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"Il est bon qu'une Nation soit
assez forte de tradition et d'honneur pour trouver le courage de dénoncer
ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu'elle
peut avoir de s'estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas
de lui demander de s'avouer seule coupable et de la vouer à une
pénitence perpétuelle."
Albert Camus
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Voir dans "Propos
mensongers et Ripostes " la page : "81
%"
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Nos
pères ont été oubliés dans le discours de
la Nartelle le 8 mai 2009...
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Ce qu'il faut savoir et se
souvenir...
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Pierre de Ronsard (1524 -1585)_
France de ton malheur tu es cause en
partie,
Je t'en ai, par mes vers, mille fois avertie.
Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers
Qui se moquent de toi quand tu es au danger,
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens, qui à tes fils, justement appartiennent.
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Collusion avec l'ennemi (F.L.N)
depuis 1956...
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Patientez SVP: fichiers lourds.
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Guy FORZY à écrit au Président
HOLLANDE suite à sa repentance déguisée...
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Toujours le 19 mars...
JT FR3
TOULON du 04_12_12. Merci à FR3
Patienter: fichier de 6 Mo...
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Lettre d''Antoine Roch ALBALADEJO,
ancien général de la Légion Etrangère, président
de l''association des Anciens du lycée Ardaillon
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J'accuse François Hollande de mensonge. Au poste qu'il occupe
aujourd'hui François Hollande a tous les moyens de savoir ce qui
s'est réellement passé le 17 Octobre 1961 à Paris.
Il peut ainsi vérifier que le FLN avait décidé d'organiser
une manifestation au cours de laquelle il prévoyait la destruction
de quelques installations parisiennes et quelques assassinats ciblés
de membres du service d'ordre et du MNA, son adversaire politique.
Il pourra ainsi vérifier qu'il n'y eut pas 300 morts, mais 7, dont
un Français, consécutifs à la violence de quelques
meneurs du FLN. Quant aux 2300(!) blessés, on n' en trouve que peu
de trace, sinon dans les déclarations mensongères d'anciens
FLN.
J'accuse François Hollande de saboter tous les efforts faits
par notre pays pour intégrer les immigrés. Comment aimer
un pays dont le président fait de telles déclarations ?
Chacun peut mesurer le désastre provoqué chez les jeunes
maghrébins par de tels mensonges.
J'accuse François Hollande d'avoir serré dans ses bras
des Ben Bella et autre Bouteflika. Des terroristes qui ont provoqué
et encouragé les pires atrocités qui n'aient jamais été
commises dans le monde. Des gouvernants qui au pire ont encouragé,
sinon au moins fermé les yeux sur les crimes et les tortures atroces
dont furent victimes des milliers de Harkis. Un individu, Bouteflika,
qui s'est acharné à éradiquer notre langue en Algérie
et qui aujourd'hui se noie dans ses mensonges sur la présence Française
en Algérie, dont il peut mesurer la réussite tous les jours
dans son pays ( prêt à demander réparations pour les
ports, aéroports, hôpitaux, écoles, barrages, pétrole,
gaz, etc...qu'on lui a laissés, intacts).J'accuse François
Hollande de faire semblant d'oublier que 95% des esclaves furent vendus
par leurs propres chefs de tribus Africains et que plus de 95% des Français
n'avaient rien à voir avec ces crimes au fond de leurs provinces.
J'accuse François Hollande de toujours donner raison aux ennemis
de la France, d'attiser leur haine des Français et d'abaisser ainsi
son pays. Ce n'est sûrement pas le rôle d'un Président
de la République digne de ce nom.Général Antoine-Roch
Albaladejo
Il est bon de répéter des vérités .
C'est Louis-Philippe qui donna en 1839 le nom d'Algérie à
ce pays . Du temps de la colonisation turque, c'était la Barbarie
.
Pourquoi le nom de Pieds Noirs ? C'est le nom que l'on donna au premiers
colons qui transformèrent les marais insalubres de la Mitidja en
région agricole prospère . Les colons portaient des bottes
noires pour patauger dans les marais de la Mitidja . Ils avaient donc
les pieds noirs . C'était aussi un clin d'oeil au nom d'une
tribu indienne en Amérique . Mais nos manuels d'histoire républicains
ne voudront jamais relaté l'héroïsme de ces colons
qui ne connaissaient pas les 35h
MONSIEUR HOLLANDE SACHEZ QUE VOUS ETES UN DES RARES FRANCAIS A VOUS
REPENTIR SUR LES EVENEMENTSQUI SE SONT PASSES EN ALGERIE VOUS DEVRIEZ
VOUS DOCUMENTER AVANT DE DERIVER COMME VOUS LE FAITES !
Je ne suis pas certain que cette position soit aussi innocente que ça
!
IL FAUT REGAGNER DES POINTS AUPRES DE L'ELECTORAT MAGHREBIN, SUITE AUX
SONDAGES QUI SONT EN CHUTE !!!!
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Lettre ouverte à Hollande l'historien
Monsieur le président,
J'ai hésité avant de vous écrire cette lettre. J'aurais
pu me contenter d'un méchant texte dénonçant la partie
de votre discours devant les parlementaires algériens, cette partie
où vous abaissez la France, la salissez, elle et ces générations
qui nous ont précédés et ont fait sa grandeur qui
visiblement vous dérange. La gravité des choses mérite
que je m'adresse à vous directement, ce qui surtout me garantira,
du fait du respect dû à votre fonction, car, le ciel en soit
loué, vous n'êtes que de passage, ce qui me garantira donc
de maitriser mon expression et de ne pas sombrer dans la vulgarité,
chose qui m'arrive hélas trop fréquemment. Ça vient
peut-être de mon passage chez les parachutistes, même si ce
fut, et il m'arrive de le regretter parfois, bien après les événements
dont vous parlâtes à Alger.
Passés la colère et le dégout, il faut le dire, je
suis revenu à des dispositions d'esprit plus urbaines qui me permettent
de tenter d'analyser ce qui s'est passé là-bas, en Algérie
pendant ces deux jours.
Ce matin, en y pensant, m'est revenu un souvenir vraiment anodin, et même
hors sujet, qui, malgré tout, me permet de vous caractériser,
au moins pendant ces deux jours. Figurez-vous qu'il y a une vingtaine
d'années de cela je me suis mis à la bureautique en achetant
mon premier PC. Je n'y connaissais pas grand-chose, et même, pour
tout avouer, rien du tout. Je me suis donc fait aider par un ami qui avait
cet avantage de travailler dans l'informatique et qui pouvait donc m'éclairer
de ses conseils. Je passe sur la partie hardware pour en venir tout de
suite à la partie software. Avec la machine était livré
un logiciel qui s'appelait "works" et qui faisait un tas de
choses dont ce qui m'intéressait le plus, à savoir traitement
de texte et tableur. Mon ami qui connaissait mes besoins, et qui savait
notamment que j'écrivais beaucoup à l'époque, me
conseilla de laisser tomber ce logiciel et de me fournir un logiciel pour
chacune des fonctions que j'utiliserais le plus. Un peu étonné,
je lui demandé pourquoi dépenser encore davantage d'argent,
c'était cher à l'époque, alors qu'on m'offrait un
logiciel qui faisait tout ce dont j'avais besoin. Et il m'a répondu
que comme beaucoup de choses multitâches, ce logiciel qui faisait
tout ne faisait rien de bien. Si ce souvenir, on se demande pourquoi il
est resté coincé dans un coin de mon cerveau, m'est revenu
en mémoire, c'est bien parce que ce qu'il m'a dit ce jour-là
vous convient parfaitement : vous n'avez pas été un bon
historien, loin s'en faut, et vous avez été un mauvais président,
même indigne si j'ose me permettre. Allez, osons!
Je dois dire que ma méfiance est apparue dès mercredi soir
quand vous avez dit que vous ne veniez pas pour faire repentance, mais
pour dire la vérité historique. Le premier point m'a étonné
et je me suis même dit que vous aviez peut-être retrouvé
deux pièces qui vous manquaient. Quant au second, il m'a laissé
pour le moins pantois. Je me suis dit : "mais quelle présomption
pour un homme, fût-il président de la République,
de vouloir révéler la vérité historique!"
Qui êtes-vous donc pour prétendre dire l'histoire? Même
les vrais historiens, du mois ceux qui n'ont pas chopé le melon,
savent se montrer plus humbles. Et qu'aviez-vous à nous dire que
nous ne sachions déjà? On ne vous a pas attendu pour connaitre
ce que fut la colonisation de l'Algérie. On ne vous a pas attendu
non plus pour connaitre la guerre d'Algérie, même s'il reste
quelques zones d'ombre qui n'ont peut-être pas d'ailleurs vocation
à être éclairées avant que tous les acteurs
des événement aient disparus. Mais on en sait bien assez
pour en connaitre le déroulement général, les faits
les plus marquants, et même comprendre que les armées françaises
ont vaincu les rebelles algériens sans que pour autant on sache
en tirer avantage. Mais finalement tout cela importe peu ici. Ce qui importe
c'est la manière dont vous vous êtes fait historien.
Historien de pacotille devrais-je ajouter. Même pas d'ailleurs puisque
ce n'était pas votre intention réelle que de faire uvre
de pédagogie. Il vous fallait brader l'honneur de la France dans
des buts politiques. Vous n'avez pas hésité à le
faire, même si vous avez essayé d'y mettre les formes.
Vous devriez pourtant savoir, monsieur le président, vous qui avez
fait de brillantes études, que l'histoire n'est pas un saucisson
en rondelles qu'on sélectionne en fonction de son interlocuteur,
en fonction de ce qu'il veut entendre. C'est pourtant ce que vous avez
fait. Or l'histoire est un tout, une chose complexe, un enchainement de
causalités, de faits, d'intentions dans un environnement particulier.
Comme on ne peut détacher la Terreur de la Révolution française,
pour affirmer que cette dernière fut un grand moment de fraternité
retrouvée. C'est pourtant ce que vous avez fait en résumant
132 ans de colonisation aux souffrances des Algériens et la guerre
d'Algérie à une suite d'atrocités commises par l'armée
française. C'est un peu court.
Je ne vais pas tenter de vous éclairer d'autant plus que vous savez
très bien que ce que vous avez dit est plus que réducteur.
Mais je me permettrai de vous rappeler certains points de manière
brève.
Tout d'abord le peuple algérien dont vous parlez. Pour qu'il y
ait peuple il faut qu'il y ait patrie. Or voilà ce que disait Ferhat
Abbas un des leaders du FLN en 1936 : "
Et cependant je ne
mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n'existe
pas. Je ne l'ai pas découverte. J'ai interrogé les vivants
et les morts; j'ai visité les cimetières : personne ne m'en
a parlé
" Eh oui, monsieur le président, l'Algérie,
c'est une créature de la France qui s'est bâtie avec elle
et contre elle. Sans la France pas d'Algérie et pas d'Algériens.
Et puis qu'appelez-vous Algériens? Les Français qui étaient
installés depuis des générations sur cette terre,
ces Français dont nombre n'avaient jamais foulé le sol de
la métropole, n'étaient-ils pas Algériens. Quand
en France certains parlent des Français de fraiche date auxquels
ont pourrait éventuellement retirer la nationalité à
cause de leur conduite, vous êtes l'un des premiers à vous
révolter en prétendant qu'on ne peu faire de différence
entre les Français selon leur ancienneté dans la nationalité.
Pourquoi n'en aurait-il pas été de même avec tous
ces gens qui avaient leur vie là-bas, et souvent une vie bien modeste
qui les éloigne de l'image qu'on veut leur donner d'exploiteurs
des richesses locales. Ces gens-là, monsieur le président,
vous les avez délibérément voués au mieux
à l'oubli, au pire à l'opprobre.
Vous avez parlé des massacres de Sétif. Vous n'en avez pas
cité les causes. Et surtout vous avez omis de dire que ces massacres
ont donné dix ans de répit, comme l'avait prédit
le général Duval qui en fut le maitre d'uvre. Et qu'ont
fait de ces dix ans les gouvernements de la IVème République.
Rien, absolument rien! Vos amis socialistes de l'époque ont laissé
pourrir une situation au point d'interdire toute possibilité aux
gens qui peuplaient ces départements français de pouvoir
continuer à vivre ensemble, en tant que Français ou en tant
qu'Algériens, ce n'est pas le problème.
Devrais-je vous parler aussi des apports positifs de la colonisation?
Du travail des médecins, des hôpitaux, de l'hygiène,
de toutes ces choses qui ont permis à la population indigène
de décupler en 132 ans? Des travaux d'irrigation ou d'assèchement
qui ont permis l'extension des cultures? De l'alphabétisation?
Du développement des voies de communication? Certes les rapports
n'étaient pas égaux, et personne ne le niera. Mais étaient-ils
davantage équitables quand le colonisateur était ottoman
avant que la France ne le déloge? Les Arabes qui ont colonisé
les Berbères plus tôt, ont-ils été assez généreux
pour leur laisser conserver leur religion et leur culture? En quelques
mots, vous avez noirci un tableau aux multiples nuances en condamnant
de façon définitive 132 ans de présence française.
La guerre non plus ne fut pas cette suite de crimes et de tortures que
vous avez indiquée en tribune. Inutile de développer, car
c'est une évidence. Comme c'est une évidence que si crimes
et torture il y a eu c'est bien du fait de la démission des politiques,
vos amis socialistes encore. Mais c'est tellement plus simple de salir
les militaires qui ont satisfait aux objectifs qu'on leur avait donnés.
Alger fut nettoyé, les attentats cessèrent et des dizaines
de vies furent sauvées. Les militaires n'ont aucune honte à
avoir de ce qu'ils ont fait. Ils ont fait les choix qu'il fallait faire
étant données les circonstances.
Et pour en terminer avec ce survol, vous avez oublié et les circonstances
de la colonisation et ses motifs. Vous avez oublié de contextualiser,
vous avez oublié de rappeler que beaucoup de dirigeants politique
de la IIIème République, ceux de gauche essentiellement,
car les autres y étaient généralement opposés,
parlaient du devoir d'apporter la civilisation à des peuples en
retard. Même Blum tenait ce discours. Pour eux ce n'était
pas un crime que de coloniser. Mais vous, vous préférez
juger avec les valeurs, vos valeurs, actuelles. Mais peut-être ne
jugez-vous-même pas, peut-être adaptez-vous simplement vos
propos à votre auditoire. C'est encore pire!
Tiens! Votre auditoire, parlons-en! Les Algériens eux, n'ont sans
doute fait que souffrir. La guerre, ils l'ont faite à la loyale
comme on dit, sans exactions, sans tortures, sans massacres sans doute.
Ils n'ont jamais tué de civils innocents, ni d'enfants. De vrais
saints! Oui, monsieur le président, quand on se targue de dire
la vérité historique, on parle de tout. On rappelle par
exemple que les accords d'Evian ont été violés, on
rappelle le massacre des harkis, on rappelle les massacres d'Oran, et
toutes sortes d'horreurs. Mais il semblerait que de l'autre côté
de la Méditerranée la vérité historique ne
soit pas la bienvenue dès lors qu'elle attente à l'honneur
et à la dignité du pays.
Vous voyez, monsieur le président, nous les Français, du
moins ceux qui aiment leur pays, on n'en demande pas tant. On ne demande
pas que la face sombre de notre histoire soit occultée. Nous sommes
prêts à l'assumer. Mais nous ne voulons pas que seule cette
face sombre soit montrée. Et c'est ce que vous avez fait en résumant
132 ans de colonisation aux souffrances des uns et aux crimes des autres.
Des vôtres aurais-je dû écrire. Mais le sont-ils vraiment?
Oui, vous avez été un bien piètre historien en ce
jeudi 20 décembre. Et un président indigne, car un vrai
chef d'Etat ne salit pas son pays surtout devant d'anciens ennemis. Votre
visite d'hommage à la plaque commémorative du traitre Maurice
Audin en dit long sur votre attachement à la France. J'aurais préféré
vous voir à la récente cérémonie d'inhumation
du Général Bigeard à Fréjus. Il ne fallait
pas y compter. Vous avez préféré salir sa mémoire
et celle de tous ses compagnons d'armes lors de votre visite en Algérie.
Quand un chef d'Etat célèbre les traitres à leur
patrie et crache sur la mémoire de ceux qui se sont battus pour
elle, il n'y a plus aucun espoir.
A un de ces jours. Les occasions ne manqueront pas avec vous.
Envoyé par Expat dans Un Français en Russie le 12/21/2012
09:43:00 PM
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COLONISATION DE L'ALGERIE
(II)
Les raisons de la conquête
" Chose étrange et bien vraie pourtant, ce qui manque à
la France en Alger, c'est un peu de barbarie. Les Turcs allaient plus
vite, plus sûrement et plus loin ; ils savaient mieux couper les
têtes. La première chose qui frappe le sauvage, ce n'est
pas la raison, c'est la force " (Victor Hugo dans " Le Rhin
" en 1842)
Lors de son voyage en Algérie, François Hollande a reconnu
publiquement que : " Pendant cent trente-deux ans, l'Algérie
a été soumise à un système profondément
injuste et brutal. Ce système a un nom : C'est la colonisation
! et je reconnais, ici, les souffrances que le système colonial
a infligé au peuple algérien "
et encore : "
La France est responsable d'une colonisation injuste et brutale ; elle
est responsable des massacres d'innocents algériens à Sétif,
Guelma et Khenattra "... tout en se gardant bien, de dénoncer
ces centaines d'autres massacres d'innocents européens qui ont
précédé les représailles et ces autres milliers
de massacres d'innocents européens et musulmans fidèles
à la France qui ont jalonné huit années de terrorisme
aveugle et lâche.
Par cette indécente sélectivité minable, le Chef
de l'état a injurié et humilié -non les Français
d'Algérie, comme se plaisent à dire certains idiots utiles
de service- mais, tout simplement, la France, son peuple, son Histoire,
son honneur ainsi que la mémoire et le sacrifice de ses soldats.
Depuis lors, un florilège de réactions issues du milieu
" progressiste " n'a pas manqué de vilipender en des
termes diffamants l'uvre colonisatrice de la France en Algérie.
C'est ainsi, qu'encouragé par l'attitude et les déclarations
du Chef de l'Etat, ce petit monde de " moralistes à la conscience
pure " n'a eu de cesse de monter les enchères en comparant
le colonialisme français à l'esclavagisme
Cela a permis,
entre autres bouffons du Président, à Harlem Désir,
Premier secrétaire du Parti socialiste, de pérorer de la
sorte : "
Je salue les déclarations historiques de François Hollande
aujourd'hui à Alger. Le Président de la République
a su trouver les mots pour évoquer le caractère injuste
et brutal de la colonisation française en Algérie et les
souffrances qu'elle a imposées au peuple algérien. "
Ces déclarations infamantes, basées sur une méconnaissance
totale du sujet, inspirées de surcroît par un sentiment anti-français,
nous dépeignent " l'Algérie coloniale, comme ayant
été l'apartheid ". Ces " historiens " de
bas étage nous " rappellent " que " la colonisation
était contraire aux lois de la République, notamment par
son côté ségrégationniste " (sic). Quelle
hérésie !
Si Charles X fut à l'origine de " l'expédition d'Alger
", c'est précisément la République (la IIe)
qui ordonna la conquête de l'Algérie. Cependant, à
cette époque il n'était aucunement question de colonisation.
Ce que Charles X -et avec lui l'Europe- voulait, c'était supprimer
la piraterie en Méditerranée. En effet, toute la côte
" barbaresque ", de l'Egypte à Gibraltar, n'était
qu'une seule et très active base d'opérations de piraterie
dirigée contre la France, l'Espagne, l'Italie et surtout contre
les convois chargés de marchandises qui sillonnaient la méditerranée.
C'est pour réduire cette piraterie que les premières incursions
chrétiennes de représailles sur les côtes algériennes
virent le jour au début du XVIe siècle et permirent aux
Espagnols, sous la conduite de Pedro Navarro, d'investir Alger et de libérer
trois-cents captifs chrétiens. Pour les en chasser, les algériens
firent appel en 1515 aux corsaires turcs qui occupaient depuis 1513 le
port de Djidjelli en Kabylie, notamment à un pirate sanguinaire,
Kheir-Ed-Din, dit Barberousse en raison de la couleur de sa barbe. Ils
occupèrent Alger et y instaurèrent un régime de terreur,
exécutant ceux qui refusaient la nouvelle domination turque. Ainsi,
par l'entremise de ce pirate que le sultan de Stamboul avait nommé
émir des émirs, beylerbey, la Turquie prit officiellement
pied dans le bassin occidental de la Méditerranée. Alger
était pour elle une base avancée, ce que Gibraltar et Singapour
furent plus tard pour l'Angleterre. De là, elle pouvait porter
des coups très durs à la navigation chrétienne. Avec
ces ressources, Barberousse et les Turcs chassèrent les Espagnols
et conquirent le territoire algérien, allant jusqu'à placer
le pays sous la dépendance nominale du sultan de Constantinople.
Le Maghreb était devenu une province turque.
Forte de ses soixante bâtiments dont trente-cinq galères,
la flotte algérienne écumait la Méditerranée
et amassait des trésors. De plus une autre source énorme
de profits était constituée par l'esclavage. Il s'exerçait,
pour une part, aux dépens de populations d'Afrique noire que l'on
enlevait après avoir investi les villages et, pour une autre part,
de la piraterie. L'avantage de cette dernière résidait dans
l'échange des esclaves chrétiens contre de fortes rançons.
Un bénédictin espagnol, le Père Haedo, estimait qu'Alger
devait avoir 60 000 habitants et 25 000 esclaves chrétiens.
Quand Charles X décida l'occupation d'Alger, la Prusse, l'Autriche,
la Russie, les grands de l'heure, approuvèrent sans commentaires
particuliers. C'est ainsi qu'en cette aube du 25 mai 1830, la France partit
pour l'Algérie
sans se douter qu'elle allait y rester 132
ans.
Aussi quant nos " historiens de salons " s'élèvent
contre " la saisie de terres, l'annexion de territoires, l'évangélisation,
le pillage des ressources minières " (sic), ils ne peuvent
qu'engendrer le ridicule
En effet, en 1830, l'Algérie n'était
pas un territoire indépendant mais, nous l'avons vu, une possession
turque. L'occupation par la France n'a donc eu pour résultat que
de substituer à une occupation étrangère celle d'un
autre pays. De plus, cette Algérie là ne constituait pas
un Etat, encore moins une nation. Elle n'avait pas de frontières.
Elle constituait une mosaïque de tribus qu'aucun lien, sauf le religieux,
n'unissait entre elles, encore que d'une façon très fragmentaire.
Concernant la saisie de terres, ils voudraient nous faire croire que les
premiers pionniers firent main basse sur de riches et fertiles terres
agricoles enlevées de force aux indigènes. A leur arrivée,
ils découvrirent, en guise de richesses, un désert, une
lande hérissée de broussailles au bord d'un marais pestilentiel
où pullulaient les moustiques.
En 1841, dans son étude " Solution de la question d'Algérie
", le général Duvivier écrivait : " Les
plaines telles celles de la Mitidja, de Bône et tant d'autres ne
sont que des foyers de maladies et morts. Les assainir, on n'y parviendra
jamais
Les plaines pour les Européens, sont et seront toujours
longtemps de vastes tombeaux. Qu'on abandonne ces fétides fosses
! "
Fosses fétides ! Vastes tombeaux ! Quel programme engageant ! Et
le général Berthezène d'affirmer, menaçant
: " La Mitidja n'est qu'un immense cloaque. Elle sera le tombeau
de tous ceux qui oseront l'exploiter ".
Concernant l'évangélisation, nos " historiens "
se sont encore fourvoyés
S'ils reprochent à la France
cette annexion, ils " oublient " cependant de signaler que ce
sont les ascendants des " victimes du colonialisme français
" qu'ils défendent aujourd'hui avec tant de véhémence,
qui sont les véritables colonialistes.
- Qui a annexé ce pays autrefois habité par la race berbère
et qui faisait alors partie intégrante du monde occidental ?
- Qui a soumis par la force ce même peuple berbère, majoritairement
chrétien, à la conversion à l'Islam ?
Quant au " pillage des ressources minières ", que d'infamies
!
" L'exploration scientifique de l'Algérie, avait dit Renan,
sera l'un des titres de gloire de la France au XIXe et au XXe siècle
". Eh bien c'est la France qui a découvert et mis en valeur
à grand frais les zones pétrolifères et les gisements
de gaz du Sahara prétendument destinés à assurer
son indépendance. En a-t-elle profité ? A-t-elle eu seulement
le temps de les exploiter ?
C'est encore elle qui a construit à coups de milliards de francs
la base navale nucléaire de Mers-el-Kébir. Que lui a-t-elle
rapporté ?
Quant au " côté ségrégationniste "
avancé par ces inénarrables trublions, on voit bien qu'ils
n'ont jamais mis les pieds en Algérie française, jamais
fréquenté la moindre école où chrétiens,
juifs et musulmans vivaient à l'unisson.
Cependant, au lieu de s'évertuer à salir de façon
éhontée la mémoire de l'uvre française
en Algérie, pourquoi ne nous expliquent-ils pas, une fois pour
toute, les raisons pour lesquelles ces " pauvres petits maghrébins
", une fois leur indépendance acquise, se sont empressés
de rejoindre la France
cette France qui les a tant fait souffrir
?
Pourquoi ne nous rapportent-ils pas avec autant d'ardeur, la misère
qui, depuis 50 ans, pèse sur l'Algérie comme une chape et
que l'on tait parce qu'elle est un démenti flagrant aux mensonges
de tous ceux qui n'ont de cesse de condamner " le rôle positif
de la présence française outre-mer ".
Durant l'épisode sanglant de la guerre d'Algérie, le leitmotiv
constant des responsables du FLN était que la rébellion
se justifiait par le besoin de plus de justice, de bonheur et de liberté
pour la " malheureuse " population musulmane. Cependant au cours
d'une audience qu'il accorda à un haut prélat d'Algérie,
en septembre 1961, sa Sainteté Jean XXIII prononça : "
Vous avez vos idées, c'est bien, mais moi j'ai constaté
une chose : c'est que chaque fois que la France se retire d'un pays, la
liberté et la civilisation reculent. "
Que ces paroles du Pape nous inspirent de fécondes réflexions.
C'est là mon souhait pour 2013.
José CASTANO
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Nous, Français
Sommes-nous tous des
assassins ?
par Manuel Gomez le 23 décembre 2012
Le Président de la République l'a reconnu publiquement,
devant le monde entier :
" la France est responsable d'une colonisation injuste et brutale.
"
" Elle est responsable des massacres d'innocents algériens
à Sétif, Guelma et Khenattra.
Elle mériterait même, tout du moins pour ceux qui l'ont dirigée
de 1954 à 1962, et en premier lieu De Gaulle, Mitterrand et les
généraux de l'armée française, d'être
présentée devant un tribunal international pour crimes contre
l'humanité.
J'aurai dû écrire : " Vous êtes tous des assassins
", vous, les Français de métropole, car nous, les Européens
et les Français d'Algérie, les Pieds Noirs, ne sommes pas
concernés.
D'ailleurs les Algériens n'exigent de nous ni repentance, ni excuse,
ni reconnaissance.
C'est vous, les Français de métropole, qui êtes venus
massacrer les Arabes depuis 1830, qui êtes venus voler "leurs
terres", "leurs richesses", "leur culture", "leur
civilisation", etc.
Nous, les Européens et les Français, ouvriers, artisans,
agriculteurs, expédiés de métropole vers l'Algérie
pour mettre en valeur cette colonie, avons également été
exploités par la France et, au contraire des Algériens,
qui eux ont eu la chance de tout garder en 1962, nous avons tout perdu.
" Nous n'avons donc aucune repentance à offrir, aucune reconnaissance
à proposer.
" Nous n'avons massacré personne en Algérie, bien au
contraire, nous avons été massacrés à Sétif,
à Guelma, à Khenattra, à El Halia, rue d'Isly, à
Oran et, après le " cessez-le-feu " unilatéral
du 19 mars 1962, offert par vous, la France, sous l'il indifférent
de votre armée qui est restée l'arme au pied.
" Vous avez eu raison, Monsieur le Président de la République
Française, de souligner tous ces massacres des armées françaises
durant 132 ans et de passer sous silence des " incidents mineurs
" qui ne concernent que quelques milliers d'enlèvements, de
tortures, d'égorgements, d'assassinats, perpétrés
par l'ALN et le FLN que vous venez de serrer dans vos bras et d'honorer
au cours de ces dernières 48 heures.
" Vous avez eu raison de vous incliner devant " LE " disparu
Maurice Audin.
Mais quand vous inclinerez-vous devant les 3000 et quelques " disparus
" européens et français d'Algérie ?
Au cours de ce " voyage de mémoire " à Alger vous
êtes-vous souvenu qu'après la conquête ce sont les
"socialistes" qui ont fait de l'Algérie une colonie de
peuplement à la fin du XIXème siècle ?
Mais qu'également en mai 1945, lors des massacres que vous avez
soulignés, c'était la " gauche " et De Gaulle
qui gouvernaient la France.
Les Français vous seront reconnaissants de les avoir condamnés
soyez-en assuré.
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HOMMAGE A NOTRE AMI BOUSSAD AZNI
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A mes frères Pieds Noirs
Annus horribilis, année deux mille douze,
Année des barbouzeux, d'Hollande et des tantouses,
Rien ne fut épargné, mensonge et turpitude,
Disgrâce et déshonneur, ah oui, l'an nous fut rude...
Permettez-moi pourtant, mes frères dans l'honneur,
De vous vouloir à tous un an treize meilleur !
M. Lagrot
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Réflexions sur une année 2012 qui se termine.
Bien entendu, nous arrivons à un moment de l'année qui se
doit d'être d'apaisement et de joie pour nos familles, pour tous
nos amis, et Noël, dans la mesure où il existe encore reste
un jour privilégié pour échanger nos messages d'amitiés.
Cependant, cette année 2012 qui devait être celle de la commémoration
de nos cinquante ans d'Exode, celle que nous estimions être l'année
de la réconciliation entre Français et de la reconnaissance
de notre mémoire, nous prouve surtout l'inverse, comme si nous
faisions peur et qu'il fallait persévérer dans notre élimination.
Bien entendu, les suppôts de Satan que sont les associations gauchistes
et malheureusement une grande partie des classes politiques, aveuglées
par les tentations de l'orient et l'attirance de leurs moyens financiers,
nous ont montré tout au long de l'année comment ils nous
désignaient : fascistes, profiteurs, OAS, comme si les héros
qui voulaient une plus grande France étaient des hommes à
abattre. De Gaulle montra le chemin de cette forfaiture... Il fit emprisonner
et assassiner, après des procès tronqués, la fine
fleur de la résistance " Algérie française "
opposée à la braderie du pouvoir. Par son action il excita,
comme un dresseur ses chiens, à la haine et au mensonge des associations
misérables comme la LDH et la fnaca. Il incita des historiens orientés
dans le mauvais sens de l'histoire à déblatérer sur
la mémoire pied-noir ; il formata, à travers les écoles
de journalismes, les obséquieux du pouvoir en place, anti colonialistes
pour le plaisir d'être aux premières loges des médias
anti France.
Notre combat tout au long de l'année a été de nous
élever, par des écrits à travers la toile et nos
manifestations patriotiques, contre ce tsunami mensonger, contre ces hommes
et ces femmes aveuglés par une haine médicalement inguérissable
et contre les propos et les émissions radio ou télé
qui ont donné la plume, la voix, aux pollueurs de notre vraie histoire,
aux salisseurs de notre mémoire. Les partis politiques ne sont
pas en reste dans cette destruction systématique des 132 ans de
présence française en Algérie. Ils abondent dans
le sens de l'erreur. Chirac, puis Sarkozy et enfin le dernier des derniers,
Hollande. Tous furent ou sont sur le chemin de l'effacement de notre passé
et un déni de vérité. L'UMP, dont j'ai toujours douté,
en ajoute une couche avec J-P Raffarin, ce libéral de gauche, dans
le JDD du 23 / 12 / 12 : " Hollande est dans le sens le l'histoire...
". Des propos honteux qui occultent Palestro, Melouza, Wagram. Hollande
à Alger, poussé par la gauche de sa gauche, va le plus loin
possible vers l'aberration, l'étouffement de l'Algérie française...
Quid des morts Européens et Musulmans qui croyaient en la France
? Des militaires exécutés en Tunisie. Des Harkis abandonnés
au douk-douk fellagha et les camps de la mort FLN : Bois sacré,
Sidi-Simiane, Ridane... Oran le 5 juillet ! Sa contrition est si près
de la repentance que nous l'aurons bientôt, s'il n'y a pas un sursaut
salutaire de tous les patriotes pieds-noirs et des anciens combattants
fiers d'être Français, fiers d'avoir conservé "
sa liberté " à une France qui oublie les sacrifices
de tous les morts pour la Patrie.
C'est la fin de 2012. Demain nous continuerons notre action pour que la
mémoire pied-noir ne soit pas oubliée. Passons de bonnes
fêtes, mais notre lutte n'est pas finale, elle sera si nécessaire
perpétuelle, jusqu'à la VERITE !
Robert Charles PUIG / décembre 2012
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Objet: Lettre à Monsieur le Président de la République
Monsieur le Président
Votre voyage en Algérie réveille en moi et je pense
chez beaucoup d'autres personnes un immense chagrin .
Si vous reconnaissez les souffrances que la colonisation à impose
au peuple Algérien ,sans rien nier de ce que fut cette horrible
guerre je reconnais pour ma part tout ce que la colonisation à
pu apporter de positif à cette région d'Afrique du nord.
Mes aïeux ont quitté la Savoie avant qu'elle ne soit Française
pour venir sur une terre qui n'était pas encore l'Algérie.
J'ai grandi dans un petit village de la région de Sétif
entre une mosquée et une église. J'ai été
bercée autant par les bras de Chriffa ,Fatima,Lagdar,Mohantar,
que par ceux de mes parents, grand parents, oncles et tantes .
Aujourd'hui je suis grand mère de six merveilleux petits enfants
auxquels je dois mon histoire .
Toute guerre est horrible mais celle la encore plus que d'autres car elle
n'avait pas vraiment d'ennemi désigné .
Alors je leurs apprends la tolérance, le respect de l'autre et
je suis fière aussi de leurs raconter l'histoire de leurs aïeux
qui ont contribué à la création et à l'histoire
de ce beau pays qu'est l'Algérie. De leurs arrière arrière
grand mères , grand mères qui soignaient sans cesse les
enfants et les mamans malades . Mais je me dois aussi de leurs parler
des martyrs civils de nos familles , martyrisés, mutilés,
brûlés, alors qu'ils allaient simplement cultiver leurs terres
......CetteTerre qu'ils aimaient tant. Cette terre qui fut leur dernier
lit ....leurs tombeaux si outrageusement blasphèmes, détruits
.
Que de souffrances et de blessures à reconnaître aussi ,Monsieur
le Président. Que de souffrances chez nos frères Harkis!
Que de souffrances pour les familles de jeunes du contingent morts et
dont on parle si peu .
Cinquante ans! Le sang sèche vite dans les livres d'histoire, mais
pas dans les coeurs.... Dans TOUS LES COEURS .
Cinquante ans il est temps de faire place à l'apaisement de chaque
côté de la Méditerranée, mais cela ne pourra
se faire qu'avec la reconnaissance des mérites et des torts de
chacun.
Tout n'est pas blanc d'un côté et noir de l'autre .
Voilà, Monsieur le Président, vous ferez de ma lettre
ce que bon vous semble . Moi je me devais de vous la faire . Au nom de
tous les miens .
Très respectuesement .
Hélène Domas Olivier
Née le 15 /11/1951 1a Medjana département de Setif. Algérie
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Jean-Marie AVELIN
Président
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l'Elysée
55 rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS*
Objet : Votre discours du 20 Décembre 2012 à Alger.
Lettre ouverte
Monsieur le Président de la République,
Vous avez déclaré, lors de votre discours visé en marge
: " Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à
un système profondément injuste et brutal. Ce système
a un nom, c'est la colonisation, et je reconnais ici les souffrances que
la colonisation a infligées au peuple algérien. "
Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, car la ville où
vous vous trouviez, à ce moment précis, cette ville dont vous
admiriez sûrement la somptuosité est l'uvre des colons
français qui l'ont construite de bout en bout et aimée comme
ne l'aimeront jamais les Algériens qui l'habitent aujourd'hui, lesquels
ont pu devenir des " Algériens " uniquement parce que la
colonisation française a pris soin d'eux et leur a construit un beau
et prestigieux pays là où il n'y avait que ruines, misère
et désolation !
Donc, devant vos yeux se trouvait la preuve que l'uvre des colons
français n'était ni injuste, ni brutale, mais profondément
humaniste, et dans cette ville d'Alger, les murs ont dû vous crier
la vérité sur l'amour qui l'a bâtie ! Les constructions,
et réalisations françaises dans ce pays sont grandioses au
point qu'aucun pays arabe ne pouvait prétendre, au moment de l'indépendance,
rivaliser, en n'importe quel domaine, avec l'Algérie
Examinons, l'un après l'autre, les qualificatifs manichéens
dont vous avez affublé l'uvre de nos ancêtres : "
injuste " avez-vous déclaré. Vous ignorez peut-être
que c'est le concert des nations européennes qui, à Londres
en 1816, puis à Aix-la-Chapelle en 1818, incitèrent la France
à détruire ce repaire de pirates et d'esclavagistes qui, depuis
leur fief d'Alger, régence turque, infestaient la Méditerranée
Vous ignorez aussi les multiples tentatives européennes pour mettre
un terme à ce honteux état de fait qui subsistait depuis des
siècles ?
Qui dois-je vous citer pour vous en convaincre ? L'Histoire des Berbères
d'Ibn Khaldun (1390) ou bien Voltaire qui s'indignait de voir notre pays
s'humilier humblement (déjà !) pour supplier les Barbaresques
d'accepter des fortunes en échange de quelques uns des milliers de
Français qui subissaient, dans les bagnes, l'esclavagisme, un système
profondément injuste et brutal (et c'est un euphémisme !).
La délivrance de 35.000 esclaves européens - dans quel état
! - dont plus de 3.000 Français - n'était-elle pas une raison
suffisante pour justifier l'intervention française et le débarquement
de nos troupes à Sidi Ferruch ?
Qu'ont découvert les Français sur cette terre de désolation
? Des êtres humains plongés dans une stagnation et une misère
indescriptibles ! Les Français eurent beaucoup de mal à les
faire sortir, lentement et progressivement, de cette lamentable situation
et, bien évidemment, nos vaillants soldats durent, aussi, faire face
à de multiples interventions pacificatrices lors de soulèvements
tribaux
Par piété familiale, j'accorderai une attention particulière
au Maréchal Bugeaud dont mon aïeul était officier d'ordonnance,
car grâce à la perspicacité et à la ténacité
de celui-ci, des milliers d'hommes ont alors cessé d'être à
la merci de razzias, de pillages, d'exactions de toutes natures
Les
soldats-laboureurs de Bugeaud ont fait disparaître le spectre de la
famine pour une population, de plus en plus nombreuse, qui voyait avec bonheur
ce pays, jadis indigent et désertique, se couvrir de cultures vivrières
Je pense que vous ne pouvez pas ignorer tout cela et j'en viens à
votre second qualificatif : " brutal " qui m'affecte profondément
car rien n'est plus attristant que celui qui éprouve, envers sa
propre famille, des sentiments de mépris, d'hostilité, voire
de haine, et lorsqu'une telle attitude est celle d'un Chef d'Etat, elle
est aussi abjecte qu'inadmissible ! Ainsi, vos ancêtres et les miens
n'auraient fait preuve que de brutalité, et ce, de père
en fils, durant 132 ans ???
C'est pourtant bien ce que vous avez exprimé par votre discours
du 20 décembre à Alger car, en quelque sorte, vous affirmiez,
publiquement, le plus odieux des mensonges : " Nous les Français,
nous sommes des envahisseurs, brutaux et injustes, et nous avons perpétré,
sur des innocents opprimés, des massacres
"
Et
vous avez fait cette déclaration inique devant des terroristes
ayant massacré, depuis le début de la guerre d'Algérie,
" des civils désarmés et innocents, et, de ce fait,
s'étant placés, eux-mêmes en dehors de l'Humanité
" !!! (Je cite là votre discours sur le terrorisme !).
Dois-je vous remémorer, Monsieur le Président de la République,
ce qui s'est passé à l'indépendance, cette curée
envers tout ce qui était français ou pro-français
- et je n'évoque pas seulement les " Européens ",
mais tous les Musulmans, qu'ils aient été élus de
la nation française, ou soldats engagés pour défendre
la France ? De l'aveu même de votre homologue algérien, des
douars, des mechtas, vieillards, femmes et enfants compris, ont été
entièrement et effroyablement massacrés, parce qu'un seul
Harki s'y était réfugié !!! Certains historiens chiffrent
ces malheureuses victimes à 150.000, mais jamais nous ne saurons
la vérité sur cette sanglante, et ô combien brutale,
épuration !!!
Est-ce cela que vous appelez " lucidité " ? Evidemment,
il y a eu Sétif, Guelma, et Kherrata, nul ne le nie
Mais
vous vous êtes bien gardé de préciser qu'en ces lieux,
il s'agissait d'une répression, certes aveugle et disproportionnée,
mais justifiée par le fait que la France avait été
attaquée au travers de centaines de ses citoyens innocents, atrocement
massacrés
Et vous avez poursuivi en disant que la France
avait manqué, le 8 mai 1945, à ses valeurs universelles
.
La France ?
Comment pouvez-vous être aussi ambigu ? Votre
discours du 20 décembre, c'est bien vous qui l'avez prononcé,
et non la France qui, depuis des mois, vous crie : NON A LA REPENTANCE
! La répression des massacres de Sétif et Guelma, ce n'est
pas la France qui l'a ordonnée, mais bien celui qui a toujours
fait couler le sang, français de préférence, et là
il fallait nommer clairement l'ordonnateur de cette répression,
le Président du Conseil de l'époque : CHARLES DE GAULLE,
aussi responsable de la répression aveugle de Sétif que
de l'Epuration en France !
Peut-on humilier davantage le pays dont on est le représentant
? Oui, et c'est une performance que vous aviez déjà accomplie,
avant de prononcer ce discours calamiteux, en rendant hommage à
Maurice Audin, coupable de haute trahison envers la France, traître
à son pays en temps de guerre ! A-t-on jamais vu le Chef d'un Etat
rendre hommage à un compatriote ayant collaboré avec l'ennemi,
contre son propre pays en guerre ? Combien de soldats français
ont trouvé la mort dans ce conflit par la faute de M. Audin et
ses semblables ? Même les pires dictateurs n'ont jamais agi de cette
manière
Ah ! Oui
Les valeurs universelles de la France
ont été bien malmenées, en Algérie, les 19
et 20 décembre 2012, et, malheureusement, par celui qui est censé
la représenter, défendre sa dignité et son honneur,
mais qui n'a cessé de l'abaisser, de la flétrir et de la
souiller
Vous avez cité des écrivains algériens dont nous
ne désavouons pas le talent, mais vous avez, sciemment, oublié
le plus célèbre, le plus doué d'entre eux, celui
qui rafle tous les prix littéraires à l'heure actuelle,
celui dont les qualités de narrateur n'ont qu'un seul défaut
: exprimer la vérité ! Alors, juste pour vous rafraîchir
la mémoire, j'invoquerai Boualem SANSAL, avec lequel je fraternise
depuis longtemps, celui qui affirme à notre déléguée
générale Anne CAZAL dont il est très proche : "
Tu es plus Algérienne que tous ceux qui vivent dans ce pays ! "
Celui qui a osé écrire, et ce sera ma conclusion : "
Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître
que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous qui sommes
ses enfants !".
En vous remerciant de bien vouloir prendre en considération les
termes pesés du présent courrier,
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République,
l'expression du respect que je dois à votre haute fonction.
Jean-Marie AVELIN
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Monsieur le président
Vous n'êtes pas mon président, non pas tant parce que je
n'ai pas voté pour vous : de nombreux Français, une majorité,
sont dans mon cas.
Vous n'êtes pas mon président parce que vous n'êtes
pas le président de tous les Français, sans distinction.
Vous vous efforcez apparemment d'être le président de soi-disant
minorités :
vous voulez être le président des homosexuels, non pas de
tous les homosexuels, mais de ceux qui sont contre les hétérosexuels.
Vous allez plus loin : vous voulez accorder le droit à la PMA aux
couples de lesbiennes, créant ainsi une discrimination, qui ne
semble pas choquer, avec les couples de gays !
Vous voulez être le président des musulmans, non pas de tous
les musulmans, mais de ceux qui sont contre les chrétiens.
Le président des musulmans qui veulent non seulement imposer le
halal jusque dans les cantines scolaires, le niqab et la burka jusque
dans les lieux publics, avec des horaires réservés dans
les piscines, les prières de rues, les mosquées dans le
plus petit village de l'hexagone, mais qui veulent aussi supprimer les
fêtes chrétiennes, les croix, les crèches, les sapins
de Noël, voire même de ceux qui sifflent la Marseillaise, qui
brûlent le drapeau tricolore, qui insultent la France dans leurs
chansons.
Vous allez plus loin : vous faites voter la reconnaissance officielle
des victimes (musulmanes) qui participaient à une manifestation
interdite organisée à l'appel d'une organisation terroriste
(le FLN le 17 octobre 1961) mais vous occultez le nombre bien plus important
de musulmans opposés au dit FLN (MNA) et de harkis membres des
forces de police de la capitale de notre pays assassinés par les
mêmes terroristes du FLN.
Vous occultez les victimes chrétiennes de la manifestation du 26
mars 1962 à Alger assassinées par l'armée française
simplement parce qu'elles voulaient que les départements français
d'Algérie restent français !
Vous allez plus loin : vous faites voter la reconnaissance officielle
du 19 mars 1962, date du soi-disant cessez-le-feu en Algérie, mais
vous occultez le nombre bien plus important de soldats français,
de pieds-noirs et de harkis massacrés après cette date par
les mêmes terroristes du FLN, notamment le 5 juillet 1962 à
Oran.
Sans parler du million de personnes forcées de prendre la valise
pour ne pas subir le cercueil.
Vous allez plus loin : dans votre discours devant les chambres du parlement
algérien, vous osez dire " La vérité, elle ne
divise pas, elle rassemble. Je vais la dire devant vous. "
Mais alors dites la vérité, monsieur le Président,
mais dites toute la vérité :
Vous dites : " Pendant 132 ans, l'Algérie a été
soumise à un système profondément injuste et brutal
: ce système a un nom, la colonisation
Je reconnais ici
les souffrances que cette colonisation a fait subir au peuple algérien.
"
Tout d'abord vous confondez colonisation et colonialisme.
1) Le colon n'est pas colonialiste
Le colonialiste est celui qui est en faveur des colonies, le plus souvent
parce qu'il y a des intérêts, mais il peut fort bien être
un Parisien qui ne quittera jamais Paris, voire même un étranger.
Le colon est celui qui se rend dans les colonies, y réside, y travaille,
y vit
et y meurt parfois (en 1839, dans le village de Boufarik
qui comptait 500 âmes, le choléra a tué 1 habitant
sur 3)
2) Tous les pieds-noirs n'étaient pas des colons
loin s'en
faut
La population urbaine comprenait toutes les classes sociales : pêcheurs,
ouvriers (jardiniers, maçons, peintres), artisans et commerçants,
fonctionnaires de tous grades, instituteurs, soldats de carrière
ou du contingent
Seulement 22.000 " colons " (sur une
population européenne de 1 million), soit 2%, au 1er novembre 1954
3) Tous les colons ne sont pas de " gros colons "
A côté des grandes exploitations, propriétés
de grandes sociétés (Compagnie Algérienne, Compagnie
Genevoise) ou de quelques " gros colons ", proprement dit, dont
beaucoup sont étrangers (Borgeaud est Suisse, Schiaffino Italien)
les petits colons n'ont que 5 à 10 hectares, alors que fin
1961, en métropole, la propriété moyenne est de 7
à 12 hectares.
4) Enfin, même les gros colons ne sont pas forcément de mauvais
ou méchants colons
" C'est grâce à la générosité
(du baron de Vialar) que l'ambulance (de Boufarik) disposa bien vite d'un
personnel important
" et le domaine Borgeaud fera vivre 89
familles européennes et 163 familles musulmanes ainsi que 500 saisonniers
(100 millions de salaires en 1953) qui bénéficient tous
du logement gratuit, ainsi que l'électricité et le bois
de chauffage.
Ensuite, le " peuple algérien " n'existait pas en
1830, et cela est un fait reconnu aussi bien par Abd-el-Kader en 1837
que par Ferhat Abbas en 1936.
Suite à votre discours, Nadja Bouzeghrame, éditorialiste
du quotidien El Watan a écrit :
" C'est très important pour les Algériens d'entendre
que c'est toute la colonisation qui est en cause, pas seulement l'administration
ou l'armée. "
Pourquoi ne dites-vous pas la vérité, que les Européens
d'Algérie ont créé de zéro :
- une infrastructure de transports (près de 60 000 km de routes
goudronnées dont 20 000 km de lignes régulières de
transports de voyageurs en autobus, plus de 5 000 km de chemins de fer,
4 ports aux normes internationales et 20 ports secondaires, 5 aéroports
de classe internationale et 20 aéroports régionaux),
- des usines, de grandes entreprises (Orangina, pâtes Ferrero et
Ricci, cigarettes Bastos
)
- 31 centrales hydroélectriques
- des mines (plus de 3.5 millions de tonnes en 1954) : plomb, phosphates
- l'exploitation du gaz et du pétrole (8 millions de tonnes en
1962)
- 156 hôpitaux de 33 000 lits qui recevaient au minimum 300 000
musulmans par an, 1870 médecins, mais aussi 611 pharmaciens, 449
dentistes, 622 sage-femmes, médecine " coloniale " qui
a lutté contre le paludisme, trachome et glaucome, la mortalité
infantile
- plusieurs milliers d'écoles qui scolarisaient près de
800 000 musulmans en 1960, les instructeurs (comme mon père à
19 ans) étant à la fois enseignants, écrivains publics,
assistants sociaux et même infirmiers-pharmaciens, pour leurs élèves
mais aussi pour les parents de ces derniers
- la liberté de culte : en 1962, à Constantine, il y a 30
lieux de culte dont 12 mosquées, 11 synagogues, 5 églises
catholiques et 2 temples protestants
Les Européens d'Algérie ont aussi développé
la pêche et surtout l'agriculture, céréales, primeurs,
agrumes
faisant passer les terres cultivées de ½
million d'hectares en 1830 à plus de 10 millions au début
des années 1960, notamment en asséchant les marais de la
Mitidja et en utilisant les matériels et les méthodes les
plus modernes d'exploitation (dry-farming, moissonneuses-batteuses
)
Vous avez dénoncé les massacres de Sétif et Guelma
de mai 1945, mais vous ne parlez pas des assassinats des femmes et des
enfants français (plus de 100) quelques jours avant et qui ont
déclenché ces représailles.
Le général de Gaulle, le 10 mai 1945, a pourtant écrit
: " Veuillez transmettre aux familles des victimes de l'agression
de Sétif la sympathie du général de Gaulle et du
gouvernement tout entier. "
Le Comité Central du PCF du 12 mai 1945 : " Il faut tout de
suite châtier rapidement et impitoyablement les organisateurs des
troubles, passer par les armes les instigateurs de la révolte et
les hommes de main qui ont dirigé l'émeute. "
L'Humanité du 19 mai 1945 : " Il faut immédiatement
punir comme ils le méritent les tueurs hitlériens ayant
participé aux événements de mai et les chefs pseudo-nationalistes
qui ont sciemment essayé de tromper les masses musulmanes. "
Pas plus que vous n'évoquez les massacres de Philippeville et de
la mine d'El Halia en août 1955.
Pas plus que vous n'évoquez les attentats à la bombe du
FLN :
- du 26 janvier 1957 à Alger qui font 5 morts et 40 blessés,
- du 10 février 1957 qui font 11 morts et 56 blessés,
- du 3 juin 1957 qui font 10 morts, dont 3 enfants, et 92 blessés,
la plupart musulmans,
- du 9 juin 1957 qui fait 8 morts et 81 blessés (14 seront amputés).
Pas plus que vous n'évoquez le 10 juillet 1960 le mitraillage par
le FLN des voitures qui se rendent à la plage du Chenoua et qui
fait 14 morts, pour la plupart des jeunes gens, et 8 blessés.
Toutes ces victimes se seraient retournées dans leurs tombes
si elles avaient pu entendre votre discours, mais elles auraient été
dans l'incapacité de le faire, leurs sépultures ayant été
pour la plupart profanées.
Conformément à mon éducation et au respect des
fondements de la République, je salue le président mais
pas l'homme qui occupe ce poste.
Eric SAFRAS
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LE CYNISME DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
Le Parti Communiste Français estime que le Président de
la République n'a pas été suffisamment loin dans
l'expression de la reconnaissance. Qu'il aurait dû aller jusqu'à
la repentance pour les 132 années d'injustice et de brutalités
que la colonisation a fait subir aux Algériens.
Il est vrai que les communistes français ont prêté
une aide importante aux terroristes du FLN, aussi bien en métropole
qu'en Algérie, en fournissant des finances, des armes, des hommes,
pour assassiner des soldats et des civils français et que cette
" repentance " serait en quelque sorte un " certificat
de bonne conduite " pour leur action.
Mais les communistes ne doivent pas oublier qu'ils étaient au pouvoir
en mai 1945 lorsque ce sont déroulés les évènements
de Sétif, Guelma et Kherrata (condamnés lors de son discours
par François hollande en oubliant les victimes européennes)
et que ce sont ses ministres qui ont donné les ordres pour une
répression féroce.
Voici l'éditorial écrit quelques jours après le 8
mai 1945 par Maurice Thorez, leader du Parti Communiste et vice-président
du Conseil du gouvernement présidé par De Gaulle : "
Les instruments criminels, ce sont les chefs des PPA, tels Messali Hadj
et les mouchards camouflés dans les organisations qui se prétendent
nationalistes et qui, lorsque la France était sous la domination
fasciste, n'ont rien dit ni rien fait, et qui maintenant réclament
l'indépendance. Il faut tout de suite châtier, rapidement
et impitoyablement, les organisateurs des troubles et passer par les armes
les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé
l'émeute. "
En 1945 le Parti Communiste Français n'aidait pas les Arabes à
conquérir leur indépendance, bien au contraire, il fallait
les exterminer. Ils se sont indignés avec force parce que de nombreux
condamnés à mort n'étaient pas exécutés.
Parmi les " non exécutés " se trouvait Ahmed Françis,
Boumendjel, Mostefaï, Mohamed Khider, Larbi ben M'did, Si M'Hamed,
Ben Khedda et, bien sûr, Ferhat Abbas
Ce ne sera plus le cas dix ans plus tard puisque les communistes ne seront
plus au pouvoir et que la France sera alors engagée dans une guerre
qu'il faut absolument l'aider " à perdre ".
J'estime pour ma part tout à fait juste que le Parti Communiste
Français devrait faire repentance pour toutes les morts dont il
a été l'instigateur et le complice en Algérie.
Manu GOMEZ
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Voyage en " mensongerie "
Main dans la main avec Abdelaziz Bouteflika, François Hollande
a déclaré lors de son récent voyage en Algérie
" avoir le sentiment de faire l'histoire ".
Pour ceux qui ont écouté les déclarations du
président français, on a effectivement l'impression de nouvelles
pages d'histoires, de pages à sa façon mais qui n'est pas
l'Histoire (avec un grand " H ") véritable. C'est l'histoire
façon Hollande, adaptée à la façon Bouteflika
qui, lui, depuis cinquante ans la déforme.
Certes, il n'a pas prononcé le mot de " repentance ",
mais c'est tout comme ! Il a reconnu " les souffrances que la colonisation
a infligées au peuple algérien ", " un système
profondément injuste et brutal ".
Pour lui, il y avait les bons - les Algériens du FLN - et les
mauvais, les méchants, c'est-à-dire les Pieds-noirs et l'armée,
une armée qui, comme chacun le sait, a passé son temps à
pratiquer la torture. Les attentats aveugles du FLN : il ne connaît
pas. Les poseuses de bombes : il ne connaît pas. Les tortures et
la barbarie du FLN : il ne connaît pas. Ce qui s'est passé
le 5 juillet 1962 à Oran : il ne connaît pas. Le massacre
des Harkis : il ne connaît pas. Les exactions, les massacres, les
enlèvements après le cessez-le-feu du 19 mars : il ne connaît
pas.
Il ne sait pas, non plus, tout ce que la France a réalisé
de positif en Algérie : hôpitaux, routes, chemins de fer,
barrages, ports, aéroports, constructions de villes et de villages,
mise en valeur de terres qui, en 1830, n'étaient que marécages,
mise en valeur d'un Sahara riche en pétrole et en gaz.
Et tout cela, bien sûr, son ami Bouteflika a oublié de
le lui rappeler. Car lui, il le sait, même si aujourd'hui il oublie
de s'en souvenir. Autrement dit, c'est le mensonge érigé
en système.
Lors de ce voyage, François Hollande a aussi déposé
une gerbe et salué la mémoire de Maurice Audin, communiste,
militant de la cause anticolonialiste et de l'indépendance algérienne.
Un président de la République qui honore la mémoire
d'un traître à sa patrie, c'est tout de même assez
inhabituel !
Le président de la République française en a
appelé à la " paix des mémoires ". Pour
le moment, il ne s'agit que de mémoire très sélective
et quelque peu (voire pas mal) falsifiée. Alors, non !
Personnellement, en tant qu'ancien combattant d'Algérie, je
ne peux que désapprouver les actes et les déclarations repentantes
tout autant que l'amnésie dont a fait preuve François Hollande
lors de ce voyage.
22 décembre 2012
Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie
", " Guerre d'Algérie : j'en ai assez ", "
Vérités oubliées de la guerre d'Algérie "
(éditions Dualpha).
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NOUS, FRANÇAIS,
SOMMES-NOUS TOUS DES ASSASSINS
?
Le président de la république l'a reconnu publiquement,
devant le monde entier : la France est responsable d'une colonisation
injuste et brutale.
*Elle est responsable des massacres d'innocents algériens à
Sétif, Guelma et Khenattra.
Elle mériterait même, tout du moins pour ceux qui l'ont
dirigée de 1954 à 1962, et en premier lieu De Gaulle,
Mitterrand et les généraux de l'armée française,
d'être présentée devant un tribunal international
pour crimes contre l'humanité.
J'aurai dû écrire : " Vous êtes tous des assassins
", vous, les Français de métropole, car nous, les
Européens et les Français d'Algérie, les Pieds
Noirs, ne sommes pas concernés.
D'ailleurs les Algériens n'exigent de nous ni repentance, ni
excuse, ni reconnaissance.
C'est vous, les Français de métropole, qui êtes
venus massacrer les Arabes depuis 1830, qui êtes venus voler "
leurs terres ", " leurs richesses ", " leur culture
", " leur civilisation ", etc.
Nous, les Européens et les Français, ouvriers, artisans,
agriculteurs, expédiés de métropole vers l'Algérie
pour mettre en valeur cette colonie, avons également été
exploités par la France et, au contraire des Algériens,
qui eux ont eu la chance de tout garder en 1962, nous avons tout perdu.
*Nous n'avons donc aucune repentance à offrir, aucune reconnaissance
à proposer.
*Nous n'avons massacré personne en Algérie, bien au contraire,
nous avons été massacrés à Sétif,
à Guelma, à Khenattra, à El Halia, rue d'Isly,
à Oran et, après le " cessez-le-feu " unilatéral
du 19 mars 1962, offert par vous, la France, sous l'il indifférent
de votre armée qui est restée l'arme au pied.
*Vous avez eu raison, Monsieur le Président de la République
Française, de souligner tous ces massacres des armées
françaises durant 132 ans et de passer sous silence des "
incidents mineurs " qui ne concernent que quelques milliers d'enlèvements,
de tortures, d'égorgements, d'assassinats, perpétrés
par l'ALN et le FLN que vous venez de serrer dans vos bras et d'honorer
au cours de ces dernières 48 heures.
*Vous avez eu raison de vous incliner devant " LE " disparu
Maurice Audin. Mais quand vous inclinerez-vous devant les 3000 et quelques
" disparus " européens et français d'Algérie
?
Au cours de ce " voyage de mémoire " à Alger
vous êtes-vous souvenu qu'après la conquête ce sont
les " socialistes " qui ont fait de l'Algérie une colonie
de peuplement à la fin du XIXème siècle ? Mais
qu'également en mai 1945, lors des massacres que vous avez soulignés,
c'était la " gauche " qui gouvernait la France.
Les Français vous seront reconnaissants de les avoir condamnés
soyez-en
assuré.
Manu GOMEZ
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ALGERIE
.. A L'ORDRE DU JOUR
" C dans l'air " est l'une des émissions télévisées
que j'apprécie le plus. Elle nous apporte des échanges assez
objectifs qu'il est bon de signaler.
Mohamed Sirfaoui y est souvent invité et présente souvent
des analyses clairvoyantes mais hier soir, il nous a débité
quelques absurdités dont il n'est pas coutumier.
*Par exemple que toutes les infrastructures construites par la France
en Algérie ne l'étaient qu'au bénéfice des
colonisateurs. Il me semblait pourtant, moi qui ai vécu là-bas
et lui non, que les hôpitaux étaient bien plus remplis d'Arabes
que d'Européens, que les aéroports, les ports, les chemins
de fer, le TA et le CFRA, étaient utilisés aussi bien par
les Arabes que par les Européens, etc. etc.
Et je lui pose la question : depuis 50 ans à qui servent-elles
ces infrastructures construites par la colonisation ?
*Ensuite, que la mortalité n'était pas la même pour
les deux communautés :
Elle était strictement la même dans les villes, quant au
" bled ", où vivait 80% des Arabes agriculteurs, elle
ne pouvait qu'être différente comme c'était d'ailleurs
le cas pour les agriculteurs métropolitains de cette époque.
Je lui fais souvenir tout de même que la durée de vie était
de 25 ans avant 1830 pour les moins de 2 millions d'Arabes et qu'elle
était passée à 50 ans en 1954 pour les dix millions.
Comme génocide on a fait mieux ailleurs !
Il ajoute, et là je lui en veux tout particulièrement, que
la France a ignoré la scolarisation des Arabes.
Qui a appris à lire et à écrire le français
aux Messali Hadj, Ferhat Abbas, Boumendjel, Farès, et j'en passe,
tous opposants à la colonisation ? Ainsi qu'à tous les intellectuels
algériens? Sinon les instituteurs français dont plus d'une
centaine ont été assassinés par le FLN justement
pour qu'ils ne puissent instruire les enfants arabes.
Mohamed Sirfaoui sait parfaitement que dans le " bled " on n'envoyait
pas les enfants à l'école. Ou du moins c'était rarement
le cas, on les y retirait à l'âge de travailler, c'est-à-dire
10 ans.
Quant aux filles il n'était pas nécessaire de les scolariser
car elles n'avaient pas besoin d'apprendre.
*Enfin, terminons avec les mines personnelles. Elles existent malheureusement
dans toutes les guerres et il aurait été humain que l'armée
dès l'indépendance remette la carte des emplacements afin
d'éviter des morts et des blessés innocents et, surtout,
cela aurait évité le massacre de centaines de harkis que
le FLN a forcé à marcher sur ces mines afin de les faire
sauter tout le long des lignes Morice et Challe.
J'allais en terminer en disant à Mohamed Sirfaoui qu'il se rassure
car malgré toutes ses absurdités il n'arrivera jamais à
la cheville d'un Noël Mamère, lui est inimitable dans sa stupidité
de " petite frappe ".
Mais je viens d'écouter une partie du discours de François
Hollande devant l'assemblée algérienne.
*Hier c'était le côté pile : " pas de repentances,
pas d'excuses "
*Aujourd'hui c'est le côté face : " Je reconnais toutes
les souffrances faites aux Algériens par la colonisation "
et de citer Sétif, Guelma et Kherrata.
Pas un mot sur le massacre des européens justement à Sétif,
oublié la tuerie sanguinaire d'El Halia, les milliers de cadavres
et de disparus d'après le 19 mars 1962, alors que la France avait
" cessé le feu " et qu'elle autorisait le FLN à
poursuivre " l'épuration ".
Je conseille au président de la république d'éviter
de se rendre sur la plage de Sidi-Ferruch car c'est là que s'est
fait sodomiser, paraît-il, un ambassadeur de France. Il ne faudrait
pas que cela arrive à un président.
Manu GOMEZ
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Rabia de Jean-Paul GAVINO :
MESSAGE PERSO AUX FRANÇAIS D'ALGERIE /A TOUS MES COMPATRIOTES DE
MISERE SUITE AU DISCOURS DU PDT DE LA REPUBLIQUE FRSE CE MATIN A ALGER
J'ai la rabbia - j'ai la rabbia car on dit, on fait, on juge , on
s'excuse, on dénonce, on insulte tout ce passé , tout cette
histoire toute NOTRE HISTOIRE sans nous !!
COMMENT EN EST ON ARRIVE LA ??? COMMENT AUCUNE ASSOCIATION - AUCUN LEADER
Harki ou Pied noir n'ait jamais été invité dans les
MEDIAS depuis la mort de ce Pauvre Jacques ROSEAU, il y a une éternité.
Comment comprendre et admettre que l'on peut parler de nous, de nos
vies , de nos erreurs en oubliant tout simplement nos réussites
sur cette terre d'Algérie .Comment peut on supporter que l'on nous
juge sans que l'on puisse défendre de tout ce que l'on nous accuse.
Devant un tribunal et celui-ci est le tribunal de l'histoire, le juge
laisse la parole à l'accusation mais aussi A LA DEFENSE .. pour
notre cas il n'est même pas possible de le faire.
De se défendre, de taper le poing sur la table, de crier, de gueuler,
d'hurler devant tant de silences et où nos voix ne peuvent mêmes
pas s'exprimer au nom de la JUSTICE tout simplement.
J'ai la Rabbia ou j'ai la Rabbia car nous n'avons pas joué
GROUPE dans l'adversité. Nous n'avons pas joué UNI dans
nos revendications - Nous n'avons pas joué COLLECTIF dans nos combats.
Chacun s'arrogeant le droit de représenter ceci ou cela
Si nous voulons garder encore un peu de dignité envers nos
enfants - nos petits enfants et devant l'histoire il faut que toutes ,
je dis bien toutes les assos se réunissent pour créer UN
POIDS , pourqu' enfin BESSIF nous ayons la parole sur les plateaux de
TELEVISION, de radios et que plus personne ne puisse parler à NOTRE
PLACE . Faire des CONFERENCES DE PRESSE (LES JOURNALISTES VIENDRONT J'EN
SUIS PERSUADE) - Demander des interviews à des journaux Algériens
Ils nous les accorderont.
Voilà le but que nous devons nous fixer, que vous devez vous
fixer vous toutes , je dis bien toutes les associations , mêmes
les amicales de villes et de villages juste seulement pour que vous preniez
chacune en main la sauvegarde de vos cimetières respectifs (il
y a en a encore des centaines et des centaines à sauver ) . Car
sauver nos cimetières et imposer aux deux gouvernements nos doléances
c'est sauver NOTRE MEMOIRE sur le sol Algérien. C'est faire garder
d'une manière INDELEBILE notre passage sur cette terre pendant
132 ans
.
Je sais que certains vont me juger pour avoir osé essayer d'arrêter
le ronronnement établi depuis des décennies, mais je dis
aujourd'hui qu'il faut changer de tactique, qu'il faut changer la manière
de communiquer. IL FAUT MAINTENANT SE FAIRE ENTENDRE DANS MONDE ENTIER
et d'abord en France et en Algérie
. Il faut gérer
notre communication comme une entreprise, et non comme une association
rabougrie dans ses convictions et qui s'adressent à des gens convaincus.
Nous Français D'Algérie de toutes confessions nous savons
NOTRE HISTOIRE, nous savons LA REALITE DE CE QUI S'EST PASSE
..
ALORS FAISONS LA CONNAITRE AUPRES DES MEDIAS
. UTILISONS LES
. SI NOUS SOMMES FORTS ET UNIS
NOUS SERONS ECOUTES VUS ET
ENTENDUS
SI NOUS RESTONS DANS L ETAT ACTUEL NOUS FINIRONS COMME
DES FRANÇAIS A QUI L'ON A VOLE MEME LEUR MEMOIRE.
FRANÇAIS D ALGERIE REVEILLE TOI
..
BELLES FETES ET BELLE ANNE 2013.
J.P. GAVINO.
Artiste Chanteur .
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5 / D12 / Le voyage de la contrition ?
Ce voyage n'est pas celui qui réconciliera les Français d'Algérie
avec les socialistes ni encore moins avec ce pouvoir algérien se
présentant en martyr d'une indépendance acquise seulement...
de par la volonté du pouvoir gaulliste, en 1962.
François Hollande va là-bas, fouler le sol de ma terre natale
mais avec le sentiment que pendant 132 ans rien de positif ne s'est créé
ou produit. Fort de sa conviction de socialiste progressiste nous ne sommes
pour lui que des fascistes, des profiteurs d'un peuple. Le Président
aveugle oublie l'épopée de ce territoire maghrébin
pris en tenailles entre le Maroc et la Tunisie et qui au fil des siècles
fut soumis aux envahisseurs Grecs, Romains ou Turcs avant que la France
ne libère du joug de l'esclavage les Berbères et les Kabyles
sous la lame du yatagan Maure et ne donne aux Juifs la liberté qu'ils
n'avaient pas.
Nous sommes hélas dans le temps des socialistes, le temps faux où
il faut renier ce que notre civilisation a construit avec la colonisation,
en prenant certes, mais en donnant beaucoup. Cela c'est du passé
! Aujourd'hui, faut-il s'excuser et se repentir ? François Hollande
est-il prêt à reprendre cette formule épiscopale ? Est-il
clairvoyant lorsque ses thèmes de ce temps de la tragédie
sont abordés à contresens, à contre-histoire en ignorant
le vrai drame de l'Algérie française et de ses habitants face
à l'histoire obscure du FLN ?
A ce sujet, que nous proposent nos médias ces jours-ci, en fonction
du voyage présidentiel ? Des bouts d'une histoire incomplète
où seuls les Algériens sont mis à l'honneur et se plaignent
de nous ! Mais qui a vaincu le paludisme et le choléra de cette terre
insalubre ? Qui a construit des écoles et donné une éducation
à ceux qui deviendront des terroristes ? Pourquoi occulter les crimes,
les exactions du FLN dans leurs émissions ? Nos journalistes, sans
foi ni loi adoubent au temps des socialistes, acquiescent à la critique
hypocrite des Algériens, et à ce jour pas un reportage ne
met en relief l'Exode des civils après les tueries et les assassinats
des Européens et des Musulmans qui croyaient en la France. Rien,
qui évoque la souffrance d'un peuple abandonné et fuyant la
mort. Rien des Harkis et de leurs familles, torturés, assassinés
dans le bled parce que l'armée gaulliste et je le précise
bien, pas l'armée française ni celle qui a fait l'Indochine,
les a laissés entre les mains des bourreaux du FLN. François
Hollande est-il conscient de notre honte à le savoir rendre hommage
à la figure d'un traître à la France, ce triste Audin,
suppôt du FLN ? Est-il à ce point obnubilé par son souhait
d'humanisme progressiste pour s'incliner sur un sol, une terre, qui a été
rebelle et ne veut pas reconnaître sa part de tragédie ?
Je veux bien qu'un jour, la France tende la main au peuple algérien,
mais pas à ses dirigeants actuels dont la propagande fait d'une terre,
donnée par le gaullisme, une terre gagnée ! Pas à ces
anciens tortionnaires de civils chrétiens et musulmans ; pas à
ces tueurs de femmes et d'enfants de Harkis qui croyaient en la Nation française.
Je veux bien qu'un jour, nous nous serrions la main, en hommes ! Pas à
la manière du Président des Français qui semble se
présenter comme un bourgeois de Calais en donnant à la France
ce rôle malsain de coupable, comme le démontrent ses gestes
sur le 17 octobre 1961 a Paris ou le 19 mars à Evian.
2
Il y a eu la colonisation, il y a eu l'évolution d'un territoire
en friche, puis il y a eu la guerre et ses drames, mais les Pieds-noirs
ne sont pas que des fautifs !
Ce pays je le croyais mien ! Nombreux, nous y étions nés et
nous y vivions après l'avoir construit ! Pourquoi sommes-nous les
proscrits, en Métropole ? Pourquoi cette spoliation de la vérité
au profit du mensonge ?
J'ai écouté l'interview de François Hollande à
Alger, le 19 décembre... Après les embrassades algériennes,
il m'a surpris. Ainsi " ni excuse ni repentance ", annonce-t-il.
Mais je me méfie... L'attitude reste sournoise comme un piège
! Un pas en avant et un coup d'arnaque avec la reconnaissance de la "
manifestation FLN du 17 octobre 1961 ", puis un pas en arrière,
" non à la repentance ! " à Alger, précédé
d'un coup de Jarnac : " la reconnaissance du 19 mars en cérémonie
officielle de fin de guerre ! " Qui est-il ce Président de la
République influencé par les associations gauchistes qui dénaturent
et mentent sur la réalité de ces événements
?
On pouvait croire à un instant de bon sens, de clairvoyance, ce 19
décembre, mais comme d'habitude François Hollande retombe
dans ses travers socialo-communistes. Au discours à l'assemblée
algérienne le 20 décembre, ce n'est que contrition sournoise
qui atténue grandement son " non " à la repentance...
" Les souffrances du peuple algérien.... la colonisation atroce...
l'agression contre le peuple algérien... la négation de son
identité ! " Pourquoi évoquer Sétif et cette légende
d'un trop grand nombre de morts ? Des moments de l'histoire colportés
et falsifiés pour le plaisir du mensonge et de l'accusation du temps
gaullien (le général était au pouvoir), ensuite du
temps des colonies !
Cette France socialisante et communisante du doute et de la haine, comme
celle de De Gaulle, ne se rappelle-t-elle pas qui l'a sortie des griffes
de l'étranger ? A-t-elle si peu de cur pour ne pas admettre
les prouesses de l'armée d'Afrique qui l'a libérée
? Regrette-t-elle de ne pas être esclave ? Il me semble qu'à
l'aube de ce XXI e siècle nous y courons avec notre inclination à
voir dans l'Orient notre nouveau Messie, financier, économique et
spirituel !
En tant que Pieds-noirs, nous nous sommes toujours élevés
contre cette faillite du pouvoir ; son laisser-aller inconscient face à
un communautarisme envahissant. Nous avons toujours espéré
en une France forte, responsable de son passé et tournée vers
un avenir aujourd'hui imprécis. Nous ne souhaitons pas que le pays
soit sali par la médisance politicarde, ni celle du gaullisme ni
celle de la gauche malheureusement au pouvoir. Quel visage montre en Algérie
François Hollande ? Celui d'un Janus ! Il oublie les souffrances
des Pieds-noirs, les crimes et les disparitions, il oublie le rôle
de cette armée française qui avait vaincu la rébellion
et que le gaullisme a emprisonné ; il oublie les musulmans fidèles
à la Nation. Comme les journalistes sectaires, il ne parle que des
Algériens sans se rendre compte que ce peuple souffre de ses politiciens
véreux et enrichis sur son dos.. Face au gouvernement algérien
agressif et haineux, nous voulons un gouvernement français ferme
et déterminé sur les événements du passé
et sur des options sans arrangements pour le présent et le futur
!
3
Il y a maldonne avec les socialistes qui se fourvoient dans l'ambigu sinon
la repentance ! Le passé existe mais nous ne méritons pas
d'être dans le temps de la flagellation. Il y a longtemps que les
Pieds-noirs ont donné leur version de l'histoire et il est temps
que les Algériens sortent de leur surenchère mensongère
et mémorielle et ne fassent pas du passé de la colonisation
le seul coupable des événements anciens.
Un partenariat France-Algérie ? Pourquoi pas, lorsque cet Etat sera
libéré de ses démons FLN ; que le pays sera devenu
véritablement une nation, ne l'oublions pas... acquise de par la
volonté gaulliste en juillet 1962 et non par les armes dont le terrorisme
se vante. Un pays indépendant, avec un nom que nous lui avons donné
! Une Algérie indépendante depuis bien moins de temps que
nous, les Pieds-noirs, avons habité cette terre.
Un partenariat à venir ? Avec un gouvernement qui reconnaisse son
temps des assassinats d'Européens, ses luttes fratricides et les
mensonges à son peuple. Un gouvernement algérien non soumis
à la dictature en place et débarrassé de la montée
d'un islam rétrograde et dangereux.
Est-ce possible que cela ? Oui, dans la mesure où les Algériens
feront amende honorable sur un passé qu'ils déforment et que
les socialistes se souviendront que la France est une grande Nation !
Robert Charles PUIG / décembre 2012
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Yves CALVI, pas neutre??
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Monsieur Le Professeur, cher collègue,
Vos interventions dans l'émission de Calvi, vue en différé,
ce matin, étaient d'une rigueur et d'une hauteur de vue exemplaires,
conformes à la réputation du grand historien que vous êtes.
Soyez en remercié.
Il est particulièrement regrettable que le meneur de jeu vous
ait, si peu, donné la parole, pratiquant ainsi une censure de fait.
Quant à vos interlocuteurs, ils inspirent de sérieuses réserves.
Je croyais, à tort, Sifaoui plus intelligent. S'il juge à
peu près correctement le pouvoir algérien actuel, son analyse
de la période coloniale est partisane et sans crédibilité.
Malek Boutih, était dans un jeu de rôle, il a passé
son temps à enfiler des banalités, racontant n'importe quoi
sur Les Alsaciens-Lorrains qui seraient allergiques à la réconciliation
franco-allemande.
Nous sommes nombreux à avoir ressenti une frustration à
laquelle Calvi ne nous avait pas habitués. Plusieurs personnes,
moins concernées que nous-même par l'Algérie, ont
éprouvé les mêmes réactions, regrettant en
particulier que vous n'ayez pas eu droit plus souvent au micro.
Recevez, Monsieur Le Professeur, cher collègue, l'expression
de nos très cordiales salutations.
Jean-Pierre PISTER (khâgne Histoire Poincaré Nancy)
Danielle PISTER-LOPEZ (Littérature Université de Lorraine)
Cercle Algérianiste de Champagne et du Grand-Est
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Une victoire du net aussi!
http://www.latribunedelart.com/les-cles-d-alger-resteront-au-musee-de-l-armee-article004154.html
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Nous venons d'apprendre (source quotidien El Watan) que la dette hospitalière
laissée par les Algériens venus se faire soigner en France
s'élevait à 30 millions d'euros. Merci à Hollande
d'en réclamer le remboursement...la France en a cruellement besoin
actuellement.
Manu GOMEZ
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ALGER
.. LE PIEGE TENDU A FRANCOIS HOLLANDE
Le quotidien algérien " El Watan " nous apprend, entre
autres choses, que François Hollande ira rendre hommage à
Maurice Audin sur la place qui porte son nom, en plein centre d'Alger.
Mais qui est Maurice Audin ? Pour ceux qui ne le connaissent pas il s'agit
d'un assistant en mathématiques de l'université d'Alger,
né le 14 février 1932 à Béja (Tunisie) et
français.
Militant anticolonialiste et membre du Parti communiste algérien,
Audin a collaboré activement avec le FLN. Il a été
arrêté par les paras du 1er REP le 11 juin 1957.
Quelle aide Audin a-t-il apporté au FLN ?
Difficile de le savoir. On sait qu'il a organisé le départ
vers l'étranger de Larbi Bouali (premier secrétaire du PCA)
une fois sa mission terminée en septembre 1956. Et que c'est également
dans son appartement, qu'Henri Alleg (Directeur du quotidien Alger républicain)
recherché pour collaboration fut arrêté le 12 juin
1957.
Il faut tout de même retenir que Maurice Audin a aidé les
ennemis de la France, le FLN, qui, à l'époque, fracassait
les bébés contre les murs, violait et éventrait les
femmes (EL Halia le 20 août 1955), a égorgé 17 jeunes
soldats français avant de leur enfoncer les organes génitaux
dans la bouche (Palestro le 18 mai 1956), posait des bombes dans les bars
et les dancings et massacrait des milliers d'européens et de musulmans.
Peut-être ne méritait-il pas la mort au même titre
qu'un Jeanson, Laban, Timsit, Fanon ou Maillot car il semblerait qu'il
ait été exécuté soit en tentant de s'évader,
soit par des services français (d'après des archives du
colonel Godard découvertes aux USA)
J'insiste sur le fait que Maurice Audin était communiste et que
ses " camarades " communistes n'ont jamais hésité
au gré des conflits à exécuter de nombreux intellectuels
français sous prétexte de " collaboration idéologique
ou politique " avec l'ennemi. (Par exemple Robert Brasillach et Paul
Chack).
Il est déjà assez ignoble et déshonorant la France
que le maire de Paris, Bertrand Delanoé, ait inauguré le
26 mai 2004, une place dans le Ve arrondissement de Paris au nom de Maurice
Audin ainsi qu'un Parc à Argenteuil quelque temps après.
Alors que pas une rue, pas une impasse, n'honore le nom d'un officier
ou d'un soldat mort pour la France en Afghanistan.
Nous ne pouvons qu'espérer que le président de la république
ne tombera pas dans ce piège, comme il est tombé dans celui
de la commémoration du soi-disant massacre du 19 octobre 1961.
Manu GOMEZ
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Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes
Narbonne, le 17 décembre 2012
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Monsieur le Président,
Du 19 au 20 décembre prochain, vous effectuerez votre premier voyage
officiel en Algérie. Les Français d'Algérie seront,
vous vous en doutez, particulièrement attentifs aux gestes que
vous accomplirez, aux paroles que vous prononcerez.
L'amitié avec l'Algérie ne se décrète
pas, elle ne dépend pas d'un quelconque traité entre les
deux Etats. Elle repose avant tout sur la réciprocité et
dans le champ mémoriel de l'histoire de la présence française
en Algérie, il est indispensable que toutes les souffrances et
tous les drames soient reconnus.
Nous attendons, Monsieur le Président, de vous du courage pour
ne pas tomber dans le piège d'une repentance que vous avez malheureusement
commencé à amorcer par vos reconnaissances des journées
du 17 octobre 1961 et du 19 mars 1962, sans que les victimes Pieds-Noirs
et Harkis ne fassent l'objet d'un mot de compassion de votre part.
Ce courage doit vous amener à exiger de l'Algérie qu'elle
accomplisse, aussi, son chemin de vérité, qu'elle fasse,
pour l'histoire mais aussi pour elle-même, la lumière sur
le massacre, dans des conditions indescriptibles, de plus de 100 000 Harkis,
sur l'enlèvement et l'assassinat de plusieurs milliers de Français
d'Algérie, hommes, femmes et enfants qui ont vécu le martyre.
L'histoire ne s'écrit pas en noir et blanc. Nous, nous voulons
toute l'histoire et rien que l'histoire, tant nous sommes convaincus qu'une
société qui prend des libertés avec certains faits
historiques incontournables commet une injustice fondamentale.
Nous vous demandons de ne pas céder à la facilité
d'une repentance qui consacrerait une injustice infligée aux dizaines
de milliers de victimes, Harkis et Pieds-noirs, condamnées à
une seconde mort dans l'espace symbolique de la mémoire, ainsi
qu'une forme de double peine à notre pays, en lui imposant un passé
qui n'est pas le sien et un avenir incertain, car on ne construit rien
de bon sur le mépris de soi-même.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président de la République,
l'expression de notre considération.
Thierry Rolando
Président national
Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes
Narbonne, le 17 décembre 2012
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
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3 - D12 / MESQUINERIES SOCIALISTES
Je n'arrive pas à croire qu'un premier ministre, Jean-Marc Ayrault
se permette des mots si mesquins si polémiques en parlant de Gérard
Depardieu : " ... Il y a quelque chose d'assez minable, tout ça
pour ne pas payer d'impôts. ", dit-il. Bien entendu ce dernier
quitte la France ! Est-il le premier ? D'autres avant lui ont suivi ce
chemin de l'exil parce qu'ils ne se sentaient plus en phase avec une France
experte en sentences qui ne sait plus que la richesse des uns peut engendrer
le travail pour de nombreux autres parce qu'ils ont créé,
inventé, produit. Mais non, il faut critiquer, affirmer, asséner
d'une façon telle, que le " coupable " se sente condamné...
C'est la méthode socialiste. En mai, Hollande avait montré
ce chemin du mépris en refusant d'accompagner Sarkozy jusqu'à
sa voiture, à la sortie de l'Elysée... Nous sommes maintenant
dedans, dans ce camp socialiste qui " outre-mesure " ses droits
à trancher sur le devenir de nos vies. Il juge et condamne, comme
si ce clan socialo-communisant n'avait pas de reproche à se faire
! Mais nous n'avons pas à nous plaindre, puisqu'une faible majorité
a voulu la gauche au pouvoir ! Elle en profite bien... Des ministres à
profusion, tous plus imbus de leur nombril, que de la santé de
la France ; une gestion désastreuse de nos lendemains qui déchanteront,
en créant des lois qui vont contre l'intérêt du pays...
trop d'impôts... trop de taxes et une attitude d'un humanisme progressiste
qui fait payer aux contribuables de toutes conditions ses offrandes à
la misère du monde. Que ne se souvient-elle, cette gauche des phrases
de Georges Marchais lui-même ou de Michel Rocard s'alarmant du nombre
d'étrangers envahissant la France ? Mais non. Nous fonçons
vers les endettements les plus énormes, tout en proclamant notre
retour aux 3 % de déficit en 2013.
Pourquoi les Français sont-ils si aveugles ? Je me le demande !
Bien entendu cette pauvre Droite actuelle me fait pitié. Elle s'étripe,
se chamaille, s'auto détruit en nous donnant un spectacle guignolesque.
