VIE DE L'ASSOCIATION...

 

 
 
 
L' Association des Anciens Combattants Roquettans adhère à l' A.SA.F. Soutien à l'Armée Française.
 

L'A.A.C.R. est CONTRE le 19 mars 1962

 
CONTACT:
 

 

 

 
François MITTERAND à propos du 19 mars 1962, je vous invite à visionner la vidéo proposée ci-dessous :
 

 

 

 
 
Les gens de la FNACA auront beau dire, le 19 mars 1962 est bien le jour de la victoire
des terroristes FLN sur l'Etat Français...
H.C.
 
 
 
19 mars 1962, cessez-le feu pour certains, mais pourquoi réclamer la carte dite "à cheval"et encaisser la pension du Combattant, alors que certaines plaques affirment que le 19 mars est la "Fin de la guerre d'Algérie"

Pourtant, jusqu’en 1964, des civils et des militaires (540...) vont mourir d’un cessez le feu qui n’a pas arrêté la guerre.
 
 

... Dans un premier temps et pour réduire ce coût, M. Guilloteau proposait d’abord d’attribuer immédiatement la carte du combattant à ceux qui totalisant 120 jours de présence sur le sol algérien avaient débuté leur séjour avant le 6 juillet 1962, mesure qui concerne actuellement 8 000 militaires pour un coût annuel estimé à un peu plus de 5,5 millions d’euros annuels.
M. Kader Arif, ministre délégué chargé des anciens combattants, n’a pas souhaité recueillir favorablement cette proposition de loi, rappelant pour le premier point que la guerre d’Algérie avait pris officiellement fin le 2 juillet 1962 et que par conséquent la carte du combattant ne pouvait être décernée pour une présence jusqu’en 1964.

En revanche, il s’est engagé à faire de la carte dite « à cheval » (séjour commencé avant le 2 juillet et poursuivi après) une priorité dans le cadre de la préparation du budget 2014! 

 
 
Deux versions: épingle et magnet
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Obsèques de Fernand ACHARROK
 
 
 
 
1982 Télévision française...
 
 
Pierre Cassen   exprime ses inquiétudes sur la situation algérienne.
Constatant que les Algériens sont incapables de régler leurs problèmes depuis près de 60 ans, il propose des solutions fortes qui doivent venir de la France.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
le C.N.R. a commémmoré l'anniversaire du massacre gaulliste du 26 mars 1962, à Alger.
 
 
Date honteuse...
 
 
 
 
 
 
 
 

TOUL - LES INCROYABLES HISTOIRES DE MEURTHE-ET-MOSELLE« La Trahison » du Général de Gaulle

Le président de la section locale de la FNACA est le seul à détenir des images de la visite de De Gaulle à Toul en 1961. Et surtout de l’accueil réservé par deux habitants, mécontents des négociations en cours avec l’Algérie.

 
 

Monsieur le président national de la FNACA

Non monsieur le directeur, la FNACA ne relève pas l’affront à Béziers, j’ai dans la main un exemplaire de votre revue l’Ancien d’ Algérie N° 536 de 2015, qui m’a été remis par un de vos militants. Je suis moi aussi un ancien de la guerre d’ Algérie, que je n’ai pas faite derrière un bar de mess d’officiers ou chauffeur d’un colonel, mais comme sergent dans un commando de chasse, j’ai été libéré le 21 avril 1961 la veille du Putsch des généraux d’ Alger, où a participé à juste titre Hélie Denoix de Saint Marc, Commandant du 1° REP, dont le maire de Béziers à donné le nom à la place de la honteuse plaque du 19 mars, qui n’a pas été la fin de la guerre d’ Algérie, comme vous le prônez, puisque le FLN n’a pas respecté les accords d’ Evian, qui de se fait ont été caducs, je rappelle à vos pisse-copie, qu’après le 19 Mars, il a eu plus 500 militaires français de tués, 2000 civils enlevés, torturés, assassinés après avoir pour les femmes servi de prostituées dans les bordels militaires du FLN, 60 000 Harkis de massacrés. Alors commémorer la forfaiture du FLN, pour honorer ceux qui sont morts pour la France, c’est un affront et une honte, comme c’est une honte encore aujourd’hui, d’insulter les anciens combattants des commandos de chasse sur Internet ( voir le site P16), en les traitant de SS de l’armée française.

Non l’Algérie n’était pas inconnue Monsieur le directeur, comme l’écrit un de vos journalistes, c’était la France, avec trois départements français, elle n’était pas plus inconnue pour les appelés dont je suis, que la Bretagne pour un alsacien, ou la Normandie pour un provençal.

Quant à Monsieur Hélie de Saint Marc, vous oubliez qu’il a été déporté, et qu’il porte des décorations qui prouvent qu’il a toujours été un patriote, mot qui parait inconnu pour vos militants, qui se gargarisent d’être de gauche, communistes, ou socialistes, en oubliant que le mot NAZI est la contraction en Allemand de « National Socialiste » et que le mot URSS « union des républiques socialistes soviétiques «  ont 150 millions de morts sur la planète sur la conscience en essayant d’imposer la doctrine du Juif Allemand Karl Marx .

Je vais vous expliquer pourquoi j’ai quitté la FNACA rapidement, et oui j’en est fait partie par erreur...

Vous cachez bien votre duplicité. Les commandos de chasse étaient mis à toutes les sauces, et en particulier à la fouille des grottes, où les autres compagnies opérationnelles, ne se bousculaient pas au portillon pour le faire, j’ai donc fouillé une grotte avec mon groupe, dans le massif de l’Ouarsenis à plus de 1000 m d’altitude, il n’y avait personne dans cet grotte, donc sans danger, mais la première chose que nous découvrons c’est une jeep démontée, la seconde, une tenue d’homme grenouille, nous étions à 300km de la mer ! mais la troisième (nous étions en 1960) un fusil de guerre français tout neuf MAS 49/56 donc dernier modèle, sans N° matricule , ce qui veut dire qu’il avait été sorti de la manufacture d’armes de Saint Étienne, pièces par pièces par la CGT, courroie de transmission du parti communiste, ensuite remis au réseau Jeanson (dont Monsieur Serge Drouot rend hommage à leurs collègues algériens, non pas assassinés, mais exécutés à juste titre) ce MAS 49/56 remis au FLN, pas pour nous embrasser sur la bouche. Ces gens de gauche sont des traitres à leur Pays, car l’ Algérie était la France, et traitre à leur race, car nous ne somme pas des Arabes. Du moins pas encore.

Un dernier mot au sujet de vos interlocuteurs Michel Perrin et Jean–Philippe Ould Aoudian qui témoignent, je pense comme cuisiniers dans la Marine il n’ont pas dû entendre souvent des balles leur siffler aux oreilles !!!

Je ne vous salue pas.

Charles G. De Groucy Neuville

 
 
Rappel!
 
PUBLIÉ LE 20/02/2017 À 11:16

"Est-ce qu'on imagine le général de Gaulle dire : 'Je vous ai compris !' ? Ben oui, justement, il l'a dit", lance Pascal Praud. "Et les Français d'Algérie - ceux qui ont crû De Gaulle à Alger en 1958 avant de prendre le bateau en 1962 - ou leurs enfants s'en souviennent encore", poursuit-il.

