ACTUALITÉ - 2013

 

 

"Il est bon qu'une Nation soit assez forte de tradition et d'honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu'elle peut avoir de s'estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas de lui demander de s'avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle."

Albert Camus

 
 
 
 
STOP AUX MENSONGES...
 
 
François MITTERAND à propos du 19 mars 1962, je vous invite à visionner le site proposé ci-dessous :

http://www.youtube.com/watch?v=9elpydnrD9w

 

 
CELA FAIT 51 ANS QUE NOUS LE DISIONS. J.J. JORDI LE CONFIRME APRÈS LECTURE DES ARCHIVES...
 
 
 
Chanson: "J'y étais 4 juin 1958"
 
Voici le lien pour YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=_gWXyvyMIjE

Il s'agit là de la version "condensée"

Pour l'intégrale et l'achat du CD: www.bernardbiarel.com
Bernard Lachkar (Bernard BIAREL)
+33 (0)6 30 99 29 53
bernard.lachkar@orange.fr

 

http://www.youtube.com/watch?v=pKhOs1vA4fc

 
http://www.clan-r.org/portail/Commemoration-a-Toulon-de-la
 
Texte tout à fait prometteur de cette journée internationale des Disparus...
 
Alain FINKIELKRAUT parle du massacre du 5 juillet 1962
 
 
 
PAGE PÉTITION INTERNATIONALE CONTRE LE SILENCE DES ÉTATS À PROPOS DU MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 À ORAN.
 
 
 
 
PAGE PÉTITION INTERNATIONALE CONTRE LE SILENCE DES ÉTATS À PROPOS DU MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 À ORAN.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 












Si t'as pris la valise et parfois le cercueil

Et que tu marches droit malgré tous ces écueils,

Dans les plis du drapeau si t'as séché tes larmes

Et que vaincu mais fier t'as déposé les armes,

Si tu regardes devant sans oublier l'histoire

Et que de tes racines tu gardes la mémoire,

Si la vue d'une orange te transporte vers ailleurs

Où la vie était douce et pleine de chaleur,

Si tous ces morts pour rien hantent encore tes nuits

Et que parfois tu hurles pour pas qu'on les oublie,

Si tu penses à tes pères qui traçaient les sillons

Et arrosaient la graine de leur transpiration,

Si le soleil a fui mais qu'il est dans tes yeux

Et transforme ta voix en accent merveilleux,

Alors redresse toi tu peux en être fier Maintenant j'en suis sûr,

t'es un pied-noir mon frère.

René MANCHO









 
 
Voeux de Docteur Jean-Claude PEREZ.
 
 
Jean BRUA.
 
 

Bonne année 2014

À vous tous
> Qu'est-ce que je ne dirais pas
> pour vous rendre heureux,
> Sinon vous donner une calbote amicale,
> À vous tous les maricons de la playa,
> Ceux qui allaient se frotter des cailles
> pour faire tchouffa a fort de l eau
> À tous les amateurs de brochettes au sidi brahim
> et de zlabias , de mantecaos, et mounas,
> À tous les falsos qui tapaient cinq,
> Avant les rites d 'anisette à kémias,
> à la santé des morts
> et de ceux dont c est l avenir !
> A ceux qui ont perdus la figure,
> À tous les chitanes qui mentaient comme des marchands
> À tous ceux qui faisaient le bras d'honneur,
> et qui mettaient les coups dans les klaouis ,
> A ceux qui trichaient a la fava , la mora , la brisca ,la ronda ou le tute
> A ceux qui faisaient la queue au Sphynx le dimanche matin ;
> Ceux qui passaient le dimanche au stade du Ruisseau
> ou a Marcel Cerdan de la Consolation
> À ceux qui donnaient rancards aux filles dans la descente de Tafoura
> Tous ceux qui mangeaient des pepites de courge au ciné
> Ceux que les amis étaient toujours à chercher
> Ceux qui au bal de la Corniche faisaient figa ou tchoufa,
> A ceux dont on aurait dit qu ils revenaient , quand ils partaient !
> Aux anciens danseurs de la Maison des Etudiants
> Aux anciens des Lycées Bugeaud et Gautier
> Aux anciennes des Lycées Delacroix et Fromentin
> À tous ceux et celle de notre " paradis "
> À tous ceux et celles là,
> que j'aimerais voir encore
> et toujours là, avec moi !
> Je souhaite que cette nouvelle année apporte à tous le bonheur,
> Et surtout que cette purée de santé ne laisse personne tomber dans l'Amour , l'Amitié et la Paix
 
 
Extrait d'un "Journal d'un prêtre en Algérie" de R.P. de Laparre.
LUNDI 28 MAI. - Les civils de la D.C.A.N. qui travaillent pour la Marine s'étant mis en grève pour protester contre l'arrestation de quelques-uns des siens aux Castors, les gendarmes se sont mis en chasse pour essayer d'aller les cueillir à leurs domiciles. Mais on profite en général de ces "congés" pour rendre quelques visites... Peu restent à la maison. Ambiance générale assez affairée. On active d'une part l'évacuation des femmes et des enfants et d'autre part la préparation soignée du grand boum. Ca occupe beaucoup et c'est excellent pour les nerfs et pour le moral. Tout le monde est mis à contribution.

Ce qui n'empêche pas de continuer de temps à autre à faire la guerre sur les fronts F.L.N. et C.R.S. pour montrer qu'on est toujours là.

La vie est anarchique, certes, mais tourne quand même assez bien. Car chacun y met du sien. On s'entr'aide avec une solidarité franche et dévouée qui tient lieu de services publics. Animés, soutenus et, dans une certaine mesure, protégés par l'O.A.S., les gens sont soudés maintenant pour le meilleur et pour le pire. Jamais on n'a mieux senti la fusion population-O.A.S. Plus encore qu'une organisation, l'O.A.S. est une mystique farouche, qui tourne en rond peut-être irréversiblement bloquée dans son simplisme; mais c'est une borne, plantée par la France et qui marque la France, la dernière borne. Qu'en adviendra-t-il face au vent du gaullisme, et de "l'histoire" ? L'avenir le dira, je pense, bientôt.

Les derniers tracts annoncent, entre le 10 juin et le 1er juillet, quelque chose de "dur, violent, terrible et définitif, avec la dure épreuve d'une bataille de rues à épargner aux femmes et aux enfants. Pour cela interdiction formelle de tout départ d'homme valide entre dix-huit et soixante ans." Et les jeunes gens qui se conformeraient aux ordres d'appel seront considérés comme déserteurs.

Les hélicoptères nous surveillent toujours de 6 heures du matin jusqu'à la nuit, accompagnés ces jours-ci de bombardiers légers et d'avions de reconnaissance qui font davantage figure de vieux coucous de cirque que d'engins d'intimidation.

C'est le quartier Lescure qui était bouclé aujourd'hui jusqu'à 14 heures.

Les vacances officielles sont fixées ici à ce jeudi 31 mai.

Les gendarmes de la cité Perret se croyant attaqués viennent de tirer sur un bar. Un homme a reçu dix-huit balles.

Une maman nous téléphone de Trézel près de Tiaret : "Notre situation est très critique. Il est possible que nous ne revoyions plus nos deux enfants. Gardez-les et emmenez-les en France." Une autre arrive de Montagnac, prèsc de Tlemcen. Tout le village européen a été évacué par le F.L.N. et chacun n'a eu le droit d'emporter qu'une seule valise.

 

R.P. de Laparre, Journal d'un prêtre en Algérie : Oran 1961-1962, Editions du Fuseau, 1964, p. 130-131

 
 
Le 17 décembre 2013


Communiqué de presse

Le Cercle Algérianiste porte plainte
contre le politologue Thomas GUÉNOLÉ


« C’est un fait que, culturellement, le racisme est quand même plus développé dans le Sud de la France. Cela s’explique en partie, il faut dire les choses, par le fait qu’il y a une très forte communauté pied-noire dans le Sud de la France ».

Face à ces propos insupportables tenus au journal de 13 h de France Inter qui imputent aux pieds-noirs un racisme entretenu culturellement, le Cercle Algérianiste a officiellement déposé plainte, le 10 décembre dernier, auprès du procureur de la République de Paris, contre Thomas GUÉNOLÉ, pour provocation à la discrimination, à la haine ou la violence à l’égard d’un groupe de personnes, à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.

Thierry ROLANDO
Président National du Cercle Algérianiste

 
 
15 décembre 2013 Emission "Rencontre " de Jean CORCOS: Gérard ROSENSWEIG est interrogé au sujet du massacre du 5 juillet 1962 à Oran
Patienter: fichier lourd...
 
 
Pour nos Disparus
 
 

Texte de la question

M. André Chassaigne attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants, sur la commémoration du 5 décembre. Il attire son attention au sujet du statut de la commémoration nationale officielle du cessez-le-feu ordonné en Algérie.

Certes, le 19 mars est désormais reconnu comme étant la date officielle, mais la non-abolition du 5 décembre, date consacrée par la loi de 2005, laisse planer une ambiguïté et crée un malaise bien compréhensible parmi la plupart des associations d'anciens combattants. Ce malaise a été amplifié par les propos du ministre qui, dans une récente instruction, a précisé que « le 5 décembre restera également une date à commémorer ».

Or il attire son attention sur le fait que de tels propos sont interprétés comme une caution accordée aux activistes de l'Algérie française qui refusent de reconnaître le 19 mars comme la seule date officielle. Une telle complaisance est intolérable à l'égard de ceux qui n'ont pas hésité à s'attaquer à la République à l'occasion du putsch de 1961. En conséquence, il souhaite connaître ses intentions, afin que soit levée cette ambiguïté inacceptable, vécue comme un affront par les anciens combattants.

Texte de la réponse

Le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003 a institué une journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre. Cette date est également mentionnée à l'article 2 de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.

Par ailleurs, le Sénat a adopté, le 8 novembre 2012, la proposition de loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, qui avait été examinée et adoptée par l'Assemblée nationale le 22 janvier 2002.

C'est ainsi que la loi n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc a été publiée au Journal officiel de la République française du 7 décembre 2012.

Pour ce qui est de l'articulation de la date du 19 mars avec celle du 5 décembre, instituée par le décret du 26 septembre 2003 comme journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie - hommage auquel, en vertu de l'article 2 de la loi du 23 février 2005, sont, entre autres, associées les populations civiles victimes de massacres - il convient d'observer que si les travaux préparatoires devant le Sénat laissent penser que le législateur a entendu que la journée commémorative du 19 mars se substitue à celle du 5 décembre, cette volonté ne trouve pas de traduction dans la loi du 6 décembre 2012 qui ne procède pas à l'abrogation de l'article 2 de la loi du 23 février 2005. De même, il ne paraît pas possible de considérer qu'une abrogation implicite de cet article serait intervenue.

En effet, celle-ci ne pourrait résulter que d'une incompatibilité en droit ou en pratique entre les deux textes. Or, tel n'est pas le cas. Rien n'empêche en effet qu'un même événement ou une même population fasse l'objet de deux commémorations au cours d'une année. Le législateur a ainsi choisi, par la loi n° 2012-273 du 28 février 2012, d'ériger le 11 novembre en date de commémoration de tous les morts pour la France sans pour autant que cette journée d'hommage se substitue à celles déjà existantes

 
 
 
Les regrets sont un peu tardifs........

Le Quotidien d'Oran 7/12/2013 par Kamel Daoud

Malheureusement, nous n'avons pas eu un Mandela en 62

Mandela Nelson est mort. Le monde va saluer sa vie, son œuvre, son sourire, sa mort et sa philosophie. Et nous Algériens ? Faire de même dans la longue procession de l'hommage. Mais au-delà ? Un regret secret, une amertume. Le chroniqueur l'avait écrit un jour : Et si on avait eu Mandela en 62 et pas Benbella ? Et on avait eu la Vérité avant la Réconciliation et pas la Réconciliation sans la vérité, comme avec Bouteflika ? Et si.

> On ose alors le tabou parce que c'est un grand rêve éveillé : une Algérie qui n'aurait pas chassé les Français algériens mais qui en aurait fait la pointe de son développement, de son économie et la pépinière de sa ressource humaine. Une Algérie de la couleur de l'arc en ciel. L'Afrique du Sud de Mandela a eu son OAS, ses Pieds noirs, ses colons, ses fermiers blancs, ses radicaux noirs, ses traîtres, ses torturés et ses Aussarresses et ses Larbi Ben M'hidi. Sauf qu'avec Mandela le choix avait été de faire passer le pays avant les procès et les vengeances et de construire, en ouvrant les bras. La valise ou la mort n'était pas le slogan de Mandela malgré l'histoire douloureuse de cet homme touché dans sa chair, et l'histoire des siens tués, torturés, assassinés. L'homme avait une vision que nous n'avons pas eue et a sauvé son pays de la guerre civile et des tueries et des grandes vanités chauvines. Le «62» de l'Afrique du Sud, par cet homme, n'a pas connu sa crise de l'été, les guerres fratricides entre clans, les massacrés de Oued Sly, ni les coups d'Etat cycliques ni la main mise des casernes et des polices politiques sur le pays. Parce que Mandela voyait loin, les Blancs n'ont pas été chassés et massacrés ou exclus au nom d'Allah ou de l'identité. Les chars n'ont pas roulé vers la capitale de ce pays pour y violer la légitimité et on n'aurait pas cédé à l'illusion du socialisme, nous n'aurions pas été malades du butin et du bien-vacant et nous aurions évité les révolutions agraires et futiles qui ont détruit la propriété et la valeur du travail et notre patriotisme n'aurait pas été dégradé en propagandes et persécutions. Un Mandela algérien nous aurait évité la seconde guerre des années 90, sa fausse conclusion par référendum risible et un président à vie, unique dans le monde, parce que un Mandela algérien aurait imposé la dignité des deux mandats et pas plus.

> Nous aurions fait les bons choix, nous aurions jeté les armes, les machettes dans l'océan, nous aurions choisi de sourire à l'adversaire et pas de l'assassiner et nous aurions fait coïncidé, chaque jour venant, le mot liberté et le mot libération. Un Mandela algérien nous aurait appris que la violence subie n'est pas nécessaire à rendre, justement pour casser le cycle.

> Un Mandela algérien nous aurait évité le pays actuel, ses mauvaises convictions, nos mauvais jours et des molles dictatures et ses gabegies. Nous aurions perdu moins de vies et moins de temps et nous aurions été un grand pays. Car cet homme est l'un des très rares à avoir donné sens à la décolonisation. Toutes les autres épopées ont mal fini : la décolonisation glorieuse y a été menée à la dictature hideuse ou sournoise. Au massacre, aux caricatures sanguinaires et au sous-développement. C'est dire que l'on ne décolonise pas avec les armes, mais avec l'âme. Décoloniser n'est pas vaincre le colon mais le démon en soi. Adieu l'homme au sourire qui dénoue.

Rappel: Claude ALEGRE et Mandela...(RTL en 2008)
 
 
6 décembre 1835: le calvaire des Juifs de Mascara
 
 
https://plus.google.com/photos/112961091018765267263/albums/5955117059888052529
https://plus.google.com/photos/112961091018765267263/albums/5958841786597583761?banner=pwa
 
 

Conférence sur les Harkis le 6 décembre à Grasse (Suites)
Publié le 6 décembre 2013 par Kader Hamiche

 

Conférence du Dr Rémy : FBL en furie.

Yves Sainsot n’avait pas menti en m’écrivant que la conférence du Docteur François Rémy, Président de l’ANFANOMA de Grasse, serait intéressante. Elle le fut, en effet, mais un peu trop courte, à mon goût. Il est vrai qu’un petit débat était prévu précédé d’une table ronde réunissant le conférencier lui-même, Madame Manzano, Vice-Présidente de l’ANFANOMA, Ali Amrane, le Président des Harkis de Grasse et la vedette parisienne du jour, Fatima Besnaci-Lancou, Présidente de « Harkis et Droits de l’Homme » et « historienne ».

Parler de « guerre et traumatismes psychologiques, reconstruction » sans prononcer le mot de « résilience » relevait de la gageure, nous ne pûmes pas y échapper. C’est donc sur ce thème que le Docteur Rémy s’attarda en relevant combien les Piénoirs et les Harkis en étaient pourvus. Je pensais en mon fort intérieur que, si c’était absolument vrai des Piénoirs, les Harkis en étaient très loin. Je me promis donc, alors que je n’avais pas prévu de participer au débat, d’en dire un mot.

D’ailleurs, il fut très vite question des Harkis car, ayant saisi le micro, Fatima Besnaci-Lancou le garda pendant un quart d’heure montre en main pour nous vanter sa personne et ses travaux réalisés avec la Croix-Rouge sur les disparus de 1962. Son leitmotiv : si aucune recherche n’a été entreprise pour savoir où étaient passés les personnes disparues entre le 19 mars et juillet 1962, c’est qu’il y fallait l’autorisation du pouvoir algérien. A quoi on avait envie de répondre : « Sans blagues ? »

Du coup, lorsque ce fut mon tour de parler, je dis que la résilience était remarquable chez les Piénoirs mais qu’il en était tout autrement pour les Harkis, et proposai une explication. Selon moi, indépendamment de celui qui avait trait à la perte de leur pays et de leurs biens, chez les Piénoirs, le traumatisme résulte d’un crime subi dans un temps court, très bien délimité dans le temps. Avec, dans les années qui suivirent l’exode, des conséquences dramatiques chez les proches des victimes, une multiplication de suicides, notamment. J’aurais pu ajouter que la plupart d’entre eux y échappèrent et ne subirent, si j’ose dire, qu’un préjudice matériel et moral mais non physique. D’où, d’ailleurs, la difficulté des PN à s’entendre sur l’action à mener pour obtenir réparation.

Au contraire, les crimes subis par les Harkis du 19 mars 1962 à 1976, s’inscrivent dans une série continue : massacres de masse, emprisonnement de 24 000 Harkis entre 1962 et 1968 et mort en prison, souvent sous la torture , de 21 000 d’entre eux, et, pour la plupart des survivants, internement dans des camps de concentration et de travail forcé où les sévices ne leur furent pas épargnés. Beaucoup d’entre eux se sont reconstruits, mais bien plus en souffrent encore, non seulement psychologiquement mais aussi socialement.[1] Au total, la résilience n’a pas agi sur eux aussi bien que sur les PN.

Enfin, en écho à l’intervention de FBL, je fis remarquer qu’un crime insidieux frappe autant les Pieds noirs que les Harkis : c’est ‘l’impossibilité de faire reconnaitre et encore moins réparer les crimes dont ils furent victimes. Des forces comme la Ligue des Droits de l’Homme, dont un spécimen doit s’exprimer ce vendredi à Grasse, luttent avec force moyens publics et la complicité de tout le système pour les en empêcher en réécrivant l’Histoire en faveur de leurs ennemis. Je citai nommément Gilles Manceron, le mentor de Fatima, et ses complices Benjamin Stora et Pierre Daum. A ce moment-là, Fatima Besnaci-Lancou s’empara d’un micro et tenta de me faire taire en me taxant furieusement de haine. Dans le public, plusieurs personnes prirent ma défense. Elle se rassit et je pus finir.

Je fis signe à Ali Amrane pour qu’il vienne conférer avec moi. Je lui dis clairement que cette agression de FBL au cours d’un débat où nous étions invités me libérait pour celui du lendemain. Il me dit que ce serait un débat contradictoire. Je répliquai que c’était trop facile. Cette fine équipe, sous couvert de débat contradictoire et avec l’argent public, fait le tour de France pour diffuser sa version réécrite de l’Histoire et il faudrait que nous, les Piénoirs et Harkis victimes de ce révisionnisme, attendions gentiment qu’ils aient parlé pour essayer de rattraper le coup. Je lui dis clairement que, ce vendredi, ça ne se passerait pas comme ça.

De retour dans la salle, FBL continuait son dénigrement du ton doux et complice que les faussaires prennent pour endormir leurs auditeurs, et, parlant de moi, s’insurgeait de ce que « quelqu’un qui n’a rien fait » (moi) s’en prenne à un homme (Gilles Manceron) qui défendait si bien les Harkis. Je ne pouvais pas laisser passer ça. Je pris donc un micro et tentai, malgré le tumulte, de répliquer. Furieuse, la passionaria de la LDH de Toulon fit mine de quitter la tribune. On se précipita pour la retenir. Je pus rappeler les états de service de M. Manceron et de sa protégée Fatima apparus en 2005 dans le débat à l’occasion de l’offensive contre les articles 4 et 5 de la loi du 23 février 2005. J’ajoutai que, avec des amis comme eux, les Harkis n’ont pas besoin d’ennemis. Puis je quittai une salle en émoi.

Moi qui croyais avoir affaire avec une fille de Harki exploitée par l’anti-France pour imposer les vues du FLN sur l’Algérie française, je comprends aujourd’hui qu’elle est parfaitement convaincue et que c’est bien une amie de nos ennemis qui parle en notre nom. Cette conférence de vendredi après-midi risque d’être bien autre chose qu’un débat.

[1] Je connais personnellement, des enfants de Harkis ayant passé le plus clair de leur jeunesse dans les camps qui, à la fermeture de ceux-ci sont « entrés en société » au moment où celle-ci entrait en crise, c’est-à-dire juste quand les « trente piteuses » succédaient aux « trente glorieuses ». Et beaucoup d’entre eux arrivent à l’âge de la retraite en n’ayant pratiquement pas pratiqué.

 
 
5 DÉCEMBRE 2013 JOURNÉE DE RECUEILLEMENT MAIS AUSSI CONTRE LE 19 MARS
 
 
 
http://oran2.free.fr/REPORTAGES/REPORTAGES%202013/slides/2013%2012%2005%20DECEMBRE%20%20ROGNAC%20
HOMMAGE%20A%20NOS%20MORTS%20EN%20ALGERIE.html
 
Marseille, Plan de Cuques et Marignane
http://oran1950.free.fr/AOBR/AOBR%202013/AOBR%202013%2012%2005%20DECEMBRE%20LES%20CEREMONIES/index.html
 
METZ
 
LA ROQUETTE SUR SIAGNE - A.A.C.R.
 
 
 
LA TORTURE…..SI ON EN PARLAIT OBJECTIVEMENT !

LE GENERAL AUSSARESSES EST MORT. Et les vautours se régalent !!!

** Rappelons qu’il fut un très grand patriote et un combattant exemplaire :

- Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses.

- Risquant sa vie pour la Patrie aussi bien dans les Forces Françaises Libres (alors que 90% des Français subissaient ou collaboraient) qu’en Indochine et enfin en Algérie où il fut, sous les ordres du général Massu, responsable du service de renseignement lors de la bataille d’Alger.

- La France a reconnu sa valeur et sa bravoure en le nommant commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre 39/45 avec palmes et médaille de la résistance.

MAIS AUSSARESSES A DU RENDRE SA LEGION D’HONNEUR !

** Oui, son service a torturé, et il était légitime qu’il le fasse afin de gagner cette bataille et de sauver ainsi des innocents, aussi bien Européens qu’Arabes.

Quand on fait la guerre c’est pour la gagner et non pour la perdre et toutes les guerres sont sales !

Ce général a torturé sur ordre de sa hiérarchie militaire et sous couvert du gouvernement Socialiste français de GUY MOLLET.

Mais ce n’était pas le seul à torturer. Il fallait dans l’urgence arracher des renseignements sur les fabricants de bombes (des communistes français et des traitres) et les entrepôts d’explosifs, sur les caches d’armes, sur les prochains objectifs des terroristes, sur les attentats programmés, sur les réseaux et les fournisseurs, etc.

Nombreux se sont tus lui l’a reconnue et il a payé. Il semble que le mensonge soit quelquefois mieux récompensé.

** EN ALGERIE Le FLN et l’ALN ont torturé :

des militaires, des civils innocents aussi bien Français qu’Arabes, et bien davantage que l’armée française, est-ce qu’on en parle ?

Les services autorisés à torturer exercent « leurs talents » contre leurs ennemis, c’est légitime, mais n’est-ce pas plus honteux, indigne, révoltant et impardonnable, quand des militaires reçoivent l’ordre de leur gouvernement (à l’époque De Gaulle) de torturer des Français dont le seul objectif était de conserver une partie de son territoire à la France ?

Nous connaissons le nom de ce tortionnaire, nommé général pour l’excellence des services rendus, il s’agissait du Colonel de gendarmerie DEBROSSE.

Nous avons également les noms de tous ces Français torturés et assassinés dans ses locaux, la caserne des TAGARINS à Alger.

- Est-ce que les médias métropolitains en ont parlé à l’époque ? NON

- En ont-ils parlé quand il est mort ? NON

- En parlent-ils aujourd’hui ? NON

**AUSSARESSES a rendu sa Légion d’Honneur, DEBROSSE a été décoré : les deux ont torturé ! L’un dans la légitimité l’autre dans l’indignité.

Seule la France gaulliste a gagné une guerre sur le terrain en perdant l’ALGERIE le 19 mars 1962 à EVIAN et du même coup son honneur dans les mois qui ont suivi !!!!

**Il est difficile d’admettre la torture, ni en temps de guerre et ni en temps de paix, elle est immorale et c’est pourtant là qu’elle se pratique le plus secrètement.

Alors je me permets de vous poser la question :

« Demain on arrête un terroriste et il avoue avoir placé une bombe dans une école maternelle. Elle doit exploser dans moins de deux heures ».

Que doit-on faire ?

a) Lui demander poliment de bien vouloir nous indiquer le lieu où doit exploser cette bombe, qui doit tuer une dizaine de nos bambins…

b) ou le torturer sans hésitation pour sauver nos enfants ? »

Bien sûr nous ne sommes pas face à cette situation dramatique mais posez-vous tout de même la question et avec sincérité…et vous aurez la réponse.

**Notre idéologie occidentale nous empêche de voir la réalité en face mais tous les pays du monde ont torturé et torturent encore. La médaille d’Or revenant à l’ex-URSS.

 
 
http://www.clan-r.org/portail/Commemorations-2013-du-5-Decembre
 
 
LETTRE OUVERTE AUX EDITIONS HACHETTE

(Avec copie au Ministre de l’Education nationale)

Vous avez été très longtemps le fleuron des éditions pédagogiques françaises mais j’ai le regret de constater qu’aujourd’hui, à l’exemple de vos pages « Hachette éducation – Terminale ST2S – Histoire-Geographie-Education civique » concernant tout spécialement la guerre d’Algérie, vous devenez, je l’espère malgré vous, le fleuron de la désinformation et du mensonge.

Cela ne serait pas d’une grande importance si vos textes ne s’adressaient pas à des jeunes étudiants qui vont, à cause de votre ignorance, volontaire ou non, apprendre une histoire tronquée et erronée.

**Exemple : sujet d’étude 2. Page 74

Vous citez les troubles du 8 mai 1945 à Sétif violemment réprimés par l’armée française en omettant d’indiquer qu’avant cette répression les manifestants indépendantistes avaient massacrés des enfants, des femmes et des vieillards qui fêtaient la victoire de la France : bilan 102 morts (dont le maire communiste de Sétif les deux mains sectionnées) et 110 blessés.

**Sur cette même page vous citez le livre « L’incendie » du poète et romancier algérien Mohammed Dib, édité par Le Seuil en 1954.

On peut se poser la question : pourquoi ce choix ? Mais passons.

Dans l’extrait que vous présentez l’auteur indique que les terres ont été enlevées aux fellahs car ils étaient incapables d’en faire quelque chose de propre ou de productif, à part l’agave, le jujubier et le palmier nain. Donc qu’on les a dépouillé de leur biens au nom de la civilisation… car c’était la loi. Qu’ainsi le pays a changé de main et que le peuple de cette terre est devenu étranger sur son propre sol.

De mémoire d’homme, ajoute-t-il, on n’a connu une aussi effroyable malédiction.

Je laisse la responsabilité de cet extrait ridicule à son auteur et à vous qui l’avez choisi mais n’y avait-il pas d’autres extraits plus littéraires et véridiques à proposer aux étudiants, par exemple Albert Camus ?

**La vérité historique est qu’il ne poussait rien dans ce pays avant l’arrivée des Français, en 1830, à part justement l’agave, le jujubier et le palmier nain. Que le pays n’a pas changé de mains mais qu’il a été exploité par d’autres mains qui l’ont rendu autrement plus productif.

Jamais l’Algérie n’a été aussi prospère que durant les 130 années de la colonisation et de mémoire d’homme on ne connait plus cette prospérité depuis l’indépendance.

J’espère que Mohammed Dib réside toujours en Algérie pour le constater !

Contrairement aux affirmations de l’auteur aucune terre n’a été confisquée aux Arabes :

*27% des terres cultivées appartenant à des européens provenaient pour 1.000.000 d’hectares environ du domaine public turc.

*Un autre million d’hectares de terres était acheté par les européens à leurs propriétaires Arabes.

Il est nécessaire de bien comprendre qu’une très importante surface des terres occupées dans de très vastes régions n’appartenaient à personne, ni aux ottomans ni aux Arabes.

Les fermes déjà exploitées par des autochtones n’étaient pas saisies. Cela n’était vraiment pas nécessaire.

*500.000 hectares seront confisqués (expropriés, ou mis sous séquestre, par l’État) lors de la révolte Kabyle de 1871. Ils seront rendus en grande partie à leurs anciens propriétaires par la suite.

*Les lots étaient distribués selon un programme extrêmement bien planifié.

Les villages de colonisation devaient être créés avec une superficie définie :

*36,30% des exploitations européennes avaient moins de 10 hectares.

*22,77% de 10 à 49 hectares.

*11,96% de 50 à 99 hectares.

*28,96% avaient plus de 100 hectares. Elles étaient uniquement consacrées aux céréales avec un rendement de 3 à 4 fois inférieure à celui de la métropole.

- Dans cette même page vous conseillez aux étudiants de lire des ouvrages dont la plupart sont écrits par des historiens dont l’idéologie est orientée vers une pleine responsabilité de la France coloniale, notamment ceux de Benjamin STORA.

**Page 76 : vous faites référence à la répression de la manifestation qui s’est déroulée à Paris le 17 octobre 1961 indiquant plusieurs dizaines de morts musulmans jetés dans la Seine.

Ainsi vous faites vôtre la thèse de Jean-Luc Einaudi alors que toute la presse de l’époque dément ces informations ridicules (Voir la « Une » des quotidiens d’octobre 1961).

« J’ai couvert directement pour L’Aurore l’enquête officielle sur ce sujet et je certifie ce qui suit :

- Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant massacre, l’Institut Médico-Légal (la Morgue), n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA » (NA= Nord- Africain dans la terminologie de l’époque).

- Le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation, un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ?

- En dehors du périmètre de la manifestation, « seuls » 2 morts furent dénombrés, Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune tué par balle et étranglé, gisant dans une camionnette, également à Puteaux. Rien ne permet de dire qu’ils furent tués par les forces de l’ordre, puisque la manifestation ne se déroulait pas à Puteaux.

- Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan était de 3 morts. Nous sommes donc loin des 200 à 300 de morts et de « noyés » auxquels le président de la république (François hollande) vient de rendre hommage.

Mais, nous dit-on, les cadavres ont été déposés à la morgue les jours suivants.

C’est absolument faux. Les archives de l’Institut Médico-Légal de Paris affirment qu’entre le 18 et le 21 octobre, 4 cadavres de « NA » seulement furent admis à la morgue.

- Le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.

- Le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.

- Le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.

Mais sans doute êtes-vous persuadés que les médecins légistes et les fonctionnaires d’état de l’époque ont été « payés » ou ont subis des pressions afin de «dissimuler» ces 200 à 300 cadavres…et que depuis plus de cinquante ans ils se taisent !! »

**Page 77 : Une photo unique montre un cas de torture infligée par l’armée française. Nous tenons à votre disposition des dizaines de photos concernant les tortures infligées par le FLN et l’ALN sur des civils et des soldats français.

Dans la rubrique « Analyser les documents » vous proposez aux étudiants d’expliquer « En quoi la république française conduit-elle une politique en contradiction avec ses principes ? »

Vous auriez dû auparavant enseigner à ces étudiants, et à nous-mêmes également, quels étaient les principes de la République française en contradiction avec sa politique menée en Algérie ?

**Page 78 : vous atteignez le sublime de la dissimulation, de la désinformation et du mensonge.

- Principales actions du FLN entre avril et juin 62 : un seul mot « Enlèvements ».

Que faites-vous des 1287 civils et des 76 militaires disparus entre ces dates ?

Des 18 tués, des 39 blessés et des 586 disparus, tous appelés du contingent de l’armée française (source Bureau des Archives Militaires de Pau en date du 6 mars 2013). Ont-ils été simplement enlevés ou plutôt assassinés, puisqu’on ne les a plus revus ?

Et les 91 actions contre l’armée française dans les 48 heures qui ont suivi le 19 mars 62 : bilan 18 tués, 39 blessés et 586 disparus (selon le témoignage d’Eugène-Jean Duval, contrôleur général des Armées).

Vous passez sous silence, comme si vous l’ignoriez, les 3000 disparus, assassinés, massacrés, lors de la semaine du 5 juillet 62 à Oran.

Vous osez écrire « enlèvements » tout simplement !!

Le comité international de la Croix Rouge publie un communiqué officiel rappelant que le délai de 20 jours (précisé dans les accords d’Évian) a expiré le 8 avril 1962. Alors que le gouvernement français a libéré 3680 prisonniers détenus en Algérie, le GPRA reste silencieux et que les prisonniers qu’il détient ne nous sont pas rendus.

Les autorités françaises connaissent les noms des disparus et la plupart des lieux de détention. Le gouvernement français s’oppose aux visites de la croix Rouge dans les camps où les européens sont retenus.

**Un « télégramme très secret », signé Louis Joxe et daté du 2 avril 1962, en témoigne « Je serais, pour ma part, hostile à une intervention quelconque de la Croix rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’européens ».

**De l’aveu même de Christian Fouchet, haut-commissaire de la république, des centaines de personnes enlevées sont prisonnières dans les camps de l’ALN au Maroc et en Tunisie.

(Selon certaines sources 11 cartons seraient conservés « au secret » à Nantes malgré l’ouverture des archives aux historiens.)

Pour le FLN et l’ALN il s’agissait purement et simplement d’une épuration ethnique : aucun non musulman ne devait rester en Algérie après l’indépendance.

**Alors, Messieurs, Mesdames des Éditions HACHETTE, n’avez-vous pas accès à ces renseignements officiels ?

En revanche vous savez souligner les principales actions de l’OAS entre février et juin 62.

- Bombardements (mais avec quels avions ? Vous pourriez préciser qu’il s’agissait de tirs de mortiers)

- Attaque d’une patrouille du contingent (vous auriez dû vous renseigner sur les circonstances exactes que je tiens à votre disposition)

- Attaque de la clinique du Beau Fraisier (Là également aucune indication sur les raisons de l’attaque de cette clinique réservée au FLN et des pratiques qui étaient exercées sur des européens et là je préfère vous épargner les détails.)

- Voiture piégée contre les dockers musulmans sur le port d’Alger (il s’agissait d’une réplique aux différents charniers de plusieurs dizaines d’européens découverts quotidiennement. Puisque l’armée ne nous protégeait plus il fallait bien nous protéger nous-mêmes !)

- Incendie de la bibliothèque universitaire, etc.

Vous manquiez certainement de place pour citer tous les autres « crimes » commis par l’OAS :

-Vous auriez pu réserver un chapitre aux principales actions criminelles des « barbouzes », au service du gouvernement de la République française, aussi bien en Algérie qu’en métropole, contre des Français. Attentats que l’on attribuait à l’OAS.

-Vous oubliez par exemple les attaques contre les villas Radjah, Dar Likoubia et d’Andréa qui coûtèrent la vie à une centaine de « barbouzes » payés par l’État français pour abattre des sympathisants de l’organisation.

Vous passez très rapidement sur les « Principales actions des forces de l’ordre en mars à Alger par l’armée française » :

Ratissage de Bab-el-Oued et fusillade.

- Ratissage, plus de vingt morts, des dizaines de blessés, 7000 logements saccagés et des milliers d’arrestations.

- Fusillade (vous ne précisez pas mais je suppose qu’il s’agit de celle du 26 mars 62 rue d’Isly). Sur ordre de De Gaulle, confirmé par le ministre de l’intérieur Christian Fouchet en mai 1968, assassinat d’une centaine d’européens qui défilaient sans armes.

Dans la rubrique « Repères » vous expliquez que les « Accords d’Évian » se traduisaient par un cessez-le-feu immédiat sur le territoire algérien. Sans préciser cependant qu’il s’agissait d’un cessez le feu unilatéral du côté français, et non pas du FLN et de l’ALN. On a pu comptabiliser ainsi les milliers de morts après ce 19 mars 1962 sans que l’armée française intervienne, restant l’arme au pied et laissant massacrer des Français qu’elle était censée protéger.

*Les étudiants qui se penchent sur vos textes vous sont gré pour le petit poème rédigé par un enfant algérien. Sans doute qu’ils n’existent pas, à votre connaissance, des poèmes rédigés par des enfants français !!

*Ils vous remercient également pour la photo 14 (mémorial du martyr d’Alger représentant un combattant de l’Armée nationale populaire brandissant la flamme de la liberté). Cette photo aurait pu être accompagnée de la photo du monument aux morts d’Algérie, boulevard Laferrière, tombés lors de la dernière guerre pour libérer la France et en reconnaissance voir leurs enfants assassinés par les enfants de ceux qu’ils avaient aidés à libérer.

C’est un livre entier qu’il me faudrait pour rectifier vos dissimulations et vos mensonges, à moins que ce ne soit tout simplement de l’ignorance.

Je m’adresse, pour conclure, à monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, Vincent PEILLON.

Monsieur le Ministre,

« Je ne doute pas une seule seconde que vous soyez un patriote et que vous ne pouvez pas accepter que votre pays, la France, soit accusée, dénigrée et présentée de cette façon aux étudiants que vous avez la charge de former.

J’espère donc que vous interviendrez afin qu’ils aient droit à un débat républicain.

**« Vous tenez en vos mains, l’intelligence et l’âme des enfants. Vous êtes responsables de la Patrie. Les enfants qui vous sont confiés… ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie, son histoire : son corps et son âme », déclarait Jean Jaurès à l’intention des instituteurs.

**« On doit le respect aux morts, on ne doit que la vérité aux vivants »

(Anatole France)

Monsieur le ministre, et vous tous qui vous prétendez historiens, écoutez-les !

 
 
Comités de Défense des Français d’Algérie
Association loi de 1901 N°0343030433 – J.O du 04.05.2002

Union des Comités de Défense des Agriculteurs Rapatriés
Association loi de 1901 N°3/09374 reconnue représentative au J.O du 24.04.1971

Comité VERITAS
Pour le rétablissement de la vérité historique sur l’Algérie Française
Association loi de 1901 N°w131006328- J.O du 01.12.1991

Nos revendications
26 novembre 2013

1 – Toits familiaux – L’URGENCE !
Décret 2007-398 du 23 mars 2007 – Circulaire d’application du 22 septembre 2008

Ce Décret et cette circulaire doivent être modifiés pour être étendus, sans condition, à tous les intéressés Rapatriés et mineurs au moment du rapatriement en 1962.
La France en ce moment « grande et généreuse » devant toutes « les misères du monde » se doit de défendre en priorité ses enfants qu’elle a forcé, en violation de la Constitution de 1958, à quitter leur terre natale. Pour nous, le toit familial est inaliénable et toutes nos Associations Nationales ont une démarche unitaire dans ce sens et feront en sorte que ce minimum vital pour les nôtres soit respecté.

2 – Reconnaissance du massacre du 5 juillet 1962 à ORAN –
Crime contre l’humanité imprescriptible.

Au même titre que L’HORREUR du 10 juin 1944 exercée par les SS de l’Armée Nazie à ORADOUR SUR GLANE, le massacre du 5 juillet 1962 à ORAN, perpétré par les égorgeurs du FLN en complicité avérée du Chef de l’Etat de l’époque par L’ORDRE DE NON INTERVENTION, ne doit pas sombrer dans L’OUBLI !
Plus d’un demi-siècle après, sans haine ni esprit de revanche nous demandons que, maintenant, le Gouvernement s’honore en présentant au parlement un projet de loi reconnaissant ce massacre et la responsabilité de l’Etat Français.
Les martyrs Français d’ORAN seraient-ils des parias au côté des martyrs Français d’ORADOUR SUR GLANE ?

3 – Reconnaissance du Crime d’Etat du 26 mars 1962

Déclarer « Morts pour la France » les victimes de la fusillade la rue d’Isly à ALGER le 26 mars 1962, c’est ajouter la falsification au crime. En effet, comment qualifier ainsi ces malheureuses victimes alors qu’elles ont été immolées « par la France. » Nous demandons que ce crime d’Etat soit dénoncé comme tel ! Fusillés, et achevés sans discernement par des éléments de l’Armée Française, mitraillés alors qu’ils n’avaient pour seule arme que le drapeau National, nos compatriotes doivent obtenir cette reconnaissance d’un crime d’Etat, odieux et prémédité, perpétré ce jour là contre eux. Même à titre posthume le responsable suprême et ses sbires doivent expier !

4 – Abrogation de la loi reconnaissant le 19 mars comme la date de la fin de la guerre d’Algérie.

Comment nos élus ont-ils pu instaurer une telle date de commémoration alors qu’elle fut le début d’un génocide et affreux et d’une trahison d’Etat violant des accords qui garantissaient protection des personnes et des biens ?
La Nation ne peut tolérer un tel deshonneur.

5- Versement des intérêts des sommes « restituées » au titre le la loi du 23 Février 2005-décret d’application du 25 mai 2005.

Les intéressés ayant donc fait l’objet de prélèvements sur leurs indemnités au titre des articles 46 de la loi du 15 juillet 1970, 3 alinéas 3,4,5 de la loi du 2 janvier 1978 et 2 de la loi du 16 juillet 1987, se sont vu « restituer » ces sommes au titre de l’article 12 de la loi du 23 février 2005 sans les intérêts ayant couru depuis ces dates de prélèvement sur leur indemnisation. Restituer veut dire en Français ce qui a été pris indûment, donc illégalement. l’Etat doit en assumer les conséquences et procéder au paiement des intérêts légaux ayant couru jusqu’à la date de la « restitution » aux intéressés, et prendre en compte les nombreux dossiers déjà présentés dans ce sens devant les tribunaux.
Nombre de nos compatriotes ou leurs ayants droits sont passés au travers de cette loi, dont l’information de la mise en place et des modalités a été plus que déficientes.
Nous renouvelons donc ici nos nombreuses demandes de levée du délai de forclusion qui était fixé au 25 mai 2007.

6 – Pour notre petit peuple

La criminelle désinformation d’Etat, faisant de tous les citoyens Français des départements d’Algérie d’affreux colonialistes, a eu pour résultat que la grande majorité de nos compatriotes, non possédants, ne rentrent même pas dans le cadre du bénéfice d’un préjudice moral. Certains ne possédaient même pas le toit qu’ils avaient sur leur tête.
Eux aussi ont servi cette France qu’ils ont rejoins, par la force, une valise à la main pour tout capital.
La raison, la justice voudraient que ces familles bénéficient aussi du minimum alloué aux familles de nos compatriotes harkis.

5 – Reconnaissance par la France de sa faute dans le drame des Rapatriés et des Harkis en 1962 !

C’est la clé de voûte de toutes nos revendications :

S’agissant en l’occurrence de violations graves et répétées de la Constitution de 1958 d’abord par la tenue de négociations illégales puisque ne représentant pas toutes les parties en conflit, puis par l’exclusion lors du Référendum de toutes les personnes vivant en Algérie, y compris militaires et fonctionnaires, pourtant les premiers intéressés, soit 5 millions de citoyens Français, électeurs légalement inscrits, non consultés. Le but évident de cette violation étant d’approuver à tout prix et massivement, les calamiteux et frauduleux accords d’Evian.
C’est dans un esprit de désir ardent de Réconciliation Nationale dans un contexte où l’avenir de notre pays est en jeu que nous demandons simplement, à travers notre demande de reconnaissance, l’application pure est simple de :

- Article 1er de la Constitution Française

« La France est une République indivisible démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion… »

- Article 545 du Code Civil

« Nul ne peut être contraint de céder sa propriété si ce n’est pour une cause d’utilité publique, et moyennant une juste et préalable indemnité. »

- Article 17 des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789
« La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé si ce n’est lorsque la nécessité publique légalement constatée l’exige évidemment et sous condition d’une juste et préalable indemnité. »

Dans les dispositions des accords d’Evian concernant les citoyens Français de statut civil et de droit commun, il était bien établi, entre autres, que :
« …..la protection de leur personne et de leur biens et leur participation régulière à la vie de l’Algérie, les mesures suivantes sont prévues :….leurs droits de propriété seront respectés. Aucune mesure de dépossession ne sera prise à leur encontre sans l’octroi d’une indemnité équitable préalablement fixée. Une Association de sauvegarde contribuera à la protection des droits qui leur sont garantis. »

Jugez par vous-mêmes ce qu’il en est 50 ans après !!!

LA FRANCE ALLIEE DU FLN, N’A PAS RESPECTE SA SIGNATURE ET SES GARANTIES DU 18 MARS 1962. NON SEULEMENT ELLE A VIOLE LA CONSTITUTION DE 1958, MAIS ENCORE ELLE CONTINUE A TRANSGRESSER LA LOI, ET FAIT ABSTRACTION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789 FONDATEURS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE ACTUELLE.

Nous attendons qu’on nous donne les raisons de cet ostracisme envers des citoyens Français « à part entière,» victimes avérées d’une ignoble désinformation digne d’une République stalinienne.
Alain ALGUDO

Président C.D.F.A./U.C.D.A.R.A.
Vice Président de VERITAS

 
 
Etude de Novembre du Docteur Jean-Claude PEREZ.
 

De Manu GOMEZ

 

LE DERNIER SUCCES MEDIATIQUE DE « SCHMOLL »…Sa guerre d’Algérie !

On conçoit parfaitement qu’il doit être difficile pour une vedette de la chanson et du cinéma de devoir quitter la scène avant une sénilité précoce.

On disait d’Eddy Mitchell qu’il avait « une gueule », on peut rectifier aujourd’hui ce jugement en constatant qu’il s’est amélioré puisqu’il est devenu une « grande gueule ».

**Eddy Mitchell n’a jamais servi militairement en Algérie.

Incorporé le premier mars 1962 dans un régiment du train à Montlhéry, il est chargé de l’organisation du ciné-club pendant que les jeunes de son âge vont se faire tuer dans des embuscades de l’autre côté de la Méditerranée.

Il continue à enregistrer une vingtaine de chansons, en 1962, accompagné par « Les Fantômes », notamment au cours de sa prestation à Juan-les-Pins cette même année.

Il participe sur ordre et contre son gré à une tournée en Algérie (Alger et Tiaret notamment donc loin des régions réputées dangereuses).

Il y retourne pour donner un concert (rémunéré bien entendu) au théâtre de verdure d’Oran en 1962. Celui-ci est annulé et il en garde une rancune tenace aux oranais.

Bien que son séjour n’ait duré que 48 heures, Eddy Mitchell a eu le temps, en se promenant tranquillement, de voir des jeunes européens « courser » de jeunes Arabes avec une lanière de cuir et une pierre au bout, puis, au cours de cette même promenade, il a assisté à une scène au cours de laquelle deux Arabes étaient balancés dans le port par des européens pour la seule raison, paraît-il, qu’un pied-noir avait été égorgé le veille.

C’est ce qu’il affirme dans le Nouvel Observateur du 21.10.2004.

Si lui en quelques heures a pu assister à de telles scènes aussi atroces imaginez ce que devait être la vie à Oran.

J’y ai passé bien plus de temps que lui sans jamais avoir assisté à de tels spectacles !

Heureusement qu’Eddy Mitchell n’était plus à Oran début juillet 62 car dans ce cas il aurait très certainement raconté qu’il avait vu des hordes sauvages de « pieds noirs » assassinant et enlevant plus de 3000 Arabes et qu’il s’était baigné dans le « petit lac » au milieu de ces corps suppliciés.