Je n'ai jamais cru en cette sorte de conglomérat des divers mouvements
de ce Centro-droite. Il a toujours été mou, peu en ligne
avec ce que beaucoup de Français réclament : ordre, respect,
dignité. Nous sommes loin de cet objectif et nous continuons à
nous éloigner de la bonne voie. En quelque sorte, nous sommes comme
le Cosmos en expansion et une Terre, au fil des millénaires qui
s'éloigne du soleil pour l'infini. Notre infini à nous c'est
ce désastre politique, cette image que nous avons de nos politiciens
de tous bords. C'est bien en avance sur le 21 décembre notre temps
des Mayas ! Les socialistes nous montrent chaque jour que leur programme
est une vision " à vue " un peu comme le parcours d'un
navigateur perdu dans les brouillards des océans. Ils annoncent
en fonction de l'instant une mesure qu'ils vont annuler à la première
réaction d'un des éléments de leur majorité
diffuse... Les verts de Cécile Duflot en sont le premier exemple...
" On " annonce des propositions opposées aux directives
gouvernementales mais on reste ministre pour profiter du fromage... "
On " désigne du doigt des coupables mais on oublie de reconnaître
que la chrétienté en France fait beaucoup pour les pauvres,
depuis l'abbé Pierre. " On " reste prudent sur le "
mariage pour tous " puis on annonce un droit à la procréation
des couples de même sexe, parce qu'on a reçu une des associations
minoritaires mais virulentes d'homosexuels en odeur de sainteté
avec les médias, dont on connaît les tendances suicidaires,
presque kamikazes et gauchisantes, contre une France du droit.
2
" On " est ministre et on menace les entreprises étrangères
qui emploient un nombre important de travailleurs, puis on a le bec cloué
par le premier ministre, mais on reste ministre... Idem avec le gaz de
schiste dont... on ne veut pas mais pour lequel malgré l'avis des
verts, on crée une commission pour voir si... " On "
est au budget mais on se garde bien de dire que... " L'étranger
et ses banques ", on connaît !
Pardonnez cette suite indigeste de " On ", mais c'est la France
! Nous savons bien que rien ne marche normalement, ni à gauche,
ni à Droite ! Le temps nous est compté pour redresser la
barre, montrer un visage énergique au monde qui se moque de nous.
Pauvres médisances socialistes sur l'épopée coloniale...
Pauvre façon grossière de traiter son prédécesseur
à la fin d'un mandat et à la naissance d'un autre ou les
exilés fiscaux... pauvre et étrange manière de gérer
la crise financière et économique de notre pays !
L'humanisme et la fraternisation obtuse des socialistes conduisent le
pays à sa perte. Le changement qu'ils veulent nous imposer est
celui de la honte et de la désespérance, de l'humiliation.
Notre temps des lumières devient celui de l'absurde, et de l'incompétence
Demain, demain.... Je crains ce futur parce que je suis dans un bateau
ivre qui ne trouve pas de port d'attache. Est-ce un pédalo, ce
navire France qui tangue dans la tempête ? Où nous emmène-t-il
en offrant tant et tant à l'étranger, aux sans papiers,
aux demandeurs d'asile et aux sans-abri ? En détricotant notre
code civil pour un pays sans " Père ni Mère "
mais simplement des affiliés à un genre qui sera celui où
nos jeunes générations vont se perdre.
C'est incompréhensible cette France nouvelle et moi je ne regrette
qu'une chose : ne pas avoir eu le courage de partir loin, loin... Tout
cela, parce qu'une fois, il y a cinquante ans, j'ai fait le choix de la
Mère Patrie. Bien entendu je ne pensais pas que j'irai d'affront
en affront et que le seul but de ma métropole était de m'oublier,
de m'enterrer devrais-je dire car ce cinquantenaire me prouve une chose
tellement triste et désespérante : je ne suis toujours pas
accepté par la Métropole. Le pays a toujours contre moi
l'il du juge qui condamne pour une sentence irréfutable :
j'appartiens à la fin d'une épopée...
A Alger je n'avais jamais été entendre les trois baudets
de Jean-Pierre Vaillard et de ses complices... Pourtant leur théâtre
" Les trois baudets " était au pied de la rue Dupuch
où habitait ma grand-mère... Après l'Exode en 1965
j'ai eu ce bonheur d'aller passer une soirée au théâtre
parisien où les chansonniers présentaient leur spectacle.
Je ne me souviens plus si J.P. Vaillard y était, mais pour moi,
ce soir là, ce n'était pas seulement les chansonniers que
je voulais entendre, je me projetais dans mes années heureuses
d'Algérie et je revoyais leur théâtre de la rue Mogador,
au-dessus de la rue d'Isly, pas très loin des escaliers montant
vers la rue Dupuch et Saint Augustin, là où j'avais mon
école primaire : Dordor ; là où j'avais mes amis
d'enfance... Alors, au milieu des rires des spectateurs, j'ai eu une larme
au coin des yeux, parce que je ne possédais plus que des souvenirs
de l'aventure de ma jeunesse ; parce que mon monde d'un temps dépassé,
m'échappait. Cependant, mais je ne savais pas qu'en Métropole
durant toutes ces décennies, cinquante longues années, la
haine, le mépris ou l'indifférence de groupuscules ignorants
me poursuivraient.
3
Je ne savais pas qu'en 2012, ce temps nouveau des socialistes, avec le
voyage du chef de l'Etat à Alger serait comme ajouter le pire au
pire après ce mois d'octobre 1961 dont " on " s'excuse,
ou la reconnaissance du 19 mars comme journée de fin de guerre
en Algérie. Non ! Je ne savais pas que les larmes versées
lors d'un spectacle parisien en 1965 continueraient de couler encore...
et encore.
Cependant, il y a comme une victoire dans ce combat pour la mémoire
pied-noir que nous menons contre l'abject : les clés d'Alger resteront
au musée de l'Armée à Paris. François Hollande,
sous des pressions de diverses associations et du Ministère de
la défense, a renoncé à cette ignominie. Puis, un
plus encore, le canon " Baba Merzoug ", (La consulaire) restera
à l'arsenal de Brest, malgré les réclamations du
despote algérien Abdelaziz Bouteflika.
Pour ces raisons, ces luttes menées contre l'aveuglement des
pouvoirs en place, ces manifestations de patriotes convaincus de notre
droit et de nos devoirs, je veux, en conclusion de ces quelques lignes,
saluer tous ceux qui continuent le combat pour notre mémoire ;
pour la vérité de ce temps de l'honneur, et dire à
toutes nos associations pieds-noirs et amies, combien je les admire et
suis fier d'être un modeste maillon de cette résistance.
Robert Charles PUIG / décembre 2012
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Le voyage du 19 et 20 décembre...
Le voyage de François Hollande en Algérie est celui de
l'indécence. En effet, sous des dehors de "réconciliation"
nous assisterons à une repentance déguisée. Ce
voyage sera celui de l'affront aux Français d'Algérie,
aux Harkis et à l'armée française. Pour preuve,
sur cette terre sortie du néant grace à la colonisation,
François Holande ira s'incliner et se recueillir sur la place
"Audier" ce traitre à la Patrie rallié à
la cause FLN.
Cerise sur les loukoums il ira rendre hommage aux Algériens en
se rendant à Tlemcen, berceau du terrorisme et terre d'Abdelaziz
Bouteflika et de Ben Bella, un de ses compères. Ainsi, de cette
façon, le Président de la République française
prouvera combien le sang versé par l'armée française,
entre 1954 et 1962, les Pieds-noirs et les morts du 26 mars, ceux du
5 juillet 62 puis tous les Harkis oubliés par le pouvoir gaulliste
et assassinés après le 19 mars 62, comptent bien peu dans
le jeu socialiste. Ne comptent pas du tout.
Un voyage de la honte.
R.C. PUIG
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Le cercle Algérianiste du Gers, le Recours, le Comité
Véritas et l'association de la Légion étrangère,
ont rencontré le Préfet.
Le cercle Algérianiste avait préparé un courrier
qui doit être transmis au Président de la République.
Nous le portons à votre connaissance.
Si d'autres veulent le réutiliser avec leur entête sans
problème ou même ne reprendre que certaines parties, sans
problème.
En vous en souhaitant bonne réception
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François MITTERAND était
CONTRE le 19 mars...
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Au sujet de la date funeste...
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Inauguration dimanche 9 décembre du Rond-Point
des Français d'Algérie à Hyères.
Une Stèle sera inaugurée portant l'inscription suivante:
Rond-Point des Français d'Algérie
1830 - 1962
HOMMAGE A TOUS CEUX TOMBES POUR QUE
VIVE LA FRANCE EN ALGERIE
Fleurs et Drapeaux souhaités.
RDV : Angle rues Maréchal LECLERC et Yann PIAT
vers centre Hospitalier de Hyères et Collège Jules FERRY;
inauguration à 11 heures
Messe de Requiem à 09 heures célébrée
par Monseigneur Jean-Yves MOLINAS, en l'église Saint Louis.
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159 photos prises le 05 décembre...
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Les harkis d'Ile-de-France
vous informent
Lire l'article
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VIDEOS DE LA JOURNEE DU 5 DECEMBRE 2012
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19 mars !!!
. Comme disait
Audiard : " vaut mieux se taire quand on n'a rien à dire ".
Suite à un récent article concernant le vote de la date
du 19 mars 1962 par les " sénatus débilitus "
je n'avais aucun exemple particulier à proposer, ils l'étaient
tous. Eh bien ! Aujourd'hui j'ai réussi à en capturer un
: le " sénatus débilitus " par excellence. Il
s'agit de l'ancien ministre René Teulade, sénateur socialiste
de la Corrèze.
Pour lui cette date du 19 mars 1962 marque " la date historique où
le général Ailleret adresse à l'armée française
un ordre de paix proclamant le cessez-le-feu suite aux accords d'Évian
signés la veille ".
Il ajoute ensuite, afin de compléter mes soupçons de "
débilitus " que " bien que de nombreuses victimes furent
dénombrées jusqu'en 1964, tant du côté de l'OAS
que du FLN ".
Et il poursuit, afin je le suppose de conforter son côté
" super débilitus " : " Cette date s'impose comme
date historique et symbolique car elle est le point de rencontre de la
destinée de plusieurs nations (
), d'une mémoire commune
entre les appelés du contingent, les militaires de carrières,
les rapatriés, les harkis, les Français et les Algériens
".
Et, enfin, il termine indiquant que c'est " avec honneur et fierté
que les sénateurs socialistes et moi-même ont voté
cette loi ".
J'enregistre donc que c'est " avec honneur et fierté "
qu'ils sont les complices du plus grand déshonneur de l'armée
française, tuer des Français et rester l'arme au pied sur
les ordres des généraux De Gaulle, Ailleret et Katz, permettant
ainsi à nos ennemis d'assassiner des milliers de militaires du
contingent et de carrière, d'européens et de français
d'Algérie, de harkis et de musulmans fidèles à la
France, et ce jusqu'en 1964.
Quant aux victimes de l'OAS jusqu'en 1964, permettez-moi de vous rappeler
qu'il ne restait plus un seul " soldat " de l'OAS en Algérie,
et plus particulièrement en Oranie, depuis fin juin 1962. Tous
avaient rejoint l'Espagne.
Quant à " la mémoire commune " que vous citez,
il est difficile à des milliers d'appelés du contingent,
des militaires de carrières, des rapatriés, des harkis,
des Français et des Algériens, disparus, assassinés,
massacrés, émasculés, enfin tous ceux qui sont morts
pour la France, d'avoir une " mémoire commune " avec
des élus confortablement installés dans leur fauteuil sous
les lambris de l'assemblée et du sénat. Là où
ils sont " ils " n'ont plus de mémoire à partager.
Manu GOMEZ
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Madame la Sénatrice Gisèle Printz,
Vous êtes actuellement en charge du dossier concernant les Anciens
combattants comme rapporteur. Si je m' adresse à vous, Madame, c'
est plus particulièrement pour ce qui touche aux combattants envoyés
en Algérie. Un demi siècle plus tard, ce dossier est sensible
surtout, et malheureusement, lorsqu' il devient l' objet de marchandage,
de clientélisme ou de tractations et d' idéologie peu glorieux,
au détriment de ces soldats qui ont vécu en Algérie
une guerre révolutionnaire très particulière, au point
qu' il était préférable de ne jamais présenter
les corps de ces malheureux soldats français à leurs familles:
une boucherie. Ces soldats dont le nombre de combattants fluctue encore,
celui des enlevés, des disparus n' est pas encore déterminé,
celui des prisonniers abandonnés à leurs tortionnaires, et
ceux jamais rendus par le FLN.
L' Histoire, vous le savez, Madame la sénatrice, est Vérité,
en cela elle ne peut souffrir d' aucun amalgame, d' aucune pression. Or,
tristement, l' actualité nous rappelle que ces exigences sont bafouées.
Notre priorité en la matière n' est-elle pas de nous recueillir,
d' être reconnaissant envers nos soldats, souvent jeunes et, à
leurs familles qui sont encore dans l' incompréhension.
Je m' adresse à vous, Madame, sereinement, à la fois comme
citoyen avisé et, comme chercheur spécialisé dans les
relations franco-algériennes. Ce sont-là mes seules prétentions.
Celles-là même qui m' ont incité à publier cet
ouvrage intitulé "19 mars 1962 ? Waterloo !", livre ouvert
"à M. le président de la République, à
Mmes. MM. les Députés et Sénateurs, Maires et citoyens
de France.". Avec beaucoup de compréhension pour votre lourde
charge, et humblement, je vous propose de le lire. Sachez déjà
que je reste disponible, à votre écoute.
En vous remerciant de votre écoute, je vous présente mes respectueux
hommages.
Delenclos Michel Henri
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Ce qu'a fait le F.L.N. après le "cessez-le-feu"
du 19 mars 1962, Jean-Jacques JORDI
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Janine MONTUPET
J'apprends en ce jour, 20 novembre 2012, le décès de
Janine Montupet, le 18, à Halley (Idaho, Etats-Unis).
La saga, " Dans un grand vent de fleurs " diffusé à
la télévision lui valu une notoriété internationale.
Née à Oran en 1919, d'une famille installée en Algérie
depuis 3 générations, elle reste pour nous l'immortelle
narratrice de la saga : " La fontaine rouge " qui, en trois
tomes, raconte l'histoire d'une famille de colons sur trois générations
; Elle me fit verser bien des larmes !
" La jeune fille et la citadelle " conte la fascination d'une
jeune épouse de pêcheur dont le bateau est ancré dans
le port d'Oran au temps de l'occupation espagnole. Elle rêve de
la " corte chica " et lorsqu'elle se décide à
aller vers le Palais, la terre tremble et englouti ces splendeurs en détruisant
les trois quarts de la ville...
Janine Montupet a écrit de nombreux ouvrages remarquables dont
" La dentellière d'Alençon ".
Elle vient de s'éteindre à 93 ans et, bien que je ne l'aie
jamais rencontrée, j'ai l'impression de perdre une amie.
Geneviève de Ternant
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MA RENCONTRE AVEC FRANCOIS DE CLOSETS.
Lors du salon du livre de Toulon qui vient de se dérouler ce dernier
week-end et entouré de mes confrères écrivains, je
viens d'être le témoin et l'acteur principal de la prétention
de ce journaliste.
François de Closets, puisqu'il s'agit de lui, s'arrête devant
mes livres exposés à la librairie Périclès.
Il se saisit du dernier paru : " De Gaulle, sa face cachée
" et en parcourt la quatrième de couverture. Il lit donc ceci
:
" L'objet de ce livre n'est pas de souhaiter la comparution du général
de Gaulle (à titre temporaire) devant un tribunal pour crime contre
l'humanité, il ne faut pas rêver, mais plus simplement de
montrer le vrai visage de cet homme, sa vraie personnalité, sa
véritable ambition, prouver qu'il n'a reculé devant aucun
moyen pour y parvenir, même les plus sanglants, les plus méprisants,
les plus honteux, n'hésitant jamais à faire couler le sang
français dans l'unique objectif de parvenir à ses fins et
que pour cela il ne s'est jamais mis au service de la France mais il a
mis la France à son service, à la différence du Maréchal
qui déclarera en juin 1940 " Je fais don de ma personne à
la France ".
Pourquoi ce livre 50 ans après les évènements tragiques
que nous avons vécus ?
Pour deux raisons :
1/ Il est indispensable que nos étudiants actuels et futurs aient
connaissance de ces faits historiques et véridiques qui sont et
seront sans aucun doute occultés par les livres d'histoire officiels
et puissent donc se forger leur propre opinion en toute connaissance de
cause.
2/ Parce que plusieurs décennies sont nécessaires quelquefois
pour apprécier tous les faits historiques à leur juste valeur,
sans complaisance ni haine, mais également sans illères.
Très certainement que ce texte ne correspondait pas à ses
idées car il lance à la cantonade avec un air dédaigneux
un " Qu'aurait été la France sans De gaulle !"
Puis s'éloigne aussitôt sans attendre une quelconque réponse
de ma part.
Il venait de prononcer sa sentence, elle était irréfutable.
Ce manque d'élégance et de courtoisie me donne un droit
de réponse qui je l'espère lui parviendra.
Cher Monsieur de Closets,
* sans De Gaulle la France aurait été tout simplement la
France.
* Sans De Gaulle elle aurait été libérée de
l'ennemi nazi très exactement de la même façon et
aux mêmes dates car non seulement De Gaulle n'intéressait
nullement les Américains, ils l'ignoraient même totalement,
mais le débarquement en Normandie se serait déroulé,
comme il l'a été, sans même que son avis soit sollicité.
* La 2ème DB du général Leclerc se serait conduite
avec la même vaillance et détermination dont elle avait fait
preuve jusqu'à cette date en Afrique.
* L'armée d'Afrique, sous la conduite des généraux
Juin, de Lattre de Tassigny, etc. aurait libérée la Sicile
puis l'Italie, débarquée en Provence et repoussée
l'ennemi hors de la patrie.
* Quant à la résistance intérieure, malgré
tous les efforts de De Gaulle pour la diviser et son option de s'allier
avec les FTPF (Francs-Tireurs Partisans Français) communistes afin
de s'assurer la présidence d'un gouvernement provisoire, elle aurait
fait son devoir au sein du CNR (Conseil National de la Résistance)
dirigé par Georges Bidault et fondé par Jean Moulin, qui
ne portait pas une grande estime au " général ".
* Paris se serait libéré sans tirade théâtrale
et seul son ego aurait souffert de ne pas descendre les Champs-Élysées.
* sans De Gaulle, La France aurait suivi le même chemin avec bien
des vies françaises sauvegardées (Mers-el-Kebir, Dakar,
La Syrie, l'Indochine, l'Algérie, et j'en passe).
En revanche voici une question à laquelle vous devriez réfléchir
davantage :
" Qu'aurait été la France sans Pétain ? "
* Si le maréchal n'avait pas été appelé pour
signer l'armistice la totalité du pays aurait été
occupé par l'ennemi qui, dans la foulée, aurait également
envahi l'Afrique-du-Nord.
* Si Pétain ne leur avait pas interdit l'accès aux Pyrénées,
en conservant ce tiers de territoire national, les allemands auraient
pénétré en Espagne et occupé Gibraltar, commandant
ainsi l'accès à la Méditerranée.
* L'armée d'Afrique n'aurait jamais pu se reconstituer et venir
au secours de la France envahie.
* Notre marine, si elle ne s'était pas sabordée à
temps, aurait été prise par l'ennemi sans coup férir.
Eh oui ! M. de Closets, entre votre De Gaulle qui a quitté la France
car non retenu dans le gouvernement mis en place par Pétain.
Qui s'est retrouvé bloqué à Londres faute d'avoir
trouvé un moyen pour revenir afin d'obéir à l'injonction
du général Weygand, et cela malgré tous ses efforts.
Un De Gaulle qui n'a pesé d'aucun poids dans aucune des décisions
militaires prises par les alliés.
Un De Gaulle qui a su saisir les opportunités que la situation
dramatique de la France lui proposait.
Un De Gaulle qui n'a fait que subir les évènements et en
retirer une gloire usurpée.
Un De Gaulle qui a déserté devant l'ennemi en temps de guerre,
le 16 juin 1940, avant la signature de l'armistice.
Et un Pétain qui par ses décisions en 1940 a sauvé
l'empire et bloqué l'avance ennemi (ce qui a été
reconnu par l'état-major allemand a postériori), on peut
effectivement se poser la question de ce qu'aurait été la
France ? Sans De Gaulle cela n'aurait rien changé
sans Pétain
il en aurait été tout autrement.
Je reste à votre disposition, M. de Closets pour en débattre.
Certaines personnalités journalistiques, qui seraient probablement
restées ignorées du grand public si elles n'avaient pas
bénéficié de l'immense audience médiatique
offerte par la télévision, s'imaginent détenir la
seule vérité qui, à leurs yeux, mérite d'être
affirmée sans contradiction puisqu'il s'agit de la leur.
Manu GOMEZ
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APPORTEZ-LEUR VOTRE BONNE PAROLE
Que ce soit lors du salon du livre de Mouans-Sartoux, début octobre,
ou lors de ce dernier week-end au salon du livre de Toulon, des intellectuels
arabes, certainement de très bonne foi, tiennent à nous
expliquer en long en large et en travers ce qu'est la religion musulmane
vue par le Coran c'est-à-dire une religion de fraternité,
de paix, d'ouverture vers l'autre et même de démocratie voir
pourquoi pas de laïcité.
Mais surtout pas une application radicale des principes que sont "
la charia " et le " jihad " qui nous choquent et nous révoltent.
Hier à Toulon un intellectuel égyptien ne parlant pas français
mais accompagné d'un traducteur nous en a fait la démonstration
durant plus d'une heure.
Messieurs les intellectuels, ce qu'est le coran, selon vous, n'est pas
notre préoccupation principale
ce qu'il est, d'après
ce que nous pouvons, hélas, constater chaque jour, nous interpelle
bien davantage. Donc ce n'est pas à nous, occidentaux, que vous
devez l'expliquer mais à vos frères musulmans, les intégristes,
les stalafistes, ceux qui veulent la mort des non-musulmans où
qu'ils soient dans le monde, et du peuple israélien en particulier,
ceux du 11 septembre 2001, ceux qui tenaient le bras de Mohamed Mérah
et de bien d'autres.
C'est vers eux que vous devez prêcher vos bonnes paroles, nous vous
y encourageons. Essayez d'expliquer votre Coran aux Iraniens qui préparent
leur bombe, aux Palestiniens qui confondent rockets et fleurs, aux Libyens,
Egyptiens et Tunisiens qui, au prix de leur sang ont conquis leur liberté
au nom de l'Islam que vous enseignez et qui devait les diriger vers le
progrès et qui n'ont obtenus que l'Islam que nous ne comprenons
pas, celui qui les conduits vers la régression.
Messieurs les intellectuels arabes vous n'avez pas de temps à perdre
auprès de nous, précipitez-vous auprès d'eux avant
qu'il ne soit trop tard.
Ne réveillons pas les guerres de religion qui ont déjà
causées tant de torts à l'humanité.
Manu GOMEZ
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Les disparus, Histoire d'un silence d'Etat
Les Disparus, histoire d'un silence d'Etat est une
enquête documentaire sur la question de ceux que l'on appelle "les
disparus" : ces européens d'Algérie et ces harkis enlevés
à partir de 1955 et surtout durant les derniers jours de la présence
française en Algérie, en 1962.
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Patienter: fichier de 7Mo...
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RASSEMBLEMENT DE TOULON- 07
novembre 2012
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Vidéo réalisée par Hélène
et Hervé MARTIN du cercle Algériniste d'Aix-en-Provence.
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D'autres photos:
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et voila pour la repentance: http://nice.algerianiste.free.fr/pages/repentance/repentance_Brua.html
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Je vous transmets le lien du petit clip vidéo tourné
lors de cette mémorable journée du 7 novembre à
Toulon lors de la protestation contre la loi du 19 mars :cliquer
ici
Guy PIERSON
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Communiqué de presse
du Groupe Unité d'Action " Vérité sur le
19 mars 1962 "
Appel à manifester devant le Sénat
Les 47 Associations du Groupe Unitaire d'Action " Vérité
sur le 19 mars 1962", opposées à la loi d'officialisation
de la date du 19 mars comme journée nationale en mémoire
des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des
combats du Maroc et de Tunisie, soutenant le communiqué du Comité
d'Entente des Associations Patriotiques, invitent tous leurs adhérents,
sympathisants et amis à se réunir, en présence des
parlementaires et des personnalités opposés à l'officialisation
du 19 mars 1962,
le
Jeudi 8 novembre 2012, à 9 heures précises
devant le Sénat, Palais du Luxembourg, 15 rue de Vaugirard, à
Paris
pour faire comprendre aux membres de cette Assemblée qui soutiennent
ce texte la légitime indignation des victimes du 19 mars 1962 et
de leurs familles. Ce sont en effet plus de 100.000 Harkis, des milliers
de Pieds-noirs et soldats français qui furent les victimes innocentes
d'un cessez-le-feu qui ne fut pas respecté par le FLN. Plus personne
ne conteste désormais cette réalité historique, même
le sénateur Alain Néri, rapporteur de la loi voulant officialiser
le " crime d'Etat " du 19 mars 1962 ! Les Français rapatriés,
les Anciens combattants, leurs amis, en association ou individuellement,
et les élus de toutes formations politiques qui seront à
nos côtés présenteront ainsi l'image d'un consensus
national pour s'opposer à une loi demandée par les seuls
élus soumis aux exigences d'une association minoritaire du monde
combattant, ravivant inutilement les plaies douloureuses des victimes
du 19 mars 1962 et de leurs familles, générant ainsi des
divisions lourdes de conséquences au sein de la communauté
nationale.
Coordination Groupe Unité d'Action " Vérité
sur 19 mars 1962 "
Contact national Paris : Bernard Coll - 06 80 21 78 54
jeunepiednoir@wanadoo.fr
Voir les sites internet de Jeune Pied-noir et des associations signataires
via Google
Manifestation de TOULON
Mercredi 7 novembre 2012 - 14 heures précises
- Place de la Liberté
Contact région PACA : Hervé Cuesta - 06 60 73 80 92
herve.cuesta@bbox.fr
Voir les sites internet des Associations opposées au 19 mars 1962
pour les autres villes.
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LES NOUVEAUX COLONIALISTES.
Messieurs les nouveaux colonialistes !
Préparez-vous à être confrontés dans un
demi-siècle au même problème de repentance qui frappe
la France depuis cinquante années puisque c'est vous qui colonisez
aujourd'hui.
Faisons un comparatif : avant un pays allait à la conquête
de nouvelles terres avec ses armées. Il l'envahissait puis l'exploitait
pour son plus grand bénéfice en faisant bien entendu travailler
la main-d'uvre locale.
Par exemple, ce fut le cas de la France en 1830 lors de la conquête
d'un morceau de l'Afrique du Nord que l'on appela Algérie (cette
partie n'avait pas de nom)
Nous avons conquis ce pays et avons mis en valeur des terres inexploitées
en nous aidant bien entendu de la main d'uvre indigène,
et cela pour le plus grand bénéfice et du pays conquérant
et forcément du pays conquis.
Ce schéma s'est reproduit sur quelques continents au cours des
derniers siècles, aux Amériques, en Océanie et
en Afrique.
Ces temps-là sont révolus.
Un pays n'envoie plus ses armées à la conquête de
terres inexploitées mais le temps du colonialisme, lui n'est
pas révolu.
S'il n'y a plus d'armée il y a des capitaux, des investisseurs,
des spéculateurs.
Quand un pays comme la Chine achète toutes les terres, arables
ou non et minières, d'un pays comme la République démocratique
du Congo, et une immense superficie de pays comme le Cameroun, le Mozambique,
Madagascar, Nigéria (plus de 30 millions d'hectares arables,
essentiellement en Afrique. Plus que la surface exploitée en
France) et même au Brésil, en Russie et au Kazakhstan
Quand des pays riches comme le Qatar et l'Arabie Saoudite acquièrent
d'immenses superficies de terres arables ou non en Australie, en Ukraine,
et partout dans le monde.
Je résume : quand des pays comme la Chine, le Qatar, l'Arabie
Saoudite, achètent donc des millions d'hectares de terres soient
arables, soient encore inexploités, qu'ils s'empressent de mettre
en valeur afin d'en tirer le plus grand profit, tout en exploitant la
main d'uvre locale, n'est-ce pas très exactement ce qu'était
le colonialisme des siècles précédents ?
Et je vais même plus loin : quand des qataris, des Russes ou des
Chinois achètent tout ce qui est à vendre sur notre planète
: industries, biens d'équipement, hôtellerie, etc. et les
exploitent en se servant de la main d'uvre locale, n'est-ce pas
du colonialisme ?
Qu'on le veuille ou non il n'y a aucune différence.
Un pays est conquis par un autre pays plus riche, plus puissant, que
ce soit par ses armées ou par ses capitaux, et cela dans le but
de l'exploiter sans que les " indigènes " aient leur
mot à dire. Ces mêmes indigènes sont exploités
ensuite pour enrichir les nouveaux propriétaires
les nouveaux
colons.
C'est un éternel recommencement, seules les méthodes changent.
Mais il y a tout de même une différence.
Au début de cet article, j'ai fait référence à
la conquête de l'Algérie par la France, en 1830.
Il est vrai que la France a mis en valeur d'immenses surfaces de terres
inexploitées et de terres arables, et cela comme il se doit avec
l'aide de la main d'uvre locale qu'elle a due former et l'arrivée
de dizaines de milliers d'immigrants venus de toute l'Europe.
Mais la France a construit un pays là où il n'y avait
rien, ou presque rien : toutes les infrastructures, les industries,
les ports, les aéroports, les barrages, les routes, les voies
ferrées, les hôpitaux, les écoles, et j'en passe.
Quelle chance a eu ce vaste territoire sans nom d'avoir été
conquis par la France, qui l'a baptisé Algérie !
Si cela n'avait pas été le cas en 1830, s'il était
resté aux mains des Arabes (qui l'ont laissé en déshérence
durant plus de dix siècles) Et bien ces immenses superficies
de terres inexploitées et arables seraient de nos jours achetées
par ces mêmes Chinois, Qataris et d'autres, comme cela est en
train de se passer avec le reste de l'Afrique. Pour le plus grand bénéfice
des acquéreurs bien sûr mais également pour ceux
qui sont au pouvoir actuellement.
Et les Algériens seraient " colonisés "
comme
ils l'ont été, mais avec certainement pas les mêmes
avantages qu'ils retirent encore actuellement de la " colonisation
française ", loin s'en faut.
Ils n'ont pour cela qu'à constater ce qui se passe dans "
ces nouveaux pays colonisés " et ils comprendront la différence
qui existe entre " colonialistes " et " colonisateurs
".
Manu GOMEZ
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Tous à TOULON, le 07 novembre à
14 heures
Bus au départ de Nice :
10 H 45 Départ gare SNCF de Nice
11 H 15 HYGIENA à Antibes
11 H 45 parking ESCOTA à Mandelieu
12 H 10 Sortie autoroute n° 38 Fréjus
12 H 30 Sortie autoroute n° 37 LE Muy
Arrivée à 13 H 30 Place de la Liberté, Bd de
Strasbourg 83000 Toulon
Michèle SOLER: 06.63.02.38.83
12 € à l'ordre du " Collectif
NON au 19 mars "
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Tous à TOULON, le 07 novembre à
14 heures Bus de Marseille :
Départ de Marignane: 11H gare routière.
Départ de Marseille: 11H30 piscine Vallier,
Bd Sakakini
Arrivée à 13 H 30 Place de la Liberté,
Bd de Strasbourg 83000 Toulon
Jocelyne QUESSADA : 04.91.68.34.26 / 06.86.81.07.16
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Pardon à l'Algérie
Daniel
Lefeuvre
Professeur d'Histoire contemporaine.
Quelle honte ! Tu l'as bien cherché Longuet, ce seau de déjections
qui tombe sur ta tête.
Quoi ! Un bras d'honneur pour toute réponse à cette légitime
revendication de repentance, exigée de la France par le ministre
algérien des moudjahidin !
Parce qu'enfin, il faut bien que la France s'agenouille, n'a-t-elle pas
d'ailleurs commencé à le faire, pour tous les malheurs dont
elle fut la cause.
Oui, nous devons demander pardon pour ces génocides, perpétrés
pendant cent trente années de colonisation, qui ont conduit à
un triplement de la population indigène.
Oui, nous devons demander pardon au FLN pour l'avoir contraint, pendant
la guerre d'Algérie, à massacrer des dizaines de milliers
d'Algériens - hommes, femmes et enfants - qui refusaient de se plier
à sa loi et à ses exigences.
Pardon d'avoir forcé cette grande organisation démocratique
à mener à coups d'enlèvements, d'attentats, de tortures
et d'assassinats, une guerre d'épuration ethnique. Il fallait bien
contraindre les Européens à fuir l'Algérie, pour que
le colonisé puisse coucher dans le lit du colonisateur.
D'ailleurs, ces pieds-noirs n'étaient-ils pas des occupants ? Bon,
d'accord, la plupart étaient nés en Algérie, de parents
et, souvent, de grands-parents eux-mêmes nés sur place. Mais
Gérard, quand comprendras-tu que la nationalité de la "
troisième génération " ne vaut que pour les descendants
d'immigrés installés en France ?
Pardon d'avoir laissé sur place, en 1962, une infrastructure routière,
ferroviaire, aéroportuaire, scolaire, agricole et industrielle à
nulle autre pareille en Afrique.
Pardon d'avoir ouvert notre marché aux produits algériens
et pardon de les avoir payés à des prix beaucoup plus élevés
que les cours mondiaux, pétrole et gaz compris des années
durant.
Pardon aussi, pour avoir accueilli entre 1962 et 1967, à la demande
de Bouteflika, 300 000 Algériens - dont de nombreux anciens dirigeants
nationalistes - venus travailler et résider, ou se réfugier,
dans une France coloniale et raciste.
Pardon, encore, et jamais assez, pour avoir délivré aux apparatchiks
du régime, le premier d'entre eux en tête, des permis de séjour
pour se soigner dans les hôpitaux parisiens.
Pardon d'avoir introduit le poison de la démocratie et de la liberté
de la presse en Algérie, dont le FLN a eu tant de mal à se
débarrasser.
Pardon pour être de toute façon, toujours et pour toujours,
responsable de cinquante ans de gabegie, de détournement de fonds,
de mépris du peuple, de répression contre les opposants, d'asservissement
de la femme aux contraintes patriarcales et islamiques. Tout cela, comme
le chômage qui frappe 40 % des jeunes, le manque de logements et d'eau
courante, ne saurait connaître d'autre explication que l'héritage
colonial.
La meute a donc raison, Gérard, de te clouer au pilori médiatique.
Ce bras d'honneur est inexcusable. Surtout pour ceux qui ont perdu le sens
de l'honneur et de la France.
Daniel Lefeuvre, le 2 novembre 2012
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Monsieur le Président du Sénat,
J' ai l' honneur de vous informer qu' en accord avec nos Associations
de Rapatriés et Harkis; ma famille et moi même, nous nous opposons
fermement au projet de Loi inacceptable, déposé par votre
groupe,
officialisant le 19 Mars 1962 comme date de la fin de la guerre d' Algérie
et comme journée nationale en mémoire des victimes civiles
et militaires
de la guerre d' Algérie.
Veuillez agréer, Monsieur le Président du Sénat, mes
respectueuses salutations.
Michel Lubrano Lavadéra
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Toulon
7 Novembre 2012 : Non au 19 mars
Manifestation dans le calme à Toulon le mercredi 7 novembre contre
la loi officialisant le 19 mars. suite
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Madame la Sénatrice,
Votre secrétariat serait fort avisé de relire vos courriers
UN: il verrait que votre lettre en réponse à mon courrier
électronique du 23 octobre2012 ne peut en aucun cas être datée
du 6 mars 2012 comme indiqué au haut de la page 1
DEUX comment pouvez-vous à la fois prétendre page un(je cite):"Le
19 mars 1962 est officiellement proclamé "le cessez-le-feu en
Algérie",mais ce n'est en aucun cas la fin de la guerre",
fin de la page:"Nous sommes bien conscients que le 19 mars 1962 ne
marqua malheureusement pas la fin réelle des hostilités"-peut-être
une fin "virtuelle", c'est bien ce qui est suggéré
non? -puis page 2-milieu de page-je cite toujours-"La tradition républicaine
veut qu'une date commémorative reprenne la date historique marquant
la fin des hostilités"?Historique,réelle ouvirtuelle?
TROIS :vous avez le toupet de prétendre que les accords dits d'Evian
(je vous cite toujours) "constituaient un compromis politique et non
une défaite militaire"(quelle magnifique consolation pour notre
précieux orgueil national!)On se moque de qui ,MADAME?
Exemples de compromis véritables, Madame, même s'ils furent
il est vrai provisoires;les accords de GENEVE , signés le 21 juillet
1954 par le général français Delteil et la république
démocratique du Vietnam, malgré la très cuisante défaite
de DIEN BIEN FHU , qui permirent au moins provisoirement à l'allié
des Français, l'empereur BAO DAI de conserver le Viet-nam du Sud
qui résista à l'invasion communiste plus de vingt ans:les
accordsde Lancaster House qui permirent aux Rhodésiens blancs et
à leurs alliés nationalistes modérés de conserver
jusqu'en l'an 2000 au moins certains privilèges compte-tenu de leur
assez modeste poids électoral, les accords concernant la Nouvelle-Calédonie
qui même très criticables n'humilièrent pas -et c'est
déjà ça, merci quand même ROCCARD et JOSPIN qui
quelque part furent bien plus dignes que QUI-VOUS-SAVEZ et JOXE- la forte
majorité anti-indépendantiste!
QUATRE; on atteint vraiment le fond quand vous vous gargarisez du 19 mars
1962 avec un lyrisme du plus mauvais aloi (je vous cite toujours:)"historiquent,
cette date fonde un acte fort de la République française,
adoptée massivement (est-ce bien la date qui est adoptée massivement
ou s'agit-il d'une" coquille"de plus?), après les accords
d'Evian, par un référendum le 8 avril 1962, en faveur de la
paix et du droit des Algériens à l'autodétermination"
De quoi parle-t-on, franchement, Madame, alors que vous venez de reconnaitre
une phrase avant que ces fichus accords organisaient les "futures"(sic
! et tirons l'échelle!)relations entre la France et la République
algérienne"
Au fait, n'est-ce pas l"ancien avocat guyanais Gaston MONNERVILLE qui
fustigea le comportement d' un certain personnage du terme de "forfaiture"
!Il est vrai qu'en 1962, un président du SENAT, cela avait de l'allure!
Voilà, Madame SCHILLINGER, ce que j'avais à vous dire, pour
l'instant, dans l"urgence.
JEAN-MICHEL WEISSGERBER
COLMAR, le 4 novembre 2012
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1
MÉMORIAL DES FRANÇAIS RAPATRIÉS DAFN ET DOUTRE-MER
CIMETIÈRE DE LEST À METZ (MOSELLE)
CÉRÉMONIE DE DEUIL ET DE RECUEILLEMENT DU 1er NOVEMBRE 2012
À 10H00
Allocution de Madame Danielle Pister-Lopez, Vice-présidente du Cercle
algérianiste, section de Champagne-Grand Est, membre de lAmicale,
Maître de Conférences honoraire à lUniversité
de Lorraine, site de Metz.
Mesdames et Messieurs les Autorités Civiles et Militaires,
Mesdames et Messieurs les Présidents des Associations Patriotiques
et du Souvenir Français,
Mesdames et Messieurs les Porte-drapeaux,
Mesdames, Messieurs, Chers amis, Chers Compatriotes, Le Président,
les membres et les sympathisants de lAmicale des Pieds-Noirs de la
Moselle, le Mouvement National des Rapatriés dAFN et dOutre-mer,
section Moselle et Marly, ainsi que leurs frères Harkis, vous remercient
dêtre fidèles, depuis trente et un ans, à ce rendez-vous
du 1er novembre, pour cette cérémonie de recueillement en
mémoire des morts civils et militaires tombés en Afrique du
Nord, toutes ethnies et toutes confessions confondues. Au terme dune
année qui marque le cinquantième anniversaire de lindépendance
de lAlgérie, obtenue dans des conditions qui ne cessent, depuis,
de poser problème de part et dautre de la Méditerranée,
on ne peut que sinterroger sur la signification de cet hommage. Non
pas que nous mettions en doute sa légitimité. Pour nos associations,
il sagit au contraire dun devoir sacré que de saluer
la mémoire de tous ceux qui sont tombés sur ces terres autrefois
étroitement liées à la France, par leur histoire commune
et par la présence, en ces lieux, de plusieurs générations
de citoyens de nationalité française, tous fidèles
à une certaine idée de leur patrie, en termes de culture,
dhumanisme et de vertus républicaines que résume la
devise nationale : Liberté, Égalité, Fraternité.
Certes, la mise en oeuvre de ces principes a pu prêter à discussion
et à débat. Nous sommes les derniers à le nier, surtout
que nous faisons partie des victimes de la trahison des principes de notre
République, alors quon nous impute la responsabilité
de les avoir bafoués. Mais, après le départ de la France,
ces principes sont-ils mieux respectés dans les anciens protectorats
et dans les départements français dhier, voire même
sur notre sol national, aujourdhui ? Poser la question, cest
y répondre au vu des tensions communautaires actuelles et des tragiques
événements de Toulouse, en mars dernier.
2
Alors, quel sens donner à lhommage que nous rendons à
nos soldats et à nos compatriotes, morts sur ces terres dont le destin
nous a séparé et dont le passé devient de plus en plus
étranger à la mémoire historique de la France ? Peut-on
célébrer le sacrifice, consenti ou subi, de ces hommes, de
ces femmes et, hélas, de ces enfants, quand la France, faisant chorus
avec lAlgérie, ne cesse de dénoncer les « crimes
» de la colonisation, quand lon réduit lintervention
des forces françaises à des massacres et à des actes
de torture, quand la colonisation ne signifie plus que spoliation et dévastation
? En toute logique, il faudrait les vouer aux gémonies. On ne célèbre
plus que la vertu des moudjahidines algériens dont on oublie laction
terroriste dirigée, de 1954 à 1962, et encore au-delà,
contre les civils européens et musulmans, auxquels ils ont infligé
torture et mort infâme. A cette glorification sajoute celle
des honorables porteurs de valises qui ne semblent pas se poser la question
morale de leur responsabilité, même indirecte, dans la mort,
les enlèvements et disparition de leurs compatriotes. Si nous sommes
là, cest que nous avons conscience dêtre les derniers
témoins qui pouvons, parce que nous avons vécu les événements,
dénoncer lamnésie des responsables politiques de tous
bords, la désinformation, le lavage de cerveaux auxquels les médias
français soumettent les lecteurs des journaux nationaux et les spectateurs
de la télévision française. Celle-ci, en particulier,
sest surpassée tout au long de cette année de commémoration
du cinquantenaire de lindépendance de lAlgérie
: toutes les émissions en première partie de soirée,
nont donné la parole quà des membres du FLN, ou
à leurs soutiens inconditionnels, reléguant les rares témoignages
des Rapatriés au-delà de 23h. Immanquablement, ils étaient
accompagnés par des interventions contradictoires, de Pieds-Rouges
ou Verts, comme on a appelé ces métropolitains militants,
arrivés en Algérie, après lindépendance.
La palme revenant au Monde qui a publié, en date du 4 juillet 2012,
un cahier spécial à la gloire du régime algérien
actuel, dont le lecteur distrait aura eu du mal à sapercevoir
quil sagissait de pages publicitaires achetées par le
gouvernement dAlger. Il fallait lire le lendemain, dans le quotidien
El Watan, la critique acerbe que les Algériens, eux-mêmes,
faisaient des informations diffusées par leur propre régime.
Des observateurs français expliquent la complaisance de certains
médias hexagonaux, par leffet dévastateur des pétro-dinars
dont ils bénéficieraient. Pour le malheur des Pieds-Noirs
et des Harkis, le cinquantenaire de leur exil tombait en période
électorale présidentielle. Par conviction, ou par prudence,
les candidats se sont bien gardés de manifester la moindre sympathie
à la mémoire des 80 victimes françaises tombées,
alors quelles manifestaient leur attachement à la France, le
26 mars 1962 à Alger, sous les balles de larmée françaises.
Ils névoquèrent pas davantage les 750 disparus
français, selon lestimation la plus basse, massacrés
le 5 juillet à Oran, par des éléments algériens,
dits « incontrôlés », mais couverts par les nouvelles
autorités du pays, pour précipiter le départ des Français
dAlgérie. Linqualifiable passivité du général
Katz explique létendue de ce désastre. Cet officier
avait sous ses ordres une garnison de 18000 hommes chargés de protéger
la population. Pourquoi ces unités restèrent-elles consignées
pendant plus de six heures ? Katz agit-il ainsi avec laval de Paris
? Un demi-siècle après, ce Silence dEtat na pas
été brisé. Pas un mot, au plan national, pour rappeler
ce qua été le drame de larrivée, en quelques
semaines, dun million de ressortissants français, dans une
métropole hostile. Ils furent lobjet dinjures racistes
et de calomnies, diffusées même par certains membres du gouvernement
de lépoque et par des élus locaux, comme le maire de
Marseille, Gaston Deferre. Il ne manqua même pas, à linitiative
de la CGT qui tenait le port de Marseille, des exactions, demeurées
impunies, contre les maigres biens ramenés par quelques familles
: cadres plongés dans leau de mer avant dêtre fracassés
sur les quais. Sans parler de lodieux paillasson déposé
au pied des passerelles avec pancartes explicatives : « Prière
dessuyer vos sales Pieds-
3
Noirs », ou les banderoles comminatoires : « Nous ne voulons
pas de vous. Repartez chez vous ! ». Gaston Deferre, en politique
avisé, su récupérer plus tard les voix de ces Pieds-Noirs
honnis. Il faut saluer linitiative de certains quotidiens régionaux
qui, tel le Républicain lorrain, en mars de cette année, ont
interrogé des témoins, de toutes opinions, pour rappeler toutes
ces souffrances. Dans notre département, seule la communauté
juive de Metz a commémoré solennellement larrivée,
en Moselle, de nos frères Sépharades et a publié une
remarquable brochure, avec une belle et émouvante préface
du grand Rabbin de la Moselle, pour rappeler le drame de lexil. Rappelons
que les Juifs dAlgérie résidaient sur ce territoire,
pour une partie dentre eux, bien avant les invasions arabes. On peut
regretter quà Metz aucune autre autorité religieuse,
nait cru devoir reconnaître les souffrances et le courage avec
lequel les Pieds-Noirs ont pris, seuls et méprisés, leur destin
en mains, pour tenter de refaire leur vie en métropole. Sans parler
du silence assourdissant au niveau de lEtat, si prompt à sémouvoir
en dautres occasions. Récemment, le Président de la
République, François Hollande, sest recueilli à
New-York, devant le mémorial des victimes du 11 septembre 2001. Cétait
légitime. Le 17 octobre dernier, il a tenu à « sincliner
» devant celles de la répression dune manifestation,
à Paris, organisée à linstigation de la Fédération
de France du FLN, légitimement interdite par les autorités
françaises, en période de guerre. Pourquoi le chef de lEtat,
débarrassé quil était des contraintes électorales,
na-t-il pas salué également la mémoire des 3000
civils et militaires disparus, après le 19 mars 1962, date du prétendu
cessez-le-feu ? Ce chiffre, en labsence de bilan officiel, ne tient
pas compte de toutes les victimes des attentats et des embuscades perpétrés
sur le sol algérien, durant les sept ans et huit mois qui séparent
la Toussaint rouge de1954 de la célébration de lindépendance,
le 5 juillet 1962, et bien au-delà, ? Les rapatriés attendent,
toujours en vain, depuis cinquante ans, un mot de compassion de la France.
Comme si cela ne suffisait pas, le Sénat doit officialiser le 19
mars 1962, comme marquant la fin de la guerre dAlgérie. Il
faut redire, hélas, que les victimes civiles et militaires, furent
bien plus nombreuses, après cette date et jusquaux premiers
mois de 1963 que pendant toute la durée de cette guerre. Oubliés
le massacre dau moins 80 000 Harkis, la disparition de ressortissants
français civils et militaires : ces crimes de guerre nont jamais
suscité la moindre condamnation officielle ni la moindre recherche
sérieuse de la part de la France. Nous sommes les derniers témoins
du sacrifice de nos compatriotes. Notre mémoire sera-t-elle leur
dernier tombeau, destiné à disparaître avec nous, comme
ont été détruits nos monuments aux morts et nos cimetières
en Algérie ? En ce jour de deuil, lAmicale des Pieds-Noirs
de la Moselle et le Mouvement National des Rapatriés dAFN et
dOutre-mer, section Moselle et Marly, ainsi que leurs frères
Harkis, veulent croire que votre présence exprime votre volonté
de maintenir la mémoire intacte et non falsifiée de lhistoire
de toutes ces victimes, militaires et civiles, tombées au nom de
la France. Leur exemple nous donne encore la force de croire en notre patrie,
et par respect pour leur sacrifice, nous voulons dire, avec la ferveur qui
a été la leur : Vive la France !
Metz le 1er novembre 2012
Danielle PISTER-LOPEZ, Emile JUAN, Président dhonneur, Daniel
BOLUFER, Président de lAmicale des Pieds-Noirs de Moselle |
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LA FRANCE TRAHIE
AL-WATAN
du 1ER NOVEMBRE 2012 -François HOLLANDE adresse un message de félicitations
à Abdelaziz BOUTEFLIKA
Algérie-France
François Hollande se réjouit de la "vigueur renouvelée"
des relations algéro-françaises
Le 01.11.12 | 10h00
Le président français, François Hollande, a adressé
un message de félicitations au président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion de la célébration
du 58e anniversaire de la Révolution du 1er Novembre 1954 dans lequel
il s'est réjoui de la "vigueur renouvelée" des relations
algéro-françaises.
"A l'occasion du 1er Novembre, j'ai le plaisir de vous adresser à
vous-même ainsi qu'au peuple algérien mes vux très
sincères et amicaux", a écrit le chef de l'Etat français
dans son message. "En cette année du cinquantenaire de l'indépendance
algérienne, je me réjouis de la vigueur renouvelée
de nos relations qui se manifeste à travers les nombreux domaines
dans lesquels coopèrent nos deux pays", a souligné M.
Hollande.
*Adresser des félicitations au chef du FLN le jour même de
l'assassinat, cinquante-huit ans plus tôt, de six français
et de quatre musulmans fidèles à la France.
Le féliciter pour les bombes qu'il a faites exploser ce 1er novembre,
date maudite qui a marqué le début du massacre de milliers
de nos enfants, de vos enfants mères métropolitaines.
Cela serait qualifié, en temps de guerre, comme " intelligence
avec l'ennemi " et passible du peloton d'exécution.
Le 1er novembre 1954 - Voilà ce qui s'est passé très
exactement ce jour-là :
C'est le premier jour du déclenchement du terrorisme en Algérie.
Ce jour-là les premières bombes du FLN ont explosé.
Ce jour-là les premiers français sont morts en Algérie.
La première victime de ce 1er novembre sera un jeune homme de 22
ans, à peine libéré du service militaire, Laurent François.
Il est abattu devant la gendarmerie de Lapasset.
Les autres victimes : le lieutenant Darnault plus deux spahis à Kenchela.
Le garde forestier Braun près de Saint-Denis du Sig.
Le brigadier-chef Eugène Cohet et un soldat, Pierre Audat, du 9°
régiment des chasseurs d'Afrique
Hamed Harouk, un agent de police à Dra-el-Mizan
Et enfin, le plus spectaculaire, celui dont tous les médias métropolitains
s'empareront, c'est l'assassinat du caïd de M'chounèche, Ben
Hadj Saddok et du jeune instituteur Guy Monnerot dans le car qui faisait
le trajet entre Aris et Tifelfel, dans les gorges de Tighanimine (sa jeune
femme, Jeanine, sérieusement blessée à la cuisse droite
sera sauvée. Elle décèdera 40 ans plus tard le 11 novembre
1994), Le chauffeur du car était complice des meurtriers qui avaient
l'ordre d'assassiner uniquement le caïd. Ils seront sévèrement
châtiés (leur chef exécuté) par le responsable
de la région Mustapha Ben Boulaïd.
Après ce 1er novembre 1954 il ne se passera plus une seule journée
et une seule nuit sans attentats, sans meurtres, sans explosions. Le processus
est enclenché et il se poursuivra jusqu'au 13 mai 1958.
Mais je conseille à François Hollande de noter sur son agenda
d'autres dates anniversaires, afin qu'il n'oublie pas de féliciter
M. Bouteflika :
- 20 août 1955
50 femmes, enfants et ouvriers innocents, massacrés
à El Halia
- 18 mai 1956
A Palestro (Ouled Djerrah) 21 soldats du contingent,
la plupart de la région parisienne, déchiquetés, émasculés,
les testicules dans la bouche.
- 18 juillet 1956
19 soldats du contingent découverts atrocement
mutilés au douar Sidi Ghalem
Mais aussi
celles de la côte 116, des bombes du casino de la
Corniche, du Milk-Bar, de l'Otomatic, du stade municipal (12 morts et 45
blessés) et la date ou 18 " exploiteurs du peuple algérien
" âgés de 8 à 12 ans, assassinés alors qu'ils
attendaient le bus, après l'école, rue Sadi-Carnot et
.
J'ai honte pour mon pays.
Jamais la France n'a été autant déshonorée.
Jamais un Président de la république n'a autant déshonoré
son pays.
Peut-on aller plus bas dans l'ignominie ? Cela n'est pas pensable.
Le fond est atteint.
Pour moi vous n'êtes plus le président de la république
française M. Hollande.
Manu GOMEZ
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NI EXCUSES, NI REPENTANCE MAIS LA FIERTE D'AVOIR COLONISE
CE PAYS.
La venue de François Hollande en Algérie, début décembre,
est attendue avec une grande impatience car ce pays espère une
sincère déclaration de repentance de notre actuel président
de la république.
Voici ce qu'écrit le quotidien " Le temps d'Algérie
" du 30 octobre 2012.
Dans une interview accordée à l'APS une première
déclaration du ministre des Moudjahidines, Mohamed Chérif
Abbas, à la veille de la célébration du 58° anniversaire
du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954,
exige une reconnaissance franche des crimes perpétrés à
leur encontre par le colonialisme français.
Deux jours plus tôt c'est Me Farouk Ksentini, président de
plusieurs consonnes (CNCPPDH) qui signifie " protection des droits
de l'homme ", paraît-il !, Estime que la colonisation a été
un crime massif dont la France doit se repentir si elle envisage d'établir
avec l'Algérie, comme on est en droit de l'espérer, de véritables
relations de qualité à la fois nouvelles et denses, mais
délivrées d'un passé tragique à l'occasion
duquel le peuple algérien a souffert l'indicible et dont il n'est
pas sorti indemne et qu'il ne peut effacer de sa mémoire.
Les relations entre les deux pays sont envenimées par la loi française
de 2005 louant les vertus du colonialisme et qui n'a fait qu'envenimer
davantage ces rapports.
*Je précise que cette loi est l'uvre de Jean Leonetti, député-maire
d'Antibes et ex-ministre, et nous l'en remercions chaleureusement.
Une contre loi algérienne pour criminaliser le colonialisme attend
d'être abordée lors de la visite du président français,
début décembre en Algérie.
François Hollande aurait même demandé conseil auprès
d'un des historiens français spécialistes de l'Algérie,
Benjamin Stora (sic).
*Mon commentaire : à présent je comprends mieux pourquoi
il est si bien informé sur le très grand nombre de morts
du 17 octobre 61 et sur le si petit nombre entre le 19 mars et le 5 juillet
62.
Je vais donc me permettre de répondre conjointement à ces
deux personnages algériens et à notre président de
la république.
Je suis fils et petit-fils de " colonialistes ", donc des "
criminels " qui ont participé au génocide du peuple
algérien.
*mon grand-père est arrivé d'Espagne en 1888 avec pour tout
bagage que ses deux bras, il avait donc moins que les Arabes qui étaient
sur place, car on ne lui a pas alloué un lopin de terre marécageuse,
comme aux colons venus de métropole
et je suis prêt
à débattre avec ces personnages sur la question de la repentance
et ma reconnaissance, si elle est justifiée, aura bien davantage
de valeur que celle d'un président français qui n'entend
rien à l'Algérie, comme viennent de le prouver ses deux
interventions concernant et le 17 octobre 1961 et le 19 mars 1962.
Tout d'abord pourquoi une reconnaissance à l'Algérie puisque
ce pays n'existait pas avant 1830 et qu'il est une création de
la France ? Ensuite cette région du Maghreb nous l'avons conquise
tout comme vous l'aviez conquise au 8°siècle, mais pour des
raisons différentes, donc elle nous appartenait autant qu'elle
vous appartenait. A la seule différence que vous l'avez laissée
dix siècles en déshérence (est-il nécessaire
de vous faire souvenir des paroles de Ferhat Abbas : " J'ai parcouru
les villes, les campagnes, interrogé les cimetières et je
n'ai trouvé nulle part trace de la nation algérienne")
et que nous avons bâti l'un des plus beaux pays de la Méditerranée.
Puis-je me permettre de vous poser quelques questions ?
" Messieurs Abbas et Ksentini, où êtes-vous nés,
où avez-vous été élevés et éduqués,
où avez-vous fait vos études, où vivez-vous depuis
1962 ? Et, puisque vous êtes des dirigeants de votre pays, qu'avez-vous
construit depuis le départ de ces criminels de colonialistes ?
"
Il est vrai que le peuple algérien a souffert l'indicible mais
non pas durant les 130 ans qu'il a subi le colonialisme mais depuis les
50 années où tous les " criminels " que nous étions
ont quitté ce pays qui était le nôtre, tout comme
il est le vôtre. Le génocide c'est vous qui le pratiquez
sur votre propre peuple et j'en veux pour preuve les six millions d'Algériens
qui sont tellement traumatisés par " nos crimes " qu'ils
se réfugient en France et aspirent à obtenir la nationalité
des " criminels " qui les ont colonisés pendant 130 années.
Vous étiez moins de deux millions lors de notre conquête
et plus de dix millions lors de notre départ, comme génocide
on peut mieux faire.
Nous sommes très fiers de ce que nous avons construit, avec l'aide
de vos bras, sur cette terre déshéritée qui est devenue
: Algérie. Moins fiers de ce que vous en avez fait en un demi-siècle.
Ce sont les Arabes (d'après eux) qui ont inventé les chiffres,
donc vous savez compter alors comptabilisez les morts, aussi bien européens
qu'arabes, que vous avez sacrifiés à votre idéologie,
avant et après l'indépendance, et comparez ensuite ce nombre
à celui des " Algériens " que nous avons massacré
vous
allez être étonné du résultat.
Non, Messieurs, nous n'avons pas à rougir de l'uvre colonisatrice
de la France en Algérie, dont vous profitez encore depuis un demi-siècle
et si repentir il doit y avoir, alors repentez-vous de nous avoir obligé
à quitter la terre où nous sommes nés !
Je recommande à François Hollande la lecture des citations
ci-dessous (avant son voyage en Algérie) elles le renseigneront
bien mieux que toutes les théories " Storaniennes "
* " L'uvre de la France ici est admirable. Si elle était
restée vingt ans de plus elle aurait fait de l'Algérie l'équivalent
d'un pays européen " (Ministre syrien en visite à Alger
en 1956. Propos rapporté par Ferhat Abbas).
*En 1963, le président de l'Assemblée Nationale Syrienne
qui visitait la plaine de la Mitidja, en compagnie de Ferhat Abbas : "
Vous avez là un beau pays, mais saurez-vous le garder longtemps
dans cet état ? "
*Mouloud Feraoun écrira : " Quand l'Algérie vivra,
je souhaite qu'elle se souvienne de la France et de tout ce qu'elle lui
doit "
*" Le colonialisme français a occupé l´Algérie
et l'a annexée à la France, mais il n´a pas nui à
la population locale " (cheikh Youssouf Al-Qaradhawi, le 17 décembre
2010, sur la chaîne égyptienne Al-Hayat 2 TV)
*Un homme qui reconnaît le rôle positif de la colonisation,
c'est HOCINE AIT AHMED, l'un des chefs historiques du F.L.N algérien,
actuellement réfugié en Suisse. Il déclare dans le
numéro de juin 2005 de la revue " Ensemble ", organe
de l'Association Culturelle d'Education Populaire que :
"Chasser les Pieds-Noirs, a été plus qu'un crime, une
faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale.
N'oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes
se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs,
aujourd'hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme
-je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français.l'Algérie
serait aujourd'hui une grande puissance africaine méditerranéenne.
Hélas! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques
et stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles,
des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l'Algérie
devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens
". " Du temps de la France l'Algérie c'était le
paradis ! "
*Boualem Sansal - 2002 : " En un siècle, à force de
bras, les colons ont, d'un marécage infernal, mitonné un
paradis lumineux. Seul, l'amour pouvait oser pareil défi
Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître
que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui
sommes ses enfants "
Manu GOMEZ
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Generation
identitaire...lettre ouverte à Mr le Premier Ministre
Lettre ouverte à M. Le Premier ministre
> 23 octobre 2012
> M. Le Premier ministre
> Hôtel de Matignon
> 57, rue de Varenne
> 75700 Paris
> France, mardi 23 octobre 2012
Monsieur le premier ministre,
Samedi 20 octobre, à six heures du matin, en compagnie d'une
centaine de jeunes militants, nous sommes entrés sur le chantier
de la Grande Mosquée de Poitiers. En fin de matinée, alors
même que vous étiez en déplacement en Asie, vous
avez publié un communiqué officiel. Si nous regrettons
votre condamnation morale de notre action, nous nous félicitons,
en revanche, de l'intérêt que vous portez à notre
mouvement, et dont témoigne votre célérité
à réagir.
Pour autant, nous voulons croire que votre point de vue découle
d'une appréciation inadéquate des faits. En effet, si
notre pays connaît régulièrement des occupations
d'usines, de bureaux, d'églises, notamment du fait de la CGT
ou d'associations de soutien à l'immigration clandestine, celles-ci
ne sont pas toujours pacifiques et ne relèvent pas forcément
du débat politique. Or, notre occupation du chantier de la Grande
Mosquée de Poitiers a été non-violente et est à
inscrire dans notre volonté d'un débat public. Notre présence
se résume à la pose d'une banderole et à des slogans.
L'évacuation s'est faite dans le calme.
Notre objectif était - et reste - d'attirer l'attention de l'opinion
publique sur le problème de l'immigration et de l'islamisation
en France. Nous savons que sur ces points, vous êtes d'un avis
contraire. Ainsi, alors que vous étiez maire de Nantes, vous
avez versé 200 000 euros de subvention publique à un centre
"culturel" musulman, pourtant proche des mouvances islamistes
radicales. Depuis votre nomination à la tête du gouvernement,
vous inscrivez clairement votre action dans le développement
et l'enracinement de l'immigration en France. Soit ! C'est votre droit
et, peut-être, votre devoir au regard d'exigences d'états
comme le Qatar ou l'Algérie.
Nous avons, quant à nous, un avis contraire. Nous sommes de ceux
qui pensent - car nous avons encore le droit de penser - que si les
Français devenaient minoritaires, alors la France ne serait plus
la France. Fantasme ? Non. Il suffit pour s'en convaincre de considérer
les récentes études chiffrées de l'INSEE sur les
jeunes d'Ile-de-France ou le nombre de mosquées construites ces
dernières années chez nous.
Vous voulez que cela continue ? Nous voulons que cela cesse !
Vous ne voulez pas demander l'avis des Français ? Nous désirons
un referendum !
Tel était le but de notre action à Poitiers. A cette dernière,
votre parti, le PS, mais aussi vos alliés du Front de gauche
et d'Europe écologie les Verts, ont répondu unanimement
par la haine. Pensez-vous vraiment, monsieur le premier ministre, que,
dans une république, on puisse légitimement interdire
d'expression des personnes qui réclament un referendum ? Si votre
république n'est pas qu'un mot, n'est pas un rapt sémantique,
alors, bien évidemment, la réponse est non.
Nous ne vous demandons pas de nous comprendre. Nous vous demandons,
Monsieur le premier ministre, de reconnaître notre droit à
l'expression.
Nous voulons un débat public et apaisé ? Les partis qui
soutiennent votre gouvernement répondent par des invectives et
des menaces. Nous voulons ouvrir les urnes ? Ils brandissent le bâton.
N'est-ce pas eux, pourtant, qui, naguère, défendaient
les Pussy Riot, entrées dans une église russe ?
Certes, vous nous répondrez que la justice a décidé
de nous poursuivre. Mais, soyons sérieux, Monsieur le premier
ministre. Pourriez-vous nous jurer que pas un seul de vos ministres
n'ait appelé Monsieur le procureur de Poitiers ? Savez-vous d'ailleurs
la raison de la mise en examen de quatre d'entre nous ? "Incitation
à la haine raciale" pour avoir scandé, entre autres
slogans : "Charles Martel !". Est-ce cela votre république
? Est-ce là votre réponse aux centaines de milliers de
jeunes français qui refusent l'immigration parce qu'ils en souffrent
régulièrement ?
C'est de tout cela, Monsieur le premier ministre, que nous souhaitons
vous entretenir. Nous vous demandons donc de nous fixer un rendez-vous
ou, à défaut, une rencontre avec l'un de vos conseillers.
Dans cette attente,
Nous vous prions de croire, Monsieur le premier ministre, à l'expression
de notre très haute considération.
La direction de Génération Identitaire
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Je ne sais si tout est vrai mais je ne crois pas une seconde qu'on
ait pu jeter à l'eau 300 personnes sans que quelques unes se retrouvent
ici ou là en aval. On nous prend pour des imbéciles là
aussi . Je ne fais pas de politique en tranférant ça. Je
dis seulement que j'en ai assez de ces repentances à sens unique
et ici entachée de mensonge ou au moins d'exagération .J'avais
23 ans à cette époque et je peux témoigner que même
"si on ne nous disait pas tout", 300 morts et 2300 blessés
(un village moyen de France) en une seule fois ne pouvaient passer inaperçus
car la presse de l'époque était aussi libre que celle d'aujourd'hui.On
ne vivait pas sous une dictature.
Jean SANTELLI
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RéAgir
Résister et Agir
Pour la défense de nos identités
A L'OREILLE DU PRESIDENT
Lettre ouverte à Monsieur Bernard Poignant, maire de Quimper
et conseiller privé du Président de la République.
Monsieur le Maire,
Vous, professeur d'Histoire, savez comment naissent des profondeurs de
celle-ci, les tremolos qu'en tirent ses acteurs, ses artisans jusqu'à
ce que des faits, triturés, se transforment en mythe
car il
s'agit de l'un de ceux-ci
Vous, qui êtes devenu conseiller dépositaire de secrets,
au cur d'une Histoire encore à écrire, vous ne pouvez
ignorer les mensonges sur les chiffres que vous vous gardez de fournir
dans l'affaire qui m'amène à vous interpeller
Vous qui faîtes de la reconnaissance des actes, une vérité
et comme but suprême l'unité nationale
Vous qui vous flattez de lucidité, et qui le montrez lorsque vous
rappelez aux gaullistes la responsabilité du général-président
qui, disposant des pleins pouvoirs pour " maintenir l'ordre républicain
", en usa de manière sanglante contre les patriotes qui s'étaient
dressés pour défendre l'intégrité du territoire
national
.. et aussi qui, le 17 octobre 1961 donna à son Préfet
de Police l'ordre de réprimer la manifestation de subversion des
terroristes FLN à Paris : 10 000 hommes manipulés , influencés
et menacés, femmes et enfants contraints et poussés aux
premiers rangs par les agitateurs indépendantistes dans le but
d'abolir un couvre-feu qui risquait de limiter leurs agissements souterrains
et criminels
Vous qui voulez détourner toute polémique, vous savez que
les massacres et les corps dits " jetés dans la Seine "
( 7 morts dont 5 résultant de règlement de compte entre
MNA et FLN
) sont un mensonge éhonté servant seulement
depuis un demi siècle la propagande anti-française des héritiers
d'une repentance laïcarde
gommant par ses outrances, tout souvenir
de la lâcheté du gouvernement envers nos compatriotes.
Je vous invite , Monsieur Bernard Poignant, maire de Quimper, soufflant
dans l'oreille du Président de la République dont vous partagez
l'intimité sous les toits du Palais de l'Elysée, à
lui ouvrir, en plus, les yeux, grâce aux documents que je vous faits
parvenir : "TORTURE, ils ont dit TORTURE " de Roger Holeindre,
la lettre de VERITAS, le bulletin de MEMOIRES D'EMPIRE et le DVD "Harkis,
histoire d'un abandon " dont je demande actuellement la diffusion
dans les ciné-clubs bretons, afin de rétablir cette juste
vérité à laquelle vous tenez tout comme nous.
Vérité qui signifie reconnaître capitulation, démission
jusqu'à l'abandon des 15 départements français construits
par des pionniers de toute l'Europe après que la France ait reçu
mandat de débarrasser la Méditerranée des barbaresques
esclavageant les populations de ses rivages, faisant du territoire libéré
du joug Ottoman, et autrefois christianisé, une Algérie
Française prospère et heureuse !
C'est cette honteuse politique gaulliste conduite au détriment
des Pieds Noirs, contraints de choisir entre " la valise et le cercueil
", et des Harkis condamnés à ces tortures dont le raffinement
est le privilège de l' islam, dont nous payons aujourd'hui le prix
!
Souhaitant que l'homme " normal " qui est à la tête
de l'Etat depuis six mois nous entende, après vous avoir écouter,
je vous prie d'accepter mes salutations distinguées.
Quimper, le 22 octobre 2012 Claudine Dupont-Tingaud
Présidente de REAGIR
Ancienne Conseillère Régionale de Bretagne
Détenue politique à la Petite Roquette en 1962 pour la défense
de l'Algérie Française document
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Manifestations CONTRE le vote au Sénat du
25 octobre 2012.
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INTERVENTION du SENATEUR Marcel-Pierre CLEACH
Président du groupe d'études
des Sénateurs Anciens combattants
Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Mes Chers Collègues,
Nous sommes -curieusement- appelés à nous prononcer aujourd'hui,
à la demande du groupe socialiste, sur une proposition de loi adoptée
à l'Assemblée nationale le 29 janvier 2002, il y a, Mes
Chers Collègues, plus de 10 ans.
Le procédé est étrange. Il ne doit pas comporter
beaucoup de précédents ! On peut s'interroger sur la pertinence
de cette opération qui ne tient pas compte de l'évolution
des esprits et des textes sur 10 ans.
On peut aussi s'interroger sur sa correction au plan de l'éthique
parlementaire
La demande de reconnaissance de la date du 19 mars comme " journée
nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des
victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats
en Tunisie et au Maroc" ravive un vieux débat qui divise depuis
toujours le monde des Anciens combattants et qui concerne bien entendu
au premier chef la communauté de nos compatriotes rapatriés
d'Afrique du Nord.
Vous avez déclaré, Monsieur le Rapporteur, que "
le 19 mars doit apaiser et rassembler en permettant de se souvenir de
tous les morts, avant et après cette date, comme on le fait le
11 novembre et le 8 mai pour les deux guerres mondiales ".
Etonnant procédé oratoire, Monsieur le Rapporteur, que
dire vouloir faire une chose et prendre la disposition exactement contraire
!
Vous savez pourtant que le Monde Combattant reste particulièrement
divisé sur cette question. Vous avez dû, recevoir comme moi,
d'innombrables protestations contre votre initiative, dont celle du Comité
d'Entente des Associations Patriotiques qui regroupe 40 Associations d'Anciens
combattants et 1 million 200 000 membres et celles des Associations de
Rapatriés, de Harkis et de Disparus.
Le mouvement d'indignation que soulève l'initiative du groupe
socialiste du Sénat démontre bien que, loin de rassembler,
elle ranime les divisions, les souvenirs, les passions opposées.
Croyez-vous que c'était le moment ? N'aviez-vous pas remarqué
que les oppositions s'estompent ?
Que les associations d'anciens Combattants sauf une, s'étaient
ralliées au projet de la loi fixant au 11 novembre la commémoration
de tous les morts pour la France que j'ai eu l'honneur de rapporter au
Sénat ?
Qu'un statut quo de raison s'était instauré entre ceux
qui voulaient commémorer le 19 mars et ceux qui avaient adopté
la date du 5 décembre.
Je regrette que les auteurs de la proposition de loi en débat
n'aient pas eu la sagesse de l'un d'entre eux, alors Secrétaire
d'Etat du Gouvernement de Lionel Jospin, qui sur cette problématique
du 19 mars, déclarait ici même, à la tribune du Sénat,
le 1er décembre 2001 : " En réalité, le domaine
est plus qu'historique : il touche au plus profond de nous-même,
de notre histoire, de l'histoire de la France, de l'histoire des Françaises
et des Français, et c'est bien pour cela que sénateurs et
députés sont chargés de dire leur mot.
Des textes ont été déposés, sur lesquels
il faut réfléchir et ouvrir un vrai débat. Mais,
sur un sujet comme celui-ci, on ne peut décider, par une simple
majorité politique ou politicienne : que signifierait une décision
prise à 51% des votants ?........Les uns et les autres, nous savons
avancer les arguments nécessaires et savons qu'il y a des moments
historiques ; mais ces derniers sont-ils suffisamment forts pour nous
imposer une date ?
Au point où nous en sommes, le Parlement va devoir débattre
de cette question. Mais le Secrétaire d'Etat à la Défense,
chargé des Anciens Combattants, que je suis considère que,
en l'absence d'une majorité d'au moins 70% des votants se dégageant
sur une date , en l'absence d'une espèce de consensus national
sur un sujet de cette importance, il sera de notre devoir de redemander
tant à l'ensemble des partis et groupements politiques que des
associations d'anciens combattants représentatives des Anciens
combattants d'Afrique du Nord de débattre à nouveau sur
le sujet et de prendre position. "
Tirant les conclusions d'un désaccord insurmontable, Monsieur
Jacques Floch, ne persista pas dans son intention première de présenter
ce projet de loi au Sénat.
Déjà en 1981, 29 associations sur 31, consultées
par le Ministre en charge du dossier, s'étaient opposées
au choix du 19 mars comme date d'une quelconque commémoration.
Ce fut aussi la position de Valéry Giscard d'Estaing, de Jacques
Chirac et de Nicolas Sarkozy mais aussi, Mes Chers Collègues de
la Majorité, de François Mitterrand, eh oui, Chers Collègues,
François Mitterrand qui déclarait lors d'une conférence
de presse donnée à l'Elysée le 24 septembre 1981,
" S'il s'agit de marquer le recueillement et d'honorer les victimes
de la guerre d'Algérie, je dis que cela ne peut pas être
le 19 mars ", et il ajoutait " si une date doit être officialisée
pour célébrer le souvenir des victimes de la guerre d'Algérie
(
.) cela ne peut être le 19 mars car il y aura confusion dans
la mémoire de notre peuple (..) ce n'est pas l'acte diplomatique
rendu nécessaire à l'époque qui peut s'identifier
à ce qui pourrait apparaitre comme un grand moment de notre histoire,
d'autant plus que la guerre a continué, que d'autres victimes ont
été comptées et qu'au surplus, il convient de ne
froisser la conscience de personne " . Voilà de sages paroles,
mais des paroles oubliées qu'un élu de l'opposition doit
vous rappeler !
Tous les Présidents de la Cinquième République,
de Charles De Gaulle à Nicolas Sarkozy y compris François
Mitterrand, se sont opposés à la commémoration officielle
du 19 mars.
Vous avez compris que bien qu'Ancien combattant d'Algérie, je suis
très opposé au texte en discussion, et ce pour des raisons
de fond, des raisons de forme, et des raisons d'opportunité.
La première raison de fonds, la plus importante, c'est que
votre initiative, Chers Collègues du groupe socialiste, "
ressuscite " des divisions qui avaient tendance à s'estomper
au sein du monde combattant et ravive les plaies de tous ceux qui ont
tout perdu en Algérie et de ceux qui ont perdu des enfants, des
parents, des amis après le 19 mars.
Le 19 mars, n'a pas ipso facto, entraîné la paix en Algérie.
En effet, les hostilités ne se sont pas arrêtées le
19 mars 1962. A partir de cette date, et tout au long de l'année
1962, malgré les stipulations des accords d'Evian garantissant
le respect des Anciens combattants d'origine algérienne ayant servi
sous le drapeau français - les harkis, supplétifs etc..-
près de 150 000 de ceux-ci furent exécutés dans des
conditions atroces. Et s'ils ne furent que 60 000 comme le prétendent
d'autres sources, ils furent 60 000 de trop, exécutés après
l'armistice, alors que nous respections, nous, les accords engageant notre
pays.
Au cours de cette même période, l'Armée française
eut 152 tués, 422 blessés et 162 disparus. Ce n'était
donc pas la fin de la guerre d'Algérie.
Et que dire de nos compatriotes civils disparus à jamais ?
Près de 2 000
Et que dire des massacres d'Oran du 5 juillet 1962, avec leurs 456
morts ou disparus ?
Non, le 19 mars n'a pas ramené la paix en Algérie, le
dire serait contraire à la vérité historique.
La deuxième raison a trait à la tradition : la France ne
célèbre que les victoires ou les actes exceptionnels de
bravoure. Célébrons-nous le 22 juin 1940, date de la signature
par le Maréchal Pétain de l'Armistice consacrant la défaite
de la France ? Célébrons-nous le 21 juillet 1954, date de
la signature des accords de Genève mettant fin à la guerre
d'Indochine et, par la même, à la présence française
en Indochine ? Non, nous célébrons avec ferveur le 8 mai,
date de la victoire sur l'Allemagne nazie et le 11 novembre, date de la
victoire de la première guerre mondiale.
La troisième raison tient à la décence. Nous devons
imaginer l'épreuve morale que représenterait pour les anciens
d'Algérie - en tout cas pour beaucoup d'entre eux -, le fait de
célébrer le souvenir de leurs morts le même jour que
l'Algérie indépendante - et c'est- son droit ! - fête
sa victoire.
Le 19 mars est devenu en Algérie la fête de la victoire.
Pour les anciens d'Algérie, il est particulièrement inacceptable
compte tenu du nombre de morts survenues postérieurement au 19
mars, et notamment chez les harkis, de célébrer quoique
ce soit en ce jour anniversaire.
Choisir la date du 19 mars, c'est aussi raviver les pires souvenirs
de tous ceux, militaires du contingents et professionnels, qui séjournant
en Algérie après cette date, ont constaté, impuissants,
toutes les exactions commises par le FLN et les malheurs frappant la population
tant européenne que maghrébine.
Je ne veux pas croire que l'inscription de ce texte à notre
ordre du jour soit destiné à donner des gages à l'Etat
algérien à quelques jours du voyage à Alger de Monsieur
Hollande - qui était d'ailleurs signataire avec vous, Monsieur
le Rapporteur, de la proposition de loi en débat.
Cette proposition est par ailleurs contradictoire avec l'existence
de la Journée commémorative du 5 décembre instaurée
après concertation par un décret du 26 septembre 2003.
En outre, la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance
par la Nation et contribution nationale en faveur des Français
rapatriés indique que la Nation associe les rapatriés d'Afrique
du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de
massacres ou d'exaction commis durant la guerre d'Algérie et après
le 19 mars 1962 en violation des accords d'Evian, à l'hommage rendu
le 5 décembre aux combattants morts pour la France en Afrique du
Nord.
Et surtout, Mes Chers Collègues, souvenons-nous en, nous avons
voté le 28 février dernier, à la quasi-unanimité,
la loi dite du 11 novembre fixant à cette date la commémoration
de tous les morts pour la France, qui stipule expressément que
" cet hommage ne se substitue pas aux autres journées de commémoration
nationale ".
Vous vous en souvenez, Monsieur le Rapporteur, c'est à votre
demande que cette précision a été apportée.
La célébration du 19 mars, portée par deux associations,
est donc protégée, comme l'est celle du 5 décembre,
portée par les autres associations représentatives du monde
combattant, chacun conservant ainsi le libre choix de la date de commémoration
qu'il préfère !
Votre texte, mes Chers Collègues, est donc superfétatoire
et inutile. Ce n'est pas le moindre de ses défauts, le plus important
à mes yeux, étant de jeter de l'huile sur le feu alors que
nous allions vers un apaisement des passions, apaisement marqué
par l'approbation quasi unanime de la loi du 28 février 2012, et
que les anciens combattants s'habituaient, avec le temps, à ces
célébrations à des dates différentes, de la
fin juridique de la guerre d'Algérie.
Il convenait je crois, de laisser le temps au temps. Que penseront
de nos querelles les arrières petits-enfants des Anciens d'Algérie
?
Je ne prétends pas que les uns ont raison et les autres ont
tort. Ils ne donnent pas au 19 mars la même signification. Pour
les uns, c'était le retour en métropole, à la maison,
pour les autres, et notamment pour nos compatriotes d'Algérie,
pour les familles des harkis massacrés et des disparus, un jour
de deuil, de grande tristesse, que nous devons respecter.
Cette seule raison, la décence, le respect que nous leur devons,
celui que nous devons à ceux qui sont morts en faisant leur devoir,
devrait nous conduire à contribuer à l'apaisement des conflits
et des passions, et non à les raviver et à nous diviser.
Pour l'ensemble de ces raisons, le groupe des sénateurs UMP
ne votera pas ce texte.
Comme vos prédécesseurs, vous adoptez Monsieur le Ministre,
une position de rassemblement en appelant à un vote de sagesse
du Sénat sur ce texte, je vous en remercie.
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Le 25 octobre prochain, le Sénat débattra,
à l'initiative du groupe socialiste, d'une proposition de loi officialisant
le " 19 mars 1962 " comme date de commémoration de la
fin de la guerre d'Algérie, alors même que l'Etat a déjà
retenu depuis plusieurs années la date du 5 décembre comme
journée nationale du souvenir.
En décidant de passer en force, sans concertation,
et d'imposer une date rejetée par la grande majorité des
associations d'anciens combattants et par l'ensemble de celles des français
d'Algérie, le groupe socialiste a, plutôt que de choisir
l'apaisement des mémoires, pris le risque de diviser la communauté
nationale.
Le 19 mars 1962 ne peut rassembler la nation dans le
souvenir de ceux qui ont laissé leur vie en Algérie.
C'est en effet pour beaucoup de pieds-noirs et de harkis,
la date symbolique de l'accélération des massacres, près
de 100 000 harkis assassinés dans des conditions indescriptibles,
plusieurs milliers d'européens enlevés et exécutés.
Commémorer le 19 mars 1962, reviendrait en effet
à infliger à toutes ces victimes une seconde mort dans l'espace
symbolique de la mémoire.
Le choix du 19 mars ne peut être celui de la concorde
et risque au contraire de dresser les français les uns contre les
autres, alors que la loi fixe désormais officiellement au 11 novembre
la commémoration de tous les morts pour la France.
C'est la raison pour laquelle, je me prononcerai pour
ma part, résolument contre le choix du " 19 mars 1962 "
comme date de commémoration de la fin de la guerre d'Algérie.
Bruno RETAILLEAU
Sénateur de la Vendée
Président du
Conseil Général de la Vendée
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Voilà une décision qui nous prouve, s'il en était
besoin, que nous habitons le royaume du Père Ubu.
Cela peut faire rire. Mais gardons-nous de toute velléité
de réjouissance. Le 20 novembre prochain, le danger sera encore
plus grand à l'approche de l'historique rencontre entre un Président
de la République française, soucieux de repentance et totalement
accablé par les crimes de la France, et la vivante incarnation
du Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (à condition
d'en être le principal bénéficiaire), son Excellence
Abdelaziz Bouteflika.
Doutant de la constance de nos sénateurs pour ramer contre
le sens de l'histoire, universellement favorable aux ennemis de la France,
je pense qu'il faut redoubler de vigilance et multiplier les offensives.
Danielle Pister
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Merci á Guillaume.
Cela laisse un peu plus de temps pour organiser la résistance
et préparer dans le calme notre réponse á cette infamie
qui,de maniére arbitraire, hypocrite et démagogique, tente
d'englober ds un "hommage aux 2 millions d'appelés du contingent
mobilisés pendant le conflit" tous ceux parmi ces appelés
(et ils sont
nombreux) qui ne se reconnaisent pas dans cet appel, car ils savent que
le "cessez-le-feu" du 19 mars n'a pas signifié la fin
des hostilités, qu'il n'a pas été respecté
par le FLN/ALN et que aprés cette date les Pied-Noirs ne furent
pas seulement contraints á l'exode mais aussi enlevés-disparus
et massacrés, que le nombre des Harkis "liquidés"
dépasse probablement le chiffre officiel, et que des centaines
de soldats - appelés du contingent !- furent portés DISPARUS...
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Examen au Sénat d'une loi sur la commémoration
des accords d'Evian :
Des parlementaires et élus UMP dénoncent un déni
de démocratie et demandent au Chef de l'Etat de refuser cette atteinte
à la mémoire des pieds-noirs.
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Plusieurs parlementaires et élus de l'UMP dénoncent avec
la plus grande fermeté l'examen par le Sénat d'une proposition
de loi sur la reconnaissance du 19 mars comme journée du souvenir
des victimes de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et
au Maroc.
Sur la forme, les conditions d'examen de cette proposition de loi sont
inacceptables. Le Sénat se prononcera le 25 octobre sur une loi
que l'Assemblée nationale a adopté en première lecture,
il y a plus de 10 ans, en janvier 2002 !
Ce texte, ressorti des archives du Parlement, risque donc d'être
promulgué sans que l'Assemblée nationale ne soit à
nouveau consultée. C'est un déni de démocratie. Une
décennie après, les Députés doivent pouvoir
débattre à nouveau de ce sujet qui touche des millions de
familles françaises.
Sur le fond, il est absurde de rouvrir ainsi une cicatrice que le Président
Chirac avait su calmer en choisissant le 5 décembre comme date
de commémoration du souvenir des morts pendant la guerre d'Algérie
et les combats du Maroc et de la Tunisie.
Les auteurs soulignent que cette date du 5 décembre fait l'objet
d'un consensus large. Le recul proposé va causer des tensions regrettables
que seules quelques associations politisées se plaisent à
entretenir.
Choisir le 19 mars 1962, c'est oublier la souffrance des familles de ceux
qui ont perdu la vie après ce cessez-le-feu qui n'a jamais signifié
la fin des attentats en Algérie. C'est ignorer les victimes des
massacres du 26 mars, rue D'Isly, et du 5 juillet à Oran.
Les élus en appellent au Chef de l'Etat pour réaffirmer
l'attachement de la République aux commémorations du 5 décembre
et refuser ainsi cette offense à la mémoire des pieds-noirs,
des harkis et des anciens combattants.