"'Je vous ai compris' sont des paroles de trahison", tonne le journaliste. "Quand Emmanuel Macron reprend cette formule, ou il inconscient, ou il ignore l'Histoire de France", estime-t-il. "Macron ne sera pas le scénariste des films d'Alexandre Arcady", assure Pascal Praud, qui conseille au candidat d' "En Marche !" de "revoir Le Coup de sirocco".

 
Une des raisons d' inaccessibilité pour 100 ans des archives de L'Algérie Française.
 

Évian. 19 mars 1962. : Des accords sans aucune validité juridique

Pouvait-on au moins espérer que les accords conclus avant l'indépendance comporteraient des engagements qui protégeraient les intérêts français durant une période de transition ? En France, les prétendus accords d’Evian ont été salués par une explosion de soulagement comparable, toute proportion gardée, à celle qui accueillit Daladier au retour de Münich: ils annonçaient le retour des jeunes du contingent !
Mais quelle était leur portée véritable A l'usage des électeurs du référendum de 1962, la Documentation française a édité une plaquette intitulée "Les accords d'Evian" qu'on peut aisément se procurer encore aujourd'hui. S'il dispose d'une incontestable force de communication ce titre est parfaitement erroné ! Dès la seconde page, on ne parle plus d'accords mais "des termes fixés par les Déclarations d'Evian". Jamais, dans le texte lui-même, le mot accord n'est utilisé ! Entre "des accords" et "des déclarations", il y a pourtant plus qu'une nuance !

Le 20 mars 1962, le général de Gaulle, Président de la République, par un message au Parlement, présente ce document. Lui même se garde bien d'user du terme accords. Il le désigne comme reproduisant "la conclusion des négociations d'Evian avec les représentants du FLN". Si on est doté d'un solide sens de l'humour, relire aujourd'hui ce document officiel peut constituer un exercice tout à fait réjouissant. On y apprend que les "droits de propriété (des Européens en Algérie) seront respectés. Aucune mesure de dépossession ne sera prise à leur encontre sans l'octroi d'une indemnité équitable préalablement fixée" (...) "Ils auront une juste et authentique participation aux affaires publiques" et "une équitable participation... dans les diverses branches de la fonction publique " (algérienne).

"La mise en valeur des richesses du sous-sol" (saharien) sera assurée par un organisme technique "ayant un caractère paritaire" (mi-algérien, mifrançais)." Les textes officiels (lois et décrets, algériens) seront publiés ou notifiés dans la langue française en même temps qu'ils le seront dans la langue nationale". Etc., etc...
Si, bien qu'ils aient été violés dès la première heure, aucun gouvernement français n'a jamais tenté un quelconque recours devant la cour internationale de Justice de La Haye, c'est que l'existence des "accords" d'Evian en tant que contrat ayant une valeur juridique internationale est des plus douteuse. Et ceci pour une série de raisons dont une seule serait suffisante pour assurer leur nullité:

1 - Les "accords" se présentent sous la forme d'un texte diffusé unilatéralement par la Documentation française et publié au J.O., texte dépourvu des signatures, tant des trois négociateurs français (Louis Joxe, Robert Buron et Jean de Broglie) que de celles des quatre négociateurs désignés par le FLN (Belkacem Krim, Saad Dahlab, Ben Tobbal, M'hamed Yazid). On ne sait donc ni si les parlementaires ont réellement donné au texte leur accord formel (et nous allons voir que les raisons d'en douter sont des plus sérieuses), ni quelle entité ils étaient censés avoir engagée par leur éventuelle signature.

2 - des deux parties à la négociation, l'une avait un statut d'Etat souverain tandis que l'autre était un "Front", c'est à dire un rassemblement politico-militaire auquel la France s'est refusée, du moins jusqu'au jour du scrutin d'autodétermination - qui est postérieur aux accords - à reconnaître toute existence légale. Ne voulant pas davantage reconnaître le GPRA en tant que Gouvernement provisoire de la République algérienne, la France a pu certes trouver pratique de négocier avec le FLN. Mais la nature juridique exacte de la personne morale qu'elle s'est ainsi choisie comme partenaire à la négociation, reste à définir.

Comment dès lors soutenir valablement que les gouvernements qui se sont ensuite succédés à Alger étaient tenus par des "accords" conclus par un ectoplasme juridique ?

3 - Le texte des "accords" d'Evian ne stipule rien. Il se borne à énoncer des intentions. Relatant ce qu'on pouvait savoir des négociations d'Evian, la presse de l'époque ne parlait d'ailleurs jamais que de la publication prochaine de "déclarations d'intention" (cf. par exemple Le Figaro du 7 mars 1962). Le terme accords, terme abusif inventé par des "communicateurs", n'a été introduit que tardivement comme titre de la plaquette publiée par la Documentation française. Il s'est ensuite imposé dans le langage courant. Mais à tort.

Le référendum du 8 avril 1962 "autorisait" le Président de la République "à conclure les actes qui seront à établir après que les Algériens se soient prononcés par référendum". L'essentiel était donc renvoyé dans le futur, après que l'Algérie serait devenue indépendante et souveraine. "Si elles sont adoptées par les populations algériennes lors du scrutin d'autodétermination, elles (les déclarations gouvernementales) acquerront la valeur d'un texte organique du nouvel Etat et serviront de base aux conventions qui seront ultérieurement conclues".

"Acquerront la valeur", "serviront de base", "seront ultérieurement conclues". Qui donc, au nom de l'avenir, prenait de tels engagements ? Qui était lié par eux ?

4 - ce faisant, le gouvernement français a offert à l'autre partie l'occasion de l'enfermer dans un piège. Puisque les négociateurs d'Evian n'étaient là qu'en tant qu'envoyés du FLN et non en tant que membres du gouvernement provisoire algérien ou plénipotentiaires délégués par lui, les textes vers lesquels la négociation s'orientait devaient, pour prendre valeur d'engagement, être préalablement soumis aux instances décisionnaires de la révolution algérienne.

Avant de conclure la négociation, les représentants du "Front" demandèrent donc à se rendre à Tripoli, soumettre l'état des discussions au GPRA, gouvernement provisoire en exil, et au CNRA, Conseil national de la Révolution algérienne, instance d'orientation politique du FLN. Ces consultations offraient l'occasion d'une surenchère. Allié à Ben Bella, lequel avait été récusé comme négociateur par la France et en avait conçu l'amertume qu'on imagine, Boumedienne obtint du CNRA, le 7 juin 1962, que les textes en cause soient secrètement rejetés. Secrètement, voulait dire que les négociateurs français devaient tout ignorer de ce rejet qui ne serait révélé au grand jour que lorsque l'indépendance serait devenue un fait acquis.

En revanche et pour sa propre part, le gouvernement français s'est lui-même lié par ces textes. Ceci d'une manière d'autant plus rigoureuse qu'il les fit sacraliser en France par le référendum du 8 avril 1962 ! En somme, ces "accords" de dupes, en réalité de simples déclarations d'intention unilatérales, ne se sont jamais imposées qu'à l'une des deux parties, l'autre ayant dès l'origine et secrètement décidé qu'ils seraient nuls et non avenus.

5 - quelques années plus tard, à l'occasion d'un contentieux (arrêt Morali), le Conseil d'Etat a eu l'occasion de s'interroger sur la nature exacte des "accords" d'Evian. Ne parvenant pas à la définir lui-même, ce qui est déjà assez
symptomatique, il renvoya la question au gouvernement. Embarrassé, ce dernier mit quelques délais à lui répondre. Puis il argumenta... comme il put.

