d'Européens à Alger et dans la Mitidja se développent à un rythme qui ne fait que s'accélérer, dévoilant en fait un plan concerté du FLN....". Le 08.11.1962, le général Michel de Brébisson, commandant supérieur des forces armées françaises en Algérie CSFAFA, adresse une lettre accompagnée de 4 fiches documentées à J-M. Jeanneney -ambassadeur Haut représentant de la France en Algérie et, à P. Messmer, ministre des Armées, dans laquelle il demande une intervention très ferme auprès des autorités algériennes sur le sort des Harkis: "Les anciens supplétifs des Forces françaises continuent d'être victimes de sévices graves. Ces représailles viennent s'ajouter à une longue liste de crimes depuis le 01.07.1962...L'abondance de renseignements précis ne laisse subsister aucun doute sur leur exactitude...". Le président actuel de la République algérienne et démocratique RADP, Abdelaziz Bouteflika, en parlant de la répression contre le Groupe islamique armé GIA, reconnaîtra ces massacres en 10/1999, sur "Radio-Beur FM", rappelant que: "Nous ne faisons pas les mêmes erreurs qu'en 1962 où, pour un harki, on a éliminé des familles et parfois des villages entiers...". Le 26.01.1971, le président de la RADP, Houari Boumediene, déclare: "A Paris, on semble ignorer que nous détenons encore un grand nombre d'otages français. Alors, pour obtenir la libération de ces otages, il faudra y mettre le prix." (Propos rapportés dans le journal "Politique Eclair"). Lors du colloque à l'Université de Paris-8, du 19 au 21.03.1992, sur le thème "Les Accords d'Evian en conjoncture et en longue", l'ancien ambassadeur en Algérie, J-M. Jeanneney, se souvenait: "..C'était l'anarchie...L'armée française était, encore, très forte, très puissante. Mais cela était une source de graves difficultés, car les Français d'Algérie qui étaient encore là...et dont les parents, les fils étaient l'objet d'enlèvements...avaient l'idée que l'armée française devait assurer leur sécurité puisque les accords d'Evian avaient prévu le respect des personnes et des biens. Je m'y suis toujours refusé..."; terrible et abominable aveu circonstancié de non assistance à personnes en danger de mort, au ban de l'Histoire. Selon un décompte global effectué par l'historien Jean-Jacques Jordi, concernant les disparus civils européens, 1.877 personnes ont été recensées pour la période du 01.11.1954 au 31.12.1962. ("Un silence d'Etat. Les disparus civils européens de la guerre d'Algérie", Ed. Soteca-Belin, 10/2011.). Du 01.11.1954 au 31.12.1962, l'auteur compte 438 militaires disparus dont 90 après le cessez-le-feu. Le contrôleur général des Armées, Eugène Jean Duval, donne le chiffre de 586 militaires disparus, du 01.11.1954 au 31.07.1964. (Pour l'Algérie, le Titre de reconnaissance de la Nation et la Médaille commémorative seront attribués aux militaires jusqu'au 01.07.1964, alors que la carte de combattant ne leur est attribuée que jusqu'au 02.07.1964). En 08/1963, un an après le cessez-le-feu, dans le bulletin mensuel du Corps d'armée d'Alger, le colonel Jean Ernoult (qui commandera en 1963, la 33ème brigade au sein de la force d'apaisement en Algérie), traduit l'atmosphère de peur et de désarroi qui règne: "C'est la panique en milieu européen, à Novi, Bourbaki, Berrouaghia et à Tenes...Aucun grand pays n'a jamais toléré que ses nationaux civils et à plus forte raison militaires, séjournant à l'étranger, soient traités de la sorte.". En ce qui concerne les pertes militaires tués ou décédés (opérations, attentats, accidents, maladie), selon le ministère de la Défense il y aurait eu 23.196 morts. (Source: Journal officiel - Sénat- Débat du 07.08.1986, page 1.126). Encore aujourd'hui, les chiffres, les effectifs divergent faute de l'ouverture des archives.

Quelques témoignages significatifs de soldats français -de "troupiers" comme les qualifie le président de la République, De Gaulle, lors de sa conférence de presse du 05.09.1960- libérés ou ayant réussi à s'évader qui dénotent le peu d'attention à leur égard de la part du Gouvernement français:
- Robert Bonnet du 8ème RSA, libéré par le FLN, le 20.05.1959: "Les Français ne se préoccupaient absolument pas de leur sort, comme le Gouvernement ou l'Armée française...Un soldat qui tombait là-bas, de l'autre côté, qui s'en préoccupait...Il y en avait d'autres...". Le 16.05.1962, Maurice Lanfroy, Georges Duplessis, Gérard Palisse et André Robert sont libérés; après une visite médicale à l'hôpital du Val-de-Grâce, ils pourront rentrer chez eux, mais, par leurs propres moyens et, sans que leur soit remise la moindre somme d'argent, car rien n'a été prévu. Mais déjà, en 12/1959, après sa libération, Marcel Braun s'était retrouvé sur le pavé parisien, dans l'impossibilité matérielle de rentrer chez lui à Strasbourg...C'est un ancien prisonnier et ami qui lui permettra de regagner cette ville...Dans une déclaration, reprise par l'Union nationale des combattants UNC des Landes, Georges Duplessis qui, libéré, est passé de 74 kilos à 48, raconte: "A part la presse locale, personne ne parle des prisonniers d'Algérie. C'est tabou. Lorsque je rentre, on me présente une liste de 298 noms. Des présumés disparus. On me dit de me taire pour leur sécurité. Je n'ai pas de rancoeur contre les fellaghas. Mais j'enrage contre la froideur de l'Administration française...J'ai dû emprunter de l'argent à une assistante sociale pour prendre le train. Je n'ai jamais été indemnisé...Rentrer sans un rond en poche...Je ne l'ai jamais encaissé. J'ai perdu ma jeunesse. En retour, on a rien eu. Rien! Même pas le statut de prisonniers de guerre...".

- A propos de l'emploi fréquent du Référendum dans le cadre des Départements français d'Algérie:

L'auteur de cette lettre note que, l'utilisation fréquente du référendum permettra, notamment à De Gaulle, de contourner les partis politiques, y compris ceux qui lui sont favorables. En consultant indirectement les électeurs sur la question de la politique d'autodétermination en Algérie, De Gaulle évite ainsi de déclencher un débat au sein le 'Union pour la nouvelle république UNR, parti gaulliste, au sein duquel une minorité était favorable à l'Algérie française. D'ailleurs, selon la Constitution de 1958, le président de la République en appelait au peuple, en dissolvant l'Assemblée nationale en vertu de l'article 12, ou bien, en utilisant les dispositions de cette constitution relatives au référendum selon l'article 11. De Gaulle, en 1969, sera victime de ce référendum souvent considéré comme plébiscite. Quant au professeur Michel Lesage, le pouvoir d'utiliser le référendum est entre les mains du président de la République qui décide seul de l'opportunité de présenter ou de ne pas présenter au corps électoral un projet de loi tendant à autoriser le ratification d'un traité ayant des incidences sur le fonctionnement des institutions, et d'ailleurs, le décret décidant de soumettre un projet de loi au référendum n'est pas soumis au contreseing ministériel, selon l'article 19 de la constitution. De plus, ce décret du président n'est susceptible d'aucun recours devant le Conseil d'Etat et, le Conseil constitutionnel n'est pas davantage compétent et il se refuse à contrôler le conformité des lois adoptées au référendum. On sait que le général De Gaulle a estimé que l'article 11 de la constitution, relatif au référendum, lui donnait le droit de soumettre directement au corps électoral tout projet de loi, même constitutionnel, "relatif à l'organisation des pouvoirs publics". L'utilisation de l'article 11 n'étant soumis à aucun contrôle que celui du corps électoral, un Président, ingénieux et sûr de l'appui populaire, pourrait imaginer de réaliser les deux opérations en même temps par la même voie: faire modifier la Constitution et faire approuver ensuite le traité qui, conforme aux nouvelles dispositions de la constitution, entrerait dans le cadre de l'article 11 dans la mesure où il aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions.". (Lesage Michel "Les procédures de conclusion des accords internationaux de la France sous la Vème République", in Annuaire français de droit international, volume 8-n° 8, 1962.)-

En ce qui concerne le référendum du 08.04.1962 et, à l'attention de certains propagandistes qui prônent la reconnaissance du 19 mars et clament que les Français l'ont approuvé à plus de 90%, je me permets de leur rappeler les points suivants: ce référendum excluait les personnes vivant en Algérie soit 5 millions de citoyens français; les abstentions, les bulletins nuls ou blancs et les "non" représentaient 9.483.136 électeurs, soit 64,80% des inscrits. La France n'a pas, en fait, par son vote, ratifié les "accords d'Evian", mais "approuvé" un projet inconstitutionnel, sur lequel le Conseil d'Etat avait rendu, à une majorité écrasante, 48 voix contre 12, un arrêt défavorable repris par le Conseil constitutionnel. Ce référendum avait pour objet d'approuver un traité à venir ("les accords d'Evian") et ne peut donc entrer dans le cadre de l'article 11 ("ratification d'un traité"), non plus que dans la catégorie des accords de communauté (l'Algérie d'ailleurs n'en fit jamais partie). Dans sa thèse de doctorat du 26.06.1981, "la violation de la Constitution", Christian Coste souligne que: "Par le référendum du 08.04.1962, où les griefs juridiques subsistent et sont véhémentement invoqués contre les pouvoirs publics, trouvant de solides appuis dans l'avis défavorable du Conseil d'Etat et les réticences du Conseil constitutionnel, le thème de la violation est évoqué de manière subsidiaire ou superfétatoire. Le personnel politique semble avoir conscience de la difficulté de rendre véritablement mobilisateur le thème de la violation de la Constitution.". Mais, n'est-il pas vrai que, sous la Vème République, tous les hommes politiques de l'opposition dénoncent les violations de la constitution par le président de la République, De Gaulle, lui-même? Quant au référendum d'autodétermination du 01.07.1962, après une démonstration chiffré, l'historien Xavier Yacono relève que: "Il est évident que les résultats de ce référendum sont erronés et qu'ils ne peuvent être d'aucune utilité. Les admettre c'est conclure que la guerre d'Algérie ne s'est accompagnée d'aucune perte...". "X. Yacono: Les pertes algériennes"). (Christian Coste "La violation de la Constitution. Réflexions sur les violations des règles constitutionnelles relatives aux pouvoirs publics en France", Thèse de doctorat, 26.06.1981, prix de thèse de l'Université de Paris-II, 1981, prix Paul Deschanel, 1982)-

L'auteur rappelle l'origine du choix du 5 décembre pour rendre hommage à toutes les victime: Le Décret n° 925-2003 du 26.09.2003, confirmant le choix des membres de la Commission Jean Favier qui avaient retenu, à la quasi-unanimité, par 11 voix contre 1 -celle de la FNACA-, la date du 5 décembre pour rendre hommage à toutes les victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie, le président de la République, J. Chirac, signe un décret instituant une journée nationale d'hommage aux "Morts pour la France" pendant la guerre d'Algérie, fixant cette journée au 5 décembre.

Au moment où le Sénat s'apprête à discuter sur la commémoration du 19 mars 1962, je rappelle d'abord, qu'en Algérie, cette date ne figure pas au calendrier officiel des commémorations. Voici la France qui veut nous imposer une lecture de l'Histoire, dictée par le législateur et le pouvoir politique. Nous connaissons, pratiquement chaque année, ce que j'appelle le "Printemps des roucoulades" qui entraîne nos représentants de la Nation dans une fébrile effervescence à des fins purement électorales. Prêts à tout. Après la commémoration du 19 mars, pourquoi pas la Repentance. Je veux bien, à condition qu'en face s'applique aussi le Nadam qui est la manifestation de la repentance dans l'islam, en la circonstance pour les actes de barbarie commis par le passé en Algérie, et qui n'ont épargné ni les Algériens entre eux, ni les juifs ou les chrétiens. Mais, la France, alors, se repentira bien vite de sa repentance.

Bien que la présente lettre ouverte, Mesdames, Messieurs les représentants de la Nation française, puisse vous paraître longue, l'Histoire, elle, ne souffre d'aucun raccourci. Et, pour conclure, permettez-moi de vous faire partager ces paroles pleines de sagesse et de lucidité que l'ancien député européen socialiste et actuel locataire à l'Elysée, comme bénévole du président de la République, François Hollande, Bernard Poignant: "La repentance est une méthode pontificale, marquée du sceau de la pénitence et en attente de rédemption. La quête de la vérité historique, la recherche inlassable des faits et leur publication relèvent du principe de reconnaissance, donc d'une méthode laïque et démocratique...De grâce, pas de repentance à répétition, pas d'anachronisme pour chaque événement, pas d'exception pour qui que soit: les peuples portent en eux le meilleur et le pire". ("Le Monde" du 13.12.2005)-

Enfin, si l'ancien ministre de l'Algérie, Robert Lacoste, s'est écrié: "De Gaulle a fini la guerre d'Algérie comme un charcutier...", Bruno de Leusse, ancien membre de la délégation française lors des pourparlers avec le FLN, répondant au porte-parole du FLN à propos du 19 mars, Redha Malek, s'était écrié, le 05.05.1989: "On ne fête pas Waterloo!".

DELENCLOS Michel Henri
Citoyen avisé

 
 
M. HOLLANDE VOUS RIDICULISEZ LA FRANCE.

Comment pouvez-vous croire tous ces mensonges ? Pourquoi vos services ne vous apportent pas les preuves qu'il s'agit de mensonges ? On abuse de votre crédulité, on se gausse de votre " normalité " et vous sombrez dans le ridicule.
On vous raconte le 17 octobre 1961 et vous les croyez :
" Ce fut un " massacre ", une hécatombe de corps, 300 Algériens assassinés et 2300 blessés. Vraiment les forces de l'ordre parisiennes ont fait fort, les mains des gardiens de la paix, des gendarmes mobiles, des CRS et des forces auxiliaires de Harkis, sont couvertes de sang à jamais ".
Il est de notre devoir, à nous journalistes présents sur les lieux, de rétablir la vérité quand elle est évidente et incontestable.
À l'époque j'appartenais à la rédaction du quotidien " L'Aurore " et j'ai enquêté dès le lendemain auprès de la morgue et des services hospitaliers, également auprès des établissements et des riverains qui longeaient la Seine. J'ai accompagné le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la région parisienne contre les exactions du FLN, qui a enquêté en compagnie de ses deux adjoints le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin et voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :
Il n'y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention anormale des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la croix rouge, ni d'aucun service d'ambulance.
Aucun service d'urgence des hôpitaux de Paris et de la banlieue n'a reçu un afflux anormal de blessés. 2300 blessés en une seule nuit cela laisse pourtant des traces, non ? Toutes les urgences et même les cliniques privées auraient dû être totalement débordées. Où sont donc passés ces 2300 blessés ? Disparus comme par magie ! Il paraîtrait qu'ils auraient été jetés dans la Seine en même temps que les 300 morts ! L'enquête auprès des barrages en aval de Paris n'a révélé aucune découverte de noyés. Pourtant 300 corps ne se dissolvent pas dans l'eau de la Seine. Les berges sur des kilomètres auraient dû être parsemées de cadavres mais aucun riverain n'en a signalé !!
La réalité est tout autre. En vérité il n'y eut au cours de cette nuit du 17 octobre que 7 morts, dont 2 seulement sont imputés aux forces de l'ordre, Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN. Les 5 autres morts sont 4 Algériens et un Français, Guy Chevalier.
Voilà le bilan exact de ce " massacre " du 17 octobre 1961.
En revanche voici un autre bilan qu'il ne faut pas laisser sous silence mais dont on ne parle jamais : entre janvier 1955 et juillet 1962, les groupes armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6.000 Algériens, tués par balles, strangulation, égorgement. Également 9.000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres) soit une moyenne de 5 tués ou blessés par jour, pendant 7 ans !
Au cours de ces 7 années il y eu en métropole, 120 gardiens de la paix et 150 civils français assassinés.
Il faut que cela se sache : il y avait la guerre en Algérie mais il y avait également la guerre en France métropolitaine.
Malheureusement la très grande majorité du peuple français qui n'a pas vécu ces évènements ignore la vérité qui est souvent déformée et parfois même occultée.
Quand donnera-t-on enfin la parole à ceux qui peuvent apporter la contradiction à ces menteurs qui salissent l'histoire de la France ??

Manu GOMEZ

 
 
LA GAUCHE SOCIALISTE PLUS " CAVIAR " QUE JAMAIS !

Nous ferons payer les riches, disait-elle, et non pas les ménages modestes !
Qu'en est-il aujourd'hui qu'elle est au pouvoir ?

*On " racket " les retraités de 0.3% à partir du 1er avril 2013 !
La majorité des retraités est-elle riche ?
Ne serait-il pas plus judicieux de " racketter " de 0.5% par exemple les retraites supérieures à 5000 euros/mois ?
*On défiscalise les investissements outre-mer !
Est-ce que les ménages modestes investissent outre-mer ?
*On n'appliquera pas de redevance sur la télé aux résidences secondaires.
Est-ce que les ménages modestes possèdent des résidences secondaires ?
(En revanche comme cette redevance ne sera pas votée les ménages modestes ne bénéficieront pas de la baisse minime sur la résidence principale qui était proposée)
*On ne taxera pas les œuvres d'art de plus de 50.000 euros !
Est-ce que les ménages modestes possèdent des œuvres d'art de plus de 50.000 euros…et même de moins ?
(En revanche on sait qui en possède à gauche comme à droite)

Décidément sous la présidence socialiste il vaut toujours mieux être un ménage " très aisé " qu'un ménage " modeste "…et je ne parle pas d'un ménage pauvre

Manu GOMEZ
 
 
lundi 29 octobre à 18 heures, salle audio-visuelle du Park Hôtel
avenue de Belgique, à Hyères
tel : 04 94 00 78 80

Thème : Aux sources de l'algérianisme, Louis Bertrand écrivain célèbre et ... inconnu.
Conférence de Pierre DIMECH
 
 
Disparus aprés le 19 mars 1962 : Lien chaîne histoire


Pour rafraichir la mémoire des "quillards" de la FNACA/ARAC et parfaire les connaissances des députés socialistes au Sénat, voir ci-dessous l'interview de l'historien Jean-Jacques Jordi qui parle du drame des Disparus pendant la guerre d'Algérie, tout particuliérement á la fin, aprés le 19 mars 62 (Ac.d'Év.).

http://www.wat.tv/video/speciale-guerre-algerie-disparus-52ffz_2fqwb_.html

 
 

LE 19 MARS 1962 : UNE FORFAITURE



Je croyais naïvement que l'on ne parlerait plus de ce 19 mars 1962 puisqu'une date avait été retenue officiellement afin de célébrer la fin de la guerre d'Algérie :
Le 5 décembre…si mes souvenirs sont exacts.
Eh bien ! On remet ça.
Alors soyons clairs une bonne fois pour toute et qu'on n'en parle plus.
Il n'y a pas eu de " cessez le feu " le 19 mars 1962.
L'armée française n'a nullement cessé le feu car elle a tiré après cette date, notamment à Bab-el-Oued et rue d'Isly tuant des dizaines de français.
L'ALN et le FLN n'ont nullement cessé le feu car ils ont tués après cette date. Notamment les 20 et 21 mars 1962 assassinant 18 soldats français et en blessant 39 (dont beaucoup décèderont par la suite).
Les " Archives officielles " :
- dénombrent 91 actions de guerre de l'ALN et du FLN après le 19 mars 1962.
-239 soldats français prisonniers du FLN ne sont jamais revenus.
-1580 civils européens d'Algérie ont disparu (femmes envoyées dans des bordels militaires)
Ceci étant bien établi passons aux fameux " accords d'Evian " qui n'ont d'ailleurs jamais été signés le 19 mais le 18 mars 1962 et par qui ?
Par la délégation officielle de la France : Leur chef Louis Joxe, Robert Buron et Jean de Broglie et par un seul représentant du FLN, Krim Belkacem, les deux autres représentants ayant refusé de signer. Mais sans la présence du GPRA (Gouvernement provisoire de la république algérienne) qui n'était donc pas représenté.
Il ne s'agissait donc plus d'un traité entre deux états puisque l'état algérien n'était pas représenté ce 18 mars 1962. Et ce ne sont pas non plus des " accords " puisqu'une seule des deux parties a signé.
La soi-disante déclaration gouvernementale du 19 mars fut totalement " imaginaire " et ne prouve qu'un désir forcené de capituler devant un ennemi vaincu par les armes.
Et en voici la preuve formelle :
-De Gaulle a fait endosser sa nouvelle forfaiture par le peuple de France, en le mystifiant comme il en avait l'habitude, sous couvert du référendum du 8 avril 1962.
Le " Journal Officiel de la République ", dans sa rubrique " Lois et Décrets ", en apporte la preuve.
Ce ne sont pas les " prétendus " accords du 19 mars qui ont été soumis à l'approbation des Français.
Voici le décret de convocation des électeurs figurant dans la lettre du premier ministre, le renégat Michel Debré, concernant le projet de loi soumis au référendum : il s'agit de se prononcer " sur les accords à établir et sur les mesures à prendre ".
Si les " accords " doivent être établis après le 8 avril (référendum) c'est qu'ils n'ont pas été établis ni le 18 ni le 19 mars.
Si des " mesures " doivent être prises après le référendum du 8 avril c'est qu'elles n'ont pas été prises ni le 18 ni le 19 mars.
Dont acte.
D'ailleurs quels accords et quelles mesures devraient être établis ou pris ? Le document du " Journal Officiel " est muet à cet égard.
Les Français vont voter mais ils ne savent pas pour quoi !
Dès le 20 mars 1962 la lettre du premier ministre Michel Debré est envoyée au président de la république, De Gaulle, qui consulte aussitôt le Conseil Constitutionnel qui se réunit le jour même dans une précipitation révélatrice de sa panique.
Les " sages " du Conseil Constitutionnel n'ont constaté aucune violation de la constitution (dont le géniteur était De Gaulle) dans ce projet.
Il y en avait pourtant au moins CINQ :
Article 1 - La France est une République indivisible.
(Le projet rejetait hors de la république 15 départements français)
Article 3 - Sont électeurs TOUS les nationaux français.
(Les nationaux français domiciliés en Algérie furent exclus du vote)
Article 5 - Le Président de la république est garant de l'intégrité du territoire.
(Il abandonnait une très grande partie de ce territoire, n'en conservant que 550.000 km2 sur 2.400.000)
Article 16 - Lorsque l'intégrité du territoire national est menacé.
(Elle était bien plus que menacée, elle était larguée)
Article 89 - Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu'elle porte atteinte à l'intégrité du territoire.
(Les " accords d'Evian " n'avaient pas d'autre but que de porter atteinte à l'intégrité)
Enfin, le projet contenait une condition suspensive : " Si les populations algériennes choisissent de constituer l'Algérie en un Etat indépendant coopérant avec la France "
Le 3 juillet 1962 l'Etat indépendant était créé sans aucune coopération avec la France.
Donc condition suspensive non remplie et vote sans objet.
J'ai été long, je le sais, mais j'espère que ces précisions seront lues par des élus responsables et feront taire les " ergoteries " de la FNACA, des communistes et de la gauche en général.

Manu GOMEZ


 

LE 19 MARS.


Jacques Chirac avait trouvé un compromis avec cette date du 5 décembre.. Que signifiait-elle exactement ? Simplement sans doute déformer la VRAIE histoire de l'Algérie française mais inscrire cependant une date. C'était fait.
Il fallait bien entendu de douter que F. Hollande et ces sbires, comme ils l'ont fait des lois du précédent gouvernement et en étant majoritaires à tous les stades de nos institutions ne manqueraient pas de TOUT changer... Principelement cette part de l'HISTOIRE que nous portons au coeur et qui sera demain blasphémée par la gauche.
Cela s'arrêtera-t-il là? NON.
Demain Hollande ira à Alger. Il fraternisera avec Bouteflika et nous enverra dans les gencives un autre coup de poing : Le 14 juillet... La repentance et notre isolement sera de plus en plus visible face aux associations de gauche et d'extrème gauche : Fnaca, LDH et bien d'autres et aux médias.
Le problème - et je me répète - c'est que le précedent pouvoir pour n'a jamais voulu nous écouter. Il était AUSSI contre notre mémoire! Souvenons-nous des discours de NS à Alger, de ceux de ces ambassadeurs. OUI. C'est de la redite mais elle est necessaire. Il n'a abordé le problème des Harkis qu'à la fin de son mandat. Trop tard!
Que pouvons-nous attendre demain? La droite reste partagée entre ceux qui se sentent 'de droite' et la clique des Raffarin, Baroin et consorts avec Fillon et Copé.
Tous se prétendants "descendants "du gaullisme, celui qui nous a menti! Quant à Marine Le Pen elle ne change pas non plus de position. Elle adoube De Gaulle et parle des religions d'une manière outrancière. Les uns et les autres refusent la concertation, le consensus alors que de nombreux citoyens appellent à une droite démocratique, républicaine et fière de son histoire. Toute son histoire.
Si cette France continue comme cela, le prosélytisme communautarisme fera de la France une terre islamique.
ATTENTION.

RC PUIG

 
 
Jean-Marie AVELIN
Président Fronton, le 8 Octobre 2012


Président de la République
Palais de l'Elysée
55 rue du Faubourg ST Honoré
75008 PARIS

Monsieur le Président de la République,
C'est au nom de tous mes concitoyens, membres de notre comité, que je dépose, une nouvelle fois, devant les instances présidentielles, les revendications de ceux qu'on a bâillonnés, méprisés et traités en ombres de funambules, les poussant au suicide par désespoir, comme ce fut le cas pour notre ami, Georges-Emile Paul, journaliste de profession et de talent, lorsqu'il a compris, après un demi-siècle d'effort et d'articles remarquables jamais démentis, que le déni de réalité des faits, contraire à la devise de la République Française, était définitivement adopté par la classe politique, toutes tendances confondues !
A mon humble avis, Monsieur le Président de la Vème République, il ne devrait pas appartenir à un simple quidam, même ayant mission de s'exprimer au nom de nombre de ses compatriotes français d'Algérie de toutes origines, de vous remémorer que ces trois mots, Liberté, Egalité, Fraternité, constituent la devise de la France… Mais devant les déclarations insensées des uns et des autres, jusqu'au plus haut degré de l'Etat, je considère comme un devoir de vous rappeler leur signification et d'exprimer les raisons qui nous poussent à agir !
La guerre d'Algérie, et la fin inqualifiable qui lui a été donnée par la seule volonté de votre illustre prédécesseur, peuvent être considérées comme les événements les plus dramatiques qu'ait connus la France, et, cinquante ans après, leurs séquelles, loin de s'éteindre, ne font que s'amplifier et détruiront bientôt notre pays !
Les serments mensongers du fondateur de la Vème République, ses ignobles trahisons, l'abandon des ressortissants français d'Algérie condamnés à la mort ou contraints à l'exil de cette terre que cinq générations des leurs avaient contribué à féconder, l'abandon tout aussi criminel de millions de Français musulmans qui avaient choisi la France en 1958, la ruine de l'œuvre française par la mainmise sur le pouvoir en Algérie par un parti totalitaire et corrompu, la fuite de millions d'Algériens vers la France, depuis l'indépendance, tout cela a été couvert par la classe politique française du voile opaque du mensonge, de la diffamation, voire de la calomnie, sous couvert du " politiquement correct ", lequel a remplacé l'honorable devise de la République française !
Au cas, fort improbable, où vous l'auriez oubliée, cette devise, formulée pour la première fois par Maximilien de Robespierre, est bien malmenée de nos jours, pour ne pas dire totalement égarée dans les méandres d'une politique, toujours conforme aux contrevérités du " guide ", mais de plus en plus obscure, masochiste et asservie. Or, cette devise, nous Français d'Algérie, nous la respectons et nous la revendiquons depuis un demi-siècle, sans jamais avoir pu obtenir son application :
a) LIBERTÉ : Les Français d'Algérie, toutes ethnies confondues, réclament tous leurs droits de citoyens français et notamment ceux de Liberté, d'Egalité et de Fraternité
Ils n'accepteront plus leur mise sous tutelle par un Gouvernement qui leur imposerait encore la contrainte d'instances dites représentatives (telle que le Haut Conseil des Rapatriés dans lequel ils ne se reconnaissaient absolument pas) et qui n'auraient, de ce fait, aucune qualité pour les représenter, car les membres de ces instances n'auraient pas, été élus par eux, mais seraient désignés, arbitrairement, par un Gouvernement outrepassant le droit élémentaire des hommes à disposer d'eux-mêmes.
b) Egalité : Les Français d'Algérie s'opposent, en outre, à la discrimination qui leur est imposée par l'Etat, en créant dans leurs instances représentatives, deux branches distinctes (deux collèges !), c'est-à-dire une section " rapatriés " et une section " Français musulmans rapatriés " alors que nous sommes tous, quelles que soient nos origines, des citoyens français.
Les Français d'Algérie font appel au principe constitutionnel d'égalité et n'accepteront plus aucune discrimination de ce type, passibles de la loi pénale et notamment de l'article 225-1 du Code pénal, puisqu'elles établissement des distinctions dans les droits inaliénables des Français d'Algérie selon qu'ils sont musulmans ou pas.
c) FRATERNITÉ : les Français d'Algérie exigent qu'une loi sanctionne les diffamations, injures et autres voies de faits dont ils sont victimes depuis 45 ans, l'article 5 de la loi du 23 février 2005, ayant concédé cette interdiction aux Français musulmans rapatriés, écartant de cette interdiction les Français rapatriés non musulmans et commettant, de ce fait, une nouvelle discrimination .
De plus, puisque le Gouvernement de l'Etat, notamment lors de la dernière décennie écoulée, a accepté passivement de voir salir, non seulement ses ressortissants, mais encore la France, elle-même, sans jamais répliquer, les Français d'Algérie réclament depuis leur rapatriement - ce qui ne leur à jamais été accordé malgré leurs revendications cinquantenaires - de bénéficier d'un droit de présence et de réplique, lors de débats médiatiques, congrès universitaires, conférences de presse ayant trait à l'Algérie, surtout lorsque sont falsifiés, à la fois, les pages d'Histoire de France dont ils ont été, et restent, les témoins, et l'honneur de la France !
A ce sujet, les Français d'Algérie constatant l'inculture totale des membres du Gouvernement qui tiennent sur la période de présence française en Algérie, dont ils ne connaissent rien, ou pas grand-chose, des propos inconsidérés ou fallacieux, exigent que LA VÉRITÉ soit dite sur les véritables raisons de la conquête et sur l'œuvre humanitaire accomplie dans ce pays :
a)Les Français d'Algérie constatent l'inculture totale des membres du Gouvernement qui tiennent sur la période de présence française en Algérie, dont ils ne connaissent rien, ou pas grand-chose, des propos inconsidérés ou fallacieux.
Des hommes d'Etat français qualifient la conquête française de " moment d'horreur ", mais ignorent tout des ténèbres de l'occupation ottomane qui l'a précédé, et font silence sur le fleuve de sang humain qui l'a suivi. Les Français d'Algérie n'acceptent pas que la politique prenne le pas sur la vérité historique.
b) La propagande calomniatrice de l'œuvre française en Algérie a connu, lors de la dernière décennie, un essor particulièrement virulent qui a influé sur les thèses des universitaires, lesquels ont, parfois, réussi à revêtir du sceau de l'objectivité académique, des contrevérités flagrantes désormais admises comme faits réels.
Les Français d'Algérie réclament un droit de regard sur l'enseignement de leur Histoire dans les établissements primaires et secondaires et dans les universités.
Ils réclament aussi le droit de tenir des conférences dans les établissements scolaires afin, d'apporter le témoignage de leur vécu et de donner à la jeunesse une vision plus objective de leur Histoire, tout comme cela a été consenti pour les membres de la Résistance française
Les Français d'Algérie réclament le droit à la parole afin de confondre les contempteurs du mensonge, et ils n'accepteront plus d'être exclus de tous débats nationaux traitant de la vérité sur le passé algérien de leur Patrie, la France, pas plus qu'ils n'accepteront, sans réagir, de laisser diffamer cette dernière.
c) Le 19 mars marquant la date d'une capitulation politique honteuse annihilant une victoire militaire, les Français d'Algérie s'opposent formellement à la célébration par la France d'une date considérée par l'Algérie algérienne comme celle d'une défaite française, date qui, de plus, marque le début des massacres de Français d'Algérie de toutes ethnies.
Les Français d'Algérie n'accepteront jamais que cette date soit célébrée en France comme celle de la fin de la guerre d'Algérie. Ils rappellent que cette date a ouvert une période de la plus froide sauvagerie laquelle a perpétré les actes les plus sanguinaires et les massacres les plus aveugles faisant plus de victimes que huit années de guerre civile.
d) Les Français d'Algérie réclament la reconnaissance par l'Etat de la responsabilité du Chef de l'Etat de l'époque dans la tragédie qu'ils ont vécue notamment à cause de la collusion de l'Etat français et du FLN dans une violation commune des prétendus accords d'Evian ( en réalité compte rendu de pourparlers) approuvés par les Français de métropole comme des accords de paix, alors que cette collusion a conduit aux enlèvements, aux meurtres et aux massacres de centaines de milliers des leurs.
Ils n'accepteront jamais que le 19 mars soit officiellement considéré comme le premier jour de paix en Algérie, alors que la collusion Etat français sous Charles De Gaulle/FLN a fait sept fois plus de morts innocents après cette date maudite que n'en avaient fait huit années d'une guerre terroriste aveugle !
Les Français d'Algérie réclament le droit de consulter librement toutes les archives de la guerre d'Algérie
Les Français d'Algérie réclament le juste droit d'honorer leurs morts dans la dignité sans que des décisions d'interdiction pour des motifs aussi fallacieux que celui de " troubles à l'ordre public " ne viennent ternir leur juste droit à la mémoire et au recueillement.
e) Les Français d'Algérie s'opposent catégoriquement à une " repentance " déshonorante de la France pour l'œuvre magnifique que cinq générations des leurs ont accomplie en Algérie. Ils rappellent que cette œuvre est calomniée, tant en France qu'en Algérie, ce qui compromet, à cause d'une Histoire, actuellement falsifiée, leur honneur et celui de leur patrie, la France. Ils rappellent, en conclusion, que très nombreux sont les Algériens qui reconnaissent l'excellence de l'œuvre accomplie par la France, et je conclurai par cette citation de Boualem Sansal, écrivain algérien de mes amis, lauréat du prix du roman arabe en 2012, lequel affirme : " Ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous qui sommes ses enfants. ".
Dans l'ultime de faire entendre nos justes revendications,
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de la respectueuse considération que je dois à votre haute fonction.



Jean-Marie AVELIN

 
 
Pétition de soutien à Hamid et Zohra:

http://petit.io/petition/entraide-solidarite/pour-que-hamid-et-zohra-retrouvent-leur-logement

Voir la vidéo:

http://youtu.be/elF-tZfZFOQ

 
 
Nous avons interviewé René Cerdan qui témoigne sur son père Marcel Cerdan, d'Edith Piaf et de son exode du Maroc.

A voir absolument en cliquant sur ce lien
reportage34.skyrock.com

Merci.

 
 
 

PETITS ECHOS DU SALON DU LIVRE DE MOUANS-SARTOUX



Le 25e Salon du livre de Mouans-Sartoux s'est achevé hier soir.
Qu'il soit teinté de " vert et rose " n'empêche pas qu'il soit un évènement littéraire majeur de la région PACA. Mais impossible pourtant que l'on puisse parler de " De gaulle " qui fut, en son temps et quand il a eu besoin d'elle, un véritable allié de la " gauche ".
De quoi a-t-on parlé alors ? De l'Algérie bien sûr ! Mais qui en a parlé ?
Tout d'abord l'auteur d'un livre en association avec Benjamin Stora (quelle référence !). Mais ce qui est grave, et un tantinet ridicule, c'est que le titre de ce livre " La guerre d'Algérie vue par les Algériens " est écrit par un " Français " Renaud de Rochebrune.
Que des Algériens expliquent leur guerre d'Algérie c'est leur droit et même, pour certains, un devoir, mais qu'un métropolitain ait l'outrecuidance de signer de son nom un tel livre dépasse l'imagination. Sa " quatrième de couverture " indique qu'il s'agit de " cette guerre telle quelle a été vue, vécue et relatée par les Algériens, et en premier lieu par les militants et combattants indépendantistes. Comme l'aurait fait, en historien, un hypothétique envoyé spécial français "
Je me permets de signaler à ce journaliste-écrivain et rédacteur en chef de " Jeune Afrique " qu'il y avait de " réels " envoyés spéciaux sur le terrain, aussi bien Français qu'Algériens et qu'ils ne l'ont pas attendu pour écrire " leur " guerre.
Ensuite nous avons bénéficié de l'expérience inédite d'un écrivain Arabe, Ben Salama, qui nous a informé que si l'Islam n'aimait pas l'Occident c'est parce que tous les pays islamisés, à part la Turquie, avait été occupés depuis 1917 par les occidentaux. Oubliant d'ajouter que l'Islam avait durant des siècles occupé de nombreux pays occidentaux, y compris l'Algérie. Il poursuivait ses incongruités en affirmant que "la charia " s'était pratiquée en Algérie même sous l'occupation française (qui autorisait ces pratiques pour éviter des problèmes) et ce jusqu'en 1962.
Ben Salama n'a probablement jamais vécu en Algérie avant cette date, compte tenu de son âge, mais moi oui et je n'ai jamais ni vu ni entendu dire qu'une femme musulmane adultère avait été lapidée, qu'un voleur avait eu sa main coupée et qu'un enfant avait été sodomisé…mais peut-être a-t-il des exemples ?
Enfin un jeune journaliste du " Monde ", Pierre Daum (a-t-il au moins mis une fois les pieds en Algérie ?), dans une livre intitulé " Ni valise ni cercueil ", nous a longuement entretenus sur les 200.000 Pieds-Noirs qui seraient restés en Algérie après l'indépendance sans subir la moindre violence (sic). Ce chiffre est totalement fantaisiste. Le consulat de France n'a enregistré que quelques milliers de résidents, environ 50.000 et pas davantage. Sur ces 50.000 plus de la moitié n'étaient que des personnes âgées qui n'avaient jamais " vu " la France et qui, n'ayant pas de famille, préféraient mourir sur " leur " terre, une autre partie était des fonctionnaires " obligés " de rester sur place malgré leur désir de partir et enfin ceux que l'on doit appeler les " Pieds-Rouges " qui sont restés par idéologie et parce qu'ils espéraient des postes et une reconnaissance qu'ils n'auraient jamais obtenu en France et qui " tous " ont été jetés à la mer le plus rapidement possible.
Sans doute a-t-il occulté de sa théorie les plus de 3000 oranais innocents enlevés et assassinés durant la première semaine de juillet 62, et sans doute ne parlait-il pas non plus des Harkis. Effectivement ces dizaines de milliers de cadavres n'ont eu besoin " ni de valise ni de cercueil "
La première phrase de sa " quatrième de couverture " donne le ton : " Dans l'imaginaire collectif on a parlé d'un exode massif…etc. ". J'imagine aisément la suite.
Ce 25e salon était présidé par Guy Bedos, qui préfère " pérorer " durant une heure devant un auditoire acquis plutôt que de répondre à " la lettre ouverte " que je me suis permis de lui adresser par voie de presse suite à son article sur " Nice Matin ".
Pour terminer notons qu'il est dommage que ce salon soit payant surtout en période de crise et que le social s'impose pour une municipalité de gauche.

Manu GOMEZ

 
 

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2 / Oct. / LES SOCIALISTES !


J'en ai assez, marre de leurs complaintes de miséreux qui cachent leur incompétence à gérer le pays, en accusant le quinquennat passé. Ils découvrent donc les problèmes d'une France en crise morale et économique, comme s'ils ne s'étaient pas préparés au changement qu'ils nous promettaient. Du Président de la République molle à ses Ministres, Sénateurs ou Parlementaires, ils ne savent que montrer du doigt un " hier " dépassé et surtout ne pas prendre en mains leur responsabilité de nouveaux dirigeants. Que penser de leurs propos indigestes, alors qu'ils se plaignent " à la louche " des décisions du précédent gouvernement ? Faut-il être fourbe à ce point pour utiliser un tel langage de pleutre ?
Je veux bien qu'il y ait eu un manque de véritable prise de conscience de la situation d'une cinquième République en manque de mesures énergiques pour redresser le pays et l'extraire de la crise ; de mansuétude anormale envers les trublions de la République ; d'incivilités (un mot très faible) envers les gens honnêtes avec en revanche, de " laisser-aller " face aux trafics divers des banlieues à l'abandon entre les mains des mafieux. Mais à qui les véritables fautes sinon à la puissance des médias et des partis de gauche toujours opposés aux décisions d'une France du droit et de l'ordre ? Chaque mesure envisagée était combattue, même dans le camp UMP trop humaniste, trop aveugle surtout de la destruction des valeurs républicaines depuis longtemps. Une opposition socialo-communisante ; des médias compatissants avec le pire de la gauche ; de nombreuses associations gauchisantes ou anti militaristes ont tout fait pour que l'ancien pouvoir se sente paralysé, complexé, de la même façon que face aux excès agressifs de l'Algérie FLN. Des actions d'une propagande négative pour que la France se trouve dans cette position de " non-vérité " avec son histoire, de " non-droit " dans les banlieues. De plus, il y a trop de syndicats à la richesse impressionnante comme la CGT / EDF qui touche, depuis 1945, une manne dont on ne connaît pas toujours les utilisations... et qui ne veulent pas évoluer dans un projet de nouvelle société, sabordant le monde du travail par leur intransigeance néfaste à maintenir des règles d'un autre siècle... des syndicats de l'Education Nationale partisans de la " non-histoire " de France; de l'abêtissement des jeunes déformés par la " non-connaissance " des glorieuses épopées de Charlemagne à Napoléon, des guerres 14 /18 et 39 / 45 gagnées sur l'adversité par le sang versé ! Un état d'esprit laxiste, timoré qui se veut maintenant la marque des socialistes par le " genre " anti-race et ouvert à toutes les misères du monde. Allons-nous faire fi de la sécurité parce que la Ministre de la justice se montre incompétente dans ses actions ? Ses directives anti Sarkozy ! Un Ministre de la police qui n'a pas encore trouvé sa véritable stature et, derrière François Hollande, ne sait pas encore s'il doit faire preuve de fermeté ou continuer sur la voie de la doctrine socialiste : l'incompétence et le laisser faire ?
Bien entendu beaucoup de choses sont à mettre en place : la sécurité des villes et des villages, pillés par des jeunes désœuvrés ou des étrangers sans papier laissés en liberté comme le souhaite Mme C. Taubira ! Revoir une éducation nationale où les maîtres et les professeurs sont désignés coupables même lorsque qu'un jeune les prend à partie, les insulte ou pire. La France veut de l'ordre et du respect pour tous. Nous n'en prenons pas le chemin.

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A Echirolles, ville qui sera encore plus socialiste lorsque les étrangers auront un droit de vote... il y a dans les propos des politiques comme une excuse de l'acte commis : deux morts mais c'est une banlieue pauvre, banlieue déshéritée où les jeunes sont laissés à l'abandon ! Mais pourquoi y a-t-il tant de personnes mal intentionnées dans nos villes ? Pourquoi toujours ce laxisme à prendre des décisions et à ne pas séparer l'ivraie de la graine avec une vraie politique d'ordre dans les villes ou de contrôle aux frontières ?
En attendant, nous sommes avec les socialistes comme le pauvre que l'on dépouille de sa dernière chemise en lui faisant miroiter un futur paradisiaque. Un mirage ! Nous sommes abreuvés de promesses ! Des déclarations sans fondement ; des annonces sans suivi ; de la monnaie de singe ; des serments d'ivrogne promettant la lune ! Arnaud Montebourg ? Par des discours teintés d'une fausse innocence ou d'exigence d'enfant gâté, il avait certifié régler le problème d'Arcelor-Mittal. Où en sommes-nous ? Que du " vent " dans ses harangues, parce que la crise est là, présente. Que nous promet Manuel Valls ? De la sécurité, de l'ordre ! Avec quels moyens ? Encore du pipeau ! Par quel miracle pourra-t-il augmenter les effectifs de la police, de la gendarmerie lorsque l'on sait que l'Etat va faire dix milliards d'économies sur notre dos ? Des salaires bloqués dans la fonction publique, des avancements reportés aux calendes grecques ! Que fait Madame Christiane Taubira à la justice ? Elle se régale à vouloir faire des délinquants, des agneaux. En annulant toutes les lois votées par la droite UMP, elle joue le jeu du désordre et de l'insécurité. Faudra-t-il gracier ceux qui utilisent une kalachnikov ? Les trafiquants de drogue ? Les assassins ? Quel rôle Cécile Duflot, pic-vert... de portefeuille et Ministre écologiste opposée aux lois socialistes de son propre camp ? Simplement celui de l'avatar inutile au PS mais gourmande de la part de gâteau que lui rapporte sa charge. Plus encore ! Comment Vincent Peillon, Ministre de l'Education Nationale et inventeur de la " morale laïque ", comme si la morale avait aussi besoin d'un genre, va-t-il pouvoir embaucher et payer quarante mille nouveaux professeurs ? Quelles armes pour faire face à la délinquance des écoles ? Encore des effets d'annonces sans les ressources qui accompagnent le mirage. Du bluff en veux-tu en voilà ! Un flash sur Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac, les " Mozart " du budget socialiste ? Fermez vos yeux ! Ils viennent de se déculotter, à défaut de se faire remonter les bretelles... sous la pression et la gronde des Start-up.
François Hollande et son clan ont gagné les élections avec des discours utopiques, pleins de chimères et de fiction. Ils se repaissent du traquenard qu'ils nous ont tendu et où trop de Français sont tombés. Cela va nous mener où ? A vivre un cauchemar en nous paupérisant sous le poids de taxes, d'impôts et la suppression d'un droit à vivre sereinement, en faisant des classes moyennes et des retraités les indigents de la République, les " bons " pour les restaurants du cœur ou pour les hospices.
Nous avons aujourd'hui une politique socialisante déliquescente qui ne tient pas compte de la crise internationale et qui nous mène à la ruine.
Avons-nous un recours ? Vite alors ! Vite ! Vite ! Vite !


Robert Charles PUIG / octobre 2012

 
 
Etudes 17, 18 et 19 du docteur Jean-Claude PEREZ
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/communiques/comm_perez54.htm
 
 
LE PHARE FOUILLEUR

Bulletin d'humeur n° 18 - Mardi 25 septembre 2012
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" La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ".
Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
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Harkis : vous êtes dans nos cœurs de Pieds-Noirs !


Cher(e)s ami(e)s,

En cette journée du 25 septembre, dite " Journée nationale des Harkis ", je pense à votre engagement militaire pour que flotte le drapeau français en Algérie, à votre totale fidélité à la France, et à votre génocide froidement programmé par Charles-le-Félon.

En cette journée de commémoration, je ne ferai que reproduire la très belle préface du livre " Mon pays la France ", écrit par l'inoubliable Bachaga BOUALAM, qui fût le Vice-Président de notre Assemblée Nationale et un illustre soldat de France.

Le Bachaga BOUALAM perdit un fils, dix-sept membres de sa famille, et deux mille hommes dans la région des Beni-Boudouane….pour la France !

Quelles sont les pertes de la famille de Charles-le-Félon pour que vive l'Algérie Française ?

Quant aux Harkis, lâchement abandonnés sur place par l'armée française, ils furent massacrés par dizaines de milliers : égorgés comme des animaux, crucifiés sur des portes, émasculés, pendus à des crochets de boucherie, et même plongés dans des marmites d'eau bouillante. La générosité de l'islam sans doute.

Cette préface, volontairement et intégralement reproduite, fût écrite par son fils, Ali BOUALAM, que je salue fraternellement. La voici :

" Pour vous : Oumelklir, Faouzi, Aouda, Djazia, qui l'avez connu et aimé.

Pour vous qui êtes venus au monde après qu'il l'ait quitté : toi, ma petite Linda, toi mon fils Vivien.

Pour vous tous, ses petits-enfants, je vous le dis : n'oubliez jamais ces paroles qu'écrivait votre grand-père en post-face de son livre " Mon pays la France " :
" UN BOUALAM NE MANQUE JAMAIS A SES ENGAGEMENTS ".

Et il poursuivait, parlant de ses fidèles Harkis : " Le gouvernement avait prévu le rapatriement de 3.000 d'entre eux, j'ai réussi à en faire rapatrier 35.000, MAIS ENCORE FAUT-IL LES PROTEGER ".

Pour assurer cette protection, il engagea toute sa vie, et sa vie ne fût qu'un perpétuel offertoire.

Il galope à présent, sur son blanc coursier, dans une autre dimension.

Je sais que là où il est, il est près de nous et son esprit nous anime.

Car après lui, nous ses fils, nous avons repris le flambeau, si le sort des Harkis n'a guère été amélioré, nous sommes décidés, résolus à faire rendre justice, à ces hommes, qui, simplement comme l'avaient fait leurs pères en 14-18, en 39-45, de 56 à 62, ont fait leur devoir.

Et leurs enfants sont là, avec nos enfants, et vous tous êtes, sachez-le, l'amour de votre " PAYS LA FRANCE ", et votre présence nous dit : " CONTINUEZ ".

OUI BACHAGA, COMPTEZ SUR NOUS, NOUS CONTINUONS VOTRE ŒUVRE ".

Ainsi s'achève cette préface. Aux GHM (gauchistes-humanistes-mondialistes) qui préfèrent s'intéresser aux crottes Made-in-China plutôt qu'à l'histoire de France, je recommande de lire ce livre, paru aux Editions France-Empire, en 1987.

Que les Harkis morts pour la France reposent en paix, ils sont à jamais dans nos cœurs de Pieds-Noirs (les vrais, pas les Pieds-Rouges !).

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.


Michel SALANON
largo131@orange.fr

 
 
SOUTENONS HAMID et ZORHA
 
Communiqué de France Solidarité
entraidesolidarite2000@gmail.com

Retenez bien cette date
le dimanche 14 octobre de 11 h à 16 h

Journée de solidarité avec
les harkis Hamid et Zorah
expulsés de leur logement

Place de la Mairie à Gorniès (34)
sur la D25 à proximité de Ganges

Buffet campagnard, buvette, allocutions
Inscription souhaitée
Participation aux frais sur place

http://www.midilibre.fr/2012/10/05/des-harkis-dorment-sur-le-parking-de-la-mairie,573200.php

 
 
Harkis : vous êtes dans nos cœurs de Pieds-Noirs !


Cher(e)s ami(e)s,

En cette journée du 25 septembre, dite " Journée nationale des Harkis ", je pense à votre engagement militaire pour que flotte le drapeau français en Algérie, à votre totale fidélité à la France, et à votre génocide froidement programmé par Charles-le-Félon.

En cette journée de commémoration, je ne ferai que reproduire la très belle préface du livre " Mon pays la France ", écrit par l'inoubliable Bachaga BOUALAM, qui fût le Vice-Président de notre Assemblée Nationale et un illustre soldat de France.

Le Bachaga BOUALAM perdit un fils, dix-sept membres de sa famille, et deux mille hommes dans la région des Beni-Boudouane….pour la France !

Quelles sont les pertes de la famille de Charles-le-Félon pour que vive l'Algérie Française ?

Quant aux Harkis, lâchement abandonnés sur place par l'armée française, ils furent massacrés par dizaines de milliers : égorgés comme des animaux, crucifiés sur des portes, émasculés, pendus à des crochets de boucherie, et même plongés dans des marmites d'eau bouillante. La générosité de l'islam sans doute.

Cette préface, volontairement et intégralement reproduite, fût écrite par son fils, Ali BOUALAM, que je salue fraternellement. La voici :

" Pour vous : Oumelklir, Faouzi, Aouda, Djazia, qui l'avez connu et aimé.

Pour vous qui êtes venus au monde après qu'il l'ait quitté : toi, ma petite Linda, toi mon fils Vivien.

Pour vous tous, ses petits-enfants, je vous le dis : n'oubliez jamais ces paroles qu'écrivait votre grand-père en post-face de son livre " Mon pays la France " :
" UN BOUALAM NE MANQUE JAMAIS A SES ENGAGEMENTS ".

Et il poursuivait, parlant de ses fidèles Harkis : " Le gouvernement avait prévu le rapatriement de 3.000 d'entre eux, j'ai réussi à en faire rapatrier 35.000, MAIS ENCORE FAUT-IL LES PROTEGER ".

Pour assurer cette protection, il engagea toute sa vie, et sa vie ne fût qu'un perpétuel offertoire.

Il galope à présent, sur son blanc coursier, dans une autre dimension.

Je sais que là où il est, il est près de nous et son esprit nous anime.

Car après lui, nous ses fils, nous avons repris le flambeau, si le sort des Harkis n'a guère été amélioré, nous sommes décidés, résolus à faire rendre justice, à ces hommes, qui, simplement comme l'avaient fait leurs pères en 14-18, en 39-45, de 56 à 62, ont fait leur devoir.

Et leurs enfants sont là, avec nos enfants, et vous tous êtes, sachez-le, l'amour de votre " PAYS LA FRANCE ", et votre présence nous dit : " CONTINUEZ ".

OUI BACHAGA, COMPTEZ SUR NOUS, NOUS CONTINUONS VOTRE ŒUVRE ".

Ainsi s'achève cette préface. Aux GHM (gauchistes-humanistes-mondialistes) qui préfèrent s'intéresser aux crottes Made-in-China plutôt qu'à l'histoire de France, je recommande de lire ce livre, paru aux Editions France-Empire, en 1987.

Que les Harkis morts pour la France reposent en paix, ils sont à jamais dans nos cœurs de Pieds-Noirs (les vrais, pas les Pieds-Rouges !).

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.


Michel SALANON
largo131@orange.fr

 
 

Comment on traite à Gorniès ceux qui ont servi la France



Expulsés de leur logement, les harkis Hamid et Zorah, dorment sur le parking de la mairie

"La France est une terre d'accueil pour tous les opprimés de la Terre", voilà ce que les autorités morales nous ressassent jour après jour en Cévennes. Force est de constater que ce principe n'est pas valable pour toutes les catégories d'opprimés. C'est notamment le cas de Hamid et Zohra, un couple de harkis, résidant à Gorniès dans l'Hérault. Pour le maire Hans Mettler, d'origine suisse allemande, "humaniste" patenté et membre de l'Armée du salut, Hamid et Zorah, dont l'engagement patriotique, est connu de tous n'ont pas le profil type du " bon " immigré.

Locataires d'un logement appartenant à la mairie, ils viennent d'être expulsés manu-militari, par un huissier escorté d'une vingtaine de gendarmes mobiles, au prétexte qu'ils ne seraient pas à jour dans le règlement de leur loyer. En réalité, Hamid et Zorah sont parfaitement en règle et c'est la mairie de Gorniès qui refusait d'encaisser les loyers que versait la CAF de Montpellier.

Le maire de Gorniès, dans sa précipitation d'expulser avant la date fatidique du 15 octobre, quand débute la trêve hivernale, n'a pas tenu compte de deux échéances judiciaires des 5 et 15 octobre qui devraient donner définitivement raison à Hamid et Zohra. Ajoutons que Zorah est sous assistance respiratoire et que le matériel médical était hier soir sous la pluie tout comme le couple, en robe de chambre et pantoufles, les deux camions de déménagement frétés par la mairie ayant emporté dans un local de l'administration à Montpellier toutes les affaires des deux expulsés hormis celles qu'ils avaient sur le dos.

Le jour même de l'expulsion, les membres de l'Association France Solidarité-Entraide Solidarité ont apporté leur soutien aux deux démunis en même temps que des victuailles, vêtement chauds, sacs de couchage ainsi qu'un barnum aussitôt installé pour abriter une cuisine de fortune. Le colonel Francis Hamilton (ancien officier d'active en Algérie) président du Comité de soutien, malgré ses 80 ans, est venu de Paris pour rejoindre les infortunés à Gorniès et passer quelques jours sous la tente avec eux.

Diverses actions de soutien sont actuellement prévues qui seront médiatisées en leur temps et en particulier l'organisation sur place d'un rassemblement de soutien sur place

D'ores et déjà on peut manifester courtoisement son indignation auprès de la mairie de Gorniès en téléphonant ou en envoyant des mails :

Tel : 08 99 78 67 62
Fax : 04 67 95 42 33
Mail : mairie.gornies@wanadoo.fr

Une collecte destinée à reloger nos amis et assurer leur défense sera déclenchée par l'association dans quelques jours.

 
 
 
 

Mensonges médiatiques, mensonges historiques : L'Algérie vue par Le Monde en 2012 - Par Pierre Milloz


1 octobre 2012


Le conformisme, l'inculture et l'absence de tout regard critique ne cessent de progresser dans les médias. A partir du moment où une affirmation est politiquement ou historiquement correcte les journalistes se croient tout permis : à-peu-près et invraisemblances s'accumulent. Les faits n'interviennent plus, seule compte l'idéologie. Voici un décryptage d'un article du Monde. Le très rigoureux Pierre Milloz y compare ce qu'il a connu de l'Algérie et ce qu'en dit Le Monde.

Traitant d'une récente exposition sur l'Algérie, Le Monde évoque dans son numéro du 20 septembre dernier, sous la signature de Catherine Simon, " les tombereaux de morts "indigènes" que 130 années de colonisation ont laissés derrière elles ".
Des tombereaux… J'ai couru au dictionnaire Larousse : " Caisse montée sur deux roues, servant au transport des matériaux et se déchargeant par basculement ". Mme Catherine Simon ne dit pas où se faisait le basculement, mais son lecteur est invité à le deviner : la mer, sans doute, ou pis encore les charniers, bien sûr.
Et moi qui ai passé les trente premières années de ma vie en Algérie, et qui n'étais pas au courant ! Et mes grands-parents ne m'en ont jamais parlé ! Bien que leur ancienneté remontât aux années 1880, ils ne devaient pas être au courant non plus. Et pas davantage mes parents. Il est vrai qu'ils n'ont guère quitté Alger et que les services secrets massacraient sans doute plus facilement ailleurs que dans les grandes villes.
Pourtant l'expérience de mes beaux-parents plaide en sens contraire : ils ont vécu la plus grande partie de leur vie dans des petites villes " de l'intérieur ", comme on disait, et il semble que durant toutes ces années ils n'aient pas davantage remarqué les hécatombes méthodiques d' " indigènes ". Les tombereaux étaient assurément nombreux et chargés et pourtant malgré les carnages la population augmentait rapidement de 3.750.000 en 1886 à 9.730.000 en 1954.
Si l'on interrogeait Mme Simon elle expliquerait sans doute que les tueries et les tombereaux qui en évacuaient les résultats constituaient un phénomène propre au bled. Mais là j'ai un exemple qui ferait hésiter. Mon oncle et ma tante ont été instituteurs de 1920 à 1946 dans le bled. Ils étaient affectés non dans une ville mais dans un douar de Kabylie : celui de Sidi Naaman, dans la vallée de l'Oued Chélif. Jusque dans les années trente (de ce que l'on m'a maintes fois raconté, je crois me souvenir que le pont (photo) fut construit en 1934), l'école et le douar étaient l'hiver coupés de la route d'Alger à Tizi-Ouzou par les crues de l'Oued Chélif. J'y ai passé plusieurs mois lorsque, après le débarquement américain du 8 novembre 1942 et les bombardements allemands qui ont suivi, mes parents ont jugé préférable de mettre leurs enfants à l'abri à Sidi Naaman. J'ai ainsi fait avec plaisir la connaissance des enfants du lieu scolarisés et des notables du douar avec qui mon oncle et ma tante avaient noué des relations amicales et conviviales.
Lorsque survinrent les événements de Sétif en 1945, on sut qu'après ce début de guerre civile, les auteurs de la sédition se repliaient vers l'ouest en Kabylie et pouvaient menacer l'école. Alors les hommes du douar de Sidi Naaman se sont constitués en groupes armés pour, jour et nuit, défendre celle-ci et les instituteurs.
Je n'ai jamais de ce côté non plus, entendu parler de tombereaux.
Il me vient à l'esprit que je me suis donné beaucoup de mal pour contester non pas une pensée mûrie sur une réalité complexe mais un réflexe conditionné. Celui-ci en vaut-il la peine ? Peut-être en ce qu'il est représentatif de certains médias, mais sûrement pas en lui-même car il exprime la plus attristante des imbécillités : l'imbécillité mécanique du robot.
Pierre Milloz
Source : Polémia - 26/09/2012

 
 
Marignane le 25 septembre 2012

http://youtube.com/embed/a8UR2Gw535g
 
 
http://www.youtube.com/watch?v=qsd1T_zd_0M&feature=share
 
 

Gaullistes ? Qu'est ce que c'est que ça ?