Signataires :
Michèle Tabarot
Député des Alpes-Maritimes Olivier Audibert-Troin
Député du Var
François Calvet
Sénateur
Bruno Gilles
Sénateur des Bouches-du-Rhône Christian Kert
Député des Bouches-du-Rhône Lionnel Luca
Député des Alpes-Maritimes
Daniel Mach
Ancien Député, Maire de Pollestres
Thierry Mariani
Député des Français de l'étranger
Bernard Reynès
Député des Bouches-du-Rhône
Jean-Marc Roubaud
Ancien Député,
Maire Villeneuve-Lès-Avignon
Philippe Vitel
Député du Var
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Madame la Sénatrice,
Il y a quelques années, j'ai eu l'honneur et l'occasion de me présenter
à vous à la mairie d'Hégenheim en plaidant la cause
d'une jeune Nigériane, victime ,elle et sa famille, de persécutions
de la part de fanatiques islamistes radicaux dans son pays d'origine
Depuis lors, mon attachement à la cause des Africains deshérités
en général et francophiles en particulier, ne s'est jamais
démenti et je continue à militer notamment pour les harkis
et les Anjouanais, voire même pour les jeunes Algériens et
parfois moins jeunes ,qui en Algérie ont manifesté en hissant
récemment le drapeau français, avec les conséquences
que l'on imagine que trop!
Je tiens aujourd'hui à vous faire savoir qu'à l'instar de
tous mes amis harkis et leurs familles, que je suis très fermement
opposé à l'instauration de la reconnaissance du 19 mars 1962
comme date devant marquer officiellement pour l'histoire la fin de ce qu'il
est convenu d'appeler la guerre d'Algérie
Une telle décision constituerait une provocation et une insulte à
la mémoire de tous les civils et militaires morts pendant les événements
qui se sont poursuivis bien après cette date
J'ajoute que la date du 19 mars est indissociable de ce qu'il est convenu
d'appeler communément les accords d'Evian qui, à une lecture
attentive, constituent une véritable monstruosité juridique
car ils ont eu deux effets particulièrement nocifs:
-déposséder illégalement les Algériens musulmans
de leur nationalité française;
-instituer dans le nouvel Etat algérien à naitre, qui en fait
ne s'est jamais construit en un véritable Etat de droit, une discrimination
entre les citoyens selon leur origine
Pour moi et pour bien d'autres,y compris en terre algérienne, le
combat contre les effets pervers du crime du 19 mars 1962, ne fait que commencer
En espéeant fort que vous tiendrez compte de mes observations dans
le sens ci-dessus évoqué, je vous prie, Madame la Sénatrice
,d'agréer l'epression de mon profond respect
Jean-Michel WEISSGERBER
19 , route de Rouffach
68 000 COLMAR
le 23 octobre 2012
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Top Bernard Lys, le 18 octobre 2012
101, rue du Progrès
59390 LYS LEZ LANNOY
03.62.92.30.11
Madame, Monsieur,
Pourriez-vous avoir la gentillesse de mettre cet article, soit dans
" C'est vous qui le dites " ou " Le clic clac "
Concernant le 17 octobre 1961
À cette époque, en Algérie, et depuis 1954, alors
que les jeunes appelés (des jeunes français qui ignoraient
tout de ce conflit) combattaient le FLN, en France, celui-ci agissait
en toute liberté. En toute légalité, devrons nous
dire maintenant, et ceci depuis l'intervention du Président de
la république.
Le FLN, suivant une méthode bien rôdée de la guerre
subversive- voir ses actions en 1945 (Sétif)-1954 -1955 dans le
constantinois, en 1958, au poste frontière de Sakiet Sidi Youssef
- forçait, par la menace, bon nombre de ses concitoyens à
commettre des actions et faisait en sorte qu'il y ait le plus de morts
possible parmi la population afin de mettre la France en accusation au
banc des nations. Quand on ne possède par la puissance des armes,
c'est la seule possibilité offerte de faire la guerre.
Une technique toujours utilisée dans toutes les guerres révolutionnaires.
Un piège, dans lequel, volontairement ou involontairement, vient
de tomber notre Président.
Si c'est involontaire, il serait grand temps que ses proches collaborateurs
le mettent au courant !
Si c'est en toute connaissance de cause, que devrons penser tous ces appelés
qui ont sacrifié leur jeunesse, leur santé, tous ceux qui
ont perdu, un fils, un frère ?
Dites-nous : c'était donc une guerre inutile ? Guerre inutile,
au cours de laquelle environ 27000 jeunes sont tombés au champ
d'honneur ? Sans compter ceux qui sont traumatisés à vie.
Alors que l'on nous explique pourquoi la gauche, puis la droite, l'ont
poursuivie pendant plus de 8 années ? On peut se tromper. Si longtemps
c'est criminel !
Mais au fait ! En 1961, le général de Gaulle n'avait-il
pas tous les pouvoirs ? Pouvoirs donnés par tous les partis politiques
de l'époque.
Pleins pouvoirs qui n'ont nullement empêché les tueurs du
FLN d'agir en toute impunité : le 26 mars 1962, rue d'Isly et le
5 juillet à Oran ! Sans compter toutes les exactions commises dans
tout le pays, les européens et soldats du contingent toujours portés
disparus et que personne n'a recherchés.
Ces dates, ces disparitions, ne seraient-elles pas aussi importantes que
le 17 octobre 1961 ?
C'est donc à son ayant-droit moral, c'est-à-dire le président
de la république actuel, de nous fournir des explications !
Celles que nous attendons depuis toujours.
Vous avez dit réconciliation ?
Vous remerciant de votre intérêt à tout ce qui
touche la vérité.
Bernard TOP
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HARLEM DESIR " PLACE DES GRANDS HOMMES "
QUEL DELABREMENT !!
Harlem Désir est le nouveau président du Parti Socialiste.
Il a été élu par 46,5% de militants votants, même
pas la majorité, et pourtant ce n'était pas une élection
démocratique mais tout simplement un " plébiscite "
car son opposant n'était qu'un figurant.
En ce qui me concerne j'en suis particulièrement satisfait car
jamais dans l'histoire du socialisme français ce parti n'a été
aussi piètrement représenté.
Il est vrai qu'au départ il n'y avait que deux candidats en piste
:
Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis mais le premier
a bénéficié des pressions exercées sur le
second afin qu'il se retire.
Compte tenu des antécédents judiciaires des deux candidats
en présence il était difficile aux " honnêtes
" militants de la base du PS de choisir.
A : Harlem Désir
Condamné à une amende de 80.000 francs le 9 mai 1992 pour
non-paiement au Trésor Public d'amendes de stationnement.
Le 17 juin 1998 condamné à dix-huit mois de prison avec
sursis et 30.000 francs d'amende pour un emploi fictif au sein de l'ARFEM
de Lille (Association Régionale pour la Formation et l'Éducation
des Migrants). Alors qu'il était président de SOS racisme
(les débuts du racisme anti-blanc) Désir a perçu
30.880 euros de salaire pour cet emploi fictif mais, dit-il, ce n'était
pas de l'enrichissement personnel
c'était quoi alors ?
En 1993, battu aux élections législatives sous les couleurs
de " Génération Écologie " il refuse son
soutien pour le second tour au candidat socialiste mais six mois plus
tard il adhère à ce parti.
Harlem Désir sera gracié par le président François
Mitterrand le 9 mai 1992, donc rassurez-vous, il n'a payé aucune
amende (80.000 F. et 30.000 F. non payés ce n'est pas non plus
de l'enrichissement personnel !)
Voici donc le palmarès de l'élu.
B : J.C Cambadélis
Candidat qui ne s'est pas présenté mais était-il
plus brillant ?
Condamné à 5 mois de prison avec sursis et 15.245 euros
d'amende pour recel de biens sociaux dans l'affaire AGOS (Société
gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés) pour un emploi
fictif entre 1993 et 1995 qui lui a rapporté un salaire de 67.382
euros.
Condamné le 2 juin 2006 pour une affaire de fausses factures avec
l'imprimerie EFIC : 6 mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende.
Mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l'affaire de
la MNEF pour un emploi fictif qui lui aurait rapporté 94.580 euros
entre 1991 et 1995 également.
Je me mets à la place des militants de base du PS et je comprends
que le choix aurait été encore plus difficile entre ces
deux adversaires s'il avait dû avoir lieu.
Surtout s'ils ont encore en mémoire les paroles de François
Hollande, Président de la République : " Je n'aurai
autour de moi aucune personnalité qui aura été condamnée
par la justice "
Après Karl Marx, Auguste Blanqui, Jean Jaurès, Ledru-Rollin,
Léon Blum, Daniel Mayer, Pierre Mendès-France, François
Mitterrand
et aujourd'hui Harlem Désir
quel délabrement
sur " La place des grands hommes " !!
Manu GOMEZ
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* HISTOIRE
: Communiqué de l'Élysée et extrait de la réaction
de Bernard LUGAN, historien.
Vendredi, 19 Octobre 2012 14:48
L'ASAF estime de son devoir de faire connaître aux Français
d'une part le texte exact du communiqué figurant sur le site de
l'Élysée et d'autre part un large extrait de l'analyse très
argumentée de l'historien Bernard LUGAN qui présente les
éléments objectifs dont disposent les historiens sur les
évènements du 17 octobre.
L'ASAF estime que le communiqué figurant sur le site de l'Élysée,
fait référence à des faits historiques largement
contestables et sortis de leur contexte historique. Ce texte contribue
ainsi à culpabiliser injustement notre pays et les forces de l'ordre
de l'époque.
Communiqué de la Présidence de la République
" Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour
le droit à l'indépendance ont été tués
lors d'une sanglante répression.
La République reconnaît avec lucidité ces faits.
Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage
à la mémoire des victimes. "
Réaction argumentée de l'historien Bernard LUGAN (extraits)
Une manipulation des chiffres
... Pour les historiens de métier, les prétendus "
massacres " du 17 octobre 1961 constituent un tel exemple de manipulation
qu'ils sont étudiés comme un cas exemplaire de fabrication
d'un mythe ; comme Timisoara en Roumanie, comme les " couveuses "
au Koweit ou encore comme les " armes de destruction massive "
en Irak !!!
Tout repose en effet sur des chiffres gonflés ou manipulés
et sur des cadavres inventés. Dans une inflation du nombre des
morts, les amis du FLN algérien et les porteurs de valises communistes
ont ainsi joué sur les dates, additionnant aux 3 morts avérés
du 17 octobre ceux des jours précédents ainsi que les décès
postérieurs. Pour eux, tout Nord Africain mort de mort violente
durant le mois d'octobre 1961 est forcément une victime de la répression
policière...même les victimes des accidents de la circulation.
Il est possible d'affirmer cela sans crainte d'être démenti
car :
- En 1998, le Premier ministre de l'époque, le socialiste Lionel
Jospin, constitua une commission présidée par le conseiller
d'Etat Dieudonné Mandelkern qu'il chargea de faire la lumière
sur ces évènements. Fondé sur l'ouverture d'archives
jusque là fermées, le rapport remis par cette commission
fit litière des accusations portées contre la police française[2].
Or, ce rapport consultable sur le net n'a visiblement pas été
lu par François Hollande.
- En 1999, Jean-Paul Brunet, universitaire spécialiste de la période,
publia un livre extrêmement documenté qui démontait
la thèse du " massacre " du 17 octobre (Brunet, J-P.,
Police contre FLN. Le drame d'octobre 1961.Paris).
- En 2003, le même Jean-Paul Brunet publia un nouveau livre (Charonne,
lumière sur une tragédie. Paris) dans lequel il démontrait
que le prétendu " rapport de police " faisant état
de 140 morts le 17 octobre, document qui sert de point de départ
à J.L Einaudi, auteur du livre sur lequel repose toute la manipulation
(Octobre 1961, un massacre à Paris), n'a jamais existé.
Reprenant la liste des morts donnée par Einaudi, il montre également
que la majorité des décès remonte à des dates
antérieures au 17 octobre et il prouve que ce dernier a manipulé
les chiffres, additionnant les cadavres non identifiés reçus
à l'Institut Médico Légal au nombre des disparus
et même (!!!) à celui des Algériens transférés
administrativement en Algérie après qu'ils eurent été
arrêtés le 17 octobre. Il montre enfin qu'Einaudi a compté
plusieurs fois les mêmes individus dont il orthographie différemment
les noms...
Quel est donc le vrai bilan de cette manifestation ?
- Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant
massacre, l'Institut Médico Légal (la Morgue), n'a enregistré
aucune entrée de corps de " NA " (NA= Nord Africain dans
la terminologie de l'époque).
- Le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, il n'y eut qu'une seule
victime dans le périmètre de la manifestation et ce ne fut
pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier,
tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé.
Par qui ?
- En dehors du périmètre de la manifestation, "
seuls " 2 morts furent à déplorer, Abdelkader Déroues
tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune
tué par balle et étranglé, gisant dans une camionnette,
également à Puteaux. Rien ne permet de dire qu'ils furent
tués par les forces de l'ordre.
Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan qui parvint à
Maurice Legay le directeur général de la police parisienne
fut donc de 3 morts. Nous sommes donc loin des dizaines de morts et de
" noyés " auxquels l'actuel occupant de l'Elysée
a rendu hommage !!!
Certes, nous dit-on, mais les cadavres ont été déposés
à la morgue les jours suivants. Faux, car ce n'est pas ce qu'indiquent
les archives de l'Institut Médico Légal de Paris puisque,
entre le 18 et le 21 octobre, " seuls " 4 cadavres de "
NA " furent admis à la Morgue :
- Le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant
la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un
accident de la circulation à Colombes.
- Le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.
- Le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.
Nous voilà donc bien loin des 100, 200 ou même 300 morts
" victimes de la répression " avancés par certains
et pour lesquels M. François Hollande a reconnu la responsabilité
de la France !!!
D'autant plus que le " Graphique des entrées de corps
" N.A " (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 " [3],
nous apprend que du 1er u 30 octobre 1961, sur les 90 corps de "
NA " entrés à l'Institut Médico Légal,
la plupart étaient des victimes du FLN.
Plus encore, pour toute l'année 1961, 308 cadavres de "
N.A " entrèrent à l'IML, la plupart ayant péri
dans la guerre inexpiable que le FLN menait contre ses opposants partisans
de l'Algérie française ou du MNA de Messali Hadj. Ainsi,
au mois d'octobre 1961, sur les 34 cadavres de " N.A " retirés
de la Seine ou de la Marne, notamment aux barrages de Suresnes et de Bezons
puis conduits à l'IML, la quasi totalité étaient
des harkis, des partisans de la France ou des membres du MNA, une des
méthodes d'assassinat du FLN consistant à noyer ses opposants.
La police française n'est pour rien dans ces noyades.
Bernard LUGAN
contact@bernard-lugan.com
Pour en savoir plus :
- Brunet, J-P., (2002) " Enquête sur la nuit du 17 octobre
1961 ". Les Collections de l'Histoire, hors série n°15,
mars 2002.
- Brunet, J-P., (2008) " Sur la méthodologie et la déontologie
de l'historien. Retour sur le 17 octobre 1961 ". Commentaire, vol
31, n°122, été 2008.
- Brunet, J-P., (2011) " Combien y a-t-il eu de morts lors du drame
du 17 octobre 1961 ? ". Atlantico, 17 octobre 2011.
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Marie et Charly CASSAN se sont rendus à Alicante,
pour la diffusion du film "La valise ou le cercueil" et par
la même occasion nous avons réalisés un petit reportage
sur ces 3 journées de rencontres.
Vous pouvez le voir en cliquant sur le lien:
http://www.youtube.com/watch?v=RuGmEvgeFZI&feature=share&list=UUKtNQnreKxkkQf1eunVjYPw
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Monsieur le Président,
Vous avez cru devoir rendre hommage aux victimes de la répression
du 17 octobre 1961, qui manifestaient pour "le droit à l'indépendance".
Les Français d'Algérie attendent de vous le même souci
de "lucidité" à propos de la fusillade du 26 mars
1962.
Aucune enquête officielle n'a jamais été ordonnée
et le nombre exact des victimes reste encore inconnu.
A propos du "Bloody Sunday", non seulement les gouvernements britanniques
ont déjà ordonné deux enquêtes, mais M. Cameron
a présenté ses excuses aux familles des victimes.
Nous attendons de votre part un hommage aux victimes de cette fusillade.
Je ne doute pas que, dans un souci d'équité et d'humanité,
vous comprendrez la demande des familles des victimes, âgées
de 10 à 76 ans.
Je vous prie de croire, monsieur le Président, à la haute
considération que je porte à votre fonction.
Josseline Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied-Noir
14, avenue Alfred de Vigny
06100 Nice
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Lettre ouverte à M. le président de la République,
à Mmes. MM. Les députés et sénateurs, maires
et citoyens de France.
" 19 mars 1962 "
Interrogeons l'Histoire
Le 25.09.2001, à propos de la guerre d'Algérie, le
président de la République, Jacques Chirac, déclarait:
"Le moment est venu pour nous tous Français, de porter un
regard de vérité sur une histoire méconnue, une histoire
déformée, une histoire effacée...Une histoire qu'il
importe aujourd'hui de rappeler aux Français...La mission des historiens
doit se poursuivre...".
Onze années après ce constat, le Sénat s'apprête,
le 25.10.2012, à faire que le 19 mars 1962 soit l'objet d'une discussion
en séance publique. En l'occurrence, il s'agit de reconnaître
cette date comme journée nationale du souvenir et de recueillement
à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre
d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Tout d'abord,
quel est le lien entre les combats en Tunisie et au Maroc avec le 19 mars
1962 ? Aucun.
Combien de Français, aujourd'hui, savent ce qu'a été
ce "19 mars 1962" en Algérie et pour la France ? En quoi
consistait-il ? Ce qui s'est réellement passé après.
Quelles ont été les attitudes respectives du Gouvernement
français et de De Gaulle...
A la suite des négociations qui se sont déroulées
à Evian, du 7 mars au 18.03.1962, entre les négociateurs
français et le FLN (1), il a été conclu un "Accord
de cessez-le-feu en Algérie" (2) qui, dans son article 1er
stipule: "Il sera mis fin aux opérations militaires et à
toute action armée sur l'ensemble du territoire le 19.03.1962 à
12h00.". L'article 2 précise que: "Les deux parties s'engagent
à interdire tout recours aux actes de violence collective et individuelle.
Toute action clandestine et contraire à l'ordre public devra prendre
fin.". Quant à l'article 11, il assure que: "Tous les
prisonniers faits au combat détenus par chacune des parties au
moment de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu seront libérés;
ils seront remis dans les 20 jours à dater du cessez-le-feu aux
autorités désignées à cet effet. Les deux
parties informeront le Comité international de la Croix-Rouge CICR
du lieu de stationnement de leurs prisonniers et de toutes les mesures
en faveur de leur libération.".
(1) L'auteur de cette lettre ouverte rappelle que lors de la 6ème
séance du 10.03.1962 de ces négociations, le représentant
de la délégation française, Bernard Tricot, précisait:
"Oui, le FLN est encore illégal mais il doit pouvoir jouer
un rôle politique, faire de la propagande, après le cessez-le-feu
dans le respect de la loi et de l'organisation provisoire des pouvoirs
publics. Nous devons revoir le décret de dissolution du FLN en
date du 29.06.1957, et mettre notre législation en harmonie avec
les conséquences éventuelles de l'autodétermination...Aucun
besoin de texte: il suffit d'abroger le décret de dissolution et
de suspendre les dispositions pénales qui répriment la propagande
en faveur de l'indépendance". Et, le 11.03.1962, B. Tricot
annonce: "Enfin le décret de dissolution du 29.06.1957, qui
est bien fondé...n'a plus de sens dès que le cessez-le-feu
permet le retour à l'ordre démocratique (sic)...Ce texte
dissout à la fois le FLN et le MNA..". L'auteur interroge:
"Et les autres partis, mouvements ou tendances!". Le 30.03.1962,
comme en écho à ma question, le Mouvement national algérien
MNA, présidé par Messali Hadj, constate: "Que la composition
de l'Exécutif provisoire ne comprend exclusivement, au point de
vue algérien, que des membres du FLN ou pro-FLN...Cette manière
de procéder est antidémocratique et tourne le dos à
toutes les déclarations faites par le Gouvernement français
aux termes desquelles toutes les tendances algériennes seraient
représentées, aussi bien aux négociations qu'à
l'Exécutif provisoire. Le MNA déclare que cela est une violation
directe de l'autodétermination qui devait servir de règlement
général à la solution du problème algérien...".
(2) Le professeur Maurice Flory précise: "Le premier texte
reproduit par le JORF du 20.03.1962, est intitulé "Accord
de cessez-le-feu en Algérie". Sa présentation indique
l'ambiguïté de sa nature juridique. Il n'est pas publié
sous la forme d'un traité; il n'est pas assorti d'aucune signature;
son caractère bilatéral découle uniquement du terme
"Accord". Le Gouvernement français pas plus que le GPRA,
n'apparaissent à aucun moment. (l'auteur rappelle ce fait: Le 23.05.1961,
lors de la conférence d'Evian I, le représentant de la délégation
du FLN, Ahmed Boumendjel, demandera à Louis Joxe s'il considère
les membres du GPRA comme des "représentants authentiques
du peuple algérien", L. Joxe lui répondra par la négative,
estimant seulement que les membres de la délégation du FLN
sont les "représentants des combattants"). L'article
1er se contente de la formule volontairement imprécise: "Il
sera mis fin aux opérations militaires". L'article 2 parle
des "deux parties". Les articles 3 et 4 nous révèlent
quelles sont ces "deux parties": "les forces combattantes
du FLN et "les forces françaises". Cette terminologie
prudente indique la volonté de ne pas placer cet accord au niveau
des Gouvernements, mais à celui des militaires.". Il faut
préciser que le mot "Accord" ne figure dans le JORF qu'à
propos de ce cessez-le-feu. Quant aux déclarations de principes
relatives aux différents domaines, elles ont été
publiées sous la rubrique "Déclarations gouvernementales
du 19.03.1962 relatives à l'Algérie". Elles seront
signées par les représentants mandatés du gouvernement
de la République et par le représentant du FLN, Belkacem
Krim qui, le 01.11.1960, à Casablanca en présence du roi
du Maroc Moulay Hassan, avait assuré: "Nous éjecterons
les Français quatre par quatre!". Le programme est clair.
(M. Flory "La fin de la souveraineté française en Algérie",
in Annuaire français de droit international, volume 8, 1962.)-
A propos de ce cessez-le-feu, et pour comprendre la suite des événements,
dans sa plateforme de la Soummam (issue d'un congrès tenu par le
FLN du 20.081956 au 10.09.1956), dans la partie II intitulée "Cessez-le-feu,
conditions", il est mentionné: "...En contrepartie, le
FLN est garant et responsable du cessez-le-feu au nom du peuple algérien.
Seul le Conseil national de la révolution algérienne "CNRA"
est habilité à ordonner le cessez-le-feu, dans le cadre
fixé par la plateforme. Puis, dans la partie III "Négociations
pour la paix", on note: "1. Les conditions sur le cessez-le-feu
étant remplies, l'interlocuteur valable et exclusif pour l'Algérie
demeure le FLN.". Ainsi, l' "Accord de cessez-le-feu" issu
des négociations à Evian engageait la responsabilité
du FLN. Enfin, dans son ordre du jour n° 11 du 19.03.1962 destiné
à toutes les forces de l'ordre, le commandant supérieur
des forces en Algérie "CSFA", le général
Charles Ailleret, soulignait que: "Le cessez-le-feu qui vient d'intervenir
met fin à plus de 7 années de combats au cours desquelles
notre armée avait la mission de s'opposer aux actes de force d'un
adversaire souvent exalté mais toujours courageux...", puis
il précisait: "Son rôle, ici n'est pas terminé.
Elle doit, par sa présence et, si cela est nécessaire par
son action, contribuer à empêcher que le désordre
l'emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner
de nouveau. Aujourd'hui comme hier dans la paix comme dans les combats,
l'Armée française reste fidèle à la tradition
du Devoir.".
Ainsi donc, le "cessez-le-feu" devait mettre "fin
à plus de sept année de combats", ce à quoi
le FLN s'était engagé lors de la plateforme de la Soummam
près de six ans avant le cessez-le-feu officiel et, l'Armée
française contribuerait "à empêcher que le désordre
l'emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner
de nouveau". Il n'en a rien été. D'ailleurs, la Parti
socialiste déposera une proposition de résolution n°
1637 à l'Assemblée nationale, le 03.06.2004, présentée
par son porte-parole, Kléber Mesquida et 80 membre du groupe socialiste
"tendant à la création d'une commission d'enquête
sur les responsabilités dans le massacre de nombreuses victimes
civiles, rapatriés et harkis, après la date du cessez-le-feu
de la guerre d'Algérie.".
- L'après 19.03.1962: des faits, des écrits, des témoignages
face à une "guerre" larvée:
Or, le 20.03.1962, à l'ouverture de la séance à
l'Assemblée nationale -laquelle va devenir, dès ce jour-là,
- la chambre d'échos des tragédies quotidiennes que vivront
tous ceux qui ne veulent pas suivre le FLN-, son président Jacques
Chaban-Delmas, lit le message du président de la République
De Gaulle qui semble s'inquiéter: "...Nul ne peut, non plus,
méconnaître les difficultés d'application qui en résultent
aujourd'hui et risquent d'en résulter demain, non seulement quant
à la situation d'un grand nombre de personnes et de beaucoup de
choses, mais aussi dans le domaine de l'ordre public...". Ce même
jour, le député Pierre Portolano fait cette remarque d'importance:
"Le texte des accords sur le cessez-le-feu n'a été
rendu public qu'aujourd'hui, alors que le CNRA a eu tout le loisir pour
en délibérer en temps utile...Le Gouvernement accorde aux
rebelles ce qu'il refuse aux Français". Le 26.03.1962, dans
son ordre du jour, le commandant de l'état-major général
EMG, Houari Boumediene, proclame: "Le cessez-le-feu n'est pas la
paix...La lutte continue jusqu'à la révolution...".
Le 29.03.1962, dans le journal "Jeune Afrique", le futur ambassadeur
de Tunisie en France, Mohamed Masmoudi, annonce: "Il faut dépeupler,
déporter le ramassis de petits blancs d'Algérie...".
Le programme du FLN s'affirme. Le 16.05.1962, lors du conseil des ministres,
le ministre d'Etat chargé des Affaires algériennes, Louis
Joxe fait remarquer que: "d'autres accrocs au cessez-le-feu sont
imputables à l'ALN: taxations, rançons, enlèvements.
Nous ne saurions accepter des opérations commandos du FLN qui entraîneraient
des ripostes immédiates...". Le 17.05.1962, dans le quotidien
l'Aurore, on relève que: "Robert Buron, -un des négociateurs
français à Evian-, découvrait sur place une réalité
qu'il n'avait pas pressentie dans l'euphorie du cessez-le-feu...Il acquérait
la certitude que des violences sans frein étaient commises dans
le bled livré à l'ALN par le retrait de nos forces. En nombre
inchiffrable, les Musulmans compromis à nos côtés
étaient massacrés. Il y avait des victimes européennes,
mais les Français de souche étaient surtout rançonnés
ou ruinés par le saccage et l'incendie. Le passage des Huns!...C'est
Dunkerque en pire qui se prépare.". Le 22.05.1962, le journal
"Le Monde" recueille le témoignage du vice-président
de l'Assemblée nationale, le bachaghe Saïd Boualem: "On
empêche mes harkis de venir...Ces gens-là sont à la
merci des représailles du FLN...On a livré mes gens au FLN...Nous
n'avons plus à notre époque ni patrie, ni morale, ni parole,
rien! En Algérie les gens n'ont plus confiance dans la France.".
Le 30.05.1962, à l'Assemblée nationale, Louis Joxe fait
ce constat: "Depuis le 19 mars, les actes de violence ne se sont
pas interrompus: les opérations clandestines, les enlèvements,
les exécutions sommaires, les demandes de rançon ont été
trop souvent le fait de bandes incontrôlées. Rien de tout
cela ne doit être ignoré ou passé sous silence. Des
accrochages se sont produits, au début, entre l'ALN et les forces
de l'ordre...". Le 27.06.1962, les membres du groupe FLN de l'Exécutif
provisoire, installés à Rocher Noir près d'Alger,
dans leur lettre de démission adressée au GPRA, dressent
ce constat accablant: "Les enlèvements de compatriotes ou
d'Européens se multiplient, les occupations abusives d'appartements,
de fonds de commerce, les vols de voitures, de camions-citernes, de véhicules
de la Croix-Rouge internationale, la levée de dîmes sur les
colons européens, concrétisent l'anarchie qui s'est établie
au sein de la hiérarchie organique (du FLN et de l'ALN). Ces atteintes
à l'ordre public, qui déjà remettent en cause les
prescriptions des accords d'Evian, risquent, au lendemain du référendum,
de se généraliser au point de tout rompre, et même
de provoquer l'intervention de l'armée française. Tout cela,
aggravé par le départ massif depuis un mois de plusieurs
milliers de cadres européens, dont l'impossibilité de remplacement
rapide crée une paralysie sévère de la vie administrative
et économique, compliquant l'état anarchique déjà
inexistant...". Henri Alleg, militant du parti communiste algérien
et soutien du FLN, dans le quotidien "Algérien républicain"
de 09/1962, fait le même constat: "Les enlèvements continuent,
les disparitions aussi...".
Face à cette anarchie, ces massacres, enlèvements,
disparitions, de civils comme de militaires, d'arabes comme d'européens,
de musulmans, de juifs ou de chrétiens, alors qu'on témoigne
à l'Assemblée nationale du chaos et de ces massacres et
qu'on lui a rapporté les détails sanglants de cette anarchie
qui règne en Algérie, voici ce que déclare De Gaulle,
à la sortie du Conseil des ministres du 11.07.1962, citant ce vers
du poète et philosophe Lucrèce: "Qu'il est doux, lorsque
le vent tourmente les vagues sur la vaste mer, de contempler les épreuves
d'autrui du haut d'un promontoire.". Le 06.06.1962, en plein Conseil
des ministres, De Gaulle avait déjà laissé tomber:
"Les Européens nous donnent un spectacle à la fois
vaudevillesque et sanglant...".
Mais là ne s'arrête pas l'ignominie, notamment quant
au sort des personnes enlevées, disparues ou prisonnières,
bien avant le cessez-le-feu et par la suite. Le 19.04.1962, face à
la désinvolture du GPRA vis-à-vis du CICR et de l'article
11 de l'accord du cessez-le-feu, le Comité international de la
Croix-Rouge s'engage: il publie un communiqué officiel, rappelant
que le délai de libération des prisonniers, fixé
à 20 jours, a expiré le 08.04.1962; alors que le Gouvernement
français a libéré la moitié des 3.680 détenus
en Algérie, les familles s'inquiètent et le GPRA reste silencieux
(Le 24.10.1963, les enquêteurs du CICR remettront au Gouvernement
français leur rapport final sur leur recherche des disparus, lequel
restera secret durant 40 ans, pour n'être diffusé que le
23.04.2003.). Le 14.05.1962, dans une note au général Fourquet,
le général de Menditte transmet son inquiétude: "Depuis
la mi-avril et particulièrement depuis le 1er mai, les enlèvements
d'Européens à Alger et dans la Mitidja se développent
à un rythme qui ne fait que s'accélérer, dévoilant
en fait un plan concerté du FLN....". Le 08.11.1962, le général
Michel de Brébisson, commandant supérieur des forces armées
françaises en Algérie CSFAFA, adresse une lettre accompagnée
de 4 fiches documentées à J-M. Jeanneney -ambassadeur Haut
représentant de la France en Algérie et, à P. Messmer,
ministre des Armées, dans laquelle il demande une intervention
très ferme auprès des autorités algériennes
sur le sort des Harkis: "Les anciens supplétifs des Forces
françaises continuent d'être victimes de sévices graves.
Ces représailles viennent s'ajouter à une longue liste de
crimes depuis le 01.07.1962...L'abondance de renseignements précis
ne laisse subsister aucun doute sur leur exactitude...". Le président
actuel de la République algérienne et démocratique
RADP, Abdelaziz Bouteflika, en parlant de la répression contre
le Groupe islamique armé GIA, reconnaîtra ces massacres en
10/1999, sur "Radio-Beur FM", rappelant que: "Nous ne faisons
pas les mêmes erreurs qu'en 1962 où, pour un harki, on a
éliminé des familles et parfois des villages entiers...".
Le 26.01.1971, le président de la RADP, Houari Boumediene, déclare:
"A Paris, on semble ignorer que nous détenons encore un grand
nombre d'otages français. Alors, pour obtenir la libération
de ces otages, il faudra y mettre le prix." (Propos rapportés
dans le journal "Politique Eclair"). Lors du colloque à
l'Université de Paris-8, du 19 au 21.03.1992, sur le thème
"Les Accords d'Evian en conjoncture et en longue", l'ancien
ambassadeur en Algérie, J-M. Jeanneney, se souvenait: "..C'était
l'anarchie...L'armée française était, encore, très
forte, très puissante. Mais cela était une source de graves
difficultés, car les Français d'Algérie qui étaient
encore là...et dont les parents, les fils étaient l'objet
d'enlèvements...avaient l'idée que l'armée française
devait assurer leur sécurité puisque les accords d'Evian
avaient prévu le respect des personnes et des biens. Je m'y suis
toujours refusé..."; terrible et abominable aveu circonstancié
de non assistance à personnes en danger de mort, au ban de l'Histoire.
Selon un décompte global effectué par l'historien Jean-Jacques
Jordi, concernant les disparus civils européens, 1.877 personnes
ont été recensées pour la période du 01.11.1954
au 31.12.1962. ("Un silence d'Etat. Les disparus civils européens
de la guerre d'Algérie", Ed. Soteca-Belin, 10/2011.). Du 01.11.1954
au 31.12.1962, l'auteur compte 438 militaires disparus dont 90 après
le cessez-le-feu. Le contrôleur général des Armées,
Eugène Jean Duval, donne le chiffre de 586 militaires disparus,
du 01.11.1954 au 31.07.1964. (Pour l'Algérie, le Titre de reconnaissance
de la Nation et la Médaille commémorative seront attribués
aux militaires jusqu'au 01.07.1964, alors que la carte de combattant ne
leur est attribuée que jusqu'au 02.07.1964). En 08/1963, un an
après le cessez-le-feu, dans le bulletin mensuel du Corps d'armée
d'Alger, le colonel Jean Ernoult (qui commandera en 1963, la 33ème
brigade au sein de la force d'apaisement en Algérie), traduit l'atmosphère
de peur et de désarroi qui règne: "C'est la panique
en milieu européen, à Novi, Bourbaki, Berrouaghia et à
Tenes...Aucun grand pays n'a jamais toléré que ses nationaux
civils et à plus forte raison militaires, séjournant à
l'étranger, soient traités de la sorte.". En ce qui
concerne les pertes militaires tués ou décédés
(opérations, attentats, accidents, maladie), selon le ministère
de la Défense il y aurait eu 23.196 morts. (Source: Journal officiel
- Sénat- Débat du 07.08.1986, page 1.126). Encore aujourd'hui,
les chiffres, les effectifs divergent faute de l'ouverture des archives.
Quelques témoignages significatifs de soldats français
-de "troupiers" comme les qualifie le président de la
République, De Gaulle, lors de sa conférence de presse du
05.09.1960- libérés ou ayant réussi à s'évader
qui dénotent le peu d'attention à leur égard de la
part du Gouvernement français:
- Robert Bonnet du 8ème RSA, libéré par le FLN, le
20.05.1959: "Les Français ne se préoccupaient absolument
pas de leur sort, comme le Gouvernement ou l'Armée française...Un
soldat qui tombait là-bas, de l'autre côté, qui s'en
préoccupait...Il y en avait d'autres...". Le 16.05.1962, Maurice
Lanfroy, Georges Duplessis, Gérard Palisse et André Robert
sont libérés; après une visite médicale à
l'hôpital du Val-de-Grâce, ils pourront rentrer chez eux,
mais, par leurs propres moyens et, sans que leur soit remise la moindre
somme d'argent, car rien n'a été prévu. Mais déjà,
en 12/1959, après sa libération, Marcel Braun s'était
retrouvé sur le pavé parisien, dans l'impossibilité
matérielle de rentrer chez lui à Strasbourg...C'est un ancien
prisonnier et ami qui lui permettra de regagner cette ville...Dans une
déclaration, reprise par l'Union nationale des combattants UNC
des Landes, Georges Duplessis qui, libéré, est passé
de 74 kilos à 48, raconte: "A part la presse locale, personne
ne parle des prisonniers d'Algérie. C'est tabou. Lorsque je rentre,
on me présente une liste de 298 noms. Des présumés
disparus. On me dit de me taire pour leur sécurité. Je n'ai
pas de rancoeur contre les fellaghas. Mais j'enrage contre la froideur
de l'Administration française...J'ai dû emprunter de l'argent
à une assistante sociale pour prendre le train. Je n'ai jamais
été indemnisé...Rentrer sans un rond en poche...Je
ne l'ai jamais encaissé. J'ai perdu ma jeunesse. En retour, on
a rien eu. Rien! Même pas le statut de prisonniers de guerre...".
- A propos de l'emploi fréquent du Référendum
dans le cadre des Départements français d'Algérie:
L'auteur de cette lettre note que, l'utilisation fréquente
du référendum permettra, notamment à De Gaulle, de
contourner les partis politiques, y compris ceux qui lui sont favorables.
En consultant indirectement les électeurs sur la question de la
politique d'autodétermination en Algérie, De Gaulle évite
ainsi de déclencher un débat au sein le 'Union pour la nouvelle
république UNR, parti gaulliste, au sein duquel une minorité
était favorable à l'Algérie française. D'ailleurs,
selon la Constitution de 1958, le président de la République
en appelait au peuple, en dissolvant l'Assemblée nationale en vertu
de l'article 12, ou bien, en utilisant les dispositions de cette constitution
relatives au référendum selon l'article 11. De Gaulle, en
1969, sera victime de ce référendum souvent considéré
comme plébiscite. Quant au professeur Michel Lesage, le pouvoir
d'utiliser le référendum est entre les mains du président
de la République qui décide seul de l'opportunité
de présenter ou de ne pas présenter au corps électoral
un projet de loi tendant à autoriser le ratification d'un traité
ayant des incidences sur le fonctionnement des institutions, et d'ailleurs,
le décret décidant de soumettre un projet de loi au référendum
n'est pas soumis au contreseing ministériel, selon l'article 19
de la constitution. De plus, ce décret du président n'est
susceptible d'aucun recours devant le Conseil d'Etat et, le Conseil constitutionnel
n'est pas davantage compétent et il se refuse à contrôler
le conformité des lois adoptées au référendum.
On sait que le général De Gaulle a estimé que l'article
11 de la constitution, relatif au référendum, lui donnait
le droit de soumettre directement au corps électoral tout projet
de loi, même constitutionnel, "relatif à l'organisation
des pouvoirs publics". L'utilisation de l'article 11 n'étant
soumis à aucun contrôle que celui du corps électoral,
un Président, ingénieux et sûr de l'appui populaire,
pourrait imaginer de réaliser les deux opérations en même
temps par la même voie: faire modifier la Constitution et faire
approuver ensuite le traité qui, conforme aux nouvelles dispositions
de la constitution, entrerait dans le cadre de l'article 11 dans la mesure
où il aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions.".
(Lesage Michel "Les procédures de conclusion des accords internationaux
de la France sous la Vème République", in Annuaire
français de droit international, volume 8-n° 8, 1962.)-
En ce qui concerne le référendum du 08.04.1962 et,
à l'attention de certains propagandistes qui prônent la reconnaissance
du 19 mars et clament que les Français l'ont approuvé à
plus de 90%, je me permets de leur rappeler les points suivants: ce référendum
excluait les personnes vivant en Algérie soit 5 millions de citoyens
français; les abstentions, les bulletins nuls ou blancs et les
"non" représentaient 9.483.136 électeurs, soit
64,80% des inscrits. La France n'a pas, en fait, par son vote, ratifié
les "accords d'Evian", mais "approuvé" un projet
inconstitutionnel, sur lequel le Conseil d'Etat avait rendu, à
une majorité écrasante, 48 voix contre 12, un arrêt
défavorable repris par le Conseil constitutionnel. Ce référendum
avait pour objet d'approuver un traité à venir ("les
accords d'Evian") et ne peut donc entrer dans le cadre de l'article
11 ("ratification d'un traité"), non plus que dans la
catégorie des accords de communauté (l'Algérie d'ailleurs
n'en fit jamais partie). Dans sa thèse de doctorat du 26.06.1981,
"la violation de la Constitution", Christian Coste souligne
que: "Par le référendum du 08.04.1962, où les
griefs juridiques subsistent et sont véhémentement invoqués
contre les pouvoirs publics, trouvant de solides appuis dans l'avis défavorable
du Conseil d'Etat et les réticences du Conseil constitutionnel,
le thème de la violation est évoqué de manière
subsidiaire ou superfétatoire. Le personnel politique semble avoir
conscience de la difficulté de rendre véritablement mobilisateur
le thème de la violation de la Constitution.". Mais, n'est-il
pas vrai que, sous la Vème République, tous les hommes politiques
de l'opposition dénoncent les violations de la constitution par
le président de la République, De Gaulle, lui-même?
Quant au référendum d'autodétermination du 01.07.1962,
après une démonstration chiffré, l'historien Xavier
Yacono relève que: "Il est évident que les résultats
de ce référendum sont erronés et qu'ils ne peuvent
être d'aucune utilité. Les admettre c'est conclure que la
guerre d'Algérie ne s'est accompagnée d'aucune perte...".
"X. Yacono: Les pertes algériennes"). (Christian Coste
"La violation de la Constitution. Réflexions sur les violations
des règles constitutionnelles relatives aux pouvoirs publics en
France", Thèse de doctorat, 26.06.1981, prix de thèse
de l'Université de Paris-II, 1981, prix Paul Deschanel, 1982)-
L'auteur rappelle l'origine du choix du 5 décembre pour rendre
hommage à toutes les victime: Le Décret n° 925-2003
du 26.09.2003, confirmant le choix des membres de la Commission Jean Favier
qui avaient retenu, à la quasi-unanimité, par 11 voix contre
1 -celle de la FNACA-, la date du 5 décembre pour rendre hommage
à toutes les victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie
et des combats du Maroc et de Tunisie, le président de la République,
J. Chirac, signe un décret instituant une journée nationale
d'hommage aux "Morts pour la France" pendant la guerre d'Algérie,
fixant cette journée au 5 décembre.
Au moment où le Sénat s'apprête à discuter
sur la commémoration du 19 mars 1962, je rappelle d'abord, qu'en
Algérie, cette date ne figure pas au calendrier officiel des commémorations.
Voici la France qui veut nous imposer une lecture de l'Histoire, dictée
par le législateur et le pouvoir politique. Nous connaissons, pratiquement
chaque année, ce que j'appelle le "Printemps des roucoulades"
qui entraîne nos représentants de la Nation dans une fébrile
effervescence à des fins purement électorales. Prêts
à tout. Après la commémoration du 19 mars, pourquoi
pas la Repentance. Je veux bien, à condition qu'en face s'applique
aussi le Nadam qui est la manifestation de la repentance dans l'islam,
en la circonstance pour les actes de barbarie commis par le passé
en Algérie, et qui n'ont épargné ni les Algériens
entre eux, ni les juifs ou les chrétiens. Mais, la France, alors,
se repentira bien vite de sa repentance.
Bien que la présente lettre ouverte, Mesdames, Messieurs les
représentants de la Nation française, puisse vous paraître
longue, l'Histoire, elle, ne souffre d'aucun raccourci. Et, pour conclure,
permettez-moi de vous faire partager ces paroles pleines de sagesse et
de lucidité que l'ancien député européen socialiste
et actuel locataire à l'Elysée, comme bénévole
du président de la République, François Hollande,
Bernard Poignant: "La repentance est une méthode pontificale,
marquée du sceau de la pénitence et en attente de rédemption.
La quête de la vérité historique, la recherche inlassable
des faits et leur publication relèvent du principe de reconnaissance,
donc d'une méthode laïque et démocratique...De grâce,
pas de repentance à répétition, pas d'anachronisme
pour chaque événement, pas d'exception pour qui que soit:
les peuples portent en eux le meilleur et le pire". ("Le Monde"
du 13.12.2005)-
Enfin, si l'ancien ministre de l'Algérie, Robert Lacoste,
s'est écrié: "De Gaulle a fini la guerre d'Algérie
comme un charcutier...", Bruno de Leusse, ancien membre de la délégation
française lors des pourparlers avec le FLN, répondant au
porte-parole du FLN à propos du 19 mars, Redha Malek, s'était
écrié, le 05.05.1989: "On ne fête pas Waterloo!".
DELENCLOS Michel Henri
Citoyen avisé
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M. HOLLANDE VOUS RIDICULISEZ LA FRANCE.
Comment pouvez-vous croire tous ces mensonges ? Pourquoi vos services ne
vous apportent pas les preuves qu'il s'agit de mensonges ? On abuse de votre
crédulité, on se gausse de votre " normalité "
et vous sombrez dans le ridicule.
On vous raconte le 17 octobre 1961 et vous les croyez :
" Ce fut un " massacre ", une hécatombe de corps,
300 Algériens assassinés et 2300 blessés. Vraiment
les forces de l'ordre parisiennes ont fait fort, les mains des gardiens
de la paix, des gendarmes mobiles, des CRS et des forces auxiliaires de
Harkis, sont couvertes de sang à jamais ".
Il est de notre devoir, à nous journalistes présents sur les
lieux, de rétablir la vérité quand elle est évidente
et incontestable.
À l'époque j'appartenais à la rédaction du quotidien
" L'Aurore " et j'ai enquêté dès le lendemain
auprès de la morgue et des services hospitaliers, également
auprès des établissements et des riverains qui longeaient
la Seine. J'ai accompagné le colonel Raymond Montaner, commandant
de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris, dont le rôle principal
était la protection des Algériens de la région parisienne
contre les exactions du FLN, qui a enquêté en compagnie de
ses deux adjoints le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin et
voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions
:
Il n'y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention anormale des pompiers
parisiens, ni de police secours, ni de la croix rouge, ni d'aucun service
d'ambulance.
Aucun service d'urgence des hôpitaux de Paris et de la banlieue n'a
reçu un afflux anormal de blessés. 2300 blessés en
une seule nuit cela laisse pourtant des traces, non ? Toutes les urgences
et même les cliniques privées auraient dû être
totalement débordées. Où sont donc passés ces
2300 blessés ? Disparus comme par magie ! Il paraîtrait qu'ils
auraient été jetés dans la Seine en même temps
que les 300 morts ! L'enquête auprès des barrages en aval de
Paris n'a révélé aucune découverte de noyés.
Pourtant 300 corps ne se dissolvent pas dans l'eau de la Seine. Les berges
sur des kilomètres auraient dû être parsemées
de cadavres mais aucun riverain n'en a signalé !!
La réalité est tout autre. En vérité il n'y
eut au cours de cette nuit du 17 octobre que 7 morts, dont 2 seulement sont
imputés aux forces de l'ordre, Achour Belkacem et Amar Malek, tous
deux agents du FLN. Les 5 autres morts sont 4 Algériens et un Français,
Guy Chevalier.
Voilà le bilan exact de ce " massacre " du 17 octobre 1961.
En revanche voici un autre bilan qu'il ne faut pas laisser sous silence
mais dont on ne parle jamais : entre janvier 1955 et juillet 1962, les groupes
armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6.000 Algériens,
tués par balles, strangulation, égorgement. Également
9.000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres)
soit une moyenne de 5 tués ou blessés par jour, pendant 7
ans !
Au cours de ces 7 années il y eu en métropole, 120 gardiens
de la paix et 150 civils français assassinés.
Il faut que cela se sache : il y avait la guerre en Algérie mais
il y avait également la guerre en France métropolitaine.
Malheureusement la très grande majorité du peuple français
qui n'a pas vécu ces évènements ignore la vérité
qui est souvent déformée et parfois même occultée.
Quand donnera-t-on enfin la parole à ceux qui peuvent apporter la
contradiction à ces menteurs qui salissent l'histoire de la France
??
Manu GOMEZ
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LA GAUCHE SOCIALISTE PLUS " CAVIAR " QUE JAMAIS !
Nous ferons payer les riches, disait-elle, et non pas les ménages
modestes !
Qu'en est-il aujourd'hui qu'elle est au pouvoir ?
*On " racket " les retraités de 0.3% à partir du
1er avril 2013 !
La majorité des retraités est-elle riche ?
Ne serait-il pas plus judicieux de " racketter " de 0.5% par exemple
les retraites supérieures à 5000 euros/mois ?
*On défiscalise les investissements outre-mer !
Est-ce que les ménages modestes investissent outre-mer ?
*On n'appliquera pas de redevance sur la télé aux résidences
secondaires.
Est-ce que les ménages modestes possèdent des résidences
secondaires ?
(En revanche comme cette redevance ne sera pas votée les ménages
modestes ne bénéficieront pas de la baisse minime sur la résidence
principale qui était proposée)
*On ne taxera pas les uvres d'art de plus de 50.000 euros !
Est-ce que les ménages modestes possèdent des uvres
d'art de plus de 50.000 euros
et même de moins ?
(En revanche on sait qui en possède à gauche comme à
droite)
Décidément sous la présidence socialiste il vaut toujours
mieux être un ménage " très aisé "
qu'un ménage " modeste "
et je ne parle pas d'un ménage
pauvre
Manu GOMEZ |
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lundi 29 octobre à 18 heures, salle audio-visuelle
du Park Hôtel
avenue de Belgique, à Hyères
tel : 04 94 00 78 80
Thème : Aux sources de l'algérianisme, Louis Bertrand écrivain
célèbre et ... inconnu.
Conférence de Pierre DIMECH
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Disparus aprés le 19 mars 1962 : Lien chaîne
histoire
Pour rafraichir la mémoire des "quillards" de la FNACA/ARAC
et parfaire les connaissances des députés socialistes au
Sénat, voir ci-dessous l'interview de l'historien Jean-Jacques
Jordi qui parle du drame des Disparus pendant la guerre d'Algérie,
tout particuliérement á la fin, aprés le 19 mars
62 (Ac.d'Év.).
http://www.wat.tv/video/speciale-guerre-algerie-disparus-52ffz_2fqwb_.html
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LE 19 MARS 1962 : UNE FORFAITURE
Je croyais naïvement que l'on ne parlerait plus de ce 19 mars 1962
puisqu'une date avait été retenue officiellement afin
de célébrer la fin de la guerre d'Algérie :
Le 5 décembre
si mes souvenirs sont exacts.
Eh bien ! On remet ça.
Alors soyons clairs une bonne fois pour toute et qu'on n'en parle plus.
Il n'y a pas eu de " cessez le feu " le 19 mars 1962.
L'armée française n'a nullement cessé le feu car
elle a tiré après cette date, notamment à Bab-el-Oued
et rue d'Isly tuant des dizaines de français.
L'ALN et le FLN n'ont nullement cessé le feu car ils ont tués
après cette date. Notamment les 20 et 21 mars 1962 assassinant
18 soldats français et en blessant 39 (dont beaucoup décèderont
par la suite).
Les " Archives officielles " :
- dénombrent 91 actions de guerre de l'ALN et du FLN après
le 19 mars 1962.
-239 soldats français prisonniers du FLN ne sont jamais revenus.
-1580 civils européens d'Algérie ont disparu (femmes envoyées
dans des bordels militaires)
Ceci étant bien établi passons aux fameux " accords
d'Evian " qui n'ont d'ailleurs jamais été signés
le 19 mais le 18 mars 1962 et par qui ?
Par la délégation officielle de la France : Leur chef
Louis Joxe, Robert Buron et Jean de Broglie et par un seul représentant
du FLN, Krim Belkacem, les deux autres représentants ayant refusé
de signer. Mais sans la présence du GPRA (Gouvernement provisoire
de la république algérienne) qui n'était donc pas
représenté.
Il ne s'agissait donc plus d'un traité entre deux états
puisque l'état algérien n'était pas représenté
ce 18 mars 1962. Et ce ne sont pas non plus des " accords "
puisqu'une seule des deux parties a signé.
La soi-disante déclaration gouvernementale du 19 mars fut totalement
" imaginaire " et ne prouve qu'un désir forcené
de capituler devant un ennemi vaincu par les armes.
Et en voici la preuve formelle :
-De Gaulle a fait endosser sa nouvelle forfaiture par le peuple de France,
en le mystifiant comme il en avait l'habitude, sous couvert du référendum
du 8 avril 1962.
Le " Journal Officiel de la République ", dans sa rubrique
" Lois et Décrets ", en apporte la preuve.
Ce ne sont pas les " prétendus " accords du 19 mars
qui ont été soumis à l'approbation des Français.
Voici le décret de convocation des électeurs figurant
dans la lettre du premier ministre, le renégat Michel Debré,
concernant le projet de loi soumis au référendum : il
s'agit de se prononcer " sur les accords à établir
et sur les mesures à prendre ".
Si les " accords " doivent être établis après
le 8 avril (référendum) c'est qu'ils n'ont pas été
établis ni le 18 ni le 19 mars.
Si des " mesures " doivent être prises après
le référendum du 8 avril c'est qu'elles n'ont pas été
prises ni le 18 ni le 19 mars.
Dont acte.
D'ailleurs quels accords et quelles mesures devraient être établis
ou pris ? Le document du " Journal Officiel " est muet à
cet égard.
Les Français vont voter mais ils ne savent pas pour quoi !
Dès le 20 mars 1962 la lettre du premier ministre Michel Debré
est envoyée au président de la république, De Gaulle,
qui consulte aussitôt le Conseil Constitutionnel qui se réunit
le jour même dans une précipitation révélatrice
de sa panique.
Les " sages " du Conseil Constitutionnel n'ont constaté
aucune violation de la constitution (dont le géniteur était
De Gaulle) dans ce projet.
Il y en avait pourtant au moins CINQ :
Article 1 - La France est une République indivisible.
(Le projet rejetait hors de la république 15 départements
français)
Article 3 - Sont électeurs TOUS les nationaux français.
(Les nationaux français domiciliés en Algérie furent
exclus du vote)
Article 5 - Le Président de la république est garant de
l'intégrité du territoire.
(Il abandonnait une très grande partie de ce territoire, n'en
conservant que 550.000 km2 sur 2.400.000)
Article 16 - Lorsque l'intégrité du territoire national
est menacé.
(Elle était bien plus que menacée, elle était larguée)
Article 89 - Aucune procédure de révision ne peut être
engagée ou poursuivie lorsqu'elle porte atteinte à l'intégrité
du territoire.
(Les " accords d'Evian " n'avaient pas d'autre but que de
porter atteinte à l'intégrité)
Enfin, le projet contenait une condition suspensive : " Si les
populations algériennes choisissent de constituer l'Algérie
en un Etat indépendant coopérant avec la France "
Le 3 juillet 1962 l'Etat indépendant était créé
sans aucune coopération avec la France.
Donc condition suspensive non remplie et vote sans objet.
J'ai été long, je le sais, mais j'espère que ces
précisions seront lues par des élus responsables et feront
taire les " ergoteries " de la FNACA, des communistes et de
la gauche en général.
Manu GOMEZ
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LE 19 MARS.
Jacques Chirac avait trouvé un compromis avec cette date du 5 décembre..
Que signifiait-elle exactement ? Simplement sans doute déformer
la VRAIE histoire de l'Algérie française mais inscrire cependant
une date. C'était fait.
Il fallait bien entendu de douter que F. Hollande et ces sbires, comme
ils l'ont fait des lois du précédent gouvernement et en
étant majoritaires à tous les stades de nos institutions
ne manqueraient pas de TOUT changer... Principelement cette part de l'HISTOIRE
que nous portons au coeur et qui sera demain blasphémée
par la gauche.
Cela s'arrêtera-t-il là? NON.
Demain Hollande ira à Alger. Il fraternisera avec Bouteflika et
nous enverra dans les gencives un autre coup de poing : Le 14 juillet...
La repentance et notre isolement sera de plus en plus visible face aux
associations de gauche et d'extrème gauche : Fnaca, LDH et bien
d'autres et aux médias.
Le problème - et je me répète - c'est que le précedent
pouvoir pour n'a jamais voulu nous écouter. Il était AUSSI
contre notre mémoire! Souvenons-nous des discours de NS à
Alger, de ceux de ces ambassadeurs. OUI. C'est de la redite mais elle
est necessaire. Il n'a abordé le problème des Harkis qu'à
la fin de son mandat. Trop tard!
Que pouvons-nous attendre demain? La droite reste partagée entre
ceux qui se sentent 'de droite' et la clique des Raffarin, Baroin et consorts
avec Fillon et Copé.
Tous se prétendants "descendants "du gaullisme, celui
qui nous a menti! Quant à Marine Le Pen elle ne change pas non
plus de position. Elle adoube De Gaulle et parle des religions d'une manière
outrancière. Les uns et les autres refusent la concertation, le
consensus alors que de nombreux citoyens appellent à une droite
démocratique, républicaine et fière de son histoire.
Toute son histoire.
Si cette France continue comme cela, le prosélytisme communautarisme
fera de la France une terre islamique.
ATTENTION.
RC PUIG
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Jean-Marie AVELIN
Président Fronton, le 8 Octobre 2012
Président de la République
Palais de l'Elysée
55 rue du Faubourg ST Honoré
75008 PARIS
Monsieur le Président de la République,
C'est au nom de tous mes concitoyens, membres de notre comité, que
je dépose, une nouvelle fois, devant les instances présidentielles,
les revendications de ceux qu'on a bâillonnés, méprisés
et traités en ombres de funambules, les poussant au suicide par désespoir,
comme ce fut le cas pour notre ami, Georges-Emile Paul, journaliste de profession
et de talent, lorsqu'il a compris, après un demi-siècle d'effort
et d'articles remarquables jamais démentis, que le déni de
réalité des faits, contraire à la devise de la République
Française, était définitivement adopté par la
classe politique, toutes tendances confondues !
A mon humble avis, Monsieur le Président de la Vème République,
il ne devrait pas appartenir à un simple quidam, même ayant
mission de s'exprimer au nom de nombre de ses compatriotes français
d'Algérie de toutes origines, de vous remémorer que ces trois
mots, Liberté, Egalité, Fraternité, constituent la
devise de la France
Mais devant les déclarations insensées
des uns et des autres, jusqu'au plus haut degré de l'Etat, je considère
comme un devoir de vous rappeler leur signification et d'exprimer les raisons
qui nous poussent à agir !
La guerre d'Algérie, et la fin inqualifiable qui lui a été
donnée par la seule volonté de votre illustre prédécesseur,
peuvent être considérées comme les événements
les plus dramatiques qu'ait connus la France, et, cinquante ans après,
leurs séquelles, loin de s'éteindre, ne font que s'amplifier
et détruiront bientôt notre pays !
Les serments mensongers du fondateur de la Vème République,
ses ignobles trahisons, l'abandon des ressortissants français d'Algérie
condamnés à la mort ou contraints à l'exil de cette
terre que cinq générations des leurs avaient contribué
à féconder, l'abandon tout aussi criminel de millions de Français
musulmans qui avaient choisi la France en 1958, la ruine de l'uvre
française par la mainmise sur le pouvoir en Algérie par un
parti totalitaire et corrompu, la fuite de millions d'Algériens vers
la France, depuis l'indépendance, tout cela a été couvert
par la classe politique française du voile opaque du mensonge, de
la diffamation, voire de la calomnie, sous couvert du " politiquement
correct ", lequel a remplacé l'honorable devise de la République
française !
Au cas, fort improbable, où vous l'auriez oubliée, cette devise,
formulée pour la première fois par Maximilien de Robespierre,
est bien malmenée de nos jours, pour ne pas dire totalement égarée
dans les méandres d'une politique, toujours conforme aux contrevérités
du " guide ", mais de plus en plus obscure, masochiste et asservie.
Or, cette devise, nous Français d'Algérie, nous la respectons
et nous la revendiquons depuis un demi-siècle, sans jamais avoir
pu obtenir son application :
a) LIBERTÉ : Les Français d'Algérie, toutes ethnies
confondues, réclament tous leurs droits de citoyens français
et notamment ceux de Liberté, d'Egalité et de Fraternité
Ils n'accepteront plus leur mise sous tutelle par un Gouvernement qui leur
imposerait encore la contrainte d'instances dites représentatives
(telle que le Haut Conseil des Rapatriés dans lequel ils ne se reconnaissaient
absolument pas) et qui n'auraient, de ce fait, aucune qualité pour
les représenter, car les membres de ces instances n'auraient pas,
été élus par eux, mais seraient désignés,
arbitrairement, par un Gouvernement outrepassant le droit élémentaire
des hommes à disposer d'eux-mêmes.
b) Egalité : Les Français d'Algérie s'opposent, en
outre, à la discrimination qui leur est imposée par l'Etat,
en créant dans leurs instances représentatives, deux branches
distinctes (deux collèges !), c'est-à-dire une section "
rapatriés " et une section " Français musulmans
rapatriés " alors que nous sommes tous, quelles que soient nos
origines, des citoyens français.
Les Français d'Algérie font appel au principe constitutionnel
d'égalité et n'accepteront plus aucune discrimination de ce
type, passibles de la loi pénale et notamment de l'article 225-1
du Code pénal, puisqu'elles établissement des distinctions
dans les droits inaliénables des Français d'Algérie
selon qu'ils sont musulmans ou pas.
c) FRATERNITÉ : les Français d'Algérie exigent qu'une
loi sanctionne les diffamations, injures et autres voies de faits dont ils
sont victimes depuis 45 ans, l'article 5 de la loi du 23 février
2005, ayant concédé cette interdiction aux Français
musulmans rapatriés, écartant de cette interdiction les Français
rapatriés non musulmans et commettant, de ce fait, une nouvelle discrimination
.
De plus, puisque le Gouvernement de l'Etat, notamment lors de la dernière
décennie écoulée, a accepté passivement de voir
salir, non seulement ses ressortissants, mais encore la France, elle-même,
sans jamais répliquer, les Français d'Algérie réclament
depuis leur rapatriement - ce qui ne leur à jamais été
accordé malgré leurs revendications cinquantenaires - de bénéficier
d'un droit de présence et de réplique, lors de débats
médiatiques, congrès universitaires, conférences de
presse ayant trait à l'Algérie, surtout lorsque sont falsifiés,
à la fois, les pages d'Histoire de France dont ils ont été,
et restent, les témoins, et l'honneur de la France !
A ce sujet, les Français d'Algérie constatant l'inculture
totale des membres du Gouvernement qui tiennent sur la période de
présence française en Algérie, dont ils ne connaissent
rien, ou pas grand-chose, des propos inconsidérés ou fallacieux,
exigent que LA VÉRITÉ soit dite sur les véritables
raisons de la conquête et sur l'uvre humanitaire accomplie dans
ce pays :
a)Les Français d'Algérie constatent l'inculture totale des
membres du Gouvernement qui tiennent sur la période de présence
française en Algérie, dont ils ne connaissent rien, ou pas
grand-chose, des propos inconsidérés ou fallacieux.
Des hommes d'Etat français qualifient la conquête française
de " moment d'horreur ", mais ignorent tout des ténèbres
de l'occupation ottomane qui l'a précédé, et font silence
sur le fleuve de sang humain qui l'a suivi. Les Français d'Algérie
n'acceptent pas que la politique prenne le pas sur la vérité
historique.
b) La propagande calomniatrice de l'uvre française en Algérie
a connu, lors de la dernière décennie, un essor particulièrement
virulent qui a influé sur les thèses des universitaires, lesquels
ont, parfois, réussi à revêtir du sceau de l'objectivité
académique, des contrevérités flagrantes désormais
admises comme faits réels.
Les Français d'Algérie réclament un droit de regard
sur l'enseignement de leur Histoire dans les établissements primaires
et secondaires et dans les universités.
Ils réclament aussi le droit de tenir des conférences dans
les établissements scolaires afin, d'apporter le témoignage
de leur vécu et de donner à la jeunesse une vision plus objective
de leur Histoire, tout comme cela a été consenti pour les
membres de la Résistance française
Les Français d'Algérie réclament le droit à
la parole afin de confondre les contempteurs du mensonge, et ils n'accepteront
plus d'être exclus de tous débats nationaux traitant de la
vérité sur le passé algérien de leur Patrie,
la France, pas plus qu'ils n'accepteront, sans réagir, de laisser
diffamer cette dernière.
c) Le 19 mars marquant la date d'une capitulation politique honteuse annihilant
une victoire militaire, les Français d'Algérie s'opposent
formellement à la célébration par la France d'une date
considérée par l'Algérie algérienne comme celle
d'une défaite française, date qui, de plus, marque le début
des massacres de Français d'Algérie de toutes ethnies.
Les Français d'Algérie n'accepteront jamais que cette date
soit célébrée en France comme celle de la fin de la
guerre d'Algérie. Ils rappellent que cette date a ouvert une période
de la plus froide sauvagerie laquelle a perpétré les actes
les plus sanguinaires et les massacres les plus aveugles faisant plus de
victimes que huit années de guerre civile.
d) Les Français d'Algérie réclament la reconnaissance
par l'Etat de la responsabilité du Chef de l'Etat de l'époque
dans la tragédie qu'ils ont vécue notamment à cause
de la collusion de l'Etat français et du FLN dans une violation commune
des prétendus accords d'Evian ( en réalité compte rendu
de pourparlers) approuvés par les Français de métropole
comme des accords de paix, alors que cette collusion a conduit aux enlèvements,
aux meurtres et aux massacres de centaines de milliers des leurs.
Ils n'accepteront jamais que le 19 mars soit officiellement considéré
comme le premier jour de paix en Algérie, alors que la collusion
Etat français sous Charles De Gaulle/FLN a fait sept fois plus de
morts innocents après cette date maudite que n'en avaient fait huit
années d'une guerre terroriste aveugle !
Les Français d'Algérie réclament le droit de consulter
librement toutes les archives de la guerre d'Algérie
Les Français d'Algérie réclament le juste droit d'honorer
leurs morts dans la dignité sans que des décisions d'interdiction
pour des motifs aussi fallacieux que celui de " troubles à l'ordre
public " ne viennent ternir leur juste droit à la mémoire
et au recueillement.
e) Les Français d'Algérie s'opposent catégoriquement
à une " repentance " déshonorante de la France pour
l'uvre magnifique que cinq générations des leurs ont
accomplie en Algérie. Ils rappellent que cette uvre est calomniée,
tant en France qu'en Algérie, ce qui compromet, à cause d'une
Histoire, actuellement falsifiée, leur honneur et celui de leur patrie,
la France. Ils rappellent, en conclusion, que très nombreux sont
les Algériens qui reconnaissent l'excellence de l'uvre accomplie
par la France, et je conclurai par cette citation de Boualem Sansal, écrivain
algérien de mes amis, lauréat du prix du roman arabe en 2012,
lequel affirme : " Ces foutus colons ont plus chéri cette terre
que nous qui sommes ses enfants. ".
Dans l'ultime de faire entendre nos justes revendications,
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République,
l'expression de la respectueuse considération que je dois à
votre haute fonction.
Jean-Marie AVELIN
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Pétition de soutien à Hamid et Zohra:
http://petit.io/petition/entraide-solidarite/pour-que-hamid-et-zohra-retrouvent-leur-logement
Voir la vidéo:
http://youtu.be/elF-tZfZFOQ
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Nous avons interviewé René Cerdan qui
témoigne sur son père Marcel Cerdan, d'Edith Piaf et de
son exode du Maroc.
A voir absolument en cliquant sur ce lien
reportage34.skyrock.com
Merci.
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PETITS ECHOS DU SALON DU LIVRE DE MOUANS-SARTOUX
Le 25e Salon du livre de Mouans-Sartoux s'est achevé hier soir.
Qu'il soit teinté de " vert et rose " n'empêche
pas qu'il soit un évènement littéraire majeur de
la région PACA. Mais impossible pourtant que l'on puisse parler
de " De gaulle " qui fut, en son temps et quand il a eu besoin
d'elle, un véritable allié de la " gauche ".
De quoi a-t-on parlé alors ? De l'Algérie bien sûr
! Mais qui en a parlé ?
Tout d'abord l'auteur d'un livre en association avec Benjamin Stora
(quelle référence !). Mais ce qui est grave, et un tantinet
ridicule, c'est que le titre de ce livre " La guerre d'Algérie
vue par les Algériens " est écrit par un " Français
" Renaud de Rochebrune.
Que des Algériens expliquent leur guerre d'Algérie c'est
leur droit et même, pour certains, un devoir, mais qu'un métropolitain
ait l'outrecuidance de signer de son nom un tel livre dépasse
l'imagination. Sa " quatrième de couverture " indique
qu'il s'agit de " cette guerre telle quelle a été
vue, vécue et relatée par les Algériens, et en
premier lieu par les militants et combattants indépendantistes.
Comme l'aurait fait, en historien, un hypothétique envoyé
spécial français "
Je me permets de signaler à ce journaliste-écrivain et
rédacteur en chef de " Jeune Afrique " qu'il y avait
de " réels " envoyés spéciaux sur le
terrain, aussi bien Français qu'Algériens et qu'ils ne
l'ont pas attendu pour écrire " leur " guerre.
Ensuite nous avons bénéficié de l'expérience
inédite d'un écrivain Arabe, Ben Salama, qui nous a informé
que si l'Islam n'aimait pas l'Occident c'est parce que tous les pays
islamisés, à part la Turquie, avait été
occupés depuis 1917 par les occidentaux. Oubliant d'ajouter que
l'Islam avait durant des siècles occupé de nombreux pays
occidentaux, y compris l'Algérie. Il poursuivait ses incongruités
en affirmant que "la charia " s'était pratiquée
en Algérie même sous l'occupation française (qui
autorisait ces pratiques pour éviter des problèmes) et
ce jusqu'en 1962.
Ben Salama n'a probablement jamais vécu en Algérie avant
cette date, compte tenu de son âge, mais moi oui et je n'ai jamais
ni vu ni entendu dire qu'une femme musulmane adultère avait été
lapidée, qu'un voleur avait eu sa main coupée et qu'un
enfant avait été sodomisé
mais peut-être
a-t-il des exemples ?
Enfin un jeune journaliste du " Monde ", Pierre Daum (a-t-il
au moins mis une fois les pieds en Algérie ?), dans une livre
intitulé " Ni valise ni cercueil ", nous a longuement
entretenus sur les 200.000 Pieds-Noirs qui seraient restés en
Algérie après l'indépendance sans subir la moindre
violence (sic). Ce chiffre est totalement fantaisiste. Le consulat de
France n'a enregistré que quelques milliers de résidents,
environ 50.000 et pas davantage. Sur ces 50.000 plus de la moitié
n'étaient que des personnes âgées qui n'avaient
jamais " vu " la France et qui, n'ayant pas de famille, préféraient
mourir sur " leur " terre, une autre partie était des
fonctionnaires " obligés " de rester sur place malgré
leur désir de partir et enfin ceux que l'on doit appeler les
" Pieds-Rouges " qui sont restés par idéologie
et parce qu'ils espéraient des postes et une reconnaissance qu'ils
n'auraient jamais obtenu en France et qui " tous " ont été
jetés à la mer le plus rapidement possible.
Sans doute a-t-il occulté de sa théorie les plus de 3000
oranais innocents enlevés et assassinés durant la première
semaine de juillet 62, et sans doute ne parlait-il pas non plus des
Harkis. Effectivement ces dizaines de milliers de cadavres n'ont eu
besoin " ni de valise ni de cercueil "
La première phrase de sa " quatrième de couverture
" donne le ton : " Dans l'imaginaire collectif on a parlé
d'un exode massif
etc. ". J'imagine aisément la suite.
Ce 25e salon était présidé par Guy Bedos, qui préfère
" pérorer " durant une heure devant un auditoire acquis
plutôt que de répondre à " la lettre ouverte
" que je me suis permis de lui adresser par voie de presse suite
à son article sur " Nice Matin ".
Pour terminer notons qu'il est dommage que ce salon soit payant surtout
en période de crise et que le social s'impose pour une municipalité
de gauche.
Manu GOMEZ
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2 / Oct. / LES SOCIALISTES !
J'en ai assez, marre de leurs complaintes de miséreux qui cachent
leur incompétence à gérer le pays, en accusant le
quinquennat passé. Ils découvrent donc les problèmes
d'une France en crise morale et économique, comme s'ils ne s'étaient
pas préparés au changement qu'ils nous promettaient. Du
Président de la République molle à ses Ministres,
Sénateurs ou Parlementaires, ils ne savent que montrer du doigt
un " hier " dépassé et surtout ne pas prendre
en mains leur responsabilité de nouveaux dirigeants. Que penser
de leurs propos indigestes, alors qu'ils se plaignent " à
la louche " des décisions du précédent gouvernement
? Faut-il être fourbe à ce point pour utiliser un tel langage
de pleutre ?
Je veux bien qu'il y ait eu un manque de véritable prise de conscience
de la situation d'une cinquième République en manque de
mesures énergiques pour redresser le pays et l'extraire de la crise
; de mansuétude anormale envers les trublions de la République
; d'incivilités (un mot très faible) envers les gens honnêtes
avec en revanche, de " laisser-aller " face aux trafics divers
des banlieues à l'abandon entre les mains des mafieux. Mais à
qui les véritables fautes sinon à la puissance des médias
et des partis de gauche toujours opposés aux décisions d'une
France du droit et de l'ordre ? Chaque mesure envisagée était
combattue, même dans le camp UMP trop humaniste, trop aveugle surtout
de la destruction des valeurs républicaines depuis longtemps. Une
opposition socialo-communisante ; des médias compatissants avec
le pire de la gauche ; de nombreuses associations gauchisantes ou anti
militaristes ont tout fait pour que l'ancien pouvoir se sente paralysé,
complexé, de la même façon que face aux excès
agressifs de l'Algérie FLN. Des actions d'une propagande négative
pour que la France se trouve dans cette position de " non-vérité
" avec son histoire, de " non-droit " dans les banlieues.
De plus, il y a trop de syndicats à la richesse impressionnante
comme la CGT / EDF qui touche, depuis 1945, une manne dont on ne connaît
pas toujours les utilisations... et qui ne veulent pas évoluer
dans un projet de nouvelle société, sabordant le monde du
travail par leur intransigeance néfaste à maintenir des
règles d'un autre siècle... des syndicats de l'Education
Nationale partisans de la " non-histoire " de France; de l'abêtissement
des jeunes déformés par la " non-connaissance "
des glorieuses épopées de Charlemagne à Napoléon,
des guerres 14 /18 et 39 / 45 gagnées sur l'adversité par
le sang versé ! Un état d'esprit laxiste, timoré
qui se veut maintenant la marque des socialistes par le " genre "
anti-race et ouvert à toutes les misères du monde. Allons-nous
faire fi de la sécurité parce que la Ministre de la justice
se montre incompétente dans ses actions ? Ses directives anti Sarkozy
! Un Ministre de la police qui n'a pas encore trouvé sa véritable
stature et, derrière François Hollande, ne sait pas encore
s'il doit faire preuve de fermeté ou continuer sur la voie de la
doctrine socialiste : l'incompétence et le laisser faire ?
Bien entendu beaucoup de choses sont à mettre en place : la sécurité
des villes et des villages, pillés par des jeunes désuvrés
ou des étrangers sans papier laissés en liberté comme
le souhaite Mme C. Taubira ! Revoir une éducation nationale où
les maîtres et les professeurs sont désignés coupables
même lorsque qu'un jeune les prend à partie, les insulte
ou pire. La France veut de l'ordre et du respect pour tous. Nous n'en
prenons pas le chemin.
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A Echirolles, ville qui sera encore plus socialiste lorsque les étrangers
auront un droit de vote... il y a dans les propos des politiques comme
une excuse de l'acte commis : deux morts mais c'est une banlieue pauvre,
banlieue déshéritée où les jeunes sont laissés
à l'abandon ! Mais pourquoi y a-t-il tant de personnes mal intentionnées
dans nos villes ? Pourquoi toujours ce laxisme à prendre des décisions
et à ne pas séparer l'ivraie de la graine avec une vraie
politique d'ordre dans les villes ou de contrôle aux frontières
?
En attendant, nous sommes avec les socialistes comme le pauvre que l'on
dépouille de sa dernière chemise en lui faisant miroiter
un futur paradisiaque. Un mirage ! Nous sommes abreuvés de promesses
! Des déclarations sans fondement ; des annonces sans suivi ; de
la monnaie de singe ; des serments d'ivrogne promettant la lune ! Arnaud
Montebourg ? Par des discours teintés d'une fausse innocence ou
d'exigence d'enfant gâté, il avait certifié régler
le problème d'Arcelor-Mittal. Où en sommes-nous ? Que du
" vent " dans ses harangues, parce que la crise est là,
présente. Que nous promet Manuel Valls ? De la sécurité,
de l'ordre ! Avec quels moyens ? Encore du pipeau ! Par quel miracle pourra-t-il
augmenter les effectifs de la police, de la gendarmerie lorsque l'on sait
que l'Etat va faire dix milliards d'économies sur notre dos ? Des
salaires bloqués dans la fonction publique, des avancements reportés
aux calendes grecques ! Que fait Madame Christiane Taubira à la
justice ? Elle se régale à vouloir faire des délinquants,
des agneaux. En annulant toutes les lois votées par la droite UMP,
elle joue le jeu du désordre et de l'insécurité.
Faudra-t-il gracier ceux qui utilisent une kalachnikov ? Les trafiquants
de drogue ? Les assassins ? Quel rôle Cécile Duflot, pic-vert...
de portefeuille et Ministre écologiste opposée aux lois
socialistes de son propre camp ? Simplement celui de l'avatar inutile
au PS mais gourmande de la part de gâteau que lui rapporte sa charge.
Plus encore ! Comment Vincent Peillon, Ministre de l'Education Nationale
et inventeur de la " morale laïque ", comme si la morale
avait aussi besoin d'un genre, va-t-il pouvoir embaucher et payer quarante
mille nouveaux professeurs ? Quelles armes pour faire face à la
délinquance des écoles ? Encore des effets d'annonces sans
les ressources qui accompagnent le mirage. Du bluff en veux-tu en voilà
! Un flash sur Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac, les "
Mozart " du budget socialiste ? Fermez vos yeux ! Ils viennent de
se déculotter, à défaut de se faire remonter les
bretelles... sous la pression et la gronde des Start-up.
François Hollande et son clan ont gagné les élections
avec des discours utopiques, pleins de chimères et de fiction.
Ils se repaissent du traquenard qu'ils nous ont tendu et où trop
de Français sont tombés. Cela va nous mener où ?
A vivre un cauchemar en nous paupérisant sous le poids de taxes,
d'impôts et la suppression d'un droit à vivre sereinement,
en faisant des classes moyennes et des retraités les indigents
de la République, les " bons " pour les restaurants du
cur ou pour les hospices.
Nous avons aujourd'hui une politique socialisante déliquescente
qui ne tient pas compte de la crise internationale et qui nous mène
à la ruine.
Avons-nous un recours ? Vite alors ! Vite ! Vite ! Vite !
Robert Charles PUIG / octobre 2012
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Etudes 17, 18 et 19 du docteur
Jean-Claude PEREZ
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LE PHARE FOUILLEUR
Bulletin d'humeur n° 18 - Mardi 25 septembre 2012
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" La libre communication des pensées et des opinions est
un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut
donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre
de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés
par la Loi ".
Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen - Article XI -
1789
________________________________________________________
Harkis : vous êtes dans nos curs de Pieds-Noirs !
Cher(e)s ami(e)s,
En cette journée du 25 septembre, dite " Journée
nationale des Harkis ", je pense à votre engagement militaire
pour que flotte le drapeau français en Algérie, à
votre totale fidélité à la France, et à votre
génocide froidement programmé par Charles-le-Félon.
En cette journée de commémoration, je ne ferai que
reproduire la très belle préface du livre " Mon pays
la France ", écrit par l'inoubliable Bachaga BOUALAM, qui
fût le Vice-Président de notre Assemblée Nationale
et un illustre soldat de France.
Le Bachaga BOUALAM perdit un fils, dix-sept membres de sa famille,
et deux mille hommes dans la région des Beni-Boudouane
.pour
la France !
Quelles sont les pertes de la famille de Charles-le-Félon
pour que vive l'Algérie Française ?
Quant aux Harkis, lâchement abandonnés sur place par
l'armée française, ils furent massacrés par dizaines
de milliers : égorgés comme des animaux, crucifiés
sur des portes, émasculés, pendus à des crochets
de boucherie, et même plongés dans des marmites d'eau bouillante.
La générosité de l'islam sans doute.
Cette préface, volontairement et intégralement reproduite,
fût écrite par son fils, Ali BOUALAM, que je salue fraternellement.
La voici :
" Pour vous : Oumelklir, Faouzi, Aouda, Djazia, qui l'avez connu
et aimé.
Pour vous qui êtes venus au monde après qu'il l'ait
quitté : toi, ma petite Linda, toi mon fils Vivien.
Pour vous tous, ses petits-enfants, je vous le dis : n'oubliez jamais
ces paroles qu'écrivait votre grand-père en post-face de
son livre " Mon pays la France " :
" UN BOUALAM NE MANQUE JAMAIS A SES ENGAGEMENTS ".
Et il poursuivait, parlant de ses fidèles Harkis : "
Le gouvernement avait prévu le rapatriement de 3.000 d'entre eux,
j'ai réussi à en faire rapatrier 35.000, MAIS ENCORE FAUT-IL
LES PROTEGER ".
Pour assurer cette protection, il engagea toute sa vie, et sa vie ne fût
qu'un perpétuel offertoire.
Il galope à présent, sur son blanc coursier, dans une autre
dimension.
Je sais que là où il est, il est près de nous
et son esprit nous anime.
Car après lui, nous ses fils, nous avons repris le flambeau,
si le sort des Harkis n'a guère été amélioré,
nous sommes décidés, résolus à faire rendre
justice, à ces hommes, qui, simplement comme l'avaient fait leurs
pères en 14-18, en 39-45, de 56 à 62, ont fait leur devoir.
Et leurs enfants sont là, avec nos enfants, et vous tous êtes,
sachez-le, l'amour de votre " PAYS LA FRANCE ", et votre présence
nous dit : " CONTINUEZ ".
OUI BACHAGA, COMPTEZ SUR NOUS, NOUS CONTINUONS VOTRE UVRE ".
Ainsi s'achève cette préface. Aux GHM (gauchistes-humanistes-mondialistes)
qui préfèrent s'intéresser aux crottes Made-in-China
plutôt qu'à l'histoire de France, je recommande de lire ce
livre, paru aux Editions France-Empire, en 1987.
Que les Harkis morts pour la France reposent en paix, ils sont à
jamais dans nos curs de Pieds-Noirs (les vrais, pas les Pieds-Rouges
!).
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.
Michel SALANON
largo131@orange.fr
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SOUTENONS HAMID et ZORHA
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Harkis : vous êtes
dans nos curs de Pieds-Noirs !
Cher(e)s ami(e)s,
En cette journée du 25 septembre, dite " Journée
nationale des Harkis ", je pense à votre engagement militaire
pour que flotte le drapeau français en Algérie, à
votre totale fidélité à la France, et à votre
génocide froidement programmé par Charles-le-Félon.
En cette journée de commémoration, je ne ferai que
reproduire la très belle préface du livre " Mon pays
la France ", écrit par l'inoubliable Bachaga BOUALAM, qui
fût le Vice-Président de notre Assemblée Nationale
et un illustre soldat de France.
Le Bachaga BOUALAM perdit un fils, dix-sept membres de sa famille,
et deux mille hommes dans la région des Beni-Boudouane
.pour
la France !
Quelles sont les pertes de la famille de Charles-le-Félon
pour que vive l'Algérie Française ?
Quant aux Harkis, lâchement abandonnés sur place par
l'armée française, ils furent massacrés par dizaines
de milliers : égorgés comme des animaux, crucifiés
sur des portes, émasculés, pendus à des crochets
de boucherie, et même plongés dans des marmites d'eau bouillante.
La générosité de l'islam sans doute.
Cette préface, volontairement et intégralement reproduite,
fût écrite par son fils, Ali BOUALAM, que je salue fraternellement.
La voici :
" Pour vous : Oumelklir, Faouzi, Aouda, Djazia, qui l'avez connu
et aimé.
Pour vous qui êtes venus au monde après qu'il l'ait
quitté : toi, ma petite Linda, toi mon fils Vivien.
Pour vous tous, ses petits-enfants, je vous le dis : n'oubliez jamais
ces paroles qu'écrivait votre grand-père en post-face de
son livre " Mon pays la France " :
" UN BOUALAM NE MANQUE JAMAIS A SES ENGAGEMENTS ".
Et il poursuivait, parlant de ses fidèles Harkis : "
Le gouvernement avait prévu le rapatriement de 3.000 d'entre eux,
j'ai réussi à en faire rapatrier 35.000, MAIS ENCORE FAUT-IL
LES PROTEGER ".
Pour assurer cette protection, il engagea toute sa vie, et sa vie ne fût
qu'un perpétuel offertoire.
Il galope à présent, sur son blanc coursier, dans une autre
dimension.
Je sais que là où il est, il est près de nous
et son esprit nous anime.
Car après lui, nous ses fils, nous avons repris le flambeau,
si le sort des Harkis n'a guère été amélioré,
nous sommes décidés, résolus à faire rendre
justice, à ces hommes, qui, simplement comme l'avaient fait leurs
pères en 14-18, en 39-45, de 56 à 62, ont fait leur devoir.
Et leurs enfants sont là, avec nos enfants, et vous tous êtes,
sachez-le, l'amour de votre " PAYS LA FRANCE ", et votre présence
nous dit : " CONTINUEZ ".
OUI BACHAGA, COMPTEZ SUR NOUS, NOUS CONTINUONS VOTRE UVRE ".
Ainsi s'achève cette préface. Aux GHM (gauchistes-humanistes-mondialistes)
qui préfèrent s'intéresser aux crottes Made-in-China
plutôt qu'à l'histoire de France, je recommande de lire ce
livre, paru aux Editions France-Empire, en 1987.
Que les Harkis morts pour la France reposent en paix, ils sont à
jamais dans nos curs de Pieds-Noirs (les vrais, pas les Pieds-Rouges
!).