"Les déclarations du 19 mars communément désignées (sic) sous le nom "d'accords d'Evian" constituent une convention internationale", affirma-t-il, en raison d'une part de l'échange de lettres entre le Président de la République française et le Président de l'exécutif provisoire algérien et d'autre part du fait de leur enregistrement du 24 août 1964 au Secrétariat général des Nations unies (réponse du ministre des Affaires étrangères au Conseil d'Etat - mars 1968).

Cette thèse officielle est aussi contournée que fragile. En effet, "l'exécutif provisoire" dont elle se sert pour tenter d'attribuer une portée juridique internationale aux "déclarations" du 19 mars, ne doit être confondu ni avec le gouvernement provisoire de la République algérienne en exil (GPRA) que le gouvernement français ne reconnaissait d'ailleurs pas, ni avec le gouvernement algérien qui, après le scrutin d'autodétermination, s'est mis en place à Alger à compter du 3 juillet 1962.

Cet "exécutif" est une institution éphémère, exclusivement destinée à préparer le scrutin d'autodétermination. Il n'a eu d'existence que du 19 mars au 3 juillet 1962. Il a été créé et mis en place par le gouvernement français lui-même et ne pouvait tirer sa très provisoire légitimité que de lui. Il ne pouvait représenter que lui. C'est d'ailleurs le gouvernement français qui a désigné son président en la personne d'Abderrahmane Farès, grand notaire algérois, précédemment président de l'Assemblée algérienne.

Quel que soit le respect que l'on doit à ce très honorable personnage, un échange de correspondance entre lui et le chef de l'Etat français possède à peu près la même valeur contractuelle et internationale qu'un échange de notes entre le chef du gouvernement et un préfet. Pour contracter ces fameux "accords", il n'y avait toujours pas deux parties, mais une et une seule: l'Etat français.

Quant à l'enregistrement, deux ans plus tard et à la seule initiative de la France, du texte de ces déclarations au Secrétariat général du "machin", il évoque irrésistiblement un classement sans suite aux archives de l'histoire.

6 - D'ailleurs, même le président de cet "exécutif provisoire" a, dans sa réponse, pris de précautionneuses distances. Tandis que la lettre du général de Gaulle évoque "la mise en vigueur des déclarations du 19 mars", (à noter qu'à nouveau, le Général évite soigneusement d'utiliser le terme "accords") la réponse de M. Abderrahmane Farès se limite, sans prendre en retour le moindre engagement, à donner acte au chef de l'Etat français que la France "transfère ses compétences" à l'Algérie !

A supposer que M. Farès ait disposé d'une quelconque légitimité pour parler au nom de l'Algérie indépendante, lui non plus ne l'a prudemment liée en rien. Il s'est borné à enregistrer les intentions unilatérales du gouvernement français !

En résumé, en tant qu'instruments de droit inter-national, les "accords" d'Evian n'ont jamais existé. C'est bien pourquoi ils n'ont jamais été utilisés comme tels. En revanche, en publiant unilatéralement ces "déclarations" et en soumettant leur approbation au référendum, le gouvernement français se liait irréversiblement.

Il s'engageait notamment à maintenir son assistance économique au niveau précédent, celui du financement du Plan de Constantine. Il se livrait surtout à un retentissant effet d'annonce. Devant l'opinion tant métropolitaine qu'internationale, il proclamait: la guerre est finie, je me suis débarrassé de cette "boîte à chagrin" !... La manière importait peu.

Afin que l'analyse soit exhaustive, on peut aussi examiner la validité juridique des "accords" d'Evian non plus en tant que documents contractuels internationaux mais sur le plan intérieur. On constate alors que le décret n° 62 - 315 du 20 mars 1962 a préalablement exclu du scrutin sur le référendum du 8 avril 1962 les citoyens français les plus directement concernés par son objet, à savoir ceux, européens ou musulmans, qui habitaient les départements d'Algérie. Le caractère conforme à la Constitution d'une telle disposition d'exception resterait à apprécier.

En revanche, son effet moral sur les Français d'Algérie fut, on l'imagine, sans ambiguïté. "Grande a été (leur) amertume de n’avoir en rien été associés à des négociations qui engageaient leur avenir et celui de leurs enfants. La roue de l’histoire est passée sur eux en les ignorant. Cent trente ans d’efforts, de souffrances, de sacrifices, de bonheur aussi, étaient effacés d’un coup".*

RENE MAYER

Octobre 2008

 
08 MAI 2018 A LA ROQUETTE SUR SIAGNE
 
 
 

  NON   AU  19  MARS  1962

 

Le mois de Mars est de retour et avec lui cette fâcheuse journée du 19, qu'une fédération d'Anciens Combattants se cramponnant à cette date comme a un intangible souvenir à commémorer pour des raisons essentiellement inspirées par les convictions politiques de ceux qui la dirige, voudraient imposer, comme seule véridique, d'abord à tous ceux qui ont portes l'uniforme français sans distinction d'origine raciale ou confessionnelle, Français de Souche ou Harkis, mais aussi Pieds Noirs dans leur ensemble et enfin à la FRANCE toute entière.

OUI nous rejetons le 19 Mars parce qu’il est la date que le FLN a choisi pour célébrer " sa victoire sur la FRANCE " et parce qu’il ne peut en aucun cas signifier la fin des hostilités en ALGÉRIE.

Loin de marquer la fin des combats comme l'affirme la FNACA, les pseudos accords d'EVIAN, provoquèrent un redoublement des violences. Entre le 19 Mars et l'abominable 5 Juillet 62, plus de 3000 victimes civiles européennes et 80 à 150000 Harkis y compris leurs familles furent massacrés et 535 militaires furent tués ou enlevés par le FLN.

19 Mars1962, cessez le feu non respecte par le FLN et qui de plus est une Fête Nationale en ALGÉRIE. Doit on célébrer une fête de nos ennemis de l'époque qui n'a pas respecté ces accords ?

Pour l’Algérie du FLN, le 19 Mars marque "  la défaite " de la FRANCE. Où a-t-on vu un pays qui commémorerait, ce que l'ennemi d'hier célèbre comme une victoire ?

Pour conclure, depuis plusieurs années, nous assistons à une véritable recrudescence des inaugurations de places, ou rues du 19 Mars 1962 .

Heureusement dans ce pays certaines mairies n'hésitent pas à débaptiser des rues et places du 19 Mars et refusent ainsi de blesser dans sa chair toute une communauté.

Voila pourquoi nous boycotterons la cérémonie du 19 Mars: Une indignité nationale, une insulte à la mémoire de ceux disparus et assassinés après le 19 Mars 1962.

 

Antoine GALERA ancien combattant d’Algérie

 
 
 
 

Publié le 8 mars 2018 - par Manuel Gomez 

 

Le sacrifice programmé d’une unité de jeunes appelés métropolitains.

Cet épisode de la guerre d’Algérie a été soigneusement occulté par le gouvernement français et par tous les médias, (mais l’ont-ils su ?).

Dix jours avant la signature des « accords d’Évian » l’armée française allait commettre, sur ordre de De Gaulle et de son gouvernement, la plus odieuse forfaiture de son histoire.

Voici comment le chef de l’État français avait décidé de refaire un nouveau Dien Bien Phu, en laissant massacrer une unité d’infanterie, composée essentiellement de jeunes appelés du contingent, basée non loin de Souk-Ahras, dans l’Est algérien, face au village tunisien de Sakhiet-Sidi-Youssef.