Les spécialistes de la maladie d’Alzheimer devraient se pencher sur l’évolution de cette maladie. Puisque plus de cinquante ans plus tard, elle multiplierait les souvenirs.

En novembre 2013, ce n’est plus deux Arabes jetés dans le port, dans ce même souvenir d’Eddy Mitchell, mais « des Arabes » balancés par-dessus la grande promenade qui longeait la mer.

Les Oranais qui pensaient bien connaître leur ville seront heureux d’apprendre qu’il y eu une « grande promenade » qui longeait la mer…puisque seul Eddy Mitchell l’a vue !!

Il est dur de vieillir, c’est bien vrai, mais est-il bien nécessaire d’ouvrir sa grande gueule quand on n’a plus sa voix pour se donner en spectacle ?

Souhaitons, pour le souvenir que nous garderons de lui, que « Schmoll » nous a offert chez « Morandini » sa dernière séance et sa dernière chanson en duo avec Serge Gainsbourg :

J's'rai content quand tu s'ras mort

Vieille Canaille

J's'rai content quand tu s'ras mort

Vieille Canaille

Tu ne perds rien pour attendre

Je sau - rai bien te descendre

J's'rai content d'avoir ta peau

Vieux Chameau.

 
 
Nous sommes à 5000 signatures , il en faudrait 10.000 pour avancer vers l’ONU. Merci pour l aide que vous nous avez apportés. Un petit effort de conscience envers ces innocentes victimes civiles que l'histoire tente d'oublier.


Faites circuler et signer si cela n'est déjà fait auprès de vos amis de droite, de gauche et d'ailleurs. Il n'y a pas de bonnes victimes d'un coté et de mauvaises de l'autre. Tous, que nous soyons Pieds Noirs, Harkis, Métropolitains, nous devons à ces victimes et disparus du 5 juillet 1962 à Oran, justice et vérité.

Nos bons sentiments doivent se traduire par des actes et peu importe s'il y a des signataires qui ne nous plaisent pas. Signer cette pétition c'est un acte du cœur. C'est un acte de conscience face à l'histoire. Viviane EZAGOURI

Merci pour eux. http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/a-tous-les-citoyens-du-monde-et-aux-ong-des-droits-de-l-homme-qu-ils-nous-apportent-leur-soutien-en-signant-2

 
 
Daniel Lefeuvre, historien de l'économie du monde colonial.
Né en 1951, le professeur Lefeuvre s'est éteint le 4 novembre 2013 à Paris.
Formé politiquement par les Jeunesses communistes, Daniel Lefeuvre
fut élève de Jacques Marseille, à la suite duquel il comprit que les réalités coloniales
n'étaient pas celles professées par les marxistes et les anticolonialistes..
Des recherches approfondies dans les archives de l'Etat et des entreprises
lui ont montré que la France n'avait pas pillé l'Algérie, et que la colonie n'avait pas enrichi la métropole.
Il fut nommé professeur à l'Université Paris VIII en 2002
et publia en 2005 "Chère Algérie", un résumé de sa thése de 1994.
Il a été Secrétaire général de la Société d'histoire d'outre-mer,
membre de l'Académie des sciences d'outremer et président du Conseil scientifique
de la Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie.

Engagé dans le combat pour la vérité historique, il a publié en 2006
"Pour en finir avec la repentance coloniale" qui fut un succès de librairie,
et en 2008 " Faut-il avoir honte de l'identité nationale " où il s'inquiétait de la disparition de l'Etat-nation.
Intervenant dans les médias, il a mis en évidence un certain nombre de contre-vérités historiques :
- la conquête de l'Algérie n'a pas causé 875.000 morts musulmans,
et la guerre d'Algérie n'a pas fait un million de martyrs nationalistes,
- les soldats des colonies n'étaient pas la chair au canon de l'armée française, et
le taux de mortalité des troupes coloniales était comparable à celui des Français (environ 5%)
et inférieur à celui des Pieds-noirs (8%).
Confronté à Jacques Lang, il a soutenu que l'aide aux pays du Tiers Monde,
supérieur à 2% du budget dans les années 50, est tombé à 0,7% actuellement.

Maurice Faivre
 
 
http://www.change.org/fr/pétitions/a-tous-les-citoyens-du-monde-et-aux-ong-des-droits-de-l-homme-qu-ils-nous-apportent-leur-soutien-en-signant-2
 
 
Robert MENARD reçoit Daniel LEFEUVRE (patienter: fichier lourd)
 
 
Bien chers amis,


C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès , hier soir, de notre ami Daniel Lefeuvre qui luttait depuis trois ans déjà contre la maladie

Daniel était très proche du cercle qu il avait rejoint, il devait à nouveau intervenir devant les congressistes le week-end end prochain à l'occasion de notre congres national

Son fils Guillaume qui m'apprenait cet après midi la triste nouvelle me disait combien il se sentait bien parmi les algerianistes lui qui nourrissait plein de projets avec le cercle Algerianiste, il me disait aussi l'émotion qui étreignait son père lorsque le chant des africains retentissait parmi les nôtres

Merci a Daniel pour son soutien, pour sa compréhension de nos drames, pour avoir eu le courage de dire au sein du monde universitaire bien trop souvent monolithique une autre vérité

Un hommage lui sera rendu samedi prochain lors du 40 eme anniversaire du cercle à Perpignan

Avec mes fidèles amitiés

Thierry Rolando

 
 
http://www.huffingtonpost.fr/jean-pierre-lledo/algerie-massacre-oran-5-juillet-1962_b_4212037.html?utm_hp_ref=france#comments
 
 
Les coureurs cyclistes Algérois et ... Eva JOLY...
http://www.youtube.com/watch?v=137IL_DSO6M
 
 
Eva Joly a parlé …. !


Eva Joly, la très improbable et caricaturale binationale qui fait dans l’écologie, sans jamais s’être aperçue que l’écologie est une science et non une doctrine, n’a jamais caché le mépris dans lequel elle tient les Français. Avec l’arrogance des derniers arrivés, elle s’exprime sur tout et a récemment osé en public une originale comparaison : « en 1962 la France a bien accueilli un million de Pieds Noirs, pourquoi aujourd’hui on ne pourrait pas accueillir les Roms ? »

Observons d’abord que, même si l’on pardonnait facilement à notre Norvégienne de sang de ne pas connaître l’histoire de France, mais plus difficilement à cette Française de papier, on ne peut l’admettre de la part d’une responsable politique qui, mieux encore, siège au parlement européen… l’ignorance devrait avoir des limites !

Cependant le propos appelle une réflexion. Au plan légal, la légitimité de l’accueil des Français d’Algérie ne se pose pas puisque ce sont des Français qui vont de France en France ; tout autre est le problème rom, celui d’une communauté étrangère prétendant par la force s’installer dans un autre pays que le sien.
D’ailleurs, la France a-t-elle « accueilli » les Pieds Noirs ? il suffit de reprendre la presse de 1962, les déclarations des hommes politiques au pouvoir, les interviewes des hommes de la rue, pour savoir ce qui en est : un refus de solidarité presque total, avec, heureusement, de bienfaisantes exceptions. Et une insuffisance manifeste et volontaire de mesures d’aide, même dans l’urgence. Rappelons que l’indemnisation, pourtant inscrite dans la loi et dans toutes les promesses, est arrivée vingt ans après et à hauteur de quelque 20 %....

La réalité est que la France n’a jamais « accueilli » les « rapatriés ». Ce sont eux qui, par leur volonté et leur travail, se sont intégrés sans bruit et sans attendre grand’chose de leur ingrate patrie. Que leur intégration affective et sentimentale soit loin d’être réalisée est un autre problème, mais qui n’attente en rien à l’ordre public.

Le fond de la différence est encore et surtout ailleurs. Les Pieds Noirs n’étaient pas seulement des nationaux français : ils étaient de naissance ( souvent par naturalisation ancienne ), de formation, de culture, de cœur, des Français intransigeants, et ils en avaient récemment donné la preuve par une participation inégalée à la défense de leur pays dans les deux guerres du XX° siècle, comme par une brillante participation économique et intellectuelle à la vie nationale. Leur fusion dans la communauté métropolitaine s’est donc faite naturellement, en dépit des innombrables drames individuels …

En regard de ces provinciaux expulsés de leur province par une décision arbitraire de leur métropole, que sont les Roms ? étrangers à notre culture, à notre morale, à nos mœurs, à nos conceptions sociales, n’ayant jamais et dans aucun pays cherché à se trouver une vraie patrie là où ils se posent, ethniquement très différents, ils sont pour la France un corps étranger auquel nous ne devons rien.

La France, qui a refoulé les Harki, qui a accueilli les réfugiés d’Outre mer sur la pas de la porte, aurait donc des obligations envers les Roms ? La comparaison est pour nous une insulte !

S’il reste à Madame Joly un peu de réalisme et de clairvoyance, elle ne manquera pas de présenter des excuses : attendons !

M.Lagrot
Responsable CVR
29/10/2013


 
 
Je vous invite à lire l'excellent article de Roger VETILLARD.
Pensez à ajouter un commentaire cela aide à sa diffusion.

Cordialement
Georges BELMONTE

http://metamag.fr/metamag-1648-LES-PIEDS-NOIRS-CES-PELES-CES-GALEUX%E2%80%A6.html
 
 
 
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/theoule1nov2013/theoule_1nov13.html
 
 

Serge LAZAREVIC otage au MALI et CYNISME D’ETAT !!!

 

**Je me prosterne devant le courage, la lucidité, l’abnégation et, surtout, le patriotisme de cette jeune femme, Diane Lazarevic, dont le père, Serge, est depuis plus de trois années l’otage au Mali des terroristes d’AQMI.

Elle s’insurge et crie sa colère devant la rançon payée pour libérer ces 4 autres otages car ces 25 millions d’euros (20 aux ravisseurs et 5 aux intermédiaires) vont servir (cela ne fait aucun doute) à armer ces djihadistes et leur permettre de tuer, d’enlever plus facilement et en plus grand nombre des militaires et des civils français.

Elle sait que son père risque de ne pas revenir, d’être abattu à chaque instant puisqu’il n’est qu’un « anonyme », mais n’accepte pas cette forme de chantage.

Diane, tout en participant à la joie des familles de retrouver les leurs, a eu la décence de ne pas s’élever contre la médiatisation outrancière organisée pour la réception de ces quatre otages par un Président de la République et un gouvernement qui ne sont absolument pas concernés par ce dénouement heureux, dû uniquement au versement de cette rançon.

**Combien de temps allons-nous continuer à financer et à armer ces groupes islamistes contre lesquels nous sommes en guerre au Mali depuis des mois ?

M. Fabius, le ministre des Affaires Etrangères, avec sa mimique de faux-témoin, a beau affirmer qu’aucune rançon n’a été versée « par la France », il n’en est pas moins vrai qu’AREVA a payé à la place de l’Etat et que ces 25 millions d’euros seront déduits de ses prochains impôts… par un arrangement « intime ».

Veut-il faire croire aux imbéciles que nous sommes que ces terroristes ont entretenus, nourris, promener et maintenu dans la meilleure forme possible, et cela durant plus de trois années, des otages qui ne leur rapporteraient rien ?

**Aujourd’hui Serge Lazarevic et les otages, qui n’ont pas la chance d’appartenir à un immense groupe international, continuent à croupir dans les sables maliens.

Deux poids, deux mesures, même devant la mort !

Nos dirigeants français, quels qu’ils soient, sont des pleutres qui ne songent qu’à l’image qu’ils veulent donner à leurs concitoyens et cela contrairement aux gouvernants des pays qui refusent le chantage aux otages.

Des américains, des russes, des anglais, des australiens, des italiens sont enlevés par ces groupes terroristes sans qu’on en entende parler, sans que leurs portraits ne soient affichés aux frontons des hôtels de ville (servant ainsi d’attachés de presse et de publicité aux terroristes islamistes) et sans paiement de rançon car les ravisseurs n’ont que l’alternative de les assassiner ou de les relâcher.

**Quel sera le comportement médiatique du Président de la République, des ministres des Affaires Etrangères et de la Défense ainsi que de tout le gouvernement si on apprenait demain l’exécution de Serge Lazarevic ? Comme l’a été son ami Philippe Verdon ?

**Viendront-ils nous affirmer, la larme à l’œil, que tout a été fait pour les libérer ?

**Embrasseront-ils Diane Lazarevic ??

Manu GOMEZ

 
 
 
 
http://www.directmatin.fr/politique/2013-10-28/pieds-noirs-dray-deplore-la-meconnaissance-de-joly-594220
 
 
 
Michèle TABAROT lui a écrit.
 
 
http://www.bvoltaire.fr/joriskarl/eva-joly-compare-les-roms-aux-pieds-noirs,39322?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=32ee72d928-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-32ee72d928-30055141
 
 
Réaction d'Elie ABOUD
 
 
Eva JOLY: réactions du RECOURS et du CERCLE ALGERIANISTE
 
 
Communiqué de Louis Aliot, vice-président du Front National

Le mercredi 16 octobre, invitée sur une chaîne d’informations, la candidate verte à l’élection présidentielle au sujet de l’affaire Léonarda et de la problématique plus générale des Roms a déclaré : « La France pourrait, si elle le voulait, intégrer quelques milliers de Roms, puisqu’elle a intégré un million de pieds-noirs » !

Par ces déclarations cette alliée du parti socialiste, membre de la majorité gouvernementale a insulté des millions de Français de toutes origines et de toutes confessions en pratiquant un amalgame douteux !

Est-ce par méconnaissance historique ou par mépris idéologique ? Très certainement un peu des deux tant il est vrai que dans cet épisode historique, la gauche a été une alliée des adversaires de la France et un fidèle soutien aux bourreaux du FLN.

Les « rapatriés » étaient de nationalité française et ont été, n’en déplaise à Madame Joly comme à certains amnésiques, l’une des principales composantes de la libération de la France en 1944 avec l’Armée d’Afrique.

Trahis et abandonnés par le gouvernement gaulliste, ils ont quitté leur terre contraints et forcés, pour regagner la mère patrie dans des conditions d’accueil déplorables même si de nombreux métropolitains furent sensibles à leur désarroi. Sans parler des conditions de regroupement des harkis parqués dans des camps et méprisés par la bien-pensance de l’époque et dont le génocide n’a toujours pas été reconnu !

Comment cette donneuse de leçons peut-elle faire un parallèle entre l’immigration sauvage que connait aujourd’hui la France et l’Europe, avec le drame bien français de l’exode de 1962 ?

Il est bien malheureux d’entendre, plus de cinquante ans après, une représentante de la coalition gouvernementale de gauche, tenir de tels propos dans une indifférence générale.

Nous condamnons ces propos misérables et demandons au Premier ministre toujours prompt à s’indigner d’un rien, qu’il demande à Madame Joly de présenter ses excuses.

 
 
Madame Eva JOLY, il serait dommage que vous mourussiez totalement idiote !!

Vous nous dites fièrement que vous avez réussi votre concours à l’Ecole Nationale de la Magistrature parce qu’il n’y avait pas d’épreuve de culture générale !!!

Cela se comprend aisément dès que l’on vous entend.

Alors voici une petite leçon de cette culture générale qui vous manque tellement. J’espère que vous l’apprécierez et surtout que vous la retiendrez.

**Les Pieds-Noirs sont nés en France, ont été élevés et scolarisés en France, et sont morts pour défendre la France au cours des deux dernières guerres mondiales.

Mais cela, Mme JOLY, vous ne pouvez certainement pas le comprendre puisque vous ne comprenez pas non plus que l’on célèbre le 14 juillet.

**Les Pieds-Noirs n’avaient pas à être intégrés ni par la France ni par les Français et cela pour une raison bien simple et logique : ILS ETAIENT FRANÇAIS et ils venaient d’une province française tout comme la Bretagne, l’Alsace ou la Corse.

Mais le terme d’intégration est sans doute une plaisanterie norvégienne que seuls les nordiques de votre espèce peuvent comprendre !

Dois-je vous rappeler qu’en 1962, alors que vous vous présentiez soi-disant au concours de Miss Norvège (???)

Les Pieds-Noirs, eux, étaient reçus en France métropolitaine comme des parias, des pestiférés et voici quelques réflexions de l’époque :

DEFFERE :

Qu’ils aillent se faire pendre où ils voudront. A aucun prix je ne veux des Pieds-Noirs à Marseille.

Ou encore :

Français d’Algérie allez-vous faire réadapter ailleurs. Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer. Jamais je ne les recevrai dans ma cité.

Il n’est pas question de les inscrire à l’école car il n’y a pas déjà assez de place pour les petits marseillais. Que les Pieds-noirs quittent Marseille en vitesse.

JOXE :

Il vaudrait mieux qu’ils aillent en Argentine, au Brésil ou en Australie.

POMPIDOU :

Pourquoi ne pas demander aux Affaires étrangères de proposer des immigrants aux pays d’Amérique du sud ?

DE GAULLE :

Mais non, plutôt la Nouvelle Calédonie ! Ou bien en Guyane qui est sous peuplée et où on demande des défricheurs et des pionniers.

J’arrête là car la cour est pleine !!

**Et oui ! Madame « Joly », ils étaient français et ce bien avant vous ! Qui plus est ils parlaient français bien mieux que vous et sans cet accent « Franc-Comtois » que doit certainement apprécier votre amie Cécile Duflot puisqu’il est, d’après elle, également celui de la désormais célèbre LEONARDA!

**Et Non, Mme JOLY née FARSETH, les Pieds-Noirs n’ont pas été intégrés ni par la France ni par les français : en 1962, ils étaient en France chez eux, bien plus que vous ne l’êtes et qu’une grande partie de ceux qui composent la France en 2013 ne le sont.

Ils n’avaient qu’une seule nationalité : FRANCAISE.

Je ne félicite pas les personnalités présentent sur le plateau de « Mots Croisés » qui ne se sont pas indignées devant des propos aussi insultants tenus par une « intégrée » de fraiche date.

Manu GOMEZ

 
 
Chers amis,

je vous envoie tous les liens sur les vidéos concernant le 5 Juillet traité lors des différents colloque de Masseube.

ensemble des vidéos du cercle algérianiste du Gers: http://www.youtube.com/channel/UCEsABVR9UmdW2gUo3u7x18A
Vidéos de Guillaume Zeller sur le 5 juillet 1962 à Oran: http://www.youtube.com/watch?v=hTW0uIWreX0
Vidéos du témoignage de Rabah Kheliff le 5 Juillet 1962: http://www.youtube.com/watch?v=m0uVyGfccR8

Cordialement,
Georges Belmonte
06 84 51 39 42
 
 
Le scandale des disparus d’Algérie

Des archives nouvelles révèlent le sort atroce réservé aux Européens d’Algérie après le cessez-le-feu du 19 mars 1962. Je demeure engagé dans notre entreprise commune visant à traduire dans un traité d’amitié notre partenariat d’exception. Il y va de l’avenir de notre pays et de nos deux peuples.
Ces lignes ont été adressées par Jacques Chirac, début janvier, à Abdelaziz Bouteflika. Plus que jamais, le chef de l’État souhaite la signature d’un traité d’amitié entre les deux pays. À quel prix ? Le président algérien n’a cessé, l’an dernier, d’appeler la France à faire repentance : « L’occupation (française) a adopté la voie de l’extermination et du génocide qui s’est inlassablement répété durant son règne funeste », accusait-il le 8 mai 2005 à Sétif…
Or, dans le même temps, la France lève le voile sur des archives effrayantes : elles concernent les enlèvements d’Européens et les sévices infligés aux harkis après le cessez-le-feu du 19 mars 1962.
Il s’agit de documents du 2e Bureau conservés au Service historique de l’armée de terre : procès-verbaux de gendarmerie, dépêches et analyses du 2e Bureau, listes, photographies…
Sous la pression des familles de victimes et de la Mission interministérielle aux rapatriés, le Quai d’Orsay a autorisé en juillet 2004 l’accès aux dossiers des Européens disparus en 1962 : 2 281 dossiers contenant les correspondances des ambassades et des consulats de France en Algérie, ainsi que des fiches individuelles d’enquête établies par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Ce qu’y découvrent les familles des disparus confine à l’horreur.
« Probablement égorgé, cadavre jeté dans le four d’un bain maure (témoin européen anonyme). » Viviane Ezagouri-Pinto a lu ces mots le 24 août 2004, quarante-deux ans après la disparition de son père dans les émeutes du 5 juillet 1962 à Oran. « Pendant un an, j’ai perdu le sommeil, je ne pouvais plus m’approcher d’une source de chaleur sans pleurer », raconte cette Oranaise de 60 ans, anéantie par la brutalité de la nouvelle. Sans un mot de condoléances, le ministère des Affaires étrangères lui a envoyé le rapport établi le 21 août 1963 par la Croix-Rouge suisse, indiquant les circonstances terribles de la mort de Joseph Pinto. « Nous voulons savoir pourquoi la France a caché pendant quarante-deux ans qu’elle savait ce qu’étaient devenus ces gens », dit Jocelyne Quesada, vice-présidente de l’association des Oraniens.
Joseph Pinto était représentant de commerce. Il a disparu le 5 juillet 1962, date choisie par le FLN pour fêter l’indépendance nouvellement acquise. La veille, les voitures de l’armée ont sillonné les rues d’Oran pour inciter les pieds-noirs, apeurés, à sortir de chez eux : « L’armée française garantit la sécurité des Européens. Vous ne courez aucun danger ! » Vers dix heures, Joseph Pinto décide d’aller “sentir l’atmosphère”. Le rapport de la Croix-Rouge précise : « L’enlèvement a eu lieu à 15 h 30, rue Léon-Djéan, à hauteur du n° 18… » Sa fille sort elle aussi rejoindre son fiancé. Tous deux sont arrêtés, mais rapidement libérés par un commandant de l’Armée de libération nationale qui la connaissait de vue.
Vers onze heures et demie, après un tir de rafale, civils et militaires musulmans de l’ALN entament une chasse à l’Européen. « On rafale, on égorge, on entasse les otages dans des camions qui les emmènent en direction de l’aéroport ou derrière le commissariat central. C’est la boucherie », raconte Geneviève de Ternant dans l’Agonie d’Oran.
Le général Katz, alors commandant du secteur autonome d’Oran, accuse l’OAS d’être à l’origine du coup de feu initial.
Le journal de marche du 4e zouave parle d’une rafale tirée par « un individu musulman (vêtu d’une robe verte) ».
Le 6 août 1962, les Pinto, en Algérie depuis cent dix ans, partent définitivement sur le bateau des rescapés du 5 juillet, l’Exodus. Jean de Broglie, secrétaire d’État aux Affaires étrangères, leur envoie un courrier le 19 septembre 1963. Il parle de « forte présomption de décès », expliquant sans plus de précisions qu’« il n’y a malheureusement plus d’espoir de retrouver en vie Joseph Pinto ».
Une lettre type envoyée à un très grand nombre de familles. En 1967, les Pinto reçoivent un certificat de décès, délivré automatiquement au bout de cinq ans. À chaque fois, il leur est répété que le gouvernement met tout en œuvre pour le retrouver…
Plus de nouvelles jusqu’en 2004. Informée de l’ouverture des archives, Viviane remplit un formulaire sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères. Un mois plus tard, elle lit la formule habituelle, « Ci-joint copie des documents conservés à Paris » avant de découvrir la terrible vérité : « Probablement égorgé ». « Je connais enfin le sort de mon père, mais à quel prix ! », déplore Viviane. Elle repense aux journées passées à chercher son père, dans les bureaux, les hôpitaux, les morgues, à la mairie, sans pouvoir accéder au stade où étaient parqués des centaines de prisonniers. Elle se souvient des photos des massacres prises par les gendarmes, sur l’une desquelles elle avait reconnu une marchande de loterie. « Les photos des cadavres existent, nous demandons à les consulter : nous avons le droit de savoir où ont été enterrés les corps de nos proches. »
Depuis août 1963, l’Algérie et la France étaient en possession des résultats de l’enquête concernant les disparus européens, résultats que les deux pays ont décidé de ne pas rendre publics. « Ils ont voulu étouffer l’affaire ! », clament les associations de rapatriés. Pour elles, le gouvernement de l’époque a empêché les militaires présents à Oran d’intervenir pour arrêter le massacre, se rendant complice des assassins. « L’armée est intervenue sur-le-champ », rétorque le général Katz.
Une affirmation en contradiction avec le journal de marche et d’opérations (JMO) manuscrit de l’armée française, sur lequel figure, après la fusillade, cette indication : « Les troupes restent consignées. » Il y a eu cependant quelques actions individuelles, notamment celles des 2e et 4e zouaves ou du 8e Rima, qui ont permis de sauver un grand nombre de civils européens. « Il ne s’agit pas d’une intervention générale de l’armée française (…), mais de la décision de se soustraire partiellement à la rigueur des directives de l’état-major français, devant l’ampleur et la gravité inattendues des troubles », explique l’historien Jean Monneret dans la Phase finale de la guerre d’Algérie.
Abdelaziz Bouteflika veut que la France fasse repentance et la France veut son traité d’amitié. Le 17 octobre 2001, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a déposé sur le boulevard Saint-Michel une plaque « à la mémoire des nombreux Algériens tués lors de la sanglante répression de la manifestation pacifique du 17 octobre 1962 ».
L’an dernier, le gouvernement a demandé pardon pour les événements du 8 mai 1945 à Sétif. Oublier les victimes de la fusillade de la rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962 ou les massacres du 5 juillet serait une injustice.
L’administration a fait preuve d’une froideur choquante.
Le 22 septembre 1995, Jacques Chirac avait reconnu la responsabilité du gouvernement de l’époque, affirmant : « La France, en quittant le sol algérien, n’a pas su sauver ses enfants… Il faut réparer aujourd’hui les erreurs qui ont été commises. » Dix ans après, Bernard Coll, secrétaire général de l’association Jeune pied-noir, demande « la reconnaissance officielle de la responsabilité de l’État, à travers l’abandon et l’absence de protection, la non-évacuation ou non-récupération des Français d’Algérie de toutes origines, harkis, pieds-noirs et amis, dans les massacres et disparitions » postérieurs au 19 mars.
L’administration française, en envoyant d’une manière aussi brutale le rapport de la Croix-Rouge, a fait preuve d’une froideur choquante. « Ils ne se sont pas rendu compte combien ça pouvait faire mal », explique Viviane.
Depuis, les choses ont évolué, et le ministère a changé d’attitude : les formulations se sont affinées. Au rapport envoyé à M. Fulgencio, dont la mère et le frère ont disparu, a été joint ce message de condoléances : « Dans cette douloureuse circonstance, soyez assurés que les plus hautes instances de la République sont sensibles à votre peine. »
Avant d’envoyer le rapport, le Quai d’Orsay propose désormais un psychologue et vérifie que les familles sont soutenues et préparées au choc. La campagne réduisant la présence française en Algérie à cent trente ans de violences et de morts est loin d’être terminée.
Mais l’ouverture de ces nouveaux fonds d’archives laisse espérer une approche des faits plus objective et surtout plus historique, fondée sur des preuves tangibles.

Agnès Lacombe

 
 



LETTRE OUVERTE A ROLAND RIES (Maire de Strasbourg)

Une place du 17 octobre 1961 serait une tache sur Strasbourg.

Que l’Alsace souhaite honorer la mémoire des 284 soldats bas-Rhinois « morts pour la France » lors de la guerre d’Algérie est en soit tout à fait louable mais que certains élus veuillent également expliquer les raisons de cette mort serait une offense faite à leurs mémoires.

Quand on meurt pour la France, c’est pour la France tout simplement et quel qu’en soit les raisons.

Dois-je rappeler que ces « appelés » sont tombés en Algérie sur ordre de Guy Mollet, un ministre socialiste ?

Dois-je rappeler qu’il s’agissait de défendre un territoire français, tout comme l’Alsace ?

Combien de dizaines de milliers de Français sont-ils morts pour que l’Alsace reste française ?

Doit-on également en rechercher les raisons ?

Honore-t-on la mémoire des milliers d’Alsaciens qui fuyaient l’envahisseur allemand en 1870 en direction d’une « Nouvelle Terre » et dont les ossements blanchissent encore aujourd’hui dans les marécages de l’est algérien qu’ils ont rendu fertiles?

Et pourtant grand était leur mérite et leur courage.

On peut débattre sur tous ces sujets mais là où certains élus alsaciens, et surtout le maire de Strasbourg, Roland Ries, font preuve d’une très grave insuffisance, c’est quand ils réclament une place du 17 octobre 1961 en mémoire du « massacre » organisé par le président de la république française (à l’époque De Gaulle).

Ce 17 octobre 1961 les ennemis de la France, le FLN, organisaient une manifestation interdite par les autorités Françaises.

Ces mêmes ennemis qui ont massacré des dizaines de milliers de soldats en Algérie, notamment vos 284 bas-Rhinois et au passage quelques dizaines de policiers français en métropole.

Ce jour-là il n’y eut aucun « massacre ».

Je tiens à la disposition des élus alsaciens le compte-rendu chronologique (réalisé à l’époque par moi-même, en compagnie des enquêteurs, alors que j’étais journaliste à L’Aurore) dont voici un résumé ainsi que les noms des SEPT victimes.

Aucun cadavre noyé n’a été retrouvé dans la Seine, ni sous un pont, ni à Rouen, ni ailleurs.

-Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant massacre, l’Institut Médico-Légal (la Morgue), n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA » (NA= Nord- Africain dans la terminologie de l’époque).

- Le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation, un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ?

- En dehors du périmètre de la manifestation, « seuls » 2 morts furent dénombrés, Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune tué par balle et étranglé, gisant dans une camionnette, également à Puteaux. Rien ne permet de dire qu’ils furent tués par les forces de l’ordre, puisque la manifestation ne se déroulait pas à Puteaux.

- Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan était de 3 morts. Nous sommes donc loin des 200 à 300 de morts et de « noyés » auxquels le président de la république (François hollande) vient de rendre hommage.

Mais, nous dit-on, les cadavres ont été déposés à la morgue les jours suivants.

C’est absolument faux. Les archives de l’Institut Médico-Légal de Paris affirment qu’entre le 18 et le 21 octobre, 4 cadavres de « NA » seulement furent admis à la Morgue :

- Le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.

- Le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.

- Le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.

Mais nos parlementaires socialistes sont peut-être persuadés que les médecins légistes et les fonctionnaires d’état de l’époque ont été « payés » ou ont subis des pressions afin de

«dissimuler» ces 200 à 300 cadavres…et que depuis plus de cinquante ans ils se taisent !!

Quand on veut instruire l’Histoire l’objectivité est une vertu première !


Mais elle n’est pas, loin s’en faut, celle des élus socialistes !

Manuel Gomez

 
 
LE PHARE FOUILLEUR

Bulletin d’humeur n° 58 - Vendredi 11 octobre 2013
________________________________________________________

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».
Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
________________________________________________________

Laurent FABIUS :
votre hommage à GIAP est une insulte à l’armée française !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

FABIUS a osé faire l’éloge du général vietnamien Vo Nguyen GIAP, né le 25 aout 1911 à An Xa, province de Quang Binh, (ex-Indochine française, actuel Vietnam) et décédé le 4 octobre 2013 à Hanoï, à 102 ans.
Les termes font blêmir : « j’ai appris avec émotion le décès du général GIAP (…), aimé et respecté par tout son peuple pour le rôle qu’il a joué dans l’indépendance de son pays (…), je salue aujourd’hui la mémoire d’un homme exceptionnel et présente mes profondes condoléances à sa famille et au peuple vietnamien ». Laurent FABIUS, chef de la diplomatie française, 5 octobre 2013.
Et voilà, une fois de plus, démontrée la lâcheté de celui qui restera le « ministre du sang contaminé », et qui se trouve être Ministre des Affaires Etrangères d’un nain qu’un peuple politiquement émasculé a élu Président !
Le parcours de GIAP, ce militant communiste devenu militaire fut entièrement consacré à lutter contre la France : dès 14 ans, il milite contre la présence française en Indochine, à 26 ans (1937), il devient professeur d’histoire à Hanoï et adhère au PC (parti communiste). Puis il séjourne en Chine, où il crée le Viêt-Minh et fonde l’APV (armée populaire vietnamienne), à la demande d’Hô-Chi-Minh, futur Président de la République démocratique du Vietnam.
GIAP rencontrera plusieurs fois le général Raoul SALAN, alors commandant en chef en Indochine (janvier 1952 / mai 1953), mais devient célèbre comme vainqueur de la bataille de Diên-Biên-Phu (13 mars au 13 mai 1954), perdue d’avance (!) à cause de la fameuse cuvette où se trouvait installé le camp militaire français, prisonnier d’une véritable nasse géographique.
Il faut avoir conscience que près de 10.000 soldats français, prisonniers des camps de la mort de GIAP, en Indochine, y ont perdu la vie dans des souffrances infligées avec barbarie et sadisme, dans un contexte de véritable extermination humaine programmée, au nom du communisme.
Laurent FABIUS, cet hommage insolent me fait vomir, car il signe votre soumission au communisme international, et constitue une insulte à la mémoire de 10.000 soldats français morts dans les camps de GIAP.
Le général Marcel BIGEARD vivant vous aurait….bien botté le cul !
Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.
Michel SALANON
largosalan@hotmail.fr 

 
 
Pétition contre l'oubli du massacre du 5 juillet 1962 à Oran, sur YOUTUBE.
http://youtu.be/QBT78uik6e0
 
 

Les obsèques de René Andres auront lieu mercredi à 15h à l'église Saint Jean de Malte à Aix en Provence.
YM

Subject: Décès de M. ANDRES

Mesdames, Messieurs,

Le Secrétariat du Collectif Aixois des Rapatriés et le Vice Président Robert PEREZ ont la triste douleur de vous annoncer le décès de notre Président Monsieur René ANDRES, survenu le jeudi 03 octobre.
L'organisation des obsèques est en cours et nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.

Christine

 
 
Mesdames, Messieurs,

Le Secrétariat du Collectif Aixois des Rapatriés et le Vice Président Robert PEREZ ont la triste douleur de vous annoncer le décès de notre Président Monsieur René ANDRES, survenu le jeudi 03 octobre.
L'organisation des obsèques est en cours et nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.

Christine
 
 
Soyons SOFT?
Mémoire "apaisée ", mais aussi parfois déformée ou occultée...


Commentaires sur les panneaux de l' exposition ONAC sur les Harkis
présentée le 25 septembre aux Invalides.

De mon coté, j'ai trouvé très bien pour la période "Exil et réinstallation "sur le sol de l 'hexagone " et beaucoup de panneaux leur sont consacrés . C'est un bel hommage aux Familles de Harkis. De plus la qualité de la présentation et le choix des photos sont excellentes.

En revanche, pour la période de la guerre et surtout la dernière phase de 1962, il y a finalement moins de 5 panneaux.

J'ai été très choqué ( certes pas totalement surpris ) que les assassinats et les massacres de masse soient à peine évoqués. Leur ampleur n 'en est même pas abordée, ni d ailleurs leurs auteurs nommés.

On parle seulement de "souffrances " qui continuent pour les Harkis . Évidemment on ne parle pas non plus à cette occasion des vagues d'enlèvements et d'assassinats de Pieds Noirs.

Il me semble que les tragédies de 1962 en Algérie ont été de fait occultées. A-t-on voulu ménager l' État algérien d 'aujourd'hui et le FLN? Sans doute et ceci dans un réflexe " maintenant systématique de la recherche à tout prix de ce que l' on appelle "la mémoire apaisée", mais au détriment de la vérité historique.

Nulle part il est question du FLN, de fellaghas , de terroristes ou de rebelles , on parle des indépendantistes ( sans aborder les tueris dont ont été victimes le MNA ).

Pourtant , comme on le dit souvent à propos des tragédies de notre histoire : "avant de tourner une page d'histoire, il faut l' écrire" ."

Comment des "jeunes " ( ou des moins jeunes ) qui ne connaitraient rien de cette histoire tragique des Harkis pourraient comprendre les raisons de cet exil ( qu'ils pourraient confondre ainsi avec l 'immigration venant du Maghreb ...qui a bien d'autres raisons )

Le drame des Harkis et la raison de leur exode ( pour ceux qui le purent et helas pas pour ceux qui sont pas restés sur le sol algérien comme cadavres... ) ce sont d'abord ces massacres dont le ministre délégue et le président de la République actuels ne parlent jamais dans leurs discours ou messages . J'en ai fait la remarque à M Kader Arif dans son tour pour saluer les invités après la cérémonie de dépôt de gerbe .

Il me semble aussi que cette exposition aurait aussi pu mettre plus en valeur les personnes ( des Justes, militaires ou civils ) qui ont aidé dès la première heure certaines familles de Harkis , à fuir l'Algérie sain et sauf , puis à s'installer dans leur nouvelle vie , ainsi que ceux qui ont participer au travail de mémoire et à la lutte contre l' oubli historique ( les Wormser , Abolivier, Nicolas d' Andoque, Schnapper .... et d'autres) . Il n 'y a pas que le centre d'Ongles ( même si ce sujet est très bien traité)

Sans vouloir gâcher la fête, car je le répète c'est un bel hommage aux familles de Harkis, c'est quand même fâcheux .

Ce n 'est pas pour cela que se sont battu des associations qui ont œuvré pour briser l 'oubli des massacres de Harkis par un FLN politiquement vainqueur.

C'est peut être un combat qui n 'est plus à l 'ordre du jour. Je l'ai constaté sur d 'autres sujets mémoire dont je m occupe : il ne faut pas choquer ... la vérité , quand elle est atroce, fait peur.

Gilles BONNIER

 
 
Pétition internationale

Collectif contre l'oubli volontaire du massacre du 5 juillet à Oran - Algérie

http://www.mesopinions.com/petition/droits-homme/massacre-oran-5-7-62-silence/10721

Ne quittez pas cette page, sans signer notre pétition. Merci

Plus d'infos sur ce sujet : Cliquez ici

 
 
Communiqué Fondation Maréchal De LATTRE, sur le centenaire de la guerre 1914/18.
 
 
Je vous joins le lien de ma nouvelle vidéo
L'ANRO, participe à la journée Nationale des Harkis à Marseille
Pour lire la vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=eJFbHKYJc3w

Marcel FERRERES
 
 
Pierre-Etienne MUVIEN

« Je n’irai pas franchir, de l’amertume, le seuil,
Ouvrir le souvenir dont je porte le deuil... »
Pierre-Etienne Muvien nous a quittés à 93 ans, le 25 septembre 2013. Il était né en 1920 à Alger. Son cœur y était resté, saignant à jamais des blessures morales reçues en ce 26 mars 1962 : « La tâche indélébile sur le « pouvoir gaulliste ».
Poète, il a écrit des vers d’une rare violence : « 40 ans, merci la France... 40 ans, une vie depuis l’indépendance.. ». Et ce poème : « Non retour », qui ouvre cet article.
Ce n’est pas une nécrologie. On écrit des nécrologies pour les morts, Pierre-Etienne est un poète. Les poètes ne meurent pas, Ils chantent pour toujours leurs peines et leurs joies.
Pour l’ami, parti à peine plus loin, derrière la porte du songe, une pensée, une prière. Le silence.
A Dieu.
Geneviève de Ternant
Jeudi 26 septembre 2013

 
 

Ainsi, il est Maître de Conférences... Une belle ascension !

 

Né en Algérie, à Constantine et parti à dix, onze ans il renie le terme Pied-noir puis, de révolutionnaire qu'il était dans sa jeunessse, le voilà, par opportunité devenu socialiste.

Il faut dire que l'époque se prête à ce virage qui rapporte. En effet, des enfants de l'Algérie devenus "people" à Paris oublient que les lois républicaines et françaises qui les ont fait... Français !

Lui a décidé de rester dans le camp des juges... Des juges à charges, animés de leur haine de la liberté de s'exprimer.

A partir de cet instant, il conteste, déblatère, déforme la vérité de 132 ans de présence française en Algérie et devient, parce que c'est dans l'air du temps, une vedette des émissions médiatisées de la télé et de la Radio, des quotidiens et des hebdomadaires gauchisants, heureux de taper sur du Pied-noir.

Non content de cela, il passe souvent pour la "voix" du FLN qui est nous le savons bien, dans les médias métropolitains, plus "prisée" que celle de l'Algérie française.

Il a bonne main car depuis De Gaulle, c'est comme cela !

Stora, sous une allure débonnaire et paternaliste assène ses contre-vérités, ses raisonnement bidons et pro-terroristes et voue aux enfers l'armée française d'Algérie et les Pieds-noirs, ces aventuriers du XIX e siècle sans lesquels il ne serait pas... Français.

Il faut croire que d'être un acteur à charge sur ce temps de tragédie est payant ! Allié à la fnaca, allié à ceux qui sont nombreux, car même Chirac à refuser de croire aux aspects positifs de la colonisation, il joue son rôle de Torquemada à la perfection... La torture, le racisme, le fascisme, c'est l'armée et les Pieds-noirs, jamais le FLN.

Cette position, cette façon de voir le monde, beaucoup de journalistes , trop, 95 % l'utilisent.

Le voilà Maître de conférences ! Il pourra comme dans son triste "livre d'images" critiquer le passé de la France, rabaisser au rang de dictature coloniale et continuer à porter aux nues le FLN qui l'a mis à la porte d'Alger une certaine époque, en traitant de "héros" ceux qui ont massacré des civils, envoyé dans les BMC des femmes françaises kidnappées et torturé des militaires.

Merci au parti socialiste de nommer à l'éducation nationale un tel interprète de la désinformation de l'HISTOIRE.

Un autre homme a eu un beau parcours... Georges Boudarel. Il avait été nommé commissaire politique du Vietnam pour la rééducation des militaires français prisonniers... lors de la guerre d'Indochine.

Lui aussi est devenu Maître de Conférences.. en France.
R C PUIG

--

 
 
 

In memoriam : Raoul GIRARDET

C’est avec peine que j’apprends le décès à 95 ans, le 18 septembre 2013 d’un grand honnête homme, Raoul Girardet.
Né le 17 octobre 1917, ses obsèques seront célébrées le mercredi 25 septembre 2013 en l’église Saint Georges du Vièvre (Eure) à 15 heures dans l’intimité. Une célébration aura lieu à Paris à une date et lieu communiqués ultérieurement. Nos prières et notre reconnaissance l’accompagneront. Nous partageons la peine de son épouse et es ses proches.
Historien de grand renom, Raoul Girardet n’a jamais renié ses convictions nationalistes et a toujours défendu l’Algérie Française avec son cœur mais aussi en historien rigoureux.
Attiré très jeune par l’Action Française, admirateur de Maurras, il s’en détache lorsqu’il constate, chez certains de ses proches, un virage antisémite qu’il ne cautionnera jamais.
Il s’engage avec courage dans la Résistance, reçoit la Croix de guerre 1939-1945 et sera fait officier de la Légion d’Honneur.
Il joua un rôle capital dans la formation des élites françaises par son enseignement à l’Institut d’études politiques (IEF) de Paris, à L’Ecole Nationale d’administration (ENA), à l’Ecole Polytechnique et à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr.
A propos de ses écrits sur le putch des Généraux, il note que ce ne sont pas eux, les putchistes mais que c’est De Gaulle qui a manqué à sa parole. Il prit part à l’activité de l’O.A.S. par sa branche « Action politique et propagande » aux côtés des rares universitaires qui osèrent s’engager : François Bluche ou Jules Monnerot et de l’écrivain Jacques Laurent célèbre sous le pseudonyme de Cécil Saint- Laurent.
Il signa le manifeste des intellectuels français réaffirmant « la mission civilisatrice de la France en Algérie » avec Roger Nimier ou Henri Massis, en réponse à celui des écrivains de gauche, menés par Sartre et Beauvoir. Arrêté en 1961 il bénéficiera d’un non-lieu.
Esprit libre, ennemi de tous les fanatismes, il est l’auteur de nombreux ouvrages : « La Société militaire en France », « Le Nationalisme français », « L’idée coloniale en France » et un essai : « Mythe et mythologies politiques ».
Dans un ouvrage d’entretiens avec Pierre Assouline, « Singulièrement libre » en 1990, il revient sur son parcours personnel qui « témoigne d’un esprit honnête et courageux qui, en outre, n’était jamais sectaire » écrit Jacques de Saint Victor dans le Figaro du lundi 23 septembre qui retrace son parcours.
Notre pensée admirative et nos prières l’accompagnent auprès de Dieu où vont les hommes de bonne volonté.
Geneviève de Ternant
Lundi 23 septembre 2013

 
 
Alain ALGUDO Béziers le 19 Septembre 2013
Président C.D.F.A./U.C.D.A.R.A
Vice-Président de VERITAS

Lettre ouverte

À Monsieur François HOLLANDE
Président de La République

Palais de l’Elysée
55, Faubourg Saint Honoré
75008 Paris

Objet : votre engagement officiel du 25 septembre 2012

Monsieur le Président de la République

J’ai pris connaissance des différents courriers que vous ont adressés nos amis de « JEUNE PIED-NOIR », documents relatifs à votre reconnaissance officielle de « la faute de la France dans l’abandon des rapatriés et des harkis ainsi que des conditions indignes dans lesquelles ils ont été accueillis sur le sol Français »
Loi primordiale sans laquelle aucune avancée n’est possible !

Ces éminents compatriotes font un travail considérable depuis des décennies pour la recherche et l’obtention de la justice et de la vérité et je salue ici leur initiative dont je suis partie prenante.

Cependant, pour ma part, au cours de mes longues années de combat au service de mes compatriotes en tant que Président d’Associations, (U.C.D.A.R.A /C.D.F.A./VERITAS) je n’ai jamais été dupe des promesses et je me suis attaché à travailler sur le concret que nous offraient les lois spécifiques pouvant apporter un soutien réel à mes compatriotes et je m’y suis employé, lorsque j’étais nommé par arrêtés ministériels, au sein de toutes les commissions pour les mesures de désendettement et de solidarité nationale malheureusement constamment bridées.

Aujourd’hui, à l’image de votre prédécesseur, cette promesse me laisse encore la désagréable impression d’être traité, avec mes compatriotes, comme des benêts à qui l’on peut faire croire tout et n’importe quoi. En effet, comment pourrions nous croire qu’un gouvernement comme le vôtre, où siègent les pires de nos ennemis, puissent un jour présenter à l’Assemblée Nationale un projet dans ce sens si ce n’est de votre initiative, en vous référant à l’autorité ferme et persévérante du Président MITTERRAND pour la réhabilitation de nos glorieux Généraux du Putsch ?

Alors, Monsieur Le Président, ne vous suffit-il pas d’avoir rabaissé notre œuvre civilisatrice publiquement en Algérie ? Faut-il que vous nous fassiez sciemment, à travers votre Chef de Cabinet, une promesse sans lendemain ? Votre Chef de Cabinet a-t-il pris cette initiative sans votre consentement ?

Sans vouloir vous offenser, Monsieur Le Président de la République, et ce reproche s’adresse aussi à vos prédécesseurs, nous constatons depuis 1962 et la trahison gaulliste sanglante, que l’ostracisme, l’injustice et le mépris pour le petit peuple de nos départements Français d’Algérie sont la règle de conduite gouvernementale avérée, maintenant cinquantenaire, alors que, pour mieux les berner, ils avaient été proclamés « Français à part entière »

J’espère me tromper, Monsieur le Président, et vous demande instamment de mettre en application les principes qui, vous l’avez dit le 31.12.2012, vous guident : « LA VERITE, LA JUSTICE, et LA CONFIANCE », ce qui prouverait, si cela est nécessaire, votre fidélité à la parole donnée.

Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à tout le respect que je dois à votre personne et à votre haute fonction.

Alain ALGUDO
Président C.D.F.A./U.C.D.A.R.A
Vice Président de VERITAS

 
 
(Source quotidien EL WATAN du 11 septembre 2013)

Emouvante rencontre Simone de Bollardière - Louisa Ighilahriz

le 11.09.13 | 10h00 Réagissez !!!!!!

