![]() |
Passé le 3 juillet 2012, jour anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Passé la date du cinquantenaire de la sortie d'Algérie des populations françaises toutes ethnies confondues ; Passé les indécentes cérémonies plus festives que commémoratives organisées par les élus municipaux de villes du bord de la Méditerranée; Passé la rivalité grotesque des deux métropoles de notre mer du sud, Marseille et Nice, s'autoproclamant l'une et l'autre capitale des " pieds-noirs ". Si ce fut vrai pour Nice, ce ne l'est plus depuis le 18 juin 2011, date de l'apparition en " grande pompe " d'une statue de De Gaulle au cur de la Cité. Nice devait son titre de capitale au patriotisme de son Maire d'alors, Jean Médecin, héros de la bataille de Verdun au cours de laquelle il défendit brillamment l'intégrité nationale. En 1962, l'édile, peu enclin à suivre aveuglement la politique gaullienne de désagrégation de la Nation, ouvrit grand, sans " tambour ni trompette ", les portes de sa Cité aux " pelés et galeux " de l'ex province française d'AFN, blessés, désorientés et révoltés, jetés dans l'incertitude du lendemain, et cela d'une manière contraire à l'attitude de rejet qu'eut l'ignoble Gaston Deferre, Maire socialiste de Marseille soutenu par les Rouges et les bobos phocéens. Ces derniers furent atteints du tic nerveux de l'exclusion dès qu'apparut sur les murs du Château d'If l'ombre du premier navire transportant des réfugiés d'Algérie ; Passé la lecture tendancieuse de l'éditorialiste Ph. Courtois dans l'ultime plaquette de Nice-Matin, il cherchait à nous faire regretter l'échec en janvier 1956 du groupe collaborationniste algérois dans sa tentative d'instaurer une " trêve civile ", seule formule miraculeuse, selon la famille de pensée du rédacteur, du bien vivre ensemble des diverses ethnies algériennes. Notre sympathique imaginatif, de la même trempe que ceux qui rêvaient en 40/44 du bien vivre ensemble avec Berlin, négligeait de nous conter que l'idée de la trêve avait mûri dans l'esprit des maîtres de chur du courant libéral algérien, une faune politico-financière proche des indépendantistes. Ces derniers, des malins, prirent soin de s'appuyer sur la notoriété d'Albert Camus pour arriver à leur fin. Si, le nobélisé, naïf y crut un court moment, il reprit vite ses esprits et s'en éloigna aussitôt. Il s'était rendu compte que les musulmans du groupe, les Lebjaoui, Ouzgane, Moussaoui et Amrame, assistés de l'abbé et pharisien Jean Scotto de Bab-bel-Oued, qu'escortait une poignée de libéraux dépravés et complices du FLN, lui tendaient un piège. Un an plus tard, parlant d'eux avec Charles Poncet, Camus reconnaissait : " Ils nous ont bien eus tout de même ".Dès cet instant, l'écrivain fera silence sur la tragédie algérienne. Sa mort lui épargna d'en voir la fin. Il nous laissa cependant un message : " Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère ". Quant au plaideur journalistique du bien vivre ensemble, nous lui
conseillons pour mieux appréhender le sujet, toujours d'actualité
dans les zones de non droit, de lire attentivement ce qu'écrivait
dans sa " Chronique universelle " Abdi al-Rahman IBN KHALDUN,
philosophe et historien Tunisien mort au Caire en 1406. L'érudit
arabe n'était guère tendre envers ses coreligionnaires :
: " Ils, les arabes, dénonçait-il, sont une nation
sauvage aux habitudes de sauvagerie invétérée. La
sauvagerie est devenue leur caractère et leur nature. Ils s'y complaisent
parce qu'elle signifie qu'ils sont affranchis de toute autorité
et de toute soumission au pouvoir. Mais cette attitude naturelle est incompatible
et en contradiction avec la civilisation. Toutes les habitudes des Arabes
les conduisent au nomadisme et au déplacement. Or, c'est là
l'antithèse et la négation de la sédentarisation
qui produisent la civilisation. Par exemple : les arabes ont besoin de
pierres pour leur foyer et leur cuisine - ils les prennent aux maisons
qu'ils détruisent dans ce but. Ils ont besoin de bois pour leurs
tentes, pour les étayer et en faire des piquets. Ils abattent les
toits pour en tirer le bois dans ce but. La véritable nature de
leur existence est la négation de la construction qui est le fondement