(Rien à voir bien entendu avec le fameux bombardement de ce même village le 2 février 1958 qui mobilisa toute la presse internationale et attira l’opprobre de nombreux pays contre la France)

Depuis le lever du jour de ce 9 mars 1962, une pluie d’obus tirés par l’artillerie lourde de l’ALN, installée en Tunisie, pleut avec une intensité sans précédent sur cette unité composée de jeunes recrues, des appelés pour la plupart.

Le commandant de l’unité n’a pas les moyens matériels de riposter car ses hommes ne sont équipés que d’armes légères.

En effet, sur ordre du gouvernement on lui a retiré quelques jours plus tôt son artillerie lourde plus un régiment de la Légion étrangère et une demi-brigade de blindés.

Ordre bien singulier puisque les services secrets avaient signalé une concentration inhabituelle de forces adverses en territoire tunisien, juste en face de ce secteur.

Sans cesse le commandant demande par radio à sa hiérarchie basée à Constantine et à Bône, l’appui de l’aviation pour le dégager.

La situation devient désastreuse à l’aube du 10 mars. Les tirs redoublent de violence.

Puis c’est le silence.

– « Je vous en prie, réagissez ! Nous risquons une attaque massive des fellaghas ».

De son poste d’observation, le commandant constate, à l’aide de ses jumelles, qu’à moins d’un kilomètre plusieurs brèches ont été ouvertes dans le barrage électrifié qui délimite la frontière entre les deux pays. Sur les collines environnantes des milliers de combattants de l’ALN progressent à découvert dans sa direction.

Ils sont à moins de deux kilomètres à vol d’oiseau. Il sait qu’il ne pourra pas résister à une attaque de cette envergure et que tous ses hommes vont se faire massacrer. Il se demande pourquoi on ne lui envoie aucune aide.

Ce qu’il ignore c’est que l’état-major militaire a reçu l’ordre de ne pas intervenir.

Pour quelles raisons ?

Des négociations sont engagées avec les nationalistes algériens et Louis Joxe discute en ce moment même à Evian avec les représentants du GPRA.

Pour amadouer les dirigeants nationalistes, le gouvernement français a décidé quelques jours plus tôt un « cessez le feu unilatéral ».

Ainsi l’ALN (Armée de libération Nationale) peut agir en toute impunité et tenter une opération spectaculaire afin de négocier dans de meilleures conditions.

Et c’est pour cette raison que De Gaulle va sacrifier sans aucune pitié, sans aucune émotion, quelques centaines de jeunes soldats appelés du contingent dans le seul but de démontrer à la métropole la nécessité urgente de terminer cette guerre quel qu’en soit le prix.

Informé de tout cela, le lieutenant-colonel Lisbonis, commandant la base aérienne 213 de Bône, hésite à intervenir.

Un an plus tôt, au moment du putsch des généraux, il était resté fidèle à De Gaulle. Mais sa conscience le tenaille et il ne peut concevoir de ne pas se porter au secours de ces soldats français sacrifiés au nom d’une odieuse politique d’abandon.

Dès le lever du jour, il donne l’ordre aux escadrilles de décoller.

En quelques heures la victoire change de camp. Les pilotes des T-6 arrosent de leurs mitrailleuses les fellaghas, surpris par une attaque aérienne qu’ils n’attendaient pas, et les A-26 franchissent la frontière, les poursuivant et lâchant leurs bombes sur les positions de l’artillerie adverse.

Les soldats du contingent et la population civile sont sauvés.

Quant au lieutenant-colonel Lisbonis, il s’envole pour Paris.

Non pas pour être félicité mais par mesure disciplinaire.

Le gouvernement lui reproche d’avoir enfreint les ordres et d’avoir gravement compromis les pourparlers d’Évian, même au prix de la vie de quelques centaines de jeunes soldats français.

Le 14 mars 1962, le commandant de la base aérienne de Bône-les-Salines est mis aux arrêts pour avoir riposté aux attaques de l’ALN contre le barrage et sauvé quelques centaines de jeunes soldats et de civils français.

Manuel Gomez

 
 

  Mercredi 22 novembre 2017

BP4 – 91570 Bièvres                                                   

Tel : 06 80 21 78 54                                                                                                 « Rendre sa dignité au Peuple... Ecouter la voix des

jeunepiednoir@wanadoo.fr                                                                                                             citoyens... Avoir ce courage français...de regarder la réalité en face et l’effectivité d’en réparer les conséquences. Agir vite... Suivre le principe souverain de responsabilité... Trancher avec les années d’immobilisme au résultat décevant. ». Emmanuel MACRON, Versailles 3 juillet 2017

                                                                     

Monsieur Emmanuel MACRON

                                                                                              Président de la République

8e Lettre RAR                                                                                                                                Palais de l’Elysée

                                                                                                                                                         55, rue du Faubourg Saint-Honoré

                                                                                                                                                         75008 PARIS

 

Journée nationale du 5 décembre 2017

DEMANDE D’AUDIENCE

 

Lettre ouverte N°8

 

Monsieur le Président de la République

 

Le 6 décembre 2017 vous serez en Algérie. La veille, la Nation se sera recueillie à l’occasion de la 14e journée nationale en mémoire des 200.000 Français civils et militaires « morts pour la France » durant la guerre civile d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie. Ce jour-là, les « rapatriés » et les Anciens combattants ne vont-ils pas avoir le sentiment de revivre le 5 décembre 2007 ? Le 25 septembre dernier, vous avez reçu séparément et en privé, durant une heure trente, deux délégations de Harkis et leurs enfants. Nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir accorder, avant votre voyage en Algérie, une audience publique au Collectif pour le vote de la loi « Vérité et Justice pour les Français rapatriés » constitué de 62 associations solidaires de harkis, pieds-noirs et anciens combattants, représentant 300.000 familles françaises.

 

Monsieur le Président de la République,

 

Le 18 octobre 2017 nous vous avons adressé une 6e lettre ouverte vous demandant une audience. Nous avons reçu une réponse en date du 6 novembre 2017 de votre Chef de Cabinet, M. François-Xavier Lauch, nous indiquant « qu’il a été pris connaissance des revendications exprimées par l’Association Jeune Pied-Noir » et que nos courriers ont été « relayés auprès de Mme Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès du ministre des armées, qui est en charge de la conduite de la politique du Gouvernement en faveur des rapatriés » (cf. copie de la lettre en pièce jointe).

 

Dans cette lettre nous vous invitions à venir à l’occasion d’un déjeuner-débat entendre la réponse d’un de nos compatriotes, M. Louis Bachoud, à votre accusation universelle sans appel « la colonisation est un crime contre l’humanité. Une vraie barbarie ». Nous avions aussi adressé une invitation au Premier ministre, M. Edouard Philippe, à la ministre des Armées, Mme Florence Parly, à la Secrétaire d’Etat, Mme Darrieussecq, et à Mme Rose-Marie Antoine, Directrice de l’ONACVG, responsable depuis 2014 du « Guichet unique des Rapatriés » et des mesures en faveur des rapatriés (cf. l’article 1er du décret 2014-1696 du 29 décembre 2014 - JORF du 31 déc. 2014). M. le Premier ministre et Mme Florence Parly nous ont aimablement répondu que leur emploi du temps ne leur  permettait pas de venir à ce débat amical.