La veuve du général français Jacques de Bollardière, Madame Simone de Bollardière (91 ans) est arrivée lundi après-midi à Alger, afin de rendre visite aux membres de l’association française 4ACG, (Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre, ndlr), qui viennent d’achever leur séjour en Algérie, après avoir sillonné les wilayas de Constantine, Annaba, Tizi Ouzou, Béjaïa et Alger.

Elle avait été accueillie au salon de l’hôtel Albert 1er par ses compatriotes de l’association 4ACG, de l’association ANPNPA (association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis, ndlr), et de la moudjahida Louisa Ighilahriz et du moudjahid Ghafir Mohamed (Moh Clichy).

Une émotion palpable a baigné l’atmosphère dès les premiers instants de sa rencontre avec le groupe au niveau de l’hôtel.

Cette longue accolade, historique et inédite en Algérie entre Mme Simone de Bollardière et Louisa Ighilahriz, a ému l’assistance. Embrassades, larmes et murmures entre les deux femmes ont brisé le silence qui avait régné en ce moment précis dans le salon de l’hôtel. «C’est vous qui méritez ces fleurs, pas moi», déclare Simone à Louisette, en recevant un bouquet de fleurs. La veuve du général Jacques de Bollardière est la présidente d’honneur de l’association 4ACG. Elle s’est montrée spontanée et naturelle. Avec Louisa Ighilahriz, elle a rappelé les questions qu’elle avait posées au général Aussarrèsse, en sa qualité de témoin, lors du procès qui s’était déroulé au grand tribunal de Paris.

Rémi (75 ans), blessé durant la guerre d’Algérie, ancien appelé et l’un des 4 membres fondateurs de 4ACG, a tenu à nous expliquer l’objet de son séjour et son soutien aux peuples de Palestine et d’Algérie, tandis que Jacques Pradel, natif de Tiaret et président de l’ANPNPA, informait l’assistance sur les initiatives prises par les membres de son association en France, pour affirmer leur solidarité avec le peuple algérien, tout en précisant qu’ils ne se sentent plus représentés par les associations de pieds-noirs en France.

Moult projets, à titre symbolique, sont initiés par les deux associations françaises en direction de quelques wilayas, avec ce désir de transmettre la véritable histoire aux jeunes générations des deux pays d’une part, et d’autre part contribuer à la réconciliation sincère et durable entre les deux peuples. Multiplier les rencontres entres les jeunes des deux pays, animer les débats dans les écoles françaises et participer à des actions citoyennes en Algérie, telles sont les actions inscrites au menu de ces deux associations afin de pouvoir rapprocher et consolider les liens entre les deux peuples et dévoiler la vérité sur tout ce qui s’était passé durant 132 ans de colonisation.

M'hamed Houaoura (journaliste)

Réactions de Manuel Gomez :

Le général de la Bollardière est ce général français qui n’acceptait pas la torture infligée par les « méchants » soldats français sur les « innocents » terroristes du FLN qui eux fabriquaient et posaient des bombes, qui torturaient, émasculaient et massacraient des enfants, des femmes et des hommes aussi bien européens qu’algériens, ainsi que des soldats du contingent (vos enfants métropolitains).

Il estimait que la torture était le propre des régimes totalitaires (donc son pays, la France qui était en 1960, un régime totalitaire alors que l’Algérie de l’indépendance était un régime démocratique).

Il avait démissionné en avril 1961, au moment du putsch des généraux, en déclarant :

« Le putsch militaire d’Alger me détermine à quitter une armée qui se dresse contre le pays. Il ne pouvait être question pour moi de devenir le complice d’une aventure totalitaire »

Rappelons qu’il quittait une armée qui l’avait déjà mis à l’écart depuis des années !

Mais là n’est pas le plus grave.

**Cela ne nous étonne guère que sa veuve ait reçue l’accolade et se soit partagée des fleurs avec la « moudjahida » terroriste Louisa Ighilahriz, l’une des plus actives du réseau français des « porteurs de valises » et le « moudjahid » Ghafir Mohamed, responsable du FLN/Paris et organisateur de la provocation du 17 octobre 1961 à Paris.

**En revanche ce qui est grave, honteux, indigne, c’est le rôle joué par l’ANPNPA et son président Jacques Pradel ainsi que par l’association 4ACG.

Ils ont déclarés « qu’ils ne se sentent plus représentés par les associations de pieds-noirs en France » !

Ont-ils jamais été représentés par nos associations ? Certes jamais.

« Ils veulent transmettre la véritable histoire aux jeunes générations des deux pays »

Ils veulent sans aucun doute parler de « leur véritable histoire » et pas de la nôtre.

Benjamin STORA ne suffit-il pas à la raconter « leur histoire » ?

« Ils veulent animer des débats dans les écoles françaises »

Avec qui souhaitent-ils animer ces débats ? Entre eux ou avec nous ?

Nous sommes à leur disposition même si cela nous révulse !

Mais je leur pose cette question :

Pourquoi vous attribuez-vous l’honneur d’être des « Pieds-Noirs » ?

Les « pieds-noirs » sont tous ces européens (Français, Espagnols, Italiens, Maltais, etc.) qui ont construit ce pays avec leur sang, leur sueur et leurs mains.

Et qui, par volonté politique ont été chassé de leur pays.

Vous êtes des traîtres qui avaient collaborés avec les ennemis de la France et dont vos « nouveaux maîtres » algériens n’ont plus voulu lors de l’indépendance.

Là est toute la différence !!!

 
 

Le Cercle algérianiste de Nice et des A.M. présente:


Samedi 16 Novembre 2013 à 15h00
Hôtel Splendid
50, Bd Victor-Hugo 06000 - NICE
CONFÉRENCE de Georges CLÉMENT
autour de son livre
"La Guerre d'Algérie - chroniques de sang et d'or"
(Prix VERITAS 2012)
Signature

 
 
Journée mondiale des Disparus à Toulon, le 30 août 2013:
http://youtu.be/UG5aqJb8v4Y

http://youtu.be/l3k85mYFfFE

 
 

http://www.prorussia.tv/Hommage-a-Helie-Denoix-de-Saint-Marc-qui-nous-a-quitte-ce-mois-d-aout_v508.html

 
 
 
Photos de notre cérémonie du 30 août 2013 à Toulon, pour nos Disparus oubliés volontairement:
https://plus.google.com/photos/112961091018765267263/albums/5917998964924961457

Nous étions 70 personnes. Var-Matin et France 3 ne sont pas venus...

 
 

http://lyon.catholique.fr/IMG/pdf/eloge_funebre_du_cdt_de_saint-marc_vf.pdf

voir aussi :

http://www.lyonpeople.com/a-la-une/en-direct-de-st-jean-les-obseques-dhelie-denoix-de-saint-marc.html


 
 
 
http://feedproxy.google.com/%7Er/lesalonbeigeblog/%7E3/c2t6jBl_Zo0/affluence-pour-les-obs%C3%A8ques-dh%C3%A9lie-de-saint-marc.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email
 
Chers amis

Nous voici donc de retour dans nos foyers respectifs après avoir assistes a l émouvante cérémonie lyonnaise d adieu a Helie Denoix de Saint Marc et a la célébration conduite a la cathédrale par le cardinal Barbarin

La cathédrale était comble et cela ne vous surprendra pas les anciens légionnaires et parachutistes étaient venus en nombre avec leurs bérets verts et rouges, beaucoup de têtes chenues et d hommes ployant sous le poids des ans qui étaient sans doute de jeunes officiers et sous officiers il y à plus de cinquante ans, dans les rizières d Indochine et les djebels

A l issue de la cérémonie, sur le parvis les honneurs militaires furent rendus a notre ami Helie qui était , vous le savez grand croix de la Légion d honneur, avant que sa dépouille ne ajoute la parvis sous le chant du 1 er REP entonne par les anciens

Un détachement de la musique de la légion était réquisitionne pour l occasion, plusieurs généraux d active assistaient a cet hommage, le beau discours sur le parvis du general Dary , fort et clair, sans circonvolutions mais avec beaucoup d émotion et de tact retraça le parcours exceptionnel du commandant

Plusieurs élus devaient assister a cette cérémonie parmi lesquels les députés du Rhône Georges Fenech, Philippe Meunier, Philippe Cochet, le député de la Drome et algerianiste Herve Mariton, le maire socialiste de Lyon Gerard Collomb, Michel Noir et d autres encore

Le Cercle algerianiste était très largement représente avec des délégations des cercles de Grenoble, Valence, Perpignan, Béziers, Aix en Provence et bien sur Lyon

Pierre Dimech, Evelyne Joyaux , Monique Alessandra ,Philibert Perret,Jean Paul Negri, et pour le cercle national Suzy Simon Nicaise, Bernard Cini et moi même étions présents parmi plus d une quarantaine d algerianistes

Helie Denoix de Saint Marc rejoindra demain sa dernière demeure a La Garde Adhemar, dans la Drome

Nous rendrons bien évidemment un hommage solennel a Helie de Saint Marc lors de notre congres de Novembre

Voila ces quelques mots pour vous informer du déroulement de cette journée a laquelle , je le sais , vous avez ete nombreux a participer par la pensée

Très amicalement a tous, avec ma très fidèle amitié

Thierry Rolando

 
 
Eric WAGNER
 
 
http://www.heliedesaintmarc.com/
 
 
http://paras.forumsactifs.net/t591-commandant-helie-denoix-de-st-marc
 
 
Pour informer sur cet événement, qui touche toute notre communauté, j'ai monté une page sur le site de Nice
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/portraits/denoixstmarc/stmarc.html

Raphaël PASTOR
 
 
http://www.ndf.fr/article-2/26-08-2013/hommage-helie-saint-marc-raconte-ses-hommes
 
 
Chers amis,

Nous apprenons avec une infinie tristesse le décès, ce matin, d’Hélie Denoix de Saint-Marc.

Pour l’heure nous n’avons pas connaissance des date et heure des obsèques qui se dérouleront à Lyon.
Afin de pouvoir organiser la délégation qui y représentera le Cercle , je vous remercie de bien vouloir nous indiquer
par retour de courriel, quels sont ceux d’entre vous qui pensent pouvoir être à Lyon à cette occasion.

Bien évidemment, nous vous ferons parvenir des informations plus précises dès lors que nous en aurons connaissance.
Très amicalement.

Suzy Simon-Nicaise.

Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes

 
 
Le Phare fouilleur n° 50 de Michel SALANON. (Mort de Jacques Vergès époux de Djamilah BOUHIRED)
 
 
Le Phare fouilleur n° 49 de Michel SALANON
 
 
Aujourd'hui, 20 août 2013, triste anniversaire du massacre du 20 août 1955 à Philipeville..
 
http://babelouedstory.com/cdhas/31_20_08_1955_suite/massacre_el_halia.html
 
 

MORT DE VERGÉS, l'avocat du Diable - Vu par M. Jamet.

 

Monsieur Jamet a le droit de penser ce qu'il veut de "Maitre" Verges, nous sommes dans une démocratie et nous respectons tous la liberté d'expression.

A condition que cette démocratie respecte á son tour la liberté d'expression de ceux qui furent les victimes (indirectes) de feu M. Vergès et de ses amis porteurs de valises du FLN, et les victimes (directes) de ceux qu'il défendit, les terroristes poseurs de bombes de ce même FLN. Entre autres criminels.

Monsieur Jamet ne fait assurément pas partie de la catégorie des victimes, que ce soit celles des terroristes FLN, ou celles de Claus Barbie et consorts.... Il ne pourrait pas sinon affirmer avec une telle assurance et une telle "logique théorique", si insultante pour les victimes, que Me Vergés était l'honneur du barreau parce qu'il aurait "défendu même le Diable"! Allons, allons... monsieur Jamet, reprenons-nous... Le métier d'avocat ne correspond pas forcément á ce que vous en interprétez. Les avocats eux aussi ont le droit de refuser tel ou tel client... Et si Me Vergés a accepté de défendre des criminel(le)s de guerre, c'est que ça lui plaisait et qu'il y trouvait son compte, á de nombreux niveaux, et pour de multiples raisons d'ailleurs.. Point.

Les actes et positions extrêmes de ces criminels politiques correspondaient parfaitement à la posture extrême, narcissique et exhibitionniste de cet avocat, qui les défendait même au-delà du tribunal, ce qui est beaucoup plus grave et ce que semble oublier monsieur Jamet. Qui se ressemble s'assemble, dit-on.

A moins que j'ai mal compris, et que ce dernier ait voulu faire une plaisanterie...? Bien mauvaise, dans ce cas, quand on songe á toutes ces victimes, celles du FLN, des nazis ou d'autres assassins, pour lesquelles "la star du barreau" Me Vergés n'a jamais eu un seul mot de compassion..

La fascination de la violence (du Mal, diront d'autres) semblant tellement endémique dans notre société actuelle en France, chez certains avocats et certains journalistes par ex, que je proposerais, avant toute attribution d'un diplôme de ces professions de responsabilité et par mesure de prophylaxie, le passage obligé chez un psychothérapeute, voire un psychanalyste, afin de déterminer le degré de stabilité psychologique du candidat, et tout particulièrement ses critères moraux, sa résistance aux sirènes de la perversion et de la fascination pour le crime.

Les résultats de ces examens seraient sans doute fort instructifs...

Et cela ferait partie de l’hygiène mentale non seulement du futur avocat - ou journaliste - mais de celle de la société tout entière !

Pour conclure, et pour ma part, je ne me laisserai aller à aucun éloge funèbre de Me Vergés.

Bien au contraire, j'ouvre une bouteille de Champagne, au nom de toutes les victimes dont il a défendu les assassins.

Et tant pis si on me traite de "réactionnaire et méchante revancharde"...

Vous pouvez diffuser.

Nicole Guiraud

Victime des poseuses de bombes du FLN, défendues par feu Maitre Vergés.

 
 
" Défilé du 14 juillet 2013 : Dhimmi 1er sifflé !".


Note : rédigé il y a un mois je n'ai pas eu le temps de vous l'envoyer à temps (départ en vacances de la Rédaction !) ; j'ai eu tellement de plaisir à le rédiger que...je vous l'envoie même avec un mois de retard !


En espérant qu'il suscitera votre intérêt et que vous apprécierez les suivants.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.


Michel SALANON

 
 

Maître VERGES est mort ! Dieu soit loué !!

 

**Ce 15 août 2013, il a rejoint dans un sac poubelle les Frantz Fanon, Francis Jeanson, Jean-Paul Sartre et j’en passe car la liste serait trop longue.

Un tas de louanges vont lui être décernées à titre posthume, toutes sauf une…celle d’avoir été de tous temps une ordure.

Collaborateur des nazis, avec le Parti Communiste jusqu’à fin 1941, il s’enfuit à Londres en 1942 et s’engage dans les FFL.

Certains appellent cela de la résistance, pour moi les résistants sont ceux qui sont restés sur le sol français et qui ont risqué leur vie jusqu’au sacrifice suprême.

Né en Thaïlande, d’une mère vietnamienne et d’un père réunionnais (consul de France).

Il a grandi à La Réunion et le « système colonial », qu’il a toujours abhorré, en a fait un brillant avocat.

**Depuis il n’a cessé de défendre les ennemis de la France, ceux qui versaient le sang de nos enfants aussi bien en Algérie qu’en métropole, et il définit comme « la période la plus glorieuse de sa vie » celle où il a épousé la cause du FLN, tout en épousant également une de leurs poseuses de bombes, Djamila Bouhireb, condamnée à mort puis graciée par De Gaulle en 1962.

**Dès l’indépendance de l’Algérie il se convertit à l’Islam et s’installe à Alger où il se croyait promis à une grande carrière politique.

Mais comme nombre de ceux qui l’ont également cru parce qu’ils avaient aidé les tueurs de Français, il est oublié et disparaît en 1970, abandonnant sa femme et ses deux enfants.

**Lorsqu’il réapparaît huit années plus tard, il est subitement devenu très riche !!! Comment ?

Probablement une fortune acquise durant le régime de terreur des khmers rouges, dont il défend l’un des dictateurs, Khien Samphan.

**Dès lors il accepte toutes les affaires qui peuvent lui valoir le concours des médias et surtout la célébrité :

Klaus Barbie, les terroristes Carlos, Nakache, Abdallah, les membres des Fractions Armée Rouge et Action Directe, Milosevic le sanglant dictateur Serbe, Roger Garaudy, l’exclu du PC, etc.

J’ai eu l’occasion de le rencontrer à Mougins, lors de la reconstitution du meurtre de Mme Marchal (affaire OMAR). Son objectif n’était pas de défendre celui qu’il « supposait » innocent mais de rechercher toutes les astuces, les erreurs de procédure, les défauts administratifs, afin de laisser en liberté un coupable et conforter sa notoriété.

Comme c’est le cas de trop nombreux avocats… Hélas !

Il est des disparitions sur lesquelles je ne verse pas une larme mais qui, bien au contraire, m’apporte une certaine satisfaction !!!

Je ne suis pas de ceux qui pardonnent aux morts ce qu’ils ont fait de leur vivant.

Manu GOMEZ

 
 

LE MYTHE GAULLIEN

Il est très souvent fait référence aux paroles, écrits, actes et gouvernance de De Gaulle.

Mais la majorité des français, surtout les jeunes qui n’ont su qu’une vérité occultée, connaît-elle les pensées profondes de celui qui est considéré comme un « héros » ? Ces pensées qui ont sans doute motivé toute son action ?

Certaines, surtout celles concernant l’immigration, devraient être examinées avec la plus grande attention par nos dirigeants actuels et futurs.

En voici un florilège :

Sur les Arabes :

A Philippe De gaulle.

« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs. »

Au lendemain du massacre de Mers-el-Kebir – 1940.

«En vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement qui fut à Bordeaux avait consenti à livrer les navires à la discrétion de l’ennemi. Il n’y a pas le moindre doute que, par principe ou par nécessité, l’ennemi aurait un jour utilisé nos bâtiments, soit contre l’Angleterre, soit contre notre propre empire. Eh ! Bien, je le dis sans ambages, il vaut mieux qu’ils aient été détruits. ».

(Il mentait délibérément.

Pas un seul mot, pas un seul regret, aucun sentiment de pitié pour les 1297 marins français « massacrés » sans même pouvoir se défendre.)

Directives au Garde des Sceaux le 12 juin 1945.

« Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux des Méditerranéens et des Orientaux, qui ont depuis un demi-siècle profondément modifié les compositions de la population française. Sans aller jusqu’à utiliser, comme aux Etats-Unis, le système rigide des quotas, il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Luxembourgeois, Suisses, Hollandais, Danois, Anglais, Allemands, etc.)

A André Philip, ex ministre socialiste, le 3 mars 1958 :

« On ne s’en sortira que par l’indépendance de l’Algérie. Par étapes et, si possible, en association avec la France.

- Mais, mon général, vous allez être l’otage de l’armée. Vous ne pourrez plus conduire une telle politique.

- Ne soyez pas naïf ! Vous avez vécu à Alger comme moi. Vous les connaissez. Ce sont tous des braillards. Il n’y a qu’à les laisser brailler. Quant aux militaires, je me tiendrai tranquille, le temps que les chefs se dévorent entre eux. De ce qu’il restera, je ferai ce que je voudrai avec des promotions et des décorations. »

Conférence de presse – juin 1958.

« J’ai rétabli les libertés publiques quand elles avaient disparu, ce n’est donc pas pour commencer une carrière de dictateur à 67 ans »

(Dix ans plus tard (1968) il s’apprêtait à les conserver ces libertés publiques et même par la force des armes…à 77 ans.)

A André Passeron, journaliste au quotidien « Le Monde »

(Cette déclaration prouve, si c’était nécessaire, sa trahison préméditée)

« Tenez, par exemple pour l’Algérie, de tout temps, avant que je revienne au pouvoir et lorsque j’y suis revenu, après avoir étudié le problème, j’ai toujours su et décidé qu’il faudrait donner à l’Algérie son indépendance. Mais imaginez qu’en 1958, quand je suis revenu au pouvoir et que je suis allé à Alger, que je dise sur le forum qu’il fallait que les Algériens prennent eux-mêmes leur gouvernement, mais il n’y aurait plus eu de De Gaulle dans la minute même. Alors il a fallu que je prenne des précautions, que j’y aille progressivement et comme ça on y est arrivé. Mais l’idée simple, l’idée conductrice, je l’avais depuis le début.»

Discours de Rome – 27 juin 1959.

« Nous avons une responsabilité, celle de jouer le rôle de la France. Ce rôle, dans mon esprit comme dans le vôtre, se confond avec un rôle chrétien. Notre pays ne serait pas ce qu’il est, c’est presque banal de le dire, s’il n’était pas d’abord un pays catholique. »

Sur l’intégration :

« Il est impossible d’accueillir au Palais-Bourbon cent vingt députés algériens. La Patrie deviendrait la colonie de ses colonies. »

« Les Arabes, les kabyles, les Mozabites, les Juifs ? Ces gens-là ne font pas partie de notre peuple. »

Au général ALLARD :

« Mais enfin Allard, vous n’imaginez tout de même pas qu’un jour, un Arabe, un musulman, puisse être l’égal d’un Français ! Voyons ! c’est impensable ».

A Alain PEYREFITTE, le 5 mars 1959.

« De toute façon, l’Algérie française, c’est une fichaise et ceux qui préconisent l’intégration sont des jean-foutre…

C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une minorité sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même, avant tout, un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! Les musulmans, vous êtes allé les voir ? Vous les avez regardés, avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français !

Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.

Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français.

Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »

Toujours à Alain PEYREFITTE :

« L’intégration, c’est une entourloupe pour permettre que les musulmans qui sont majoritaires en Algérie à dix contre un, se retrouvent minoritaire dans la République française à un contre cinq. C’est un tour de passe-passe puéril ! On s’imagine qu’on pourra prendre les Algériens avec cet attrape-couillons ? Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera stationnaire ? Il y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris ? Vous voyez un président arabe à l’Elysée ? »

« Il vaut mieux une Algérie algérienne au sein de la communauté, qu’une Algérie française au sein de la France, qui nous mettrait à plat pour toujours ! »

Encore à Alain PEYREFITTE, le 20 octobre 1959.

« On a prétendu faire des nègres de bons Français. C’est beau l’égalité, mais ce n’est pas à notre portée. Vouloir que toutes les populations d’outre-mer jouissent des mêmes droits sociaux que les métropolitains, d’un niveau de vie égal, ça voudrait dire que le nôtre serait abaissé de moitié. Qui y est prêt ? Alors puisque nous ne pouvons pas leur offrir l’égalité, il vaut mieux leur donner la liberté ! Bye Bye vous nous coûtez trop cher…

On peut intégrer des individus, des familles, des petits groupes, et encore, dans une certaine mesure seulement, et ça prend des générations. On n’intègre pas des peuples, avec leur passé, leurs traditions, leurs souvenirs communs de batailles gagnées ou perdues, leurs héros…

Nous ne pouvons pas tenir à bout de bras cette population prolifique comme des lapins, et ces territoires énormes. »

A J.R. TOURNOUX – « La tragédie du Général – Editions Plon 1967.

« Les noirs sont de braves bougres. Ils ne sont pas animés par la même passion, par la même haine que les Arabes. Il n’y a pratiquement pas de Noirs en dehors de l’Afrique noire, alors que le mouvement pan-arabe va bien au-delà du Maghreb. Mais vous comprenez bien que lorsque l’Afrique du Nord sera perdue, le même intérêt n’existera plus !

Les Arabes, ce n’est rien. Jamais on n’a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines. Après tout peut-être n’ont-ils pas besoin de routes, de barrages, d’usines. Ce sont d’habiles politiques. Ils sont habiles comme des mendiants. »

« Tous ces bicots se chamaillent. Ils aiment les fusils, ils aiment s’en servir. Ils ont la manie de la « fantasia ».

« Ce n’est pas un Français comme vous et moi. C’est un Pied Noir»

(Il s’agissait du général 5 étoiles de l’Armée Française Edmond Jouhaux)

Cyrus SULZBERGER – « Les derniers des géants » Editions Albin Michel – 1972.

« Qu’est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de Mahomet, n’ont jamais réussi à constituer un Etat.

Avez-vous une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n’existe pas.

Les Arabes disent qu’ils ont inventé l’algèbre et construit d’énormes mosquées. Mais ce fut entièrement l’œuvre des esclaves chrétiens qu’ils avaient capturés. Ce ne fut pas les Arabes eux-mêmes. Ils ne peuvent rien faire seuls. »

Au député UNR Raymond DRONNE.

« Voulez-vous être bougnoulisé ? Voyons Dronne ! Donneriez-vous votre fille à marier à un bougnoul ? Vous donneriez, vous, votre fille à marier à un bougnoul ? »

David SCHOENBRUN – « Les trois vies de Charles de Gaulle » - Ed. Julliard – 1965

« L’élément décisif pour moi, c’est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l’histoire de France à partir de l’accession d’un roi chrétien qui porte le nom des Francs. »

Au général KOENIG.

« Evidemment, lorsque la monarchie ou l’empire réunissait à la France l’Alsace, la lorraine, la Franche-Comté, le Roussillon, la Savoie, le pays de Gex ou le Comté de Nice, on restait entre Blancs, entre européens, entre chrétiens.

Si vous allez dans un douar, vous rencontrerez tout juste un ancien sergent de tirailleurs parlant mal le français. »

A Léon DELBECQUE.

« Et puis, Delbecque, vous nous voyez mélangés avec des Musulmans ? Ce sont des gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des Arabes ? »

Au député LAURIOL.

« Les Arabes, pour détruire les ponts, ça va. Mais pour les construire ! Avez-vous déjà vu un Arabe construire un pont ?

Les Arabes n’ont jamais rien construit, jamais un pont, jamais un port, jamais une usine, jamais un chemin de fer. Cela n’est jamais arrivé. Il y a peu de chances pour que cela arrive maintenant. Ils ont besoin de nous.

Ces gens-là sont des Arabes, ils ne nous aiment pas, nous n’en voulons pas. »

A Maître Jacques ISORNI – « Lui qui les juge » Editions Flammarion – 1961

« Ils vous intéressent, vous, ces Mohammed et ces Fernandez ? »

Gaston MONNERVILLE, Président du Sénat « Charles de Gaulle » Editions Gallimard 2002 (à propos de Mme Senghor, née Hubert, au cours d’un dîner au sénat en 1961)

« Je ne comprends pas qu’une femme blanche épouse un homme de couleur »

A Louis JOXE (en mars 1962 au cours des « accords d’Evian »

« Alors, Joxe, vous avez bientôt fini avec vos bicots ? »

Conseil des ministres - 25 janvier 1962.

« On ne peut pas accepter de recevoir tous les musulmans qui viendraient à déclarer qu’ils ne s’entendront pas avec leur gouvernement! Le terme de rapatriés ne s’applique évidemment pas aux musulmans; ils ne retournent pas dans la terre de leurs pères ! »

Conseil des ministres - 3 avril 1962.

«Les harkis...ce magma qui n’a servi à rien et dont il faut se débarrasser sans délai. »

« J’attire votre attention sur un problème qui pourrait devenir sérieux. Il y a eu 40.000 immigrants d’Algérie en Avril. C’est presque égal au nombre de bébés nés en France pendant le même mois. J’aimerais qu’il naisse plus de bébés en France et qu’il vienne moins d’immigrés. Vraiment, point trop n’en faut ! Il devient urgent d’y mettre bon ordre ! »

« La France ne doit plus avoir aucune responsabilité dans le maintien de l’ordre après la signature des « accords ». Si les gens s’entre massacrent, ce sera l’affaire des nouvelles autorités. »

Conférence de presse le 27 novembre 1967.

« Certains même redoutaient que les juifs, jusqu’alors dispersés, mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles. »

Dialogue avec Christian FOUCHET, Haut-commissaire en Algérie en mars 1962 et ministre de l’intérieur du 6 avril 1967 jusqu’au 31 mai 1968 où il est limogé par De Gaulle.

(Il s’agit là de la preuve directe de ses directives dans l’organisation du massacre des innocents le 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger.)

« De GAULLE m’a reproché de ne pas avoir maintenu l’ordre en mai 68.

« Vous n’avez pas osé tirer » m’a-t-il dit.

J’aurais osé s’il l’avait fallu. Souvenez-vous de l’Algérie et de la rue d’Isly. Là j’ai osé et je ne le regrette pas parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise.

A Jacques FOCCART (son conseiller particulier pour l’Afrique) le 8 novembre 1968.

« Vous savez, cela suffit avec vos nègres. Vous me gagnez à la main, alors on ne voit plus qu’eux : il y a des nègres à l’Elysée tous les jours, vous me les faites recevoir, vous me les faites inviter à déjeuner. Je suis entouré de nègres, ici. Et puis tout cela n’a aucune espèce d’intérêt ! Foutez-moi la paix avec vos nègres. Je ne veux plus en voir d’ici deux mois, vous entendez ? Plus une audience avant deux mois. Ce n’est pas seulement en raison du temps que cela me prend, bien que ce soit déjà fort ennuyeux, mais cela fait très mauvais effet à l’extérieur. On ne voit que des nègres, tous les jours, à l’Elysée.

Et puis je vous assure que c’est sans intérêt. »

Manu GOMEZ



 
 
http://ripostelaique.com/depuis-pres-de-50-ans-je-suis-hante-meme-la-nuit-par-la-honte-de-labandon-des-harkis.html
 
 
 
http://www.algerie-francaise.org/cgi-bin/ultra/UltraBoard.pl?Action=ShowPost&Board=board1&Post=71&Idle=&Sort=&Order=&Page=&Session
 
GENDARMES MOBILES, COMPLICES DU FLN en 1962 (Guy Amand)


Ce témoignage corrobore les faits évoqués par JORDI dans son livre ?les disparus civils européens de la Guerre d?Algérie Silence d?Etat?




La date des faits se situe au mercredi suivant la fête des pères 1962 (mois de juin). Je me trouvais en fonction au Commissariat de Police de Saïda en qualité de Gardien de la Paix. Un collègue de mon service, Roland Hamel, qui possédait une 4 CV. Renault, avait consenti à m'accompagner à l'aéroport de La Sénia afin que je puisse revoir mon épouse et mon fils avant leur départ pour la métropole.

Nous sommes arrivés à Oran par Gambetta. Je conduisais et j'ai pris la direction de La Senia. Tout s'est très bien passé. Nous sommes arrivés à La Senia vers 13 heures 30. J'ai demandé à voir mon épouse à l'entrée de l'aéroport et elle est arrivée avec notre fils vers 14 heures. Nous sommes restés ensemble pendant une heure environ : j'avais appris que son embarquement était prévu dans le courant de la soirée; et c'est ce soir-là qu'ils ont quitté Oran à destination de Marignane où ils sont bien arrivés. Il pouvait être donc 15 heures lorsque Roland Hamel et moi-même avons quitté l'aéroport de La Senia à destination d'Arzew.

Je conduisais la 4 CV. Renault, circulant vers le centre ville, afin de nous rendre à Arzew en passant par Gambetta. Au carrefour nous avons aperçu un half-track et une automitrailleuse, de face et sur la gauche, en quinconce, avec quatre à cinq gardes mobiles en protection au sol et l'un d'eux s'approchant des véhicules pour interpeller les occupants. Le serveur de la mitrailleuse de l'half-track était en position de tir et assez irrité. Cela allait très vite et nous n'avons pas eu le temps de nous interroger !... Il pouvait y avoir un ou deux véhicules devant nous.

A notre tour, le garde mobile s'est approché de moi et je lui ai fait savoir que nous étions tous deux policiers à Saida. Il a alors crié à l?attention du serveur de la mitrailleuse : "II y en a deux là"... Et aussitôt un arabe en tenue militaire est apparu de derrière l'half-track et l'A.M. pour arriver vers nous au pas de gymnastique; comme cela s'était produit pour les véhicules qui nous précédaient. Il s'est installé à l'arrière de la 4 CV. armant la MAT 49 qu'il portait et dont le canon touchait ma tête. Au moment où j'ai démarré, sur l'ordre de notre convoyeur, j'ai entendu le serveur de la mitrailleuse dire :

"deux de moins à dédommager en France"...

Nous étions pris au piège, suivant le ou les véhicules qui nous précédaient et suivis de la même façon par d'autres voitures. C'est pratiquement en cortège que nous sommes arrivés dans un des P.C. du F.L.N. de la ville nouvelle (Village nègre); Roland Hamel se trouvant en position de passager avant. Je me souviens qu'il n'y avait pas de circulation en sens inverse... Ce campement était installé, pour ce dont je me souviens, dans une impasse avec un parking assez large, clos à droite par un mur pouvant constituer l'arrière de garages dont les portes donnaient dans la rue ou l'impasse parallèle; et bordé gauche et au fond par des pavillons. Je pense qu'il s'agissait d'une impasse parce que le pavillon où nous allions être détenus se situait en bout et en travers de la chaussée et du parking sur lequel nous sommes arrivés. Cette impasse ne se situait pas sur l'artère principale.

Sur les indications de notre convoyeur, j'ai tourné une fois à gauche en rentrant dans la ville nouvelle, et une fois à droite à environ deux à trois cents mètres, puis à nouveau à droite pour nous retrouver vraiment dans ce camp retranché...

Sur le rétroviseur intérieur j'avais remarqué que notre convoyeur avait le doigt sur la détente. Il avait environ la trentaine d'années et il paraissait sûr de lui. J'ai commencé à lui parler lentement en arabe, lui faisant remarquer qu'il avait le doigt sur la détente et qu'un "accident regrettable" pouvait toujours arriver en roulant. Je l'ai alors prié de quitter son doigt de la détente, ce qu'il a fait lentement. Puis je lui ai demandé de me confirmer si nous allions vers un P.C. du F.L.N. Il a répondu par l'affirmative. Toujours en arabe et très lentement, je lui ai dit que je voulais avant toute chose parler à un responsable; lui précisant que mon père avait servi dans la même unité que Ahmed Ben Bella, en Italie, et qu'il serait regrettable pour tous qu'il nous arrive quelque chose... Il m'avait alors promis de faire le nécessaire et nous avons eu beaucoup de chance.

Dès notre arrivée, plusieurs individus se sont rués vers notre véhicule comme sur tous les véhicules qui nous précédaient (un ou deux) et qui nous suivaient (beaucoup plus); j'ai encore à l'esprit l'image de l'individu qui arrivait vers moi, débraillé, veste ouverte, un couteau de boucher passé dans la ceinture avec encore du sang frais sur la lame... Et à proximité, sur notre gauche, un groupe d'individus formant un rond au centre duquel un ou plusieurs Français étaient en train de se faire égorger...

Cette situation était générale dans ce campement sur 200 à 250 mètres environ.

Notre convoyeur est sorti rapidement et s'est interposé énergiquement à l'adresse de ceux qui se ruaient vers nous. Ces derniers ont marqué un temps d'arrêt et le convoyeur nous a demandés de descendre, les mains en l'air, de manière à nous faire désarmer. Nous portions tous deux nos armes de service et je l'avais dit à notre convoyeur avant d'arriver. C'est pendant cette opération que j'ai aperçu, quatre à cinq voitures derrière nous, un ami d'Arzew... Il était conduit "manu militari" dans notre direction... Il s'agit de François Perles, propriétaire et exploitant du cinéma "L'Eden" d'Arzew.

A partir de là les choses ont été très vite. On m'a demandé d'avancer vers un pavillon qui se trouvait en face de nous. J'ai exigé que mon collègue reste avec moi. C'est ainsi que nous avons été tous les deux conduits au 1er étage. Alors que nous gravissions l'escalier, j'ai pu apercevoir François Perles qui était dirigé vers le sous-sol de ce même pavillon; pour entendre presque aussitôt trois coups de feu claquer... J'ai compris qu'ils l'avaient tué...

Présenté au responsable qui s'est avéré être un "religieux" faisant autorité (Alem ou recteur de mosquée), je n'ai pas eu de mal à m'entretenir avec lui pour avoir appris le "coran"... Je lui avais proposé de prendre attache avec mon chef de brigade de Saïda, le brigadier Seddiki, que nous tenions depuis peu pour être le responsable du F.L.N.; mais surtout avec le poste de commandement de Ahmed Ben Bella. Il m'a demandé certaines précisions à ce sujet et je lui ai dit ce que je savais, Ahmed Ben Bella et mon père faisaient partie de la même compagnie de tabors. Ben Bella commandait la 3e section et mon père la 4e. Ils avaient fait Monte Casino ensemble... et avaient gardé de bons et loyaux souvenirs de combattants. Enfin, peu de temps avant, mon père m'avait demandé de ne pas hésiter à en user en cas de difficulté. Ce responsable, âgé de 35 à 40 ans environ, à l'époque, était bien mis de sa personne. Sur photo d'époque, je pourrai le reconnaître. Il avait un coran à la main lors de notre entretien. Il nous a laissés à la garde de deux militaires en armes, dans cette pièce quasiment vide, regardant le mur; alors que notre convoyeur était reparti dès notre prise en charge.

Pendant ces deux heures, sans parler ni nous retourner, nous avons entendu les départs et arrivées de véhicules, les cris, les coups de feu qui se répétaient, et toutes ces clameurs nous renseignaient sur la tuerie qui se commettait...

Deux heures après, environ, entre 17 heures et 17 heures 30, le "responsable" est revenu en me précisant qu'il n'avait pas pu avoir Saïda en raison d'une coupure des communications téléphoniques; mais il avait pu obtenir le poste de commandement de Ahmed Ben Bella, et il nous apprenait aussitôt qu'il nous libérait... Dans la mesure où ses renseignements auraient été négatifs, dès son arrivée nous aurions été abattus, sans discussion... Il nous a demandés de le suivre. Nous sommes sortis du pavillon et nous avons pu constater que la même "effervescence" régnait dans le campement. Notre véhicule avait été déplacé et garé plus près du pavillon. J'ai pris le volant, Roland s'est installé à la place passager-avant, et le responsable est monté à l'arrière. Nous avons quitté ces lieux, que je ne puis situer exactement, et c'est sur les indications de ce "responsable" que nous avons abouti "avenue ou boulevard" de Lyon.

Peu avant la mairie, en venant de la ville-nouvelle, le "responsable" m'a demandé de m'arrêter. Il nous a rendu nos armes de service, chargeurs vides, et les cartouches en vrac. Il est descendu du véhicule et nous a souhaités bonne chance... J'ai donc pris la direction d'Arzew. Arrivés devant le boulevard Front-de-mer, nous nous sommes arrêtés pour nous détendre et nous remettre de nos émotions.

C'est là aussi, en contrebas du boulevard, que nous avons vu des hommes tirer à la roquette sur les réservoirs de carburant situés à droite du port... et prendre feu... il s'agit de ceux qui n'avaient pas encore été détruits...

Nous avons repris la route en direction d'Arzew où nous sommes arrivés vers 19 heures, chez mon oncle, François Cano, a qui nous avons relaté les faits. Avec lui, nous sommes allés prévenir une autorité et nous sommes allés aviser le frère de François Perles : Michel. Je ne lui ai rien caché en ce qui concernait François, à savoir que j'avais bien entendu trois coups de feu et que je pensais qu'il avait été tué. Il n'a plus été revu vivant... Le lendemain, Roland et moi-même avons rejoint Saïda... où nous avons signalé les faits au commissariat de police...

Peu de jours après, le 29 juin 1962, dans la matinée, avec seize de mes collègues, pratiquement tous pieds-noirs, j'ai été invité à quitter le territoire algérien en raison de l'évolution politique et par mesure de sécurité...

En clair, il nous avait été dit que nous faisions tous l'objet d'un jugement de condamnation à mort rendu par le tribunal permanent des forces de l'A.L.N. : c'est alors que j'ai compris toute la chance que nous avions eu... le responsable religieux n'avait pas pu obtenir téléphoniquement notre chef de brigade qui est devenu peu de temps après commissaire de police à Saïda... Et il devait avoir connaissance de cette condamnation me concernant...

Dès ma sortie du bureau de l'officier de paix Abed Djillali, j'ai rencontré Hamel Roland qui m'a aussitôt remis les clefs de sa voiture pour quitter Saïda avant midi... Il l'a récupérée à Arzew, chez mon oncle, par la suite...

Par ailleurs, l'administration a obligé chacun de nous à se rendre à la préfecture d'Oran à l'effet de récupérer le certificat de cessation de paiement; faute de quoi, nous avaient-ils dit, nous ne pourrions pas recevoir notre traitement en arrivant en France. Or, le jour où j'ai quitté le port d'Oran, le 4 ou le 5 juillet, sur l'EI-Djézaïr, quinze collègues venant d'un peu tous les environs avaient été tués et pendus aux crochets de bouchers de l'abattoir.

Cette pièce administrative ne comportait pas d'obligation à signature de l'intéressé; et, par conséquent, l'administration aurait très bien pu transmettre ce document, par courrier, au lieu d'affectation connu depuis quelques jours déjà... Il faut y voir là, sinon un moyen certainement une occasion de faire éliminer beaucoup d'entre nous !...

Par conséquent, la date de la fête des pères de juin 1962 et la date du départ réel de "L'EI-Djézaïr" (NDLR : le 5/07) me permettraient d'être formel sur les dates de ces faits. Un plan d'Oran de l'époque, permettrait peut-être de situer le P.C. du F.L.N. où nous avons été conduits; ainsi que l'endroit exact où nous avons été interceptés par les gardes mobiles agissant de concert avec le F.L.N.

Je vous donne donc mandat à l'effet de faire valoir le présent témoignage, dans le cadre de l'information ouverte contre le Général Katz, et contre toute autre personne qu'elle révélerait; voire même par le dépôt de plainte pour tentative d'assassinat à mon encontre puisqu'elle n'a raté son effet que par des circonstances indépendantes de la volonté
des gardes mobiles agissant de concert avec le F.L.N. Je pense que Roland Hamel pourrait aussi me suivre dans cette voie. Je vous laisse donc le soin de mettre en forme le témoignage ou la plainte que vous aurez déci­dé après vérification des faits.

Je persiste et signe les présents feuillets pour valoir ce que de droit, affirmant qu'il s'agit de l'expression de la vérité, sans haine ni passion, ou autre intéressement de quelque nature que ce soit.

André RASTOLL


 
 
Rappel: supplément de l'algérianiste de juin 2009.
 

Jean Daniel à la « Reims Management School » : Les Miens et les Siens


Les Miens, dernier ouvrage de Jean Daniel, qui vient de paraître chez Grasset, invite à la découverte des ressorts intimes d’un homme public, aujourd’hui presque nonagénaire. Né à Blida, journaliste plus qu’écrivain, l’auteur a fréquenté des personnages qui, à des titres divers, ont marqué le XXème siècle, notamment en philosophie et en littérature : Gide, Mauriac, Sartre, Camus… Il a vécu, non dans leur ombre mais, comme ébloui, dans leur lumière. Son grand talent de chroniqueur a consisté à en capter suffisamment d’éclats pour devenir un faiseur d’opinion, écouté et redouté par certains.
Intellectuel engagé, il reste un des témoins privilégiés des fractures douloureuses –la Guerre d’Algérie en particulier- qui ont divisé la nation au cours de ce dernier demi-siècle.

Le public, dans l’ensemble acquis d’avance à l’orateur, se pressait nombreux le mardi 28 avril dernier dans le grand amphi de l’Ecole de Commerce de Reims, où l’auteur était invité à présenter son livre. La plupart des personnes présentes attendaient qu’il les confortât dans la bonne conscience que leur procure le fait d’avoir choisi, à son exemple, les valeurs de la Gauche. Très minoritaires dans une telle assemblée, une poignée d’Algérianistes du Cercle de « Champagne-Grand-Est » n’avaient en partage avec l’auteur que leur commune terre natale. Orphelins d’une vérité assassinée par certains des personnages que Jean Daniel reconnaît comme « les siens », ils venaient chercher les raisons de ses choix. Des réponses apportées par l’ancien directeur du Nouvel Observateur au cours du
débat, deux points méritent l’attention. L’un, à mettre à son actif : par compassion pour le drame des Pieds-Noirs, il a rappelé qu’il n’avait pas signé le Manifeste des 121 en septembre 1960 car Simone de Beauvoir lui avait catégoriquement refusé d’inclure dans le texte initial une exigence de garanties pour les Européens d’Algérie. Le « Castor » n’avait « rien à f… de ces gens-là » (sic). L’autre, étonnant pour un grand journaliste : Jean Daniel n’a jamais entendu parler du Mur des Disparus de Perpignan et ignore tout des polémiques qu’il a soulevées. Effet du grand âge ? Dérobade de celui qui ne peut reconnaître que les Pieds-Noirs
fassent partie des « siens », ces Pieds-Noirs que son ami, le « généreux Sartre » classe allègrement dans la catégorie des « salauds » ?

Cet homme complexe et sans doute sincère, qui ne manque jamais de « se repaître de sa vertu » en mettant en avant la rectitude de ses principes, fait d’autant plus regretter le caractère orienté de sa générosité. Ses convictions ne l’ont pas poussé à défendre, haut et fort et en temps utile, au moins en souvenir de son ami Camus, ses frères Français d’Algérie, lui qui n’a jamais manqué de stigmatiser, par ailleurs, les souffrances des Palestiniens et celles de tant de peuples du Tiers-Monde, plus éloignés de lui. On l’aura compris : à travers cette galerie de portraits qui constituent le fil d’Ariane d’un ouvrage souvent intéressant, on plonge dans l’univers d’un humanisme à sens unique, dans les stricts contours du « politiquement correct ».


Danielle Pister-Lopez, Université Pau Verlaine-Metz


Jean-Pierre Pister, Lycée H. Poincaré, Nancy.

 
 
http://www.valeursactuelles.com/oran-trou-noir-notre-histoire20130702.html
 
 

Cérémonies du 5 juillet 2013 à Paris

POUR DIFFUSION merci

Chers amis

Pour ceux qui n’ont pu se déplacer à Paris ce 5 juillet ou ceux qui veulent revivre ces cérémonies émouvantes,

vous pouvez accéder grâce aux liens ci-dessous accéder aux vidéos vous permettant de voir ou revivre les cérémonies que nous avons organisées.

Les 2 premières cérémonies ont été organisées conjointement par la MAFA et l’Algérianie, la troisième par le CLAN

Il vous suffit de faire un ctrl + clic pour accéder aux vidéos qui vous intéressent

1er lien : messe Ste Odile célébrée par le Père ARGOUARC’H :

http://www.youtube.com/watch?v=84gTeVt2VEI&feature=em-share_video_user

2éme lien : quai Branly

http://www.youtube.com/watch?v=T7arNPILeHo&feature=em-share_video_user

3ème lien : Arc de triomphe :

http://www.youtube.com/watch?v=819MOsTm9aA&feature=em-share_video_user

Les liens sont également accessibles sur le site de la MAFA : www.mafa-pn.fr

Amitiés

JF VALLAT

 
 
Le Phare fouilleur n° 47 de Michel SALANON.
 
 
http://www.bvoltaire.fr/paulveglio/disparition-de-henri-alleg-un-traitre-est-un-traitre,31469
 
 
UN PEU DE JUGEOTE, M. LE MINISTRE DE L’INTERIEUR, SVP.



Ne noyez pas le poisson, Manuel Valls, ce ne sont pas des « fondamentalistes » qui ont assiégé le commissariat de Trappes, qui ont créé une émeute, brûlées des voitures et des poubelles et jetés des cocktails Molotov, mais de jeunes musulmans qui refusent que les lois de la république leurs soient appliquées…même si c’est un « fondamentaliste » qui a exposé sa femme entièrement voilée afin de provoquer justement cette réaction.


Heureusement d’ailleurs car, dans le cas contraire, ce serait tous les musulmans qui seraient « fondamentalistes »…ce que je ne veux pas croire.


Je suis d’ailleurs très étonné du silence de toutes ces associations communautaires qui se gardent bien de sanctionner cette mini-révolte, alors qu’elles s’empressent de s’émouvoir et d’intervenir auprès de tous les médias dès le moindre contrôle au « faciès » ou le plus petit propos qu’elles estiment « raciste ».


Après tout, enfreindre les lois républicaines est-ce que c’est si grave ? On promène sa femme entièrement voilée, on tente d’étrangler un policier, on est à l’origine volontaire d’une agression massive contre les forces de l’ordre, et on est remis en liberté !! Alors qu’un simple manifestant contre le « mariage pour tous » a été maintenu, lui, en prison.