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.
Michel SALANON
largo131@orange.fr
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Comment on traite à Gorniès ceux qui ont servi la
France
Expulsés de leur logement, les harkis Hamid et Zorah, dorment
sur le parking de la mairie
"La France est une terre d'accueil pour tous les opprimés
de la Terre", voilà ce que les autorités morales
nous ressassent jour après jour en Cévennes. Force est
de constater que ce principe n'est pas valable pour toutes les catégories
d'opprimés. C'est notamment le cas de Hamid et Zohra, un couple
de harkis, résidant à Gorniès dans l'Hérault.
Pour le maire Hans Mettler, d'origine suisse allemande, "humaniste"
patenté et membre de l'Armée du salut, Hamid et Zorah,
dont l'engagement patriotique, est connu de tous n'ont pas le profil
type du " bon " immigré.
Locataires d'un logement appartenant à la mairie, ils viennent
d'être expulsés manu-militari, par un huissier escorté
d'une vingtaine de gendarmes mobiles, au prétexte qu'ils ne seraient
pas à jour dans le règlement de leur loyer. En réalité,
Hamid et Zorah sont parfaitement en règle et c'est la mairie
de Gorniès qui refusait d'encaisser les loyers que versait la
CAF de Montpellier.
Le maire de Gorniès, dans sa précipitation d'expulser
avant la date fatidique du 15 octobre, quand débute la trêve
hivernale, n'a pas tenu compte de deux échéances judiciaires
des 5 et 15 octobre qui devraient donner définitivement raison
à Hamid et Zohra. Ajoutons que Zorah est sous assistance respiratoire
et que le matériel médical était hier soir sous
la pluie tout comme le couple, en robe de chambre et pantoufles, les
deux camions de déménagement frétés par
la mairie ayant emporté dans un local de l'administration à
Montpellier toutes les affaires des deux expulsés hormis celles
qu'ils avaient sur le dos.
Le jour même de l'expulsion, les membres de l'Association France
Solidarité-Entraide Solidarité ont apporté leur
soutien aux deux démunis en même temps que des victuailles,
vêtement chauds, sacs de couchage ainsi qu'un barnum aussitôt
installé pour abriter une cuisine de fortune. Le colonel Francis
Hamilton (ancien officier d'active en Algérie) président
du Comité de soutien, malgré ses 80 ans, est venu de Paris
pour rejoindre les infortunés à Gorniès et passer
quelques jours sous la tente avec eux.
Diverses actions de soutien sont actuellement prévues qui seront
médiatisées en leur temps et en particulier l'organisation
sur place d'un rassemblement de soutien sur place
D'ores et déjà on peut manifester courtoisement son indignation
auprès de la mairie de Gorniès en téléphonant
ou en envoyant des mails :
Tel : 08 99 78 67 62
Fax : 04 67 95 42 33
Mail : mairie.gornies@wanadoo.fr
Une collecte destinée à reloger nos amis et assurer leur
défense sera déclenchée par l'association dans
quelques jours.
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Mensonges médiatiques, mensonges historiques
: L'Algérie vue par Le Monde en 2012 - Par Pierre Milloz
1 octobre 2012
Le conformisme, l'inculture et l'absence de tout regard critique ne cessent
de progresser dans les médias. A partir du moment où une
affirmation est politiquement ou historiquement correcte les journalistes
se croient tout permis : à-peu-près et invraisemblances
s'accumulent. Les faits n'interviennent plus, seule compte l'idéologie.
Voici un décryptage d'un article du Monde. Le très rigoureux
Pierre Milloz y compare ce qu'il a connu de l'Algérie et ce qu'en
dit Le Monde.
Traitant d'une récente exposition sur l'Algérie, Le
Monde évoque dans son numéro du 20 septembre dernier, sous
la signature de Catherine Simon, " les tombereaux de morts "indigènes"
que 130 années de colonisation ont laissés derrière
elles ".
Des tombereaux
J'ai couru au dictionnaire Larousse : " Caisse
montée sur deux roues, servant au transport des matériaux
et se déchargeant par basculement ". Mme Catherine Simon ne
dit pas où se faisait le basculement, mais son lecteur est invité
à le deviner : la mer, sans doute, ou pis encore les charniers,
bien sûr.
Et moi qui ai passé les trente premières années de
ma vie en Algérie, et qui n'étais pas au courant ! Et mes
grands-parents ne m'en ont jamais parlé ! Bien que leur ancienneté
remontât aux années 1880, ils ne devaient pas être
au courant non plus. Et pas davantage mes parents. Il est vrai qu'ils
n'ont guère quitté Alger et que les services secrets massacraient
sans doute plus facilement ailleurs que dans les grandes villes.
Pourtant l'expérience de mes beaux-parents plaide en sens contraire
: ils ont vécu la plus grande partie de leur vie dans des petites
villes " de l'intérieur ", comme on disait, et il semble
que durant toutes ces années ils n'aient pas davantage remarqué
les hécatombes méthodiques d' " indigènes ".
Les tombereaux étaient assurément nombreux et chargés
et pourtant malgré les carnages la population augmentait rapidement
de 3.750.000 en 1886 à 9.730.000 en 1954.
Si l'on interrogeait Mme Simon elle expliquerait sans doute que les tueries
et les tombereaux qui en évacuaient les résultats constituaient
un phénomène propre au bled. Mais là j'ai un exemple
qui ferait hésiter. Mon oncle et ma tante ont été
instituteurs de 1920 à 1946 dans le bled. Ils étaient affectés
non dans une ville mais dans un douar de Kabylie : celui de Sidi Naaman,
dans la vallée de l'Oued Chélif. Jusque dans les années
trente (de ce que l'on m'a maintes fois raconté, je crois me souvenir
que le pont (photo) fut construit en 1934), l'école et le douar
étaient l'hiver coupés de la route d'Alger à Tizi-Ouzou
par les crues de l'Oued Chélif. J'y ai passé plusieurs mois
lorsque, après le débarquement américain du 8 novembre
1942 et les bombardements allemands qui ont suivi, mes parents ont jugé
préférable de mettre leurs enfants à l'abri à
Sidi Naaman. J'ai ainsi fait avec plaisir la connaissance des enfants
du lieu scolarisés et des notables du douar avec qui mon oncle
et ma tante avaient noué des relations amicales et conviviales.
Lorsque survinrent les événements de Sétif en 1945,
on sut qu'après ce début de guerre civile, les auteurs de
la sédition se repliaient vers l'ouest en Kabylie et pouvaient
menacer l'école. Alors les hommes du douar de Sidi Naaman se sont
constitués en groupes armés pour, jour et nuit, défendre
celle-ci et les instituteurs.
Je n'ai jamais de ce côté non plus, entendu parler de tombereaux.
Il me vient à l'esprit que je me suis donné beaucoup de
mal pour contester non pas une pensée mûrie sur une réalité
complexe mais un réflexe conditionné. Celui-ci en vaut-il
la peine ? Peut-être en ce qu'il est représentatif de certains
médias, mais sûrement pas en lui-même car il exprime
la plus attristante des imbécillités : l'imbécillité
mécanique du robot.
Pierre Milloz
Source : Polémia - 26/09/2012
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Gaullistes ? Qu'est ce que c'est que ça ?
Tous les politiques, maintenant, se réclament du gaullisme.
Il semble que leurs interprétations se rapportent à tel
ou tel segment de discours de cet imposteur du verbe puisqu'il a dit tout
et le contraire de tout.
Si le gaullisme, tel qu'on le chante, c'est la grandeur de la France,
comment ne pas en être d'accord ? Mais ce ne fut pas ce qu'il fit.
Si c'est l'indépendance de la France, on voit combien elle est
compromise depuis le Traité de Maastricht et cela de plus en plus.
Dans le maelstrom où l'Europe est entraînée, nous
ne pouvons plus savoir si cela est nécessaire ou devenu inéluctable
depuis l'avènement de l'Euro, mais le fait est là. Quel
gaullisme là dedans ?
Si c'est l'admission d'une immigration incontrôlée, résultat
obligé des indépendances africaines que le " grand
homme " mit en uvre, on sait quel mépris il pratiquait
envers " ces gens " !
Bref De Gaulle a trahi tout le monde et depuis tout le monde le trahi
à qui mieux mieux, du moins dans le sens des convictions qu'on
lui prête. Car en fait, lui-même ne fut en rien gaulliste
à ce sens là.
C'est en somme ce que dit Soustelle dès juillet 1958 : " Si
nous n'avons pas admis par le passé le gaullisme sans De Gaulle,
nous verrions d'un très mauvais il De Gaulle sans le gaullisme
".
Mais ce gaullisme rêvé, grandeur de la France, indépendance
politique et monétaire, immigration motivée et régulée,
travail pour tous, n'est-ce pas tout simplement ce que les gouvernements
ont toujours essayé de réaliser, avec plus ou moins de réussite
depuis les monarques, les empereurs, les chefs de gouvernement de tout
poil, (Et si j'écris bêtement : Travail, famille, patrie,
je vais me faire assassiner). C'est idiot, non de se dire gaulliste, pour
ce pont aux ânes !
Geneviève de Ternant
22 septembre 2012
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Cinquante longues années sont passées sans que les instances
politiques françaises, sans que les médias ne reconnaissent
notre Saga pied-noir mais il y a un plus à cette admonestation, la
ligue des droits de l'homme communisante qui persévère à
nous porter une aversion, une inimitié hystérique en nous
interdisant tout "droit" à avoir un passé !
Elle agit, cette LDH,comme si elle possédait seule le droit de juger,
le droit de manipuler l'histoire de la Nation déjà tellement
déformée par les "intellectuels" de gauche et l'éducation
nationale chargée de "déculturiser" la jeunesse
française.
Cette LDH qui est-elle pour s'arroger cette habilitation de critiquer, ce
rôle de délateur ?
Qui sont ses représentants qui s'autorisent le mensonge et agissent
comme des torquémada de l'inquisition à notre égard
?
Chaque individu qui anime cette coalition de l'outrage, de l'avanie a une
vie, une histoire personnelle. Il a eu une jeunesse, il a une région,
une ville où il peut retrouver les siens ! Il a un cimetière
où il peut déposer une gerbe de fleurs pour ses proches disparus.
Cet individu qui blasphème, il lui reste des traces de son existence
dans la pierre et les lieux qu'il cotoie. Il peut demain retrouver sa rue,
son école... Les empreintes de cette vie qu'il s'est construit !
Cet individu qui adhère à la LDH peut chaque jour retrouver
un passé réel, concret. Nous, il ne nous reste RIEN. Que le
souvenir!
Alors, que lui prend-t-il pour porter autant de haine, de rancune contre
ceux qui on connu l'exode, n'ont de trace de leur passé que dans
leur mémoire ? Il n'y a pas une pierre qui va leur rappeller leur
quartier, leur maison. Il n'y a pas un sourire qui va leur rappeller l'ami
(e) perdu (e).Il n'y a rien d'autre que la mémoire pour apprendre
à leurs enfants qu'ils ont eu une vie ailleurs ! Une existance que
la LDH veut détruire.
C'est triste que dans cette Métropole existent encore ces extrémistes
de l'animadversion, de l''antipathie déclarée; ces porteurs
de fiel et de venin; ces esprits malveillants qui entretiennent la braise
brûlante de la tromperie et de la contrevérité.
Ils ne méritent que notre mépris !
Robert Charles Puig
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2 / S / Septembre ! Un mois qui réveille des souvenirs...
C'est en septembre 1962 que je quitte Alger. " Des vacances... ",
explique Robert Moulin, suite à l'afflux de Pieds-noirs arrivant
en Métropole, depuis quelques mois.
Pour moi, c'est l'exode, mais sans m'en rendre compte... J'ai arrêté
mon travail à l'ORTF (l'office de la radio et de la télévision
d'Alger) sans rien dire... pris mon billet d'avion au Maurétania
et je pars comme un somnambule marche sur le toit d'un immeuble, inconscient
d'une mauvaise surprise qui peut l'attendre au réveil. J'ignorais
que depuis l'indépendance, Alger était la ville qui avait
eu le plus d'Européens enlevés ; de personnes portées
disparues sans que les nouvelles autorités du pays ou la France
ne s'émeuvent de cette dramatique situation. Je n'ai pas deviné
à ce moment-là ma chance de ne pas être arrêté
sur la route de l'aéroport, malgré un barrage policier algérien
et je ne savais pas qu'en arrivant sur le sol de la Métropole,
mes premiers pas ne seront qu'une suite de désillusions, en dehors
de l'accueil chaleureux que me réservera une partie de ma famille.
A l'aéroport d'Alger-Maison-Blanche une agréable rouquine
aux yeux verts, relation de mon frère René appelé
sous les drapeaux à 19 ans dans le cadre d'un décret gouvernemental
touchant tous les jeunes Pieds-noirs, s'occupa de l'enregistrement de
ma carte d'embarquement. Elle la modifia en me surclassant en première
classe du " Caravelle ".
L'avion allait m'emporter par-dessus la Méditerranée mais
je n'imaginais pas encore quitter définitivement ma Terre Natale.
Pendant le vol, une coupe de champagne me fut offerte. Douce, amère
? Je ne m'en rappelle plus mais tout à coup cela me ramena à
ce champagne bu au boulevard Saint Saens, chez Claude G... C'était
la veille de notre départ à l'armée, en 1959. Nous
avions trinqué entre amis, filles et garçons, sans deviner
que c'était le dernier champagne au goût de jeunesse que
nous buvions et qu'au retour à la vie civile, à cause des
mensonges de De Gaulle, plus rien ne serait pareil... Que la fin de l'Algérie
française s'annonçait par le meurtre, l'assassinat et le
crime d'Etat...
Sur le tarmac de Marseille-Marignane, suis-je le bienvenu ? Oui pour une
partie de ma famille déjà marseillaise, mais au passage
en douane j'ai le droit à la fouille par les CRS. Ils ont du plaisir
à retourner les vêtements de mon unique valise, mettant du
désordre là où ma mère avait passé
tant de temps à ranger mes affaires. (Mes parents et ma jeune sur
ne tarderont pas à prendre ce chemin de l'exode).
Interdit de rapatriement par Gaston Deferre à Marseille, c'est
à Meyzieu, près de Lyon, que je fais toutes mes démarches
d'exilé, revenant chaque fois retrouver mes proches pas loin de
la Canebière. Les premiers temps de cette existence nouvelle, il
m'arrive de trouver comme une tache rouge sur le soleil provençal...
le sang qui coule de l'autre côté de la Méditerranée...
et dans les calanques, la mer me paraît plus noire que bleue.
Pourquoi, en ce mois de septembre 2012, si longtemps après 62,
tous ces souvenirs ? Parce qu'à la radio, j'entends cette symphonie
remarquable de Modest Petrovitch Moussorgski. Elle me transporte loin
en arrière, vers un temps tellement ancien. Cette musique me rappelle
soudain un autre monde.
2 L'orchestration puissante fait jaillir des images, des sourires
et des peines... des instants d'intense bonheur, d'émotion et d'une
grande tristesse... ma jeunesse, croquée sans retenue et le souvenir
de cette terre africaine rougie du sang des crimes... Le rythme mélodique
puissant m'emporte dans un rêve ou je retrouve des amours innocents,
le soleil de là-bas, le ciel bleu et cette Méditerranée
pareille à nulle autre. J'écoute l'orchestre... Ses envolées
musicales grondent et tonnent lorsque les cordes et les cuivres s'unissent
à la peau des tambours pour que les notes montent au-dessus d'une
montagne nue jusqu'aux cieux, se croisent, s'accouplent presque charnellement,
érotiquement. C'était hier... C'était avant la tragédie
et la terreur... C'était, il y a plus de cinquante ans... Les mouvements
harmoniques se font soudain plus doux, plus sereins. Ils apaisent les
battements de mon cur.
La musique se tait...
Je referme le coffret aux souvenirs et j'ouvre les yeux.
Où suis-je ? Dans ce coin de France où la mer et le soleil
me rappellent mes vingt ans. Pourtant aujourd'hui, ce n'est plus de la
nostalgie qui habite mon âme, mais j'ai en moi la colère
de celui qui sait que les mensonges perdurent. J'ai reconstruit différemment
une vie, mais il me manque la reconnaissance de mon passé, du passé
de mes ancêtres. J'attends depuis si longtemps que la mauvaise volonté
du plus grand nombre fasse place à la vérité et la
sagesse ; que nos diverses autorités nationales reconnaissent que
nous ne sommes ni des factieux, ni des profiteurs sans scrupule d'une
terre d'Afrique du Nord devenue étrangère. Des anciens ont
créé un pays moderne en Algérie. Ils ont semé,
planté, construit. Pourquoi, à l'aube de ce cinquantenaire
: 1962 / 2012, la Métropole ne veut-elle toujours pas reconnaître
les actes positifs de ce temps des conquêtes ni nous tendre la main
?
J'ai cru qu'en 2012 la brûlure de ma mémoire serait cicatrisée
et que je pourrais sans rougir, honorer plus de 132 ans d'Algérie
française. Je m'aperçois que rien n'est réglé,
rien n'est soldé, de cette si longue histoire. 2012 n'est qu'un
florilège de mensonges de la part des médias, des politiciens
et d'associations perverses dans leur propagande de fausses vérités,
de colloques où seuls des ex-terroristes FLN sont invités
et encouragés à nous critiquer, nous vilipender alors que
nous continuons à être censurés et interdits de nous
exprimer publiquement. Des villes de France ouvrent leurs portes et leurs
salles de conférences pour que les assassins fellaghas s'expriment
librement ; des places du " 19 mars 1962 " continuent d'être
baptisées de cette date horrible et au tribunal de la haine qui
sévit et trouble l'Histoire, la sentence qui nous montre du doigt
reste la même : " Coupables ! ".
Ô Moussorgski ! Ta musique m'a emporté un temps vers un ailleurs,
mais en France les chaînes qui me supplicient et me condamnent ne
sont toujours pas brisées.
La nostalgie s'estompe comme un nuage qui traverse le ciel.
2012 ! Sur TF1, la réalité c'est François Hollande
et ses commissions, ses promesses et les impôts... C'est le temps
trouble du socialisme... Impossible pour moi d'en entendre plus. Sur mon
électrophone je place un vieux vinyle pour écouter Louis
Armstrong au cornet jouer un de ses mythiques morceaux : " Muskrat
Ramble ", avec Kid Ory et Johnny Dodds.
Quel plaisir ce jazz mon vieux Roger S..., complice de frasques d'antan
!
Robert Charles Puig / septembre 2012
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1 / S. Sont-ils caractériels ou envieux de notre mémoire
?
Après avoir été traité de " colon ",
de " fasciste ", " d'esclavagiste ou de raciste ",
je me vois affublé d'un nouveau mot : " anarchiste ! ".
Est-ce que mes écrits peuvent me faire attribuer ce terme ? Ainsi,
moi qui me croyais à la fois Français et Républicain
(pas de cette République issue de la cinquième, mais celle
du respect de la Nation, de l'hymne national et de la levée des
trois couleurs : bleu, blanc, rouge), j'hérite d'un nouveau surnom:
anarchiste !
Anarchiste, parce que je m'élève contre le mensonge qui
marque du sceau de l'infamie la manière dont s'est déroulée
la fin tragique de l'Algérie française ? Les mensonges,
à marquer d'une croix noire, de la guerre d'Algérie ? L'abandon
et les meurtres organisés par le FLN terroriste ayant obtenu le
19 mars 1962, un " droit de tuer ! " les civils européens
et les musulmans : Harkis ou Supplétifs de l'armée française.
Anarchiste, parce que je condamne une " Histoire " falsifiée,
écartelée par la médisance d'élus qui refusent
la vérité historique des disparus; de la torture ; du viol
et des bordels terroristes où des femmes et des enfants ont subi
le pire ! Enfin des " hôpitaux " FLN où des Pieds-noirs
furent vidés vivants de leur sang, exsangues !
Je me doute bien que prononcer un tel mot: anarchiste, correspond à
l'état d'esprit d'une personne peu au fait de notre mémoire
et qui a éliminé mes chroniques avant de les avoir bien
lues. Qu'en penser ? Un quidam qui se prélasse dans la fiction
socialo-communiste teintée de cette fausse humanité qui
veut nous perdre, faisant de la Métropole une terre ouverte à
la misère de l'Est et du Sud et aux prédateurs d'Orient
! Aux pauvres, pour leur offrir toutes les aides de l'Etat, de l'AME au
RSA et à la dépénalisation de la clandestinité,
au détriment des Français qui paient pour tous. Aux riches
et à la puissance financière du Qatar et de l'Arabie Saoudite
qui achètent notre économie et nos loisirs, provoquant en
sous-main une islamisation de l'Europe sinon plus... un Djihad !
Bien entendu, j'admets ce " titre ", anarchiste, si cela peut
réveiller la France de sa torpeur innocente. Un dur combat car
dans notre pays une race (un genre ?), des traîtres à la
République, des effaceurs de Nation à l'antiracisme primaire,
des pauvres d'esprit aveuglés par la doctrine d'un socialisme dépassé,
veulent laminer la société par le bas.
Depuis cinquante ans: 1962 / 2012, la haine et la rage des étriqués
du cerveau se nourrissent de la propagande officielle de l'Etat: gaulliste
ou mitterrandiste ; chiraquienne ou centriste, puis UMP. Un parti qui
a sabordé l'élection présidentielle de Nicolas Sarkozy
en abandonnant la France à une Gauche clanique plus perverse et
plus passéiste que jamais. Deux objectifs l'habitent, l'animent:
dissoudre dans un néant cosmique la période de la colonisation
française et installer en France un collectivisme destructeur d'ordre
et de raison.
Un monde sans avenir : un monde de l'assistanat !
Ce n'est pas le mien ! Anarchiste, je veux bien, pour une France du droit,
du respect du prochain. Pour une Nation fière d'être "
fille de la chrétienté ! ".
Robert Charles Puig / 09 / 2012
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La mairie d'Aix-En-Provence est sur la sellette depuis quelques temps,
accusée d'être d'extrême droite (témoin le matraquage
des télévisions ces derniers temps). Il est évident
que Stora n'était pas le bon cheval pour parler de Camus, lorsque
l'on connait sa tendance pro-FLN.
C'est encore une occasion en montant une caballe contre Michel Onfray
de montrer, en France, la puissance des bobos intellectuellement soumis
au communautarisme et de la gauche mal-pensante .
D'autres auteurs sont sous le coup de la guillotine radical-socialiste
et francophobe : Richard Millet c/o Gallimard et Renaud Camus c/o Fayard.
Des éditeurs ont rompu les contrats les liants à ces écrivains.
Pourquoi ? Ils dénoncent chez le premier l'idéologie de
"l'antiracisme" à la fois marxiste et trotskiste et c/o
l'autre, la grande déculturation, l'enseignement de l'oubli et
l'industrie de l'hébétitude.
La France du djihad montre son nouveau visage parisien et le retour à
l'inquisition des "Torquemada" de l'extrême gauche. Attention
!
Robert Charles PUIG
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Le Cercle Algérianiste vous invite à assister à
la conférence proposée par Manuel GOMEZ dont le thème
sera :
"De Gaulle, sa face cachée. Ses impostures, ses forfaitures,
ses crimes" qui se déroulera le vendredi 21 septembre à
15 h.
Hotel Splendid à NICE.
Entrée gratuite.
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Viviane EZAGOURI a écrit à Henri GUAINO:
Monsieur,
J'ai suivi vos diverses prestations télévisuelles sur
les différents chaînes pour appuyer votre candidature au
poste de secrétaire de l'UMP, votre ambition est légitime
elle vaut celle des autres candidats, mais pourquoi faire, l'éloge
à chaque fois du Général de Gaulle ? Certes, il a
été l'homme de l' appel du 18 juin, mais en qualité
de Française d'Algérie , je trouve indécent ce rappel
continuel d'un homme qui a trahi, la parole donnée aux Français
d'Algérie et à l'armée.
Il est responsable directement des massacres des Harkis et des Français
disparus civils ou militaires. Aujourd'hui nous disposons d'archives qui
révèlent sa volonté d'abandonner les Harkis en sachant
qu'ils allaient se faire égorger. De plus elles font état
de notes ordonnant aux gendarmes, policiers et militaires de ne pas rechercher
les militaires prisonniers du F.L.N. et de ne pas intervenir après
le 1er juillet 62, même si les Français se faisaient massacrer.
C'est ce qui est arrivé à Oran le 5 juillet 62, je suis
une fille de disparu le 5 juillet 62 à Oran.
Depuis, 50 ans, je me bats pour qu'on reconnaisse la responsabilité
du gouvernement de l'époque pour apaiser la douleur des familles
de disparus.
Aucun gouvernement n'a voulu nous recevoir pour en parler, alors de
grâce arrêtez d'évoquer ce personnage que l'Histoire
finira par juger un jour.
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Être socialiste en 2012, c'est quoi ? La pire des engeance que
le monde peut supporter au même niveau que cette haine islamiste et
djihadiste qui enflamme l'Orient.
Être socialiste en 2012, c'est effacer le mot "Nation" pour
créer le "genre", l'espèce de Français de
demain ni masculin ni féminin. C'est surtout apprendre aux Français
qu'ils appartiennent à deux catégories d'individus bien dictinctes
: les actifs et les retraités; ceux qui espèrent que la crise
où les radicaux-socialistes nous ont enfoncés avec l'euro
se calme... un jour, et les "assistés", ceux qui ont travaillé
30, 40, ou plus d'années pour avoir le droit de vivre et que François
Hollande et sa clique veulent réduire à la mendicité
au même titre qu'un sans papier, sans bénéficier des
avantages (SS, RSA, CUM, ATA...) de ce dernier.
Il faut écouter la propagande qui vient de naître et s'enfle
dans les médias - ceux qui peuvent réduire 30 à 40
% de revenus avant impôts - et les instances gouvernementales... Ils
faut les entendre claironner que les retraités sont des gens heureux,
qu'ils ont de forts revenus qu'il est JUSTE de raboter, de diminuer les
avoirs en supprimant le pauvre 10 % avant impôt et en les faisant
"participer" pleinement à la CSG, tout en augmentant les
frais d'hôpitaux et les médicaments (en imposant les "génériques"
dont la composition est souvent incertaine).
Attendons-nous demain à ce que les mutuelles soient supprimées
pour faire bonne mesure.
L'objectif du gouvernement socialo-vert est de diaboliser l'état
de "retraité", les anciens que Mme Michèle Delaunay,
Ministre des personnes âgées appelle idiotement les" avancées
en âge"... en les poussant vers des mouroirs.
La "non-pensée" socialisante est un piège où
le peuple tombe pour s'entredéchirer : jeunes contre vieux; actifs
contre retraités. c'est "l'halakha" qui donne la marche
à suivre, l'hallali du fort contre le faible, le sanglant affrontement
2012 d'une nouvelle lutte des classes d'où la France sortira meurtrie.
Bravo aux socialistes, à François Hollande et à ses
valets si promptent à profiter de la galette républicaine
mais qui veulent que le peuple s'entretue et crève de faim sous le
poids de "charges" inventées par certains penseurs doctrinaires
des grandes écoles ou comme le Président de la cour des comptes,
M. Didier Migaud, acteur de cette chapelle socialo-démocrate qui
montre son véritable visage : humanophobe et Francophobe !
Bonne lecture et faites suivre !
Robert Charles Puig
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28 août 2012
CEREMONIE
CARREFOUR GENERAL RAOUL SALAN A TOULON
Chers Amis,
Nous sommes ici pour rendre hommage à l'un de nos plus prestigieux
compatriotes le Général d'Armée Raoul Salan.
C'est à la demande de Serge Jourdes que, désormais,
l'ADIMAD organisera cette cérémonie chaque année.
Depuis plus de 10 ans notre ami Jourdes a assumé avec une grande
réussite cette réunion dédiée à la
fidélité et à l'amitié.
Raoul Salan naît le 10 juin 1899 à Roquecourbe, dans le Tarn.
Le 2 août 1917, il s'engage pour la durée de la guerre
et est admis à l'Ecole de Saint-Cyr. Chef de section du 5ème
R.I.C., il participe à de nombreux combats dans la région
de Verdun où il sera cité.
Volontaire pour le Levant, promu Lieutenant le 11 septembre 1921,
il est grièvement blessé au combat d'Accham le 24 octobre
suivant, et rapatrié sanitaire en France. En 1924, toujours volontaire,
il part pour l'Indochine, où il sera affecté au 3ème
Régiment de tirailleurs tonkinois. Promu Capitaine le 28 avril
1933, il prend en octobre 1934, le commandement de la 6ème compagnie
du 19ème Régiment mixte d'infanterie coloniale.
Lorsque la deuxième guerre mondiale est déclarée,
il est Chef de bataillon et accomplit une mission secrète en Egypte
et au Soudan, afin d'apporter une assistance à la résistance
des forces d'Abyssinie contre les troupes d'occupation de l'Axe. Le 5
juin 1940, Raoul Salan est en première ligne sur la Somme, à
la tête d'un bataillon du 44ème RICM Sénégalais.
Il se distinguera par ses actions retardatrices lors des opérations
de repli sur la Loire. Nommé Lieutenant-colonel le 25 juin 1941,
il sert à nouveau en Afrique. Le 30 mai 1944, le Colonel Salan
prend le commandement du 6ème RTS en Corse. Le 19 août 1944,
son régiment débarque dans le Var où il va mener
de féroces combats contre les forces allemandes, jusqu'à
la libération de Toulon. Les Toulonnais l'appelleront d'ailleurs,
à juste titre, " Libérateur de Toulon. En une semaine,
le 6ème RTS dénombre dans ses rangs 587 tués, blessés
et disparus...
En novembre 1944, le Colonel Salan conduit le 6ème RTS devenu 6ème
Régiment d'infanterie coloniale, dans le Doubs, où il réduit
les poches de résistance allemandes, puis en Alsace, où
il libère plusieurs localités. Raoul Salan est promu Général
de brigade et prend la tête de la 9ème D.I.C. qui va détruire
les forces allemandes qui occupent Colmar. Il termine la guerre à
la tête de la 14ème Division d'infanterie.
A partir de janvier 1952, le général Salan remplace
le général de Lattre de Tassigny, décédé,
au poste de Commandant en chef des forces françaises en Indochine.
La stratégie qu'il développe va permettre de gagner la bataille
de Na San.
En 1957, on retrouve le général Salan en Algérie,
au commandement de la 10ème Région militaire. En 1958, malgré
ses réticences, victime des comploteurs gaullistes, il fait appel
à De Gaulle Charles et lui apporte, hélas, son appui. Farouche
partisan de l'Algérie française, et profondément
en désaccord avec la politique d'abandon rapide décidée
par le plus grand traître de l'histoire de France - dont il prévoit
les funestes conséquences - Il se réfugie alors en Espagne
pour conserver sa liberté d'action ce qui lui permet de rejoindre
l'Algérie au moment du soulèvement militaire du 22 avril
1961. Après l'échec de la révolte militaire, fidèle
à la parole donnée, il refuse de se rendre, entre dans la
clandestinité et devient le chef de l' Organisation Armée
Secrète. Arrêté, il assume fièrement son engagement
devant un tribunal d'exception et déclare : " Je suis le chef
de l'OAS. Ma responsabilité est donc entière. Je la revendique,
n'entendant pas m'écarter d'une ligne de conduite qui fut la mienne
pendant 42 ans de commandement .Je ne suis pas un chef de bande, mais
un général français représentant l'armée
victorieuse, et non l'armée vaincue ". Il est condamné
par le Tribunal Militaire à la prison à vie ; il sera libéré
le 15 juin 1968 par De Gaulle Charles fuyant en Allemagne les émeutiers
de Paris. Comme ses Camarades de combat il sera amnistié par François
Mitterrand en 1982.
Le Général Raoul Salan s'est éteint le 3 juillet
1984 à l'hôpital du Val de Grâce à Paris. Il
a été inhumé au cimetière de Vichy. Il est
l'auteur de deux ouvrages : "Fin d'un Empire" et "Indochine
rouge, le message d'Hô Chi Minh".
Ce Combattant volontaire, blessé de guerre, fier de porter
les galons de Caporal-chef d'honneur de la Légion étrangère,
arborait sur sa poitrine 10 rangs de décorations: il était
Grand Croix de la Légion d'Honneur, titulaire de la Médaille
militaire et de quatre Croix de guerre totalisant 17 citations.
A la demande de nombreux Toulonnais et Réfugiés d'Algérie
ce carrefour avait été baptisé par la municipalité
Le Chevallier :
Carrefour Général Raoul Salan
Libérateur de Toulon
28 août 1944
En juin 2005 les misérables gaullistes de la municipalité
Falco, à l'unanimité, moins une voix, cédèrent
au lobby de la Ligue des Droits de l'homme et votèrent le changement
d'appellation de ce carrefour qui devint, pour eux, mais pas pour nous
:
Carrefour colonel Salan
Libération de Toulon
Août 1944
Ainsi, notre Chef fut dégradé et ne fut plus le Libérateur
de Toulon ! Honte à ces élus sans courage et soumis au politiquement
correct.
Quant à nous nous continuerons chaque année à
venir honorer celui qui fut l'Honneur de la France face au parjure et
à l'abandon.
A l'an prochain !
JF Collin
ADIMAD
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LETTRE OUVERTE, mais amicale, à M. Martin BOUYGUES, principal
actionnaire de TF1
Monsieur, votre chaine, je veux le croire, est libre et indépendante,
en tous les cas du pouvoir actuel.
Votre rôle premier est d'informer avant même d'amuser.
Je vous conjure de vous intéresser fortement au film " La valise
ou le cercueil " réalisé par Charly Cassan. Il livre
les témoignages poignants d'officiers de notre armée, de Français
d'Algérie et d'Algériens sur la guerre d'Algérie.
Je l'ai vu à plusieurs reprises et je peux vous garantir son objectivité.
Il n'hésite pas à signaler les erreurs commises, les occasions
manquées, les exactions et les crimes de quelque côté
qu'ils aient été commis.
Il verse au dossier une version réelle des évènements
et un simple cours d'histoire.
Je vous promets un audimat qui ne vous décevra pas et la considération
d'une partie importante de téléspectateurs qui se sont sentis
blessés par les films et les documentaires projetés par les
très nombreuses chaines officielles.
Visionnez-le, cela ne vous engage en rien, et prenez ensuite votre décision.
Vous ouvrirez ainsi les yeux à une très grande majorité
de Français trop longtemps désinformés et trompés
par les discours officiels.
Ils pourront ainsi se forger une opinion en toute connaissance de cause
et vous seront gré des informations nouvelles et réelles que
vous leur offrez.
Manu GOMEZ |
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Bonjour,
Pour consulter cet excellent article de "RIPOSTE
LAÏQUE" cliquez sur le lien ci-dessous.
http://ripostelaique.com/avec-hollande-valls-lislam-religion-detat-50-ans-apres-la-valise-ou-le-cercueil.html
Merci
Bien à vous
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Livre de Malika MEDDAH
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NAISSANCE DE MALIKA
A la lueur de la lampe à pétrole le travail d'accouchement
continuait. En position accroupie, tournée vers l'est, ma mère
poussait, le ventre couvert par un drap. Face à elle la qibla, également
accroupie, avait à portée de main tout ce qui pouvait faciliter
la sortie du nouveau né et éviter les déchirements
: huile d'olive, jaune d'uf, savon. Elle suivait de la main passée
sous le drap la progression du travail. Elle récitait, d'une manière
souvent incompréhensible pour les présents, tout un tas de
prières et invoquait des protections divines. Maman avait enlevé
auparavant la ceinture de sa robe, les bijoux, bracelets, bagues, colliers,
le lien qui tenait ses cheveux attachés, car tous ces objets évoquent
une fermeture ou un encerclement et les traditions en avaient fait, d'une
manière qui touchait à la superstition, un signe pouvant être
préjudiciable au bon déroulement de l'enfantement.
LE MASSACRE DES HARKIS
Des hommes enterrés jusqu'aux épaules servaient de jeux de
massacre, on les tuait à coup de pierres, beaucoup mirent plusieurs
jour à mourir. On ne peut s'empêcher de penser à la
lapidation qui est de règle dans un certain islam pour les femmes
adultères. Ailleurs on amputa des mains, des pieds, on énucléa,
on émascula et on laissa mourir. Dans d'autres endroits, certains
furent écorchés vifs, avec le couteau ou avec des tenailles,
on pelait la peau et on laissait la vie les quitter quand il n'y avait plus
de sang. D'autres eurent droit à l'eau bouillante dans laquelle on
les plongeait et on les ressortait et ce jusqu'à ce qu'ils meurent.
Certains furent décapités mais en faisant en sorte que la
souffrance fut la plus longue possible et sur les têtes exposées,
on incita femmes et enfants à venir étaler des excréments
sur ces visages défigurés par la souffrance. Dans des fûts
de deux cents litres on en coula quelques uns dans du ciment et on les laissa
mourir en incitant les autres à les frapper et à leur cracher
dessus. On démembrait et on éparpillait les morceaux de corps.
On trainait les corps dénudés sur un tapis de tessons de bouteille,
et cela sous les youyous des femmes et les cris de joie des enfants. Leurs
femmes, leurs filles, leurs mères furent violées, éventrées,
et tuées elles aussi dans les pires circonstances. Même les
enfants furent victimes de la furie vindicative algérienne et assassinés.
Nous étions en plein Moyen Age, estrapade, bastonnade, bûcher,
tout était bon, l'essentiel étant que la pire souffrance accompagne
ce martyr. Leurs femmes, leurs filles, leurs mères furent violées,
éventrées, et tuées elles aussi dans les pires circonstances.
Même les enfants furent victimes de la furie vindicative algérienne
et assassinés.
LES CAMPS D'ACCUEIL ET DE TRANSIT
On a donc vidé le Larzac et Bourg-Lastic pour remplir Rivesaltes
où s'entassaient neuf mille personnes (dont cinquante pour cent d'enfants)
en décembre 1962. Saint- Maurice abritait dans d'aussi mauvaises
conditions cinq mille cinq cent personnes (dont quarante pour cent d'enfants).
L'hiver a été excessivement rigoureux, les conditions de logement
inappropriées, les équipes de direction débordées
n'avaient pas les moyens de faire face à cette multitude. L'état
de santé des supplétifs et de leurs familles n'était
pas forcément excellent et dans une population entassée, les
maladies contagieuses se transmettent vite. La mortalité infantile
a été très importante : trente deux enfants en trois
mois à Saint-Maurice.
LES CAMPS DE FORESTAGE
Les camps forestiers n'étaient pas comme certains l'ont dit des prisons,
comme on peut le penser pour les camps d'accueil et de transit évoqués
plus haut. A ma connaissance, il n'y a rarement eu de clôture de barbelés
autour. Mais un grand nombre d'entre eux était très éloignés
des villages dont ils portaient le nom. La maison du Petit Poucet au fond
des bois
Hélas, il n'y avait pas de bottes de sept lieues pour
les Harkis. Non, pas de comparaison avec un conte de fées.
LA MISSION INTERMINISTERIELLE DES RAPATRIES (M.I.R.)
La Mission interministérielle des rapatriés n'a pas été
un organisme plus satisfaisant. Créée en 2002, son président
actuel ayant dès le début occupé les fonctions de secrétaire
général, puis de président à partir de 2007.
Un des membres du bureau de mon association l'appelle : " Monsieur
tout va bien ". Vu du Midi, il ne nous a jamais semblé très
utile, il reçoit le courrier et il le retransmet, mais hélas
ne le suit pas. Et quand nous nous plaignons, il répond sans ambages
que tout va bien
méthode Coué
! Dire qu'il ne
sait rien des Harkis ne serait pas lui faire injure, cela s'avère
vrai de jour en jour. Il semble pour son information s'être entouré
de quelques " chaouchs " qu'il traite au restaurant, qu'il subventionne
également pour leur permettre de se déplacer et reçoit
en échange des informations (vraies ou fausses) sur le milieu Harki.
Nous nous posons la question de savoir qui contrôle les subventions
distribuées par la M.I.R. Un contrôle de la cour des comptes
nous apparaîtrait éminemment souhaitable. S'il s'avère
positif, c'est donc que les bruits très nombreux qui courent à
ce sujet sont faux. Si par contre la Cour relève quelques anomalies
cela permettra d'y pallier à l'avenir.
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L'esprit olympique à la dérive !!!
À leur origine, huit siècles avant J.C., les jeux olympiques
avaient un caractère religieux puisqu'ils étaient consacrés
aux différents dieux et les athlètes étaient toujours
complètement nus.
Donc si le CIO souhaite revenir à l'esprit olympique de l'antiquité
soit, mais alors totalement et sans aucun signe ostentatoire ni de religion,
ni de pays, ni de drapeaux.
Ce n'est pas ce que souhaitait Pierre de Coubertin à l'origine
des JO modernes en 1896.
S'il y a eu quelques manifestations et démonstrations politiques
au cours des JO modernes on ne constate pas de manifestation religieuse
(si ce n'est une probable connotation lors de l'assassinat de onze athlètes
Israéliens à Munich en 1972 par un commando d'islamistes
palestiniens).
Or, le CIO vient de procéder à une première entorse
à ce principe de laïcité en autorisant un signe ostentatoire
religieux,
**le port du voile, par une " judoka " représentant l'Arabie
Saoudite et cela sur un ultimatum provocateur de ce royaume.
Le port du voile n'a duré qu'une minute, mais une minute de trop
car il s'agit là d'une malencontreuse décision du CIO qui,
nous n'en doutons pas, aura des suites de plus en plus provocatrices.
Les jeux olympiques modernes qui s'étaient déroulés
déjà à Londres en 1908 avaient connu un premier scandale
(les Anglais exigeaient des arbitres uniquement britanniques
belle
blague). Ceux de 2012 en connaissent déjà plusieurs.
**L'autorisation offerte à un athlète handicapé de
participer au " 400 mètres " ne peut que nous interpeller.
Bien sûr ma réflexion n'a rien à voir avec ce magnifique
athlète, son courage et sa joie de concourir et je sais que ce
que j'écris va paraître dur et cynique mais avec les constants
progrès de la science et des techniques si un athlète handicapé
unijambiste se présente au saut en hauteur équipé
d'un ressort et franchi 2 m. 50 il sera médaille d'or. Cela est
inconcevable comme il est inconcevable qu'Oscar Pistorius occupe une place
sur le podium aux dépends d'un athlète " ordinaire
" non équipé d'orthèses.
Et ce n'est pas tout :
**une nageuse provoque un faux départ, suite paraît-il à
un incident technique imputable au matériel. Il est repris.
**Un cycliste sur piste anglais loupe son départ et tombe volontairement.
Le départ est repris.
**En aviron, le double anglais s'arrête après cent mètres
de parcours, suite paraît-il à un accident mécanique.
Il est repris.
Jamais cela ne s'est passé lors des précédents JO
ni, je l'espère, lors des suivants.
Et je suis désolé d'insister en m'étonnant sur toutes
les victoires et les records mondiaux obtenus par les cyclistes britanniques
sur piste, qui s'étaient montrés inexistants depuis les
dernières olympiades de 2008 dans tous les championnats européens
et mondiaux.
Comme par hasard cela concerne uniquement des athlètes britanniques.
Même dans les milieux officiels et professionnels on n'hésite
pas à parler de dopage et on en entendra très certainement
parler au cours des prochaines semaines.
Tous ces incidents ne sont pas à l'honneur du CIO
ni des Anglais.
La fin ne justifie pas tous les moyens !
Manu GOMEZ
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Lettre ouverte du 11 juillet 2012
à M. le directeur de France Télévisions
Monsieur le directeur,
Les films concernant la guerre d'Algérie se suivent et se ressemblent
: il y a toujours les mêmes bons et les mêmes méchants.
Les " bons " se sont les Algériens du Front de libération
nationale (FLN) ou de l'ALN, les poseuses de bombes, les porteurs de valise,
ou encore les " barbouzes " gaullistes qui pourchassaient les
Français. Les attentats, les récoltes brûlées,
les exactions diverses, les enlèvements, les harkis suppliciés,
le 5 juillet 1962 à Oran, tout cela était parfaitement justifié
!
Quant aux " mauvais ", ce sont bien sûr les membres de
l'OAS, les Pieds-noirs colonisateurs, les parachutistes et tous les militaires
qui torturent, les harkis traîtres à leur pays et tous les
Français défenseurs de l'Algérie française,
défenseurs de la grande France de Dunkerque à Tamanrasset
que préconisait De Gaulle en 1958.
Cela a été décidé une fois pour toutes par
la plupart des médias français.
Et tous les films et/ou documentaires programmés par notre bonne
télévision française ne peuvent, en cette année
du cinquantenaire des accords d'Evian, diffuser autre chose qu'une soupe
infâme. C'est une honte !
Après avoir regardé le film d'Hélène Cohen
" L'été où ma famille a disparu " le 26
juin dernier (et je vous ai écrit à ce propos), j'ai encore
regardé sur FR 3 les deux films relatifs à l'Algérie,
mardi 3 juillet et ce mardi 10 : " 1962 : de l'Algérie française
à l'Algérie algérienne ".
Mis à part un ou deux témoignages intéressants apportés
par des Pieds-noirs, c'est encore et toujours la même " sauce
" qui nous est servie, sauce avec comme ingrédient principal
l'OAS. Une Organisation armée secrète à la base de
tout ce qui a pu se passer en Algérie en 1962 : les attentats,
les bombes, les enlèvements, le départ des Pieds-noirs,
etc.
Jamais, je n'entends parler du rôle admirable des EMSI (équipes
médico-sociales itinérantes), des soldats français
qui protégeaient les récoltes contre les exactions du FLN,
de ceux qui construisaient des écoles et qui instruisaient les
enfants. Jamais je n'entends parler de la mise en valeur d'une Algérie
qui n'était que marécages en 1830, de la France qui a construit
des routes, des ponts, des hôpitaux. Jamais je n'entends parler
des Pieds-noirs qui avaient fait de ce pays un pays riche et prospère
ou encore de l'armée française qui avait ramené la
paix dans le pays et gagné la guerre que nous faisait une poignée
de hors-la-loi. Jamais on ne nous montre que l'Algérie c'était
aussi des communautés - chrétienne, juive, musulmane - ayant
vécu en parfaite harmonie pendant de très nombreuses décennies,
des communautés vivant et partageant beaucoup ensemble.
Les Français payent aujourd'hui une " redevance télévision
" pour avoir une information tronquée, faite de non-dits,
de raccourcis et de mensonges grossiers : ainsi les soldats de l'ALN qui
avaient " gagné " la guerre accueillis en héros,
ainsi un 5 juillet 1962 à Oran avec des morts des deux communautés
(pouvant faire croire qu'il s'agissait d'un affrontement quelconque),
ainsi encore les quelques milliers de harkis qui " auraient "
été tués
Et dans le même temps, ces mêmes chaînes de télévision
refusent de programmer le film de Charly Cassan et Marie Havenel, documentaire
historique intitulé " La valise ou le cercueil : l'Algérie
de 1830 à nos jours " qui retrace ce que furent les cent trente
années de présence française et apporte un éclairage
objectif sur la période dite des événements d'Algérie.
Je le redis, tout cela est une honte !
Par pure politesse, je vous adresse, Monsieur, des salutations que votre
étroitesse d'esprit ne vous fait point mériter.
Roger Soncarrieu
Auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie
", " Guerre d'Algérie : j'en ai assez ", "
Vérités oubliées de la guerre d'Algérie "
(Editions Dualpha)
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Deux exemples
deux France !
C'est un honneur rare de représenter la France aux jeux olympiques
mais ce n'est quelquefois pas un honneur pour un pays d'être représenté
par certains sportifs (de récents exemples footballistiques l'attestent).
Hier les jeux olympiques qui se déroulent à Londres nous ont
donné deux exemples totalement différents :
- Yannick Agnel, après avoir gagné avec un rare brio sa médaille
d'or sur le 100 mètres nage libre, s'est exprimé devant le
micro que lui tendait Nelson Montfort :
" Excusez le tremblement de ma voix mais je viens de chanter la ''Marseillaise''
et cela m'a bouleversé "
On comprend son émotion et on apprécie la main posée
sur le cur de ces jeunes athlètes, ce qui n'est pas toujours
le cas dans d'autres disciplines sportives.
- Quelques instants plus tard un jeune et talentueux boxeur ''français'',
dont je ne citerai pas le nom remporte une première et courageuse
victoire et la salue en dressant l'index en signe de " Djihad ".
Sa médaille est encore bien éloignée mais je ne suis
pas certain de souhaiter qu'il la gagne si c'est pour la dédier à
ce même symbole terroriste.
(Il semble souhaitable depuis quelques temps de ne pas citer les noms quand
ils peuvent déterminer l'origine. C'est la raison pour laquelle dans
les médias télévisés notamment, on s'abstient
d'indiquer les noms de certains délinquants et criminels)
Comment notre Président de la République a t'il perçu
ce signe lui qui s'est si bien exprimé au cours de cette même
journée ?
Manu GOMEZ
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5 juillet à Nice
Le 5 juillet est dans le coeur de tous les Pieds-noirs. Un jour de tragédie
d'autant plus honteux que l'armée française a laissé
des centaines d'Oranais sans défense, tués par le terrorisme
du nouvel Etat algérien. Des assasinés, des disparus...
Au jardin Alsace-Lorraine nous étions nombreux à nous
souvenir avec les associations oranaises dont la plus émouvante,
celle des rescapés du 5 juillet.
Une belle cérémonie où le cercle algérianiste
était représenté par sa Présidente, Michèle
Soler.
Le dépôt de gerbes s'est effectué dans le respect
qu'une telle cérémonie méritait, avec cependant
la réaction outrée mais compréhensible d'un des
participants - à juste titre - devant ces représentants
du pouvoir local toujours gaullistes qui oublient le rôle de De
Gaule en cette triste journée du 5 juillet 1962.
La messe qui suivi se fit dans la ferveur et le souvenir en présence
de plus de deux cents personnes en prières.
R.C. PUIG
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Une " pieds-rouges " sang
comme les autres.
Je vous avais promis un article sur Anne Beaumanoir, le voici.
Qui est Anne Beaumanoir ? Fille unique d'une grande famille bretonne,
elle fut une résistante communiste durant l'occupation. En 1956
elle est reçue à Moscou comme " la première
scientifique française à partager la vie des chercheurs
russes " (La vie des chercheurs qui ne sont pas enfermés dans
les goulags bien sûr) et durant les quelques mois qu'elle passe
en URSS elle ne s'aperçoit pas des crimes commis par Staline mais
après tout est-ce que cela l'intéresse vraiment ? L'essentiel
n'est-il pas la brillante réussite de la révolution d'Octobre
?
Des prêtres marseillais de la mission de France mettent Anne Beaumanoir
en contact avec des responsables régionaux du FLN. Elle commence
par récolter de petites sommes, de la menue monnaie, puis on lui
présente Francis Jeanson, le " patron " des porteurs
de valises et cette " menue monnaie " devient des millions dans
les petites valises, millions nécessaires pour acheter des armes
de plus en plus sophistiquées qui permettront de tuer de plus en
plus de petits soldats français, d'enfants, de femmes et d'innocents
civils.
Mais Anne Beaumanoir est une femme courageuse qui n'hésite pas
à mettre sa liberté et sa vie en péril, contrairement
à tous ces " bobos " des beaux quartiers parisiens qui
causent beaucoup, agissent peu, manifestent quelquefois quand ils ne risquent
rien et signent des pétitions.
En 1959 elle est arrêtée. " Donnée par un traître
" dira-t-elle (nous pensons plutôt qu'il s'agissait d'un patriote
mais c'est une question d'opinion). Anne est condamnée à
10 ans de prison mais, avec certaines complicités à haut
niveau, ses avocats François Vidal-Naquet et Georges Kiejman découvrent
un vice de forme (comme cela devient une habitude dans nos tribunaux)
et elle est libre.
Elle part immédiatement à Tunis où Redha Malek, futur
premier ministre, lui propose de remplacer l'héroïque Franz
Fanon, à l'article de la mort, comme psychiatre de l'ALN, chargée
de " reconstruire la santé au niveau national ".
Anne Beaumanoir fait partie du gouvernement de Ben Bella, elle est même
une proche collaboratrice. Que " ses " amis aient mutilés,
torturés, massacrés, des dizaines de milliers de jeunes
soldats français et des civils innocents (Arabes et Européens)
cela ne lui pose pas de problème. Elle le dit elle-même :
" Elle n'a pratiquement jamais rien su du drame des harkis ",
ni de ce qui s'est passé à Oran fin juin et début
juillet (très exactement comme tous les " pieds-rouges ".
C'est fou comme ces traîtres n'ignoraient rien des tortures, des
méfaits, etc. de l'armée française et de l'OAS mais
n'étaient pas au courant des massacres et des assassinats commis
par ces " anges " de l'ALN et du FLN dont ils étaient
les complices).
D'ailleurs, comme tous les pieds-rouges, Anne Beaumanoir a été
récompensée dès 1965 : " Jetée à
la mer par ce pays à qui elle a tout sacrifié ". Elle
se réfugie à Genève jusqu'à son amnistie l'année
suivante (1966).
Dans ses mémoires, Anne Beaumanoir écrit : " J'ai consacré
trois années à façonner ou à croire façonner
le bonheur des autres qui peut-être n'en demandaient pas tant.
Ceux qui me puniront d'une telle audace doivent savoir qu'ils n'entameront
pas ma volonté de lutter pour plus de liberté, plus de justice
sociale, plus de fraternité entre les hommes ".
Anne Beaumanoir, tous ceux qui sont morts grâce à l'aide
financière, professionnelle et morale, vous remercie de votre patriotisme
que vous avez mis au service des ennemis de la France, votre patrie. Non
madame, vous n'êtes pas une héroïne, comme veulent le
faire croire vos proches politiques, loin de là, mais plus simplement
" une traîtresse " comme tant d'autres.
Manu GOMEZ
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Merci d'avoir répondu à notre appel !
Aujourd'hui 5 juillet 2012, le FLN (au départ une poignée
de terroristes en 1954) célèbre ce jour avec faste, bien
que conscient de n'avoir pas réussi à rendre le peuple Algérien
plus heureux que du temps de la France, le cinquantième anniversaire
de l'Indépendance ; pour nous PN et Harkis c'est un jour de deuil
qui nous ramène à ce triste jour du 5 juillet 1962 à
Oran et de la volonté de Ben BELLA de faire fuir à jamais
ceux qui avaient construit ce beau pays
Déjà dès le 18 mars, funeste jour dit des "
accords d'Évian " les vainqueurs de la France ne s'étaient
pas gênés pour massacrer les Harkis, fidèles à
la France depuis 1832, les civils et profaner nos cimetières. N'oublions
pas non plus les 500 soldats français du Contingent qui auraient
du être libérés à partir de cette date. Seulement
5 des leurs purent être sauvés; les autres corps ne furent
même pas rendus aux familles, dans l'indifférence totale
de la Métropole et du Gouvernement gaulliste: rappelez-vous en
juillet 1962, 98% des Français pensaient à leurs vacances
d'été et se souciaient peu des disparus, et encore moins
des Harkis et des PN
N'oublions pas non plus que tout ceci est du à la trahison et forfaiture
du général De Gaulle que nous avions appelé au secours,
pour sauver notre belle Algérie Française. L'Armée
française victorieuse sur le terrain a du obéir au Félon
et perdre ainsi la guerre
Merci à tous les Métropolitains qui nous ont secourus durant
l'été 1962.
Je vous remercie de votre attention.
Hervé CUESTA
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Bravo à l'Espagne. Une finale qui a fait plaisir à voir.
Les Italiens méritaient un autre sort car quelle fougue, quelle
puissance lors du chant de leur hymne national. Un vrai plaisir, mais
les Espagnols étaient les plus forts avec une véritable
maîtrise du jeu.
Bien entendu, nous sommes loin, très loin des prestations françaises...
Des joueurs très personnels et sans esprit d'équipe. C'est
la faute à cette FFF qui se montre sans courage et qui nous prouve
une fois de plus qu'avec du vieux on ne fait pas du neuf. Tout pour faire
du fric, rien pour donner envie aux supporters de voir du bon football.
Tous les anciens du mondial ne devaient plus être dans l'équipe
nationale. Ils avaient été arrogants et prétentieux.
Riches pécuniairement, mais pauvre et sans honneur sur le plan
de l'esprit de corps.
Ils avaient donné une très mauvaise image de la France et
toujours... ne savent pas ou ne veulent pas chanter la Marseillaise.
Tristesse d'une France qui ne veut pas changer et s'enferme dans sa petitesse
de Nation qui oublie qu'elle a été grande.
Pas de changement en vue avec la FFF et des supporters en berne.
Robert PUIG
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REPONSE A GUY BEDOS.
Il faut souligner l'excellente initiative de " Nice-Matin "
d'avoir réalisé trois magazines à l'occasion du
cinquantenaire de l'abandon de l'Algérie Française.
Mais comme jamais rien n'est parfait notre journal quotidien nous a
offert, par Patrice Maggio interposé, une diatribe contre la
colonisation et la France " dite " par Guy Bedos, que l'on
pourrait qualifier, selon ses propres affirmations, non comme un "
Pieds-Noirs " mais plutôt comme un " Pieds-Rouges ".
J'espère qu'il appréciera ce " compliment "
à sa juste valeur.
Moins bien servi par ses arguments que par les textes qu'il récite,
Bedos nous a livré son lot d'incongruités. Par exemple
:
" Dès l'enfance il n'a pas aimé la relation de colon
a colonisé "
Quelle intelligence prématurée !
Prématuré également son rapatriement ou, comme
il dit, " son apatriement " à Marseille en 1949
13 années avant tout le monde
encore précoce !
En 1949, Bedos n'avait que 15 ans mais il " avait déjà
vu " la guerre venir car il y avait des attentats et beaucoup de
répression.
Peut-être que Bedos peut nous rappeler quels attentats et quelles
répressions ont eu lieu en Algérie, après les événements
de 1945 et jusqu'à son départ en 1949, et même jusqu'au
premier novembre 1954 ? Nous nous n'en avons jamais entendu parler !
Quels souvenirs peut-il avoir, lui à 11 ans, à Alger,
des événements de Sétif ? Évidement on peut
mieux comprendre ses inquiétudes si autour de lui sa famille,
ou des membres, ou encore des amis, lui annonçaient que "
l'on pendait les enfants aux crocs des bouchers " !
Je n'ai pour ma part jamais entendu de telles " conneries "
et j'aimerai savoir si d'autres enfants d'Algérie, dans les années
1945/1949, les ont entendues.
Ah ! Nous apprenons que lui aussi a eu un ami Maghrébin, le seul
de sa classe, et qu'il est devenu avocat. Sans doute que Bedos participait
à une classe de " surdoués " où, bien
entendu, les Arabes n'étaient pas admis. Pour ma part, au Lycée
Bugeaud, qui n'était pas réservé aux seuls surdoués
puisque d'une part j'y étais et que d'autre part Albert Camus
y était quelques années plus tôt, on " apercevait
" tout de même quelques " Maghrébins "
comme il dit, car ce terme n'a jamais été employé
" chez nous ", en Algérie. Ce n'est qu'en métropole
que nous l'avons entendu !
Mais en poursuivant cette lecture édifiante on finit par tout
comprendre puisque Bedos a " été réformé
pour maladie mentale ".
Je présume qu'il n'a pas eu trop d'efforts à faire pour
que la commission des réformes l'admette bien volontiers.
A partir de là, Bedos gravi les sommets, non pas de la naïveté
mais de la débilité.
" On n'était pas chez nous au départ "
Nous étions donc chez qui ?
" Il a toujours été bien plus choqué par le
comportement des Français que des Algériens "
Bien entendu la torture de quelques centaines de terroristes par notre
armée était bien plus choquante que les mutilations et
les massacres de quelques dizaines de milliers d'Arabes, de civils européens
et de soldats français par les " fellouzes "
Guy Bedos a toujours été du côté des opprimés
(les Arabes).
Effectivement on a pu constater son engagement total dans la lutte pour
l'indépendance du peuple algérien. Il y a participé
au péril de sa liberté et même de sa vie dans les
beaux quartiers parisiens. Je lui conseille de lire, deux pages plus
loin dans ce même magazine, le parcours d'une personne qui, tout
comme lui, était du côté des " opprimés
", mais pas de la même manière, et pas sur une scène
de théâtre.
Bedos est nostalgique de l'Algérie au point même de s'installer
en Corse. On se demande bien pourquoi ? Oui, pourquoi ne s'est-il pas
installé tout simplement en Algérie ? Sans doute parce
que sa vie aurait été moins aisée là-bas
qu'entouré des " bobos " parisiens et de la gauche
" caviar ", mais surtout, parce qu'il se serait trouvé
devant l'obligation de fermer
sa grande ''gueule''.
Manu GOMEZ
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ETRE OU NE PAS ETRE
UN PARTI REPUBLICAIN ?
Telle est la question qui se pose depuis quelques décennies en
ce qui concerne la présence du Front National sur la scène
politique française considéré comme un parti d'extrême
droite ; or cette question ne se pose jamais sur les partis d'extrême
gauche et le Parti communiste en particulier, et pourtant ne devrait-on
pas la poser ?
Que reproche-t-on au FN ?
Quelques déclarations fracassantes de son fondateur Jean-Marie
Le Pen et quelques démonstrations pronazis de groupuscules comme
il en existe partout dans le monde et qui ont permis sa diabolisation.
Force est de constater qu'il est difficile d'être davantage pronazis
que ne l'ont été les " communistes " jusqu'en
1941. Mais il n'est pas question de refaire l'Histoire, il y aurait
trop à écrire, alors revenons au FN et aux communistes
de ce dernier demi-siècle.
Si n'être pas républicain c'est être contre les institutions
de la République, contre ses lois, contre son armée, en
quelques mots : contre la France et les Français. Alors, que
je sache, le FN n'a jamais été contre tout cela, contrairement
au parti communiste qui, dois-je le rappeler, a demandé lors
de chaque engagement militaire de la France à se mobiliser et
à se battre contre elle et son armée (l'armée de
la République).
*En Indochine tout d'abord où les communistes " français
" ont salué comme une grande victoire notre cuisante défaite
à Dien Bien Phu, crachant sur nos morts.
*En Algérie ensuite, où ils ont aidé et participé
activement au combat de nos ennemis, fabriqué et posé
des bombes, fournis des armes et de l'argent à l'ALN et au FLN,
et sont donc responsables du massacre de milliers de nos enfants
de vos enfants vous mères de France métropolitaine, alors
que le FN, où plutôt les partisans de l'extrême droite,
dit-on, qui l'ont fondé, se sont toujours battus au côté
de notre armée, de notre nation.
Pour conclure, et répondre donc à la question initiale
: " Etre ou ne pas être républicain ", je peux,
nous pouvons en toute objectivité, affirmer que le parti représenté
par Marine Le Pen aujourd'hui, quel que soit ou sera son nom, est un
parti républicain et doit être considéré
comme tel (si tel avait été le cas Nicolas Sarkozy serait
toujours président de la République) et si l'on doit se
poser la question se devrait être surtout au sujet du Parti communiste
qui, dès qu'une opportunité se présente, est toujours
fidèle à sa ligne politique et à son mot d'ordre
: " Contre la France et son armée ".
Manu GOMEZ
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A PROPOS DU PROCHAIN FILM SUR FR3 LE 26 JUIN 2012...
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Je suis en train de lire tes infos. Pour la valise ou le cercueil,
je suis totalement d'accord avec toi par contre le second, est écrit
par Hélène Cohen et je l'ai vu en projection à Argelès.
C'est un ramassis de mensonges c'est d'ailleurs pourquoi il passe à
FR3. C'est une famille de communiste qui dès le départ précise
son appartenance politique. Je peux respecter son choix mais les mensonges
non. Il est dit qu'on employait les arabes et qu'en fin de mois on ne les
payait pas.
Après l'OAS, c'est l'horreur. C'est la responsable des voitures brûlées,
des attentats, des enlèvements et d'après elle les membres
de sa famille ont été enlevés par l'OAS et emmenés
au petit lac à Oran quartier arabe, où ils ont abandonné
la voiture. Je suis sortie de la salle et avec moi tout le groupe que j'avais
emmené. Je lui ai écrit car j'ai réussi à avoir
son e-mail. Je lui ai demandé de m'apporter des preuves de ce qu'elle
avançait avec notamment des documents de voitures calcinées
soi-disant par nous. Je t'en parlerais mais elle a fini par me dire qu'après
c'était l'histoire de sa famille.
Diffuses surtout toi avec ton site, l'information, c'est un torchis d'ignominies.
Franchement j'étais outrée. Je suis sortie au bout de même
pas une 1/2 heure et les autres qui voulaient voir jusqu'où elle
allait m'ont dit : heureusement que tu es sortie c'était l'horreur.
Je reste à ta disposition pour éventuellement te donner son
e-mail.
Evelyne COSTAGLIOLA
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88 Le pont Bayard
Je viens de relire le " Journal d'un exilé " de Jean Brune,
à la Table Ronde, et cette phrase m'a frappé de vérité,
de perspicacité :
" Jean Massonat, agenouillé sur un blessé a été
tué de trois balles tirées dans le dos, par ce que le "
Figaro " appelle le service d'ordre "
Pourquoi sommes nous toujours maudits ? ajoute-t-il.
Ces lignes me rappellent mon oncle Marcel, assassiné ce même
26 mars 1962 par la mitraille française qui a traversé son
corps au niveau des reins... Plusieurs impactes...
Alors, pourquoi titrer mon texte : le pont Bayard ? Parce que l'extrait
du livre de Jean Brune résonne cinquante ans après, en 2012
comme un glas ! Celui de l'incompréhension continue qui étouffe
et flétrit notre mémoire Pied-noir. Sommes-nous toujours
maudits ? Devons-nous toujours supporter la honte de notre exode et accepter
qu'une ville comme Toulouse, pour évidence électoraliste,
se permette de donner à un pont qui a une histoire, le titre d'une
défaite et du mensonge gaulliste : le 19 mars ?
Nous conservons au cur, à l'âme et pour certains dans
la chair, la meurtrissure d'une blessure, et nous avons le devoir de nous
souvenir, même si notre flambeau est soumis au vent du défaitisme
ou de la politique politicienne qui voit dans nos valeurs du racisme,
du fascisme... Il est alors plaisant - permettez-moi ce trait d'humour
caustique - pour un socialo-communiste de nous montrer d'un doigt accusateur
et de saluer une terre bradée par le gouvernement gaulliste de
l'époque, à la fois borné et traitre à une
partie de la Nation, une partie du peuple français, en Algérie.
Qui se souvient de ces événements ? Nous, seulement nous
! En effet, trop de partis politiques sinon tous ; trop de médias,
à presque cent pour cent ; trop de chapelles obscures, secrètes
et jusqu'à des instances religieuses, au nom d'une fausse fraternité
et d'une religiosité artificielle, ne veulent pas nous entendre
et se refusent à tenir compte des aspects positifs de notre Saga
pied-noir.
Jean Brune que j'admire, ne se devait pas d'être pessimiste ! Dans
ce monde félon, déloyal et hostile à notre mémoire,
nous ne sommes pas les " maudits ". Eux le sont, ces politiciens
qui aujourd'hui décident de changer les lois, de donner des droits
à l'étranger, de se plier à un esprit communautariste
au détriment de nos valeurs ancestrales : le drapeau que l'on peu
brûler et ceux de l'étranger que l'on peut brandir comme
si la Nation française n'existait plus ; le droit à la différence
qui va à l'excès et contre la nature, depuis que la flore
et la faune, dont nous sommes l'élément supérieur,
sont nées d'un bouillon initial ! Nous avons trop d'hommes politiques
imbus de pouvoir. Ils espèrent gagner les élections par
l'affirmation de promesses intenables et d'une propagande rappelant les
mensonges de Georges Marchais. Ne comparait-il pas la Russie soviétique
à un paradis ? Où sera le notre demain, si trop d'élus
pactisent avec des clans qui misent sur de la déchéance
nationale ?
Notre objectif, notre pont Bayard, est d'aller toujours en avant dans
nos actions pour faire entendre raison à la déraison du
plus grand nombre.
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Bien entendu, rien n'est gagné dans cette bataille du bon sens.
Il est difficile de faire admettre une vérité criante à
ceux qui ont des illères et un esprit si obtus, qu'ils se
croient obligés de nous vouer aux enfers.
Je me suis demandé parfois si ce combat, pour la justice et l'honneur
de ce temps disparu valait la peine d'être mené. Notre monde
est tellement borné, déformé, méprisable.
Tellement loin de mon temps d'Algérie ou j'apprenais le respect
des anciens et l'orgueil d'être français ! Est-ce que je
mérite, que nous méritons nous les Pieds-noirs, ce sort
contraire à l'honneur ?
Je suis français ! Par ma naissance, par mes ancêtres, valeureux
aventuriers du dix neuvième siècle qui ont vécu les
débuts de la grande aventure et de la construction de cette terre
neuve et qui ont combattu le prussien en 14 / 18. Un grand père
maternel né en Algérie en 1876, de parents venus de l'île
d'Ischia. Il était dans les Zouaves... Un autre parent revenu de
la guerre amoindri psychiquement par les heures passées sous la
mitraille dans une tranchée... Je suis français parce que
mon grand père paternel, arrivé en Algérie en 1895
a souhaité ses enfants français. Pour cette raison, mon
père en Tunisie puis mes oncles ont connu le front en 39 / 45.
L'un d'eux, Alexandre, est mort pour la France le 20 mai 1940 à
Crépy-en-Valois. Un second, Marcel, le 26 mars 62... pour garder
l'Algérie française à la France. Combien d'autres
avec eux ? Que reste-t-il de nos idéaux ? Rien. Aujourd'hui rien
!
En faisant mon service militaire en 1959, je n'ai jamais pensé,
à mon retour à la vie civile en 1962 à Alger, que
j'allais vivre la fin programmée de notre province française
d'Algérie et ses trois départements, à cause de De
Gaulle et son gouvernement. J'ai eu la chance de survivre aux enlèvements,
les attentas, la mort et c'est la raison qui me donne le droit d'être
un témoin, modeste bien entendu, de ce drame de mes compatriotes
et de participer, sans doute trop peu, à maintenir le fameux flambeau
de notre mémoire allumé contre vents et marées ;
contre les mensonges et les contrevérités des divers gouvernements
que nous avons eus ; que nous avons depuis le 6 mai !
Longtemps, je n'ai pas eu le temps, le courage, de me pencher sur ce passé
de ma jeunesse algéroise... En France en 1962, il me fallait construire
une vie. Pas reconstruire, car de ce temps de l'Algérie je ne rapportais
que des souvenirs, mais rien que je puisse tenir entre mes mains, modeler
et m'appuyer dessus pour dire : je reconstruis !
J'avais de la famille à Marseille, mais le maire de la ville, Gaston
Deferre, ne voulait plus de rapatriés. Il niait l'exode et était
comme une grande partie de sa population et des syndicats qui empêchèrent
les bateaux de s'amarrer à la Joliette, pendant des jours... Personne
ne nous acceptait... Alors, j'ai fait un temps parti de ceux qui se sont
tus, qui n'ont pas répondu aux phrases autochtones marseillaises
ou parisiennes : " les Pieds-noirs prennent nos places... Les Pieds
noirs font grimper les loyers... qu'ils repartent ! " Oui, il me
fallait, il nous fallait nous taire. C'était le temps de la nouvelle
vie. Pour un grand nombre, sans rien connaître de la métropole,
sans savoir où aller en débarquant au pied du quai, sur
ce sol de la Mère Patrie les recevant si mal.
3
Ils étaient avec leur peine, leurs souvenirs et quelques bagages...
Ils entendaient les huées de ceux qui ne voulaient pas ouvrir leurs
bras et leurs curs à leur détresse !
Cinquante ans plus tard j'ai cru, en cette année 2012, qu'enfin
nous aurions droit à ce geste de réconciliation que nous
attendions... Hélas ! Il m'a suffi de voir, d'entendre, de lire
les commentateurs et les journalistes gauchistes à la télévision,
à la radio, dans des écrits... Ils vomissent encore, cinquante
ans après notre exode la même antienne et la même propagande
nous décrivant si mal. Ils n'ont pas voulu ces journaleux entendre
notre version des événements... des assassinats, des viols,
des morts et des disparus que nous avons laissés là-bas.
Ils sont la honte de ce temps, avec trop de députés, d'hommes
politiques qui trouvent, en nous rejetant, l'espoir d'un mandat prochain.
Personnellement, parce que j'ai malgré tout le sens du civisme,
à chaque élection je vote, en espérant que le pays
change son regard sur nous, les européens d'Algérie et les
musulmans : Harkis et Supplétifs si oubliés depuis 1962.
Je vote et c'est souvent un vote en cherchant dans le lot des prétendants,
le moins pire : celui qui n'est pas gaulliste, ni communiste, ni socialiste...
Un choix très, très limité : De Gaulle était
l'instrument de notre exode et les socialo-communistes, poseurs de bombes,
porteurs de valises du FLN, traitres au pays, ceux qui étaient
d'accord avec les gaullistes pour l'indépendance de cette terre
française que nous avions baptisé du nom d'Algérie.
Qui est de notre côté, avec nous, depuis cinquante ans, pour
reconnaitre notre travail, celui de nos anciens qui ont créé,
en Algérie, une économie et des villes modernes là
où il n'y avait rien ? Ils sont si peu nombreux les hommes de raison
et de bon sens dans notre monde. Même des historiens, dans la majorité
des cas, prêchent l'équivoque et le fallacieux.
Je revendique d'être du temps de Texier Vignancourt qui défendait
notre terre ; de celui du journal " Aux écoutes " que
je recevais durant mon temps d'armée sous un pli sans entête
et jamais mes convictions n'ont changé ! Si nous ne pouvions plus
vivre " là-bas ", notre départ devait se faire
dans d'autres conditions. Pas dans la débâcle que le gouvernement
parisien nous imposa, à cause de son obsession maladive à
vouloir brader l'Algérie en nous laissant crever sous le douk-douk
du FLN ! (Lire ou relire de livre de Jean-Jacques Jordi)
Du temps a passé, mais il y a toujours de la rage dans mon cur
! Je crois à notre honneur ; je crois en notre droit au respect
de nos actions en Algérie. Bien entendu, il me faut, il nous faut
du courage pour continuer notre combat pour la vérité, et
j'en sais de meilleurs que moi dans cette bataille où nous sommes
toujours montrés du doigt, comme des coupables : par les partis
politiques obtus et aveugles ; par les syndicats voués au communisme
agonisant ; par les médias désinformant à plaisir
et l'information et l'histoire, notre Histoire !
J'ai honte parfois, auprès d'étrangers, de mon statut de
français dans ce panier de cabres de magouilleurs et de menteurs
mais j'ai la conviction, un jour, d'un retournement de situation... Pour
moi ? J'en doute. Pour mes enfants ou mes petits enfants, j'en suis sûr
! Ce temps viendra et c'est pour cette raison que nous ne devons pas baisser
les bras, nous les Pieds-noirs ! Surtout, nous ne devons pas nous laisser
convaincre par les sirènes perverses du nouveau pouvoir. Pourtant,
retournons à ce passé encore récent... pourtant c'est
François Mitterrand qui a rendu leur honneur à nos soldats
perdus, à ces militaires du putsch !
4
Il a été le seul. D'ailleurs je suis toujours resté
sceptique sur sa qualité de " socialiste ". Un opportuniste
tout simplement. Il n'était pas ma tasse de café mais, et
les suivants ? Un Jacques Chirac gaulliste et qui nous a prouvé
sa capacité à considérer Bouteflika, comme un président
" normal "... Un mot repris par François Hollande...
Comme Jacques Chirac qui flattait l'Algérie, attendons-nous au
pire, lorsque viendra le temps du 14 juillet avec le FLN... une commémoration
des " accords déviants " du 19 mars et la repentance.
Jacques Chirac l'avait presque prévu, après avoir offert
à Bouteflika une médaille commémorative pour le rôle
d'Alger pendant la deuxième guerre mondiale... Hollande nous imposera
ces " festivités événementielles " ! Nous
allons tomber de Charybde en Scylla !
Entre temps, Nicolas Sarkozy a-t-il fait mieux ? Il a fallu attendre la
fin de son mandat pour qu'il se rende compte que les Pieds-noirs, les
Harkis, tous les Musulmans fidèles à la Patrie existent...
Je me répète, à la fin de son mandat. Cela ne lui
a pas porté chance, d'autant plus qu'une partie de ses troupes
UMP étaient plus proches des socialistes que de son idée,
tardive, d'une nouvelle droite française.
Nicolas Sarkozy n'a pas été le Président que l'on
espérait. Hollande n'est pas le Président que nous attendions.
Notre rêve de réconciliation nationale à l'occasion
du cinquantenaire de notre exode s'éloigne... peut-être encore
pour cinq ans, avec le vote des étrangers du Maghreb ; la naissance
d'une France du genre ; d'une justice qui défendra la délinquance
contre l'ordre et permettra au drapeau français d'être brûlé
; d'une police sous contrôle des associations, des réseaux
sociaux et des ligues communautaristes, sans plus aucun pouvoir et d'une
éducation vouée à la déchéance des
jeunes générations.
Bien entendu, il nous reste les législatives. Prochaines, imminentes.
Une fois de plus il sera nécessaire de faire abstraction de notre
mémoire, de notre passé, de notre ressentiment contre cette
politique aberrante que nous subissons depuis tant de temps. Il va nous
falloir faire un choix utile à défaut de faire un choix
de cur, au deuxième tour. C'est notre lot depuis si longtemps
! Nous ne pouvons pas, malgré nos rancurs, notre mémoire
souvent bafouée laisser à la gauche tous les pouvoirs.
Au deuxième tour, une fois de plus, si c'est le cas, je ferai contre
mauvaise fortune bon cur et je voterai pour le moins pire : celui
qui ne se dira pas un homme de gauche pour que le nom du pont Bayard perdure.
Si ce simple souhait ne se réalise pas nous entrerons, avec les
socialo-mélenchonistes ayant tous les pouvoirs entre leurs serres
d'aigle, dans une longue nuit de " Kristalnach ", une "
nuit de cristal " ou notre passé, nos souvenirs et notre mémoire
bruleront, pour disparaître.
Pensons-y et ne laissons pas le pont Bayard devenir le pont de la honte.
Robert Charles Puig / juin 2012.
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Dernier livre de Pierre DIMECH
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Derniers livres de Geneviève de TERNANT.
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A OUBLIER AU PLUS VITE :
1830-1962 Exposition sur l'Algérie au Musée de l'Armée
Paris 7ème.
L'exposition qui se tient actuellement au Musée de l'Armée
atteint un nouveau sommet de la pensée unique et de l'anticolonialisme
d'état.
On y retrouve, bien entendu, le célébrissime trio :Branche
, Thénault, Stora qui colonise désormais l'institution militaire.
Les illustrations sont fournies par le téléfilm inspiré
de l'uvre de Jules Roy : Les chevaux du soleil, ce qui se passe
de commentaires. Elles sont également fournies par les bandes dessinées
de J.Ferrandez. Ce dernier possède, selon moi, un talent certain,
mais la trame de ses récits s'inspire trop souvent de visions historiques
discutables.*
Comme il fallait donc le craindre cette exposition est largement en
harmonie avec la bien-pensance et le conformisme de notre époque,
tout en s'efforçant, bien sûr, de ne pas trop en avoir l'air.
Ceci ne va pas sans une certaine dose de déformations insidieuses
et de sournoiseries. Quelques exemples :
-un texte rappelle le sénatus-consulte que Napoléon
III, séduit par la perspective d'un Royaume Arabe en Algérie,
fit adopter en 1865. On peut y lire que les Musulmans algériens
y étaient reconnus comme français et que le sénatus-consulte
leur ouvrait la possibilité de devenir citoyens à part entière.
Le texte ajoute ce commentaire spécieux :
" Peu d'entre
eux en bénéficieront
" Il aurait mieux valu écrire
: " Peu d'entre eux demanderont à en bénéficier
".
-Nous sommes à la frontière de la désinformation.
On apprend ensuite que le pays " assimilé " à
la France
devient le bien presque exclusif de colons toujours plus
nombreux
". Merci pour le presque, sans ce terme on aurait
eu l'impression de lire Al Watan !
Et ça n'est pas tout : "
colons toujours plus nombreux
et possédant tous les droits(sic), tandis que les colonisés
sont soumis à des dispositions oppressives consacrées en
1881 par le code de l'Indigénat
"
Voilà comment on écrit l'Histoire au Musée de l'Armée
! La calembredaine anticoloniale se porte bien.
Et ça continue :
Les exactions du 20 août 1955 sont mentionnées avec beaucoup
de discrétion, pas de photos, pas d'évocation d'El Halia,
mais on cite Aïn- Abid au détour d'une phrase. Encore faut-il
signaler que Zighout Youssef aurait organisé ces massacres contre
ses " l'avis de ses pairs ".Question pour l'histoire ? Le désaveu
de ses pairs s'est-il exprimé à priori, avant la boucherie
ou à posteriori, quand les conséquences morales désastreuses
qu'il entraîna pour l'image du FLN et la volonté accrue des
autorités françaises de le combattre furent connues ?
Et ce n'est pas fini ; nous apprenons aussi que les mutilations spectaculaires
( je suppose qu'il faut comprendre perpétrées par le FLN
: nez, oreilles et sexes coupés), renvoient le pouvoir colonial
à ses propres violences passées et présentes. Tel
quel. Vous avez bien lu. Les commentaires sont superflus.
Or, si les exactions du FLN sont atténuées, une pièce
entière est consacrée à la torture.
Et la balade continue : nous apprenons par-ci, par-là que De
Gaulle a " revalorisé " les Algériens(sic). En
effet, grâce à des installations flambant neuves, des films
de fiction en arabe furent tournés et diffusés en Algérie.
Certes, il aurait en faire tout autant pour les Berbères. Mais
chut ! Pas de mauvais esprit ! On pourrait croire que l'Algérie
n'est pas un pays arabe, arabe , arabe
comme disait feu BenBella.
Le titre d'un des sous-chapitres de l'exposition me laisse rêveur.
Il y est question des soldats " musulmans " de l'Armée
française. Bien entendu, il s'agit des harkis, mokhazanis, GMS,
membres des GAD etc
venant s'ajouter aux engagés et aux militaires
d'active.
Le problème ce sont les guillemets. Diantre ! Qui a eu l'idée
de les accoler au terme : musulmans ? A ça il y a deux interprétations
possibles.
L'une est républicaine :
L'armée française ne faisait pas de distinction et le terme
ne serait, en somme, qu'une façon de parler peu compatible avec
la sacro-sainte " laïcité ". D'où les guillemets.
L'autre est FLN :
Le fait qu'ils combattent avec une armée occidentale en aurait
fait des musulmans indignes de l'être, au point qu'on ne pouvait
les désigner tels qu'avec des guillemets. Je me refuse pour l'instant
à croire qu'une telle interprétation soit la bonne. Une
explication nous est due néanmoins. En effet, dans les deux cas
nos camarades musulmans ayant combattu au sein de notre armée,
contre le terrorisme et pour la liberté, apprécieront le
peu d'estime en laquelle ils sont tenus.
Les responsables de l'exposition n'ont pas oublié le 17 octobre
1961et Charonne. Mais réjouissons-nous tout de même : en
cherchant bien on trouvera aussi une brève mention du massacre
de 90 Pieds -Noirs le 26 mars 1962 rue d'Isly.
De même, la dernière phrase de l'exposition égratigne
les média auxquels il est reproché d'avoir passé
sous silence les nombreux assassinats perpétrés au moment
de l'Indépendance, comme le 5 juillet 1962 à Oran. Mais
attention, cette phrase il faut bien la chercher, au revers d'un panneau.
25 ans d'efforts pour faire reconnaître ces tragédies n'ont
donc pas été inutiles. Deux phrases, ce n'est pas beaucoup.
C'est mieux que rien. CAR
sans nos efforts à tous, nos épreuves
auraient été complètement effacées de l'Histoire.
Ce n'est qu'un début, continuons le combat, comme disait l'autre.
*Ainsi dans le tome 7 de ses Cahiers d'Orient portant le titre : "Rue
de la Bombe ", Ferrandez reprend la chronologie erronée du
FLN, propagée par le film de Pontecorvo: les attentats du Milk
Bar et de la Caféteria ( octobre 1956) contre des civils européens
seraient une réplique à un attentat contre-terroriste commis
le 10 août 1956 dans la Casbah. Or les attentats du FLN contre tous
les Européens indistinctement avaient commencé dans Alger
le 20 juin 1956.
Jean Monneret. Le 3 juin 2012-06-02
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Chers Amis,
Il n y a pas que de mauvaises nouvelles à l'heure de la pensée
unique. J'ai trouvé le documentaire de Claire Feinstein sur les
Pieds-Noirs disparus en Algerie en 1962 excellent. Ce film s'intitule
LES DISPARUS, Un silence d'Etat et il a été diffusé
hier soir mercredi, à 20 heures 30 sur la chaine Histoire. Il repassera
le 4 et le 18 juin,respectivement à 23 heures 57 et à 17
heures 06.
Il n'était pas simple pour la jeune réalisatrice de démêler
ce problème autour duquel a régné un long silence
médiatique, tandis que quelques pêcheurs en eau trouble s'efforçaient
de semer une vaste confusion. Le point a été fait: témoignages,
archives, dates,chronologie tout y est. Ce film est un petit bijou d'objectivité
et de rigueur qui mérite les plus grands éloges.
Bientôt un DVD, faites-le connaître,
J. MONNERET
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Multiplication, addition, soustraction, division
je ne sais plus
compter !
Je ne comprends pas et je voudrais que l'on m'explique : les socialistes
avaient reproché à Nicolas Sarkozy d'avoir augmenté
de 172% son salaire de président de la république et ils ont
continué à le faire tout au long de la récente campagne
électorale. L'une des toutes premières décisions, symbolique
certes mais oh combien spectaculaire, du nouveau président de la
république, François hollande, est de réduire son salaire,
et celui de tous ses ministres, de 30%. Il y a là, me semble-t-il,
une division de la multiplication qui n'est pas une soustraction mais une
addition ! Je m'explique, car il est bien évident que vous ne me
suivez plus : logiquement François Hollande aurait dû remettre
son salaire au même niveau qu'il était avant l'augmentation
décidée par Nicolas Sarkozy, c'est-à-dire le réduire
de 172% et, ensuite, le diminuer de 30%. Voilà qui serait logique
car, en effectuant l'opération telle qu'il l'a calculée, c'est-à-dire
réduire de 30% le salaire présidentiel de Nicolas Sarkozy,
il s'est tout de même attribué une augmentation de 142%, non
?