 

Tous les politiques, maintenant, se réclament du gaullisme. Il semble que leurs interprétations se rapportent à tel ou tel segment de discours de cet imposteur du verbe puisqu'il a dit tout et le contraire de tout.
Si le gaullisme, tel qu'on le chante, c'est la grandeur de la France, comment ne pas en être d'accord ? Mais ce ne fut pas ce qu'il fit.
Si c'est l'indépendance de la France, on voit combien elle est compromise depuis le Traité de Maastricht et cela de plus en plus. Dans le maelstrom où l'Europe est entraînée, nous ne pouvons plus savoir si cela est nécessaire ou devenu inéluctable depuis l'avènement de l'Euro, mais le fait est là. Quel gaullisme là dedans ?
Si c'est l'admission d'une immigration incontrôlée, résultat obligé des indépendances africaines que le " grand homme " mit en œuvre, on sait quel mépris il pratiquait envers " ces gens " !
Bref De Gaulle a trahi tout le monde et depuis tout le monde le trahi à qui mieux mieux, du moins dans le sens des convictions qu'on lui prête. Car en fait, lui-même ne fut en rien gaulliste à ce sens là.
C'est en somme ce que dit Soustelle dès juillet 1958 : " Si nous n'avons pas admis par le passé le gaullisme sans De Gaulle, nous verrions d'un très mauvais œil De Gaulle sans le gaullisme ".
Mais ce gaullisme rêvé, grandeur de la France, indépendance politique et monétaire, immigration motivée et régulée, travail pour tous, n'est-ce pas tout simplement ce que les gouvernements ont toujours essayé de réaliser, avec plus ou moins de réussite depuis les monarques, les empereurs, les chefs de gouvernement de tout poil, (Et si j'écris bêtement : Travail, famille, patrie, je vais me faire assassiner). C'est idiot, non de se dire gaulliste, pour ce pont aux ânes !
Geneviève de Ternant
22 septembre 2012

 
 
Cinquante longues années sont passées sans que les instances politiques françaises, sans que les médias ne reconnaissent notre Saga pied-noir mais il y a un plus à cette admonestation, la ligue des droits de l'homme communisante qui persévère à nous porter une aversion, une inimitié hystérique en nous interdisant tout "droit" à avoir un passé !
Elle agit, cette LDH,comme si elle possédait seule le droit de juger, le droit de manipuler l'histoire de la Nation déjà tellement déformée par les "intellectuels" de gauche et l'éducation nationale chargée de "déculturiser" la jeunesse française.
Cette LDH qui est-elle pour s'arroger cette habilitation de critiquer, ce rôle de délateur ?
Qui sont ses représentants qui s'autorisent le mensonge et agissent comme des torquémada de l'inquisition à notre égard ?
Chaque individu qui anime cette coalition de l'outrage, de l'avanie a une vie, une histoire personnelle. Il a eu une jeunesse, il a une région, une ville où il peut retrouver les siens ! Il a un cimetière où il peut déposer une gerbe de fleurs pour ses proches disparus. Cet individu qui blasphème, il lui reste des traces de son existence dans la pierre et les lieux qu'il cotoie. Il peut demain retrouver sa rue, son école... Les empreintes de cette vie qu'il s'est construit ! Cet individu qui adhère à la LDH peut chaque jour retrouver un passé réel, concret. Nous, il ne nous reste RIEN. Que le souvenir!
Alors, que lui prend-t-il pour porter autant de haine, de rancune contre ceux qui on connu l'exode, n'ont de trace de leur passé que dans leur mémoire ? Il n'y a pas une pierre qui va leur rappeller leur quartier, leur maison. Il n'y a pas un sourire qui va leur rappeller l'ami (e) perdu (e).Il n'y a rien d'autre que la mémoire pour apprendre à leurs enfants qu'ils ont eu une vie ailleurs ! Une existance que la LDH veut détruire.
C'est triste que dans cette Métropole existent encore ces extrémistes de l'animadversion, de l''antipathie déclarée; ces porteurs de fiel et de venin; ces esprits malveillants qui entretiennent la braise brûlante de la tromperie et de la contrevérité.
Ils ne méritent que notre mépris !

Robert Charles Puig
 
 

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2 / S / Septembre ! Un mois qui réveille des souvenirs...


C'est en septembre 1962 que je quitte Alger. " Des vacances... ", explique Robert Moulin, suite à l'afflux de Pieds-noirs arrivant en Métropole, depuis quelques mois.
Pour moi, c'est l'exode, mais sans m'en rendre compte... J'ai arrêté mon travail à l'ORTF (l'office de la radio et de la télévision d'Alger) sans rien dire... pris mon billet d'avion au Maurétania et je pars comme un somnambule marche sur le toit d'un immeuble, inconscient d'une mauvaise surprise qui peut l'attendre au réveil. J'ignorais que depuis l'indépendance, Alger était la ville qui avait eu le plus d'Européens enlevés ; de personnes portées disparues sans que les nouvelles autorités du pays ou la France ne s'émeuvent de cette dramatique situation. Je n'ai pas deviné à ce moment-là ma chance de ne pas être arrêté sur la route de l'aéroport, malgré un barrage policier algérien et je ne savais pas qu'en arrivant sur le sol de la Métropole, mes premiers pas ne seront qu'une suite de désillusions, en dehors de l'accueil chaleureux que me réservera une partie de ma famille.
A l'aéroport d'Alger-Maison-Blanche une agréable rouquine aux yeux verts, relation de mon frère René appelé sous les drapeaux à 19 ans dans le cadre d'un décret gouvernemental touchant tous les jeunes Pieds-noirs, s'occupa de l'enregistrement de ma carte d'embarquement. Elle la modifia en me surclassant en première classe du " Caravelle ".
L'avion allait m'emporter par-dessus la Méditerranée mais je n'imaginais pas encore quitter définitivement ma Terre Natale. Pendant le vol, une coupe de champagne me fut offerte. Douce, amère ? Je ne m'en rappelle plus mais tout à coup cela me ramena à ce champagne bu au boulevard Saint Saens, chez Claude G... C'était la veille de notre départ à l'armée, en 1959. Nous avions trinqué entre amis, filles et garçons, sans deviner que c'était le dernier champagne au goût de jeunesse que nous buvions et qu'au retour à la vie civile, à cause des mensonges de De Gaulle, plus rien ne serait pareil... Que la fin de l'Algérie française s'annonçait par le meurtre, l'assassinat et le crime d'Etat...
Sur le tarmac de Marseille-Marignane, suis-je le bienvenu ? Oui pour une partie de ma famille déjà marseillaise, mais au passage en douane j'ai le droit à la fouille par les CRS. Ils ont du plaisir à retourner les vêtements de mon unique valise, mettant du désordre là où ma mère avait passé tant de temps à ranger mes affaires. (Mes parents et ma jeune sœur ne tarderont pas à prendre ce chemin de l'exode).
Interdit de rapatriement par Gaston Deferre à Marseille, c'est à Meyzieu, près de Lyon, que je fais toutes mes démarches d'exilé, revenant chaque fois retrouver mes proches pas loin de la Canebière. Les premiers temps de cette existence nouvelle, il m'arrive de trouver comme une tache rouge sur le soleil provençal... le sang qui coule de l'autre côté de la Méditerranée... et dans les calanques, la mer me paraît plus noire que bleue.
Pourquoi, en ce mois de septembre 2012, si longtemps après 62, tous ces souvenirs ? Parce qu'à la radio, j'entends cette symphonie remarquable de Modest Petrovitch Moussorgski. Elle me transporte loin en arrière, vers un temps tellement ancien. Cette musique me rappelle soudain un autre monde.

2 L'orchestration puissante fait jaillir des images, des sourires et des peines... des instants d'intense bonheur, d'émotion et d'une grande tristesse... ma jeunesse, croquée sans retenue et le souvenir de cette terre africaine rougie du sang des crimes... Le rythme mélodique puissant m'emporte dans un rêve ou je retrouve des amours innocents, le soleil de là-bas, le ciel bleu et cette Méditerranée pareille à nulle autre. J'écoute l'orchestre... Ses envolées musicales grondent et tonnent lorsque les cordes et les cuivres s'unissent à la peau des tambours pour que les notes montent au-dessus d'une montagne nue jusqu'aux cieux, se croisent, s'accouplent presque charnellement, érotiquement. C'était hier... C'était avant la tragédie et la terreur... C'était, il y a plus de cinquante ans... Les mouvements harmoniques se font soudain plus doux, plus sereins. Ils apaisent les battements de mon cœur.
La musique se tait...
Je referme le coffret aux souvenirs et j'ouvre les yeux.
Où suis-je ? Dans ce coin de France où la mer et le soleil me rappellent mes vingt ans. Pourtant aujourd'hui, ce n'est plus de la nostalgie qui habite mon âme, mais j'ai en moi la colère de celui qui sait que les mensonges perdurent. J'ai reconstruit différemment une vie, mais il me manque la reconnaissance de mon passé, du passé de mes ancêtres. J'attends depuis si longtemps que la mauvaise volonté du plus grand nombre fasse place à la vérité et la sagesse ; que nos diverses autorités nationales reconnaissent que nous ne sommes ni des factieux, ni des profiteurs sans scrupule d'une terre d'Afrique du Nord devenue étrangère. Des anciens ont créé un pays moderne en Algérie. Ils ont semé, planté, construit. Pourquoi, à l'aube de ce cinquantenaire : 1962 / 2012, la Métropole ne veut-elle toujours pas reconnaître les actes positifs de ce temps des conquêtes ni nous tendre la main ?
J'ai cru qu'en 2012 la brûlure de ma mémoire serait cicatrisée et que je pourrais sans rougir, honorer plus de 132 ans d'Algérie française. Je m'aperçois que rien n'est réglé, rien n'est soldé, de cette si longue histoire. 2012 n'est qu'un florilège de mensonges de la part des médias, des politiciens et d'associations perverses dans leur propagande de fausses vérités, de colloques où seuls des ex-terroristes FLN sont invités et encouragés à nous critiquer, nous vilipender alors que nous continuons à être censurés et interdits de nous exprimer publiquement. Des villes de France ouvrent leurs portes et leurs salles de conférences pour que les assassins fellaghas s'expriment librement ; des places du " 19 mars 1962 " continuent d'être baptisées de cette date horrible et au tribunal de la haine qui sévit et trouble l'Histoire, la sentence qui nous montre du doigt reste la même : " Coupables ! ".
Ô Moussorgski ! Ta musique m'a emporté un temps vers un ailleurs, mais en France les chaînes qui me supplicient et me condamnent ne sont toujours pas brisées.
La nostalgie s'estompe comme un nuage qui traverse le ciel.
2012 ! Sur TF1, la réalité c'est François Hollande et ses commissions, ses promesses et les impôts... C'est le temps trouble du socialisme... Impossible pour moi d'en entendre plus. Sur mon électrophone je place un vieux vinyle pour écouter Louis Armstrong au cornet jouer un de ses mythiques morceaux : " Muskrat Ramble ", avec Kid Ory et Johnny Dodds.
Quel plaisir ce jazz mon vieux Roger S..., complice de frasques d'antan !

Robert Charles Puig / septembre 2012

 
 


1 / S. Sont-ils caractériels ou envieux de notre mémoire ?


Après avoir été traité de " colon ", de " fasciste ", " d'esclavagiste ou de raciste ", je me vois affublé d'un nouveau mot : " anarchiste ! ". Est-ce que mes écrits peuvent me faire attribuer ce terme ? Ainsi, moi qui me croyais à la fois Français et Républicain (pas de cette République issue de la cinquième, mais celle du respect de la Nation, de l'hymne national et de la levée des trois couleurs : bleu, blanc, rouge), j'hérite d'un nouveau surnom: anarchiste !
Anarchiste, parce que je m'élève contre le mensonge qui marque du sceau de l'infamie la manière dont s'est déroulée la fin tragique de l'Algérie française ? Les mensonges, à marquer d'une croix noire, de la guerre d'Algérie ? L'abandon et les meurtres organisés par le FLN terroriste ayant obtenu le 19 mars 1962, un " droit de tuer ! " les civils européens et les musulmans : Harkis ou Supplétifs de l'armée française.
Anarchiste, parce que je condamne une " Histoire " falsifiée, écartelée par la médisance d'élus qui refusent la vérité historique des disparus; de la torture ; du viol et des bordels terroristes où des femmes et des enfants ont subi le pire ! Enfin des " hôpitaux " FLN où des Pieds-noirs furent vidés vivants de leur sang, exsangues !

Je me doute bien que prononcer un tel mot: anarchiste, correspond à l'état d'esprit d'une personne peu au fait de notre mémoire et qui a éliminé mes chroniques avant de les avoir bien lues. Qu'en penser ? Un quidam qui se prélasse dans la fiction socialo-communiste teintée de cette fausse humanité qui veut nous perdre, faisant de la Métropole une terre ouverte à la misère de l'Est et du Sud et aux prédateurs d'Orient ! Aux pauvres, pour leur offrir toutes les aides de l'Etat, de l'AME au RSA et à la dépénalisation de la clandestinité, au détriment des Français qui paient pour tous. Aux riches et à la puissance financière du Qatar et de l'Arabie Saoudite qui achètent notre économie et nos loisirs, provoquant en sous-main une islamisation de l'Europe sinon plus... un Djihad !
Bien entendu, j'admets ce " titre ", anarchiste, si cela peut réveiller la France de sa torpeur innocente. Un dur combat car dans notre pays une race (un genre ?), des traîtres à la République, des effaceurs de Nation à l'antiracisme primaire, des pauvres d'esprit aveuglés par la doctrine d'un socialisme dépassé, veulent laminer la société par le bas.
Depuis cinquante ans: 1962 / 2012, la haine et la rage des étriqués du cerveau se nourrissent de la propagande officielle de l'Etat: gaulliste ou mitterrandiste ; chiraquienne ou centriste, puis UMP. Un parti qui a sabordé l'élection présidentielle de Nicolas Sarkozy en abandonnant la France à une Gauche clanique plus perverse et plus passéiste que jamais. Deux objectifs l'habitent, l'animent: dissoudre dans un néant cosmique la période de la colonisation française et installer en France un collectivisme destructeur d'ordre et de raison.
Un monde sans avenir : un monde de l'assistanat !

Ce n'est pas le mien ! Anarchiste, je veux bien, pour une France du droit, du respect du prochain. Pour une Nation fière d'être " fille de la chrétienté ! ".
Robert Charles Puig / 09 / 2012

 
 

La mairie d'Aix-En-Provence est sur la sellette depuis quelques temps, accusée d'être d'extrême droite (témoin le matraquage des télévisions ces derniers temps). Il est évident que Stora n'était pas le bon cheval pour parler de Camus, lorsque l'on connait sa tendance pro-FLN.
C'est encore une occasion en montant une caballe contre Michel Onfray de montrer, en France, la puissance des bobos intellectuellement soumis au communautarisme et de la gauche mal-pensante .

D'autres auteurs sont sous le coup de la guillotine radical-socialiste et francophobe : Richard Millet c/o Gallimard et Renaud Camus c/o Fayard.
Des éditeurs ont rompu les contrats les liants à ces écrivains. Pourquoi ? Ils dénoncent chez le premier l'idéologie de "l'antiracisme" à la fois marxiste et trotskiste et c/o l'autre, la grande déculturation, l'enseignement de l'oubli et l'industrie de l'hébétitude.
La France du djihad montre son nouveau visage parisien et le retour à l'inquisition des "Torquemada" de l'extrême gauche. Attention !

Robert Charles PUIG

 
 
 

Le Cercle Algérianiste vous invite à assister à la conférence proposée par Manuel GOMEZ dont le thème sera :

"De Gaulle, sa face cachée. Ses impostures, ses forfaitures, ses crimes" qui se déroulera le vendredi 21 septembre à 15 h.

Hotel Splendid à NICE.
Entrée gratuite.

 
 

Viviane EZAGOURI a écrit à Henri GUAINO:

Monsieur,

J'ai suivi vos diverses prestations télévisuelles sur les différents chaînes pour appuyer votre candidature au poste de secrétaire de l'UMP, votre ambition est légitime elle vaut celle des autres candidats, mais pourquoi faire, l'éloge à chaque fois du Général de Gaulle ? Certes, il a été l'homme de l' appel du 18 juin, mais en qualité de Française d'Algérie , je trouve indécent ce rappel continuel d'un homme qui a trahi, la parole donnée aux Français d'Algérie et à l'armée.
Il est responsable directement des massacres des Harkis et des Français disparus civils ou militaires. Aujourd'hui nous disposons d'archives qui révèlent sa volonté d'abandonner les Harkis en sachant qu'ils allaient se faire égorger. De plus elles font état de notes ordonnant aux gendarmes, policiers et militaires de ne pas rechercher les militaires prisonniers du F.L.N. et de ne pas intervenir après le 1er juillet 62, même si les Français se faisaient massacrer. C'est ce qui est arrivé à Oran le 5 juillet 62, je suis une fille de disparu le 5 juillet 62 à Oran.

Depuis, 50 ans, je me bats pour qu'on reconnaisse la responsabilité du gouvernement de l'époque pour apaiser la douleur des familles de disparus.

Aucun gouvernement n'a voulu nous recevoir pour en parler, alors de grâce arrêtez d'évoquer ce personnage que l'Histoire finira par juger un jour.

 

 
 
Être socialiste en 2012, c'est quoi ? La pire des engeance que le monde peut supporter au même niveau que cette haine islamiste et djihadiste qui enflamme l'Orient.
Être socialiste en 2012, c'est effacer le mot "Nation" pour créer le "genre", l'espèce de Français de demain ni masculin ni féminin. C'est surtout apprendre aux Français qu'ils appartiennent à deux catégories d'individus bien dictinctes : les actifs et les retraités; ceux qui espèrent que la crise où les radicaux-socialistes nous ont enfoncés avec l'euro se calme... un jour, et les "assistés", ceux qui ont travaillé 30, 40, ou plus d'années pour avoir le droit de vivre et que François Hollande et sa clique veulent réduire à la mendicité au même titre qu'un sans papier, sans bénéficier des avantages (SS, RSA, CUM, ATA...) de ce dernier.
Il faut écouter la propagande qui vient de naître et s'enfle dans les médias - ceux qui peuvent réduire 30 à 40 % de revenus avant impôts - et les instances gouvernementales... Ils faut les entendre claironner que les retraités sont des gens heureux, qu'ils ont de forts revenus qu'il est JUSTE de raboter, de diminuer les avoirs en supprimant le pauvre 10 % avant impôt et en les faisant "participer" pleinement à la CSG, tout en augmentant les frais d'hôpitaux et les médicaments (en imposant les "génériques" dont la composition est souvent incertaine).
Attendons-nous demain à ce que les mutuelles soient supprimées pour faire bonne mesure.
L'objectif du gouvernement socialo-vert est de diaboliser l'état de "retraité", les anciens que Mme Michèle Delaunay, Ministre des personnes âgées appelle idiotement les" avancées en âge"... en les poussant vers des mouroirs.
La "non-pensée" socialisante est un piège où le peuple tombe pour s'entredéchirer : jeunes contre vieux; actifs contre retraités. c'est "l'halakha" qui donne la marche à suivre, l'hallali du fort contre le faible, le sanglant affrontement 2012 d'une nouvelle lutte des classes d'où la France sortira meurtrie.
Bravo aux socialistes, à François Hollande et à ses valets si promptent à profiter de la galette républicaine mais qui veulent que le peuple s'entretue et crève de faim sous le poids de "charges" inventées par certains penseurs doctrinaires des grandes écoles ou comme le Président de la cour des comptes, M. Didier Migaud, acteur de cette chapelle socialo-démocrate qui montre son véritable visage : humanophobe et Francophobe !
Bonne lecture et faites suivre !

Robert Charles Puig

 
 
Communiqué de l'ADEP
 

http://nice.algerianiste.free.fr/pages/Salan_toulon_28-08-2012/salan_toulon2012.html
 
 
28 août 2012

CEREMONIE CARREFOUR GENERAL RAOUL SALAN A TOULON

Chers Amis,

Nous sommes ici pour rendre hommage à l'un de nos plus prestigieux compatriotes le Général d'Armée Raoul Salan.

C'est à la demande de Serge Jourdes que, désormais, l'ADIMAD organisera cette cérémonie chaque année. Depuis plus de 10 ans notre ami Jourdes a assumé avec une grande réussite cette réunion dédiée à la fidélité et à l'amitié.
Raoul Salan naît le 10 juin 1899 à Roquecourbe, dans le Tarn.

Le 2 août 1917, il s'engage pour la durée de la guerre et est admis à l'Ecole de Saint-Cyr. Chef de section du 5ème R.I.C., il participe à de nombreux combats dans la région de Verdun où il sera cité.

Volontaire pour le Levant, promu Lieutenant le 11 septembre 1921, il est grièvement blessé au combat d'Accham le 24 octobre suivant, et rapatrié sanitaire en France. En 1924, toujours volontaire, il part pour l'Indochine, où il sera affecté au 3ème Régiment de tirailleurs tonkinois. Promu Capitaine le 28 avril 1933, il prend en octobre 1934, le commandement de la 6ème compagnie du 19ème Régiment mixte d'infanterie coloniale.

Lorsque la deuxième guerre mondiale est déclarée, il est Chef de bataillon et accomplit une mission secrète en Egypte et au Soudan, afin d'apporter une assistance à la résistance des forces d'Abyssinie contre les troupes d'occupation de l'Axe. Le 5 juin 1940, Raoul Salan est en première ligne sur la Somme, à la tête d'un bataillon du 44ème RICM Sénégalais. Il se distinguera par ses actions retardatrices lors des opérations de repli sur la Loire. Nommé Lieutenant-colonel le 25 juin 1941, il sert à nouveau en Afrique. Le 30 mai 1944, le Colonel Salan prend le commandement du 6ème RTS en Corse. Le 19 août 1944, son régiment débarque dans le Var où il va mener de féroces combats contre les forces allemandes, jusqu'à la libération de Toulon. Les Toulonnais l'appelleront d'ailleurs, à juste titre, " Libérateur de Toulon. En une semaine, le 6ème RTS dénombre dans ses rangs 587 tués, blessés et disparus...
En novembre 1944, le Colonel Salan conduit le 6ème RTS devenu 6ème Régiment d'infanterie coloniale, dans le Doubs, où il réduit les poches de résistance allemandes, puis en Alsace, où il libère plusieurs localités. Raoul Salan est promu Général de brigade et prend la tête de la 9ème D.I.C. qui va détruire les forces allemandes qui occupent Colmar. Il termine la guerre à la tête de la 14ème Division d'infanterie.

A partir de janvier 1952, le général Salan remplace le général de Lattre de Tassigny, décédé, au poste de Commandant en chef des forces françaises en Indochine. La stratégie qu'il développe va permettre de gagner la bataille de Na San.

En 1957, on retrouve le général Salan en Algérie, au commandement de la 10ème Région militaire. En 1958, malgré ses réticences, victime des comploteurs gaullistes, il fait appel à De Gaulle Charles et lui apporte, hélas, son appui. Farouche partisan de l'Algérie française, et profondément en désaccord avec la politique d'abandon rapide décidée par le plus grand traître de l'histoire de France - dont il prévoit les funestes conséquences - Il se réfugie alors en Espagne pour conserver sa liberté d'action ce qui lui permet de rejoindre l'Algérie au moment du soulèvement militaire du 22 avril 1961. Après l'échec de la révolte militaire, fidèle à la parole donnée, il refuse de se rendre, entre dans la clandestinité et devient le chef de l' Organisation Armée Secrète. Arrêté, il assume fièrement son engagement devant un tribunal d'exception et déclare : " Je suis le chef de l'OAS. Ma responsabilité est donc entière. Je la revendique, n'entendant pas m'écarter d'une ligne de conduite qui fut la mienne pendant 42 ans de commandement .Je ne suis pas un chef de bande, mais un général français représentant l'armée victorieuse, et non l'armée vaincue ". Il est condamné par le Tribunal Militaire à la prison à vie ; il sera libéré le 15 juin 1968 par De Gaulle Charles fuyant en Allemagne les émeutiers de Paris. Comme ses Camarades de combat il sera amnistié par François Mitterrand en 1982.
Le Général Raoul Salan s'est éteint le 3 juillet 1984 à l'hôpital du Val de Grâce à Paris. Il a été inhumé au cimetière de Vichy. Il est l'auteur de deux ouvrages : "Fin d'un Empire" et "Indochine rouge, le message d'Hô Chi Minh".

Ce Combattant volontaire, blessé de guerre, fier de porter les galons de Caporal-chef d'honneur de la Légion étrangère, arborait sur sa poitrine 10 rangs de décorations: il était Grand Croix de la Légion d'Honneur, titulaire de la Médaille militaire et de quatre Croix de guerre totalisant 17 citations.
A la demande de nombreux Toulonnais et Réfugiés d'Algérie ce carrefour avait été baptisé par la municipalité Le Chevallier :
Carrefour Général Raoul Salan
Libérateur de Toulon
28 août 1944

En juin 2005 les misérables gaullistes de la municipalité Falco, à l'unanimité, moins une voix, cédèrent au lobby de la Ligue des Droits de l'homme et votèrent le changement d'appellation de ce carrefour qui devint, pour eux, mais pas pour nous :

Carrefour colonel Salan
Libération de Toulon
Août 1944

Ainsi, notre Chef fut dégradé et ne fut plus le Libérateur de Toulon ! Honte à ces élus sans courage et soumis au politiquement correct.

Quant à nous nous continuerons chaque année à venir honorer celui qui fut l'Honneur de la France face au parjure et à l'abandon.

A l'an prochain !

JF Collin
ADIMAD

 
 
LETTRE OUVERTE, mais amicale, à M. Martin BOUYGUES, principal actionnaire de TF1

Monsieur, votre chaine, je veux le croire, est libre et indépendante, en tous les cas du pouvoir actuel.
Votre rôle premier est d'informer avant même d'amuser.
Je vous conjure de vous intéresser fortement au film " La valise ou le cercueil " réalisé par Charly Cassan. Il livre les témoignages poignants d'officiers de notre armée, de Français d'Algérie et d'Algériens sur la guerre d'Algérie.
Je l'ai vu à plusieurs reprises et je peux vous garantir son objectivité. Il n'hésite pas à signaler les erreurs commises, les occasions manquées, les exactions et les crimes de quelque côté qu'ils aient été commis.
Il verse au dossier une version réelle des évènements et un simple cours d'histoire.
Je vous promets un audimat qui ne vous décevra pas et la considération d'une partie importante de téléspectateurs qui se sont sentis blessés par les films et les documentaires projetés par les très nombreuses chaines officielles.
Visionnez-le, cela ne vous engage en rien, et prenez ensuite votre décision.
Vous ouvrirez ainsi les yeux à une très grande majorité de Français trop longtemps désinformés et trompés par les discours officiels.
Ils pourront ainsi se forger une opinion en toute connaissance de cause et vous seront gré des informations nouvelles et réelles que vous leur offrez.

Manu GOMEZ
 
 
Le docteur Jean-Claude PEREZ s'adresse aux hommes et femmes de bonne volonté...
 
 
Bonjour,

Pour consulter cet excellent article de "RIPOSTE LAÏQUE" cliquez sur le lien ci-dessous.

http://ripostelaique.com/avec-hollande-valls-lislam-religion-detat-50-ans-apres-la-valise-ou-le-cercueil.html

Merci

Bien à vous

 
 
Livre de Malika MEDDAH
 
 
NAISSANCE DE MALIKA
A la lueur de la lampe à pétrole le travail d'accouchement continuait. En position accroupie, tournée vers l'est, ma mère poussait, le ventre couvert par un drap. Face à elle la qibla, également accroupie, avait à portée de main tout ce qui pouvait faciliter la sortie du nouveau né et éviter les déchirements : huile d'olive, jaune d'œuf, savon. Elle suivait de la main passée sous le drap la progression du travail. Elle récitait, d'une manière souvent incompréhensible pour les présents, tout un tas de prières et invoquait des protections divines. Maman avait enlevé auparavant la ceinture de sa robe, les bijoux, bracelets, bagues, colliers, le lien qui tenait ses cheveux attachés, car tous ces objets évoquent une fermeture ou un encerclement et les traditions en avaient fait, d'une manière qui touchait à la superstition, un signe pouvant être préjudiciable au bon déroulement de l'enfantement.
LE MASSACRE DES HARKIS
Des hommes enterrés jusqu'aux épaules servaient de jeux de massacre, on les tuait à coup de pierres, beaucoup mirent plusieurs jour à mourir. On ne peut s'empêcher de penser à la lapidation qui est de règle dans un certain islam pour les femmes adultères. Ailleurs on amputa des mains, des pieds, on énucléa, on émascula et on laissa mourir. Dans d'autres endroits, certains furent écorchés vifs, avec le couteau ou avec des tenailles, on pelait la peau et on laissait la vie les quitter quand il n'y avait plus de sang. D'autres eurent droit à l'eau bouillante dans laquelle on les plongeait et on les ressortait et ce jusqu'à ce qu'ils meurent. Certains furent décapités mais en faisant en sorte que la souffrance fut la plus longue possible et sur les têtes exposées, on incita femmes et enfants à venir étaler des excréments sur ces visages défigurés par la souffrance. Dans des fûts de deux cents litres on en coula quelques uns dans du ciment et on les laissa mourir en incitant les autres à les frapper et à leur cracher dessus. On démembrait et on éparpillait les morceaux de corps. On trainait les corps dénudés sur un tapis de tessons de bouteille, et cela sous les youyous des femmes et les cris de joie des enfants. Leurs femmes, leurs filles, leurs mères furent violées, éventrées, et tuées elles aussi dans les pires circonstances. Même les enfants furent victimes de la furie vindicative algérienne et assassinés. Nous étions en plein Moyen Age, estrapade, bastonnade, bûcher, tout était bon, l'essentiel étant que la pire souffrance accompagne ce martyr. Leurs femmes, leurs filles, leurs mères furent violées, éventrées, et tuées elles aussi dans les pires circonstances. Même les enfants furent victimes de la furie vindicative algérienne et assassinés.
LES CAMPS D'ACCUEIL ET DE TRANSIT
On a donc vidé le Larzac et Bourg-Lastic pour remplir Rivesaltes où s'entassaient neuf mille personnes (dont cinquante pour cent d'enfants) en décembre 1962. Saint- Maurice abritait dans d'aussi mauvaises conditions cinq mille cinq cent personnes (dont quarante pour cent d'enfants). L'hiver a été excessivement rigoureux, les conditions de logement inappropriées, les équipes de direction débordées n'avaient pas les moyens de faire face à cette multitude. L'état de santé des supplétifs et de leurs familles n'était pas forcément excellent et dans une population entassée, les maladies contagieuses se transmettent vite. La mortalité infantile a été très importante : trente deux enfants en trois mois à Saint-Maurice.
LES CAMPS DE FORESTAGE
Les camps forestiers n'étaient pas comme certains l'ont dit des prisons, comme on peut le penser pour les camps d'accueil et de transit évoqués plus haut. A ma connaissance, il n'y a rarement eu de clôture de barbelés autour. Mais un grand nombre d'entre eux était très éloignés des villages dont ils portaient le nom. La maison du Petit Poucet au fond des bois… Hélas, il n'y avait pas de bottes de sept lieues pour les Harkis. Non, pas de comparaison avec un conte de fées.
LA MISSION INTERMINISTERIELLE DES RAPATRIES (M.I.R.)
La Mission interministérielle des rapatriés n'a pas été un organisme plus satisfaisant. Créée en 2002, son président actuel ayant dès le début occupé les fonctions de secrétaire général, puis de président à partir de 2007. Un des membres du bureau de mon association l'appelle : " Monsieur tout va bien ". Vu du Midi, il ne nous a jamais semblé très utile, il reçoit le courrier et il le retransmet, mais hélas ne le suit pas. Et quand nous nous plaignons, il répond sans ambages que tout va bien… méthode Coué… ! Dire qu'il ne sait rien des Harkis ne serait pas lui faire injure, cela s'avère vrai de jour en jour. Il semble pour son information s'être entouré de quelques " chaouchs " qu'il traite au restaurant, qu'il subventionne également pour leur permettre de se déplacer et reçoit en échange des informations (vraies ou fausses) sur le milieu Harki. Nous nous posons la question de savoir qui contrôle les subventions distribuées par la M.I.R. Un contrôle de la cour des comptes nous apparaîtrait éminemment souhaitable. S'il s'avère positif, c'est donc que les bruits très nombreux qui courent à ce sujet sont faux. Si par contre la Cour relève quelques anomalies cela permettra d'y pallier à l'avenir.

 
 

L'esprit olympique à la dérive !!!

À leur origine, huit siècles avant J.C., les jeux olympiques avaient un caractère religieux puisqu'ils étaient consacrés aux différents dieux et les athlètes étaient toujours complètement nus.
Donc si le CIO souhaite revenir à l'esprit olympique de l'antiquité soit, mais alors totalement et sans aucun signe ostentatoire ni de religion, ni de pays, ni de drapeaux.
Ce n'est pas ce que souhaitait Pierre de Coubertin à l'origine des JO modernes en 1896.
S'il y a eu quelques manifestations et démonstrations politiques au cours des JO modernes on ne constate pas de manifestation religieuse (si ce n'est une probable connotation lors de l'assassinat de onze athlètes Israéliens à Munich en 1972 par un commando d'islamistes palestiniens).
Or, le CIO vient de procéder à une première entorse à ce principe de laïcité en autorisant un signe ostentatoire religieux,
**le port du voile, par une " judoka " représentant l'Arabie Saoudite et cela sur un ultimatum provocateur de ce royaume.
Le port du voile n'a duré qu'une minute, mais une minute de trop car il s'agit là d'une malencontreuse décision du CIO qui, nous n'en doutons pas, aura des suites de plus en plus provocatrices.
Les jeux olympiques modernes qui s'étaient déroulés déjà à Londres en 1908 avaient connu un premier scandale (les Anglais exigeaient des arbitres uniquement britanniques…belle blague). Ceux de 2012 en connaissent déjà plusieurs.
**L'autorisation offerte à un athlète handicapé de participer au " 400 mètres " ne peut que nous interpeller. Bien sûr ma réflexion n'a rien à voir avec ce magnifique athlète, son courage et sa joie de concourir et je sais que ce que j'écris va paraître dur et cynique mais avec les constants progrès de la science et des techniques si un athlète handicapé unijambiste se présente au saut en hauteur équipé d'un ressort et franchi 2 m. 50 il sera médaille d'or. Cela est inconcevable comme il est inconcevable qu'Oscar Pistorius occupe une place sur le podium aux dépends d'un athlète " ordinaire " non équipé d'orthèses.
Et ce n'est pas tout :
**une nageuse provoque un faux départ, suite paraît-il à un incident technique imputable au matériel. Il est repris.
**Un cycliste sur piste anglais loupe son départ et tombe volontairement. Le départ est repris.
**En aviron, le double anglais s'arrête après cent mètres de parcours, suite paraît-il à un accident mécanique. Il est repris.
Jamais cela ne s'est passé lors des précédents JO ni, je l'espère, lors des suivants.
Et je suis désolé d'insister en m'étonnant sur toutes les victoires et les records mondiaux obtenus par les cyclistes britanniques sur piste, qui s'étaient montrés inexistants depuis les dernières olympiades de 2008 dans tous les championnats européens et mondiaux.
Comme par hasard cela concerne uniquement des athlètes britanniques. Même dans les milieux officiels et professionnels on n'hésite pas à parler de dopage et on en entendra très certainement parler au cours des prochaines semaines.
Tous ces incidents ne sont pas à l'honneur du CIO…ni des Anglais.
La fin ne justifie pas tous les moyens !

Manu GOMEZ



 
 
Lettre ouverte du 11 juillet 2012
à M. le directeur de France Télévisions


Monsieur le directeur,

Les films concernant la guerre d'Algérie se suivent et se ressemblent : il y a toujours les mêmes bons et les mêmes méchants.
Les " bons " se sont les Algériens du Front de libération nationale (FLN) ou de l'ALN, les poseuses de bombes, les porteurs de valise, ou encore les " barbouzes " gaullistes qui pourchassaient les Français. Les attentats, les récoltes brûlées, les exactions diverses, les enlèvements, les harkis suppliciés, le 5 juillet 1962 à Oran, tout cela était parfaitement justifié !
Quant aux " mauvais ", ce sont bien sûr les membres de l'OAS, les Pieds-noirs colonisateurs, les parachutistes et tous les militaires qui torturent, les harkis traîtres à leur pays et tous les Français défenseurs de l'Algérie française, défenseurs de la grande France de Dunkerque à Tamanrasset que préconisait De Gaulle en 1958.
Cela a été décidé une fois pour toutes par la plupart des médias français.
Et tous les films et/ou documentaires programmés par notre bonne télévision française ne peuvent, en cette année du cinquantenaire des accords d'Evian, diffuser autre chose qu'une soupe infâme. C'est une honte !
Après avoir regardé le film d'Hélène Cohen " L'été où ma famille a disparu " le 26 juin dernier (et je vous ai écrit à ce propos), j'ai encore regardé sur FR 3 les deux films relatifs à l'Algérie, mardi 3 juillet et ce mardi 10 : " 1962 : de l'Algérie française à l'Algérie algérienne ".
Mis à part un ou deux témoignages intéressants apportés par des Pieds-noirs, c'est encore et toujours la même " sauce " qui nous est servie, sauce avec comme ingrédient principal l'OAS. Une Organisation armée secrète à la base de tout ce qui a pu se passer en Algérie en 1962 : les attentats, les bombes, les enlèvements, le départ des Pieds-noirs, etc.
Jamais, je n'entends parler du rôle admirable des EMSI (équipes médico-sociales itinérantes), des soldats français qui protégeaient les récoltes contre les exactions du FLN, de ceux qui construisaient des écoles et qui instruisaient les enfants. Jamais je n'entends parler de la mise en valeur d'une Algérie qui n'était que marécages en 1830, de la France qui a construit des routes, des ponts, des hôpitaux. Jamais je n'entends parler des Pieds-noirs qui avaient fait de ce pays un pays riche et prospère ou encore de l'armée française qui avait ramené la paix dans le pays et gagné la guerre que nous faisait une poignée de hors-la-loi. Jamais on ne nous montre que l'Algérie c'était aussi des communautés - chrétienne, juive, musulmane - ayant vécu en parfaite harmonie pendant de très nombreuses décennies, des communautés vivant et partageant beaucoup ensemble.
Les Français payent aujourd'hui une " redevance télévision " pour avoir une information tronquée, faite de non-dits, de raccourcis et de mensonges grossiers : ainsi les soldats de l'ALN qui avaient " gagné " la guerre accueillis en héros, ainsi un 5 juillet 1962 à Oran avec des morts des deux communautés (pouvant faire croire qu'il s'agissait d'un affrontement quelconque), ainsi encore les quelques milliers de harkis qui " auraient " été tués…
Et dans le même temps, ces mêmes chaînes de télévision refusent de programmer le film de Charly Cassan et Marie Havenel, documentaire historique intitulé " La valise ou le cercueil : l'Algérie de 1830 à nos jours " qui retrace ce que furent les cent trente années de présence française et apporte un éclairage objectif sur la période dite des événements d'Algérie.
Je le redis, tout cela est une honte !
Par pure politesse, je vous adresse, Monsieur, des salutations que votre étroitesse d'esprit ne vous fait point mériter.

Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie ", " Guerre d'Algérie : j'en ai assez ", " Vérités oubliées de la guerre d'Algérie " (Editions Dualpha)

 
 
Deux exemples…deux France !

C'est un honneur rare de représenter la France aux jeux olympiques mais ce n'est quelquefois pas un honneur pour un pays d'être représenté par certains sportifs (de récents exemples footballistiques l'attestent).

Hier les jeux olympiques qui se déroulent à Londres nous ont donné deux exemples totalement différents :
- Yannick Agnel, après avoir gagné avec un rare brio sa médaille d'or sur le 100 mètres nage libre, s'est exprimé devant le micro que lui tendait Nelson Montfort :
" Excusez le tremblement de ma voix mais je viens de chanter la ''Marseillaise'' et cela m'a bouleversé "
On comprend son émotion et on apprécie la main posée sur le cœur de ces jeunes athlètes, ce qui n'est pas toujours le cas dans d'autres disciplines sportives.
- Quelques instants plus tard un jeune et talentueux boxeur ''français'', dont je ne citerai pas le nom remporte une première et courageuse victoire et la salue en dressant l'index en signe de " Djihad ".
Sa médaille est encore bien éloignée mais je ne suis pas certain de souhaiter qu'il la gagne si c'est pour la dédier à ce même symbole terroriste.
(Il semble souhaitable depuis quelques temps de ne pas citer les noms quand ils peuvent déterminer l'origine. C'est la raison pour laquelle dans les médias télévisés notamment, on s'abstient d'indiquer les noms de certains délinquants et criminels)
Comment notre Président de la République a t'il perçu ce signe lui qui s'est si bien exprimé au cours de cette même journée ?
Manu GOMEZ


 
 

5 juillet à Nice


Le 5 juillet est dans le coeur de tous les Pieds-noirs. Un jour de tragédie d'autant plus honteux que l'armée française a laissé des centaines d'Oranais sans défense, tués par le terrorisme du nouvel Etat algérien. Des assasinés, des disparus...
Au jardin Alsace-Lorraine nous étions nombreux à nous souvenir avec les associations oranaises dont la plus émouvante, celle des rescapés du 5 juillet.
Une belle cérémonie où le cercle algérianiste était représenté par sa Présidente, Michèle Soler.
Le dépôt de gerbes s'est effectué dans le respect qu'une telle cérémonie méritait, avec cependant la réaction outrée mais compréhensible d'un des participants - à juste titre - devant ces représentants du pouvoir local toujours gaullistes qui oublient le rôle de De Gaule en cette triste journée du 5 juillet 1962.
La messe qui suivi se fit dans la ferveur et le souvenir en présence de plus de deux cents personnes en prières.
R.C. PUIG

 
 

Une " pieds-rouges " sang…comme les autres.

Je vous avais promis un article sur Anne Beaumanoir, le voici.
Qui est Anne Beaumanoir ? Fille unique d'une grande famille bretonne, elle fut une résistante communiste durant l'occupation. En 1956 elle est reçue à Moscou comme " la première scientifique française à partager la vie des chercheurs russes " (La vie des chercheurs qui ne sont pas enfermés dans les goulags bien sûr) et durant les quelques mois qu'elle passe en URSS elle ne s'aperçoit pas des crimes commis par Staline mais après tout est-ce que cela l'intéresse vraiment ? L'essentiel n'est-il pas la brillante réussite de la révolution d'Octobre ?
Des prêtres marseillais de la mission de France mettent Anne Beaumanoir en contact avec des responsables régionaux du FLN. Elle commence par récolter de petites sommes, de la menue monnaie, puis on lui présente Francis Jeanson, le " patron " des porteurs de valises et cette " menue monnaie " devient des millions dans les petites valises, millions nécessaires pour acheter des armes de plus en plus sophistiquées qui permettront de tuer de plus en plus de petits soldats français, d'enfants, de femmes et d'innocents civils.
Mais Anne Beaumanoir est une femme courageuse qui n'hésite pas à mettre sa liberté et sa vie en péril, contrairement à tous ces " bobos " des beaux quartiers parisiens qui causent beaucoup, agissent peu, manifestent quelquefois quand ils ne risquent rien et signent des pétitions.
En 1959 elle est arrêtée. " Donnée par un traître " dira-t-elle (nous pensons plutôt qu'il s'agissait d'un patriote mais c'est une question d'opinion). Anne est condamnée à 10 ans de prison mais, avec certaines complicités à haut niveau, ses avocats François Vidal-Naquet et Georges Kiejman découvrent un vice de forme (comme cela devient une habitude dans nos tribunaux) et elle est libre.
Elle part immédiatement à Tunis où Redha Malek, futur premier ministre, lui propose de remplacer l'héroïque Franz Fanon, à l'article de la mort, comme psychiatre de l'ALN, chargée de " reconstruire la santé au niveau national ".
Anne Beaumanoir fait partie du gouvernement de Ben Bella, elle est même une proche collaboratrice. Que " ses " amis aient mutilés, torturés, massacrés, des dizaines de milliers de jeunes soldats français et des civils innocents (Arabes et Européens) cela ne lui pose pas de problème. Elle le dit elle-même : " Elle n'a pratiquement jamais rien su du drame des harkis ", ni de ce qui s'est passé à Oran fin juin et début juillet (très exactement comme tous les " pieds-rouges ". C'est fou comme ces traîtres n'ignoraient rien des tortures, des méfaits, etc. de l'armée française et de l'OAS mais n'étaient pas au courant des massacres et des assassinats commis par ces " anges " de l'ALN et du FLN dont ils étaient les complices).
D'ailleurs, comme tous les pieds-rouges, Anne Beaumanoir a été récompensée dès 1965 : " Jetée à la mer par ce pays à qui elle a tout sacrifié ". Elle se réfugie à Genève jusqu'à son amnistie l'année suivante (1966).
Dans ses mémoires, Anne Beaumanoir écrit : " J'ai consacré trois années à façonner ou à croire façonner le bonheur des autres qui peut-être n'en demandaient pas tant.
Ceux qui me puniront d'une telle audace doivent savoir qu'ils n'entameront pas ma volonté de lutter pour plus de liberté, plus de justice sociale, plus de fraternité entre les hommes ".
Anne Beaumanoir, tous ceux qui sont morts grâce à l'aide financière, professionnelle et morale, vous remercie de votre patriotisme que vous avez mis au service des ennemis de la France, votre patrie. Non madame, vous n'êtes pas une héroïne, comme veulent le faire croire vos proches politiques, loin de là, mais plus simplement " une traîtresse " comme tant d'autres.

Manu GOMEZ


 
 
 
 
 

Merci d'avoir répondu à notre appel !
Aujourd'hui 5 juillet 2012, le FLN (au départ une poignée de terroristes en 1954) célèbre ce jour avec faste, bien que conscient de n'avoir pas réussi à rendre le peuple Algérien plus heureux que du temps de la France, le cinquantième anniversaire de l'Indépendance ; pour nous PN et Harkis c'est un jour de deuil qui nous ramène à ce triste jour du 5 juillet 1962 à Oran et de la volonté de Ben BELLA de faire fuir à jamais ceux qui avaient construit ce beau pays…
Déjà dès le 18 mars, funeste jour dit des " accords d'Évian " les vainqueurs de la France ne s'étaient pas gênés pour massacrer les Harkis, fidèles à la France depuis 1832, les civils et profaner nos cimetières. N'oublions pas non plus les 500 soldats français du Contingent qui auraient du être libérés à partir de cette date. Seulement 5 des leurs purent être sauvés; les autres corps ne furent même pas rendus aux familles, dans l'indifférence totale de la Métropole et du Gouvernement gaulliste: rappelez-vous en juillet 1962, 98% des Français pensaient à leurs vacances d'été et se souciaient peu des disparus, et encore moins des Harkis et des PN…
N'oublions pas non plus que tout ceci est du à la trahison et forfaiture du général De Gaulle que nous avions appelé au secours, pour sauver notre belle Algérie Française. L'Armée française victorieuse sur le terrain a du obéir au Félon et perdre ainsi la guerre…
Merci à tous les Métropolitains qui nous ont secourus durant l'été 1962.
Je vous remercie de votre attention.

Hervé CUESTA

 
 

Bravo à l'Espagne. Une finale qui a fait plaisir à voir. Les Italiens méritaient un autre sort car quelle fougue, quelle puissance lors du chant de leur hymne national. Un vrai plaisir, mais les Espagnols étaient les plus forts avec une véritable maîtrise du jeu.
Bien entendu, nous sommes loin, très loin des prestations françaises... Des joueurs très personnels et sans esprit d'équipe. C'est la faute à cette FFF qui se montre sans courage et qui nous prouve une fois de plus qu'avec du vieux on ne fait pas du neuf. Tout pour faire du fric, rien pour donner envie aux supporters de voir du bon football.
Tous les anciens du mondial ne devaient plus être dans l'équipe nationale. Ils avaient été arrogants et prétentieux. Riches pécuniairement, mais pauvre et sans honneur sur le plan de l'esprit de corps.
Ils avaient donné une très mauvaise image de la France et toujours... ne savent pas ou ne veulent pas chanter la Marseillaise.
Tristesse d'une France qui ne veut pas changer et s'enferme dans sa petitesse de Nation qui oublie qu'elle a été grande.
Pas de changement en vue avec la FFF et des supporters en berne.

Robert PUIG

 
 

REPONSE A GUY BEDOS.


Il faut souligner l'excellente initiative de " Nice-Matin " d'avoir réalisé trois magazines à l'occasion du cinquantenaire de l'abandon de l'Algérie Française.
Mais comme jamais rien n'est parfait notre journal quotidien nous a offert, par Patrice Maggio interposé, une diatribe contre la colonisation et la France " dite " par Guy Bedos, que l'on pourrait qualifier, selon ses propres affirmations, non comme un " Pieds-Noirs " mais plutôt comme un " Pieds-Rouges ". J'espère qu'il appréciera ce " compliment " à sa juste valeur.
Moins bien servi par ses arguments que par les textes qu'il récite, Bedos nous a livré son lot d'incongruités. Par exemple :
" Dès l'enfance il n'a pas aimé la relation de colon a colonisé "
Quelle intelligence prématurée !
Prématuré également son rapatriement ou, comme il dit, " son apatriement " à Marseille en 1949… 13 années avant tout le monde… encore précoce !
En 1949, Bedos n'avait que 15 ans mais il " avait déjà vu " la guerre venir car il y avait des attentats et beaucoup de répression.
Peut-être que Bedos peut nous rappeler quels attentats et quelles répressions ont eu lieu en Algérie, après les événements de 1945 et jusqu'à son départ en 1949, et même jusqu'au premier novembre 1954 ? Nous nous n'en avons jamais entendu parler !
Quels souvenirs peut-il avoir, lui à 11 ans, à Alger, des événements de Sétif ? Évidement on peut mieux comprendre ses inquiétudes si autour de lui sa famille, ou des membres, ou encore des amis, lui annonçaient que " l'on pendait les enfants aux crocs des bouchers " !
Je n'ai pour ma part jamais entendu de telles " conneries " et j'aimerai savoir si d'autres enfants d'Algérie, dans les années 1945/1949, les ont entendues.
Ah ! Nous apprenons que lui aussi a eu un ami Maghrébin, le seul de sa classe, et qu'il est devenu avocat. Sans doute que Bedos participait à une classe de " surdoués " où, bien entendu, les Arabes n'étaient pas admis. Pour ma part, au Lycée Bugeaud, qui n'était pas réservé aux seuls surdoués puisque d'une part j'y étais et que d'autre part Albert Camus y était quelques années plus tôt, on " apercevait " tout de même quelques " Maghrébins "… comme il dit, car ce terme n'a jamais été employé " chez nous ", en Algérie. Ce n'est qu'en métropole que nous l'avons entendu !
Mais en poursuivant cette lecture édifiante on finit par tout comprendre puisque Bedos a " été réformé pour maladie mentale ".
Je présume qu'il n'a pas eu trop d'efforts à faire pour que la commission des réformes l'admette bien volontiers.
A partir de là, Bedos gravi les sommets, non pas de la naïveté mais de la débilité.
" On n'était pas chez nous au départ "
Nous étions donc chez qui ?
" Il a toujours été bien plus choqué par le comportement des Français que des Algériens "
Bien entendu la torture de quelques centaines de terroristes par notre armée était bien plus choquante que les mutilations et les massacres de quelques dizaines de milliers d'Arabes, de civils européens et de soldats français par les " fellouzes "
Guy Bedos a toujours été du côté des opprimés (les Arabes).
Effectivement on a pu constater son engagement total dans la lutte pour l'indépendance du peuple algérien. Il y a participé au péril de sa liberté et même de sa vie dans les beaux quartiers parisiens. Je lui conseille de lire, deux pages plus loin dans ce même magazine, le parcours d'une personne qui, tout comme lui, était du côté des " opprimés ", mais pas de la même manière, et pas sur une scène de théâtre.
Bedos est nostalgique de l'Algérie au point même de s'installer en Corse. On se demande bien pourquoi ? Oui, pourquoi ne s'est-il pas installé tout simplement en Algérie ? Sans doute parce que sa vie aurait été moins aisée là-bas qu'entouré des " bobos " parisiens et de la gauche " caviar ", mais surtout, parce qu'il se serait trouvé devant l'obligation de fermer… sa grande ''gueule''.

Manu GOMEZ

 
 

ETRE OU NE PAS ETRE…UN PARTI REPUBLICAIN ?


Telle est la question qui se pose depuis quelques décennies en ce qui concerne la présence du Front National sur la scène politique française considéré comme un parti d'extrême droite ; or cette question ne se pose jamais sur les partis d'extrême gauche et le Parti communiste en particulier, et pourtant ne devrait-on pas la poser ?
Que reproche-t-on au FN ?
Quelques déclarations fracassantes de son fondateur Jean-Marie Le Pen et quelques démonstrations pronazis de groupuscules comme il en existe partout dans le monde et qui ont permis sa diabolisation.
Force est de constater qu'il est difficile d'être davantage pronazis que ne l'ont été les " communistes " jusqu'en 1941. Mais il n'est pas question de refaire l'Histoire, il y aurait trop à écrire, alors revenons au FN et aux communistes de ce dernier demi-siècle.
Si n'être pas républicain c'est être contre les institutions de la République, contre ses lois, contre son armée, en quelques mots : contre la France et les Français. Alors, que je sache, le FN n'a jamais été contre tout cela, contrairement au parti communiste qui, dois-je le rappeler, a demandé lors de chaque engagement militaire de la France à se mobiliser et à se battre contre elle et son armée (l'armée de la République).
*En Indochine tout d'abord où les communistes " français " ont salué comme une grande victoire notre cuisante défaite à Dien Bien Phu, crachant sur nos morts.
*En Algérie ensuite, où ils ont aidé et participé activement au combat de nos ennemis, fabriqué et posé des bombes, fournis des armes et de l'argent à l'ALN et au FLN, et sont donc responsables du massacre de milliers de nos enfants… de vos enfants vous mères de France métropolitaine, alors que le FN, où plutôt les partisans de l'extrême droite, dit-on, qui l'ont fondé, se sont toujours battus au côté de notre armée, de notre nation.
Pour conclure, et répondre donc à la question initiale : " Etre ou ne pas être républicain ", je peux, nous pouvons en toute objectivité, affirmer que le parti représenté par Marine Le Pen aujourd'hui, quel que soit ou sera son nom, est un parti républicain et doit être considéré comme tel (si tel avait été le cas Nicolas Sarkozy serait toujours président de la République) et si l'on doit se poser la question se devrait être surtout au sujet du Parti communiste qui, dès qu'une opportunité se présente, est toujours fidèle à sa ligne politique et à son mot d'ordre : " Contre la France et son armée ".


Manu GOMEZ

 
 
http://www.fdesouche.com/304310-robert-menard-vive-lalgerie-francaise
 
 
A PROPOS DU PROCHAIN FILM SUR FR3 LE 26 JUIN 2012...
 
Je suis en train de lire tes infos. Pour la valise ou le cercueil, je suis totalement d'accord avec toi par contre le second, est écrit par Hélène Cohen et je l'ai vu en projection à Argelès. C'est un ramassis de mensonges c'est d'ailleurs pourquoi il passe à FR3. C'est une famille de communiste qui dès le départ précise son appartenance politique. Je peux respecter son choix mais les mensonges non. Il est dit qu'on employait les arabes et qu'en fin de mois on ne les payait pas.
Après l'OAS, c'est l'horreur. C'est la responsable des voitures brûlées, des attentats, des enlèvements et d'après elle les membres de sa famille ont été enlevés par l'OAS et emmenés au petit lac à Oran quartier arabe, où ils ont abandonné la voiture. Je suis sortie de la salle et avec moi tout le groupe que j'avais emmené. Je lui ai écrit car j'ai réussi à avoir son e-mail. Je lui ai demandé de m'apporter des preuves de ce qu'elle avançait avec notamment des documents de voitures calcinées soi-disant par nous. Je t'en parlerais mais elle a fini par me dire qu'après c'était l'histoire de sa famille.
Diffuses surtout toi avec ton site, l'information, c'est un torchis d'ignominies.
Franchement j'étais outrée. Je suis sortie au bout de même pas une 1/2 heure et les autres qui voulaient voir jusqu'où elle allait m'ont dit : heureusement que tu es sortie c'était l'horreur.
Je reste à ta disposition pour éventuellement te donner son e-mail.
Evelyne COSTAGLIOLA

http://cinema.foxoo.com/_internautes/0000006136/photos/alger 1962, l ete ou ma famille a disparu 211111.pdf
 
 
MOBILISONS-NOUS
 
 
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88 Le pont Bayard
Je viens de relire le " Journal d'un exilé " de Jean Brune, à la Table Ronde, et cette phrase m'a frappé de vérité, de perspicacité :
" Jean Massonat, agenouillé sur un blessé a été tué de trois balles tirées dans le dos, par ce que le " Figaro " appelle le service d'ordre "
Pourquoi sommes nous toujours maudits ? ajoute-t-il.
Ces lignes me rappellent mon oncle Marcel, assassiné ce même 26 mars 1962 par la mitraille française qui a traversé son corps au niveau des reins... Plusieurs impactes...

Alors, pourquoi titrer mon texte : le pont Bayard ? Parce que l'extrait du livre de Jean Brune résonne cinquante ans après, en 2012 comme un glas ! Celui de l'incompréhension continue qui étouffe et flétrit notre mémoire Pied-noir. Sommes-nous toujours maudits ? Devons-nous toujours supporter la honte de notre exode et accepter qu'une ville comme Toulouse, pour évidence électoraliste, se permette de donner à un pont qui a une histoire, le titre d'une défaite et du mensonge gaulliste : le 19 mars ?
Nous conservons au cœur, à l'âme et pour certains dans la chair, la meurtrissure d'une blessure, et nous avons le devoir de nous souvenir, même si notre flambeau est soumis au vent du défaitisme ou de la politique politicienne qui voit dans nos valeurs du racisme, du fascisme... Il est alors plaisant - permettez-moi ce trait d'humour caustique - pour un socialo-communiste de nous montrer d'un doigt accusateur et de saluer une terre bradée par le gouvernement gaulliste de l'époque, à la fois borné et traitre à une partie de la Nation, une partie du peuple français, en Algérie. Qui se souvient de ces événements ? Nous, seulement nous ! En effet, trop de partis politiques sinon tous ; trop de médias, à presque cent pour cent ; trop de chapelles obscures, secrètes et jusqu'à des instances religieuses, au nom d'une fausse fraternité et d'une religiosité artificielle, ne veulent pas nous entendre et se refusent à tenir compte des aspects positifs de notre Saga pied-noir.
Jean Brune que j'admire, ne se devait pas d'être pessimiste ! Dans ce monde félon, déloyal et hostile à notre mémoire, nous ne sommes pas les " maudits ". Eux le sont, ces politiciens qui aujourd'hui décident de changer les lois, de donner des droits à l'étranger, de se plier à un esprit communautariste au détriment de nos valeurs ancestrales : le drapeau que l'on peu brûler et ceux de l'étranger que l'on peut brandir comme si la Nation française n'existait plus ; le droit à la différence qui va à l'excès et contre la nature, depuis que la flore et la faune, dont nous sommes l'élément supérieur, sont nées d'un bouillon initial ! Nous avons trop d'hommes politiques imbus de pouvoir. Ils espèrent gagner les élections par l'affirmation de promesses intenables et d'une propagande rappelant les mensonges de Georges Marchais. Ne comparait-il pas la Russie soviétique à un paradis ? Où sera le notre demain, si trop d'élus pactisent avec des clans qui misent sur de la déchéance nationale ?
Notre objectif, notre pont Bayard, est d'aller toujours en avant dans nos actions pour faire entendre raison à la déraison du plus grand nombre.