Bizarre la justice en France, de nos jours…oui j’ai bien dit « bizarre ».

Manu GOMEZ

 
 

Les Noirs, esclaves des arabo-musulmans
Regardez cette vidéo sur YouTube :

http://youtu.be/ol7fyu5lgbM

 
 
De Jean-François PAYA
http://www.algerie-francaise.org/cgi-bin/ultra/UltraBoard.pl?Action=ShowPost&Board=board2&Post=614&Idle=0&Sort=0&Order=Descend&Pag
 
 


BRETIGNY, SAINT SULPICE LAURIERE …. ACCIDENT OU SABOTAGE ? (suite)

 

Le jour même du déraillement du train Paris-Limoges à Bretigny-sur-Orge, la SNCF a été confrontée à un acte identique de malveillance à la gare de triage de Saint-Sulpice Laurière en Haute Vienne (sur la même ligne).

Une locomotive a déraillé et, selon les techniciens, le sabotage ne fait là aucun doute puisque les « éclisses » et les boulons démontés ont été retrouvés sur le bas-côté.

Donc un incident qui ne s’était jamais produit dans l’histoire de la SNCF arrive le même jour en deux endroits différents !

Cela est confirmé par le service de communication de la SNCF. Mais pour les autorités, et pour le moment, il ne s’agit que d’incidents.

Il nous faudra attendre les résultats des enquêtes judiciaires…

Nous attendrons certainement longtemps, tout comme nous attendrons également longtemps la confirmation officielle, par Mme Taubira, Garde des ‘’Sots’’, ou par M. Valls, Ministre de l’Intérieur, qu’il y a bien eu des incidents extérieurs au tragique accident !!!

Si cela peut leur être d’une quelconque utilité voici un extrait du rapport émanant de la DCCRS (Direction contrôle des compagnies républicains de sécurité) (Source LE POINT) :

Ce rapport confirme que les effectifs de la CRS 37 ont dû repousser des « individus » venus des quartiers voisins qui tentaient d’empêcher l’approche des véhicules de secours en leur jetant des projectiles et que certains de ces « fauteurs de troubles » avaient réussi à s’emparer d’effets personnels éparpillés sur le sol ou « sur les victimes ».

Dont acte…
Manuel Gomez

 
 

1
« Pied-noir phobie » socialiste.


Elle existe. Elle cherche par tous les moyens, et ils sont nombreux parce que le pouvoir appartient à son parti, à faire de nous une abstraction, une non-réalité... Cette « pied-noir-phobie » s’est manifestée chez les socialistes depuis tellement longtemps. Elle a pris un essor nouveau lorsque François Hollande a fait ses premiers voyages en Algérie à la recherche de voix de français musulmans pour ses élections.... Bien entendu je n’oublie pas les différents ambassadeurs de Nicolas Sarkozy, mais avec les socialistes nous atteignons des sommets. Après son élection de mai 2012, ce mépris, cette haine socialisante s’est accentuée dans ses discours sur le sol algérien et son hymne au courage du FLN durant les années de terrorisme anti-Pieds-noirs. Pas un mot n’a été prononcé pour exprimer un instant de compassion à tous nos morts et l’Exode, dans la peur. Il a fait mieux encore dans sa « pied-noir-phobie » par ses décisions absurdes sur la responsabilité de la République dans la manifestation interdite du 17 octobre 1961 puis avec la reconnaissance du 19 mars 1962 comme date de cérémonie de la « fin de guerre » en Algérie. Des mesures qui prouvent combien le président de la France actuelle porte un incommensurable mépris, à la mémoire pied-noir et les 132 ans passés sur une terre sans nom, sortie du moyen-âge pour en faire un pays moderne à la force des travaux effectués par les pionniers du début du XIX e siècle.
C’est un fait. Depuis 1962 et parce que le gaullisme et le socialisme entretiennent à travers leurs valets les mensonges les plus éhontés et les plus minables, nous subissons la hargne d’une politique qui n’a qu’un but : éliminer de l’Histoire notre épopée, celle d’une plus grande France présente sur toutes les terres du globe ! Mais les temps de gloire ont changé ! Nous ne sommes plus aux yeux des socialistes que des outlaws qu’il faut chasser sans pitié. Faire disparaître de la mémoire d’un peuple. C’est un programme où de nombreux médias aux ordres de ce pouvoir de la gauche malsaine sont partie prenante. Ils y trouvent la pitance nécessaire à leur survie de journalistes ou de chroniqueurs. Ils ne sont pas les derniers à nous prendre pour cible, puis satisfaits de leurs faux témoignages, ils courent toucher les deniers de leurs vomissures, de leur traîtrise, au pied des marches du palais de l’Elysée.
Ce n’est pas nouveau ce temps du mensonge, de la fausse certitude, de la fausse preuve pour nous rendre coupable devant l’opinion publique et nous interdire d’évoquer notre peur, nos drames, nos assassinés et nos disparus ! Souvenons-nous à cet effet combien la France – ses hommes politiques bien entendu – se sont montrés veules et ingrats en refusant d’intégrer les disparus d’Algérie des années 1960, dont environ 600 jeunes militaires métropolitains, dans la convention internationale qui traitait de ce sujet : les disparus dans le monde pour faits de guerres ou de révolutions.
Cependant, permettez-moi de revenir sur cette « pied-noir-phobie » socialiste d’aujourd’hui, année 2013. Il est de notoriété publique qu’il est dangereux d’être démocrate, républicain et partisan d’un pays de l’ordre, de la sécurité et du respect de la famille. C’est la prison qui guette les défenseurs des valeurs de nos ancêtres.

2
Quant à nous, Pieds-noirs, peut-être finirons-nous pour cette raison, en garde-à-vue sous le régime Taubira, parce que nous défendons notre honneur de Français d’Algérie et les aspects positifs de notre présence « là-bas », la terre de notre naissance ! Peut-être serons-nous pourchassés parce qu’en ce début de III ème millénaire nous continuons à défendre les intérêts de nos parents dont les biens ont été spoliés, et parce que pour les socialistes, ce n’est pas un sujet d’actualité. Peut-être serons-nous interdits d’associations, comme extrémistes de droite parce que nous protestons contre l’état lamentable de nos cimetières en Algérie et le non respect des engagements pris par la France et l’Algérie pour entretenir les tombes de nos ancêtres. Peut-être que la « pied-noir-phobie » socialisante a trouvé, en éliminant le code de notre nationalité des départements de l’Algérie française, en nous imposant le 99, la meilleure façon de nous faire passer pour des étrangers... Pas ceux que l’Etat reçoit à bras ouverts de l’Europe des vingt huit ou des pays d’Orient ou d’Afrique, pas les sans-papiers, les envahisseurs de l’Europe diffuseurs de la charia et bénéficiant des avantages les plus énormes que le pays peut leur offrir, tandis que par opposition, nous les Pieds-noirs, nous demeurons des indésirables ! Voilà où le président François Hollande nous a tous embarqués... Un pédalo dans une tempête. Bien entendu malgré une dépense publique insupportable et sanctionnée par l’Europe, il continue à verser ses pourboires à son entourage et joue les donneurs de leçons... Pas assez de gaspiller l’argent des contribuables, il innove encore avec une prime aux étudiants à la rentrée 2013 / 2014, parce qu’il sait qu’il doit donner de la graine à moudre à ces associations d’étudiants d’obédience socialisante ou d’extrême gauche, comme celle de la Sorbonne, pour contrer une jeunesse catholique et démocrate qui s’élève de plus en plus contre l’abandon des valeurs de la France profonde...
Avec quel argent, ces primes ? Le nôtre. Une augmentation nouvelle des impôts ! Les prélèvements obligatoires, ceux qui pèsent sur notre pouvoir d’achat et qui vont bientôt atteindre 50 % des ressources des ménages ou des entreprises, tandis que le déficit budgétaire sera bientôt à la hauteur du PIB ! Du jamais vu ! Pendant ce temps, la bribe est lâchée aux ministres qui s’en donnent à cœur joie dans la critique du gouvernement dont ils sont des représentants. C’est le panier de crabes ! De plus, et sans que des sanctions soient annoncées, dans l’entourage socialiste il y a trop de concubins et de concubines. Cela tweete à tort ; refuse un siège au défilé du 14 juillet ou passe son temps à boire un café avec un ministre préposé au budget... Il y a un plus... le ministre de l’intérieur. Une belle figure d’un Etat socialiste où la police devient une arme anti démocratique contre ceux qui ne sont pas dans la mouvance socialiste, qui ruent dans les brancards du non-droit et s’élèvent contre les rigueurs d’une tendance dictatoriale qui emprisonnent sélectivement ses opposants, à la manière de 1789. Observons les effets de manches d’un Manuel Valls ! L’accident ferroviaire de Brétigny en est le meilleur dernier exemple. Est-ce un accident, un sabotage programmé ? Il y a eu des morts, des blessés dont on sait que certains ont été dépouillés de leurs biens... Mais silence ! Silence sur l’objet du déraillement, silence sur les vols. Par contre, il faut détourner l’attention du peuple... éviter qu’il se rende compte que le ministre n’est pas à la hauteur de sa charge, alors ? Alors avec les médias qui s’empressent de donner le « la », vite on découvre un quidam d’extrême droite, le mot à la mode dans le langage socialiste, et on l’arrête lui et sa femme  pour quatre vingt seize heures !
3
Qu’a-t-il fait ce quidam ? Il écrit et mails avec l’innocence de croire à la liberté de pensée et de dire. Il oublie qu’il se trouve dans le pays des lois Gayssot et Taubira. Les lois qui interdisent ! Il est virulent dans ses mots, mais va t-il plus loin ? Passe t-il à un acte terroriste quelconque ? Et son épouse ? Elle achète des armes dans le cadre légale prévu pour ce type d’opération. Est-elle aussi une terroriste ?
Trois jours après la détention le mari et la femme sont libérés de leur emprisonnement mais le voile de la suspicion a changé de camp... Brétigny passe au second plan. Le venin et le soufre du doute sont dans les esprits et surtout celui du questionnement d’une innocente population, sur l’accident ferroviaire... Bravo Monsieur le ministre de l’intérieur ! Bravo ces messieurs-dames du journalisme ! Vous avez une fois de plus mérité vos émoluments exonérés de taxes et d’impôts...
Ainsi, une fois de plus la propagande obscurantiste des socialistes a fonctionné. La Métropole est entre de bonnes mains ( ? ) Est-ce une consolation ? La « pied-noir-phobie » ne touche pas que les Français d’Algérie, ceux de France sont aussi dans la ligne de mire du relativisme socialiste, de lois sociétales imposées et d’un djihad aux portes des banlieues, pour un futur sans horizon.

Robert Charles PUIG / juillet 2013

 
 
Le Phare Fouilleur n° 46 de Michel SALANON
 
 
LA FRANCE REVOLTEE PAR LA RACAILLE

Ce n’est plus le « karcher » qu’il nous faut !

Une horrible tragédie se produit dans notre pays, la France est en deuil mais les charognards sont là et dévalisent les corps sans vie, les blessés graves. Cette racaille caillasse les secours, les pompiers, les ambulances et vous venez tous vous pavaner devant les caméras !

Quand finirez-vous par comprendre que « ces gens-là » n’aiment pas la France, cette France généreuse, accueillante, qui les reçoit, les entretiens, les nourris. Je vais même plus loin : ils la haïssent et, ce qui est plus grave, si demain un conflit venait à nous opposer à l’un de leurs pays, qu’il soit religieux ou pas, ils retourneront leurs armes contre nous et seront aidés par l’extrême gauche et les communistes (comme ils l’ont déjà été dans un récent passé).

Et ne venez pas nous faire pleurer avec la crise, le chômage des jeunes, la misère dans les banlieues, etc. des milliers de jeunes français vivent une situation identique et ne sont pas pour autant des charognards et de la racaille, car ils aiment leur pays, eux ! Tout comme les jeunes espagnols, italiens, portugais, aiment leur pays alors qu’ils vivent une situation bien plus dramatique.

Et la nôtre de situation ne va pas s’améliorer, bien au contraire.

Alors envisageons le pire :

**Fermez les yeux Madame la garde des sceaux, messieurs les ministres de l’intérieur des transports, de la santé et les autres, soyez compatissants envers cette « pauvre jeunesse désespérée » qui n’a d’autre moyen pour survivre que la violence, la délinquance, la drogue…le crime.

Il est temps de reprendre en mains la situation :

**expulsez les clandestins, reconduisez aux frontières les étrangers qui ne respectent pas nos lois et destituez de leur nationalité française ceux qui de par leurs actes ne la méritent pas et, si vous êtes incapables de le faire alors passez la main.

Nous venons de perdre notre « triple A » et la dégringolade va se poursuivre. Des temps durs nous attendent et nous devons être solidaires pour les affronter. Nous ne pouvons plus nous permettre de « dorloter » le ver qui pourrit notre fruit.

Manu GOMEZ

 
 
http://www.valeursactuelles.com/oran-trou-noir-notre-histoire20130702.html
 
 
Réponse à ceux qui préfèreraient que les « PIEDS-NOIRS » la ferment !!!



On se demande bien d’ailleurs qui pourrait nous faire taire ???



Lorsque notre honneur, notre dignité, notre histoire et notre mémoire sont attaqués par quiconque, que ce soit par écrit ou en paroles parce que les faits sont tronqués, voir même occultés, il est de notre devoir de répondre et de rétablir la vérité, même si ceux-là considèrent qu’il s’agit de la nôtre.


*Si ceux à qui s’adressent nos réponses n’en tiennent aucun compte en raison de leur idéologie, de leur méconnaissance de la réalité ou tout simplement des enseignements qu’on leur a inculqué, nombreux sont celles et ceux qui en prennent connaissance et en retiennent quelques éléments.


*Il est illusoire de s’adresser directement aux médias, quels qu’ils soient, qui ne tiennent aucun compte de nos observations car ils n’ont aucune considération pour nous.


Ils nous ignorent depuis plus de cinquante ans.


**Notre rôle, tant que nous serons debout pour le tenir, est d’intervenir par l’écrit et la parole mais surtout de ne pas laisser notre mémoire en « jachère ».


Il s’agit probablement d’un combat sans victoire, par les temps présents, mais pas inutile dans un proche avenir qui nous donnera raison et nous rendra justice (tout au moins sur l’œuvre que nous avons réalisé en 130 années de présence en Algérie).


Nous sommes les derniers à nous battre et il est fort regrettable que nous ne puissions le faire d’une seule voix, mais « chacun pour sa chapelle » a toujours été notre erreur depuis plus d’un demi-siècle.


Alors continuons « à gueuler » nos quatre vérités, même chacun de son côté, mais au moins que l’on ne nous conseille pas de nous taire !

Manu GOMEZ

 
 
STOP AUX FALSIFICATEURS DE L'HISTOIRE!
http://youtu.be/TZCWWIbNd6Q
 
RAPPEL
 
 
 
Etude n° 30 du Docteur Jean-Claude PEREZ
 
 
FRANCE-INTER RADIO OBJECTIVE??
 
Racisme à Nice…

Le 7 juillet dernier dans son émission d’information de 13 heures, le journaliste commentant une information niçoise donnait la parole à son invité, un certain Thomas Guénolé, professeur de quelque chose à Sciences Po etc. Cet éminent intellectuel n’a pas craint d’affirmer tout de go que, culturellement, le racisme à Nice est plus développé qu’ailleurs en raison de la présence de la communauté pieds-noirs.

Renseignements pris, M.Guénolé est un immigrationniste forcené qui ne craint pas, à l’occasion, de courber les statistiques au feu de l’idéologie la plus délirante : un jeu bien connu ! Cette attitude implique de sa part une sévère réprobation de la discrimination à l’égard de « l’Autre » comme du refus de toute stigmatisation. Accessoirement, il ne peut qu’approuver les sanctions pénales prévues à l’encontre de quiconque dénonce un groupe humain à raison de son origine, son appartenance etc.
Or voici que ce moraliste se permet d’insulter crûment une communauté de Français qui n’ont pas eu l’honneur de naitre sur le sol métropolitain, alors qu’en d’autres cas cette caractéristique crée une sorte de statut protégé …. Oui mais il se trouve que les insultés, cette fois, sont européens et chrétiens, et là, tout change ! Ce Tartuffe sait fort bien qu’il y a dans notre beau pays une race qu’on peut trainer sans risque dans la boue, et que ces boucs émissaires de la politique française, trop français, sont insultables à merci.

Sur le fond de la question et au delà de l’injure, il y a d’ailleurs matière à réflexion . Il est vrai que l’attitude des Pieds Noirs vis à vis des Nord Africains ou autres Rom est un peu différente de celle des métropolitains, elle est plus réfléchie et plus nuancée ; ils ont appris que certaines communautés ne raisonnent pas comme nous, ont des bases morales différentes, des comportements sociaux autres et que ces différences, capitales, infèrent des réactions qui doivent s’exercer sans naïveté et sans complaisance. Simple question de respect mutuel...
C’est le fruit de cinq générations de cohabitation pacifique avec une civilisation très différente de la nôtre. Or, les Guénolé et consorts plaident avec hargne que le racisme est un préjugé…. Il y a donc chez les Français d’Algérie une perception qui, fruit de l’expérience, est l’opposé absolu du racisme. Lequel de nos insulteurs peut se prévaloir d’un véritable vécu de la vie en commun avec une autre race ?

On me permettra de conseiller à ce censeur d’orienter un instant son regard ailleurs, dans cette bonne ville de Nice qu’il juge avec sa hautaine pertinence . Lors du récent passage du Tour de France dans les « quartiers sensibles » de la cité d’Estrosi, la caravane fut accueillie, sous les balcons pavoisés aux couleurs algériennes, par des crachats et des injures explicitement racistes et anti français . Silence de la grande presse mais … tout se sait. Où est le racisme ?

Reste l’essentiel : qu’un quidam, du haut de sa condition de stipendié de la mangeoire universitaire vienne déverser ses préjugés contre des Français est une chose, hélas banale et sans risque ; mais qu’une radio d’Etat diffuse ce message, au mépris de la loi et au mépris de ses auditeurs, pose un évident problème déontologique . Nous attendons de ses responsables des excuses et à tout le moins des explications….

M.Lagrot

Responsable CVR / Cercle algérianiste


Pour écouter ces insultes:
Voici plus de précisions:
Maitre de Conférences à Sciences Po. Ses coordonnées trouvées sur son blog :

29 bis avenue de la Motte-Picquet

75007 Paris

France tel : 06 99 33 01 56

0033 699 330 156

Mail: thomas_guenole@yahoo.fr Twitter : @thomas_guenole

Merci de rester courtois avec ce Monsieur!

Hervé CUESTA

 
 
http://oran1950.free.fr/AOBR/AOBR%202013/AOBR%202013%2007%2005%20JUILLET%20AGDE%20COMMEMORATION%
20DES%20EVENEMENTS%20DU%205%2007%201962%20A%20ORAN/index.html
 
http://oran1950.free.fr/AOBR/AOBR%202013/AOBR%202013%2007%2005%20JUILLET%20AIX%20EN%20PROVENCE
%20AUX%20DISPARUS%20DU%205%20JUILLET%201962%20A%20ORAN/index.html
 
http://oran1950.free.fr/AOBR/AOBR%202013/AOBR%202013%2007%2005%20JUILLET%20MARSEILLE%
20AUX%20DISPARUS%20DU%205%20JUILLET%201962%20A%20ORAN/index.html
 
 

Le 05 juillet 2013 à Toulon

https://plus.google.com/photos/112961091018765267263/albums/5898720174548389201?banner=pwa
 
 

1968 ….. De GAULLE ….. L’AVEU !

Je ne possédais pas une partie de ces informations lorsque j’ai publié mon dernier livre : « J’accuse De Gaulle » mais je ne manquerai pas de les insérer lors d’une prochaine réédition.

Il s’agit d’un entretien entre De GAULLE et son ministre de l’intérieur CHRISTIAN FOUCHET au lendemain des évènements de mai 1968. (Archives sonores BabelOuedStory)

Cet entretien prouve deux faits accablants pour le chef de l’état :

**Il n’aurait pas hésité à faire tirer sur les manifestants de mai 68, pour la majorité des étudiants français.

Ce qui confirme ce que j’écrivais dans mon livre :

**la mobilisation de la 7e Division blindée, sous le commandement de son gendre, le général Alain de BOISSIEU, afin qu’elle se prépare à intervenir sur son ordre, si le besoin s’en été fait sentir.

**Son voyage éclair à Baden-Baden pour réclamer l’appui du régiment du général Massu, son fidèle soutien depuis son renoncement à conserver l’Algérie à la France.

**La preuve directe de l’organisation par son gouvernement, donc par lui-même, du massacre des innocents le 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger.

CHRISTIAN FOUCHET était Haut-commissaire en Algérie en mars 1962, réfugié au « Rocher noir », et ministre de l’intérieur du 6 avril 1967 au 31 mai 1968. Limogé par De Gaulle justement au lendemain de ces évènements, le 31 mai.

CHRISTIAN FOUCHET :

« De GAULLE m’avait reproché de ne pas avoir maintenu l’ordre. « Vous n’avez pas osé tirer » m’a-t-il dit.

J’aurais osé s’il l’avait fallut – lui ai-je répondu – Souvenez-vous de l’Algérie et de la rue d’Isly. Là j’ai osé et je ne le regrette pas parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise. »

**Rappelons que c’est également CHRISTIAN FOUCHET qui était le destinataire du télégramme 125/I.GAA – ultra secret/strict confidentiel. Télégramme qui contenait les directives du ministre d’État LOUIS JOXE concernant l’abandon des harkis en les désarmant et en les livrant ainsi aux mains de nos ennemis qui les ont massacrés.

« Toutes les initiatives individuelles tendant à installer métropole Français-musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence SAS et commandants d’unités. »

De GAULLE a donc suivi le conseil que lui a donné Georges POMPIDOU (alors 1° ministre en 1962) lors du procès du général JOUHAUD, car De GAULLE tenait absolument à l’exécution par les armes de JOUHAUD.

POMPIDOU :

« Ce serait une grave erreur. Il sera impossible de faire admettre que JOUHAUD soit exécuté à la place de Salan alors qu’il est « Pied-Noir » et qu’il a suivi le « push » et ne l’a pas initié.

Si vous refusez sa grâce je démissionne. Remplacez-moi par FOUCHET qui est votre fidèle serviteur.»

Le fidèle serviteur du dictateur n’a pas osé faire tirer sur des Français de métropole en 1968, mais n’a pas hésité une seule seconde pour « assassiner » des Français d’Algérie en 1962.

Il a été plutôt mal récompensé par son « maître ».

Manu GOMEZ

 
 
5 juillet 2013 à Caen
http://www.youtube.com/watch?v=1feOX5SWbKA&feature=c4-overview&list=UUk0BdSXE9e_dpff3sYlomdw
 


http://fr.wikipedia.org/wiki/Rabah_Kheliff

Un héros qu'il ne faut pas oublier...

 
 

5 JUILLET 1962 – MASSACRE D’ORAN : LA FRANCE COMPLICE !

 

Faut-il que tous les matins les Français se fouettent pour expier d’avoir été d’affreux esclavagistes au 18e siècle, de brutaux colonialistes au 19e et de serviles collabos au XXe ? Bien évidemment non.

Mais s’ils aiment tant se fouetter alors qu’ils le fassent allègrement pour avoir été les complices de nos ennemis du FLN et les avoir aidés à assassiner des dizaines de milliers d’européens et de harkis en Algérie ce 5 juillet 1962.

Puisque le Président de la république, François hollande, a ce côté « maso » qui lui permet d’apprécier les « flagellations », comme nous le constatons depuis son élection, par exemple :

**En commémorant les « massacres » du 17 octobre 1961 (une rose dans la Seine). **En s’inclinant devant les « martyrs » de l’indépendance algérienne (les victimes du seul côté arabe bien entendu).

**En déclarant que la colonisation de la France fut « injuste et brutale ».

**En félicitant le président Bouteflika pour la célébration du 1er novembre 1954, en adressant ses félicitations au chef du FLN le jour même de l’assassinat (cinquante-huit ans plus tôt) de six français et de quatre musulmans fidèles à la France, et pour les bombes qu’il a faites exploser ce 1er novembre 1954, date qui a marqué le début du massacre de milliers de nos enfants, de vos enfants mères métropolitaines.

Cela serait qualifié, en temps de guerre, comme « intelligence avec l’ennemi » et passible du peloton d’exécution.

Et j’en passe…

Nous lui fournissons l’occasion de se « flageller » une nouvelle fois mais c’est nous, les « Pieds Noirs », qui lui administrons le « knout », et avec quel plaisir !!

***Nous exigeons qu’il ait quelques mots de compassion devant une stèle commémorant nos morts (qu’il choisisse celle qui lui conviendra le mieux, il y en a tout de même quelques-unes en France, mais nous lui conseillons celle du « mur des disparus » à Perpignan) en ce 5 juillet 2013 (puisque à cette même date, en 2012 pour les 50 ans, il était tout frais président et n’avait pas dû y penser) afin de faire silence durant une minute dans le but de commémorer la disparition, enlèvements et le massacre de 239 soldats français, de 1580 civils et plus de 3800 oranais (femmes et enfants compris), tous innocents, entre le 19 mars et le 5 juillet 1962.

Et, afin de lui éviter une répétition, quelques minutes de silence supplémentaire pour les plus de 60.000 harkis abandonnés désarmés au massacre de l’ennemi sur ordre de De gaulle par l’armée française, à l’exception de quelques braves officiers qui ont « rapatrié », contre les ordres, quelques milliers de harkis.

**Et puisque nous parlons de l’armée française, il est bon de rappeler qu’il est quelquefois nécessaire qu’elle désobéisse aux ordres des politiques (cela s’est déjà produit) et, aujourd’hui, il serait tout à son honneur malgré son devoir de réserve, que la « grande muette » désavoue publiquement ses officiers qui l’ont honteusement salit en obéissant aux ordres de leur hiérarchie, les généraux assassins Katz, Ailleret et Debrosse, obligeant leurs soldats à rester l’arme au pied pendant qu’on enlevait et massacrait des Français dans toute l’Algérie et donné l’ordre d’en assassiner quelques dizaines d’autres en mars 1962 à Bab-el-Oued et rue d’Isly.

Ceux qui sont tombés sous les balles des gendarmes Français et de l’armée gaulliste sont morts pour la Patrie et ils étaient souvent des militaires comme eux !

Qui, aujourd’hui, serait prêt à mourir pour la « Patrie » ? Personne, à part les militaires.

Il y a des taches de sang dans l’Histoire de la France, mais pas uniquement hors de ses frontières, sur son propre sol également, et si elle tient tant à se repentir (par l’intermédiaire de son actuel président) qu’elle commence par « NOUS » et qu’elle ait une pensée devant cette stèle commémorant les victimes françaises (Pieds Noirs et Harkis) assassinés par le FLN, avec la complicité de l’armée française, sur l’ordre de De Gaulle.

Et comme beaucoup veulent en référer à CAMUS, écoutons-le :

« Une nation ne doit pas oublier les raisons qu’elle peut avoir de s’estimer elle-même. Il est dangereux de lui demander de s’avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle » (Albert Camus)

Manu GOMEZ

 
 
ASSEMBLÉE NATIONALE
XIV LEGISLATURE

PROPOSITION DE LOI

Visant à reconnaitre le massacre de la population Française à Oran
le 5 juillet 1962

Présentée par MM LUCA, ABOUD, MARIANI, MEUNIER, VITEL, CHRETIEN, BROCHAND, FURST, GUIBAL, POISSON

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le 5 juillet 1962, restera la date d’une tragédie pour les Européens installés en Algérie lorsqu’elle était Française.
Le journaliste Georges -Marc Benamou a écrit à juste titre, «  le massacre du 5 juillet d’Oran semble être un évènement clandestin, discutable, fantasmé, et dont les seuls survivants se repassent le souvenir. Aucune étude historique définitive. Pas de véritable investigation. Peu de livres. Pas une plaque, nul hommage officiel de la République »
La reconnaissance, en octobre dernier par François Hollande, de la responsabilité de la France dans la tuerie d’algériens à Paris en octobre 1961, semble être une pierre de plus dans cette volonté d’ignorer celles et ceux qui ont payé de leur vie le fait d’être Français durant cette période.
Le 5 juillet 1962 il reste à Oran, environ 100 000 européens.
Les accords d’Evian du 18 mars 1962 ont fixé la date du cessez-le-feu au 19 mars entre le FLN et la France et le principe d’indépendance de l’Algérie.
A compter de cette date, massacres de harkis, enlèvements d’européens contraints de traverser des quartiers musulmans pour se rendre à leur travail, se multiplient faute de patrouilles militaires.
Dès lors, la population civile Française terrorisée comprend la fragilité de son statut défini par les accords d’Evian, son manque de protection, dont la seule issue est l’exode massif en métropole.

Si l’exode s’organise, celui-ci est très vite ralenti, faute de moyens suffisants, terrestres et aériens, pour assurer le retour sur le continent de toutes les familles, qui, effrayées par les exactions, tentent de fuir un territoire qu’elles ont aimé.

Le 3 juillet 1962, après le référendum organisé en Algérie, le Général de Gaulle reconnait officiellement l’indépendance de l’Algérie et le transfert de la souveraineté à l’exécutif provisoire Algérien.
La proclamation de cette indépendance est prévue pour le 5 juillet, date du 132ème anniversaire de la prise d’Alger par les Français en 1830.
Cette journée sera une journée dont l’histoire restera à jamais écrite avec le sang d’innocents, lynchés sur la place d’armes d’Oran, tués à coup de fusils ou de couteaux.
Les témoignages recueillis sont accablants ; les chiffres varient de quelques centaines à quelques milliers de victimes.
A la douleur des souffrances vécues, s’est ajoutée au fils des ans, la douleur de l’inacceptable oubli de ce massacre.
Certains, pourtant, se sont élevé pour que les Français d’Algérie, sacrifiés à des dessins politiques, ne le soient pas par l’indifférence qui confine à la négation des faits.
Le Révérend Père Michel de Laparre, présent lors des massacres, fut l’un des premiers à publier en 1964  « le journal d’un prêtre en Algérie », relatant les heures durant lesquelles les Français furent massacrés dans les rues du centre-ville, sans qu’intervienne ni l’armée, ni les gardes mobiles, pourtant encasernés en grand nombre dans les différents bâtiments militaires, lycées ou collèges, et qualifiant cette journée de «  journée de honte ».
Jean-Jacques Jordi, dans son livre « Un silence d’Etat : Disparus civils et européens de la guerre d’Algérie » retrace les évènements de ce 5 juillet 1962, où hommes, femmes, enfants furent lapidés, égorgés, torturés, sur la place publique, sans que l’armée Française n’interviennent pour les sauver.
Plus récemment, Guillaume Zeller, dans son livre publié en 2012 « Oran, 5 juillet 1962, un massacre oublié » pointe du doigt cette ignorance voulue jusqu’au plus haut sommet de l’Etat.
Qualifiée par l’auteur de « nouvelle Saint Barthélémy », le massacre d’Oran, grâce à sa position de journaliste, sort peu à peu de l’ombre, touche le grand public, et fait reculer le déni historique.

Reste l’Etat Français, qui a fait sienne une théorie fort connue en psychanalyse : «  ce qui n’est pas dit, n’existe pas ».
Ce massacre collectif, rendu possible par une passivité coupable au plus haut niveau de l’Etat, a volontairement été occulté par les protagonistes qui n’avaient aucun intérêt à la vérité..
Mais, comme le souligne Jean-Pierre Pister, Agrégé d’Université, professeur de chaire honoraire à l’université de Nancy, « l’Histoire, la vraie, celle qui n’est pas falsifiée, ni par les idéologies, ni par les raisons d’Etat, finit toujours par s’imposer ».
Ce massacre qui a blessé dans leurs chairs les Français d’Algérie, mais qui blesse aussi aujourd’hui les Français qui n’ont pas vécu ces évènements, doit être enfin reconnu par l’Etat Français qui ne peut plus s’extraire d’une mémoire collective, dont il doit être le gardien, et qui est aujourd’hui partagée par des historiens, des journalistes, des écrivains…
Il n’est que temps que la République Française honore les victimes innocentes dont le seul tort fut d’être françaises, ou d’avoir servi la France le 5 juillet 1962 à Oran.
Il vous est ainsi soumis la proposition de loi suivante :


PROPOSITION DE LOI

Article unique

La République Française reconnaît le massacre de la population Française du 5 juillet 1962 à Oran

 
 
Bien entendu, je souscris à cette proposition de loi qui veut reconnaître le massacre des civils oranais le 5 juillet... Mais fallait-il attendre 51 ans pour se pencher sur ce dramatique événement ?

Fallait-il se "trouver" dans l'opposition à un pouvoir tellement éloigné de l'idée de Nation, pour agir ?

Tout cela va dans le bon sens, mais pas assez !

Et le 26 mars 62 ? Et les disparus "oubliés" par le pouvoir gaulliste ? Et le mépris de l'exécutif parisien qui a INTERDIT aux navires de la marine française de venir au secours des civils aglutinés sur les quais des ports ou sur le tarmac des aéroports et qui, pour se sauver, pour sauver leur peau, payaient au prix fort le billet d'embarquement ?

Faut-il évoquer le refus du gouvernement français à laisser des bateaux américains ou espagnols venir délivrer de la peur et de la crainte de l'assassinat ces gens affolés qui espéraient un sauvetage ? Faut-il rappeler que certaines personnes sont parties le matin de chez elles et ne sont jamais retournées à leur domicile parce que la mort les attendait, et sont arrivées sans rien sur le sol français ?

Faut-il crier à nouveau combien les dockers de la CGT dans les ports français ont interdit des heures durant aux bateaux surchargés d'atteindre le débarcadère? Faut-il dire très fort, très haut que ceux qui arrivaient, étaient reçus trop souvent avec des cris de haine, de rage? Faut-il rappeler le message de Gaston Deferre qui voulait nous renvoyer à la mer ? Enfin, faut-il se souvenir de ces Harkis, fidèles à la Nation et qui furent renvoyés à la mort sur la terre de leurs ancêtres ? Une mort certaines, programmée par un FLN qui 51 ans après reste toujours sordide et critique envers une France qui héberge aujourd'hui l'un de ces suppots: Boutéflika ?

Si vous avez l'adresse d'un des députés qui veut nous défendre aujourd'hui, envoyez-lui mon message et mon nom si necessaire.

A tous, la lutte continue.

Robert Charles PUIG.

 
 
ANNE CAZAL Fronton le 25 juin 2013
Déléguée Générale

A

Monsieur Elie ABOUD
Député
Président du groupe d’Etudes
Aux rapatriés
Permanence parlementaire
BEZIERS

Monsieur le Député et cher ami,

Avant tout, au nom de toute notre équipe, veuillez accepter toute notre reconnaissance et nos remerciements les plus sincères pour votre présence à notre congrès de Valras et pour le discours que vous y avez prononcé.

« Nous sommes tous des exilés… », avez-vous affirmé, exprimant ainsi la souffrance de ceux qui furent arrachés à leur terre natale… Mais nous sommes aussi frappés par d’autres douleurs que celles de l’exil, c’est pourquoi je vous demande instamment de bien vouloir, à la date anniversaire du comble de l’horreur, rappeler les massacres perpétrés le 5 juillet 1962, au faciès blanc, à Oran, contre des milliers de Français !
Je ne souviens d’un discours prononcé il y a quelques années par M. Fillon, à l’époque Premier Ministre, à Oradour sur Glane au sujet du massacre des habitants de ce village, le 10 juin 1944, par la division SS Das Reich : « Notre pays n’oubliera jamais ! La France que nous aimons, la France fidèle au pacte sacré de la liberté et de la dignité humaine, ne rompra pas le fil de sa mémoire…. ».

Puis, M. Fillon a ajouté : « Ici, l’âme des innocents nous parle, comme elle nous parle à Auschwitz, à Chateaubriand, et elle se mêle à celles des combattants de Verdun, du Vercors… ».
Serait-il possible que l’âme des innocents français massacrés à Oran le 5 juillet 1962 soit restée silencieuse, à moins que M. Fillon soit, lui-même, resté sourd à l’appel de ces autres victimes françaises sur lesquelles la France a fait, volontairement, l’impasse, puisque jamais, à la date de leur malheur, ni le Gouvernement, ni le Parlement, n’ont eu une pensée pour elles ?

D’où vient cette amnésie sélective qui permet à certains hommes politiques de se souvenir de Français massacrés à une époque précise, et d’occulter d’autres massacres de Français, postérieurs en date mais infiniment plus importants et plus graves, tant sur le nombre des victimes que sur la barbarie de leur mise à mort ?
Mais vous, Monsieur le Député, vous nous avez prouvé que vous aviez du cœur et de la mémoire. C’est pourquoi je voudrais, aujourd’hui, vous solliciter pour demander à vos confrères – et je l’espère bien, obtenir - ne serait-ce qu’une minute de silence en hommage à ce massacre de Français, ou plutôt ce début de génocide français, perpétré sur une population civile paisible arpentant les rues d’Oran.

Je sais très bien que vous ne pourrez jamais préciser que ce carnage a été perpétré avec la complicité passive du Chef de l’Etat français, dans une ville encore française trois jours plus tôt, épisode sanglant qui a fait, le 5 juillet 1962, non pas 642 victimes, mais, selon vos archives closes – et cela vous pouvez sans doute le vérifier – un nombre approchant les 4.000 victimes françaises (Mme Sallaberry, à l’époque au Bureau des exactions à Alger pourrait vous le confirmer) mais je joins à ce courrier le témoignage du père De Laparre de Saint Sernin, un prêtre dont la parole ne peut être mise en doute, et qui devait en faire des cauchemars jusqu’à son décès !
Au sujet de ces victimes françaises, il semble bien que le fil de la mémoire ait été rompu… alors que nous, Français d’Algérie, un demi-siècle après les faits, demeurons brisés par ces horreurs ! Dans son discours d’Oradour, M. Fillon a affirmé : « Nous devons toujours préférer la justice aux facilités de l’indifférence… »…

Or, dans le cas des victimes du 5 juillet 1962 à Oran, nous avons la nette impression que nos politiciens préfèrent l’indifférence à la justice, puisque, jusqu’à ce jour, les Autorités françaises ont été jusqu’à nous interdire le dépôt d’une gerbe à leur mémoire à l’Arc de Triomphe !
Est-ce que, par hasard, les Français d’Algérie ne seraient pas des « enfants de France » ? Seraient-ils discrédités par les plus Hautes Autorités de l’Etat au point d’être considérés comme des « sous-hommes », maintenus sous le boisseau du secret d’Etat, à défaut de ne pouvoir être expédiés, manu militari, dans de nouveaux camps de la mort ?

Voici comment les « enfants de France » d’Oran ont été massacrés, par milliers et en une seule journée : Ils furent étouffés dans des fours, gelés dans des chambres froides, crochetés par la gorge aux abattoirs, débités dans des boucheries, sciés dans des menuiseries, dépecés, décapités, écrasés sur les chaussées… et j’en passe, tout cela, au faciès blanc, alors que 20.000 soldats français, se trouvant sur place, restaient consignés dans leurs casernes, avec interdiction d’intervenir, obéissant aux directives du général Katz auquel De Gaulle avait donné l’ordre criminel suivant : « surtout, ne bougez pas… ».
J’imagine donc aisément que le Premier Ministre, n’ait pas voulu associer à son hommage ces malheureuses victimes françaises, uniquement parce qu’il s’agit d’un crime d’Etat dans lequel est lourdement impliquée la dictature gaulliste, alliée et associée à celle du FLN.

J’imagine même, tant ce forfait épouvantable est empreint, à jamais, de traîtrise, de lâcheté, tout autant de la part des auteurs que des responsables indirects, à quel point il doit être difficile au Gouvernement français de continuer à dissimuler, dans cette extermination, les responsabilités de la France, aussi écrasantes et déshonorantes que celles de l’Algérie !

Mais malgré tous les efforts déployés pour l’occulter, ce crime contre l’Humanité reste constitué, authentifié, indélébile, parce que, ce jour-là, « des milliers d’enfants de France » ont été sacrifiés au nom de je ne sais quelle politique aberrante de dégagement.
La boucherie d’Oran, à cause de l’ampleur de celle-ci, et de la sauvagerie des tueurs, restera le plus épouvantable génocide du XXème siècle, sur lequel je souhaite ardemment que l’Assemblée Nationale ouvre enfin, les yeux en observant une minute de silence le 5 juillet prochain, exprimant, de ce fait, la seule vraie repentance que mérite la tragédie franco-algérienne !

Monsieur Fillon a dit, fort pertinemment à Oradour: la justice, au lieu de sceller les fautes et les peines des coupables, a entretenu l’amertume des victimes… Mesurez-vous l’amertume qui peut être la nôtre en constatant que, non seulement la tuerie d’Oran est encore insidieusement dissimulée à l’opinion publique, mais que, de plus, les Autorités françaises se confondent en excuses face à nos bourreaux ?…
Il a dit, aussi, que les habitants d’Oradour ont porté, pendant des décennies, la blessure d’un deuil qui les dépassait parfois, mais, chaque année, l’Europe prend une partie de leur deuil… Qui prendra une partie du nôtre ? Et quand ?

Vous le savez, Monsieur le Député,, nous ne voudrions pas nous abîmer dans la fascination de l’horreur, mais nous avons le devoir de mener, assidument, un combat pour la mémoire, et, croyez-le bien, ce n’est pas un combat d’arrière-garde, d’autres, après nous, le poursuivront !…

Espérant que l’Etat français n’entravera plus les cérémonies commémoratives de ce drame, ne serait-ce que pour « l’honneur du pays »,

Je vous prie de croire, Monsieur le Député et cher ami, à ma considération respectueuse.




ANNE CAZAL
Journaliste écrivain

Directrice de Publication

LA LETTRE DE VERITAS

 
 
MAYOTTE ……. FRANCE TA RAISON FOUT LE CAMP !!

Je ne suis pas très calé en géopolitique aussi je souhaiterais qu’un éminent spécialiste m’explique les raisons pour lesquelles Nicolas Sarkozy a fait de l’Ile de Mayotte un département français le 31 mars 2011 ?

Pourquoi Mayotte devait-elle devenir un département français ?

**Si c’était pour avoir le taux de fécondité le plus élevé d’Europe ce n’était pas nécessaire, nous l’avons déjà avec l’immigration en métropole.

Il est vrai que les maternités de Mayotte et de Guyane sont les plus importantes de France avec un taux de fécondité dix fois supérieur au nôtre.

Quelle en est la raison ? Les femmes des pays limitrophes viennent y accoucher afin que leurs enfants bénéficient du « Droit du sol » et obtiennent la nationalité française, bénéficiant ainsi de tous les avantages liés à ce droit absurde.

*Des milliers d’immigrés clandestins arrivent par vague des Comores voisines et des côtes de la proche Afrique (pour 200.000 habitants Mayotte compte près de 100.000 clandestins).

*Leur reconduction aux frontières nous coûte annuellement 300 millions d’Euros.

*Ceux qui parviennent à s’incruster bénéficient de tous les avantages financiers, y compris le « tonton Rémi » (RMI), les allocations et les aides que la « riche et généreuse » France dispense sans compter puisque allouées automatiquement.

*Ce nouveau département français nous coûte chaque année 1 milliard 300 millions et ce chiffre officiel, et non contesté, nous a été communiqué dans l’émission « C dans l’air » sur France 2.

Mais poursuivons plus avant :

En 1974, un référendum a été proposé aux quatre îles des Comores par la « France coloniale » qui les occupait et ils ont voté à 90% pour l’indépendance de trois Iles, sauf Mayotte. C’est pour cette unique raison qu’elle est restée territoire Français afin de pouvoir devenir département Français en 2011.

Pourtant, comme dans les trois autres îles, les habitants de cette petite île comorienne de 376 km 2, dont le chef-lieu est Mamoutzou (le saviez-vous ?) sont à 95 % musulmans, polygames et ne parlent pas notre langue.

La législation locale est édictée et appliquée par des juges musulmans (cadis) qui ordonnent les lois coraniques, donc la charia.

L’instruction scolaire et l’éducation en général se font par des écoles coraniques.

On n’a pas demandé l’avis des Français pour savoir s’ils étaient d’accord ou pas. Cela ne vous rappelle rien ?

**Lors du référendum pour l’indépendance de l’Algérie c’est très exactement le contraire qui s’est passé :

En 1961, on a sollicité l’avis des Français de métropole mais pas de ceux d’Algérie, qui étaient les premiers concernés.

Les « Affaires étrangères » estiment que le statut de département français offert à Mayotte est irréversible, qu’on ne peut pas revenir en arrière !!! Peut-on se moquer plus cyniquement de nous, Français d’Algérie (et même de métropole), est-ce que le statut des trois départements français d’Algérie (Oran-Constantine-Alger) a été irréversible ?

Supposons qu’Alger ait voté contre l’indépendance, contrairement au reste de l’Algérie, serait-elle restée française ?

Mayotte est une île de sans papier, de réfugiés économiques, de polygamie, de religion musulmane dont les mœurs et la logique tribale n’ont rien de similaire avec notre république laïque et il s’agit pourtant d’un département français (mais musulman (charia) et polygame) tout comme le Gers, la Savoie et les autres… et nous sommes en France !!!

Sans oublier qu’une « Union des Comores » revendique l’indépendance de Mayotte, peut-être un jour par les armes…cela ne vous rappelle rien non plus?

**Nous avons ainsi ouvert une très large porte vers l’immigration sans contrôle à l’Afrique tout entière et cela par la nationalité obtenue par le « Droit du sol ».

Il est absolument nécessaire de rétablir l’obtention de la nationalité uniquement par

« Droit du sang ». Libre ensuite de réclamer sa naturalisation en remplissant les conditions requises.

Sait-on pourquoi notre république avait instauré autrefois le « Droit du sol » pour être Français ?

Uniquement pour obtenir de la « chair à canon » offerte à nos ennemis. Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas, ce « Droit du sol », que nous sommes les seuls à appliquer sans aucun contrôle, est une invitation au terrorisme et il aura de graves conséquences surtout dans une période de crise où le manque de travail est devenu le grand fléau. Il nous faut cependant héberger, nourrir et entretenir tous ces « nouveaux français » en plus des autres.

Je suis très loin d’être gaulliste et pourtant il est fortement à craindre que, sur ce point en tout cas, De Gaulle ait eu raison :

« Dans quelques décennies la France, victime d’une immigration non contrôlée, sera submergée par ces cultures devenues majoritaires qui installeront une république islamique et les fidèles iront déposer leurs gerbes à Colombey-les-deux-mosquées » c’est ce qu’il prédisait.


France ta raison fout le camp, ta patrie et ton histoire aussi et même les fondements profonds de ta naissance. As-tu le droit de bannir de ton histoire tous les grands hommes qui depuis Clovis et au cours des siècles ont construit ta valeur universelle ?

 

Manu GOMEZ

 
 

La Déclaration des Droits de l'Homme en Islam.

C.L.

 
 

JUILLET : L’INDEPENDANCE.


Mois de juillet, le trois.
Des cris éclatent, des cris de joie.
Le pays s'offre un nouveau destin.
Des drapeaux aux nouveaux dessins
Claquent et cinglent aux nues.
La foule court les rues.
Une foule barbare et acharnée
À prendre… à détruire… à casser.

Mois de juillet, le trois.
Monte au ciel le chant d’un jeune Etat
Né à l'aube d'un nouveau matin.
La cohue applaudit sans fin
Cet ordre nouveau,
Applaudit un drapeau
Qui passe… Un défilé militaire…
D'hommes qui n'ont jamais gagné la guerre.

Mois de juillet, le trois.
La capitale n'est qu'une voix
De cris où joie et rage s'enlacent,
Pour effacer des murs la trace
Du sigle* blessé.
Le peuple est déchaîné.
Un peuple ivre de posséder
Les biens que d'autres avaient abandonné.