 

Nous tenons à attirer votre attention, comme nous l’avons déjà fait auprès de M. Lauch, que Mme Darrieussecq, auprès de laquelle nous avons fait une demande d’audience le 18 octobre 2017, n’a aucune disponibilité pour nous recevoir avant une date indéterminée début 2018, alors qu’elle reçoit de nouveau le 2 décembre 2017 une des délégations de harkis que vous avez reçue le 25 septembre, et qu’elle s’est rendue à Biais le 30 octobre dernier. Son secrétariat nous a proposé d’être reçus par M. Aurélien Sebton, conseiller lien Armées – Nation, mémoire et monde combattant qui serait en charge de la préparation de la loi en faveur des harkis sur laquelle vous vous seriez engagé, d’après les participants, lors des rencontres privées du 25 septembre dernier. M. Aurélien Sebton n’a aussi aucune disponibilité avant début 2018. Nous souhaiterions savoir si ce conseiller dispose d’une délégation officielle de son ministre pour traiter en votre nom du « crime d’Etat » suivi d’un « crime contre l’humanité » subis par les Français rapatriés ?

 

Une invitation au déjeuner-débat du 19 octobre sur la « Colonisation est-elle un crime contre l’humanité ? » avait aussi été adressée à tous les parlementaires étant tous, comme mandataires du « Peuple souverain », directement concernés par le vote de la loi « Vérité et Justice pour les Français rapatriés ». Nous avons eu le plaisir d’accueillir Mme Maud Petit, député Modem-LREM du Val-de-Marne, dont l’intervention a été appréciée de l’ensemble des participants. Mme Maud Petit, dont la famille est de vieille souche française des Antilles, a émis l’hypothèse que votre propos sur la colonisation pouvait provenir d’une confusion avec la condamnation universelle de l’esclavage. Une hypothèse que vous seul pouvez lever. Les faits historiques démontrent que la colonisation a permis au XIXe siècle de libérer de nombreuses populations d’un esclavage ancestral. Les noms de Victor Schœlcher et de Pierre Savorgnan de Brazza sont encore encore dans toutes les mémoires des populations concernées.

 

Votre silence depuis avril 2017 et votre nouveau voyage en Algérie inquiètent nos compatriotes.

 

L’annonce de votre prochain voyage le 6 décembre en Algérie, compte tenu de votre silence sur votre condamnation universelle de la colonisation depuis votre entretien dans la revue l’Histoire du mois d’avril 2017, c’est-à-dire depuis sept mois dont six comme Chef de l’Etat, provoque un sentiment d’inquiétude chez les Français « rapatriés », les Anciens combattants et leurs nombreux amis. Allez-vous, pour répondre à des besoins de politique internationale, les sacrifier une fois de plus sur l’autel des bonnes relations entre l’Etat algérien et l’Etat français, au détriment de la vérité historique et des populations française et algérienne indifférentes à ce faux débat ?

 

Où serez-vous le 5 décembre, journée nationale en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre civile d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie ?

 

Le 13 novembre dernier vous vous êtes recueilli en souvenir des 130 victimes des attentats terroristes de Paris, assassinés dans une « guerre », selon les propos de votre prédécesseur, M. François Hollande, dans laquelle la France est engagée contre un Etat sans existence internationale. Aurez-vous le 5 décembre pour les victimes du terrorisme d’hier et leurs familles les mêmes attentions et les mêmes paroles que celles que vous avez eues pour les victimes du terrorisme et leurs familles d’aujourd’hui ?

 

Présiderez-vous, comme le firent vos prédécesseurs et amis Jacques Chirac et François Hollande, la cérémonie du 5 décembre 2017 en mémoire des 200.000 Français civils et militaires « morts pour la France » pour défendre les valeurs de la République, dont plusieurs dizaines de milliers ont été les victimes d’attentats terroristes en Afrique du Nord et de massacres collectifs notamment en Algérie ?

 

5 décembre 2017 : une situation déjà vécue par les rapatriés le 5 décembre 2007 !

 

Par un hasard de calendrier, votre prochain voyage en Algérie ne risque-t-il pas de paraître comme un bis repetita placent de celui du Président Nicolas Sarkozy du 5 décembre 2007 ? Les Français rapatriés à l’annonce de ce voyage avaient fait savoir aux conseillers du Chef de l’Etat que ce déplacement, le jour même de l’hommage de la Nation aux 200.000 morts pour la France en Algérie, risquait de paraître comme une inutile provocation s’il n’était pas accompagné d’un geste important en leur direction. A cette époque, il existait, contrairement à aujourd’hui, une instance officielle de dialogue Etat/Rapatriés, le Haut Conseil des Rapatriés HCR présidé par M. Alain Vauthier, dont la liste des représentants avait été publiée au Journal officiel, et une Mission Interministérielle aux Rapatriés, la MIR, dont le Président, M. Renaud Bachy était accessible rapidement aux membres du HCR et aux autres responsables associatifs sur simple appel téléphonique. Le Haut Conseil des Rapatriés avait établi et hiérarchisé par ses travaux la liste des 29 attentes des Français rapatriés, dont la première était la reconnaissance officielle de la responsabilité de l’Etat français dans l’abandon et le massacre des Français rapatriés (Cf. pièce jointe).

 

Notre association a été représentée depuis sa création en 2002 dans tous les HCR. Nous sommes intervenus, comme d’autres associations, de nombreuses fois auprès du Président de la MIR pour qu’il informe le Chef de l’Etat, le Premier ministre et leurs conseillers,  qui étaient aussi directement accessibles aux membres du HCR, pour que celui-ci reçoive à l’Elysée, soit la veille de son départ, soit lors de son retour d’Algérie l’ensemble des représentants de la communauté des Français rapatriés sans exclusive afin de leur faire part personnellement et publiquement de l’action de son gouvernement en leur faveur. La Présidence de la République avait alors retenu le choix d’une rencontre à l’Elysée dès le retour d’Algérie du Chef de l’Etat en fin d’après-midi du 5 décembre 2007. Plus de 300 représentants rapatriés et anciens combattants, dont nous-mêmes, ont été conviés à cette rencontre.

 

 

Lors de nos entretiens avec le Président de la MIR, M. Renaud Bachy nous avait confirmé le 27 novembre 2007, qu’à l’occasion de son discours du 5 décembre le Chef de l’Etat confirmerait son engagement du 31 mars 2007 et qu’une loi de réparation serait préparée et votée pour solder la « dette d’honneur » de la Nation envers nos compatriotes. Il avait lui-même participé à la rédaction de ce discours. Se basant sur ces informations non démenties par l’Elysée, Europe 1 annonça dès son premier bulletin d’information de 7 heures du 5 décembre 2007 cette reconnaissance le soir même par le Président Nicolas Sarkozy. Durant la journée, toutes les radios et télévisions reprirent cette annonce comme en témoigne un extrait de ces interventions dans le film « Harkis les sacrifiés ».

 

D’après les informations recueillies ultérieurement, dans le vol de retour d’Algérie du Président Sarkozy, Henri Guaino aurait réussi à faire supprimer du discours présidentiel la reconnaissance annoncée par les médias. Pour deux raisons. Pierre Messmer, encore vivant, devenait alors passible de poursuite comme complice d’un « crime d’Etat » et d’un « crime contre l’humanité » et parce que le montant de la « dette d’honneur » de la Nation envers les « Rapatriés », chiffrée en octobre 2007 par le CES à la demande du Premier ministre François Fillon, se situait entre 12 et 100 Mds€ (cf. la page CES de notre site).