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Bien entendu, rien n'est gagné dans cette bataille du bon sens. Il est difficile de faire admettre une vérité criante à ceux qui ont des œillères et un esprit si obtus, qu'ils se croient obligés de nous vouer aux enfers.
Je me suis demandé parfois si ce combat, pour la justice et l'honneur de ce temps disparu valait la peine d'être mené. Notre monde est tellement borné, déformé, méprisable. Tellement loin de mon temps d'Algérie ou j'apprenais le respect des anciens et l'orgueil d'être français ! Est-ce que je mérite, que nous méritons nous les Pieds-noirs, ce sort contraire à l'honneur ?
Je suis français ! Par ma naissance, par mes ancêtres, valeureux aventuriers du dix neuvième siècle qui ont vécu les débuts de la grande aventure et de la construction de cette terre neuve et qui ont combattu le prussien en 14 / 18. Un grand père maternel né en Algérie en 1876, de parents venus de l'île d'Ischia. Il était dans les Zouaves... Un autre parent revenu de la guerre amoindri psychiquement par les heures passées sous la mitraille dans une tranchée... Je suis français parce que mon grand père paternel, arrivé en Algérie en 1895 a souhaité ses enfants français. Pour cette raison, mon père en Tunisie puis mes oncles ont connu le front en 39 / 45. L'un d'eux, Alexandre, est mort pour la France le 20 mai 1940 à Crépy-en-Valois. Un second, Marcel, le 26 mars 62... pour garder l'Algérie française à la France. Combien d'autres avec eux ? Que reste-t-il de nos idéaux ? Rien. Aujourd'hui rien !

En faisant mon service militaire en 1959, je n'ai jamais pensé, à mon retour à la vie civile en 1962 à Alger, que j'allais vivre la fin programmée de notre province française d'Algérie et ses trois départements, à cause de De Gaulle et son gouvernement. J'ai eu la chance de survivre aux enlèvements, les attentas, la mort et c'est la raison qui me donne le droit d'être un témoin, modeste bien entendu, de ce drame de mes compatriotes et de participer, sans doute trop peu, à maintenir le fameux flambeau de notre mémoire allumé contre vents et marées ; contre les mensonges et les contrevérités des divers gouvernements que nous avons eus ; que nous avons depuis le 6 mai !
Longtemps, je n'ai pas eu le temps, le courage, de me pencher sur ce passé de ma jeunesse algéroise... En France en 1962, il me fallait construire une vie. Pas reconstruire, car de ce temps de l'Algérie je ne rapportais que des souvenirs, mais rien que je puisse tenir entre mes mains, modeler et m'appuyer dessus pour dire : je reconstruis !
J'avais de la famille à Marseille, mais le maire de la ville, Gaston Deferre, ne voulait plus de rapatriés. Il niait l'exode et était comme une grande partie de sa population et des syndicats qui empêchèrent les bateaux de s'amarrer à la Joliette, pendant des jours... Personne ne nous acceptait... Alors, j'ai fait un temps parti de ceux qui se sont tus, qui n'ont pas répondu aux phrases autochtones marseillaises ou parisiennes : " les Pieds-noirs prennent nos places... Les Pieds noirs font grimper les loyers... qu'ils repartent ! " Oui, il me fallait, il nous fallait nous taire. C'était le temps de la nouvelle vie. Pour un grand nombre, sans rien connaître de la métropole, sans savoir où aller en débarquant au pied du quai, sur ce sol de la Mère Patrie les recevant si mal.

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Ils étaient avec leur peine, leurs souvenirs et quelques bagages... Ils entendaient les huées de ceux qui ne voulaient pas ouvrir leurs bras et leurs cœurs à leur détresse !
Cinquante ans plus tard j'ai cru, en cette année 2012, qu'enfin nous aurions droit à ce geste de réconciliation que nous attendions... Hélas ! Il m'a suffi de voir, d'entendre, de lire les commentateurs et les journalistes gauchistes à la télévision, à la radio, dans des écrits... Ils vomissent encore, cinquante ans après notre exode la même antienne et la même propagande nous décrivant si mal. Ils n'ont pas voulu ces journaleux entendre notre version des événements... des assassinats, des viols, des morts et des disparus que nous avons laissés là-bas. Ils sont la honte de ce temps, avec trop de députés, d'hommes politiques qui trouvent, en nous rejetant, l'espoir d'un mandat prochain. Personnellement, parce que j'ai malgré tout le sens du civisme, à chaque élection je vote, en espérant que le pays change son regard sur nous, les européens d'Algérie et les musulmans : Harkis et Supplétifs si oubliés depuis 1962. Je vote et c'est souvent un vote en cherchant dans le lot des prétendants, le moins pire : celui qui n'est pas gaulliste, ni communiste, ni socialiste... Un choix très, très limité : De Gaulle était l'instrument de notre exode et les socialo-communistes, poseurs de bombes, porteurs de valises du FLN, traitres au pays, ceux qui étaient d'accord avec les gaullistes pour l'indépendance de cette terre française que nous avions baptisé du nom d'Algérie. Qui est de notre côté, avec nous, depuis cinquante ans, pour reconnaitre notre travail, celui de nos anciens qui ont créé, en Algérie, une économie et des villes modernes là où il n'y avait rien ? Ils sont si peu nombreux les hommes de raison et de bon sens dans notre monde. Même des historiens, dans la majorité des cas, prêchent l'équivoque et le fallacieux.
Je revendique d'être du temps de Texier Vignancourt qui défendait notre terre ; de celui du journal " Aux écoutes " que je recevais durant mon temps d'armée sous un pli sans entête et jamais mes convictions n'ont changé ! Si nous ne pouvions plus vivre " là-bas ", notre départ devait se faire dans d'autres conditions. Pas dans la débâcle que le gouvernement parisien nous imposa, à cause de son obsession maladive à vouloir brader l'Algérie en nous laissant crever sous le douk-douk du FLN ! (Lire ou relire de livre de Jean-Jacques Jordi)
Du temps a passé, mais il y a toujours de la rage dans mon cœur ! Je crois à notre honneur ; je crois en notre droit au respect de nos actions en Algérie. Bien entendu, il me faut, il nous faut du courage pour continuer notre combat pour la vérité, et j'en sais de meilleurs que moi dans cette bataille où nous sommes toujours montrés du doigt, comme des coupables : par les partis politiques obtus et aveugles ; par les syndicats voués au communisme agonisant ; par les médias désinformant à plaisir et l'information et l'histoire, notre Histoire !
J'ai honte parfois, auprès d'étrangers, de mon statut de français dans ce panier de cabres de magouilleurs et de menteurs mais j'ai la conviction, un jour, d'un retournement de situation... Pour moi ? J'en doute. Pour mes enfants ou mes petits enfants, j'en suis sûr ! Ce temps viendra et c'est pour cette raison que nous ne devons pas baisser les bras, nous les Pieds-noirs ! Surtout, nous ne devons pas nous laisser convaincre par les sirènes perverses du nouveau pouvoir. Pourtant, retournons à ce passé encore récent... pourtant c'est François Mitterrand qui a rendu leur honneur à nos soldats perdus, à ces militaires du putsch !
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Il a été le seul. D'ailleurs je suis toujours resté sceptique sur sa qualité de " socialiste ". Un opportuniste tout simplement. Il n'était pas ma tasse de café mais, et les suivants ? Un Jacques Chirac gaulliste et qui nous a prouvé sa capacité à considérer Bouteflika, comme un président " normal "... Un mot repris par François Hollande... Comme Jacques Chirac qui flattait l'Algérie, attendons-nous au pire, lorsque viendra le temps du 14 juillet avec le FLN... une commémoration des " accords déviants " du 19 mars et la repentance. Jacques Chirac l'avait presque prévu, après avoir offert à Bouteflika une médaille commémorative pour le rôle d'Alger pendant la deuxième guerre mondiale... Hollande nous imposera ces " festivités événementielles " ! Nous allons tomber de Charybde en Scylla !
Entre temps, Nicolas Sarkozy a-t-il fait mieux ? Il a fallu attendre la fin de son mandat pour qu'il se rende compte que les Pieds-noirs, les Harkis, tous les Musulmans fidèles à la Patrie existent... Je me répète, à la fin de son mandat. Cela ne lui a pas porté chance, d'autant plus qu'une partie de ses troupes UMP étaient plus proches des socialistes que de son idée, tardive, d'une nouvelle droite française.
Nicolas Sarkozy n'a pas été le Président que l'on espérait. Hollande n'est pas le Président que nous attendions. Notre rêve de réconciliation nationale à l'occasion du cinquantenaire de notre exode s'éloigne... peut-être encore pour cinq ans, avec le vote des étrangers du Maghreb ; la naissance d'une France du genre ; d'une justice qui défendra la délinquance contre l'ordre et permettra au drapeau français d'être brûlé ; d'une police sous contrôle des associations, des réseaux sociaux et des ligues communautaristes, sans plus aucun pouvoir et d'une éducation vouée à la déchéance des jeunes générations.
Bien entendu, il nous reste les législatives. Prochaines, imminentes. Une fois de plus il sera nécessaire de faire abstraction de notre mémoire, de notre passé, de notre ressentiment contre cette politique aberrante que nous subissons depuis tant de temps. Il va nous falloir faire un choix utile à défaut de faire un choix de cœur, au deuxième tour. C'est notre lot depuis si longtemps ! Nous ne pouvons pas, malgré nos rancœurs, notre mémoire souvent bafouée laisser à la gauche tous les pouvoirs.
Au deuxième tour, une fois de plus, si c'est le cas, je ferai contre mauvaise fortune bon cœur et je voterai pour le moins pire : celui qui ne se dira pas un homme de gauche pour que le nom du pont Bayard perdure.
Si ce simple souhait ne se réalise pas nous entrerons, avec les socialo-mélenchonistes ayant tous les pouvoirs entre leurs serres d'aigle, dans une longue nuit de " Kristalnach ", une " nuit de cristal " ou notre passé, nos souvenirs et notre mémoire bruleront, pour disparaître.
Pensons-y et ne laissons pas le pont Bayard devenir le pont de la honte.


Robert Charles Puig / juin 2012.

 
 
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Derniers livres de Geneviève de TERNANT.
   
   
   
 
A OUBLIER AU PLUS VITE :
1830-1962 Exposition sur l'Algérie au Musée de l'Armée
Paris 7ème.


L'exposition qui se tient actuellement au Musée de l'Armée atteint un nouveau sommet de la pensée unique et de l'anticolonialisme d'état.

On y retrouve, bien entendu, le célébrissime trio :Branche , Thénault, Stora qui colonise désormais l'institution militaire.
Les illustrations sont fournies par le téléfilm inspiré de l'œuvre de Jules Roy : Les chevaux du soleil, ce qui se passe de commentaires. Elles sont également fournies par les bandes dessinées de J.Ferrandez. Ce dernier possède, selon moi, un talent certain, mais la trame de ses récits s'inspire trop souvent de visions historiques discutables.*

Comme il fallait donc le craindre cette exposition est largement en harmonie avec la bien-pensance et le conformisme de notre époque, tout en s'efforçant, bien sûr, de ne pas trop en avoir l'air. Ceci ne va pas sans une certaine dose de déformations insidieuses et de sournoiseries. Quelques exemples :

-un texte rappelle le sénatus-consulte que Napoléon III, séduit par la perspective d'un Royaume Arabe en Algérie, fit adopter en 1865. On peut y lire que les Musulmans algériens y étaient reconnus comme français et que le sénatus-consulte leur ouvrait la possibilité de devenir citoyens à part entière.
Le texte ajoute ce commentaire spécieux :… " Peu d'entre eux en bénéficieront… " Il aurait mieux valu écrire : " Peu d'entre eux demanderont à en bénéficier ".
-Nous sommes à la frontière de la désinformation. On apprend ensuite que le pays " assimilé " à la France… devient le bien presque exclusif de colons toujours plus nombreux… ". Merci pour le presque, sans ce terme on aurait eu l'impression de lire Al Watan !
Et ça n'est pas tout : "…colons toujours plus nombreux et possédant tous les droits(sic), tandis que les colonisés sont soumis à des dispositions oppressives consacrées en 1881 par le code de l'Indigénat… "
Voilà comment on écrit l'Histoire au Musée de l'Armée ! La calembredaine anticoloniale se porte bien.

Et ça continue :
Les exactions du 20 août 1955 sont mentionnées avec beaucoup de discrétion, pas de photos, pas d'évocation d'El Halia, mais on cite Aïn- Abid au détour d'une phrase. Encore faut-il signaler que Zighout Youssef aurait organisé ces massacres contre ses " l'avis de ses pairs ".Question pour l'histoire ? Le désaveu de ses pairs s'est-il exprimé à priori, avant la boucherie ou à posteriori, quand les conséquences morales désastreuses qu'il entraîna pour l'image du FLN et la volonté accrue des autorités françaises de le combattre furent connues ?

Et ce n'est pas fini ; nous apprenons aussi que les mutilations spectaculaires ( je suppose qu'il faut comprendre perpétrées par le FLN : nez, oreilles et sexes coupés), renvoient le pouvoir colonial à ses propres violences passées et présentes. Tel quel. Vous avez bien lu. Les commentaires sont superflus.
Or, si les exactions du FLN sont atténuées, une pièce entière est consacrée à la torture.

Et la balade continue : nous apprenons par-ci, par-là que De Gaulle a " revalorisé " les Algériens(sic). En effet, grâce à des installations flambant neuves, des films de fiction en arabe furent tournés et diffusés en Algérie. Certes, il aurait en faire tout autant pour les Berbères. Mais chut ! Pas de mauvais esprit ! On pourrait croire que l'Algérie n'est pas un pays arabe, arabe , arabe…comme disait feu BenBella.
Le titre d'un des sous-chapitres de l'exposition me laisse rêveur. Il y est question des soldats " musulmans " de l'Armée française. Bien entendu, il s'agit des harkis, mokhazanis, GMS, membres des GAD etc… venant s'ajouter aux engagés et aux militaires d'active.
Le problème ce sont les guillemets. Diantre ! Qui a eu l'idée de les accoler au terme : musulmans ? A ça il y a deux interprétations possibles.
L'une est républicaine :
L'armée française ne faisait pas de distinction et le terme ne serait, en somme, qu'une façon de parler peu compatible avec la sacro-sainte " laïcité ". D'où les guillemets.
L'autre est FLN :
Le fait qu'ils combattent avec une armée occidentale en aurait fait des musulmans indignes de l'être, au point qu'on ne pouvait les désigner tels qu'avec des guillemets. Je me refuse pour l'instant à croire qu'une telle interprétation soit la bonne. Une explication nous est due néanmoins. En effet, dans les deux cas nos camarades musulmans ayant combattu au sein de notre armée, contre le terrorisme et pour la liberté, apprécieront le peu d'estime en laquelle ils sont tenus.
Les responsables de l'exposition n'ont pas oublié le 17 octobre 1961et Charonne. Mais réjouissons-nous tout de même : en cherchant bien on trouvera aussi une brève mention du massacre de 90 Pieds -Noirs le 26 mars 1962 rue d'Isly.
De même, la dernière phrase de l'exposition égratigne les média auxquels il est reproché d'avoir passé sous silence les nombreux assassinats perpétrés au moment de l'Indépendance, comme le 5 juillet 1962 à Oran. Mais attention, cette phrase il faut bien la chercher, au revers d'un panneau.
25 ans d'efforts pour faire reconnaître ces tragédies n'ont donc pas été inutiles. Deux phrases, ce n'est pas beaucoup. C'est mieux que rien. CAR…sans nos efforts à tous, nos épreuves auraient été complètement effacées de l'Histoire.
Ce n'est qu'un début, continuons le combat, comme disait l'autre.

*Ainsi dans le tome 7 de ses Cahiers d'Orient portant le titre : "Rue de la Bombe ", Ferrandez reprend la chronologie erronée du FLN, propagée par le film de Pontecorvo: les attentats du Milk Bar et de la Caféteria ( octobre 1956) contre des civils européens seraient une réplique à un attentat contre-terroriste commis le 10 août 1956 dans la Casbah. Or les attentats du FLN contre tous les Européens indistinctement avaient commencé dans Alger le 20 juin 1956.

Jean Monneret. Le 3 juin 2012-06-02

 
 

Chers Amis,

Il n y a pas que de mauvaises nouvelles à l'heure de la pensée unique. J'ai trouvé le documentaire de Claire Feinstein sur les Pieds-Noirs disparus en Algerie en 1962 excellent. Ce film s'intitule LES DISPARUS, Un silence d'Etat et il a été diffusé hier soir mercredi, à 20 heures 30 sur la chaine Histoire. Il repassera le 4 et le 18 juin,respectivement à 23 heures 57 et à 17 heures 06.
Il n'était pas simple pour la jeune réalisatrice de démêler ce problème autour duquel a régné un long silence médiatique, tandis que quelques pêcheurs en eau trouble s'efforçaient de semer une vaste confusion. Le point a été fait: témoignages, archives, dates,chronologie tout y est. Ce film est un petit bijou d'objectivité et de rigueur qui mérite les plus grands éloges.


Bientôt un DVD, faites-le connaître,
J. MONNERET


 
 
Multiplication, addition, soustraction, division…je ne sais plus compter !

Je ne comprends pas et je voudrais que l'on m'explique : les socialistes avaient reproché à Nicolas Sarkozy d'avoir augmenté de 172% son salaire de président de la république et ils ont continué à le faire tout au long de la récente campagne électorale. L'une des toutes premières décisions, symbolique certes mais oh combien spectaculaire, du nouveau président de la république, François hollande, est de réduire son salaire, et celui de tous ses ministres, de 30%. Il y a là, me semble-t-il, une division de la multiplication qui n'est pas une soustraction mais une addition ! Je m'explique, car il est bien évident que vous ne me suivez plus : logiquement François Hollande aurait dû remettre son salaire au même niveau qu'il était avant l'augmentation décidée par Nicolas Sarkozy, c'est-à-dire le réduire de 172% et, ensuite, le diminuer de 30%. Voilà qui serait logique car, en effectuant l'opération telle qu'il l'a calculée, c'est-à-dire réduire de 30% le salaire présidentiel de Nicolas Sarkozy, il s'est tout de même attribué une augmentation de 142%, non ?
(172% - 30% = 142%) Est-ce que j'ai bien compris ? Est-ce que j'ai bien compté ?
Je préfère m'arrêter là. Non, ne m'expliquez pas car c'est à n'y rien comprendre !!!
Ce que je comprends parfaitement c'est que le gouvernement Ayrault coûtera bien plus cher que le gouvernement Fillon quand seront comptabilisés les secrétaires d'état et les collaborateurs qui leurs sont attachés. Voilà qui commence bien car si toutes les réductions ne sont que des augmentations nous allons tête baissée vers des multiplications et non pas des soustractions…mais voilà que je recommence à n'y rien comprendre. Alors expliquez-moi svp. Merci.

Manu GOMEZ

 
 
Comme convenu voici le dernier article consacré à la guerre d'Algérie. La série s'achève donc avec lui. J'espère, à travers ces témoignages, avoir modestement contribué à "éclairer" un peu mieux l'opinion publique corse sur ce que vous avez enduré. Au nombre incroyable de messages qui m'ont été transmis, j'ai pour ma part mieux saisi l'ampleur de ce drame humain et j'ai bien compris aussi que les Français d'Algérie n'avaient eu que très rarement l'opportunité de s'exprimer. Ce qui me réjouit d'autant plus d'avoir pu donner à la parole à certains d'entre-vous.

Beaucoup d'interlocuteurs me remercient pour mon courage mais j'ai simplement le sentiment d'avoir fait honnêtement mon travail. Et je n'aurais évidemment pu réaliser cette série sans l'aval de mon directeur et rédacteur en chef Roger Antech qui mérite tout autant que moi les félicitations qui me sont adressées (rantech@nicematin.fr).

J'ai une pensée toute particulière pour vous, qui êtes bien plus courageux que moi dans le combat que vous menez pour la diffusion de votre film. J'espère sincèrement que votre ténacité finira par porter ses fruits.

Evidemment, n'hésitez pas à me contacter si vous pensez avoir un jour besoin de moi.
Que la force de lutter continue donc d'être avec vous !

Cordialement
Jean-Paul Cappuri

 
 
 
 


87 / Le temps des cerises ? Non ! Celui des mensonges.


Des mensonges et des illusions de prestidigitateurs, d'escamoteurs, de magiciens de fausses promesses tirées d'un chapeau à claque socialo-communisant et vert gris. Nous sommes rentrés dans le cirque aux illusions et si n'y ne prenons pas garde, aux législatives nous rentrerons dans un mur en béton où nous nous casserons le nez tandis que les plus riche... se casseront de France ! C'est évident que la propagande " hollandienne " joue à fond le numéro d'un programme impossible, du style " demain on rase gratuit ! " et que son allié traditionnel, les médias, nous bourrent le mou avec une ode " faux-derche " pour célébrer le nouvel Elu ! Le mirage est entretenu par 99 % des journaleux, pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes et louer cette France de l'usurpation, de l'abscond et du sibyllin.
Comment déjà décrypter ce G 8 ? Ce fut le " Sommet " du gongorisme, de l'affectation et de la préciosité recherchée, afin de le rendre buvable, même s'il a un goût de ciguë. Il faut garder à l'esprit le rôle des médias, ceux qui ne nous ont jamais portés une attention particulière, sinon pour nous assassiner ! Ils sont de gauche parce qu'ils ont des avantages ! La concubine du président des Français et celle de Montebourg - qui vient de découvrir que le chômage ne se résoudra pas d'un coup de baguette magique - ont su faire admettre par le clan " hollando-mélenchonais " des avantages, des exonérations d'impôts sur leurs étranges et mirifiques émoluments... Voilà le résultat de cet engouement pour François Hollande et la fin de la France. Ils se foutent de la Nation et se gargarisent des catilinaires, des discours et des diatribes du nouveau président. Ils triturent les fausses promesses pour en tirer une face présentable. Souvenons-nous, c'était hier. Les troupes françaises devaient TOUTES partir de l'Afghanistan... aujourd'hui, " ON " laissera sur place des soldats. C'est l'art du double langage ! Encore une ? La croissance ? Il semble que le G 8 donne raison à François Hollande... mais les journalistes aux ordres - qui ont si vite laissé tomber Nicolas Sarkozy et qui pourtant, sont les mêmes qui l'encensaient !- oublient de nous dire de quelle croissance il s'agit ! Celle des impôts ? Méfions-nous des effets d'annonces. Bien entendu Obama est partant : de la croissance en Europe et le maintien de la Grèce dans l'euro. Comment ? Impossible de le deviner, mais c'est une solution qui plait à l'Amérique ! Elle pourra nous vendre ses produits ! Finalement, quelle belle photo de famille le G 8. Hollande a tombé la cravate et demain... quoi ? Nous retournons à la case zéro de l'économie... le temps des vaches maigres et des ministres, imbus de leurs nouveaux rôles, vont effacer des lois pour nous ramener au temps de l'insécurité, des mosquées et des bras ouverts à l'immigration sauvage. La justice ne condamnera plus les jeunes délinquants, et une loi mémorielle nous privera de commander un petit noir au bistrot ou un melon glacé au restaurant.
Nous avons ce qu'une partie du peuple de gauche et l'UMP souhaitaient, main dans la main, avec au Centre Bayrou en déconfiture, et plus à gauche les radicaux d'un Borloo songe-creux. Nous courons à un stalinisme doctrinaire avec Mélenchon, soutenu par les socialistes, tandis que la droite UMP et consorts se morfondent dans une philosophie attentiste et jouent les " pudiques " face à la nouvelle droite qui émerge. Une inappétence politique qui démontre un esprit altéré par un gaullisme chimérique et fallacieux nous conduisant à notre perte !

Robert Charles Puig / mai 2012

 
 
12 MAI 2012 MARSEILLE CINQUANTENAIRE DE NOTRE DERACINEMENT...

http://www.youtube.com/watch?v=3flJ30LzAis&feature=plcp
 
 
Auriez-vous la gentillesse d'annoncer mon spectacle

"J'ai Deux Pays?"
Le rapatriement d'une jeune algéroise en 1962. Textes et chansons.
Marseille: les 21 et 22 mai 2012 au Centre Fleg, 4 impasse du Dragon

Paris: le 24 juin 2012 à 15.00, les 25, 26 et 27 juin à 19.00
Théâtre Académie Stéphane Gildas, 16 rue Tolbiac, 75013 Paris


http://www.youtube.com/watch?v=on9H4K1oXL4

 
 
https://www.youtube.com/embed/RR9N7r_6VHo?rel=0
 
MARSEILLE 12 MAI 2012
 
Homelie de Monseigneur Jean-Pierre ELLUL (Merci à Antoine)
 
 

Je vous transmets deux liens qui vous mèneront sur deux clips vidéo tournés à Marseille le 12 mai lors du cinquantenaire de notre exode. La vidéo est donc fractionnée en deux car elle est trop lourde. Voici le 1er lien de la 1ere partie du clip :cliquez ici et le second :et ici.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Guy PIERSON

 
 
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/marseille2012_12mai/marseille12_05_2012.html
 
 
CINQUANTENAIRE de l'EXODE à MARSEILLE le 12 mai 2012
CÉRÉMONIE de la MÉMOIRE et de la TRANSMISSION 1962 La Joliette où tant des nôtres ont débarqué 2012 Cathédrale Notre-Dame de la MAJOR OCEFA - COLLECTIF ORGANISATEUR du CINQUANTENAIRE de l' EXODE des FRANÇAIS d'ALGÉRIE - 16. rue du Dr. [...]
Lire la suite

Un bus au départ de Nice à 11 heures est affrété; 25 € par personne. Téléphoner au 04.93.47.90.66.
 
 
Le Colonel Bernard MOINET nous a quittés...
 
 
L'absence de l'ami…
Cela faisait bien longtemps qu'il n'assistait plus à nos congrès, mais il avait trouvé le moyen d'être tout de même présent, avec nous tous, et chaque veille de ces réunions, je recevais une lettre chaleureuse pleine de force et d'énergie, ce qui me faisait bénéficier de son soutien qui n'a jamais failli…
Bernard Moinet, illustre Colonel, héros des campagnes d'Indochine et d'Algérie, homme de cœur et d'esprit, m'a fait l'honneur de son amitié pendant des lustres. Même si j'éprouvais un immense respect pour lui, celui-ci se doublait d'une immense tendresse fraternelle… Et partagée ! Le Colonel Moinet, démissionnaire d'une armée coupable de l'abandon de ses frères d'armes, était de ceux qui ont su préserver l'honneur d'un pays aux mains d'un criminel d'Etat…
Et il n'a cessé de le dire, de l'écrire, de le clamer… Qui peut rester insensible à ses remarquables ouvrages dont le bouleversant " AHMED , connais pas ! La vérité, il l'a remarquablement décrite et notre revue a publié nombre de ses remarquables articles. La vérité, nous l'avons clamée ensemble dans des conférences-dialogues… Bernard Moinet, mon ami, mon frère de cœur et de combat, n'est plus…
Il s'est éteint le 5 mai, mais sa lumière reste sur nous, sur toute l'équipe de VERITAS, sur toute notre grande famille de jusqu'auboutistes, et même si nous pleurons, aujourd'hui, son absence si lourde à porter, nous sommes fiers d'avoir partagé avec lui une grande partie du parcours semé d'embûches sur la voie difficile du rétablissement de la vérité historique.
Vice-président de notre comité, il a rejoint, aujourd'hui cette cohorte de héros que l'on vilipende dans ce pays égaré sur les voies de la perdition, mais que nous continuerons à célébrer et à vénérer jusqu'à notre dernier souffle.
Qu'il parte sur un chemin de lumière, l'ami qui nous a quittés, mais que nous rejoindrons un jour ou l'autre… Dieu l'accueillera parmi les Justes, parce qu'il en était un. Un VRAI !
A son épouse, à ses enfants, à sa famille de sang, nous adressons du plus profond de nos âmes, les condoléances de sa famille de cœur : VERITAS !
Anne CAZAL

 
 
https://www.youtube.com/embed/rbBvqsnvQ6Y?rel=0
 
 
http://www.clan-r.org/portail/Nouvel-article,622
Tous à Marseille, le 12 mai 2012
 
 

Lettre à M. Lionnel LUCA, député de la majorité actuelle.


Monsieur le député, vous venez de déclarer que si " Hollande était élu le 6 mais ce serait grâce à Marine Le Pen ". Permettez-moi de ne pas partager du tout votre analyse sommaire. Si François Hollande est élu - et il le sera car cela ne fait à présent aucun doute - ce ne sera pas grâce à Marine Le Pen mais à cause de certains de vos collègues de l'UMP, ministres et députés, et grâce à leurs commentaires d'une débilité consternante " s'il fallait choisir entre le PS et le FN je voterai pour le PS " et, d'autre-part, par l'indécision de Nicolas Sarkozy dans ses prises de position pour le second tour et pour les élections législatives.
Pourquoi est-il si difficile de répondre à une question si simple ?
-A Nicolas Sarkozy : " Dans le cas d'un duel entre le PS et le FN aux législatives pour qui vous désisterez-vous ?
-A François Hollande : " Dans le cas d'un duel entre l'UMP et le FN aux législatives pour qui vous désisterez-vous ?
La réponse de l'actuel président de la république élude cette question si simple. Il déclare : " s'il y a en présence un UMP et un FN nous maintiendrons l'UMP ". Ce n'est pas ce qu'on lui demande car il est bien évident que si au second tour il reste en présence UMP et FN (et pas de PS) son représentant se maintienne.
Ce manque de précision volontaire dans sa réponse actuelle est l'une des composantes de sa défaite annoncée.
Voilà ce qu'aurait dû être le résultat de votre analyse et votre rôle majeur est de le faire savoir à vos collègues irresponsables car, ce qui est à craindre dès les législatives, c'est l'implosion de l'UMP. En tiendrez-vous également pour responsable Marine Le Pen ??
Manu GOMEZ

 
 
26 mars 2012- Hommage aux Victimes du 26 mars 1962, sous l'Arc de Triomphe de Paris
mardi 17 avril 2012
L'âme encore bouleversée par l'homélie de Monseigneur Molinas et par l'émotion de l'office
à Notre Dame de Paris, nous nous sommes dirigés vers l'Arc de Triomphe… > suite
 
 
 
 
Bonjour,

J'ai pris une minute pour écrire au candidat Sarkozy

Monsieur le Président,

Vous avez déclaré à Perpignan : "La France se devait de protéger (les harkis)...Elle ne l'a pas fait. Elle porte désormais cette responsabilité devant l'Histoire."

Non,monsieur le Président. Ce n'est pas la France qui est responsable du massacre de dizaines de milliers de Harkis. Ce n'est pas la France qui a fait tirer sur des Français désarmés le 26 mars à Alger, ce n'est pas la France qui a refusé de protéger ses citoyens le 5 juillet à Oran. C'est le chef de l'Etat qui en porte la responsabilité devant l'Histoire. Il s'appelait De Gaulle. Le jour où un candidat aura le courage de le reconnaître, il pourra espérer obtenir les suffrages qu'il sollicite.

Je vous prie d'agréer, monsieur le Président, les salutations d'une citoyenne qui n'a pas oublié.

J. Revel-Mouroz

 
 
LE TERREAU DES TERROS

Nous sommes loin de tout savoir sur Mohammed Merah et sur sa sanglante équipée qui fit sept victimes dont trois enfants. Avec le temps, de nouvelles révélations seront faites qui surprendront sans doute. Un fait pourtant commence à s'imposer de manière irréfutable : un jeune homme issu de l'immigration s'est livré à un acte de terreur aux motivations politico-religieuses avérées. L'imprécatoire M.Merah n'a guère invectivé contre la montée du chômage ou des discriminations. Pour justifier ses actes, il s'est référé au conflit du Moyen-Orient, à l'expédition israélienne sur Ghaza, à la présence militaire française en Afghanistan et à l'interdiction du voile intégral.
Pourtant, quand il est mort, une grande partie des media s'est efforcée de gommer les motivations exprimées de son acte pour y substituer une pure causalité sociale.
L'accent fut mis sur le sort tragique des jeunes issus de l'immigration, sur leur aliénation ,sur leur manque de perspectives dans une société barrée par l'horizon grisâtre du chômage. Bref, nous fûmes plongés dans ce qui s'appelle la culture de l'excuse. Elle se double de la politique de la culpabilité en direction des citoyens français.
La palme pourrait revenir au New York Herald Tribune qui écrivit le 30 mars : " Ce n'est pas Al Qaïda qui a créé Mohammed Merah, c'est la France. " Manière de dire : la responsable c'est la société française et ses injustices. Le journal américain reprenait d'ailleurs la phrase d'un des camarades de classe du terroriste.
Certes, il n'est pas prouvé que Merah fût un agent d'Al Qaïda. Il est cependant impossible de passer sous silence les influences islamistes qui ses sont exercées sur lui, bien que les media les aient édulcorées et atténuées au maximum. On sait néanmoins qu'il s'est radicalisé en prison en lisant la Coran ; qu'il avait, nous dit-on ,un frère salafiste qu'il a rencontré en Egypte, dans une école coranique où il séjournait. Ajoutons qu'il a voyagé en Syrie, en Turquie, en Afghanistan, au Liban, tous pays où la mouvance islamiste est bien représentée. Malgré cela cet aspect de la personnalité du tueur fut minimisé. Nombre de journalistes ont préféré souligner son côté loup solitaire. En somme ,tout s'est passé comme si les media ne voulaient pas trop inquiéter le français moyen.
Rares finalement furent les commentateurs comme Ivan Rioufol qui mirent les pieds dans le plat, par exemple dans sa tribune du 30 mars au Figaro : " La majorité des Français musulmans ne peut que se sentir horrifiée et déshonorée par cette barbarie commise au nom d'Allah. Pour autant, le feu de l'islamisme couve dans les cités. Pour certains, Merah est devenu un héros. Des pages Facebook dédiées à sa mémoire ont dû être fermées. Des professeurs n'ont pu faire respecter à leurs élèves la minute de silence en mémoire des victimes. Des enseignants reconnaissent dans leur classe l'ancrage des sentiments anti-juifs. "
Peut-on dès lors avancer qu'il y a deux analyses du cas Merah ? Selon l'une, il serait un produit de ces cités sensibles où le manque de perspectives jette les jeunes dans la désespérance. Selon l'autre, il serait le produit de la vague islamiste venue du le Proche-Orient jusqu'à nos rivages européens.
En fait, chacun comprendra qu'opposer ces deux types de causalité est artificiel. Les 2 analyses que nous venons d'évoquer n'ont rien de contradictoire. Comme l'a dit également Rioufol, le 28 mars : " Une société qui produit un tel monstre est malade mais une religion qui enfante un tel culte de la mort est aussi une religion malade. " Tout est dit.
Entasser des immigrés par millions dans des cités plus ou moins sordides où le travail et l'opportunité de progresser socialement sont rares ne peut rien donner de bon. Que sur ce terreau se répandent des influences politico-religieuses très dangereuses est une évidence qui crève les yeux. Ces influences se répandent d'ailleurs là parce que l'ambiance politico-religieuse importée par la nouvelle immigration musulmane les favorise. Voilà une autre évidence aveuglante. Dans leur majorité, les média français se refusent à l'admettre. Point n'est besoin cependant d'être un grand sociologue pour comprendre que la porosité de nos banlieues à l'islamisme vient de ce qu'elles sont largement musulmanes. Tous les musulmans ne sont pas des islamistes et c'est heureux. Mais rien ne garantit qu'il en sera toujours ainsi. En fait, les banlieues sont des bombes à retardement.
Chômage plus islamisme, voilà en effet une combinaison détonante. Reste à éviter qu'elle n'explose. Pour cela, rien n'est plus important que d'empêcher les média audiovisuels de provoquer la mise à feu.
J'ignore à quelle stratégie répond le déversement sur les ondes françaises, depuis 20 ans, d'une propagande calquée sur celle du FLN algérien, mais c'est un fait, nous y avons droit et massivement. Depuis deux décennies, et avec une intensité redoublée par le cinquantenaire de l'Indépendance, les grands média nous servent à propos de l'Algérie et de la Guerre d'Algérie, une rhétorique systématiquement anticoloniale. Au point qu'elle pourrait passer telle quelle à Radio-Alger : dénigrement inlassable de la colonisation, dénigrement de l'Armée française durant le conflit, édulcoration des crimes de la rébellion et " oubli " des souffrances de diverses catégories de populations algériennes de l'époque. C'est là une pure folie.
A l'occasion du cinquantenaire, c'est un déferlement de productions biaisées, de débats truqués et de propagande anti-française. Certains journalistes et " historiens " nous servent cette soupe " agrémentée " de quelques ingrédients plus ou moins subtils, mais c'est bien de la soupe FLN qu'il s'agit : éloge déguisé du terrorisme, éloge de certains terroristes, accusations démesurées contre la colonisation et l'œuvre françaises en Algérie, accusations démesurées contre notre Armée. Ceci ne peut se faire qu'avec la connivence de hautes autorités engagées dans un sombre rapprochement avec Bouteflika et consorts.
Ceux qui agissent ainsi prennent une lourde responsabilité.

Une fois de plus : Caveant Consules !
Chômage+islamisme+propagande FLN, que voilà une formule explosive au sens propre du terme ! En inondant les banlieues d'une propagande anti-française, on prend le risque d'y créer des terroristes par centaines.
A continuer de la sorte, les loups solitaires à la Merah ne tarderont pas à chasser en meute.


Jean MONNERET

 
 
Samedi 14 avril 2012: Harkis et Front National manifestent à Perpignan contre la venue de Nicolas SARKOZY venu annoncer "La reconnaissance du drame des harkis".
Même pour ceux qui ne se sentent pas du FN, il faut reconnaitre que ce sont les seuls qui ont toujours soutenu les PNs et les Harkis..

Pour voir notre reportage cliquez sur le lien ci-dessous
http://youtu.be/Z53eoE4G178

Bien à vous
Charly et Marie CASSAN

 
 
 
Commentaire livre "Oran 5 juillet62"de Guillaume Zeller (Editions Tallandier)

PRESENTATION DU LIVRE DE GUILLAUME ZELLER " ORAN 5 JUILLET 62 " .

Le livre de G Zeller donne une synthése assez brillante de tout ce qui a été etudié et dit sur ce dossier depuis 50 ans;Tant mieux s'il a trouvé un éditeur et s'il pérce dans les médias sur ce sujet assez occulté depuis les 3 volumes de "l'Agonie d'Oran", témoignages à chaud et non éloignés (important pour un Historien) recueillis par Claude Martin et Genevieve de Ternanr à l'Echo d Oranie; mes propres recherches (en partie dans le volume 3) sur le térrain de 62 à 65 et plus tard en Métropole (sur internet en diffusion libre). Le livre "la Tragédie dissimulée" de Jean Monneret sorti en 2006 avec un avis différent du nôtre sur les causes et le chiffrage des victimes, mais enrichissant aussi.

http://www.secoursdefrance.com/content/view/907/179/

Le dernier livre de JJ Jordi qui contient un passage important sur le 5 juillet 62 à Oran, et qui rejoint nos analyses quant aux causes et en partie sur le chiffrage (un débat sur les nons déclarés à Oran), mais avec des archives que nous ne pouvions avoir il y a seulement 10 ans, et enfin ce livre de Guillaume Zeller (assez d'accord avec nous aussi), avec des compléments importants. En souhaitant que cela continue avec notamment des temoignages dAlgériens
qui commencent d'arriver et que nous avons diffusés:
http://popodoran.canalblog.com/archives/2009/12/10/16104396.html

François PAYA

 
 
 

Belle assemblée d'anciens et excellente conférence de Serge Domenech avec un regard sur des anciens films d'époque, français et américains.
Dommage que des scènes réalistes de notre vraie vie furent brocardées dans ces films : Les colons et la légion d'un côté... les pauvres fellahs de l'autre.
Bien entendu la conférence a mis l'accent sur nos artistes, Pieds-noirs mais peu enclins à défendre la cause qui est la notre.

Un point d'honneur pour Marthe Villalonga et Robert Castel. Ils restent fiers d'être P-N !


Sinon comme l'a souligné Serge, trop de metteurs en scènes et de réalisateurs gauchisants ne pouvaient pas, ne peuvent pas être de notre côté. Ils le prouvent avec des films où le FLN est à l'honneur actuellement.

Robert PUIG

 
 
 
Deuxième partie du reportage sur le 26 mars 2012 à Paris organisé par le
"Souvenir du 26 mars 1962".
Compte rendu de l'Hommage sous l'Arc de Triomphe.


http://www.souvenirdu26mars1962.com/26-mars-2012-Hommage-aux-Victimes

F.P.

 
 
http://www.bfmtv.com/algerie-le-chef-de-la-lutte-pour-l-independance-actu26109.html
 
 

Ben Bella, Boumediene, son complice de l’époque, et l’état-major de l’ « armée des frontières » ne sont pas étrangers au massacre d’au moins 700 européens, à Oran, le 5 juillet 1962, il suffit de se rapporter aux ouvrages de Jean Monneret, Jean-Jacques Jordi et Guillaume Zeller. L’enjeu était, alors, de contraindre les européens au départ par la terreur et de passer en force pour s’emparer du pouvoir à Alger, quelques semaines plus tard. Ajoutons
que la majorité des harkis, massacrés dans des conditions de sauvagerie inouïes, le furent entre juillet 1962 et mars 1963, dans les premiers mois du gouvernement Ben Bella.
Cessons donc de verser des larmes crocodiles sur ce monsieur qu’il serait urgent de considérer comme un criminel de guerre.

Jean-Pierre PISTER

 
 
80 / J'aimerai tant que cela change...

" Je sais le poids de leur tristesse, de leur inquiétude et de leur colère. Ils disaient qu'ils avaient tout perdu ; et si on les interrogeait, ils dressaient volontiers - même les plus démunis - le bilan des dommages matériels que leur faisait subir l'exode. Ils noyaient ainsi les véritables raisons de leur peine et dissimulaient ce que leur pudeur se refusait à avouer. Car ce qui leur infligeait la plus douloureuse blessure, ce n'était ni les biens, parfois dérisoires, abandonnés de l'autre côté de la mer, ni l'argent, ni la terre, ni la maison, ni l'emploi perdu ; c'était ce continent collé à leur peau et à leur chair qu'on leur arrachait... un continent semé d'oasis d'années heureuses et de grandes palmeraies de souvenirs d'enfance. C'était aussi comme une dimension de la France à laquelle on leur interdisait désormais de rêver, et ils avaient tellement paré le vieux pays, quand ils étaient loin de lui, de toutes les grâces et de toutes les vertus qu'invente la ferveur, qu'au moment où ils y posaient le pied, ils s'étonnaient de ce que les réflexes de la colère l'emportassent sur ceux de l'amour. "*
* Jean Brune / Lettre à un maudit / Editions de la Table Ronde / 1963.

Que dire après ce texte, émouvant mais cruellement vrai ?
1962 ! Des désillusions, de l'amertume en nous réveillant à l'heure de la défaite souhaitée, décidée par le "général-président" Charles De Gaulle. Dans les écoles, en Algérie, on nous enseignait cette phrase risible et insensée : " Nos ancêtres les Gaulois… " Nous devions connaître les fleuves et les départements de France par cœur, bien souvent sans rien apprendre sur notre pays, cette Algérie où nous sommes nés !
Ces quelques lignes que je vous adresse, ne sont pas écrites pour s'étendre sur tous les drames vécus en Algérie par trop de monde, européens ou musulmans, même si nous n'oublions pas, la partie sombre de l'Histoire… Les grenades et les bombes jetées dans les bus ou les tramways pour tuer des civils et les attentats dans les fermes du bled; les blessés et les morts… Les arrestations et la torture des civils européens à la caserne des gardes mobiles à Hussein-Dey et aux Tagarins… Les fouilles par les militaires ou les CRS dans les rues des villes… Le rôle des "barbouzes" du gouvernement dans les enlèvements et les disparitions… Le 26 mars... Des livres documents ont décrit cette tragique journée :
" Le livre interdit - Alger le 26 mars 1962 " / Edition Atlantis... " Le nouveau livre blanc sur un crime d'Etat - Alger le 26 mars 1962 - Nouvelles révélations " / édité par Véritas... Enfin, un livre qui est un véritable cri d'amour d'une femme pour son mari assassiné : " Le plateau des Glières " de Simone Gautier / Collection esprit de notre temps... Puis, comment évoquer l'après indépendance et la tuerie du 5 Juillet à Oran ? Ce drame fut étouffé par les "nouvelles autorités du pays", et les journaux de la Métropole occultèrent l'ampleur de ce désastre.
Tous ces événements, d'autres les ont écrits mieux que je peux le faire.
Je veux juste rappeler le désespoir des rapatriés, arrivés par bateaux ou par avions en terre de France et qui ne rencontrèrent que l'indifférence sinon la haine de beaucoup trop de monde et d'hommes politiques. Un exode non souhaité, au prix d'un titre de transport !
C'est un devoir, ce droit de nous souvenir des larmes des anciens, débarquant pour la première fois sur le sol de la Mère-Patrie. Ils furent si mal reçus ! Ne l'oublions pas. Ceux qui pensaient avoir sauvé dans leur fuite de l'Algérie des objets, des souvenirs dans les fameuses caisses en bois qui traversèrent la Méditerranée, ne se rendirent pas toujours compte que les dockers de Marseille ou d'ailleurs, par esprit de bassesse, pour obéir aux ordres de la CGT et d'autres organismes de gauche, trempèrent les containers dans l'eau des ports, avant de les ramener à quai… Puis il fallait descendre sur le quai d'un port, le tarmac d'un aéroport, sans idée du futur... Se retrouver sur le quai d'une gare, parfois sur la route, dans une voiture immatriculée " AL ", Alger, et subir les invectives de passants grossiers... Trouver une chambre d'hôtel, un toit, nourrir une famille… Qui ne se souvient pas de cette course d'obstacles pour être reconnu comme Français, avec les mêmes droits ! Nous étions méprisés par un pouvoir qui ne savait que faire pour disperser ce peuple en dérive, en péril, en deuil !
Pour beaucoup d'entre nous, si la plaie est fermée, la cicatrice est ineffaçable. 1962… Une fois en France, il fallait construire une nouvelle vie… L'ancienne était morte ! La famille, les amis ? Nous nous trouvions éloignés les uns des autres par les circonstances d'un exil involontaire et l'impréparation des autorités à faire face à notre détresse.
À partir de ce moment, nous avons eu nos peines, nos joies… Nous avons eu nos morts… Ils reposent au cimetière Saint-Pierre de Marseille ou d'ailleurs. D'autres anciens disparurent. Ils laissent un vide dans la bibliothèque de nos souvenirs… Nous ne les avons jamais bien écoutés et trop de souvenirs, de photos, d'objets sont restés là-bas… perdus… Nous avons certainement oublié beaucoup d'événements de notre Histoire… Qui étaient-ils ces hommes, ces femmes à qui la France reproche d'être des colons ? Une population au travail, exactement comme les artisans, les ouvriers, les commerçants ou les cadres de cette Métropole qui a voulu nous rejeter. Une Nation qui nous a traités de factieux alors que notre honneur était le drapeau bleu, blanc, rouge et que notre passion du patriotisme mettait à égalité la Marseillaise et le Chant des Africains !
Nous admirions cette plus grande France et nous restions prêts à mourir pour elle, comme ces hommes de l'OAS espérant une Nation fière de ses enfants. Nous étions des gens du peuple. Ni riches ni esclavagistes ! Chacun faisait son chemin : armée, administrations civiles ou sociétés privées, artisans, commerçants ou professions libérales… avec le souci et l'envie que les enfants fassent mieux et s'assurent d'une meilleure existence. Les parents, les amis, les connaissances proches ou lointaines étaient des gens au travail. Qui était vraiment riche ? Les anciens avaient trimé, souffert. Avec cœur et courage, ces gens aventureux réussissaient à construire, à créer, à fonder une famille. Ils utilisèrent toute leur volonté pour s'élever dans la hiérarchie du monde au travail, en se sacrifiant pour que leurs enfants aient une autre vie. Ils avaient presque réussi lorsque De Gaulle les a bernés; nous a bernés par ses mensonges. Oui ! Ils étaient des gens heureux, avec des enfants qui façonnaient leurs chemins bien mieux qu'ils avaient pu le faire. Ils réalisaient un rêve !

2012. Une page est tournée ! Une très longue page mais avec le goût amer que notre histoire reste falsifiée. Que nous apporte le présent ? La même indifférence, le même mépris que depuis cinquante ans. Au cours des diverses présidences depuis 1962, rien n'a changé dans les discours des autorités si peu sensibles à notre peine, avec en prime la haine entretenue par les milieux gauchisants et les mensonges des médias. Aucun des Présidents, depuis l'indépendance de l'Algérie, n'a eu un geste de reconnaissance pour notre vie " là-bas ". Nicolas Sarkozy, enfin, se refuse à prononcer le mot si horrible : " repentance " que demande l'oligarchie algérienne. Pourtant au fil de ses discours des nuances apparurent… Si certaines phrases lors de son voyage en Décembre 2006 en Algérie, témoignèrent d'une sorte de fermeté : " Je ne suis pas venu nier le passé. Mais, je suis venu vous dire que le futur est important… " Des paroles nous étonnèrent, lorsqu'il dénonça le "colonialisme" : "… Le système colonial était injuste… il ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation… ". Il aborda de la même manière ce thème (02 / 2012), pour répondre au Premier Ministre Turc, après la dernière loi mémorielle votée par le parlement français. " ... Les pages noires de l'histoire de France. "
Le Président de la République oublie de se replacer dans ces dix-huitième et dix-neuvième siècles où la conquête des territoires étrangers était saluée comme une nécessité politique et économique par l'Europe. Il émet un jugement de valeur inadéquat avec le temps et les mœurs de l'époque. Pourtant, convenons-en, il nous a fallu attendre plus de quarante ans après Pompidou, Giscard d'Estaing, Mitterrand et Chirac, pour qu'un Président de la République affirme sa volonté de ne pas répondre aux exigences dépassées de l'Algérie. Un geste que nous attendions, d'autant plus qu'il semble enfin reconnaître le rôle des Harkis et des Supplétifs dans la guerre d'Algérie, et promet des mesures réparatrices… un peu tardives… 1962… 2012 !
Sommes-nous sur la voie de la réconciliation nationale ? Arrive-t-il ce temps de l'apaisement tellement plus long à se dessiner que celui qui suivit la deuxième guerre mondiale ? Environ quinze ans pour le conflit mondial (1945/60) et pour nous, pour notre histoire, un demi-siècle ne semble pas suffisant !

2012. Le doute m'assaille ! La géopolitique de la France prime-t-elle sur la reconnaissance de notre rôle dans les colonies ? Trop de personnes nous ont reniés et continuent à nous montrer du doigt, comme des criminels. Ils gravitent dans les couloirs de l'Elysée, de l'Assemblée Nationale, du Sénat... Des Ambassadeurs de France en Algérie renient et fustigent notre passé… Collin de Verdières ; Barjelet ! Un Secrétaire aux anciens combattants, Alain Marleix, prêche une forme de "contrition" à Alger… Un Ministre de la République, Ministre de l'éducation nationale et Maire de Périgueux, Xavier Darcos, adoube une plaque du 19 Mars… Une cérémonie qui n'est pas la dernière, hélas ! Dans d'autres villes de France "fleurissent" des "enseignes" sur le " cessez-le-feu " à la gloire des poseuses de bombes du FLN… Des faits et des discours qui ne répondent pas à notre attente et n'apportent pas d'éclaircies à notre situation de Pieds-Noirs, comme si une "Grande Ombre" obscurcissait la Vérité. Que dit François Hollande ? " La colonisation appelle la plus juste condamnation. " (2006). En 2012, il souhaite le vote des étrangers ! Une photo circule sur le web. Il fait l'accolade à Ben Bella... À Paris, Bertrand Delanoë a inauguré une plaque commémorative à la gloire de la manifestation FLN de la capitale le 17 Octobre 1961 et parraine des films pro-FLN ! Cela continue à l'occasion de notre cinquantenaire du souvenir : 1962 / 2012 ! Des colloques FLN ; des réunions de traîtres, accusateurs mensongers de notre passé, alliés à de trop nombreux médias qui font la part belle au FLN et aux traitres de la gauche française... Des anciens terroristes et des poseurs et poseuses de bombes sont invités dans la capitale mais aussi à Toulouse, Evian, Marseille, Nîmes... Des mairies, pourtant dites de droites, et je ne parle pas de la félonie de celles de gauche, fêtent le 19 mars. Ils oublient ces maires, les morts, les disparus, les femmes violées, les enfants assassinés et les jeunes militaires métropolitains enlevés et torturés... et Nice laisse faire des réunions par la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) qui nous montrent du doigt, nous accusent !

2012 ! Il nous faut encore patienter ! Encore… encore… et dénoncer chaque fois que cela est possible les mensonges, les écrits malveillants et la stupidité hargneuse ou schizophrène des associations gauchisantes sur notre rôle en Algérie, sur cette partie du passé de la France ! Nous sommes comme les derniers des Mohicans… Qui prendra notre suite, qui défendra notre mémoire et notre honneur de Pieds-Noirs ? Nous aimons la France, mais "Elle" est polluée par son complexe de la colonisation et les mensonges de la cinquième république !

Les uns et les autres, nous, les survivants de l'exode, sommes toujours heureux de nous réunir, de parler de ce passé où nous retrouvons "l'accent" et de nous souvenir des gestes typiques comme le "tape-cinq !", d'autres expressions familières ou des recettes de cuisine de notre terre perdue. Bien entendu, nous essayons que ces agapes soient l'occasion d'un moment de joie et de bonheur devant un apéritif avec des olives et des tramousses, de la soubressade et du boutifare, (ce boudin noir mangé avec un bout de "pain espagnol") et un verre d'anis blanc, le Cristal Limiñana… ou l'anis Gras ! Bien entendu quand la saison s'y prête, ce n'est plus devant un couscous ou une paella, mais autour d'un barbecue avec des merguez, des petites brochettes d'abas "maison" et un bon vin rosé comme "là-bas", que les souvenirs ressurgissent. J'ai tellement le souvenir de Fort de l'Eau... Alors parfois, dans nos réunions, il y a un moment de silence, de mémoire et de nostalgie... Cela ne dure pas !
À travers nos joies ou nos pleurs, le combat pour la vérité reprend !

Il me faut pourtant rappeler ce passé !
Un gouvernement Français acceptant tous les affronts de l'Algérie de Ben Bella en continuant à soutenir financièrement ce pays "indépendant" en cessation de paiements. La France alimenta les caisses de l'Algérie durant une très longue période, sans la contrepartie de la moindre reconnaissance.
" M. Michel Debré ne prévoyait pas que, débarrassée de sa minorité européenne, l'Algérie n'en continuerait pas moins à exiger le soutien technique et financier de la France. La " coopération " s'exerce à sens unique. "*
*Marcel-Edmond Naegelen / Une route plus large que longue / Robert Laffont.
Une autre information confirme les propos ci-dessus :
" C'est un échec flagrant que celui des négociations et de la coopération franco-algérienne. Après avoir tout cédé... (La France a...) acheté 75 FR l'hectolitre de vin algérien que les Russes payaient 35 FR... versé plus de 700 milliards d'anciens francs entre 1964 et 1970... abandonné un patrimoine évalué à 7000 milliards et 550 milliards de trésorerie... "*
*Déclaration de Jacques Soustelle (06 / 1971) au Mouvement National Progrès et Liberté.
Il y a donc eu la lâcheté de l'Exécutif parisien à faire respecter le moindre alinéa des accords d'Evian du 19 mars 1962. Ne l'oublions pas ! En dehors d'un FLN terroriste, qui a participé à ces réunions d'Evian ? Ni le MNA de Messali Hadj, ni les Européens d'Algérie, ni aucun autre représentant d'une sensibilité différente du FLN. Ce fut une guignolade inventé par le pouvoir parisien. Ses représentants mériteraient le tribunal de La Haye !
Certains aujourd'hui, en 2012, fêtent cette honte comme une victoire française ! Comment expliquer l'abandon de Réganne, de Colomb-Béchar et des infrastructures atomiques ; du sous-sol de cet immense désert riche en gaz et en pétrole ? Comment avouer l'abandon des populations nomades du Sahara, retournées à la misère et au mépris des nouveaux "pachas" d'Alger, puis vers la rébellion et le terrorisme… En effet, nous avons livré ce peuple Touareg au FLN. Nous l'avons laissé démuni de tout et le nouveau pouvoir n'a rien fait pour eux. La situation actuelle du Sahara et de ses tribus est le résultat de notre indifférence ! Autres erreurs ? L'abandon de la base de Mers-el-Kebir ou celle du Bois de Boulogne, à Alger qui coûtèrent des millions aux contribuables français sans que ne soient respectées les dates de conservation des sites ou un dédommagement.
1954 / 1962. Il y a eu les saboteurs de la République ! Des hommes de mauvaise foi des partis politiques et des syndicats gauchisants; des propagateurs de fausses nouvelles; des saboteurs de convois militaires en partance pour l'Algérie. Surtout, des complices du terrorisme ou pire, des " porteurs de valises " et des poseurs de bombes traîtres à l'honneur de la Nation dans son combat contre le terrorisme.
Il y a plus en 2012 ! Il y a toujours ces dits-philosophes, ces faux écrivains et ces artistes dont les ancêtres furent Français par la loi Crémieux de 1870 et qui déblatèrent minablement sur le rôle de la France dans les colonies... Ces mairies qui reçoivent des ennemis de la France : des représentants du FLN de ce temps damné !
Il faut s'en souvenir ! Il y a eu les vérités cachées au peuple de France sur les exactions et les atrocités du FLN. Le gouvernement et les médias n'ont désigné qu'une cible : l'OAS et les Pieds-Noirs. Beaucoup de médias ! Radio, télévision, presse écrite... Des journaux toujours subventionnés par l'Etat sont la voix et la plume de Moscou ; les diffuseurs de la pensée communiste la plus répressive et la plus démagogique, ainsi que les porte-drapeaux et les propagandistes d'un FLN assassin. France télévision et " Banal + " sont aujourd'hui sur ce même chemin de la désinformation.
Il faut s'en souvenir ! Il y a eu les barbouzes ! Des bandits sortis des geôles Françaises avec la bénédiction de l'Exécutif parisien et de son Ministre de l'Intérieur Roger Frey. Dans une intervention parjure à l'Assemblée Nationale, il nia leur existence. Pourtant, leur rôle en Algérie fut terrible : exactions diverses, tortures des partisans de l'Algérie Française et meurtres. Quelques années après l'indépendance de l'Algérie, des charniers, témoignage de leurs basses-œuvres, furent découverts dans des villas du haut d'Alger.
Il y a eu les CRS et les gendarmes de Debrosses ! Des militaires aux attitudes S.S. dont ils employèrent les méthodes et même le vocabulaire en s'adressant à leurs victimes en allemand. Hussein-Dey et les Tagarins furent au centre de leurs lamentables exploits.
Il faut s'en souvenir ! Le pire des crimes, en sus des crimes des terroristes commis sur cette terre du soleil, hissée de la barbarie de 1830 au rang de terre civilisée du vingtième siècle fut, au soir du massacre des civils algérois par l'armée française, le 26 Mars 1962, le discours télévisé du Président de la République. Il ne dit pas un mot de ce drame. Il ne fit aucune allusion à cette tragédie ; ne prononça pas une phrase pour exprimer un quelconque regret des assassinés et des blessés, achevés par des hommes en tenue militaire française.
Les Harkis et les Supplétifs musulmans furent abandonnés à la vindicte et au massacre du FLN. Nous ne savions pas tout de ce drame ! Le pouvoir renvoya en Algérie une partie de ceux qui avaient rejoint la France, avec l'aide de leurs officiers. Sur les quais algériens, des terroristes abreuvés de sang et de haine les tuèrent, les massacrèrent : femmes, enfants et hommes d'honneur qui avaient cru en la France et avaient combattu, pour elle, les fellaghas. C'est un télégramme officiel N° 125/IGAA/CAB du 16 Mai 1962 du Ministre des Armées Pierre Mesmer, qui indique à Christian Fouchet, au Rocher-Noir : " Ministre d'Etat demande à Haut Commissaire rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation en Métropole Français-Musulmans sont strictement interdites. "
Il faut s'en souvenir ! L'Algérie, après Alger, ce fut Oran ! Le 5 Juillet 62 des centaines de personnes massacrées ou portées disparues que l'armée française en poste dans cette ville, sous le commandement du général Katz, a ignorées… Il faut lire l'important et documenté travail de Geneviève de Ternant : " L'agonie d'Oran (3 tomes) - Enquêtes et témoignages sur le 5juillet 1962 à Oran " / Editions Gandini / Nice.
Il y a eu les crimes odieux et les atrocités haineuses du terrorisme dans le bled sur des femmes et des enfants. Des européens et des musulmans disparus, assassinés d'avoir cru en l'honneur de la France… La Patrie ! Les cinq ou six cents militaires Français prisonniers de l'Etat algérien depuis 1962 et dont la France se désintéresse toujours.
Il faut s'en souvenir ! En Algérie, un peuple en pleurs au bord des quais sur les ports ou au pied des passerelles d'embarquement dans les aéroports. Ils ont quitté leur terre pour un autre monde qu'ils croyaient le leur. Ils furent désespérés de la manière dont la Métropole les reçut : une terre de liberté, d'égalité et de fraternité qui voulut les rejeter à la mer, comme le souhaita en séance de l'Assemblée Nationale, Gaston Deferre.