***

Mois de juillet. Le trois !
J’attends que la nouvelle loi
Qui me fait étranger
À ma propre Cité,
Inscrive sur mon destin,
Ces mots : « À suivre ou Fin »


* OAS
Robert Charles PUIG

2

J’ai écrit ce texte il y a longtemps... très longtemps.
Il avait une première raison : se souvenir que j’étais encore à Alger ce 3 juillet 62. Etions-nous si nombreux que cela ? Je ne le pense pas sauf par obligations ; en attendant un billet d’avion ou une carte d’embarquement ; parce que des anciens étaient encore là, ou tout simplement parce qu’il était difficile de croire que cette journée du mensonge et de la honte, tout à coup nous faisait basculer, nous les Pieds-Noirs, dans le camp des étrangers. Pourtant les rues n’avaient pas encore changé de nom et le ciel de juillet était à Alger bleu et ensoleillé... Je savais que je devais partir, mais mon horizon restait encore imprégné de tant de souvenirs, de tant de lieux où mon empreinte pied-noir était passée.
Non ! Nous n’étions plus si nombreux que cela malgré les mesquineries d’un journaliste saboteur et en mal de notoriété qui se glorifie d’un titre en 2012 : « Deux cent mille Pieds-Noirs sont restés en Algérie ». Ce M. Daum, si je me souviens bien de son nom, prouve simplement combien des dizaines d’années après notre Exode nous restons incompris ou sournoisement critiqués par la mauvaise foi d’un individu pondant un récit qui n’est véritablement pas une page d’Histoire. Il fait partie de ces scribes des temps du gaullisme ou du socialisme pour qui nous ne sommes que des cibles bonnes à abattre. Il se trompe ce pauvre monsieur et s’il avait fait preuve d’honneur et d’étique journalistique, il aurait dû savoir qu’en Algérie il ne reste qu’environ cinq mille Pieds-Noirs tout au plus et que même les fameux pieds-rouges qui croyaient en un « paradis » du prolétariat sont vite rentrés en Métropole et se gardent bien de nous raconter leurs aventures algériennes.
Juillet 62 ! C’est avant tout une anomalie de l’Histoire de France par cet acte qui a suivi les tristes accords d’Evian où le gouvernement français, par la volonté du général De Gaulle président de la République a « donné » un droit de tuer au FLN en interdisant à l’armée ou à la gendarmerie d’intervenir sur le terrain, et a bradé une terre française en l’offrant à un « gouvernement » en exil. Le général a abusé des lois de la République en signant de faux accords. En effet sur le territoire national ne pouvait pas exister un gouvernement autre que celui de la France et ces accords fantoches devraient être passibles d’annulation auprès des instances internationales, au moins dans la formulation que nos gouvernants ont donné à cette signature nulle et incongrue.
Juillet 62 ? C’est l’autre drame. Le pire que l’on puisse évoquer après la tuerie du 26 mars à Alger. Le 5 juillet, Oran a été massacrée. La furie des troupes FLN s’est abattue sur la ville européenne. Ils ont surgi par milliers pour assassiner ou kidnapper des civils, des européens. Une journée de tragédie doublement affreuse parce que des militaires français, à l’abri dans leur caserne d’Oran et par ordre du général Katz obéissant à ceux de Paris et à De Gaulle, ont laissé faire. Ils ont laissé une meute assoiffée de sang enlever des femmes et des enfants, égorger ou assassiner des dizaines et des dizaines d’innocents... Que l’on ne me dise pas que cela était imprévisible. L’Etat français devait savoir le drame qui se préparait. Il n’a rien fait pour sauver des innocents et il n’a jamais voulu reconnaître les atrocités de cette journée néfaste. Nous le savons bien qu’aujourd’hui encore les disparus d’Algérie ne sont pas inscrits dans la convention internationale qui gère ce dossier. C’est la France qui n’a pas souhaité que ce drame algérien soit inclus dans les différentes motions qui évoquent « DES DISPARUS » dans le monde. Un jour saurons-nous la vérité ? Tant que les socialistes seront au pouvoir et tant que certains partis de la droite traditionnelle et faussement humaniste se diront gaullistes, nous n’aurons rien à attendre de l’Etat français et c’est dommage.
Allons, vite un Etat fier d’être la FRANCE !
Juillet 62 ? Pour nous, une blessure...

Robert Charles PUIG / juillet 2013

 
 
J'Y ETAIS! 4 JUIN 1958
 
Voici le lien pour YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=_gWXyvyMIjE

Il s'agit là de la version "condensée"

Pour l'intégrale et l'achat du CD: www.bernardbiarel.com

Bien cordialement,
Bernard Lachkar (Bernard BIAREL)
+33 (0)6 30 99 29 53
bernard.lachkar@orange.fr

 
 
PROCHAINES CEREMONIES DU 5 JUILLET 2013
 
 
Le Phare fouilleur n° 42 de Michel SALANON.
 
N° 41: "La théorie du genre à l'école, une belle saloperie"
N° 40: "Montpellier: 1° mariage d'une carpe et d'un lapin"
N° 39: "Manuel WALLS: un professionel de la rafle!"
 
 
Demain, 18 juin 2013! Entendrons-nous ces Vérités??
 
 
ANNONCE POUR LE 5 JUILLET 2013
 
 


LE CHIEN ET LES CHACALS

Du coquin que l’on choie, il faut craindre les tours
Et ne point espérer de caresse en retour.
Pour l’avoir ignoré, maints nigauds en pâtirent.
C’est ce dont je désire, lecteur, t’entretenir.
Après dix ans et plus d’homériques batailles,
De méchants pugilats, d’incessantes chamailles,
Un chien était bien aise d’avoir signé la paix
Avec son voisin, chacal fort éclopé
Qui n’avait plus qu’un œil, chassieux de surcroit,
Et dont l’odeur, partout, de loin le précédait.
Voulant sceller l’événement
Et le célébrer dignement,
Le chien se donna grande peine
Pour se montrer doux et amène.
Il pria le galeux chez lui,
Le fit entrer, referma l’huis,
L’assit dans un moelleux velours
Et lui tint ce pieux discours :
« Or donc, Seigneur Chacal, vous êtes ici chez vous !
Profitez, dégustez, sachez combien je voue
D’amour à la concorde nouvelle entre nous !
Hélas, que j’ai de torts envers vous et les vôtres,
Et comme je voudrais que le passé fût autre !
Reprenez de ce rôt, goûtez à tous les mets,
Ne laissez un iota de ce que vous aimez ! »
L’interpellé eut très à cœur
D’obéir à tant de candeur.
La gueule entière à son affaire,
Il fit de chaque plat désert
Cependant que son hôte affable
Se bornait à garnir la table.
Puis, tout d’humilité et la mine contrite,
En parfait comédien, en fieffée chattemite,
Il dit : «Mais, j’y songe, mon cher,
Nous voici faisant bonne chère
Quand je sais là, dehors, ma pauvrette famille :
Mes épouses, mes fils, mes neveux et mes filles,
Mes oncles et mes tantes que ronge la disette,
Toute ma parentèle tant nue que maigrelette.
Allons-nous les laisser jeûner jusqu’au matin ? »
"Certes non ! » répliqua, prodigue, le matin,
Qui se leva, ouvrit, et devant qui passèrent
Quarante et un chacals parmi les moins sincères.
Sans tarder cliquetèrent les prestes mandibules
Des grands et des menus, même des minuscules.
Ils avaient tant de crocs, de rage et d’appétit,
Ils mangèrent si bien que petit à petit
Les vivres s’étrécirent comme peau de chagrin
Jusqu’à ce qu’à la fin il n’en restât plus rien.
Ce que voyant, l’ingrat bondit :
« Ah ça, compère, je vous prédis
Que si point ne nous nourrissez
Et tout affamés nous laissez
Tandis que vous allez repu,
La trêve entre nous est rompue ! »
Ayant alors, quoi qu’il eût dit,
Retrouvé forces et furie,
Il se jeta sur son mécène,
Et en une attaque soudaine
il lui récura la toison,
Aidé de toute sa maison.
Puis, le voyant à demi mort,
De chez lui il le bouta hors.
Et l’infortuné crie encore
«La peste soit de mon cœur d’or ! »

Retenez la leçon, peuples trop accueillants :
À la gent famélique, point ne devez promettre.
Ces êtres arriérés, assassins et pillards
Marchent en rangs serrés sous le vert étendard.
Vous en invitez un, l’emplissez d’ortolans,
Et c’est jusqu’à vos clefs qu’il vous faut lui remettre.

Jean de LA FONTAINE

 
 
http://www.dioceseauxarmees.catholique.fr/17-diocese/actualites/1037-a-propos-du-tournage-du-clip-d-arielle-dombasle-a-la-chapelle-du-val-de-grace-le-4-juin-2013.html
 
 
 

UNE NOUVELLE AFFAIRE D’ETAT !!!

Je me trouve devant l’obligation d’intervenir par un communiqué officiel avant qu’une simple anecdote ne devienne une affaire d’état à la « Une » de Médiapart !

A l’occasion de la manifestation organisée aux arènes de Cimiez « Au soleil des deux rives », J’étais invité par M. Gérald Léger, responsable du CDHA (Centre de documentation historique de l’Algérie) afin de dédicacer mes deux derniers livres « 50 ans…c’était hier l’Algérie française » et « J’accuse De Gaulle »

Au stand réservé aux écrivains, je reçois la visite de Gérald Léger accompagné de M. Benveniste, chargé de mission auprès de M. le député-maire de Nice, Christian Estrosi.

Ce monsieur me demande de bien vouloir retirer momentanément mon « réquisitoire » contre De gaulle avant le passage de Monsieur ESTROSI.

Comme je refuse, Gérald Léger me sollicite aimablement de le faire afin de lui éviter des désagréments avec la municipalité.

Dès lors je prends, SEUL, la décision de me retirer avec mes deux livres afin de les exposer librement sur le stand du Cercle Algérianiste, où Michèle Soler, la présidente, m’accueille chaleureusement.

Mes livres resteront exposés toute la journée et connaitront un franc succès.

Est-ce pour cette raison que Monsieur le député-maire de Nice a négligé de visiter le stand du Cercle Algérianiste ? Il faudra le lui demander directement.

Au cours de l’après-midi, M. Benveniste est venu me trouver afin de me présenter ses excuses pour m’avoir demandé de « dissimuler » mon livre « J’accuse De Gaulle » et me demande si j’en ai parlé au président ???

Ne voyant pas de quel président il s’agissait je lui ai affirmé ne pas avoir encore eu le temps d’en référer à François Hollande !!! Je ne sais pas s’il saisit l’humour de ma réponse mais me demande ensuite si j’accepte ses excuses ?

Oui bien entendu je les accepte mais à la condition qu’il achète mon réquisitoire contre De Gaulle et lui souhaite une bonne lecture, tout en espérant qu’il l’offrira à Christian Estrosi afin que tous deux connaissent mieux le parcours de « leur héros » statufié qui sert de pissotière aux chiens et de dépotoir aux fientes des pigeons niçois.

J’affirme « les yeux dans les yeux » qu’il s’agit là de ma vérité.

Manu GOMEZ

 
 

Contribution et motivation d’une de nos compatriotes pour promouvoir la présence au Colloque de Masseube Gers des 29 et 30 juin 2013 : « ALBERT CAMUS LE PIED NOIR face aux violences politiques ».

Ce texte cherche à toucher la 2ème et 3ème génération. Nous vous faisons confiance pour en assurer le relais.

A TOI, ENFANT, PETIT-ENFANT, HERITIER DES PIEDS-NOIRS

Je suis née à Sidi Bel Abbès, en janvier 1960 à la période des barricades à Alger. Du haut de mes 2 ans et demi, je pose mon premier pas à Marseille en France métropolitaine, le 11 Juin 1962. Je suis attachée par un lien à mon frère aîné âgé de 4 ans afin de ne pas me perdre dans la panique générale, ma mère arrive seule par avion, mon plus jeune frère de 1 an assis sur une petite chaise lacée autour de sa taille.

Elle est la première à quitter son village laissant mon père là-bas, elle reviendra quand les choses s’arrangeront !!!!

Elle est effrayée par les exactions quotidiennes à l’égard de la population civile et du sort atroce, barbare, réservé à tous ceux qui tombent aux mains des bourreaux, car depuis le 19 mars 1962, la population ne bénéficie plus de la protection de l’armée et de la gendarmerie parties subrepticement en pleine nuit de leur cantonnement dans notre village.

« Tu sais, j’avais peur et avec 3 petits enfants, … avec ce qu’ils faisaient aux enfants….. »

Elle ne termine jamais la phrase et son regard part dans le vide.

Dix jours après, suite à son refus de payer le racket qui a pour nom « impôt révolutionnaire » Papa quitte l’Algérie le 18 Juin 1962, son frère venait d’être égorgé le 5 Mai 1962, date anniversaire de la naissance de mon plus jeune frère un an plus tôt. Le 5 mai reste depuis pour notre famille une date où se mêle à la fois le bonheur et l’horreur.

Dans la famille, tout le monde arrive en métropole, entre Juin et tout début Juillet, dans des conditions dramatiques et dans le plus grand désarroi.

Ma tante, la sœur de Papa arrivée à PERPIGNAN en Juin a attendu vainement son mari pendant des semaines, il était à ORAN le 5 Juillet 1962, le jour de la disparition et du massacre de plus de 700 européens et d’une centaine de musulmans.

Le pouvoir politique, dans sa stratégie, avait omis de prévoir la protection et l’évacuation des ressortissants français, toutes communautés confondues.

Ma sœur nait en 1963, Maman est institutrice au camp de harkis de Rivesaltes, vaste espace de détresse où ont été parqués, jusque dans les années 90, dans des conditions insoutenables et parfaitement inhumaines, de valeureux soldats avec leurs familles qui avaient fait le choix de servir la France et qui ont réussi à fuir les atrocités des vainqueurs et celles d’une population conditionnée aux délires meurtriers. 300 000 d’entre eux abandonnés par l’armée française et qui n’ont pu quitter le territoire algérien, ont été torturés et massacrés dans des conditions épouvantables.

Voilà, nous avons tout perdu, des êtres chers à nos cœurs, nos maisons, nos villages. Nous sommes témoins de trois crimes contre l’humanité (les disparus, le 5 juillet et le massacre des harkis et des musulmans pro-français).

L’exode brutale et nos familles éparpillées aux quatre coins de France, dans la plus profonde indifférence et le déni total du drame humain qui vient de se jouer.

Et oui !!, Juin 1962 c’est le début des grandes vacances, et la France danse le rock and roll, certains nous disent aujourd’hui: « mais nous on ne savait pas tout ça !!! »

J’ai grandi avec cette histoire, petit à petit mes parents ont parlé, ont raconté, tout, le bonheur et la douleur : « la belle histoire de l’Algérie, leur pays à tout jamais »

J’ai 53 ans aujourd’hui, je suis fière de mes origines et les ai toujours défendues car j’ai été souvent agressée par les idées préconçues, par la stigmatisation de notre communauté en particulier par les « profs » au lycée.

Beaucoup de gens ne savent pas de quoi ils parlent quand ils parlent de l’Algérie. Ils répètent tout simplement ce qu’on leur a dit. Il existe encore à ce jour une méconnaissance totale de la population, entretenue et falsifiée par une intelligensia historiquement correcte.

Beaucoup rallient notre cause Pied-Noir, prennent conscience du mensonge, par la force du témoignage. Ils font partie des héritiers.

Le terme « colons » m’a toujours fait mal, mes ancêtres étaient des « péones » (pionniers en français) et comme la majorité des gens là-bas, avaient un mode de vie simple et en parfaite harmonie avec l’ensemble des communautés. Ils parlaient l’espagnol, le français et l’arabe.

Ma grand-mère partait seule en confiance dans les douars soigner le trachome.

Mon grand-père participait à l’entretien du marabout voisin.

Menacé par des bandits de grands chemins, mon arrière-grand-père a bénéficié de la protection d’un arabe qui l’a hébergé sous sa tente lors de son arrivée en Algérie un balluchon sur le dos.

Toutes ces histoires font partie de nos transmissions familiales.

Nous avons grandi victimes de la propagande « anti-colonialiste » faisant de nous et de nos familles des coupables. Nous n’étions coupables que de notre innocence envers nos dirigeants auxquels nous faisions confiance pour présider à notre avenir.

Cette propagande a posé pendant de longues années une chape de plomb sur notre histoire.

Nos parents, spoliés, déracinés et jetés à la mer, dans l’urgence ont du survivre, se battre, reconstruire, se reconstruire, s’intégrer, ils n’avaient pas le choix, dans le plus grand désoeuvrement il fallait avancer. Pendant ce temps, la caisse de résonance de la propagande mensongère politique et philosophique « bien-pensante » de l’époque a fait son travail.

Aujourd’hui, pourtant, « j’ai mal à mes ancêtres »... Je pense à eux, à leur combat pour survivre, à leurs sacrifices pour une nation qui les trahit encore aujourd’hui, à tous leurs enfants morts pour libérer la France, à la confiance qu’ils avaient dans leur patrie, dans ses valeurs, s’ils savaient !!!!

A mes grands oncles tombés à Fleurus et aux Chemins des Dames entre 1914 et 1918.

A mon oncle qui participe à la libération du premier département français « la Corse ».

A la quinzaine de membres de notre famille qui n’ont pas hésité à donner leur jeunesse à Monte Cassino, Garigliano …

A mon autre oncle qui avec les tabors marocains partira de Meknès pour rejoindre Vienne à pied et qui sera pendant une quinzaine de jours prisonniers lors de la contre-offensive allemande.

L’armée d’Afrique est en marche pour le monde libre et contre la tyrannie.

Au fait pourquoi je vous raconte tout ça ? A quelques détails près vous avez certainement la même histoire. C’est l’Histoire de France tellement présente parce que tellement récente.

Nous ne pouvons échapper à la loi généalogique car le rapport aux ancêtres définit, qu’on le veuille ou non pour une large part les liens, les droits, les devoirs et les identités qui structurent l’être humain.

Comment peut-on gérer consciemment ou inconsciemment, nous, les descendants face à une identité bafouée qui nous pousse au déni de nos ancêtres, de leurs vies, de leurs engagements, de leurs souffrances, de leurs valeurs ?

Certains disent :

« Laisse tomber c’est de l’histoire ancienne !!! »

Non, 50 ans ce n’est pas de l’histoire ancienne, notre histoire est d’actualité plus que jamais dans une société en crise ou la tension monte chaque jour davantage, nous avons nous les descendants, les héritiers, la responsabilité de nous engager dans une démarche de mémoire, de communication, d’information, de compréhension, de transmission pour lutter contre les extrêmes de tous bords, afin de ne pas laisser s’installer les mécanismes de la violence :

« NI HAINE, NI OUBLI »

Non, on ne justifie pas la justice quelle qu’elle soit par l’injustice !!

« Entre la justice et ma mère, je choisirais ma mère » A. CAMUS

N’en déplaise aux intellos, aux politiques, notre démarche s’inscrit au delà de tous ces clivages qui barrent la route au bon sens humain, c’est la démarche des « justes ».

Oui, nous avons tout perdu en 1962, mais notre identité n’est pas encore détruite. Beaucoup de Pieds-Noirs sont encore là, prêts à transmettre et nous les descendants, les héritiers, sommes-nous prêts à recevoir le plus bel héritage ? : Garder notre liberté de penser et Savoir-construire le « vivre ensemble ».

A nous de transmettre les lignes pures de notre histoire.

Assurément, nous savons faire ce que nos ancêtres ont déjà fait, l’avenir a un long passé.

Voilà pourquoi je vous engage à venir partager ce week-end du 29 et 30 JUIN à MASSEUBE (32) où la convivialité sera aussi au rendez-vous.

Bien sûr il faut s’organiser, peut-être même modifier ce qui avait été prévu, mais je suis convaincue que vous serez heureux d’avoir pris la décision de venir nous rejoindre avec vos parents ou grand parents qui eux j’en suis sûre seront comblés.

Marie Pierre CARJUZAA

 
 
http://www.youtube.com/watch?v=h_jQriehqQc&feature=youtu.be
 

INTERVIEW EXCLUSIF DE Robert MENARD - par REPORTAGE 34


Robert Ménard est un journaliste indépendant et dérangeant, qui ne pratique pas la langue de bois. Il fut le fondateur de "Reporters sans frontiéres" et actuellement du journal en ligne "Boulevard Voltaire".

Ca ne plaira pas á tout le monde, mais tant pis...
La liberté d'expression est encore autorisée en France, comme dans tout pays démocratique oú les opinions divergentes ont le droit de s'exprimer.

INTERVIEW EXCLUSIF DE Robert MENARD - par REPORTAGE 34

 
 


NDA - Veuillez trouver ci-dessous l'actualité du site du Mémorial de Notre Dame d'Afrique à Théoule

http://memorialnotredamedafrique.com/
--------------------------------------------------------------------------------
Actualité 4/2013 du 29 Mai 2013


Photos du pèlerinage à Théoule du 1er Mai 2013
29 mai

La ferveur, la fidélité à nos traditions, la conscience d’avoir cette responsabilité devant l’Histoire: ne rien oublier. Et surtout pas notre foi et notre affection pour la Vierge, ni le souvenir de nos parents et amis disparus, dont certains restés sur la terre qui les a vu naître et mourir. Notre Dame d’Afrique à Théoule le 1er mai 2013 en photos.

Branchez le son sur vos ordinateurs, animation musicale...Regardez les photos en "plein (...)
Lire la suite de Photos du pèlerinage à Théoule du 1er Mai 2013

 
 
 
Pieds-Noirs d'Hier et d'Aujourd'hui.
 
 

Le président Algérien Abdelaziz Bouteflika se fait soigner en France…

Alors que le régime algérien ne cesse de dénoncer depuis 50 ans « les méfaits de la colonisation » et d’exiger de la France la « repentance » pour les « atrocités commises durant la période coloniale (sic) », le Président Bouteflika a choisi de se faire soigner, pour la seconde fois, dans les hôpitaux de l’ex colonisateur Français. En effet, bénéficiant depuis le 27 avril, de soins intensifs au Val-de-Grâce, il a été transféré, le 21 mai, à l’Institution nationale des Invalides (INI) spécialisée dans la réadaptation fonctionnelle et les séjours médicalisés et de convalescence.

Il est tout de même surprenant que le Président algérien, ancien cadre du FLN durant le conflit algérien, ait refusé toute hospitalisation dans les hôpitaux d’Alger dont la qualité était universellement reconnue durant la présence française. La raison ? La décrépitude –voire, la déliquescence- des infrastructures hospitalières en Algérie qui, en 50 ans, n’ont bénéficié –en dépit de la manne pétrolière- du moindre entretien ni de la moindre modernisation.

Ceci étant, je m’interroge cependant –en dépit des allégations émises par certains médias- sur les conditions financières de l’hospitalisation du chef d’Etat Algérien… En effet, il faut savoir que la dette algérienne auprès des hôpitaux français atteint déjà plus de 20 millions d’euros, ce qui fait de l’Algérie le premier débiteur de la France qui devient soudainement « fréquentable » dès lors qu’elle soigne ou rend service aux apparatchiks du FLN… Pouvons-nous espérer, dans la période de crise et d’austérité que nous traversons, voir, enfin, cette créance honorée ?...

José CASTANO

e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Les raisons pour lesquelles les apparatchiks du FLN viennent se faire soigner en France… Edifiant ! Cliquez sur ces liens :

- http://www.youtube.com/watch?v=AgBkqTO9v08

- http://www.youtube.com/watch?v=G7CF-U7Psq4

 
 

Dominique Venner, un patriote militant, un combattant courageux, un écrivain engagé au service de la France



Historien, essayiste, et figure de la droite intellectuelle depuis plus de 50 ans, Dominique Venner s'en est allé ce mardi 21 mai 2013, il était âgé de 78 ans. C’est une figure de l’histoire du mouvement nationaliste qui vient de nous quitter. Qu’il repose en paix !
Dominique Venner s’est suicidé cet après-midi au sein de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Selon les informations recueillies par Europe 1, il aurait sorti une arme à feu, un pistolet automatique Herstal, et se serait tiré une balle dans la bouche.
Il aura été de tous les combats importants des années 1950-1960. Engagé très jeune au sein du mouvement Jeune Nation, puis volontaire en Algérie dans les commandos de chasse, on le retrouvera dans les rangs de l’OAS Métro, aux côtés des conjurés de l’Ecole militaire avec le général Faure, contre la trahison gaulliste, l’abandon de l’Algérie française et le communisme. Il connaîtra pour son engagement militant la prison à plusieurs reprises, notamment en mai 1958 et en 1962.

François Bonnieux

 
 

Gérard Lehmann


La mort d´un homme
Il n´y a qu´un problème philosophique sérieux : c´est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d´ être vécue, c´est répondre à la question fondamentale de la philosophie. Cette première phrase du Mythe de Sisyphe retentit comme une provocation parce que ressentie comme directe, personnelle, qu´elle interpelle, non pas la pensée lovée dans l´abstraction mais une sensibilité absurde, l´homme dans sa chair.
Albert Camus cite Nietzsche : un philosophe, pour être estimable, doit prêcher l´exemple.
Quelques lignes plus loin, l´ écrivain ajoute qu´on se suicide rarement par réflexion, mais il glisse entre parenthèses : l´hypothèse cependant n´est pas exclue. Or c´est précisément à cette hypothèse laissée de côté par l´écrivain que nous devons nous arrêter en pensant au geste de Dominique Venner.
Le sentiment de l´absurde, du divorce entre les aspirations de l´homme et la réalité du monde, posent la question du suicide : la vie privée de sens ne vaut pas la peine d´être vécue. Et puis le jeu de la conscience, pour Camus, transforme en règle de vie ce qui était invitation à la mort, avec, au terme d´une méditation sur l´absurde, trois conséquences qui sont sont ma révolte, la liberté et ma passion.
Mais que penser dans le cas du suicide, non pas accompli au terme d´une crise incontrôlable, mais un terme d´une réflexion? Pourrions-nous inverser les termes du raisonnement? Apparemment non, puisque la mort met un terme à toute règle de vie comme à toute vie. L´acte fatal motivé par une réflexion n´offre pas d´autre issue.
Et pourtant, tout change si l´on considère le choix de la mort comme une interpellation qui transcende la seule personne de l´individu. Nous connaissons bien, du même écrivain, la célèbre apostrophe : je me révolte, donc nous sommes de L´homme révolté.
Ici la mort choisie lance une interpellation à partir non d´un ici-bas, mais d´un au-delà. Je me tue et je proclame en même que ma révolte, ma liberté, ma passion, sont les vôtres. À vous de choisir ou de refuser. Le sacrifice, dans ce cas, correspond bien au sacer facere, à une procédure de sacralisation du geste et du mot, sacralisation qui, si elle n’emporte pas l´adhésion, recueille au moins le respect. L´hypothèse de la mort choisie au terme d´une réflexion aboutit à un résultat semblable à celle de la mort refusée au terme d´une méditation sur l´absurde.
L´acte de Dominique Venner renvoie, au-delà de lui-même, depuis son au-delà, à nous autres, ici-bas. Son analyse serait-elle la nôtre ? Assistons-nous au déclin de l´Occident ? Pouvons-nous y remédier ? Ne devrions-nous pas au moins nous soucier de préserver, au moins dans notre Occident, précisément au nom de la révolte possible, de la liberté défendue, de la passion exercée, les quelques valeurs sans lesquelles nous jugerions que la vie ne vaut pas d´être vécue, ou encore, dans un esprit de résistance, qu´elles valent que nous nous battions et mourrions pour leur défense ?
Albert Camus n´a pas envisagé de penser plus avant l´hypothèse d´une mort décidée au terme d´une réflexion, sans doute parce qu´il l´estimait plus rare. Mais c´est l´hypothèse qui nous est ici proposée, dans les termes mêmes de la lettre que Dominique Venner a déposée sur l´autel de Notre-Dame de Paris, sur la pierre des martyrs.
Le moment n´est pas encore venu, dans ce premier temps de la tristesse, du recueillement, de la réflexion, de faire le point des écrits innombrables qu´il nous a laissés et de la leçon que nous avons la mission d´en tirer. Arrêtons-nous aujourd´hui aux mots de l´adieu.
Si je devais choisir dans la brièveté de cette page la brièveté d´une phrase, ce serait celle-ci :
J´offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation.
Il y a dans ces mots et dans d´autres qui lui font écho, une éthique de la volonté, le devoir d´agir, agir tant que j´en ai la force, je m´insurge contre la fatalité, je défends… l´énergie de la révolte, le goût de la liberté, la revendication d´une passion, tout ce qu´offre Albert Camus comme une récompense du choix de la vie nous est légué ici comme le prix de sa mort volontaire.
Pour Albert Camus comme pour Dominique Venner, l´enjeu n´est pas placé dans un ailleurs, mais ici et maintenant. Camus écrivait : notre royaume est de ce monde et Dominique Venner cite Heidegger : l´essence de l´homme est dans son existence et non dans un autre monde. Mais qu´il s´agisse de ce monde ou d´un autre monde, l´impératif est de résister, de se mobilier contre le péril totalitaire, de ne pas se contenter opposer aux agressions du fanatisme les lâchetés du fatalisme ; de ne pas céder la place aux amoureux des ténèbres intellectuelles, les ténébrions que dénonçait Albert Camus en 1951 ; de prendre conscience des valeurs que nous avons reçues en héritage et d´avoir le courage de les défendre.
Dominique Venner déclare ailleurs :
Il nous faudra certainement des gestes nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes.
Ces mots, qui valent aussi pour d´autres temps, nous obligent. Sa mort est la première pierre de la fondation, ou de la refondation d´un édifice millénaire qui est notre chez nous.
À ceux qui, en pensant à lui, murmurent J´avais un camarade je demande de dire aussi j´ai un camarade, et il s´appelle Dominique Venner et de redire ces derniers mots que Jean de Brem, lui-même assassiné dans une rue de Paris, écrivit en souvenir d´un officier fusillé pour avoir aimé son pays :
Merci pour tout, mon colonel,
D´avoir vécu en Français
Et d´être mort en officier.
Car le moment est venu
Où, après un tel exemple,
Tu vas nous obliger à vaincre.

 
Rappel: Colonel JAMBON
 
 
 
De René FONROQUES.
 
 
 
HONTE à Jean-Pierre COHEN... Voir JT FR3 Toulouse 27 avril 2013 (patientez SVP)
 
 

VERITAS a écrit à Jean-Pierre COHEN...

19 mars - 19 mars Veritas - Communiqué - Fausse paix.

 
 

Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes
Le 29 avril 2013


C o m m u n i q u é


Le président Algérien Abdelaziz Bouteflika aime décidément bien les hôpitaux des ex-colonisateurs. Alors même que le régime algérien ne manque pas une occasion de dénoncer les méfaits de la colonisation et d’exiger de la France des excuses officielles pour le « génocide » qu’elle aurait commis, nous apprenons que le président algérien Bouteflika vient à nouveau de choisir l’hôpital du Val-de-Grâce, à Paris, pour être hospitalisé une nouvelle fois.
Il faut donc croire que l’ex pays colonisateur est digne d’intérêt, quand il peut rendre service aux caciques du FLN. Il est toutefois surprenant que Monsieur Bouteflika n’ait pas choisi de se faire soigner dans les hôpitaux d’Alger, dont la réputation était incontestable lors de la présence française en Algérie, et qui auraient pu depuis lors bénéficier, pour leur modernisation, de la manne pétrolière.
Le Cercle algérianiste s’interroge, enfin, sur les conditions financières de l’hospitalisation du chef d’Etat Algérien, alors même que la dette algérienne auprès des hôpitaux français atteint déjà plus de 20 millions d’euros, ce qui fait de l’Algérie le premier débiteur de la France.

Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste
Association culturelle des Français d’Afrique du Nord
___________________________________________________________________________
B.P. 213 – 11102 Narbonne Cedex – Tél. 04 68 32 70 07 – Fax 04 68 90 78 05
Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

 
 
Bonjour,


Je viens d'apprendre la nouvelle de l'hospitalisation du président F.L.N. Bouteflika au Val de Grâce, et je suis atterrée... Comment cela est-il possible, avec tout ce que nous savons de la haine qu'a professé pendant des décennies ce sinistre personnage envers la France et envers notre Armée... ? Comment le Val de Grâce, institution prestigieuse fondée pour les anciens combattants français lors des guerres de notre nation, et normalement réservée à eux seuls, peut-elle accueillir celui qui fut l'ennemi juré de notre pays et de nos compatriotes d'Algérie, toutes ethnies confondues...? Qui est à l'origine de cette décision scandaleuse ? Qui finance le séjour et les soins prodigués à ce président étranger- et de plus F.L.N. - dans cet hôpital militaire français ? Pourquoi Bouteflika se fait-il soigner en France, pays qu'il a combattu férocement et qu' il n'a cessé d'insulter ?
N'y a-t-il pas en Algérie des hôpitaux et des médecins dignes de ce nom, capables de prendre en charge leur président d'une manière autonome et compétente ? Comment comprendre qu'un pays aussi riche que l'Algérie, et indépendant depuis un demi-siècle, ne soit pas en mesure de prendre en charge la santé de son président et des autres caciques du régime F.L.N. toujours au pouvoir ?
Qu'ont fait les dirigeants de ce pays pendant 50 ans sur le plan des services sociaux et de la santé? A quoi ont-ils dépensé l'argent du pétrole ? Ces dirigeants algériens ne comprennent-ils donc pas ce qu'il y a d'infamant et de déshonorant pour eux à venir demander de l'aide au pays sur lequel ils ont craché pendant si longtemps ?
N'ont-ils donc plus aucune notion de l'honneur, de la dignité ? Ne savent-ils plus ce qu'est la honte ? Et que penser de ceux parmi les responsables français - politiques et médiatiques - qui ont permis ou cautionné l'hospitalisation sur le sol français de celui qui fut le témoin sinon le complice des épouvantables massacres et enlèvement de l'été 1962, ces crimes contre l'humanité envers les Français d'Algérie, Pieds-Noirs et Harkis ?
N'aurait-il pas été plus prudent - et surtout plus digne ! -, avant de lui permettre de se faire soigner dans la prestigieuse institution militaire française du Val de Grâce, d'attendre les avis des historiens sur le rôle exact qu'a joué Bouteflika aux cotés de Boumedienne, dans les horreurs de l'été l962 ?


Tristement,
Nicole Guiraud
Victime civile d'un attentat terroriste F.L.N.à Alger, commis par les amis du président Bouteflika.

PS : Vous pouvez diffuser à vos réseaux - aussi parmi les Anciens Combattants, dont certains doivent partager notre indignation...
 
 
Je vous transmets la lettre écrite par Kader Hamiche, fils de harki, en réaction à l'hospitalisation du Président algérien Bouteflika au Val de Grâce et le passage en boucle dans les media de son buletin de santé.
Nous étions hier à Antibes, où exposaient Artistes et Ecrivains Harkis-Pieds-Noirs, l'accueil, encore une fois du Président Bouteflika en France nous a heurtés et a ravivé les blessures jamais refermées de notre exode dans des conditions affreuses.
Nous oublions, en France, que le Président Bouteflika a pris part à cette guerre d'Algérie contre la France, nous oublions les 22000 militaires tués,
les harkis torturés, massacrés, les Pieds-Noirs enlevés, mutilés massacrés eux aussi, par le FLN, et les européens et militaires enlevés et jamais rendus à la France.
Alors oui, nous trouvons indécent cette sollicitude des media envers le Président Bouteflika.
Jacke

Le Président algérien Bouteflika a été, nous disent les gazettes, hospitalisé au Val de Grâce. La chose est commune : le problème est que ce président-là n’est pas n’importe lequel. Mais comme il est fort probable que notre belle presse « canal officiel » ne nous en dira pas plus, voici de quoi éclairer nos lecteurs.

Pour nous, Français d’Algérie, Bouteflika est surtout l’homme qui, reçu en grande pompe en 2000, s’est permis, sur le service public de télévision, de traiter les Harkis de traitres et de les comparer à des « collabos de l’armée d’occupation nazie » sans qu’aucun de nos irresponsables politiques ne moufte. Il récidivait – et se faisait applaudir - dès le lendemain à la tribune de notre Assemblée nationale, devant un parterre de députés dépités et ratatinés sur leurs sièges.

Cet homme auréolé de sa gloire de pseudo-moudjahiddine de la révolution algérienne vient se faire soigner dans un hôpital de l’ancienne puissance coloniale dont pas une semaine ne se passe sans que lui-même, son FLN, ses sbires, leurs supporters porteurs de valises, tous thuriféraire de l’union sacrée (les Elkabbach, Morin, Daum et autres Stora) contre la Nation française, ne déversent sur elle un tombereau d’insultes.

Si Bouteflika avait un tant soi peu de nif (vergënza, en Espagnol ; en français, vergogne mais le mot n’a plus cours depuis que la vertu s’en est perdue), il aurait honte de lui-même et de son peuple. Au lieu de quoi, comme son peuple qui défile à Alger le dimanche contre la France et fait la queue le lundi devant notre ambassade pour obtenir des visas, lui nous calomnie et nous agonise d’injures puis appelle nos médecins au secours. Que n’a-t-il plutôt fait en sorte de préserver l’héritage que la France « coloniale » a laissé aux Algériens en entretenant les centaines d’hôpitaux qu’elle y avait bâtis. Et pourquoi ne fait-il pas confiance aux médecins algériens, dont la plupart sont formés en France avec des bourses d’études françaises ?

Mais le peuple français et ses dirigeants ne leur cèdent rien en petitesse. Ces Algériens qui nous conspuent et leur chef qui nous insulte, nous les recevons par centaines de milliers, nous leur donnons des droits sociaux et des retraites, la nationalité française et la protection de notre droit et de notre démocratie, un droit et une démocratie qu’ils ont été incapables, en 50 ans, d’instaurer chez eux. Ces Algériens qui ont massacré 150 000 Harkis, enlevé et tué des milliers de Pieds-Noirs, et leur chef qui leur en a donné l’ordre (selon Pierre Messmer), les Français les reçoivent et les dorlotent tandis qu’ils crachent à la gueule de leurs victimes.

Bouteflika soigné au Val de Grâce, c’est, toute proportion gardée, comme si la France recevait et soignait Himmler. Le gouvernement français l’aurait-il toléré ? A supposer qu’il l’eût fait, les Juifs de France l’auraient-ils permis ? La presse et nos droits-de-l’hommistes l’eussent-ils tu ? N’auraient-ils pas aussitôt défilé banderoles au vent, et campé col ouvert devant les caméras face au Val de Grâce ? Nous savons que ce que le gouvernement n’eût pas permis, ce que l’intelligentsia antiraciste n’eût pas toléré, ce que la presse n’eût pas tu pour un génocidaire nazi, l’est pour un égorgeur algérien. Pourquoi ce deux poids, deux mesures ?

Alors, nous, les Pieds-Noirs et les Harkis, nous devons, une fois de plus, nous battre, ou plutôt nous débattre, seuls, pour que notre dignité et celle des patriotes français, soit respectée. C’est pourquoi j’appelle les Pieds-Noirs et les Harkis de Paris et de sa région à se mobiliser, ne serait-ce-que symboliquement, pendant quelques heures, devant l’hôpital du Val de Grâce. Et j’appelle tous les patriotes français qui en ont assez qu’on foule la France aux pieds à nous rejoindre.

Kader Hamiche, Fils de Harki fier de l’être

Auteur, sous le pseudo « Brutus » de « la France confisquée » disponible sur http://www.kader-hamiche.fr/ ou à ASFOTELL BP12 31560 NAILLOUX.

 
 

Pont Bayard à Toulouse débaptisé et rebaptisé " Pont du 19 mars 1962"

Vous trouverez ci-joint le message que vient d’adresser notre ami Lionel au maire de Toulouse .

A son exemple , vous pouvez adresser vous aussi au maire de Toulouse un message du même type pour manifester votre colère et votre indignation !

Vous pouvez aussi plus simplement lui adresser le message de Lionel en ajoutant que vous êtes tout à fait d’accord avec votre ami et compatriote Lionel VIVES DIAZ

Nous comptons sur vous pour « arroser » copieusement nos ennemis de toujours !

Voici l’émail de M.Pierre COHEN maire de Toulouse

pierre.cohen@mairie-toulouse.fr


JPaul

Voir aussi article paru dans la DÉPÊCHE DU MIDI

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/28/1615924-un-pont-du-19-mars-1962-et-une-contre-manif.html

 

 

Monsieur le Maire,

Dans votre discours d'inauguration du Pont du 19 mars 1962, vous avez affirmé vouloir "honorer toutes les victimes" de ce conflit. Vous n'avez pas à vous arroger ce droit, tout élu que vous êtes, car vous n'ignorez pas que cette inauguration ravive les plaies de nombre de vos compatriotes.
A titre personnel, je vous interdis de prétendre que vous honorez toutes les victimes car samedi 27 avril vous avez insulté la mémoire des membres de ma famille massacrés après le 19 mars 1962.
Vous avez souillé la mémoire des dizaines de milliers de Harkis, des milliers de Pieds-Noirs et des centaines de soldats du contingent pour qui les accords d'Evian furent le signal d'un véritable massacre.
N'ajoutez donc pas l'indécence à l'indignité en nous associant à vos pensées. Nous ne voulons pas de cette compassion qui revêt la forme d'un véritable mépris pour les souffrances de toute une communauté.
Fêtez la quille du 19 mars avec les adhérents, minoritaires dans le monde des Anciens combattants, de la FNACA est votre droit le plus absolu. Mais, de grâce, ne tentez pas de faire croire à une grandeur d'âme que vous n'avez pas.

Vous comprendrez aisément que je ne termine pas par une quelconque formule de politesse, la courtoisie me semblant inopportune à l'égard d'un maire qui s'est permis de cracher - il n'y a pas d'autre mot - sur la mémoire des miens.

Lionel VIVES-DIAZ

 
 
http://midi-pyrenees.france3.fr/2013/04/27/le-nouveau-pont-du-19-mars-1962-provoque-la-colere-des-harkis-toulouse-242019.html
 
 
LE PHARE FOUILLEUR

Bulletin d’humeur n° 36 - Mercredi 24 avril 2013


________________________________________________________

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».
Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
________________________________________________________

Vote de la loi dite TAUBIRA : la démocratie confisquée !

Cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels a été adopté mardi 23 avril, en deuxième lecture, à l’Assemblée nationale, avec les résultats suivants : votants 566, suffrages exprimés 556, majorité absolue 279, POUR 331, CONTRE 225. Ce faisant la majorité des Députés a voté contre la volonté du peuple : c’est cela la démocratie confisquée !

Il paraît que c’est un évènement planétaire. Pensez-donc : avec ce vote la France devient le 9e pays européen et le 14e pays dans le monde à adopter cette loi, plus que troublante, qui n’a jamais autant divisé les Français(e)s.

La preuve est donnée par les centaines de milliers de personnes qui n’ont cessé de manifester dans la rue, depuis des dizaines de jours, pour exprimer leur grande inquiétude et désavouer cette loi qui remet en cause la famille.

Il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir en imaginant le profil de la nouvelle famille à la sauce socialiste, composée de deux femmes ou deux hommes, non pas pour les marié(e)s qu’ils seront, mais pour l’enfant qu’ils adopteront et qui devra les appeler « parent 1 » et « parent 2 » au lieu de « papa » et « maman » ! Cette loi touche à la filiation, fondement essentiel de notre société, et ouvre dangereusement la porte à la Procréation Médicalement Assistée (PMA) et à la Gestation Pour Autrui (GPA). Attendons l’avis du Conseil Constitutionnel. A quand la vente des embryons en grande surface ?!

Non cette loi n’est pas une avancée sociale, c’est une dangereuse provocation !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel SALANON
largosalan@hotmail.fr

 
 
LE PHARE FOUILLEUR

Bulletin d’humeur n° 35 - Lundi 22 avril 2013
________________________________________________________

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».
Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789
________________________________________________________

BOSTON : encore un attentat islamiste !

Cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Tout le monde s’y attendait, sauf les médias français, bien entendu !
Nos médias gauchistes, dans leur grande majorité, nous prennent pour des veaux (ça me rappelle quelqu’un) et désinforment chaque jour davantage.

Analysons leur lamentable vocabulaire pour évoquer les responsables présumés de l’attentat de Boston (USA), dès sa survenance le 15 avril 2013, dans le courant de l’après-midi : menace extrémiste intérieure, mouvement intégriste blanc, membres de l’extrême droite américaine, anti-démocrates, etc.

Pendant 48h presque tout a été dit et écrit, sauf « attentat islamiste » ! Bref, « la bête » devait être blanche et….d’extrême droite bien sûr ! Manque de bol : elle est islamiste, et s’apparente au djihad (guerre sainte au nom de l’Islam).

L’attentat de Boston provoqua 4 morts (3 civils et 1 policier) et environ 170 blessés, dont une quinzaine gravement atteints et mutilés à vie (il est question d’une dizaine de personnes amputées). Deux bombes artisanales ont explosé à quelques secondes d’intervalle, près de la ligne arrivée du marathon de Boston.

Les deux terroristes musulmans, immigrés tchétchènes vivant aux USA depuis une dizaine d’années et responsables de l’attentat de Boston, sont bel et bien des islamistes radicaux. Il s’agit des frères TSARNAEV : Tamerlan 29 ans (tué par la Police) et Djohar (blessé).

L’aîné, Tamerlan, boxeur sans envergure, avait établi des liens avec l’Islam radical depuis à peu près deux ans. En 2011, le gouvernement russe aurait attiré l’attention du FBI sur cette tendance. En 2012 l’individu aurait séjourné en Tchétchénie, où il aurait reçu une formation pour commettre un attentat (…).

Le cadet, Djohar, étudiant à l’Université américaine de Cambridge, a bénéficié d’une bourse de plusieurs milliers de dollars pour financer ses études.

Parce qu’ils étaient mal dans leur peau, donc mal intégrés (on connaît la chanson), et pour remercier les USA de les avoir reçus sur leur sol, ces deux véritables « taupes islamistes » infiltrées dans le monde libre, ont profité d’une épreuve sportive pour terroriser la population américaine et tuer froidement des innocents, une fois de plus au nom de l’Islam !

Il est temps pour Barack OBAMA, et de nombreux autres responsables de pays occidentaux (je pense au nain qui loge à l’Elysée), de revoir leur politique d’immigration qui en arrive à mettre les nations occidentales en péril.

A la suite de l’attentat de Boston, observons le silence carrément dégueulasse, des organismes et associations gavés d’argent public, qui se réclament des Droits de l’Homme et contre le racisme, et de certaines personnalités qui restent des inconditionnels de la cause arabe dans le monde :

- la Ligue des Droits de l’Homme (LDH),
- le Mouvement contre le Racisme et l’Amitié entre les Peuples (MRAP),
- SOS-Racisme, qui se donne pour mission d’identifier et de dénoncer les actes de
discrimination raciale,
- Dalil BOUBAKEUR, actuel Recteur de la grande mosquée de Paris,
qui prétend que l’Islam est une religion de paix (!) d’amour (!) et de pardon (!),
- Mohamed MOUSSAOUI, Président du Conseil Français du Culte Musulman,
provocateur professionnel qui aime à se qualifier d’intellectuel sur les plateaux
gauchistes de la télévision française (le CFCM est une association régie par la
loi 1901, destinée à représenter les musulmans de France),
- Benjamin STORA, pseudo-historien des indépendantistes algériens,
- les nombreux responsables politiques socialistes, qui sont fascinés par le monde
arabe (vive les vacances en Tunisie et au Maroc, n’est-ce pas Messieurs
Bertrand DELANOE et Jack LANG ?), et favorisent dangereusement
l’islamisation de la France.

Aux prochaines élections réfléchissons bien avant de voter !

Ce bulletin est dédié à la mémoire des 4 personnes tuées à Boston, dont le policier Sean COLLIER, 26 ans : 4 morts de plus au bilan de l’Islam radical.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.