(172% - 30% = 142%) Est-ce que j'ai bien compris ? Est-ce que j'ai bien
compté ?
Je préfère m'arrêter là. Non, ne m'expliquez
pas car c'est à n'y rien comprendre !!!
Ce que je comprends parfaitement c'est que le gouvernement Ayrault coûtera
bien plus cher que le gouvernement Fillon quand seront comptabilisés
les secrétaires d'état et les collaborateurs qui leurs sont
attachés. Voilà qui commence bien car si toutes les réductions
ne sont que des augmentations nous allons tête baissée vers
des multiplications et non pas des soustractions
mais voilà
que je recommence à n'y rien comprendre. Alors expliquez-moi svp.
Merci.
Manu GOMEZ
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Comme convenu voici le dernier
article consacré à la guerre d'Algérie. La série
s'achève donc avec lui. J'espère, à travers ces témoignages,
avoir modestement contribué à "éclairer"
un peu mieux l'opinion publique corse sur ce que vous avez enduré.
Au nombre incroyable de messages qui m'ont été transmis, j'ai
pour ma part mieux saisi l'ampleur de ce drame humain et j'ai bien compris
aussi que les Français d'Algérie n'avaient eu que très
rarement l'opportunité de s'exprimer. Ce qui me réjouit d'autant
plus d'avoir pu donner à la parole à certains d'entre-vous.
Beaucoup d'interlocuteurs me remercient pour mon courage mais j'ai simplement
le sentiment d'avoir fait honnêtement mon travail. Et je n'aurais
évidemment pu réaliser cette série sans l'aval de mon
directeur et rédacteur en chef Roger Antech qui mérite tout
autant que moi les félicitations qui me sont adressées (rantech@nicematin.fr).
J'ai une pensée toute particulière pour vous, qui êtes
bien plus courageux que moi dans le combat que vous menez pour la diffusion
de votre film. J'espère sincèrement que votre ténacité
finira par porter ses fruits.
Evidemment, n'hésitez pas à me contacter si vous pensez
avoir un jour besoin de moi.
Que la force de lutter continue donc d'être avec vous !
Cordialement
Jean-Paul Cappuri
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87 / Le temps des cerises ? Non ! Celui des mensonges.
Des mensonges et des illusions de prestidigitateurs, d'escamoteurs, de
magiciens de fausses promesses tirées d'un chapeau à claque
socialo-communisant et vert gris. Nous sommes rentrés dans le cirque
aux illusions et si n'y ne prenons pas garde, aux législatives
nous rentrerons dans un mur en béton où nous nous casserons
le nez tandis que les plus riche... se casseront de France ! C'est évident
que la propagande " hollandienne " joue à fond le numéro
d'un programme impossible, du style " demain on rase gratuit ! "
et que son allié traditionnel, les médias, nous bourrent
le mou avec une ode " faux-derche " pour célébrer
le nouvel Elu ! Le mirage est entretenu par 99 % des journaleux, pour
nous faire prendre des vessies pour des lanternes et louer cette France
de l'usurpation, de l'abscond et du sibyllin.
Comment déjà décrypter ce G 8 ? Ce fut le "
Sommet " du gongorisme, de l'affectation et de la préciosité
recherchée, afin de le rendre buvable, même s'il a un goût
de ciguë. Il faut garder à l'esprit le rôle des médias,
ceux qui ne nous ont jamais portés une attention particulière,
sinon pour nous assassiner ! Ils sont de gauche parce qu'ils ont des avantages
! La concubine du président des Français et celle de Montebourg
- qui vient de découvrir que le chômage ne se résoudra
pas d'un coup de baguette magique - ont su faire admettre par le clan
" hollando-mélenchonais " des avantages, des exonérations
d'impôts sur leurs étranges et mirifiques émoluments...
Voilà le résultat de cet engouement pour François
Hollande et la fin de la France. Ils se foutent de la Nation et se gargarisent
des catilinaires, des discours et des diatribes du nouveau président.
Ils triturent les fausses promesses pour en tirer une face présentable.
Souvenons-nous, c'était hier. Les troupes françaises devaient
TOUTES partir de l'Afghanistan... aujourd'hui, " ON " laissera
sur place des soldats. C'est l'art du double langage ! Encore une ? La
croissance ? Il semble que le G 8 donne raison à François
Hollande... mais les journalistes aux ordres - qui ont si vite laissé
tomber Nicolas Sarkozy et qui pourtant, sont les mêmes qui l'encensaient
!- oublient de nous dire de quelle croissance il s'agit ! Celle des impôts
? Méfions-nous des effets d'annonces. Bien entendu Obama est partant
: de la croissance en Europe et le maintien de la Grèce dans l'euro.
Comment ? Impossible de le deviner, mais c'est une solution qui plait
à l'Amérique ! Elle pourra nous vendre ses produits ! Finalement,
quelle belle photo de famille le G 8. Hollande a tombé la cravate
et demain... quoi ? Nous retournons à la case zéro de l'économie...
le temps des vaches maigres et des ministres, imbus de leurs nouveaux
rôles, vont effacer des lois pour nous ramener au temps de l'insécurité,
des mosquées et des bras ouverts à l'immigration sauvage.
La justice ne condamnera plus les jeunes délinquants, et une loi
mémorielle nous privera de commander un petit noir au bistrot ou
un melon glacé au restaurant.
Nous avons ce qu'une partie du peuple de gauche et l'UMP souhaitaient,
main dans la main, avec au Centre Bayrou en déconfiture, et plus
à gauche les radicaux d'un Borloo songe-creux. Nous courons à
un stalinisme doctrinaire avec Mélenchon, soutenu par les socialistes,
tandis que la droite UMP et consorts se morfondent dans une philosophie
attentiste et jouent les " pudiques " face à la nouvelle
droite qui émerge. Une inappétence politique qui démontre
un esprit altéré par un gaullisme chimérique et fallacieux
nous conduisant à notre perte !
Robert Charles Puig / mai 2012
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12 MAI 2012 MARSEILLE CINQUANTENAIRE DE NOTRE DERACINEMENT...
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Auriez-vous la gentillesse d'annoncer mon spectacle
"J'ai Deux Pays?"
Le rapatriement d'une jeune algéroise en 1962. Textes et chansons.
Marseille: les 21 et 22 mai 2012 au Centre Fleg, 4 impasse du Dragon
Paris: le 24 juin 2012 à 15.00, les 25, 26 et
27 juin à 19.00
Théâtre Académie Stéphane Gildas, 16 rue Tolbiac,
75013 Paris
http://www.youtube.com/watch?v=on9H4K1oXL4
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MARSEILLE 12 MAI 2012
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Je vous transmets deux liens qui vous mèneront sur deux clips
vidéo tournés à Marseille le 12 mai lors du cinquantenaire
de notre exode. La vidéo est donc fractionnée en deux car
elle est trop lourde. Voici le 1er lien de la 1ere partie du clip :cliquez
ici et le second :et ici.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Guy PIERSON
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CINQUANTENAIRE de l'EXODE à MARSEILLE le 12
mai 2012
CÉRÉMONIE de la MÉMOIRE et de la TRANSMISSION 1962
La Joliette où tant des nôtres ont débarqué
2012 Cathédrale Notre-Dame de la MAJOR OCEFA - COLLECTIF ORGANISATEUR
du CINQUANTENAIRE de l' EXODE des FRANÇAIS d'ALGÉRIE - 16.
rue du Dr. [...]
Lire
la suite
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Un bus au départ de Nice à 11 heures
est affrété; 25 € par personne. Téléphoner
au 04.93.47.90.66.
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Le Colonel Bernard MOINET nous a quittés...
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L'absence de l'ami
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Cela faisait bien longtemps qu'il n'assistait plus à nos congrès,
mais il avait trouvé le moyen d'être tout de même présent,
avec nous tous, et chaque veille de ces réunions, je recevais une
lettre chaleureuse pleine de force et d'énergie, ce qui me faisait
bénéficier de son soutien qui n'a jamais failli
Bernard Moinet, illustre Colonel, héros des campagnes d'Indochine
et d'Algérie, homme de cur et d'esprit, m'a fait l'honneur
de son amitié pendant des lustres. Même si j'éprouvais
un immense respect pour lui, celui-ci se doublait d'une immense tendresse
fraternelle
Et partagée ! Le Colonel Moinet, démissionnaire
d'une armée coupable de l'abandon de ses frères d'armes, était
de ceux qui ont su préserver l'honneur d'un pays aux mains d'un criminel
d'Etat
Et il n'a cessé de le dire, de l'écrire, de le clamer
Qui peut rester insensible à ses remarquables ouvrages dont le bouleversant
" AHMED , connais pas ! La vérité, il l'a remarquablement
décrite et notre revue a publié nombre de ses remarquables
articles. La vérité, nous l'avons clamée ensemble dans
des conférences-dialogues
Bernard Moinet, mon ami, mon frère
de cur et de combat, n'est plus
Il s'est éteint le 5 mai, mais sa lumière reste sur nous,
sur toute l'équipe de VERITAS, sur toute notre grande famille de
jusqu'auboutistes, et même si nous pleurons, aujourd'hui, son absence
si lourde à porter, nous sommes fiers d'avoir partagé avec
lui une grande partie du parcours semé d'embûches sur la voie
difficile du rétablissement de la vérité historique.
Vice-président de notre comité, il a rejoint, aujourd'hui
cette cohorte de héros que l'on vilipende dans ce pays égaré
sur les voies de la perdition, mais que nous continuerons à célébrer
et à vénérer jusqu'à notre dernier souffle.
Qu'il parte sur un chemin de lumière, l'ami qui nous a quittés,
mais que nous rejoindrons un jour ou l'autre
Dieu l'accueillera parmi
les Justes, parce qu'il en était un. Un VRAI !
A son épouse, à ses enfants, à sa famille de sang,
nous adressons du plus profond de nos âmes, les condoléances
de sa famille de cur : VERITAS !
Anne CAZAL
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Tous à Marseille, le 12 mai 2012
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Lettre à M. Lionnel LUCA, député de la majorité
actuelle.
Monsieur le député, vous venez de déclarer que si
" Hollande était élu le 6 mais ce serait grâce
à Marine Le Pen ". Permettez-moi de ne pas partager du tout
votre analyse sommaire. Si François Hollande est élu - et
il le sera car cela ne fait à présent aucun doute - ce ne
sera pas grâce à Marine Le Pen mais à cause de certains
de vos collègues de l'UMP, ministres et députés,
et grâce à leurs commentaires d'une débilité
consternante " s'il fallait choisir entre le PS et le FN je voterai
pour le PS " et, d'autre-part, par l'indécision de Nicolas
Sarkozy dans ses prises de position pour le second tour et pour les élections
législatives.
Pourquoi est-il si difficile de répondre à une question
si simple ?
-A Nicolas Sarkozy : " Dans le cas d'un duel entre le PS et le FN
aux législatives pour qui vous désisterez-vous ?
-A François Hollande : " Dans le cas d'un duel entre l'UMP
et le FN aux législatives pour qui vous désisterez-vous
?
La réponse de l'actuel président de la république
élude cette question si simple. Il déclare : " s'il
y a en présence un UMP et un FN nous maintiendrons l'UMP ".
Ce n'est pas ce qu'on lui demande car il est bien évident que si
au second tour il reste en présence UMP et FN (et pas de PS) son
représentant se maintienne.
Ce manque de précision volontaire dans sa réponse actuelle
est l'une des composantes de sa défaite annoncée.
Voilà ce qu'aurait dû être le résultat de votre
analyse et votre rôle majeur est de le faire savoir à vos
collègues irresponsables car, ce qui est à craindre dès
les législatives, c'est l'implosion de l'UMP. En tiendrez-vous
également pour responsable Marine Le Pen ??
Manu GOMEZ
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Bonjour,
J'ai pris une minute pour écrire au candidat Sarkozy
Monsieur le Président,
Vous avez déclaré à Perpignan : "La France
se devait de protéger (les harkis)...Elle ne l'a pas fait. Elle
porte désormais cette responsabilité devant l'Histoire."
Non,monsieur le Président. Ce n'est pas la France qui est responsable
du massacre de dizaines de milliers de Harkis. Ce n'est pas la France
qui a fait tirer sur des Français désarmés le 26
mars à Alger, ce n'est pas la France qui a refusé de protéger
ses citoyens le 5 juillet à Oran. C'est le chef de l'Etat qui en
porte la responsabilité devant l'Histoire. Il s'appelait De Gaulle.
Le jour où un candidat aura le courage de le reconnaître,
il pourra espérer obtenir les suffrages qu'il sollicite.
Je vous prie d'agréer, monsieur le Président, les salutations
d'une citoyenne qui n'a pas oublié.
J. Revel-Mouroz
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LE TERREAU DES TERROS
Nous sommes loin de tout savoir sur Mohammed Merah et sur sa sanglante
équipée qui fit sept victimes dont trois enfants. Avec le
temps, de nouvelles révélations seront faites qui surprendront
sans doute. Un fait pourtant commence à s'imposer de manière
irréfutable : un jeune homme issu de l'immigration s'est livré
à un acte de terreur aux motivations politico-religieuses avérées.
L'imprécatoire M.Merah n'a guère invectivé contre
la montée du chômage ou des discriminations. Pour justifier
ses actes, il s'est référé au conflit du Moyen-Orient,
à l'expédition israélienne sur Ghaza, à la
présence militaire française en Afghanistan et à
l'interdiction du voile intégral.
Pourtant, quand il est mort, une grande partie des media s'est efforcée
de gommer les motivations exprimées de son acte pour y substituer
une pure causalité sociale.
L'accent fut mis sur le sort tragique des jeunes issus de l'immigration,
sur leur aliénation ,sur leur manque de perspectives dans une société
barrée par l'horizon grisâtre du chômage. Bref, nous
fûmes plongés dans ce qui s'appelle la culture de l'excuse.
Elle se double de la politique de la culpabilité en direction des
citoyens français.
La palme pourrait revenir au New York Herald Tribune qui écrivit
le 30 mars : " Ce n'est pas Al Qaïda qui a créé
Mohammed Merah, c'est la France. " Manière de dire : la responsable
c'est la société française et ses injustices. Le
journal américain reprenait d'ailleurs la phrase d'un des camarades
de classe du terroriste.
Certes, il n'est pas prouvé que Merah fût un agent d'Al Qaïda.
Il est cependant impossible de passer sous silence les influences islamistes
qui ses sont exercées sur lui, bien que les media les aient édulcorées
et atténuées au maximum. On sait néanmoins qu'il
s'est radicalisé en prison en lisant la Coran ; qu'il avait, nous
dit-on ,un frère salafiste qu'il a rencontré en Egypte,
dans une école coranique où il séjournait. Ajoutons
qu'il a voyagé en Syrie, en Turquie, en Afghanistan, au Liban,
tous pays où la mouvance islamiste est bien représentée.
Malgré cela cet aspect de la personnalité du tueur fut minimisé.
Nombre de journalistes ont préféré souligner son
côté loup solitaire. En somme ,tout s'est passé comme
si les media ne voulaient pas trop inquiéter le français
moyen.
Rares finalement furent les commentateurs comme Ivan Rioufol qui mirent
les pieds dans le plat, par exemple dans sa tribune du 30 mars au Figaro
: " La majorité des Français musulmans ne peut que
se sentir horrifiée et déshonorée par cette barbarie
commise au nom d'Allah. Pour autant, le feu de l'islamisme couve dans
les cités. Pour certains, Merah est devenu un héros. Des
pages Facebook dédiées à sa mémoire ont dû
être fermées. Des professeurs n'ont pu faire respecter à
leurs élèves la minute de silence en mémoire des
victimes. Des enseignants reconnaissent dans leur classe l'ancrage des
sentiments anti-juifs. "
Peut-on dès lors avancer qu'il y a deux analyses du cas Merah ?
Selon l'une, il serait un produit de ces cités sensibles où
le manque de perspectives jette les jeunes dans la désespérance.
Selon l'autre, il serait le produit de la vague islamiste venue du le
Proche-Orient jusqu'à nos rivages européens.
En fait, chacun comprendra qu'opposer ces deux types de causalité
est artificiel. Les 2 analyses que nous venons d'évoquer n'ont
rien de contradictoire. Comme l'a dit également Rioufol, le 28
mars : " Une société qui produit un tel monstre est
malade mais une religion qui enfante un tel culte de la mort est aussi
une religion malade. " Tout est dit.
Entasser des immigrés par millions dans des cités plus ou
moins sordides où le travail et l'opportunité de progresser
socialement sont rares ne peut rien donner de bon. Que sur ce terreau
se répandent des influences politico-religieuses très dangereuses
est une évidence qui crève les yeux. Ces influences se répandent
d'ailleurs là parce que l'ambiance politico-religieuse importée
par la nouvelle immigration musulmane les favorise. Voilà une autre
évidence aveuglante. Dans leur majorité, les média
français se refusent à l'admettre. Point n'est besoin cependant
d'être un grand sociologue pour comprendre que la porosité
de nos banlieues à l'islamisme vient de ce qu'elles sont largement
musulmanes. Tous les musulmans ne sont pas des islamistes et c'est heureux.
Mais rien ne garantit qu'il en sera toujours ainsi. En fait, les banlieues
sont des bombes à retardement.
Chômage plus islamisme, voilà en effet une combinaison détonante.
Reste à éviter qu'elle n'explose. Pour cela, rien n'est
plus important que d'empêcher les média audiovisuels de provoquer
la mise à feu.
J'ignore à quelle stratégie répond le déversement
sur les ondes françaises, depuis 20 ans, d'une propagande calquée
sur celle du FLN algérien, mais c'est un fait, nous y avons droit
et massivement. Depuis deux décennies, et avec une intensité
redoublée par le cinquantenaire de l'Indépendance, les grands
média nous servent à propos de l'Algérie et de la
Guerre d'Algérie, une rhétorique systématiquement
anticoloniale. Au point qu'elle pourrait passer telle quelle à
Radio-Alger : dénigrement inlassable de la colonisation, dénigrement
de l'Armée française durant le conflit, édulcoration
des crimes de la rébellion et " oubli " des souffrances
de diverses catégories de populations algériennes de l'époque.
C'est là une pure folie.
A l'occasion du cinquantenaire, c'est un déferlement de productions
biaisées, de débats truqués et de propagande anti-française.
Certains journalistes et " historiens " nous servent cette soupe
" agrémentée " de quelques ingrédients
plus ou moins subtils, mais c'est bien de la soupe FLN qu'il s'agit :
éloge déguisé du terrorisme, éloge de certains
terroristes, accusations démesurées contre la colonisation
et l'uvre françaises en Algérie, accusations démesurées
contre notre Armée. Ceci ne peut se faire qu'avec la connivence
de hautes autorités engagées dans un sombre rapprochement
avec Bouteflika et consorts.
Ceux qui agissent ainsi prennent une lourde responsabilité.
Une fois de plus : Caveant Consules !
Chômage+islamisme+propagande FLN, que voilà une formule explosive
au sens propre du terme ! En inondant les banlieues d'une propagande anti-française,
on prend le risque d'y créer des terroristes par centaines.
A continuer de la sorte, les loups solitaires à la Merah ne tarderont
pas à chasser en meute.
Jean MONNERET
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Samedi 14 avril 2012: Harkis et Front National manifestent
à Perpignan contre la venue de Nicolas SARKOZY venu annoncer "La
reconnaissance du drame des harkis".
Même pour ceux qui ne se sentent pas du FN, il faut reconnaitre
que ce sont les seuls qui ont toujours soutenu les PNs et les Harkis..
Pour voir notre reportage cliquez sur le lien ci-dessous
http://youtu.be/Z53eoE4G178
Bien à vous
Charly et Marie CASSAN
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Commentaire livre "Oran 5 juillet62"de
Guillaume Zeller (Editions Tallandier)
PRESENTATION DU LIVRE DE GUILLAUME ZELLER " ORAN
5 JUILLET 62 " .
Le livre de G Zeller donne une synthése assez
brillante de tout ce qui a été etudié et dit sur
ce dossier depuis 50 ans;Tant mieux s'il a trouvé un éditeur
et s'il pérce dans les médias sur ce sujet assez occulté
depuis les 3 volumes de "l'Agonie d'Oran", témoignages
à chaud et non éloignés (important pour un Historien)
recueillis par Claude Martin et Genevieve de Ternanr à l'Echo d
Oranie; mes propres recherches (en partie dans le volume 3) sur le térrain
de 62 à 65 et plus tard en Métropole (sur internet en diffusion
libre). Le livre "la Tragédie dissimulée" de Jean
Monneret sorti en 2006 avec un avis différent du nôtre sur
les causes et le chiffrage des victimes, mais enrichissant aussi.
http://www.secoursdefrance.com/content/view/907/179/
Le dernier livre de JJ Jordi qui contient un passage
important sur le 5 juillet 62 à Oran, et qui rejoint nos analyses
quant aux causes et en partie sur le chiffrage (un débat sur les
nons déclarés à Oran), mais avec des archives que
nous ne pouvions avoir il y a seulement 10 ans, et enfin ce livre de Guillaume
Zeller (assez d'accord avec nous aussi), avec des compléments
importants. En souhaitant que cela continue avec notamment des temoignages
dAlgériens
qui commencent d'arriver et que nous avons diffusés:
http://popodoran.canalblog.com/archives/2009/12/10/16104396.html
François PAYA
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Belle assemblée d'anciens et excellente conférence de
Serge Domenech avec un regard sur des anciens films d'époque, français
et américains.
Dommage que des scènes réalistes de notre vraie vie furent
brocardées dans ces films : Les colons et la légion d'un
côté... les pauvres fellahs de l'autre.
Bien entendu la conférence a mis l'accent sur nos artistes, Pieds-noirs
mais peu enclins à défendre la cause qui est la notre.
Un point d'honneur pour Marthe Villalonga et Robert Castel. Ils restent
fiers d'être P-N !
Sinon comme l'a souligné Serge, trop de metteurs en scènes
et de réalisateurs gauchisants ne pouvaient pas, ne peuvent pas
être de notre côté. Ils le prouvent avec des films
où le FLN est à l'honneur actuellement.
Robert PUIG
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Deuxième partie du reportage sur le 26 mars
2012 à Paris organisé par le
"Souvenir du 26 mars 1962".
Compte rendu de l'Hommage sous l'Arc de Triomphe.
http://www.souvenirdu26mars1962.com/26-mars-2012-Hommage-aux-Victimes
F.P.
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Ben Bella, Boumediene, son complice de lépoque, et létat-major
de l « armée des frontières » ne sont
pas étrangers au massacre dau moins 700 européens,
à Oran, le 5 juillet 1962, il suffit de se rapporter aux ouvrages
de Jean Monneret, Jean-Jacques Jordi et Guillaume Zeller. Lenjeu
était, alors, de contraindre les européens au départ
par la terreur et de passer en force pour semparer du pouvoir à
Alger, quelques semaines plus tard. Ajoutons
que la majorité des harkis, massacrés dans des conditions
de sauvagerie inouïes, le furent entre juillet 1962 et mars 1963,
dans les premiers mois du gouvernement Ben Bella.
Cessons donc de verser des larmes crocodiles sur ce monsieur quil
serait urgent de considérer comme un criminel de guerre.
Jean-Pierre PISTER
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80 / J'aimerai tant que cela change...
" Je sais le poids de leur tristesse, de leur inquiétude
et de leur colère. Ils disaient qu'ils avaient tout perdu ; et
si on les interrogeait, ils dressaient volontiers - même les plus
démunis - le bilan des dommages matériels que leur faisait
subir l'exode. Ils noyaient ainsi les véritables raisons de leur
peine et dissimulaient ce que leur pudeur se refusait à avouer.
Car ce qui leur infligeait la plus douloureuse blessure, ce n'était
ni les biens, parfois dérisoires, abandonnés de l'autre
côté de la mer, ni l'argent, ni la terre, ni la maison, ni
l'emploi perdu ; c'était ce continent collé à leur
peau et à leur chair qu'on leur arrachait... un continent semé
d'oasis d'années heureuses et de grandes palmeraies de souvenirs
d'enfance. C'était aussi comme une dimension de la France à
laquelle on leur interdisait désormais de rêver, et ils avaient
tellement paré le vieux pays, quand ils étaient loin de
lui, de toutes les grâces et de toutes les vertus qu'invente la
ferveur, qu'au moment où ils y posaient le pied, ils s'étonnaient
de ce que les réflexes de la colère l'emportassent sur ceux
de l'amour. "*
* Jean Brune / Lettre à un maudit / Editions de la Table Ronde
/ 1963.
Que dire après ce texte, émouvant mais cruellement vrai
?
1962 ! Des désillusions, de l'amertume en nous réveillant
à l'heure de la défaite souhaitée, décidée
par le "général-président" Charles De Gaulle.
Dans les écoles, en Algérie, on nous enseignait cette phrase
risible et insensée : " Nos ancêtres les Gaulois
" Nous devions connaître les fleuves et les départements
de France par cur, bien souvent sans rien apprendre sur notre pays,
cette Algérie où nous sommes nés !
Ces quelques lignes que je vous adresse, ne sont pas écrites pour
s'étendre sur tous les drames vécus en Algérie par
trop de monde, européens ou musulmans, même si nous n'oublions
pas, la partie sombre de l'Histoire
Les grenades et les bombes jetées
dans les bus ou les tramways pour tuer des civils et les attentats dans
les fermes du bled; les blessés et les morts
Les arrestations
et la torture des civils européens à la caserne des gardes
mobiles à Hussein-Dey et aux Tagarins
Les fouilles par les
militaires ou les CRS dans les rues des villes
Le rôle des
"barbouzes" du gouvernement dans les enlèvements et les
disparitions
Le 26 mars... Des livres documents ont décrit
cette tragique journée :
" Le livre interdit - Alger le 26 mars 1962 " / Edition Atlantis...
" Le nouveau livre blanc sur un crime d'Etat - Alger le 26 mars 1962
- Nouvelles révélations " / édité par
Véritas... Enfin, un livre qui est un véritable cri d'amour
d'une femme pour son mari assassiné : " Le plateau des Glières
" de Simone Gautier / Collection esprit de notre temps... Puis, comment
évoquer l'après indépendance et la tuerie du 5 Juillet
à Oran ? Ce drame fut étouffé par les "nouvelles
autorités du pays", et les journaux de la Métropole
occultèrent l'ampleur de ce désastre.
Tous ces événements, d'autres les ont écrits mieux
que je peux le faire.
Je veux juste rappeler le désespoir des rapatriés, arrivés
par bateaux ou par avions en terre de France et qui ne rencontrèrent
que l'indifférence sinon la haine de beaucoup trop de monde et
d'hommes politiques. Un exode non souhaité, au prix d'un titre
de transport !
C'est un devoir, ce droit de nous souvenir des larmes des anciens, débarquant
pour la première fois sur le sol de la Mère-Patrie. Ils
furent si mal reçus ! Ne l'oublions pas. Ceux qui pensaient avoir
sauvé dans leur fuite de l'Algérie des objets, des souvenirs
dans les fameuses caisses en bois qui traversèrent la Méditerranée,
ne se rendirent pas toujours compte que les dockers de Marseille ou d'ailleurs,
par esprit de bassesse, pour obéir aux ordres de la CGT et d'autres
organismes de gauche, trempèrent les containers dans l'eau des
ports, avant de les ramener à quai
Puis il fallait descendre
sur le quai d'un port, le tarmac d'un aéroport, sans idée
du futur... Se retrouver sur le quai d'une gare, parfois sur la route,
dans une voiture immatriculée " AL ", Alger, et subir
les invectives de passants grossiers... Trouver une chambre d'hôtel,
un toit, nourrir une famille
Qui ne se souvient pas de cette course
d'obstacles pour être reconnu comme Français, avec les mêmes
droits ! Nous étions méprisés par un pouvoir qui
ne savait que faire pour disperser ce peuple en dérive, en péril,
en deuil !
Pour beaucoup d'entre nous, si la plaie est fermée, la cicatrice
est ineffaçable. 1962
Une fois en France, il fallait construire
une nouvelle vie
L'ancienne était morte ! La famille, les
amis ? Nous nous trouvions éloignés les uns des autres par
les circonstances d'un exil involontaire et l'impréparation des
autorités à faire face à notre détresse.
À partir de ce moment, nous avons eu nos peines, nos joies
Nous avons eu nos morts
Ils reposent au cimetière Saint-Pierre
de Marseille ou d'ailleurs. D'autres anciens disparurent. Ils laissent
un vide dans la bibliothèque de nos souvenirs
Nous ne les
avons jamais bien écoutés et trop de souvenirs, de photos,
d'objets sont restés là-bas
perdus
Nous avons
certainement oublié beaucoup d'événements de notre
Histoire
Qui étaient-ils ces hommes, ces femmes à
qui la France reproche d'être des colons ? Une population au travail,
exactement comme les artisans, les ouvriers, les commerçants ou
les cadres de cette Métropole qui a voulu nous rejeter. Une Nation
qui nous a traités de factieux alors que notre honneur était
le drapeau bleu, blanc, rouge et que notre passion du patriotisme mettait
à égalité la Marseillaise et le Chant des Africains
!
Nous admirions cette plus grande France et nous restions prêts à
mourir pour elle, comme ces hommes de l'OAS espérant une Nation
fière de ses enfants. Nous étions des gens du peuple. Ni
riches ni esclavagistes ! Chacun faisait son chemin : armée, administrations
civiles ou sociétés privées, artisans, commerçants
ou professions libérales
avec le souci et l'envie que les
enfants fassent mieux et s'assurent d'une meilleure existence. Les parents,
les amis, les connaissances proches ou lointaines étaient des gens
au travail. Qui était vraiment riche ? Les anciens avaient trimé,
souffert. Avec cur et courage, ces gens aventureux réussissaient
à construire, à créer, à fonder une famille.
Ils utilisèrent toute leur volonté pour s'élever
dans la hiérarchie du monde au travail, en se sacrifiant pour que
leurs enfants aient une autre vie. Ils avaient presque réussi lorsque
De Gaulle les a bernés; nous a bernés par ses mensonges.
Oui ! Ils étaient des gens heureux, avec des enfants qui façonnaient
leurs chemins bien mieux qu'ils avaient pu le faire. Ils réalisaient
un rêve !
2012. Une page est tournée ! Une très longue page mais
avec le goût amer que notre histoire reste falsifiée. Que
nous apporte le présent ? La même indifférence, le
même mépris que depuis cinquante ans. Au cours des diverses
présidences depuis 1962, rien n'a changé dans les discours
des autorités si peu sensibles à notre peine, avec en prime
la haine entretenue par les milieux gauchisants et les mensonges des médias.
Aucun des Présidents, depuis l'indépendance de l'Algérie,
n'a eu un geste de reconnaissance pour notre vie " là-bas
". Nicolas Sarkozy, enfin, se refuse à prononcer le mot si
horrible : " repentance " que demande l'oligarchie algérienne.
Pourtant au fil de ses discours des nuances apparurent
Si certaines
phrases lors de son voyage en Décembre 2006 en Algérie,
témoignèrent d'une sorte de fermeté : " Je ne
suis pas venu nier le passé. Mais, je suis venu vous dire que le
futur est important
" Des paroles nous étonnèrent,
lorsqu'il dénonça le "colonialisme" : "
Le système colonial était injuste
il ne pouvait être
vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation
". Il aborda de la même manière ce thème (02
/ 2012), pour répondre au Premier Ministre Turc, après la
dernière loi mémorielle votée par le parlement français.
" ... Les pages noires de l'histoire de France. "
Le Président de la République oublie de se replacer dans
ces dix-huitième et dix-neuvième siècles où
la conquête des territoires étrangers était saluée
comme une nécessité politique et économique par l'Europe.
Il émet un jugement de valeur inadéquat avec le temps et
les murs de l'époque. Pourtant, convenons-en, il nous a fallu
attendre plus de quarante ans après Pompidou, Giscard d'Estaing,
Mitterrand et Chirac, pour qu'un Président de la République
affirme sa volonté de ne pas répondre aux exigences dépassées
de l'Algérie. Un geste que nous attendions, d'autant plus qu'il
semble enfin reconnaître le rôle des Harkis et des Supplétifs
dans la guerre d'Algérie, et promet des mesures réparatrices
un peu tardives
1962
2012 !
Sommes-nous sur la voie de la réconciliation nationale ? Arrive-t-il
ce temps de l'apaisement tellement plus long à se dessiner que
celui qui suivit la deuxième guerre mondiale ? Environ quinze ans
pour le conflit mondial (1945/60) et pour nous, pour notre histoire, un
demi-siècle ne semble pas suffisant !
2012. Le doute m'assaille ! La géopolitique de la France prime-t-elle
sur la reconnaissance de notre rôle dans les colonies ? Trop de
personnes nous ont reniés et continuent à nous montrer du
doigt, comme des criminels. Ils gravitent dans les couloirs de l'Elysée,
de l'Assemblée Nationale, du Sénat... Des Ambassadeurs de
France en Algérie renient et fustigent notre passé
Collin de Verdières ; Barjelet ! Un Secrétaire aux anciens
combattants, Alain Marleix, prêche une forme de "contrition"
à Alger
Un Ministre de la République, Ministre de
l'éducation nationale et Maire de Périgueux, Xavier Darcos,
adoube une plaque du 19 Mars
Une cérémonie qui n'est
pas la dernière, hélas ! Dans d'autres villes de France
"fleurissent" des "enseignes" sur le " cessez-le-feu
" à la gloire des poseuses de bombes du FLN
Des faits
et des discours qui ne répondent pas à notre attente et
n'apportent pas d'éclaircies à notre situation de Pieds-Noirs,
comme si une "Grande Ombre" obscurcissait la Vérité.
Que dit François Hollande ? " La colonisation appelle la plus
juste condamnation. " (2006). En 2012, il souhaite le vote des étrangers
! Une photo circule sur le web. Il fait l'accolade à Ben Bella...
À Paris, Bertrand Delanoë a inauguré une plaque commémorative
à la gloire de la manifestation FLN de la capitale le 17 Octobre
1961 et parraine des films pro-FLN ! Cela continue à l'occasion
de notre cinquantenaire du souvenir : 1962 / 2012 ! Des colloques FLN
; des réunions de traîtres, accusateurs mensongers de notre
passé, alliés à de trop nombreux médias qui
font la part belle au FLN et aux traitres de la gauche française...
Des anciens terroristes et des poseurs et poseuses de bombes sont invités
dans la capitale mais aussi à Toulouse, Evian, Marseille, Nîmes...
Des mairies, pourtant dites de droites, et je ne parle pas de la félonie
de celles de gauche, fêtent le 19 mars. Ils oublient ces maires,
les morts, les disparus, les femmes violées, les enfants assassinés
et les jeunes militaires métropolitains enlevés et torturés...
et Nice laisse faire des réunions par la Ligue des Droits de l'Homme
(LDH) qui nous montrent du doigt, nous accusent !
2012 ! Il nous faut encore patienter ! Encore
encore
et
dénoncer chaque fois que cela est possible les mensonges, les écrits
malveillants et la stupidité hargneuse ou schizophrène des
associations gauchisantes sur notre rôle en Algérie, sur
cette partie du passé de la France ! Nous sommes comme les derniers
des Mohicans
Qui prendra notre suite, qui défendra notre
mémoire et notre honneur de Pieds-Noirs ? Nous aimons la France,
mais "Elle" est polluée par son complexe de la colonisation
et les mensonges de la cinquième république !
Les uns et les autres, nous, les survivants de l'exode, sommes toujours
heureux de nous réunir, de parler de ce passé où
nous retrouvons "l'accent" et de nous souvenir des gestes typiques
comme le "tape-cinq !", d'autres expressions familières
ou des recettes de cuisine de notre terre perdue. Bien entendu, nous essayons
que ces agapes soient l'occasion d'un moment de joie et de bonheur devant
un apéritif avec des olives et des tramousses, de la soubressade
et du boutifare, (ce boudin noir mangé avec un bout de "pain
espagnol") et un verre d'anis blanc, le Cristal Limiñana
ou l'anis Gras ! Bien entendu quand la saison s'y prête, ce n'est
plus devant un couscous ou une paella, mais autour d'un barbecue avec
des merguez, des petites brochettes d'abas "maison" et un bon
vin rosé comme "là-bas", que les souvenirs ressurgissent.
J'ai tellement le souvenir de Fort de l'Eau... Alors parfois, dans nos
réunions, il y a un moment de silence, de mémoire et de
nostalgie... Cela ne dure pas !
À travers nos joies ou nos pleurs, le combat pour la vérité
reprend !
Il me faut pourtant rappeler ce passé !
Un gouvernement Français acceptant tous les affronts de l'Algérie
de Ben Bella en continuant à soutenir financièrement ce
pays "indépendant" en cessation de paiements. La France
alimenta les caisses de l'Algérie durant une très longue
période, sans la contrepartie de la moindre reconnaissance.
" M. Michel Debré ne prévoyait pas que, débarrassée
de sa minorité européenne, l'Algérie n'en continuerait
pas moins à exiger le soutien technique et financier de la France.
La " coopération " s'exerce à sens unique. "*
*Marcel-Edmond Naegelen / Une route plus large que longue / Robert Laffont.
Une autre information confirme les propos ci-dessus :
" C'est un échec flagrant que celui des négociations
et de la coopération franco-algérienne. Après avoir
tout cédé... (La France a...) acheté 75 FR l'hectolitre
de vin algérien que les Russes payaient 35 FR... versé plus
de 700 milliards d'anciens francs entre 1964 et 1970... abandonné
un patrimoine évalué à 7000 milliards et 550 milliards
de trésorerie... "*
*Déclaration de Jacques Soustelle (06 / 1971) au Mouvement National
Progrès et Liberté.
Il y a donc eu la lâcheté de l'Exécutif parisien à
faire respecter le moindre alinéa des accords d'Evian du 19 mars
1962. Ne l'oublions pas ! En dehors d'un FLN terroriste, qui a participé
à ces réunions d'Evian ? Ni le MNA de Messali Hadj, ni les
Européens d'Algérie, ni aucun autre représentant
d'une sensibilité différente du FLN. Ce fut une guignolade
inventé par le pouvoir parisien. Ses représentants mériteraient
le tribunal de La Haye !
Certains aujourd'hui, en 2012, fêtent cette honte comme une victoire
française ! Comment expliquer l'abandon de Réganne, de Colomb-Béchar
et des infrastructures atomiques ; du sous-sol de cet immense désert
riche en gaz et en pétrole ? Comment avouer l'abandon des populations
nomades du Sahara, retournées à la misère et au mépris
des nouveaux "pachas" d'Alger, puis vers la rébellion
et le terrorisme
En effet, nous avons livré ce peuple Touareg
au FLN. Nous l'avons laissé démuni de tout et le nouveau
pouvoir n'a rien fait pour eux. La situation actuelle du Sahara et de
ses tribus est le résultat de notre indifférence ! Autres
erreurs ? L'abandon de la base de Mers-el-Kebir ou celle du Bois de Boulogne,
à Alger qui coûtèrent des millions aux contribuables
français sans que ne soient respectées les dates de conservation
des sites ou un dédommagement.
1954 / 1962. Il y a eu les saboteurs de la République ! Des hommes
de mauvaise foi des partis politiques et des syndicats gauchisants; des
propagateurs de fausses nouvelles; des saboteurs de convois militaires
en partance pour l'Algérie. Surtout, des complices du terrorisme
ou pire, des " porteurs de valises " et des poseurs de bombes
traîtres à l'honneur de la Nation dans son combat contre
le terrorisme.
Il y a plus en 2012 ! Il y a toujours ces dits-philosophes, ces faux écrivains
et ces artistes dont les ancêtres furent Français par la
loi Crémieux de 1870 et qui déblatèrent minablement
sur le rôle de la France dans les colonies... Ces mairies qui reçoivent
des ennemis de la France : des représentants du FLN de ce temps
damné !
Il faut s'en souvenir ! Il y a eu les vérités cachées
au peuple de France sur les exactions et les atrocités du FLN.
Le gouvernement et les médias n'ont désigné qu'une
cible : l'OAS et les Pieds-Noirs. Beaucoup de médias ! Radio, télévision,
presse écrite... Des journaux toujours subventionnés par
l'Etat sont la voix et la plume de Moscou ; les diffuseurs de la pensée
communiste la plus répressive et la plus démagogique, ainsi
que les porte-drapeaux et les propagandistes d'un FLN assassin. France
télévision et " Banal + " sont aujourd'hui sur
ce même chemin de la désinformation.
Il faut s'en souvenir ! Il y a eu les barbouzes ! Des bandits sortis des
geôles Françaises avec la bénédiction de l'Exécutif
parisien et de son Ministre de l'Intérieur Roger Frey. Dans une
intervention parjure à l'Assemblée Nationale, il nia leur
existence. Pourtant, leur rôle en Algérie fut terrible :
exactions diverses, tortures des partisans de l'Algérie Française
et meurtres. Quelques années après l'indépendance
de l'Algérie, des charniers, témoignage de leurs basses-uvres,
furent découverts dans des villas du haut d'Alger.
Il y a eu les CRS et les gendarmes de Debrosses ! Des militaires aux attitudes
S.S. dont ils employèrent les méthodes et même le
vocabulaire en s'adressant à leurs victimes en allemand. Hussein-Dey
et les Tagarins furent au centre de leurs lamentables exploits.
Il faut s'en souvenir ! Le pire des crimes, en sus des crimes des terroristes
commis sur cette terre du soleil, hissée de la barbarie de 1830
au rang de terre civilisée du vingtième siècle fut,
au soir du massacre des civils algérois par l'armée française,
le 26 Mars 1962, le discours télévisé du Président
de la République. Il ne dit pas un mot de ce drame. Il ne fit aucune
allusion à cette tragédie ; ne prononça pas une phrase
pour exprimer un quelconque regret des assassinés et des blessés,
achevés par des hommes en tenue militaire française.
Les Harkis et les Supplétifs musulmans furent abandonnés
à la vindicte et au massacre du FLN. Nous ne savions pas tout de
ce drame ! Le pouvoir renvoya en Algérie une partie de ceux qui
avaient rejoint la France, avec l'aide de leurs officiers. Sur les quais
algériens, des terroristes abreuvés de sang et de haine
les tuèrent, les massacrèrent : femmes, enfants et hommes
d'honneur qui avaient cru en la France et avaient combattu, pour elle,
les fellaghas. C'est un télégramme officiel N° 125/IGAA/CAB
du 16 Mai 1962 du Ministre des Armées Pierre Mesmer, qui indique
à Christian Fouchet, au Rocher-Noir : " Ministre d'Etat demande
à Haut Commissaire rappeler que toutes initiatives individuelles
tendant à installation en Métropole Français-Musulmans
sont strictement interdites. "
Il faut s'en souvenir ! L'Algérie, après Alger, ce fut Oran
! Le 5 Juillet 62 des centaines de personnes massacrées ou portées
disparues que l'armée française en poste dans cette ville,
sous le commandement du général Katz, a ignorées
Il faut lire l'important et documenté travail de Geneviève
de Ternant : " L'agonie d'Oran (3 tomes) - Enquêtes et témoignages
sur le 5juillet 1962 à Oran " / Editions Gandini / Nice.
Il y a eu les crimes odieux et les atrocités haineuses du terrorisme
dans le bled sur des femmes et des enfants. Des européens et des
musulmans disparus, assassinés d'avoir cru en l'honneur de la France
La Patrie ! Les cinq ou six cents militaires Français prisonniers
de l'Etat algérien depuis 1962 et dont la France se désintéresse
toujours.
Il faut s'en souvenir ! En Algérie, un peuple en pleurs au bord
des quais sur les ports ou au pied des passerelles d'embarquement dans
les aéroports. Ils ont quitté leur terre pour un autre monde
qu'ils croyaient le leur. Ils furent désespérés de
la manière dont la Métropole les reçut : une terre
de liberté, d'égalité et de fraternité qui
voulut les rejeter à la mer, comme le souhaita en séance
de l'Assemblée Nationale, Gaston Deferre.
Je suis au terme de mes écrits sur ce sujet et j'affirme : Souvenons-nous
et agissons ! Avec les regrets que depuis tant de temps rien ne soit fait
pour reconnaître les mensonges des élus du peuple et effacer
l'opprobre des ignorants. Le devoir de chaque Pied-noir est d'ouvrir les
yeux des Métropolitains qui depuis cinquante ans portent des illères
et ignorent la vérité sur cette époque, parce que
des ultragauchistes de tous poils et des médias "torquemadatesques"
sont encore aux commandes des postes-clefs de la désinformation.
2012 ! Ce qui est grave ? Des hommes, des femmes s'acharnent, en France,
à salir notre mémoire de Français d'Algérie,
de Pieds-Noirs dont je revendique le titre comme un honneur ! Cinquante
années après notre départ de cette terre de "
barbarie " que nous avons transformée en Algérie du
vingtième siècle, la Cinquième République
née sur la cendre de nos ancêtres, continue à vouloir
nous occulter de l'Histoire de la Nation !
La Troisième République ouvrit à l'immigration une
terre sans racine. Nos ancêtres sont venus pour ensemencer ce sol
ingrat ; créer une province française et faire grandir une
jeunesse croyant en la grandeur de la France. Ils ont donné leur
vie pour la Patrie, pour son drapeau et pour son hymne. Que reste-t-il
de cela ? Les cris d'orfraies de quidams de mauvaise foi, qui nous montrent
d'un doigt en nous traitant de fascistes et d'esclavagistes. Ils ne se
souviennent pas des victimes du terrorisme. Ils veulent ignorer que des
soldats Français étaient prisonniers du FLN (le front de
libération national algérien) au moment des accords d'Evian
et qu'à partir de cette date, les enlèvements, les kidnappings
de civils se sont multipliés dans les villes et dans le bled algérien,
sans que l'armée ou la gendarmerie n'intervienne. Le pire ? Aucun
gouvernement de la Cinquième République n'a demandé
de comptes à l'Algérie. Aucune association humanitaire n'a
obtenu de l'Etat Français ni de l'Algérie, les moindres
informations sur ces Otages et ces Disparus.
2012 ! Une lueur d'espoir. Le Centre de Documentation des Français
d'Algérie et le mur des Disparus, à Montpelier, sont enfin
la première trace de cette reconnaissance. Cela ne s'est pas fait
sans mal, sans combat contre des forces de gauches et l'attentisme du
pouvoir. Pourtant, des milliers de familles attendaient cette " Maison
du souvenir " et ce monument.
Mais pourquoi si peu d'humanité de trop de gens, en cette année
2012, pour notre mémoire ? Pourquoi des forces obscures, toujours
vivaces dans notre France, réussissent-elles à mentir, à
crier à hue et à dia contre le passé des colonies
et principalement la période de cent trente deux ans de l'Algérie,
territoire Français. Pourquoi tant de villes ouvrent-elles leurs
portes aux assassins ? Les drames récents de Toulouse et Montauban
ne les éclairent-ils pas sur l'uvre d'un djihad et d'un communautarisme
sournoisement présents dans nos cités ?
Faut-il que le pont Bayard devient le pont honni d'un 19 mars ? Le pont
de la honte !
Quelle tristesse d'entendre des élus, comme le Maire de Toulouse,
socialiste, renier notre mémoire, uvrer à notre fin
par des gestes, des propos dignes de méthodes dictatoriales et
quelle honte de savoir certains Pieds-noirs s'accoquiner à ce système
!
Mes craintes ? Ce communautarisme radical qui nous envahit... Cette obsession
de l'Islam ! Cette manière de certains, des illuminés, de
" vouloir " excuser les crimes de Toulouse et Montauban... La
Marseillaise sifflée dans les stades d'une France qui se plie,
se courbe, s'agenouille et se vend à l'Orient... Ce désir
d'occulter une partie importante de l'Histoire de la Nation, en Algérie,
et de son Armée d'Afrique. Oublie-t-on qui a contribué,
par deux fois, à libérer le pays de l'esclavage : 14/18
et 39/45 ?
Les présidentielles de cette année nous donneront-elles
enfin la réponse que nous attendons : la reconnaissance des mensonges
de l'Exécutif de la première présidence de la cinquième
République ? La vérité sur le drame de notre exode
et les crimes commis durant ces huit années de guerre ?
Dans son livre : " Un silence d'Etat - Les disparus civils européens
de la guerre d'Algérie ", Jean-Jacques Jordi évoque,
décrit cette terrible époque et souligne ses propos avec
des éléments d'archives. Dans ses pages, tout est sujet
à tristesse et colère ! Par exemple sur les disparitions
forcées : " La France semble avoir été particulièrement
active dans l'établissement de cette convention. Elle aurait pu,
dans l'historique qui pousse des Etat à dénoncer les disparitions
forcées dans le monde, faire état de la situation des Français
disparus en Algérie surtout après mars 1962 et d'autant
plus après la proclamation de l'indépendance de l'Algérie
le 5 juillet 1962. En réalité, ces disparitions sont ignorées...
"
Lorsqu'à nouveau il évoque cette terrible époque,
(p. 44 / 45) c'est pour noter les enlèvements, les séquestrations,
la torture, les exactions diverses et les charniers qui sont la marque
du camp FLN et pourtant, nous sommes encore en territoire français
en mai 1962 ! Extrait de la page 106: " Nous pouvons dire qu'une
grande partie des enlevés, encore disparus de nos jours, ont été
torturés... Ainsi en est-il des jeunes femmes violées et
envoyées dans des bordels comme il en est de ces enlevés
qui donnaient, bien malgré eux, leur sang."
(Archives de la Présidence de la République du Général
De Gaulle - Fonds Solferino / 5 AG 1 / Sol / 788 : Ces personnes n'ont
pas été égorgées mais vidées de leur
sang d'une manière chirurgicale !)
Les archives nationales sont ses preuves. Il a été le seul
à avoir pu les consulter... partiellement !
Qui sait ce que sera notre " demain " ? Nos espoirs de Pieds-Noirs
pour que l'Histoire soit rectifiée sur ce temps du sang, en Algérie,
resteront-ils vains ?
Des élections approchent... Nous rangerons-nous une fois de plus,
si cela doit être le cas et en ajoutant foi à la fiabilité
des sondages actuels, vers le moins des pires présidentiables,
au deuxième tour ?
Un candidat un peu oublieux de ses promesses ; un peu hésitant
à reconnaître la montée du djihad et du communautarisme
dans les banlieues ; innocent vis-à-vis du nombre incalculable
d'associations qui déblatèrent sur la France, mais sont
grassement subventionnées par les Mairies ; emprunté face
aux discours doctrinaires et intolérants d'une Algérie despotique
; frileux sur la mémoire Pied-noir ; ignorant du désintéressement
de la jeunesse à son Histoire, formatée par une Education
Nationale minée par son " relativisme " destructeur...
mais un candidat qui n'invitera pas le FLN aux cérémonies
du 14 juillet 2012 !
Robert Charles Puig / avril 2012
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Raphael PASTOR
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A suivre la cérémonie sous l'Arc de Triomphe...
F. PAZ
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Les bombardements du cinquantenaire
C'était prévu ! Après cinquante ans écoulés,
l'offensive des media contre l'histoire de l'Algérie française
est déclenchée, pour autant qu'elle ait jamais cessé
.
Mais cette fois, c'est le carpet bombing qui est activé ! Sans
même parler de la presse écrite et de ses intérêts
subits pour les événements de 1962, belle occasion de vendre
du papier aux " rapatriés " ( sans trop se mouiller,
et avec des collaborateurs triés sur le volet de la correction
politique ), on a eu droit à la douteuse sollicitude de la T.V.
et des multiples stations de radio. Impossible d'analyser toutes ces productions,
il y faudrait un volume
Les hostilités étaient ouvertes, après quelques préparations
d'artillerie sur France Culture, par un film qui mérite l'examen,
produit par France 2 : " La déchirure ", avec l'inévitable
Benjamin Stora, présenté comme " spécialiste
" et même " historien "
deux titres sur lesquels
il y a long à dire. La méthode, pour être classique,
n'en est pas moins intéressante à étudier : le film
s'ouvre sur une image de propagande tournée par le F.L.N., pure
fiction mais présentée implicitement comme un reportage,
équivoque savamment utilisée dans tout le film ; belle illustration
de la formule du " documentaire fiction ", immortelle invention
de la chaîne ARTE quelques années auparavant à l'occasion
justement de l'anniversaire de mai 45 à Sétif. Le pseudo
document n'est pas choisi au hasard : il s'agit du déraillement
d'un train saboté par de vaillants djoundi du F.L.N., et l'on voit
tout de suite à quoi ces images renvoient dans l'esprit du Français
moyen
.d'autres séquences suivront, comme par exemple cette
scène, déjà présentée deux fois par
la TV sous des dates et des lieux différents ( ! ), montrant un
soldat abattant un indigène devant sa khaïma : le général
Faivre rappelait récemment qu'il s'agit d' un montage de
la Fox Movietone fait pour les besoins d'un article de presse..
Le mensonge est rarement " frontal " : il réside essentiellement
dans le déplacement sémantique des mots, dans l'approximation
ou l'ambivalence des affirmations, sans parler de l'omission, savamment
utilisée.
Cependant certaines affirmations sont carrément fausses, comme
le récit des émeutes de Sétif en 1945, par ailleurs
inépuisable source de contre vérités : Stora raconte
que le commissaire de police de Sétif a tué le porte drapeau
du MTLD et en fait l'origine du carnage
en fait, on sait que le
commissaire a tiré en l'air et que les meurtres d'Européens
avaient commencé 3 heures avant la manifestation. Le drame du 26
mars 1962 rue d'Isly est présenté comme un " affrontement
avec les gendarmes "
alors qu'une foule totalement désarmée
a été fusillée par des tirailleurs musulmans, sans
sommations ; il n'y a eu ni affrontements ni gendarmes, et le bilan affiché,
systématiquement minoré dans toutes les émissions,
est le bilan " officiel " auquel il est bien commode de se tenir.
Pas un mot sur le scandale des inhumations quasi clandestines imposées
par le pouvoir, ni surtout sur le fait que la manifestation visait à
secourir Bab el Oued : ce quartier français assiégé
par l'armée française, cet épisode unique de l'histoire
de France, n'intêresse pas nos curieux historiens ! pourtant le
rapprochement avec l'actualité s'impose : El Assad écrasant
Homs avec ses chars et ses canons ne fait pas pire et lui, au moins, n'a
pas fait intervenir l'aviation comme il fut fait par notre armée
de l'air. Sur ce genre d'épisode, rappelons au passage le propos
d'A.Juppé, ministre gaulliste, à propos de la Lybie : "
un gouvernement qui tire sur ses citoyens n'a pas le droit d'exister "
. amnésie ?
Les images d'opérations aériennes contre le FLN sont commentées
par la mention que l'armée a employé le napalm " dont
l'usage est condamné par une convention internationale ".
Or, l'armée a très peu employé cette arme dont l'efficacité
était très médiocre dans le genre d'opération
qui était mené ; de plus la convention internationale citée
date de 1980, donc très postérieure à la guerre d'Algérie
; enfin elle condamne son emploi contre les civils seulement, ce qui l'exclut
du débat puisque l'Armée n'en a usé que dans les
combats
un bel exemple de mensonge par approximation. De même
une allusion, en passant, à des milices européennes en 1961,
qui n'ont jamais existé. Et, bien sur, l'occultation presque totale
des massacres d'Oran présentés comme une sorte d'épilogue
inévitable, non sans insinuer que l'origine pourrait bien être
un tir revanchard de l'OAS. Ah, l'OAS ! si elle n'avait pas existé,
ces historiens l'auraient inventée
c'est évidemment
de sa faute si les Pieds noirs ont été contraints à
l'exode
Stora ne l'exprime pas exactement de cette façon
mais
Le débat d'après film était ce qu'on pouvait attendre,
un jeu d'acteurs caricatural dans lequel des comparses bien choisis ne
débordaient jamais du politiquement corrects. Jusqu'à faire
parler une victime du terrorisme FLN ; belle initiative, sauf que la victime
en question est devenue anti colonialiste et d'extrême gauche :
avec elle, pas de mauvaise surprise . Autre belle figure de témoin,
un curé hirsute à la pensée aussi cloutée
que son blouson, qui bien sur a vu la torture, milité contre elle
etc. etc.
refrain connu. Quant au seul historien qui avait vraiment
des révélations à faire, J.J.Jordi, auteur du livre
récent sur les disparus, il n'en a pas dit un mot : un homme qui
avait une grenade dans la poche et ne l'a pas dégoupillée
ce seul trait en dit long sur le terrorisme intellectuel régnant
sur le monde médiatique. Ne manquons pas de noter que cette émission
était présentée comme une nouveauté, des inédits
mensonges ! comme étaient mensongers ou erronés presque
tous les chiffres et même les dates cités.
Autre film sur ARTE, sur les " rapatriés " cette fois,
intitulé justement : " Algérie, notre histoire "
Rebelote avec l'inusable Stora, plus pontifiant que jamais mais moins
partial
il a eu au moins le mérite de mettre les choses au
point en se défendant d'être pieds noirs : ce n'est pas nous
qui le disons ! Notons une saisissante interview du général
Challe, réalisée peu après sa sortie de prison, et
censurée à l'époque, jamais produite à la
TV. Tiens, il y avait donc une censure sur les media ? on en apprend de
belles ! L'ensemble des commentaires ressort de la même contorsion
dialectique que le film de Fr2 : ainsi l'assassinat de Raymond, le populaire
chanteur juif de Constantine, est longuement décrit mais en laissant
le doute sur ses auteurs, OAS ou FLN : alors que, sur place, personne
n'a douté un instant de la culpabilité du FLN, et d'ailleurs
quel intêret l'OAS aurait elle eu à l'exécuter ?
Le prétendu putsch des généraux est raconté
avec une certaine honnêteté, chose rare : au moins les mobiles
en sont ils clairs. Mais, bien sur, l'OAS est fustigée, et surtout
on a droit à l'insupportable paradigme d'après lequel les
Français d'Algérie étaient pris "entre l'OAS
et le FLN "
. Jusqu'à présenter l'interview d'un
bon Pieds Noirs de base exprimant à l'époque quelques vérités
banales sur l'insécurité du moment et filmé en contre
jour " par crainte de l'OAS " ! Jamais n'est décrite
la situation pourtant bien claire de l'année 1962 où la
population française d'Algérie était prise entre
les deux ennemis également féroces qu'étaient le
FLN et le gouvernement gaulliste. Une séquence filmée montre
des cadavres sur le trottoir de la rue Michelet à Alger, attribuant
ces morts à l'OAS
il est fort douteux que les morts européens
de ce quartier européen aient été descendus par d'autres
que les tueurs FLN, mais le commentateur a fait son choix
de la
même façon que pas un seul " documentaire " ne
manque d'évoquer les femmes de ménage abattues dans la rue,
sans jamais mentionner que le FLN ( il s'en vante aujourd'hui ) envoyait
des terroristes déguisés en femme, ou que les haïks
des mauresques servaient à dissimuler des armes.
Inutile dire que la tuerie de la rue d'Isly le 26 mars 1962 est décrite
dans la plus pure convention: le tir de provocation depuis les toits,
alibi du pouvoir gaulliste depuis la première heure, est vérité
biblique, malgré les témoignages le chiffre des morts minimisé,
l'escamotage des funérailles par les autorités, l'absence
d'enquête sérieuse, le mépris à l'encontre
des victimes, tous les éléments de ce qui est un drame majeur
de l'Histoire de France sont passées sous silence: affaire courante
.
comme l'est le massacre d'Oran, dont les très rares images sont
également passées à la trappe, avec un bref commentaire
sur l'inertie de l'Armée devant la tuerie.
Evoquons au passage un autre long film avec débat sur une chaîne
TV: même schéma, même partialité, mêmes
participants choisis avec soin pour leur conformisme. Tout dérapage
était jugulé d'avance, et d'ailleurs aucune de ces émissions
n'était produite en direct. Pas fous
..
L'émission " Troufion " de France 2 ( à nouveau
) relatait les souvenirs très arrangés d'appelés
en Algérie. Etaient ils prématurément frappés
d'Alzheimer ? on avait en tous cas l'impression qu'ils répétaient
tous une leçon convenue et bien apprise, sur les horreurs de la
guerre, toutes imputées à l'Armée dont ils faisaient
partie. Ironisant sur la pacification, ils ignorent tous les SAS, qui
pourtant ont eu tellement d'importance, jamais vu les médecins
ou les enseignants, mais tous ont vu, de leurs yeux vu, la torture, bien
sur
pourtant les égorgés du FLN, les mutilés
par les bombes, ceux là ont inexplicablement échappé
à leur regard ! Le vocabulaire même de leurs témoignages
sentait la leçon, comme l'appellation de " soldats "
pour les fellagha, que personne n'a jamais nommés ainsi sur place,
et pour cause. Passons sur le fait que cette guérilla, dont la
plupart des vrais acteurs étaient des engagés, est constamment
décrite comme Verdun: on est ancien combattant ou on ne l'est pas
! Pas de dérapage là non plus : défenseurs de l'Algérie
française, au placard
.
Un seul documentaire point trop orienté, celui de LCP présentant
des photographies de l'époque, où l'on revoyait avec émotion
les saisissantes images de Marc Flament
. Mais notons enfin que toutes
les chaînes ont ressorti des films des années passées
sur notre sujet, films qui tous sans exception étaient anti colonialistes,
anti militaristes et anti français, jusqu'à nous ressortir
le navet de Pontecorvo , " la bataille d'Alger ", qui piétine
si caricaturalement la vérité historique; qu'importe cette
vérité ! lorsqu'on demande à ces mêmes chaînes
la projection du très récent " la valise ou le cercueil
", on n'obtient qu'un refus méprisant dont ARTE donne la clef
: " ce film n'entre pas dans notre ligne éditoriale ".
C'est clair !
La radio n'était pas en reste, avec le matraquage quotidien de
toutes les grandes stations pendant au moins une semaine. Ne parlons pas
de France Culture, qui avait pris de l'avance depuis des mois, avec une
suite d'émissions où les grandes voix des Franz Fanon, Manceron
et autres enragés de l'anticolonialisme donnaient le ton, à
l'exclusion absolue des mal pensants qui auraient pu contester les accords
d'Evian ou le sac de Bab el Oued. Là ce sont principalement les
gloires du FLN qui ont la parole, justifiant l'égorgement des enfants
ou la mutilation des fumeurs par les arguments que leurs ont glissés
nos honnêtes défenseurs des Droits de l'Homme .
Le cas de France Inter mérite d'être étudié
en détail : une série d'émissions de la série
" La marche de l'Histoire " est consacrée quotidiennement
à notre sujet, avec la géniale trouvaille d'un document
" à deux voix ", comprenez les deux parties, " algérienne
" et française : en fait on a droit à un dialogue de
compères, l'un FLN estampillé, l'autre " historien
" d'extrême gauche, cette imposture culminant lors de la dernière
émission où les deux voix tenaient en une seule
puisque
l'invité avait la double nationalité !! Le menu était
donc prévisible : un pseudo historien algérien chiffre la
population du pays en 1830 à 3 millions d'habitants, le double
du chiffre le plus vraisemblable, ce qui permet ensuite, en produisant
les premiers recensements, d'attribuer aux Français la baisse de
population supposée: leur volonté d'extermination est présentée
comme évidente, et d'ailleurs les calamités agricoles et
naturelles de 1868 sont expressément imputées à la
France
. dont les colons ont pourtant autant souffert que les indigènes.
On a droit aussi au refrain usuel sur la spoliation des terres par les
Français, sans jamais donner les chiffres montrant que 80% des
terres cultivables de 1930, déjà, étaient propriétés
des indigènes ; l'enseignement " réservé aux
Français ", sans chiffres, bien sur, mais surtout sans dire
la résistance des ouléma interdisant aux musulmans l'école
française, ni leur opposition à la scolarisation des filles,
amorcée seulement après 1945.. l'inusable procès
à la France censée créer des citoyens de seconde
zone, sans exposer honnêtement le système juridique au terme
duquel n'importe quel musulman algérien pouvait devenir citoyen
français sur sa demande, en renonçant à son statut
coranique. Statut coranique que, de nos jours , les extrémistes
islamiques réclament en France même ! On apprend aussi que
les massacres du 5 juillet à Oran " n'ont pas de cause connue
"
des recherches incontestées nous montrent pourtant
que les rivalités internes des factions du FLN ont délibérément
provoqué ces tueries d'Européens et que, par ailleurs, les
dirigeants de ce même FLN voulaient à tout prix éliminer
ces mêmes Européens de l'Algérie nouvelle ; opération
réussie, mais personne ne parle, dans ce cas, de crime contre l'humanité
ni de génocide. Une émission a été consacrée
à la part diplomatique du conflit, malheureusement limitée
à la période 1954/1962: il eut été plus intéressant
de l'ouvrir à la deuxième guerre mondiale et aux déclarations
de F.Roosevelt faisant, en 1943, de la liquidation de l'Empire français
( entre autres ) un de ses buts de guerre; à la stratégie
de Lénine déclarant dès 1920 que la conquête
de la France par les soviets se ferait en la contournant par l'Afrique
; aux appels au meurtre de mai 1945 par le grand muphti de Jérusalem
aux appuis internationaux de la totalité du tiers monde uni à
la fameuse conférence de Bandoeng .. bref, on comprend qu'il s'agit
de préserver la légende suivant laquelle la France a fait
face à une rebellion légitime causée par la gestion
insuffisament démocratique de sa colonie algérienne, sans
que l'étranger soit en cause.
On pourra juger du sérieux de ces émissions en notant que
le présentateur parle des SAS sans même en connaître
le sens : il les nomme " sections administratives spéciales
" au lieu de " spécialisées ", ce qui est
très différent
" spéciales " ayant
un parfum de " services " bien connoté. Evidemment il
est convenu que les Harki n'étaient pas contre l'indépendance
mais
. faudrait il rappeler à ces journalistes, qui n'ont
évidemment jamais rencontré un Harki, que cette notion d'indépendance
n'était, pour ces montagnards, qu'une abstraction incompréhensible
? Dans la même émission, relation d'un livre de fiction,
" La citerne ", décrivant l'aventure d'un officier SAS
tortionnaire, un Pieds Noirs évidemment, auteur de meurtres dans
le cadre de ses fonctions
il est presque inutile de récuser
d'aussi extravagantes inventions, mais l'ambiguïté est savamment
distillée sur la réalité des faits. Les bobards et
chiffres fantaisistes sur les villages de regroupement sont présentés
avec componction, mais personne ne saura que presque tous ces villages
furent crées à la demande des paysans, qu'ils étaient
tous sous assistance médicale, et qu'à l'indépendance
presque aucun de leurs habitants ne les quitta, au point que le FLN s'empressa
de les revendiquer comme " villages socialistes "
.
La tarte à la crème de la torture est reprise en long et
en large, avec références bibliographiques, celle de H.
Alleg entre autres, lequel n'a jamais été torturé,
comme en a témoigné le médecin légiste Michaux,
mais a lancé la stratégie de dénonciation communiste,
puis FLN, enjoignant à tous leurs militants prisonniers de déclarer
systématiquement qu'ils l'avaient été
. avec
le succès médiatique et politique que l'on sait. La violence
des supplices subis par la population française d'Algérie
de toutes confessions n'est pas tout à fait niée, mais habilement
légitimée : il y a des bonnes et des mauvaises tortures
!
Au plan politique, on refait le monde avec sévérité
: un invité de l'émission voit dans la décision de
G.Mollet confiant les pleins pouvoirs à Massu à Alger une
preuve de faiblesse: comme si la position du politique dans n'importe
quelle guerre n'était justement celle là
Il faudrait des pages encore pour dénoncer les contre vérités
dans ces émissions
. notons encore que même France Musique
s'y est mise : le 19 mars au matin, son émission matinale s'ouvrait
avec B. Stora ( quelle surprise
) déclarant, sans doute mal
réveillé, " c'est aujourd'hui l'anniversaire de l'indépendance
de l'Algérie ! " puis affirmant négligemment que les
Français d'Algérie n'ont jamais eu de culture spécifique..
le flot de littérature, d'uvres d'art, de créations
techniques, de découvertes scientifiques, issu de la province algérienne
de la France n'a-t-il jamais été, ou peut il être
rayé de l'Histoire par le cerveau fragile d'un universitaire dévoyé
? c'est la question que la journaliste n'a pas posée. Portons toutefois
au crédit de cette chaîne radio le seul rayon de soleil sur
ces turpitudes, une émission bien documentée sur Radio Alger
d'avant 1962. Parmi des enregistrements émouvants de l'époque,
quelques commentaires honnêtes et des propos élogieux sur
la qualité de son orchestre symphonique, le meilleur des orchestres
de province ; quelques réminiscences également de son excellente
troupe théatrale , et des meilleurs solistes régulièrement
invités, témoignage de l'intense vie intellectuelle et artistique
de la capitale algéroise.
Le carpet bombing de la désinformation n'est évidemment
pas terminé et nous n'avons parcouru ici que le monde audio visuel.
Pour le reste, la poubelle continue de se déverser sur nos têtes.
Dans ce flot de débats et de documents, une constante remarquable,
l'absence à peu près totale des Français d'Algérie,
les seuls qui n'ont pas le droit à la parole, jamais invités
dans les débats ( sauf exception pour des invités muets
ou acquis au politiquement correct ), présents seulement dans les
reportages d'époque, sous forme d'excités analphabètes
ou de victimes " de tous bords " . Il est tout à fait
significatif ,par exemple, de ne jamais entendre un ancien de l'OAS, alors
que l'organisation est mise en cause dans chaque émission - à
l'exception de J.Castano, interviewé seulement en tant que candidat
aux élections-, significatif aussi que jamais le problème,
pourtant capital, de l'après exode pour les " rapatriés
", ne soit sérieusement évoqué ; de même
d'ailleurs que le sort de l'Algérie indépendante. Le désastre
de la décolonisation est un thème tabou !
S'il ne fallait qu'une démonstration de la partialité des
media, comparons deux anniversaires : le 17 octobre celui d'une manifestation
à Paris, fomentée par le FLN, ouvertement anti française,
réprimée par une police qui avait eu 23 morts dans ses rangs,
manif qui fit une vingtaine de morts, au plus , en dépit des propagandistes
de gauche qui en inventent " des centaines "
. anniversaire
qui fait la une de tous les media, commentaires horrifiés à
chaque ligne. Le 26 mars, massacre à Alger, par l'armée
française, d'une foule française manifestant pour la France
; un événement inouï, sans précédent
depuis la Commune de 1870, unique dans notre histoire par le fait que
la manifestation, à l'inverse de la Commune, était entièrement
pacifique : au moins 80 morts et 200 blessés. Anniversaire ignoré,
pas un seul media audio visuel ne l'a seulement évoqué !
Quant au peuple pieds noirs, à qui on reconnaît du bout des
lèvres le statut de victime , il n'est mentionné qu'en passant,
et rayé de l'histoire pour solde de tout compte : des Français
des catacombes
M.Lagrot
3 avril 2012
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2012, 50° anniversaire de l' indépendance
de l'Algérie, va nous donner l' occasion de mettre en lumière
la douleur de nos aînés face au drame algérien tel
que vécu par nos familles complètement ostracisées
et oubliées .
http://exode1962.fr/exode1962/accueil/accueil.html
Ce sont tous, autant de documents historiques qui ont leur place dans
la vie de leurs descendances de l' hexagone ou aux 4 coins du monde.
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1
79 / " ILS " veulent reprendre Poitiers !
Quelle triste situation que celle d'une France complexée par son
ancienne dénomination d'Empire colonial et qui, depuis 1962, porte
en elle un sentiment de culpabilité qui lui fait oublier cette
réalité angoissante : l'envahissement de la France par un
islamiste fondamentaliste radical.
Nous sommes dans une configuration aveugle et nous nous complaisons dans
une paralysie archaïque et relativiste qui nous entraine vers un
rejet des mots : Nation et race.
Le voile de cette déchéance vient une fois de plus d'être
révélé par les drames que le pays a vécu à
Toulouse et Montauban, et suivis des conclusions hâtives de trop
de partis, de la gauche à la droite. Ils privilégient -
à tort - une extrême droite absente de cette tragédie,
et éliminent d'office un communautarisme virulent, présent,
imprégné d'une idée du meurtre et de la disparition
de l'Europe occidentale au profit d'un grand orient salafiste et terroriste.
Les mots d'hommes politiques et de leurs suppôts que sont les associations
dites antiracistes, sont ceux de tristes sires, d'anges de l'Apocalypse
aveuglés par leurs actions inspirées du temps de Lénine
et de Staline. Ils sont, ces personnages d'un autre temps, ceux qui allument
le feu pour détruire la Patrie. A ce titre, le " Canard enchaîné
" n'a pas manqué d'en distiller une forte dose en désignant
d'office les pronazis : Coupables ! Le magazine " Paris-Match "
dans son numéro 3279 a pris le même chemin : Une piste d'extrême
droite et de militaires racistes ! Pourtant, les faits ont prouvé
le contraire. Il fallait les analyser avant de se lancer dans une chasse
aux sorcières ! Est-ce d'ailleurs ce qui a influencé le
pouvoir en place ? Il s'est laissé gruger en privilégiant
l'action d'un extrémiste de droite et en n'activant pas ses enquêtes
sur les mouvements arabo-djihadistes présents dans nos banlieues.
Les drames de Toulouse et Montauban en sont les tristes exemples. Un militaire
parachutiste assassiné à Toulouse... Trois autres sont pris
pour cible à Montauban : Deux sont morts et le troisième
gravement blessé. Pourquoi les médias se sont-ils acharnés
à indiquer leurs origines algériennes plutôt que leur
identité de Français ? Pour attiser une certaine haine vers
ce qu'ils espéraient : une piste néonazie et militaire ?
Ne fallait-il pas au contraire, activer les recherches sur un mouvement
antifrançais, antimilitariste et dans ce cas, deviner l'ombre d'un
djihad anti occidental ?
Voilà les questions que nos gouvernants et le Ministre de l'Intérieur
devaient se poser, en activant dans ce sens une enquête approfondie...
Dans cette optique, les quatre morts de Toulouse dans une école
française de confession israélienne, trois enfants et un
adulte pouvaient être évités... Mais le pouvoir politique
a baissé sa garde face aux propos tendancieux d'élus de
gauche et aux exigences de mouvements extrémistes du même
bord ou coraniques, anti européens, qui offrent le pays aux des
pétrodollars d'Orient !
Tout a été faux dans cette enquête !
Notons que l'ignorance et le refus d'une analyse globale sur les motivations
d'éventuels mouvements terroristes ne sont pas une erreur de notre
police ou des spécialistes du Raid. Elle découle directement
d'une faute du pouvoir, influencé par des idées de gauche
acquises au communautarisme le plus extrême !
2
Dès le premier meurtre, à cause de l'utilisation d'Internet,
l'assassin aurait pu être ciblé, mais la police sous l'influence
des chapelles gauchisantes démagogiques et sournoises, a cru bon
de désigner (comme le Canard enchaîné et Paris-Match),
un virtuel groupe militaire et nazi... L'autorité judiciaire a-t-elle
été influencée par cette idée ? A-t-elle cru
que c'était la seule voie concrète ?
De ce fait, dans un premier temps, la vraie cible, celle de l'influence
du terrorisme islamique du Pakistan, de l'Afghanistan et de leurs zones
tribales sous influence d'Al-Qaïda, n'a pas eu la priorité
des recherches, comme si cette tragédie, à la grande joie
de la gauche et de l'extrême gauche, permettait d'éliminer
Marine Le Pen des présidentielles... Un vieux rêve de front
populaire ! Cette attitude a provoqué les quatre morts de l'école
toulousaine. Ils auraient pu être évités par une enquête
moins sectaire et plus réaliste ! C'est le contraire qui s'est
passé. Aux premières heures du drame, le coupable était
désigné, sans nuance. Il n'était pas un " présumé
coupable ", il était " coupable ! ". Une droite
extrême qu'il fallait offrir en pâture au peuple, pour un
verdict suprême !
Qu'a-t-on entendu à France télévision ou Banal +
? Une interprétation déformée des événements
: L'extrême droite et même l'OAS étaient en accusation...
Tout était dit dans des propos honteux et mensongers tenus par
les médias : un schéma déformé de la réalité,
fragilisant le pays, l'entrainant dans l'humiliante acceptation de croire
à cette fausse piste de l'extrême droite. Sont-ils français
ces journalistes, ces politiciens d'une propagande du pire ?
Au fil des événements les motivations du tueur se dévoilent
! Il a agi " au nom des enfants de la Palestine et des actions de
la France à l'étranger "... avec quel soutien logistique
? Là est la question. En aucune manière il n'est question
de l'Amérique et de ses bévues afghanes... en aucune façon
d'autres revendications n'apparaissent en dehors de " faire mal "
à la France... Mais entre-temps il y a eu trop de morts. La gauche
socialiste et communiste et certaines associations devraient être
accusées de faux témoignages, ainsi que des journalistes.
Ils ont tenté d'entrainer la police dans une mauvaise direction.
Par leur faute, leur très grande faute, quatre personnes sont encore
mortes, assassinées. Ce dernier drame pouvait-il être évité
?
La France est imprégnée depuis longtemps d'une envie obsessionnelle
de se flageller, de se punir... Elle laisse les banlieues entre les mains
de manipulateurs qui prêchent le Djihad et la fin de l'Occident.
En toute innocence la Métropole s'offre au couteau sacrificateur
d'une guerre sainte coranique, déformée mais triomphante.
La lame du douk-douk nous frôle la gorge et dans les circonstances
actuelles, notre cou, nous le tendons au bourreau !
Depuis la fin de l'Algérie française nous dénonçons
en vain l'attentisme et l'amorphie de nos dirigeants face à la
menace coranique et fondamentaliste. Elle est là et semble la "
bienvenue " Aucune loi n'est bâtie pour la combattre... Des
gens partent en " formation " d'assassins à l'étranger...
Ils reviennent en attendant l'heure de devenir des salafistes meurtriers,
et RIEN n'est fait pour les contrôler, à la limite les munir
d'un bracelet électronique, pour suivre leurs pérégrinations...
solution de bon sens, dans la mesure où ces assassins en puissance
sont interdits de territoire aux Etats-Unis.
3
Est-ce trop demander à un pays qui a perdu son honneur dans la
critique de son armée ; qui ne croit plus en la grandeur de la
Nation ; qui s'agenouille et se vend à l'Arabie Saoudite et au
Qatar ? L'innocence de nos élus et de partis adeptes du trotskisme
et du communisme, nous conduit-elle à notre perte ? Lorsque l'on
prend connaissance de sondages donnant Mélenchon troisième
homme de la présidentielle 2012, on ne peut que s'imaginer retourner
au temps d'un Georges Marchais triomphant. Il " faisait " 25
% aux élections et considérait le système soviétique
comme le paradis des peuples...
En vérité, s'il y a eu quatre morts de trop devant une école,
à Toulouse, c'est parce que nous sommes déconnectés
de la réalité du danger communautariste.
En donnant le droit de vote à des étrangers nous délayerons
le pays dans un néant néfaste, un anonymat injustifiable
et mortel.
Nous courrons, de la même façon vers une dépersonnalisation
de notre identité, en acceptant la théorie du " genre
", ni masculin ni féminin.
Par ailleurs, ce n'est pas le mot " race " qui est à
éliminer de notre vocabulaire, mais l'ENA, " l'Ecole Nationale
de l'Arnaque " qui suggère à ses anciens élèves
des idées aussi absurdes ! En effaçant le mot " race
" de notre constitution, nous miserons sur une " non-République
", une " non-démocratie ". Nous deviendrons le mythe
et la légende d'une île " Atlantide ", sans trace
visible, sous la coupe des forces fondamentalistes qui, dans l'ombre des
mosquées et des banlieues, préparent l'envahissement et
l'anéantissement de la France. Ce n'est pas que la viande halal
qui fait tâche dans les cantines scolaires... Le chant des sourates
coraniques étouffe nos lois républicaines dans les banlieues.
Notre innocente stupidité politique et notre niaiserie manifeste
nous entraineront-elles dans le tourbillon d'une " non-Nation "
?
732 : Charles Martel a brisé l'offensive musulmane à
Poitiers.
2012 : Qui défend Poitiers ?
Robert Charles Puig / mars 2012
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Photos Guy MONTANER
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Merci à l'ami Eric pour ce texte, à diffuser aussi et
sans modération aux organisateurs du "colloque" de Marseille,
aux journalistes, à la presse locale et nationale, aux élus,
etc, etc...
J'ajoute que la comparaison faite par certains avec la réconciliation
franco-allemande n'est qu'une gigantesque imposture, un mensonge pur et
dur, une tentative éhontée de faire croire qu'il s'agit
là d'un véritable dialogue alors qu'en réalité
les conditions sont complètement différentes. En effet,
la réconciliation franco-allemande s'est opérée APRES
la dissolution définitive du régime nazi, avec des personnalités
politiques ne s'étant pas compromis avec ce régime, et ayant
contribué à fonder une nouvelle Allemagne, moderne, libre,et
surtout démocratique.
La RFA a tres tot coupé tout lien avec les "rescapés"
du système nazi. Comparer cette situation de véritable processus
démocratique avec celle de l'Algérie actuelle est une HONTE,
et une INSULTE pour nos amis allemands...!
Vivant depuis 40 ans dans ce pays -que je connais fort bien-, je peux
affirmer que les citoyens allemands se sentent tres blessés de
savoir que l'on compare en France leur réconciliation si exemplaire
à ce pseudo-rapprochement avec un pays qui n'a toujours pas changé
son système, n'a toujours pas fait de travail de mémoire
ni encore moins de deuil, et qui ne sait toujours pas ce qu'est une démocratie....
Le FLN est, lui, toujours au pouvoir, et ses terroristes également
!
Inviter Zohra Drif et Yacef Saadi, qui ont tué et mutilé
(contribué à le faire) tant d'innocents - femmes et enfants
compris - est une faute grave et une IGNOMINIE dont les responsables devront,
un jour ou l'autre, rendre compte.
C'est d'une réconciliation avec une nouvelle société
algérienne, vraiment démocratique, dont nous avons besoin.
Non d'un simulacre et d'une parodie de dialogue avec les prédateurs
de l'ancien régime
FLN. Tout le reste n'est qu'imposture et poudre aux yeux !
Nicole Guiraud - Victime des terroristes Zohra Drif et Yacef Saadi.
Frankfurt-Main (Allemagne)
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Théâtre de la criée.
Colloque " La guerre d'Algérie, cinquante ans après
(1962 - 2012).
Dans cette ville si emblématique pour les natifs d'Algérie
de toutes origines, notamment pour ceux qui après l'avoir libéré
en août 1944 y échouèrent les bateaux de l'exode et
de la peine en 1962, sera donc organisé ce Colloque fruit d'une
collaboration entre le journal Marianne, France Inter et le journal El
Khabar.
Le programme sur 3 jours nous permet de découvrir une pléthore
d'intervenants sur des sujets nous concernant tous, tout aussi passionnants
les uns que les autres.
Sur la rive nord de la Méditerranée, même si les noms
de certains participants acteurs de la guerre d'Algérie versus
algérien peuvent crisper un peu, voire beaucoup, il peut être
utile de faire converser les ennemis d'hier afin d'éclairer le
passé et le présent. Rien d'anormal à cela quand
ce "cela" entre dans le cadre de relations "normales".
A ce titre, alors que la différence d'appréciation est flagrante
à ce propos, très souvent est mise en avant la concorde
franco-allemande dont on sait le travail de mémoire et d'introspection
du partenaire germanique, notamment sur le sujet douloureux de la seconde
guerre mondiale.
Pour autant, si l'on veut éclairer vraiment un public plus ou moins
avisé, mais surtout faire oeuvre de réconciliation des mémoires
meurtries et aider à construire ensemble un espace euro-méditérranéen
de paix où nous sommes des acteurs naturels, faut-il encore que
toutes les sensibilités soient en capacité de s'exprimer.
Or, si les tenants de l'indépendance algérienne sont en
nombre pour exprimer le pourquoi de leurs actes et de leurs choix, il
aurait été tout aussi naturel d'y laisser la place à
des absents qui avaient tout autant le droit d'agir, à leurs yeux
également, dans un sens plus ou moins totalement opposé
: les partisans de l'Algérie française qui auraient pu ainsi
exprimer le choix de millions de personnes qui furent de ce fait, au moment
de l'Indépendance soit éliminés tout simplement,
soit épurés, soit tenus sous la chape du silence pour se
fondre dans ce nouveau monde...
L'authentique concorde ne peut pas se passer de cette rencontre/expression
là également. Or les organisateurs en ont jugé autrement,
puisqu'aucun de ces acteurs n'est présent alors qu'il n'y a pas
dans cette catégorie que "des fascistes illuminés",
il y a des gens cultivés et éclairés qui auraient
pu dés lors participer grandement à cette avancée
historique là 50 ans après. Par qui sera portée cette
voix là dans un tel colloque?
Quand cela sera-t-il enfin possible, quand tous les acteurs/témoins
seront morts....?
Mais là où le bât blesse vraiment la mémoire
douloureuse de ceux qui nombreux habitent la région de Marseille,
c'est la présence de Zorah Drif et de Yacef Saadi.
Parce qu'il ne s'agit pas là d'une visite privée, mais de
l'évocation d'une page douloureuse de notre Histoire commune dont
les comptes, c'est évident, ne sont pas soldés car "tout
n'est pas dit" pour ce faire.
Parce que ces personnes n'ont marqué aucun regret quant à
l'utilisation du terrorisme aveugle, tentant parfois piteusement de le
justifier (depuis il a fait des émules!), en s'attaquant aux innocents
alors que comme l'écrivait Camus si justement "aucune fin
ne justifie les moyens surtout quand on atteint à la femme et à
l'enfant" et qu'alors donc "on se déshonore"...cela
étant valable pour tous.
Ceux à qui Germaine Tillion, dont on ne peut qu'apprécier
la haute valeur morale, disait " vous êtes des assassins"
sans être démenti par ceux-là même, alors qu'elle
était médiatrice au plus fort de la bataille d'Alger pour
protéger les civils, comme l'a fait Camus lors de l'appel à
la trêve civile en 1956.