Je suis au terme de mes écrits sur ce sujet et j'affirme : Souvenons-nous et agissons ! Avec les regrets que depuis tant de temps rien ne soit fait pour reconnaître les mensonges des élus du peuple et effacer l'opprobre des ignorants. Le devoir de chaque Pied-noir est d'ouvrir les yeux des Métropolitains qui depuis cinquante ans portent des œillères et ignorent la vérité sur cette époque, parce que des ultragauchistes de tous poils et des médias "torquemadatesques" sont encore aux commandes des postes-clefs de la désinformation.

2012 ! Ce qui est grave ? Des hommes, des femmes s'acharnent, en France, à salir notre mémoire de Français d'Algérie, de Pieds-Noirs dont je revendique le titre comme un honneur ! Cinquante années après notre départ de cette terre de " barbarie " que nous avons transformée en Algérie du vingtième siècle, la Cinquième République née sur la cendre de nos ancêtres, continue à vouloir nous occulter de l'Histoire de la Nation !
La Troisième République ouvrit à l'immigration une terre sans racine. Nos ancêtres sont venus pour ensemencer ce sol ingrat ; créer une province française et faire grandir une jeunesse croyant en la grandeur de la France. Ils ont donné leur vie pour la Patrie, pour son drapeau et pour son hymne. Que reste-t-il de cela ? Les cris d'orfraies de quidams de mauvaise foi, qui nous montrent d'un doigt en nous traitant de fascistes et d'esclavagistes. Ils ne se souviennent pas des victimes du terrorisme. Ils veulent ignorer que des soldats Français étaient prisonniers du FLN (le front de libération national algérien) au moment des accords d'Evian et qu'à partir de cette date, les enlèvements, les kidnappings de civils se sont multipliés dans les villes et dans le bled algérien, sans que l'armée ou la gendarmerie n'intervienne. Le pire ? Aucun gouvernement de la Cinquième République n'a demandé de comptes à l'Algérie. Aucune association humanitaire n'a obtenu de l'Etat Français ni de l'Algérie, les moindres informations sur ces Otages et ces Disparus.

2012 ! Une lueur d'espoir. Le Centre de Documentation des Français d'Algérie et le mur des Disparus, à Montpelier, sont enfin la première trace de cette reconnaissance. Cela ne s'est pas fait sans mal, sans combat contre des forces de gauches et l'attentisme du pouvoir. Pourtant, des milliers de familles attendaient cette " Maison du souvenir " et ce monument.
Mais pourquoi si peu d'humanité de trop de gens, en cette année 2012, pour notre mémoire ? Pourquoi des forces obscures, toujours vivaces dans notre France, réussissent-elles à mentir, à crier à hue et à dia contre le passé des colonies et principalement la période de cent trente deux ans de l'Algérie, territoire Français. Pourquoi tant de villes ouvrent-elles leurs portes aux assassins ? Les drames récents de Toulouse et Montauban ne les éclairent-ils pas sur l'œuvre d'un djihad et d'un communautarisme sournoisement présents dans nos cités ?
Faut-il que le pont Bayard devient le pont honni d'un 19 mars ? Le pont de la honte !
Quelle tristesse d'entendre des élus, comme le Maire de Toulouse, socialiste, renier notre mémoire, œuvrer à notre fin par des gestes, des propos dignes de méthodes dictatoriales et quelle honte de savoir certains Pieds-noirs s'accoquiner à ce système !
Mes craintes ? Ce communautarisme radical qui nous envahit... Cette obsession de l'Islam ! Cette manière de certains, des illuminés, de " vouloir " excuser les crimes de Toulouse et Montauban... La Marseillaise sifflée dans les stades d'une France qui se plie, se courbe, s'agenouille et se vend à l'Orient... Ce désir d'occulter une partie importante de l'Histoire de la Nation, en Algérie, et de son Armée d'Afrique. Oublie-t-on qui a contribué, par deux fois, à libérer le pays de l'esclavage : 14/18 et 39/45 ?

Les présidentielles de cette année nous donneront-elles enfin la réponse que nous attendons : la reconnaissance des mensonges de l'Exécutif de la première présidence de la cinquième République ? La vérité sur le drame de notre exode et les crimes commis durant ces huit années de guerre ?
Dans son livre : " Un silence d'Etat - Les disparus civils européens de la guerre d'Algérie ", Jean-Jacques Jordi évoque, décrit cette terrible époque et souligne ses propos avec des éléments d'archives. Dans ses pages, tout est sujet à tristesse et colère ! Par exemple sur les disparitions forcées : " La France semble avoir été particulièrement active dans l'établissement de cette convention. Elle aurait pu, dans l'historique qui pousse des Etat à dénoncer les disparitions forcées dans le monde, faire état de la situation des Français disparus en Algérie surtout après mars 1962 et d'autant plus après la proclamation de l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. En réalité, ces disparitions sont ignorées... "
Lorsqu'à nouveau il évoque cette terrible époque, (p. 44 / 45) c'est pour noter les enlèvements, les séquestrations, la torture, les exactions diverses et les charniers qui sont la marque du camp FLN et pourtant, nous sommes encore en territoire français en mai 1962 ! Extrait de la page 106: " Nous pouvons dire qu'une grande partie des enlevés, encore disparus de nos jours, ont été torturés... Ainsi en est-il des jeunes femmes violées et envoyées dans des bordels comme il en est de ces enlevés qui donnaient, bien malgré eux, leur sang."
(Archives de la Présidence de la République du Général De Gaulle - Fonds Solferino / 5 AG 1 / Sol / 788 : Ces personnes n'ont pas été égorgées mais vidées de leur sang d'une manière chirurgicale !)
Les archives nationales sont ses preuves. Il a été le seul à avoir pu les consulter... partiellement !

Qui sait ce que sera notre " demain " ? Nos espoirs de Pieds-Noirs pour que l'Histoire soit rectifiée sur ce temps du sang, en Algérie, resteront-ils vains ?
Des élections approchent... Nous rangerons-nous une fois de plus, si cela doit être le cas et en ajoutant foi à la fiabilité des sondages actuels, vers le moins des pires présidentiables, au deuxième tour ?
Un candidat un peu oublieux de ses promesses ; un peu hésitant à reconnaître la montée du djihad et du communautarisme dans les banlieues ; innocent vis-à-vis du nombre incalculable d'associations qui déblatèrent sur la France, mais sont grassement subventionnées par les Mairies ; emprunté face aux discours doctrinaires et intolérants d'une Algérie despotique ; frileux sur la mémoire Pied-noir ; ignorant du désintéressement de la jeunesse à son Histoire, formatée par une Education Nationale minée par son " relativisme " destructeur... mais un candidat qui n'invitera pas le FLN aux cérémonies du 14 juillet 2012 !

Robert Charles Puig / avril 2012

 
 

Vidéos des cérémonies 26 mars à Paris
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/26mars2012/26mars2012_videos.html

Raphael PASTOR

 
 
Première partie du reportage sur le 26 mars 2012 à Paris organisé par le
"Souvenir du 26 mars 1962".
Compte rendu de la cérémonie à Notre dame de Paris.
http://www.souvenirdu26mars1962.com/Le-26-mars-2012-a-Notre-Dame-de

A suivre la cérémonie sous l'Arc de Triomphe...
F. PAZ

 
 
Les bombardements du cinquantenaire

C'était prévu ! Après cinquante ans écoulés, l'offensive des media contre l'histoire de l'Algérie française est déclenchée, pour autant qu'elle ait jamais cessé…. Mais cette fois, c'est le carpet bombing qui est activé ! Sans même parler de la presse écrite et de ses intérêts subits pour les événements de 1962, belle occasion de vendre du papier aux " rapatriés " ( sans trop se mouiller, et avec des collaborateurs triés sur le volet de la correction politique ), on a eu droit à la douteuse sollicitude de la T.V. et des multiples stations de radio. Impossible d'analyser toutes ces productions, il y faudrait un volume …
Les hostilités étaient ouvertes, après quelques préparations d'artillerie sur France Culture, par un film qui mérite l'examen, produit par France 2 : " La déchirure ", avec l'inévitable Benjamin Stora, présenté comme " spécialiste " et même " historien "… deux titres sur lesquels il y a long à dire. La méthode, pour être classique, n'en est pas moins intéressante à étudier : le film s'ouvre sur une image de propagande tournée par le F.L.N., pure fiction mais présentée implicitement comme un reportage, équivoque savamment utilisée dans tout le film ; belle illustration de la formule du " documentaire fiction ", immortelle invention de la chaîne ARTE quelques années auparavant à l'occasion justement de l'anniversaire de mai 45 à Sétif. Le pseudo document n'est pas choisi au hasard : il s'agit du déraillement d'un train saboté par de vaillants djoundi du F.L.N., et l'on voit tout de suite à quoi ces images renvoient dans l'esprit du Français moyen….d'autres séquences suivront, comme par exemple cette scène, déjà présentée deux fois par la TV sous des dates et des lieux différents ( ! ), montrant un soldat abattant un indigène devant sa khaïma : le général Faivre rappelait récemment qu'il s'agit d' un montage de
la Fox Movietone fait pour les besoins d'un article de presse..
Le mensonge est rarement " frontal " : il réside essentiellement dans le déplacement sémantique des mots, dans l'approximation ou l'ambivalence des affirmations, sans parler de l'omission, savamment utilisée.
Cependant certaines affirmations sont carrément fausses, comme le récit des émeutes de Sétif en 1945, par ailleurs inépuisable source de contre vérités : Stora raconte que le commissaire de police de Sétif a tué le porte drapeau du MTLD et en fait l'origine du carnage… en fait, on sait que le commissaire a tiré en l'air et que les meurtres d'Européens avaient commencé 3 heures avant la manifestation. Le drame du 26 mars 1962 rue d'Isly est présenté comme un " affrontement avec les gendarmes "… alors qu'une foule totalement désarmée a été fusillée par des tirailleurs musulmans, sans sommations ; il n'y a eu ni affrontements ni gendarmes, et le bilan affiché, systématiquement minoré dans toutes les émissions, est le bilan " officiel " auquel il est bien commode de se tenir. Pas un mot sur le scandale des inhumations quasi clandestines imposées par le pouvoir, ni surtout sur le fait que la manifestation visait à secourir Bab el Oued : ce quartier français assiégé par l'armée française, cet épisode unique de l'histoire de France, n'intêresse pas nos curieux historiens ! pourtant le rapprochement avec l'actualité s'impose : El Assad écrasant Homs avec ses chars et ses canons ne fait pas pire et lui, au moins, n'a pas fait intervenir l'aviation comme il fut fait par notre armée de l'air. Sur ce genre d'épisode, rappelons au passage le propos d'A.Juppé, ministre gaulliste, à propos de la Lybie : " un gouvernement qui tire sur ses citoyens n'a pas le droit d'exister " …. amnésie ?
Les images d'opérations aériennes contre le FLN sont commentées par la mention que l'armée a employé le napalm " dont l'usage est condamné par une convention internationale ". Or, l'armée a très peu employé cette arme dont l'efficacité était très médiocre dans le genre d'opération qui était mené ; de plus la convention internationale citée date de 1980, donc très postérieure à la guerre d'Algérie ; enfin elle condamne son emploi contre les civils seulement, ce qui l'exclut du débat puisque l'Armée n'en a usé que dans les combats… un bel exemple de mensonge par approximation. De même une allusion, en passant, à des milices européennes en 1961, qui n'ont jamais existé. Et, bien sur, l'occultation presque totale des massacres d'Oran présentés comme une sorte d'épilogue inévitable, non sans insinuer que l'origine pourrait bien être un tir revanchard de l'OAS. Ah, l'OAS ! si elle n'avait pas existé, ces historiens l'auraient inventée… c'est évidemment de sa faute si les Pieds noirs ont été contraints à l'exode… Stora ne l'exprime pas exactement de cette façon mais……
Le débat d'après film était ce qu'on pouvait attendre, un jeu d'acteurs caricatural dans lequel des comparses bien choisis ne débordaient jamais du politiquement corrects. Jusqu'à faire parler une victime du terrorisme FLN ; belle initiative, sauf que la victime en question est devenue anti colonialiste et d'extrême gauche : avec elle, pas de mauvaise surprise . Autre belle figure de témoin, un curé hirsute à la pensée aussi cloutée que son blouson, qui bien sur a vu la torture, milité contre elle etc. etc. … refrain connu. Quant au seul historien qui avait vraiment des révélations à faire, J.J.Jordi, auteur du livre récent sur les disparus, il n'en a pas dit un mot : un homme qui avait une grenade dans la poche et ne l'a pas dégoupillée… ce seul trait en dit long sur le terrorisme intellectuel régnant sur le monde médiatique. Ne manquons pas de noter que cette émission était présentée comme une nouveauté, des inédits … mensonges ! comme étaient mensongers ou erronés presque tous les chiffres et même les dates cités.
Autre film sur ARTE, sur les " rapatriés " cette fois, intitulé justement : " Algérie, notre histoire " Rebelote avec l'inusable Stora, plus pontifiant que jamais mais moins partial… il a eu au moins le mérite de mettre les choses au point en se défendant d'être pieds noirs : ce n'est pas nous qui le disons ! Notons une saisissante interview du général Challe, réalisée peu après sa sortie de prison, et censurée à l'époque, jamais produite à la TV. Tiens, il y avait donc une censure sur les media ? on en apprend de belles ! L'ensemble des commentaires ressort de la même contorsion dialectique que le film de Fr2 : ainsi l'assassinat de Raymond, le populaire chanteur juif de Constantine, est longuement décrit mais en laissant le doute sur ses auteurs, OAS ou FLN : alors que, sur place, personne n'a douté un instant de la culpabilité du FLN, et d'ailleurs quel intêret l'OAS aurait elle eu à l'exécuter ?
Le prétendu putsch des généraux est raconté avec une certaine honnêteté, chose rare : au moins les mobiles en sont ils clairs. Mais, bien sur, l'OAS est fustigée, et surtout on a droit à l'insupportable paradigme d'après lequel les Français d'Algérie étaient pris "entre l'OAS et le FLN "…. Jusqu'à présenter l'interview d'un bon Pieds Noirs de base exprimant à l'époque quelques vérités banales sur l'insécurité du moment et filmé en contre jour " par crainte de l'OAS " ! Jamais n'est décrite la situation pourtant bien claire de l'année 1962 où la population française d'Algérie était prise entre les deux ennemis également féroces qu'étaient le FLN et le gouvernement gaulliste. Une séquence filmée montre des cadavres sur le trottoir de la rue Michelet à Alger, attribuant ces morts à l'OAS… il est fort douteux que les morts européens de ce quartier européen aient été descendus par d'autres que les tueurs FLN, mais le commentateur a fait son choix… de la même façon que pas un seul " documentaire " ne manque d'évoquer les femmes de ménage abattues dans la rue, sans jamais mentionner que le FLN ( il s'en vante aujourd'hui ) envoyait des terroristes déguisés en femme, ou que les haïks des mauresques servaient à dissimuler des armes.
Inutile dire que la tuerie de la rue d'Isly le 26 mars 1962 est décrite dans la plus pure convention: le tir de provocation depuis les toits, alibi du pouvoir gaulliste depuis la première heure, est vérité biblique, malgré les témoignages le chiffre des morts minimisé, l'escamotage des funérailles par les autorités, l'absence d'enquête sérieuse, le mépris à l'encontre des victimes, tous les éléments de ce qui est un drame majeur de l'Histoire de France sont passées sous silence: affaire courante…. comme l'est le massacre d'Oran, dont les très rares images sont également passées à la trappe, avec un bref commentaire sur l'inertie de l'Armée devant la tuerie.
Evoquons au passage un autre long film avec débat sur une chaîne TV: même schéma, même partialité, mêmes participants choisis avec soin pour leur conformisme. Tout dérapage était jugulé d'avance, et d'ailleurs aucune de ces émissions n'était produite en direct. Pas fous…..
L'émission " Troufion " de France 2 ( à nouveau ) relatait les souvenirs très arrangés d'appelés en Algérie. Etaient ils prématurément frappés d'Alzheimer ? on avait en tous cas l'impression qu'ils répétaient tous une leçon convenue et bien apprise, sur les horreurs de la guerre, toutes imputées à l'Armée dont ils faisaient partie. Ironisant sur la pacification, ils ignorent tous les SAS, qui pourtant ont eu tellement d'importance, jamais vu les médecins ou les enseignants, mais tous ont vu, de leurs yeux vu, la torture, bien sur… pourtant les égorgés du FLN, les mutilés par les bombes, ceux là ont inexplicablement échappé à leur regard ! Le vocabulaire même de leurs témoignages sentait la leçon, comme l'appellation de " soldats " pour les fellagha, que personne n'a jamais nommés ainsi sur place, et pour cause. Passons sur le fait que cette guérilla, dont la plupart des vrais acteurs étaient des engagés, est constamment décrite comme Verdun: on est ancien combattant ou on ne l'est pas ! Pas de dérapage là non plus : défenseurs de l'Algérie française, au placard….
Un seul documentaire point trop orienté, celui de LCP présentant des photographies de l'époque, où l'on revoyait avec émotion les saisissantes images de Marc Flament…. Mais notons enfin que toutes les chaînes ont ressorti des films des années passées sur notre sujet, films qui tous sans exception étaient anti colonialistes, anti militaristes et anti français, jusqu'à nous ressortir le navet de Pontecorvo , " la bataille d'Alger ", qui piétine si caricaturalement la vérité historique; qu'importe cette vérité ! lorsqu'on demande à ces mêmes chaînes la projection du très récent " la valise ou le cercueil ", on n'obtient qu'un refus méprisant dont ARTE donne la clef : " ce film n'entre pas dans notre ligne éditoriale ". C'est clair !
La radio n'était pas en reste, avec le matraquage quotidien de toutes les grandes stations pendant au moins une semaine. Ne parlons pas de France Culture, qui avait pris de l'avance depuis des mois, avec une suite d'émissions où les grandes voix des Franz Fanon, Manceron et autres enragés de l'anticolonialisme donnaient le ton, à l'exclusion absolue des mal pensants qui auraient pu contester les accords d'Evian ou le sac de Bab el Oued. Là ce sont principalement les gloires du FLN qui ont la parole, justifiant l'égorgement des enfants ou la mutilation des fumeurs par les arguments que leurs ont glissés nos honnêtes défenseurs des Droits de l'Homme .
Le cas de France Inter mérite d'être étudié en détail : une série d'émissions de la série " La marche de l'Histoire " est consacrée quotidiennement à notre sujet, avec la géniale trouvaille d'un document " à deux voix ", comprenez les deux parties, " algérienne " et française : en fait on a droit à un dialogue de compères, l'un FLN estampillé, l'autre " historien " d'extrême gauche, cette imposture culminant lors de la dernière émission où les deux voix tenaient en une seule… puisque l'invité avait la double nationalité !! Le menu était donc prévisible : un pseudo historien algérien chiffre la population du pays en 1830 à 3 millions d'habitants, le double du chiffre le plus vraisemblable, ce qui permet ensuite, en produisant les premiers recensements, d'attribuer aux Français la baisse de population supposée: leur volonté d'extermination est présentée comme évidente, et d'ailleurs les calamités agricoles et naturelles de 1868 sont expressément imputées à la France…. dont les colons ont pourtant autant souffert que les indigènes. On a droit aussi au refrain usuel sur la spoliation des terres par les Français, sans jamais donner les chiffres montrant que 80% des terres cultivables de 1930, déjà, étaient propriétés des indigènes ; l'enseignement " réservé aux Français ", sans chiffres, bien sur, mais surtout sans dire la résistance des ouléma interdisant aux musulmans l'école française, ni leur opposition à la scolarisation des filles, amorcée seulement après 1945.. l'inusable procès à la France censée créer des citoyens de seconde zone, sans exposer honnêtement le système juridique au terme duquel n'importe quel musulman algérien pouvait devenir citoyen français sur sa demande, en renonçant à son statut coranique. Statut coranique que, de nos jours , les extrémistes islamiques réclament en France même ! On apprend aussi que les massacres du 5 juillet à Oran " n'ont pas de cause connue "… des recherches incontestées nous montrent pourtant que les rivalités internes des factions du FLN ont délibérément provoqué ces tueries d'Européens et que, par ailleurs, les dirigeants de ce même FLN voulaient à tout prix éliminer ces mêmes Européens de l'Algérie nouvelle ; opération réussie, mais personne ne parle, dans ce cas, de crime contre l'humanité ni de génocide. Une émission a été consacrée à la part diplomatique du conflit, malheureusement limitée à la période 1954/1962: il eut été plus intéressant de l'ouvrir à la deuxième guerre mondiale et aux déclarations de F.Roosevelt faisant, en 1943, de la liquidation de l'Empire français ( entre autres ) un de ses buts de guerre; à la stratégie de Lénine déclarant dès 1920 que la conquête de la France par les soviets se ferait en la contournant par l'Afrique ; aux appels au meurtre de mai 1945 par le grand muphti de Jérusalem… aux appuis internationaux de la totalité du tiers monde uni à la fameuse conférence de Bandoeng .. bref, on comprend qu'il s'agit de préserver la légende suivant laquelle la France a fait face à une rebellion légitime causée par la gestion insuffisament démocratique de sa colonie algérienne, sans que l'étranger soit en cause.
On pourra juger du sérieux de ces émissions en notant que le présentateur parle des SAS sans même en connaître le sens : il les nomme " sections administratives spéciales " au lieu de " spécialisées ", ce qui est très différent… " spéciales " ayant un parfum de " services " bien connoté. Evidemment il est convenu que les Harki n'étaient pas contre l'indépendance mais…. faudrait il rappeler à ces journalistes, qui n'ont évidemment jamais rencontré un Harki, que cette notion d'indépendance n'était, pour ces montagnards, qu'une abstraction incompréhensible ? Dans la même émission, relation d'un livre de fiction, " La citerne ", décrivant l'aventure d'un officier SAS tortionnaire, un Pieds Noirs évidemment, auteur de meurtres dans le cadre de ses fonctions… il est presque inutile de récuser d'aussi extravagantes inventions, mais l'ambiguïté est savamment distillée sur la réalité des faits. Les bobards et chiffres fantaisistes sur les villages de regroupement sont présentés avec componction, mais personne ne saura que presque tous ces villages furent crées à la demande des paysans, qu'ils étaient tous sous assistance médicale, et qu'à l'indépendance presque aucun de leurs habitants ne les quitta, au point que le FLN s'empressa de les revendiquer comme " villages socialistes "….
La tarte à la crème de la torture est reprise en long et en large, avec références bibliographiques, celle de H. Alleg entre autres, lequel n'a jamais été torturé, comme en a témoigné le médecin légiste Michaux, mais a lancé la stratégie de dénonciation communiste, puis FLN, enjoignant à tous leurs militants prisonniers de déclarer systématiquement qu'ils l'avaient été …. avec le succès médiatique et politique que l'on sait. La violence des supplices subis par la population française d'Algérie de toutes confessions n'est pas tout à fait niée, mais habilement légitimée : il y a des bonnes et des mauvaises tortures !
Au plan politique, on refait le monde avec sévérité : un invité de l'émission voit dans la décision de G.Mollet confiant les pleins pouvoirs à Massu à Alger une preuve de faiblesse: comme si la position du politique dans n'importe quelle guerre n'était justement celle là…
Il faudrait des pages encore pour dénoncer les contre vérités dans ces émissions…. notons encore que même France Musique s'y est mise : le 19 mars au matin, son émission matinale s'ouvrait avec B. Stora ( quelle surprise… ) déclarant, sans doute mal réveillé, " c'est aujourd'hui l'anniversaire de l'indépendance de l'Algérie ! " puis affirmant négligemment que les Français d'Algérie n'ont jamais eu de culture spécifique.. le flot de littérature, d'œuvres d'art, de créations techniques, de découvertes scientifiques, issu de la province algérienne de la France n'a-t-il jamais été, ou peut il être rayé de l'Histoire par le cerveau fragile d'un universitaire dévoyé ? c'est la question que la journaliste n'a pas posée. Portons toutefois au crédit de cette chaîne radio le seul rayon de soleil sur ces turpitudes, une émission bien documentée sur Radio Alger d'avant 1962. Parmi des enregistrements émouvants de l'époque, quelques commentaires honnêtes et des propos élogieux sur la qualité de son orchestre symphonique, le meilleur des orchestres de province ; quelques réminiscences également de son excellente troupe théatrale , et des meilleurs solistes régulièrement invités, témoignage de l'intense vie intellectuelle et artistique de la capitale algéroise.
Le carpet bombing de la désinformation n'est évidemment pas terminé et nous n'avons parcouru ici que le monde audio visuel. Pour le reste, la poubelle continue de se déverser sur nos têtes. Dans ce flot de débats et de documents, une constante remarquable, l'absence à peu près totale des Français d'Algérie, les seuls qui n'ont pas le droit à la parole, jamais invités dans les débats ( sauf exception pour des invités muets ou acquis au politiquement correct ), présents seulement dans les reportages d'époque, sous forme d'excités analphabètes ou de victimes " de tous bords " . Il est tout à fait significatif ,par exemple, de ne jamais entendre un ancien de l'OAS, alors que l'organisation est mise en cause dans chaque émission - à l'exception de J.Castano, interviewé seulement en tant que candidat aux élections-, significatif aussi que jamais le problème, pourtant capital, de l'après exode pour les " rapatriés ", ne soit sérieusement évoqué ; de même d'ailleurs que le sort de l'Algérie indépendante. Le désastre de la décolonisation est un thème tabou !
S'il ne fallait qu'une démonstration de la partialité des media, comparons deux anniversaires : le 17 octobre celui d'une manifestation à Paris, fomentée par le FLN, ouvertement anti française, réprimée par une police qui avait eu 23 morts dans ses rangs, manif qui fit une vingtaine de morts, au plus , en dépit des propagandistes de gauche qui en inventent " des centaines "…. anniversaire qui fait la une de tous les media, commentaires horrifiés à chaque ligne. Le 26 mars, massacre à Alger, par l'armée française, d'une foule française manifestant pour la France ; un événement inouï, sans précédent depuis la Commune de 1870, unique dans notre histoire par le fait que la manifestation, à l'inverse de la Commune, était entièrement pacifique : au moins 80 morts et 200 blessés. Anniversaire ignoré, pas un seul media audio visuel ne l'a seulement évoqué !
Quant au peuple pieds noirs, à qui on reconnaît du bout des lèvres le statut de victime , il n'est mentionné qu'en passant, et rayé de l'histoire pour solde de tout compte : des Français des catacombes…

M.Lagrot
3 avril 2012

 
 
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/26mars2012/molinas_homelie.htm
 
 
2012, 50° anniversaire de l' indépendance de l'Algérie, va nous donner l' occasion de mettre en lumière la douleur de nos aînés face au drame algérien tel que vécu par nos familles complètement ostracisées et oubliées .

http://exode1962.fr/exode1962/accueil/accueil.html

Ce sont tous, autant de documents historiques qui ont leur place dans la vie de leurs descendances de l' hexagone ou aux 4 coins du monde.
 
 
Corse-Matin: Accords d'Evian, un vrai marché de dupes...
 
 
Etude du Docteur Jean-Claude PEREZ avril 2012
 
 
 
 

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79 / " ILS " veulent reprendre Poitiers !


Quelle triste situation que celle d'une France complexée par son ancienne dénomination d'Empire colonial et qui, depuis 1962, porte en elle un sentiment de culpabilité qui lui fait oublier cette réalité angoissante : l'envahissement de la France par un islamiste fondamentaliste radical.
Nous sommes dans une configuration aveugle et nous nous complaisons dans une paralysie archaïque et relativiste qui nous entraine vers un rejet des mots : Nation et race.
Le voile de cette déchéance vient une fois de plus d'être révélé par les drames que le pays a vécu à Toulouse et Montauban, et suivis des conclusions hâtives de trop de partis, de la gauche à la droite. Ils privilégient - à tort - une extrême droite absente de cette tragédie, et éliminent d'office un communautarisme virulent, présent, imprégné d'une idée du meurtre et de la disparition de l'Europe occidentale au profit d'un grand orient salafiste et terroriste.
Les mots d'hommes politiques et de leurs suppôts que sont les associations dites antiracistes, sont ceux de tristes sires, d'anges de l'Apocalypse aveuglés par leurs actions inspirées du temps de Lénine et de Staline. Ils sont, ces personnages d'un autre temps, ceux qui allument le feu pour détruire la Patrie. A ce titre, le " Canard enchaîné " n'a pas manqué d'en distiller une forte dose en désignant d'office les pronazis : Coupables ! Le magazine " Paris-Match " dans son numéro 3279 a pris le même chemin : Une piste d'extrême droite et de militaires racistes ! Pourtant, les faits ont prouvé le contraire. Il fallait les analyser avant de se lancer dans une chasse aux sorcières ! Est-ce d'ailleurs ce qui a influencé le pouvoir en place ? Il s'est laissé gruger en privilégiant l'action d'un extrémiste de droite et en n'activant pas ses enquêtes sur les mouvements arabo-djihadistes présents dans nos banlieues.
Les drames de Toulouse et Montauban en sont les tristes exemples. Un militaire parachutiste assassiné à Toulouse... Trois autres sont pris pour cible à Montauban : Deux sont morts et le troisième gravement blessé. Pourquoi les médias se sont-ils acharnés à indiquer leurs origines algériennes plutôt que leur identité de Français ? Pour attiser une certaine haine vers ce qu'ils espéraient : une piste néonazie et militaire ? Ne fallait-il pas au contraire, activer les recherches sur un mouvement antifrançais, antimilitariste et dans ce cas, deviner l'ombre d'un djihad anti occidental ?
Voilà les questions que nos gouvernants et le Ministre de l'Intérieur devaient se poser, en activant dans ce sens une enquête approfondie... Dans cette optique, les quatre morts de Toulouse dans une école française de confession israélienne, trois enfants et un adulte pouvaient être évités... Mais le pouvoir politique a baissé sa garde face aux propos tendancieux d'élus de gauche et aux exigences de mouvements extrémistes du même bord ou coraniques, anti européens, qui offrent le pays aux des pétrodollars d'Orient !
Tout a été faux dans cette enquête !
Notons que l'ignorance et le refus d'une analyse globale sur les motivations d'éventuels mouvements terroristes ne sont pas une erreur de notre police ou des spécialistes du Raid. Elle découle directement d'une faute du pouvoir, influencé par des idées de gauche acquises au communautarisme le plus extrême !

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Dès le premier meurtre, à cause de l'utilisation d'Internet, l'assassin aurait pu être ciblé, mais la police sous l'influence des chapelles gauchisantes démagogiques et sournoises, a cru bon de désigner (comme le Canard enchaîné et Paris-Match), un virtuel groupe militaire et nazi... L'autorité judiciaire a-t-elle été influencée par cette idée ? A-t-elle cru que c'était la seule voie concrète ?
De ce fait, dans un premier temps, la vraie cible, celle de l'influence du terrorisme islamique du Pakistan, de l'Afghanistan et de leurs zones tribales sous influence d'Al-Qaïda, n'a pas eu la priorité des recherches, comme si cette tragédie, à la grande joie de la gauche et de l'extrême gauche, permettait d'éliminer Marine Le Pen des présidentielles... Un vieux rêve de front populaire ! Cette attitude a provoqué les quatre morts de l'école toulousaine. Ils auraient pu être évités par une enquête moins sectaire et plus réaliste ! C'est le contraire qui s'est passé. Aux premières heures du drame, le coupable était désigné, sans nuance. Il n'était pas un " présumé coupable ", il était " coupable ! ". Une droite extrême qu'il fallait offrir en pâture au peuple, pour un verdict suprême !
Qu'a-t-on entendu à France télévision ou Banal + ? Une interprétation déformée des événements : L'extrême droite et même l'OAS étaient en accusation... Tout était dit dans des propos honteux et mensongers tenus par les médias : un schéma déformé de la réalité, fragilisant le pays, l'entrainant dans l'humiliante acceptation de croire à cette fausse piste de l'extrême droite. Sont-ils français ces journalistes, ces politiciens d'une propagande du pire ?
Au fil des événements les motivations du tueur se dévoilent ! Il a agi " au nom des enfants de la Palestine et des actions de la France à l'étranger "... avec quel soutien logistique ? Là est la question. En aucune manière il n'est question de l'Amérique et de ses bévues afghanes... en aucune façon d'autres revendications n'apparaissent en dehors de " faire mal " à la France... Mais entre-temps il y a eu trop de morts. La gauche socialiste et communiste et certaines associations devraient être accusées de faux témoignages, ainsi que des journalistes. Ils ont tenté d'entrainer la police dans une mauvaise direction.
Par leur faute, leur très grande faute, quatre personnes sont encore mortes, assassinées. Ce dernier drame pouvait-il être évité ?
La France est imprégnée depuis longtemps d'une envie obsessionnelle de se flageller, de se punir... Elle laisse les banlieues entre les mains de manipulateurs qui prêchent le Djihad et la fin de l'Occident. En toute innocence la Métropole s'offre au couteau sacrificateur d'une guerre sainte coranique, déformée mais triomphante. La lame du douk-douk nous frôle la gorge et dans les circonstances actuelles, notre cou, nous le tendons au bourreau !

Depuis la fin de l'Algérie française nous dénonçons en vain l'attentisme et l'amorphie de nos dirigeants face à la menace coranique et fondamentaliste. Elle est là et semble la " bienvenue " Aucune loi n'est bâtie pour la combattre... Des gens partent en " formation " d'assassins à l'étranger... Ils reviennent en attendant l'heure de devenir des salafistes meurtriers, et RIEN n'est fait pour les contrôler, à la limite les munir d'un bracelet électronique, pour suivre leurs pérégrinations... solution de bon sens, dans la mesure où ces assassins en puissance sont interdits de territoire aux Etats-Unis.
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Est-ce trop demander à un pays qui a perdu son honneur dans la critique de son armée ; qui ne croit plus en la grandeur de la Nation ; qui s'agenouille et se vend à l'Arabie Saoudite et au Qatar ? L'innocence de nos élus et de partis adeptes du trotskisme et du communisme, nous conduit-elle à notre perte ? Lorsque l'on prend connaissance de sondages donnant Mélenchon troisième homme de la présidentielle 2012, on ne peut que s'imaginer retourner au temps d'un Georges Marchais triomphant. Il " faisait " 25 % aux élections et considérait le système soviétique comme le paradis des peuples...
En vérité, s'il y a eu quatre morts de trop devant une école, à Toulouse, c'est parce que nous sommes déconnectés de la réalité du danger communautariste.
En donnant le droit de vote à des étrangers nous délayerons le pays dans un néant néfaste, un anonymat injustifiable et mortel.
Nous courrons, de la même façon vers une dépersonnalisation de notre identité, en acceptant la théorie du " genre ", ni masculin ni féminin.
Par ailleurs, ce n'est pas le mot " race " qui est à éliminer de notre vocabulaire, mais l'ENA, " l'Ecole Nationale de l'Arnaque " qui suggère à ses anciens élèves des idées aussi absurdes ! En effaçant le mot " race " de notre constitution, nous miserons sur une " non-République ", une " non-démocratie ". Nous deviendrons le mythe et la légende d'une île " Atlantide ", sans trace visible, sous la coupe des forces fondamentalistes qui, dans l'ombre des mosquées et des banlieues, préparent l'envahissement et l'anéantissement de la France. Ce n'est pas que la viande halal qui fait tâche dans les cantines scolaires... Le chant des sourates coraniques étouffe nos lois républicaines dans les banlieues.
Notre innocente stupidité politique et notre niaiserie manifeste nous entraineront-elles dans le tourbillon d'une " non-Nation " ?

732 : Charles Martel a brisé l'offensive musulmane à Poitiers.
2012 : Qui défend Poitiers ?

Robert Charles Puig / mars 2012

 
 
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/26mars2012/nice_26mars2012.htm
 
 
Photos Guy MONTANER
Merci à l'ami Eric pour ce texte, à diffuser aussi et sans modération aux organisateurs du "colloque" de Marseille, aux journalistes, à la presse locale et nationale, aux élus, etc, etc...

J'ajoute que la comparaison faite par certains avec la réconciliation franco-allemande n'est qu'une gigantesque imposture, un mensonge pur et dur, une tentative éhontée de faire croire qu'il s'agit là d'un véritable dialogue alors qu'en réalité les conditions sont complètement différentes. En effet, la réconciliation franco-allemande s'est opérée APRES la dissolution définitive du régime nazi, avec des personnalités politiques ne s'étant pas compromis avec ce régime, et ayant contribué à fonder une nouvelle Allemagne, moderne, libre,et surtout démocratique.
La RFA a tres tot coupé tout lien avec les "rescapés" du système nazi. Comparer cette situation de véritable processus démocratique avec celle de l'Algérie actuelle est une HONTE, et une INSULTE pour nos amis allemands...!
Vivant depuis 40 ans dans ce pays -que je connais fort bien-, je peux affirmer que les citoyens allemands se sentent tres blessés de savoir que l'on compare en France leur réconciliation si exemplaire à ce pseudo-rapprochement avec un pays qui n'a toujours pas changé son système, n'a toujours pas fait de travail de mémoire ni encore moins de deuil, et qui ne sait toujours pas ce qu'est une démocratie....
Le FLN est, lui, toujours au pouvoir, et ses terroristes également !
Inviter Zohra Drif et Yacef Saadi, qui ont tué et mutilé (contribué à le faire) tant d'innocents - femmes et enfants compris - est une faute grave et une IGNOMINIE dont les responsables devront, un jour ou l'autre, rendre compte.

C'est d'une réconciliation avec une nouvelle société algérienne, vraiment démocratique, dont nous avons besoin. Non d'un simulacre et d'une parodie de dialogue avec les prédateurs de l'ancien régime
FLN. Tout le reste n'est qu'imposture et poudre aux yeux !

Nicole Guiraud - Victime des terroristes Zohra Drif et Yacef Saadi.
Frankfurt-Main (Allemagne)

 
 
Théâtre de la criée.

Colloque " La guerre d'Algérie, cinquante ans après (1962 - 2012).

Dans cette ville si emblématique pour les natifs d'Algérie de toutes origines, notamment pour ceux qui après l'avoir libéré en août 1944 y échouèrent les bateaux de l'exode et de la peine en 1962, sera donc organisé ce Colloque fruit d'une collaboration entre le journal Marianne, France Inter et le journal El Khabar.
Le programme sur 3 jours nous permet de découvrir une pléthore d'intervenants sur des sujets nous concernant tous, tout aussi passionnants les uns que les autres.
Sur la rive nord de la Méditerranée, même si les noms de certains participants acteurs de la guerre d'Algérie versus algérien peuvent crisper un peu, voire beaucoup, il peut être utile de faire converser les ennemis d'hier afin d'éclairer le passé et le présent. Rien d'anormal à cela quand ce "cela" entre dans le cadre de relations "normales". A ce titre, alors que la différence d'appréciation est flagrante à ce propos, très souvent est mise en avant la concorde franco-allemande dont on sait le travail de mémoire et d'introspection du partenaire germanique, notamment sur le sujet douloureux de la seconde guerre mondiale.
Pour autant, si l'on veut éclairer vraiment un public plus ou moins avisé, mais surtout faire oeuvre de réconciliation des mémoires meurtries et aider à construire ensemble un espace euro-méditérranéen de paix où nous sommes des acteurs naturels, faut-il encore que toutes les sensibilités soient en capacité de s'exprimer.
Or, si les tenants de l'indépendance algérienne sont en nombre pour exprimer le pourquoi de leurs actes et de leurs choix, il aurait été tout aussi naturel d'y laisser la place à des absents qui avaient tout autant le droit d'agir, à leurs yeux également, dans un sens plus ou moins totalement opposé : les partisans de l'Algérie française qui auraient pu ainsi exprimer le choix de millions de personnes qui furent de ce fait, au moment de l'Indépendance soit éliminés tout simplement, soit épurés, soit tenus sous la chape du silence pour se fondre dans ce nouveau monde...
L'authentique concorde ne peut pas se passer de cette rencontre/expression là également. Or les organisateurs en ont jugé autrement, puisqu'aucun de ces acteurs n'est présent alors qu'il n'y a pas dans cette catégorie que "des fascistes illuminés", il y a des gens cultivés et éclairés qui auraient pu dés lors participer grandement à cette avancée historique là 50 ans après. Par qui sera portée cette voix là dans un tel colloque?
Quand cela sera-t-il enfin possible, quand tous les acteurs/témoins seront morts....?
Mais là où le bât blesse vraiment la mémoire douloureuse de ceux qui nombreux habitent la région de Marseille, c'est la présence de Zorah Drif et de Yacef Saadi.
Parce qu'il ne s'agit pas là d'une visite privée, mais de l'évocation d'une page douloureuse de notre Histoire commune dont les comptes, c'est évident, ne sont pas soldés car "tout n'est pas dit" pour ce faire.
Parce que ces personnes n'ont marqué aucun regret quant à l'utilisation du terrorisme aveugle, tentant parfois piteusement de le justifier (depuis il a fait des émules!), en s'attaquant aux innocents alors que comme l'écrivait Camus si justement "aucune fin ne justifie les moyens surtout quand on atteint à la femme et à l'enfant" et qu'alors donc "on se déshonore"...cela étant valable pour tous.
Ceux à qui Germaine Tillion, dont on ne peut qu'apprécier la haute valeur morale, disait " vous êtes des assassins" sans être démenti par ceux-là même, alors qu'elle était médiatrice au plus fort de la bataille d'Alger pour protéger les civils, comme l'a fait Camus lors de l'appel à la trêve civile en 1956.
Alors, quand est-ce que cesseront enfin les surenchères qui desservent dés lors ceux étant les authentiques acteurs d'une réconciliation voulue par le plus grand nombre des enfants de la terre algérienne?
Pour y parvenir, à la poubelle le concept fumeux "de la poule et de l'oeuf" bien trop souvent confortable et conformiste, également obligations de responsabilités totalement assumées des uns et des autres dans l'étendue des conséquences du drame, de son déroulement afin que toutes les consciences soient enfin apaisées, que justice soit rendue aux victimes. A cet égard, l'Algérie, qui ne peut indéfiniment se défausser, sur la France notamment, serait bien inspirée de faire un geste symbolique fort dont j'ai une idée que je soumettrai sous peu aux lecteurs du blog.
Un tel colloque nous montre que nous en sommes encore loin et que le chemin est encore à parcourir.

Eric Wagner

 
 

78 / Le CRI
Est-il possible qu'un chef d'œuvre, un tableau, réveille au fond de l'âme, à notre époque contemporaine, une résonnance semblable à celle de l'univers de l'artiste par ses aspects sauvages, dramatiques, effrayants ?
Lorsque j'ai pu admirer le chef d'œuvre d'Edwards Munch, ce visage peint de couleurs violentes exprimant l'angoisse et la mort annoncée ; lorsque j'ai perçu, à travers cette bouche grande ouverte le CRI qu'il m'a semblé entendre, extrait de la toile peinte, je me suis dit que c'était exactement ce que j'avais ressenti lors de cette effroyable journée du 26 mars 1962, à Alger, en même temps que l'angoisse terrifiée d'une voix hurlant " Halte au feu ! "
Dans mon esprit une comparaison s'est imposée : un drapeau bleu, blanc et rouge déchiré, ensanglanté, en lambeau au milieu des flammes d'un enfer. Une fracture, une image terrible d'angoisse et de douleur séparant la France et cette Algérie encore française en 1962...
En cette date-anniversaire de la commémoration du cinquantenaire de ce jour de deuil du 26 mars, le CRI me rappelle ce douloureux événement où des innocents sont morts, assassinés... Certains, morts sur le coup ; d'autres morts " hachés " par la mitraille au niveau de la ceinture. Ce fut le cas de mon oncle Marcel. D'autres déjà au sol, blessés furent achevés d'une balle dans la tête par des tirs fratricides.

Le CRI, d'Edwards Munch, c'est aussi notre jour des morts du 26 mars 1962... Un peuple uni, rassemblé et sans arme, protestant dans une marche silencieuse contre les accords " déviants " du 19 mars 1962 et le terrible isolement d'un quartier de la ville : Bâb-el-Oued, puni de vouloir rester français... Une foule, tout à coup, devenue une cible qui crie, qui hurle et qui pleure, parce qu'on la vise et qu'on la tue. Une foule exécutée, sur ordre de Paris !
De longues minutes, la fusillade a fait son œuvre en dépit des supplications d'un " Cessez-le-feu ! " De longues minutes, le bruit des armes et l'odeur âcre de la poudre ont imprégné l'air, entre le Plateau des Glières, la Grande Poste, la rue d'Isly, et le sang a coulé pour un génocide franco-français.
Le tableau d'Edwards Munch a marqué mon esprit d'un instant d'angoisse et de culpabilité, qu'une phrase de Pierre Schoendoerffer résume parfaitement : " Quand un homme a survécu à une bataille perdue, il se dit qu'il n'en a sans doute pas fait assez, puisqu'il est toujours vivant. " *
C'est pour cette raison et pour défendre la vérité d'une époque disparue, après cinquante ans d'une histoire interdite par la France, que nous sommes debouts ! Malgré l'adversité de fourbes gauchisants et de traitres à notre mémoire ; malgré des instances politiques, civiles et médiatiques qui encouragent depuis un demi-siècle le communautarisme et le djihad sur notre territoire, pour aboutir aux meurtres de Toulouse et Montauban, nous persévérons dans notre combat. Celui des rescapés de l'exode, jusqu'au jour de la VERITE !

Robert Charles Puig / 26 mars 2012
* (Valeurs actuelles N° 3930 / p 83)

 
 
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/26mars2012/paris_26mars2012.htm
 
 
http://www.leprogres.fr/jura/2012/03/27/cercle-algerianiste-dans-le-souvenir-d-une-dechirure
 
 
A PROPOS DU FILM TROUFION


Il y a des films qui portent bien leur nom. Ainsi en est-il du documentaire que la chaîne de télévision France 2 a présenté mardi 27 mars 2012, à 23 h 00.

Car ce sont bien des " troufions " que l'on nous a complaisamment présentés pour témoigner de leur guerre d'Algérie. Sans aller jusqu'à rappeler l'origine étymologique de ce terme qui s'apparente plus à " trou-du-cul " qu'au sympathique ami bidasse, on notera que le discours de ces grands-pères repentants (à l'exception de celui qui, ayant perdu une jambe, aurait eu de bonnes raisons de critiquer la guerre qu'on lui a fait faire….) était uniformément convenu et que l'on entendait sans surprise leur témoignage, tant il était manifestement le fruit d'une restitution.
L'un citant le général de Bollardière (combien de soldats ont entendu parler de lui en Algérie ?), l'autre évoquant l'exploitation des algériens et la richesse des colons….
Et inévitablement, chacun évoque la torture et les viols qui ont été, bien entendu, l'activité permanente des soldats du contingent en Algérie, en dehors des scènes de beuverie qui doit accompagner, dans l'esprit des réalisateurs, toute image de l'armée.

Mais, bizarrement, ces témoignages sonnent faux. Comme s'ils étaient le résultat d'une leçon bien apprise, que l'on récite avec des regards faux-fuyants, en employant les termes que 50 ans de matraquage médiatique ont fini par imposer aux mémoires défaillantes, occultant notamment tout ce que les soldats de français ont réalisé dans ce pays. La pacification est citée, mais uniquement de manière ironique. Pas un de ces témoins n'a rencontré un médecin dans les douars et un seul évoque son rôle d'instituteur.
On y parle en revanche des " soldats " du FLN, alors que le terme couramment employé dans la troupe était les " fells " ou les " fellouzes ". On y parle aussi d'armée d'occupation imposant sa violence à des résistants.
On y parle de baignoire…sous la tente, dans le djebel.
Pour faire sérieux, on évoque d'un air entendu les " bidons " de napalm.
Et dans tout cela, on se demande où étaient les cadres de ces " troufions " livrés à eux-mêmes ?
L'on n'épargne même pas au spectateur le long plan final d'un homme vaincu, cherchant ses larmes en baissant la tête, comme s'il récitait son acte de contrition.
Triste image que celle donnée par ces hommes qui, au soir de leur vie, se sont laissés influencer pour dénoncer une guerre qu'ils n'ont en fait jamais acceptée (mais dont ils se font remettre volontiers les décorations) et dont ils n'ont tiré aucun motif de fierté, pas même celle de leur engagement au service de la France.
Il est vrai qu'ils ont combattu pour rien, puisque la France a perdu et ne peut justifier les sacrifices accomplis par ceux qui, eux, ne sont pas revenus.
Heureusement, tous les soldats français en Algérie n'ont pas ressemblés à ceux-là. On attend que MM. Demaizière et Teurlai leur donnent la parole, car ils auraient aussi beaucoup à dire….

Général (2S) Henry-Jean FOURNIER

 
 
Colloque de la honte à Marseille...
 
 

ALERTE AU MONDE COMBATTANT DES BOUCHES DU RHONE ET DE LA REGION PROVENCE ALPES COTE D’AZUR
A TOUS LES PRESIDENTS D’ASSOCIATIONS


Je viens d’apprendre qu’un colloque sur la guerre d’Algérie- 50 ans après- se tiendra à Marseille au Théâtre de la Criée les 30, 31 mars et 1er avril 2012. Ce colloque fait suite à celui de Nîmes - Il s’agit donc bien d’une action concertée visant à mettre en accusation l’Armée française et la colonisation compte tenu des intervenants où ne se trouvent que des gens ayant une couleur politique bien ciblée.
Ce colloque va réunir non seulement d’anciens terroristes comme Zohra DRIFF aujourd’hui sénatrice algérienne, Yacef SAADI bien connu à Alger, mais également une pléiade de pieds noirs rouges, porteurs de valises du FLN pendant la guerre, comme J. DANIEL, L. GARDEL, Benjamin STORA, Guy BEDOS, Elisabeth GUIGOU, Bernard henry LEVY, et des amis du FLN comme Pierre JOXE, G. SITBON, P. BLANCHARD, M. CZAFRAN, J.L BIANCO, Jacques JULLIARD, Jean françois KAHN, Jean jacques AILLAGON, Jack LANG, peut-être Manuel VALLS remplaçant François HOLLANDE, Robert VEDRINE, et Ségolène ROYAL…. Nous ne trouvons aucun interlocuteur historien de droite pour apporter quelques vérités et faire les interventions nécessaires pour rétablir certain faits. Vous apprécierez la démocratie qui règne dans ce colloque !
L’organisation étant réalisé sous la houlette du Journal Marianne, du journal Algérien El Khabar, France Inter, le journal La Provence, la chaine télé LCM, radio bleue la Société Casino et le Conseil général des Bouches du Rhône.
*
Je me suis permis en tant que vice-président du conseil départemental des anciens combattants et de la mémoire de la nation, en tant également que président du comité de coordination des associations d’anciens combattants et victimes de guerre de Marseille et des Bouches du Rhône, d’alerter ce samedi le cabinet de Monsieur le Préfet, indiquant notamment que nous ne serions pas responsables des désordres publics que ce colloque risquent de provoquer, venant juste après la tuerie de Toulouse et de Montauban. J’ai averti également les associations de rapatriés, tous nos élus marseillais et le cabinet du maire. Je compte organiser une assemblée générale extraordinaire mercredi après midi à la maison du combattant, après la réunion en Préfecture devant traiter de l’organisation des cérémonies patriotiques au cours du premier semestre 2012. Je pense que vous viendrez nombreux pour écouter ce que nous aura dit monsieur le Préfet et les décisions que nous prendrons.
Faites circuler ce message à tous vos amis et connaissances - Je répète que ce colloque est une véritable insulte à nos 25.000 morts en AFN, et aux milliers de harkis et leurs familles massacrés après le 19 mars 1962, aux victimes d’attentats qui se sont déroulés dans notre pays, et ceux de Toulouse et Montauban qui ont coûté la vie à d’innocentes victimes.
Je ne veux pas placer cette affaire sur le plan politique, mais vous comprendrez que je vous incite avant de mettre un bulletin dans l’urne au moment des présidentielles et des législatives, tant au premier tour qu’au second de bien réfléchir à votre geste.
Restons unis et calmes, le meilleur moyen de résister à ces évènements est d’attendre le moment propice pour réagir - pensons à tous nos camardes morts pour la France, pour défendre les valeurs qui sont les nôtres et ne prêtons pas le flanc à la violence.
Vive le monde combattant honneur à nos anciens et à notre drapeau.


Le chef de bataillon (er) Francis AGOSTINI


Officier de la Légion d’honneur
Médaillé militaire
Officier de l’ordre National du Mérite
Président du Comité de coordination des associations d’anciens combattants et victimes de guerre de Marseille et des Bouches du Rhône.
Président de l’union fédérale des Bouches du Rhône.

 
 
 
 

78 / Le CRI


Est-il possible qu'un chef d'œuvre, un tableau, réveille au fond de l'âme, à notre époque contemporaine, une résonnance semblable à celle de l'univers de l'artiste par ses aspects sauvages, dramatiques, effrayants ?
Lorsque j'ai pu admirer le chef d'œuvre d'Edwards Munch, ce visage peint de couleurs violentes exprimant l'angoisse et la mort annoncée ; lorsque j'ai perçu, à travers cette bouche grande ouverte le CRI qu'il m'a semblé entendre, extrait de la toile peinte, je me suis dit que c'était exactement ce que j'avais ressenti lors de cette effroyable journée du 26 mars 1962, à Alger, en même temps que l'angoisse terrifiée d'une voix hurlant " Halte au feu ! "
Dans mon esprit une comparaison s'est imposée : un drapeau bleu, blanc et rouge déchiré, ensanglanté, en lambeau au milieu des flammes d'un enfer. Une fracture, une image terrible d'angoisse et de douleur séparant la France et cette Algérie encore française en 1962...
En cette date-anniversaire de la commémoration du cinquantenaire de ce jour de deuil du 26 mars, le CRI me rappelle ce douloureux événement où des innocents sont morts, assassinés... Certains, morts sur le coup ; d'autres morts " hachés " par la mitraille au niveau de la ceinture. Ce fut le cas de mon oncle Marcel. D'autres déjà au sol, blessés furent achevés d'une balle dans la tête par des tirs fratricides.

Le CRI, d'Edwards Munch, c'est aussi notre jour des morts du 26 mars 1962... Un peuple uni, rassemblé et sans arme, protestant dans une marche silencieuse contre les accords " déviants " du 19 mars 1962 et le terrible isolement d'un quartier de la ville : Bâb-el-Oued, puni de vouloir rester français... Une foule, tout à coup, devenue une cible qui crie, qui hurle et qui pleure, parce qu'on la vise et qu'on la tue. Une foule exécutée, sur ordre de Paris !
De longues minutes, la fusillade a fait son œuvre en dépit des supplications d'un " Cessez-le-feu ! " De longues minutes, le bruit des armes et l'odeur âcre de la poudre ont imprégné l'air, entre le Plateau des Glières, la Grande Poste, la rue d'Isly, et le sang a coulé pour un génocide franco-français.
Le tableau d'Edwards Munch a marqué mon esprit d'un instant d'angoisse et de culpabilité, qu'une phrase de Pierre Schoendoerffer résume parfaitement : " Quand un homme a survécu à une bataille perdue, il se dit qu'il n'en a sans doute pas fait assez, puisqu'il est toujours vivant. " *
C'est pour cette raison et pour défendre la vérité d'une époque disparue, après cinquante ans d'une histoire interdite par la France, que nous sommes debouts ! Malgré l'adversité de fourbes gauchisants et de traitres à notre mémoire ; malgré des instances politiques, civiles et médiatiques qui encouragent depuis un demi-siècle le communautarisme et le djihad sur notre territoire, pour aboutir aux meurtres de Toulouse et Montauban, nous persévérons dans notre combat. Celui des rescapés de l'exode, jusqu'au jour de la VERITE !

Robert Charles Puig / 26 mars 2012
* (Valeurs actuelles N° 3930 / p 83)

 
 
L'abbé Christian Venard, aumônier catholique du 17e RGP, a prononcé l'homélie quivante pour l'inhumation du caporal Abel Chennouf, assassiné à Montauban, au Cimetière de Manduel aujourd'hui :

"Abel, mon camarade parachutiste, mon frère, voilà une semaine, jour pour jour et presque heure pour heure, je tenais ta main, encore chaude de la vie que venait de te prendre un assassin. Je tenais ta main en priant pour toi, en pensant à ta maman et en te confiant à notre Maman du Ciel, la Vierge Marie. Je ne connaissais pas encore Caroline, mais si tel avait été le cas, je t'aurais aussi parlé pour elle et pour ce petit bébé que vous attendez. Puis je me suis penché sur ton camarade Mohamed Legouad qu'essayaient de maintenir en vie les remarquables équipes d'urgentistes. Enfin, j'ai assisté au départ vers l'hôpital de Loïc Liber, qui à cette heure même se bat, entouré de son papa et de sa maman, pour rester en vie. Que de souffrances. Que d'incompréhensions. Mais aussi que de solidarité, de soutien, d'hommages et, pour nous chrétiens, de foi (comme le rappelait hier l'évêque aux armées en la cathédrale de Montauban) et d'espérance, malgré tout !

Il y a deux mille sept cents ans, à Rome, au cœur même du forum, symbole et centre de la vie de la Cité, un gouffre s'ouvrit. L'oracle consulté livra cette réponse : pour combler ce gouffre, Rome devait y engloutir ce qu'elle avait de plus précieux. Chacun s'interrogeait encore sur ce qui pouvait être de plus précieux, quand un jeune cavalier, un jeune homme armée, Curtius, se jeta avec son cheval dans le gouffre qui se referma aussitôt. Oui, ce que Rome avait de plus précieux était un jeune militaire défenseur de la Cité.