Michel SALANON
largosalan@hotmail.fr

 
 
http://www.bvoltaire.fr/bernardlugan/et-la-rue-disly-m-le-president,2689
 
 
Souvenirs du 26 mars 1962 à Alger

Homélie Mgr Matthieu AQUILINA

Comme chaque année, nous nous retrouvons, dans cette basilique du Sacré-Cœur, pour célébrer la mémoire des Victimes du 26 mars 1962, à Alger, et de celles du 5 juillet 1962 à Oran.

Il m'a été demandé de vous rappeler le déroulement de ces tragiques et douloureux événements du 26 mars 1962 à Alger, la fusillade de la rue d'Isly, sur le territoire de la paroisse Saint Augustin dont j'étais le curé de 1958 à 1967 pendant 9 ans.

Permettez-moi de vous rappeler le déroulement de ces tragiques et douloureux événements que nous avons vécus.

Comment pourrions-nous oublier cette journée si atroce qu'on souhaiterait qu'elle n'ait été qu'un cauchemar, cette scène insoutenable au cours de cet après-midi de printemps : toute une foule de braves gens, hommes, femmes, jeunes gens et jeunes filles qui avaient le tort de vouloir vivre et de rester sur leur terre natale ? Ceux-ci furent meurtris par des balles, et des balles, hélas, toutes françaises.

Le climat était lourd à Alger : l'annonce de la signature des fameux « Accords d’Evian », le lundi précédent, avec les fantoches du gouvernement provisoire de la République Algérienne, avait prouvé, une nouvelle fois, la volonté délibérée du Président de la République Française de liquider l'Algérie, quoiqu'il arrive!

Malgré le cessez-le-feu officiel du 19 mars, la vie se déroulait au rythme des attentats et des grèves Et voici que depuis plusieurs jours, à la suite d'une agression contre les forces de l'ordre, le quartier populaire de Bab-el-Oued est investi et bouclé.

Ses 100.000 habitants sont séparés par un blocus rigoureux du reste du monde. C'est la réduction d'un ghetto, rien n'y manque, ni avions, ni blindés. L'occupation est sévère. Une motion des Doyens des Facultés et des notables parle, à juste titre, de « répression aveugle ».

La population d'Alger savait ce qui se passait dans le réduit de Bab-el-Oued. Des témoignages étaient rapportés par des militaires, écœurés par tout ce qu'ils avaient vu : les secours en vivres et en produits pharmaceutiques étaient impitoyablement refoulés. Les barrages s'opposaient à l'entrée de quiconque dans le périmètre interdit. Le peuple algérois compatissait aux souffrances de ses frères.

Il fut alors décidé qu'une manifestation de solidarité se déroulerait le lundi 26 mars vers 15h, rendez-vous fixé au Plateau des Glières. Le mot d'ordre était de marcher « sans arme, dans la discipline et le calme, en direction de Bab-el-Oued ». Le tract concluait : « cet immense mouvement de solidarité montrera à la face du monde notre désir unanime de rester français. » Mais la Préfecture de Police, ayant reçu des ordres d'en haut, avertit les manifestants qu'ils seraient dispersés avec toute la fermeté nécessaire. Hélas, nous savons maintenant ce qu'ils avaient voulu dire!

Un peu avant 15 heures, la foule est rassemblée sur le Plateau des Glières. Elle est canalisée vers la rue d'Isly qui reste pour elle, la seule artère vers Bab-el-Oued. Toutes les autres rues lui sont interdites par des cordons de troupe. Un fort barrage motorisé, constitué de militaires musulmans et européens, armés de mitraillettes, de cartouches autour de la poitrine, fusils mitrailleurs sur le trottoir, est prêt à balayer dans un sens la rue d'Isly et dans l'autre sens la Poste et le Plateau des Glières.

Dans la rue d'Isly, une section de Tirailleurs algériens, composés en majeure partie de musulmans, chargés individuellement d'armes automatiques, prennent position au milieu de la foule. Les manifestants parlementent avec eux pour passer. Finalement, le barrage se disloque, et le cortège passe, ayant pour chef de file un ancien combattant musulman portant le drapeau tricolore.

Aucune provocation de la part des manifestants, aucune sommation de la part de l'armée.

Voici le témoignage d'un Colonel des Affaires musulmanes en retraite : parlant parfaitement l'arabe, il arrive à la hauteur de la première section de soldats musulmans, et il entend, avec stupeur, deux de ces hommes échanger des paroles, qui seront confirmées par plusieurs autres témoins : « nous allons tirer sur des chrétiens, on nous a dit de tirer sur des chrétiens ».

Il devenait évident que ces hommes, à l'allure et au parler des bergers primitifs de la montagne algérienne, allaient tirer. Tout à coup, une longue rafale de F.M. éclate, et immédiatement, c'est un feu d'enfer, un véritable carnage. Tous sont couchés, vivants ou morts, les uns contre les autres. Les soldats sont déchainés, ils tirent sans discontinuer pendant 12 minutes de tous les côtés, dans un état de frénésie sauvage. Des blessés sont achevés, à bout portant. Ils tirent même sur les ambulances qui commencent à arriver, sur les secouristes qui portent les blessés, jusqu'à ce qu'un officier français crie : « Halte au feu! ».

La vision était insupportable : de l'avenue Pasteur à la Grande Poste et à la rue d'Isly, on ne voit que des cadavres, le dos haché par des rafales de balles, des blessés prostrés, pendant que les valides vont et viennent, réconfortant les uns et les autres et aidant les sauveteurs. La nuit tombe.

A l'hôpital de Mustapha et dans deux autres cliniques, on opère près de 200 blessés. A la morgue, 82 corps, alignés à terre, hommes, femmes, vieillards, jeunes filles, partis de chez eux quelques heures plus tôt, dans la tristesse et dans le but d'apporter le réconfort de leur amitié à des concitoyens éprouvés. Leurs corps ne devaient pas être rendus aux familles. Deux jours après, une absoute collective, est annoncée discrètement, au dernier moment, vers la fin de l’après-midi. Ces corps ont été enlevés de nuit, transportés clandestinement par des camions militaires dans un dépositoire de banlieue, puis amenés le lendemain dans des cimetières.

C'est là, mes frères, la triste histoire de ce drame que nous ne devons pas oublier, car il fait partie de notre Histoire de Français d'Algérie, qui avons souffert pendant cette guerre dite d'Indépendance. Nous commémorons aujourd'hui ce triste anniversaire. Mais nous nous réunissons avant tout, pour prier pour toutes ces victimes innocentes, qui ont laissé leur vie. Nous prions pour les familles qui pleurent un être cher, ravi à leur affection. Nous prions aussi pour ceux qui, ayant eu la vie sauve, portent en eux les traces de leurs blessures.

Nous condamnons ces crimes odieux. Mais parce que nous sommes chrétiens, nous devons pardonner, comme le Christ nous le demande, à ceux qui se sont rendus coupables de ces crimes. Ne gardons pas dans notre cœur des sentiments de haines, malgré la révolte que nous éprouvons, car notre cœur est fait non pour haïr, mais pour aimer.

Ayant été curé de St Augustin, j'ai personnellement vécu ce drame qui s'est déroulé dans les limites de ma paroisse. Avec mon confrère de l'église St Charles, nous nous sommes rendus sur les lieux, aussitôt après la fusillade, pour voir et relever les blessés. Nous nous sommes rendus ensuite à l'hôpital pour bénir les victimes. Or parmi elles, il y avait le corps du Docteur Jean Massonat, tué par balle de F.M. dans le dos, tandis qu'il secourait un blessé à terre.

Rendons témoignage à tous ceux qui, dans un élan d'amour, sont partis apporter le réconfort de leur présence à leurs frères malheureux, et qui ont payé de leur vie cet amour fraternel. De même, le 5 juillet 1962, à Oran, nos concitoyens, étaient sauvagement assassinés et massacrés par les nouveaux maîtres de l’Algérie, qui fêtaient leur indépendance.

C'est pour eux tous, que nous célébrons, dans le recueillement et la prière, le Saint Sacrifice de la Messe. Qu’ils reposent dans la paix.

Mgr Matthieu AQUILINA.

 
 

 

CHERS AMIS,


NOUS AVONS LE REGRET DE VOUS ANNONCER LE DÉCÈS DE MONSEIGNEUR MATTHIEU AQUILLINA ANCIEN PRÊTRE DE L’EGLISE SAINT AUGUSTIN A ALGER. CET HOMME D’EGLISE EST ASSIS A LA DROITE DE NOTRE SEIGNEUR C’EST SUR !!. IL ALLAIT FÊTER SES 100 ANS.
IL A ETE UN GRAND DEFENSEUR DE NOTRE ALGERIE FRANCAISE.

IL DISAIT CHAQUE ANNEE, LORS DE SES HOMÉLIES A L’EGLISE SAINT VICTOR ET ENSUITE A LA BASILIQUE DU SACRE CŒUR A MARSEILLE LE BIEN DE L’ŒUVRE ACCOMPLI DANS CETTE ALGÉRIE CHÈRE A NOS CŒURS. IL ETAIT AU CHEVET DES FAMILLES, DES BLESSES ET DES MORTS LORS DE LA FUSILLADE DU 26 MARS 1962. IL TENAIT A LIRE CHAQUE ANNÉE PENDANT LES MESSES ANNIVERSAIRE DE CE TRISTE JOUR LA LISTE DES VICTIMES, TUEES PAR L’ARMÉE FRANÇAISE.

IL CITAIT AUSSI LE MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 A ORAN ET TOUTES LES VICTIMES, DISPARUS PENDANT CES SEPT ANNEES DE GUERRE QUE NOUS NE MÉRITIONS PAS.


IL A DIT UNE FOIS « QUE CELUI QUI PEUT PARDONNER, QU’IL LE FASSE EN SON ÂME ET CONSCIENCE «
TOUT UN SYMBOLE DE LA PART DE CET HOMME D’EGLISE.

ADIEU MONSEIGNEUR ET MERCI.



LA CÉRÉMONIE RELIGIEUSE SERA DITE LE :
LUNDI 22 AVRIL A 9 HEURES A LA BASILIQUE DU SACRE CŒUR
AVENUE DU PRADO A MARSEILLE

VENEZ NOMBREUX MERCI

 
 


Le complexe qui assassine


L’Occident est imprégné de l’idée d’être fautif et de devoir l’amende aux peuples anciennement colonisés ; de devoir un pardon et un mea culpa pour des fautes qu’il n’a pas commises : le monde civilisé est un diable et l’Orient, une sorte d’ange que nos médias oublient de définir comme « ange de l’Apocalypse ».
Ce complexe, en France, est né de l’Algérie française et de cette idée de propagande qui a fait des Pieds-noirs une ethnie à abattre et du FLN un vainqueur par défaut. Puis l’inhibition conformiste a pris de l’ampleur... Les idéaux d’une gauche humano-progressive décrétèrent que nous devions avoir honte de notre passé ; interdire à notre mémoire toute vérité et ouvrir nos frontières à tous les plaies du monde : au communautarisme des banlieues, à l’islamisme et au djihad... pour nous excuser de notre rôle de colonisateur. Cette idée absurde s’est trouvée véhiculée, colportée par un monde d’intellectuels gauchisants et de journalistes à la solde du pire.
Ce complexe, nous l’avons vécu récemment avec « l’affaire Merah ». Un islamiste immodéré, un tueur sans état d’âme. Il était connu de la police. Il avait fait des séjours dans des terres du djihad. Pourtant, après les meurtres de Montauban et Toulouse, ce n’est pas lui qui fut recherché en priorité. Sous l’influence de médias gagnés à une « fin » de l’Europe chrétienne et des USA, la seule piste envisagée par des journaux comme « Paris-Match » et le « Canard enchaîné » bien évidemment, puis certaines télévisions : « Banal + » ou la 2, fut celle de l’extrême droite et... l’OAS – encore ! – ou un mouvement militaire « nazi »... Il fallait avoir une sacrée dose de mauvaise volonté pour avancer sans raison ces idées, mais rien n’arrêta l’extrémisme de gauche de nombreux médias. De ce fait, notre police se laissa influencer par ces convictions malfaisantes et perdit du temps avant de trouver le vrai coupable : Merah, qui continuait son rôle de barbare et assassinait trois enfants !
A Boston, à travers nos journaux et télévisions diverses, j’ai eu l’impression du même scénario... Rien en particulier ne désigna aux yeux des journalistes et des milieux « people » l’extrémisme d’un djihad... Boston ! Pauvre ville martyrisée par ses morts et ses blessés et par la bêtise de propagandes dangereuses ! Cette cité universitaire, intellectuellement de gauche, ouverte sur le monde et qui a « produit » plusieurs présidents des Etats Unis s’est laissée berner par des propos fallacieux. S’il fallait désigner un « coupable », comme en France, c’est l’extrême droite qui revînt dans les écrits, les commentaires, bien plus souvent qu’un mouvement communautariste et islamiste... Même Barack Obama se laissa enfermer dans cette idée d’un mouvement de droite, sans avancer une autre hypothèse.
Un fois de plus, tout était faux dans l’interprétation de ce massacre des innocents, mais le complexe de l’Occident était bien orchestré par les suppôts de l’Apocalypse. Il ne faut rien voir, rien entendre, rien admettre de cet envahissement du monde civilisé par les adeptes d’un islam sectaire et d’une conception moyenâgeuse et archaïque du futur.
Après Toulouse et Montauban... Boston, à des milliers de kilomètres...
Demain qui, où ?

Robert Charles PUIG / avril 2013

 
 
QUE NOTRE DEMOCRATIE FONCTIONNE MAL !

Nous, les citoyens, nous élisons des parlementaires pour nous représenter à l’Assemblée Nationale. Nous parlons donc d’une démocratie représentative.

Lorsqu’il s’agit de légiférer sur une loi sociétale qui concerne l’ensemble des Français ce sont nos décisions qui priment et nos représentants (députés et sénateurs) n’ont pas à exprimer ni leur propre sentiment ni les mots d’ordre de leur parti politique, mais uniquement notre volonté et en cas de forte contestation seul un référendum peut la leur faire connaître.

**Au sujet du « mariage pour tous » il est plus que probable que ni le président de la république ni la gauche en générale, n’imaginaient une telle opposition irréductible.

Ils se sont embourbés et espèrent s’en tirer le plus vite possible mais cela laissera des traces indélébiles car les opposants ne s’effaceront pas dès la loi votée et le malaise ne fera que s’amplifier.

Et pourtant il aurait suffi d’un simple référendum pour que le pouvoir sorte grandi de cette pénible aventure, qui n’avait pas sa place en ce moment dans le tourbillon économique qui nous attire vers des profondeurs que l’on n’imagine sans doute pas.

Une majorité, même minime, aurait fait taire les partisans de l’une ou de l’autre proposition.

Les gouvernements, les parlementaires, sont à notre service. Ils ne doivent jamais l’oublier car les citoyens, eux, n’oublient pas et cela ne finit pas toujours très bien.

De nombreuses dates sont là pour le leur rappeler.

Manu GOMEZ

 
 
Le docteur Jean-Claude PEREZ communique:
 
 
 
 


Contorsions dites moralisatrices des socialistes...


François Hollande dans un rôle d’hypnotiseur absolument catastrophique veut noyer le poisson des financements « extérieurs » de ses amis socialistes et ... frères ( ?) Cahuzac et Augier. Il en profite pour nous faire avaler toute une série de mesures qui n’ont rien à voir par rapport aux cachotteries financières de ses pairs. Rien sur la crise, le chômage et les entreprises qui continuent à baisser le rideau. Rien sur le Mali où l’armée française s’enlise. Rien sur le sort des otages que « l’on » nous promet en vie et où quatre enfants sont prisonniers. Beaucoup plus dans ce rien, comme le canard de Robert Lamoureux toujours vivant, malgré les critiques de quelques ministres... ils sont toujours ministres ! Duclos, Montebourg et Hamon élèvent la voix, se placent pratiquement contre les directives de l’Exécutif dans une position gauchiste qui ressemble à du Mélenchon, et ils n’ont droit qu’à un commentaire paternaliste sans conséquence... Puis, il sort ses cartes biseautées ! Pour cacher le jeu trouble des millionnaires socialistes qui planquent leur argent en Suisse ou dans les paradis fiscaux, Hollande décide de donner un coup de torchon improvisé à ces dérives financières en décidant que tout le monde est coupable. Il n’y a pas meilleur façon d’étouffer les affaires socialistes que de généraliser les abus financiers. Cela ne se fait pas avec le dos d’une cuillère mais à pleines louches... Il invente de nouvelles lois inquisitoires contre la fraude fiscale et les dérives de l’argent sale et nous présente l’ensemble avec des gants qui sont loin d’être blancs. Ainsi François Hollande joue un atout biodégradable et déplace le problème propre à son parti en généralisant l’idée de transparence du patrimoine des élus. Il parle, innove là où des lois existent déjà. Les sénateurs, les parlementaires sont déjà soumis à des commissions chargées de vérifier leurs dossiers financiers et immobiliers. Pourquoi ne pas s’en servir ? Non ! Comme à la justice avec Christiane Taubira, il refait les lois ! Alors « on » brode, « on » charcute façon hallal ce que l’Etat a déjà mis en place, pour que le peuple pense que le pouvoir est une main... de velours dans un gant de fer... fer rouillé, obsolète, puisque des institutions sont chargées de faire ce travail de vérification des avoirs des dirigeants politiques. Il s’agit de jeter de la poudre aux yeux pour faire oublier les dérives du parti et d’une fausse idée de transparence moralisatrice pour monter que les socialistes existent et sont au « travail »... après que certains ont prouvé leur capacité à enfreindre les lois !
Ces décisions dans l’affolement et la suspicion délétère sont un mauvais signe pour la France et son économie. A force de vouloir trop contrôler, le gouvernement socialiste tombe dans un excès fatal à l’entreprise, le commerce, l’innovation, la création et les banques, soumises à un règlement draconien anti investissement et anti profit. François Hollande crée un danger dont il n’est pas conscient : une chasse aux sorcières ! Tous les riches ne sont pas des truands. Il y a des entrepreneurs qui réussissent grâce à leur travail ; des jeunes qui ont des idées... Faudra-t-il qu’ils s’expatrient ? Par ses décisions à l’emporte-pièce, il rend l’argent sale. Il jette le discrédit sur ceux qui réussissent sans tricher et pousse les gens fortunés à quitter la France. Il crée un terrorisme financier contre les Français tout en ouvrant les bras au Qatar qui finance l’islamisme moyenâgeux de par le monde et dont « on » ne sait plus se protéger. C’est ça, la France socialiste !

Robert Charles PUIG / avril 2013

 
 

Transparence... opaque dans l’éthique socialiste !


Que penser de cette idée de moralisation de la politique par la divulgation du patrimoine des élus ? Encore de la fumée aux yeux du peuple et du sable plein les mirettes pour aveugler sa clairvoyance ! Une autre manière de semer la zizanie dans les rangs des politiciens – surtout les socialo-communistes – qui feront des crises d’envie, d’envieux et de jalousie, sans doute plus violentes que notre crise de confiance envers des élus trop nombreux d’une République qui tend... à l’Etat bananier ! Ce projet de transparence moralisatrice sent la précipitation, le règlement pressent des tribulations et des affaires d’un milieu politique en déliquescence et en délicatesse avec l’honneur que l’on peut attendre de représentants de la dite République. Mais ne l’oublions pas, ils descendent pour beaucoup d’une secte que l’on appelle l’ENA et qui se définit comme une école nationale des arnaqueurs et des truands en col blanc. C’est dans ce milieu que François Hollande a choisi sa voie et malgré tant et tant d’années dans une opposition confuse et stérile il n’est toujours pas préparé au « Pouvoir » de la France.
Ma conclusion ? Nous ne savons pas où nous mène le pédalo « Hollande ». Ni nous, les contribuables corvéables à merci, ni la France dont l’image internationale n’a jamais été aussi désastreuse. La transparence moralisatrice ? Un effet de replâtrage des mœurs qui ne sert qu’à nous berner. Un cautère sur une jambe de bois. En effet, il y a mille façons d’esquiver les foudres du fisc et les hommes politiques au gouvernement, au Sénat ou à l’Assemblée Nationale sont bien placés pour en tricoter les meilleurs camouflages. Nous assistons à un théâtre de guignol qui nous fait rire jaune et notons comme dans une postsynchronisation où se rassemble et la droite molle et la gauche multiple, qu’ils sont tous prêts à nous abreuver de déclarations ... notant au prix d’achat des biens anciens dont ils nous dissimulent le prix réel qui vaut aujourd’hui 2 ou 3 fois l’initial ! Si c’est ça la transparence, nous sommes loin du but recherché. Il y a là comme une part de vice où les faux dévots sont légion.
A quand la dissolution de l’Assemblée Nationale ? Le plus vite sera le mieux car la France en a besoin !

Robert Charles PUIG / avril 2013

 
 
Et si … et Si… HOLLANDE avait l’estomac pour le faire !!!

Vont-ils de nouveau hurler à tous vents qu’ils ne savaient rien ?

Vont-ils de nouveau crier sur les toits qu’on ne les a pas prévenus ?

Vont-ils les yeux dans les yeux nous mentir encore longtemps ?

De qui se moquent-ils ? (Ca je le sais !).

**Le ministre des finances est parfaitement au courant. Il connait les noms des parlementaires, et peut-être même des ministres, mais aussi des chefs d’entreprises et des particuliers français, qui possèdent des comptes dans des paradis fiscaux, qui fraudent impunément le fisc et volent notre argent, car c’est nous qui payons pour les milliards qui fuient.

Qu’attend-il pour ordonner à son administration de se mobiliser totalement sur ces fraudeurs, sur tous les fraudeurs et pas uniquement sur les « petits » qui le font à domicile et dépensent leur « black » en France, dans notre économie. Ce qui est un moindre mal.

De qui se moque-t-il ?

**Le ministre de l’intérieur ne peut nier non plus que les informations remontent forcément jusqu’à lui, ou alors c’est qu’il n’est pas crédible auprès des forces policières qui sont sous ses ordres. Et sous le fallacieux prétexte que nous ne sommes plus – paraît-il – sous un régime qui a la police à sa disposition, il n’intervient pas.

De qui se moque-t-il ?

On nous propose comme remède à ce cancer qui nous coûte des milliards, un référendum pour approuver la séparation de la justice et de l’état. Mais cette séparation fonctionne apparemment puisque la justice intervient en toute liberté - dès que les journalistes le signalent – sur toutes ces affaires qui rongent notre république, qu’elles viennent de gauche ou de droite.

Donc un référendum pour uniquement noyer le poisson, botter en touche !!!

L’opposition réclame un remaniement. Quel serait son intérêt ?

Remplacer Ayrault par Aubry, le choléra pour enrayer la gangrène ?

Moscovici par X ou quelqu’un d’autre ?

Cela ne servirait à rien et ne ferait nullement oublier le cas Cahuzac mais, en revanche, il serait fichtrement utile si le gouvernement se réduisait à une quinzaine de ministres en supprimant les inutiles, les ceux et celles qu’on ne connaît même pas tant ils sont transparents.

-Et si au moins les parlementaires et les sénateurs se divisaient par deux, pour le moins.

-Et si le « mille feuilles » des régions devenait une simple pâte à tarte.

-Enfin, si le chef de l’état se décidait à diriger son équipe vers un cap précis et avec les moyens drastiques qui deviendront tôt ou tard inévitables, c’est-à-dire la réduction de notre dette et la reprise de la compétitivité.

Et si … et si…

Je suis de ceux qui ne peuvent pas s’empêcher de penser, mais peut-être à tort, que François Hollande est parfaitement conscient de la situation critique dans laquelle il se trouve plongé mais qu’il n’a ni la possibilité ni l’estomac pour la digérer.

Manu GOMEZ

06_04_2013

 
 
FRANCE : PARADIS DES FRAUDEURS !

*Je souhaiterais que l’on m’explique comment des journaux (Le Monde, Mediapart, La Croix, le Figaro, etc.) peuvent se procurer si facilement les listes des comptes bancaires « offshore » des quelques 150.000 fraudeurs français qui « volent » à la France environ 64 milliards chaque année, alors que l’administration fiscale de notre pays ne les possèdent apparemment pas ces mêmes listes !

(J’ose espérer que si elle les possédait elle ferait les redressements pour lesquels elle est mise en place)

*Le gouvernement recrute des milliers de fonctionnaires qui ne rapportent rien à notre économie, bien au contraire, alors qu’ils seraient bien plus utiles à nos finances dans la traque de ces « minables » qui participent allègrement à notre ruine.

On peut se poser la question :

Pourquoi nos services fiscaux s’acharnent-ils sur des commerçants, des artisans, des SARL ? Beaucoup le savent, mais ces quelques dizaines de milliers d’euros de « black », sont immédiatement réinvestis dans l’économie française, ceci est valable pour les particuliers qui « oublient » de déclarer quelques centaines ou milliers d’euros afin de ne pas franchir un palier fiscal, etc… alors qu’ils n’auraient qu’à piocher dans ce panier de crabes qu’on leur offre en franco de port.

Je ne veux pas croire une seule seconde que les ordres de fermer les yeux viennent des sommets de l’état…bien que !

Notre président de la république qui se flatte d’imposer ses décisions à l’Europe, et même au monde, ne peut-il exiger enfin cette transparence des paradis fiscaux demandée depuis tant d’années ?

Je veux bien croire que le chef de l’état et le premier ministre n’aient pas été tenu au courant de l’affaire Cahuzac, je suis tellement naïf ! Mais, même ce constat est très grave car alors il s’agit d’une grave défaillance des ministères des Finances et de l’Intérieur :

*M. Moscovici, après une enquête bâclée, a blanchi aussitôt son ministre du budget.

*M. Valls, dont on ne peut pas croire que les informations ne soient pas remontées jusqu’à lui, a préféré se taire.

Un cordon sanitaire s’est mis en place afin d’épargner Jérôme Cahuzac et s’il a menti effrontément c’est qu’il se savait protéger.

On demande et on va exiger des Français, une rigueur de plus en plus sévère. On recherche désespérément quelques milliards par ci par là et il est vrai qu’il est tellement plus facile de « racketter » les retraités, les ouvriers, les cadres, de réduire les allocations, de récolter des impôts sur des impôts déjà retenus, et j’en passe.

Mais à vouloir toujours aller vers le plus facile on risque fort de chuter de haut.

Souvenez-vous : les rois procédaient ainsi jusqu’en 1789…on connaît la suite !!!


Manu GOMEZ

 
 
19 mars 2013 Etude du docteur Jean-Claude PEREZ.
 
 
Secours de France - Le Popodoran José Castano crie...

www.secoursdefrance.com › Accueil › CultureEn cache

Notre ami, José Castano lance ce cri de rage et de douleur et pour que ce ne soit pas dans le désert, nous relayons ces propos auxquels nous adhérons ...

 
 


Conférence de Mme Geneviève de Ternant au cercle algérianiste de Nice.


C’est à l’hôtel Splendide, ce 23 mars 2013 et sous la présidence de Michèle Soler que la conférence a eu lieu.
Avant d’évoquer cette poignante et émouvante remémoration des événements en Algérie sous le titre « Le calvaire de la peur : El-Hallia ; 26 mars ; 5 juillet » marquant ce temps de l’Algérie française de tant de drames, je voudrais rappeler le 19 mars 2013 que le gouvernement socialiste nous a imposé unilatéralement. Une date de cérémonie inadmissible et honteuse. Une journée d’un grand malaise soulignée par l’ampleur des protestations des Anciens Combattants et les associations pieds-noirs dans de nombreuses villes.
Les drapeaux que des préfets et des associations d’obédiences communisantes ont imposé aux édifices publics, nous montrent combien la France est malade d’une mémoire que les milieux inter-mondialistes, socialistes et progressifs cherchent à étouffer, à éliminer.
Ce passé et ce drame de l’Algérie française ont existé. Ils restent présents dans nos cœurs. C’est ce témoignage que Mme Geneviève de Ternant a présenté d’une façon magistrale et tellement passionnée.
Elle a su, avec des mots pleins d’émotion, évoquer cette tragédie.
Elle a su, par des descriptions, des images terribles et atroces de certains événements à El-Hallia, Alger et Oran, sans oublier les tueries du bled faire ressurgir la douleur d’une époque qui ne mérite pas l’affront d’un 19 mars.
De l’année 1954 à l’abandon d’une population le 26 mars et le 5 juillet 1962, que de morts, d’assassinats ! C’est par exemple entre les griffes d’une population arabe déchaînée, sauvage, rageuse, sans que l’armée française à Oran sous le commandement du général Katz ne réagisse, que des civils européens et musulmans fidèles à la République subirent mille épreuves : les attentats aveugles, les viols, les blessés, les torturés, les morts, les kidnappées et les disparus sans sépulture... Une longue liste.
Y avait-il une autre solution à ces événements et l’Exode ? Ben Bella avait la bénédiction du gaullisme souhaitant se « débarrasser » des Pieds-noirs et de trop nombreux pays avec l’Amérique, voulaient cette indépendance et... le gaz et le pétrole. Ne l’oublions pas. Nous n’avons pas été les bienvenus en Métropole et les pétroliers USA ont vite pris la place des compagnies françaises au Sahara.
Nous avons été nombreux dans la salle à nous lever et à saluer cette évocation par Mme Geneviève de Ternant d’un temps toujours présent dans nos pensées ; à retrouver le désespoir d’événements que les pouvoirs gaullistes et socialistes renient, mais que nous continuerons à combattre. Toujours !
Pour le cercle algérianiste / RC Puig

 
 
TOULON 26 MARS 2013
 
 
 
Le Maire de Marignane a écrit à Kader Arif.
 
 
Nous sommes le 26 mars 2013.

Nous avons eu nos cérémonies aux Monuments aux Morts, nos gerbes déposées et nos messes du souvenir.

Il y avait les Anciens combattants et leurs drapeaux; les associations pieds-noirs comme le cercle algérianistes et Véritas puis la sonnerie aux morts...
Un moment de silence, de tristesse et de douleur.

Nous sommes le 26 mars 2013, juste quelques jours après qu'un pouvoir sans honneur imposa le 19 mars comme journée de cérémonie nationale.

Ce jour là, sur les banières aux faîtes des édifices publics il y avait le sang des innocents qui cachait les trois couleurs.

R C PUIG

 
 

MARS 1962 : LE 26 / NO COMMENT

Le flot des souvenirs enflamme mes pensées...
Comme la larve d'un volcan brûle la terre,
Mon âme s'embrase dans un feu de forêt.
Dans cette rétrospective un peuple en prière
Va affronter sa Fin... J'entends les hurlements
De ceux qui sont blessés et qui crient leur colère.
Je sens l'odeur de poudre et vois couler le sang
De ceux qui vont mourir sur ordre militaire.
Toi, la Fossoyeuse, tu as créé le drame,
Broyé des cœurs, des corps, sans compter tes victimes.
Froide Mort, sans larmes, sans le moindre état d'âme !
Quel juge et quelle loi sanctionneront tes crimes ?
Quel traître, ce jour là, a donné le signal
D'anéantir, dans un rite machiavélique
Une foule invitée à cette bacchanale
Faite de feu, de sang et d'un destin inique ?
Toi le C.R. - S.S., forban d'un Moyen Âge,
Qui malmena les femmes et matraqua les gosses ?
Toi, l’Arabe obtus, soldat imprégné de rage,
À l'idéal confiné aux seuls coups de crosses ?
Le regard noir, les mains crispées sur le F.M.
Je vois ces hommes armés qui venaient de tuer
Sans qu'aucun Magistrat n'ait dressé d'anathème !
Ô ! Peuple anéanti par la Mort annoncée !
C'était un temps ou l'ordre, peu républicain,
Ôtait par le meurtre l'envie d'être Français.
Mon cœur résonne encore de l'agonie des miens.
Je me souviens du SAC, dressé à mutiler.
Du diktat ordonné depuis le Rocher Noir
D'écraser une foule, armée de sa passion,
Pour brader un pays, à un vainqueur sans gloire…
Les balles destructrices ont pourtant eu raison
De ma terre perdue, ensanglantée, meurtrie,
Où le drapeau trempait dans un sang innocent !
Un cliché m’agresse... Dieu n'entend pas mon cri
Quand l’arme assassine met en joue des enfants !
Le temps efface tant et tant de souvenirs,
Même ceux de nos morts, ensevelis de nuit.
Je me souviens pourtant des rires et des désirs
Qu'engendrait cette terre, à cette époque enfuie.
Comme une goélette sous l'assaut du vent,
Je tangue sous les rafales du temps passé.
C'est un ouragan qui gronde sur l'océan,
Un typhon dévoilant des pensées oubliées.

Robert Charles PUIG

 
 

La France « détroussée » de sa vérité


La manifestation parisienne contre le « mariage pour tous » est une nouvelle démonstration du poids des images et des déformations journalistiques qui n’ont montré que des instants d’échauffourées tellement loin de la puissante démonstration de force des opposants - un million quatre cent mille participants - à cette anomalie sexuelle voulue par une minorité. Cela nous prouve combien la propagande d’Etat imprègne notre Nation et déforme, par journalistes « éduqués » dans des écoles idéologiquement à gauche, la vérité. Combien il est difficile de s’affranchir du mensonge socialiste pour accéder à ce « qui est vrai » Le but des socialistes avec l’aide « monnayée » des partis de gauche et des écologistes est de transformer la France en un Etat sans frontière et sans âme. Pour cela une seule façon d’agir : marteler le MENSONGE. Celui sur notre devenir et celui sur l’avenir de la Nation.
Il faut qu’ils sachent ces élus définis par Mélenchon sous le terme « salopard », que la mémoire ne s’efface pas ! Elle ne se coupe pas en tranches dont on décide la part que l’on offre en pâture au peuple et celle que l’on rejette parce qu’elle gène la pensée dominatrice d’une philosophie progressiste et universaliste se moquant de l’évidence : celle qui raconte le passé et prépare au futur.
Pourquoi les livres offrent-ils si peu de temps à la réflexion des jeunes générations ? Parce que la véridicité et l’Histoire sont déformées par des « professeurs en propagande » qui accommodent les deux à leur manière ! Ils occultent les valeurs traditionnelles, le temps des conquêtes, les épopées des XVIII et XIX e siècles où la France était grande.
Aujourd’hui, nous vivons le temps des saboteurs. Ils « expliquent » la République par une analyse partielle et défigurée d’un passé qui demeure l’élément fondateur de notre Nation. C’est certainement la raison qui a poussé François Hollande, attaché au secret d’une chapelle déviante, à faire d’un jour de honte, le 19 mars 1962, une date de commémoration identique à celle du 8 novembre 1914 ou du 14 juillet 1945. Sans pudeur, oubliant les massacres, tous les massacres et ils sont nombreux ceux qui ont suivi les accords d’Evian, il ose imposer ce jour de déraison, d’infortune nationale comme une date à honorer, avec des drapeaux flottants aux faîtes des édifices publics. Il ne se souvient pas ou ne veut pas se rappeler les heures, les jours, les semaines, les mois qui suivirent cette date haïssable en Algérie et qui furent peur et haine ; drames et tragédies ; assassinats et disparitions ; tueries de groupes terroristes FLN obligeant, sous la « couverture » du pouvoir gaulliste, une province française à se vider de sa substance la plus précieuse : la vie humaine.
Depuis le 6 mai 2013 peut-on admettre comme un « gouvernement de la France » un clan qui refuse d’entendre la voix du peuple ? Un parti qui doit son succès aux mensonges de sa campagne et à l’accompagnement abject de médias génuflecteurs et frotte-manches.
Aujourd’hui, nous sommes un pays où le passé est piétiné, le présent bafoué. Devrons-nous attendre encore longtemps pour que la France se redresse et redevienne la terre que nous avons aimée et honorée ? Devons nous attendre pour que la Vérité historique de son passé soit reconnue ? Que son présent et son futur ne soient plus complexés par des voix dénaturées de bon sens et d’honneur ?
Robert Charles PUIG / mars 2013

 
 
http://www.contrepoints.org/2013/03/17/118750-19-mars-une-commemoration-douteuse/imgscan-contrepoints-2013643-19-mars-commemoration-guerre-dalgerie
 
 
Réflexions

Je ne connais pas M. Olivier Wieviorka mais je viens de découvrir qu’il a écrit une « Histoire de la Résistance » avec comme sous-titre « Obéir c’est trahir, désobéir c’est servir ». Heureusement, la période concernée est précisée : 1940-1945.
Un instant en effet, j’ai cru qu’il s’agissait d’une autre résistance, celle de la période d’avril 1961 et de l’Algérie, au moment de ce que l’on a appelé le « putsch » des généraux Challe, Jouhaud, Salan et Zeller. Pour ces quatre généraux et les hommes qui les ont suivi, continuer à obéir c’était effectivement trahir, et désobéir c’était servir.
Ne pas trahir la parole donnée par De Gaulle en 1958 d’une Algérie à jamais française, désobéir pour servir l’Algérie française. Leurs mobiles n’étaient pas ailleurs.
Mais voilà : 1961 n’était pas 1940 !
Les foudres gaulliennes se sont alors abattues sur eux, alors que ce même De Gaulle avait, lui, fait de même en 1940 en « désobéissant » et en incitant, depuis Londres, les français à entrer en résistance. Selon les périodes, les mots n’ont ainsi pas le même sens !

Autre sujet de réflexion, la proposition de loi déposée récemment au Sénat, visant à faire du 27 mai, une journée nationale de la Résistance. Pourquoi le 27 mai ? Parce c’est ce jour-là, 27 mai 1943, que Jean Moulin a réuni pour la première fois le Conseil national de la Résistance.
Le Sénat aime voter des textes mémoriels. Il a accepté récemment que le 19 mars – « fête de la victoire », commémorée comme telle en Algérie – soit aussi la journée du souvenir pour les victimes de la guerre d’Algérie. Cela, alors que le cessez-le-feu du 19 mars n’en a pas été un et qu’il y a eu après le 19 mars 1962, plus de morts en Algérie que pendant les huit années de guerre.
Puisque nous devons fêter le 19 mars qui n’est pas le cessez-le-feu, nos amis résistants pourraient tout aussi bien, eux, commémorer le 22 juin 1940, date de la signature de l’armistice, et faire de cette date leur journée de la résistance, résistance qui, comme chacun le sait, n’a pas débuté en 1943 mais bien en 1940.

Roger Soncarrieu
Auteur de « Ma vérité sur la guerre d’Algérie », « Guerre d’Algérie : j’en ai assez », « Vérités oubliées de la guerre d’Algérie » (éditions Dualpha)

 
 
LES FRANÇAIS RAPATRIES PERDENT UNE AMIE et UN DE LEURS MEILLEURS DEFENSEURS

Nous avons appris hier le décès de notre amie

Mme Claude Raymond,

présidente des Amitiés Oraniennes et de l’Echo de l’Oranie.

Ses obsèques auront lieu :
le lundi 25 mars 2013 à 16 heures

en l’Église Saint-Louis de Hyères (83400)


Ses enfants souhaitent une cérémonie la plus sobre possible,
sans drapeaux, sans abondance de fleurs.
Son seul souhait est d'être accompagnée du Chant des Africains.

La vie est ainsi faite, la cérémonie aura lieu en l'église Saint-Louis (les Oranais y verront un symbole) le 25 mars, 51 ans jour pour jour après l'arrestation
de Claude et du Général Jouhaud au Panoramic à Oran.

 
 
Demain à 15 heures à Nice Le cercle Algérianiste de Nice vous invite à une conférence:

Madame Geneviève de Ternant fera un exposé
le 23 Mars à 15H.
Hôtel SPLENDID à Nice

Intitulé :
" Le Calvaire de la Peur : El-Hallia, 26 mars, 5 juillet"

 
 
Voici donc les reportages photos réalisés hier, par vos amis Yves Marthot, Serge Domenech, Guy Montaner,
il y en aura d'autres , certainement , mais l'information prime !
http://oran1950.free.fr/AOBR/AOBR%202013/AOBR%202013%2003%2019%20MARS%20JOUQUES%20NON%20A%20LA%20TRAHISON
%20DU%2019%20MARS%201962/index.html
 
 
Thierry rolando vous invite à visionner la vidéo 'Le souvenir face à l'histoire' sur le site www.tvvendee.fr

Cliquez pour découvrir cette vidéo :
http://www.tvvendee.fr/video-TVV_reportage_asso_mag_20130319.aspx

 
 
http://www.francetvinfo.fr/video-des-rapatries-d-algerie-s-opposent-toujours-a-la-date-de-la-fin-de-la-guerre-le-19-mars_284693.html
 
 
Reconnaissance de la guerre d'Algérie.

Certains responsables politiques et associatifs, soutenus par les médias, affirment que l'on a attendu 1999 pour reconnaître l'état de guerre en Algérie. C'est une grossière erreur historique.
`
1.Il est vrai qu'en novembre 1954, le soulèvement du FLN a été considéré comme "un évènement d'Algérie", un problème de maintien de l'ordre à règler par la police et la justice. L'autorité civile avait la direction et la responsabilité des opérations; disposant de l'ensemble des sources et des informations, elle était chargée du renseignement.

2. L'état de guerre est reconnu en août 1955 :
- après avoir constaté les horribles massacres du Constantinois (el Haiia, Ain Abid), le Gouverneur Jacques Soustelle déclare: "c'est la guerre, il faut la faire".
- le 22 octobre 1956, le ministre Robert Lacoste approuve l'arraisonnement de l'avion de Ben Bella : " Nous sommes en guerre, mon devoir me commande de les arrêter".
- le 26 juillet 1957, le général Ely, chef d'état-major général, organise à Constantine un Conseil de guerre avec la participation des ministres concernés et des généraux commandant les Corps d'armée.
- en 1958, le général Salan gagne la bataille des frontières, il planifie des plans d'intervention en Tunisie,
- en 1959, le général Challe lance son plan de reconquête du territoire,
- le 13 février 1959, le général de Gaulle déclare :" il faut en finir avec cette guerre !"
- les pertes de l'armée française passent de 2.204 tués en 1956 à 3.084 en 1958 et 2.657 en 1959,
- sur le terrain, tous les combattants sont convaincus qu'ils font la guerre,
- le 19 mars 1962, le général Ailleret annonce la fin de sept années de combats.
- même la FNACA considère que le 19 mars est la fin de la guerre (ce qui est inexact). Certes, il n'y a pas eu de guerre déclarée contre un pays ennemi, mais contre une rébellion armée. Il s'agit d'une guerre révolutionnaire, de conquête de la population; en fait c'est une guerre civile franco-algérienne, algéro-algérienne et parfois franco-française.

3. La loi du 18 octobre 1999 substitue le terme guerre d'Algérie à celui de "opérations effectuées en Afrique du Nord". Elle entérine "juridiquement" un état de guerre qui était tacitement reconnu. Elle a pour but de rétablir l'égalité entre les combattants et de les faire bénéficier du Code des pensions, du code mutualiste et et du bénéfice de la campagne double.

Maurice Faivre, le 19 mars 2013.

 
 
Bravo à monsieur le Maire de Suresnes!
 
 


https://plus.google.com/photos/112961091018765267263/albums/5855975535853090497?authkey=CI-97r_g4NK1yAE
 
 
Sur NICE DU FUTUR

http://gerarddiaconesco.canalblog.com/archives/2013/03/17/26667733.html


http://gerarddiaconesco.canalblog.com/albums/operation_nationale_pour_les_oublies_du_19_mars_1962/index.html

 
 
Fichier PDF de François PAZ.
 
16 mars 2013 "Aux oubliés du 19 mars 1962" à La Seyne-sur-mer.
 

La manifestation à la Seyne sur Mer du 16 mars 2013.


C’est sous la bannière du cercle algérianiste de Nice (association décriée par certains élus de gauche – lire Nice-Matin du jour – comme ce fut le cas, une certaine époque, par des Pieds-noirs atteints du syndrome de Stockholm), avec sa Présidente Michèle Soler et le « Collectif national non au 19 mars 1962 » de Cuesta Hervé, qu’un voyage a été organisé de Nice à la Seyne sur Mer, avec de nombreux arrêts en chemin pour prendre d’autres compatriotes convaincus de notre bon droit. L’objectif ? Manifester et s’élever contre la commémoration prévue par le pouvoir socialiste du jour néfaste du 19 mars 1962.
Un défilé silencieux, précédé des drapeaux en berne des Anciens Combattants, des banderoles et panneaux rejetant cette date du 19 mars s’organisa sur place. Un groupe compact de cent vingt à cent trente personnes où nous avons retrouvé d’autres Pieds-noirs, se dirigea vers le Monument aux Morts du port de la Seyne sur Mer pour une cérémonie silencieuse et un dépôt de gerbe « Aux oubliés du 19 mars 1962 »
Le but évident de cette manifestation était de contester, aux noms de tous les morts et assassinés civils et militaires en Algérie, après les accords unilatéraux des gaullistes aves les terroristes du FLN, cette date de commémoration imposée.
Hervé Cuesta, Président du "Collectif national Non au 19 mars » a lu, face à une assemblée attentive, malgré un grand vent froid venu du large, la lettre envoyée au président de la République François Hollande et sa réponse... qui pourrait être qualifiée de « hors sujet » sur ce jour de honte nationale
Une fois de plus et ce ne sera pas la dernière, une belle cérémonie de Pieds-noirs qui n’oublient pas et qui se termina par un émouvant « Chant des Africains » !

Pour le cercle algérianiste de Nice / RC Puig

https://plus.google.com/photos/112961091018765267263/albums/5855975535853090497?authkey=CI-97r_g4NK1yAE
 
 
https://plus.google.com/photos/112961091018765267263/albums/5855975535853090497?authkey=CI-97r_g4NK1yAE
 
 

19 mars 1962 / 19 mars 2013 : la loi scélérate.


Le gouvernement socialiste impose au peuple cette date néfaste, semeuse de discorde. Elle fit de la France, dans les jours et les mois qui suivirent la signature unilatérale d’accord sans valeur avec les barbares, une terre sans fierté, sans dignité. Le 19 mars 1962 scella dans l’humiliation et l’infamie la décision du pouvoir gaulliste d’abandonner aux griffes des terroristes du FLN son peuple, en Algérie et de s’amputer d’une partie de son territoire et de ses richesses. Cette décision inimaginable quelques mois avant, poussa la population européenne et souvent arabe à s’exiler, à fuir cette terre sortie du néant depuis 132 ans pour en faire la terre moderne du XX e siècle. Je précise bien en ce qui concerne les musulmans, une petite partie seulement de cette population loyale à la Nation et au drapeau français put s’extraire des griffes des bourreaux FLN, car 150.000 patriotes arabes et français furent abandonnés au douk-douk des terroristes, avec la quasi bénédiction du pouvoir parisien, sous la coupe de Charles De Gaulle.
Cinquante ans sont passés. Pendant tout ce temps, j’ai regarde devant moi, espérant en un avenir et un pays fier de son aventure maghrébine et de cette Algérie, française du sang versé par son peuple pied-noir. Pendant cinq décennies j’ai attendu le réveil de cette engeance politique qui nous gouverne ; de ces médias contradicteurs et si médiocres lorsqu’ils évoquent notre mémoire ; de ces juges « torquemadesques » qui sont des historiens fossoyeurs d’épopées et de gloire. Je me répète, durant cinquante ans !
Nous sommes en 2013, au mois de mars ! Un gouvernement socialiste et progressiste, faiseur de lois sociétales et destructeur du passé décrète que le 19 mars sera la date de commémoration de la fin de la guerre en Algérie en « habillant » les édifices publics de l’oriflamme nationale. Un acte contre nature et contre le bon sens et l’honneur du pays ; contre la mémoire crucifiée d’une partie du peuple en Exode et contre la dignité et la réputation des Anciens Combattants, ceux de toutes les guerres.
L’Exécutif socialiste décide cette aberration, accompagné de quelques associations calomniant l’armée française de l’Indochine et de l’Algérie, d’avant le putsch de 1961. Des associations qui permirent à Benjamin Stora, chancre de la désinformation historique, de traiter les militaires appelés métropolitains d’AFN de pleutres et de couards. Un affront pour une jeunesse qui a fait son devoir de citoyen en défendant l’intégrité du territoire, avec ses blessés, ses morts et ses disparus, tandis que des civils étaient assassinés par les terroristes.
Ce 19 mars 2013 est un diktat imposé. Il est le signe d’une France qui abandonne ses valeurs nationales et européennes pour un ordre nouveau, offensant et douloureux : celui de la déchirure, de la flétrissure et de la souillure de l’étendard bleu blanc et rouge qui connut les champs de batailles et la conquête des continents.
La commémoration de ce 19 mars 2013 est un acte délétère, nuisible, anti Nation qu’il nous faut dénoncer par nos écrits, nos actions, nos manifestations et dont il sera nécessaire demain, de juger et condamner les ordonnateurs et les décisionnaires criminels.
Robert Charles PUIG / mars 2013

 
 
Monsieur le Ministre,

C’est avec un très vif étonnement que nous avons reçu de votre ministère plusieurs cartons d’invitation pour participer aux commémorations du 19 mars 1962 à Paris.