Alors, quand est-ce que cesseront enfin les surenchères qui desservent
dés lors ceux étant les authentiques acteurs d'une réconciliation
voulue par le plus grand nombre des enfants de la terre algérienne?
Pour y parvenir, à la poubelle le concept fumeux "de la poule
et de l'oeuf" bien trop souvent confortable et conformiste, également
obligations de responsabilités totalement assumées des uns
et des autres dans l'étendue des conséquences du drame,
de son déroulement afin que toutes les consciences soient enfin
apaisées, que justice soit rendue aux victimes. A cet égard,
l'Algérie, qui ne peut indéfiniment se défausser,
sur la France notamment, serait bien inspirée de faire un geste
symbolique fort dont j'ai une idée que je soumettrai sous peu aux
lecteurs du blog.
Un tel colloque nous montre que nous en sommes encore loin et que le chemin
est encore à parcourir.
Eric Wagner
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78 / Le CRI
Est-il possible qu'un chef d'uvre, un tableau, réveille au
fond de l'âme, à notre époque contemporaine, une résonnance
semblable à celle de l'univers de l'artiste par ses aspects sauvages,
dramatiques, effrayants ?
Lorsque j'ai pu admirer le chef d'uvre d'Edwards Munch, ce visage
peint de couleurs violentes exprimant l'angoisse et la mort annoncée
; lorsque j'ai perçu, à travers cette bouche grande ouverte
le CRI qu'il m'a semblé entendre, extrait de la toile peinte, je
me suis dit que c'était exactement ce que j'avais ressenti lors de
cette effroyable journée du 26 mars 1962, à Alger, en même
temps que l'angoisse terrifiée d'une voix hurlant " Halte au
feu ! "
Dans mon esprit une comparaison s'est imposée : un drapeau bleu,
blanc et rouge déchiré, ensanglanté, en lambeau au
milieu des flammes d'un enfer. Une fracture, une image terrible d'angoisse
et de douleur séparant la France et cette Algérie encore française
en 1962...
En cette date-anniversaire de la commémoration du cinquantenaire
de ce jour de deuil du 26 mars, le CRI me rappelle ce douloureux événement
où des innocents sont morts, assassinés... Certains, morts
sur le coup ; d'autres morts " hachés " par la mitraille
au niveau de la ceinture. Ce fut le cas de mon oncle Marcel. D'autres déjà
au sol, blessés furent achevés d'une balle dans la tête
par des tirs fratricides.
Le CRI, d'Edwards Munch, c'est aussi notre jour des morts du 26 mars
1962... Un peuple uni, rassemblé et sans arme, protestant dans
une marche silencieuse contre les accords " déviants "
du 19 mars 1962 et le terrible isolement d'un quartier de la ville : Bâb-el-Oued,
puni de vouloir rester français... Une foule, tout à coup,
devenue une cible qui crie, qui hurle et qui pleure, parce qu'on la vise
et qu'on la tue. Une foule exécutée, sur ordre de Paris
!
De longues minutes, la fusillade a fait son uvre en dépit
des supplications d'un " Cessez-le-feu ! " De longues minutes,
le bruit des armes et l'odeur âcre de la poudre ont imprégné
l'air, entre le Plateau des Glières, la Grande Poste, la rue d'Isly,
et le sang a coulé pour un génocide franco-français.
Le tableau d'Edwards Munch a marqué mon esprit d'un instant d'angoisse
et de culpabilité, qu'une phrase de Pierre Schoendoerffer résume
parfaitement : " Quand un homme a survécu à une bataille
perdue, il se dit qu'il n'en a sans doute pas fait assez, puisqu'il est
toujours vivant. " *
C'est pour cette raison et pour défendre la vérité
d'une époque disparue, après cinquante ans d'une histoire
interdite par la France, que nous sommes debouts ! Malgré l'adversité
de fourbes gauchisants et de traitres à notre mémoire ;
malgré des instances politiques, civiles et médiatiques
qui encouragent depuis un demi-siècle le communautarisme et le
djihad sur notre territoire, pour aboutir aux meurtres de Toulouse et
Montauban, nous persévérons dans notre combat. Celui des
rescapés de l'exode, jusqu'au jour de la VERITE !
Robert Charles Puig / 26 mars 2012
* (Valeurs actuelles N° 3930 / p 83)
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A PROPOS DU FILM TROUFION
Il y a des films qui portent bien leur nom. Ainsi en est-il du documentaire
que la chaîne de télévision France 2 a présenté
mardi 27 mars 2012, à 23 h 00.
Car ce sont bien des " troufions " que l'on nous a complaisamment
présentés pour témoigner de leur guerre d'Algérie.
Sans aller jusqu'à rappeler l'origine étymologique de ce
terme qui s'apparente plus à " trou-du-cul " qu'au sympathique
ami bidasse, on notera que le discours de ces grands-pères repentants
(à l'exception de celui qui, ayant perdu une jambe, aurait eu de
bonnes raisons de critiquer la guerre qu'on lui a fait faire
.) était
uniformément convenu et que l'on entendait sans surprise leur témoignage,
tant il était manifestement le fruit d'une restitution.
L'un citant le général de Bollardière (combien de
soldats ont entendu parler de lui en Algérie ?), l'autre évoquant
l'exploitation des algériens et la richesse des colons
.
Et inévitablement, chacun évoque la torture et les viols
qui ont été, bien entendu, l'activité permanente
des soldats du contingent en Algérie, en dehors des scènes
de beuverie qui doit accompagner, dans l'esprit des réalisateurs,
toute image de l'armée.
Mais, bizarrement, ces témoignages sonnent faux. Comme s'ils
étaient le résultat d'une leçon bien apprise, que
l'on récite avec des regards faux-fuyants, en employant les termes
que 50 ans de matraquage médiatique ont fini par imposer aux mémoires
défaillantes, occultant notamment tout ce que les soldats de français
ont réalisé dans ce pays. La pacification est citée,
mais uniquement de manière ironique. Pas un de ces témoins
n'a rencontré un médecin dans les douars et un seul évoque
son rôle d'instituteur.
On y parle en revanche des " soldats " du FLN, alors que le
terme couramment employé dans la troupe était les "
fells " ou les " fellouzes ". On y parle aussi d'armée
d'occupation imposant sa violence à des résistants.
On y parle de baignoire
sous la tente, dans le djebel.
Pour faire sérieux, on évoque d'un air entendu les "
bidons " de napalm.
Et dans tout cela, on se demande où étaient les cadres de
ces " troufions " livrés à eux-mêmes ?
L'on n'épargne même pas au spectateur le long plan final
d'un homme vaincu, cherchant ses larmes en baissant la tête, comme
s'il récitait son acte de contrition.
Triste image que celle donnée par ces hommes qui, au soir de leur
vie, se sont laissés influencer pour dénoncer une guerre
qu'ils n'ont en fait jamais acceptée (mais dont ils se font remettre
volontiers les décorations) et dont ils n'ont tiré aucun
motif de fierté, pas même celle de leur engagement au service
de la France.
Il est vrai qu'ils ont combattu pour rien, puisque la France a perdu et
ne peut justifier les sacrifices accomplis par ceux qui, eux, ne sont
pas revenus.
Heureusement, tous les soldats français en Algérie n'ont
pas ressemblés à ceux-là. On attend que MM. Demaizière
et Teurlai leur donnent la parole, car ils auraient aussi beaucoup à
dire
.
Général (2S) Henry-Jean FOURNIER
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ALERTE AU MONDE COMBATTANT DES BOUCHES DU RHONE ET
DE LA REGION PROVENCE ALPES COTE DAZUR
A TOUS LES PRESIDENTS DASSOCIATIONS
Je viens dapprendre quun colloque sur la guerre dAlgérie-
50 ans après- se tiendra à Marseille au Théâtre
de la Criée les 30, 31 mars et 1er avril 2012. Ce colloque fait
suite à celui de Nîmes - Il sagit donc bien dune
action concertée visant à mettre en accusation lArmée
française et la colonisation compte tenu des intervenants où
ne se trouvent que des gens ayant une couleur politique bien ciblée.
Ce colloque va réunir non seulement danciens terroristes
comme Zohra DRIFF aujourdhui sénatrice algérienne,
Yacef SAADI bien connu à Alger, mais également une pléiade
de pieds noirs rouges, porteurs de valises du FLN pendant la guerre, comme
J. DANIEL, L. GARDEL, Benjamin STORA, Guy BEDOS, Elisabeth GUIGOU, Bernard
henry LEVY, et des amis du FLN comme Pierre JOXE, G. SITBON, P. BLANCHARD,
M. CZAFRAN, J.L BIANCO, Jacques JULLIARD, Jean françois KAHN, Jean
jacques AILLAGON, Jack LANG, peut-être Manuel VALLS remplaçant
François HOLLANDE, Robert VEDRINE, et Ségolène ROYAL
.
Nous ne trouvons aucun interlocuteur historien de droite pour apporter
quelques vérités et faire les interventions nécessaires
pour rétablir certain faits. Vous apprécierez la démocratie
qui règne dans ce colloque !
Lorganisation étant réalisé sous la houlette
du Journal Marianne, du journal Algérien El Khabar, France Inter,
le journal La Provence, la chaine télé LCM, radio bleue
la Société Casino et le Conseil général des
Bouches du Rhône.
*
Je me suis permis en tant que vice-président du conseil départemental
des anciens combattants et de la mémoire de la nation, en tant
également que président du comité de coordination
des associations danciens combattants et victimes de guerre de Marseille
et des Bouches du Rhône, dalerter ce samedi le cabinet de
Monsieur le Préfet, indiquant notamment que nous ne serions pas
responsables des désordres publics que ce colloque risquent de
provoquer, venant juste après la tuerie de Toulouse et de Montauban.
Jai averti également les associations de rapatriés,
tous nos élus marseillais et le cabinet du maire. Je compte organiser
une assemblée générale extraordinaire mercredi après
midi à la maison du combattant, après la réunion
en Préfecture devant traiter de lorganisation des cérémonies
patriotiques au cours du premier semestre 2012. Je pense que vous viendrez
nombreux pour écouter ce que nous aura dit monsieur le Préfet
et les décisions que nous prendrons.
Faites circuler ce message à tous vos amis et connaissances - Je
répète que ce colloque est une véritable insulte
à nos 25.000 morts en AFN, et aux milliers de harkis et leurs familles
massacrés après le 19 mars 1962, aux victimes dattentats
qui se sont déroulés dans notre pays, et ceux de Toulouse
et Montauban qui ont coûté la vie à dinnocentes
victimes.
Je ne veux pas placer cette affaire sur le plan politique, mais vous comprendrez
que je vous incite avant de mettre un bulletin dans lurne au moment
des présidentielles et des législatives, tant au premier
tour quau second de bien réfléchir à votre
geste.
Restons unis et calmes, le meilleur moyen de résister à
ces évènements est dattendre le moment propice pour
réagir - pensons à tous nos camardes morts pour la France,
pour défendre les valeurs qui sont les nôtres et ne prêtons
pas le flanc à la violence.
Vive le monde combattant honneur à nos anciens et à notre
drapeau.
Le chef de bataillon (er) Francis AGOSTINI
Officier de la Légion dhonneur
Médaillé militaire
Officier de lordre National du Mérite
Président du Comité de coordination des associations danciens
combattants et victimes de guerre de Marseille et des Bouches du Rhône.
Président de lunion fédérale des Bouches du
Rhône.
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78 / Le CRI
Est-il possible qu'un chef d'uvre, un tableau, réveille au
fond de l'âme, à notre époque contemporaine, une résonnance
semblable à celle de l'univers de l'artiste par ses aspects sauvages,
dramatiques, effrayants ?
Lorsque j'ai pu admirer le chef d'uvre d'Edwards Munch, ce visage
peint de couleurs violentes exprimant l'angoisse et la mort annoncée
; lorsque j'ai perçu, à travers cette bouche grande ouverte
le CRI qu'il m'a semblé entendre, extrait de la toile peinte, je
me suis dit que c'était exactement ce que j'avais ressenti lors
de cette effroyable journée du 26 mars 1962, à Alger, en
même temps que l'angoisse terrifiée d'une voix hurlant "
Halte au feu ! "
Dans mon esprit une comparaison s'est imposée : un drapeau bleu,
blanc et rouge déchiré, ensanglanté, en lambeau au
milieu des flammes d'un enfer. Une fracture, une image terrible d'angoisse
et de douleur séparant la France et cette Algérie encore
française en 1962...
En cette date-anniversaire de la commémoration du cinquantenaire
de ce jour de deuil du 26 mars, le CRI me rappelle ce douloureux événement
où des innocents sont morts, assassinés... Certains, morts
sur le coup ; d'autres morts " hachés " par la mitraille
au niveau de la ceinture. Ce fut le cas de mon oncle Marcel. D'autres
déjà au sol, blessés furent achevés d'une
balle dans la tête par des tirs fratricides.
Le CRI, d'Edwards Munch, c'est aussi notre jour des morts du 26 mars
1962... Un peuple uni, rassemblé et sans arme, protestant dans
une marche silencieuse contre les accords " déviants "
du 19 mars 1962 et le terrible isolement d'un quartier de la ville : Bâb-el-Oued,
puni de vouloir rester français... Une foule, tout à coup,
devenue une cible qui crie, qui hurle et qui pleure, parce qu'on la vise
et qu'on la tue. Une foule exécutée, sur ordre de Paris
!
De longues minutes, la fusillade a fait son uvre en dépit
des supplications d'un " Cessez-le-feu ! " De longues minutes,
le bruit des armes et l'odeur âcre de la poudre ont imprégné
l'air, entre le Plateau des Glières, la Grande Poste, la rue d'Isly,
et le sang a coulé pour un génocide franco-français.
Le tableau d'Edwards Munch a marqué mon esprit d'un instant d'angoisse
et de culpabilité, qu'une phrase de Pierre Schoendoerffer résume
parfaitement : " Quand un homme a survécu à une bataille
perdue, il se dit qu'il n'en a sans doute pas fait assez, puisqu'il est
toujours vivant. " *
C'est pour cette raison et pour défendre la vérité
d'une époque disparue, après cinquante ans d'une histoire
interdite par la France, que nous sommes debouts ! Malgré l'adversité
de fourbes gauchisants et de traitres à notre mémoire ;
malgré des instances politiques, civiles et médiatiques
qui encouragent depuis un demi-siècle le communautarisme et le
djihad sur notre territoire, pour aboutir aux meurtres de Toulouse et
Montauban, nous persévérons dans notre combat. Celui des
rescapés de l'exode, jusqu'au jour de la VERITE !
Robert Charles Puig / 26 mars 2012
* (Valeurs actuelles N° 3930 / p 83)
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L'abbé Christian Venard, aumônier catholique du 17e RGP,
a prononcé l'homélie quivante pour l'inhumation du caporal
Abel Chennouf, assassiné à Montauban, au Cimetière
de Manduel aujourd'hui :
"Abel, mon camarade parachutiste, mon frère, voilà
une semaine, jour pour jour et presque heure pour heure, je tenais ta
main, encore chaude de la vie que venait de te prendre un assassin. Je
tenais ta main en priant pour toi, en pensant à ta maman et en
te confiant à notre Maman du Ciel, la Vierge Marie. Je ne connaissais
pas encore Caroline, mais si tel avait été le cas, je t'aurais
aussi parlé pour elle et pour ce petit bébé que vous
attendez. Puis je me suis penché sur ton camarade Mohamed Legouad
qu'essayaient de maintenir en vie les remarquables équipes d'urgentistes.
Enfin, j'ai assisté au départ vers l'hôpital de Loïc
Liber, qui à cette heure même se bat, entouré de son
papa et de sa maman, pour rester en vie. Que de souffrances. Que d'incompréhensions.
Mais aussi que de solidarité, de soutien, d'hommages et, pour nous
chrétiens, de foi (comme le rappelait hier l'évêque
aux armées en la cathédrale de Montauban) et d'espérance,
malgré tout !
Il y a deux mille sept cents ans, à Rome, au cur même
du forum, symbole et centre de la vie de la Cité, un gouffre s'ouvrit.
L'oracle consulté livra cette réponse : pour combler ce
gouffre, Rome devait y engloutir ce qu'elle avait de plus précieux.
Chacun s'interrogeait encore sur ce qui pouvait être de plus précieux,
quand un jeune cavalier, un jeune homme armée, Curtius, se jeta
avec son cheval dans le gouffre qui se referma aussitôt. Oui, ce
que Rome avait de plus précieux était un jeune militaire
défenseur de la Cité.
Le criminel terroriste qui a mené ces actions dans lesquelles
tu as perdu la vie, Abel, a tenté d'ouvrir un gouffre. Le prix
à payer pour le combler est bien sûr infiniment trop lourd
; mais mon ami Abel, tu es devenu, comme Curtius, symbole de ce que notre
pays, la France, possède de plus précieux. Et désormais,
c'est ainsi que tu nous apparaît : jeune caporal parachutiste, mort
pour la France, dans un attentat terroriste qui voulait mettre à
bas notre Patrie.
Abel, je veux aller encore plus loin. C'est parce que tu portais l'uniforme
français, parce que tu étais fier de ton béret rouge,
que ce criminel t'a visé. Ce que ce meurtrier ne pouvait savoir
c'est aussi tout ce que tu représentes aujourd'hui pour notre Patrie.
Issue d'une famille à la fois alsacienne (avec tout ce que cette
région fait ressortir en notre pays des souffrances liées
aux deux conflits mondiaux) et kabyle (et comment ne pas évoquer
ici les douloureux événements d'Algérie), ta famille
choisit la France avec (et je reprends les mots mêmes de ton cher
papa), avec toutes ses traditions, y compris ses racines les plus profondes,
qui sont chrétiennes. Comment ne pas voir, mon ami Abel, dans une
telle accumulation de symboles, ce que nous avons de plus précieux
cette capacité que possède notre Patrie française
de prendre en son sein, tous ceux qui veulent devenir ses fils.
Au moment où nous allons te porter en terre, dans cette terre
pétrie des ossements de nos pères (c'est cela la Patrie
aussi), Abel, avec toute ta famille, tes amis, tes camarades parachutistes,
je te fais le serment que nous soutiendrons Caroline et ton enfant. Que
nous resterons présent auprès des tiens. Désormais
c'est à Dieu que nous te confions, au travers des rites catholiques
qui accompagnent nos défunts. Nous savons que tu es vivant auprès
du Père. Tu as rejoint Jésus, ce Dieu fait Homme, cet innocent
mort à cause de la méchanceté et la violence qui
habitent trop souvent le cur des hommes. Ton sacrifice se trouve
comme enveloppé dans celui du Christ Jésus. En te retrouvant
jeudi dernier, gisant sur le sol montalbanais, en prenant ta main et en
voyant couler de tes blessures ce sang si rouge et si pur, je confiais
au Seigneur de la Vie, cette vie qui s'écoulait de toi. Et si aucune
larme ne sortait de mes yeux, comme tant de tes camarades, c'est mon cur
qui pleurait sur toute violence faite aux innocents sur cette pauvre terre.
Et c'est à l'Innocent qui a versé son Sang pour nous réconcilier
avec son Père, qui a versé son propre Sang en rançon
pour toutes les violences, que je confiais ta belle âme.
Abel, français d'origine alsacienne et kabyle, catholique par
choix, parachutiste au service de la France, que notre grand saint patron,
que l'Archange saint Michel t'accueille et te fasse entrer au sein du
Père, avec le Fils et le Saint-Esprit. Amen."
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SALE TEMPS POUR LES HYENES !
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Depuis la tuerie de l'école juive, la curée allait bon
train.
Au mépris de toute prudence, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim,
le patron de la LICRA, Alain Jakubowicz, celui de SOS Racisme, Dominique
Sopo, comme les dirigeants et les médias d'Israël, des politiques
comme Jean-Luc Mélenchon, et la plupart des journalistes et chroniqueurs
qui comptent, tout ce joli petit monde s'était engouffré dans
la voie qui leur allait si bien : celle du retour de la bête immonde
et des heures les plus sombres de l'Histoire de France.
Pensez ! Un " tireur fou " éligible au grade de membre
d'honneur de la SS pour oser abattre à bout portant des enfants juifs
innocents. Et, en plus d'être antisémite, il était raciste
puisqu'il avait tué des militaires d'origine maghrébine et
antillaise.
Son profil était tout trouvé. Et cela tombait bien : trois
parachutistes, blancs et de souche, avaient été exclus du
17ème RGP pour s'être déguisés en nazillons un
soir de Mardi Gras trop arrosé.
On imaginait déjà, les yeux embués par l'émotion,
le grand défilé républicain qui aurait réuni,
de Bastille à République, ou de la Concorde à l'Etoile,
des centaines de milliers de manifestants qui auraient marché,
au péril de leur vie, pour dénoncer la montée du
fascisme. On y aurait vu toutes les organisations qui nous maintiennent
dans la vigilance : SOS Racisme, la LICRA, l'UEJF, le MRAP
On y aurait rencontré tout l'éventail de la politique française,
de Bayrou à Mélenchon, en passant par Copélovici,
Moscovici et Cohn-Bendit.
Tous ces braves gens auraient susurré à l'oreille de Sarkozy
et Guéant qu'il fallait interdire le Front National, dissoudre
tous les mouvements " d'extrême-droite " et embastiller
leurs dirigeants. Et même si on n'allait pas jusque-là, c'en
était fini des espoirs de Marine Le Pen. La plupart de ses électeurs
l'auraient abandonnée pour reporter leurs voix sur le " Père
de la Nation " de l'Élysée. En quelque sorte, "
Carpentras II, le Retour ! ".
Patatras ! Le tueur fou - sans doute pas si fou que cela -, Mohammed Merah,
est un Français d'origine algérienne qui s'est formé
dans les camps du Pakistan. Ce djihadiste a donc tué des enfants
juifs pour venger les enfants palestiniens. Et s'il a tué des parachutistes,
ce n'est pas parce qu'ils étaient antillais ou maghrébins,
mais pour punir la France de combattre en Afghanistan (il faut rappeler
que 20 à 30% des effectifs de l'Armée, y compris dans les
troupes d'élite, sont d'origine immigrée : ce n'était
pas du racisme, mais une coïncidence).
Qu'est-ce qui menace la France ?
Le retour de la bête immonde ou plutôt une immigration sans
frein qui sévit depuis un demi-siècle et détruit
peu à peu notre pays ?
Une immigration dont les rejetons, nouveaux damnés de la Terre,
sombrent dans un islam fanatique et le djihad mortifère qui en
découle logiquement.
Alain CAGNAT
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Bonsoir mes ami(e)s,
Voici le résumé et les conclusions des 3 jours passés
à Evian avec nos amis Harkis venus de Toulouse, Nîmes, Montpellier,
Saint-Étienne, Lyon et nos amis de Haute-Savoie, de Thonon / Evian,
réunis chaque jour, depuis le 15 mars autour de ce "Campement
de la Résistance" au centre de la ville.
Soyez avant tout rassurés, les objectifs ont été
atteints et vous pourrez juger de l'efficacité de notre présence
grâce aux reportages que vous transmettront Charly Cassan et Marie
Havenel qui ont su, caméra au poing et micro tendu, saisir tous
les moments forts de nos "désaccords d'Evian".
Succès pour nous, car les journaux et médias locaux
(le Dauphine Libéré, FR 3, TV Suisse, Le Messager, le Savoyard,
Le Chablais, etc.) ont en fait davantage parlé des opposants (Harkis
et PNs) au colloque que de son contenu et de l'intérêt des
débats (une centaine de participants maximum par séance
dont une vingtaine d'organisateurs badgés).
Satisfaction aussi de savoir que le maire d'Evian s'est engagé
à programmer deux projections au mois d'avril (deux fois le film
La valise ou le cercueil ou deux films La valise ou le cercueil + Harkis
histoire d'un abandon) suivies d'un débat. Pour la préparation
de ces deux séances, nous pouvons aussi compter sur le soutien
des responsables de La Salévienne, une Association d'Histoire et
co-organisatrice du colloque, que nous remercions pour leur loyauté
envers notre démarche. Ils ont été scandalisés
de constater que nous étions "interdits" d'accès
aux débats par Jean-François Gavoury qui filtrait un à
un les participants pour refuser les indésirables que nous étions
et par Monsieur Ecuyer, le responsable culturel de la mairie d'Evian,
qui du perron du palais, à quelques mètres de nous, très
irrité par cette nouvelle demande (il a fait barrage à toutes
nos demandes de participation depuis le mois de décembre 2011)
et malgré l'insistance du président de leur association,
s'est emporté pour dire sur un ton hostile et d'une voix forte
afin qu'on puisse l'entendre : "une fois pour toute, et je vous l'ai
déjà dit, je ne veux pas de ces gens-là au colloque"...
Paroles très regrettables, mais pleines de signification de la
part d'un élu UMP de la ville d'Evian.
Nous n'avons pas voulu faire de forcing devant les caméras
et sous le contrôle de la police. Georges Morin, président
de l'association Coup de soleil que j'ai interpellé le samedi à
13 heures, à sa sortie du colloque, voulait bien me laisser rentrer
aux débats de l'après-midi, mais seul ! "Un Spina çàva,
deux, bonjour les dégâts !" a- t-il dit à l'entrée
du colloque ! Ce samedi, en fin d'après-midi, les participants
sont sortis un à un sous les huées des PNs et Harkis rassemblés
devant l'étroit sas qui empêchait notre intrusion. Seul Jean
Pierre Chevènement, actuel président de France-Algérie,
y a échappé en empruntant une autre sortie après
son interview. Du grand guignol quelques instants après où,
en se couvrant de ridicule, les organisateurs et intervenants du colloque
ont posé pour la photo souvenir sur les marches du palais, photo
qui rappelait celle de la délégation F.L.N. triomphante
sur le perron de l'Hôtel du Parc le 18 mars 1962 !... Ils pouvaient
nous entendre leur crier : "50 ans après, c'est toujours les
mêmes, c'est le retour à Evian des délégations
stalino-gaullistes et FLN qui commémorent aujourd'hui, au palais
des "festivités"... le fiasco d'Evian et en dépit
de tous les drames connus qui ont suivi".
Le dimanche matin, nous avons constaté que la police locale,
qui avait sympathisé et protégé les fils de Harkis
depuis le premier jour de leur campement à Evian, avait été
remplacée par des CRS casqués et équipés de
tout leur attirail anti-émeute. Un déploiement de force
inquiétant et même provocateur par une demande d'enlever
les photos des victimes du F.L.N. exposées à l'entrée
sur les barrières du sas. Nous avons calmement refusé en
justifiant qu'elles étaient là depuis la veille, dès
l'ouverture du colloque, et que nombreux étaient les participants
qui s'y intéressaient.
C'est la pluie glacée et la neige qui nous ont dispersés
après la sortie précipitée vers 13 heures des derniers
participants au colloque. Notre autorisation d'occuper les lieux expirant
ce dimanche 18 mars à 14 heures, nous n'avons pas laissé
aux forces de l'ordre le plaisir de nous déloger !
Peu de compatriotes, il est vrai, ont pu nous rejoindre le dimanche.
La ville d'Evian est complètement enclavée et très
mal desservie par les transports publics. Quelques courageux(ses) sont
venu(e)s d'Annecy, Aix les Bains, Oyonnax, Lyon , Saint Étienne,
initiatives personnelles ou en covoiturage que nous saluons et remercions.
On aurait souhaité la présence plus nombreuse de responsables
associatifs régionaux qui auraient pu s'exprimer devant les journalistes
des médias très demandeurs. Satisfaction, par contre, de
voir de nombreux sympathisants, comme ces paroissiens de l'église
toute proche qui se sont arrêtés devant nos pancartes, au
sortir de la messe, pour nous interroger sur les raisons de notre présence
et ont visiblement compris notre mécontentement et notre action.
Quoi qu'il en soit, nous pouvons conclure qu'à l'heure où
l'on ne peut plus mobiliser nos compatriotes PNs et Harkis de partout
et en nombre suffisant, il convient de bien préparer nos actions
à la diffusion la plus large par les médias locaux et nationaux
et laisser agir sur le terrain un groupe de "militants" ayant
les compétences argumentaires et beaucoup de sang-froid pour ne
pas répondre aux provocations de nos opposants. Il faut rester
très déterminés mais sereins devant les obstructions
illégales de notre expression et d'où qu'elles viennent.
Le grand déballage médiatique auquel nous assistons,
la profusion des informations sur l'Algérie de 1962 relatant et
révélant à de nombreux français les moments
dramatiques qu'ont vécus les PNs et les Harkis, l'exode, leur installation
en France, etc. ont déjà profondément "secoué"
l'opinion française qui découvre une réalité
historique occultée et camouflée jusqu'à maintenant.
Nos opposants savent bien que cette vérité qui s'installe
est en train de ruiner leurs argumentations. Seuls des historiens comme
Gilles Manceron de la LDH, des journalistes comme Pierre Daum vont s'accrocher
à de nouveaux registres tels que l'OAS, la solution sud-africaine,
etc. pour avoir encore quelques "os à ronger ", arrangés
à leur sauce idéologique. Il n'y a qu'à constater,
lors des débats, commentaires de films, etc., la mesure et la prudence
nouvelles qu'affichent des historiens réputés grands spécialistes
de l 'Algérie qui veulent vite se débarrasser de leur costume
d'idéologue pour ne garder, par réflexe stratégique
de survie, que celui d'historiens... objectifs !
Merci pour votre soutien et vos commentaires.
Jean-Paul Spina
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19 MARS 2012: 50°
ANNIVERSAIRE DE LA VICTOIRE DU F.L.N. SUR LA FRANCE
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77 / Le Mur : 19 mars 1962 / 19 mars 2012
Il existe, ce Mur, monstrueux ! Un Mur haut et impressionnant, construit
sur la haine, le mensonge, la cruauté indigne. Il étouffe
la Vérité d'un temps passé, d'une époque effacée.
Cela fait cinquante ans qu'il falsifie de sa fausse compassion ce temps
de l'Algérie française et l'exode d'un peuple. Ce Mur d'ignominies
et de trahison dans sa fausse innocence et sa fourberie immonde ne cherche
qu'à nous juger, nous terrasser définitivement, nous éliminer
de l'histoire. Depuis le 19 mars 1962, il nous nargue. Réussira-t-il,
ce Mur, son insupportable acte délateur ?
Les journaux, les diverses télévisions et les radios en
cette année de deuil 2012, nous inondent de faux témoignages,
d'images déformées par le spectre du mensonge... France
télévision semble tenir la palme de la désinformation
et de la propagande FLN. C'est un scandale ! Le Monde, pareil à
son passé est une sorte de " canard déchaîné
" des intellectuels de gauche et le Figaro n'est plus l'Aurore...
Ce journal explique que des Pieds-Noirs sont restés en Algérie,
mais rien sur le départ dans des conditions toujours inavouables
du plus grand nombre. Un peuple Pied-noir terrorisé par la peur
de l'enlèvement, de la torture, du viol. Une situation acceptée
par un Exécutif parisien, sur une terre encore française
jusqu'à fin juin 1962. Un gouvernement qui laissait faire ces exactions,
par le FLN terroriste. Toujours la négation du drame ! Un journaliste
odieux dans sa présentation des événements à
l'audace du simple d'esprit d'écrire - et il a une publicité
médiatique qui le soutient - " Deux cents mille Pieds-Noirs
sont restés sur place " Bien entendu, des vieux, sans attache
ailleurs, des personnes qui travaillaient et dont les familles étaient
parties, et surtout ces minables " pieds-rouges " communistes,
venus et repartis très vite entre 1963 et 64.
Qui reste aujourd'hui dans ce pays imprégné d'un fanatisme
anti français par la " grâce " de ses dirigeants
FLN ? Qui ? Sans doute quelques prêtres aux convictions chrétiennes
plus qu'amoindries... La fange de ces ecclésiastiques qui, dans
les années de sang, offrirent leur protection aux tueurs algériens,
de concert avec les barbouzes gaullistes d'un Etat de non droit français,
ni démocrate ni républicain.
Il y a aussi des anonymes qui font la " Une " des médias
parce qu'ils parlent d'une armée française tortionnaire
et " oublient " dans leurs dénonciations avilissantes
un terrorisme effrayant : de jeunes appelés français prisonniers
d'un FLN démoniaque. Ils ont été ces militaires,
torturés, suppliciés, martyrisés par des bourreaux
sans âme. Non ! Il n'y a pas que la France qu'il faut mettre en
accusation ! Cependant, à cause de cette propagande criminelle
de Français contre des Français, il ne faut pas s'étonner
qu'un drapeau brûle, que la Marseillaise soit sifflée, et
que des soldats, des parachutistes, soient froidement abattus, au mois
de mars 2012, d'une ou plusieurs balles dans la tête !
A travers les médias, tous confondus, ce n'est pas la véritable
histoire de l'Algérie française qui est montrée au
peuple de France, mais une vision déformée par des films
d'une mauvaise propagande FLN et des reportages tronqués et cela,
par l'ensemble des chaines de la télévision : Toutes les
chaines !
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Prenons les grands instants de drames du 26 mars et du 5 juillet 1962
: Alger et Oran. Nous n'entendons dans les colloques et les débats
que des représentants de cette Algérie actuelle, FLN, toujours
autant anti démocratique. Ils viennent librement s'exprimer par
l'intermédiaire de nos médias compatissants, ainsi que de
faux " dits-philosophes ou des personnages acquis à la rébellion
et au massacre des innocents : Les Pieds-Noirs, Français d'Algérie
! Que disent ces personnages de cauchemar ? A Alger, à Oran, il
y a eu des " coups de feu " parce que d'une fenêtre, "
ON " a tiré... L'OAS a tiré ! Le mot est dit : OAS
! Il explique tout ! Est-ce la raison de tous ces morts, des civils ?
De tous ces disparus, des enfants, des femmes, des hommes européens
ou des musulmans fidèles à la Patrie ? Ces interviewés
de complaisance réfutent la vérité dont parle J.J.
Jordi : " Les archives montrent qu'il n'y a pas eu de provocation
OAS et que les tirailleurs du 4 ième RT avaient l'autorisation
de tirer* " De tuer !
C'est l'inverse que présentent ces tristes menteurs, ces horribles
fossoyeurs drapés dans une conviction barbare, désespérante...
à vomir, en affirmant que l'OAS est responsable de ces tragédies
! !
Le Mur ? Il existe depuis un demi-siècle. Au fil des ans il n'a
pas perdu de sa superbe et de sa haine. Il veut nous bâillonner,
nous étouffer sous des tonnes d'hypocrisie et de tromperies, mais
il sait ! Il sait qu'un jour une faille apparaîtra dans l'épaisseur
de sa construction et qu'enfin le peuple de France saura !
Il m'était venu innocemment à l'esprit que cette année
2012 serait enfin celle de la vérité. Je me suis trompé
! Ce temps n'est pas encore arrivé. Les hommes politiques, des
élus de tous bords, trouvent dans le " 19 mars " de quoi
alimenter les urnes de bulletins de votes reconnaissants... Les médias
? Ils sont en majorité imprégnés d'un endoctrinement
tendancieux, hypocrite et de contrevérités méphitiques.
Ils portent en eux cette odeur puante et fétide dont ils habillent
leurs reportages.
Le Mur ? Je me suis demandé si notre combat doit se poursuivre.
S'il n'est pas l'heure de baisser la garde, de nous laisser engluer, paralyser
par la tromperie puissante de ce monde de la politique du mensonge ; celui
d'un journalisme fourbe et arrogant, sempiternellement ancré dans
un gâtisme, une veulerie mortifiante et vexatoire, tant il met de
conviction à prêcher la défaite, la déroute,
la désillusion de la Nation et de la mémoire de notre passé.
Le Mur ? Ces mots entendus, ces images visionnées, les incantations
des uns et des autres, ces mélopées asphyxiantes, glorifiant
le faux, l'inauthentique, m'embrasent au contraire d'une volonté
régénérée, d'une exaltation enflammée
! Amis et compatriotes Pieds-noirs, le combat doit se poursuivre. Nous
devons malgré le Mur, dénoncer les inaptes, les incompétents
et ceux de notre bord qui ont abandonné l'honneur pour la compromission.
Personnellement je me dis que si ce n'est pas aujourd'hui, cinquante ans
après l'exode que la vérité éclate, un jour
viendra et le peuple de France apprendra l'authenticité de nos
actions et la tragédie d'une indépendance offerte au FLN
terroriste : des conditions contestables et catastrophiques décidées
par le gaullisme d'époque, avec l'appui de mouvances opaques, de
partis politiques félons et perfides et de représentants
d'une chrétienté dé- christianisée.
3
J'en suis persuadé ! Si demain la France élimine le communautarisme
rampant qui la mine ; si demain l'ordre et la démocratie s'appliquent
sans contestation, hors d'un socialisme obsolète et d'un communisme
moribond, inféodé au temps de la troisième République,
alors nous retrouverons notre honneur. Les rues, les places du "
19 mars " seront débaptisées et le pont Bayard, à
Toulouse retrouvera son nom ! Il n'y aura plus de colloques FLN à
Nîmes, à Evian, de conférences " Droit de l'homme
" sectaires et méprisables à Paris et à Nice.
Nous pourrons alors espérer que nos ancêtres, là-bas,
dans les cimetières, trouvent enfin la paix qu'ils méritent
!
Personnellement dans le kaléidoscope de mes souvenirs, je retrouverai
un soleil sans tâche de sang, une mer qui ne soit plus celle de
l'exode. Je reconstruirai le temps d'un autre temps, sans nostalgie mais
avec la fierté d'avoir vécu ce temps, avec mes souvenirs
d'une jeunesse lointaine... Je me souviendrai avec un bonheur certain,
parce que cela faisait partie de cette existence ancienne, de mon admiration,
entre autre pour la peinture des peintres orientalistes et de la musique
: les grands classiques qui enflammèrent mon âme. Je retrouverai
avec un plaisir nouveau mes airs d'opéra et mes extraits de concerts
préférés : Debussy, Ravel, Wagner ou Tchaïkovski...
Les orgues de Bach " Toccata en ré mineur... et ses préludes
et fugues ! ", Stravinsky, Moussorgski, Borodine et son impressionnante
symphonie " Dans les steppes de l'Asie Centrale... ". Puis le
jazz ! Surtout le jazz, devrais-je dire. Il imprégna de rythmes
et de sonorités diverses mes jours et mes nuits : Count Basie,
Duke Ellington, Lionel Hampton et son inoubliable " Stardust ",
Sydney Bechet et la mythique musique de " Petite fleur ", Louis
Armstrong, le plus grand parmi les grands, aux mille titres depuis les
années 1920, et combien d'autres immenses artistes...
C'était toute une envie de vivre, dans les méandres des
événements dramatiques.
Le Mur ? Il est toujours là, mais j'espère qu'un jour il
s'effondrera. Alors, je pourrais remettre des couleurs sur mes souvenirs
et renouer un vrai dialogue avec cette France que j'aime, que nous aimons
tous, j'en suis certain. Une France qui ne nous comprend pas depuis cinquante
ans et qui, peut-être, nous comprendra... ENFIN !
Robert Charles Puig / mars 2012
* Hors série / Histoire / Nice-Matin / Var-Matin / Les Pieds-noirs
/ mars 2012 / p. 16
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INFOS. Rappel .
Rappel sur la journée nationale d'hommage aux
Morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats Maroc
et Tunisie.
> La date officielle (par décret de la République Française)
est le 5 décembre et non le 19 mars.
> Les cérémonies qui pourraient avoir lieu le 19 mars
sont donc "hors la loi".
> > Objet : Communiqué du président de l'Association
de Soutien à l'Armée Française au sujet du 19 mars
> Communiqué du président de l'ASAF , le Général
(2s) Henri PINARD LEGRY
> http://www.asafrance.fr/actualites/1598-communique-du-president-de-lasaf
Samedi, 10 Mars 2012
Pas de Préfets aux éventuelles cérémonies
du 19 mars 2012.
> Au cours d'un entretien accordé au président de l'ASAF
le 7 mars, monsieur Marc LAFFINEUR secrétaire d'Etat aux Anciens
Combattants, a confirmé qu'il avait été ordonné
aux Préfets de ne pas participer aux cérémonies
qui pourraient être organisées le 19 mars.
> Au cours d'un entretien accordé au président de l'ASAF
le 7 mars, monsieur Marc LAFFINEUR secrétaire d'Etat aux Anciens
Combattants, a confirmé qu'il avait été ordonné
aux Préfets de ne pas participer aux cérémonies
qui pourraient être organisées le 19 mars.
> L'ASAF en déduit logiquement que l'Etat ne participera pas
officiellement à ces cérémonies.
> Dans ces conditions, aucun militaire en tenue ne devra être
présent, d'autant plus que la Loi, faut-il le rappeler, a fixé
au 5 décembre la date de la Journée nationale d'Hommage
aux " Morts pour la France " pendant la guerre d'Algérie
et les combats du Maroc et de Tunisie.
> Cette déclaration est en parfaite cohérence avec
les propos que tient monsieur LAFFINEUR au cours de ses multiples déplacements.
> Elle reçoit l'entière approbation de l'ASAF car la
date du 19 mars n'a aucune légitimité. Celle-ci marque
avant tout le début du massacre de dizaines de milliers de Harkis
- soldats de l'armée française - et de leurs familles,
par le FLN algérien. Célébrer le 19 mars constitue
donc un véritable déni de mémoire pour tous ceux
qui ont combattu en Algérie.
> Cette décision, claire et attendue depuis longtemps par
l'immense majorité du monde combattant en particulier par les
700 000 membres du cercle des combattants d'Afrique du Nord (CDC AFN)
dont le Président de l'ASAF est le délégué
national, doit être suivie d'effet.
> Il est donc demandé aux membres des associations du CDC
AFN de contacter la préfecture de leur département pour
s'assurer que le Préfet n'a pas prévu de se rendre personnellement
ou de se faire représenter aux cérémonies organisées
le 19 mars.
> Le président de l'ASAF
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76 / Le documentaire " historique " sur la guerre d'Algérie
( ?)
Dimanche 11 mars 2012. Une fois de plus France 2 et Pujadas, présentateur
vedette issu certainement d'une école de journalistes marquée
par son penchant gauchiste, relativiste et universaliste, nous ont présenté
un " document " tendancieux, propagandiste et anti armée
française face à un FLN triomphant et combattant... de la
liberté !
Les premières images du film sont à l'évidence, symptomatiques
de cette désinformation de la vérité. Tout d'abord,
des militaires... puis une ferme ou un douar en feu... puis des Européens
à la plage, avec en " off " une façon de préciser
qu'il n'y a pas d'Arabes, là où sont les " blancs ".
C'est oublier le roman de Camus " L'étranger " où
il y a bien aussi des Arabes sur la plage où le drame se produit.
C'est oublier surtout que le premier novembre 1954, les deux assassinés
par des terroristes étaient un jeune métropolitain et un
vieux musulman et que l'armée n'était pas encore présente
sur le terrain de la guerre.
Le film ? Un documentaire " aigre-doux " qui se garde bien d'évoquer
à sa juste place le 26 mars et le 5 juillet 1962. Une manière
de " passer " vite sur ces drames ! Une fois de plus, France
2 et Pujadas se moquent de la vérité la plus élémentaire
sur la guerre d'Algérie et persévèrent dans la désinformation
journalistique la plus complète.
Le débat ? Une honte de plus ! Où se trouve un vrai Pied-noir
qui a vécu les années de tragédie... Qui peut évoquer
les attentats FLN et les disparus puis la fuite, l'exode ? En dehors de
la jeune femme, fille de Harki qui a eu du mal a parler de sa vie dans
les camps de " concentrations " où ses parents ont été
parqués, qui a-t-on entendu ? Des participants abondant dans la
répulsion visible de notre Algérie française ! Un
ancien ministre algérien, " patron " du FLN-France !
Pour lui, la lutte a commencé en... 1830 et rien sur les assassinats
des partisans du MNA à Paris ni des policiers français.
Heureusement JJ Jordi est enfin intervenu pour souligner que cette terre,
sans nom, était sous domination ottomane. Stora est resté
égal à lui-même... N'a-t-il pas participé à
ce document avec une fois de plus, sa mauvaise foi ? Puis l'étonnante
interview de Mme Chich. Elle a perdu une jambe lors de l'attentat du Milk
Bar mais considère que... " ... Si un attentat n'avait pas
eu lieu à la Casbah,
rien ne se serait passé au Milk Bar... " Il faut le dire !
Enfin, le point d'orgue de ce faux débat, les propos de ce curé
atypique, qui ne sait parler que de la torture pratiquée par l'armée
française, mais qui malgré tout " aime " les Pieds-Noirs,
les Harkis et... l'Algérie algérienne.
Que conclue de cette émission ? Les participants, hors le représentant
des terroristes FLN avaient tous aux environs de cinq à dix ans
au moment des événements. Comment peuvent-ils être
à la fois juges et parties ?
Un débat SANS un vrai représentant de notre vie et de notre
tragédie sur le plateau de France 2 ! Pas un seul Pied-noir pour
évoquer la guerre, les attentats, les enlèvements ! Pas
un seul Pied-noir pour défendre nos idées d'une autre Algérie,
pour crier notre amour d'une terre que nous avons forgé à
l'image du vingt et unième siècle !
Une fois de plus la désinformation a primé sur la VERITE
!
Robert Charles Puig / mars 2012
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Bonjour,
Nous avions filmé le Lieutenant Colonel Armand BENESIS de ROTROU
en décembre 2011 à Antibes.
Témoin dans le film "La Valise ou Le Cercueil" il nous
parle une dernière fois de ce film.
Un grand homme (du commando Georges en Algérie) vient de disparaitre
suite à une longue maladie.
Cliquer sur ce lien http://www.reportage34.skyrock.com
REPORTAGE 34 SARL - Film Historique " LA VALISE OU LE CERCUEIL"
11 route des jardins de Maguelone - 34970 LATTES-Maurin
Contact: 04 67 27 87 26 - Facebook: Charly Cassan
E-mail: reportage34@hotmail.fr
Commande DVD: http://www.amazon.fr/dp/B006FFXJ8O
- Association: www.la-valise-ou-le-cercueil.org
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FR3 Nice vendredi 09 mars 2012
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Vidéo de Charly CASSAN de la contre-manfistation
du 10 mars 2012.
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BATTAGE DE CAMPAGNE POUR L'ABATTAGE
RITUEL ! !
Hé, l'amnésique de l'Elysée ! Prince des nuées,
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Le zèle de Guéant t'empêche-t-il de marcher ???
Vu de chez nous zôtres, 50 ans après c'est toujours les mêmes
qui vous préoccupent ! ! 50 ans après avoir permis "l'arme
au pied" l'abattage sacrificiel de milliers de Pieds-noirs et de
Harkis, vous êtes tous là : couards de la dernière
génération, fils des traîtres et vendus de 1962, à
ne pas savoir comment prendre le problème de labattage rituel.
Fillon, Bayrou, Villepin, Hollande, Mélenchon, etc. tous se cachent
derrière les droits des consommateurs, l'étiquetage, les
normes de qualité sanitaire, les cantines scolaires etc.
Pas un seul n'a le courage de dire "STOP A LA SUBVERSION"...
Si Une, mais elle est bien seule .....
Et toute cette clique en campagne va sûrement se réunir et
s'entendre pour se débarrasser du problème, décider
dans le secret larrêt des hostilités et, 50 ans après,
nous refaire sans pudeur, sans considération aucune pour les Français
qui souffrent, le coup des accords d'Eviandhallal-jai
ri
pour ne pas en pleurer.
JP Spina
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RASSEMBLEMENTS DES 10 MARS 2012 A NIMES ET 17 MARS 2012 A TOULOUSE
" L'Exode le plus poignant de l'Histoire de France "
C'est par ce titre très réaliste que la dépêche.fr,
quotidien du Grand Sud, annonce en quelques lignes l'acte, unique et
le plus méprisable, commis par un président de la République
française, sur des citoyens Français.
Cependant, cinquante ans plus tard et malgré toutes les preuves
apportées par des historiens honnêtes, de l'obligation
dans laquelle nous avons été de fuir le pays, sans condition,
après le 19 mars 1962, il reste encore, des élus de France
qui considèrent cette date comme étant celle d'un "
cessez-le-feu " ou, pire encore, celle de la " fin de la guerre
d'Algérie ".
Des élus, tels le maire de la ville de Toulouse qui s'emploiera
à débaptiser une voie à la mémoire d'un
héros Français, au profit d'un " pont du 19 mars
1962 " falsificateur.
Ou encore et c'est plus grave, l'ennemi Fln, est invité à
débattre - et peut-être justifier (!) - de ses crimes contre
les Français de Métropole, avec l'aide des élus
de la région du Languedoc-Roussillon, dans la ville de Nîmes,
qui lui ouvre ses portes, en cette date infiniment douloureuse pour
tant de Français, tant de mamans qui pleurent leurs enfants tombés
au champ d'honneur.
Ces Français ont-ils perdu tout sens de l'honneur ?
Quelle que soit leur idéologie, ont-ils le droit de salir la
mémoire des vaillants soldats qui ont perdu la vie pour défendre
le drapeau tricolore ?
Ont-ils le droit d'imposer, à ceux qui ont souffert de ces atrocités
et qui souffrent encore, cinquante ans après, les honneurs qu'ils
rendent à l'ennemi ?
C'est, avec force détermination, que nous nous opposerons à
ces collaborateurs de l'ennemi qui osent rendre hommage à nos
égorgeurs, cinquante ans après le génocide dont
nous avons été victimes et l'exode qui s'en est suivi
pour les " plus chanceux ".
En ce mois de mars 2012
Deux grands rassemblements sont organisés contre les actions
des élus de Toulouse et de Nîmes.
Nous vous demandons d'être nombreux à ces manifestations.
Nîmes : le 10 mars 2012 à 9 heures
Toulouse : le 17 mars 2012 à 14heures 30
Voir les annonces sur le site du rnfaa
http://www.rnfaa.com/page256.php
http://rnfaa.com
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Discours de Thierry Rolando prononcé à l'occasion
de l'inauguration du Centre de Documentation des Français d'Algérie
de Perpignan, vous pouvez le voir et l'entendre ici :
http://www.youtube.com/watch?v=-21904yp8so
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FAUSSAIRES DE L'HISTOIRE...
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LA DECHIRURE
Documentaire de Gabriel Le Bomin et Benjamin Stora (2 x 55 mn) diffusé
le dimanche 11 mars 2012 à partir de 20 h 45.
Dans ce film, on voit
notamment un suspect abattu dans le dos par un gendarme français.
Ces images ont également parues dans LIFE et dans l'EXPRESS.
Il s'agissait en fait d'une mise en scène destinée à
sensibiliser le public américain à la suite des événements
survenus à Philippeville en août 1955. Cette mise en scène
a été réalisée par la Fox Movietone et tournée
le 22 août 1955 à Aïn Abid, devant une dizaine de journalistes,
au lendemain de ces événements.
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POURQUOI NOUS MANIFESTONS
Aujourd'hui, 10 mars 2012, le Conseil Général
du Gard accueille dans ses locaux un colloque consacré aux activités
de la Fédération de France du FLN entre 1954 et 1962.
Cette organisation, mieux connue sous le nom de Wilaya
VII, fût une organisation terroriste, en guerre contre la France,
responsable de la mort, uniquement sur le territoire métropolitain,
de plus de 4000 victimes !
Travailleurs algériens, coupables de ne pas
verser l'impôt " révolutionnaire " que le FLN imposait,
gardiens de la paix, européens et musulmans, supplétifs
ou simples militaires en permission, abattus d'une balle dans la tête,
égorgés, ou lors de l'attaque de commissariats.
Les représentants des assassins viennent donc
provoquer la mémoire des enfants de leurs victimes, soutenus par
l'argent des contribuables français au travers des subventions
versées par le Conseil Général du Gard et du Conseil
Régional Languedoc-Roussillon, ce qui est tout simplement INACCEPTABLE
!
INACCEPTABLE le fait que ce colloque ait refusé
de donner la parole aux familles des victimes et de leurs représentants
!
Nîmois, Français métropolitains
ou Français d'Algérie, rejoignez nous !
Cette manifestation est aussi la vôtre !
NON à l'apologie du FLN, organisation terroriste !
NON au soutien du Conseil Général du Gard !
Cercles Algérianistes du Languedoc-Roussillon
S'il vous plait, ne jetez pas ce tract sur la chaussée
! Merci !
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" Tant que le mensonge d'Évian n'aura pas été
avoué pour ce qu'il est, c'est-à-dire, précisément,
un mensonge et une forfaiture, tant que le massacre du 26 mars n'aura
pas été reconnu pour ce qu'il est, et expié, il n'y
aura pas de Nation Française, ni de politique française,
mais quelque chose de fondamentalement faussé, rongé, vermoulu...
Cette réalité, c'est que la trahison d'Évian et le
sang de la rue d'Isly, résumés et symboles d'un ensemble
proprement inouï de forfaitures et d'atrocités, ont creusé
au cur de la Nation une plaie qui n'est pas guérie et le
sera jamais tant que réparation n'aura pas été faite.
"
Jacques Soustelle
http://chardon-ardent.blogspot.com/
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Le printemps français des roucoulades...
Souvenons-nous !
Souvenons-nous de ces paroles assassines prononcées par le dernier
bretteur de la République: Gaston Defferre qui confiait dans
"Paris-Presse" du 26.07.1962: "Que les Pieds-Noirs aillent
se réadapter ailleurs...". Ce personnage marseillais, à
la question de Camille Gilles: "Dans certains milieux de Marseille,
on prétend que vous avez à votre disposition une police
spéciale, genre "barbouzes", est-ce exact?, répondait:
"Non, je n' ai pas de barbouzes à ma disposition mais simplement
des militants...Il y en a à Marseille un peu plus de 15.000...Aux
prochaines élections électorales, si les "PIeds-Noirs"
veulent nous chatouiller le bout du nez, ils verront comment mes hommes
savent se châtaigner...nous irons casser leurs réunions...".
En matière de "barbouzes" G. Defferre n' était
pas un dilettante puisqu' il accueillait et faisait protéger
à l' hôpital de la Timone à Marseille, André
Goulay et Lucien Bitterlin, deux barbouzes qui oeuvraient en Algérie,
au nom de la "raison d' Etat" et qui venaient d' être
blessés le 12.12.1961 par l' OAS. A la veille des élections
présidentielles de 1965 et durant la "révolution"
de mai 1968, Gaston vient à résipiscence; il se pose alors
en défenseur des internés de l' OAS le 25 avril de cette
année, se félicitant que "l'amnistie soit accordée
par le Parlement et non par la grâce du chef de l' Etat...".
A la veille des élections municipales, le 14.02.1971, Gaston
s' émeut: il inaugure un monument destiné aux "rapatriés":
"Vous êtes devenus des Marseillais, mais vous êtes
restés des rapatriés. Des Marseillais, oui, parce qu'
à l' instant de votre retour, notre ville vous a ouvert les bras
et depuis le coeur des Marseillais a battu avec le vôtre...".
Le printemps des racolages est cause de bien des troubles de la mémoire!
Puis, arrive le printemps 1972 et, Gaston, avec plusieurs centaines
de hautes personnalités, signe l' Appel lancé par le général
Edmond Jouhaud "A la conscience nationale" pour la reconnaissance
du droit à l' amnistie et à l' indemnisation. Mieux, en
1973, le député socialiste Gaston Defferre apporte son
soutien et intervient en faveur de l' Association pour la Sauvegarde
des Familles et Enfants des Disparus "ASFED" qu' avait constituée
le défunt capitaine Marc Louis Leclair, le 21.04.1967. Ainsi,
G. Defferre apparaît comme "membres fondateurs perpétuels",
aux côtés de Robert Lacoste, Maurice Faure, André
Morice, de Monseigneur Pierre Boz, etc. (Archives détenues par
l' auteur depuis le 31.10.2003 et aimablement remises par Mme. Jeannie
Leclair-Garros, toujours en vie, veuve du capitaine Leclair).
Toutes ressemblances avec des personnages ou des situations actuelles
ne seraient que purement fortuites.
La morale de ces anecdotes, c' est que l' Histoire, comme nos montagnes,
a deux versants: l' adret et l' ubac, l' un exposé au soleil,
l' autre à l' ombre. L' un sans l' autre n' a plus de sens, de
signification, au risque de troubler notre perception des êtres
et des événements.
Delenclos Michel Henri
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75 / Un mot d'humeur? De " rabia " même,
quand un P-N parle (mal) d'autres P-Ns
J'ouvre le Nice-Matin du 27 février et... je vois qu'il est question
des Rapatriés et du fameux monument de la communauté Pied-noir,
de la mairie de Nice ! Bon ! Elle a le droit, cette mairie, sur le dos
des Niçois, de vouloir faire dans le genre " statues et monuments
divers ", comme par exemple près du théâtre et
face à la mer ces énormes rails rouillés que l'on
vient de déplacer... Dites-moi, qui paie ? Mais, qu'un monument
marquant notre exode se fasse à Nice afin d'en commémorer
les cinquante ans... avec soixante quinze pour cent de réponses
positives, d'après Nice-Matin... c'est incroyable... deux ou trois
jours avant, il y avait environ quarante cinq pour cent de NON... et nous
terminons à vingt cinq ! Moi je veux bien, mais je m'interroge
de plus en plus sur les sondages...
Je reviens au 27 février. Toute une page d'informations sur les
rapatriés et surtout un encart qui provoque ma " rabia ".
Voilà qu'un des nôtres, des nôtres parce que né
" là-bas " en Algérie, à Oran je crois...
se met à jouer le mépris, l'arrogance et je dis le mot,
l'insulte, en évoquant le Cercle algérianiste, une des grandes
associations pieds-noirs, sinon la plus importante de France... Je cite
les mots de Monsieur William Tapia sur Nice-Matin : " Le Cercle algérianiste
ne représente rien, si ce n'est la nomenklatura des lettrés."
J'ai trouvé cela HONTEUX et j'ai écrit au journaliste de
N-M le jour même... en précisant : " ...Nous nous battons
depuis cinquante ans contre tous ceux de gauche qui renient notre drame
et lire ces mots, c'est blessant et démontre des attaches puissantes
avec ceux qui depuis un demi siècle nous rejettent de l'histoire
de France." Le journaliste n'a pas donné suite à mon
courrier... Ce Monsieur William Tapia est, paraît-il, le président
du collectif du cinquantenaire... qui prépare des festivités
pour fin juin 2012 ! Faut-il rappeler que fin juin 1962, c'était
pour les Pieds-noirs le sauve-qui-peut ! L'attente dans les ports sous
le soleil ou dans les aéroports... C'était la fuite du bled,
pour ceux qui ont pu se sauver pour éviter les disparitions, les
assassinats ? Ils partaient en payant leurs billets, en famille s'ils
le pouvaient, et en laissant leurs morts dans les cimetières ou
leurs disparus... des " enlevés " par le FLN que l'on
ne retrouvera plus ! Mais pour Monsieur Tapia, le Cercle algérianiste...
c'est RIEN !
Nous savons que certains suivent la carotte qui leur est tendue, s'en
gavent et en oublient leurs racines. Savent-ils que la médisance
est comme les deniers de Judas, un crime.
Quant à Madame Agnès Rampal, Pied-noir aussi, retenons de
ses propos cette innocence ou cette nuance... (Toujours Nice-Matin) "
C'est à la demande de certaines associations que le maire... "
Eh oui ! Bien dit, Madame Rampal... " Certaines... "... ce n'est
pas TOUTES ! J'ai apprécié la retenue, mais quelle honte
de constater que des gens de chez nous s'accoquinent à une mairie
qui a imposé une statue du général, en faisant voter
à l'unanimité cette décision... dont les conseillers
municipaux Pieds-noirs, puis nous " offre " à titre de
consolation... un monument de l'exode. Je sens comme un mélange
des genres, dans cet empressement à souhaiter nous faire plaisir...
Un SOS aux bulletins de vote ? Je le vois comme cela et je vous en laisse
juge... pour une sentence sans appel... à Nice !
Juin 2012 ? Juste une messe, rien qu'une messe, pour les morts et les
disparus, là-bas.
Cordialement, amis et compatriotes Pieds-noirs.
Robert Charles Puig / mars 2012.
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"19 mars 1962? Waterloo!"
Présentation
Des événements particuliers et d' importance se préparent
en coulisse pour 2012: élections présidentielles et législatives,
commémoration du 50ème anniversaire de l'indépendance
de l'Algérie qui avait suivi le soi-disant "cessez-le-feu"
du 19.03.1962 et le référendum d'autodétermination.
Pour le citoyen, ce sera l'occasion de faire pression sur les élus
en mal de clientélisme, terme qui est la négation même
d'une politique.
Durant la guerre d'Algérie et, plus particulièrement,
à partir de mai 1958, nous avons vu que la France se payait de
grands mots, des mots qui changeront de sens. Un demi-siècle plus
tard, nous sommes passés de la guerre des mots à la querelle
du vocabulaire et des chiffres. N'est-ce pas là une manière
de nier les évidences, d'occulter les faits et les drames?
La décolonisation de l'Algérie a été bâclée,
précipitée. Aujourd'hui, historiens, chercheurs, en quête
de vérité pour écrire une histoire équitable,
commencent à découvrir les horreurs de cette guerre et,
plus particulièrement, dans sa phase terminale comme le souligne
l'historien, Jean Monneret.
Comment admettre, au cours de cette phase, les collusions franco-FLN,
les massacres de Français d'Algérie, les enlèvements
de civils et de militaires, l'abandon de ses nationaux par une armée
aux ordres, l'arme au pied et le peu de considération de la France
à l'égard de ses soldats, prisonniers, enlevés ou
disparus?. On a joué sur les mots comme sur les textes pour anesthésier
les Français des deux rives de la Méditerranée. C'est
ce que nous constaterons à la lecture de ce livre. Les archives
ou ce qu'il en reste nous en fournissent pourtant les preuves.
Aujourd'hui, comment expliquer que les ministères spécialisés,
les associations d'anciens combattants ne peuvent s'entendre sur le nombre
de civils et de militaires enlevés, disparus ?
"19 mars 1962? Waterloo!", ce livre ouvert aux élus
comme aux citoyens nous rappellent et révèlent des pans
de cette histoire tragique que depuis un demi-siècle, la France
et l' Algérie occultent par omissions, par mensonges. Cet ouvrage
s'adresse aussi aux jeunes générations pour lesquels l'Histoire
est devenue malheureusement secondaire et sa chronologie absente. Nous
rappelons les parcours des hommes politiques et militaires sans lesquels
il serait difficile de comprendre leur motivation respective et leur véritable
rôle.
Dans tous les cas, il est temps aujourd'hui de mettre fin au prolongement
de cette guerre. Pour l'Algérie comme pour la France, il est impératif
pour chacun des protagonistes de vider les tiroirs de cette Histoire et
de s'écouter. L'écriture de cette histoire ne se fera que
dans l'équité pour aboutir à une réconciliation.
Delenclos Michel Henri -Chercheur en histoire-
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Cercle algérianiste national Fédération
des Cercles algérianistes
Narbonne, Le 01 mars 2012
NON AU 19 MARS 1962 GRANDE MANIFESTATION À
TOULOUSE
Le Maire de Toulouse, Pierre Cohen, a décidé de rebaptiser
le pont de Bayard, à Toulouse, en « Pont du 19 mars 1962
». Cette décision insulte la mémoire de tous ceux
et toutes celles, Pieds-Noirs et Harkis confondus, qui ont été
victimes des massacres perpétrés par le FLN en Algérie,
après les Accords dEvian. Elle constitue une offense envers
tous nos compatriotes, Français dAlgérie, qui ont
après lexode de 1962 fait de Toulouse leur seconde patrie.
Cest la raison pour laquelle le Cercle algérianiste appelle,
au côté du Collectif des associations de Rapatriés
de la Haute Garonne, à un grand rassemblement de protestation :
Le samedi 17 mars 2012 à 14h30 Sur les Allées François
Verdier A Toulouse
Les manifestants seront appelés en cortège à défiler
ensuite jusquau pont de Bayard où une gerbe, en mémoire
de tous nos morts et de toutes les victimes de laprès 19
mars 1962, sera jetée dans le canal du Midi.
Nhésitez pas à venir nombreux et à mobiliser
vos proches et vos amis pour montrer que nous nacceptons pas cette
décision inique.
Amitiés à tous.
Thierry Rolando
Président national
Pour tout contact : Ghislaine Delmond : 06 13 51 26 00 ou Marcel Lizon
06 79 81 69 12
Association culturelle des Français dAfrique du Nord
___________________________________________________________________________
B.P. 213 11102 Narbonne Cedex Tél. 04 68 32 70
07 Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr
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Un bus au départ de Nice avec arrêts habituels
plus TOULON et MARSEILLE sera prévu pour samedi 10 mars 2012 CONTRE
le Colloque FLN
Merci de vous inscrire par mail
ou par téléphone: 04.93.47.90.66
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Nicolas SARKOSY à LATTES ( Hérault)
le 28 février 2012.
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Je prends connaissance de l'article publié ce jour dans Nice-Matin
à propos de l'érection d'un monument dédié
aux Français d'Algérie et aux Harkis.
Je déplore que les sentiments des Rapatriés soient
assimilés par Madame Rampal et Monsieur Tapia à une position
politique. Ce n'est pas exact. Les Rapatriés de Nice sont profondément
attachés au monument du souvenir du Jardin Alsace-Lorraine qui
fut voulu par les Maires de Nice, Jean et Jacques Médecin, réalisé
par un architecte de chez nous et dont l'urne renferme de la terre de
notre pays natal.
Rapatriés et Harkis y communient depuis dans la même
peine. Pourquoi faire un autre monument? Nous n'en voulons pas. Les Niçois
qui nous ont, en grande majorité, accueillis il y a cinquante ans
doivent savoir que nous ne sommes pour rien dans ce projet, cette dépense
dont la ville pourrait se passer. S'agirait-il, pour quelques uns, de
satisfaire une ambition personnelle? Je ne peux le croire. Quelle que
soit la décision que la Municipalité prendra, ce sera une
nouvelle cause de dissension. Il faut que l'on sache que les Rapatriés,
dans leur immense majorité, n'y sont pour rien.
Croyez, Monsieur, à l'expression de ma meilleure considération.
Madame Geneviève de Ternant, écrivain, Lauréate
de l'Académie Française, ancienne directrice de l'Écho
de l'Oranie.
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ORDRE DE MOBILISATION
DE TOUS LES FRANÇAIS
Suite au colloque organisé par la fédération de France
du FLN et ses souteneurs, pour apologie de crime, d'assassinats, de terrorisme,
en Algérie, durant la période de 1954 à 1962, il
est maintenant nécessaire d'arrêter, en ce cinquantenaire
de notre exode, toutes ces manifestations qui portent atteinte notre mémoire.
La mobilisation générale est décrétée
pour le samedi 10 mars 2012 à neuf, heures, devant le Conseil Général,
rue Guillemette à Nîmes 30000.
Tous les citoyens français qui veulent, en mémoire
des,
40000 soldats français sacrifiés pour
rien,
150 000 harkis massacrés dans d'atroces souffrances,
Plusieurs milliers d'Européens enlevés ou assassinés
venir témoigner de leur soutien à toutes
ces familles frappées par ces horreurs et faire entendre leur voix
pour rétablir la vérité historique et ne plus cautionner
ces analyses à sens unique d'historiens étrangers parfois
condamnés à mort qui sont une véritable provocation
en 2012, année qui marque le cinquantenaire de l'exode des Français
d'Algérie.
Nous appelons tous nos concitoyens en une manifestation
fraternelle, digne et pacifique à venir témoigner aux uns,
leur solidarité, et aux autres leur désapprobation et leur
indignation.
Non au colloque de la désinformation.
Renseignements : 04.94.33.68.38.
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Le RNFAA vous invite à rejoindre le Collectif
contre "le colloque du FLN" à Nîmes.
qui se tiendra à Nîmes le 10 mars 2012 pour tous les renseignements
veuillez vous rendre
sur la page d'accueil du site du RNFAA
http://rnfaa.com
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74 / Tolstoï, dis-leur...
Souvenons-nous... Le thème de la mort est présent dans l'uvre
de Tolstoï. L'homme bien entendu et la nature... l'arbre dans sa
nouvelle : " Les trois morts ". L'arbre, vivant, qui se sent
mourir... " ...et la nature éclata et s'embrasa à la
lisière de la forêt. Mais de nouveau, les bruits retentirent...
la cime de l'arbre tremblait... ses feuilles semblaient murmurer quelque
chose et la fauvette... s'installa sur un autre arbre. En bas, la hache
frappait de plus en plus fort... L'arbre vacillant... se penchait... se
redressait en ébranlant profondément ses racines... L'arbre
se courba, son tronc craqua et, brisant les taillis, écrasant ses
branches et ses feuilles, son sommet toucha le sol humide ".
Quelle belle description d'une fin. Un arbre ! Une part de la nature qui
se meurt.
Aujourd'hui, le problème est relancé sur la façon
dont meurent des animaux, parce qu'une religion exige et obtient, en France,
que des animaux subissent un sort tragique, un égorgement vivant,
pour satisfaire un rite religieux horrible.
Tolstoï, dis-leur ! Dans notre France millénaire, sortie de
l'obscurantisme du Moyen-âge, est-il normal d'accepter un acte barbare,
même sur des animaux, sans réagir ? J'ai écouté
des hommes politiques, Copé entre autre, des commentateurs de la
télévision, Canal +, et je n'ai entendu personne s'élever
contre ces boucheries ! Pour ceux qui blatéraient et riaient, cela
était normal : la viande halal n'est pas un problème !
Tolstoï, dis-leur ! L'animal est vivant. Il est amené à
l'abattoir. C'est un endroit froid, à la lumière sans couleur.
Peut-on soupçonner que, dans son cerveau, il sait ce qui l'attend
? Sait-on s'il a peur ? Est-il au moins abasourdi, avant le meurtre ?
Non ! Vivant, il est hissé au bout d'une corde, par les pattes.
Vivant, il bouge, se débat et tout à coup, la lame d'un
couteau frôle et s'enroule autour de sa gorge. Il est toujours vivant
! Lorsque le sang commence à jaillir, en grands jets, de la gorge
tranchée, il est encore vivant et son cur bat. Ce sang qui
s'écoule dans une rigole, devine-t-il que c'est sa fin ? Tout à
coup, son corps se crispe et son cur bat la chamade, fortement puis
peu à peu, faiblement, lentement... Tout son corps d'animal, sans
qu'il en sache la raison, est tourné vers la Mecque : son exécution
barbare est un sacrifice religieux ! Ses muscles se tendent, ses membres
se raidissent. A-t-il mal ? Souffre-t-il ? Puis le cur cesse de
battre, le sang ne coule plus dans la rigole.
Il a perdu sa vie dans la douleur et l'agonie de se sentir partir... mourir
: Une main d'homme l'a tué pour satisfaire à un rite d'un
autre temps.
A-t-on le droit, en France, d'accepter cette " boucherie " ?
En écoutant les commentaires d'hommes politiques ou de journalistes,
l'égorgement rituel semble être passé dans nos murs
et la façon de tuer importe peu ! Cela veut dire que notre civilisation
se perd. Que le communautarisme a gagné. Il impose ses us et ses
coutumes : La viande halal est sur l'étal du boucher, la vitrine
des grandes surfaces et à la cantine scolaire.
Un problème de notre temps ? Les éleveurs ne le contestent
pas. Les abattoirs, nombreux, se spécialisent dans cette voie du
crime et enrichissent les mosquées. Elles touchent un pourcentage
sur ces meurtres rituels. Pourtant, des hommes politiques de tous les
bords ont baissé la garde et abandonnent, sans honte, nos lois
pour les leurs.
Robert Charles Puig / février 2012
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Professeur associé émérite dr. Gérard
Lehmann
Université de Danemark Sud
Danemark
Monsieur le Rédacteur en chef de MIDI LIBRE
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir publier dans vos colonnes
la communication suivante :
À PROPOS D´UN COLLOQUE " HISTORIQUE "
Un colloque " historique " doit se tenir dans le Gard sur
la Fédération de France du FLN avec le soutien financier
du Ministère de la culture et de la communication. L´objet
de ce colloque serait de confronter les " analyses d´historiens
de haut niveau dans le respect de la pluralité des points de vue
".
Nous sommes en réalité placés devant une énième
entreprise de falsification de l´histoire de la tragédie
algérienne entre 1954 et 1962.
Les organisateurs du colloque prétendent recevoir le soutien du
Ministère de la Culture et de la Communication, ce qui est un mensonge
patent. Il n´y a en réalité aucun soutien de l´État
et l´utilisation d´un logo du ministère de la Culture
est parfaitement frauduleuse.
Rien, ni dans la liste des organisations soutenant le colloque, ni dans
les sujets annoncés des communications ni dans la qualité
des intervenants, ne permet d´attribuer à ce colloque la
qualification d´historique.
La Métropole a été le cadre entre 1954 et 1962 de
luttes meurtrières entre musulmans qui ont fait plus de dix mille
tués et blessés, très majoritairement dans la population
musulmane habitant dans la métropole, car tel a été
la stratégie du FLN pour assurer son emprise sur cette population
et la pressurer ainsi que pour éliminer ses rivaux. Raymond Muelle
dans son ouvrage La guerre d´Algérie en France retrace clairement
les péripéties du drame. Ces crimes sont d´ailleurs
caractéristiques des moyens utilisés par le FLN pour asseoir
son entreprise sur la population musulmane de la Métropole (environ
trois cents mille personnes), mais pas seulement. Car si nous avons à
notre disposition des rapports de police précis pour la Métropole,
il n´en est pas de même dans les départements algériens
où les victimes musulmanes sont infiniment plus nombreuses. Sans
même parler de l´après 19 mars 1962 et de ses massacres!
L´orientation politique et idéologique des intervenants,
qu´ils viennent d´Algérie ou de France, et même
s´il s´agit d´une historien de haut niveau comme Gilbert
Meynier, nous assure par avance que la pluralité des points de
vue sera d´une convergence renversante et que leur a priori sera
criant. En termes plus simples, il s´agit de décervelage.
L´écriture historienne de la tragédie algérienne
répond encore trop souvent à un idéologiquement correct
qui ménage fort peu le souci de la vérité et de l´honnêteté
intellectuelle. Ce colloque, tel qu´il nous est présenté,
nous en promet une nouvelle mouture.
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Lettre ouverte à qui veut bien la lire.... et la faire circuler.
1962 / 2012. Le temps du souvenir et de l'exode : cinquante ans après
le drame du départ d'Algérie!
Bien entendu je pense en priorité aux élus, ceux de tous
bords qui depuis cinq décennies se montrent ou indifférents,
ou d'une compassion douteuse ou parfaitement contre notre mémoire
Pied-noir. Ils sont nombreux, très nombreux et depuis le début
de l'année 2012, ils jouissent du pouvoir d'ajouter au mal et à
l'ignominie dont ils nous abreuvent et mentent, celui d'ouvrir les vannes
de la méchanceté, de la médiocrité et de la
haine qui restent leurs armes favorites pour nous montrer d'un doigt accusateur.
Ainsi, nous voyons fleurir dans de nombreuses villes des réunions,
des colloques, des conférences qui présentent l'indépendance
de l'Algérie comme une victoire du " bien " contre le
" mal ", nous !
Le FLN terroriste nous provoque par des réunions d'autosatisfaction
sur leur victoire en 1962, et avec la bénédiction de certains
Maires de villes, se lance dans la propagande anti-française et
anti Français d'Algérie. Il y a de tout dans ces réunions,
ces assemblées de traitres à la Patrie qui vont vomir leurs
anathèmes sur notre passé. Des écrits, des films,
à la gloire des indépendantistes terroristes ; des articles
de journalistes gauchisants et encore staliniens qui font tourner les
rotatives des journaux pour nous caricaturer, nous désigner comme
des bourreaux ... Des émissions vont nous présenter comme
des fascistes, des esclavagistes et cela va durer jusqu'à la fin
des temps, si nous n'y mettons pas bon ordre en contre attaquant ces ignominies.
Je l'écris, cela ne s'arrêtera pas à fin de juin 2012,
mais continuera comme depuis l'indépendance donnée, offerte,
par De Gaulle à un peuple qui n'en demandait pas tant. Un peuple
devenu l'esclave d'une dictature obsolète et qui se retrouvera,
dans les mois à venir, dans les serres d'une autre tyrannie : islamiste
!
Mais je reviens à cette France oublieuse du passé... Se
souvient-elle que les " Africains " l'ont sauvée deux
fois, de l'asservissement et du joug étranger ? 1914 / 18 et 1939
/ 45 ! Ils sont venus depuis l'autre côté de la Méditerranée,
ils ont eu des blessés, des morts dans ces batailles pour la liberté,
mais De Gaulle les a exclus de la mémoire du peuple, dans ses écrits.
Et, que l'on ne nous raconte pas que les autochtones de l'Algérie,
les Arabes, étaient les seuls à mourir pour la France. Il
y a eu chaque fois, autant d'Européens que d'Africains, qui se
sont battus et sont morts, pour la démocratie et la Nation bien
que les Européens étaient 9 fois moins nombreux que les
Indigènes!
Que reste-t-il de cette gloire passée ? Rien, sinon le communautarisme
de religions du Sud qui veulent faire les lois en France ; sinon le pacifisme
obtus et le relativisme de partis politiques qui nous bradent, comme ils
ont bradé l'Algérie, il y a cinquante ans... Que reste-t-il
de ce temps de l'honneur ? Des mots que l'on efface, des souvenirs qui
n'ont pas le droit d'être évoqués et surtout, cent
trente deux ans du sol d'une terre extraite de la barbarie pour la hisser
aux temps modernes et que des ignorants, des falsificateurs d'histoire
veulent totalement enterrer.
Nous voici donc à quelques mois, si peu, de la commémoration
de notre exode... notre fin d'un monde. Que voit-on dans nos villes :
Nice, Nîmes, Paris et bien d'autres ? Des colloques venimeux animés
par des associations gauchisantes qui nous invectivent. Des conférences
sans objectivité qui veulent encore nous assassiner de leurs mots
mensongers. Des historiens et des philosophes qui se veulent les héritiers
du " manifeste des 121 " souhaitant notre mort...
Des hommes politiques qui adoubent le 19 mars, chantent la gloire du gaullisme,
sans se rendre compte qu'ils font le jeu des destructeurs de la République.
Heureusement, des associations de Français d'Algérie s'élèvent
contre cette mascarade qui se veut " festive " en cette année
2012. Ils s'opposent avec leurs faibles moyens, à cette histoire
de France haïe, sabotée, déformée par une fraction
de personnages nuisibles, aux mots aux allures de gonorrhée. Réussiront-elles,
toutes ces associations dépositaires de l'honneur d'un passé
et des aspects positifs qui nous avons laissé " là-bas
", réussiront-elles un jour à faire admettre que la
terre d'Algérie était autant la nôtre que celle des
quelques sept cents mille autochtones trouvés sur place et devenus
musulmans par la force du glaive arabe ?
Ces associations réussiront-elles à faire admettre la vérité
de ce temps là ?
Je veux maintenant vous parler de ma ville, celle qui m'a adoptée
: Nice !
Il y a dans cette ville magnifique, un double jeu d'élus, étonnants
d'impudeur et de machiavélisme. Ils se disent gaullistes, le prouvent
par une statue non désirée d'un général qui
nous a mentis et abandonnés. Il nous a poussés à
un exode tragique, en laissant - par les morts du 26 mars 1962 à
Alger, ceux d'Oran le 5 juillet et tous les torturés, les assassinés,
les disparus, du bled - comme du sang sur ses mains, mais voilà
que tout à coup, cinquante ans plus tard, ceux qui ont toujours
fait référence à ses décisions tellement barbares
et désastreuses, se sentent... proches de nous. Le mot n'est pas
trop fort... comme Nicolas Sarkozy à Marseille dit aimer la France,
eux aussi à Nice, ils nous aiment ! A ce point qu'ils nous promettent
un monument marquant notre fin tragique du pays qui nous a vus naître:
L'Algérie.
Ils ont l'audace des trépanés qui ne se souviennent plus
nous avoir méprisés. Le pire, hélas, c'est que quelques
associations, quelques Pieds-Noirs inconscients du mal qu'ils nous font,
pactisent à cette machination du monument. Ils se réunissent:
élus de la ville et personnes que je nomme de " mauvaise intention
", et préparent, comme si de rien n'était, non seulement
un monument que je refuse, que nous devons refuser, car il en existe déjà
un au jardin Alsace-Lorraine, et qui coutera cher aux Niçois et
nous ne sommes pas d'accord. En plus, ils préparent aussi... des
" festivités " comme l'annonce Nice-Matin... pour la
fin juin... 2012 !
Ces mots horribles ! " Festivités " ... fêtes,
alors que nous ne devons en cette date d'abandon de notre terre, en ce
cinquantenaire de la honte, que pleurer et prier ! C'est véritablement
l'affront le plus énorme que nous ne devons ni admettre ni subir,
surtout à Nice, cette ville s'est ouverte à un nombre important
d'entre-nous.
Que conclure de ce temps des mensonges ? Que nous sommes toujours
" l'ethnie " à abattre. Nous sommes ceux qui gênons
le pouvoir en place comme l'opposition prompte à enterrer notre
passé, nos souvenirs.
Ils ne veulent pas se rappeler que de nombreux Pieds-Noirs sont arrivés
en France totalement démunis de leurs biens. Ils attendaient sur
les quais des ports, après avoir payé de leur argent le
titre de transport, que la France vienne les chercher et la France ne
l'a pas fait : la Marine française manuvrait en Méditerranée
et n'a pas porté secours à son peuple que la barbarie assassinait...
Puis les dockers des ports refusèrent de laisser débarquer
ces Français d'Algérie ; forcèrent les navires à
rester hors des ports, avec leurs charges d'âmes en perdition, en
désespérance... Puis les Harkis ! Mal récompensés
de leur fidélité à la France, ceux qui réussirent
à rester sur le sol national furent parqués et oubliés...
Voila ce que des élus gaullistes ou d'autres bords, oublient...
Beaucoup sont des zélateurs du 19 mars, ces accords honteux d'une
France déshabillée de sa province et qui s'est pliée,
sans contrepartie, aux exigences FLN. La suite nous la connaissons tous...
Nous avons été mal reçus, nous avons dû nous
battre, nous débattre et parfois taire d'où nous venions
pour ne pas être jugé, condamné et rejeté par
la " vox populi " que les médias excitaient, en attisant
les feux d'une haine inadmissible, contre nous !
Alors, Nice en juin 2012 ? Je veux bien d'une messe, parce qu'elle sera
servie par des prêtres de " chez nous " mais je ne souhaite
ni festivités ni monument. S'il doit en exister un, un jour, il
sera à l'image de celui que nous avons laissé à Alger,
au plateau des Glières, ce lieu de mémoire qui a connu nos,
joies, nos batailles, nos peines et nos assassinés.
Robert Charles Puig / 22 février 2012
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Cercle algérianiste national Fédération
des Cercles algérianistes
Paris, le 10 février 2012
Monsieur Bertrand DELANOE
Maire de Paris
Place de lHôtel de Ville
75000 PARIS
LETTRE OUVERTE AU MAIRE DE PARIS
Monsieur le Maire,
Vous avez mené, de manière incontestable, au cours de ces
dernières années, lune des actions mémorielles
les plus fortes en hommage aux victimes de la guerre dAlgérie.
Linauguration dune rue du 19 mars 1962, dune place du
8 février 1962 en mémoire des victimes de la manifestation
de Charonne, dune stèle en mémoire des victimes de
lOAS, dune plaque en mémoire des victimes de la manifestation
FLN du 17 octobre 1961 à Paris, sans oublier le Festival du film
parisien sur la guerre dAlgérie... en sont les illustrations.
Comment ne pas souligner votre action dans ce domaine ?
Oui, mais voila, Monsieur le Maire, toutes ces initiatives, toute votre
démarche ne visent malheureusement quun seul objectif : saluer
inlassablement les mêmes victimes de la guerre dAlgérie
dans une vision hémiplégique de lhistoire. En effet,
vous semblez ignorer que, dans cette guerre, il ny eut pas quune
seule souffrance, quun seul drame, quune seule catégorie
de victimes. Vous avez sans doute, vous qui vous qualifiez très
souvent dhumaniste, considéré que les souffrances
et les drames de dizaines de milliers de Harkis et de Pieds-Noirs assassinés
dans dignobles conditions, après le 19 mars 1962, notamment
par ceux-là mêmes dont vous louez laction, nétaient
pas dignes dun hommage de la Mairie de Paris et de son premier magistrat.
Oui Monsieur le Maire, il ny a rien de plus détestable que
de considérer que toutes les souffrances ne se valent pas et que
certaines victimes sont plus honorables que dautres. Comment qualifiez-vous
le massacre de plus de 100 000 de nos compatriotes Harkis assassinés
dans les conditions que lon sait ?
Quelle appréciation portez-vous sur lenlèvement et
lassassinat de plusieurs milliers de Français dAlgérie,
femmes, hommes et enfants innocents qui croisèrent un jour la haine
sur leur chemin et dont les familles, toujours en souffrance, ne connaissent,
cinquante ans après les faits, toujours pas le lieu de leur dernière
sépulture ? Enfin, vous navez jamais eu un mot de compassion
pour le dramatique exode de plus dun million de vos compatriotes
arrachés à leur terre natale, accueillis bien souvent dans
des conditions insupportables par une métropole qui voulait, suivant
le mot du maire socialiste de Marseille Gaston Deferre les rejeter
à la mer.
Alors, Monsieur le Maire, sortez de votre approche dogmatique, considérez
de manière égale toutes les souffrances, cest à
ce prix là que vous serez véritablement lhumaniste
que vous prétendez être.
Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Maire, lexpression
de mes cordiales
salutations.
Thierry Rolando
Président national
Association culturelle des Français dAfrique du Nord
___________________________________________________________________________
B.P. 213 11102 Narbonne Cedex Tél. 04 68 32 70 07
Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr
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LES ÉTATS D´ÂME DU MAIRE DE NICE
CHRISTIAN ESTROSI
Le maire de Nice déplore la tenue à Nice par la LDH
et par quelques autres associations (dont celle des pieds-noirs progressistes),
du colloque Algérie 1962. Pourquoi une fin de guerre si tragique?