Le criminel terroriste qui a mené ces actions dans lesquelles tu as perdu la vie, Abel, a tenté d'ouvrir un gouffre. Le prix à payer pour le combler est bien sûr infiniment trop lourd ; mais mon ami Abel, tu es devenu, comme Curtius, symbole de ce que notre pays, la France, possède de plus précieux. Et désormais, c'est ainsi que tu nous apparaît : jeune caporal parachutiste, mort pour la France, dans un attentat terroriste qui voulait mettre à bas notre Patrie.

Abel, je veux aller encore plus loin. C'est parce que tu portais l'uniforme français, parce que tu étais fier de ton béret rouge, que ce criminel t'a visé. Ce que ce meurtrier ne pouvait savoir c'est aussi tout ce que tu représentes aujourd'hui pour notre Patrie. Issue d'une famille à la fois alsacienne (avec tout ce que cette région fait ressortir en notre pays des souffrances liées aux deux conflits mondiaux) et kabyle (et comment ne pas évoquer ici les douloureux événements d'Algérie), ta famille choisit la France avec (et je reprends les mots mêmes de ton cher papa), avec toutes ses traditions, y compris ses racines les plus profondes, qui sont chrétiennes. Comment ne pas voir, mon ami Abel, dans une telle accumulation de symboles, ce que nous avons de plus précieux cette capacité que possède notre Patrie française de prendre en son sein, tous ceux qui veulent devenir ses fils.

Au moment où nous allons te porter en terre, dans cette terre pétrie des ossements de nos pères (c'est cela la Patrie aussi), Abel, avec toute ta famille, tes amis, tes camarades parachutistes, je te fais le serment que nous soutiendrons Caroline et ton enfant. Que nous resterons présent auprès des tiens. Désormais c'est à Dieu que nous te confions, au travers des rites catholiques qui accompagnent nos défunts. Nous savons que tu es vivant auprès du Père. Tu as rejoint Jésus, ce Dieu fait Homme, cet innocent mort à cause de la méchanceté et la violence qui habitent trop souvent le cœur des hommes. Ton sacrifice se trouve comme enveloppé dans celui du Christ Jésus. En te retrouvant jeudi dernier, gisant sur le sol montalbanais, en prenant ta main et en voyant couler de tes blessures ce sang si rouge et si pur, je confiais au Seigneur de la Vie, cette vie qui s'écoulait de toi. Et si aucune larme ne sortait de mes yeux, comme tant de tes camarades, c'est mon cœur qui pleurait sur toute violence faite aux innocents sur cette pauvre terre. Et c'est à l'Innocent qui a versé son Sang pour nous réconcilier avec son Père, qui a versé son propre Sang en rançon pour toutes les violences, que je confiais ta belle âme.

Abel, français d'origine alsacienne et kabyle, catholique par choix, parachutiste au service de la France, que notre grand saint patron, que l'Archange saint Michel t'accueille et te fasse entrer au sein du Père, avec le Fils et le Saint-Esprit. Amen."

 
 
SALE TEMPS POUR LES HYENES !


Depuis la tuerie de l'école juive, la curée allait bon train.

Au mépris de toute prudence, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, le patron de la LICRA, Alain Jakubowicz, celui de SOS Racisme, Dominique Sopo, comme les dirigeants et les médias d'Israël, des politiques comme Jean-Luc Mélenchon, et la plupart des journalistes et chroniqueurs qui comptent, tout ce joli petit monde s'était engouffré dans la voie qui leur allait si bien : celle du retour de la bête immonde et des heures les plus sombres de l'Histoire de France.
Pensez ! Un " tireur fou " éligible au grade de membre d'honneur de la SS pour oser abattre à bout portant des enfants juifs innocents. Et, en plus d'être antisémite, il était raciste puisqu'il avait tué des militaires d'origine maghrébine et antillaise.
Son profil était tout trouvé. Et cela tombait bien : trois parachutistes, blancs et de souche, avaient été exclus du 17ème RGP pour s'être déguisés en nazillons un soir de Mardi Gras trop arrosé.

On imaginait déjà, les yeux embués par l'émotion, le grand défilé républicain qui aurait réuni, de Bastille à République, ou de la Concorde à l'Etoile, des centaines de milliers de manifestants qui auraient marché, au péril de leur vie, pour dénoncer la montée du fascisme. On y aurait vu toutes les organisations qui nous maintiennent dans la vigilance : SOS Racisme, la LICRA, l'UEJF, le MRAP…
On y aurait rencontré tout l'éventail de la politique française, de Bayrou à Mélenchon, en passant par Copélovici, Moscovici et Cohn-Bendit.
Tous ces braves gens auraient susurré à l'oreille de Sarkozy et Guéant qu'il fallait interdire le Front National, dissoudre tous les mouvements " d'extrême-droite " et embastiller leurs dirigeants. Et même si on n'allait pas jusque-là, c'en était fini des espoirs de Marine Le Pen. La plupart de ses électeurs l'auraient abandonnée pour reporter leurs voix sur le " Père de la Nation " de l'Élysée. En quelque sorte, " Carpentras II, le Retour ! ".
Patatras ! Le tueur fou - sans doute pas si fou que cela -, Mohammed Merah, est un Français d'origine algérienne qui s'est formé dans les camps du Pakistan. Ce djihadiste a donc tué des enfants juifs pour venger les enfants palestiniens. Et s'il a tué des parachutistes, ce n'est pas parce qu'ils étaient antillais ou maghrébins, mais pour punir la France de combattre en Afghanistan (il faut rappeler que 20 à 30% des effectifs de l'Armée, y compris dans les troupes d'élite, sont d'origine immigrée : ce n'était pas du racisme, mais une coïncidence).
Qu'est-ce qui menace la France ?
Le retour de la bête immonde ou plutôt une immigration sans frein qui sévit depuis un demi-siècle et détruit peu à peu notre pays ?
Une immigration dont les rejetons, nouveaux damnés de la Terre, sombrent dans un islam fanatique et le djihad mortifère qui en découle logiquement.


Alain CAGNAT

 
 

NON AU 19 MARS SUR BFMTV

Michèle SOLER Présidente du Cercle Algérianiste de Nice et A.M.

 
 
Bonsoir mes ami(e)s,

Voici le résumé et les conclusions des 3 jours passés à Evian avec nos amis Harkis venus de Toulouse, Nîmes, Montpellier, Saint-Étienne, Lyon et nos amis de Haute-Savoie, de Thonon / Evian, réunis chaque jour, depuis le 15 mars autour de ce "Campement de la Résistance" au centre de la ville.

Soyez avant tout rassurés, les objectifs ont été atteints et vous pourrez juger de l'efficacité de notre présence grâce aux reportages que vous transmettront Charly Cassan et Marie Havenel qui ont su, caméra au poing et micro tendu, saisir tous les moments forts de nos "désaccords d'Evian".

Succès pour nous, car les journaux et médias locaux (le Dauphine Libéré, FR 3, TV Suisse, Le Messager, le Savoyard, Le Chablais, etc.) ont en fait davantage parlé des opposants (Harkis et PNs) au colloque que de son contenu et de l'intérêt des débats (une centaine de participants maximum par séance dont une vingtaine d'organisateurs badgés).

Satisfaction aussi de savoir que le maire d'Evian s'est engagé à programmer deux projections au mois d'avril (deux fois le film La valise ou le cercueil ou deux films La valise ou le cercueil + Harkis histoire d'un abandon) suivies d'un débat. Pour la préparation de ces deux séances, nous pouvons aussi compter sur le soutien des responsables de La Salévienne, une Association d'Histoire et co-organisatrice du colloque, que nous remercions pour leur loyauté envers notre démarche. Ils ont été scandalisés de constater que nous étions "interdits" d'accès aux débats par Jean-François Gavoury qui filtrait un à un les participants pour refuser les indésirables que nous étions et par Monsieur Ecuyer, le responsable culturel de la mairie d'Evian, qui du perron du palais, à quelques mètres de nous, très irrité par cette nouvelle demande (il a fait barrage à toutes nos demandes de participation depuis le mois de décembre 2011) et malgré l'insistance du président de leur association, s'est emporté pour dire sur un ton hostile et d'une voix forte afin qu'on puisse l'entendre : "une fois pour toute, et je vous l'ai déjà dit, je ne veux pas de ces gens-là au colloque"... Paroles très regrettables, mais pleines de signification de la part d'un élu UMP de la ville d'Evian.

Nous n'avons pas voulu faire de forcing devant les caméras et sous le contrôle de la police. Georges Morin, président de l'association Coup de soleil que j'ai interpellé le samedi à 13 heures, à sa sortie du colloque, voulait bien me laisser rentrer aux débats de l'après-midi, mais seul ! "Un Spina çàva, deux, bonjour les dégâts !" a- t-il dit à l'entrée du colloque ! Ce samedi, en fin d'après-midi, les participants sont sortis un à un sous les huées des PNs et Harkis rassemblés devant l'étroit sas qui empêchait notre intrusion. Seul Jean Pierre Chevènement, actuel président de France-Algérie, y a échappé en empruntant une autre sortie après son interview. Du grand guignol quelques instants après où, en se couvrant de ridicule, les organisateurs et intervenants du colloque ont posé pour la photo souvenir sur les marches du palais, photo qui rappelait celle de la délégation F.L.N. triomphante sur le perron de l'Hôtel du Parc le 18 mars 1962 !... Ils pouvaient nous entendre leur crier : "50 ans après, c'est toujours les mêmes, c'est le retour à Evian des délégations stalino-gaullistes et FLN qui commémorent aujourd'hui, au palais des "festivités"... le fiasco d'Evian et en dépit de tous les drames connus qui ont suivi".

Le dimanche matin, nous avons constaté que la police locale, qui avait sympathisé et protégé les fils de Harkis depuis le premier jour de leur campement à Evian, avait été remplacée par des CRS casqués et équipés de tout leur attirail anti-émeute. Un déploiement de force inquiétant et même provocateur par une demande d'enlever les photos des victimes du F.L.N. exposées à l'entrée sur les barrières du sas. Nous avons calmement refusé en justifiant qu'elles étaient là depuis la veille, dès l'ouverture du colloque, et que nombreux étaient les participants qui s'y intéressaient.

C'est la pluie glacée et la neige qui nous ont dispersés après la sortie précipitée vers 13 heures des derniers participants au colloque. Notre autorisation d'occuper les lieux expirant ce dimanche 18 mars à 14 heures, nous n'avons pas laissé aux forces de l'ordre le plaisir de nous déloger !

Peu de compatriotes, il est vrai, ont pu nous rejoindre le dimanche. La ville d'Evian est complètement enclavée et très mal desservie par les transports publics. Quelques courageux(ses) sont venu(e)s d'Annecy, Aix les Bains, Oyonnax, Lyon , Saint Étienne, initiatives personnelles ou en covoiturage que nous saluons et remercions. On aurait souhaité la présence plus nombreuse de responsables associatifs régionaux qui auraient pu s'exprimer devant les journalistes des médias très demandeurs. Satisfaction, par contre, de voir de nombreux sympathisants, comme ces paroissiens de l'église toute proche qui se sont arrêtés devant nos pancartes, au sortir de la messe, pour nous interroger sur les raisons de notre présence et ont visiblement compris notre mécontentement et notre action.

Quoi qu'il en soit, nous pouvons conclure qu'à l'heure où l'on ne peut plus mobiliser nos compatriotes PNs et Harkis de partout et en nombre suffisant, il convient de bien préparer nos actions à la diffusion la plus large par les médias locaux et nationaux et laisser agir sur le terrain un groupe de "militants" ayant les compétences argumentaires et beaucoup de sang-froid pour ne pas répondre aux provocations de nos opposants. Il faut rester très déterminés mais sereins devant les obstructions illégales de notre expression et d'où qu'elles viennent.

Le grand déballage médiatique auquel nous assistons, la profusion des informations sur l'Algérie de 1962 relatant et révélant à de nombreux français les moments dramatiques qu'ont vécus les PNs et les Harkis, l'exode, leur installation en France, etc. ont déjà profondément "secoué" l'opinion française qui découvre une réalité historique occultée et camouflée jusqu'à maintenant. Nos opposants savent bien que cette vérité qui s'installe est en train de ruiner leurs argumentations. Seuls des historiens comme Gilles Manceron de la LDH, des journalistes comme Pierre Daum vont s'accrocher à de nouveaux registres tels que l'OAS, la solution sud-africaine, etc. pour avoir encore quelques "os à ronger ", arrangés à leur sauce idéologique. Il n'y a qu'à constater, lors des débats, commentaires de films, etc., la mesure et la prudence nouvelles qu'affichent des historiens réputés grands spécialistes de l 'Algérie qui veulent vite se débarrasser de leur costume d'idéologue pour ne garder, par réflexe stratégique de survie, que celui d'historiens... objectifs !

Merci pour votre soutien et vos commentaires.

Jean-Paul Spina

 
 
19 MARS 2012: 50° ANNIVERSAIRE DE LA VICTOIRE DU F.L.N. SUR LA FRANCE
 
 
http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/une-manifestation-a-vallauris-contre-la-commemoration-du-19-mars.820722.html
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/vallauris_19mars2012/vallauris_manif.html
 
 
 
 

1
77 / Le Mur : 19 mars 1962 / 19 mars 2012


Il existe, ce Mur, monstrueux ! Un Mur haut et impressionnant, construit sur la haine, le mensonge, la cruauté indigne. Il étouffe la Vérité d'un temps passé, d'une époque effacée. Cela fait cinquante ans qu'il falsifie de sa fausse compassion ce temps de l'Algérie française et l'exode d'un peuple. Ce Mur d'ignominies et de trahison dans sa fausse innocence et sa fourberie immonde ne cherche qu'à nous juger, nous terrasser définitivement, nous éliminer de l'histoire. Depuis le 19 mars 1962, il nous nargue. Réussira-t-il, ce Mur, son insupportable acte délateur ?
Les journaux, les diverses télévisions et les radios en cette année de deuil 2012, nous inondent de faux témoignages, d'images déformées par le spectre du mensonge... France télévision semble tenir la palme de la désinformation et de la propagande FLN. C'est un scandale ! Le Monde, pareil à son passé est une sorte de " canard déchaîné " des intellectuels de gauche et le Figaro n'est plus l'Aurore... Ce journal explique que des Pieds-Noirs sont restés en Algérie, mais rien sur le départ dans des conditions toujours inavouables du plus grand nombre. Un peuple Pied-noir terrorisé par la peur de l'enlèvement, de la torture, du viol. Une situation acceptée par un Exécutif parisien, sur une terre encore française jusqu'à fin juin 1962. Un gouvernement qui laissait faire ces exactions, par le FLN terroriste. Toujours la négation du drame ! Un journaliste odieux dans sa présentation des événements à l'audace du simple d'esprit d'écrire - et il a une publicité médiatique qui le soutient - " Deux cents mille Pieds-Noirs sont restés sur place " Bien entendu, des vieux, sans attache ailleurs, des personnes qui travaillaient et dont les familles étaient parties, et surtout ces minables " pieds-rouges " communistes, venus et repartis très vite entre 1963 et 64.
Qui reste aujourd'hui dans ce pays imprégné d'un fanatisme anti français par la " grâce " de ses dirigeants FLN ? Qui ? Sans doute quelques prêtres aux convictions chrétiennes plus qu'amoindries... La fange de ces ecclésiastiques qui, dans les années de sang, offrirent leur protection aux tueurs algériens, de concert avec les barbouzes gaullistes d'un Etat de non droit français, ni démocrate ni républicain.
Il y a aussi des anonymes qui font la " Une " des médias parce qu'ils parlent d'une armée française tortionnaire et " oublient " dans leurs dénonciations avilissantes un terrorisme effrayant : de jeunes appelés français prisonniers d'un FLN démoniaque. Ils ont été ces militaires, torturés, suppliciés, martyrisés par des bourreaux sans âme. Non ! Il n'y a pas que la France qu'il faut mettre en accusation ! Cependant, à cause de cette propagande criminelle de Français contre des Français, il ne faut pas s'étonner qu'un drapeau brûle, que la Marseillaise soit sifflée, et que des soldats, des parachutistes, soient froidement abattus, au mois de mars 2012, d'une ou plusieurs balles dans la tête !

A travers les médias, tous confondus, ce n'est pas la véritable histoire de l'Algérie française qui est montrée au peuple de France, mais une vision déformée par des films d'une mauvaise propagande FLN et des reportages tronqués et cela, par l'ensemble des chaines de la télévision : Toutes les chaines !

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Prenons les grands instants de drames du 26 mars et du 5 juillet 1962 : Alger et Oran. Nous n'entendons dans les colloques et les débats que des représentants de cette Algérie actuelle, FLN, toujours autant anti démocratique. Ils viennent librement s'exprimer par l'intermédiaire de nos médias compatissants, ainsi que de faux " dits-philosophes ou des personnages acquis à la rébellion et au massacre des innocents : Les Pieds-Noirs, Français d'Algérie ! Que disent ces personnages de cauchemar ? A Alger, à Oran, il y a eu des " coups de feu " parce que d'une fenêtre, " ON " a tiré... L'OAS a tiré ! Le mot est dit : OAS ! Il explique tout ! Est-ce la raison de tous ces morts, des civils ? De tous ces disparus, des enfants, des femmes, des hommes européens ou des musulmans fidèles à la Patrie ? Ces interviewés de complaisance réfutent la vérité dont parle J.J. Jordi : " Les archives montrent qu'il n'y a pas eu de provocation OAS et que les tirailleurs du 4 ième RT avaient l'autorisation de tirer* " De tuer !
C'est l'inverse que présentent ces tristes menteurs, ces horribles fossoyeurs drapés dans une conviction barbare, désespérante... à vomir, en affirmant que l'OAS est responsable de ces tragédies ! !
Le Mur ? Il existe depuis un demi-siècle. Au fil des ans il n'a pas perdu de sa superbe et de sa haine. Il veut nous bâillonner, nous étouffer sous des tonnes d'hypocrisie et de tromperies, mais il sait ! Il sait qu'un jour une faille apparaîtra dans l'épaisseur de sa construction et qu'enfin le peuple de France saura !
Il m'était venu innocemment à l'esprit que cette année 2012 serait enfin celle de la vérité. Je me suis trompé ! Ce temps n'est pas encore arrivé. Les hommes politiques, des élus de tous bords, trouvent dans le " 19 mars " de quoi alimenter les urnes de bulletins de votes reconnaissants... Les médias ? Ils sont en majorité imprégnés d'un endoctrinement tendancieux, hypocrite et de contrevérités méphitiques. Ils portent en eux cette odeur puante et fétide dont ils habillent leurs reportages.

Le Mur ? Je me suis demandé si notre combat doit se poursuivre. S'il n'est pas l'heure de baisser la garde, de nous laisser engluer, paralyser par la tromperie puissante de ce monde de la politique du mensonge ; celui d'un journalisme fourbe et arrogant, sempiternellement ancré dans un gâtisme, une veulerie mortifiante et vexatoire, tant il met de conviction à prêcher la défaite, la déroute, la désillusion de la Nation et de la mémoire de notre passé.
Le Mur ? Ces mots entendus, ces images visionnées, les incantations des uns et des autres, ces mélopées asphyxiantes, glorifiant le faux, l'inauthentique, m'embrasent au contraire d'une volonté régénérée, d'une exaltation enflammée ! Amis et compatriotes Pieds-noirs, le combat doit se poursuivre. Nous devons malgré le Mur, dénoncer les inaptes, les incompétents et ceux de notre bord qui ont abandonné l'honneur pour la compromission. Personnellement je me dis que si ce n'est pas aujourd'hui, cinquante ans après l'exode que la vérité éclate, un jour viendra et le peuple de France apprendra l'authenticité de nos actions et la tragédie d'une indépendance offerte au FLN terroriste : des conditions contestables et catastrophiques décidées par le gaullisme d'époque, avec l'appui de mouvances opaques, de partis politiques félons et perfides et de représentants d'une chrétienté dé- christianisée.

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J'en suis persuadé ! Si demain la France élimine le communautarisme rampant qui la mine ; si demain l'ordre et la démocratie s'appliquent sans contestation, hors d'un socialisme obsolète et d'un communisme moribond, inféodé au temps de la troisième République, alors nous retrouverons notre honneur. Les rues, les places du " 19 mars " seront débaptisées et le pont Bayard, à Toulouse retrouvera son nom ! Il n'y aura plus de colloques FLN à Nîmes, à Evian, de conférences " Droit de l'homme " sectaires et méprisables à Paris et à Nice.
Nous pourrons alors espérer que nos ancêtres, là-bas, dans les cimetières, trouvent enfin la paix qu'ils méritent !
Personnellement dans le kaléidoscope de mes souvenirs, je retrouverai un soleil sans tâche de sang, une mer qui ne soit plus celle de l'exode. Je reconstruirai le temps d'un autre temps, sans nostalgie mais avec la fierté d'avoir vécu ce temps, avec mes souvenirs d'une jeunesse lointaine... Je me souviendrai avec un bonheur certain, parce que cela faisait partie de cette existence ancienne, de mon admiration, entre autre pour la peinture des peintres orientalistes et de la musique : les grands classiques qui enflammèrent mon âme. Je retrouverai avec un plaisir nouveau mes airs d'opéra et mes extraits de concerts préférés : Debussy, Ravel, Wagner ou Tchaïkovski... Les orgues de Bach " Toccata en ré mineur... et ses préludes et fugues ! ", Stravinsky, Moussorgski, Borodine et son impressionnante symphonie " Dans les steppes de l'Asie Centrale... ". Puis le jazz ! Surtout le jazz, devrais-je dire. Il imprégna de rythmes et de sonorités diverses mes jours et mes nuits : Count Basie, Duke Ellington, Lionel Hampton et son inoubliable " Stardust ", Sydney Bechet et la mythique musique de " Petite fleur ", Louis Armstrong, le plus grand parmi les grands, aux mille titres depuis les années 1920, et combien d'autres immenses artistes...
C'était toute une envie de vivre, dans les méandres des événements dramatiques.
Le Mur ? Il est toujours là, mais j'espère qu'un jour il s'effondrera. Alors, je pourrais remettre des couleurs sur mes souvenirs et renouer un vrai dialogue avec cette France que j'aime, que nous aimons tous, j'en suis certain. Une France qui ne nous comprend pas depuis cinquante ans et qui, peut-être, nous comprendra... ENFIN !

Robert Charles Puig / mars 2012

* Hors série / Histoire / Nice-Matin / Var-Matin / Les Pieds-noirs / mars 2012 / p. 16

 
 
 
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/03/16/19-mars-pas-de-ceremonie-officielle-annonce-marc-lafineur.html
 
 
http://www.valeursactuelles.com/dossier-dactualit%C3%A9/dossier-dactualit%C3%A9/19-mars-1962-grande-imposture20120314.html
 
 
Corse-Matin et la valise ou le cercueil.
 
 

INFOS. Rappel .

Rappel sur la journée nationale d'hommage aux Morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats Maroc et Tunisie.
> La date officielle (par décret de la République Française) est le 5 décembre et non le 19 mars.
> Les cérémonies qui pourraient avoir lieu le 19 mars sont donc "hors la loi".

> > Objet : Communiqué du président de l'Association de Soutien à l'Armée Française au sujet du 19 mars
> Communiqué du président de l'ASAF , le Général (2s) Henri PINARD LEGRY
> http://www.asafrance.fr/actualites/1598-communique-du-president-de-lasaf


Samedi, 10 Mars 2012



Pas de Préfets aux éventuelles cérémonies du 19 mars 2012.
> Au cours d'un entretien accordé au président de l'ASAF le 7 mars, monsieur Marc LAFFINEUR secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, a confirmé qu'il avait été ordonné aux Préfets de ne pas participer aux cérémonies qui pourraient être organisées le 19 mars.
> Au cours d'un entretien accordé au président de l'ASAF le 7 mars, monsieur Marc LAFFINEUR secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, a confirmé qu'il avait été ordonné aux Préfets de ne pas participer aux cérémonies qui pourraient être organisées le 19 mars.
> L'ASAF en déduit logiquement que l'Etat ne participera pas officiellement à ces cérémonies.
> Dans ces conditions, aucun militaire en tenue ne devra être présent, d'autant plus que la Loi, faut-il le rappeler, a fixé au 5 décembre la date de la Journée nationale d'Hommage aux " Morts pour la France " pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie.

> Cette déclaration est en parfaite cohérence avec les propos que tient monsieur LAFFINEUR au cours de ses multiples déplacements.
> Elle reçoit l'entière approbation de l'ASAF car la date du 19 mars n'a aucune légitimité. Celle-ci marque avant tout le début du massacre de dizaines de milliers de Harkis - soldats de l'armée française - et de leurs familles, par le FLN algérien. Célébrer le 19 mars constitue donc un véritable déni de mémoire pour tous ceux qui ont combattu en Algérie.

> Cette décision, claire et attendue depuis longtemps par l'immense majorité du monde combattant en particulier par les 700 000 membres du cercle des combattants d'Afrique du Nord (CDC AFN) dont le Président de l'ASAF est le délégué national, doit être suivie d'effet.
> Il est donc demandé aux membres des associations du CDC AFN de contacter la préfecture de leur département pour s'assurer que le Préfet n'a pas prévu de se rendre personnellement ou de se faire représenter aux cérémonies organisées le 19 mars.

> Le président de l'ASAF

 
 


76 / Le documentaire " historique " sur la guerre d'Algérie ( ?)


Dimanche 11 mars 2012. Une fois de plus France 2 et Pujadas, présentateur vedette issu certainement d'une école de journalistes marquée par son penchant gauchiste, relativiste et universaliste, nous ont présenté un " document " tendancieux, propagandiste et anti armée française face à un FLN triomphant et combattant... de la liberté !
Les premières images du film sont à l'évidence, symptomatiques de cette désinformation de la vérité. Tout d'abord, des militaires... puis une ferme ou un douar en feu... puis des Européens à la plage, avec en " off " une façon de préciser qu'il n'y a pas d'Arabes, là où sont les " blancs ". C'est oublier le roman de Camus " L'étranger " où il y a bien aussi des Arabes sur la plage où le drame se produit. C'est oublier surtout que le premier novembre 1954, les deux assassinés par des terroristes étaient un jeune métropolitain et un vieux musulman et que l'armée n'était pas encore présente sur le terrain de la guerre.
Le film ? Un documentaire " aigre-doux " qui se garde bien d'évoquer à sa juste place le 26 mars et le 5 juillet 1962. Une manière de " passer " vite sur ces drames ! Une fois de plus, France 2 et Pujadas se moquent de la vérité la plus élémentaire sur la guerre d'Algérie et persévèrent dans la désinformation journalistique la plus complète.
Le débat ? Une honte de plus ! Où se trouve un vrai Pied-noir qui a vécu les années de tragédie... Qui peut évoquer les attentats FLN et les disparus puis la fuite, l'exode ? En dehors de la jeune femme, fille de Harki qui a eu du mal a parler de sa vie dans les camps de " concentrations " où ses parents ont été parqués, qui a-t-on entendu ? Des participants abondant dans la répulsion visible de notre Algérie française ! Un ancien ministre algérien, " patron " du FLN-France ! Pour lui, la lutte a commencé en... 1830 et rien sur les assassinats des partisans du MNA à Paris ni des policiers français. Heureusement JJ Jordi est enfin intervenu pour souligner que cette terre, sans nom, était sous domination ottomane. Stora est resté égal à lui-même... N'a-t-il pas participé à ce document avec une fois de plus, sa mauvaise foi ? Puis l'étonnante interview de Mme Chich. Elle a perdu une jambe lors de l'attentat du Milk Bar mais considère que... " ... Si un attentat n'avait pas eu lieu à la Casbah, rien ne se serait passé au Milk Bar... " Il faut le dire ! Enfin, le point d'orgue de ce faux débat, les propos de ce curé atypique, qui ne sait parler que de la torture pratiquée par l'armée française, mais qui malgré tout " aime " les Pieds-Noirs, les Harkis et... l'Algérie algérienne.
Que conclue de cette émission ? Les participants, hors le représentant des terroristes FLN avaient tous aux environs de cinq à dix ans au moment des événements. Comment peuvent-ils être à la fois juges et parties ?
Un débat SANS un vrai représentant de notre vie et de notre tragédie sur le plateau de France 2 ! Pas un seul Pied-noir pour évoquer la guerre, les attentats, les enlèvements ! Pas un seul Pied-noir pour défendre nos idées d'une autre Algérie, pour crier notre amour d'une terre que nous avons forgé à l'image du vingt et unième siècle !
Une fois de plus la désinformation a primé sur la VERITE !
Robert Charles Puig / mars 2012

 
 
http://cote-d-azur.france3.fr/la-voix-est-libre/index.php?page=article&numsite=6881&id_article=21917&id_rubrique=6887
 
 
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/15/1306841-mon-mari-a-disparu-le-5-juillet-1962.html
 
 
HOLLANDE
 
 
Accords d'EVIAN
 
 
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/TF1_14mars2012/TF1_PN.html
 
 
http://www.youtube.com/watch?v=rix7p7ajr6k
 
 
Bonjour,
Nous avions filmé le Lieutenant Colonel Armand BENESIS de ROTROU en décembre 2011 à Antibes.
Témoin dans le film "La Valise ou Le Cercueil" il nous parle une dernière fois de ce film.
Un grand homme (du commando Georges en Algérie) vient de disparaitre suite à une longue maladie.

Cliquer sur ce lien http://www.reportage34.skyrock.com
REPORTAGE 34 SARL - Film Historique " LA VALISE OU LE CERCUEIL"

11 route des jardins de Maguelone - 34970 LATTES-Maurin
Contact: 04 67 27 87 26 - Facebook: Charly Cassan

E-mail: reportage34@hotmail.fr


Commande DVD: http://www.amazon.fr/dp/B006FFXJ8O - Association: www.la-valise-ou-le-cercueil.org

 
 
FR3 Nice vendredi 09 mars 2012
Fichier de 10 Mo (patienter) Fichier de 1.4 Mo
 
 
http://oran2.free.fr/REPORTAGES/REPORTAGES 2012/slides/REPORTAGE 2012 03 10 NIMES MANIF CONTRE UN COLLOQUE DU FLN.html
 
 
Vidéo de Charly CASSAN de la contre-manfistation du 10 mars 2012.
http://www.reportage34.skyrock.com
 
 

BATTAGE DE CAMPAGNE POUR L'ABATTAGE RITUEL ! !


Hé, l'amnésique de l'Elysée ! Prince des nuées,
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Le zèle de Guéant t'empêche-t-il de marcher ???


Vu de chez nous zôtres, 50 ans après c'est toujours les mêmes qui vous préoccupent ! ! 50 ans après avoir permis "l'arme au pied" l'abattage sacrificiel de milliers de Pieds-noirs et de Harkis, vous êtes tous là : couards de la dernière génération, fils des traîtres et vendus de 1962, à ne pas savoir comment prendre le problème de l’abattage rituel. Fillon, Bayrou, Villepin, Hollande, Mélenchon, etc. tous se cachent derrière les droits des consommateurs, l'étiquetage, les normes de qualité sanitaire, les cantines scolaires etc.

Pas un seul n'a le courage de dire "STOP A LA SUBVERSION"... Si Une, mais elle est bien seule .....


Et toute cette clique en campagne va sûrement se réunir et s'entendre pour se débarrasser du problème, décider dans le secret l’arrêt des hostilités et, 50 ans après, nous refaire sans pudeur, sans considération aucune pour les Français qui souffrent, le coup des accords d'Eviand’hallal-j’ai ri… pour ne pas en pleurer.


JP Spina

 
 


RASSEMBLEMENTS DES 10 MARS 2012 A NIMES ET 17 MARS 2012 A TOULOUSE



" L'Exode le plus poignant de l'Histoire de France "
C'est par ce titre très réaliste que la dépêche.fr, quotidien du Grand Sud, annonce en quelques lignes l'acte, unique et le plus méprisable, commis par un président de la République française, sur des citoyens Français.
Cependant, cinquante ans plus tard et malgré toutes les preuves apportées par des historiens honnêtes, de l'obligation dans laquelle nous avons été de fuir le pays, sans condition, après le 19 mars 1962, il reste encore, des élus de France qui considèrent cette date comme étant celle d'un " cessez-le-feu " ou, pire encore, celle de la " fin de la guerre d'Algérie ".
Des élus, tels le maire de la ville de Toulouse qui s'emploiera à débaptiser une voie à la mémoire d'un héros Français, au profit d'un " pont du 19 mars 1962 " falsificateur.
Ou encore et c'est plus grave, l'ennemi Fln, est invité à débattre - et peut-être justifier (!) - de ses crimes contre les Français de Métropole, avec l'aide des élus de la région du Languedoc-Roussillon, dans la ville de Nîmes, qui lui ouvre ses portes, en cette date infiniment douloureuse pour tant de Français, tant de mamans qui pleurent leurs enfants tombés au champ d'honneur.
Ces Français ont-ils perdu tout sens de l'honneur ?
Quelle que soit leur idéologie, ont-ils le droit de salir la mémoire des vaillants soldats qui ont perdu la vie pour défendre le drapeau tricolore ?
Ont-ils le droit d'imposer, à ceux qui ont souffert de ces atrocités et qui souffrent encore, cinquante ans après, les honneurs qu'ils rendent à l'ennemi ?
C'est, avec force détermination, que nous nous opposerons à ces collaborateurs de l'ennemi qui osent rendre hommage à nos égorgeurs, cinquante ans après le génocide dont nous avons été victimes et l'exode qui s'en est suivi pour les " plus chanceux ".

En ce mois de mars 2012
Deux grands rassemblements sont organisés contre les actions des élus de Toulouse et de Nîmes.
Nous vous demandons d'être nombreux à ces manifestations.
Nîmes : le 10 mars 2012 à 9 heures
Toulouse : le 17 mars 2012 à 14heures 30
Voir les annonces sur le site du rnfaa
http://www.rnfaa.com/page256.php
http://rnfaa.com

 
 

Discours de Thierry Rolando prononcé à l'occasion de l'inauguration du Centre de Documentation des Français d'Algérie de Perpignan, vous pouvez le voir et l'entendre ici :
http://www.youtube.com/watch?v=-21904yp8so

 
 
FAUSSAIRES DE L'HISTOIRE...
 
LA DECHIRURE
Documentaire de Gabriel Le Bomin et Benjamin Stora (2 x 55 mn) diffusé le dimanche 11 mars 2012 à partir de 20 h 45.


Dans ce film, on voit notamment un suspect abattu dans le dos par un gendarme français.
Ces images ont également parues dans LIFE et dans l'EXPRESS.
Il s'agissait en fait d'une mise en scène destinée à sensibiliser le public américain à la suite des événements survenus à Philippeville en août 1955. Cette mise en scène a été réalisée par la Fox Movietone et tournée le 22 août 1955 à Aïn Abid, devant une dizaine de journalistes, au lendemain de ces événements.
 
 


POURQUOI NOUS MANIFESTONS

Aujourd'hui, 10 mars 2012, le Conseil Général du Gard accueille dans ses locaux un colloque consacré aux activités de la Fédération de France du FLN entre 1954 et 1962.

Cette organisation, mieux connue sous le nom de Wilaya VII, fût une organisation terroriste, en guerre contre la France, responsable de la mort, uniquement sur le territoire métropolitain, de plus de 4000 victimes !

Travailleurs algériens, coupables de ne pas verser l'impôt " révolutionnaire " que le FLN imposait, gardiens de la paix, européens et musulmans, supplétifs ou simples militaires en permission, abattus d'une balle dans la tête, égorgés, ou lors de l'attaque de commissariats.

Les représentants des assassins viennent donc provoquer la mémoire des enfants de leurs victimes, soutenus par l'argent des contribuables français au travers des subventions versées par le Conseil Général du Gard et du Conseil Régional Languedoc-Roussillon, ce qui est tout simplement INACCEPTABLE !

INACCEPTABLE le fait que ce colloque ait refusé de donner la parole aux familles des victimes et de leurs représentants !

Nîmois, Français métropolitains ou Français d'Algérie, rejoignez nous !

Cette manifestation est aussi la vôtre !


NON à l'apologie du FLN, organisation terroriste !
NON au soutien du Conseil Général du Gard !


Cercles Algérianistes du Languedoc-Roussillon

S'il vous plait, ne jetez pas ce tract sur la chaussée ! Merci !

 
 

" Tant que le mensonge d'Évian n'aura pas été avoué pour ce qu'il est, c'est-à-dire, précisément, un mensonge et une forfaiture, tant que le massacre du 26 mars n'aura pas été reconnu pour ce qu'il est, et expié, il n'y aura pas de Nation Française, ni de politique française, mais quelque chose de fondamentalement faussé, rongé, vermoulu... Cette réalité, c'est que la trahison d'Évian et le sang de la rue d'Isly, résumés et symboles d'un ensemble proprement inouï de forfaitures et d'atrocités, ont creusé au cœur de la Nation une plaie qui n'est pas guérie et le sera jamais tant que réparation n'aura pas été faite. "
Jacques Soustelle
http://chardon-ardent.blogspot.com/

 
 
http://www.alger26mars1962.fr/alger/index.php?option=com_content&view=article&id=68:attentats-tortures-soldats-disparus-qen-missionq-terrorisme-melouza-et-wagram-crimes-contre-lhumanite&catid=98:mars-1962-cetait-tout-ce-poids-dans-le-coeur-et&Itemid=147
 
 
http://www.asafrance.fr/actualites/1585--libre-opinion-un-bel-exemple-de-desinformation-demontee.html
 
 

Le printemps français des roucoulades...



Souvenons-nous !

Souvenons-nous de ces paroles assassines prononcées par le dernier bretteur de la République: Gaston Defferre qui confiait dans "Paris-Presse" du 26.07.1962: "Que les Pieds-Noirs aillent se réadapter ailleurs...". Ce personnage marseillais, à la question de Camille Gilles: "Dans certains milieux de Marseille, on prétend que vous avez à votre disposition une police spéciale, genre "barbouzes", est-ce exact?, répondait: "Non, je n' ai pas de barbouzes à ma disposition mais simplement des militants...Il y en a à Marseille un peu plus de 15.000...Aux prochaines élections électorales, si les "PIeds-Noirs" veulent nous chatouiller le bout du nez, ils verront comment mes hommes savent se châtaigner...nous irons casser leurs réunions...". En matière de "barbouzes" G. Defferre n' était pas un dilettante puisqu' il accueillait et faisait protéger à l' hôpital de la Timone à Marseille, André Goulay et Lucien Bitterlin, deux barbouzes qui oeuvraient en Algérie, au nom de la "raison d' Etat" et qui venaient d' être blessés le 12.12.1961 par l' OAS. A la veille des élections présidentielles de 1965 et durant la "révolution" de mai 1968, Gaston vient à résipiscence; il se pose alors en défenseur des internés de l' OAS le 25 avril de cette année, se félicitant que "l'amnistie soit accordée par le Parlement et non par la grâce du chef de l' Etat...". A la veille des élections municipales, le 14.02.1971, Gaston s' émeut: il inaugure un monument destiné aux "rapatriés": "Vous êtes devenus des Marseillais, mais vous êtes restés des rapatriés. Des Marseillais, oui, parce qu' à l' instant de votre retour, notre ville vous a ouvert les bras et depuis le coeur des Marseillais a battu avec le vôtre...". Le printemps des racolages est cause de bien des troubles de la mémoire! Puis, arrive le printemps 1972 et, Gaston, avec plusieurs centaines de hautes personnalités, signe l' Appel lancé par le général Edmond Jouhaud "A la conscience nationale" pour la reconnaissance du droit à l' amnistie et à l' indemnisation. Mieux, en 1973, le député socialiste Gaston Defferre apporte son soutien et intervient en faveur de l' Association pour la Sauvegarde des Familles et Enfants des Disparus "ASFED" qu' avait constituée le défunt capitaine Marc Louis Leclair, le 21.04.1967. Ainsi, G. Defferre apparaît comme "membres fondateurs perpétuels", aux côtés de Robert Lacoste, Maurice Faure, André Morice, de Monseigneur Pierre Boz, etc. (Archives détenues par l' auteur depuis le 31.10.2003 et aimablement remises par Mme. Jeannie Leclair-Garros, toujours en vie, veuve du capitaine Leclair).

Toutes ressemblances avec des personnages ou des situations actuelles ne seraient que purement fortuites.
La morale de ces anecdotes, c' est que l' Histoire, comme nos montagnes, a deux versants: l' adret et l' ubac, l' un exposé au soleil, l' autre à l' ombre. L' un sans l' autre n' a plus de sens, de signification, au risque de troubler notre perception des êtres et des événements.

Delenclos Michel Henri

 
 

75 / Un mot d'humeur? De " rabia " même, quand un P-N parle (mal) d'autres P-Ns


J'ouvre le Nice-Matin du 27 février et... je vois qu'il est question des Rapatriés et du fameux monument de la communauté Pied-noir, de la mairie de Nice ! Bon ! Elle a le droit, cette mairie, sur le dos des Niçois, de vouloir faire dans le genre " statues et monuments divers ", comme par exemple près du théâtre et face à la mer ces énormes rails rouillés que l'on vient de déplacer... Dites-moi, qui paie ? Mais, qu'un monument marquant notre exode se fasse à Nice afin d'en commémorer les cinquante ans... avec soixante quinze pour cent de réponses positives, d'après Nice-Matin... c'est incroyable... deux ou trois jours avant, il y avait environ quarante cinq pour cent de NON... et nous terminons à vingt cinq ! Moi je veux bien, mais je m'interroge de plus en plus sur les sondages...
Je reviens au 27 février. Toute une page d'informations sur les rapatriés et surtout un encart qui provoque ma " rabia ". Voilà qu'un des nôtres, des nôtres parce que né " là-bas " en Algérie, à Oran je crois... se met à jouer le mépris, l'arrogance et je dis le mot, l'insulte, en évoquant le Cercle algérianiste, une des grandes associations pieds-noirs, sinon la plus importante de France... Je cite les mots de Monsieur William Tapia sur Nice-Matin : " Le Cercle algérianiste ne représente rien, si ce n'est la nomenklatura des lettrés." J'ai trouvé cela HONTEUX et j'ai écrit au journaliste de N-M le jour même... en précisant : " ...Nous nous battons depuis cinquante ans contre tous ceux de gauche qui renient notre drame et lire ces mots, c'est blessant et démontre des attaches puissantes avec ceux qui depuis un demi siècle nous rejettent de l'histoire de France." Le journaliste n'a pas donné suite à mon courrier... Ce Monsieur William Tapia est, paraît-il, le président du collectif du cinquantenaire... qui prépare des festivités pour fin juin 2012 ! Faut-il rappeler que fin juin 1962, c'était pour les Pieds-noirs le sauve-qui-peut ! L'attente dans les ports sous le soleil ou dans les aéroports... C'était la fuite du bled, pour ceux qui ont pu se sauver pour éviter les disparitions, les assassinats ? Ils partaient en payant leurs billets, en famille s'ils le pouvaient, et en laissant leurs morts dans les cimetières ou leurs disparus... des " enlevés " par le FLN que l'on ne retrouvera plus ! Mais pour Monsieur Tapia, le Cercle algérianiste... c'est RIEN !
Nous savons que certains suivent la carotte qui leur est tendue, s'en gavent et en oublient leurs racines. Savent-ils que la médisance est comme les deniers de Judas, un crime.
Quant à Madame Agnès Rampal, Pied-noir aussi, retenons de ses propos cette innocence ou cette nuance... (Toujours Nice-Matin) " C'est à la demande de certaines associations que le maire... " Eh oui ! Bien dit, Madame Rampal... " Certaines... "... ce n'est pas TOUTES ! J'ai apprécié la retenue, mais quelle honte de constater que des gens de chez nous s'accoquinent à une mairie qui a imposé une statue du général, en faisant voter à l'unanimité cette décision... dont les conseillers municipaux Pieds-noirs, puis nous " offre " à titre de consolation... un monument de l'exode. Je sens comme un mélange des genres, dans cet empressement à souhaiter nous faire plaisir... Un SOS aux bulletins de vote ? Je le vois comme cela et je vous en laisse juge... pour une sentence sans appel... à Nice !


Juin 2012 ? Juste une messe, rien qu'une messe, pour les morts et les disparus, là-bas.

Cordialement, amis et compatriotes Pieds-noirs.
Robert Charles Puig / mars 2012.

 
 
COMMUNIQUE DU DOCTEUR JEAN-CLAUDE PEREZ
 
 
COMMUNIQUE DE LA FARAC
 
 

"19 mars 1962? Waterloo!"


Présentation


Des événements particuliers et d' importance se préparent en coulisse pour 2012: élections présidentielles et législatives, commémoration du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie qui avait suivi le soi-disant "cessez-le-feu" du 19.03.1962 et le référendum d'autodétermination.

Pour le citoyen, ce sera l'occasion de faire pression sur les élus en mal de clientélisme, terme qui est la négation même d'une politique.

Durant la guerre d'Algérie et, plus particulièrement, à partir de mai 1958, nous avons vu que la France se payait de grands mots, des mots qui changeront de sens. Un demi-siècle plus tard, nous sommes passés de la guerre des mots à la querelle du vocabulaire et des chiffres. N'est-ce pas là une manière de nier les évidences, d'occulter les faits et les drames?

La décolonisation de l'Algérie a été bâclée, précipitée. Aujourd'hui, historiens, chercheurs, en quête de vérité pour écrire une histoire équitable, commencent à découvrir les horreurs de cette guerre et, plus particulièrement, dans sa phase terminale comme le souligne l'historien, Jean Monneret.

Comment admettre, au cours de cette phase, les collusions franco-FLN, les massacres de Français d'Algérie, les enlèvements de civils et de militaires, l'abandon de ses nationaux par une armée aux ordres, l'arme au pied et le peu de considération de la France à l'égard de ses soldats, prisonniers, enlevés ou disparus?. On a joué sur les mots comme sur les textes pour anesthésier les Français des deux rives de la Méditerranée. C'est ce que nous constaterons à la lecture de ce livre. Les archives ou ce qu'il en reste nous en fournissent pourtant les preuves.

Aujourd'hui, comment expliquer que les ministères spécialisés, les associations d'anciens combattants ne peuvent s'entendre sur le nombre de civils et de militaires enlevés, disparus ?

"19 mars 1962? Waterloo!", ce livre ouvert aux élus comme aux citoyens nous rappellent et révèlent des pans de cette histoire tragique que depuis un demi-siècle, la France et l' Algérie occultent par omissions, par mensonges. Cet ouvrage s'adresse aussi aux jeunes générations pour lesquels l'Histoire est devenue malheureusement secondaire et sa chronologie absente. Nous rappelons les parcours des hommes politiques et militaires sans lesquels il serait difficile de comprendre leur motivation respective et leur véritable rôle.

Dans tous les cas, il est temps aujourd'hui de mettre fin au prolongement de cette guerre. Pour l'Algérie comme pour la France, il est impératif pour chacun des protagonistes de vider les tiroirs de cette Histoire et de s'écouter. L'écriture de cette histoire ne se fera que dans l'équité pour aboutir à une réconciliation.


Delenclos Michel Henri -Chercheur en histoire-

 
 

Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes
Narbonne, Le 01 mars 2012


NON AU 19 MARS 1962 GRANDE MANIFESTATION À TOULOUSE


Le Maire de Toulouse, Pierre Cohen, a décidé de rebaptiser le pont de Bayard, à Toulouse, en « Pont du 19 mars 1962 ». Cette décision insulte la mémoire de tous ceux et toutes celles, Pieds-Noirs et Harkis confondus, qui ont été victimes des massacres perpétrés par le FLN en Algérie, après les Accords d’Evian. Elle constitue une offense envers tous nos compatriotes, Français d’Algérie, qui ont après l’exode de 1962 fait de Toulouse leur seconde patrie. C’est la raison pour laquelle le Cercle algérianiste appelle, au côté du Collectif des associations de Rapatriés de la Haute Garonne, à un grand rassemblement de protestation :
Le samedi 17 mars 2012 à 14h30 Sur les Allées François Verdier A Toulouse


Les manifestants seront appelés en cortège à défiler ensuite jusqu’au pont de Bayard où une gerbe, en mémoire de tous nos morts et de toutes les victimes de l’après 19 mars 1962, sera jetée dans le canal du Midi.
N’hésitez pas à venir nombreux et à mobiliser vos proches et vos amis pour montrer que nous n’acceptons pas cette décision inique.


Amitiés à tous.
Thierry Rolando
Président national


Pour tout contact : Ghislaine Delmond : 06 13 51 26 00 ou Marcel Lizon 06 79 81 69 12
Association culturelle des Français d’Afrique du Nord

___________________________________________________________________________
B.P. 213 – 11102 Narbonne Cedex – Tél. 04 68 32 70 07 – Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

 
 
Monsieur LAFFINEUR à propos de ce colloque...
 

Un bus au départ de Nice avec arrêts habituels plus TOULON et MARSEILLE sera prévu pour samedi 10 mars 2012 CONTRE le Colloque FLN

Merci de vous inscrire par mail ou par téléphone: 04.93.47.90.66

 
 
Nicolas SARKOSY à LATTES ( Hérault) le 28 février 2012.
http://youtu.be/580RvZnCtdo
 
 
http://www.nicematin.com/article/nice/rapatries-dalgerie-le-monument-de-la-discorde.801188.html
 
http://www.nicematin.com/communes/Nice#poll-800452
 

Je prends connaissance de l'article publié ce jour dans Nice-Matin à propos de l'érection d'un monument dédié aux Français d'Algérie et aux Harkis.

Je déplore que les sentiments des Rapatriés soient assimilés par Madame Rampal et Monsieur Tapia à une position politique. Ce n'est pas exact. Les Rapatriés de Nice sont profondément attachés au monument du souvenir du Jardin Alsace-Lorraine qui fut voulu par les Maires de Nice, Jean et Jacques Médecin, réalisé par un architecte de chez nous et dont l'urne renferme de la terre de notre pays natal.

Rapatriés et Harkis y communient depuis dans la même peine. Pourquoi faire un autre monument? Nous n'en voulons pas. Les Niçois qui nous ont, en grande majorité, accueillis il y a cinquante ans doivent savoir que nous ne sommes pour rien dans ce projet, cette dépense dont la ville pourrait se passer. S'agirait-il, pour quelques uns, de satisfaire une ambition personnelle? Je ne peux le croire. Quelle que soit la décision que la Municipalité prendra, ce sera une nouvelle cause de dissension. Il faut que l'on sache que les Rapatriés, dans leur immense majorité, n'y sont pour rien.

Croyez, Monsieur, à l'expression de ma meilleure considération.

Madame Geneviève de Ternant, écrivain, Lauréate de l'Académie Française, ancienne directrice de l'Écho de l'Oranie.

 
 


ORDRE DE MOBILISATION
DE TOUS LES FRANÇAIS


Suite au colloque organisé par la fédération de France du FLN et ses souteneurs, pour apologie de crime, d'assassinats, de terrorisme, en Algérie, durant la période de 1954 à 1962, il est maintenant nécessaire d'arrêter, en ce cinquantenaire de notre exode, toutes ces manifestations qui portent atteinte notre mémoire.

La mobilisation générale est décrétée pour le samedi 10 mars 2012 à neuf, heures, devant le Conseil Général, rue Guillemette à Nîmes 30000.

Tous les citoyens français qui veulent, en mémoire des,

40000 soldats français sacrifiés pour rien,
150 000 harkis massacrés dans d'atroces souffrances,
Plusieurs milliers d'Européens enlevés ou assassinés

venir témoigner de leur soutien à toutes ces familles frappées par ces horreurs et faire entendre leur voix pour rétablir la vérité historique et ne plus cautionner ces analyses à sens unique d'historiens étrangers parfois condamnés à mort qui sont une véritable provocation en 2012, année qui marque le cinquantenaire de l'exode des Français d'Algérie.

Nous appelons tous nos concitoyens en une manifestation fraternelle, digne et pacifique à venir témoigner aux uns, leur solidarité, et aux autres leur désapprobation et leur indignation.


Non au colloque de la désinformation.

Renseignements : 04.94.33.68.38.

 
 
Le RNFAA vous invite à rejoindre le Collectif contre "le colloque du FLN" à Nîmes.
qui se tiendra à Nîmes le 10 mars 2012 pour tous les renseignements veuillez vous rendre
sur la page d'accueil du site du RNFAA

http://rnfaa.com

 
 


74 / Tolstoï, dis-leur...


Souvenons-nous... Le thème de la mort est présent dans l'œuvre de Tolstoï. L'homme bien entendu et la nature... l'arbre dans sa nouvelle : " Les trois morts ". L'arbre, vivant, qui se sent mourir... " ...et la nature éclata et s'embrasa à la lisière de la forêt. Mais de nouveau, les bruits retentirent... la cime de l'arbre tremblait... ses feuilles semblaient murmurer quelque chose et la fauvette... s'installa sur un autre arbre. En bas, la hache frappait de plus en plus fort... L'arbre vacillant... se penchait... se redressait en ébranlant profondément ses racines... L'arbre se courba, son tronc craqua et, brisant les taillis, écrasant ses branches et ses feuilles, son sommet toucha le sol humide ".
Quelle belle description d'une fin. Un arbre ! Une part de la nature qui se meurt.
Aujourd'hui, le problème est relancé sur la façon dont meurent des animaux, parce qu'une religion exige et obtient, en France, que des animaux subissent un sort tragique, un égorgement vivant, pour satisfaire un rite religieux horrible.
Tolstoï, dis-leur ! Dans notre France millénaire, sortie de l'obscurantisme du Moyen-âge, est-il normal d'accepter un acte barbare, même sur des animaux, sans réagir ? J'ai écouté des hommes politiques, Copé entre autre, des commentateurs de la télévision, Canal +, et je n'ai entendu personne s'élever contre ces boucheries ! Pour ceux qui blatéraient et riaient, cela était normal : la viande halal n'est pas un problème !
Tolstoï, dis-leur ! L'animal est vivant. Il est amené à l'abattoir. C'est un endroit froid, à la lumière sans couleur. Peut-on soupçonner que, dans son cerveau, il sait ce qui l'attend ? Sait-on s'il a peur ? Est-il au moins abasourdi, avant le meurtre ? Non ! Vivant, il est hissé au bout d'une corde, par les pattes. Vivant, il bouge, se débat et tout à coup, la lame d'un couteau frôle et s'enroule autour de sa gorge. Il est toujours vivant ! Lorsque le sang commence à jaillir, en grands jets, de la gorge tranchée, il est encore vivant et son cœur bat. Ce sang qui s'écoule dans une rigole, devine-t-il que c'est sa fin ? Tout à coup, son corps se crispe et son cœur bat la chamade, fortement puis peu à peu, faiblement, lentement... Tout son corps d'animal, sans qu'il en sache la raison, est tourné vers la Mecque : son exécution barbare est un sacrifice religieux ! Ses muscles se tendent, ses membres se raidissent. A-t-il mal ? Souffre-t-il ? Puis le cœur cesse de battre, le sang ne coule plus dans la rigole.
Il a perdu sa vie dans la douleur et l'agonie de se sentir partir... mourir : Une main d'homme l'a tué pour satisfaire à un rite d'un autre temps.
A-t-on le droit, en France, d'accepter cette " boucherie " ? En écoutant les commentaires d'hommes politiques ou de journalistes, l'égorgement rituel semble être passé dans nos mœurs et la façon de tuer importe peu ! Cela veut dire que notre civilisation se perd. Que le communautarisme a gagné. Il impose ses us et ses coutumes : La viande halal est sur l'étal du boucher, la vitrine des grandes surfaces et à la cantine scolaire.
Un problème de notre temps ? Les éleveurs ne le contestent pas. Les abattoirs, nombreux, se spécialisent dans cette voie du crime et enrichissent les mosquées. Elles touchent un pourcentage sur ces meurtres rituels. Pourtant, des hommes politiques de tous les bords ont baissé la garde et abandonnent, sans honte, nos lois pour les leurs.
Robert Charles Puig / février 2012

 
 
Professeur associé émérite dr. Gérard Lehmann
Université de Danemark Sud
Danemark

Monsieur le Rédacteur en chef de MIDI LIBRE

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir publier dans vos colonnes la communication suivante :

À PROPOS D´UN COLLOQUE " HISTORIQUE "

Un colloque " historique " doit se tenir dans le Gard sur la Fédération de France du FLN avec le soutien financier du Ministère de la culture et de la communication. L´objet de ce colloque serait de confronter les " analyses d´historiens de haut niveau dans le respect de la pluralité des points de vue ".
Nous sommes en réalité placés devant une énième entreprise de falsification de l´histoire de la tragédie algérienne entre 1954 et 1962.
Les organisateurs du colloque prétendent recevoir le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, ce qui est un mensonge patent. Il n´y a en réalité aucun soutien de l´État et l´utilisation d´un logo du ministère de la Culture est parfaitement frauduleuse.
Rien, ni dans la liste des organisations soutenant le colloque, ni dans les sujets annoncés des communications ni dans la qualité des intervenants, ne permet d´attribuer à ce colloque la qualification d´historique.
La Métropole a été le cadre entre 1954 et 1962 de luttes meurtrières entre musulmans qui ont fait plus de dix mille tués et blessés, très majoritairement dans la population musulmane habitant dans la métropole, car tel a été la stratégie du FLN pour assurer son emprise sur cette population et la pressurer ainsi que pour éliminer ses rivaux. Raymond Muelle dans son ouvrage La guerre d´Algérie en France retrace clairement les péripéties du drame. Ces crimes sont d´ailleurs caractéristiques des moyens utilisés par le FLN pour asseoir son entreprise sur la population musulmane de la Métropole (environ trois cents mille personnes), mais pas seulement. Car si nous avons à notre disposition des rapports de police précis pour la Métropole, il n´en est pas de même dans les départements algériens où les victimes musulmanes sont infiniment plus nombreuses. Sans même parler de l´après 19 mars 1962 et de ses massacres! L´orientation politique et idéologique des intervenants, qu´ils viennent d´Algérie ou de France, et même s´il s´agit d´une historien de haut niveau comme Gilbert Meynier, nous assure par avance que la pluralité des points de vue sera d´une convergence renversante et que leur a priori sera criant. En termes plus simples, il s´agit de décervelage.
L´écriture historienne de la tragédie algérienne répond encore trop souvent à un idéologiquement correct qui ménage fort peu le souci de la vérité et de l´honnêteté intellectuelle. Ce colloque, tel qu´il nous est présenté, nous en promet une nouvelle mouture.

 
 


Lettre ouverte à qui veut bien la lire.... et la faire circuler.


1962 / 2012. Le temps du souvenir et de l'exode : cinquante ans après le drame du départ d'Algérie!


Bien entendu je pense en priorité aux élus, ceux de tous bords qui depuis cinq décennies se montrent ou indifférents, ou d'une compassion douteuse ou parfaitement contre notre mémoire Pied-noir. Ils sont nombreux, très nombreux et depuis le début de l'année 2012, ils jouissent du pouvoir d'ajouter au mal et à l'ignominie dont ils nous abreuvent et mentent, celui d'ouvrir les vannes de la méchanceté, de la médiocrité et de la haine qui restent leurs armes favorites pour nous montrer d'un doigt accusateur. Ainsi, nous voyons fleurir dans de nombreuses villes des réunions, des colloques, des conférences qui présentent l'indépendance de l'Algérie comme une victoire du " bien " contre le " mal ", nous !
Le FLN terroriste nous provoque par des réunions d'autosatisfaction sur leur victoire en 1962, et avec la bénédiction de certains Maires de villes, se lance dans la propagande anti-française et anti Français d'Algérie. Il y a de tout dans ces réunions, ces assemblées de traitres à la Patrie qui vont vomir leurs anathèmes sur notre passé. Des écrits, des films, à la gloire des indépendantistes terroristes ; des articles de journalistes gauchisants et encore staliniens qui font tourner les rotatives des journaux pour nous caricaturer, nous désigner comme des bourreaux ... Des émissions vont nous présenter comme des fascistes, des esclavagistes et cela va durer jusqu'à la fin des temps, si nous n'y mettons pas bon ordre en contre attaquant ces ignominies. Je l'écris, cela ne s'arrêtera pas à fin de juin 2012, mais continuera comme depuis l'indépendance donnée, offerte, par De Gaulle à un peuple qui n'en demandait pas tant. Un peuple devenu l'esclave d'une dictature obsolète et qui se retrouvera, dans les mois à venir, dans les serres d'une autre tyrannie : islamiste !
Mais je reviens à cette France oublieuse du passé... Se souvient-elle que les " Africains " l'ont sauvée deux fois, de l'asservissement et du joug étranger ? 1914 / 18 et 1939 / 45 ! Ils sont venus depuis l'autre côté de la Méditerranée, ils ont eu des blessés, des morts dans ces batailles pour la liberté, mais De Gaulle les a exclus de la mémoire du peuple, dans ses écrits. Et, que l'on ne nous raconte pas que les autochtones de l'Algérie, les Arabes, étaient les seuls à mourir pour la France. Il y a eu chaque fois, autant d'Européens que d'Africains, qui se sont battus et sont morts, pour la démocratie et la Nation bien que les Européens étaient 9 fois moins nombreux que les Indigènes!
Que reste-t-il de cette gloire passée ? Rien, sinon le communautarisme de religions du Sud qui veulent faire les lois en France ; sinon le pacifisme obtus et le relativisme de partis politiques qui nous bradent, comme ils ont bradé l'Algérie, il y a cinquante ans... Que reste-t-il de ce temps de l'honneur ? Des mots que l'on efface, des souvenirs qui n'ont pas le droit d'être évoqués et surtout, cent trente deux ans du sol d'une terre extraite de la barbarie pour la hisser aux temps modernes et que des ignorants, des falsificateurs d'histoire veulent totalement enterrer.