 

Le 5 décembre 2007, marque la date de la rupture de la confiance accordée à Nicolas Sarkozy par les Rapatriés. Une rupture suivie de la mise en attente durant quatre ans du dossier par le Chef de l’Etat, malgré les recommandations de ses meilleurs conseillers, jusqu’à sa déclaration tardive du 14 avril 2012 à Perpignan après une visite rapide au camp de Rivesaltes. Nicolas Sarkozy, persuadé de l’inexistence d’un vote « rapatriés » répéta l’erreur de Valéry Giscard d’Estaing en 1981 qui croyait pouvoir tromper une nouvelle fois les « rapatriés » comme il l’avait fait en 1974. Leur refus de reconnaître la responsabilité des gouvernements français dans les drames des rapatriés leur ont coûté leur réélection. François Mitterrand et François Hollande en ont été les bénéficiaires.

 

 

Le 5 décembre 2017 sera-t-il un bis repetita du 5 décembre 2007 ?

 

Quels choix vous sont offerts pour répondre aux demandes contradictoires, voire incompatibles, des Français « rapatriés » le 5 décembre et à celles des dirigeants algériens le 6 décembre ? La vision idéalisée présentée depuis quelques années par l’Etat français d’une « mémoire partagée et apaisée », prenant en compte toutes les souffrances, peut-elle, sans être aussi falsifiée, purifiée et aseptisée, une solution réaliste et d’avenir pour le Peuple français, comme pour le Peuple algérien ? N’entre-t-elle pas dans ce constat déjà fait par l’auteur de la Comédie humaine, Honoré de Balzac, dans son roman illusions perdues : « Il y a deuxHistoires : l'Histoireofficielle, menteuse qu'on enseigne, l'Histoire ad usumdelphinipuis l'Histoiresecrète, où sontlesvéritablescausesdesévénements, unehistoirehonteuse » ?

 

Cette « mémoire partagée et apaisée » reconnaissant toutes les souffrances peut-elle être une solution équitable et suffisante pour les victimes françaises des deux Etats complices d’un « crime contre l’humanité », celui de l’abandon et du massacre volontaires des Français d’Algérie, notamment des harkis ? Un crime que plus personne ne conteste, notamment l’unique historien officiel français de la « guerre civile » d’Algérie, selon les propos du président F. Hollande le 19 mars 2016, notre compatriote de Constantine Benjamin Stora, Une telle partage des mémoires a-t-il déjà été proposé à des communautés françaises ou étrangères ayant subi un « crime contre l’humanité » ?

L’application de vos principes ne serait-elle pas la bonne solution ?

 

Le 3 juillet 2017, vous avez demandé aux parlementaires de suivre dans leurs actions quotidiennes des principes de bon sens : « Rendre sa dignité au Peuple... Ecouter la voix des citoyens... Avoir ce courage français...de regarder la réalité en face et l’effectivité d’en réparer les conséquences. Agir vite... Suivre le principe souverain de responsabilité... Trancher avec les années d’immobilisme au résultat décevant ... ». L’application de ces principes ne permettrait-elle pas d’arriver rapidement à une solution équitable pour clore définitivement le dossier « Rapatriés » ?

 

Ne suffirait-il pas à votre gouvernement de reprendre l’une des propositions de loi déposées par tous les partis politiques, depuis les débats au Parlement pour le vote de la loi du 23 février 2005, sur la reconnaissance de la responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des Français rapatriés, notamment des harkis ? Car seule une nouvelle loi peut permettre de régler le solde de la dette de la Nation envers les Rapatriés.

 

                                               

Ne pouvez-vous pas confier à M. Christophe Castaner, ancien secrétaire d’Etat chargé des relations avec le parlement, le soin de proposer au Premier ministre un texte de projet de loi reprenant celui qu’il a signé comme député socialiste ? N’aurait-il pas le soutien sans faille de l’ensemble des parlementaires LREM dont il est désormais le Délégué général ? Et probablement aussi celui de l’ensemble de l’opposition.

 

Afin de vous exposer les attentes de nos compatriotes et en débattre, nous vous serions très reconnaissants, si à l’occasion du 5 décembre, vous acceptiez de recevoir, avant votre voyage en Algérie et au nom des principes d’Egalité et de Fraternité de la République française, en audience publique une délégation du Collectif pour le vote de la loi « Vérité et Justice pour les Français rapatriés ».

 

Nous souhaitons que cette audience soit publique, simplement parce que vos propos comme nos demandes ne concernent pas uniquement les personnes présentes mais bien l’ensemble des 420.000 familles de Français « rapatriés » et l’ensemble des Français, notamment les parlementaires qui auront à amender et à voter la loi réparatrice qu’oblige « nécessairement et juridiquement » la reconnaissance officielle « de la responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des Français rapatriés » de votre prédécesseur et ami, le Président François Hollande. Une reconnaissance confirmée dans la lettre du 12 avril 2014 adressée par son Cabinet (cf. pièce jointe). Malheureusement, M. François Hollande n’a pas eu « l’effectivité » que vous demandez aux parlementaires, alors que lui-même, en tant que député, avait interpellé son prédécesseur, M. Nicolas Sarkozy, le 11 septembre 2007 pour l’inviter à tenir son engagement du 31 mars 2007 envers les Harkis.

 

Dans l’attente d’une réponse favorable de votre part, les responsables de la campagne nationale « Vérité et Justice pour les Français rapatriés » restent à votre disposition et à celle de vos collaborateurs.

 

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de notre très haute considération.

 

 

Pour la coordination nationale de la campagne pour le vote de la loi « Vérité et Justice pour les Français rapatriés »

Mme Taouès TITRAOUI, élue locale, rescapée des massacres du 19 mars 1962

Membre du Haut Conseil des Rapatriés depuis sa création en 2002

 

 

Bernard COLL, Secrétaire général de Jeune Pied-Noir

Co-auteurs du « Livre des Harkis » (JPN, 1991) et du DVD « Harkis, les sacrifiés » (JPN-ECPAD, 2010).

PS : Tous les documents et faits cités dans ce courrier sont disponibles et vérifiables sur Internet et en particulier sur le site Jeune Pied-Noir  http://jeunepiednoir.pagesperso-orange.fr/jpn.wst/

 
 

Vito LENTINI est adhérent à

AACR
CACX (Club des Anciens de COMEX)
AVEN (Association des Vétérans des Essais Nucléaires)
SNSM (station de Cannes/Golfe-Juan)
Et tout récent :
FNMMMHM (Fédération Nationale du Mérite Maritime et de la Médaille d’Honneur des Marins)

 
 
 
 
 
 

A propos de Boutef, voici un remarquable article d'un écrivain algérien qui, j'espère pour lui, vit loin d'Alger...

GR

 
 
 
 

 

Hommage aux Harkis :

Comme chaque année, vous le savez, pour moi, c’est un plaisir, une fierté, un honneur de me retrouver avec vous, parmi vous.

Comme chaque année, je veux redire mon amitié, mon estime, mon respect, ma reconnaissance à mes amis Harkis.

Parce que nous sommes de la même famille. Pieds-noirs, Harkis, nous sommes cette France oubliée, cette France humiliée, cette France mise au banc de l'Histoire, cette France qu’il est de bon ton de mépriser !