de la civilisation. Tel est généralement leur cas. De plus,
c'est leur nature de piller autrui. Ils trouvent leur pain quotidien à
l'ombre de leurs lances. Rien ne les arrête pour prendre le bien
d'autrui. Que leurs yeux tombent sur n'importe quel bien, mobilier ou
ustensile, et ils s'en emparent. S'ils arrivent à la domination
et au pouvoir royal, ils pillent tout à leur aise. Il n'y a plus
rien pour protéger la propriété et la civilisation
est détruite. Selon certains "benêts utiles " de retour d'Algérie tout heureux d'avoir retrouvé dans leur ancien chez soit spolié, la tapisserie posée par leur père, l'atavisme anarchique et destructeur des arabes que leur prête les résidants Européens des zones de non droit en France s'estomperait en pays d'Orient. Qu'Allah les entende ! Passé l'inauguration du mémorial du cinquantenaire réalisé par Roland Moreau né à Oran d'un père parisien et d'une mère juive, il est dommage que le talentueux sculpteur n'ait su faire le distinguo entre déchirure et blessure ulcérative, celle qui accompagne depuis un demi-siècle les souffrances morales endémiques d'une large majorité de la diaspora française sortie d'Algérie. Moreau, selon la journaliste Nicole Laffont, aurait quitté l'Algérie en 1957, à l'âge de 17 ans, un tout jeune homme donc. A cet âge là, on oublie parfois tout enseignement religieux quel qu'il soit ce qui nous semble vrai sinon l'artiste aurait invoqué en parlant des défenseurs de la province française, qu'ils appliquaient la loi du Talion chère au peuple hébreu au lieu de nous parler d'atrocités des deux côtés, dans les deux camps et de souhaiter un pardon bilatéral. Nous lui laissons le droit de se flageller pour racheter ses péchés de jeunesse ; Passé les révélations de Nice-Matin sur l'obscurcissement d'Alger, dite la ville blanche, par les bottes noires des soldats allemands durant leur prétendue occupation de la Cité... Comment est-il possible de publier une telle énormité dans un journal dit sérieux à moins que toutes les informations qui y sont publiées ne soient de la même qualité de " vérité "... que cette dernière ; Passé juillet 2012, une mise au point est néanmoins
nécessaire. Elle cible certains animateurs de colloques à
l'idéologie business variable. Volontiers donneurs de leçons,
de celles qu'ils reçurent de leurs professeurs d'histoires tronquées,
les soixante-huitards marxistes, habiles à utiliser les techniques
de la désinformation historique et à donner de l'événement
tragique de la fin de l'Algérie française une fausse version
guidée davantage par le sens qu'ils veulent avoir de l'histoire
que par le souci de la vérité. A moins que l'opinion qu'avait
Pétain sur l'inaptitude des Français à se souvenir
de leur passé et le jugement qu'avait De Gaulle sur l'hérédité
bovine de nos compatriotes ne soient des vérités à
prendre en compte avant de psychanalyser leurs divagations. Nous sommes en 2012, 58 années après le 1° novembre 1954 et les premiers crimes du F.L.N., 54 années après le 13 mai 1958 et l'énorme supercherie orchestrée par de Gaulle et les siens, par le vent pourri qu'ils semèrent et la tempête que récoltèrent les Français d'Algérie. Aujourd'hui, il serait temps que la calomnie cesse et que les négationnistes de cette période se taisent au moins par respect pour les milliers de morts et disparus et plus particulièrement pour nos camarades Harkis et ceux qui sont tombés pour la défense de l'Algérie Française et que les détracteurs viscéraux cessent de cracher d'une manière continue sur le tombeau des capitaines. Au seuil du quatrième trimestre 2012, il est temps que les lumières de la " fête "s'éteignent, que les " baveux " du politiquement correct se taisent, que les collaborationnistes du dégagement de la France en Algérie viennent à résipiscence, que certains politiciens arrêtent leurs indécentes danses du ventre à chaque veille d'élections, quant aux autres, les chasseurs de scalps, nous n'avons que mépris pour eux, à un degré moindre cependant que celui que nous éprouvons envers nos compatriotes serviles en direction du pouvoir quel qu'il soit. Le bureau directeur de l'A.D.E.P NICE le 15 août 2012 |