Nous voici donc à quelques mois, si peu, de la commémoration de notre exode... notre fin d'un monde. Que voit-on dans nos villes : Nice, Nîmes, Paris et bien d'autres ? Des colloques venimeux animés par des associations gauchisantes qui nous invectivent. Des conférences sans objectivité qui veulent encore nous assassiner de leurs mots mensongers. Des historiens et des philosophes qui se veulent les héritiers du " manifeste des 121 " souhaitant notre mort...
Des hommes politiques qui adoubent le 19 mars, chantent la gloire du gaullisme, sans se rendre compte qu'ils font le jeu des destructeurs de la République.
Heureusement, des associations de Français d'Algérie s'élèvent contre cette mascarade qui se veut " festive " en cette année 2012. Ils s'opposent avec leurs faibles moyens, à cette histoire de France haïe, sabotée, déformée par une fraction de personnages nuisibles, aux mots aux allures de gonorrhée. Réussiront-elles, toutes ces associations dépositaires de l'honneur d'un passé et des aspects positifs qui nous avons laissé " là-bas ", réussiront-elles un jour à faire admettre que la terre d'Algérie était autant la nôtre que celle des quelques sept cents mille autochtones trouvés sur place et devenus musulmans par la force du glaive arabe ?
Ces associations réussiront-elles à faire admettre la vérité de ce temps là ?


Je veux maintenant vous parler de ma ville, celle qui m'a adoptée : Nice !
Il y a dans cette ville magnifique, un double jeu d'élus, étonnants d'impudeur et de machiavélisme. Ils se disent gaullistes, le prouvent par une statue non désirée d'un général qui nous a mentis et abandonnés. Il nous a poussés à un exode tragique, en laissant - par les morts du 26 mars 1962 à Alger, ceux d'Oran le 5 juillet et tous les torturés, les assassinés, les disparus, du bled - comme du sang sur ses mains, mais voilà que tout à coup, cinquante ans plus tard, ceux qui ont toujours fait référence à ses décisions tellement barbares et désastreuses, se sentent... proches de nous. Le mot n'est pas trop fort... comme Nicolas Sarkozy à Marseille dit aimer la France, eux aussi à Nice, ils nous aiment ! A ce point qu'ils nous promettent un monument marquant notre fin tragique du pays qui nous a vus naître: L'Algérie.
Ils ont l'audace des trépanés qui ne se souviennent plus nous avoir méprisés. Le pire, hélas, c'est que quelques associations, quelques Pieds-Noirs inconscients du mal qu'ils nous font, pactisent à cette machination du monument. Ils se réunissent: élus de la ville et personnes que je nomme de " mauvaise intention ", et préparent, comme si de rien n'était, non seulement un monument que je refuse, que nous devons refuser, car il en existe déjà un au jardin Alsace-Lorraine, et qui coutera cher aux Niçois et nous ne sommes pas d'accord. En plus, ils préparent aussi... des " festivités " comme l'annonce Nice-Matin... pour la fin juin... 2012 !
Ces mots horribles ! " Festivités " ... fêtes, alors que nous ne devons en cette date d'abandon de notre terre, en ce cinquantenaire de la honte, que pleurer et prier ! C'est véritablement l'affront le plus énorme que nous ne devons ni admettre ni subir, surtout à Nice, cette ville s'est ouverte à un nombre important d'entre-nous.

Que conclure de ce temps des mensonges ? Que nous sommes toujours " l'ethnie " à abattre. Nous sommes ceux qui gênons le pouvoir en place comme l'opposition prompte à enterrer notre passé, nos souvenirs.
Ils ne veulent pas se rappeler que de nombreux Pieds-Noirs sont arrivés en France totalement démunis de leurs biens. Ils attendaient sur les quais des ports, après avoir payé de leur argent le titre de transport, que la France vienne les chercher et la France ne l'a pas fait : la Marine française manœuvrait en Méditerranée et n'a pas porté secours à son peuple que la barbarie assassinait... Puis les dockers des ports refusèrent de laisser débarquer ces Français d'Algérie ; forcèrent les navires à rester hors des ports, avec leurs charges d'âmes en perdition, en désespérance... Puis les Harkis ! Mal récompensés de leur fidélité à la France, ceux qui réussirent à rester sur le sol national furent parqués et oubliés...
Voila ce que des élus gaullistes ou d'autres bords, oublient... Beaucoup sont des zélateurs du 19 mars, ces accords honteux d'une France déshabillée de sa province et qui s'est pliée, sans contrepartie, aux exigences FLN. La suite nous la connaissons tous...
Nous avons été mal reçus, nous avons dû nous battre, nous débattre et parfois taire d'où nous venions pour ne pas être jugé, condamné et rejeté par la " vox populi " que les médias excitaient, en attisant les feux d'une haine inadmissible, contre nous !
Alors, Nice en juin 2012 ? Je veux bien d'une messe, parce qu'elle sera servie par des prêtres de " chez nous " mais je ne souhaite ni festivités ni monument. S'il doit en exister un, un jour, il sera à l'image de celui que nous avons laissé à Alger, au plateau des Glières, ce lieu de mémoire qui a connu nos, joies, nos batailles, nos peines et nos assassinés.

Robert Charles Puig / 22 février 2012

 
 
http://youtu.be/jLtGF735YbE
 
 

Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes


Paris, le 10 février 2012
Monsieur Bertrand DELANOE
Maire de Paris
Place de l’Hôtel de Ville
75000 PARIS


LETTRE OUVERTE AU MAIRE DE PARIS


Monsieur le Maire,
Vous avez mené, de manière incontestable, au cours de ces dernières années, l’une des actions mémorielles les plus fortes en hommage aux victimes de la guerre d’Algérie. L’inauguration d’une rue du 19 mars 1962, d’une place du 8 février 1962 en mémoire des victimes de la manifestation de Charonne, d’une stèle en mémoire des victimes de l’OAS, d’une plaque en mémoire des victimes de la manifestation FLN du 17 octobre 1961 à Paris, sans oublier le Festival du film parisien sur la guerre d’Algérie... en sont les illustrations. Comment ne pas souligner votre action dans ce domaine ?

Oui, mais voila, Monsieur le Maire, toutes ces initiatives, toute votre démarche ne visent malheureusement qu’un seul objectif : saluer inlassablement les mêmes victimes de la guerre d’Algérie dans une vision hémiplégique de l’histoire. En effet, vous semblez ignorer que, dans cette guerre, il n’y eut pas qu’une seule souffrance, qu’un seul drame, qu’une seule catégorie de victimes. Vous avez sans doute, vous qui vous qualifiez très souvent d’humaniste, considéré que les souffrances et les drames de dizaines de milliers de Harkis et de Pieds-Noirs assassinés dans d’ignobles conditions, après le 19 mars 1962, notamment par ceux-là mêmes dont vous louez l’action, n’étaient pas dignes d’un hommage de la Mairie de Paris et de son premier magistrat.
Oui Monsieur le Maire, il n’y a rien de plus détestable que de considérer que toutes les souffrances ne se valent pas et que certaines victimes sont plus honorables que d’autres. Comment qualifiez-vous le massacre de plus de 100 000 de nos compatriotes Harkis assassinés dans les conditions que l’on sait ?

Quelle appréciation portez-vous sur l’enlèvement et l’assassinat de plusieurs milliers de Français d’Algérie, femmes, hommes et enfants innocents qui croisèrent un jour la haine sur leur chemin et dont les familles, toujours en souffrance, ne connaissent,
cinquante ans après les faits, toujours pas le lieu de leur dernière sépulture ? Enfin, vous n’avez jamais eu un mot de compassion pour le dramatique exode de plus d’un million de vos compatriotes arrachés à leur terre natale, accueillis bien souvent dans des conditions insupportables par une métropole qui voulait, suivant le mot du maire socialiste de Marseille Gaston Deferre “les rejeter à la mer”.

Alors, Monsieur le Maire, sortez de votre approche dogmatique, considérez de manière égale toutes les souffrances, c’est à ce prix là que vous serez véritablement l’humaniste que vous prétendez être.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes cordiales
salutations.

Thierry Rolando
Président national
Association culturelle des Français d’Afrique du Nord
___________________________________________________________________________
B.P. 213 – 11102 Narbonne Cedex – Tél. 04 68 32 70 07 – Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

 
 

LES ÉTATS D´ÂME DU MAIRE DE NICE CHRISTIAN ESTROSI

Le maire de Nice déplore la tenue à Nice par la LDH et par quelques autres associations (dont celle des pieds-noirs progressistes), du colloque Algérie 1962. Pourquoi une fin de guerre si tragique? Et son opposition trouve dans un article du Monde un écho médiatique.
Il compte sur l´esprit de sagesse et d´apaisement pour que la LDH renonce à ce colloque. Mots en l´air quand il sait pertinemment que la LDH est animée par tout le contraire d´un esprit d´apaisement et de sagesse, il suffit d´en consulter le site qui est d´un extrémisme consternant et bête: on n y pensent pas, on y prie les dieux au front bas.
J´avoue ne pas comprendre. Nous sommes en période électorale, présidentielle et probablement législative, et monsieur Estrosi n´aurait rien déploré si des associations de pieds-noirs véritables (je dis véritables parce que les " pieds-noirs progressistes" sont en réalité des pieds-bots rouges ou verts) n´avaient manifesté une opposition résolue à un colloque placé dans le droit fil d´une idéologie totalitaire.
La chèvre et le choux
Cela dit, si nous laissons de côté la cuisine électorale. Si nous nous plaçons sur le plan de l´histoire, je ne vois guère de différence entre les positions de la LDH et celles de monsieur Estrosi, sinon que la LDH est fidèle à elle-même dans son catéchisme de haine et de bêtise et que monsieur le maire, en essayant de ménager la chèvre et le choux se retrouve en porte-à-faux.
Essayons d´y voir un peu clair. Et pour cela il convient de noter deux initiatives remarquables du maire de Nice, celle d´ériger à la gloire du grand homme une statue en plein Nice et celle, disons complémentairement électoraliste, d´élever un monument-souvenir de l´exode des pieds-noirs en bord de mer, du côté de la Promenade des Anglais.
Nous avons eu droit à un certain nombre de messages symboliques ou de discours et le maire de Nice n´est pas le seul à pratiquer ce genre d´exercice qui consiste à ménager la chèvre et le choux.
Par exemple: nous avons un Président de la République qui, il y a quelque temps, accomplissait aussi médiatiquement que pieusement le pélérinage de Colombey, action de grâce qui trouve un parfait écho dans l´érection gaullienne de Nice.
Et puis, dans une tonalité moins charmante: il y a quelque temps, monsieur Gaudin de Marseille serrait sur son cœur Zorah Drif: Savez-vous qui elle est? Vice-présidente du Sénat algérien. Mais encore? Celle-là même qui déposait des bombes dans les cafés d´Alger en 1956, tuant indistinctement des civils innocents. Et qu´a-t-il, répondu aux protestations, entre autres de Nicole Guiraud que la terroriste Zorah Drif mutila le 30 septembre 1956 au Milk Bar? Elle parmi tant d´autres civils innocents? Qu´il ne se souvenait pas très bien, et qu´après tout cinquante avaient passé...
Il est des Français qui ont la mémoire qui flanche.
Est-ce là le langage de l´apaisement ou de la provocation?
Enfin nous avons un ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Gérard Longuet, qui s´invite fin janvier 2012 au Congrès national de l´Algérianiste à Perpignan et qui nous dit que La France n´a pas respecté sa parole, et il s´agit bien entendu du dégagement c´est-dire de l´abandon de l´Algérie. Il fait l´ereur de nommer (une fois mais pas deux) le nom de l´innommable sous les huées des plus de deux mille participants présents ce jour-là mais se rattrappe fort bien en entonnant le Chant des Africains, exercice vocal qui lui rapporta une salve d´applaudissements. Un hic pourtant: lorsque le ministre dit La France n´a pas respecté sa parole, il convient de rectifier. Il convient de lui apprendre, à lui et à sa majorité à qui et à quoi ils érigent un monument. S´il s´agit de la France ou d´un usurpateur.
L´imposteur
L´imposteur est l´homme que nous avons porté au pouvoir. Non seulement il n´a pas respecté sa parole, mais c´est l´homme qui en parlant au nom de la France a commis une imposture. Oui, Monsieur Estrosi, tel est le sens de l´imposture: pardonnez la déformation professionnelle de l´universitaire pour qui les mots ont un sens précis, et pour éviter tout malentendu je rapporte la définition du Petit Robert:
Celui qui abuse de la confiance, de la crédulité d´autrui par des discours mensongers, dans le dessein d´en tirer profit. V. charlatan, menteur.
Je renvoie pour des détails éclairants, entre autres, à l´ouvrage de Georges-Marc Benhamou: Un mensonge français.
Ne confondons pas la France avec celui qui en fut la négation.
La forfaiture: avec ce mot nous retombons dans le champ sémantique de la félonie et de la trahison, cette fois sous la forme d´infractions aux devoirs d´une charge, en l´espèce celle de Président de la République Française. Inutile donc de vous rappeler l´article de la Constitution faisant obligation au Chef de l´État de défendre l´intégrité du territoire qui comprend à l´époque les 15 départements de la province algérienne. Il n´était pas le seul coupable: la liste est longue de ses complices, des gaullistes alimentaires aux gaullistes barbouzards, et des barbouzards aux ambitieux, d´un Michel Debré à un Messmer et d´un Foccard à un Joxe.
Le crime: mais nous n´avons pas encore évoqué les conséquences dramatiques pour ceux qui furent ses victimes. Vous parlez de sagesse et d´apaisement, monsieur le maire? De qui vous moquez-vous? Ce que vous appelez sagesse a le sens pour nous de silence, ce silence que vous, votre parti et vos adversaires veulent nous imposer depuis des décennies! Si vous voulez un apaisement, que le chef de l´État, au lieu de célébrer une grande messe médiatique dans le village aux deux clochers, fasse repentance des crimes du gaullisme, qu´il en égrène la liste, et elle est longue, et elle ne concerne pas seulement le 26 mars ou le 5 juillet 1962, le massacre des harkis que cet homme avait fait désarmer pour qu´il fûssent martyrisés plus commodément. Cette capitulation dans la jactance, pour reprendre le mot de Raoul Girardet dans son bel ouvrage Le tombeau d´un capitaine, cette capitulation sanctionne non pas une défaite mais une victoire par les armes. L´armée française fut ainsi une autre victime de la trahison des politiques. Je renvoie volontiers sur ce sujet à l´ouvrage de Georges Kayanakis: Algérie 1960: La victoire trahie.
Il y a les morts, les blessés, les disparus, les mutilés, les torturés, les vies défaites, l´exode dont le pouvoir gaulliste présent qui, quand il se prévaut du gaullisme d´hier (voir le pélerinage de Nicolas Sarkozy), devra bien rendre compte un jour. Le reste n´est que bavardage. Et ne me parlez pas davantage de tendre la main aux voyous et aux assassins qui, depuis décennies, de Ben Bella à Bouteflika, ont emprisonné leur peuple dans un colonialisme dont ce même peuple ne voit d´issue que dans la Harraga, l´exil rêvé vers le nord.

Quelle hécatombe nous connaîtrions si nous étions assez stupides et assez lâches pour l´abandonner.

Savez-vous qui prononça cette parole? Précisément l´homme qui fut assez stupide et assez lâche pour l´abandonner. L´Algérie. Mais là encore, de même que dans les propos de Gérard Longuet, nous sommes confrontés à un glissement sémantique qu´il convient de rectifier. Le pluriel de majesté n´étant pas de mise, rendons à ce César ce qui lui appartient: la lâcheté et la stupidité. De sucroît, puisqu´il les revendique.

Ass. prof. emérite SDU Gérard Lehmann

 
 
- le Dimanche 19 Février 2012 - 15h - Auditorium Maurice RAVEL - la PERGOLA (Casino) - 64500 ST JEAN DE LUZ - Organisée par L'association " la Valise ou le Cercueil ".

Bérangère et Frédéric seront présents. N'hésitez pas à prévenir vos amis. L'équipe de REPORTAGE34
Nadine et Jean-Claude GATTO

 
 
http://www.dailymotion.com/video/xoe3v5_inauguration-centre-de-documentation-des-francais-d-algerie-perpignan_news#from=embediframe
 
 

Anne CAZAL
Déléguée Générale
Fronton, le 2 février 2012
Monsieur Pierre COHEN
Député Maire de Toulouse
Hôtel de Ville
Place du Capitole
31000 TOULOUSE
Lettre ouverte
Recommandée + A.R. N°1A 042 181 9349 3
Monsieur le Député Maire,
J’apprends vous avez pris la décision de débaptiser le pont Bayard à Toulouse pour lui donner désormais comme
nom « Pont du 19 mars 1962 »… Peut-on dire que la ville rose va s’anoblir par une telle décision ? Peut-on
affirmer que le Chevalier sans peur et sans reproche, ayant largement fait ses preuves de Marignan à Mézières,
cède la place à une page d’Histoire de France plus glorieuse que celles qu’il a écrites ?
Cela reste à voir !
Vous estimez peut-être, Monsieur le Député Maire, que les Français considèrent massivement le 19 mars comme
« la date qui convient le mieux pour honorer la mémoire des morts pour la France en Afrique du Nord », c’est du
moins l’impression qu’en a donné votre collaborateur, M. Michel Pech, en l’annonçant…
Je doute fort que les familles éprouvées des 537 soldats français prisonniers de l’A.L.N. en Algérie, qui, malgré
les accords d’Evian – capitulation française devant un ennemi vaincu – et la convention de Genève, n’ont
jamais été rendus à la France, partagent votre choix.
Vous considérez certainement que cette date repose, en effet, sur une réalité historique puisque, comme
beaucoup de nos élus, hélas, vous la considérez comme la date du cessez-le-feu en Algérie, seulement c’est là
l’erreur que commettent tous ceux qui ignorent la réalité des faits, ou qui n’ont vu dans le drame humain, véritable
génocide dont le 19 mars marque le début, que « la quille ! ». Il y a quelques années, un député de votre groupe,
M. Néri, m’avait répondu : « Nous célébrons le 19 mars, parce que c’est le jour où les petits sont rentrés à la
maison… ».
En réalité, et sans vouloir vous offenser, il semble que vous maîtrisiez peu la réalité historique, ce qui, pour un
représentant du peuple français, peut engendrer une déficience grave, puisque la loi N° 74 – 1044 du 9
décembre 1974 fixe la fin des combats en Algérie au 1er juillet 1962, mais, de plus, la réalité historique, même
si on tente encore de l’occulter, n’était pas celle d’un cessez-le-feu, loin s’en faut !
En fait de cessez-le-feu, l’ordre de Ben Khedda était un diktat auquel, dès le 19 mars 1962, le général Ailleret
s’empressa d’obéir en transmettant à l’armée l’ordre du jour suivant : « Votre rôle n’est pas terminé. Vous devez
contribuer à empêcher que le désordre l’emporte, quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de
nouveau. ».
Autrement dit « Si les Français protestent, n’hésitez pas à les exterminer »,et c’est ainsi que s’ajouta la
persécution au calvaire des Français d’Algérie, de toutes ethnies, qui apprirent, dans ce contexte dramatique, que
tous leurs droits civiques de nationaux leur étaient brusquement retirés, la souveraineté nationale du peuple se
trouvant désormais concentrée entre les mains du seul corps électoral métropolitain !

Les Français d’Algérie, de toutes ethnies, je le répète, car, contrairement à la fable imposée, la plus grande partie
des musulmans voulait rester française (d’où la suppression, dans les accords d’Evian, du choix de la
francisation, pourtant annoncée et promise par Charles De Gaulle), ces Français là, de toutes ethnies, étaient
donc ravalés au rang d’un troupeau de bétail qu’on menait à l’abattoir en s’indignant qu’il n’accepte pas, de bon
gré, le mauvais sort qu’on lui imposait…
Mais nous étions des hommes, des êtres humains ! Nous ne pouvions endurer sans broncher les attentats, les
enlèvements qui se multipliaient et qui n’étaient pas seulement imputables au FLN, mais bien souvent aux
barbouzes gaullistes, ces mercenaires, condamnés de droit commun, sortis tout droit des prisons françaises pour
détruire, en Algérie, le parti de la France …
« Fin de la guerre d’Algérie » a osé déclarer l’un des récipiendaires de « la médaille du cinquantenaire du 19
mars » (parce que vous avez osé créer une « médaille du cinquantenaire du 19 mars », en oubliant que les
médailles gagnées au feu par les Français d’Algérie d’origine musulmane, en vrais combattants, pendant les deux
guerres mondiales, le FLN les leurs a fait avaler avant de les égorger, et ceci aux portes des casernes où les
troupes françaises étaient consignées sur ordre du Chef de l’Etat français !).
Fin de la guerre d’Algérie !… Et Bab-el-Oued ? Et la rue d’Isly ? Et le génocide d’Oran ? Et l’extermination, non
seulement ders Harkis, mais de villages entiers où ils se réfugiaient (de l’aveu même de Bouteflika !)Budapest ?
Varsovie ? Massacre des innocents ? Shoa ? Ou toutes ces atrocités à la fois ? Il n’est pas possible, Monsieur le
Député Maire, à moins que vous soyez trop jeune, que vous n’ayez jamais entendu ces plaintes déchirantes, ces
râles désespérés, ces implorations pitoyables, retransmises pourtant, sept jours après ce que vous appelez le
cessez-le-feu Algérie, sur les ondes de radio Luxembourg et d’Europe 1… Quels crimes avaient commis les
hommes, les femmes, les vieillards et les enfants qui furent massacrés lors de la manifestation de solidarité du 26
mars 1962 ? Celui d’être français et d’oser le dire !
Est-ce que 5 juillet 1962 et jours suivants à Oran auraient disparu du calendrier comme de la mémoire des
hallucinés qui prétendent que la guerre d’Algérie se serait terminée le 19 mars … Madame Sallaberry, officier en
retraite et ancienne chancelière de l’armée française, était en fonction, à cette époque, au Bureau des exactions
de l’Ambassade de France à Rocher Noir : elle affirme sous serment que le nombre des victimes du pogrom de
cette sinistre journée et de celles qui ont suivies est plus proche de 4.000 que de 3000 !... Et cet ethnocide a
été perpétré en toute impunité, le Général Katz ayant consigné toutes les troupes françaises pour obéir à l’ordre
criminel reçu de l’Elysée : « Surtout, ne bougez pas ! ».
La France ne s’est pas beaucoup préoccupée du sort de ses disparus. Elle en a caché l’horreur tant qu’elle a pu. Il
a fallu qu’en 1971, par une déclaration solennelle à la presse, le Chef de l’Etat algérien, le colonel Boumedienne,
en bon héritier des pirates du temps de la régence turc, déclare que son pays détenait toujours UN GRAND
NOMBRE D’OTAGES FRANÇAIS, indiquant que, lorsqu’il le faudrait, il en communiquerait la liste exacte, mais
que POUR LA LIBERATION DE CES OTAGES, LA FRANCE DEVRAIT Y METTRE LE PRIX … Ce qu’elle n’a
pas fait.. Et le monde moderne, dit humaniste, ne s’est pas indigné de telles ignominies…
J’ose espérer, bientôt un demi-siècle après le drame du 19 mars, que tous ceux qu’on a appelé « les disparus »
sont morts, comme le sont aussi tous les musulmans du parti de la France, et je n’évoque pas seulement les
Européens ou les Harkis, Moghaznis, ou fonctionnaires musulmans… J’ose espérer que le fleuve de sang ouvert
le 19 mars 1962 n’est plus qu’un immense charnier où se décompose, avec la dernière flambée du patriotisme
français, les restes de près de deux cent mille êtres humains qui aimaient la France et qui sont morts à cause
de cet attachement…
Et puis, Monsieur le Député Maire, lorsqu’on accepte la charge d’une députation, il me semble qu’au plan légal, on
devient, sinon garant, du moins gardien de la Constitution française. Vous, bien au contraire, vous voulez en
afficher la violation sur les murs de la ville dont vous êtes le premier magistrat ! En voulez-vous les preuves ?
Charles De Gaulle, chef de l’Etat français de l’époque, a commencé par violer cette loi incontournable voulue et
votée spontanément par le peuple français le 28 septembre 1958, portant sur l’intégrité du territoire national…
Ayant l’obligation de respecter ce vote, le Chef de l’Etat n’a pas appliqué la volonté du peuple puisque, après trois
ans de manoeuvres politiciennes contraires à celle-ci, il a exclu du vote concernant le sort de cette partie du
territoire national appelée Algérie, tous les Français à part entière qui y résidaient alors que leurs vies et leurs
biens étaient justement mis en jeu par ce vote…
La deuxième violation de la Constitution Française concerne la liberté de penser de tous les citoyens et, quoi
qu’on en dise, elle est encore en vigueur aujourd’hui… La Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 affirmait
bien que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions » et que « La libre communication des pensées est
un des droits les plus précieux de l’homme »… Nous pouvons crier la vérité, Monsieur le Député Maire, nous
pouvons nous user les doigts à écrire la vérité, nous pouvons nous déchirer le coeur à la proclamer, en général,
les politiciens de gauche comme de droite n’y répondent pas parce qu’ils ne veulent pas reconnaître les crimes du
maître à penser que tous ont déifié, alors que le tout premier des crimes gaullistes a été la dégradation même de
l’esprit humain !

Le troisième des crimes gaullistes est celui qui a porté atteinte à la Liberté…
L’article IX de la déclaration de 1948 précise : « Nul ne peut être arbitrairement détenu ou exilé… ». Alors là,
combien de milliers de Français d’Algérie ont été arrêtés, incarcérés, torturés, mis au secret sans jugement,
relâchés par des magistrats, puis repris par des barbouzes, ou dénoncés à l’ennemi de la veille par ces mêmes
barbouzes selon les ordres criminels du Chef de l’Etat français ?
On ne le chiffrera jamais, même si s’entrouvrent, aujourd’hui, des archives soigneusement expurgées… Mais il
n’empêche que, depuis la violation de la Constitution Française, la France n’est plus une démocratie, mais un pâle
reflet qui n’a plus rien à voir avec la bravoure du Chevalier Bayard !
Vous, Monsieur le Député Maire, vous qui, en tant que premier magistrat d’une des plus grandes villes françaises,
devriez être un des garants du respect de la loi dans un pays de droit, les violations de la Constitution
Française devraient vous révolter tout comme elles ont révolté un illustre maître à penser de votre parti M.
François Mitterrand et tout comme l’écrit aujourd’hui votre candidat à l’élection présidentielle M. François
Hollande : « La France s’honorerait à reconnaître ses responsabilités dans l’abandon volontaire de nos
concitoyens pendant la période suivant les accords d’Evian et le cessez-le-feu en Algérie.. ».
Eh bien, non ! Il semble que vous ayez oublié l’objectivité et la rigueur attachées à votre haute fonction ! Pour
plaire aux négationnistes de la FNACA, vous voulez célébrer jusque sur les murs de la ville un cessez-le-feu
qui n’a jamais existé ! Alors, Monsieur le Député Maire je vous demande seulement, en votre âme et conscience,
de vous poser vous-même la question suivante : que célébrez-vous le 19 mars : UN CESSEZ-LE-FEU OU UNE
FORFAITURE MARQUANT LE DEBUT D’UN GENOCIDE ?
Et pour avoir pris la décision de débaptiser un pont qui porte le glorieux nom de Bayard pour le remplacer par la
date d’un « péché mortel », comme l’a écrit le Maréchal Juin, ne réalisez-vous pas que la ville rose, cette belle
ville que nous aimons, va en perdre jusqu’à cette appellation de rose tant elle rougira de honte !
Alors ne vous étonnez pas, Monsieur le Député Maire, que j’appelle, par cette lettre ouverte, tous les
Français dignes de ce nom, qui souhaitent, non pas la perdition, mais la réhabilitation de leur patrie, à une
manifestation de masse pour protester contre un forfait qui ajoute à la forfaiture ! Et, j’en suis certaine, ils
répondront PRESENTS !
Je vous prie de croire, Monsieur le Député Maire, à l’expression de mon écoeurement le plus profond.
Anne CAZAL
Déléguée Générale du Comité VERITAS
Doyenne du RNFAA
Membre de la Commission Histoire & Mémoire Du CLAN. R
 
 
Monsieur le Député-maire,

A mon tour, je voudrais attirer votre attention sur un colloque prévu à Nice, de prétendus historiens dont l'objectif, inavoué, est, une fois de plus; de troubler les esprits et la vérité historique au sujet de l'Algérie Française et de sa fin, de jeter subtilement le discrédit sur nos compatriotes rapatriés. Quels sont les buts des organisateurs ? sinon peser pour des raisons bassement idéologiques sur la politique de notre pays ? La moindre décence serait de faire silence, par apaisement sur ces affreux événements, où nombre de soldats français ont été sacrifiés, et des milliers de Français d'Algérie et des dizaines de milliers de harkis laissés à la merci de tortionnaires dépassant l'imagination... Ce que vous n'ignorez pas...
En vous priant, Monsieur le Député-maire, à inciter ces gens à plus de retenue,
recevez mes salutations respectueuses.

Luc Boivin
 
 



ADRESSE AU DÉPUTÉ MAIRE DE TOULOUSE PIERRE COHEN

QUESTION D´HONNEUR

Je ne connais qu´une patrie: la France pour laquelle mes aïeux, mes frères et mes fils se sont dévoués jusqu´au sacrifice. Je ne connais qu´une Constitution dont le pouvoir doit être garant, celle de septembre 1958 qui a inscrit dans un vaste mouvement populaire la terre algérienne dans l´unité de la République française. Je ne connais qu´un honneur: celui de tenir la parole donnée.
Bachaga Boualam: Mon pays...la France!


Vous avez exprimé l´intention de débaptiser le pont Bayard et de le rebaptiser pont du 19 mars 1962. J´ai fort bien compris que cette décision correspond à une intention disons électoraliste, celle de ramasser des voix pour la prochaine élection présidentielle et vous me direz avec raison que vous n´êtes pas le seul. Nous assistons effectivement à un certain nombre de dérapages regrettables.
Mais le vôtre, monsieur, votre dérapage a une portée particulière et vous ne sauriez vous prévaloir de celui des autres, d´où qu´ils viennent, pour me faire avaler le vôtre.
Le reproche le plus grave et celui par lequel je commencerai c´est que vous n´avez aucune autre raison qu´électoraliste, donc politicienne, de choisir le 19 mars 1962. La date officielle sanctionnée par la loi est le 1er juillet 1962 et le 5 décembre la date officielle de la commémoration de la fin de la tragédie algérienne.
Vous donnez à un événement grave qui concerne la France toute entière une mesure politique et partisane dont je vais vous entretenir.
Parce que oui, monsieur, le 19 mars 1962 existe bien, oh oui! Il donne une date à la capitulation dans la jactance, pour reprendre le mot de l´historien Raoul Girardet. Il est la date d´une honte française comme le fut Sedan face à la Prusse et à ses alliés germaniques.
La seule différence avec Sedan, et elle est de taille, c´est que Sedan était une défaite militaire française, et que ce sont les Allemands qui ont fêté le Sedantag et non les Français! Est-ce vous ou l´un de vos collaborateurs de la mairie de Toulouse, qui a exprimé que le 19 mars 1962 est la date qui convient le mieux pour honorer la mémoire des morts pour la France en Afrique du Nord?
Nous parlons ici d´histoire, nous parlons ici de morale, et enfin de la France.
Le 19 mars est l´acte politique d´un traître et d´un parjure. Il y a peu, à Perpignan, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants Gérard Longuet déclarait qu´avec l´abandon de l´Algérie la France n´avait pas respecté sa parole. Eh bien non! Ce n´est pas la France qui a trahi sa parole. Cette parole était simple et claire, depuis le début même de la rébellion, elle fut celle de Mendès-France, de François Mitterand, de Michel Debré et celle d´un homme qui en 1958, vint au pouvoir avec la mission de conserver l´Algérie à la France. Ce Judas la vendit à une bande d´assassins pour son confort personnel.
Car voyez-vous, monsieur, il y a des moments dans notre histoire, des moments d´union sacrée où se taisent les voix partisanes pour que la France parle d´une seule voix. Ce n´était pas tout à fait le cas en mai et juin 1958, mais enfin presque. Ce n´est donc pas la France qui trahit sa parole, mais un homme qui prétendait l´incarner et qui en était la négation nombrilique et sanglante.
Ne confondons pas et ne donnons pas à la France le visage de l´ignominie.
Le second reproche que je vous ferai est d´ignorer l´histoire, ou plus exactement de faire semblant de l´ignorer. La tragédie algérienne ne s´est pas achevée un 19 mars 1962.
Depuis des décennies une intelligentsia parisienne sartreuse, une pensée historienne unique et inique nient ce qui s´est passé après le 19 mars. Et le microcosme médiatico-politique s´est toujours fort opportunément accommodé de cette forme de négationnisme imposée par le terrorisme intellectuel de l´époque.
De quoi est-il question? Il est question de nier en passant sous silence, de nier ce qui s´est passé après le 19 mars, la tuerie d´Alger le 26 mars 1962, la tuerie d´Oran le 5 juillet 1962. De nier l´assassinat de dizaines de milliers de mes frères harkis, de nier les enlèvements, les tortures, les assassinats, les viols, et ce que fut le terrorisme FLN.
De nier l´exode massif de mes compatriotes, y compris celui de ma famille.Voilà ce que sous-entend la célébration du 19 mars. La célébration du 19 mars, monsieur a un sens clair et précis: tous ces morts-là sont tués une deuxième fois, toutes ces femmes violées le sont une deuxième fois, toutes ces souffrances endurées le sont une deuxième fois, cet exode est vécu une fois de plus, une fois de trop.
En célébrant le 19 mars 1962, monsieur, vous participeriez à une entreprise d´occultation de la mémoire et de manipulation de l´histoire.
Savez-vous monsieur que 537 soldats français sont morts après le 19 mars 1962 en Algérie?
Si vous désirez en savoir un peu plus vous pourriez consulter l´ouvrage sobre et objectif de Jean-Jacques Jordi: Un silence d´État. Les disparus civils européens de la guerre d´Algérie (Editions SOTECA 2011)
Mieux encore, vous faites d´une pierre deux coups. Le premier coup est celui de la célébration d´une honte nationale, nationale dans l´exacte mesure où un homme fit endosser aux Français, qu´il traitait du reste de "veaux" une capitulation politique sanctionnant une victoire militaire.
Le second concerne Bayard. Savez-vous qui fut Bayard? Entre autres le chevalier qui défendit un pont contre nombre d´adversaires, celui qui enjambe non pas la Garonne, mais le Carigliano. Il est l´image exemplaire de la chevalerie, du courage, de la loyauté et de la droiture.
Ce second coup est aussi un mauvais coup.
Je soupçonne que l´effacement d´une gloire française en faveur d´une honte française est moins le produit d´une étourderie ou d´une manifestation de mauvais goût que celui d´un calcul politique sous-tendu par une idéologie. Vous instrumentalisez, monsieur. Or voyez-vous, le Carigliano a encore une autre signification pour l´armée d´Afrique. C´était en mai 1944.
Tout cela pour vous dire une chose simple: oui des Français ont lutté pour l´Algérie française, certains y ont été blessés, certains y sont morts, ils ont tous droit à notre reconnaissance. Ils ont tous bien servi la France. Tout comme ceux de l´armée d´Afrique qui toujours répondirent présent quand il s´agissait de défendre l´intégrité du territoire francais et firent, de la Tunisie au Danube, le sacrifice de dizaines de milliers d´entre eux.
Défendre l´Algérie française c´était également défendre l´intégrité du territoire francais.
C´est pourquoi ceux qui se battirent pour une Algérie française et fraternelle méritent mieux que la remémoration d´une quille qui est en même temps celle d´une capitulation. Nous savons dans quelle eau nagent les capitulards de l´histoire de la France quelle que soit leur couleur politique. Abandonnez les Fnacards à la médiocrité d´un lâche consentement sans oublier que nombre d´entre eux ignorent la manipulation dont ils sont les otages.
Il est de votre dignité et de votre honneur comme député et comme maire d´une grande ville de France ne pas perpétuer le souvenir encore une fois honteux de cette capitulation. Et de diviser encore davantage au lieu de réconcilier.
C´est pourquoi je terminerai en offrant à votre méditation ces quelques lignes de l´ouvrage de Raoul Girardet Pour le tombeau d´un capitaine:
Ce visage de la France du "dégagement algérien", il y a vingt-deux ans que nous l´avons découvert: c´est le visage inchangé, semblable sous le même ciel d´été, d´une nation qui renonce, d´un peuple qui se dérobe. Nous savons ce que signifie le mot "exode": ces foules perdues, ces bagages informes, ces visages défaits, notre mémoire sait les retrouver sans effort. Noius savons ce qu´est une armée qui fuit: ces camions trop bruyants sur les chemins de la retraite, ce vaste déménagement militaire qui, des semaines durant, vient encombrer les routes algériennes, ces images sont familières à notre souvenir. Cette impatience d´en finir, cette précipation à se dégager d´un fardeau trop lourd, cet espoir indistinct et soumis dans la bonne volonté du vainqueur, nous les avons reconnus. Comme nous avons reconnu une certaine facon de tendre la main vers celui qui s´est montré le plus fort.


Ass. Prof. em. Dr. Gérard Lehmann
Syddansk Universitet
Danemark

 
 


72 / Bayard et le Pont de Garigliano


Ainsi, Toulouse nous fait son cinéma anti-français. Le maire débaptise le pont Bayard pour celui du " 19 mars ". Il se soumet au dicta des ultra-gauchisants et joue la carte d'une future élection. Une honte lorsque l'on sait que cette date immonde : 19 mars, n'est pas dans les cérémonies officielles de la Nation.
La France est triste de ce jeu électoral qui se vend au communautarisme... Y aura-t-il, un jour, un sursaut à cet abandon de nos valeurs perdues... ? Je me le demande.
Bayard défendit seul contre 200, le pont de Garigliano... Seul, comme nous le sommes, nous Français d'Algérie contre une multitude bornée et haineuse, depuis si longtemps, pour défendre notre mémoire Pied-noir, mais à quel prix ! Nous nous battons depuis des lustres contre une armée de cloportes en armure de mauvaise foi, avançant en rangs serrés pour nous éliminer. Cela fait cinquante ans que cette guerre de la mémoire, du souvenir dure et qu'il nous faut à chaque fois repartir à la conquête de notre " Pont de Garigliano ", le sauver avec notre passé d'une destruction imminente si nous n'y prenons pas garde. Face à nous, les manants de la désinformation existent, toujours aussi lâches et menteurs ! Qui sont-ils ces excréments du monde ? Des partisans de la gauche multiple et la droite molle, à l'abri d'une idéologie faussement humaniste, soutenus en nombre par des médias serviles et hypocrites. Ils sont armés d'une veulerie exaspérante et d'une couardise insultante vis à vis de notre Algérie française. Ils sont la " chiffe molle " d'un pays en manque de grandeur et souhaitant notre disparition.
J'observe ceux qui nous gouvernent, nous ont gouverné, et n'espèrent qu'à un poste de Président de la République... demain. Je ne peux que hurler : " Au secours ! "
François Hollande, homme de gauche est sur les rangs de cette charge prestigieuse. Il fait partie de cette tendance destructive de nos valeurs de Nation civilisée. Avec les siens, ceux d'une gauche caviar et de l'extrême gauche, il a toujours été contre l'Algérie française et l'armée qui en défendait l'intégrité, préférant abandonner une terre forgée par nos ancêtres aux griffes du terrorisme F.L.N.. Il a pactisé avec Ben Bella (une photo le prouve) cautionnant le camp de la dictature algérienne. En 2006, à Alger, il a été quémander des voix électorales auprès de Bouteflika et dans son livre " Devoirs de vérité ", il annonce : " La SFIO a perdu son âme dans la guerre d'Algérie ". De plus, multipliant au nom du PS des signes d'apaisement et entrant dans le jeu d'une Algérie toujours agressive, il a déjà présenté ses excuses " ... pour les fautes commises... " Cela présume parfaitement de la repentance que nous subirons, à notre immense honte, s'il était élu en 2012. Toujours en 2006, lors de son voyage, les mots qui suivent sont sans équivoque sur le futur alignement qu'il pratiquera de concert avec la politique de Bouteflika : " La colonisation appelle la plus ferme condamnation... Le système colonial n'a aucun caractère positif... ". Voilà ce qui attend la France... peut-être... demain ! Une position sans ambigüité, pour " ramasser " des suffrages franco-algériens, comme ce souhait de donner un droit de vote aux étrangers. Par ses dires et ses propos de candidat, il confirme son pacifisme accommodant et multiracial, destructif de nos valeurs démocratiques et chrétiennes, comme le " genre " et le mariage homosexuel.

Par ces quelques lignes ou pourrait croire que tout est dit. Qu'après avoir défendu notre " Pont de Garigliano ", notre choix était fait et notre candidat désigné... Que nenni !
Ne remontons pas au gaullisme de 1958... Nous savons de quelle manière il nous a eu et... non compris ! Ne faisons pas défiler ces années d'oubli et d'effacement de notre passé à nous, les Pieds-Noirs... nous, les Harkis et les Supplétifs... nous, et tous nos morts.
Arrêtons-nous simplement à l'année 2005. Après toutes les manœuvres mises sur pied pour étouffer, enterrer notre mémoire et nos souvenirs, l'hallali continu.
A l'Assemblée Nationale, une loi présentée par Mr. Christian Vanneste est votée par le parlement (loi du 23/02/2005) : C'est la reconnaissance de la Nation envers les Français d'Algérie, et les aspects " positifs " de la colonisation.
Quel tollé pour l'Exécutif parisien ! Jacques Chirac refuse ce choix et répond favorablement aux doléances de groupes communautaristes et de la gauche de l'Assemblée Nationale en faisant annuler par le Conseil d'Etat cette loi. Pire... Le parlement toujours aussi godillot, ne réagit pas. La chape de plomb de l'ostracisme d'Etat, de l'exclusion du souvenir et du boycott de notre existence en Algérie est ainsi, une nouvelle fois, confirmée.
2006 ! Nous pouvions souhaiter qu'à presque un demi-siècle de notre exode les mentalités changeraient et que Nicolas Sarkozy, avec sa fameuse " rupture " apporterait un mieux à notre isolement... Re... que nenni !
En prévision de sa future élection présidentielle, il " aménage " les relations avec l'Algérie FLN et annonce la suppression des visas aux Algériens. Les raisons ? Les votes à venir d'une fange de la population franco-algérienne et, bien que toujours soumis aux propos haineux du Président algérien... désirer " réchauffer " les liens Paris / Alger. Lors d'un voyage en Algérie, il fait plus ! Il s'incline face au " Monument des martyrs " et explique : " C'est une façon d'exprimer mon amitié avec l'Algérie "... Plus tard il dira : " Le système colonial est injuste... " (Nice-Matin du 14 / 11 / 2006)
Nous pouvions croire, à ce moment là, nous Français d'Algérie, que ses propos étaient une propagande de circonstance, bien qu'au sommet de la couardise. Eh bien, non ! Les divers ambassadeurs de France en Algérie remettent une couche de cirage sur les babouches de Bouteflika... avec leurs propres interprétations de l'Histoire :
- Hubert Collin de Verdières : " Tragédie inexcusable de la répression à Sétif en 1945... "
- Bernard Barjolet : " ... Lourdes responsabilités des autorités françaises... faisant des milliers de victimes... presque toutes algériennes... " ou, " ... Le sang des soldats français versé pour une cause qui n'était pas la leur... "
Quelle mesquine attitude de délateurs haineux effaçant 132 ans de présence française sur une terre à qui nous avions donné son nom : Algérie !
Encore mieux... Cette phrase étonnamment indécente de la part d'hommes politiques français, au détriment de notre honneur commun : " On se demande pourquoi des militaires français sont venus faire la guerre en Algérie " Je ne sais plus qui l'a prononcée, de Bernard Barjolet ou de Nicolas Sarkozy, mais quelle déception que ces mots destructeurs de notre passé de grande Nation !

Ils ont été prononcés pour étouffer l'émergence d'une vérité, sans le moindre respect pour notre mémoire Pied-noir.
1958 / 2007 ! Tous ce temps, nous n'avons pu constater que mépris et hargne contre nous. Pourtant, certains Pieds-Noirs acquiescent, en traîtres, aux mensonges de l'Etat !
2012 ? Est-il fini ce temps des propos hystériques ? Non, semble-t-il, et cerise sur le loukoum, prononcés par Nicolas Sarkozy !
Je ne peux qu'extraire - à nouveau - les mots choisis du Chef de l'Etat. (Valeurs actuelles du 02/02/2012) : " Les souffrances indicibles et la brutalité aveugle de la colonisation française en Algérie... Les pages noires de l'histoire de France... "
Comme chaque fois, et c'est une habitude de nos dirigeants, pas un mot sur les Français d'Algérie ; l'œuvre des anciens sur un territoire sans nom hissé à l'ère du vingtième siècle ; les apports à la modernité sociale, médicale, éducative et industrielle qui en émergèrent. Il ne faut pas en parler. Il ne faut pas évoquer les morts civils de la guerre d'Algérie, les assassinats, les viols des femmes, la torture pratiquée par le camp FLN. Il ne faut pas dire que, de deux millions les autochtones étaient dix millions, à notre départ forcé. Il ne faut pas évoquer l'envie de nombreux musulmans de nous suivre ou le malheur de ceux qui croyaient en la France et qui furent massacrés par les terroristes algériens. Un génocide ! Non, il ne faut rien dire de tous cela. Il faut systématiquement, encore et encore, effacer, enterrer l'histoire !
J'en arrive à cette évidence que certains assimileront à un pléonasme : Hollande / Sarkozy, même combat contre notre passé de Français d'Algérie.
Je dirais, en sus, qu'il y a pire à venir : la repentance dans les deux cas de figure !
Finalement, nos actions s'inscrivent dans ce combat perpétuel que nous menons depuis 1962 de notre " Pont de Garigliano " pour que justice nous soit rendue, avec cette volonté ancrée dans nos cœurs de faire éclater, un jour, la JUSTE VERITE.
En cette année 2012 du cinquantenaire de l'exode, année du souvenir et de la commémoration de nos disparus, il ne faut pas croire en un geste de reconnaissance des gouvernants en place et encore moins - si cela se fait - des prochains.
Mettons-nous bien cela dans la tête.

Robert Charles Puig / février 2012

 
 

Eric SAFRAS:

après avoir lu cet article, SVPécrivez, poliment au maire de Toulouse qui veut débaptiser le pont Bayard en pont du 19 mars 1962
http://manifpn2012.canalblog.com/archives/2012/02/07/23466648.html

 
 
Monsieur le maire

C'est avec consternation que nous venons de prendre connaissance de votre décision de rebaptiser le pont Bayard de Toulouse en pont du 19 mars 1962

Vous n'ignorez pas qu en procédant de la sorte , vous choisissez délibérément de heurter une grande partie de nos compatriotes pour lesquels cette date signifie le début des souffrances indicibles et du massacre par le F.L.N. de dizaines de milliers de nos compatriotes harkis et pieds noirs

Comment avez vous pu accepter ainsi de tourner le dos a leur douleur en méprisant celle ci pour satisfaire les seules revendications sectaires d une association qui veut imposer a toutes les autres une seule date de commémoration de la guerre d Algérie, celle du 19 mars 1962 qui ne sera jamais une date de consensus et de rassemblement de la communauté nationale?

Oui, c est un bien triste jour pour tous nos compatriotes meurtris dans leur chair et pour toutes les familles de victimes de l après 19 mars que de voir Toulouse qui nous avait accueilli nous tourner le dos aujourd'hui

Thierry ROLANDO


President national du cercle algerianiste

 
 
Cannes, le 4 février 2012

Lettre ouverte à

Monsieur Guy Darmanin
Président national
FNACA
37/39 rue des Gâtines
75973 Paris cedex 20


Monsieur le Président,

Avec la publication, par Jean-Jacques Jordi, des archives secrètes, il n'est plus possible de ne pas rejeter l'hérésie selon laquelle les " Accords d'Évian " ont une valeur légale et que le 19 Mars n'est pas le signal de la poursuite ostensible de crimes contre l'humanité.

Souvenons-nous de Si Azedine qui (entre autres) proclame ouvertement, face aux autorités françaises sans réactions, qu'il instaure un climat de terreur destiné à vider l'Algérie des Européens, des juifs et des musulmans francophiles.

Devant l'argument selon lequel je ne peux pas avoir raison contre 300 000 adhérents, j'appelle votre attention sur les millions de nos concitoyens qui se sont trompés avant eux.

À titre d'exemple, citons l'affaire Dreyfus, et ceux d'entre nous qui, au titre des premiers collaborateurs, sont allés jusqu'à saboter les munitions destinés à nos soldats sur le front.

Je respecte tout-à-fait les idées de certains d'entre nous attachés aux principes d'une idéologie totalitaire déniant les valeurs nationales et patriotiques, mais je leur demande de faire preuve de lucidité, de rigueur historique, ce en quoi ils cesseront de servir les intérêts des ennemis de la France, du peuple algérien opprimé, des pays arabes qui croyaient trouver le bonheur dans la révolte d'un " Printemps arabe ".

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma considération très distinguée.

A. Bénésis de Rotrou

 
 
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/01/27/01016-20120127ARTFIG00422-les-pieds-noirs-50-ans-apres.php
 
 
 
 
Aix-en-Provence le 31 janvier 2012
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/aix_laffineur/aix_rapatries.html
 
 
Monsieur le Député-Maire,

J'apprends avec indignation que vous vous apprétez à donner le nom du "19 mars 1962" au pont Matabiau, à Toulouse. Savez vous ce que représente, pour les milliers de Français d'Algérie, Pieds Noirs ou Harkis, Juifs, Chrétiens ou Musulmans cette date funeste ? Savez vous que l'Etat, par son représentant le Ministre de la Défense vient de rejeter cette date des commémorations officielles de la République, et pour cause !
Vous viendrait-il à l'esprit de baptiser du titre de "22 juin 1940" n'importe quelle voie ou place de votre ville ? Non bien sur, et à juste raison !
La date officielle, qui a fait le consensus de la grande majorité des associations d'Anciens Combattants dont je m'honore de faire partie, est le 5 décembre. Seule la FNACA (sur 12 associations) a refusé cette date sous prétexte que la "fin de la guerre d'Algérie" correspondait au 19 mars, alors qu'après cette date le FLN local, qui ne se sentait pas du tout engagé par ces "accords" qu'il n'avait pas signés, s'est déchaîné contre les Harkis et les européens !Lisez donc le livre de Jean-Jacques Jordi "Un silence d'état" qui vous en apprendra plus sur la réalité des évenements qui se sont déroulés après cette date funeste !
Non, Monsieur le Député-Maire, vous devez résister aux pressions d'une association qui ne représente qu'elle même et refuser ce que nous considérerions comme une insulte à la mémoire de TOUS les Français assassinés et déportés après cette date !

Jean-Pierre Risgalla,
Ancien combattant d'Algérie,
Président du Cercle Algéreianiste du Grand Avignon

 
 
Guy ROLLAND
Le printemps n° 41
2, avenue des tilleuls
81600 - GAILLAC
05 63 421 588
pontmercy@live.fr



LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE MAIRE DE TOULOUSE


Monsieur le Maire,



Il y a des premiers pas qui sont comme des commencements de civilisation nouvelle.

Si les Nazis l'avaient emporté nous ne fêterions pas la mémoire de Jean Moulin mais celle de son vainqueur.

La preuve, c'est que c'est Georges Bidault qui succéda à Jean Moulin après l'arrestation de Caluire. La preuve c'est aussi que si un élève de France sur deux a connu la drogue dès l'âge de 14 ans, pas un sur cent ne connait le nom du successeur de Jean Moulin.

Le hasard de l'héroïsme qui est moins fréquent dans ce pays que celui de l'imposture et du reniement donna également un successeur au Général Salan après son arrestation.

Ce fut à nouveau Georges Bidault, quelque vingt années plus tard, qui ramassa, dans le caniveau de l'Honneur trahi, l'étendard de la Résistance qui ne désarme pas, pas même devant l'illusion d'une provisoire défaite.

Et ceci sert naturellement à expliquer cela: On aime surtout les héros morts dans ce pays, surtout pas les héros têtus qui dérangent et qu'on ôte des photos officielles.

Las ! Les Résistances ne connaissent pas toutes les mêmes fortunes. Du moins ne les connaissent-elles pas obligatoirement selon des délais analogues.

La mise à mort des Harkis, par dizaines de milliers, fut le lâche soulagement de ceux qui soutiennent que l'Esprit de Munich c'est toujours moins grave que le bellicisme churchillien, surtout tant qu'il n'a pas vaincu.

Que des massacres sans nom, que des horreurs indicibles salissent à jamais des consciences qui s'affirment irréprochables, que l'inventaire de faits avérés vienne gâcher l'exigence fanatique du bonheur de la "Quille", que l'avis de Mitterrand lui-même passe pour une broutille superfétatoire, que des historiens incontestables démontrent que l'horreur commença APRES le 19 Mars 1962, tout cela n'est rien devant l'irrépressible prurit conjugué de complaire à la loi du vainqueur et de jouir encore, cinquante ans après, du souvenir du retour chez Maman.

Les indignes attitudes des millions qui se voilaient la face et se bouchaient les oreilles après Drancy, après Yzieu, après le Vel d'Hiv, les courages à retardement des millions qui ne furent pas à Omaha Beach ni au Monte Cassino et qui crurent se racheter en assassinant et en rasant des femmes quand le danger vert de gris se confondit avec l'horizon, appartiennent à ces mensonges éternels que Daniel Cordier dénonce, en orfèvre, comme le titre de gloire insigne et majoritaire des trafiquants de l'Histoire de France qui remplacent les authentiques héros lorsque la voie est redevenue libre pour refaire enfin de la politique et non plus du patriotisme.

La phraséologie des profiteurs provisoires du statu quo de l'Histoire mutante fabrique des équilibristes aussi assurés d'eux-mêmes que les tyranneaux que "le printemps arabe" vient de balayer.

Que des nervis incendient le drapeau pour lequel le Commandant Honoré d'Estienne d'Orves est mort au Mont Valérien, qu'ils brulent ce drapeau en chantant on ne sait quelle sordide danse du scalp devant la Mairie de Toulouse en donnant à leurs musiquettes des significations de Carmagnoles adaptées et que le communiqué officiel de la Mairie de Toulouse invoque quelque dérivatif "ludique" pour mieux camoufler sa très parfaite compréhension d'un nouveau rapport de force qu'elle fait semblant de ne pas apercevoir dans sa vraie dimension, voilà la généalogie de l'immonde idée de remplacer Bayard par Ben Bella, vainqueur de la France le 19 Mars 1962, pas un seul habitant de l'Algérie Nouvelle ne doute à juste titre de cette évidence.

On peut, à tort ou à raison, étreindre le vainqueur du 19 Mars en le désignant comme le partenaire et l'ami réconcilié. On peut aussi s'identifier à Schindler en inventant tous les Montoire possibles.

La question qui demeure, Monsieur le Maire, vous seul en savez la réponse en votre for interne: Pouvez-vous jurer sur la Constitution de l'An 1 de la République ou sur les Tables de la Loi que dans vingt années, vous aurez été le sauveur de toute la République, de la Laïcité et des lois de vos grands ancêtres ?

Ma question repose sur le constat empirique que nous sommes d'un pays où Vercingétorix paie cher de ne pas avoir gagné. Les exils et les bannissements sont un moindre mal. Il est crucial et charitable de rappeler aux chantres ou aux épigones des valeurs de 89 qu'ils furent plus nombreux les modèles impérissables à périr comme Louis XVI, le Général Rabin, le président Sadate, le président Laval ou Krim Belkhacem que les modèles vivants pour Musée Grévin, entartés dans un galop d'essai qui ne fait déjà plus rire les lecteurs de CHARLIE HEBDO ni les élèves du Professeur Redeker.

Avec mes déférentes salutations.


Guy ROLLAND
 
 
Lettre ouverte

Monsieur le Maire, Monsieur le Conseiller municipal,

Un article dans la Dépêche du Midi de ce jour nous informe que le Pont Bayard sera rebaptisé Pont du 19 mars 1962. Le même article insiste sur l'attachement de la municipalité à cette date, celle du "cessez-le-feu" en Algérie. Ignorez-vous donc que les accords d'Evian n'ont pas été signés par la délégation algérienne (seul apparaît le paraphe de Krim Belkhacem au nom du GPRA et non du FLN...) ? Ignorez-vous que ces accords "signés" le 18 furent dénoncés dès le lendemain par le FLN ? Lisez les compte-rendus du congrès de Tripoli de juin 62, ils sont édifiants quant au sort que réserve la nouvelle Algérie au million d'européens, vos compatriotes, présents... Que faites-vous des 150 000 Harkis atrocement massacrés avec leurs familles, des 500 soldats du contingent tués, des 10 000 Pieds-Noirs égorgés ou enlevés après le 19 mars 1962 ?
6 à 7 fois plus de morts dans les 6 mois qui ont suivi Evian que durant les 8 ans de conflit, vous appelez cela un cessez-le-feu ? Diriez-vous de la même manière que l'armistice du 22 juin 1940 a ouvert en France une ère de bonheur ? Allez-vous inaugurer une voie avec cette date ?

Le 19 mars est en Algérie le jour de la victoire contre la France, envisagez-vous de célébrer également, par exemple, Trafalgar ou Waterloo ? Est-ce un pas vers la "repentance" puisque vous retirez le nom d'une des grandes figures de l'Histoire de France pour le remplacer par la date d'une défaite (politique et non militaire) de notre pays ? Avez-vous à ce point honte de celles et ceux qui firent la grandeur de la France pour ôter le nom de l'un d'entre eux d'un pont emblématique de Toulouse et le remplacer par une date synonyme de massacres de masse pour vos compatriotes rapatriés d'Algérie ? Profond mépris pour les nombreux Français d'Algérie qui ont refait leur vie à Toulouse... Tous les présidents de la République, de droite comme de gauche, ont refusé d'officialiser le 19 mars en déclarant que ce serait indécent au regard d'un cessez-le-feu non respecté. Le 5 décembre est désormais la date officielle du calendrier patriotique.