Et son opposition trouve dans un article du Monde un écho médiatique.
Il compte sur l´esprit de sagesse et d´apaisement pour que
la LDH renonce à ce colloque. Mots en l´air quand il sait
pertinemment que la LDH est animée par tout le contraire d´un
esprit d´apaisement et de sagesse, il suffit d´en consulter
le site qui est d´un extrémisme consternant et bête:
on n y pensent pas, on y prie les dieux au front bas.
J´avoue ne pas comprendre. Nous sommes en période électorale,
présidentielle et probablement législative, et monsieur
Estrosi n´aurait rien déploré si des associations
de pieds-noirs véritables (je dis véritables parce que les
" pieds-noirs progressistes" sont en réalité des
pieds-bots rouges ou verts) n´avaient manifesté une opposition
résolue à un colloque placé dans le droit fil d´une
idéologie totalitaire.
La chèvre et le choux
Cela dit, si nous laissons de côté la cuisine électorale.
Si nous nous plaçons sur le plan de l´histoire, je ne vois
guère de différence entre les positions de la LDH et celles
de monsieur Estrosi, sinon que la LDH est fidèle à elle-même
dans son catéchisme de haine et de bêtise et que monsieur
le maire, en essayant de ménager la chèvre et le choux se
retrouve en porte-à-faux.
Essayons d´y voir un peu clair. Et pour cela il convient de noter
deux initiatives remarquables du maire de Nice, celle d´ériger
à la gloire du grand homme une statue en plein Nice et celle, disons
complémentairement électoraliste, d´élever
un monument-souvenir de l´exode des pieds-noirs en bord de mer,
du côté de la Promenade des Anglais.
Nous avons eu droit à un certain nombre de messages symboliques
ou de discours et le maire de Nice n´est pas le seul à pratiquer
ce genre d´exercice qui consiste à ménager la chèvre
et le choux.
Par exemple: nous avons un Président de la République qui,
il y a quelque temps, accomplissait aussi médiatiquement que pieusement
le pélérinage de Colombey, action de grâce qui trouve
un parfait écho dans l´érection gaullienne de Nice.
Et puis, dans une tonalité moins charmante: il y a quelque temps,
monsieur Gaudin de Marseille serrait sur son cur Zorah Drif: Savez-vous
qui elle est? Vice-présidente du Sénat algérien.
Mais encore? Celle-là même qui déposait des bombes
dans les cafés d´Alger en 1956, tuant indistinctement des
civils innocents. Et qu´a-t-il, répondu aux protestations,
entre autres de Nicole Guiraud que la terroriste Zorah Drif mutila le
30 septembre 1956 au Milk Bar? Elle parmi tant d´autres civils innocents?
Qu´il ne se souvenait pas très bien, et qu´après
tout cinquante avaient passé...
Il est des Français qui ont la mémoire qui flanche.
Est-ce là le langage de l´apaisement ou de la provocation?
Enfin nous avons un ministre de la Défense et des Anciens Combattants,
Gérard Longuet, qui s´invite fin janvier 2012 au Congrès
national de l´Algérianiste à Perpignan et qui nous
dit que La France n´a pas respecté sa parole, et il s´agit
bien entendu du dégagement c´est-dire de l´abandon
de l´Algérie. Il fait l´ereur de nommer (une fois mais
pas deux) le nom de l´innommable sous les huées des plus
de deux mille participants présents ce jour-là mais se rattrappe
fort bien en entonnant le Chant des Africains, exercice vocal qui lui
rapporta une salve d´applaudissements. Un hic pourtant: lorsque
le ministre dit La France n´a pas respecté sa parole, il
convient de rectifier. Il convient de lui apprendre, à lui et à
sa majorité à qui et à quoi ils érigent un
monument. S´il s´agit de la France ou d´un usurpateur.
L´imposteur
L´imposteur est l´homme que nous avons porté au pouvoir.
Non seulement il n´a pas respecté sa parole, mais c´est
l´homme qui en parlant au nom de la France a commis une imposture.
Oui, Monsieur Estrosi, tel est le sens de l´imposture: pardonnez
la déformation professionnelle de l´universitaire pour qui
les mots ont un sens précis, et pour éviter tout malentendu
je rapporte la définition du Petit Robert:
Celui qui abuse de la confiance, de la crédulité d´autrui
par des discours mensongers, dans le dessein d´en tirer profit.
V. charlatan, menteur.
Je renvoie pour des détails éclairants, entre autres, à
l´ouvrage de Georges-Marc Benhamou: Un mensonge français.
Ne confondons pas la France avec celui qui en fut la négation.
La forfaiture: avec ce mot nous retombons dans le champ sémantique
de la félonie et de la trahison, cette fois sous la forme d´infractions
aux devoirs d´une charge, en l´espèce celle de Président
de la République Française. Inutile donc de vous rappeler
l´article de la Constitution faisant obligation au Chef de l´État
de défendre l´intégrité du territoire qui comprend
à l´époque les 15 départements de la province
algérienne. Il n´était pas le seul coupable: la liste
est longue de ses complices, des gaullistes alimentaires aux gaullistes
barbouzards, et des barbouzards aux ambitieux, d´un Michel Debré
à un Messmer et d´un Foccard à un Joxe.
Le crime: mais nous n´avons pas encore évoqué les
conséquences dramatiques pour ceux qui furent ses victimes. Vous
parlez de sagesse et d´apaisement, monsieur le maire? De qui vous
moquez-vous? Ce que vous appelez sagesse a le sens pour nous de silence,
ce silence que vous, votre parti et vos adversaires veulent nous imposer
depuis des décennies! Si vous voulez un apaisement, que le chef
de l´État, au lieu de célébrer une grande messe
médiatique dans le village aux deux clochers, fasse repentance
des crimes du gaullisme, qu´il en égrène la liste,
et elle est longue, et elle ne concerne pas seulement le 26 mars ou le
5 juillet 1962, le massacre des harkis que cet homme avait fait désarmer
pour qu´il fûssent martyrisés plus commodément.
Cette capitulation dans la jactance, pour reprendre le mot de Raoul Girardet
dans son bel ouvrage Le tombeau d´un capitaine, cette capitulation
sanctionne non pas une défaite mais une victoire par les armes.
L´armée française fut ainsi une autre victime de la
trahison des politiques. Je renvoie volontiers sur ce sujet à l´ouvrage
de Georges Kayanakis: Algérie 1960: La victoire trahie.
Il y a les morts, les blessés, les disparus, les mutilés,
les torturés, les vies défaites, l´exode dont le pouvoir
gaulliste présent qui, quand il se prévaut du gaullisme
d´hier (voir le pélerinage de Nicolas Sarkozy), devra bien
rendre compte un jour. Le reste n´est que bavardage. Et ne me parlez
pas davantage de tendre la main aux voyous et aux assassins qui, depuis
décennies, de Ben Bella à Bouteflika, ont emprisonné
leur peuple dans un colonialisme dont ce même peuple ne voit d´issue
que dans la Harraga, l´exil rêvé vers le nord.
Quelle hécatombe nous connaîtrions
si nous étions assez stupides et assez lâches pour l´abandonner.
Savez-vous qui prononça cette parole? Précisément
l´homme qui fut assez stupide et assez lâche pour l´abandonner.
L´Algérie. Mais là encore, de même que dans
les propos de Gérard Longuet, nous sommes confrontés à
un glissement sémantique qu´il convient de rectifier. Le
pluriel de majesté n´étant pas de mise, rendons à
ce César ce qui lui appartient: la lâcheté et la stupidité.
De sucroît, puisqu´il les revendique.
Ass. prof. emérite SDU Gérard Lehmann
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- le Dimanche 19 Février 2012 - 15h - Auditorium Maurice RAVEL
- la PERGOLA (Casino) - 64500 ST JEAN DE LUZ - Organisée par L'association
" la Valise ou le Cercueil ".
Bérangère et Frédéric seront
présents. N'hésitez pas à prévenir vos amis.
L'équipe de REPORTAGE34
Nadine et Jean-Claude GATTO
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Anne CAZAL
Déléguée Générale
Fronton, le 2 février 2012
Monsieur Pierre COHEN
Député Maire de Toulouse
Hôtel de Ville
Place du Capitole
31000 TOULOUSE
Lettre ouverte
Recommandée + A.R. N°1A 042 181 9349 3
Monsieur le Député Maire,
Japprends vous avez pris la décision de débaptiser le
pont Bayard à Toulouse pour lui donner désormais comme
nom « Pont du 19 mars 1962 »
Peut-on dire que la ville
rose va sanoblir par une telle décision ? Peut-on
affirmer que le Chevalier sans peur et sans reproche, ayant largement fait
ses preuves de Marignan à Mézières,
cède la place à une page dHistoire de France plus glorieuse
que celles quil a écrites ?
Cela reste à voir !
Vous estimez peut-être, Monsieur le Député Maire, que
les Français considèrent massivement le 19 mars comme
« la date qui convient le mieux pour honorer la mémoire des
morts pour la France en Afrique du Nord », cest du
moins limpression quen a donné votre collaborateur, M.
Michel Pech, en lannonçant
Je doute fort que les familles éprouvées des 537 soldats français
prisonniers de lA.L.N. en Algérie, qui, malgré
les accords dEvian capitulation française devant un
ennemi vaincu et la convention de Genève, nont
jamais été rendus à la France, partagent votre choix.
Vous considérez certainement que cette date repose, en effet, sur
une réalité historique puisque, comme
beaucoup de nos élus, hélas, vous la considérez comme
la date du cessez-le-feu en Algérie, seulement cest là
lerreur que commettent tous ceux qui ignorent la réalité
des faits, ou qui nont vu dans le drame humain, véritable
génocide dont le 19 mars marque le début, que « la quille
! ». Il y a quelques années, un député de votre
groupe,
M. Néri, mavait répondu : « Nous célébrons
le 19 mars, parce que cest le jour où les petits sont rentrés
à la
maison
».
En réalité, et sans vouloir vous offenser, il semble que vous
maîtrisiez peu la réalité historique, ce qui, pour un
représentant du peuple français, peut engendrer une déficience
grave, puisque la loi N° 74 1044 du 9
décembre 1974 fixe la fin des combats en Algérie au 1er juillet
1962, mais, de plus, la réalité historique, même
si on tente encore de locculter, nétait pas celle dun
cessez-le-feu, loin sen faut !
En fait de cessez-le-feu, lordre de Ben Khedda était un diktat
auquel, dès le 19 mars 1962, le général Ailleret
sempressa dobéir en transmettant à larmée
lordre du jour suivant : « Votre rôle nest pas terminé.
Vous devez
contribuer à empêcher que le désordre lemporte,
quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de
nouveau. ».
Autrement dit « Si les Français protestent, nhésitez
pas à les exterminer »,et cest ainsi que sajouta
la
persécution au calvaire des Français dAlgérie,
de toutes ethnies, qui apprirent, dans ce contexte dramatique, que
tous leurs droits civiques de nationaux leur étaient brusquement
retirés, la souveraineté nationale du peuple se
trouvant désormais concentrée entre les mains du seul corps
électoral métropolitain !
Les Français dAlgérie, de toutes ethnies, je le répète,
car, contrairement à la fable imposée, la plus grande partie
des musulmans voulait rester française (doù la suppression,
dans les accords dEvian, du choix de la
francisation, pourtant annoncée et promise par Charles De Gaulle),
ces Français là, de toutes ethnies, étaient
donc ravalés au rang dun troupeau de bétail quon
menait à labattoir en sindignant quil naccepte
pas, de bon
gré, le mauvais sort quon lui imposait
Mais nous étions des hommes, des êtres humains ! Nous ne pouvions
endurer sans broncher les attentats, les
enlèvements qui se multipliaient et qui nétaient pas
seulement imputables au FLN, mais bien souvent aux
barbouzes gaullistes, ces mercenaires, condamnés de droit commun,
sortis tout droit des prisons françaises pour
détruire, en Algérie, le parti de la France
« Fin de la guerre dAlgérie » a osé déclarer
lun des récipiendaires de « la médaille du cinquantenaire
du 19
mars » (parce que vous avez osé créer une « médaille
du cinquantenaire du 19 mars », en oubliant que les
médailles gagnées au feu par les Français dAlgérie
dorigine musulmane, en vrais combattants, pendant les deux
guerres mondiales, le FLN les leurs a fait avaler avant de les égorger,
et ceci aux portes des casernes où les
troupes françaises étaient consignées sur ordre du
Chef de lEtat français !).
Fin de la guerre dAlgérie !
Et Bab-el-Oued ? Et la rue
dIsly ? Et le génocide dOran ? Et lextermination,
non
seulement ders Harkis, mais de villages entiers où ils se réfugiaient
(de laveu même de Bouteflika !)Budapest ?
Varsovie ? Massacre des innocents ? Shoa ? Ou toutes ces atrocités
à la fois ? Il nest pas possible, Monsieur le
Député Maire, à moins que vous soyez trop jeune, que
vous nayez jamais entendu ces plaintes déchirantes, ces
râles désespérés, ces implorations pitoyables,
retransmises pourtant, sept jours après ce que vous appelez le
cessez-le-feu Algérie, sur les ondes de radio Luxembourg et dEurope
1
Quels crimes avaient commis les
hommes, les femmes, les vieillards et les enfants qui furent massacrés
lors de la manifestation de solidarité du 26
mars 1962 ? Celui dêtre français et doser le dire
!
Est-ce que 5 juillet 1962 et jours suivants à Oran auraient disparu
du calendrier comme de la mémoire des
hallucinés qui prétendent que la guerre dAlgérie
se serait terminée le 19 mars
Madame Sallaberry, officier
en
retraite et ancienne chancelière de larmée française,
était en fonction, à cette époque, au Bureau des exactions
de lAmbassade de France à Rocher Noir : elle affirme sous serment
que le nombre des victimes du pogrom de
cette sinistre journée et de celles qui ont suivies est plus proche
de 4.000 que de 3000 !... Et cet ethnocide a
été perpétré en toute impunité, le Général
Katz ayant consigné toutes les troupes françaises pour obéir
à lordre
criminel reçu de lElysée : « Surtout, ne bougez
pas ! ».
La France ne sest pas beaucoup préoccupée du sort de
ses disparus. Elle en a caché lhorreur tant quelle a
pu. Il
a fallu quen 1971, par une déclaration solennelle à
la presse, le Chef de lEtat algérien, le colonel Boumedienne,
en bon héritier des pirates du temps de la régence turc, déclare
que son pays détenait toujours UN GRAND
NOMBRE DOTAGES FRANÇAIS, indiquant que, lorsquil le faudrait,
il en communiquerait la liste exacte, mais
que POUR LA LIBERATION DE CES OTAGES, LA FRANCE DEVRAIT Y METTRE LE PRIX
Ce quelle na
pas fait.. Et le monde moderne, dit humaniste, ne sest pas indigné
de telles ignominies
Jose espérer, bientôt un demi-siècle après
le drame du 19 mars, que tous ceux quon a appelé « les
disparus »
sont morts, comme le sont aussi tous les musulmans du parti de la France,
et je névoque pas seulement les
Européens ou les Harkis, Moghaznis, ou fonctionnaires musulmans
Jose espérer que le fleuve de sang ouvert
le 19 mars 1962 nest plus quun immense charnier où se
décompose, avec la dernière flambée du patriotisme
français, les restes de près de deux cent mille êtres
humains qui aimaient la France et qui sont morts à cause
de cet attachement
Et puis, Monsieur le Député Maire, lorsquon accepte
la charge dune députation, il me semble quau plan légal,
on
devient, sinon garant, du moins gardien de la Constitution française.
Vous, bien au contraire, vous voulez en
afficher la violation sur les murs de la ville dont vous êtes le premier
magistrat ! En voulez-vous les preuves ?
Charles De Gaulle, chef de lEtat français de lépoque,
a commencé par violer cette loi incontournable voulue et
votée spontanément par le peuple français le 28 septembre
1958, portant sur lintégrité du territoire national
Ayant lobligation de respecter ce vote, le Chef de lEtat na
pas appliqué la volonté du peuple puisque, après trois
ans de manoeuvres politiciennes contraires à celle-ci, il a exclu
du vote concernant le sort de cette partie du
territoire national appelée Algérie, tous les Français
à part entière qui y résidaient alors que leurs vies
et leurs
biens étaient justement mis en jeu par ce vote
La deuxième violation de la Constitution Française concerne
la liberté de penser de tous les citoyens et, quoi
quon en dise, elle est encore en vigueur aujourdhui
La
Déclaration des Droits de lHomme de 1789 affirmait
bien que « Nul ne doit être inquiété pour ses
opinions » et que « La libre communication des pensées
est
un des droits les plus précieux de lhomme »
Nous
pouvons crier la vérité, Monsieur le Député
Maire, nous
pouvons nous user les doigts à écrire la vérité,
nous pouvons nous déchirer le coeur à la proclamer, en général,
les politiciens de gauche comme de droite ny répondent pas
parce quils ne veulent pas reconnaître les crimes du
maître à penser que tous ont déifié, alors que
le tout premier des crimes gaullistes a été la dégradation
même de
lesprit humain !
Le troisième des crimes gaullistes est celui qui a porté atteinte
à la Liberté
Larticle IX de la déclaration de 1948 précise : «
Nul ne peut être arbitrairement détenu ou exilé
». Alors là,
combien de milliers de Français dAlgérie ont été
arrêtés, incarcérés, torturés, mis au
secret sans jugement,
relâchés par des magistrats, puis repris par des barbouzes,
ou dénoncés à lennemi de la veille par ces mêmes
barbouzes selon les ordres criminels du Chef de lEtat français
?
On ne le chiffrera jamais, même si sentrouvrent, aujourdhui,
des archives soigneusement expurgées
Mais il
nempêche que, depuis la violation de la Constitution Française,
la France nest plus une démocratie, mais un pâle
reflet qui na plus rien à voir avec la bravoure du Chevalier
Bayard !
Vous, Monsieur le Député Maire, vous qui, en tant que premier
magistrat dune des plus grandes villes françaises,
devriez être un des garants du respect de la loi dans un pays de droit,
les violations de la Constitution
Française devraient vous révolter tout comme elles ont révolté
un illustre maître à penser de votre parti M.
François Mitterrand et tout comme lécrit aujourdhui
votre candidat à lélection présidentielle M.
François
Hollande : « La France shonorerait à reconnaître
ses responsabilités dans labandon volontaire de nos
concitoyens pendant la période suivant les accords dEvian et
le cessez-le-feu en Algérie.. ».
Eh bien, non ! Il semble que vous ayez oublié lobjectivité
et la rigueur attachées à votre haute fonction ! Pour
plaire aux négationnistes de la FNACA, vous voulez célébrer
jusque sur les murs de la ville un cessez-le-feu
qui na jamais existé ! Alors, Monsieur le Député
Maire je vous demande seulement, en votre âme et conscience,
de vous poser vous-même la question suivante : que célébrez-vous
le 19 mars : UN CESSEZ-LE-FEU OU UNE
FORFAITURE MARQUANT LE DEBUT DUN GENOCIDE ?
Et pour avoir pris la décision de débaptiser un pont qui porte
le glorieux nom de Bayard pour le remplacer par la
date dun « péché mortel », comme la
écrit le Maréchal Juin, ne réalisez-vous pas que la
ville rose, cette belle
ville que nous aimons, va en perdre jusquà cette appellation
de rose tant elle rougira de honte !
Alors ne vous étonnez pas, Monsieur le Député Maire,
que jappelle, par cette lettre ouverte, tous les
Français dignes de ce nom, qui souhaitent, non pas la perdition,
mais la réhabilitation de leur patrie, à une
manifestation de masse pour protester contre un forfait qui ajoute à
la forfaiture ! Et, jen suis certaine, ils
répondront PRESENTS !
Je vous prie de croire, Monsieur le Député Maire, à
lexpression de mon écoeurement le plus profond.
Anne CAZAL
Déléguée Générale du Comité VERITAS
Doyenne du RNFAA
Membre de la Commission Histoire & Mémoire Du CLAN. R |
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Monsieur le Député-maire,
A mon tour, je voudrais attirer votre attention sur un colloque prévu
à Nice, de prétendus historiens dont l'objectif, inavoué,
est, une fois de plus; de troubler les esprits et la vérité
historique au sujet de l'Algérie Française et de sa fin, de
jeter subtilement le discrédit sur nos compatriotes rapatriés.
Quels sont les buts des organisateurs ? sinon peser pour des raisons bassement
idéologiques sur la politique de notre pays ? La moindre décence
serait de faire silence, par apaisement sur ces affreux événements,
où nombre de soldats français ont été sacrifiés,
et des milliers de Français d'Algérie et des dizaines de milliers
de harkis laissés à la merci de tortionnaires dépassant
l'imagination... Ce que vous n'ignorez pas...
En vous priant, Monsieur le Député-maire, à inciter
ces gens à plus de retenue,
recevez mes salutations respectueuses.
Luc Boivin |
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ADRESSE AU DÉPUTÉ MAIRE DE TOULOUSE PIERRE COHEN
QUESTION D´HONNEUR
Je ne connais qu´une patrie: la France pour laquelle mes aïeux,
mes frères et mes fils se sont dévoués jusqu´au
sacrifice. Je ne connais qu´une Constitution dont le pouvoir doit
être garant, celle de septembre 1958 qui a inscrit dans un vaste
mouvement populaire la terre algérienne dans l´unité
de la République française. Je ne connais qu´un honneur:
celui de tenir la parole donnée.
Bachaga Boualam: Mon pays...la France!
Vous avez exprimé l´intention de débaptiser le pont
Bayard et de le rebaptiser pont du 19 mars 1962. J´ai fort bien
compris que cette décision correspond à une intention disons
électoraliste, celle de ramasser des voix pour la prochaine élection
présidentielle et vous me direz avec raison que vous n´êtes
pas le seul. Nous assistons effectivement à un certain nombre de
dérapages regrettables.
Mais le vôtre, monsieur, votre dérapage a une portée
particulière et vous ne sauriez vous prévaloir de celui
des autres, d´où qu´ils viennent, pour me faire avaler
le vôtre.
Le reproche le plus grave et celui par lequel je commencerai c´est
que vous n´avez aucune autre raison qu´électoraliste,
donc politicienne, de choisir le 19 mars 1962. La date officielle sanctionnée
par la loi est le 1er juillet 1962 et le 5 décembre la date officielle
de la commémoration de la fin de la tragédie algérienne.
Vous donnez à un événement grave qui concerne la
France toute entière une mesure politique et partisane dont je
vais vous entretenir.
Parce que oui, monsieur, le 19 mars 1962 existe bien, oh oui! Il donne
une date à la capitulation dans la jactance, pour reprendre le
mot de l´historien Raoul Girardet. Il est la date d´une honte
française comme le fut Sedan face à la Prusse et à
ses alliés germaniques.
La seule différence avec Sedan, et elle est de taille, c´est
que Sedan était une défaite militaire française,
et que ce sont les Allemands qui ont fêté le Sedantag et
non les Français! Est-ce vous ou l´un de vos collaborateurs
de la mairie de Toulouse, qui a exprimé que le 19 mars 1962 est
la date qui convient le mieux pour honorer la mémoire des morts
pour la France en Afrique du Nord?
Nous parlons ici d´histoire, nous parlons ici de morale, et enfin
de la France.
Le 19 mars est l´acte politique d´un traître et d´un
parjure. Il y a peu, à Perpignan, le ministre de la Défense
et des Anciens Combattants Gérard Longuet déclarait qu´avec
l´abandon de l´Algérie la France n´avait pas
respecté sa parole. Eh bien non! Ce n´est pas la France qui
a trahi sa parole. Cette parole était simple et claire, depuis
le début même de la rébellion, elle fut celle de Mendès-France,
de François Mitterand, de Michel Debré et celle d´un
homme qui en 1958, vint au pouvoir avec la mission de conserver l´Algérie
à la France. Ce Judas la vendit à une bande d´assassins
pour son confort personnel.
Car voyez-vous, monsieur, il y a des moments dans notre histoire, des
moments d´union sacrée où se taisent les voix partisanes
pour que la France parle d´une seule voix. Ce n´était
pas tout à fait le cas en mai et juin 1958, mais enfin presque.
Ce n´est donc pas la France qui trahit sa parole, mais un homme
qui prétendait l´incarner et qui en était la négation
nombrilique et sanglante.
Ne confondons pas et ne donnons pas à la France le visage de l´ignominie.
Le second reproche que je vous ferai est d´ignorer l´histoire,
ou plus exactement de faire semblant de l´ignorer. La tragédie
algérienne ne s´est pas achevée un 19 mars 1962.
Depuis des décennies une intelligentsia parisienne sartreuse, une
pensée historienne unique et inique nient ce qui s´est passé
après le 19 mars. Et le microcosme médiatico-politique s´est
toujours fort opportunément accommodé de cette forme de
négationnisme imposée par le terrorisme intellectuel de
l´époque.
De quoi est-il question? Il est question de nier en passant sous silence,
de nier ce qui s´est passé après le 19 mars, la tuerie
d´Alger le 26 mars 1962, la tuerie d´Oran le 5 juillet 1962.
De nier l´assassinat de dizaines de milliers de mes frères
harkis, de nier les enlèvements, les tortures, les assassinats,
les viols, et ce que fut le terrorisme FLN.
De nier l´exode massif de mes compatriotes, y compris celui de ma
famille.Voilà ce que sous-entend la célébration du
19 mars. La célébration du 19 mars, monsieur a un sens clair
et précis: tous ces morts-là sont tués une deuxième
fois, toutes ces femmes violées le sont une deuxième fois,
toutes ces souffrances endurées le sont une deuxième fois,
cet exode est vécu une fois de plus, une fois de trop.
En célébrant le 19 mars 1962, monsieur, vous participeriez
à une entreprise d´occultation de la mémoire et de
manipulation de l´histoire.
Savez-vous monsieur que 537 soldats français sont morts après
le 19 mars 1962 en Algérie?
Si vous désirez en savoir un peu plus vous pourriez consulter l´ouvrage
sobre et objectif de Jean-Jacques Jordi: Un silence d´État.
Les disparus civils européens de la guerre d´Algérie
(Editions SOTECA 2011)
Mieux encore, vous faites d´une pierre deux coups. Le premier coup
est celui de la célébration d´une honte nationale,
nationale dans l´exacte mesure où un homme fit endosser aux
Français, qu´il traitait du reste de "veaux" une
capitulation politique sanctionnant une victoire militaire.
Le second concerne Bayard. Savez-vous qui fut Bayard? Entre autres le
chevalier qui défendit un pont contre nombre d´adversaires,
celui qui enjambe non pas la Garonne, mais le Carigliano. Il est l´image
exemplaire de la chevalerie, du courage, de la loyauté et de la
droiture.
Ce second coup est aussi un mauvais coup.
Je soupçonne que l´effacement d´une gloire française
en faveur d´une honte française est moins le produit d´une
étourderie ou d´une manifestation de mauvais goût que
celui d´un calcul politique sous-tendu par une idéologie.
Vous instrumentalisez, monsieur. Or voyez-vous, le Carigliano a encore
une autre signification pour l´armée d´Afrique. C´était
en mai 1944.
Tout cela pour vous dire une chose simple: oui des Français ont
lutté pour l´Algérie française, certains y
ont été blessés, certains y sont morts, ils ont tous
droit à notre reconnaissance. Ils ont tous bien servi la France.
Tout comme ceux de l´armée d´Afrique qui toujours répondirent
présent quand il s´agissait de défendre l´intégrité
du territoire francais et firent, de la Tunisie au Danube, le sacrifice
de dizaines de milliers d´entre eux.
Défendre l´Algérie française c´était
également défendre l´intégrité du territoire
francais.
C´est pourquoi ceux qui se battirent pour une Algérie française
et fraternelle méritent mieux que la remémoration d´une
quille qui est en même temps celle d´une capitulation. Nous
savons dans quelle eau nagent les capitulards de l´histoire de la
France quelle que soit leur couleur politique. Abandonnez les Fnacards
à la médiocrité d´un lâche consentement
sans oublier que nombre d´entre eux ignorent la manipulation dont
ils sont les otages.
Il est de votre dignité et de votre honneur comme député
et comme maire d´une grande ville de France ne pas perpétuer
le souvenir encore une fois honteux de cette capitulation. Et de diviser
encore davantage au lieu de réconcilier.
C´est pourquoi je terminerai en offrant à votre méditation
ces quelques lignes de l´ouvrage de Raoul Girardet Pour le tombeau
d´un capitaine:
Ce visage de la France du "dégagement algérien",
il y a vingt-deux ans que nous l´avons découvert: c´est
le visage inchangé, semblable sous le même ciel d´été,
d´une nation qui renonce, d´un peuple qui se dérobe.
Nous savons ce que signifie le mot "exode": ces foules perdues,
ces bagages informes, ces visages défaits, notre mémoire
sait les retrouver sans effort. Noius savons ce qu´est une armée
qui fuit: ces camions trop bruyants sur les chemins de la retraite, ce
vaste déménagement militaire qui, des semaines durant, vient
encombrer les routes algériennes, ces images sont familières
à notre souvenir. Cette impatience d´en finir, cette précipation
à se dégager d´un fardeau trop lourd, cet espoir indistinct
et soumis dans la bonne volonté du vainqueur, nous les avons reconnus.
Comme nous avons reconnu une certaine facon de tendre la main vers celui
qui s´est montré le plus fort.
Ass. Prof. em. Dr. Gérard Lehmann
Syddansk Universitet
Danemark
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72 / Bayard et le Pont de Garigliano
Ainsi, Toulouse nous fait son cinéma anti-français. Le maire
débaptise le pont Bayard pour celui du " 19 mars ". Il
se soumet au dicta des ultra-gauchisants et joue la carte d'une future
élection. Une honte lorsque l'on sait que cette date immonde :
19 mars, n'est pas dans les cérémonies officielles de la
Nation.
La France est triste de ce jeu électoral qui se vend au communautarisme...
Y aura-t-il, un jour, un sursaut à cet abandon de nos valeurs perdues...
? Je me le demande.
Bayard défendit seul contre 200, le pont de Garigliano... Seul,
comme nous le sommes, nous Français d'Algérie contre une
multitude bornée et haineuse, depuis si longtemps, pour défendre
notre mémoire Pied-noir, mais à quel prix ! Nous nous battons
depuis des lustres contre une armée de cloportes en armure de mauvaise
foi, avançant en rangs serrés pour nous éliminer.
Cela fait cinquante ans que cette guerre de la mémoire, du souvenir
dure et qu'il nous faut à chaque fois repartir à la conquête
de notre " Pont de Garigliano ", le sauver avec notre passé
d'une destruction imminente si nous n'y prenons pas garde. Face à
nous, les manants de la désinformation existent, toujours aussi
lâches et menteurs ! Qui sont-ils ces excréments du monde
? Des partisans de la gauche multiple et la droite molle, à l'abri
d'une idéologie faussement humaniste, soutenus en nombre par des
médias serviles et hypocrites. Ils sont armés d'une veulerie
exaspérante et d'une couardise insultante vis à vis de notre
Algérie française. Ils sont la " chiffe molle "
d'un pays en manque de grandeur et souhaitant notre disparition.
J'observe ceux qui nous gouvernent, nous ont gouverné, et n'espèrent
qu'à un poste de Président de la République... demain.
Je ne peux que hurler : " Au secours ! "
François Hollande, homme de gauche est sur les rangs de cette charge
prestigieuse. Il fait partie de cette tendance destructive de nos valeurs
de Nation civilisée. Avec les siens, ceux d'une gauche caviar et
de l'extrême gauche, il a toujours été contre l'Algérie
française et l'armée qui en défendait l'intégrité,
préférant abandonner une terre forgée par nos ancêtres
aux griffes du terrorisme F.L.N.. Il a pactisé avec Ben Bella (une
photo le prouve) cautionnant le camp de la dictature algérienne.
En 2006, à Alger, il a été quémander des voix
électorales auprès de Bouteflika et dans son livre "
Devoirs de vérité ", il annonce : " La SFIO a
perdu son âme dans la guerre d'Algérie ". De plus, multipliant
au nom du PS des signes d'apaisement et entrant dans le jeu d'une Algérie
toujours agressive, il a déjà présenté ses
excuses " ... pour les fautes commises... " Cela présume
parfaitement de la repentance que nous subirons, à notre immense
honte, s'il était élu en 2012. Toujours en 2006, lors de
son voyage, les mots qui suivent sont sans équivoque sur le futur
alignement qu'il pratiquera de concert avec la politique de Bouteflika
: " La colonisation appelle la plus ferme condamnation... Le système
colonial n'a aucun caractère positif... ". Voilà ce
qui attend la France... peut-être... demain ! Une position sans
ambigüité, pour " ramasser " des suffrages franco-algériens,
comme ce souhait de donner un droit de vote aux étrangers. Par
ses dires et ses propos de candidat, il confirme son pacifisme accommodant
et multiracial, destructif de nos valeurs démocratiques et chrétiennes,
comme le " genre " et le mariage homosexuel.
Par ces quelques lignes ou pourrait croire que tout est dit. Qu'après
avoir défendu notre " Pont de Garigliano ", notre choix
était fait et notre candidat désigné... Que nenni
!
Ne remontons pas au gaullisme de 1958... Nous savons de quelle manière
il nous a eu et... non compris ! Ne faisons pas défiler ces années
d'oubli et d'effacement de notre passé à nous, les Pieds-Noirs...
nous, les Harkis et les Supplétifs... nous, et tous nos morts.
Arrêtons-nous simplement à l'année 2005. Après
toutes les manuvres mises sur pied pour étouffer, enterrer
notre mémoire et nos souvenirs, l'hallali continu.
A l'Assemblée Nationale, une loi présentée par Mr.
Christian Vanneste est votée par le parlement (loi du 23/02/2005)
: C'est la reconnaissance de la Nation envers les Français d'Algérie,
et les aspects " positifs " de la colonisation.
Quel tollé pour l'Exécutif parisien ! Jacques Chirac refuse
ce choix et répond favorablement aux doléances de groupes
communautaristes et de la gauche de l'Assemblée Nationale en faisant
annuler par le Conseil d'Etat cette loi. Pire... Le parlement toujours
aussi godillot, ne réagit pas. La chape de plomb de l'ostracisme
d'Etat, de l'exclusion du souvenir et du boycott de notre existence en
Algérie est ainsi, une nouvelle fois, confirmée.
2006 ! Nous pouvions souhaiter qu'à presque un demi-siècle
de notre exode les mentalités changeraient et que Nicolas Sarkozy,
avec sa fameuse " rupture " apporterait un mieux à notre
isolement... Re... que nenni !
En prévision de sa future élection présidentielle,
il " aménage " les relations avec l'Algérie FLN
et annonce la suppression des visas aux Algériens. Les raisons
? Les votes à venir d'une fange de la population franco-algérienne
et, bien que toujours soumis aux propos haineux du Président algérien...
désirer " réchauffer " les liens Paris / Alger.
Lors d'un voyage en Algérie, il fait plus ! Il s'incline face au
" Monument des martyrs " et explique : " C'est une façon
d'exprimer mon amitié avec l'Algérie "... Plus tard
il dira : " Le système colonial est injuste... " (Nice-Matin
du 14 / 11 / 2006)
Nous pouvions croire, à ce moment là, nous Français
d'Algérie, que ses propos étaient une propagande de circonstance,
bien qu'au sommet de la couardise. Eh bien, non ! Les divers ambassadeurs
de France en Algérie remettent une couche de cirage sur les babouches
de Bouteflika... avec leurs propres interprétations de l'Histoire
:
- Hubert Collin de Verdières : " Tragédie inexcusable
de la répression à Sétif en 1945... "
- Bernard Barjolet : " ... Lourdes responsabilités des autorités
françaises... faisant des milliers de victimes... presque toutes
algériennes... " ou, " ... Le sang des soldats français
versé pour une cause qui n'était pas la leur... "
Quelle mesquine attitude de délateurs haineux effaçant 132
ans de présence française sur une terre à qui nous
avions donné son nom : Algérie !
Encore mieux... Cette phrase étonnamment indécente de la
part d'hommes politiques français, au détriment de notre
honneur commun : " On se demande pourquoi des militaires français
sont venus faire la guerre en Algérie " Je ne sais plus qui
l'a prononcée, de Bernard Barjolet ou de Nicolas Sarkozy, mais
quelle déception que ces mots destructeurs de notre passé
de grande Nation !
Ils ont été prononcés pour étouffer l'émergence
d'une vérité, sans le moindre respect pour notre mémoire
Pied-noir.
1958 / 2007 ! Tous ce temps, nous n'avons pu constater que mépris
et hargne contre nous. Pourtant, certains Pieds-Noirs acquiescent, en
traîtres, aux mensonges de l'Etat !
2012 ? Est-il fini ce temps des propos hystériques ? Non, semble-t-il,
et cerise sur le loukoum, prononcés par Nicolas Sarkozy !
Je ne peux qu'extraire - à nouveau - les mots choisis du Chef de
l'Etat. (Valeurs actuelles du 02/02/2012) : " Les souffrances indicibles
et la brutalité aveugle de la colonisation française en
Algérie... Les pages noires de l'histoire de France... "
Comme chaque fois, et c'est une habitude de nos dirigeants, pas un mot
sur les Français d'Algérie ; l'uvre des anciens sur
un territoire sans nom hissé à l'ère du vingtième
siècle ; les apports à la modernité sociale, médicale,
éducative et industrielle qui en émergèrent. Il ne
faut pas en parler. Il ne faut pas évoquer les morts civils de
la guerre d'Algérie, les assassinats, les viols des femmes, la
torture pratiquée par le camp FLN. Il ne faut pas dire que, de
deux millions les autochtones étaient dix millions, à notre
départ forcé. Il ne faut pas évoquer l'envie de nombreux
musulmans de nous suivre ou le malheur de ceux qui croyaient en la France
et qui furent massacrés par les terroristes algériens. Un
génocide ! Non, il ne faut rien dire de tous cela. Il faut systématiquement,
encore et encore, effacer, enterrer l'histoire !
J'en arrive à cette évidence que certains assimileront à
un pléonasme : Hollande / Sarkozy, même combat contre notre
passé de Français d'Algérie.
Je dirais, en sus, qu'il y a pire à venir : la repentance dans
les deux cas de figure !
Finalement, nos actions s'inscrivent dans ce combat perpétuel que
nous menons depuis 1962 de notre " Pont de Garigliano " pour
que justice nous soit rendue, avec cette volonté ancrée
dans nos curs de faire éclater, un jour, la JUSTE VERITE.
En cette année 2012 du cinquantenaire de l'exode, année
du souvenir et de la commémoration de nos disparus, il ne faut
pas croire en un geste de reconnaissance des gouvernants en place et encore
moins - si cela se fait - des prochains.
Mettons-nous bien cela dans la tête.
Robert Charles Puig / février 2012
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Monsieur le maire
C'est avec consternation que nous venons de prendre connaissance de
votre décision de rebaptiser le pont Bayard de Toulouse en pont
du 19 mars 1962
Vous n'ignorez pas qu en procédant de la sorte , vous choisissez
délibérément de heurter une grande partie de nos
compatriotes pour lesquels cette date signifie le début des souffrances
indicibles et du massacre par le F.L.N. de dizaines de milliers de nos
compatriotes harkis et pieds noirs
Comment avez vous pu accepter ainsi de tourner le dos a leur douleur
en méprisant celle ci pour satisfaire les seules revendications
sectaires d une association qui veut imposer a toutes les autres une seule
date de commémoration de la guerre d Algérie, celle du 19
mars 1962 qui ne sera jamais une date de consensus et de rassemblement
de la communauté nationale?
Oui, c est un bien triste jour pour tous nos compatriotes meurtris
dans leur chair et pour toutes les familles de victimes de l après
19 mars que de voir Toulouse qui nous avait accueilli nous tourner le
dos aujourd'hui
Thierry ROLANDO
President national du cercle algerianiste
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Cannes, le 4 février 2012
Lettre ouverte à
Monsieur Guy Darmanin
Président national
FNACA
37/39 rue des Gâtines
75973 Paris cedex 20
Monsieur le Président,
Avec la publication, par Jean-Jacques Jordi, des archives secrètes,
il n'est plus possible de ne pas rejeter l'hérésie selon
laquelle les " Accords d'Évian " ont une valeur légale
et que le 19 Mars n'est pas le signal de la poursuite ostensible de crimes
contre l'humanité.
Souvenons-nous de Si Azedine qui (entre autres) proclame ouvertement,
face aux autorités françaises sans réactions, qu'il
instaure un climat de terreur destiné à vider l'Algérie
des Européens, des juifs et des musulmans francophiles.
Devant l'argument selon lequel je ne peux pas avoir raison contre
300 000 adhérents, j'appelle votre attention sur les millions de
nos concitoyens qui se sont trompés avant eux.
À titre d'exemple, citons l'affaire Dreyfus, et ceux d'entre
nous qui, au titre des premiers collaborateurs, sont allés jusqu'à
saboter les munitions destinés à nos soldats sur le front.
Je respecte tout-à-fait les idées de certains d'entre
nous attachés aux principes d'une idéologie totalitaire
déniant les valeurs nationales et patriotiques, mais je leur demande
de faire preuve de lucidité, de rigueur historique, ce en quoi
ils cesseront de servir les intérêts des ennemis de la France,
du peuple algérien opprimé, des pays arabes qui croyaient
trouver le bonheur dans la révolte d'un " Printemps arabe
".
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression
de ma considération très distinguée.
A. Bénésis de Rotrou
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Aix-en-Provence le 31 janvier 2012
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Monsieur le Député-Maire,
J'apprends avec indignation que vous vous apprétez à
donner le nom du "19 mars 1962" au pont Matabiau, à Toulouse.
Savez vous ce que représente, pour les milliers de Français
d'Algérie, Pieds Noirs ou Harkis, Juifs, Chrétiens ou Musulmans
cette date funeste ? Savez vous que l'Etat, par son représentant
le Ministre de la Défense vient de rejeter cette date des commémorations
officielles de la République, et pour cause !
Vous viendrait-il à l'esprit de baptiser du titre de "22 juin
1940" n'importe quelle voie ou place de votre ville ? Non bien sur,
et à juste raison !
La date officielle, qui a fait le consensus de la grande majorité
des associations d'Anciens Combattants dont je m'honore de faire partie,
est le 5 décembre. Seule la FNACA (sur 12 associations) a refusé
cette date sous prétexte que la "fin de la guerre d'Algérie"
correspondait au 19 mars, alors qu'après cette date le FLN local,
qui ne se sentait pas du tout engagé par ces "accords"
qu'il n'avait pas signés, s'est déchaîné contre
les Harkis et les européens !Lisez donc le livre de Jean-Jacques
Jordi "Un silence d'état" qui vous en apprendra plus
sur la réalité des évenements qui se sont déroulés
après cette date funeste !
Non, Monsieur le Député-Maire, vous devez résister
aux pressions d'une association qui ne représente qu'elle même
et refuser ce que nous considérerions comme une insulte à
la mémoire de TOUS les Français assassinés et déportés
après cette date !
Jean-Pierre Risgalla,
Ancien combattant d'Algérie,
Président du Cercle Algéreianiste du Grand Avignon
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Guy ROLLAND
Le printemps n° 41
2, avenue des tilleuls
81600 - GAILLAC
05 63 421 588
pontmercy@live.fr
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE MAIRE DE TOULOUSE
Monsieur le Maire,
Il y a des premiers pas qui sont comme des commencements de civilisation
nouvelle.
Si les Nazis l'avaient emporté nous ne fêterions pas la mémoire
de Jean Moulin mais celle de son vainqueur.
La preuve, c'est que c'est Georges Bidault qui succéda à
Jean Moulin après l'arrestation de Caluire. La preuve c'est aussi
que si un élève de France sur deux a connu la drogue dès
l'âge de 14 ans, pas un sur cent ne connait le nom du successeur
de Jean Moulin.
Le hasard de l'héroïsme qui est moins fréquent dans
ce pays que celui de l'imposture et du reniement donna également
un successeur au Général Salan après son arrestation.
Ce fut à nouveau Georges Bidault, quelque vingt années plus
tard, qui ramassa, dans le caniveau de l'Honneur trahi, l'étendard
de la Résistance qui ne désarme pas, pas même devant
l'illusion d'une provisoire défaite.
Et ceci sert naturellement à expliquer cela: On aime surtout les
héros morts dans ce pays, surtout pas les héros têtus
qui dérangent et qu'on ôte des photos officielles.
Las ! Les Résistances ne connaissent pas toutes les mêmes
fortunes. Du moins ne les connaissent-elles pas obligatoirement selon
des délais analogues.
La mise à mort des Harkis, par dizaines de milliers, fut le lâche
soulagement de ceux qui soutiennent que l'Esprit de Munich c'est toujours
moins grave que le bellicisme churchillien, surtout tant qu'il n'a pas
vaincu.
Que des massacres sans nom, que des horreurs indicibles salissent à
jamais des consciences qui s'affirment irréprochables, que l'inventaire
de faits avérés vienne gâcher l'exigence fanatique
du bonheur de la "Quille", que l'avis de Mitterrand lui-même
passe pour une broutille superfétatoire, que des historiens incontestables
démontrent que l'horreur commença APRES le 19 Mars 1962,
tout cela n'est rien devant l'irrépressible prurit conjugué
de complaire à la loi du vainqueur et de jouir encore, cinquante
ans après, du souvenir du retour chez Maman.
Les indignes attitudes des millions qui se voilaient la face et se bouchaient
les oreilles après Drancy, après Yzieu, après le
Vel d'Hiv, les courages à retardement des millions qui ne furent
pas à Omaha Beach ni au Monte Cassino et qui crurent se racheter
en assassinant et en rasant des femmes quand le danger vert de gris se
confondit avec l'horizon, appartiennent à ces mensonges éternels
que Daniel Cordier dénonce, en orfèvre, comme le titre de
gloire insigne et majoritaire des trafiquants de l'Histoire de France
qui remplacent les authentiques héros lorsque la voie est redevenue
libre pour refaire enfin de la politique et non plus du patriotisme.
La phraséologie des profiteurs provisoires du statu quo de l'Histoire
mutante fabrique des équilibristes aussi assurés d'eux-mêmes
que les tyranneaux que "le printemps arabe" vient de balayer.
Que des nervis incendient le drapeau pour lequel le Commandant Honoré
d'Estienne d'Orves est mort au Mont Valérien, qu'ils brulent ce
drapeau en chantant on ne sait quelle sordide danse du scalp devant la
Mairie de Toulouse en donnant à leurs musiquettes des significations
de Carmagnoles adaptées et que le communiqué officiel de
la Mairie de Toulouse invoque quelque dérivatif "ludique"
pour mieux camoufler sa très parfaite compréhension d'un
nouveau rapport de force qu'elle fait semblant de ne pas apercevoir dans
sa vraie dimension, voilà la généalogie de l'immonde
idée de remplacer Bayard par Ben Bella, vainqueur de la France
le 19 Mars 1962, pas un seul habitant de l'Algérie Nouvelle ne
doute à juste titre de cette évidence.
On peut, à tort ou à raison, étreindre le vainqueur
du 19 Mars en le désignant comme le partenaire et l'ami réconcilié.
On peut aussi s'identifier à Schindler en inventant tous les Montoire
possibles.
La question qui demeure, Monsieur le Maire, vous seul en savez la réponse
en votre for interne: Pouvez-vous jurer sur la Constitution de l'An 1
de la République ou sur les Tables de la Loi que dans vingt années,
vous aurez été le sauveur de toute la République,
de la Laïcité et des lois de vos grands ancêtres ?
Ma question repose sur le constat empirique que nous sommes d'un pays
où Vercingétorix paie cher de ne pas avoir gagné.
Les exils et les bannissements sont un moindre mal. Il est crucial et
charitable de rappeler aux chantres ou aux épigones des valeurs
de 89 qu'ils furent plus nombreux les modèles impérissables
à périr comme Louis XVI, le Général Rabin,
le président Sadate, le président Laval ou Krim Belkhacem
que les modèles vivants pour Musée Grévin, entartés
dans un galop d'essai qui ne fait déjà plus rire les lecteurs
de CHARLIE HEBDO ni les élèves du Professeur Redeker.
Avec mes déférentes salutations.
Guy ROLLAND
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Lettre ouverte
Monsieur le Maire, Monsieur le Conseiller municipal,
Un article dans la Dépêche du Midi de ce jour nous informe
que le Pont Bayard sera rebaptisé Pont du 19 mars 1962. Le même
article insiste sur l'attachement de la municipalité à cette
date, celle du "cessez-le-feu" en Algérie. Ignorez-vous
donc que les accords d'Evian n'ont pas été signés
par la délégation algérienne (seul apparaît
le paraphe de Krim Belkhacem au nom du GPRA et non du FLN...) ? Ignorez-vous
que ces accords "signés" le 18 furent dénoncés
dès le lendemain par le FLN ? Lisez les compte-rendus du congrès
de Tripoli de juin 62, ils sont édifiants quant au sort que réserve
la nouvelle Algérie au million d'européens, vos compatriotes,
présents... Que faites-vous des 150 000 Harkis atrocement massacrés
avec leurs familles, des 500 soldats du contingent tués, des 10
000 Pieds-Noirs égorgés ou enlevés après le
19 mars 1962 ?
6 à 7 fois plus de morts dans les 6 mois qui ont suivi Evian que
durant les 8 ans de conflit, vous appelez cela un cessez-le-feu ? Diriez-vous
de la même manière que l'armistice du 22 juin 1940 a ouvert
en France une ère de bonheur ? Allez-vous inaugurer une voie avec
cette date ?
Le 19 mars est en Algérie le jour de la victoire contre la France,
envisagez-vous de célébrer également, par exemple,
Trafalgar ou Waterloo ? Est-ce un pas vers la "repentance" puisque
vous retirez le nom d'une des grandes figures de l'Histoire de France
pour le remplacer par la date d'une défaite (politique et non militaire)
de notre pays ? Avez-vous à ce point honte de celles et ceux qui
firent la grandeur de la France pour ôter le nom de l'un d'entre
eux d'un pont emblématique de Toulouse et le remplacer par une
date synonyme de massacres de masse pour vos compatriotes rapatriés
d'Algérie ? Profond mépris pour les nombreux Français
d'Algérie qui ont refait leur vie à Toulouse... Tous les
présidents de la République, de droite comme de gauche,
ont refusé d'officialiser le 19 mars en déclarant que ce
serait indécent au regard d'un cessez-le-feu non respecté.
Le 5 décembre est désormais la date officielle du calendrier
patriotique.
Certes cette date ne représente rien sur le plan historique mais
elle a l'avantage d'être neutre, de ne pas raviver les blessures
et de ne pas bafouer, comme vous le faites en commémorant le 19
mars, les dizaines de milliers de victimes tombées après
Evian. Cette date a été choisie par la commission Favier
qui réunissait les principales associations
d'Anciens combattants, dont la très majoritaire UNC. 10 ont voté
pour le 5 décembre, 1 s'est abstenue, la FNACA - et elle fut la
seule - a voté contre. Respecter ce choix, cela s'appelle la démocratie
! Ce que la FNACA n'a pas réussi à obtenir par la voie légale,
elle tente de le faire par un habile lobbying auprès d'élus
de bonne foi mais souvent ignorants de cette page sombre de notre Histoire.
Or, justement, l'idéologie est le pire ennemi de la vérité
historique...
Je vous suggère de venir expliquer aux milliers de familles qui
ont perdu un proche après le 19 mars 1962 que vous entendez célébrer
cette date car vous estimez que c'est "la paix retrouvée".
Je vous suggère également la lecture du tout récent
ouvrage de JJ JORDI concernant les disparus civils européens en
Algérie, essentiellement après les accords d'Evian. Ouvrage
rédigé sur la base des archives de l'Etat ouvertes pour
la première fois depuis 50 ans sur dérogation spéciale.
Une plongée dans l'horreur édifiante sur ce que des milliers
de Français ont subi après les accords d'Evian.
Salutations indignées,
Lionel VIVES-DIAZ
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Discours de Thierry ROLANDO
Président National du Cercle Algérianiste
Inauguration du Centre de Documentation des Français dAlgérie
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Perpignan - Dimanche 29 janvier 2012
« Vous pouvez arracher lhomme de son pays, mais vous ne
pouvez arracher son
pays au coeur de lhomme »
Quelle plus belle formule que celle de lécrivain John DOS
PASSOS pourrait mieux sappliquer à ce peuple, creuset de
toutes les racines méditerranéennes, qui avait tout donné
pour forger cette terre qui était la sienne et fût, il
y a 50 ans déjà, arraché à sa terre dorigine,
ce peuple au destin brisé, à lhistoire interrompue.
Déracinés, éclatés, éparpillés
dans une métropole qui bien souvent ne voulait pas deux,
les français dAlgérie ont dû tout recommencer,
surmonter cette douleur
immarcescible qui ne disparaitra quavec leur dernier souffle,
se forger une nouvelle identité dans lexil pour devenir
les hommes de deux enracinements, de deux terres, sans que jamais la
terre de regret ne fasse de la seconde une terre de refus, une terre
de reclus.
Oui, les Pieds Noirs, qui après avoir tout quitté, après
avoir laissé là-bas, les bonheurs denfance, la mémoire
familiale jusquaux tombes des plus proches, derniers vestiges
de leur présence, ont su se redresser, se rappeler à la
vie, surmonter les premiers moments de déréliction, de
colère et de désespoir sans jamais rien oublier. Dans
cette recherche dune seconde patrie, Perpignan avec dautres,
plus que dautres peut-être, nous a tendu la main et son
soutien, sa compassion, sa compréhension du drame vécu,
ne nous ont jamais fait défaut.
Perpignan, où aujourdhui bat lâme de notre
communauté toujours meurtrie, a su trouver les mots et accomplir
les gestes symboliques. Paul ALDUY, Jean-Paul après lui et aujourdhui
Jean-Marc PUJOL, ont su donner, pendant que dautres voulaient
nous rejeter à la mer, ont su nous tendre la main, enjamber la
norme pour nous parler de coeur à coeur.
Linauguration du Centre de Documentation des français dAlgérie
est lillustration emblématique de cette compréhension.
Ce centre est le témoignage concret de la reconnaissance de Perpignan
pour ce quont apporté les Pieds Noirs, pour leur vitalité
créative. Il nous invite à des déclinaisons multiples
adressées à tous ceux qui, loin des emprises idéologiques,
cherchent à approcher la vérité de ce qua
été lhistoire des français dAlgérie,
de cette histoire singulière dun peuple, qui toujours fier
de ses racines, na plus désormais quune patrie virtuelle,
une patrie sans territoire. Le Centre de Documentation rassemble des
éléments de réponses qui seront toujours à
affiner, dispose de jalons qui seront toujours à enrichir et
a recueilli des témoignages qui seront toujours à approfondir.
Le champ est vaste pour tous ceux qui voudront demain contribuer par
leur recherche à déchiffrer le mystère des français
dAlgérie. Il sadresse aussi aux jeunes générations
qui voudront comprendre ce que nous avons été et ce que
nous sommes aujourdhui. Mais ce centre à la vocation nationale
est plus que cela encore, il est pour nous un pan retrouvé du
territoire perdu, le reflet de notre triple culture, celle de ladversité,
dhommes qui ne se résignent jamais, celle dune communauté
unie dans le malheur qui a su résister ensemble, celle aussi
de la créativité dun peuple qui a su trouver en
lui-même
les ressources que nul ne lui a donné par ailleurs. Ce centre
est un lieu de mémoire qui est un lieu de vie, une part de notre
pays affectif, non pour préserver un orgueil mais pour préserver
le domaine du coeur. Il répond, enfin, à une autre symbolique
forte puisquil est érigé à proximité
du mémorial que nous avons tous voulu, le mémorial dédié
à ces fils et filles de la terre dAlgérie, ces hommes,
femmes et enfants innocents qui ont croisé un jour la haine sur
leur chemin, cette haine qui allait les conduire au martyre.
Oui, parce que notre histoire est faite aussi de sang
et de larmes, nous avons souhaité que ce haut lieu de mémoire
douloureuse, désormais lieu de recueillement, de témoignage
et despérance, nous permette de retisser le lien indéfectible
avec ceux qui vécurent, il y a cinq décennies, linnommable.
Ce mémorial a pour vocation de rappeler à la mémoire
des hommes que lhistoire ne saurait être hémiplégique,
quil ny a pas de peuple victimaire plus que dautres,
que dans la guerre dAlgérie les souffrances sont partagées,
que le martyre des nôtres en dépit des dénégations
et des manipulations a bien existé Il est la manifestation de
cette volonté de dire que nous naccepterons jamais que
les bourreaux dhier ou leurs supplétifs deviennent aujourdhui
les arbitres du bien fondé de notre douleur, que la repentance
de la France, hydre pernicieux ne saurait simposer au nom de la
réconciliation des peuples, que la négation du drame Pied
Noir et Harki ne peut simposer comme une vérité
historique. Oui, nous refusons et serons vigilants, en particulier,
en cette année du
cinquantième anniversaire de notre dramatique exode à
ce que lEtat ne passe pas sous silence, le drame des français
dAlgérie en instaurant le 19 mars comme date officielle,
en reconnaissant à la seule Algérie le droit de sindigner,
en continuant à financer des productions cinématographiques
et télévisuelles où seuls ceux, qui ont du sang
sur les
mains et se sont servis du terrorisme au nom de la libération
des peuples, auraient droit de citer au détriment des victimes.
Oui, nous nacceptons pas et naccepterons jamais que les
souffrances des uns simposent à celles des autres parce
que les français dAlgérie nont pas à
subir la double peine, celle de larrachement au pays natal et
celle de la condamnation historique et médiatique, Cheval de
Troie, dune repentance qui ne veut pas dire son nom.
Alors Monsieur le Ministre, vous dont nous connaissons le parcours et
la sensibilité particulière que vous nourrissez à
légard des français dAlgérie, nous
comptons sur votre détermination et votre conviction pour rappeler
à ceux qui lauraient oublié que la duplicité
ne saurait être le moteur de laction politique que les français
dAlgérie sauront
reconnaitre leurs amis dont vous êtes, mais quils sauront
aussi reconnaitre ceux dont linsincérité est manifeste.
Nous saisissons cette occasion, ce grand moment démotion
en présence de tous les responsables de notre communauté
pour vous dire que celle-ci, toujours blessée, meurtrie, qui
supporte au plus profond de son âme cette souffrance indicible
de la perte de la terre natale, est toujours fière de son passé,
quelle revendique aujourdhui plus que jamais les
racines qui sont les siennes.
Mais quelle attend aussi en tournant son regard et ses pensées
vers ses frères et soeurs laissés en terre dAlgérie,
ceux victimes du 26 mars et du 5 juillet, du terrorisme et des disparitions,
nos compatriotes harkis massacrés dans des conditions innommables,
que la République au plus au sommet de lEtat accomplisse
enfin, le geste symbolique que
lon attend delle, celui de la reconnaissance de nos souffrances,
de labandon et de sa responsabilité dans le drame qui fut
le nôtre.
Cest à ce prix là seulement que notre mémoire
douloureuse pourra, enfin, être apaisée. Oui, en cette
année 2012, plus quà aucun autre moment, les français
dAlgérie peuvent se retrouver dans cette belle formule
prononcée par Charrette, généralissime des armées
vendéennes « Combattus toujours, battus souvent, abattus
jamais ».
Que vive dans nos coeurs lAlgérie qui fut la nôtre,
que vive dans nos coeurs lAlgérie française.
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Monsieur Christian Estrosi, Maire de Nice,
Vous avez fait ériger, il y a quelques mois, une statue de
bronze représentant le général De Gaulle descendant
les Champs Elysées, le jour de la libération de Paris, sur
une place de Nice, pour rendre hommage, selon vous, à " l'Homme
du 18 juin ", héros de la résistance
Vous avez entendu et lu, les marques d'indignation qu'une telle décision
avait rencontré dans la communauté des Français d'Algérie,
pieds-noirs et harkis.
Vous nous proposez maintenant, la mise en place d'un autre monument,
destiné celui-là à rendre hommage à ces mêmes
Français, qui ayant échappé à une mort tragique
ont pu se réfugier dans votre belle ville de Nice.
Faites vous la distinction entre le De Gaulle du micro de Londres
et celui qui, délibérément offrit les 13 départements
d'Algérie aux terroristes du FLN, minoritaires dans ces départements,
qui furent à l'origine de cette arrivée massive sur la Côte
d'Azur ?
Y aurait-il, selon vous un Dr Jekyll et un Mister Hyde sous l'uniforme
du général à titre temporaire qui vint déclarer
à Mostaganem et ailleurs " Vive l'Algérie française
"
" Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur
Alger " ?
Non Monsieur Estrosi ! Non. Pour nous, Français d'Algérie
il n'y a qu'un seul homme, tout aussi haïssable, responsable du massacre
de plus de 100.000 harkis et leurs familles, responsable du massacre de
plusieurs milliers d'européens, responsable de l'atroce fusillade
du 26 mars qui fit de l'armée française la complice de son
ennemi vaincu, responsable des ordres donnés au général
Katz de refuser d'aller au secours de centaines de Français enlevés
et assassinés par le FLN le 5 juillet 1962. Responsable des ordres
donnés aux officiers de cette armée française, de
désarmer et d'abandonner sous peine de sanctions, ces pauvres supplétifs
qui avaient combattu, plus nombreux que les fellaghas, à leurs
côtés !
Les Français d'Algérie, les anciens combattants, ne
peuvent s'associer à cette grotesque tentative de récupération
politicienne que votre geste, tardif, tente de camoufler.
Non Monsieur Estrosi, ne comptez pas sur nous !
Collectif de Français d'Algérie des A.M.
Collectif NON au 19 mars 1962
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Bonjour, Monsieur le Député-Maire Pierre COHEN.
Il y a quelques mois, je vous avais interpellé au sujet de
votre inaction face à la profanation des drapeaux nationaux devant
votre mairie.
Vous aviez argué du risque, en cas d'intervention des forces de
l'ordre, d'aggravation de la situation...
Bien que vous soyez le responsable de la police et de l'ordre public dans
votre ville, on pourrait admettre l'argument et le mettre sur le compte
de la surprise ou de l'imprévision ou du débordement ...
Dont acte.
Mais, à présent, votre initiative de débaptiser
le pont Bayard, (Bayard une figure hautement symbolique de l'Histoire
nationale française !) au profit de la date d'une capitulation
désastreuse, calamiteuse et génératrice d'horreurs
inhumaines, unique dans cette Histoire, ne répond pas à
la "pression de la rue"...
Soit vous ignorez ce que signifie le 19 mars 1962 pour vos concitoyens
"Pieds-Noirs" et "Harkis", soit vous les provoquez.
Vous devrez en tirer les conséquences et peut-être là
prendrez-vous des mesures de police ?
A tout hasard et, désormais sans trop me faire d'illusions
sur votre probité, je vous fais parvenir le compte-rendu d'une
interview que j'ai donnée il y a quelques années mais à
laquelle je n'ai rien à retrancher.
Ce n'est qu'un témoignage personnel mais il est le reflet de ce
que pensent des milliers et des milliers d'autres Français d'Algérie.
En espérant ainsi contribuer à votre information, je
vous assure de ma sincère considération.
Jacques TORRES
52, LE PORT,
50480 CARQUEBUT
Tél.- Rép.- Fax: 02 33 21 54 09
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Trêve de balivernes !!
Je suis un électeur lambda qui souhaiterait comprendre ce que
les candidats lui proposent, en tout cas les deux principaux, François
Hollande et Nicolas Sarkozy. Chacun nous a présenté un programme
économique dont l'objectif, du moins je le suppose, est de réduire
la dette de la France tout en relançant la productivité.
Je ne veux pas entrer dans le détail de ces deux programmes car
je ne suis pas qualifié pour le faire mais je veux qu'on me les
explique, mieux même, je veux qu'on me les chiffre car si les paroles
mentent les chiffres non, du moins je veux le croire.
Une bonne dizaine d'économistes distingués paradent sur
nos écrans télé à longueur d'année.
Ils jugent, ils comparent, ils critiquent, etc. ne pourraient-ils pas
se réunir et, hors toute idéologie de gauche ou de droite
mais avec la plus grande transparence et honnêteté, calculer
tout simplement le résultat de ces deux programmes à l'échéance
2015 avec une croissance de 1% par exemple (mieux vaut être prudent
!). En deux mots nous dire quelle serait la dette de la France en 2015
à partir de la mise en uvre de ces deux programmes et, accessoirement,
lequel de ces deux programmes permettrait une relance de la productivité
de nos entreprises, de la réduction sensible du chômage,
de provoquer une dynamique de nos exportations, etc.
Comment puis-je décider de voter en ne me fondant uniquement que
sur des paroles, sur des promesses, sachant qu'elles ne seront pas réalisées
? Ce sont des résultats chiffrés qu'il me faut, je les attends,
je les espère, à vous messieurs les économistes de
me les fournir et de grâce je vous le demande très sincèrement
: soyez sincères, soyez français
Manu GOMEZ
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70 / Le zoo aux charognards
Charognards comme on ne peut plus l'être depuis cinquante ans, ils
crachent sur la guerre d'Algérie. Crapauds malodorants ils nous
voudraient morts ou en putréfaction.
Ils ont " l'audace " du vautour qui se repaît de ce temps
dramatique où nos gouvernants ont perdu leur honneur de patriotes
Ils ont l'obsession de notre fin. Une tare visible, qui les mine à
l'exemple d'un cancer, et atrophie leur esprit resté sous le "
charme " et le soufre de la Russie soviétique et du stalinisme,
si néfaste à sa population.
Ils appartiennent à des associations imprégnées du
temps du goulag, non pas pour le condamner, mais pour se complaire dans
ce communisme dépassé, répressif et sanguinaire où
ils puisent les thèmes de leurs discours d'intellectuels ou d'universitaires
gauchisants, délateurs du combat mené en Algérie
contre les fellaghas.
En 2012, ils sont toujours présents et j'apprends, sans surprise,
que certaines associations vont " fêter ", j'écris
bien
fêter, la victoire du FLN sur la France et l'indépendance
de l'Algérie. Sont-ils Français ces individus qui préparent
une manifestation extraite de la pure idéologie stalinienne ?
Ils vont bientôt " chanter " victoire et célébrer
d'une manière impie, sacrilège, blasphématoire la
fin d'une époque tragique
les morts
. les viols
les assassinés et les disparus de l'Algérie française.
Ils sont contre le droit de mémoire et la défense d'ancêtres
devenus Français en participant à l'aventure d'une terre
sans âme, avec l'envie de construire un nouveau monde.
Ils sont le lama cracheur de méchancetés et font partie
d'une horde qui se vautre dans la fange et la boue nauséabonde
de l'Histoire avec un but : déformer, falsifier, tronquer la vérité
de 132 ans de présence française en Algérie. Ils
sont la hyène qui mutile, estropie et rogne l'épopée
de la magnifique aventure " Pied-noir ", par de méprisables
mensonges, comme ceux du gouvernement, en cette triste année 1958,
puis des suivantes
J'ai du mal à définir l'attitude de cette basse-cour,
mais sans forcer le trait de mon exposé, elle appartient à
ce monde grouillant de cloportes intellectuels ou universitaires, de "
bobos " contestataires à l'esprit étriqué et
de ces hypocrites, fallacieux ou insoumis au service militaire, souvent
déserteurs et pourtant asphyxiant " l'étrange lucarne
" des télévisions de leurs émissions en "
prime time ". Ils sont là, tous ces maldisants, avec le pouvoir
de pousser les députés à voter des lois mémorielles
: Gayssot, Taubira, ou le génocide arménien, qui sont un
contre sens à la liberté de penser et au droit de juger.
Présents dans les médias, mais inconscients de l'absurdité
de leur passé, ils se pâment, s'offrent au public, sans représailles
des autorités depuis si longtemps ! Ces charognards font partie
du paysage " people " médiatique et audio-visuel. Ils
se permettent avec ceux du même bord qu'eux, de la même paroisse,
de juger du passé en parfaite mauvaise foi ! Est-ce là,
la vraie la France ? Un pays où on peut siffler la Marseillaise,
brûler le drapeau aux trois couleurs et être applaudi par
des renégats, jouissifs de cet état des lieux désastreux
!
2
La raison de ce manque de considération et d'insolence est lointaine
Elle est apparue avec l'accusation de tortures de l'armée française
en Indochine et en Algérie, puis avec l'acharnement d'individus
sapant à plaisir le socle des valeurs qui font la France. Souvenons-nous
! Notre histoire est pleine de ces pièges qui déforment
l'honneur d'une Nation. Tout d'abord, le navrant réseau Francis
Jeanson, fournisseur d'armes, de faux papiers et porteur de valises pour
le compte du FLN. Est-ce que les Pieds-rouges qui se sont précipités,
en son nom, en Algérie à l'indépendance, espérant
trouver un nouveau " Paradis du prolétariat " auront
un jour le courage de raconter l'affront que leur présence a suscité
au pays de Ben Bella, ainsi que les conditions de leur retour sans gloire,
en Métropole ?
L'autre événement des années noires : Le manifeste
des 121 de septembre 1960. Un coup de couteau, comme la lame d'un douk-douk
sur la gorge d'un innocent. Un acte criminel. Les noms des signataires
? Je ne veux pas salir mon papier en les écrivant, mais "
Google " les a, tous ! Dans ce brûlot, tout ce qui accentue
la désinformation et l'abaissement de la France est inscrit, dans
un esprit radical, communisant et outrancièrement pacifiste. Hommes
politiques protecteurs de leurs charges, avant l'intérêt
du pays ; intellectuels phraseurs, arrogants et menteurs, comme il en
existe encore ; universitaires manipulateurs et de mauvaise foi, ils ont
été nombreux à glorifier le terrorisme algérien.
A défendre le meurtre contre le droit d'exister dans ces départements
d'Outre-mer, en Algérie ! A remettre en cause les lois françaises,
faire l'apologie du crime, et applaudir celui qui assassinait, violait,
torturait, pourvu que cela se fasse contre des civils fidèles à
la Patrie.
Ce manifeste a préfiguré le déclin du pays : l'art
du mensonge et de la désinformation ; l'hostilité à
l'esprit des lumières et au respect de l'humain ; le pacifisme
borné et dangereux.
Bientôt, pour les cinquante ans de l'indépendance de l'Algérie,
il y aura des émules d'un communisme obsolète qui glorifieront,
en une basse cérémonie, la victoire FLN sur la France
en France, au sein d'associations socialo-communisantes. Nous y retrouvons
quelques Pieds-Noirs indignes, dans cette fête annoncée,
comme lors d'une bacchanale sanglante de vampires. Ils déblatèreront
sur nos souvenirs et se gaveront du sang des morts en Algérie !
La honte de cet acte méprisable rejoint la traitrise du temps de
la deuxième guerre mondiale, lorsque certains esprits se vendaient
à l'URSS.
Ils ne comprennent pas, ces oiseaux du malheur, malgré les médias
qui les accompagnent et les hommes politiques de tous bords qui acceptent
leurs dictats dans le vote des lois ou les cérémonies du
19 mars que pour nous, Pieds-Noirs, la bataille continue sans relâche,
pour la mémoire et l'honneur d'une terre sacrifiée à
la mégalomanie d'un homme.
Obtus dans leur démarche, ils ne comprennent pas que l'anniversaire
de ce cinquantenaire qui marquera notre exode, sera celui du souvenir
et de la prière. Que si un chant doit s'élever aux nues,
ce sera le " Dies Irae ", le chant de la messe des morts, afin
de rendre hommage à nos disparus
en Algérie !
Pour ces raisons, ces charognards, pauvres d'esprit, ne méritent
que notre mépris.
Robert Charles Puig / janvier 2012
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Communiqué de presse
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A la veille du 50e anniversaire de labandon de nos
départements algériens, du génocide des Harkis et de
leurs familles, du massacre de milliers de disparus européens dAlgérie
et soldats français, les Etats français et algérien
sapprêtent-ils à reconnaître le « crime dEtat
» du 19 mars 1962 ?
La Convention Nationale des Rapatriés, présidée par
Pierre Descaves et Jeune Pied-Noir, représenté par Bernard
Coll son secrétaire général, organisent demain mardi
24 janvier un petit-déjeuner de presse au Sénat qui réunira,
les candidats à la présidence de la République qui
ont accepté de signer la Convention Candidat/Rapatriés qui
leur a été adressée. Par cette convention, les candidats
dont un est donné parmi les quatre premiers dans les sondages
- sengagent à présenter, dès la première
législature suivant leur élection, un projet de loi de reconnaissance
de la responsabilité de lEtat français dans labandon
et le massacre des Harkis et de leur familles, dans lenlèvement
et lassassinat de milliers deuropéens dAlgérie
et de soldats français après la signature des « accords
dEvian » du 19 mars 1962 par le gouvernement français
et le seul FLN. Une loi répondant à lattente formulée
depuis le 22 septembre 1995 par plus 200 associations de Français
rapatriés et danciens combattants dAlgérie.
Ce projet de loi prévoit que lANIFOM devienne linstance
unique de dialogue Etat/Rapatriés afin de préparer la loi-cadre
permettant de solder définitivement en 2013 la dette de la Nation
envers nos compatriotes « rapatriés » dAfrique
du Nord et doutre-mer spoliés par la politique de décolonisation
de lEtat français. Selon la dernière étude de
lIFOP, plus de 3,2 millions de votants « pieds-noirs »
sont concernés, auxquels sajoutent 800.000 voix de la communauté
harkie et les millions de voix des Français « indignés
», selon la formule de Stéphan Hessel, par linjustice
subie depuis plus de 50 ans par nos
compatriotes. Cette conférence de presse sera suivie, dès
le lendemain, dun colloque à lAssemblée nationale,
présidé par le député Elie Aboud et le président
de la Mission Interministérielle aux Rapatriés, Renaud Bachy,
sur le thème des réparations dues par la France et lAlgérie
dans le cadre des « accords » dEvian qui les engagent
et qui nont jamais été appliqués. Au cours de
ce colloque interviendront des historiens comme Guy Pervillé qui
dénonce depuis 1984 la responsabilité du général
De Gaulle dans la fin dramatique de lAlgérie française
et Jean-Jacques Jordi, qui vient de confirmer dans son ouvrage « Un
silence dEtat » (Soteca 2011), à partir des archives
officielles, la réalité des crimes commis par le FLN et le
pouvoir gaulliste contre les Français dAlgérie. Des
crimes déjà dénoncés dès 1962 par le
professeur Maurice Allais, prix Nobel dEconomie, dans son ouvrage
« LAlgérie dEvian » (réédition
JPN -1999).
Les samedi 28 et dimanche 29 janvier 2012, lors des 6e Rencontres Internationales
du Cinéma de Patrimoine de Vincennes, seront présentés
les films documentaires coproduits avec lECPAD « Harkis, histoire
dun abandon » de Mme Marcela Feraru et « Harkis, les sacrifiés
» de Taouès Titraoui et Bernard Coll, film dont la diffusion
par lECPAD a été interdit par la présidence de
la République car il présente lengagement pris devant
la communauté harkie le 31 mars 2007 par candidat Nicolas Sarkozy
de reconnaître, sil était élu, la responsabilité
de lEtat dans labandon et le massacre des Harkis. Ce dimanche
30 janvier aura lieu aussi linauguration par le maire de Perpignan
du Centre de Documentation des Français dAlgérie. Perpignan
est la ville qui accueille déjà le « mur » des
disparus sur lequel figurent les noms des milliers de Français dAlgérie
et soldats métropolitains disparus après le 19 mars 1962.
Le 4 février 2012, lors du colloque International « La tragédie
des Harkis : un crime contre lHumanité », qui se tiendra
à Paris, la Ligue des Droits de lHomme demandera aussi la reconnaissance
officielle du crime détat du 19 mars 1962. Ce colloque, animé
par Audrey Pulvar, verra les interventions de lhistorien Benjamin
Stora sur les causes du génocide des harkis et du journaliste Georges-Marc
Benamoun, auteur d« Un mensonge français » (Robert
Laffont, 2003) qui avait affirmé dans Paris-Match N°2841 du 30
octobre 2003 : «Il y a eu 80.000 harkis morts. Paris a systématiquement
entravé leur sauvetage. De Gaulle est bel et bien complicité
dun crime contre lHumanité ». Enfin, le 8 février,
le film « La valise ou le cercueil » de Charly Cassan et Marie
Havenel sera présenté pour la première fois à
Paris à lAssemblée nationale. A 11 heures aura lieu
une première séance réservée aux parlementaires,
puis à 13 heures une séance ouverte au public. Ce film, dont
le succès ne cesse de se confirmer à chaque projection, devrait
être prochainement programmé par une chaîne de télévision.
Lannée 2012 sera-t-elle, comme fut, 50 ans après, pour
nos compatriotes juifs lannée 1995, celle de la reconnaissance
officielle par les Etats français et algériens du crime détat
dont les Français dAlgérie furent les victimes innocentes?
CONTACT PRESSE : Bernard COLL
Tel : 06 80 21 78 54 -jeunepiednoir@wanadoo.fr |
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La vérité si je mens ! (1)
A cause de la crise (François Hollande s'est aperçu très
récemment qu'il y en avait une) le candidat socialiste ne recrutera
pas les 60.000 fonctionnaires envisagés lors des " primaires
". On s'en doutait n'est-ce pas ?
Aux dernières nouvelles " il redéploiera ". Comment
? On peut supposer qu'il ne déplacera pas 2000 fonctionnaires inutiles
au Ministère des Finances à Bercy pour les diriger vers
le milieu hospitalier ou vers l'enseignement, même avec une formation
très poussée.
Le gouvernement n'a même pas réussi à réaliser
son projet qui était de réunir les Centres des impôts
et les Trésoreries, les syndicats et les fonctionnaires s'y sont
opposés. François Hollande peut-il faire mieux ? On peut
en douter n'est-ce pas ?
L'Allemagne est très souvent citée en exemple et, apparemment,
elle ne fonctionne pas trop mal avec pourtant 50 fonctionnaires pour 1000
habitants, alors qu'il nous en faut 90 pour ce même nombre. Non
seulement presque le double mais ils sont " légèrement
" mieux payés.
Mais dès que l'on parle " fonctionnaires " la gauche
s'exclame : " Et l'éducation nationale alors où il
en manque tant pour accompagner les élèves de plus en plus
nombreux en retard. C'est une honte nationale de ne pas les aider à
suivre ! "
Il n'en manque pas tant que ça, chers socialistes et si redéploiement
il doit y avoir c'est dans l'éducation nationale qu'il doit se
réaliser : D'après la Cour des Comptes 97.000 n'enseignent
pas, occupés à d'autres tâches tout en étant
rémunéré par l'éducation nationale et cela
nous coûte, à nous contribuables, 1,65 milliards d'euros.
Sur ces 97.000 fonctionnaires 23.200 sont des professeurs du second degré.
11.400 sont des " remplaçants " auxquels on ne fait jamais
appel pour " remplacer " et les 62.400 autres qui sont-ils ?
C'est peut-être de ces soixante mille dont parlait François
Hollande
mais inutile de les recruter ils sont déjà
budgétés
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69 / Le temps des mensonges 1962 / 2012
Est-ce que parler ou écrire " vrai " correspond à
une preuve de nostalgie aigue ou de morosité vieillissante ? Est-ce
un relent de morosité passéiste que de réveiller
un moment d'une Histoire que certains veulent enterrer ? Faut-il finalement
passer un coup d'éponge sur les mensonges, l'ignominie abjecte
de nos gouvernants concernant, depuis cinquante ans, la présence
française en Algérie ? Je réponds non et je signe
des deux mains à cette exigence d'un devoir de mémoire qui
s'inscrit dans le besoin d'une vérité qui nous lave d'un
demi- siècle d'affronts. Ce temps des mensonges de l'Algérie
française, non seulement nous y avons cru, mais " on "
nous a fait croire en Hauts-Lieux de la République que cette province
serait éternellement intégrée à la France,
jusqu'au retournement de veste de De Gaulle et de ses laquais ! Ces suppôts
de la traîtrise qui prêchent les excuses et la repentance.
Ils ont provoqué notre départ, notre fuite, notre exode
de cette terre, française depuis 132 ans. Ce temps ancien où
les aventuriers et les démunis de l'Europe étaient venus
s'installer sur un sol ingrat, soumis à la rébellion des
tribus et aux maladies. Ils ne se doutaient pas qu'ils n'étaient
avec leurs descendants que des émigrés, en sursis d'une
volte-face du pouvoir parisien. Parce que des " chapelles "
hostiles et secrètes misaient, qu'un jour, elles abandonneraient
ce que des ancêtres avaient construit, en hissant cette terre sans
identité, au rang de pays du vingtième siècle.
Cinq décennies plus tard, en cet an 2012, nous devons toujours
nous opposer à un pouvoir sectaires et menteur ainsi qu'à
celui, plus insidieux, sournois et fallacieux d'une franc-maçonnerie
opposée à notre droit à la vérité et
au respect de notre passé. L'ombre qui pèse sur ce temps
et qui perdure est identique à l'image de la " pieuvre "
mafieuse italienne, éliminant ceux qui gênent ses actions
irresponsables et hors-la-loi.
En remontant dans le temps, au début de la conquête de ce
sol sauvage et barbare, Charles X et Napoléon III, ont été
comme nos parents, les victimes de conquérants militaires et francs-maçons
qui ne croyaient pas à la pérennité de cette longue
présence en territoire d'Outre-mer. Il y a eu, dès le début
de la présence française sur cette terre, trop de chapelles
et d'obédiences opposées à une plus grande France,
à sa puissance coloniale et civilisatrice : ils étaient
déjà dans le temps de la manipulation des peuples et de
la défaite programmée dans la douleur et le sang. Jamais
les instances militaires et civiles, n'ont souhaité faire de ce
monde nouveau un fief européen et chrétien ! Ils ont renié
l'espoir d'un saint Augustin souhaitant donner à ces populations
diverses l'occasion de trouver dans les évangiles une autre voie
que celle d'une religion enracinée dans les sourates d'une épopée
archaïque. En Algérie, les francs-maçons ont joué
un rôle inverse de celui que des peuples rustiques pouvaient attendre
en matière d'enseignement et d'éducation. Ces " initiés
" croyant en un " Grand Architecte de l'Univers ", mais
si peu courageux et se cachant derrière une attitude secrète
et mystérieuse qui les déshonore, ont exigé que rien
n'interfère à l'enfermement des esprits dans des traditions
fanatiques et intolérantes, acceptant que la femme soit l'esclave
de l'homme et que cette situation demeure une règle non encore
abolie, de nos jours, puisqu'elle se poursuit, avec le concubinage accepté
dans certaines de nos banlieues, en France !
2
Au nom d'une laïcité extrême et sous couvert d'obédiences
farouchement radicales et socialistes - comme certains aspects du programme
de François Hollande nous les laissent deviner - le GODF (Grand
Orient de France, par exemple), depuis des siècles, joue un rôle
qui trahit la nation et son peuple. Fils des lumières parait-il
? En Algérie, ces " frères " ont agi à
travers leurs différentes loges en saboteurs et en destructeurs
de notre terre algérienne. Ils sont responsables avec les valets
du gaullisme de notre départ forcé, de notre dramatique
fin.
Antichrétienne par nature et esprit, la franc-maçonnerie
métropolitaine et les " fraternelles " algériennes
ont empêché toute évangélisation de l'Algérie.
Dès 1845, Monseigneur Dupuch rapporte : " Tout apostolat auprès
des Musulmans me fut interdit, et ma réclamation de voir construire
à Philippeville une Mosquée avant une Eglise me força
à démissionner "
D'autres preuves existent, de l'abandon de notre rôle de civilisateur
! J'ai déjà mentionné cette position sectaire, abominable
de la F-M. Le 30 septembre 1905, au Grand Convent de Paris, le délégué
de la franc-maçonnerie algérienne indiquait : " Toutes
les loges algériennes demandent que la loi de la séparation
des Eglises et de l'Etat soit appliquée en Algérie, sauf
en ce qui concerne le culte musulman " Une façon d'interdire
au christianisme de s'épanouir en Algérie et sans doute
une des conséquences qui ont provoqué notre exode en 1962.
Je trouve la confirmation de cette collusion (politique et franc-maçonnerie)
dans le mutisme des gouvernants français qui aspirent, toujours
de nos jours et depuis tant de temps après 1962, à enterrer
l'uvre accomplie en Outre-mer.
Cinquante ans sont passés. Les arcanes politiciennes liées
à la présidentielle à venir sont toujours sous l'emprise
d' " ateliers secrets ". Ceux qui ont faussé la possibilité
" d'une autre solution en Algérie " et sont toujours
présents dans la politique française tout en restant dans
l'ombre beaucoup plus que dans la " lumière ", comme
ils le proclament. De nos jours, trop de francs-maçons représentent
la puissance du mal, de la déchéance, et leurs valeurs proclamées
cachent l'aspect affairiste et dangereux qui leur est propre, avec un
seul but : les servir ! Ces valeurs ? Démocratie, laïcité,
droits de l'homme, occultent une action plus souterraine dont l'Europe
souffre : celle d'avoir influencé la constitution européenne
et obtenu le rejet, dans les textes, du principe de la chrétienté
de l'Europe. De plus, leur engagement à accueillir des étrangers
et offrir des aides inconsidérées provoque les interrogations
des populations. Elles se sentent en danger face à la montée
d'un intégrisme qui vient d'Orient et que les politiciens acceptent,
en sus de la vente inconsidéré de nos biens ou d'entreprises
à des pays soumis à des règles religieuses anti démocratiques.
Où allons-nous ? En accordant, sans limite, aux étrangers
envahisseurs, des droits sans y inclure des devoirs, nous sommes soumis
à des apprentis sorciers aveugles qui ne se réfèrent
plus à nos valeurs européennes et chrétiennes, mais
au pire à venir.
Des loges, introduites dans la sphère politique, concourent à
la fin de l'Europe et à son avilissement, par abandon de sa dignité
de vieux continent exemplaire. 2012 nous offre le triste exemple d'un
système démocratique en déliquescence. La F-M. en
est responsable.
3
La franc-maçonnerie, dans le dos des élus de la République,
prépare l'effacement de la Nation au nom d'une laïcité
débridée où plonge, sans gilet de sauvetage, l'éducation
nationale ; manipule, à travers son pacifisme aveugle de lobbys
d'initiés, la mise en place des différents traités
européens, par-dessus le vote des peuples (après Schengen,
Maastricht, par exemple)
par où s'engouffrent des milliers
d'étrangers, sûrs d'être accueillis les bras ouverts.