Pour le pouvoir actuel, comme pour ceux qui se sont succédé depuis 50 ans, les revendications, la vitalité, la simple existence des Harkis sont comme un reproche, un rappel des lâchetés, des abandons, des manquements à la parole donnée, des trahisons du passé. C’est que, pour tout un aréopage de politiciens, la morale est une langue morte et la conscience depuis longtemps aux abonnés absents.

Par votre présence, par le simple maintien de votre belle identité, vous êtes un grain de sable dans le très lisse roman post-national qu'ils tentent, en vain, d'écrire et de nous imposer. Un roman soigneusement épuré, un roman où les massacres du FLN sont à peine évoqués, où les porteurs de valises sont sanctifiés.

Depuis le cauchemar de l’été 1962, depuis les violences inouïes de cette fin de guerre, depuis les torrents de sang versé, des décennies se sont écoulées. Et pourtant, le souvenir est ancré au fond de notre âme. Il est encore dans vos yeux.

Comment oublier ce que vous avez fait pour nous ? Comment oublier votre héroïsme ? Vous avez été de tous les combats pour notre pays, pour notre patrie, pour la France, pour la grande France. Vous vous êtes mis au service de la république, de notre république, puissante et généreuse. Vous avez cru en son histoire millénaire. En son message de liberté, en la grandeur de sa civilisation.

Vous avez cru qu'en vous sacrifiant pour le drapeau tricolore, vous aviez mérité de la patrie. C’était sans compter sur l’ingratitude, la couardise qui a défiguré le beau visage de la France. C'était sans compter sur le parti de la trahison, de la bassesse, de la forfaiture.

Oui, il faut que vous le sachiez - et je suis là pour vous le dire, une fois de plus - la vraie France vous aime et vous respecte, vous a toujours aimés, vous a toujours respectés. Il faut que vous sachiez que Français par le sang versé, vous aurez toujours, à jamais, votre place dans notre cœur.

Mes amis Harkis, je rêve que l’on salue votre mémoire dans nos manuels scolaires, dans nos rues, sur nos places. Je rêve que vous soyez un modèle pour tous ces jeunes Français d'origine maghrébine. Un modèle qui vienne remplacer l'image des petits voyous de banlieue constamment mise en avant dans nos médias.

Au fond, je ne demande qu'une chose : qu’on vous fasse enfin la place que vous méritez dans la grande, dans notre grande aventure française !

À l’heure où l’on ne cesse de demander pardon, de s’excuser, de battre sa coulpe, de s’auto-flageller pour un oui ou pour un non, il serait peut-être temps de rappeler à chacun ce que l’on doit à ceux qui sont morts pour la France et l’idée qu’ils avaient d’elle. Et pas seulement le temps d’une commémoration.

Vive les Harkis !
Vive le courage que vous avez toujours incarné !
Vive la France !

Robert Ménard

 
 

https://youtu.be/SgojiFSsvtY

Bravo à l'Amiral GIRAUD, pour sa leçon d'Histoire de France...

HC

 
 
 

Notre dossier sur l'Algérie d'aujourd'hui 'est un épisode «oublié» de la fin de l'Algérie française. Une tache sombre dans le processus sanglant de décolonisation. La question des Européens disparus en 1962-1963, après le cessez-le-feu puis l'indépendance algérienne, est une blessure toujours à vif pour les rapatriés et un sujet de polémique jamais éteint, malgré les recherches des historiens. Pour les familles concernées, ce sont des deuils encore impossibles à faire, quarante-quatre ans après les faits. «Cette souffrance, pour nous, c'est comme si elle datait d'hier, car elle n'a jamais été prise en compte», raconte Colette Ducos-Ader, membre du Groupe de recherche des Français disparus en Algérie (GRFDA), une association réunissant des familles et quelques historiens.

Suite...


 
 
 
 
30 août 2017- Porte d'Italie à Toulon: Hommage aux Disparus d'Algérie, oubliés...
 
 
30 août 2017
 
 
 
 
08 mai 2017 - Armistice de 1945.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Fin de la guerre d’Algérie le 19 mars 1962 ?

La date de la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie, comme l’appellation elle-même de cette « guerre », longtemps considérée seulement comme « les événements d’Algérie », a aussi longtemps fait débat en France, jusqu’à la décision prise par le Président de la République d’adopter la date du 5 décembre pour la journée nationale d’hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des opérations au Maroc et en Tunisie.
Le choix de cette date a été le fruit du travail d’une commission, présidée par le Professeur FAVIER, de l’Institut et réunissant les douze associations les plus représentatives d’Anciens Combattants de toutes les guerres pour proposer une date commune. Après discussion et un vote démocratique, 10 associations (représentant 800 000 adhérents3) ont opté pour le 5 décembre, date à laquelle avait été inauguré, en 2002, le Mémorial A.F.N. du Quai Branly.
Le 5 décembre 2002, en effet, toutes les associations et fédérations étaient présentes, dans une même communion d’esprit, autour du seul souvenir de ceux qui avaient donné leur vie au service de la Patrie au cours de cette période des combats d’A.F.N.
La volonté d’apaiser les débats se manifestait ainsi dans un jour qui rassemble, exempt de toute considération politique, philosophique ou religieuse et respectant les sensibilités de chacun. Il ne s’agissait ni de commémorer une date, ni de célébrer une victoire ou de pleurer une défaite, mais tout simplement d’honorer ce jour là, sur l’ensemble du territoire national la mémoire de ceux qui, indépendamment de leurs propres convictions, avaient disparu dans ces combats et ces événements.
On peut certes contester le choix du 5 décembre, mais on ne peut refuser à cette date l’avantage d’être neutre et et de n’avoir d’autre but que de rassembler autour de l’hommage aux morts.
Cependant, malgré la quasi unanimité recueillie autour de ce choix, une association continue de militer pour que ce soit à la date du 19 mars que soit célébrée la mémoire des morts en Algérie. La date du 19 mars est celle du cessez-le-feu décidé, en 1962, lors des entretiens entre le gouvernement français et des représentants du Front de Libération Nationale algérien, à Evian.
C’est là que commence toute une série de malentendus…
Le premier malentendu tient au fait qu’il n’y a jamais eu d’accords officiels signés entre la France et un quelconque organisme représentant la rébellion algérienne :
  • Ce que l’on appelle « les accords » d’Evian ne porte même pas ce nom dans le document d’origine établi à Evian : les conclusions des entretiens qui se sont déroulés à Evian portent le nom de « déclarations du gouvernement»
  • Cette absence de référence à tout accord de type diplomatique ne confère à ces déclarations aucune valeur juridique au plan international. 
  • Les éléments d’argumentation ont été empruntés à un article de M. René MAYER, « Faux anniversaire pour un faux armistice », paru dans la revue de l’été 2009 de l’Association « Secours de France ».
La porte était ouverte à toutes les remises en cause, puisqu’il ne s’agissait que de déclarations d’intentions.
Ces « déclarations » ont d’ailleurs été immédiatement rejetées par les instances dirigeantes de la rébellion, qui ont désavoué les représentants qu’elles avaient elles mêmes délégués à Evian.
En l’absence de toute portée juridique, les conclusions des négociations d’Evian n’ont jamais pu être utilisées par la France et ses ressortissants vis-à-vis de la juridiction internationale pour faire respecter les clauses essentielles prévues (telles que, par exemple, les droits de propriété des européens d’Algérie, la participation d’européens aux affaires publiques, la parité de la mise en valeur du sous-sol saharien, l’usage de la langue française, etc…)
La mise en œuvre des « déclarations d’Evian » a donc été effectuée de manière strictement unilatérale, par la France seule, sans partenaire. Ce fut notamment le cas de ce que l’on a appelé le « cessez-le-feu ».