Certes cette date ne représente rien sur le plan historique mais elle a l'avantage d'être neutre, de ne pas raviver les blessures et de ne pas bafouer, comme vous le faites en commémorant le 19 mars, les dizaines de milliers de victimes tombées après Evian. Cette date a été choisie par la commission Favier qui réunissait les principales associations
d'Anciens combattants, dont la très majoritaire UNC. 10 ont voté pour le 5 décembre, 1 s'est abstenue, la FNACA - et elle fut la seule - a voté contre. Respecter ce choix, cela s'appelle la démocratie ! Ce que la FNACA n'a pas réussi à obtenir par la voie légale, elle tente de le faire par un habile lobbying auprès d'élus de bonne foi mais souvent ignorants de cette page sombre de notre Histoire. Or, justement, l'idéologie est le pire ennemi de la vérité historique...

Je vous suggère de venir expliquer aux milliers de familles qui ont perdu un proche après le 19 mars 1962 que vous entendez célébrer cette date car vous estimez que c'est "la paix retrouvée". Je vous suggère également la lecture du tout récent ouvrage de JJ JORDI concernant les disparus civils européens en Algérie, essentiellement après les accords d'Evian. Ouvrage rédigé sur la base des archives de l'Etat ouvertes pour la première fois depuis 50 ans sur dérogation spéciale.
Une plongée dans l'horreur édifiante sur ce que des milliers de Français ont subi après les accords d'Evian.

Salutations indignées,

Lionel VIVES-DIAZ

 
 


Discours de Thierry ROLANDO
Président National du Cercle Algérianiste
Inauguration du Centre de Documentation des Français d’Algérie


* * *
Perpignan - Dimanche 29 janvier 2012
« Vous pouvez arracher l’homme de son pays, mais vous ne pouvez arracher son
pays au coeur de l’homme »


Quelle plus belle formule que celle de l’écrivain John DOS PASSOS pourrait mieux s’appliquer à ce peuple, creuset de toutes les racines méditerranéennes, qui avait tout donné pour forger cette terre qui était la sienne et fût, il y a 50 ans déjà, arraché à sa terre d’origine, ce peuple au destin brisé, à l’histoire interrompue. Déracinés, éclatés, éparpillés dans une métropole qui bien souvent ne voulait pas d’eux, les français d’Algérie ont dû tout recommencer, surmonter cette douleur
immarcescible qui ne disparaitra qu’avec leur dernier souffle, se forger une nouvelle identité dans l’exil pour devenir les hommes de deux enracinements, de deux terres, sans que jamais la terre de regret ne fasse de la seconde une terre de refus, une terre de reclus.

Oui, les Pieds Noirs, qui après avoir tout quitté, après avoir laissé là-bas, les bonheurs d’enfance, la mémoire familiale jusqu’aux tombes des plus proches, derniers vestiges de leur présence, ont su se redresser, se rappeler à la vie, surmonter les premiers moments de déréliction, de colère et de désespoir sans jamais rien oublier. Dans cette recherche d’une seconde patrie, Perpignan avec d’autres, plus que d’autres peut-être, nous a tendu la main et son soutien, sa compassion, sa compréhension du drame vécu, ne nous ont jamais fait défaut.

Perpignan, où aujourd’hui bat l’âme de notre communauté toujours meurtrie, a su trouver les mots et accomplir les gestes symboliques. Paul ALDUY, Jean-Paul après lui et aujourd’hui Jean-Marc PUJOL, ont su donner, pendant que d’autres voulaient nous rejeter à la mer, ont su nous tendre la main, enjamber la norme pour nous parler de coeur à coeur.
L’inauguration du Centre de Documentation des français d’Algérie est l’illustration emblématique de cette compréhension.
Ce centre est le témoignage concret de la reconnaissance de Perpignan pour ce qu’ont apporté les Pieds Noirs, pour leur vitalité créative. Il nous invite à des déclinaisons multiples adressées à tous ceux qui, loin des emprises idéologiques, cherchent à approcher la vérité de ce qu’a été l’histoire des français d’Algérie, de cette histoire singulière d’un peuple, qui toujours fier de ses racines, n’a plus désormais qu’une patrie virtuelle, une patrie sans territoire. Le Centre de Documentation rassemble des éléments de réponses qui seront toujours à affiner, dispose de jalons qui seront toujours à enrichir et a recueilli des témoignages qui seront toujours à approfondir.

Le champ est vaste pour tous ceux qui voudront demain contribuer par leur recherche à déchiffrer le mystère des français d’Algérie. Il s’adresse aussi aux jeunes générations qui voudront comprendre ce que nous avons été et ce que nous sommes aujourd’hui. Mais ce centre à la vocation nationale est plus que cela encore, il est pour nous un pan retrouvé du territoire perdu, le reflet de notre triple culture, celle de l’adversité, d’hommes qui ne se résignent jamais, celle d’une communauté unie dans le malheur qui a su résister ensemble, celle aussi de la créativité d’un peuple qui a su trouver en lui-même
les ressources que nul ne lui a donné par ailleurs. Ce centre est un lieu de mémoire qui est un lieu de vie, une part de notre pays affectif, non pour préserver un orgueil mais pour préserver le domaine du coeur. Il répond, enfin, à une autre symbolique forte puisqu’il est érigé à proximité du mémorial que nous avons tous voulu, le mémorial dédié à ces fils et filles de la terre d’Algérie, ces hommes, femmes et enfants innocents qui ont croisé un jour la haine sur leur chemin, cette haine qui allait les conduire au martyre.

Oui, parce que notre histoire est faite aussi de sang et de larmes, nous avons souhaité que ce haut lieu de mémoire douloureuse, désormais lieu de recueillement, de témoignage et d’espérance, nous permette de retisser le lien indéfectible avec ceux qui vécurent, il y a cinq décennies, l’innommable. Ce mémorial a pour vocation de rappeler à la mémoire des hommes que l’histoire ne saurait être hémiplégique, qu’il n’y a pas de peuple victimaire plus que d’autres, que dans la guerre d’Algérie les souffrances sont partagées, que le martyre des nôtres en dépit des dénégations et des manipulations a bien existé Il est la manifestation de cette volonté de dire que nous n’accepterons jamais que les bourreaux d’hier ou leurs supplétifs deviennent aujourd’hui les arbitres du bien fondé de notre douleur, que la repentance de la France, hydre pernicieux ne saurait s’imposer au nom de la réconciliation des peuples, que la négation du drame Pied Noir et Harki ne peut s’imposer comme une vérité historique. Oui, nous refusons et serons vigilants, en particulier, en cette année du
cinquantième anniversaire de notre dramatique exode à ce que l’Etat ne passe pas sous silence, le drame des français d’Algérie en instaurant le 19 mars comme date officielle, en reconnaissant à la seule Algérie le droit de s’indigner, en continuant à financer des productions cinématographiques et télévisuelles où seuls ceux, qui ont du sang sur les
mains et se sont servis du terrorisme au nom de la libération des peuples, auraient droit de citer au détriment des victimes.
Oui, nous n’acceptons pas et n’accepterons jamais que les souffrances des uns s’imposent à celles des autres parce que les français d’Algérie n’ont pas à subir la double peine, celle de l’arrachement au pays natal et celle de la condamnation historique et médiatique, Cheval de Troie, d’une repentance qui ne veut pas dire son nom.

Alors Monsieur le Ministre, vous dont nous connaissons le parcours et la sensibilité particulière que vous nourrissez à l’égard des français d’Algérie, nous comptons sur votre détermination et votre conviction pour rappeler à ceux qui l’auraient oublié que la duplicité ne saurait être le moteur de l’action politique que les français d’Algérie sauront
reconnaitre leurs amis dont vous êtes, mais qu’ils sauront aussi reconnaitre ceux dont l’insincérité est manifeste. Nous saisissons cette occasion, ce grand moment d’émotion en présence de tous les responsables de notre communauté pour vous dire que celle-ci, toujours blessée, meurtrie, qui supporte au plus profond de son âme cette souffrance indicible de la perte de la terre natale, est toujours fière de son passé, qu’elle revendique aujourd’hui plus que jamais les
racines qui sont les siennes.

Mais qu’elle attend aussi en tournant son regard et ses pensées vers ses frères et soeurs laissés en terre d’Algérie, ceux victimes du 26 mars et du 5 juillet, du terrorisme et des disparitions, nos compatriotes harkis massacrés dans des conditions innommables, que la République au plus au sommet de l’Etat accomplisse enfin, le geste symbolique que
l’on attend d’elle, celui de la reconnaissance de nos souffrances, de l’abandon et de sa responsabilité dans le drame qui fut le nôtre.

C’est à ce prix là seulement que notre mémoire douloureuse pourra, enfin, être apaisée. Oui, en cette année 2012, plus qu’à aucun autre moment, les français d’Algérie peuvent se retrouver dans cette belle formule prononcée par Charrette, généralissime des armées vendéennes « Combattus toujours, battus souvent, abattus jamais ».
Que vive dans nos coeurs l’Algérie qui fut la nôtre, que vive dans nos coeurs l’Algérie française.

 
 
Monsieur Christian Estrosi, Maire de Nice,

Vous avez fait ériger, il y a quelques mois, une statue de bronze représentant le général De Gaulle descendant les Champs Elysées, le jour de la libération de Paris, sur une place de Nice, pour rendre hommage, selon vous, à " l'Homme du 18 juin ", héros de la résistance…
Vous avez entendu et lu, les marques d'indignation qu'une telle décision avait rencontré dans la communauté des Français d'Algérie, pieds-noirs et harkis.

Vous nous proposez maintenant, la mise en place d'un autre monument, destiné celui-là à rendre hommage à ces mêmes Français, qui ayant échappé à une mort tragique ont pu se réfugier dans votre belle ville de Nice.

Faites vous la distinction entre le De Gaulle du micro de Londres et celui qui, délibérément offrit les 13 départements d'Algérie aux terroristes du FLN, minoritaires dans ces départements, qui furent à l'origine de cette arrivée massive sur la Côte d'Azur ?
Y aurait-il, selon vous un Dr Jekyll et un Mister Hyde sous l'uniforme du général à titre temporaire qui vint déclarer à Mostaganem et ailleurs " Vive l'Algérie française "… " Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur Alger " ?

Non Monsieur Estrosi ! Non. Pour nous, Français d'Algérie il n'y a qu'un seul homme, tout aussi haïssable, responsable du massacre de plus de 100.000 harkis et leurs familles, responsable du massacre de plusieurs milliers d'européens, responsable de l'atroce fusillade du 26 mars qui fit de l'armée française la complice de son ennemi vaincu, responsable des ordres donnés au général Katz de refuser d'aller au secours de centaines de Français enlevés et assassinés par le FLN le 5 juillet 1962. Responsable des ordres donnés aux officiers de cette armée française, de désarmer et d'abandonner sous peine de sanctions, ces pauvres supplétifs qui avaient combattu, plus nombreux que les fellaghas, à leurs côtés !

Les Français d'Algérie, les anciens combattants, ne peuvent s'associer à cette grotesque tentative de récupération politicienne que votre geste, tardif, tente de camoufler.

Non Monsieur Estrosi, ne comptez pas sur nous !

Collectif de Français d'Algérie des A.M.
Collectif NON au 19 mars 1962

 
 
Bonjour, Monsieur le Député-Maire Pierre COHEN.

Il y a quelques mois, je vous avais interpellé au sujet de votre inaction face à la profanation des drapeaux nationaux devant votre mairie.
Vous aviez argué du risque, en cas d'intervention des forces de l'ordre, d'aggravation de la situation...
Bien que vous soyez le responsable de la police et de l'ordre public dans votre ville, on pourrait admettre l'argument et le mettre sur le compte de la surprise ou de l'imprévision ou du débordement ...
Dont acte.

Mais, à présent, votre initiative de débaptiser le pont Bayard, (Bayard une figure hautement symbolique de l'Histoire nationale française !) au profit de la date d'une capitulation désastreuse, calamiteuse et génératrice d'horreurs inhumaines, unique dans cette Histoire, ne répond pas à la "pression de la rue"...

Soit vous ignorez ce que signifie le 19 mars 1962 pour vos concitoyens "Pieds-Noirs" et "Harkis", soit vous les provoquez.

Vous devrez en tirer les conséquences et peut-être là prendrez-vous des mesures de police ?

A tout hasard et, désormais sans trop me faire d'illusions sur votre probité, je vous fais parvenir le compte-rendu d'une interview que j'ai donnée il y a quelques années mais à laquelle je n'ai rien à retrancher.
Ce n'est qu'un témoignage personnel mais il est le reflet de ce que pensent des milliers et des milliers d'autres Français d'Algérie.

En espérant ainsi contribuer à votre information, je vous assure de ma sincère considération.

Jacques TORRES
52, LE PORT,
50480 CARQUEBUT
Tél.- Rép.- Fax: 02 33 21 54 09

 
 

Trêve de balivernes !!

 

Je suis un électeur lambda qui souhaiterait comprendre ce que les candidats lui proposent, en tout cas les deux principaux, François Hollande et Nicolas Sarkozy. Chacun nous a présenté un programme économique dont l'objectif, du moins je le suppose, est de réduire la dette de la France tout en relançant la productivité.
Je ne veux pas entrer dans le détail de ces deux programmes car je ne suis pas qualifié pour le faire mais je veux qu'on me les explique, mieux même, je veux qu'on me les chiffre car si les paroles mentent les chiffres non, du moins je veux le croire.
Une bonne dizaine d'économistes distingués paradent sur nos écrans télé à longueur d'année. Ils jugent, ils comparent, ils critiquent, etc. ne pourraient-ils pas se réunir et, hors toute idéologie de gauche ou de droite mais avec la plus grande transparence et honnêteté, calculer tout simplement le résultat de ces deux programmes à l'échéance 2015 avec une croissance de 1% par exemple (mieux vaut être prudent !). En deux mots nous dire quelle serait la dette de la France en 2015 à partir de la mise en œuvre de ces deux programmes et, accessoirement, lequel de ces deux programmes permettrait une relance de la productivité de nos entreprises, de la réduction sensible du chômage, de provoquer une dynamique de nos exportations, etc.
Comment puis-je décider de voter en ne me fondant uniquement que sur des paroles, sur des promesses, sachant qu'elles ne seront pas réalisées ? Ce sont des résultats chiffrés qu'il me faut, je les attends, je les espère, à vous messieurs les économistes de me les fournir et de grâce je vous le demande très sincèrement : soyez sincères, soyez français…

Manu GOMEZ

 
 
 
 
http://www.lepoint.fr/societe/les-pieds-noirs-ont-ils-ete-abandonnes-par-la-france-25-01-2012-1423454_23.php
 
 
http://www.clan-r.org/portail/La-Valise-ou-le-Cercueil-aux
 
 

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70 / Le zoo aux charognards


Charognards comme on ne peut plus l'être depuis cinquante ans, ils crachent sur la guerre d'Algérie. Crapauds malodorants ils nous voudraient morts ou en putréfaction.
Ils ont " l'audace " du vautour qui se repaît de ce temps dramatique où nos gouvernants ont perdu leur honneur de patriotes…
Ils ont l'obsession de notre fin. Une tare visible, qui les mine à l'exemple d'un cancer, et atrophie leur esprit resté sous le " charme " et le soufre de la Russie soviétique et du stalinisme, si néfaste à sa population.
Ils appartiennent à des associations imprégnées du temps du goulag, non pas pour le condamner, mais pour se complaire dans ce communisme dépassé, répressif et sanguinaire où ils puisent les thèmes de leurs discours d'intellectuels ou d'universitaires gauchisants, délateurs du combat mené en Algérie contre les fellaghas.

En 2012, ils sont toujours présents et j'apprends, sans surprise, que certaines associations vont " fêter ", j'écris bien… fêter, la victoire du FLN sur la France et l'indépendance de l'Algérie. Sont-ils Français ces individus qui préparent une manifestation extraite de la pure idéologie stalinienne ?
Ils vont bientôt " chanter " victoire et célébrer d'une manière impie, sacrilège, blasphématoire la fin d'une époque tragique… les morts…. les viols… les assassinés et les disparus de l'Algérie française.
Ils sont contre le droit de mémoire et la défense d'ancêtres devenus Français en participant à l'aventure d'une terre sans âme, avec l'envie de construire un nouveau monde.
Ils sont le lama cracheur de méchancetés et font partie d'une horde qui se vautre dans la fange et la boue nauséabonde de l'Histoire avec un but : déformer, falsifier, tronquer la vérité de 132 ans de présence française en Algérie. Ils sont la hyène qui mutile, estropie et rogne l'épopée de la magnifique aventure " Pied-noir ", par de méprisables mensonges, comme ceux du gouvernement, en cette triste année 1958, puis des suivantes…

J'ai du mal à définir l'attitude de cette basse-cour, mais sans forcer le trait de mon exposé, elle appartient à ce monde grouillant de cloportes intellectuels ou universitaires, de " bobos " contestataires à l'esprit étriqué et de ces hypocrites, fallacieux ou insoumis au service militaire, souvent déserteurs et pourtant asphyxiant " l'étrange lucarne " des télévisions de leurs émissions en " prime time ". Ils sont là, tous ces maldisants, avec le pouvoir de pousser les députés à voter des lois mémorielles : Gayssot, Taubira, ou le génocide arménien, qui sont un contre sens à la liberté de penser et au droit de juger. Présents dans les médias, mais inconscients de l'absurdité de leur passé, ils se pâment, s'offrent au public, sans représailles des autorités depuis si longtemps ! Ces charognards font partie du paysage " people " médiatique et audio-visuel. Ils se permettent avec ceux du même bord qu'eux, de la même paroisse, de juger du passé en parfaite mauvaise foi ! Est-ce là, la vraie la France ? Un pays où on peut siffler la Marseillaise, brûler le drapeau aux trois couleurs et être applaudi par des renégats, jouissifs de cet état des lieux désastreux !
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La raison de ce manque de considération et d'insolence est lointaine…
Elle est apparue avec l'accusation de tortures de l'armée française en Indochine et en Algérie, puis avec l'acharnement d'individus sapant à plaisir le socle des valeurs qui font la France. Souvenons-nous ! Notre histoire est pleine de ces pièges qui déforment l'honneur d'une Nation. Tout d'abord, le navrant réseau Francis Jeanson, fournisseur d'armes, de faux papiers et porteur de valises pour le compte du FLN. Est-ce que les Pieds-rouges qui se sont précipités, en son nom, en Algérie à l'indépendance, espérant trouver un nouveau " Paradis du prolétariat " auront un jour le courage de raconter l'affront que leur présence a suscité au pays de Ben Bella, ainsi que les conditions de leur retour sans gloire, en Métropole ?
L'autre événement des années noires : Le manifeste des 121 de septembre 1960. Un coup de couteau, comme la lame d'un douk-douk sur la gorge d'un innocent. Un acte criminel. Les noms des signataires ? Je ne veux pas salir mon papier en les écrivant, mais " Google " les a, tous ! Dans ce brûlot, tout ce qui accentue la désinformation et l'abaissement de la France est inscrit, dans un esprit radical, communisant et outrancièrement pacifiste. Hommes politiques protecteurs de leurs charges, avant l'intérêt du pays ; intellectuels phraseurs, arrogants et menteurs, comme il en existe encore ; universitaires manipulateurs et de mauvaise foi, ils ont été nombreux à glorifier le terrorisme algérien. A défendre le meurtre contre le droit d'exister dans ces départements d'Outre-mer, en Algérie ! A remettre en cause les lois françaises, faire l'apologie du crime, et applaudir celui qui assassinait, violait, torturait, pourvu que cela se fasse contre des civils fidèles à la Patrie.
Ce manifeste a préfiguré le déclin du pays : l'art du mensonge et de la désinformation ; l'hostilité à l'esprit des lumières et au respect de l'humain ; le pacifisme borné et dangereux.
Bientôt, pour les cinquante ans de l'indépendance de l'Algérie, il y aura des émules d'un communisme obsolète qui glorifieront, en une basse cérémonie, la victoire FLN sur la France… en France, au sein d'associations socialo-communisantes. Nous y retrouvons quelques Pieds-Noirs indignes, dans cette fête annoncée, comme lors d'une bacchanale sanglante de vampires. Ils déblatèreront sur nos souvenirs et se gaveront du sang des morts en Algérie ! La honte de cet acte méprisable rejoint la traitrise du temps de la deuxième guerre mondiale, lorsque certains esprits se vendaient à l'URSS.
Ils ne comprennent pas, ces oiseaux du malheur, malgré les médias qui les accompagnent et les hommes politiques de tous bords qui acceptent leurs dictats dans le vote des lois ou les cérémonies du 19 mars que pour nous, Pieds-Noirs, la bataille continue sans relâche, pour la mémoire et l'honneur d'une terre sacrifiée à la mégalomanie d'un homme.
Obtus dans leur démarche, ils ne comprennent pas que l'anniversaire de ce cinquantenaire qui marquera notre exode, sera celui du souvenir et de la prière. Que si un chant doit s'élever aux nues, ce sera le " Dies Irae ", le chant de la messe des morts, afin de rendre hommage à nos disparus… en Algérie !
Pour ces raisons, ces charognards, pauvres d'esprit, ne méritent que notre mépris.


Robert Charles Puig / janvier 2012

 
 
Communiqué de presse
A la veille du 50e anniversaire de l’abandon de nos départements algériens, du génocide des Harkis et de leurs familles, du massacre de milliers de disparus européens d’Algérie et soldats français, les Etats français et algérien s’apprêtent-ils à reconnaître le « crime d’Etat » du 19 mars 1962 ?
La Convention Nationale des Rapatriés, présidée par Pierre Descaves et Jeune Pied-Noir, représenté par Bernard Coll son secrétaire général, organisent demain mardi 24 janvier un petit-déjeuner de presse au Sénat qui réunira, les candidats à la présidence de la République qui ont accepté de signer la Convention Candidat/Rapatriés qui leur a été adressée. Par cette convention, les candidats – dont un est donné parmi les quatre premiers dans les sondages - s’engagent à présenter, dès la première législature suivant leur élection, un projet de loi de reconnaissance de la responsabilité de l’Etat français dans l’abandon et le massacre des Harkis et de leur familles, dans l’enlèvement et l’assassinat de milliers d’européens d’Algérie
et de soldats français après la signature des « accords d’Evian » du 19 mars 1962 par le gouvernement français et le seul FLN. Une loi répondant à l’attente formulée depuis le 22 septembre 1995 par plus 200 associations de Français rapatriés et d’anciens combattants d’Algérie.

Ce projet de loi prévoit que l’ANIFOM devienne l’instance unique de dialogue Etat/Rapatriés afin de préparer la loi-cadre permettant de solder définitivement en 2013 la dette de la Nation envers nos compatriotes « rapatriés » d’Afrique du Nord et d’outre-mer spoliés par la politique de décolonisation de l’Etat français. Selon la dernière étude de l’IFOP, plus de 3,2 millions de votants « pieds-noirs » sont concernés, auxquels s’ajoutent 800.000 voix de la communauté harkie et les millions de voix des Français « indignés », selon la formule de Stéphan Hessel, par l’injustice subie depuis plus de 50 ans par nos
compatriotes. Cette conférence de presse sera suivie, dès le lendemain, d’un colloque à l’Assemblée nationale, présidé par le député Elie Aboud et le président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés, Renaud Bachy, sur le thème des réparations dues par la France et l’Algérie dans le cadre des « accords » d’Evian qui les engagent et qui n’ont jamais été appliqués. Au cours de ce colloque interviendront des historiens comme Guy Pervillé qui dénonce depuis 1984 la responsabilité du général De Gaulle dans la fin dramatique de l’Algérie française et Jean-Jacques Jordi, qui vient de confirmer dans son ouvrage « Un silence d’Etat » (Soteca – 2011), à partir des archives officielles, la réalité des crimes commis par le FLN et le pouvoir gaulliste contre les Français d’Algérie. Des crimes déjà dénoncés dès 1962 par le professeur Maurice Allais, prix Nobel d’Economie, dans son ouvrage « L’Algérie d’Evian » (réédition JPN -1999).
Les samedi 28 et dimanche 29 janvier 2012, lors des 6e Rencontres Internationales du Cinéma de Patrimoine de Vincennes, seront présentés les films documentaires coproduits avec l’ECPAD « Harkis, histoire d’un abandon » de Mme Marcela Feraru et « Harkis, les sacrifiés » de Taouès Titraoui et Bernard Coll, film dont la diffusion par l’ECPAD a été interdit par la présidence de la République car il présente l’engagement pris devant la communauté harkie le 31 mars 2007 par candidat Nicolas Sarkozy de reconnaître, s’il était élu, la responsabilité de l’Etat dans l’abandon et le massacre des Harkis. Ce dimanche 30 janvier aura lieu aussi l’inauguration par le maire de Perpignan du Centre de Documentation des Français d’Algérie. Perpignan est la ville qui accueille déjà le « mur » des disparus sur lequel figurent les noms des milliers de Français d’Algérie et soldats métropolitains disparus après le 19 mars 1962.

Le 4 février 2012, lors du colloque International « La tragédie des Harkis : un crime contre l’Humanité », qui se tiendra à Paris, la Ligue des Droits de l’Homme demandera aussi la reconnaissance officielle du crime d’état du 19 mars 1962. Ce colloque, animé par Audrey Pulvar, verra les interventions de l’historien Benjamin Stora sur les causes du génocide des harkis et du journaliste Georges-Marc Benamoun, auteur d’« Un mensonge français » (Robert Laffont, 2003) qui avait affirmé dans Paris-Match N°2841 du 30 octobre 2003 : «Il y a eu 80.000 harkis morts. Paris a systématiquement entravé leur sauvetage. De Gaulle est bel et bien complicité d’un crime contre l’Humanité ». Enfin, le 8 février, le film « La valise ou le cercueil » de Charly Cassan et Marie Havenel sera présenté pour la première fois à Paris à l’Assemblée nationale. A 11 heures aura lieu une première séance réservée aux parlementaires, puis à 13 heures une séance ouverte au public. Ce film, dont le succès ne cesse de se confirmer à chaque projection, devrait être prochainement programmé par une chaîne de télévision.

L’année 2012 sera-t-elle, comme fut, 50 ans après, pour nos compatriotes juifs l’année 1995, celle de la reconnaissance officielle par les Etats français et algériens du crime d’état dont les Français d’Algérie furent les victimes innocentes?

CONTACT PRESSE : Bernard COLL
Tel : 06 80 21 78 54 -jeunepiednoir@wanadoo.fr
 
 

La vérité si je mens ! (1)


A cause de la crise (François Hollande s'est aperçu très récemment qu'il y en avait une) le candidat socialiste ne recrutera pas les 60.000 fonctionnaires envisagés lors des " primaires ". On s'en doutait n'est-ce pas ?
Aux dernières nouvelles " il redéploiera ". Comment ? On peut supposer qu'il ne déplacera pas 2000 fonctionnaires inutiles au Ministère des Finances à Bercy pour les diriger vers le milieu hospitalier ou vers l'enseignement, même avec une formation très poussée.
Le gouvernement n'a même pas réussi à réaliser son projet qui était de réunir les Centres des impôts et les Trésoreries, les syndicats et les fonctionnaires s'y sont opposés. François Hollande peut-il faire mieux ? On peut en douter n'est-ce pas ?
L'Allemagne est très souvent citée en exemple et, apparemment, elle ne fonctionne pas trop mal avec pourtant 50 fonctionnaires pour 1000 habitants, alors qu'il nous en faut 90 pour ce même nombre. Non seulement presque le double mais ils sont " légèrement " mieux payés.
Mais dès que l'on parle " fonctionnaires " la gauche s'exclame : " Et l'éducation nationale alors où il en manque tant pour accompagner les élèves de plus en plus nombreux en retard. C'est une honte nationale de ne pas les aider à suivre ! "
Il n'en manque pas tant que ça, chers socialistes et si redéploiement il doit y avoir c'est dans l'éducation nationale qu'il doit se réaliser : D'après la Cour des Comptes 97.000 n'enseignent pas, occupés à d'autres tâches tout en étant rémunéré par l'éducation nationale et cela nous coûte, à nous contribuables, 1,65 milliards d'euros.
Sur ces 97.000 fonctionnaires 23.200 sont des professeurs du second degré. 11.400 sont des " remplaçants " auxquels on ne fait jamais appel pour " remplacer " et les 62.400 autres qui sont-ils ? C'est peut-être de ces soixante mille dont parlait François Hollande…mais inutile de les recruter ils sont déjà budgétés

 
 
 
 
http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/guerre-d-algerie/video/AFE85009385/le-24-janvier-a-alger.fr.html
 
 

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69 / Le temps des mensonges 1962 / 2012


Est-ce que parler ou écrire " vrai " correspond à une preuve de nostalgie aigue ou de morosité vieillissante ? Est-ce un relent de morosité passéiste que de réveiller un moment d'une Histoire que certains veulent enterrer ? Faut-il finalement passer un coup d'éponge sur les mensonges, l'ignominie abjecte de nos gouvernants concernant, depuis cinquante ans, la présence française en Algérie ? Je réponds non et je signe des deux mains à cette exigence d'un devoir de mémoire qui s'inscrit dans le besoin d'une vérité qui nous lave d'un demi- siècle d'affronts. Ce temps des mensonges de l'Algérie française, non seulement nous y avons cru, mais " on " nous a fait croire en Hauts-Lieux de la République que cette province serait éternellement intégrée à la France, jusqu'au retournement de veste de De Gaulle et de ses laquais ! Ces suppôts de la traîtrise qui prêchent les excuses et la repentance. Ils ont provoqué notre départ, notre fuite, notre exode de cette terre, française depuis 132 ans. Ce temps ancien où les aventuriers et les démunis de l'Europe étaient venus s'installer sur un sol ingrat, soumis à la rébellion des tribus et aux maladies. Ils ne se doutaient pas qu'ils n'étaient avec leurs descendants que des émigrés, en sursis d'une volte-face du pouvoir parisien. Parce que des " chapelles " hostiles et secrètes misaient, qu'un jour, elles abandonneraient ce que des ancêtres avaient construit, en hissant cette terre sans identité, au rang de pays du vingtième siècle.
Cinq décennies plus tard, en cet an 2012, nous devons toujours nous opposer à un pouvoir sectaires et menteur ainsi qu'à celui, plus insidieux, sournois et fallacieux d'une franc-maçonnerie opposée à notre droit à la vérité et au respect de notre passé. L'ombre qui pèse sur ce temps et qui perdure est identique à l'image de la " pieuvre " mafieuse italienne, éliminant ceux qui gênent ses actions irresponsables et hors-la-loi.
En remontant dans le temps, au début de la conquête de ce sol sauvage et barbare, Charles X et Napoléon III, ont été comme nos parents, les victimes de conquérants militaires et francs-maçons qui ne croyaient pas à la pérennité de cette longue présence en territoire d'Outre-mer. Il y a eu, dès le début de la présence française sur cette terre, trop de chapelles et d'obédiences opposées à une plus grande France, à sa puissance coloniale et civilisatrice : ils étaient déjà dans le temps de la manipulation des peuples et de la défaite programmée dans la douleur et le sang. Jamais les instances militaires et civiles, n'ont souhaité faire de ce monde nouveau un fief européen et chrétien ! Ils ont renié l'espoir d'un saint Augustin souhaitant donner à ces populations diverses l'occasion de trouver dans les évangiles une autre voie que celle d'une religion enracinée dans les sourates d'une épopée archaïque. En Algérie, les francs-maçons ont joué un rôle inverse de celui que des peuples rustiques pouvaient attendre en matière d'enseignement et d'éducation. Ces " initiés " croyant en un " Grand Architecte de l'Univers ", mais si peu courageux et se cachant derrière une attitude secrète et mystérieuse qui les déshonore, ont exigé que rien n'interfère à l'enfermement des esprits dans des traditions fanatiques et intolérantes, acceptant que la femme soit l'esclave de l'homme et que cette situation demeure une règle non encore abolie, de nos jours, puisqu'elle se poursuit, avec le concubinage accepté dans certaines de nos banlieues, en France !
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Au nom d'une laïcité extrême et sous couvert d'obédiences farouchement radicales et socialistes - comme certains aspects du programme de François Hollande nous les laissent deviner - le GODF (Grand Orient de France, par exemple), depuis des siècles, joue un rôle qui trahit la nation et son peuple. Fils des lumières parait-il ? En Algérie, ces " frères " ont agi à travers leurs différentes loges en saboteurs et en destructeurs de notre terre algérienne. Ils sont responsables avec les valets du gaullisme de notre départ forcé, de notre dramatique fin.
Antichrétienne par nature et esprit, la franc-maçonnerie métropolitaine et les " fraternelles " algériennes ont empêché toute évangélisation de l'Algérie. Dès 1845, Monseigneur Dupuch rapporte : " Tout apostolat auprès des Musulmans me fut interdit, et ma réclamation de voir construire à Philippeville une Mosquée avant une Eglise me força à démissionner "
D'autres preuves existent, de l'abandon de notre rôle de civilisateur ! J'ai déjà mentionné cette position sectaire, abominable de la F-M. Le 30 septembre 1905, au Grand Convent de Paris, le délégué de la franc-maçonnerie algérienne indiquait : " Toutes les loges algériennes demandent que la loi de la séparation des Eglises et de l'Etat soit appliquée en Algérie, sauf en ce qui concerne le culte musulman " Une façon d'interdire au christianisme de s'épanouir en Algérie et sans doute une des conséquences qui ont provoqué notre exode en 1962. Je trouve la confirmation de cette collusion (politique et franc-maçonnerie) dans le mutisme des gouvernants français qui aspirent, toujours de nos jours et depuis tant de temps après 1962, à enterrer l'œuvre accomplie en Outre-mer.
Cinquante ans sont passés. Les arcanes politiciennes liées à la présidentielle à venir sont toujours sous l'emprise d' " ateliers secrets ". Ceux qui ont faussé la possibilité " d'une autre solution en Algérie " et sont toujours présents dans la politique française tout en restant dans l'ombre beaucoup plus que dans la " lumière ", comme ils le proclament. De nos jours, trop de francs-maçons représentent la puissance du mal, de la déchéance, et leurs valeurs proclamées cachent l'aspect affairiste et dangereux qui leur est propre, avec un seul but : les servir ! Ces valeurs ? Démocratie, laïcité, droits de l'homme, occultent une action plus souterraine dont l'Europe souffre : celle d'avoir influencé la constitution européenne et obtenu le rejet, dans les textes, du principe de la chrétienté de l'Europe. De plus, leur engagement à accueillir des étrangers et offrir des aides inconsidérées provoque les interrogations des populations. Elles se sentent en danger face à la montée d'un intégrisme qui vient d'Orient et que les politiciens acceptent, en sus de la vente inconsidéré de nos biens ou d'entreprises à des pays soumis à des règles religieuses anti démocratiques. Où allons-nous ? En accordant, sans limite, aux étrangers envahisseurs, des droits sans y inclure des devoirs, nous sommes soumis à des apprentis sorciers aveugles qui ne se réfèrent plus à nos valeurs européennes et chrétiennes, mais au pire à venir.
Des loges, introduites dans la sphère politique, concourent à la fin de l'Europe et à son avilissement, par abandon de sa dignité de vieux continent exemplaire. 2012 nous offre le triste exemple d'un système démocratique en déliquescence. La F-M. en est responsable.
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La franc-maçonnerie, dans le dos des élus de la République, prépare l'effacement de la Nation au nom d'une laïcité débridée où plonge, sans gilet de sauvetage, l'éducation nationale ; manipule, à travers son pacifisme aveugle de lobbys d'initiés, la mise en place des différents traités européens, par-dessus le vote des peuples (après Schengen, Maastricht, par exemple)… par où s'engouffrent des milliers d'étrangers, sûrs d'être accueillis les bras ouverts.
La franc-maçonnerie, par ses " tenues " ésotériques et occultes ; sa liturgie théâtrale, doctrinaire et barbaresque ; son influence néfaste sur le monde politique, sabote le devenir de la France et de l'Europe, comme elle a torpillé, en s'associant aux mensonges du pouvoir gaulliste, une possible " autre voie " en Algérie.
Nous avons le devoir de dénoncer ces loges secrètes et leur influence, en sous-main, sur des candidats à la présidentielle ; de dénoncer cette vocation du mystère et de la nage en eaux troubles qui déséquilibre une Europe en perte de vitesse.

En vérité, si une association, un groupe constitué souhaite participer au dialogue, pour un meilleur devenir de la France, cela doit se faire dans une clarté et une transparence que la franc-maçonnerie se refuse d'admettre. Pourquoi, d'ailleurs ? Pour défendre son système affairiste, son jeu secret avec les dirigeants du CAC 40 et les initiateurs de la crise mondiale actuelle ?
Tout engagement doit s'accomplir en plein jour.
Ce n'est pas le cas de la franc-maçonnerie qui reste dissimulée derrière une " burqa " de fausses vertus humanistes.
C'est un constat qui fait peur !

Robert Charles Puig / janvier 2012

 
 
Sur le site de nice.algerianiste: il vaut mieux en rire...
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/nicematin21_01_2001/nicemalin.html
Raphael PASTOR
 
2012, année de DEUIL
 
 
http://www.youtube.com/watch?v=co1LZ1YDYnA
 
 

Pourquoi pas ?

Une idée toute simple me vient à l'esprit, sans doute est-elle saugrenue puisqu'elle n'émane pas du cerveau d'un énarque ou d'un polytechnicien mais elle vaut ce qu'elle vaut : pourquoi n'inclue-t-on pas dans l'impôt sur la fortune les œuvres d'art ? Ce ne serait que quelques milliards dans un océan d'euros mais j'échangerais volontiers ma " fortune " non imposable contre un Picasso imposé. Et, comme disait ma grand-mère, quand il y avait une fuite au robinet de la cuisine (et cela arrivait souvent) "C'est goutte après goutte que se remplit la bassine."
Qu'en pensent les Fabius, les Wildenstein, les Betancourt et quelques autres ?
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Nous avons de nombreux points communs Jean-Luc Mélenchon et moi : nous sommes nés dans des pays au 9/10e musulmans, lui au Maroc, moi en Algérie. Nous avons grandi et partagé les bancs de l'école communale de notre quartier avec quelques enfants maghrébins et nous avons aimé ces pays mais cela se passait autrefois et pas en France métropolitaine. Aujourd'hui les nouvelles générations de maghrébins qui immigrent " chez nous " n'acceptent pas les lois républicaines et refusent l'intégration et les conditions qu'on leur offre mais veut imposer les siennes, de gré aujourd'hui mais peut être de force demain, si on le lui permet, et j'espère qu'il en convient tout comme moi cela n'est pas acceptable.
Je ne sais pas si lui l'a été mais moi, à 15 ans, j'appartenais aux Jeunesses Communistes, ce qui, à Bab-el-oued, était presque une obligation et si nos routes ont différé et qu'il est aujourd'hui le leader incontesté de la gauche communiste, c'est ce point là de son programme qui nous sépare indubitablement et c'est bien dommage : L'immigration maghrébine.
Qu'il me permette de lui livrer cette pensée de Karl Marx : " L'immigration est l'armée de réserve du capitalisme "

Manu GOMEZ

 
 
COLLECTIF ORGANISATEUR DU CINQUANTENAIRE DE L'EXODE DES FRANCAIS D'ALGERIE - 12 MAI 2012 -
MARSEILLE
 
 
Un scandale révélé par Alain SANDERS.
Réponse de l'UNC.
 
 

Collectif des Rapatrié Internautes Le 29/11/2011.


Madame la Députée, Monsieur le Député

Un ouvrage capital vient de paraître sous la signature de Jean-Jacques JORDI : " Un silence d'état. Les disparus civils européens de la guerre d'Algérie. "
L'auteur a recensé et compilé une grande quantité de textes officiels et référencés qui déchirent enfin le voile de l'histoire officielle sur la dramatique fin de l'Algérie française et de ses habitants.
Ainsi apparaissent au grand jour les lâchetés, les tromperies, les coups tordus que le pouvoir de l'époque a mis en œuvre, avec la complicité de l'ennemi d'alors, le Front de Libération National algérien, pour arriver à ses fins…
Le problème le plus brûlant demeure, sans conteste, celui des disparus. Dans l'ouvrage, on relève, pages 13 et 14 : l'Organisation des Nations Unies a inclus, en 1998, " la disparition forcée dans la liste des actes constitutifs de crimes contre l'humanité."La convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées a été ouverte à la signature des états le 6 février 2007. Actuellement, 91 états l'ont signée, dont la France, le 23 septembre 2008, et 27 l'ont ratifiée, sauf l'Algérie. La convention est entrée en vigueur le 23 décembre 2010. Le 30 août 2011 a été " Journée internationale des disparus ".
Mais ce n'est pas seulement la révélation de listes de disparus que l'on peut trouver dans cet ouvrage.
On y découvre les mensonges du général KATZ qui commandait à Oran lors des massacres du 5 juillet 1962. Sont corroborées les atrocités inhumaines perpétrées contre la population d'Algérie, musulmans ou européens comme le cas des personnes enlevées et saignées à blanc…
Et l'on s'aperçoit, au fil des pages et des références, que le pouvoir d'alors était parfaitement au courant mais qu'il a laissé se développer la barbarie non seulement parce qu'elle servait ses projets, mais encore qu'elle faisait le jeu de l'ennemi en semant la terreur dans les populations pour en provoquer la fuite !
Trahison et forfaiture ne sont pas des mots inadaptés à la situation.
Le moment est arrivé de tordre le cou aux idées imposées par des historiens orientés, de clouer le bec aux faussaires, aux thuriféraires de la fable du " peuple algérien soulevé en masse contre l'occupant colonialiste ", le moment est propice à river leur clou aux ennemis de " l'O.A.S. en tant que mouvement de résistance ", à ceux qui ne mettent pas en parallèle les mauvaises actions de l'O.A.S. et celles des barbares du F.L.N. ou des barbouzes ou du S.A.C.
Il faut imposer silence à la F.N.A.C.A. et à son hypocrite " fin de la guerre l'Algérie le 19 mars 1962 ", aux GAVOURY fils et consorts, à la L.D.H. de TOULON et affidés, S.O.S. Racisme, etc., etc., etc. qui professent leurs mensonges depuis un demi-siècle. On réalisera aussi que le prétendu " putsch " n'avait pas pour but de prendre le pouvoir… et une kyrielle d'autres vessies qu'on a fait prendre aux Français pour des lanternes sera anéantie !
Il est temps que les média honnêtes fassent amende honorable et qu'ils permettent enfin, 50 ans après les faits, aux protagonistes de ces évènements, ceux qui ne sont pas dans la confortable " bien-pensance ", de témoigner et, cette fois avec des documents irréfutables.
Votre devoir d'élu est de vous associer à ce mouvement de vérité.
La cohésion nationale, plus que jamais indispensable face aux menaces qui pèsent sur le pays : la crise économique et ses conséquences, ainsi que la montée inexorable de l'islamisme qui fait tache d'huile sur le pourtour de la Méditerranée et qui, déjà, filtre chez nous, en sortirait renforcée.
Les échéances électorales proches seront pour les Français l'occasion de manifester leur choix pour des candidats intègres et vrais qui n'hésiteront pas à reconnaître que les Français d'Algérie ont été sinistrement bernés et sacrifiés à un idéal politique imprécis dont l'actuel envahissement du sol national par une culture allergène prouve la légèreté, l'incohérence et la courte vue…
Nous espérons que vous ferez partie de ces élus à venir.
D'ici aux élections prochaines, nous serons vigilants sur vos prises de parole et vos interventions dans le sens que nous vous avons exposé.
Notre communauté, bien que répartie sur la totalité de l'éventail des partis politiques français, se rassemble néanmoins sur les points forts de ses revendications à la vérité historique.
Elle exposait jusque-là des témoignages et des thèses que l'establishment politique traitait de billevesées.

A présent, avec à l'appui cet ouvrage, nul ne peut plus contester ce que nous avancions.

 
 
Texte officiel des célébrations de la fin de la guerre d'Algerie -1962
La guerre d'Algérie* se termine en 1962 avec l'indépendance du pays revendiquée depuis le 1er novembre 1954 par le Front de libération nationale (FLN). La fin de cette guerre impliquait trois conditions généralement confondues, mais qui sont restées distinctes : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un État algérien par la France ; la formation d'un gouvernement algérien incarnant cet État.
Les accords d'Évian sont signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Ils sont approuvés à une large majorité (64,8 % des inscrits et 90,6 % des suffrages exprimés) lors d'un référendum organisé le 8 avril 1962 en métropole. Le 13 avril, l'Exécutif provisoire franco-algérien, présidé par Abderrahmane Farès, s'installe à Rocher-Noir. Un second référendum en Algérie, le 1er juillet, se traduit par une ratification massive des accords d'Évian (91,23 % des inscrits et 99,72 % des suffrages exprimés).
Le 3 juillet, la France reconnaît l'indépendance de l'Algérie sous l'autorité de l'Exécutif provisoire. Une Assemblée constituante élue en septembre 1962 reçoit les pouvoirs de l'Exécutif provisoire et du GPRA et investit le 26 septembre un gouvernement présidé par Ahmed Ben Bella.
Pendant cette période, les violences meurtrières se poursuivent et frappent toutes les communautés : Européens et musulmans, civils et militaires.


Texte proposé par Guy Pervillé Historien.( né en 1948 dans l'Oise, Professeur d'histoire contemporaine à l'Universite de Toulouse le Mirail) .Texte trés "allégé" par les censeurs négationistes du pouvoir qui ne veulent pas voir ni parler 50 ans après des "détails" douloureux de notre histoire! ! !
 

1962 : fin de la guerre d'Algérie (2012) : texte censuré !
samedi 7 janvier 2012.


J'ai été contacté depuis plus d'un an (novembre 2010) par le directeur chargé des Archives de France, afin de rédiger un article, le plus objectif possible, sur la fin de la guerre d'Algérie dans la publication annuelle du Ministère de la culture et de la communication, intitulée "Commémorations nationales 2012". J'ai envoyé cet article à la date prévue, et accepté quelques corrections mineures, avant d'envoyer mon texte définitif le 17 juin 2011. Puis j'ai appris, un peu avant Noël, que mon texte avait été amputé des quatre cinquièmes sans que je sois consulté, et qu'il paraîtrait sans ma signature. En effet, le texte publié à la page 56 tient en une vingtaine de lignes (la bibliographie que j'avais fournie se trouve néanmoins à la page 281). Je publie donc ici mon texte complet, pour que chacun puisse juger du procédé, c'est-à-dire de ce qui s'avère être le premier acte de censure que j'aie subi en plus de quarante ans de carrière.


La guerre d'Algérie se termina en 1962, puisque la France finit par reconnaître l'indépendance du pays revendiquée depuis le 1er novembre 1954 par le Front de libération nationale (FLN, mais on ne peut pas indiquer une date plus précise. En effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un Etat algérien par la France ; la formation d'un gouvernement algérien capable d'incarner cet Etat.
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Ces accords prévoyaient : la formation d'un Etat algérien au terme d'une période transitoire de trois à six mois (durant laquelle l'Algérie resterait gouvernée par le haut commissaire de France coopérant avec un exécutif provisoire franco-algérien désigné d'un commun accord) ; la formation du futur Etat par un processus démocratique d'autodétermination garantissant les droits de tous ses habitants ; et les principes des futures relations de coopération entre les deux Etats. Au terme de cette période, un référendum devait créer l'Etat algérien et ratifier en son nom les accords d'Evian. En conséquence, un cessez-le-feu devait entrer en vigueur le 19 mars à midi.
Le gouvernement français appliqua les accords. Le 8 avril 1962, il les soumit à un référendum en métropole, qui leur donna une ratification éclatante par une très grand majorité des électeurs (64,8% des inscrits et 90,6% des suffrages exprimés). dès la proclamation officielle des résultats, le 13 avril, fut installé à Rocher Noir l'exécutif provisoire franco-algérien présidé par Abderrahmane Farès ; et à Paris, le Premier ministre Michel Debré démissionna le 14 et fut remplacé par Georges Pompidou, alors considéré comme un simple exécutant de la politique du président Charles de Gaulle. Le 15 mai, la date du référendum algérien fut avancée au 1er juillet, et ses résultats, ratifiant massivement les accords d'Evian (par 91,23% des inscrits et 99,72% des suffrages exprimés, furent proclamés le 3 juillet.

Mais l'Organisation armée secrète (OAS) avait répondu à l'annonce du cessez-le-feu en intensifiant son action violente contre le FLN et contre les forces gouvernementales. Elle aboutit à un désastre pour la population française d'Algérie (fusillade sanglante de la rue d'Isly, commise par un barrage de tirailleurs contre la foule manifestant en faveur de la population de Bab-el-Oued le 26 mars à Alger), mais l'OAS, bien qu'affaiblie par plusieurs arrestations (dont celle de son chef le général Salan) intensifia son action terroriste jusqu'en juin. L'organisation d'Alger négocia des accords avec le président de l'Exécutif provisoire et le chef des ses membres FLN (accords Susini-MostefaI du 17 juin), mais celles d'Oranie et du Constantinois continuèrent leur action presque jusqu'à la veille du référendum.
Cependant le FLN profita des accords d'Evian pour reconstituer ses forces armées et pour étendre leur autorité sur une grande partie du pays et de sa population. L'armée française s'y opposa jusqu'au 8 mai, puis dut y renoncer. A partir du 17 avril 1962, le FLN déclencha une vague d'enlèvements contre la population française, supposée complice de l'OAS, dans les agglomérations d'Alger et d'Oran, amis aussi dans l'intérieur de ces régions. Le 14 mai la Zone autonome d'Alger, dirigée par Si Azzedine, rompit ouvertement le cessez-le-feu en déclenchant une série d'attentats. C'est alors que le président de Gaulle, tout en demandant au GPRA de la désavouer, accepta l'avancement de la date du référendum algérien au 1er juillet proposé par l'Exécutif provisoire. D'autre part, des enlèvements et des massacres avaient été commis après le 18 mars contre d'anciens "harkis", en violation flagrante des clauses d'amnistie des accords d'Evian ; des tracts de l'ALN saisis par l'armée française faisaient craindre qu'une épuration systématique soit déclenchée après le référendum. Le respect de ces accords par le FLN semblait de moins en moins assuré, car le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), réuni à Tripoli en mai et juin, les avait qualifiés de "plateforme néo-colonialiste", puis s'était divisé entre les partisans du GPRA présidé par Ben Khedda et ceux de ses opposants rassemblés dans un "Bureau politique" par Ben Bella. Mais pourtant le référendum du 1er juillet eut lieu dans l'enthousiasme avec la participation du FLN faisant campagne pour le oui.
Le 3 juillet, la France reconnut l'indépendance de l'Algérie sous l'autorité de l'Exécutif provisoire, qui devait organiser au plus vite l'élection dune assemblée constituante souveraine ; mais cet exécutif ne pouvait fonctionner sans l'accord du FLN, lui-même divisé depuis l'échec du CNRA de Tripoli. Le 27 juin, les membres du groupe FLN de l'Exécutif provisoire avaient remis leur démission au GPRA, et le président Farès avait remis sa démission au président Ben Khedda le 3 juillet à Alger, mais il dut rester en place pour assurer la continuité de l'administration. En même temps une lutte pour le pouvoir, jusqu'au bord de la guerre civile, se déclencha entre deux coalitions issues du FLN, reconnaissant l'une le GPRA, l'autre le Bureau politique de Ben Bella soutenu par l'Etat-major général de l'ALN (Armée de libération nationale) du colonel Boumedienne (destitué par le GPRA le 30 juin). Absence d'autorité incontestée et compétition pour le pouvoir déclenchèrent de nouvelles vagues d'enlèvements et de violences meurtrières contre des Français d'Algérie (notamment des centaines d'enlèvements à oran le 5 juillet) et contre d'anciens "harkis". Les troupes françaises accueillirent et transférèrent en France les fugitifs, mais le gouvernement leur interdit de les rechercher sans l'accord des autorités algériennes.
Cette période d'anarchie prit fin à partir de septembre, avec l'élection d'une Assemblée constituante composée de membres du parti unique FLN, qui reçut le 25 les pouvoirs de l'Exécutif provisoire et du GPRA, et qui investit le 26 un gouvernement présidé par Ahmed Ben Bella. Les enlèvements de Français diminuèrent alors, et les enlevés furent recherchés, mais les massacres d'anciens "harkis" durèrent encore plusieurs mois, et leur emprisonnement, sous prétexte d'assurer leur sécurité, près de dix ans.
Les accords d'Evian, voulus par le gouvernement français comme la "solution du bon sens", se révélèrent donc une utopie, qui échoua à ramener une vraie paix en Algérie. Le "rapatriement" des Français d'Algérie, et celui de "Français musulmans" (que le général de Gaulle ne considérait pas comme de vrais Français) s'imposèrent comme des nécessités. De Gaulle maintint aussi longtemps que possible ce qui restait de la politique de coopération pour éviter la faillite de l'indépendance algérienne, en espérant que la France finirait par en bénéficier un jour.


Guy Pervillé.
PS : Je ne suis pas à plaindre, puisque mon site me permet de m'exprimer en toute liberté. Le sont bien davantage les responsables de cette publication officielle qui s'efforcent de la réaliser honnêtement, de façon à lui donner un réel intérêt. Je ne les confond pas avec ceux qui leur ont imposé cette décision inepte, laquelle ne peut que discréditer injustement leur travail en gâchant une très bonne occasion de tenir un langage de vérité sur un sujet encore douloureux, un demi-siècle après les faits. J'aurais apprécié que le ou les responsables de cette décision aient eu l'honnêteté et la simple courtoisie de m'informer de leurs raisons, mais il n'en a rien été. C'est donc à ces derniers que je m'adresse pour leur dire à mon tour (comme Maurice Clavel à la télévision le 13 décembre 1971) : "Messieurs les censeurs, bonsoir !"

 
 
http://www.elwatan.com/culture/el-gusto-ou-l-algerie-qui-chante-15-01-2012-154884_113.php

...Ferkioui fait partie de ceux qui ont délaissé le chaâbi après la guerre, malgré un diplôme de chef d’orchestre obtenu dans la classe d’El Anka au conservatoire d’Alger. C’est pourtant lui, aidé d’un petit coup de pouce du hasard, qui a été le déclencheur des événements : le film ; l’orchestre El Gusto qui se reforme pour des concerts exceptionnels ; l’enregistrement d’un CD. Devenu miroitier, Ferkioui accueille un jour de 2003 dans sa boutique de la Casbah une jeune architecte algéro-irlandaise. Ils bavardent… L’aventure commençait ! Safinez Bousbia se lance dans une entreprise qui n’est pas des plus faciles : retrouver les anciens élèves d’El Anka au conservatoire d’Alger. Drôle de clin d’œil des mots : en dialecte algérois, El Anka signifie le phénix, cet oiseau légendaire qui renaissait de ses cendres.

De cette belle aventure naitra un film, El Gusto, sur les écrans à partir du 11 janvier 2012.

En parallèle de cette sortie cinéma, l’orchestre El Gusto se réunira sur scène, au Grand Rex à Paris, pour deux soirées exceptionnelles les 9 et 10 janvier prochains.

Allez voir ce film: le petit peuple algérien est le plus nostalgique de l'Algérie Française. Et vlan, pour les "faussaires de l'histoire"... Hervé CUESTA

....je vous conseille de voir un film qui vient de sortir: EL GUSTO. Vous passerez un excellent moment, "un plein" d'émotion et d'évocations.
L'histoire vraie des petites gens de Bab-el oued et de la Casbah d'Alger qui se retrouvaient jusqu'aux plus durs moments de 1962, toutes races et confessions confondues, pour jouer ensemble de la musique typiquement algéroises " le chaâbi".
Un savant dosage d'images et de paroles qui vous fait sortir les kleenex mais aussi vous imprègne d'une musique, d'un rythme qui n' écorchent pas nos oreilles car apprivoisés depuis notre enfance . Reflexions entendues à la fin de la projection: " Quel gâchis l'indépendance de l'Algèrie ! ! et " Avec ce film on constate que ce sont vraiment les Algeriens du petit peuple qui sont nostalgiques de l'Algerie française".....
A voir et à soutenir sans modération, car c'est une douce potion de vérité réalisée par une Algerienne qui mérite toutes nos félicitations.

Jean-Paul SPINA

 
 
Association Nationale des Français d'Afrique du Nord, d'Outre-Mer et leurs Amis

(A.N.F.A.N.O.M.A.) 23 rue Poliveau 75005 Tél 01 45 74 09 91

COMMEMORATIONS NATIONALES 2012
COMMUNIQUE

 

L'A.N.F.A.N.O.M.A. prend connaissance avec soulagement du calendrier des Commémorations Nationales 2012, diffusé le 11 janvier par le Ministre de la Culture.

Elle note que le thème " Accords d'Evian et Fin de la guerre d'Algérie ", proposé l'an dernier, est devenu aujourd'hui " Fin de la Guerre d'Algérie - 1962 ", marquant un réel progrès.

Elle relève dans le texte diffusé un certain nombre de vérités basiques, enfin officiellement reconnues :

- la revendication d'indépendance se trouve circonscrite au seul Front de Libération Nationale, gommant le mythe du soulèvement d'un peuple contre l'oppression coloniale ;
- les accords d'Evian (le cessez-le feu n'est pas cité) ont été ratifiés par la France le 8 avril par referendum réservé à la seule métropole ;
- le second referendum, en Algérie, s'est traduit par une ratification massive, le 1er juillet, soit après l'exode de la majorité des Européens, la France reconnaissant l'existence d'un Etat algérien le 3 juillet ;
- le gouvernement algérien, présidé par Ahmed Ben Bella, n'a été investi que le 26 septembre… et cette installation conditionnait la fin de la guerre d'Algérie, jusqu'alors fixée au 2 juillet 1962.

L'A.N.F.A.N.O.M.A. constate avec satisfaction que la vivacité des réactions au sein de la Communauté des Français rapatriés, sur laquelle elle avait attiré fermement l'attention des plus hautes Autorités nationales, avec quelques uns de ses partenaires, a porté ses fruits. Crier " Au loup ! " a parfois du bon…

A Paris, le 12 janvier 2012
Le Président

Yves Sainsot

 
 
A propos des commémorations du cinquantenaire de l'abandon des provinces Algériennes, à Nice.

 

Monsieur le Député - Maire,

 

Des Sétifiens, Français d'Algérie, exilés depuis 1962, adhérents à notre association depuis 1969, me font savoir que pour commémorer le Cinquantenaire de " La Fin de la Guerre d'Algérie ", vous auriez prévu des " Réunions Festives ", à l'attention des rapatriés.
SACHEZ QU'ILS N'Y PARTICIPERONT PAS !
Pour nous ces cérémonies seraient déplacées.
Le rappel de cette époque en ranimant nos souffrances, notre tristesse, raviverait le malheur que notre communauté
a vécu les années 1954 -1962.
Nous avions fait confiance à un homme qui nous a trahis. Car Naïfs que nous étions, nous n'avions pas compris que les troubles en Algérie lui serviraient à rejouer un rôle international.
En Mars 1962, lors d'une manifestation pacifique, destinée à réconforter les habitants d'un quartier d'Alger, il n'a pas hésité à ordonner à la troupe de " rétablir l'ordre par tous les moyens", ce qui fut fait avec les armes de guerre.
( Mon Grand-père, né à QUINGEY dans le DOUBS, à 83 ans a été mis en joue par un Appelé.
Fort heureusement le coup de feu n'a pas eu de graves conséquences )
Pour nous, les vrais français, les Harkis dont le sang a rougi notre drapeau,
- Considérer que le 19 mars 1962 est une victoire, est une infamie.
- Marquer le 50ème anniversaire de la fin de l'Algérie Française serait une insulte.
Je fais partie d'une génération dont les aïeux ont combattu les Prussiens ; les parents le Nazisme, ce qui nous autorise à ne recevoir des leçons de patriotisme ou de démocratie de personne.
ALORS Monsieur le Député-Maire, j'espère que vous aurez quelques égards pour les Pieds-Noirs de l'Algérie Française, et pour cela, je vous remercie de l'attention que vous aurez voulu accorder à cette correspondance et vous prie de croire au respect que je porte à votre fonction.

Jacques ADRIET

 
 
38° CONGRES NATIONAL DU CERCLE ALGERIANISTE A PERPIGNAN
 
 

Selon que tu seras puissant ou misérable !!