Le Cercle algérianiste, comme l’ensemble des associations de français d’Algérie et la quasi totalité de celles du monde combattant, est permettez-moi de vous le rappeler, totalement opposé à cette commémoration voulue par le gouvernement.

Cette date de division est, en effet, pour nous la négation des massacres commis à l’encontre de dizaines de milliers de Harkis et de Pieds-Noirs, par le FLN après les Accords d’Evian.

Nous ne pouvons donc que condamner la volonté du gouvernement de passer en force sur cette question et d’aggraver, en conséquence, les fractures de la Communauté nationale.

Nous vous remercions de bien vouloir supprimer toute mention de notre association dans la liste de celles invitées à cette sinistre commémoration.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre considération.

Thierry Rolando

Président national

 
 
Communiqué de Lionnel LUCA 14 mars 2013.
 
 
12 mai 2013 Cathédrale de Toulon
Il y avait 160 personnes lundi soir à la Cathédrale (dont apparemment 2 espions de la LDH Toulon), soit nettement plus qu'à la messe de novembre dernier demandée par les fidèles de De Gaulle.
Belle et percutante homélie de Mgr Molinas.
Emouvante lecture d'une petite-fille de J.B-T. Beaux chants animés par une petite chorale soutenue par l'orgue.
 
Homélie de Monseigneur MOLINAS
 
 
 


Un Président « tribunophobe » qui ne parle que pour ne rien dire et un gouvernement qui contribue à la décollation de nos valeurs nationales par ses lois sociétales.
Il est anormal que ce système gouvernemental que nous subissons ne réveille pas un peuple qui sommeille et que le matraquage de propositions énoncées par François Hollande et ses ministres ne provoquent pas plus de colère des Français.
Tout se passe comme s’il n’y avait plus d’opposition et que de loi en loi ou d’affirmation... en reculade, le pouvoir socialiste puisse tout faire et son contraire, sans que le plus petit doigt ne conteste cette politique du crabe qui « avance » en reculant ! Ne parlons pas des retraités pareils aux Bourgeois de Calais ingurgitant le potage amer préparé par les « Hollandais » de service. Prenons les syndicats. Ils déchantent après avoir invité leurs adhérents à « voter » Hollande. Pourtant, ils savent bien qu’il faut s’adapter au XXI e siècle; que la mutation industrielle et économique demande que l’on arrive à la flexibilité des emplois; à la compétitivité des entreprises face à la concurrence mondiale et surtout, à une réduction drastique des dépenses de l’Etat (ce qui semble encore lointain...). Bien entendu, pour faire avaler ces mesures, rien ne vaut une amnistie des casseurs de l’outil de travail et la suppression de la journée de carence pour les fonctionnaires !
Hollande vient de toucher un premier fond: 70 % de personnes insatisfaites de ses actions (on peut se poser la question: lesquelles ?) Le peuple se défie des options gouvernementales guidées par un humanisme de mauvais augure et demeure dubitatif à ses promesses, mais pourquoi ne réagit-il pas ?
La bande d’énarques PS, contente d’être au pouvoir, nous entraîne vers une récession certaine. Pourtant, que de prébendes distribuées en dépit de notre endettement faramineux ! Vote des étrangers; mariage gay... On augmente les allocations familiales; on instaure un retour à la retraite à 60 ans; on promet des primes aux fonctionnaires et on crée des emplois sans pérennité qui coûteront cher... Et le président n’a pas baissé son salaire ! Et, il y a plus ! Nous connaissons les provocations de Mme Taubira au sujet des lois de l’ancienne majorité; celles de Montebourg « anti-employeur »; de Duflot qui veut loger tout le monde et faire payer les riches! Maintenant, Peillon en ajoute des couches pour perturber une jeunesse déjà inquiète pour ses lendemains. Ministre de l’éducation nationale, il pense que le cannabis est une bonne chose... Puis il souscrit à une série de propositions anti école et anti jeunesse. Des actions délirantes sur la prévention et l’éducation sexuelles! Il adoube un document au titre étonnant: « Tomber la culotte » (le Figaro du 4 /03 / 2013), initiant les jeunes au lesbianisme avec le soutien de l’INPES (institut national de promotion et d’éducation à la santé). C’est un organisme qui produit, avec l’argent des contribuables, des vidéos épurant la curiosité et le fantasme de l’approche du désir et – éventuellement – de l’amour, en désincarnant ces thèmes universels en un acte purement mécanique, contribuant à la politique du « genre » instaurée par les humano-progressistes au pouvoir. De cette façon les socialistes, en sus de faire de la France une terre de pauvres et d’assistés; une Nation sans frontière; un territoire sans « Histoire » et sans passé, souhaitent façonner pour le futur une jeunesse robotisée et déshumanisée. Hitler y avait pensé !


Robert Charles PUIG / mars 2013

 
 

Présent, n° 7807 du jeudi 7 mars 2013
Gisèle Gomis-Wermuth : “On n’avait rien et on a tout perdu”


L’an dernier j’écrivais que, cinquantième anniversaire de notre exil obligeant, on aurait sur (et autour de) l’Algérie française le bon, le moins bon, voire le pire. Avec le livre de Gisèle Gomis- Wermuth, on est dans le bon et même le très bon. On accompagne de bout en bout avec le coeur (et le coeur serré souvent) les « souvenirs » de cette Oranienne qui, le 3 juillet 1962, avait 25 ans.

Oran. Début juillet 1962. Gisèle Gomis-Wermuth est, compte tenu du contexte dans cette ville livrée aux égorgeurs, une survivante. Massacres, enlèvements de masse. Sous les yeux d’une armée française qui, sur ordre (ce qui n’excuse rien), restera l’arme au pied. Pourquoi avoir écrit ce livre et si tard ? Elle nous le dit. Pour laisser à ses enfants et à ses petitsenfants une trace de son passé : « Un souvenir dans lequel l’enfance fut un temps d’innocence, insouciant, immergé dans l’histoire de l’Algérie française. »


« Je viens d’un pays qui n’existe plus », chante Jean-Pax Méfret. Mais ce pays a existé et comme l’écrit Gisèle Gomis-Wermuth : « Je ne veux pas qu’on oublie d’où je viens. » Victor Hugo, souvent abusivement récupéré par la gauche et les malades de la repentance, écrivit dans Choses vues (1841) : « Je crois que cette nouvelle conquête est chose heureuse et grande. C’est la civilisation en marche contre la barbarie. » Cette citation est placée en exergue du chapitre significativement intitulé : « Une colonisation à honorer. » Une conquête écrit Hugo. Mais plus que ça : un acte libérateur des peuples – et notamment les Kabyles – tenus depuis des siècles sous le joug ottoman. Il reste aujourd’hui aux Berbères de se libérer du joug des Arabo-Musulmans. La question n’étant d’ailleurs pas de savoir s’ils le feront, mais quand.
Ce qu’on aime encore dans ce livre, c’est que l’auteur ne s’apitoie ni sur son sort ni sur celui des siens. Mais elle est fière de ses racines : « Le terme de pied-noir ne m’a jamais blessée, au contraire. Je le revendique. Il signifie exil, orgueil et différence. Il participe de notre identité. »

En 2008, Gisèle Gomis-Wermuth est revenue à Oran avec son frère. Santa Cruz. Le rocher de la « Vieille ». Le Petit-Lac qui fut un charnier. La cathédrale profanée transformée en centre culturel. La maison de son enfance devenue un gourbi. Le cimetière chrétien de Tamashouet : « Herbes
folles, tombes ouvertes, stèles fendues ou disparues, saccagées, souillées, profanées, une seconde mort. » Les arcades de la rue d’Arzew. Et ce bilan : « Ce voyage m’a libérée. On n’avait rien, on a tout perdu. J’ai quitté sans regret le pâle pays de mon enfance. »

Il faut absolument lire ce livre courageux. Le livre d’une survivante sortie de l’enfer, mais qui n’a jamais péché contre l’Espérance. Un livre pour témoigner. « Parce qu’au cours de l’Histoire, il se trouvera bien un enfant de salaud qui se lèvera et proclamera que cela n’a jamais existé », comme
l’a écrit Eisenhower.

 
 
Loi promulguée le 6 décembre 2012 : « La République française institue le 19 mars une journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des morts civils et militaires de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie 1952-1962. Cette journée, ni fériée ni chômée, est fixée au 19 mars, jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. »

Le 19 mars prochain, toutes les communes de France célébreront officiellement ce jour comme étant la date d’une paix honorable entre la France et le pays qu’elle avait injustement et brutalement envahi : l’Algérie.

C’est bien ainsi que le comprennent les Maires, les Conseillers Généraux et les Préfets des communes de notre pays. Pourtant, il s’agit là d’une violation incontestable de la Constitution Française de 1958 couvrant un crime d’Etat puisque qu’en réalité la France ne célèbre, ce jour là, que sa capitulation honteuse devant un ennemi vaincu sur le terrain en remettant à celui-ci, en violation de l’article 89* de la dite Constitution Française, sans que celle-ci soit révisée, quinze départements français !

Plus tard, de révisions en révisions, de falsifications historiques en contrevérités absolues, les contrefacteurs qui dirigent le pays ont choisi cette date honteuse pour instituer une journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des morts civils et militaires de la guerre d’Algérie, alors qu’en abandonnant à l’ennemi ses soldats prisonniers et ses enfants désarmés, la France, dirigée, à l’époque par le dictateur Charles De Gaulle, les avait, elle-même, condamnés, accomplissant ainsi le crime d’Etat le plus odieux qui soit !

La mémoire des millions de nationaux français ainsi abandonnés, livrés à l’ennemi, sans aucun autre moyen de recours que la valise, pour les plus chanceux, et le charnier pour un grand nombre des autres, ne peut qu’être troublée, pour ne pas dire ulcérée et révoltée, par le choix de cette date inique qui ne marque, en réalité, que le début de leur calvaire !

Le Comité VERITAS demande à tous ses adhérents de démarquer la date maudite du 19 mars comme celle d’un jour de deuil : drapeau tricolore en berne et crêpe noir sont de rigueur.

Unissons-nous pour que la République retrouve le chemin de la dignité, du patriotisme et de l’honneur, unissons-nous pour que cette loi indigne et scélérate soit abrogée, unissons-nous pour que ce pays en perdition redevienne la France que nous aimons !

Jean-Marie AVELIN
Président

*Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu'il est porté atteinte à l'intégrité du territoire.


 
 
Décision courageuse de Marc PUJOL, maire de Perpignan.
 
 
La valise ou le cercueil: dates des projections.
 
 

POUR LUI « LE CHANT DES AFRICAINS » C’EST « LE CHANT DES ASSASSINS »

 

Voici comment Michel Dandelot, vice-président pour Saint-Marcel de la FNACA, comité de Chalon sud, estime que devrait être écrit le « Chant des Africains ».

(Pièce jointe : extrait copié sur son blog personnel)

Il veut bien nous rappeler que ce chant de l’armée d’Afrique fut composée par le capitaine Félix Boyer en 1943.

Cette armée d’Afrique qui débarqua en Italie et sur les côtes de Provence, pour libérer la France alors occupée par les armées allemandes, sous la conduite des généraux Juin, Leclerc, Monsabert et De Lattre de Tassigny,

Nous n’aurions donc, d’après son jugement, plus le droit, nous les Africains, de chanter cet hymne militaire puisque nous sommes des « assassins » et que nous l’avons bafoué.

Dans son blog personnel de la région Bourgogne, qu’il intitule « Le blog des Anciens Combattants d’Afrique du Nord », Michel Dandelot s’est fait le porte-parole de l’Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs amis…dont il est justement l’un des plus fidèle, pour se permettre d’adresser leur réponse insultante à Madame Joissains, maire d’Aix-en-Provence.

C’est ce qui a motivé ma lettre ouverte (en décembre 2012) à ce personnage outrancier sur mon site : francaisdalgerie.unblog.fr accessible en tapant simplement ‘’manuel gomez’’ sur google.

Ce triste individu signale avoir été « appelé », contre son gré, durant 21 mois en Algérie, à Aïn Sefra (sud Oranais), sans préciser la période ni son régiment. Nous pouvons supposer qu’il s’agissait du 8ème RIMA mais nous aimerions savoir à quels faits d’armes a participé dans cette région cet ancien combattant ?

Manu GOMEZ

 
 
UNE RECRUE DE CHOIX AU MINISTERE DE LA JUSTICE !!!

Ministre de l’intérieur, Manuel VALLS a proposé à la Garde des sceaux Mme TAUBIRA, dans le cadre des réformes pénales à venir, d’aggraver les peines pour atteintes aux forces de l’ordre et de se montrer bien plus sévère contre les jeunes délinquants qui doivent purger leur peine.

Il serait surprenant que la Garde des sceaux accède à sa demande. Il n’est apparemment pas dans ses projets de protéger davantage les forces de l’ordre ni d’emprisonner ces jeunes délinquants qui ne sont pas responsables de leurs actes.

Il y a donc incompatibilité totale de stratégie entre ces deux ministres et il est probable que l’un des deux devra s’effacer.

On ne peut que souhaiter que ce ne soit pas Manuel VALLS.

**Pour preuve, la garde des sceaux ne vient-elle pas de recruter comme contractuelle Sihem Souid, née le 15 février 1981 à Monastir (Tunisie) comme « chargée de mission dans un service d’aide aux victimes du ministère de la justice »

Il est vrai que le cursus professionnel de cette « fonctionnaire d’état » l’imposait pour ce poste à responsabilité et qu’elle n’a pas nécessité le parrainage de ses deux proches amis, Yamina Benguigui (qui paraît-il fait partie de ce gouvernement) et Arnaud Montebourg.

*Affectée à la PAF d’Orly en tant qu’adjointe de sécurité. Puis à la Préfecture de Police comme agent administratif.

*Suspendue 18 mois, dont 6 avec sursis, le 1er décembre 2010, pour non-respect du devoir de réserve après la publication de son livre « Omerta dans la police » dans lequel elle dévoile des actes et délits graves et des manquements importants à l’éthique et à la déontologie professionnelle au sein de la police nationale : sexisme, racisme, homophobie, harcèlement, abus de pouvoir, déni de droit, atteinte à la dignité humaine, politique du chiffre…enfin le pack complet !

*Sanctionnée pour avoir participé au « Jury des Ya Bon Awards », Sihem Souid se venge en accusant des policiers de viols…avant d’être elle-même accusée de vol de passeports et de documents officiels par son ex-mari, dont elle est séparée depuis septembre 2009.

Elle a, à son tour, déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.

Une enquête devrait être ouverte par le parquet de Créteil…vous y croyez ? Moi pas !

*Sihem Souid est très proche de la mouvance musulmane conservatrice et d’autres associations communautaires. Elle a d’ailleurs participé à une conférence organisée par les « Indigènes de la République »… vous savez ceux qui « nique la France » !

*Accusée de violation du secret professionnel, pour avoir transmis des éléments confidentiels à un journaliste concernant notamment le plan « vigipirate » et pour avoir dénoncé certaines pratiques dans le traitement des arrêtés de reconduite à la frontière d’étrangers en situation irrégulière.

Espérons qu’elle ne sera pas au contact de renseignements classés « secrets ».

Devenue collaboratrice occasionnelle du magazine « Le Point », elle milite activement pour la création d’un comité national d’éthique de la sécurité afin de remplacer la « commission nationale de déontologie » de cette même sécurité supprimée en 2011.

Tous les syndicats de la police nationale ont dû très certainement apprécier cette nomination (sic) et l’ont fait savoir à leur « patron », le ministre de l’intérieur, qui a dû en être ravi.

D’autant que Sihem Souid vient d’être relaxée au bénéfice du doute (février 2013).

Mais je n’ai pas très bien compris la fonction du poste qui a été offert il y a quelques jours à Sihem Souid :

*S’agit-il d’aider les victimes du ministère de la justice, c’est-à-dire les délinquants ?

*S’agit-il d’aider les victimes de ces mêmes délinquants ?

On peut craindre de l’objectivité de Silhem Souid sur l’aide aux vraies victimes !!!!! Car elle sera sous les ordres de Mme TAUBIRA et non de Manuel VALLS.

Manu GOMEZ

 
 
C'était la VERITE en 1957....
 
 
NON AU 19 MARS COMMUNIQUE.
 
 
DES TERRORISTES SE RECRUTENT-ILS EN FRANCE ?

Dans un récent article je soulignais le cas d’un français de 54 ans, Daniel Fillit, qui avait sollicité il y a dix ans la nationalité canadienne et qui, depuis trois années, vivait au Japon.

Ses raisons : il avait brusquement pris conscience qu’il avait honte d’être Français sous la gouvernance socialiste de Lionel Jospin.

Aujourd’hui il se trouve devant la nécessité de cacher « qu’il avait été Français avant ! » parce que son pays d’origine est tombé entre les mains de politiciens qui donnent à l’étranger une image de la France qui a perdu son identité.

Daniel Fillit ajoute : « Je vois le pays sombrer de jour en jour dans un cloaque où se délitent tous les fondements et les valeurs de notre société. »

Il nous informe que lors d’une émission en « prime time » sur une chaîne nationale nippone étaient signalés, en gris sur la carte du monde, les pays producteurs de terrorismes musulmans.

On y attendait évidemment les pays comme L’Egypte, la Libye, l’Algérie, le Mali, la Mauritanie, le Nigeria, la Somalie, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Syrie…

Mais on n’y attendait certainement pas la France et pourtant elle figurait bien « en gris » sur cette carte et elle y était même le seul pays européen.

**L’émission signalait qu’Alger se situait à 750 kms de Marseille et que le flux d’islamistes qui transitait entre ces deux villes était considérable.

On y apprenait également (je n’en n’avais jamais entendu parler en France) que des messages de propagande islamique, enregistrés en langue arabe, étaient adressés jusqu’à plusieurs fois par semaine à toutes les personnes dont les noms à consonance nord-africaine se trouvaient dans les annuaires téléphoniques. Elles étaient systématiquement ciblées.

Le but recherché était de les convaincre que tout bon musulman devait répondre à l’appel du « djihad ».

Il s’agirait d’une organisation très efficace, si l’on considère le nombre important de musulmans vivant en France et qui reçoivent ces messages de propagande.

**L’émission citait l’exemple d’une épouse abandonnée, seule avec sa fille de 16 ans, un jour de 1995, par un mari parti rejoindre les milices du GIA en Algérie, en embarquant avec lui ses deux garçons âgés d’une dizaine d’années.

Elle racontait comment elle avait vu son mari perdre la raison après avoir écouté régulièrement ces messages. Il s’était mis à réciter le Coran à longueur de journée.

Cette femme n’a plus jamais eu de nouvelles, ni de son mari ni de ses deux garçons.

On n’entend jamais la Ligue des droits de l’homme s’exprimer sur de tels sujets.

En revanche elle ne tarde guère à se révolter contre les exactions commises par les soldats maliens sur des terroristes islamistes mais il ne me semble pas l’avoir entendue durant toutes ces années au cours desquelles ces mêmes terroristes islamistes ont amputé, lapidé et massacré les populations maliennes, nigériennes et surtout chrétiennes et qu’ils continuent à le faire aussi bien en Afrique qu’au Moyen-Orient.

Manu GOMEZ

 
 


1-M-13 / Déni d’Histoire


Ce premier mars 2013, je m’interroge. Pourquoi est-ce que je suis contre ce 19 mars ? Pourquoi, lorsque j’évoque cette date, j’éprouve des sentiments aussi contradictoires que de la colère, de la stupeur et de la peine ? Suis-je un damné de l’Histoire pour m’opposer à cette date de commémoration du 19 mars 1962 décidée par le pouvoir socialiste, ou fais-je parti de ce petit noyau de patriotes lucides qui contestent ce déni de l’histoire imposé ?
François Hollande, élu Président de la République sur de fausses promesses et un harcèlement médiatique anti Sarkozy, profite de son rôle de... premier plan, pour assouvir ses fantasmes en défigurant l’esprit de la Nation ; en transformant la France en une terre sans âme ni passé historique.
Depuis son élection le « genre » devient la norme imposée à la jeunesse ; l’école maternelle perd son identité et l’armée ses victoires... Le 19 mars 1962 qui a vu le gaullisme des années 1958 à 1962 devenir le fossoyeur de notre province d’Algérie en même temps que l’élimination d’une partie de sa population pied-noir, chrétienne et musulmane, devient aujourd’hui par le fait du Président, un jour de honte et de déshonneur.
Pendant cinquante ans, jusqu’à ce jour de juillet 2012, j’ai cru à la reconnaissance des 132 ans de présence français en Algérie. J’ai désenchanté. Aujourd’hui, en ce début mars 2013, je me rends compte combien mon combat doit se poursuivre pour que tout ce temps où j’ai voulu croire à un autre destin ne reste pas un vide sans épopée.
Le 19 mars, par l’effet d’un « droit de cuissage » socialo-communiste, va trouver sa place dans les commémorations de la France avec celles des guerres mondiales ! François Hollande, ses sénateurs et ses députés nous imposent cette date ! C’est le pire affront que je vais subir depuis ces cinq décennies. C’est comme si ce gouvernement-là crachait sur les tombes de ceux qui sont morts pour la France, « là-bas », en Algérie. C’est comme si les militaires métropolitains, blessés, morts ou disparus ; les civils européens et arabes, blessés, tués, assassinés ou kidnappés sans que des représentants de la Nation ne bougent, ne soient intervenus dans le jeu trouble et gaulliste, de concert avec le terrorisme FLN, persévérait avec les socialistes et se poursuivait, pour notre élimination et celle de notre mémoire.
Ce clan socialo-communiste, sous couvert des Préfets et du ministre des Anciens Combattants Kader Arif, exige que les drapeaux flottent à nos édifices nationaux ! Quels drapeaux ? Les drapeaux gaullistes qui ont bradé l’Algérie ; ceux que certains brûlent sous couvert d’être « excusés » par la ministre de la justice, Mme Taubira ? Je me souviens d’un drapeau, APRES le 19 mars 1962, il était rouge du sang des innocents et un garde-mobile, depuis son véhicule a tourné son arme vers lui... C’était rue Berthezène juste après les assassinats du plateau des Glières... Il était 15 heures... 15 heures 30... C’était le 26...
Avec nos associations pieds-noirs et de nombreux Anciens Combattants, nos allons manifester, combattre cette anomalie de l’Histoire de France en ce mois de mars 2013, et si notre cause est aujourd’hui étouffée par le pouvoir socialo-progressif intolérant, notre persévérance sera-t-elle le signe d’une victoire future ?

Robert Charles PUIG / mars 2013

 
 


Comme les enfers de Dante


De mai 2012 à ce jour, François Hollande est passé du perron de l’Elysée au neuvième cercle des enfers de Dante... de sondage en sondage.
Déjà, lors de la passation des pouvoirs entre l’ancien et le nouveau président, il nous avait montré sa face « clanique » en refusant d’accompagner Nicolas Sarkozy jusqu’à sa voiture, démontrant à la face du peuple qu’il ne serait pas le président de tous les Français. Depuis, contredisant son programme si peu visible, c’est sur celui de l’ancien patron de l’Elysée qu’il a puisé ses idées et ses lois, n’ajoutant que le pire au budget de l’Etat comme les allocations familiales supplémentaires ou le retour à la retraite à soixante ans... Il a fait plaisir aux syndicats qui avaient demandé à leurs adhérents de voter pour lui. Tout sourire et avec une propagande du mensonge, en quelques mois il vient de pousser le pays dans la « mal-vie » parce qu’il n’a pas cru à la crise et à la faiblesse de l’euro. De promesses utopiques en prises de consciences tardives ; de l’alliance au sectarisme et à la rigidité des syndicats préférant le chômage de leurs adhérents aux contrats de travail évolutifs afin de maintenir une activité dans les usines, au lieu d’une délocalisation sauvage, nous voyons à quel résultat aboutit le socialisme égalitaire : des licenciements chez PSA ; Arcelor-Mittal et ses hauts fourneaux ; Renault ; Goodyear et bien d’autres entreprises asphyxiées par l’impossibilité d’un dialogue entre patronats et syndicats jusqu’ « auboutismes ! ».
Bien entendu, le Mali a offert à François Hollande un répit dans sa descente aux enfers... Il était le chef des armées et devenait aux yeux des Maliens prompts à dresser des éloges... le 335 ième Marabout de Tombouctou ! Bien entendu il fallait envisager une action pour que ce pays ne tombe pas entre les griffes d’un djihad moyenâgeux faisant des femmes les esclaves d’un pouvoir despotique. Mais pourquoi tant d’impréparation ? Pourquoi des soldats morts dans cette guerre sans fin ? Pourquoi ne pas voir l’Europe et l’Amérique prendre plus résolument part à cette défense de la démocratie tellement mal menée en Afrique ? Serait-ce parce que nous estimons qu’il y avait tout à coup une ligne à ne pas dépasser ou parce que l’on se rendait compte que cet Islam-là présentait son vrai visage : celui d’une religion sans concession avec les autres ? Des militaires français qui perdent la vie et des otages puis, plus gravissime encore, des enfants otages ! N’est-ce pas le moment de s’interroger sur l’attitude des socialo-verts, en France qui veulent nous faire croire à un  « Islam modéré ? » N’est-ce pas le moment que doit choisir la ministre des relations publiques du gouvernement Hollande ou la vice présidente du Sénat pour s’élever et clamer, crier, combien cet islam est dangereux et désavouer ces actes terroristes ? Ne faudrait-il pas que haut et fort, ces personnes issues de la diversité par ailleurs respectable, s’élèvent pour désavouer ces actions criminelles ! J’attends, je tends l’oreille et je n’entends rien !
Ces drames donnent plus envie que le pays se réveille, se redresse pour faire face au tsunami salafiste qui veut nous plier à ses lois. En a-t-il la possibilité ? A cause de son attentisme chronique à agir ; à cause de ses ministres forts en gueule mais pauvres en actions et en résultats, la France s’appauvrit sous ce gouvernement socialiste avec ses laquais qui agissent au jour le jour, sans autre plan prévisionnel que celui de nous bombarder de taxes et d’impôts, au fur et à mesure que le déficit budgétaire s’alourdit.
2
En vérité, peut-on changer la donne ? Jouer une autre carte dans ce poker menteur et retrouver pour le pays une voie plus sereine, plus conforme au souhait d’une majorité de Français ? Cela devrait être possible et pourtant cela ne l’est pas, et nous sommes nombreux à en être conscients ! Pourquoi ? Parce que rien n’est plus désolant, désagréable que de constater une Droite UMP se déchirant. Des hommes politiques à « l’égo » si aveugle qu’ils risquent de laisser la Nation dépérir encore dix ans dans les serres des socialistes. Pas un de ces leaders de l’UMP ne veut partager un pouvoir qui lui sera de plus en plus inaccessible, par sa faute ! Ils ne veulent pas servir la France ces hommes de chapelles inconscientes et désespérantes et ils nous laissent dans la merde par manque de réalisme et de vertus républicaines. Ils laissent le pays s’enfoncer dans l’erreur parce qu’ils ne veulent pas profiter des erreurs des socialistes et de François Hollande ! Ils assistent sans broncher, sans intervenir, à cette avalanche d’impôts, de taxes, de décisions contradictoires d’un gouvernement de faillite, et n’ont pas le courage de présenter et défendre une autre politique. Ils agissent en irresponsables sans se rendre compte que de cette manière « l’horizon » 2017 sera le même que celui d’aujourd’hui : celui du socialisme. Pourtant la voie de la contestation est large, l’ouverture à une autre idée de la France n’a jamais présenté d’aussi importants atouts ! Non seulement les socialistes n’ont plus de vrai politique économique ni financière mais ils nous bombardent de mille impôts et taxes chaque jour un peu plus importants ; ils sacrifient les retraités qui ont payé par leur travail la pension qu’ils perçoivent, au nom d’une participation à l’effort « collectif » ; soumettent les actifs et les entreprises à toutes sortes de prélèvements nouveaux mais ne font rien de leurs promesses de baisser les charges et les dépenses de l’Etat. Le « régime » pain sec ne les concerne pas sinon... plus tard ! Devant cet état des lieux catastrophiques il y avait une occasion pour l’opposition de réagir, de se manifester, de contre-proposer au peuple un autre chemin, quitte à descendre dans les rues ! Rien ! Il n’y a plus d’opposition de droite Il n’y a plus d’unité de temps, de lieu et d’action pour cette droite endormi ou rêveuse d’un futur qu’elle ne construit pas. La place est libre pour que les socialistes fassent de nous des canards à plumer parce que cette droite là n’existe que pour préparer sa tombe creusée par les chiraquo-gaullistes. Christian Jacob, à l’Assemblée Nationale n’est que le « patron » de la moitié de l’UMP et aux instances « dirigeantes » le torchon brûle entre Fillon et Copé...
Déjà, Bachelot et Raffarin ont critiqué le précédent quinquennat et semblent chercher une place chez les socialistes... La Droite est impuissante à trouver sa voie et fait la partie belle à la gauche... Je me répète, pour les dix ans à venir ! Pourtant, cette pauvre droite avait l’occasion d’un ralliement de ses troupes disparates et même d’une partie de la gauche qui désavoue les mesures de son Exécutif et des lois pénalisantes pour le porte-monnaie des populations ; la droite avait l’occasion de s’élever contre cette politique de l’absurde qui parle d’économie mais embauche 60.000 instituteurs, impose la retraite à 60 ans et promet des primes à l’éducation nationale sans tenir compte d’un budget stagnant et d’un déficit non maitrisé. Oui ! La droite actuelle me fait peur. S’il n’y a pas de réaction populaire saine et sensée, la gauche est au pouvoir pour longtemps, et nous resterons au fond du neuvième cercle des enfers de Dante.


Robert Charles PUIG / février 2014

 
 
IN MEMORIAM CAMILLE BENDER
 
 
http://benillouche.blogspot.com/2012/03/accords-devian-la-grande-illusion.html
 
 
À TOUS LES MAIRES QUI VONT CELEBRER LE 19 MARS 1962 ……. en cette année 2013

L’Assemblée Nationale et le Sénat ont décidé de retenir cette date, s’humiliant ainsi devant les injonctions de la Fédération des anciens combattants communistes et de l’ensemble de la gauche et de l’extrême gauche.

Nombreux sont les maires de gauche, d’extrême gauche et communistes qui vont célébrer ce prochain 19 mars la fin de la guerre d’Algérie et cela est logique puisqu’ils célèbrent tous les désastres militaires français auxquels ils ont largement contribué.

Parmi ces maires nombreux également sont ceux qui vont s’empresser de rebaptiser de cette date du 19 mars 1962 des carrefours, des places, des avenues, des boulevards, des rues, etc.

Pour 90% de la population française les « accords d’Evian » ne signifient rien. Ils ne savent même pas de quoi il s’agit et il serait trop long de les expliquer aujourd’hui.

Pour résumer à leur intention disons que par ces accords le gouvernement français a décrété un « cessez le feu » unilatéral et donc donner permission à nos ennemis d’assassiner des militaires et des civils français en toute impunité.

Dès le jour même, le 19 mars, et je parle sous le contrôle de M. Eugène-Jean Duval inspecteur général des armées, 18 jeunes soldats français ont été assassinés par le FLN, 90 autres ont disparu et les 239 qui étaient retenus prisonniers par l’ALN ne nous ont jamais été rendu.

Nous sommes donc, 50 ans plus tard, sans aucune nouvelle de ces 329 jeunes militaires français…nos enfants, vos enfants !!!

Je m’adresse donc aux maires des communes dans lesquelles vivaient ces 347 jeunes soldats afin de leur demander comment ils vont pouvoir les inscrire sur les monuments qui commémorent leurs morts ?

Pas « morts pour la France » puisque la guerre était finie, alors morts pour qui ? Pour quoi ? Morts pour rien ! Enterrés nulle part !
Honorés par personne ! Regrettés et pleurés que par leurs proches !

Ils rejoignent ainsi les 1165 civils assassinés et les 1773 disparus (hors harkis) dans les semaines qui ont suivi ce 19 mars 1962.
Souvenez-vous en, vous tous qui célèbrerez cette date dans quarante-huit heures. Lorsque vous garderez le silence durant une minute vous les entendrez hurler leur mépris et leur colère à vos oreilles.

Manu GOMEZ

 
 
Il se veut moderne, progressiste et il détruit la Nation.

Il est l'homme malade de la 3 ième République et s'accroche comme un morpion au poil qui l'abrite pour nous bâtir un futur funestre.

Il reste l'homme de cro-magnon; "l'arapède" accrochée à son rocher avec son langage utopiste qui nous navre. Il veut remplacer le père et la mère par un mot indéfini qui fait parti de ses maux les plus inquiètants... le sexe des enfants par le "genre"... l'école maternelle par primaire. Il accommode les mots en maux et la vérité en contrevérités hypocrites, mystificatrices de l'Histoire de la France. Déja à la télévision le "mariage pour tous" prend une forme nouvelle et des groupes "à" plusieurs font du triolisme un événement dépassé.

Une fois de plus, avec le mot fasciste, il se trompe en l'attribuant à l'Islam.

Bien entendu, ce qui se passe en Tunisie ou en Egypte est grave. Des situations qui démontrent combien l'Occident n'a jamais pris la peine d'initier ces peuples à l'idée de démocratie et au droit d'exister sans tabou, mais il ne faut pas confondre Islam et salafisme ou jihadisme et le mot "fasciste" employé par Manuel Valls, nous rappelle le temps d'un gaullisme de gauche, à la fois menteur et humano-progresiste qui a fait passer les Patriotes Pieds-noirs pour des esclavagistes.

Le peuple se laisse souvent berné par des formules d'un autre âge. "Fasciste" appartient à une époque révolue des conflits et des guerres.

Il est présenté aux populations comme une image d'Epinal, une ligne rouge, un mal, un danger. Il enferme tellement de douleur, de désespoir que les socialistes en ont fait un thème fort de leur propagande. Un leitmotiv mortifère et vénéneux; absurde et péjoratif.

C'est ainsi que nous sommes décrits et qualifiés à travers les articles, les émissions des journalistes en "état" de cire-bottes socialistes.

Fasciste? On explique jamais le contenu de ce mot. Il est prononcé, répété et se suffit à lui-même dans le langage populaire. En nous traîtant de ce terme, la Métropole a oublié le rôle des colonies lors des précédents conflits mondiaux, pour la libération de la France.

L'Armée d'Afrique et les Américains ont sauvé la Nation du despotisme nazi, mais le mot "fasciste" colle à notre passé.

Fasciste ! Il plait à la nomenclature socialo-communiste qui s'abstient de désigner de cette façon le temps stalinien, dont certains rêvent encore, parce que dans le camp des résistants de 39 / 45, il y en avait qui nous voulaient russes et esclaves.

Fasciste ! C'est la boîte de Pandore qui explique tout, tranche sur tout. En employant ce mot sans discernement pour évoquer l'Islam, les socialistes ouvrent une brèche dans les relations avec le monde musulman.

Que vont penser le Qatar et l'Arabie saoudite de ce mauvais jeu de ... maux ... ?

Robert Charles PUIG

 
 

DE QUOI J’ME MELE !!

 

« L’armée française a poursuivi sa progression vers le nord du Mali à une allure record et atteint la frontière algérienne. Dans moins de deux mois elle se trouvera devant Marseille et pourra libérer cette ville des terroristes qui l’occupent »

Cette boutade peut prêter à sourire mais elle reflète l’exacte vérité : il est impossible d’éradiquer les groupes terroristes par une opération militaire, aussi bien préparée et bien menée soit-elle.

Il est évident que l’intervention de l’armée française au Mali était absolument nécessaire. Sans cette intervention Bamako serait aujourd’hui aux mains des terroristes et le Mali un pays totalement soumis à la « Charia ». Les groupes terroristes se sont effacés devant la puissance militaire mais n’ont pas disparu et ils interviendront de nouveau dès le départ des « Français ». Au Mali ou ailleurs.

Il faut combattre le terrorisme islamiste là où il se trouve mais il ne faut pas l’aider à s’installer là où il ne se trouve pas. Or c’est ce que font les occidentaux depuis quelques années parce qu’ils n’ont toujours rien compris à l’Islam.

La religion musulmane, dans tous les pays où elle est exclusive, est une dictature politique qui impose « ses lois ».

Il n’existera jamais de pays musulmans à direction démocratique et laïque.

Les pays occidentaux ont applaudis, et applaudissent encore, à l’éclosion des « printemps Arabes ». Ils refusent ainsi la réalité des faits : dans tous les pays d’où ont été chassés les « dictateurs » se sont imposés immédiatement les « salafistes » (ainsi aujourd’hui la Tunisie, l’Egypte, la Libye et hier l’Irak, le Yemen et l’Iran et demain la Syrie où ils sont déjà sur le terrain)

Et ce qui est plus grave c’est que tous ces pays pour lesquels nous pensions être intervenus « dans leur intérêt » se retournent contre nous dès que nous nous attaquons aux fanatiques de leur religion et nous demandent de « dégager » et de nous mêler de nos affaires.

Et c’est bien ce que nous devrions faire…nous mêler de nos affaires.

Cela nous aurait évité sans aucun doute de nous mêler de la Libye hier et par conséquent du Mali aujourd’hui.

Manu GOMEZ
 
 
http://www.clan-r.org/portail/Bulletin-No-172-du-GNPI-Sur-la-loi
 
 
La politique des excuses...
Elle a bon dos, cette façon de gérer notre France.

L'autre soir j'écoutais l'émission de Calvi : C' dans l'air. Plusieurs sujets étaient abordés. Tout d'abord "l'affaire Merah", ce tueur salafiste ou islamiste ou djihadiste qui, entre autre, assassina des enfants. Pour l'un des participants au débat, si Merah est devenu un délinquant-tueur, c'est parce que l'Etat et les services sociaux n'ont pas su l'en empêcher ! J'ai donc eu un long plaidoyer où la Société s'est trouvée en accusation, sur le banc des coupables et le tueur presque excusé. Heureusement, un autre intervenant, Algérien-Français et laïc, spécialiste de la délinquance a su remettre de l'ordre dans ce délire en affirmant haut et clair que les premiers responsables étaient les parents et un père parti dans son bled sans s'occuper de sa famille.

Il a été le seul au cours du débat à exposer un langage sans équivoque sur ce lamentable sujet.

Le deuxième dossier évoqué fut l'arrêt du TGV aux abords de Marseille. Dans ce cas la règle de l'excuse semblait évidente sans choquer personne. "Ils étaient là pour un film... Ils n'avaient pas l'intention de rentrer dans le train... " Ainsi, ils étaient jeunes et excusables ! Pourtant les pétards et les fumigènes avaient été volés quelques jours avant et les visages aux portent des wagons qu'ils ont essayé d'ouvrir, n'étaient pas ceux d'anges sinon ceux de l'apocalypse.

Imaginons-les à l'intérieur des wagons... Je vous laisse deviner la suite! Ils n'ont aucune excuse ces jeunes mais la justice les absoudra. Dans bien des cas, ils jouent à tuer mais ils ont toujours des circonstances atténuantes. Ils sont sans éducation et dispensés d'en avoir une parce que le pouvoir socialiste n'est plus à la hauteur des enjeux de la République. Il est décadent, déliquescent et nous entraîne vers une fin de race irrémédiable. C'est la destruction de la civilisation occidentale qui est en marche.

Autre exemple ? Le chef d'oeuvre de Delacroix symbole de la République est saccagé au Musée de Lens ! Cet attentat "culturel" est excusé, dixit un procureur. Faut-il le croire tellement le geste est symptomatique d'une volonté de nuire ? Une signature ! Un signe pour nous rappeler que le terrorisme étranger existe chez nous, et qu'une jeune femme - dont on ignore l'origine - en est responsable.

La République est aveugle aujourd'hui. Dans son jeu de destructeur des valeurs républicaines, le pouvoir socialo-progressiste s'appuie sur des associations extrémistes qui prêchent le pire et n'ont qu'un objectif dans leur ligne de mire : tuer la France.

Robert Charles PUIG

 
 
1963 – 2013

MON CINQUANTERNAIRE A MOI


QUEL DOMMAGE …


Nous observons, en maintes occasions, un comportement néfaste de la part de certaines collectivités dites de la mémoire de l’Algérie française. De même, qu’au sein de réunions regroupant des notables de la défunte Algérie française. Notables qui se déclarent animés de la volonté de défendre au mieux le souvenir de ce merveilleux épisode historique que fut l’Algérie française. Notables qui se prétendent animés d’une volonté farouchement exprimée à laquelle évidemment je souscris : conférer tout son relief à la grande page de vie  Algérie française.
Une page de vie qui a vu la naissance de l’Algérie qui, avant l’arrivée de la France et avant son accouchement par notre mère-patrie, ne connaissait aucune réalité historique.
Ces notables s’affirment être motivés, comme je le suis moi-même, d’une volonté de rejet absolu à l’égard de toute attitude de repentance. Repentance que n’impose en rien cette grande fresque du XIXème et du XXème siècle : « le phénomène historique Algérie française ».
Ce curieux comportement c’est leur rejet de l’OAS. Ils prétendent faire l’impasse sur ce terrible chapitre de l’histoire de l’Algérie française et de l’histoire de France.
Curieux comportement qui prétend tout revendiquer, ou plutôt tout mendier du pouvoir de la Vème République, en prenant soin de se désolidariser, avec ostentation et servilité, de cette page sublime de notre histoire. Page sublime illustrée, je le soutiens, par le combat de l’OAS.
A propos de cette attitude que je me permets de qualifier de « renégatoïde », je vous rappelle ces quelques lignes :
« Un cri de souffrance de la patrie insultée et envahie. Un cri de colère d’un peuple voué à une tuerie collective, à un génocide accepté sereinement par le pouvoir gaulliste, voilà à partir de quoi doit se comprendre l’OAS… Organisation Armée Secrète, organe de combat structuré, beaucoup trop tard, dans le but de protéger au mieux le peuple français d’Algérie contre son anéantissement. Ce peuple n’avait qu’un tort : prétendre manifester avec violence, avec passion, son amour de la France, comme lui donnait le droit de le faire son identité de « fraction vivante de la Nation française »1. Fraction vivante de la nation qui a refusé la solution définitive à laquelle on voulait la vouer.
L’OAS aujourd’hui, ce n’est plus rien. C’est vrai. Mais regardez avec attention l’histoire des Français d’Algérie. Que resterait-il de leur passé, s’ils n’avaient pas l’OAS de France et d’Algérie comme support historique de leur douloureuse combativité, de leur farouche volonté de rester Français ?
Oui, qu’auraient-ils à se mettre sous la dent, les Pieds-Noirs d’aujourd’hui, leurs enfants et leurs petits-enfants, sans l’OAS d’hier ?
Expression d’un peuple français qui hurlait son espérance dans la survie et le déploiement de cet Occident dont nous avons tant besoin pour rester ce que nous sommes encore.
C’était ça l’OAS ».
Nous demandons que l’on accorde à l’OAS défunte, la considération qu’on lui doit. Combattre pour la patrie et son peuple, pour la liberté et la vie de l’Occident, c’était ça l’OAS.

La guerre d’Algérie, aujourd’hui encore, voit son identité profondément altérée par la majorité de ceux qui s’y réfèrent. Ce fut fondamentalement une guerre de religion aux perspectives extra-algériennes, volontairement passées sous silence par le monde occidental. Perspectives tactiquement occultées par les promoteurs et les déclencheurs de cette guerre.
Ces perspectives extra-algériennes, avaient cependant été précisées en langage dépourvu d’équivoques par le chef FLN Larbi ben M’hidi, lorsque peu avant sa mort il déclara :
« Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis moi que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».
Programmation impérialiste qu’il faut rappeler maintes et maintes fois, évoquée par un combattant courageux qui prenait soin de nous avertir. Programmation qui nous délivre le moyen de bien comprendre les intentions des planificateurs et exécuteurs français de l’abandon de l’Algérie française. Nous en détectons deux, antagonistes pour certains analystes, rigoureusement complémentaires pour d’autres.

La première de ces deux intentions est riche d’imprécisions. Elle permet de comprendre pour une grande part néanmoins, le comportement du monde français rallié à De Gaulle. C’est-à-dire du monde français qui, aujourd’hui encore, applaudit à la mort de l’Algérie française parce que c’est le général qui l’a imposée et uniquement pour cette raison. De Gaulle apparaissant ainsi comme la référence nécessaire à l’acceptation ou plutôt à la justification, de la défaite infligée à notre patrie en 1962.
Ce monde politique profondément altéré dans ses facultés de jugement par le gaullisme décérébrant, a oublié et oublie encore que l’histoire est avant tout mouvement. Il n’a pas voulu croire au feed-back désastreux que la France allait subir dans cette nouvelle dynamique révolutionnaire et planétaire. Car, l’évacuation de l’armée française d’Algérie accompagnée par l’exode massif des pieds-noirs, allait provoquer une évacuation concomitante du christianisme de la terre d’Algérie. Cette volonté d’annihiler le message de la Croix fut proclamée sans équivoque par un leader FLN qui, à Bône, déclara en substance dès le 19 mars 1962 : « Il faudra libérer d’urgence la terre d’Algérie du tintement des cloches des églises ».
Ce fut donc, avant toute autre considération, une évacuation du christianisme, planifiée, mise en œuvre et finalement obtenue, dans des délais ultra-rapides ou plutôt prioritaires. Evacuation nécessaire au dynamisme du courant révolutionnaire arabo-islamiste fondamentaliste qui exerce ses effets avec constance et patience du sud vers le nord.
Aujourd’hui, ils refusent d’accepter leurs responsabilités dans cette nouvelle dynamique révolutionnaire. Ils se préparent, au nom de la fidélité proclamée au néant ou plutôt à l’insubstance gaulliste, à accepter l’islamisme et à se soumettre aux exigences des épitres jihadiens.

La deuxième intention s’oppose catégoriquement à la précédente. Une fraction non négligeable d’entre eux avait prévu ce feed-back. Ils y ont applaudi. Ils y applaudissent aujourd’hui encore. En toute connaissance de cause ils ont contribué volontairement à entreprendre une déchristianisation de la France et de l’Europe. Dans cette perspective opérationnelle, ils ont éprouvé la nécessité d’importer la révolution islamiste sur le territoire de la France, de l’Europe et de l’Occident tout entier. Ils ont prétendu faire de ce territoire, dans un proche avenir, les nouveaux sites de la révolution mondiale. C’est-à-dire, rappelons-le, de la révolution arabo-islamiste fondamentaliste. Animés de l’ambition dominante de compléter leur victoire d’Algérie, par une défaite du christianisme européen et tout particulièrement, du catholicisme apostolique et romain.
Une fois de plus, il faut se garder de perdre de vue l’avertissement de Ben M’hidi auquel ils ont adhéré sans réserve. Ce crédo, tel que nous l’avons rappelé mille et mille fois, exprime une donnée fondamentale de ce feed-back : « Vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ». Il aurait pu ajouter, jusqu’à Madrid, Amsterdam, Stokholm, Varsovie, Berlin, Londres, Moscou et plus encore.