La franc-maçonnerie, par ses " tenues " ésotériques
et occultes ; sa liturgie théâtrale, doctrinaire et barbaresque
; son influence néfaste sur le monde politique, sabote le devenir
de la France et de l'Europe, comme elle a torpillé, en s'associant
aux mensonges du pouvoir gaulliste, une possible " autre voie "
en Algérie.
Nous avons le devoir de dénoncer ces loges secrètes et leur
influence, en sous-main, sur des candidats à la présidentielle
; de dénoncer cette vocation du mystère et de la nage en
eaux troubles qui déséquilibre une Europe en perte de vitesse.
En vérité, si une association, un groupe constitué
souhaite participer au dialogue, pour un meilleur devenir de la France,
cela doit se faire dans une clarté et une transparence que la franc-maçonnerie
se refuse d'admettre. Pourquoi, d'ailleurs ? Pour défendre son
système affairiste, son jeu secret avec les dirigeants du CAC 40
et les initiateurs de la crise mondiale actuelle ?
Tout engagement doit s'accomplir en plein jour.
Ce n'est pas le cas de la franc-maçonnerie qui reste dissimulée
derrière une " burqa " de fausses vertus humanistes.
C'est un constat qui fait peur !
Robert Charles Puig / janvier 2012
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Pourquoi pas ?
Une idée toute simple me vient à l'esprit, sans doute est-elle
saugrenue puisqu'elle n'émane pas du cerveau d'un énarque
ou d'un polytechnicien mais elle vaut ce qu'elle vaut : pourquoi n'inclue-t-on
pas dans l'impôt sur la fortune les uvres d'art ? Ce ne serait
que quelques milliards dans un océan d'euros mais j'échangerais
volontiers ma " fortune " non imposable contre un Picasso imposé.
Et, comme disait ma grand-mère, quand il y avait une fuite au robinet
de la cuisine (et cela arrivait souvent) "C'est goutte après
goutte que se remplit la bassine."
Qu'en pensent les Fabius, les Wildenstein, les Betancourt et quelques
autres ?
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Nous avons de nombreux points communs Jean-Luc Mélenchon et moi
: nous sommes nés dans des pays au 9/10e musulmans, lui au Maroc,
moi en Algérie. Nous avons grandi et partagé les bancs de
l'école communale de notre quartier avec quelques enfants maghrébins
et nous avons aimé ces pays mais cela se passait autrefois et pas
en France métropolitaine. Aujourd'hui les nouvelles générations
de maghrébins qui immigrent " chez nous " n'acceptent
pas les lois républicaines et refusent l'intégration et
les conditions qu'on leur offre mais veut imposer les siennes, de gré
aujourd'hui mais peut être de force demain, si on le lui permet,
et j'espère qu'il en convient tout comme moi cela n'est pas acceptable.
Je ne sais pas si lui l'a été mais moi, à 15 ans,
j'appartenais aux Jeunesses Communistes, ce qui, à Bab-el-oued,
était presque une obligation et si nos routes ont différé
et qu'il est aujourd'hui le leader incontesté de la gauche communiste,
c'est ce point là de son programme qui nous sépare indubitablement
et c'est bien dommage : L'immigration maghrébine.
Qu'il me permette de lui livrer cette pensée de Karl Marx : "
L'immigration est l'armée de réserve du capitalisme "
Manu GOMEZ
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COLLECTIF ORGANISATEUR DU CINQUANTENAIRE
DE L'EXODE DES FRANCAIS D'ALGERIE - 12 MAI 2012 -
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Collectif des Rapatrié Internautes Le 29/11/2011.
Madame la Députée, Monsieur le Député
Un ouvrage capital vient de paraître sous la signature de Jean-Jacques
JORDI : " Un silence d'état. Les disparus civils européens
de la guerre d'Algérie. "
L'auteur a recensé et compilé une grande quantité
de textes officiels et référencés qui déchirent
enfin le voile de l'histoire officielle sur la dramatique fin de l'Algérie
française et de ses habitants.
Ainsi apparaissent au grand jour les lâchetés, les tromperies,
les coups tordus que le pouvoir de l'époque a mis en uvre,
avec la complicité de l'ennemi d'alors, le Front de Libération
National algérien, pour arriver à ses fins
Le problème le plus brûlant demeure, sans conteste, celui
des disparus. Dans l'ouvrage, on relève, pages 13 et 14 : l'Organisation
des Nations Unies a inclus, en 1998, " la disparition forcée
dans la liste des actes constitutifs de crimes contre l'humanité."La
convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre
les disparitions forcées a été ouverte à la
signature des états le 6 février 2007. Actuellement, 91
états l'ont signée, dont la France, le 23 septembre 2008,
et 27 l'ont ratifiée, sauf l'Algérie. La convention est
entrée en vigueur le 23 décembre 2010. Le 30 août
2011 a été " Journée internationale des disparus
".
Mais ce n'est pas seulement la révélation de listes de disparus
que l'on peut trouver dans cet ouvrage.
On y découvre les mensonges du général KATZ qui commandait
à Oran lors des massacres du 5 juillet 1962. Sont corroborées
les atrocités inhumaines perpétrées contre la population
d'Algérie, musulmans ou européens comme le cas des personnes
enlevées et saignées à blanc
Et l'on s'aperçoit, au fil des pages et des références,
que le pouvoir d'alors était parfaitement au courant mais qu'il
a laissé se développer la barbarie non seulement parce qu'elle
servait ses projets, mais encore qu'elle faisait le jeu de l'ennemi en
semant la terreur dans les populations pour en provoquer la fuite !
Trahison et forfaiture ne sont pas des mots inadaptés à
la situation.
Le moment est arrivé de tordre le cou aux idées imposées
par des historiens orientés, de clouer le bec aux faussaires, aux
thuriféraires de la fable du " peuple algérien soulevé
en masse contre l'occupant colonialiste ", le moment est propice
à river leur clou aux ennemis de " l'O.A.S. en tant que mouvement
de résistance ", à ceux qui ne mettent pas en parallèle
les mauvaises actions de l'O.A.S. et celles des barbares du F.L.N. ou
des barbouzes ou du S.A.C.
Il faut imposer silence à la F.N.A.C.A. et à son hypocrite
" fin de la guerre l'Algérie le 19 mars 1962 ", aux GAVOURY
fils et consorts, à la L.D.H. de TOULON et affidés, S.O.S.
Racisme, etc., etc., etc. qui professent leurs mensonges depuis un demi-siècle.
On réalisera aussi que le prétendu " putsch "
n'avait pas pour but de prendre le pouvoir
et une kyrielle d'autres
vessies qu'on a fait prendre aux Français pour des lanternes sera
anéantie !
Il est temps que les média honnêtes fassent amende honorable
et qu'ils permettent enfin, 50 ans après les faits, aux protagonistes
de ces évènements, ceux qui ne sont pas dans la confortable
" bien-pensance ", de témoigner et, cette fois avec des
documents irréfutables.
Votre devoir d'élu est de vous associer à ce mouvement de
vérité.
La cohésion nationale, plus que jamais indispensable face aux menaces
qui pèsent sur le pays : la crise économique et ses conséquences,
ainsi que la montée inexorable de l'islamisme qui fait tache d'huile
sur le pourtour de la Méditerranée et qui, déjà,
filtre chez nous, en sortirait renforcée.
Les échéances électorales proches seront pour les
Français l'occasion de manifester leur choix pour des candidats
intègres et vrais qui n'hésiteront pas à reconnaître
que les Français d'Algérie ont été sinistrement
bernés et sacrifiés à un idéal politique imprécis
dont l'actuel envahissement du sol national par une culture allergène
prouve la légèreté, l'incohérence et la courte
vue
Nous espérons que vous ferez partie de ces élus à
venir.
D'ici aux élections prochaines, nous serons vigilants sur vos prises
de parole et vos interventions dans le sens que nous vous avons exposé.
Notre communauté, bien que répartie sur la totalité
de l'éventail des partis politiques français, se rassemble
néanmoins sur les points forts de ses revendications à la
vérité historique.
Elle exposait jusque-là des témoignages et des thèses
que l'establishment politique traitait de billevesées.
A présent, avec à l'appui cet ouvrage, nul ne peut plus
contester ce que nous avancions.
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Texte officiel des célébrations de
la fin de la guerre d'Algerie -1962
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La guerre d'Algérie* se termine en 1962 avec l'indépendance
du pays revendiquée depuis le 1er novembre 1954 par le Front de libération
nationale (FLN). La fin de cette guerre impliquait trois conditions généralement
confondues, mais qui sont restées distinctes : la fin des hostilités
entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un État algérien
par la France ; la formation d'un gouvernement algérien incarnant
cet État.
Les accords d'Évian sont signés le 18 mars 1962 par les représentants
du gouvernement français et du Gouvernement provisoire de la République
algérienne (GPRA). Ils sont approuvés à une large majorité
(64,8 % des inscrits et 90,6 % des suffrages exprimés) lors d'un
référendum organisé le 8 avril 1962 en métropole.
Le 13 avril, l'Exécutif provisoire franco-algérien, présidé
par Abderrahmane Farès, s'installe à Rocher-Noir. Un second
référendum en Algérie, le 1er juillet, se traduit par
une ratification massive des accords d'Évian (91,23 % des inscrits
et 99,72 % des suffrages exprimés).
Le 3 juillet, la France reconnaît l'indépendance de l'Algérie
sous l'autorité de l'Exécutif provisoire. Une Assemblée
constituante élue en septembre 1962 reçoit les pouvoirs de
l'Exécutif provisoire et du GPRA et investit le 26 septembre un gouvernement
présidé par Ahmed Ben Bella.
Pendant cette période, les violences meurtrières se poursuivent
et frappent toutes les communautés : Européens et musulmans,
civils et militaires.
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Texte proposé par Guy
Pervillé Historien.( né en 1948 dans l'Oise, Professeur
d'histoire contemporaine à l'Universite de Toulouse le Mirail)
.Texte trés "allégé" par les censeurs négationistes
du pouvoir qui ne veulent pas voir ni parler 50 ans après des "détails"
douloureux de notre histoire! ! !
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1962 : fin de la guerre d'Algérie (2012) : texte censuré
!
samedi 7 janvier 2012.
J'ai été contacté depuis plus d'un an (novembre
2010) par le directeur chargé des Archives de France, afin de
rédiger un article, le plus objectif possible, sur la fin de
la guerre d'Algérie dans la publication annuelle du Ministère
de la culture et de la communication, intitulée "Commémorations
nationales 2012". J'ai envoyé cet article à la date
prévue, et accepté quelques corrections mineures, avant
d'envoyer mon texte définitif le 17 juin 2011. Puis j'ai appris,
un peu avant Noël, que mon texte avait été amputé
des quatre cinquièmes sans que je sois consulté, et qu'il
paraîtrait sans ma signature. En effet, le texte publié
à la page 56 tient en une vingtaine de lignes (la bibliographie
que j'avais fournie se trouve néanmoins à la page 281).
Je publie donc ici mon texte complet, pour que chacun puisse juger du
procédé, c'est-à-dire de ce qui s'avère
être le premier acte de censure que j'aie subi en plus de quarante
ans de carrière.
La guerre d'Algérie se termina en 1962, puisque la France
finit par reconnaître l'indépendance du pays revendiquée
depuis le 1er novembre 1954 par le Front de libération nationale
(FLN, mais on ne peut pas indiquer une date plus précise. En
effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement
confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités
entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un Etat algérien
par la France ; la formation d'un gouvernement algérien capable
d'incarner cet Etat.
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence
des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants
du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de
la République algérienne (GPRA). Ces accords prévoyaient
: la formation d'un Etat algérien au terme d'une période
transitoire de trois à six mois (durant laquelle l'Algérie
resterait gouvernée par le haut commissaire de France coopérant
avec un exécutif provisoire franco-algérien désigné
d'un commun accord) ; la formation du futur Etat par un processus démocratique
d'autodétermination garantissant les droits de tous ses habitants
; et les principes des futures relations de coopération entre
les deux Etats. Au terme de cette période, un référendum
devait créer l'Etat algérien et ratifier en son nom les
accords d'Evian. En conséquence, un cessez-le-feu devait entrer
en vigueur le 19 mars à midi.
Le gouvernement français appliqua les accords. Le 8 avril 1962,
il les soumit à un référendum en métropole,
qui leur donna une ratification éclatante par une très
grand majorité des électeurs (64,8% des inscrits et 90,6%
des suffrages exprimés). dès la proclamation officielle
des résultats, le 13 avril, fut installé à Rocher
Noir l'exécutif provisoire franco-algérien présidé
par Abderrahmane Farès ; et à Paris, le Premier ministre
Michel Debré démissionna le 14 et fut remplacé
par Georges Pompidou, alors considéré comme un simple
exécutant de la politique du président Charles de Gaulle.
Le 15 mai, la date du référendum algérien fut avancée
au 1er juillet, et ses résultats, ratifiant massivement les accords
d'Evian (par 91,23% des inscrits et 99,72% des suffrages exprimés,
furent proclamés le 3 juillet.
Mais l'Organisation armée secrète (OAS) avait répondu
à l'annonce du cessez-le-feu en intensifiant son action violente
contre le FLN et contre les forces gouvernementales. Elle aboutit à
un désastre pour la population française d'Algérie
(fusillade sanglante de la rue d'Isly, commise par un barrage de tirailleurs
contre la foule manifestant en faveur de la population de Bab-el-Oued
le 26 mars à Alger), mais l'OAS, bien qu'affaiblie par plusieurs
arrestations (dont celle de son chef le général Salan)
intensifia son action terroriste jusqu'en juin. L'organisation d'Alger
négocia des accords avec le président de l'Exécutif
provisoire et le chef des ses membres FLN (accords Susini-MostefaI du
17 juin), mais celles d'Oranie et du Constantinois continuèrent
leur action presque jusqu'à la veille du référendum.
Cependant le FLN profita des accords d'Evian pour reconstituer ses forces
armées et pour étendre leur autorité sur une grande
partie du pays et de sa population. L'armée française
s'y opposa jusqu'au 8 mai, puis dut y renoncer. A partir du 17 avril
1962, le FLN déclencha une vague d'enlèvements contre
la population française, supposée complice de l'OAS, dans
les agglomérations d'Alger et d'Oran, amis aussi dans l'intérieur
de ces régions. Le 14 mai la Zone autonome d'Alger, dirigée
par Si Azzedine, rompit ouvertement le cessez-le-feu en déclenchant
une série d'attentats. C'est alors que le président de
Gaulle, tout en demandant au GPRA de la désavouer, accepta l'avancement
de la date du référendum algérien au 1er juillet
proposé par l'Exécutif provisoire. D'autre part, des enlèvements
et des massacres avaient été commis après le 18
mars contre d'anciens "harkis", en violation flagrante des
clauses d'amnistie des accords d'Evian ; des tracts de l'ALN saisis
par l'armée française faisaient craindre qu'une épuration
systématique soit déclenchée après le référendum.
Le respect de ces accords par le FLN semblait de moins en moins assuré,
car le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA),
réuni à Tripoli en mai et juin, les avait qualifiés
de "plateforme néo-colonialiste", puis s'était
divisé entre les partisans du GPRA présidé par
Ben Khedda et ceux de ses opposants rassemblés dans un "Bureau
politique" par Ben Bella. Mais pourtant le référendum
du 1er juillet eut lieu dans l'enthousiasme avec la participation du
FLN faisant campagne pour le oui.
Le 3 juillet, la France reconnut l'indépendance de l'Algérie
sous l'autorité de l'Exécutif provisoire, qui devait organiser
au plus vite l'élection dune assemblée constituante souveraine
; mais cet exécutif ne pouvait fonctionner sans l'accord du FLN,
lui-même divisé depuis l'échec du CNRA de Tripoli.
Le 27 juin, les membres du groupe FLN de l'Exécutif provisoire
avaient remis leur démission au GPRA, et le président
Farès avait remis sa démission au président Ben
Khedda le 3 juillet à Alger, mais il dut rester en place pour
assurer la continuité de l'administration. En même temps
une lutte pour le pouvoir, jusqu'au bord de la guerre civile, se déclencha
entre deux coalitions issues du FLN, reconnaissant l'une le GPRA, l'autre
le Bureau politique de Ben Bella soutenu par l'Etat-major général
de l'ALN (Armée de libération nationale) du colonel Boumedienne
(destitué par le GPRA le 30 juin). Absence d'autorité
incontestée et compétition pour le pouvoir déclenchèrent
de nouvelles vagues d'enlèvements et de violences meurtrières
contre des Français d'Algérie (notamment des centaines
d'enlèvements à oran le 5 juillet) et contre d'anciens
"harkis". Les troupes françaises accueillirent et transférèrent
en France les fugitifs, mais le gouvernement leur interdit de les rechercher
sans l'accord des autorités algériennes.
Cette période d'anarchie prit fin à partir de septembre,
avec l'élection d'une Assemblée constituante composée
de membres du parti unique FLN, qui reçut le 25 les pouvoirs
de l'Exécutif provisoire et du GPRA, et qui investit le 26 un
gouvernement présidé par Ahmed Ben Bella. Les enlèvements
de Français diminuèrent alors, et les enlevés furent
recherchés, mais les massacres d'anciens "harkis" durèrent
encore plusieurs mois, et leur emprisonnement, sous prétexte
d'assurer leur sécurité, près de dix ans.
Les accords d'Evian, voulus par le gouvernement français comme
la "solution du bon sens", se révélèrent
donc une utopie, qui échoua à ramener une vraie paix en
Algérie. Le "rapatriement" des Français d'Algérie,
et celui de "Français musulmans" (que le général
de Gaulle ne considérait pas comme de vrais Français)
s'imposèrent comme des nécessités. De Gaulle maintint
aussi longtemps que possible ce qui restait de la politique de coopération
pour éviter la faillite de l'indépendance algérienne,
en espérant que la France finirait par en bénéficier
un jour.
Guy Pervillé.
PS : Je ne suis pas à plaindre, puisque
mon site me permet de m'exprimer en toute liberté. Le sont bien
davantage les responsables de cette publication officielle qui s'efforcent
de la réaliser honnêtement, de façon à lui
donner un réel intérêt. Je ne les confond pas avec
ceux qui leur ont imposé cette décision inepte, laquelle
ne peut que discréditer injustement leur travail en gâchant
une très bonne occasion de tenir un langage de vérité
sur un sujet encore douloureux, un demi-siècle après les
faits. J'aurais apprécié que le ou les responsables de
cette décision aient eu l'honnêteté et la simple
courtoisie de m'informer de leurs raisons, mais il n'en a rien été.
C'est donc à ces derniers que je m'adresse pour leur dire à
mon tour (comme Maurice Clavel à la télévision
le 13 décembre 1971) : "Messieurs les censeurs, bonsoir
!"
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...Ferkioui fait partie de ceux qui ont délaissé le
chaâbi après la guerre, malgré un diplôme de
chef dorchestre obtenu dans la classe dEl Anka au conservatoire
dAlger. Cest pourtant lui, aidé dun petit coup
de pouce du hasard, qui a été le déclencheur des
événements : le film ; lorchestre El Gusto qui se
reforme pour des concerts exceptionnels ; lenregistrement dun
CD. Devenu miroitier, Ferkioui accueille un jour de 2003 dans sa boutique
de la Casbah une jeune architecte algéro-irlandaise. Ils bavardent
Laventure commençait ! Safinez Bousbia se lance dans une
entreprise qui nest pas des plus faciles : retrouver les anciens
élèves dEl Anka au conservatoire dAlger. Drôle
de clin dil des mots : en dialecte algérois, El Anka
signifie le phénix, cet oiseau légendaire qui renaissait
de ses cendres.
De cette belle aventure naitra un film, El Gusto, sur les écrans
à partir du 11 janvier 2012.
En parallèle de cette sortie cinéma, lorchestre El
Gusto se réunira sur scène, au Grand Rex à Paris,
pour deux soirées exceptionnelles les 9 et 10 janvier prochains.
Allez voir ce film: le petit peuple algérien
est le plus nostalgique de l'Algérie Française. Et vlan,
pour les "faussaires de l'histoire"... Hervé CUESTA
....je vous conseille de voir un film qui vient de sortir: EL GUSTO.
Vous passerez un excellent moment, "un plein" d'émotion
et d'évocations.
L'histoire vraie des petites gens de Bab-el oued et de la Casbah d'Alger
qui se retrouvaient jusqu'aux plus durs moments de 1962, toutes races
et confessions confondues, pour jouer ensemble de la musique typiquement
algéroises " le chaâbi".
Un savant dosage d'images et de paroles qui vous fait sortir les kleenex
mais aussi vous imprègne d'une musique, d'un rythme qui n' écorchent
pas nos oreilles car apprivoisés depuis notre enfance . Reflexions
entendues à la fin de la projection: " Quel gâchis l'indépendance
de l'Algèrie ! ! et " Avec ce film on constate que ce sont
vraiment les Algeriens du petit peuple qui sont nostalgiques de l'Algerie
française".....
A voir et à soutenir sans modération, car c'est une douce
potion de vérité réalisée par une Algerienne
qui mérite toutes nos félicitations.
Jean-Paul SPINA
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Association Nationale des Français d'Afrique
du Nord, d'Outre-Mer et leurs Amis
(A.N.F.A.N.O.M.A.) 23 rue Poliveau 75005 Tél
01 45 74 09 91
COMMEMORATIONS NATIONALES 2012
COMMUNIQUE
L'A.N.F.A.N.O.M.A. prend connaissance avec soulagement du calendrier
des Commémorations Nationales 2012, diffusé le 11 janvier
par le Ministre de la Culture.
Elle note que le thème " Accords d'Evian et Fin de la
guerre d'Algérie ", proposé l'an dernier, est devenu
aujourd'hui " Fin de la Guerre d'Algérie - 1962 ", marquant
un réel progrès.
Elle relève dans le texte diffusé un certain nombre
de vérités basiques, enfin officiellement reconnues :
- la revendication d'indépendance se trouve circonscrite au
seul Front de Libération Nationale, gommant le mythe du soulèvement
d'un peuple contre l'oppression coloniale ;
- les accords d'Evian (le cessez-le feu n'est pas cité) ont été
ratifiés par la France le 8 avril par referendum réservé
à la seule métropole ;
- le second referendum, en Algérie, s'est traduit par une ratification
massive, le 1er juillet, soit après l'exode de la majorité
des Européens, la France reconnaissant l'existence d'un Etat algérien
le 3 juillet ;
- le gouvernement algérien, présidé par Ahmed Ben
Bella, n'a été investi que le 26 septembre
et cette
installation conditionnait la fin de la guerre d'Algérie, jusqu'alors
fixée au 2 juillet 1962.
L'A.N.F.A.N.O.M.A. constate avec satisfaction que la vivacité
des réactions au sein de la Communauté des Français
rapatriés, sur laquelle elle avait attiré fermement l'attention
des plus hautes Autorités nationales, avec quelques uns de ses
partenaires, a porté ses fruits. Crier " Au loup ! "
a parfois du bon
A Paris, le 12 janvier 2012
Le Président
Yves Sainsot
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Monsieur le Député - Maire,
Des Sétifiens, Français d'Algérie, exilés
depuis 1962, adhérents à notre association depuis 1969,
me font savoir que pour commémorer le Cinquantenaire de "
La Fin de la Guerre d'Algérie ", vous auriez prévu
des " Réunions Festives ", à l'attention des rapatriés.
SACHEZ QU'ILS N'Y PARTICIPERONT PAS !
Pour nous ces cérémonies seraient déplacées.
Le rappel de cette époque en ranimant nos souffrances, notre tristesse,
raviverait le malheur que notre communauté
a vécu les années 1954 -1962.
Nous avions fait confiance à un homme qui nous a trahis. Car Naïfs
que nous étions, nous n'avions pas compris que les troubles en
Algérie lui serviraient à rejouer un rôle international.
En Mars 1962, lors d'une manifestation pacifique, destinée à
réconforter les habitants d'un quartier d'Alger, il n'a pas hésité
à ordonner à la troupe de " rétablir l'ordre
par tous les moyens", ce qui fut fait avec les armes de guerre.
( Mon Grand-père, né à QUINGEY dans le DOUBS, à
83 ans a été mis en joue par un Appelé.
Fort heureusement le coup de feu n'a pas eu de graves conséquences
)
Pour nous, les vrais français, les Harkis dont le sang a rougi
notre drapeau,
- Considérer que le 19 mars 1962 est une victoire, est une infamie.
- Marquer le 50ème anniversaire de la fin de l'Algérie Française
serait une insulte.
Je fais partie d'une génération dont les aïeux ont
combattu les Prussiens ; les parents le Nazisme, ce qui nous autorise
à ne recevoir des leçons de patriotisme ou de démocratie
de personne.
ALORS Monsieur le Député-Maire, j'espère que vous
aurez quelques égards pour les Pieds-Noirs de l'Algérie
Française, et pour cela, je vous remercie de l'attention que vous
aurez voulu accorder à cette correspondance et vous prie de croire
au respect que je porte à votre fonction.
Jacques ADRIET
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38° CONGRES NATIONAL DU CERCLE ALGERIANISTE A
PERPIGNAN
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Selon que tu seras puissant ou misérable !!
L'Algérie est un pays riche peuplé de pauvres ! Et c'est
bien vrai car si l'Algérie est un pays riche c'est qu'elle ne règle
pas ses dettes.
Nombreux sont les Algériens qui viennent en France avec un visa
touristique et qui dès leur arrivée se présentent
aux urgences de nos hôpitaux où, bien entendu, on ne refuse
personne. Après soins et interventions chirurgicales, nombreux
sont ceux qui repartent sans régler la facture.
Ainsi d'après un pointage précis l'Algérie doit aujourd'hui
600 millions d'euros à l'Assurance Maladie française, soit
10% de son déficit annuel. La plupart des hôpitaux français
refusent dorénavant d'intervenir tant que ce différent financier
ne sera pas réglé.
Pour conséquence immédiate cela risque de coûter la
vie à la petite Manil, 8 mois, qui doit absolument subir une greffe
de moelle osseuse. L'Algérie n'est pas équipée pour
réaliser une telle opération qui coûte 200.000 euros
et aucun hôpital français n'accepte de la réaliser
sans obtenir une garantie d'être payé.
L'Algérie n'a encore demandé aucun visa médical pour
ce bébé préférant sans doute ignorer cette
dette.
D'après les renseignements obtenus auprès de notre ministre
l'intervention sur M. Bouteflika, à l'hôpital du Val de Grâce
à Paris, a pourtant bien été payée par les
autorités algériennes et celle actuelle sur M. Ben Bella
sera " officiellement " payée également. Il est
vrai que la vie de ces deux vieillards est sans aucun doute plus importante
que celle d'un bébé inconnu.
Manu GOMEZ
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FR3. Mercredi 25 / 01 / 2012 à 22 H 45.Paroles
de Pieds Noirs.
Chers amis vous êtes invités à suivre une émission
de FR 3 qui donne la
parole aux pieds Noirs.
Monseigneur MOLINAS de ZERALDA est invité au débat.
Rendez - vous donc à mercredi 25 Janvier à 22 H 45 sur FR
3.
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APRES BOUTEFLIKA, BEN BELLA
(Source : radio " Algérie
Plus ")
Au nom de quelle humanité avons-nous le devoir de " sauver
la vie " d'un homme qui a assassiné nos enfants, vos enfants
? Ahmed Ben Bella a été le premier président de
la république algérienne. C'est sous ses ordres qu'après
le " cessez le feu " et les accords d'Evian, ont été
massacrés, dans des conditions tellement horribles qu'il est
préférable de ne pas les rappeler, près de 5000
européens et plus de 100.000 Harkis, parents, femmes, enfants
et bétail compris. C'est également sous ses ordres qu'avant
le 19 mars 1962, date de la soi-disant fin de guerre d'Algérie,
des bombes, des mitraillages, des enlèvements ont tué
aussi bien en Algérie qu'en métropole plusieurs milliers
d'européens et de musulmans.
Si son état de santé jugé trop grave par les spécialistes
algériens l'obligeait à " émigrer " certains
pays de l'Est auxquels Ben Bella a fait appel après notre départ
auraient pu le recevoir. Avons-nous vocation d'abriter et d'accueillir
tous nos ennemis, de les soigner, de tenter de les maintenir en vie,
alors qu'ils ont assassiné les nôtres ?
Manu GOMEZ
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Cette phrase là je ne veux plus l'entendre
A la fin de ma conférence cette femme s'est approchée de
moi et m'a dit : " Mon fils Alain est parti en Algérie pour
vous défendre et il est mort en février 1961. " Cette
phrase là je ne veux plus l'entendre.
Le fils de cette femme n'est pas parti en Algérie pour NOUS défendre
mais pour défendre la France. Il n'est pas mort pour NOUS, il est
mort pour la France. Quand les Corps Francs d'Afrique ont débarqué
en Provence, quand les tirailleurs algériens ont libéré
Colmar, ce ne sont pas les Provençaux et les Alsaciens qu'ils venaient
libérer mais la France.
Ce n'est pas NOUS que les 400.000 appelés du contingent venaient
défendre. Ce n'est pas pour NOUS que des milliers sont morts en
Algérie. Jusqu'en 1959 ils sont morts pour défendre une
terre française qui devait rester française, après
cette date ils ont été sacrifiés pour une terre qui
ne serait plus française, ils ont été " assassinés
" par de Gaulle, par sa politique. Ils se sont fait massacrer alors
que les émissaires gaullistes " marchandaient " avec
le FLN l'abandon de l'Algérie. Ils ont été sacrifiés
comme l'ont été les Harkis au nom de la grandeur gaullienne.
2012 est la cinquantenaire de cet abandon.
Beaucoup de choses vont se dire, vont s'écrire, mais il est une
priorité qui ne doit surtout jamais être occultée:
la décision prise par le socialiste Guy Mollet d'envoyer le contingent
en Algérie a été un acte criminel. Cette guerre devait
rester une guerre de soldats de métier et non pas d'appelés
novices.
Cette guerre nous concernait et cette terre c'était à nous
de la défendre car c'était avant tout NOTRE terre. Jamais
les Unités Territoriales (UT) n'auraient dû être dissoutes
mais au contraire notre mobilisation aurait dû être plus généraleet
plus active.
Je reste persuadé qu'une solution aurait pu être " négociée
", avec ou sans la France, pour que nous restions " chez nous
"
en Algérie et, que cela plaise ou non aux Algériens, ce
pays ne s'en serait que mieux porté et serait aujourd'hui, comme
l'avait prédit en 1956 un ministre syrien, l'équivalent
d'un pays européen.
Manu GOMEZ
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68 / France
2012 ?
Mes pensées se tournent vers ce futur proche des présidentielles.
Il me faut beaucoup de courage pour ne pas tomber dans un pessimisme tragique
lorsque j'écoute, par le relais des médias le " tango
argentin " de l'UMP ou du PS, partis qui nous abreuvent de fausses
nouvelles, de faux espoirs et de contradictions qui se chevauchent d'un
jour à l'autre
Je me dis que ni la France, ni nous ni moi,
humbles votants, nous ne méritons une telle machination politique,
une telle guignolade où des oligarchies et des " " initiés
" de chapelles obscures nous retiennent prisonniers, nous esclavagistes
et veulent nous marquer au fer de leurs élucubrations funèbres,
contre le BIEN de la France.
L'échéance est proche ! Une sorte de prémonition me
permet d'écrire que si nous ne réagissons pas, une fois de
plus, nous allons nous enfoncer dans les cercles concentriques d'un enfer
de Dante et d'une période lamentable avec le PS / UMP ou son inverse.
Le pays depuis des décennies survit. Il est victime de l'apathie,
de la petitesse et des faiblesses chroniques de ses dirigeants qui, à
chaque élection, nous font mordre à l'hameçon du vote
" utile " sans que cela ne débouche sur le redressement
de la Nation. Depuis le temps du gaullisme moribond et menteur, avec un
passage au socialisme le plus catastrophique, nous supportons des élus
qui bluffent et jouent aux illusionnistes avec notre bulletin de vote. Cela
fait cinquante années que nous avons des politiciens qui nous mènent
en bateau vers les récifs d'une mer des Sargasses, en voulant nous
faire croire qu'ils sont dieu à la place de Dieu. Hélas, nous
n'avons pas su réagir, balayer ce temps de crise en nommant aux rênes
du pouvoir des gens neufs, sérieux et engagés au redressement
du pays.
Que nous promettent-elles ces élites de pouvoir qui s'échangent
les places pour leurs profits personnels ? En ce début de troisième
millénaire quel idéal nous proposent-ils ? Aucun ! Aucun,
parce que ces partis de l'omnipotence partagée, peut-on dire, nous
bercent, nous bernent et nous entourloupent de mots, de maux. Trop souvent,
nous tombons dans le piège qu'ils nous tendent. Nous posons alors
dans l'urne, non pas un bulletin qui désigne le meilleur candidat
mais seulement le moins " pire ".
Aurons-nous le même scénario en 2012 ? En vérité
et en mon âme et conscience nous n'avons plus le droit de tomber dans
l'erreur. Il nous faut voter le changement, le VRAI, en éliminant,
dès le premier tour des présidentielles, les sangsues PS et
Cie ou UMP gaulliste.
De quoi s'habille notre devenir ?
Nicolas Sarkozy, derrières ses envolées et ses effets de manches,
en parfait avocat, nous jette de la poudre de perlimpinpin aux yeux avec
ses grands discours qui résonnent comme un son de cloche fêlé.
Ne lui cherchons pas la petite bête dans les " affaires ",
elles sont si nombreuses, mais arrêtons-nous à ces dernières
petites phrases qui font peur
Le " AAA " ? Il était
incontournable
et voilà qu'il ne devient plus tellement nécessaire.
Mais alors, et les taux d'intérêts liés à nos
emprunts ? C'est de la crotte de bique ? N'avons-nous pas un endettement
déjà suffisant pour faire fi d'une telle pénalité
?
Je prends à l'instant connaissance du dernier tour de passe-passe
présidentiel : La TVA " sociale "
patronale (?)
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Une machination qui va peser sur notre pouvoir d'achat ! Les laquais UMP
nous font croire que grâce à ce système absurde nos
revenus s'amélioreront. Comment croire en ce projet " gadget
", pré-électoral, lorsque l'on apprend que le système
bénéficiera avant tout aux entreprises du CAC 40 qui verront
leurs charges patronales diminuer des trois quatre du montant annoncé,
contre un quart aux prélèvements sociaux des exécutants
: les travailleurs ! Pour quel résultat immédiat ? Permettre
aux dirigeants de grands groupes de placer plus de dividendes en Suisse
ou au Diable, tout simplement. Par contre la contrepartie de cette opération
sera l'augmentation des prix par la grâce de cette TVA si peu "
sociale " et de ce fait, une diminution du pouvoir d'achat de tous.
La belle mesure que voilà ! Que les élus UMP veulent nous
faire gober ! Comment croire, avec cette " mesurette ", qu'il
faut acheter " français " alors que les accords commerciaux
européens, depuis belle lurette, sont anti favoritisme d'Etat, au
profit de la préférence européenne dans le cadre des
marchés au sein de la trop malade Europe
Une fois de plus tout
est faux. Cette taxe va alourdir nos dépenses -sans aucun effet de
coût sur la marchandise importée, pour le pays qui nous l'envoie
- mais
payées avec notre argent, à un prix plus élevé.
François Hollande ? Parlons-en ! Un cas désespéré
tellement il sera " tenu " par le programme concocté par
son " pire " ami, Hamon le trotskyste, le chancre de la troisième
république ! Rien ne tient la route dans ce fameux programme préparé
de longue date, et sans tenir compte des effets néfastes de la crise.
Créer des emplois ? De quelle manière ? Des idées brumeuses
mais pas de possibilité de les réaliser. Trois millions de
chômeurs nous coûtent très cher mais par exemple, l'UMP
/ PS savent-ils qu'il y a plus de cinq cents mille offres d'emplois, au
fameux pôle emploi, qui ne trouvent pas preneurs ? Que souvent les
gens, pour des raisons sociales ou politiciennes diverses ne sont pas radiés
de la longue liste des chômeurs et continuent à toucher indument
des indemnités. Ils refusent, soit la formation soit l'emploi proposé
et touchent leurs allocations sans s'investir ? Si nos institutions ne montrent
pas une volonté ferme au changement - et les largesses promises par
le PS / Les Verts en la matière en seront la preuve - il faudra vingt
ans à la France pour se redresser, comme au temps de Mitterrand et
de ses trente cinq heures.
Hollande Président ? C'est la fin du Pacs et le mariage autorisé
des personnes du même sexe ; c'est l'homoparentalité ; c'est
le vote des étrangers d'Orient ! Quant à la fin du nucléaire
de François Hollande, que faut-il en penser ? Avec ses faux amis,
il est en fâcheuse posture. Pourra-t-il changer la donne de ce poker
menteur lorsque nous connaîtrons son programme ? Ce n'est pas sûr
! Le nucléaire est sans doute un produit dangereux mais ne nous faisons
pas d'illusion, il n'y a pas aujourd'hui ni demain de produits de remplacement,
sauf la bougie et la bûche dans la cheminée. Les éoliennes
coûtent encore très chères et sont un produit d'un maniement
délicat qui ne s'imposera pas sur tout le territoire. Témoignage
tout récent : les forts vents du Nord ont détruit des pâles
d'éoliennes ! Quant au solaire, nous n'avons pas encore d'industrie
à la hauteur des promesses espérées sur ce produit
sauf acheter du matériel à la Chine
encore un produit
chinois ? Gardons les yeux ouverts !
3
Aucune de nos industries : éoliennes et solaire ne sont opérationnelles
ou valables au plan national ; même pas véritablement prometteuses
d'un changement de vie dans les années à venir. Là
aussi, des paroles comme un coup de pied dans l'eau
sans effet !
UMP / PS ? Nous n'avons que des désillusions
Devons nous y souscrire encore une fois, pour cinq ans ? La France est
faible de ses élus, de ce manque d'innovation dans le traitement
des problèmes que nous subissons. Dire que Nicolas Sarkozy au début
de son mandat nous souhaitait à l'image d'une Amérique !
La crise aurait été pire après le désastre
des subprimes de " Uncle Sam ! ". Elle est là, la crise
! De son côté, Hollande n'a pas conscience du futur de notre
pays, à observer sa manière de promettre, sans véritable
programme, autre que celui mijoté par son parti. Pour lui : "
Demain on rase gratuit ! "
L'autre inconvénient de cette droite UMP ou cette gauche PS ?
Ils nous lient à un euro qui sombre, car cet " écu
", c'est leur jouet. Ils y tiennent et veulent nous perdre avec lui,
en se gardant de nous indiquer que la monnaie européenne est au
bord de son effondrement dans la forme actuelle. Il suffit de consulter
les cours des bourses mondiales. Conserver l'euro en l'état est
une erreur que certains dénoncent, comme il a été
impossible de passer sous silence les " cachotteries " d'une
Grèce menteuse ou les abus d'autres " clients " dans
sa gestion. La solution ? Des mesures restrictives sont à mettre
en place parce que certains Etats n'ont pas la capacité financière
et économique de faire partie du cercle premier des quelques sept
ou huit Etats qui ont construit cet euro sans précaution, pour
le simple plaisir d'y croire. Eliminer l'euro, pourquoi pas ? Je suis
pour un euro à deux vitesses mais, je ne suis pas un spécialiste
Le résultat de cette crise qui dure ? Les politiques sont des bonimenteurs
qui nous vendent leurs salades. Rendons-nous compte, enfin, qu'elle n'est
plus de première fraîcheur ! Des députés, des
sénateurs sont à l'image de leurs idéaux, ce cheminement
étroit, sectaire, où ils sont tenus en laisse par les "
gourous " et des instances secrètes qui les guident comme
un Maître dresse son chien ! Ils nous montrent chaque jour leur
incompétence à envisager les vraies mesures aptes à
notre redressement et se consolent en se référent à
un gaullisme dépassé ou un mitterrandisme obsolète
: La clef de leurs croyances dogmatiques. Ils bradent nos biens aux fortunes
d'Orient, comme l'Algérie au FLN ! Le cas du PSG n'est que la partie
émergée de l'envahissement du Sud. Après le football
et la télévision, les banlieues bénéficient
de la manne pétrolière du Qatar islamiste et de ses dollars
pour quelle France ?
Nous ne voulons plus de ces courbettes ni de ce passé ou nous retrouvons
Boutin, Mélenchon, Eva Joly, Bayrou, Villepin et d'autres illuminés
qui ne défendent que leur porte-monnaie en essayant, au passage,
de briguer dans leurs camps respectifs un " portefeuille " à
la hauteur de leurs incompétences. Ma prémonition m'indique
cela !
Le cas Marine Le Pen ? Malgré le barrage des médias qui
étouffent ses paroles et médisent sur ses propos, à
bras raccourcis, sans pudeur ni courage, elle conserve la volonté
de se battre avec du bagout et de la répartie. Il lui en faut face
aux chacals qui l'agressent. Hélas, pour encore cette élection,
elle a son talon d'Achille : Un père !
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Le poids des excès verbaux paternels sont comme une planche savonnée
sous ses pieds. Elle mérite pourtant d'être écoutée.
Par exemple, pour des oreilles sensibilisées aux expressions malheureuses
du père, il faut qu'elle se détache définitivement
de ce passé ! Son objectif immédiat : Déclarer, clairement,
que tout français quelque soit son origine ou sa religion ne la
laisse pas indifférente ; qu'elle souhaite les trouver avec elle
dans le combat pour une Grande France. Elle se doit, dans ses discours,
d'affirmer encore et encore qu'un Français d'origine étrangère
a, sans restriction, les mêmes droits qu'un métropolitain
de souche, pourvu que son cur et ses actions correspondent à
l'idée d'une France du respect de son prochain et du droit. Quant
au problème de l'euro
Des nuances doivent être apportées
à son programme
. On ne peut pas sortir de l'euro sans précautions
ni un certain temps.
Enfin, un détail à mettre en exergue et que je considère
personnellement comme important, très important dans les propos
à venir de Marine le Pen. Nous avons eu en France assez de généraux
de valeur : De Lattre, Juin, Leclerc
pour ne pas glorifier celui
qui nous a mentis, en 1962.
**************
Un dernier point ayant trait à cette campagne présidentielle
2012, déjà largement entamée : Les parrainages !
Il est anormal qu'une personne qui représente au moins 20 % des
probabilités de votes ainsi que d'autres prétendants, ne
puissent pas être présents à la prochaine élection
présidentielle. Les refus de signatures, imposées à
leurs élus par l'UMP / PS, signifieraient la renaissance d'un sectarisme
dictatorial digne de républiques bananières ou orientales
et
la fin de la Démocratie !
De ce fait, le jeu républicain serait faussé et je présume
que, comme moi, beaucoup de Français refuseront d'aller voter et
d'élire un falsificateur d'urnes.
Robert Charles Puig / janvier 2012
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L'histoire refait surface: la Turquie a la mémoire courte.
Les déclarations du Premier ministre turc, Monsieur Erdogan,
à propos du " génocide " que la France aurait
commis en Algérie, relèvent à la fois de l' hystérie
verbale et de la plus grotesque manipulation historique.
De plus, Monsieur Erdogan est bien mal placé pour parler de "
génocide " en Algérie, région qui fut durant
trois siècles une colonie" ottomane "sous le nom de
Régence d'Alger (Wilayat el-Djezair en arabe et Gezayir-i Garp
en turc), et dans laquelle les janissaires turcs s'illustrèrent
par leurs méthodes particulièrement brutales et expéditives.
En 1520, Sidi Ahmed ou el Kadhi fut le premier résistant kabyle
à la colonisation turque, réussissant même à
s'emparer d'Alger et forçant le chef de bande Khar ad-Din Barberos
à se replier à Djidjelli.
En 1609, les Kabyles vinrent battre les murs d'Alger puis, entre 1758
et 1770, ce fut toute la Kabylie qui se souleva.
Au début du XIX° siècle, plusieurs autres insurrections
se produisirent, notamment entre 1805 et 1813, puis en 1816 et enfin
en 1823.
Il en fut de même dans les Aurès où les Chaouias
réussirent à interdire toute présence effective
du pouvoir ottoman.
Constantine fut un cas à part car les Ottomans y avaient de solides
alliés avec la tribu des Zemoul, ce qui n'empêcha pas les
autres tribus kabyles de se soulever régulièrement.
Tous ces mouvements furent noyés dans le sang, à l' image
de ce qui fut la règle en Libye : " La force est employée
à la turque , les colonnes de réguliers, Turcs et Couloughlis,
usent du sabre, du fusil et du canon, brûlent récoltes
et villages, s' emparent d'otages, empalent et décapitent, exposant
par dizaines les têtes coupées.
L'usage de la force démontre la résolution du maître
et l'irréversibilité de la situation "
Dans la Régence d'Alger, les Turcs pratiquèrent une ségrégation
institutionnalisée, la politique de l'élite dirigeante
militaro administrative ottomane étant d'éviter de se
dissoudre par mariage dans la masse de la population.
La violence ottomane ne s'exerça pas uniquement contre les populations
locales.
Quelques exemples : -
Le 27 mai 1529, après un siège de trois semaines, les
25 survivants de la garnison espagnole qui défendait le fort
construit dans la baie d'Alger capitulèrent contre la promesse
qu'ils auraient la vie sauve ; or, leur chef, le comte Martin de Vargas,
grièvement blessé, fut massacré à coups
de bâton par les soldats turcs. -
Le 20 juillet 1535 Khayr ad-Din Barbaros lança un raid sur l'île
de Minorque, aux Baléares, enlevant plusieurs centaines de captifs,
hommes, femmes enfants qui furent vendus sur le marché aux esclaves
d'Alger. -
En 1682, après que le Dey eut déclaré la guerre
à la France, l'amiral Duquesne se présenta devant Alger
où les Turcs massacrèrent le père Jean Le Vacher,
consul de France, en
l'attachant à la bouche d'un canon -(La Consulaire ) ***
En 1688, pour lutter contre les pirates, le maréchal d'Estrées
bombarda Alger et plusieurs captifs français furent également
attachés à des canons.
La piraterie constitua jusqu'au début du XIXème siècle
le cur de la vie politique et économique de la Régence
turque d'Alger.
Il s'agissait bien de piraterie et non de Course puisque les raïs,
les capitaines, n 'obéissaient pas aux règles strictes
caractérisant cette dernière.
La recherche historique a en effet montré que son but n'était
pas de s'attaquer, avec l'aval des autorités, à des navires
ennemis en temps de guerre, mais que son seul objectif était
le butin.
A l'exception du raïs Hamidou, tous les acteurs de cette piraterie
étaient des Turcs, de naissance ou renégats, aucun n'était
d'origine algérienne.
Ceci étant, deux choses doivent être claires :
1) Les lois mémorielles (loi Gayssot, loi Taubira et autres)
interdisent et assassinent la recherche historique et c' est pourquoi
tout historien sérieux oit exiger leur abrogation.
2) Les politiques n'ont pas à encadrer l'Histoire ; quant aux
députés, au lieu de voter des lois mémorielles
électoralistes, ils feraient mieux de se préoccuper du
sort des Français qui les ont élus.
Mais, comme le disait Charles Maurras :
" A quoi songe un élu ? A être réélu
"
.
Bernard Lugan 23/12/12
*** La Consulaire
Cette pièce de canon était autrefois braquée vers
l' entrée du port d'Alger. pièce d 'artillerie d 'une
longueur d' environ 7 mètres
Elle doit son nom actuel au père Levacher, missionnaire et consul
de France auprès du dey en 1682, qui, ayant échoué
dans sa tentative pour faire cesser le bombardement de la ville par
la flotte française commandée par Duquesne (1610-1688),
fut attaché à la bouche de la pièce et son corps
propulsé par le boulet en direction de l' escadre française
mouillée au large.
Pris en 1830 lors de la conquête d'Alger par l' amiral baron Duperré,
le canon est expédié à Brest et dressé à
son emplacement actuel le 27 juillet 1833.
Jusqu 'ou on va s' abaisser???.
Ce canon a été pris aux turcs !!!!!
Algérie-France : Le retour de Baba Merzoug dit "La Consulaire"?
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Ce sont des rumeurs qui courent mais le combat existe depuis maintenant
presque une décennie. Le canon" Baba Merzoug," prise
de guerre lors de la conquête d'Alger, risque d' être remis
à l'Algérie, après un très long exil à
Brest.
http://www.latribune-online.com/culture/5637.html
Ceci a été démenti par la Marine
Française, mais ce n' est pas définitif car celle-ci n'
ayant point reçu d' ordre officiel de la part de l'Etat Français
http://www.algerie-plus.com/diaspora...-baba-merzoug/
Certaines rumeurs courent encore, la France et l'Algérie
se seraient mises d' accord pour un retour le 5 juillet 2012 à
l' occasion des 50 ans d' indépendance de l'Algérie. Les
démentis de la Marine française seraient alors pour garder
l' information secrète jusqu'au jour J
Retour marquant pour ce canon qui pourrait agir dans
la signature du traîté d 'amitié entre les deux pays...
traîté jamais signé jusqu'ici
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Tract prémonitoire distribué en Algérie
en 1961/62.
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Robert PUIG termine l'année 2011 par ce texte
n° 67.
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Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes
Le 23 décembre 2011
Le Cercle algérianiste condamne les propos inacceptables du Premier
ministre Turc Recep Erdogan
Le Cercle algérianiste apporte son soutien et tient à exprimer
toute sa solidarité avec la communauté arménienne
de France, à loccasion du vote, à lassemblée
nationale, de la proposition de loi, de pénalisation de la négation
du génocide arménien de 1915. Il condamne, en revanche,
sans ambiguïté, les propos inacceptables travestissant la
vérité historique du Premier ministre Turc Recep Erdogan,
accusant la France davoir commis un génocide en Algérie
et davoir massacré 15 % de la population algérienne
à partir de 1945.
Il est intolérable que le Premier ministre Turc veuille masquer
la propre responsabilité de son pays dans lun des plus grands
drames du siècle dernier, en inventant de toutes pièces
un pseudo-génocide, dont la France se serait rendue coupable. Plutôt
que de senferrer dans une attitude négationniste, le Premier
ministre Turc serait bien inspiré de se pencher, non seulement
sur lhistoire de son propre pays, mais aussi sur celle de lAlgérie
: il y découvrirait que, sil y a bien eu un génocide
en Algérie, cest bien celui des 100 000 Harkis qui ont combattu
pour la France et ont été impitoyablement massacrés
par le
FLN.
Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français dAfrique du Nord
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66 / France
Tes girouettes politicardes
Ainsi, à l'occasion d'une conférence marquant les dix ans
de la Chaire Algérianiste de Nice, si bien évoquée
par Monsieur Emile Serna, voilà t-il pas que tout à coup,
le Maire de Nice, Monsieur Christian Estrosi se souvient que nous existons,
que nous formons un groupe, une population d'administrés importante,
dans cette grande ville du bord de la Méditerranée qui nous
rappelle une autre vie et qu'il faudra compter, aux élections,
avec notre bulletin de vote. Pour cela, tout à coup, il se veut
" copain comme cochon " avec des concitoyens exilés ?
Eh bien, non ! Nous ne mangeons pas de ce pain là et nous ne pouvons
accepter cette offre qui sent la girouette politicarde, le miroir aux
alouettes et l'appeau siffleur auquel nous ne donnerons pas notre voix
aux prochaines présidentielles et législatives. Nous nous
sommes fait avoir en 2007, par les discours de Nicolas Sarkozy et ses
ambassadeurs en Algérie, lors de propos honteux et indignes de
l'honneur de la France. La rupture attendue est restée lettre morte,
après les douze ans d'attentisme de Jacques Chirac, et rien n'a
été fourni comme preuve du respect de notre passé
et de notre mémoire. Cette fois-ci, nous ne nous laisserons pas
- je l'espère - berner pas des paroles en l'air ou sirupeuses qui
n'ont de valeur que le besoin de voix, pour les élections
Nous ne nous laisserons pas " faire marron ! "
Un jour, ce monument nous le construirons, un grand ! Mais pas à
Nice sous la tutelle de son Maire actuel qui n'a pas entendu nos paroles,
n'a pas pris conscience de nos écrits, en prétextant une
attitude gaulliste dépassée, avec sa statue. Nous, c'est
le mensonge du général que nous retenons. C'est l'exode
imposé qui nous a fait nous élever contre cette statue !
Nous ne sommes pas rentrés en France par plaisir ! J'accuse, et
nombreux sont ceux qui accusent avec moi les politiciens du Parlement
et du Sénat, pantouflant depuis un demi-siècle dans nos
institutions et qui se complaisent dans une politique ancienne et gaulliste
sans en dénoncer les travers, les mensonges sur les événements
tragiques que nous avons vécus et le " copinage " entre
le FLN et certains ministres de l'exécutif français et parisien,
avec l'appui de traitres obscurs et de chapelles, liés au vieux
RPF moribond. Chapelles ou obédiences qui se rappellent à
nous dans les articles de journaux
" Toto la salade "
dans les instances maçonniques niçoises, avec un véritable
triolisme police, justice et politique ! Lille, avec un " Dodo la
saumure " où se jouent d'hypocrites parties fines ! La saumure
d'ailleurs, n'est-elle pas utilisée pour conserver les morues ?
De toutes ces frasques et guignolades, de ces tribulations tragicomiques,
nous n'en voulons plus ! Je me souviens d'un ami qui me disait récemment
: " Mais l'Algérie française, cela a cinquante ans,
c'est le passé
Ta vie, ta famille est là en France,
à Nice, alors pourquoi tant de nostalgie dans tes propos ? ".
Ce qu'il ne pouvait comprendre, cet ami, c'est que je suis parfaitement
conscient que ma vie d'homme, d'époux, de père et grand
père est ici, mais que justement pour tous ceux des miens nés
en France, il faut qu'ils sachent exactement pour quelle raison je me
trouve là ! De quelle manière nous avons été
en 1962, à cause des mensonges d'Etat de De Gaulle et de ses pairs,
mis à la porte d'une terre mille fois européenne par le
labeur de nos anciens, par notre travail ! Que jamais nous n'avons été
des colons
ils étaient vingt mille familles au plus, et
nous étions pour la plupart du million de Pieds-Noirs des enfants
des villes, de ces familles venues d'Espagne ou d'Italie, d'Europe pour
créer un monde neuf.
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Nous avons été vaincus par la terrible malversation du pouvoir
gaulliste qui fit de nous des outlaws
Alger honteusement fusillée
; Oran atrocement martyrisée ! Puis le bled, les campagnes laissées
aux mains des terroristes, aux meurtres, aux disparitions, sans que le
gouvernement français n'intervienne. Quelle honte que tout cela
!
Devons nous continuer à nous taire ? Laisser des esprits hostiles
et des associations sans fierté, sans honneur, nous insulter, nous
présenter comme des esclavagistes ou des colons racistes ? Non
! Voilà où est ma nostalgie, mon combat ! Pour la Vérité
sur notre passé. Pour combattre la fausse histoire que l'éducation
nationale présente aux jeunes écoliers, en espérant
effacer cent trente deux ans d'Algérie française. Cela je
ne peux pas le permettre et c'est pourquoi, parfois j'écris, je
crie ! Pour cette raison, j'espère qu'un jour proche, ce monument
existera à l'identique de celui que nous avons laissé à
Alger. Ce monument aux Morts de toutes nos batailles, que le pouvoir algérien
a rendu immonde en le dénaturant, en sabotant le symbole de ce
qu'il représentait : l'hommage aux morts pour la France !
Mais, cette initiative d'un monument ne peut être envisagée
par ceux qui nous ont mis au banc de la République depuis des années,
qui ont falsifié l'Histoire et qui veulent récupérer
nos cendres pour continuer à mentir au peuple de France, au nom
d'un gaullisme menteur.
Le pouvoir politique actuel versatile et timoré ne construit aucun
avenir. A cet effet, permettez-moi une petite parenthèse sur l'événement
du jour : le jugement de l'ancien Président Chirac
Autant
je n'ai jamais apprécié son long règne et son attentisme
laissant la France s'enfoncer dans le marasme économique ; autant
je lui reproche d'avoir refusé à cette Europe bancale, parfois
menteuse, son rôle de terre chrétienne ; autant je lui en
veux de son adoubement catastrophique auprès d'un Bouteflika toujours
hargneux et anti-français ; autant cependant, je considère
que la justice n'avait plus à le condamner de cette manière.
Le rang - encore - de la France dans le monde ne devait pas permettre
une telle décision de juges à la solde de cartels gauchisants
ou du pouvoir sarkozyste. Personnellement, je suis du côté
de ceux qui pardonnent et non du côté de ceux qui enfoncent
le dernier clou d'une peine dont notre pays pouvait se dispenser
Que la politique - qui gère malheureusement la justice - se regarde
et prenne conscience de cet abus de pouvoir judiciaire, triste et navrant
! Il y a tellement à dire sur nos gouvernants !
Les affaires à droite - la molle - entre Karachi et Bettencourt,
entre les déplacements couteux à l'étranger ou l'hexagone
et tant d'autres tripatouillages, sont pires que les abus de pouvoir de
Chirac, comme Maire de Paris.
Quant à la gauche - si multiple, si diverse, si lamentablement
sectaire et empruntée dans son approche obsolète de la France
- que penser de ses magouilles politicardes sans plonger dans un passé
lointain ? Mitterrand et ses domiciles " doubles " ; les affaires
de Lille et de Marseille qui durent depuis belle lurette ! Le rôle
que le PS voulait offrir à un DSK, triomphant sans combat, "
glorifié " par " Banal + " et d'autres chaînes
de télévision ou les journaux " papier-cul ",
alors que ses frasques étaient connues du quatrième pouvoir
aux ordres des partis ! Cet étrange pouvoir des médias qui
nous refuse un droit de paroles, qui nous a si souvent critiqués,
en accompagnant des hommes politiques, imbibés de la philosophie
gaullienne de la combine et de la machination !
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Un socialiste Président ? François Hollande creuse sa défaite
à travers les guerres de clans qui l'entourent
Il semble
que les bâtons dans ses jambes viennent plus de son camp que de
ses adversaires politiques, et c'est une bonne chose ! Faut-il au pouvoir,
un personnage de si peu d'envergure, prisonnier les diverses vagues idéologiques
qui sèment le désordre dans son camp ? Partisan de la repentance
la plus absurde, du vote des étrangers, tiraillé entre un
programme démagogique et dépassé, une crise qu'il
ne pourra résoudre sans des mesures drastiques et draconiennes,
est-il capable de nous sortir de l'ornière financière et
économique ? Pour quelle France ? L'euro se dégrade, notre
triple " A " ne sera plus qu'un souvenir digne des trente glorieuses
que Mitterrand, le premier, par sa politique intérieure et les
trente cinq heures a affaibli ! Quelle confiance peut-on avoir dans un
programme socialo-vert et communiste ? Aucune ! Hollande est l'otage des
fractions différentes de son parti et si par malheur il était
aux commandes du pays, que deviendra la France ? Elle sera bradée,
comme l'Algérie l'a été au FLN, au communautarisme
le plus farouchement anti-français, comme le démontre un
Delanoë, qui laissera de son passage à la Mairie de Paris
une image dont on perçoit peu à peu les aspects flous, méandreux
et grotesques, avec sa propension à satisfaire les extrémistes
de tous bords qui pullulent dans sa ville, la capitale, Paris !
Droite molle et dépassée par la crise, gauche paralysée
par ces propres sujets et les prétentions extrêmes de ses
différents courants, rien ne nous sera épargné par
des élus de ces deux partis, en 2012. Il nous faut " autre
chose ". Une autre vision de la France et de l'Europe. Une autre
manière de redonner au pays son honneur et sa puissance. Nous ne
devons pas nous laisser faire. Notre rôle est de réveiller
les esprits, de persévérer dans nos actions pour que notre
passé, en Algérie, soit reconnu et honoré ! C'est
la base d'un renouveau espéré, car en nous humiliant depuis
des décennies, c'est le pays qui est humilié !
J'ai, nous avons je crois, une idée de la France différente
de ces vieux partis démagogiques et impuissants à rendre
à la Métropole sa vraie place de Nation européenne.
Ni cette droite ni cette gauche, ne sont à la hauteur du défi
qui se présente. Les deux mentent ! Ils mentent avec la crise qu'ils
nous présentent comme on dresse un épouvantail dans un champ,
pour faire peur aux Français, parce qu'ils n'ont qu'une obsession
: garder ou prendre le pouvoir ! Les solutions envisagées sont
dépassées avant d'être mise en place. On nous ment
sur l'euro et sur cette Europe qui a ouvert ses frontières à
la misère du monde, mais qui n'a jamais su être, ni financière
ni économique. Il faut changer tout cela.
Seule une politique nouvelle, sans les mensonges qui accompagnent la crise
actuelle, permettra de nous sauver de cette récession que nous
présente le pouvoir en place et que la gauche ne résoudra
pas. Les objectifs, demain ? Revoir la communauté européenne
et la réduire à quelques Etats ; mettre en commun une politique
financière et économique enfin fiable et surtout honnête
; prendre en compte la nécessité de transformer l'euro sur
de nouvelles bases ; éliminer les pays qui n'ont pas le niveau
économique souhaité pour une nouvelle monnaie unitaire ;
changer Maëstricht en un traité mieux approprié à
sauver la civilisation européenne de l'envahissement de l'étranger.
Voilà par quoi, je pense, la France et l'Europe seront sauvées
et sortiront de la crise planétaire dont nous souffrons.
Robert Charles Puig / décembre 2011
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65 / Antibes 2011 par Robert PUIG
" En mémoire de
" Ainsi a commencé l'admirable
messe du dimanche 4 décembre devant une assemblée émue,
nombreuse, pour prier et se rappeler
Pourquoi commencer ces quelques lignes par ces mots, " En mémoire
de
" ?
Parce que ce fut pour tous un instant de recueillement, de communion avec
un passé qui nous est refusé depuis cinquante longues années,
malgré notre combat pour la reconnaissance de la Vérité,
notre Vérité ! Alors, durant cette grande messe, les souvenirs
étaient présents : ceux que nous avons laissé là-bas,
les morts, les disparus, la mémoire du passé, mais tous
avaient comme moi l'envie de dire : le combat continue ! Ne nous laissons
pas abattre par les fausses paroles, les appels du pied et les promesses
qui vont surgir à l'approche de l'élection présidentielle.
Restons clairvoyants dans cet ultime assaut que nous allons mener en 2012,
pour qu'enfin notre honneur nous soit rendu à la face du monde.
Que les menteurs, les sournois, les faux dévots qui ont prêché
le pire de notre vie en Algérie soient enfin désignés
et châtiés.
Antibes 2011 des 3, 4, et 5 décembre, a été l'occasion
d'un grand rassemblement de la fraternité pied-noire où
de nombreuses associations se sont retrouvées sous le parrainage
du " Rassemblement National des Français d'Algérie
et leurs Amis ". Trois journées de la mémoire, de l'histoire
et de la culture, où des artistes peintres et des romanciers, des
écrivains, par leurs écrits " racontaient " une
vie que nous ne pouvons oublier : celle de l'Algérie française
; celle des malheurs qui se sont abattus sur un peuple n'arrivant pas
encore à admettre le mensonge et l'ignominie qui l'a poussé
à fuir une terre qu'il avait sorti du néant, pour en faire
un monde du vingtième siècle.
Conférences ; projection du film : La valise ou le cercueil ; tables
rondes et bien entendu ambiance amicale ou émouvante pour certains,
accompagnait la paella ou le couscous, au gout de " là-bas
".
Des journées qui alliaient la réconciliation d'amitiés
que des divergences secouent, avec de l'espoir d'une vraie unité
de nos associations, pour le futur.
J'ai croisé des amis venus d'Avignon et du nord de la France, Strasbourg,
à ces journées ! Tous avec la même volonté
d'action, de désir que l'Algérie française sorte
de l'ombre où un demi siècle barbare, néfaste, a
voulu la renfermer.
Parler de tous, de tout, il faudrait des pages. Alors, simplement quelques
lignes pour écrire combien la présence de Jean-Jacques Jordi
et de son livre : Un silence d'Etat, étaient attendus. ENFIN un
historien, de gauche dit-on, qui écrit à priori sans parti
pris, l'histoire de notre destin, de cette horrible fin de l'Algérie
française.
Bien entendu, pour certains d'entre nous, il manque des éléments,
il manque des chiffres sur les massacres, les disparus dans son livre,
et c'est certainement vrai
Personnellement, je retiens une chose,
une seule. Ses pages racontent les morts et les disparus, et il est écouté
Il souligne le rôle des gendarmes rendant au FLN les prisonniers
européens ; les patrouilles militaires, sous le couvert d'un cessez
le feu unilatéral, qui laissent les terroristes kidnapper des civils,
et il est entendu.
Sans doute, ne fait-il que répéter ce que nous disons depuis
un demi-siècle ; ce que beaucoup ont dénoncé et écrit,
comme par exemple Geneviève de Ternant ou le Docteur J.-C Perez,
mais J-J Jordi apporte des preuves et des documents administratifs formels,
les copies d'archives officielles que les gouvernements successifs de
la France nous ont TOUJOURS refusés. C'est pour cela que nous devons
le féliciter. Il mentionne les corps des prisonniers exsangues
cobayes humains d'un terrorisme inhumain
les femmes enfermées
dans des " camps de repos FLN ". Il écrit aussi : souvent
les dirigeants français connaissaient les lieux, les caches où
des Européens, des musulmans fidèles à la France
se trouvaient
et RIEN n'a été fait pour délivrer
ces morts en sursis
au nom d'une " non ingérence "
si parfaitement occultée en Libye et peut-être, en Syrie
pour des " printemps arabes " qui tournent au communautarisme
sectaire et à la christianophobie. J-J Jordi a ouvert une nouvelle
porte sur la Vérité et cela compte !
Enfin, je veux terminer ces modestes lignes en rappelant la magnifique
conférence d'Anne Cazal sur l'Algérie. Une conférence
faite avec le cur, les tripes et l'émotion. C'est une grande
dame qui sait parler, évoquer notre Algérie ! Je crois que
nous étions tous " en émotion " et chavirés,
à l'écoute de ses paroles et ses descriptions de la joie
ou du malheur.
C'est debout, à la fin de son exposé, que nous avons applaudi
Anne Cazal.
Robert Charles Puig / décembre 2011
P.S. Il nous faut maintenant préparer le voyage à Paris
en mars 2012. Espérons être nombreux à ce rendez-vous
de l'honneur et du souvenir.
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Elévation à la dignité de Grand-croix de la
Légion d'honneur de notre ami Hélie de Saint Marc
qui s'est déroulée le 28 novembre Cours des Invalides.
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Eloge au Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc
par le Général CA Bruno DARY, Gouverneur Militaire de Paris.
Mon ancien, mon commandant, et, si vous le permettez en ce jour exceptionnel,
mon cher Hélie ! Nous vivons à la fois une journée
exceptionnelle et un moment paradoxal : qui d'entre nous en effet n'a
pas lu un seul de vos livres, sans avoir eu, la dernière page tournée,
un goût amer dans la gorge ? La guerre est toujours une tragédie
et vos livres nous rappellent que l'histoire est souvent une tragédie
; ils m'ont ramené un siècle plus tôt, quand le capitaine
de Borelli, officier de Légion, alors au Tonkin, écrivait
à ses hommes qui sont morts :
Quant à savoir, si tout s'est passé de la sorte, Si vous
n'êtes pas restés pour rien là-bas,
Si vous n'êtes pas morts pour une chose morte, Ô, mes pauvres
amis, ne le demandez pas !
Et pourtant, aujourd'hui, il n'est pas besoin d'interroger tous les présents,
pour affirmer que tous sans exception sont très heureux de vivre
ici ce moment exceptionnel ; ils sont heureux pour notre pays, incarné
par sa République et son Président qui vient de vous décorer
; ils sont heureux pour la France, qui montre aujourd'hui qu'elle sait
à la fois pardonner et reconnaître chacun selon ses mérites
; ils sont heureux pour vous, pour l'honneur qui vous échoit, pour
le témoin que vous êtes, pour les mystères que vous
avez soulevés, pour le courage que vous avez toujours montré
! Alors, permettez-moi d'être leur porte-parole et d'essayer d'exprimer
tout haut ce que beaucoup ressentent intérieurement. Je parlerai
au nom de ceux qui vous entourent et de ceux qui auraient aimé
être là ; je parlerai au nom de tous ceux qui vous ont précédé,
ceux qui sont partis, au hasard d'un clair matin, dans les camps de concentration,
dans les brumes des calcaires tonkinoises, ou sous le soleil écrasant
d'Afrique du Nord. Comme je ne peux les citer tous, j'évoquerai
simplement le nom des trois derniers, qui nous ont quittés récemment,
le commandant Roger Faulques, héros de la RC4, le major Otto Wilhelm,
qui eut l'honneur de porter la main du Capitaine Danjou en 2006 à
Camerone, et puis, le caporal Goran Franjkovic, dernier légionnaire
à être tombé au combat, voici 15 jours en Afghanistan
Parmi ceux qui se réjouissent aujourd'hui avec vous, je veux citer
en premier lieu, les légionnaires, vos légionnaires, ceux
d'hier qui ont marqué toute votre vie et ceux d'aujourd'hui qui
étaient sur les rangs et sous les armes durant la cérémonie.
Vous avez dit et écrit que vous aviez vécu avec eux, les
heures les plus fulgurantes de votre vie ! Eh bien, ils sont tous là,
les petits, les sans-grade, les sans-nom, les oubliés de l'histoire
! Ceux dont les noms ne figureront jamais sur un monument aux morts !
Ceux qui montent à l'assaut sans hésitation, ceux qui se
battent la peur au ventre, mais le courage dans le cur, et ceux
qui sont tombés sans un cri ! Ils ont bâti la gloire de la
Légion et de notre armée avec leur peine, leur sueur et
leur sang. Parmi eux, comment ne pas évoquer vos légionnaires
du 1e REP, ceux des champs de braise et des brûlures de l'histoire,
ceux qui, une nuit d'avril 1961, vous ont suivi d'un bloc parce que vous
étiez leur chef ! Quand j'exerçai le commandement de la
Légion étrangère, nous avons évoqué
plusieurs fois ensemble cette aventure, votre sentiment et votre peine
à l'égard de la Légion d'avoir entraîné
des soldats étrangers dans une affaire française ; car la
Légion, elle aussi, a payé le prix fort ! Avec les légionnaires,
figurent aussi leurs chefs, vos camarades, vos frères d'armes,
ceux de tous les combats, ceux du 2e BEP de Raffalli, du 1e REP de Jeanpierre,
et puis, Hamacek, Caillaud et votre cher et fidèle ami, le Cdt
Morin, camarade de lycée et compagnon de déportation. Ils
ont partagé vos joies, vos peines, vos craintes, vos angoisses,
vos désillusions et vos espérances.
Sont heureux aujourd'hui, les jeunes officiers, ceux de la 4e génération
du feu, ceux qui ont longtemps monté la garde face au Pacte de
Varsovie, puis, une fois la menace disparue, une fois la Guerre froide
gagnée, sont repartis dans de nouvelles aventures, en opérations
extérieures, imprégnés de vos écrits, de votre
expérience, de vos interrogations, de vos encouragements et de
vos messages d'espoir ; ils sont repartis dans des circonstances bien
différentes, mais, comme vous, ils ont toujours cherché
à servir de leur mieux, guidés par leur devoir et leur conscience!
Et puis, parmi ceux qui se réjouissent, il y a ceux qui, un jour
dans leur vie, ont dit ''non'', fatigués des scènes d'horreur,
des années d'occupation et des humiliations répétées.
Contre toute logique, contre l'air du temps, contre l'attrait du confort
et la sécurité du lendemain, ils ont dit non, et ils ont
assumé leur décision en mettant leur peau au bout de leur
choix ; dans ce long cortège, Antigone a montré le chemin,
d'autres ont suivi et habitent encore ici, dans l'aile opposée
des Invalides, celle d'Occident ; ce sont les Compagnons de la Libération,
vos frères d'armes de la 2e Guerre Mondiale, venus de partout et
de nulle part, et qui, comme vous ont dit non, quand ils ont vu la France
envahie.
Se réjouit aujourd'hui avec vous la foule silencieuse de ceux qui
ont connu la souffrance, dans leur corps, dans leur cur ou leur
âme ; il existe un lien mystérieux, invisible, profond, indélébile
qui unit ceux qui ont souffert. La marque de la douleur vous confère
cette qualité de savoir regarder la vie autrement, de relativiser
les échecs, même importants, de rester conscients que tout
bonheur est fragile, mais aussi de savoir apprécier les joies simples
de la vie, le regard d'un enfant ou d'un petit-enfant, le sourire d'une
femme, la fraternité d'armes des camarades, l'union des âmes
des compagnons.
Vous rejoignent aujourd'hui dans l'honneur qui vous est rendu, ceux qui,
comme vous, ont connu la prison, la prison qui prive de liberté,
et surtout la prison qui humilie, isole, brise, rend fou, et détruit
l'être dans le plus profond de son intimité ; comment ne
pas évoquer ce mineur letton du camp de Langenstein, prisonnier
anonyme et qui vous a sauvé la vie ? Entre eux aussi, il existe
un lien mystérieux : je me souviens de ce jour de septembre 1995,
lorsque je vous ai accueilli au 2eREP à Calvi, je vous ai présenté
le piquet d'honneur, et au cours de la revue, alors que vous veniez de
vous entretenir avec plusieurs légionnaires, vous avez demandé,
avec beaucoup de respect et de pudeur, à l'un d'eux : " Mais,
si ce n'est pas indiscret, vous n'auriez pas connu la prison? " Et,
malgré son anonymat, il vous répondit que c'était
bien le cas
Et puis, parmi la cohorte immense, il y a ceux qui croyaient au ciel,
et ceux qui n'y croyaient pas, tous ceux qui ont été ébranlés
dans leur foi et leurs certitudes, pour avoir vu, connu et vécu
l'horreur ; ceux qui ont douté qu'il pût exister un Dieu
d'amour, pour avoir hanté les camps de la mort, qu'il pût
exister un Dieu de fidélité, pour avoir dû abandonner
un village tonkinois, qui avait cru à votre parole, ou qu'il pût
exister un Dieu de miséricorde, pour avoir été victime
de parjures. Et pourtant, au soir de votre vie, vous restez persuadé
que rien n'est inutile et que tout est donné, que si le passé
est tragique, l'avenir est plein d'espoir, que si l'oubli peut envahir
notre mémoire, le pardon ne pourra jamais assaillir notre cur
; c'est ce que vous avez appelé : ''l'Aventure et l'Espérance''
M'en voudrez-vous beaucoup si, parmi ceux qui se réjouissent en
ce jour, je parle aussi des femmes ? Celles que l'on évoque souvent
dans nos chants de légionnaires, Eugénie, Anne-Marie, Véronika
; celles dont les prénoms ont servi à baptiser les collines
de Dien-Bien-Phu ; celles qui ont toujours tenu une place particulière
dans votre vie de combattant et d'homme de lettres ; celles dont la beauté
et le charme ne vous ont jamais laissé indifférent. Je me
permettrais d'évoquer la première d'entre elles, Manette,
qui comme elle s'y était engagée devant Dieu et les hommes,
vous a suivi pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Elle et vos quatre
filles furent à la peine ; il est bien normal qu'aujourd'hui elles
soient à la joie !
Enfin et au dessus de tout, ceux qui se réjouiront sans doute le
plus, même si leur pudeur ne le leur permet pas, ce sont les hommes
d'honneur ! Car l'étoile qui vous a guidé dans toute votre
vie, restera celle de l'honneur, puisque vous lui avez tout sacrifié,
votre carrière, votre famille, votre renommée, votre avenir
et vos lendemains ! Et aujourd'hui, cet honneur vous est officiellement
reconnu, car la France, dans sa profonde tradition imprégnée
de culture chrétienne, a su pardonner et même plus que cela,
elle a reconnu votre sens de l'honneur. Avant de conclure, vous me permettrez
de citer ce général, qui, au cours d'un des procès
qui suivit la tragédie algérienne, déclara : '' Choisissant
la discipline, j'ai également choisi de partager avec la Nation
française la honte d'un abandon ! Et pour ceux, qui, n'ayant pu
supporter cette honte, se sont révoltés contre elle, l'Histoire
dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre
!''. Aujourd'hui, 50 ans plus tard, à travers l'honneur qui vous
est fait, il semble que l'Histoire soit sur le point de rendre son verdict
!
Mon ancien, vous arrivez aujourd'hui au sommet de votre carrière,
militaire et littéraire ; mais comme vous le dîtes souvent,
vous êtes aussi au soir de votre vie, à l'heure où
l'on voit les ombres s'allonger. Tous ceux qui sont là sont heureux
d'être auprès de vous sur ce sommet ; et ce sommet n'est
pas qu'une allégorie ! Ce sommet est bien concret ; permettrez-moi
de l'imaginer en Corse : toutes vos sentinelles du soir sont là,
autour de vous, admirant le soleil couchant ; comme partout en Corse,
le paysage est sublime, le spectacle intense ; la nuit s'est répandue
dans la vallée, le soir monte, et l'on voit s'éclairer peu
à peu les villages et leurs églises, les cloches des troupeaux
tintent dans le lointain, et l'on admire le soleil qui disparaît
lentement derrière l'horizon dans le calme et la paix du soir.
Il va bientôt faire nuit et chacun de ceux qui sont là, qui
vous estiment et qui vous aiment, ont envie de fredonner cette rengaine,
désormais entrée dans l'histoire : ''Non, rien de rien !
Non, je ne regrette rien !''
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Hélie de Saint Marc élevé à la dignité
de grand-croix de la Légion dhonneur.
Le rebelle est devenu un modèle.
Dans le froid de la cour dhonneur des Invalides, la foule na
dyeux que pour le vieil homme tassé sur son fauteuil roulant
: le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, 89 ans. Il a remis
son béret vert de légionnaire parachutiste. Malgré
la fatigue et linfirmité, le soldat se redresse, au moment
où le chef de lÉtat lui passe le grand cordon de grand-croix
de la Légion dhonneur, la dignité suprême dans
lordre national. Cette cérémonie du 28 novembre honore
un soldat moraliste au destin hors normes. À travers le chef de
lÉtat, la nation reconnaît les combats de toute une
vie et poursuit le processus dapaisement qui doit refermer les blessures
de la guerre dAlgérie. Ce cycle ne sera vraiment achevé
que lorsque tous ceux qui sengagèrent pour la France
au premier rang desquels les harkis seront à leur tour pleinement
honorés.
Hélie de Saint Marc est le symbole de ces combats et de ces déchirements.
La Résistance, la déportation, les combats en Indochine
et en Algérie. Révolté par labandon des populations
algériennes, il livra son dernier combat en avril 1961.
Putschiste, pour la parole donnée, il risqua tout.
Condamné à dix ans de prison, il fut gracié en décembre
1966. Il le raconte dans les Champs de braises (1995) et les Sentinelles
du soir (1999), « le meilleur de mes livres ».
Saint Marc est un homme debout. Cette règle de vie en fit un proscrit.
Cinquante ans après sa rébellion contre le parjure, elle
en fait un modèle. Pour la foule réunie aux Invalides, il
ne sagit pas dun pardon mais dune reconnaissance,
même si lÉlysée a précisé que
la cérémonie nest qu« un acte militaire
», le président agissant en tant que chef des armées.
Pour certains, au contraire, cest bien un geste politique du candidat
Nicolas Sarkozy vers lélectorat de droite et vers les armées.
Cet hommage officiel est surtout une étape de plus dans le processus
dapaisement conduit par tous les présidents de la Ve République
(à lexception de Georges Pompidou), dans cette longue suite
encore inachevée damnisties, de reconnaissance
et de rétablissement des droits : ce fut Charles de Gaulle, dès
les décrets de 1963 et lamnistie collective de 1968 ; Valéry
Giscard dEstaing rétablit Saint Marc dans ses droits civils
et militaires ; François Mitterrand poursuivit les réparations
; Jacques Chirac éleva Saint Marc à la dignité de
grand officier de la Légion dhonneur.
Le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris, lui
aussi légionnaire parachutiste, souligne cette continuité
dans un hommage vibrant à Saint Marc, « mon ancien ».
Dans le brouhaha de ce grand salon des Invalides, le commandant reçoit
ensuite patiemment les félicitations de chacun. Il faut se pencher,
front contre front, pour lui parler et lentendre. Je mapproche.
Ses yeux disent tout. Le regard dazur reste intense derrière
ces rides profondes qui dessinent « le temps perdu, les vies sacrifiées,
la confiance trahie ».
On y lit la modestie de lhomme « dépositaire de
quelques grammes dhumanité », la douceur du sage «
plus démuni quun enfant » à lapproche
du mystère, la passion de celui qui plongea dans lHistoire
avec une intensité sans équivalent, toujours soucieux de
comprendre et de transmettre. Hélie de Saint Marc sait tout lattachement
que lui portent Valeurs actuelles et ses lecteurs. Il tient à nous
remercier : « Tout se tient, continuez, me glisse-t-il dans un souffle.
Continuez
» Frédéric Pons
Source: Valeurs Actuelles
JesusFranco
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Déclaration d' Hélie Denoix de Saint
Marc devant le haut tribunal militaire, le 5 juin 1961.
" Ce que j' ai à dire sera simple et sera court. Depuis mon
âge d' homme, Monsieur le président, j' ai vécu pas
mal d' épreuves: la Résistance, la Gestapo, Buchenwald,
trois séjours en Indochine, la guerre d' Algérie, Suez,
et puis encore la guerre d' Algérie
" En Algérie, après bien des équivoques, après
bien des tâtonnements, nous avions reçu une mission claire:
vaincre l' adversaire, maintenir l' intégrité du patrimoine
national, y promouvoir la justice raciale, l' égalité politique.
" On nous a fait faire tous les métiers, oui, tous les métiers,
parce que personne ne pouvait ou ne voulait les faire. Nous avons mis
dans l' accomplissement de notre mission, souvent ingrate, parfois amère,
toute notre foi, toute notre jeunesse, tout notre enthousiasme. Nous y
avons laissé le meilleur de nous-mêmes. Nous y avons gagné
l' indifférence, l' incompréhension de beaucoup, les injures
de certains. Des milliers de nos camarades sont morts en accomplissant
cette mission. Des dizaines de milliers de musulmans se sont joints à
nous comme camarades de combat, partageant nos peines, nos souffrances,
nos espoirs, nos craintes. Nombreux sont ceux qui sont tombés à
nos côtés. Le lien sacré du sang versé nous
lie à eux pour toujours.
" Et puis un jour, on nous a expliqué que cette mission était
changée. Je ne parlerai pas de cette évolution incompréhensible
pour nous. Tout le monde la connaît. Et un soir, pas tellement lointain,
on nous a dit qu' il fallait apprendre à envisager l' abandon possible
de l' Algérie, de cette terre si passionnément aimée,
et cela d' un coeur léger. Alors nous avons pleuré. L' angoisse
a fait place en nos coeurs au désespoir.
" Nous nous souvenions de quinze années de sacrifices inutiles,
de quinze années d' abus de confiance et de reniement.
Nous nous souvenions de l' évacuation de la Haute-Région,
des villageois accrochés à nos camions, qui, à bout
de forces, tombaient en pleurant dans la poussière de la route.
Nous nous souvenions de Diên Biên Phû, de l' entrée
du Vietminh à Hanoï. Nous nous souvenions de la stupeur et
du mépris de nos camarades de combat vietnamiens en apprenant notre
départ du Tonkin. Nous nous souvenions des villages abandonnés
par nous et dont les habitants avaient été massacrés.
Nous nous souvenions des milliers de Tonkinois se jetant à la mer
pour rejoindre les bateaux français.
" Nous pensions à toutes ces promesses solennelles faites
sur cette terre d' Afrique. Nous pensions à tous ces hommes, à
toutes ces femmes, à tous ces jeunes qui avaient choisi la France
à cause de nous et qui, à cause de nous, risquaient chaque
jour, à chaque instant, une mort affreuse. Nous pensions à
ces inscriptions qui recouvrent les murs de tous ces villages et mechtas
d' Algérie: " L' Armée nous protégera, l' armée
restera ". Nous pensions à notre honneur perdu.
" Alors le général Challe est arrivé, ce grand
chef que nous aimions et que nous admirions et qui, comme le maréchal
de Lattre en Indochine, avait su nous donner l' espoir et la victoire.
" Le général Challe m' a vu. Il m' a rappelé
la situation militaire. Il m' a dit qu' il fallait terminer une victoire
presque entièrement acquise et qu' il était venu pour cela.
Il m' a dit que nous devions rester fidèles aux combattants, aux
populations européennes et musulmanes qui s' étaient engagées
à nos côtés.
Que nous devions sauver notre honneur.
" Alors j' ai suivi le général Challe. Et aujourd'
hui, je suis devant vous pour répondre de mes actes et de ceux
des officiers du 1er REP, car ils ont agi sur mes ordres.
" Monsieur le président, on peut demander
beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c' est son métier.
On ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire,
de mentir, de se renier, de se parjurer. Oh! je sais, Monsieur le président,
il y a l' obéissance, il y a la discipline. Ce drame de la discipline
militaire a été douloureusement vécu par la génération
d' officiers qui nous a précédés, par nos aînés."
Nous-mêmes l' avons connu, à notre petit
échelon, jadis, comme élèves officiers ou comme jeunes
garçons préparant Saint Cyr. Croyez bien que ce drame de
la discipline a pesé de nouveau lourdement et douloureusement sur
nos épaules, devant le destin de l' Algérie, terre ardente
et courageuse, à laquelle nous sommes attachés aussi passionnément
que nos provinces natales.
" Monsieur le président, j' ai sacrifié vingt années
de ma vie à la France. Depuis quinze ans, je suis officier de Légion.
Depuis quinze ans, je me bats. Depuis quinze ans j' ai vu mourir pour
la France des légionnaires, étrangers peut-être par
le sang reçu, mais français par le sang versé. C'
est en pensant à mes camarades, à mes sous-officiers, à
mes légionnaires tombés au champ d' honneur, que le 21 avril,
à treize heure trente, devant le général Challe,
j' ai fait mon libre choix.
" Terminé, Monsieur le président. "
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