L'Algérie est un pays riche peuplé de pauvres ! Et c'est bien vrai car si l'Algérie est un pays riche c'est qu'elle ne règle pas ses dettes.
Nombreux sont les Algériens qui viennent en France avec un visa touristique et qui dès leur arrivée se présentent aux urgences de nos hôpitaux où, bien entendu, on ne refuse personne. Après soins et interventions chirurgicales, nombreux sont ceux qui repartent sans régler la facture.
Ainsi d'après un pointage précis l'Algérie doit aujourd'hui 600 millions d'euros à l'Assurance Maladie française, soit 10% de son déficit annuel. La plupart des hôpitaux français refusent dorénavant d'intervenir tant que ce différent financier ne sera pas réglé.
Pour conséquence immédiate cela risque de coûter la vie à la petite Manil, 8 mois, qui doit absolument subir une greffe de moelle osseuse. L'Algérie n'est pas équipée pour réaliser une telle opération qui coûte 200.000 euros et aucun hôpital français n'accepte de la réaliser sans obtenir une garantie d'être payé.
L'Algérie n'a encore demandé aucun visa médical pour ce bébé préférant sans doute ignorer cette dette.
D'après les renseignements obtenus auprès de notre ministre l'intervention sur M. Bouteflika, à l'hôpital du Val de Grâce à Paris, a pourtant bien été payée par les autorités algériennes et celle actuelle sur M. Ben Bella sera " officiellement " payée également. Il est vrai que la vie de ces deux vieillards est sans aucun doute plus importante que celle d'un bébé inconnu.

Manu GOMEZ

 
 
http://www.youtube.com/watch?v=co1LZ1YDYnA
 
 
FR3. Mercredi 25 / 01 / 2012 à 22 H 45.Paroles de Pieds Noirs.
Chers amis vous êtes invités à suivre une émission de FR 3 qui donne la
parole aux pieds Noirs.
Monseigneur MOLINAS de ZERALDA est invité au débat.
Rendez - vous donc à mercredi 25 Janvier à 22 H 45 sur FR 3.
 
 

APRES BOUTEFLIKA, BEN BELLA… (Source : radio " Algérie Plus ")



Au nom de quelle humanité avons-nous le devoir de " sauver la vie " d'un homme qui a assassiné nos enfants, vos enfants ? Ahmed Ben Bella a été le premier président de la république algérienne. C'est sous ses ordres qu'après le " cessez le feu " et les accords d'Evian, ont été massacrés, dans des conditions tellement horribles qu'il est préférable de ne pas les rappeler, près de 5000 européens et plus de 100.000 Harkis, parents, femmes, enfants et bétail compris. C'est également sous ses ordres qu'avant le 19 mars 1962, date de la soi-disant fin de guerre d'Algérie, des bombes, des mitraillages, des enlèvements ont tué aussi bien en Algérie qu'en métropole plusieurs milliers d'européens et de musulmans.
Si son état de santé jugé trop grave par les spécialistes algériens l'obligeait à " émigrer " certains pays de l'Est auxquels Ben Bella a fait appel après notre départ auraient pu le recevoir. Avons-nous vocation d'abriter et d'accueillir tous nos ennemis, de les soigner, de tenter de les maintenir en vie, alors qu'ils ont assassiné les nôtres ?

Manu GOMEZ

 
 
STOP AUX MENSONGES.
 
 

Cette phrase là je ne veux plus l'entendre…


A la fin de ma conférence cette femme s'est approchée de moi et m'a dit : " Mon fils Alain est parti en Algérie pour vous défendre et il est mort en février 1961. " Cette phrase là je ne veux plus l'entendre.

Le fils de cette femme n'est pas parti en Algérie pour NOUS défendre mais pour défendre la France. Il n'est pas mort pour NOUS, il est mort pour la France. Quand les Corps Francs d'Afrique ont débarqué en Provence, quand les tirailleurs algériens ont libéré Colmar, ce ne sont pas les Provençaux et les Alsaciens qu'ils venaient libérer mais la France.

Ce n'est pas NOUS que les 400.000 appelés du contingent venaient défendre. Ce n'est pas pour NOUS que des milliers sont morts en Algérie. Jusqu'en 1959 ils sont morts pour défendre une terre française qui devait rester française, après cette date ils ont été sacrifiés pour une terre qui ne serait plus française, ils ont été " assassinés " par de Gaulle, par sa politique. Ils se sont fait massacrer alors que les émissaires gaullistes " marchandaient " avec le FLN l'abandon de l'Algérie. Ils ont été sacrifiés comme l'ont été les Harkis au nom de la grandeur gaullienne. 2012 est la cinquantenaire de cet abandon.

Beaucoup de choses vont se dire, vont s'écrire, mais il est une priorité qui ne doit surtout jamais être occultée: la décision prise par le socialiste Guy Mollet d'envoyer le contingent en Algérie a été un acte criminel. Cette guerre devait rester une guerre de soldats de métier et non pas d'appelés novices.

Cette guerre nous concernait et cette terre c'était à nous de la défendre car c'était avant tout NOTRE terre. Jamais les Unités Territoriales (UT) n'auraient dû être dissoutes mais au contraire notre mobilisation aurait dû être plus généraleet plus active.

Je reste persuadé qu'une solution aurait pu être " négociée ", avec ou sans la France, pour que nous restions " chez nous "
en Algérie et, que cela plaise ou non aux Algériens, ce pays ne s'en serait que mieux porté et serait aujourd'hui, comme l'avait prédit en 1956 un ministre syrien, l'équivalent d'un pays européen.

Manu GOMEZ

 
 
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68 / France… 2012 ?
Mes pensées se tournent vers ce futur proche des présidentielles. Il me faut beaucoup de courage pour ne pas tomber dans un pessimisme tragique lorsque j'écoute, par le relais des médias le " tango argentin " de l'UMP ou du PS, partis qui nous abreuvent de fausses nouvelles, de faux espoirs et de contradictions qui se chevauchent d'un jour à l'autre… Je me dis que ni la France, ni nous ni moi, humbles votants, nous ne méritons une telle machination politique, une telle guignolade où des oligarchies et des " " initiés " de chapelles obscures nous retiennent prisonniers, nous esclavagistes et veulent nous marquer au fer de leurs élucubrations funèbres, contre le BIEN de la France.
L'échéance est proche ! Une sorte de prémonition me permet d'écrire que si nous ne réagissons pas, une fois de plus, nous allons nous enfoncer dans les cercles concentriques d'un enfer de Dante et d'une période lamentable avec le PS / UMP ou son inverse.
Le pays depuis des décennies survit. Il est victime de l'apathie, de la petitesse et des faiblesses chroniques de ses dirigeants qui, à chaque élection, nous font mordre à l'hameçon du vote " utile " sans que cela ne débouche sur le redressement de la Nation. Depuis le temps du gaullisme moribond et menteur, avec un passage au socialisme le plus catastrophique, nous supportons des élus qui bluffent et jouent aux illusionnistes avec notre bulletin de vote. Cela fait cinquante années que nous avons des politiciens qui nous mènent en bateau vers les récifs d'une mer des Sargasses, en voulant nous faire croire qu'ils sont dieu à la place de Dieu. Hélas, nous n'avons pas su réagir, balayer ce temps de crise en nommant aux rênes du pouvoir des gens neufs, sérieux et engagés au redressement du pays.
Que nous promettent-elles ces élites de pouvoir qui s'échangent les places pour leurs profits personnels ? En ce début de troisième millénaire quel idéal nous proposent-ils ? Aucun ! Aucun, parce que ces partis de l'omnipotence partagée, peut-on dire, nous bercent, nous bernent et nous entourloupent de mots, de maux. Trop souvent, nous tombons dans le piège qu'ils nous tendent. Nous posons alors dans l'urne, non pas un bulletin qui désigne le meilleur candidat mais seulement le moins " pire ".
Aurons-nous le même scénario en 2012 ? En vérité et en mon âme et conscience nous n'avons plus le droit de tomber dans l'erreur. Il nous faut voter le changement, le VRAI, en éliminant, dès le premier tour des présidentielles, les sangsues PS et Cie ou UMP gaulliste.
De quoi s'habille notre devenir ?
Nicolas Sarkozy, derrières ses envolées et ses effets de manches, en parfait avocat, nous jette de la poudre de perlimpinpin aux yeux avec ses grands discours qui résonnent comme un son de cloche fêlé. Ne lui cherchons pas la petite bête dans les " affaires ", elles sont si nombreuses, mais arrêtons-nous à ces dernières petites phrases qui font peur… Le " AAA " ? Il était incontournable… et voilà qu'il ne devient plus tellement nécessaire. Mais alors, et les taux d'intérêts liés à nos emprunts ? C'est de la crotte de bique ? N'avons-nous pas un endettement déjà suffisant pour faire fi d'une telle pénalité ?
Je prends à l'instant connaissance du dernier tour de passe-passe présidentiel : La TVA " sociale "… patronale (?)
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Une machination qui va peser sur notre pouvoir d'achat ! Les laquais UMP nous font croire que grâce à ce système absurde nos revenus s'amélioreront. Comment croire en ce projet " gadget ", pré-électoral, lorsque l'on apprend que le système bénéficiera avant tout aux entreprises du CAC 40 qui verront leurs charges patronales diminuer des trois quatre du montant annoncé, contre un quart aux prélèvements sociaux des exécutants : les travailleurs ! Pour quel résultat immédiat ? Permettre aux dirigeants de grands groupes de placer plus de dividendes en Suisse ou au Diable, tout simplement. Par contre la contrepartie de cette opération sera l'augmentation des prix par la grâce de cette TVA si peu " sociale " et de ce fait, une diminution du pouvoir d'achat de tous. La belle mesure que voilà ! Que les élus UMP veulent nous faire gober ! Comment croire, avec cette " mesurette ", qu'il faut acheter " français " alors que les accords commerciaux européens, depuis belle lurette, sont anti favoritisme d'Etat, au profit de la préférence européenne dans le cadre des marchés au sein de la trop malade Europe… Une fois de plus tout est faux. Cette taxe va alourdir nos dépenses -sans aucun effet de coût sur la marchandise importée, pour le pays qui nous l'envoie - mais… payées avec notre argent, à un prix plus élevé.
François Hollande ? Parlons-en ! Un cas désespéré tellement il sera " tenu " par le programme concocté par son " pire " ami, Hamon le trotskyste, le chancre de la troisième république ! Rien ne tient la route dans ce fameux programme préparé de longue date, et sans tenir compte des effets néfastes de la crise. Créer des emplois ? De quelle manière ? Des idées brumeuses mais pas de possibilité de les réaliser. Trois millions de chômeurs nous coûtent très cher mais par exemple, l'UMP / PS savent-ils qu'il y a plus de cinq cents mille offres d'emplois, au fameux pôle emploi, qui ne trouvent pas preneurs ? Que souvent les gens, pour des raisons sociales ou politiciennes diverses ne sont pas radiés de la longue liste des chômeurs et continuent à toucher indument des indemnités. Ils refusent, soit la formation soit l'emploi proposé et touchent leurs allocations sans s'investir ? Si nos institutions ne montrent pas une volonté ferme au changement - et les largesses promises par le PS / Les Verts en la matière en seront la preuve - il faudra vingt ans à la France pour se redresser, comme au temps de Mitterrand et de ses trente cinq heures.
Hollande Président ? C'est la fin du Pacs et le mariage autorisé des personnes du même sexe ; c'est l'homoparentalité ; c'est le vote des étrangers d'Orient ! Quant à la fin du nucléaire de François Hollande, que faut-il en penser ? Avec ses faux amis, il est en fâcheuse posture. Pourra-t-il changer la donne de ce poker menteur lorsque nous connaîtrons son programme ? Ce n'est pas sûr ! Le nucléaire est sans doute un produit dangereux mais ne nous faisons pas d'illusion, il n'y a pas aujourd'hui ni demain de produits de remplacement, sauf la bougie et la bûche dans la cheminée. Les éoliennes coûtent encore très chères et sont un produit d'un maniement délicat qui ne s'imposera pas sur tout le territoire. Témoignage tout récent : les forts vents du Nord ont détruit des pâles d'éoliennes ! Quant au solaire, nous n'avons pas encore d'industrie à la hauteur des promesses espérées sur ce produit… sauf acheter du matériel à la Chine… encore un produit chinois ? Gardons les yeux ouverts !

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Aucune de nos industries : éoliennes et solaire ne sont opérationnelles ou valables au plan national ; même pas véritablement prometteuses d'un changement de vie dans les années à venir. Là aussi, des paroles comme un coup de pied dans l'eau… sans effet !
UMP / PS ? Nous n'avons que des désillusions…
Devons nous y souscrire encore une fois, pour cinq ans ? La France est faible de ses élus, de ce manque d'innovation dans le traitement des problèmes que nous subissons. Dire que Nicolas Sarkozy au début de son mandat nous souhaitait à l'image d'une Amérique ! La crise aurait été pire après le désastre des subprimes de " Uncle Sam ! ". Elle est là, la crise ! De son côté, Hollande n'a pas conscience du futur de notre pays, à observer sa manière de promettre, sans véritable programme, autre que celui mijoté par son parti. Pour lui : " Demain on rase gratuit ! "
L'autre inconvénient de cette droite UMP ou cette gauche PS ?
Ils nous lient à un euro qui sombre, car cet " écu ", c'est leur jouet. Ils y tiennent et veulent nous perdre avec lui, en se gardant de nous indiquer que la monnaie européenne est au bord de son effondrement dans la forme actuelle. Il suffit de consulter les cours des bourses mondiales. Conserver l'euro en l'état est une erreur que certains dénoncent, comme il a été impossible de passer sous silence les " cachotteries " d'une Grèce menteuse ou les abus d'autres " clients " dans sa gestion. La solution ? Des mesures restrictives sont à mettre en place parce que certains Etats n'ont pas la capacité financière et économique de faire partie du cercle premier des quelques sept ou huit Etats qui ont construit cet euro sans précaution, pour le simple plaisir d'y croire. Eliminer l'euro, pourquoi pas ? Je suis pour un euro à deux vitesses mais, je ne suis pas un spécialiste…
Le résultat de cette crise qui dure ? Les politiques sont des bonimenteurs qui nous vendent leurs salades. Rendons-nous compte, enfin, qu'elle n'est plus de première fraîcheur ! Des députés, des sénateurs sont à l'image de leurs idéaux, ce cheminement étroit, sectaire, où ils sont tenus en laisse par les " gourous " et des instances secrètes qui les guident comme un Maître dresse son chien ! Ils nous montrent chaque jour leur incompétence à envisager les vraies mesures aptes à notre redressement et se consolent en se référent à un gaullisme dépassé ou un mitterrandisme obsolète : La clef de leurs croyances dogmatiques. Ils bradent nos biens aux fortunes d'Orient, comme l'Algérie au FLN ! Le cas du PSG n'est que la partie émergée de l'envahissement du Sud. Après le football et la télévision, les banlieues bénéficient de la manne pétrolière du Qatar islamiste et de ses dollars… pour quelle France ?
Nous ne voulons plus de ces courbettes ni de ce passé ou nous retrouvons Boutin, Mélenchon, Eva Joly, Bayrou, Villepin et d'autres illuminés qui ne défendent que leur porte-monnaie en essayant, au passage, de briguer dans leurs camps respectifs un " portefeuille " à la hauteur de leurs incompétences. Ma prémonition m'indique cela !
Le cas Marine Le Pen ? Malgré le barrage des médias qui étouffent ses paroles et médisent sur ses propos, à bras raccourcis, sans pudeur ni courage, elle conserve la volonté de se battre avec du bagout et de la répartie. Il lui en faut face aux chacals qui l'agressent. Hélas, pour encore cette élection, elle a son talon d'Achille : Un père !
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Le poids des excès verbaux paternels sont comme une planche savonnée sous ses pieds. Elle mérite pourtant d'être écoutée. Par exemple, pour des oreilles sensibilisées aux expressions malheureuses du père, il faut qu'elle se détache définitivement de ce passé ! Son objectif immédiat : Déclarer, clairement, que tout français quelque soit son origine ou sa religion ne la laisse pas indifférente ; qu'elle souhaite les trouver avec elle dans le combat pour une Grande France. Elle se doit, dans ses discours, d'affirmer encore et encore qu'un Français d'origine étrangère a, sans restriction, les mêmes droits qu'un métropolitain de souche, pourvu que son cœur et ses actions correspondent à l'idée d'une France du respect de son prochain et du droit. Quant au problème de l'euro… Des nuances doivent être apportées à son programme…. On ne peut pas sortir de l'euro sans précautions ni un certain temps.
Enfin, un détail à mettre en exergue et que je considère personnellement comme important, très important dans les propos à venir de Marine le Pen. Nous avons eu en France assez de généraux de valeur : De Lattre, Juin, Leclerc… pour ne pas glorifier celui qui nous a mentis, en 1962.
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Un dernier point ayant trait à cette campagne présidentielle 2012, déjà largement entamée : Les parrainages ! Il est anormal qu'une personne qui représente au moins 20 % des probabilités de votes ainsi que d'autres prétendants, ne puissent pas être présents à la prochaine élection présidentielle. Les refus de signatures, imposées à leurs élus par l'UMP / PS, signifieraient la renaissance d'un sectarisme dictatorial digne de républiques bananières ou orientales et… la fin de la Démocratie !
De ce fait, le jeu républicain serait faussé et je présume que, comme moi, beaucoup de Français refuseront d'aller voter et d'élire un falsificateur d'urnes.

Robert Charles Puig / janvier 2012

 

L'histoire refait surface: la Turquie a la mémoire courte.



Les déclarations du Premier ministre turc, Monsieur Erdogan, à propos du " génocide " que la France aurait commis en Algérie, relèvent à la fois de l' hystérie verbale et de la plus grotesque manipulation historique.
De plus, Monsieur Erdogan est bien mal placé pour parler de " génocide " en Algérie, région qui fut durant trois siècles une colonie" ottomane "sous le nom de Régence d'Alger (Wilayat el-Djezair en arabe et Gezayir-i Garp en turc), et dans laquelle les janissaires turcs s'illustrèrent par leurs méthodes particulièrement brutales et expéditives.
En 1520, Sidi Ahmed ou el Kadhi fut le premier résistant kabyle à la colonisation turque, réussissant même à
s'emparer d'Alger et forçant le chef de bande Khar ad-Din Barberos à se replier à Djidjelli.
En 1609, les Kabyles vinrent battre les murs d'Alger puis, entre 1758 et 1770, ce fut toute la Kabylie qui se souleva.
Au début du XIX° siècle, plusieurs autres insurrections se produisirent, notamment entre 1805 et 1813, puis en 1816 et enfin en 1823.
Il en fut de même dans les Aurès où les Chaouias réussirent à interdire toute présence effective du pouvoir ottoman.
Constantine fut un cas à part car les Ottomans y avaient de solides alliés avec la tribu des Zemoul, ce qui n'empêcha pas les autres tribus kabyles de se soulever régulièrement.
Tous ces mouvements furent noyés dans le sang, à l' image de ce qui fut la règle en Libye : " La force est employée à la turque , les colonnes de réguliers, Turcs et Couloughlis, usent du sabre, du fusil et du canon, brûlent récoltes et villages, s' emparent d'otages, empalent et décapitent, exposant par dizaines les têtes coupées.
L'usage de la force démontre la résolution du maître et l'irréversibilité de la situation "
Dans la Régence d'Alger, les Turcs pratiquèrent une ségrégation institutionnalisée, la politique de l'élite dirigeante militaro administrative ottomane étant d'éviter de se dissoudre par mariage dans la masse de la population.
La violence ottomane ne s'exerça pas uniquement contre les populations locales.
Quelques exemples : -
Le 27 mai 1529, après un siège de trois semaines, les 25 survivants de la garnison espagnole qui défendait le fort construit dans la baie d'Alger capitulèrent contre la promesse qu'ils auraient la vie sauve ; or, leur chef, le comte Martin de Vargas, grièvement blessé, fut massacré à coups de bâton par les soldats turcs. -
Le 20 juillet 1535 Khayr ad-Din Barbaros lança un raid sur l'île de Minorque, aux Baléares, enlevant plusieurs centaines de captifs, hommes, femmes enfants qui furent vendus sur le marché aux esclaves d'Alger. -
En 1682, après que le Dey eut déclaré la guerre à la France, l'amiral Duquesne se présenta devant Alger où les Turcs massacrèrent le père Jean Le Vacher, consul de France, en
l'attachant à la bouche d'un canon -(La Consulaire ) ***
En 1688, pour lutter contre les pirates, le maréchal d'Estrées bombarda Alger et plusieurs captifs français furent également attachés à des canons.

La piraterie constitua jusqu'au début du XIXème siècle le cœur de la vie politique et économique de la Régence turque d'Alger.
Il s'agissait bien de piraterie et non de Course puisque les raïs, les capitaines, n 'obéissaient pas aux règles strictes caractérisant cette dernière.
La recherche historique a en effet montré que son but n'était pas de s'attaquer, avec l'aval des autorités, à des navires ennemis en temps de guerre, mais que son seul objectif était le butin.
A l'exception du raïs Hamidou, tous les acteurs de cette piraterie étaient des Turcs, de naissance ou renégats, aucun n'était d'origine algérienne.
Ceci étant, deux choses doivent être claires :
1) Les lois mémorielles (loi Gayssot, loi Taubira et autres) interdisent et assassinent la recherche historique et c' est pourquoi tout historien sérieux oit exiger leur abrogation.
2) Les politiques n'ont pas à encadrer l'Histoire ; quant aux députés, au lieu de voter des lois mémorielles électoralistes, ils feraient mieux de se préoccuper du sort des Français qui les ont élus.
Mais, comme le disait Charles Maurras :
" A quoi songe un élu ? A être réélu "
.
Bernard Lugan 23/12/12


*** La Consulaire
Cette pièce de canon était autrefois braquée vers l' entrée du port d'Alger. pièce d 'artillerie d 'une longueur d' environ 7 mètres
Elle doit son nom actuel au père Levacher, missionnaire et consul de France auprès du dey en 1682, qui, ayant échoué dans sa tentative pour faire cesser le bombardement de la ville par la flotte française commandée par Duquesne (1610-1688), fut attaché à la bouche de la pièce et son corps propulsé par le boulet en direction de l' escadre française mouillée au large.
Pris en 1830 lors de la conquête d'Alger par l' amiral baron Duperré, le canon est expédié à Brest et dressé à son emplacement actuel le 27 juillet 1833.

Jusqu 'ou on va s' abaisser???.
Ce canon a été pris aux turcs !!!!!

Algérie-France : Le retour de Baba Merzoug dit "La Consulaire"?
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Ce sont des rumeurs qui courent mais le combat existe depuis maintenant presque une décennie. Le canon" Baba Merzoug," prise de guerre lors de la conquête d'Alger, risque d' être remis à l'Algérie, après un très long exil à Brest.

http://www.latribune-online.com/culture/5637.html

Ceci a été démenti par la Marine Française, mais ce n' est pas définitif car celle-ci n' ayant point reçu d' ordre officiel de la part de l'Etat Français

http://www.algerie-plus.com/diaspora...-baba-merzoug/

Certaines rumeurs courent encore, la France et l'Algérie se seraient mises d' accord pour un retour le 5 juillet 2012 à l' occasion des 50 ans d' indépendance de l'Algérie. Les démentis de la Marine française seraient alors pour garder l' information secrète jusqu'au jour J

 

Retour marquant pour ce canon qui pourrait agir dans la signature du traîté d 'amitié entre les deux pays... traîté jamais signé jusqu'ici

 
 
Tract prémonitoire distribué en Algérie en 1961/62.
 
 
Robert PUIG termine l'année 2011 par ce texte n° 67.
 
 

Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes
Le 23 décembre 2011


Le Cercle algérianiste condamne les propos inacceptables du Premier ministre Turc Recep Erdogan


Le Cercle algérianiste apporte son soutien et tient à exprimer toute sa solidarité avec la communauté arménienne de France, à l’occasion du vote, à l’assemblée nationale, de la proposition de loi, de pénalisation de la négation du génocide arménien de 1915. Il condamne, en revanche, sans ambiguïté, les propos inacceptables travestissant la vérité historique du Premier ministre Turc Recep Erdogan, accusant la France d’avoir commis un génocide en Algérie et d’avoir massacré 15 % de la population algérienne à partir de 1945.

Il est intolérable que le Premier ministre Turc veuille masquer la propre responsabilité de son pays dans l’un des plus grands drames du siècle dernier, en inventant de toutes pièces un pseudo-génocide, dont la France se serait rendue coupable. Plutôt que de s’enferrer dans une attitude négationniste, le Premier ministre Turc serait bien inspiré de se pencher, non seulement sur l’histoire de son propre pays, mais aussi sur celle de l’Algérie : il y découvrirait que, s’il y a bien eu un génocide en Algérie, c’est bien celui des 100 000 Harkis qui ont combattu pour la France et ont été impitoyablement massacrés par le
FLN.


Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français d’Afrique du Nord
_________________________________________________________________________
__
B.P. 213 – 11102 Narbonne Cedex – Tél. 04 68 32 70 07 – Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

 
 
http://ripostelaique.com/genocide-francais-en-algerie-hollande-sera-t-il-le-porte-parole-derdogan.html
 
 

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66 / France… Tes girouettes politicardes


Ainsi, à l'occasion d'une conférence marquant les dix ans de la Chaire Algérianiste de Nice, si bien évoquée par Monsieur Emile Serna, voilà t-il pas que tout à coup, le Maire de Nice, Monsieur Christian Estrosi se souvient que nous existons, que nous formons un groupe, une population d'administrés importante, dans cette grande ville du bord de la Méditerranée qui nous rappelle une autre vie et qu'il faudra compter, aux élections, avec notre bulletin de vote. Pour cela, tout à coup, il se veut " copain comme cochon " avec des concitoyens exilés ? Eh bien, non ! Nous ne mangeons pas de ce pain là et nous ne pouvons accepter cette offre qui sent la girouette politicarde, le miroir aux alouettes et l'appeau siffleur auquel nous ne donnerons pas notre voix aux prochaines présidentielles et législatives. Nous nous sommes fait avoir en 2007, par les discours de Nicolas Sarkozy et ses ambassadeurs en Algérie, lors de propos honteux et indignes de l'honneur de la France. La rupture attendue est restée lettre morte, après les douze ans d'attentisme de Jacques Chirac, et rien n'a été fourni comme preuve du respect de notre passé et de notre mémoire. Cette fois-ci, nous ne nous laisserons pas - je l'espère - berner pas des paroles en l'air ou sirupeuses qui n'ont de valeur que le besoin de voix, pour les élections… Nous ne nous laisserons pas " faire marron ! "
Un jour, ce monument nous le construirons, un grand ! Mais pas à Nice sous la tutelle de son Maire actuel qui n'a pas entendu nos paroles, n'a pas pris conscience de nos écrits, en prétextant une attitude gaulliste dépassée, avec sa statue. Nous, c'est le mensonge du général que nous retenons. C'est l'exode imposé qui nous a fait nous élever contre cette statue ! Nous ne sommes pas rentrés en France par plaisir ! J'accuse, et nombreux sont ceux qui accusent avec moi les politiciens du Parlement et du Sénat, pantouflant depuis un demi-siècle dans nos institutions et qui se complaisent dans une politique ancienne et gaulliste sans en dénoncer les travers, les mensonges sur les événements tragiques que nous avons vécus et le " copinage " entre le FLN et certains ministres de l'exécutif français et parisien, avec l'appui de traitres obscurs et de chapelles, liés au vieux RPF moribond. Chapelles ou obédiences qui se rappellent à nous dans les articles de journaux… " Toto la salade " dans les instances maçonniques niçoises, avec un véritable triolisme police, justice et politique ! Lille, avec un " Dodo la saumure " où se jouent d'hypocrites parties fines ! La saumure d'ailleurs, n'est-elle pas utilisée pour conserver les morues ? De toutes ces frasques et guignolades, de ces tribulations tragicomiques, nous n'en voulons plus ! Je me souviens d'un ami qui me disait récemment : " Mais l'Algérie française, cela a cinquante ans, c'est le passé… Ta vie, ta famille est là en France, à Nice, alors pourquoi tant de nostalgie dans tes propos ? ". Ce qu'il ne pouvait comprendre, cet ami, c'est que je suis parfaitement conscient que ma vie d'homme, d'époux, de père et grand père est ici, mais que justement pour tous ceux des miens nés en France, il faut qu'ils sachent exactement pour quelle raison je me trouve là ! De quelle manière nous avons été en 1962, à cause des mensonges d'Etat de De Gaulle et de ses pairs, mis à la porte d'une terre mille fois européenne par le labeur de nos anciens, par notre travail ! Que jamais nous n'avons été des colons … ils étaient vingt mille familles au plus, et nous étions pour la plupart du million de Pieds-Noirs des enfants des villes, de ces familles venues d'Espagne ou d'Italie, d'Europe pour créer un monde neuf.
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Nous avons été vaincus par la terrible malversation du pouvoir gaulliste qui fit de nous des outlaws… Alger honteusement fusillée ; Oran atrocement martyrisée ! Puis le bled, les campagnes laissées aux mains des terroristes, aux meurtres, aux disparitions, sans que le gouvernement français n'intervienne. Quelle honte que tout cela !
Devons nous continuer à nous taire ? Laisser des esprits hostiles et des associations sans fierté, sans honneur, nous insulter, nous présenter comme des esclavagistes ou des colons racistes ? Non ! Voilà où est ma nostalgie, mon combat ! Pour la Vérité sur notre passé. Pour combattre la fausse histoire que l'éducation nationale présente aux jeunes écoliers, en espérant effacer cent trente deux ans d'Algérie française. Cela je ne peux pas le permettre et c'est pourquoi, parfois j'écris, je crie ! Pour cette raison, j'espère qu'un jour proche, ce monument existera à l'identique de celui que nous avons laissé à Alger. Ce monument aux Morts de toutes nos batailles, que le pouvoir algérien a rendu immonde en le dénaturant, en sabotant le symbole de ce qu'il représentait : l'hommage aux morts pour la France !
Mais, cette initiative d'un monument ne peut être envisagée par ceux qui nous ont mis au banc de la République depuis des années, qui ont falsifié l'Histoire et qui veulent récupérer nos cendres pour continuer à mentir au peuple de France, au nom d'un gaullisme menteur.
Le pouvoir politique actuel versatile et timoré ne construit aucun avenir. A cet effet, permettez-moi une petite parenthèse sur l'événement du jour : le jugement de l'ancien Président Chirac… Autant je n'ai jamais apprécié son long règne et son attentisme laissant la France s'enfoncer dans le marasme économique ; autant je lui reproche d'avoir refusé à cette Europe bancale, parfois menteuse, son rôle de terre chrétienne ; autant je lui en veux de son adoubement catastrophique auprès d'un Bouteflika toujours hargneux et anti-français ; autant cependant, je considère que la justice n'avait plus à le condamner de cette manière. Le rang - encore - de la France dans le monde ne devait pas permettre une telle décision de juges à la solde de cartels gauchisants ou du pouvoir sarkozyste. Personnellement, je suis du côté de ceux qui pardonnent et non du côté de ceux qui enfoncent le dernier clou d'une peine dont notre pays pouvait se dispenser… Que la politique - qui gère malheureusement la justice - se regarde et prenne conscience de cet abus de pouvoir judiciaire, triste et navrant ! Il y a tellement à dire sur nos gouvernants !
Les affaires à droite - la molle - entre Karachi et Bettencourt, entre les déplacements couteux à l'étranger ou l'hexagone et tant d'autres tripatouillages, sont pires que les abus de pouvoir de Chirac, comme Maire de Paris.
Quant à la gauche - si multiple, si diverse, si lamentablement sectaire et empruntée dans son approche obsolète de la France - que penser de ses magouilles politicardes sans plonger dans un passé lointain ? Mitterrand et ses domiciles " doubles " ; les affaires de Lille et de Marseille qui durent depuis belle lurette ! Le rôle que le PS voulait offrir à un DSK, triomphant sans combat, " glorifié " par " Banal + " et d'autres chaînes de télévision ou les journaux " papier-cul ", alors que ses frasques étaient connues du quatrième pouvoir aux ordres des partis ! Cet étrange pouvoir des médias qui nous refuse un droit de paroles, qui nous a si souvent critiqués, en accompagnant des hommes politiques, imbibés de la philosophie gaullienne de la combine et de la machination !
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Un socialiste Président ? François Hollande creuse sa défaite à travers les guerres de clans qui l'entourent… Il semble que les bâtons dans ses jambes viennent plus de son camp que de ses adversaires politiques, et c'est une bonne chose ! Faut-il au pouvoir, un personnage de si peu d'envergure, prisonnier les diverses vagues idéologiques qui sèment le désordre dans son camp ? Partisan de la repentance la plus absurde, du vote des étrangers, tiraillé entre un programme démagogique et dépassé, une crise qu'il ne pourra résoudre sans des mesures drastiques et draconiennes, est-il capable de nous sortir de l'ornière financière et économique ? Pour quelle France ? L'euro se dégrade, notre triple " A " ne sera plus qu'un souvenir digne des trente glorieuses que Mitterrand, le premier, par sa politique intérieure et les trente cinq heures a affaibli ! Quelle confiance peut-on avoir dans un programme socialo-vert et communiste ? Aucune ! Hollande est l'otage des fractions différentes de son parti et si par malheur il était aux commandes du pays, que deviendra la France ? Elle sera bradée, comme l'Algérie l'a été au FLN, au communautarisme le plus farouchement anti-français, comme le démontre un Delanoë, qui laissera de son passage à la Mairie de Paris une image dont on perçoit peu à peu les aspects flous, méandreux et grotesques, avec sa propension à satisfaire les extrémistes de tous bords qui pullulent dans sa ville, la capitale, Paris !
Droite molle et dépassée par la crise, gauche paralysée par ces propres sujets et les prétentions extrêmes de ses différents courants, rien ne nous sera épargné par des élus de ces deux partis, en 2012. Il nous faut " autre chose ". Une autre vision de la France et de l'Europe. Une autre manière de redonner au pays son honneur et sa puissance. Nous ne devons pas nous laisser faire. Notre rôle est de réveiller les esprits, de persévérer dans nos actions pour que notre passé, en Algérie, soit reconnu et honoré ! C'est la base d'un renouveau espéré, car en nous humiliant depuis des décennies, c'est le pays qui est humilié !
J'ai, nous avons je crois, une idée de la France différente de ces vieux partis démagogiques et impuissants à rendre à la Métropole sa vraie place de Nation européenne. Ni cette droite ni cette gauche, ne sont à la hauteur du défi qui se présente. Les deux mentent ! Ils mentent avec la crise qu'ils nous présentent comme on dresse un épouvantail dans un champ, pour faire peur aux Français, parce qu'ils n'ont qu'une obsession : garder ou prendre le pouvoir ! Les solutions envisagées sont dépassées avant d'être mise en place. On nous ment sur l'euro et sur cette Europe qui a ouvert ses frontières à la misère du monde, mais qui n'a jamais su être, ni financière ni économique. Il faut changer tout cela.
Seule une politique nouvelle, sans les mensonges qui accompagnent la crise actuelle, permettra de nous sauver de cette récession que nous présente le pouvoir en place et que la gauche ne résoudra pas. Les objectifs, demain ? Revoir la communauté européenne et la réduire à quelques Etats ; mettre en commun une politique financière et économique enfin fiable et surtout honnête ; prendre en compte la nécessité de transformer l'euro sur de nouvelles bases ; éliminer les pays qui n'ont pas le niveau économique souhaité pour une nouvelle monnaie unitaire ; changer Maëstricht en un traité mieux approprié à sauver la civilisation européenne de l'envahissement de l'étranger. Voilà par quoi, je pense, la France et l'Europe seront sauvées et sortiront de la crise planétaire dont nous souffrons.


Robert Charles Puig / décembre 2011

 
 
http://www.petitsechodoran.com/cap-sur-2012/la-palme-d-or-dur-politique,a2997925.html
 
 
http://www.youtube.com/watch?v=4q8roK1bJ88
http://www.youtube.com/watch?v=hcFrIIWB8u8
 
 
 
 


65 / Antibes 2011 par Robert PUIG


" En mémoire de… " Ainsi a commencé l'admirable messe du dimanche 4 décembre devant une assemblée émue, nombreuse, pour prier et se rappeler…
Pourquoi commencer ces quelques lignes par ces mots, " En mémoire de… " ?
Parce que ce fut pour tous un instant de recueillement, de communion avec un passé qui nous est refusé depuis cinquante longues années, malgré notre combat pour la reconnaissance de la Vérité, notre Vérité ! Alors, durant cette grande messe, les souvenirs étaient présents : ceux que nous avons laissé là-bas, les morts, les disparus, la mémoire du passé, mais tous avaient comme moi l'envie de dire : le combat continue ! Ne nous laissons pas abattre par les fausses paroles, les appels du pied et les promesses qui vont surgir à l'approche de l'élection présidentielle. Restons clairvoyants dans cet ultime assaut que nous allons mener en 2012, pour qu'enfin notre honneur nous soit rendu à la face du monde. Que les menteurs, les sournois, les faux dévots qui ont prêché le pire de notre vie en Algérie soient enfin désignés et châtiés.
Antibes 2011 des 3, 4, et 5 décembre, a été l'occasion d'un grand rassemblement de la fraternité pied-noire où de nombreuses associations se sont retrouvées sous le parrainage du " Rassemblement National des Français d'Algérie et leurs Amis ". Trois journées de la mémoire, de l'histoire et de la culture, où des artistes peintres et des romanciers, des écrivains, par leurs écrits " racontaient " une vie que nous ne pouvons oublier : celle de l'Algérie française ; celle des malheurs qui se sont abattus sur un peuple n'arrivant pas encore à admettre le mensonge et l'ignominie qui l'a poussé à fuir une terre qu'il avait sorti du néant, pour en faire un monde du vingtième siècle.
Conférences ; projection du film : La valise ou le cercueil ; tables rondes et bien entendu ambiance amicale ou émouvante pour certains, accompagnait la paella ou le couscous, au gout de " là-bas ".
Des journées qui alliaient la réconciliation d'amitiés que des divergences secouent, avec de l'espoir d'une vraie unité de nos associations, pour le futur.
J'ai croisé des amis venus d'Avignon et du nord de la France, Strasbourg, à ces journées ! Tous avec la même volonté d'action, de désir que l'Algérie française sorte de l'ombre où un demi siècle barbare, néfaste, a voulu la renfermer.
Parler de tous, de tout, il faudrait des pages. Alors, simplement quelques lignes pour écrire combien la présence de Jean-Jacques Jordi et de son livre : Un silence d'Etat, étaient attendus. ENFIN un historien, de gauche dit-on, qui écrit à priori sans parti pris, l'histoire de notre destin, de cette horrible fin de l'Algérie française.
Bien entendu, pour certains d'entre nous, il manque des éléments, il manque des chiffres sur les massacres, les disparus dans son livre, et c'est certainement vrai… Personnellement, je retiens une chose, une seule. Ses pages racontent les morts et les disparus, et il est écouté… Il souligne le rôle des gendarmes rendant au FLN les prisonniers européens ; les patrouilles militaires, sous le couvert d'un cessez le feu unilatéral, qui laissent les terroristes kidnapper des civils, et il est entendu.

Sans doute, ne fait-il que répéter ce que nous disons depuis un demi-siècle ; ce que beaucoup ont dénoncé et écrit, comme par exemple Geneviève de Ternant ou le Docteur J.-C Perez, mais J-J Jordi apporte des preuves et des documents administratifs formels, les copies d'archives officielles que les gouvernements successifs de la France nous ont TOUJOURS refusés. C'est pour cela que nous devons le féliciter. Il mentionne les corps des prisonniers exsangues… cobayes humains d'un terrorisme inhumain… les femmes enfermées dans des " camps de repos FLN ". Il écrit aussi : souvent les dirigeants français connaissaient les lieux, les caches où des Européens, des musulmans fidèles à la France se trouvaient… et RIEN n'a été fait pour délivrer ces morts en sursis… au nom d'une " non ingérence " si parfaitement occultée en Libye et peut-être, en Syrie… pour des " printemps arabes " qui tournent au communautarisme sectaire et à la christianophobie. J-J Jordi a ouvert une nouvelle porte sur la Vérité et cela compte !
Enfin, je veux terminer ces modestes lignes en rappelant la magnifique conférence d'Anne Cazal sur l'Algérie. Une conférence faite avec le cœur, les tripes et l'émotion. C'est une grande dame qui sait parler, évoquer notre Algérie ! Je crois que nous étions tous " en émotion " et chavirés, à l'écoute de ses paroles et ses descriptions de la joie ou du malheur.
C'est debout, à la fin de son exposé, que nous avons applaudi Anne Cazal.
Robert Charles Puig / décembre 2011

P.S. Il nous faut maintenant préparer le voyage à Paris en mars 2012. Espérons être nombreux à ce rendez-vous de l'honneur et du souvenir.

 

 

 
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Elévation à la dignité de Grand-croix de la Légion d'honneur de notre ami Hélie de Saint Marc
qui s'est déroulée le 28 novembre Cours des Invalides.

Eloge au Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc par le Général CA Bruno DARY, Gouverneur Militaire de Paris.


Mon ancien, mon commandant, et, si vous le permettez en ce jour exceptionnel, mon cher Hélie ! Nous vivons à la fois une journée exceptionnelle et un moment paradoxal : qui d'entre nous en effet n'a pas lu un seul de vos livres, sans avoir eu, la dernière page tournée, un goût amer dans la gorge ? La guerre est toujours une tragédie et vos livres nous rappellent que l'histoire est souvent une tragédie ; ils m'ont ramené un siècle plus tôt, quand le capitaine de Borelli, officier de Légion, alors au Tonkin, écrivait à ses hommes qui sont morts :
Quant à savoir, si tout s'est passé de la sorte, Si vous n'êtes pas restés pour rien là-bas,
Si vous n'êtes pas morts pour une chose morte, Ô, mes pauvres amis, ne le demandez pas !
Et pourtant, aujourd'hui, il n'est pas besoin d'interroger tous les présents, pour affirmer que tous sans exception sont très heureux de vivre ici ce moment exceptionnel ; ils sont heureux pour notre pays, incarné par sa République et son Président qui vient de vous décorer ; ils sont heureux pour la France, qui montre aujourd'hui qu'elle sait à la fois pardonner et reconnaître chacun selon ses mérites ; ils sont heureux pour vous, pour l'honneur qui vous échoit, pour le témoin que vous êtes, pour les mystères que vous avez soulevés, pour le courage que vous avez toujours montré ! Alors, permettez-moi d'être leur porte-parole et d'essayer d'exprimer tout haut ce que beaucoup ressentent intérieurement. Je parlerai au nom de ceux qui vous entourent et de ceux qui auraient aimé être là ; je parlerai au nom de tous ceux qui vous ont précédé, ceux qui sont partis, au hasard d'un clair matin, dans les camps de concentration, dans les brumes des calcaires tonkinoises, ou sous le soleil écrasant d'Afrique du Nord. Comme je ne peux les citer tous, j'évoquerai simplement le nom des trois derniers, qui nous ont quittés récemment, le commandant Roger Faulques, héros de la RC4, le major Otto Wilhelm, qui eut l'honneur de porter la main du Capitaine Danjou en 2006 à Camerone, et puis, le caporal Goran Franjkovic, dernier légionnaire à être tombé au combat, voici 15 jours en Afghanistan

Parmi ceux qui se réjouissent aujourd'hui avec vous, je veux citer en premier lieu, les légionnaires, vos légionnaires, ceux d'hier qui ont marqué toute votre vie et ceux d'aujourd'hui qui étaient sur les rangs et sous les armes durant la cérémonie. Vous avez dit et écrit que vous aviez vécu avec eux, les heures les plus fulgurantes de votre vie ! Eh bien, ils sont tous là, les petits, les sans-grade, les sans-nom, les oubliés de l'histoire ! Ceux dont les noms ne figureront jamais sur un monument aux morts ! Ceux qui montent à l'assaut sans hésitation, ceux qui se battent la peur au ventre, mais le courage dans le cœur, et ceux qui sont tombés sans un cri ! Ils ont bâti la gloire de la Légion et de notre armée avec leur peine, leur sueur et leur sang. Parmi eux, comment ne pas évoquer vos légionnaires du 1e REP, ceux des champs de braise et des brûlures de l'histoire, ceux qui, une nuit d'avril 1961, vous ont suivi d'un bloc parce que vous étiez leur chef ! Quand j'exerçai le commandement de la Légion étrangère, nous avons évoqué plusieurs fois ensemble cette aventure, votre sentiment et votre peine à l'égard de la Légion d'avoir entraîné des soldats étrangers dans une affaire française ; car la Légion, elle aussi, a payé le prix fort ! Avec les légionnaires, figurent aussi leurs chefs, vos camarades, vos frères d'armes, ceux de tous les combats, ceux du 2e BEP de Raffalli, du 1e REP de Jeanpierre, et puis, Hamacek, Caillaud et votre cher et fidèle ami, le Cdt Morin, camarade de lycée et compagnon de déportation. Ils ont partagé vos joies, vos peines, vos craintes, vos angoisses, vos désillusions et vos espérances.

Sont heureux aujourd'hui, les jeunes officiers, ceux de la 4e génération du feu, ceux qui ont longtemps monté la garde face au Pacte de Varsovie, puis, une fois la menace disparue, une fois la Guerre froide gagnée, sont repartis dans de nouvelles aventures, en opérations extérieures, imprégnés de vos écrits, de votre expérience, de vos interrogations, de vos encouragements et de vos messages d'espoir ; ils sont repartis dans des circonstances bien différentes, mais, comme vous, ils ont toujours cherché à servir de leur mieux, guidés par leur devoir et leur conscience!
Et puis, parmi ceux qui se réjouissent, il y a ceux qui, un jour dans leur vie, ont dit ''non'', fatigués des scènes d'horreur, des années d'occupation et des humiliations répétées. Contre toute logique, contre l'air du temps, contre l'attrait du confort et la sécurité du lendemain, ils ont dit non, et ils ont assumé leur décision en mettant leur peau au bout de leur choix ; dans ce long cortège, Antigone a montré le chemin, d'autres ont suivi et habitent encore ici, dans l'aile opposée des Invalides, celle d'Occident ; ce sont les Compagnons de la Libération, vos frères d'armes de la 2e Guerre Mondiale, venus de partout et de nulle part, et qui, comme vous ont dit non, quand ils ont vu la France envahie.
Se réjouit aujourd'hui avec vous la foule silencieuse de ceux qui ont connu la souffrance, dans leur corps, dans leur cœur ou leur âme ; il existe un lien mystérieux, invisible, profond, indélébile qui unit ceux qui ont souffert. La marque de la douleur vous confère cette qualité de savoir regarder la vie autrement, de relativiser les échecs, même importants, de rester conscients que tout bonheur est fragile, mais aussi de savoir apprécier les joies simples de la vie, le regard d'un enfant ou d'un petit-enfant, le sourire d'une femme, la fraternité d'armes des camarades, l'union des âmes des compagnons.
Vous rejoignent aujourd'hui dans l'honneur qui vous est rendu, ceux qui, comme vous, ont connu la prison, la prison qui prive de liberté, et surtout la prison qui humilie, isole, brise, rend fou, et détruit l'être dans le plus profond de son intimité ; comment ne pas évoquer ce mineur letton du camp de Langenstein, prisonnier anonyme et qui vous a sauvé la vie ? Entre eux aussi, il existe un lien mystérieux : je me souviens de ce jour de septembre 1995, lorsque je vous ai accueilli au 2eREP à Calvi, je vous ai présenté le piquet d'honneur, et au cours de la revue, alors que vous veniez de vous entretenir avec plusieurs légionnaires, vous avez demandé, avec beaucoup de respect et de pudeur, à l'un d'eux : " Mais, si ce n'est pas indiscret, vous n'auriez pas connu la prison? " Et, malgré son anonymat, il vous répondit que c'était bien le cas…
Et puis, parmi la cohorte immense, il y a ceux qui croyaient au ciel, et ceux qui n'y croyaient pas, tous ceux qui ont été ébranlés dans leur foi et leurs certitudes, pour avoir vu, connu et vécu l'horreur ; ceux qui ont douté qu'il pût exister un Dieu d'amour, pour avoir hanté les camps de la mort, qu'il pût exister un Dieu de fidélité, pour avoir dû abandonner un village tonkinois, qui avait cru à votre parole, ou qu'il pût exister un Dieu de miséricorde, pour avoir été victime de parjures. Et pourtant, au soir de votre vie, vous restez persuadé que rien n'est inutile et que tout est donné, que si le passé est tragique, l'avenir est plein d'espoir, que si l'oubli peut envahir notre mémoire, le pardon ne pourra jamais assaillir notre cœur ; c'est ce que vous avez appelé : ''l'Aventure et l'Espérance''
M'en voudrez-vous beaucoup si, parmi ceux qui se réjouissent en ce jour, je parle aussi des femmes ? Celles que l'on évoque souvent dans nos chants de légionnaires, Eugénie, Anne-Marie, Véronika ; celles dont les prénoms ont servi à baptiser les collines de Dien-Bien-Phu ; celles qui ont toujours tenu une place particulière dans votre vie de combattant et d'homme de lettres ; celles dont la beauté et le charme ne vous ont jamais laissé indifférent. Je me permettrais d'évoquer la première d'entre elles, Manette, qui comme elle s'y était engagée devant Dieu et les hommes, vous a suivi pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Elle et vos quatre filles furent à la peine ; il est bien normal qu'aujourd'hui elles soient à la joie !
Enfin et au dessus de tout, ceux qui se réjouiront sans doute le plus, même si leur pudeur ne le leur permet pas, ce sont les hommes d'honneur ! Car l'étoile qui vous a guidé dans toute votre vie, restera celle de l'honneur, puisque vous lui avez tout sacrifié, votre carrière, votre famille, votre renommée, votre avenir et vos lendemains ! Et aujourd'hui, cet honneur vous est officiellement reconnu, car la France, dans sa profonde tradition imprégnée de culture chrétienne, a su pardonner et même plus que cela, elle a reconnu votre sens de l'honneur. Avant de conclure, vous me permettrez de citer ce général, qui, au cours d'un des procès qui suivit la tragédie algérienne, déclara : '' Choisissant la discipline, j'ai également choisi de partager avec la Nation française la honte d'un abandon ! Et pour ceux, qui, n'ayant pu supporter cette honte, se sont révoltés contre elle, l'Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre !''. Aujourd'hui, 50 ans plus tard, à travers l'honneur qui vous est fait, il semble que l'Histoire soit sur le point de rendre son verdict !
Mon ancien, vous arrivez aujourd'hui au sommet de votre carrière, militaire et littéraire ; mais comme vous le dîtes souvent, vous êtes aussi au soir de votre vie, à l'heure où l'on voit les ombres s'allonger. Tous ceux qui sont là sont heureux d'être auprès de vous sur ce sommet ; et ce sommet n'est pas qu'une allégorie ! Ce sommet est bien concret ; permettrez-moi de l'imaginer en Corse : toutes vos sentinelles du soir sont là, autour de vous, admirant le soleil couchant ; comme partout en Corse, le paysage est sublime, le spectacle intense ; la nuit s'est répandue dans la vallée, le soir monte, et l'on voit s'éclairer peu à peu les villages et leurs églises, les cloches des troupeaux tintent dans le lointain, et l'on admire le soleil qui disparaît lentement derrière l'horizon dans le calme et la paix du soir. Il va bientôt faire nuit et chacun de ceux qui sont là, qui vous estiment et qui vous aiment, ont envie de fredonner cette rengaine, désormais entrée dans l'histoire : ''Non, rien de rien ! Non, je ne regrette rien !''

 
 

Hélie de Saint Marc élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur.

Le rebelle est devenu un modèle.
Dans le froid de la cour d’honneur des Invalides, la foule n’a d’yeux que pour le vieil homme tassé sur son fauteuil roulant : le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, 89 ans. Il a remis son béret vert de légionnaire parachutiste. Malgré la fatigue et l’infirmité, le soldat se redresse, au moment où le chef de l’État lui passe le grand cordon de grand-croix de la Légion d’honneur, la dignité suprême dans l’ordre national. Cette cérémonie du 28 novembre honore un soldat moraliste au destin hors normes. À travers le chef de l’État, la nation reconnaît les combats de toute une vie et poursuit le processus d’apaisement qui doit refermer les blessures de la guerre d’Algérie. Ce cycle ne sera vraiment achevé que lorsque tous ceux qui s’engagèrent pour la France – au premier rang desquels les harkis – seront à leur tour pleinement honorés.
Hélie de Saint Marc est le symbole de ces combats et de ces déchirements. La Résistance, la déportation, les combats en Indochine et en Algérie. Révolté par l’abandon des populations algériennes, il livra son dernier combat en avril 1961.
Putschiste, “pour la parole donnée”, il risqua tout. Condamné à dix ans de prison, il fut gracié en décembre 1966. Il le raconte dans les Champs de braises (1995) et les Sentinelles du soir (1999), « le meilleur de mes livres ».
Saint Marc est un homme debout. Cette règle de vie en fit un proscrit. Cinquante ans après sa rébellion contre le parjure, elle en fait un modèle. Pour la foule réunie aux Invalides, il ne s’agit pas d’un “pardon” mais d’une “reconnaissance”, même si l’Élysée a précisé que la cérémonie n’est qu’« un acte militaire », le président agissant en tant que chef des armées. Pour certains, au contraire, c’est bien un geste politique du candidat Nicolas Sarkozy vers l’électorat de droite et vers les armées.
Cet hommage officiel est surtout une étape de plus dans le processus d’apaisement conduit par tous les présidents de la Ve République (à l’exception de Georges Pompidou), dans cette longue suite – encore inachevée – d’amnisties, de reconnaissance et de rétablissement des droits : ce fut Charles de Gaulle, dès les décrets de 1963 et l’amnistie collective de 1968 ; Valéry Giscard d’Estaing rétablit Saint Marc dans ses droits civils et militaires ; François Mitterrand poursuivit les réparations ; Jacques Chirac éleva Saint Marc à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur.
Le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris, lui aussi légionnaire parachutiste, souligne cette continuité dans un hommage vibrant à Saint Marc, « mon ancien ». Dans le brouhaha de ce grand salon des Invalides, le commandant reçoit ensuite patiemment les félicitations de chacun. Il faut se pencher, front contre front, pour lui parler et l’entendre. Je m’approche. Ses yeux disent tout. Le regard d’azur reste intense derrière ces rides profondes qui dessinent « le temps perdu, les vies sacrifiées, la confiance trahie ».

On y lit la modestie de l’homme « dépositaire de quelques grammes d’humanité », la douceur du sage « plus démuni qu’un enfant » à l’approche du mystère, la passion de celui qui plongea dans l’Histoire avec une intensité sans équivalent, toujours soucieux de comprendre et de transmettre. Hélie de Saint Marc sait tout l’attachement que lui portent Valeurs actuelles et ses lecteurs. Il tient à nous remercier : « Tout se tient, continuez, me glisse-t-il dans un souffle. Continuez… » Frédéric Pons

Source: Valeurs Actuelles
JesusFranco

 
 

Déclaration d' Hélie Denoix de Saint Marc devant le haut tribunal militaire, le 5 juin 1961.


" Ce que j' ai à dire sera simple et sera court. Depuis mon âge d' homme, Monsieur le président, j' ai vécu pas mal d' épreuves: la Résistance, la Gestapo, Buchenwald, trois séjours en Indochine, la guerre d' Algérie, Suez, et puis encore la guerre d' Algérie…
" En Algérie, après bien des équivoques, après bien des tâtonnements, nous avions reçu une mission claire: vaincre l' adversaire, maintenir l' intégrité du patrimoine national, y promouvoir la justice raciale, l' égalité politique.
" On nous a fait faire tous les métiers, oui, tous les métiers, parce que personne ne pouvait ou ne voulait les faire. Nous avons mis dans l' accomplissement de notre mission, souvent ingrate, parfois amère, toute notre foi, toute notre jeunesse, tout notre enthousiasme. Nous y avons laissé le meilleur de nous-mêmes. Nous y avons gagné l' indifférence, l' incompréhension de beaucoup, les injures de certains. Des milliers de nos camarades sont morts en accomplissant cette mission. Des dizaines de milliers de musulmans se sont joints à nous comme camarades de combat, partageant nos peines, nos souffrances, nos espoirs, nos craintes. Nombreux sont ceux qui sont tombés à nos côtés. Le lien sacré du sang versé nous lie à eux pour toujours.

" Et puis un jour, on nous a expliqué que cette mission était changée. Je ne parlerai pas de cette évolution incompréhensible pour nous. Tout le monde la connaît. Et un soir, pas tellement lointain, on nous a dit qu' il fallait apprendre à envisager l' abandon possible de l' Algérie, de cette terre si passionnément aimée, et cela d' un coeur léger. Alors nous avons pleuré. L' angoisse a fait place en nos coeurs au désespoir.
" Nous nous souvenions de quinze années de sacrifices inutiles, de quinze années d' abus de confiance et de reniement.
Nous nous souvenions de l' évacuation de la Haute-Région, des villageois accrochés à nos camions, qui, à bout de forces, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Nous nous souvenions de Diên Biên Phû, de l' entrée du Vietminh à Hanoï. Nous nous souvenions de la stupeur et du mépris de nos camarades de combat vietnamiens en apprenant notre départ du Tonkin. Nous nous souvenions des villages abandonnés par nous et dont les habitants avaient été massacrés. Nous nous souvenions des milliers de Tonkinois se jetant à la mer pour rejoindre les bateaux français.
" Nous pensions à toutes ces promesses solennelles faites sur cette terre d' Afrique. Nous pensions à tous ces hommes, à toutes ces femmes, à tous ces jeunes qui avaient choisi la France à cause de nous et qui, à cause de nous, risquaient chaque jour, à chaque instant, une mort affreuse. Nous pensions à ces inscriptions qui recouvrent les murs de tous ces villages et mechtas d' Algérie: " L' Armée nous protégera, l' armée restera ". Nous pensions à notre honneur perdu.
" Alors le général Challe est arrivé, ce grand chef que nous aimions et que nous admirions et qui, comme le maréchal de Lattre en Indochine, avait su nous donner l' espoir et la victoire.
" Le général Challe m' a vu. Il m' a rappelé la situation militaire. Il m' a dit qu' il fallait terminer une victoire presque entièrement acquise et qu' il était venu pour cela. Il m' a dit que nous devions rester fidèles aux combattants, aux populations européennes et musulmanes qui s' étaient engagées à nos côtés.
Que nous devions sauver notre honneur.
" Alors j' ai suivi le général Challe. Et aujourd' hui, je suis devant vous pour répondre de mes actes et de ceux des officiers du 1er REP, car ils ont agi sur mes ordres.
" Monsieur le président, on peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c' est son métier. On ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer. Oh! je sais, Monsieur le président, il y a l' obéissance, il y a la discipline. Ce drame de la discipline militaire a été douloureusement vécu par la génération d' officiers qui nous a précédés, par nos aînés."

Nous-mêmes l' avons connu, à notre petit échelon, jadis, comme élèves officiers ou comme jeunes garçons préparant Saint Cyr. Croyez bien que ce drame de la discipline a pesé de nouveau lourdement et douloureusement sur nos épaules, devant le destin de l' Algérie, terre ardente et courageuse, à laquelle nous sommes attachés aussi passionnément que nos provinces natales.
" Monsieur le président, j' ai sacrifié vingt années de ma vie à la France. Depuis quinze ans, je suis officier de Légion.
Depuis quinze ans, je me bats. Depuis quinze ans j' ai vu mourir pour la France des légionnaires, étrangers peut-être par le sang reçu, mais français par le sang versé. C' est en pensant à mes camarades, à mes sous-officiers, à mes légionnaires tombés au champ d' honneur, que le 21 avril, à treize heure trente, devant le général Challe, j' ai fait mon libre choix.

" Terminé, Monsieur le président. "

 
 
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