Nos convictions politiques, en tant que combattants de l’OAS, étaient peut-être « rudimentaires ». Elles étaient « basales ». J’emploie ce qualificatif dans son sens géométrique : à la base de notre lutte, se situait la France. C’est elle qui, en Algérie, nous unissait. Quelles que fussent nos origines et nos religions respectives. Le drapeau, la patrie, la France, nous n’avions que ces mots à la bouche.
C’est par la magie de ce mot, « la France » que je me suis laissé prendre dès 1955 au charme et à la griserie de l’action. Par amour de l’Algérie, parce que c’était un morceau de la France.
Aujourd’hui, j’ai franchi très largement, par miracle, le seuil de la première vieillesse. J’affirme que rien ne m’incite à modifier mes convictions d’hier. Je me suis laissé prendre, sans effort, avec volupté même, à l’envoutement de l’Algérie française. Je me suis laissé happer par l’odeur obsédante d’enthousiasmes enrichissants et stimulants. S’agissait-il d’enthousiasmes illusoires, trompeurs ? Je persiste miraculeusement dans un état d’esprit qui me permet de répondre par la négative.
Il n’en reste pas moins vrai, je le souligne aujourd’hui encore avec une amertume hargneuse, que ces enthousiasmes n’ont pas été partagés par une fraction importante de nos compatriotes de là-bas. J’évoque évidemment nos compatriotes pieds-noirs qui, dans une forte proportion, sont restés étrangers au combat. Terrible solitude, vécue et ressentie au sein de ces enthousiasmes par les combattants de l’Algérie française ! Solitude génératrice dès le début de l’action, d’une agonie intérieure que j’ai souvent ressentie. Par la suite, celle-ci s’est confirmée chez moi sous l’expression d’une amertume que j’éprouve encore parfois. C’est cette agonie intérieure ressentie qui permet de comprendre la manière qui est la mienne d’évoquer l’Algérie française à jamais disparue. Et qui me situe à part des autres.
Je refuse, avec force, de retrouver notre Algérie française d’hier dans l’Algérie d’aujourd’hui. Je refuse d’y rechercher des racines qui elles aussi, ont disparu lorsque j’ai quitté l’Algérie. L’Algérie française aujourd’hui, c’est une thèse à la fois politique et philosophique. Je la vis comme une Atlantide c’est-à-dire comme une valeur abstraite, donc permanente, que rien ne pourra jamais plus atteindre. Elle représente la cause de mon engagement dans la lutte armée. J’ai joué pour elle ma liberté, mon confort matériel, ma vie. Plus encore, j’ai joué mon âme. Je ne puis accepter que l’Algérie devienne un jour l’objet de ma malédiction.
Oui, l’Algérie française en tant que thèse géopolitique et philosophique, s’identifie, je le souligne encore, à une valeur permanente. A ce qu’un pape avait appelé « une vérité incluse par Dieu dans la nature des choses ». Une vérité combattue avec une férocité sournoise, par le gaullisme résiduel mais encore déstructurant et satanique.
L’Algérie française reste aujourd’hui une plateforme d’études à partir de laquelle je peux comprendre l’histoire du monde actuel. Monde actuel, monde moderne, au milieu duquel s’est élaboré, puis implanté, le problème qui fut le nôtre hier, le problème qui est le nôtre aujourd’hui et que personne ne peut escamoter. Le problème de l’Occident chrétien en danger de mort.
L’astre à jamais éteint « Algérie française » nous transmet heureusement une lumière qui n’est pas encore épuisée. Tant pis pour les aveugles qui ne veulent pas tirer profit de cette lumière. Tant pis pour les hommes politiques qui l’ignorent parce qu’ils restent plongés dans un analphabétisme politique dont ils refusent de s’extirper.
J’ai adoré l’Algérie française et ses multiples visages, son université sérieuse, brillante, parfois perverse et traitresse. J’ai adoré la casbah d’Alger avec ses charmes envoûtants, mais le plus souvent maléfiques et nauséabonds. La casbah grouillante de conjurations mortelles. La casbah, une place forte de l’ennemi, fonctionnant sur nos arrières, repaire de haines et de malédictions. J’ai adoré Bab-El-Oued, secoué de ses sincérités spontanées, avec un cœur « gros comme ça » où la France vivait passionnément dans tous les recoins de ses quartiers pleins de couleurs, de rythmes, et parfois secoués de violences ultimes.
J’ai adoré la campagne algérienne arrachée par nos colons à un néant pestilentiel à un néant de mort. Campagne algérienne magistralement éveillée à la vie par ces colons que l’on prétend condamner aujourd’hui. Un exploit de vie que l’on s’est empressé d’oublier. Exploit de vie pour cette terre riche avant tout de la mort d’enfants et de nourrissons français qui ont succombé au paludisme, aux fièvres, aux dysenteries diverses. Ce que l’on retient aujourd’hui, ce sont les orgueilleuses allées d’orangers, les champs de céréales âprement défendus contre climat et sauterelles. Ce que l’on retient aujourd’hui, ce sont les vignobles resplendissants d’une capiteuse richesse. Oui, mais sournoisement on ignore le prix en terme de vies humaines qu’a nécessité cet éveil à la vie, des richesses agricoles algériennes.
Le temps a passé. Le recul de plus d’un demi-siècle miraculeusement octroyé par un destin généreux, m’offre une possibilité : celle d’étudier le phénomène historique Algérie française, avec lucidité. Vivrai-je assez longtemps pour l’étudier un jour avec indifférence, avec détachement. Je ne le crois pas. Ferveur, mépris, rancune, haine, regrets, déception et amour, oui amour, tout se mélange encore.

A propos de la guerre d’Algérie, il m’arrive trop souvent d’écrire ce qui me passe par la tête. Pardon Jean-Jacques Rousseau, ce sont les rêveries non pas « du promeneur solitaire » mais plutôt celles d’un exilé perpétuel.
En exil, on dispose d’une immense richesse, le temps. J’ai connu l’exil. J’ai connu la situation d’un homme qui était rejeté par tous les pays du monde, jusqu’en 1966. Sauf par le Paraguay qui m’avait offert l’asile en 1963, mais qui attendait de moi des fonctions incompatibles avec ma qualité de Français.
J’ai eu le loisir durant cette période de ma vie, malgré mes ennuis matériels, malgré mes recherches perpétuelles d’argent, avant tout pour les autres, de me consacrer à une profonde et constante réflexion, tout en me laissant imprégner malgré le temps qui passait, par les émanations du corps encore tout chaud de l’Algérie française défunte.
Ce n’était en rien de la nostalgie. C’était plutôt la volonté de ne pas oublier. De savoir et de comprendre.
En réalité, grâce à cette mémoire sensorielle, enrichie et étoffée de nouvelles connaissances, c’est pendant mon exil que je suis né. C’est pendant mon séjour espagnol que ma conscience politique s’est développée, enrichie par mes séjours en Italie, au Portugal, en Argentine et en Bolivie. J’ai entretenu des contacts avec des hommes politiques, des personnalités militaires, des écrivains, des fonctionnaires de police de très haut grade et de tous pays. Des membres des services spéciaux espagnols, américains et latino-américains. Des notables du clergé. Ils m’ont fait profiter de leur savoir. Ils ont projeté leurs lumières de spécialistes sur le drame que nous avons vécu en Algérie.
Parmi tous ces contacts, nombreux furent ceux qui prétendaient évaluer le plus logiquement possible, mais surtout silencieusement, le départ de la France de l’Algérie. Départ qu’ils évaluaient à une défaite infligée à notre pays, à l’Europe et à l’Occident. Ils n’en parlaient pas ouvertement parce que la bienséance politique et diplomatique imposait, hier comme aujourd’hui, de faire silence sur cette vérité. Sur cette évidence.
Ils m’ont fait toucher du doigt, avec loyauté, tout un capital de vérités que j’avais mal perçues ou plutôt que je refusais d’exprimer :
« Vous vous imaginiez à l’OAS, avoir derrière vous le monde chrétien ? C’était faux.
Vous vous imaginiez avoir derrière vous la France patriote ? C’était faux.
Vous vous imaginiez avoir derrière vous la France catholique ? C’était faux.
Vous vous imaginiez avoir derrière vous l’armée française ? C’était faux.
Vous vous imaginiez avoir derrière vous le peuple pied-noir tout entier ? C’était faux.
L’OAS était seule au monde. Malgré cet isolement, malgré cette terrible et noble solitude, elle n’a jamais été ridicule. Elle nous a tous intéressés. Elle a fini par nous faire peur. Elle a imposé au monde occidental de se renier, de se trahir lui-même, de succomber à la lâcheté et d’accepter les mutations qui le menacent.
Aujourd’hui, en 1963, la communauté internationale, dans l’exil que vous êtes en train de vivre, vous impose de vous taire, de vous replier sur vous-même. Mais, en réalité, regardez bien : qui vous donne la chasse ? Qui prétend vous tuer ici en Espagne et ailleurs, en 1963 ? Personne. Nous sommes vous et moi, ici à Madrid, devant le stade Santiago Bernabeu, devant la pizzéria Alduccio. Ils sont lâches, non pas parce qu’ils vous épargnent. Mais plutôt parce qu’ils n’osent pas vous dire ce qu’ils ont envie de vous dire et que je vous dis moi-même aujourd’hui : quel dommage que celui de votre échec ! »
Voilà ce que j’ai entendu dire des centaines de fois : quel dommage !

Il m’est arrivé cependant, durant mon exil espagnol, de rencontrer quelques pieds-noirs qui avaient côtoyé notre combat en prenant soin de ne pas s’y incorporer. Qui se permettaient de nous juger, sans nuance. Sans amour. Qui parfois nous toisaient ou plutôt me toisaient comme un reliquat gênant d’un passé dont ils ne voulaient plus entendre parler. D’un passé qu’ils n’avaient pas vécu dans sa réalité pleine de drames. Ils évoluaient en toute méconnaissance, en tout dédain, des dangers que nous avions courus. Et dans le domaine des risques pris, permettez-moi de rappeler que l’histoire n’a pas manqué de me pourvoir généreusement.
Alors quoi ? C’était pour ça, pour ceux-là que j’avais tourné le dos à une vie qui aurait pu être facile et que beaucoup m’enviait ? C’était pour ça que j’avais donné des ordres de tuer ? C’était pour ça que j’avais joué mon âme ? J’ai répondu non, évidemment.
Mais j’ai éprouvé avec constance, comme un ordre venu d’ailleurs, une nécessité mordante : reconstruire, restructurer ma conviction « Algérie française ». J’ai voulu analyser l’aliment de cet instinct qui m’avait jeté dans le combat clandestin dès mon retour à la vie civile en octobre 1955. De cet instinct qui m’avait inspiré en faveur du non à De Gaulle, lors du référendum du 28 septembre 1958. Un instinct qui m’avait propulsé dans la mêlée, un instinct profond, exprimé en termes de refus de l’horreur, en termes de refus de la capitulation. En termes de refus de la malédiction.
Nos ennemis avaient raison. Oui, ils avaient été inspirés par une grande logique opérationnelle lorsqu’ils nous ont proposé la valise ou le cercueil. C’était le seul choix qui s’imposait à nous. J’ose le dire, encore et encore : ou bien notre valise, ou bien le cercueil de nos ennemis.
L’équation était simple. Elle était résolue dès sa formulation. Si nous voulions éviter de faire notre valise, il fallait nous préparer à faire descendre au cercueil ceux-là même qui nous menaçaient, qui nous proposaient la mort comme seconde et définitive alternative. Ceux qui exigeaient la mort partielle de la France en Algérie. Ceux qui prétendaient tuer la France sud-méditerranéenne.
Nous avons néanmoins fait notre valise et nous avons survécu. Ce qui peut paraître inconvenant, inesthétique aujourd’hui encore. Ce qui l’est effectivement, si nous restons silencieux.
Connaître, contrôler et enseigner le passé de l’Algérie française, la signification de la guerre d’Algérie, le combat ultime de l’OAS, ce n’est pas se comporter en introverti mélancolique. Ce n’est pas se soumettre à une confession, à une autocritique publique. Contrôler le passé de notre combat, impose deux nécessités :
sur le plan géopolitique, démontrer que ce sont les crispations confessionnelles implantées en Algérie par un pouvoir constamment et obsessionnellement anti-chrétien personnalisé par De Gaulle en dernier recours, qui ont conduit cette terre vers son exclusion de la France et de l’Occident géopolitique,
sur le plan plus direct de notre participation au combat, de la mienne en particulier, assumer ses responsabilités, aujourd’hui encore.
En ce qui me concerne, j’assume la responsabilité des actes de guerre de l’OAS. C’est une obligation qui nait de mes fonctions à l’échelon le plus élevé de la hiérarchie opérationnelle de l’OAS. C’est ce que le général Salan a voulu exprimer quand il me désigna par écrit de « pilier du combat pour l’Algérie française ». C’était ceci avant tout être le chef de l’ORO, Organisation du Renseignement et des Opérations à l’échelon national : prendre la responsabilité de tout ce qu’il est difficile d’assumer aujourd’hui encore. Cette responsabilité je l’assume pour deux motifs au moins.
Le premier c’est pour rendre hommage à tous ceux qui ont participé à notre combat.
Le second c’est pour dire de ceux qui furent nos victimes, que nous ne les avons pas agressés par plaisir ou par sadisme. Je sais parfaitement ce qu’il serait advenu de moi si j’étais tombé aux mains de mes ennemis.

Je n’ai jamais nourri d’ambitions politiques pour moi personnellement. Je me suis engagé dans ce combat avec des idées claires et précises de ce que nous avions à défendre. Je l’ai fait par amour de cette terre. Je l’ai fait parce que c’était mon devoir de Pied-Noir, de Français et d’homme d’Occident. Je n’ai jamais éprouvé de doutes : la France était attaquée en Algérie, sur l’une de ses plus larges frontières. Je devais défendre la France. C’était normal. C’était banal.
Qu’on ne s’y trompe pas. Cette absence d’ambition carriériste n’a pas fait de moi un inconscient. Elle n’était pas due à un comportement d’arriéré mental ou d’imbécile. On dit souvent que « seuls les cons n’ont pas d’ennemis ! ». En ce qui me concerne, si je devais évaluer mon QI par rapport au volume de mes ennemis, je pourrais être rassuré quant au niveau de ce QI.
Le refus obstiné de l’Algérie française, par l’ennemi total de la France et de l’Occident, fut révélateur, en réalité, d’une volonté stratégique exclusive : créer les conditions d’une confrontation inéluctable entre le monde islamiste fondamentaliste et le monde non musulman. Avant toute chose, en toute priorité pour nos ennemis, il a fallu vaincre le christianisme en Algérie. On l’a effectivement vaincu là-bas en attendant de le vaincre ici au nord de la Méditerranée.

Les hommes politiques contemporains refusent d’enregistrer cette identité de la guerre d’Algérie. Ils côtoient, ils subissent, ils observent parfois la révolution islamiste fondamentaliste actuelle sans faire l’effort de l’analyser. Ils ne sont pas en mesure de l’affronter, parce qu’ils ne jouissent pas de la richesse intellectuelle et spirituelle qui leur permettrait de la comprendre ; ils exhibent tout au contraire une carence d’information et surtout une carence d’inspiration qui les situent en permanence à côté de cette révolution. Le drame que l’on fait vivre à Dieu sur la terre, ne les concerne pas, eux qui se vautrent dans une identité de révolutionnaires du néant.
Nous, les anciens du combat pour l’Algérie française, tirons encore profit de la lumière persistante et générée par l’astre que fut l’Algérie française. C’est cette lumière qui nous permet d’éviter une plongée dans le néant politique ambiant et actuel. Que l’on se serve de notre vécu. Nous vous l’offrons en toute sincérité et en toute humilité. Ce fut un combat symbole, un combat avertisseur. C’était le temps de l’Algérie française.


Jusqu’à ma dernière heure, je manifesterai ma foi. Dans le bien-fondé de ce que nous avons défendu en Algérie. Cette terre méritait un autre destin que celui vers lequel on l’a engagée. L’Algérie s’identifiait déjà en 1961 et 1962, à ce qu’elle est fondamentalement aujourd’hui : une zone frontière entre l’Europe et l’Afrique. C’est d’elle que va dépendre dans les décennies à venir, la victoire ou la défaite de l’islamisme fondamentaliste sur la totalité du continent africain.
2014 s’annonce comme une année d’importance majeure pour le destin de l’Occident, de l’Europe ou de la France. Peut-être sera-t-il opportun de rappeler alors : « souvenez-vous de l’OAS d’hier ! »
Ne tardez pas à donner naissance à une Organisation Contre-stratégique Multinationale de niveau très élevé, dont l’Occident a besoin pour devenir ce qu’il doit être : « le cœur du monde ».


Jean-Claude Pérez
Février 2013

Bibliographie à consulter
Du même auteur  et chez le même éditeur :
Editions Dualpha
Boite 37
16 bis rue d’Odessa
75014 PARIS
Tel. : 09 52 95 13 34 - Fax : 09 57 95 13 34
Mail : infos@dualpha.com
Site internet : www.dualpha.com

L’assassinat de l’Algérie française, terreau de la conquête islamiste actuelle. 2012
Un des livres du cinquantenaire, à lire et à faire lire.
L’islamisme dans la guerre d’Algérie
Logique de la Nouvelle Révolution Mondiale, 2004
Le sang d’Algérie
Histoire d’une trahison permanente, 2006 ; 2e édition
Debout dans ma mémoire
Tourments et tribulations d’un réprouvé de l’Algérie française, 2006 ; 2e édition
Vérités tentaculaires sur l’OAS et la guerre d’Algérie
Stratégies et tactiques, 2006 ; 2e Edition
Attaques et Contre-attaques
Vérités tentaculaires sur l’OAS et la guerre d’Agérie II, 2008

Vous pouvez prendre connaissance des deux interview accordées par Jean-Claude PEREZ :
- la première à Monsieur Olivier CAZEAUX : sur Internet tapez « OAS, le docteur PEREZ parle » ;
- la seconde, à Monsieur BESSOU dans le cadre de la préparation d’un film. Monsieur BESSOU a livré à Jean-Claude PEREZ tout le matériau de son exposé visible sur le site www.jean-claude-argenti-sauvain.com.


 
 
Voici le dernier lien pour la vidéo choc.

http://youtu.be/T3TknsYtLNk

Charly et Mary

Film "LA VALISE OU LE CERCUEIL"
REPORTAGE34 SARL
11, route des Jardins de Maguelone
MAURIN 34970 LATTES
Tél : 04.67.27.87.26

Commandez votre coffret DVD par internet >AMAZON.FR
Liens > reportage34.skyrock.com
chaine tv de reportage34

 
 
JOURNAUX D'ALGERIE 1954/1962
Je ne sais pas qui a mis cela en ligne, mais c'est tout à fait remarquable, car journaux d'époque.

cliquez sur ce lien: http://www.tenes.info/galerie/JOURNAUX

 
 
http://www.bvoltaire.fr/thierryrolando/algerie-benjamin-stora-historien-de-la-pensee-unique,9846
 
 

ON N’EST PAS COUCHE du samedi 26 janvier.



Voici les réponses qu’attendaient Aymeric Caron et Michel Onfray et que Michèle Tabarot, grande dame de la politique restée sur sa réserve, n’a pu leur donné.
Tout d’abord sur l’OAS.
Caron, comme 80% des Français, ne sait de l’OAS que ce qu’il a pu entendre ou lire.
*Il n’y aurait jamais eu d’OAS sans De Gaulle.
*L’OAS n’a existé que de février 1961 à fin juin 1962 et n’est donc pas responsable de toute la guerre.
*Si mon père avait fait partie de l’OAS je serais fier de ce qu’il a fait pour la France.
*Si j’approuve les attentats et les exécutions de l’OAS ? Oui, si ils concernaient des terroristes ennemis. Oui, s’ils concernaient des traitres à la France. Non, s’ils concernaient des civils arabes innocents, mais c’était la guerre et ils répondaient aux assassinats de nos ennemis. Des milliers d’innocents sont tombés des deux côtés.
Si Caron se trouve un jour devant le fils d’un terroriste FLN et qu’il lui pose les mêmes questions, je prétends qu’il obtiendra les mêmes réponses.
J’ignore quelle fut l’attitude des parents, ou des grands parents de Caron durant la guerre de 39/45 : Etaient-ils des partisans ? Des collabos ? Ou se contentaient-ils de vivre sous l’occupation ? Et dans lequel de ces trois cas Caron aurait-il été fier d’eux ?
Quelle était la position de ses parents, ou grands-parents, durant la guerre d’Algérie ? Etaient-ils partisans de l’Algérie française (ce qui m’étonnerait) ? Etaient-ils complices des terroristes du FLN ? Ou étaient-ils, comme la majorité des Français, indifférents au devenir de ces trois départements français ? Et dans lequel de ces trois cas aurait-il été fier d’eux ?
Si Aymeric Caron souhaite débattre sur la guerre d’Algérie, sur l’OAS ou sur De Gaulle, je suis à son entière disposition et il aura les réponses à toutes ses questions.
Quant à Michel Onfray, que j’apprécie contrairement à Caron, puisqu’il a lu les biographies, les livres et les correspondances d’Albert Camus, et bien qu’il ne l’ait pas connu, il doit savoir que si Camus était pour l’égalité des droits, il était également fier de l’œuvre réalisée par la France en Algérie. Qu’il était contre le collège unique et résolument contre l’indépendance.
Voici un extrait de mon livre : « 50 ans…c’était hier l’Algérie française »
« Cette soirée restera gravée dans mon esprit pour deux raisons : la première est que c'était la dernière fois que je rencontrais Camus, il nous quittera quelques semaines plus tard lors d'un horrible accident de voiture. La seconde est que, ce soir-là, Albert s'est livré totalement sur ses sentiments véritables concernant la guerre d'Algérie. Qui mieux que lui pouvait comprendre les états d'âme de Rafa ? Lui qui était « franco-algérien » et le lieutenant-colonel qui était « algéro-français. »
Ce jour-là Albert Camus nous a paru totalement « déboussolé » par ce qu’il venait d’entendre. Il ne comprenait plus ! Il ne comprenait pas cette escalade de la violence, de la haine, entre deux communautés qui avaient tout pour s'entendre. Il citait ce passage de Paul Geraldy, dans « L'Homme et l'Amour » :
« Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s'aimer. Oui, semblables et dissemblables... N'est-ce pas ce que nous sommes ? »
Il estimait que c'était la somme de toutes les promesses non tenues par les gouvernements successifs de la France qui avaient abouti à cet éclatement.
« J'ai toujours prôné l'égalité entre tous les enfants de l'Algérie, sans aucune prépondérance d'une communauté sur l'autre. C'est la raison pour laquelle je me suis prononcé contre le collège unique. Je l'ai dit, je l'ai écrit, et, aujourd'hui, je l'affirme encore plus fort : l'indépendance de l'Algérie est une hérésie car en un demi-siècle elle se retrouverait dans l'état où la France l'a découverte en 1830. D'autres solutions sont possibles, souhaitables même.
Si demain le pouvoir nous impose un référendum sur l'indépendance de l'Algérie, je me prononcerai « contre », sans équivoque, aussi bien dans la presse française qu'en Algérie. »
Nous convenions avec Camus de nous retrouver vers la mi-janvier, toujours chez « Lipp ». Il profiterait de son séjour en Provence pour « pondre » un article très critique sur la politique gaullienne qu’il me remettrait dès son retour afin de le publier sur « L’Aurore ».
J’ajoute que l’on peut parfaitement lire un écrivain sans pour autant partagé son idéologie.

Fort heureusement d’ailleurs car j’ai lu Karl Marx, Sartre, Céline et Brasillach.

Manu GOMEZ

 
 
L’EXPLOSION DU BARRAGE DE MALPASSET (FREJUS) en 1959 ….. UN ATTENTAT DU FLN ??

Un documentaire allemand diffusé mardi 22 janvier sur ARTE, intitulé « Le long chemin vers l’amitié » aurait dû faire l’effet d’une bombe. Et bien non !!

On se demande comment les médias français ont pu laisser passer un tel scoop.

La plus gigantesque catastrophe ayant eu lieu en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’explosion du barrage de Malpasset le 2 décembre 1959 à 21h13, avec le dramatique bilan de 423 morts et d’une région dévastée par l’immense vague de 40 mètres de hauteur, aurait été un attentat réalisé par le FLN.

C’est l’affirmation faite au cours de ce documentaire par des historiens allemands et de hauts responsables des services secrets.

Il est de notoriété publique que l’Allemagne de l’est était l’un des principaux fournisseurs de matériels militaires et d’armes de guerre de l’ALN et du FLN, payés par le racket effectué sur tous les travailleurs immigrés œuvrant sur le sol européen et par l’argent récolté par les porteurs de valises communistes français. Qu’elle servait également de repaire à de nombreux nationalistes algériens.

C’est ainsi qu’un haut responsable de la « Stasi » (services secrets de la RDA), Richard Krichman, a été informé de nombreux attentats préparés en Algérie mais également en métropole.

Notamment celui programmé sur le barrage de Malpasset, à Fréjus. Il informe à son tour les services secrets d’Allemagne de l’ouest sur le lieu et la date mais ces derniers prennent la décision de ne pas avertir les services secrets français.

Pourquoi ? On peut se poser la question.

Aujourd’hui les archives sont consultables et il serait facile de vérifier la véracité de ces affirmations plus que troublantes.

*On peut se montrer étonné également que depuis 1959, et après plus de cinquante ans d’une amitié sincère entre nos deux pays (France et Allemagne), les services de renseignements français n’en sachent toujours rien.

Ne serait-il pas du devoir d’un Président de la République et d’un ministre des affaires étrangères d’interroger les autorités allemandes et, si cette information se confirmait, de réclamer des comptes au gouvernement algérien, issu du FLN et de l’ALN, responsables de cette catastrophe dramatique et d’exiger, pour le moins, une repentance ?

Manu GOMEZ

 
 
LES FRANÇAIS CONDAMNES A L’ETRANGER SONT-ILS TOUS INNOCENTS ?

Florence Cassez vient d’être libérée après sept années d’emprisonnement (8 décembre 2005).

Nombreux de nos concitoyens sont emprisonnés dans des pays étrangers…sont-ils pour autant tous innocents ? Certes non.

Mais elle a été libérée parce que de nombreuses irrégularités ont été commises et que ses droits fondamentaux ont été violés et non pas parce qu’elle a été reconnue innocente, ni même au bénéfice du doute.

Pourquoi Florence Cassez serait-elle forcément innocente et qu’une machination l’aurait conduite en prison ?

Il est tout de même difficile de comprendre qu’elle ait été condamnée à 60 ans de prison sans la moindre preuve ! Examinons les faits tels qu’on nous les présente :

Tout d’abord le ranch où vivait Florence Cassez, Las Chinitas, (Elle a reconnu qu’elle y résidait quand la police a saisi en sa présence tous ses effets personnels). Dans ce ranch se réunissait le gang « Los Zodiacos » convaincu d’une dizaine d’enlèvements et de plusieurs assassinats. Comment peut-on imaginer un seul instant qu’habitant sous le même toit que ces criminels, dans une maison bourrée d’armes de guerre et de munitions, Florence Cassez ait pu ignorer les activités de son amant ?

Pourquoi met-on en doute le témoignage de Christina Rios Valladares et de son fils Christian qui ont été kidnappés, yeux bandés, ligotés, le 19 octobre 2005 et maintenus en captivité jusqu’au 9 décembre, soit 52 jours. Tous deux ont reconnu la voix avec un accent français de la femme qui les bourrait de calmants et les nourrissait. Cette voix qui criait après son amant quand il abusait sexuellement de sa victime : « Si tu continues à la sauter, je me vengerai sur elle et tu n’auras pas la rançon. »

Pourquoi mettrait-on en doute le témoignage de David Orozco Hernandez, un acolyte de Vallerta, qui implique Florence Cassez? Quel est son intérêt ? En général dans ce milieu du grand banditisme on n’enfonce pas un complice quand il est sous les verrous, surtout quand ça ne rapporte rien.

Est-ce que ces témoignages ont été reconnus comme faux ?

La presse mexicaine publie deux photos prises au ranch « Las Chinitas » où les parents de Florence sont présents aux côtés de leur fille et de son amant. (la presse française ne les publie pas, pourquoi ?)

Qu’ils aient tout ignoré des activités de l’amant de leur fille on n’en doute pas un seul instant, mais qu’ils affirment paraît-il « ne l’avoir même jamais rencontré » ? Ces photos laissent pour le moins planer un doute (à moins que ces photos ne soient des montages, ce qui serait très facile à prouver avec les moyens actuels de la police scientifique si la justice et les médias français se les étaient procurées.)

Il faut que toute la vérité soit faite sur cette affaire, pour la France, pour le Mexique et pour Florence Cassez si elle est innocente…

Son procès est renvoyé en appel et l’on espère que, pour le moins, il ne laissera planer aucun doute ni de zones d’ombres.

Florence Cassez doit-elle pour autant devenir une héroïne. Son cas nécessitait-il une mobilisation nationale.

Les Présidents de la République, les parlementaires, la presse, etc. devaient-ils s’impliquer autant ?

Et si demain il était prouvé qu’elle est coupable ? Car la vérité judiciaire reste à être démontrée.

Manu GOMEZ

 
 
Un de nos correspondant, patriote pied-noir et membre du mouvement national, est rentré d’Alger il y a quelques jours. Il a pu constater qu’après la visite officielle de François Hollande, président de la République, aucune tombe du cimetière Saint-Eugène n’avait été fleurie par les représentants de l’État français, en dépit de la visite de Hollande…

Il s’est rendu au cimetière de Saint-Eugène d’Alger pour aller se recueillir sur la tombe de son grand-père dans le carré chrétien. Là, il a été surpris de ne pas voir dans l’allée principale, où au fond vers la chapelle, la moindre offrande florale, alors qu’habituellement toutes les autorités déposent une gerbe à cet endroit. Le gardien du cimetière lui a confirmé qu’aucune gerbe n’avait dernièrement été déposée, ni au carré chrétien, ni au carré militaire dédié à tous les Français d’Algérie « Morts pour la France », ni au cimetière juif attenant… Et cela en dépit de la toute récente visite du chef de l’État à Alger !

En d’autres termes, cela signifie que l’État français n’a pas voulu rendre hommage à nos morts en s’abstenant de déposer les trois gerbes habituelles… Alors qu’il a déposé une gerbe aux « martyrs » du FLN et à la place Audin (le communiste français collabo du FLN disparu en 1957) à Alger.

Une honte, un scandale !

 
 
http://www.nationspresse.info/?p=202576
 
 
PRESIDENT DE TOUS LES FRANÇAIS AVEZ-VOUS DIT !!

La Constitution doit établir les limites du pouvoir et protéger l’intérêt général.

*Quand un ministre du travail, Michel Sapin, vous affirme en direct sur BFM/TV, avec suffisance et un brin d’ironie, qu’un rassemblement de 500.000 personnes ne veut rien dire et que cela ne changera pas la décision du gouvernement qui fera de toute façon voter la loi.

*Quand un autre ministre, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de ce même gouvernement, avec un sourire angélique vous confirme qu’un demi-million de citoyens dans la rue ça ne prouve rien parce qu’un peu plus de 50% des Français ont voté pour François Hollande et donc pour ce projet puisqu’il faisait partie de son programme.

Cela veut dire tout simplement que les citoyens n’ont plus de voix dans ce pays est que nous ne sommes plus sous un régime de démocratie citoyenne.

Or la constitution de la 5e République, voulue et fondée par De Gaulle, est une démocratie semi-directe, dans laquelle les citoyens peuvent être appelés à statuer eux-mêmes sur certaines lois sociétales et cela soit par référendum proposé, soit par référendum d’initiative populaire.

-Article 3 de la Constitution du 4 octobre 1958 : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants (démocratie représentative) ou par voie de référendum (démocratie directe).

En France, depuis la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 même si cette initiative populaire n’existe toujours pas formellement il est possible de la distinguer au travers de l’articulation de deux articles de la Constitution :

-Article 72-1, alinéa 1 : Les citoyens peuvent faire usage de leur droit de pétition.

-Article 72-1, alinéa 2 : Puis de voter sur cette réforme locale au travers du référendum local.

La pétition a alors pour objet de demander l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée délibérante de la question (Assemblée Nationale) l’organisation d’une consultation des électeurs sur un sujet précis relevant de la compétence d’une collectivité territoriale.

(Sources : Referendum local, consultations locales et Constitution. 24 mars 2003, page 500, par Michel Verpeaux)

(Exemple : voir États généraux de la démocratie territoriale organisée par le Sénat entre décembre 2011 e septembre 2012)

Les 50% de Français qui ont élu le Président de la République ne sont pas forcément POUR le projet du « mariage pour tous ».

Les 50% de Français qui ont voté contre François Hollande ne sont pas forcément CONTRE le projet du « mariage pour tous »

Or François Hollande est le Président de tous les Français et son premier devoir est de solliciter l’avis de tous les Français…et qu’il en soit décidé à la majorité du vote citoyen.

Manu GOMEZ

 
 
Guy FORZY à écrit au Président HOLLANDE suite à sa repentance déguisée...
 
 
 

Toujours le 19 mars...

JT FR3 TOULON du 04_12_12. Merci à FR3

Patienter: fichier de 6 Mo...

 
 
 
 
Lettre d'Antoine Roch ALBALADEJO,
ancien général de la Légion Etrangère, président de l''association des Anciens du lycée Ardaillon
J'accuse François Hollande de mensonge. Au poste qu'il occupe aujourd'hui François Hollande a tous les moyens de savoir ce qui s'est réellement passé le 17 Octobre 1961 à Paris. Il peut ainsi vérifier que le FLN avait décidé d'organiser une manifestation au cours de laquelle il prévoyait la destruction de quelques installations parisiennes et quelques assassinats ciblés de membres du service d'ordre et du MNA, son adversaire politique.

Il pourra ainsi vérifier qu'il n'y eut pas 300 morts, mais 7, dont un Français, consécutifs à la violence de quelques meneurs du FLN. Quant aux 2300(!) blessés, on n' en trouve que peu de trace, sinon dans les déclarations mensongères d'anciens FLN.

J'accuse François Hollande de saboter tous les efforts faits par notre pays pour intégrer les immigrés. Comment aimer un pays dont le président fait de telles déclarations ? Chacun peut mesurer le désastre provoqué chez les jeunes maghrébins par de tels mensonges.

J'accuse François Hollande d'avoir serré dans ses bras des Ben Bella et autre Bouteflika. Des terroristes qui ont provoqué et encouragé les pires atrocités qui n'aient jamais été commises dans le monde. Des gouvernants qui au pire ont encouragé, sinon au moins fermé les yeux sur les crimes et les tortures atroces dont furent victimes des milliers de Harkis. Un individu, Bouteflika, qui s'est acharné à éradiquer notre langue en Algérie et qui aujourd'hui se noie dans ses mensonges sur la présence Française en Algérie, dont il peut mesurer la réussite tous les jours dans son pays ( prêt à demander réparations pour les ports, aéroports, hôpitaux, écoles, barrages, pétrole, gaz, etc...qu'on lui a laissés, intacts).J'accuse François Hollande de faire semblant d'oublier que 95% des esclaves furent vendus par leurs propres chefs de tribus Africains et que plus de 95% des Français n'avaient rien à voir avec ces crimes au fond de leurs provinces.

J'accuse François Hollande de toujours donner raison aux ennemis de la France, d'attiser leur haine des Français et d'abaisser ainsi son pays. Ce n'est sûrement pas le rôle d'un Président de la République digne de ce nom.
Général Antoine-Roch Albaladejo

Il est bon de répéter des vérités .
C'est Louis-Philippe qui donna en 1839 le nom d'Algérie à ce pays . Du temps de la colonisation turque, c'était la Barbarie .
Pourquoi le nom de Pieds Noirs ? C'est le nom que l'on donna au premiers colons qui transformèrent les marais insalubres de la Mitidja en région agricole prospère . Les colons portaient des bottes noires pour patauger dans les marais de la Mitidja . Ils avaient donc les pieds noirs . C'était aussi un clin d'oeœil au nom d'une tribu indienne en Amérique . Mais nos manuels d'histoire républicains ne voudront jamais relaté l'héroïsme de ces colons qui ne connaissaient pas les 35h

MONSIEUR HOLLANDE SACHEZ QUE VOUS ETES UN DES RARES FRANCAIS A VOUS REPENTIR SUR LES EVENEMENTSQUI SE SONT PASSES EN ALGERIE VOUS DEVRIEZ VOUS DOCUMENTER AVANT DE DERIVER COMME VOUS LE FAITES !

Je ne suis pas certain que cette position soit aussi innocente que ça !

IL FAUT REGAGNER DES POINTS AUPRES DE L'ELECTORAT MAGHREBIN, SUITE AUX SONDAGES QUI SONT EN CHUTE !!!!

 
 
http://www.sudouest.fr/2012/12/30/ultime-hommage-a-boussad-azni-921512-3900.php
 
 
Lettre ouverte à Hollande l'historien




Monsieur le président,

J'ai hésité avant de vous écrire cette lettre. J'aurais pu me contenter d'un méchant texte dénonçant la partie de votre discours devant les parlementaires algériens, cette partie où vous abaissez la France, la salissez, elle et ces générations qui nous ont précédés et ont fait sa grandeur qui visiblement vous dérange. La gravité des choses mérite que je m'adresse à vous directement, ce qui surtout me garantira, du fait du respect dû à votre fonction, car, le ciel en soit loué, vous n'êtes que de passage, ce qui me garantira donc de maitriser mon expression et de ne pas sombrer dans la vulgarité, chose qui m'arrive hélas trop fréquemment. Ça vient peut-être de mon passage chez les parachutistes, même si ce fut, et il m'arrive de le regretter parfois, bien après les événements dont vous parlâtes à Alger.

Passés la colère et le dégout, il faut le dire, je suis revenu à des dispositions d'esprit plus urbaines qui me permettent de tenter d'analyser ce qui s'est passé là-bas, en Algérie pendant ces deux jours.
Ce matin, en y pensant, m'est revenu un souvenir vraiment anodin, et même hors sujet, qui, malgré tout, me permet de vous caractériser, au moins pendant ces deux jours. Figurez-vous qu'il y a une vingtaine d'années de cela je me suis mis à la bureautique en achetant mon premier PC. Je n'y connaissais pas grand-chose, et même, pour tout avouer, rien du tout. Je me suis donc fait aider par un ami qui avait cet avantage de travailler dans l'informatique et qui pouvait donc m'éclairer de ses conseils. Je passe sur la partie hardware pour en venir tout de suite à la partie software. Avec la machine était livré un logiciel qui s'appelait "works" et qui faisait un tas de choses dont ce qui m'intéressait le plus, à savoir traitement de texte et tableur. Mon ami qui connaissait mes besoins, et qui savait notamment que j'écrivais beaucoup à l'époque, me conseilla de laisser tomber ce logiciel et de me fournir un logiciel pour chacune des fonctions que j'utiliserais le plus. Un peu étonné, je lui demandé pourquoi dépenser encore davantage d'argent, c'était cher à l'époque, alors qu'on m'offrait un logiciel qui faisait tout ce dont j'avais besoin. Et il m'a répondu que comme beaucoup de choses multitâches, ce logiciel qui faisait tout ne faisait rien de bien. Si ce souvenir, on se demande pourquoi il est resté coincé dans un coin de mon cerveau, m'est revenu en mémoire, c'est bien parce que ce qu'il m'a dit ce jour-là vous convient parfaitement : vous n'avez pas été un bon historien, loin s'en faut, et vous avez été un mauvais président, même indigne si j'ose me permettre. Allez, osons!

Je dois dire que ma méfiance est apparue dès mercredi soir quand vous avez dit que vous ne veniez pas pour faire repentance, mais pour dire la vérité historique. Le premier point m'a étonné et je me suis même dit que vous aviez peut-être retrouvé deux pièces qui vous manquaient. Quant au second, il m'a laissé pour le moins pantois. Je me suis dit : "mais quelle présomption pour un homme, fût-il président de la République, de vouloir révéler la vérité historique!" Qui êtes-vous donc pour prétendre dire l'histoire? Même les vrais historiens, du mois ceux qui n'ont pas chopé le melon, savent se montrer plus humbles. Et qu'aviez-vous à nous dire que nous ne sachions déjà? On ne vous a pas attendu pour connaitre ce que fut la colonisation de l'Algérie. On ne vous a pas attendu non plus pour connaitre la guerre d'Algérie, même s'il reste quelques zones d'ombre qui n'ont peut-être pas d'ailleurs vocation à être éclairées avant que tous les acteurs des événement aient disparus. Mais on en sait bien assez pour en connaitre le déroulement général, les faits les plus marquants, et même comprendre que les armées françaises ont vaincu les rebelles algériens sans que pour autant on sache en tirer avantage. Mais finalement tout cela importe peu ici. Ce qui importe c'est la manière dont vous vous êtes fait historien.
Historien de pacotille devrais-je ajouter. Même pas d'ailleurs puisque ce n'était pas votre intention réelle que de faire œuvre de pédagogie. Il vous fallait brader l'honneur de la France dans des buts politiques. Vous n'avez pas hésité à le faire, même si vous avez essayé d'y mettre les formes.


Vous devriez pourtant savoir, monsieur le président, vous qui avez fait de brillantes études, que l'histoire n'est pas un saucisson en rondelles qu'on sélectionne en fonction de son interlocuteur, en fonction de ce qu'il veut entendre. C'est pourtant ce que vous avez fait. Or l'histoire est un tout, une chose complexe, un enchainement de causalités, de faits, d'intentions dans un environnement particulier. Comme on ne peut détacher la Terreur de la Révolution française, pour affirmer que cette dernière fut un grand moment de fraternité retrouvée. C'est pourtant ce que vous avez fait en résumant 132 ans de colonisation aux souffrances des Algériens et la guerre d'Algérie à une suite d'atrocités commises par l'armée française. C'est un peu court.

Je ne vais pas tenter de vous éclairer d'autant plus que vous savez très bien que ce que vous avez dit est plus que réducteur. Mais je me permettrai de vous rappeler certains points de manière brève.
Tout d'abord le peuple algérien dont vous parlez. Pour qu'il y ait peuple il faut qu'il y ait patrie. Or voilà ce que disait Ferhat Abbas un des leaders du FLN en 1936 : "… Et cependant je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n'existe pas. Je ne l'ai pas découverte. J'ai interrogé les vivants et les morts; j'ai visité les cimetières : personne ne m'en a parlé…" Eh oui, monsieur le président, l'Algérie, c'est une créature de la France qui s'est bâtie avec elle et contre elle. Sans la France pas d'Algérie et pas d'Algériens. Et puis qu'appelez-vous Algériens? Les Français qui étaient installés depuis des générations sur cette terre, ces Français dont nombre n'avaient jamais foulé le sol de la métropole, n'étaient-ils pas Algériens. Quand en France certains parlent des Français de fraiche date auxquels ont pourrait éventuellement retirer la nationalité à cause de leur conduite, vous êtes l'un des premiers à vous révolter en prétendant qu'on ne peu faire de différence entre les Français selon leur ancienneté dans la nationalité. Pourquoi n'en aurait-il pas été de même avec tous ces gens qui avaient leur vie là-bas, et souvent une vie bien modeste qui les éloigne de l'image qu'on veut leur donner d'exploiteurs des richesses locales. Ces gens-là, monsieur le président, vous les avez délibérément voués au mieux à l'oubli, au pire à l'opprobre.

Vous avez parlé des massacres de Sétif. Vous n'en avez pas cité les causes. Et surtout vous avez omis de dire que ces massacres ont donné dix ans de répit, comme l'avait prédit le général Duval qui en fut le maitre d'œuvre. Et qu'ont fait de ces dix ans les gouvernements de la IVème République. Rien, absolument rien! Vos amis socialistes de l'époque ont laissé pourrir une situation au point d'interdire toute possibilité aux gens qui peuplaient ces départements français de pouvoir continuer à vivre ensemble, en tant que Français ou en tant qu'Algériens, ce n'est pas le problème.

Devrais-je vous parler aussi des apports positifs de la colonisation? Du travail des médecins, des hôpitaux, de l'hygiène, de toutes ces choses qui ont permis à la population indigène de décupler en 132 ans? Des travaux d'irrigation ou d'assèchement qui ont permis l'extension des cultures? De l'alphabétisation? Du développement des voies de communication? Certes les rapports n'étaient pas égaux, et personne ne le niera. Mais étaient-ils davantage équitables quand le colonisateur était ottoman avant que la France ne le déloge? Les Arabes qui ont colonisé les Berbères plus tôt, ont-ils été assez généreux pour leur laisser conserver leur religion et leur culture? En quelques mots, vous avez noirci un tableau aux multiples nuances en condamnant de façon définitive 132 ans de présence française.

La guerre non plus ne fut pas cette suite de crimes et de tortures que vous avez indiquée en tribune. Inutile de développer, car c'est une évidence. Comme c'est une évidence que si crimes et torture il y a eu c'est bien du fait de la démission des politiques, vos amis socialistes encore. Mais c'est tellement plus simple de salir les militaires qui ont satisfait aux objectifs qu'on leur avait donnés. Alger fut nettoyé, les attentats cessèrent et des dizaines de vies furent sauvées. Les militaires n'ont aucune honte à avoir de ce qu'ils ont fait. Ils ont fait les choix qu'il fallait faire étant données les circonstances.

Et pour en terminer avec ce survol, vous avez oublié et les circonstances de la colonisation et ses motifs. Vous avez oublié de contextualiser, vous avez oublié de rappeler que beaucoup de dirigeants politique de la IIIème République, ceux de gauche essentiellement, car les autres y étaient généralement opposés, parlaient du devoir d'apporter la civilisation à des peuples en retard. Même Blum tenait ce discours. Pour eux ce n'était pas un crime que de coloniser. Mais vous, vous préférez juger avec les valeurs, vos valeurs, actuelles. Mais peut-être ne jugez-vous-même pas, peut-être adaptez-vous simplement vos propos à votre auditoire. C'est encore pire!

Tiens! Votre auditoire, parlons-en! Les Algériens eux, n'ont sans doute fait que souffrir. La guerre, ils l'ont faite à la loyale comme on dit, sans exactions, sans tortures, sans massacres sans doute. Ils n'ont jamais tué de civils innocents, ni d'enfants. De vrais saints! Oui, monsieur le président, quand on se targue de dire la vérité historique, on parle de tout. On rappelle par exemple que les accords d'Evian ont été violés, on rappelle le massacre des harkis, on rappelle les massacres d'Oran, et toutes sortes d'horreurs. Mais il semblerait que de l'autre côté de la Méditerranée la vérité historique ne soit pas la bienvenue dès lors qu'elle attente à l'honneur et à la dignité du pays.

Vous voyez, monsieur le président, nous les Français, du moins ceux qui aiment leur pays, on n'en demande pas tant. On ne demande pas que la face sombre de notre histoire soit occultée. Nous sommes prêts à l'assumer. Mais nous ne voulons pas que seule cette face sombre soit montrée. Et c'est ce que vous avez fait en résumant 132 ans de colonisation aux souffrances des uns et aux crimes des autres. Des vôtres aurais-je dû écrire. Mais le sont-ils vraiment?
Oui, vous avez été un bien piètre historien en ce jeudi 20 décembre. Et un président indigne, car un vrai chef d'Etat ne salit pas son pays surtout devant d'anciens ennemis. Votre visite d'hommage à la plaque commémorative du traitre Maurice Audin en dit long sur votre attachement à la France. J'aurais préféré vous voir à la récente cérémonie d'inhumation du Général Bigeard à Fréjus. Il ne fallait pas y compter. Vous avez préféré salir sa mémoire et celle de tous ses compagnons d'armes lors de votre visite en Algérie. Quand un chef d'Etat célèbre les traitres à leur patrie et crache sur la mémoire de ceux qui se sont battus pour elle, il n'y a plus aucun espoir.

A un de ces jours. Les occasions ne manqueront pas avec vous.


Envoyé par Expat dans Un Français en Russie le 12/21/2012 09:43:00 PM

 
 
ACTUALITE 2012