Le second malentendu est en effet la notion de « cessez-le-feu » décrété à partir du 19 mars 1962.
Dans une guerre « normale », cette décision, qui s’apparente à la notion d’armistice entre deux belligérants, est appliquée sur le champ de bataille par les troupes en présence et conduit à une interruption des combats et à la mise en œuvre d’un certain nombre de procédures, permettant notamment de préserver les populations. Cette situation débouche ensuite soit sur la reprise des combats en cas de désaccord entre les diplomates négociant la fin du conflit, soit sur un accord de paix entre les parties.
Dans le cas de l’Algérie, la situation était fort différente de cette procédure : la guerre n’en était pas vraiment une et l’adversaire n’avait pas d’existence internationale légale. En outre, compte tenu du caractère même de la « guérilla », l’ennemi sur le terrain n’obéissait à aucun commandement capable de faire appliquer un tel cessez-le-feu, d’autant qu’à l’époque, les combats étaient devenus rares, en raison de la mise hors-de-combat, précisément, de la plupart des rebelles, sur le territoire des départements d’Algérie.
Le cessez-le-feu ne fut donc mis en œuvre que par le commandement français, qui l’imposa à ses troupes, avec toute la rigueur d’une organisation militaire conventionnelle. L’armée française reçut l’ordre de s’enfermer dans ses cantonnements et de n’intervenir qu’en cas de légitime défense d’elle-même.
Le cessez-le-feu fut donc strictement unilatéral et les combattants de « la onzième heure » du F.L.N. eurent alors les mains libres pour se livrer à une application particulière d’un cessez-le-feu, non validé par les instances dirigeantes de la rébellion, réfugiées à Tripoli.
La date du 19 mars 1962 a donc été le signal d’une période particulièrement douloureuse de la tragédie algérienne, puisqu’il y a eu, à partir de cette date et jusqu’à l’exode total des Européens d’Algérie, plus de victimes, (d’origine européenne ou nord-africaine) que durant toute la guerre. Assassinats et enlèvements, qui avaient été pratiquement éradiqués, ont connu une virulence accentuée par la sauvagerie et le caractère irrationnel des actes commis.
Aujourd’hui encore, de nombreuses familles de pieds-noirs ne savent toujours pas ce que sont devenus ceux des leurs qui ont été enlevés à ce moment-là et qui ont été estimés, pour la seule population d’origine européenne, à 1772 personnes enlevées dont 1423 encore portées disparues à ce jour4 (contre 2788 tués et 330 disparus pour la période 1954-1962).
En ce qui concerne les harkis, qui avaient le statut légal de supplétifs de l’armée française, on évalue le nombre de leurs morts, dans des conditions particulièrement atroces (égorgements, ébouillantages, écorchages vivants, émasculations, etc….) à un chiffre officiel compris entre 60 et 70 000 victimes, massacrées sous les yeux de l’armée française dans les rangs de laquelle ils combattaient quelques semaines avant.
Dans ce tragique décompte, il faut aussi avoir une pensée pour les populations d’origine algérienne qui s’étaient engagées aux côtés de la France et qui ont également été impitoyablement massacrées dans leurs douars, au fond des montagnes, sans que l’on puisse avancer un chiffre qui ferait sans doute horreur.
Enfin, et ce n’est pas le moindre fait au regard de la démarche de mémoire que recherchent aujourd’hui les Anciens Combattants de cette époque, la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA) du ministère de la Défense a recensé 386 militaires français ayant trouvé la mort après le 19 mars 1962.
Le troisième malentendu est d’origine plus récente, car, dans l’imaginaire populaire français, qui ne connaît pas vraiment l’histoire de cette période, on a facilement tendance à placer la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie au même niveau que l’armistice du 11 novembre 1918 (qui a été demandé par l’adversaire en raison de la victoire, sur le terrain, des troupes alliées) ou que la Victoire du 8 mai 1945 (qui a été imposée par les Alliés à l’Allemagne totalement vaincue).
Il est bien compréhensible, en effet, que les deux millions de jeunes Français qui ont été envoyés défendre les couleurs de la France en Algérie veuillent aujourd’hui commémorer la fin d’un événement qui a marqué leur jeunesse.
Mais, après avoir vécu une guerre qui n’a jamais voulu dire son nom, pourquoi faut-il qu’une minorité d’entre eux, certes organisés en une fédération très active, qui occupe puissamment l’espace politico-médiatique, mais qui demeure minoritaire dans le monde combattant, choisisse une date célébrant un faux armistice ?
Pourquoi faut-il, après avoir inutilement sacrifié une partie de leur jeunesse, qu’ils sacrifient aujourd’hui leur honneur en commémorant un faux anniversaire ?

La date du 5 décembre n’est sans doute pas très heureuse, mais elle a le mérite de se vouloir apaisante, quelles que soient les opinions.
S’il n’existait qu’une seule raison pour refuser la date du 19 mars, elle ferait appel à la mémoire de tous ceux qui sont tombés là bas avant le 19 mars et dont la mort n’a servi à rien.
Elle ferait surtout appel à la mémoire de tous ceux qui sont morts après le 19 mars, parce que la France avait baissé les armes et les avait abandonnés à leurs tueurs.
Vouloir célébrer le 19 mars est un déni d’honneur à l’égard des premiers et un déni de mémoire à l’égard des seconds.
Écritle 1er février 2012
Henry-Jean FOURNIER
Officier général en 2ème section

NB : Le statut d’ancien combattant a d’ailleurs été accordé aux ayant-droits jusqu’au 2 juillet 1962, prouvant ainsi officiellement que la guerre n’a pas cessé le 19 mars 1962.
* * *

 
 
 
 
 
 

Père Michel Viot aumônier national des Armées

Judas ressuscité à Alger !

C’est la France, dont il prétend être un des « apôtres », qu’Emmanuel Macron vient de doublement trahir en Algérie ! Lui qui aspire à la magistrature suprême n’a pas hésité à critiquer son pays de l’ étranger ! Ou il est très mal éduqué et pense que toutes les transgressions sont bonnes pour se faire remarquer, ou il pense que l’Algérie est encore française ? Cette dernière hypothèse me paraît douteuse, compte tenu de son message sur la colonisation : « crime contre l’ humanité » ! Écho de la voix de son Maître, François Hollande, en 2012, le jour de son investiture, qui critiquait Jules Ferry pour son colonialisme, alors qu’ il venait de déposer une gerbe devant sa statue ! Mais il voulait honorer le laïc, ne pouvant pas comprendre que cet homme était aussi un grand patriote aimant la France et sa culture et voulant ainsi la faire partager, quitte à envoyer des Pères blancs avec l’ armée française. Horreur pour messieurs Hollande et Macron !

Je voudrais donc rassurer les anciens combattants catholiques dont je suis l'aumônier national. Je ne vais pas les convoquer pour une confession de crime contre l’ humanité, eux qui au prix de leur vie ont voulu défendre, tant en Indochine qu’ en Algérie, tout ce que la France avait apporté de bon en matière d’ enseignement, de médecine et autres progrès. Je n’ignore pas qu’ à côté de ces incontestables bienfaits, la colonisation, comme toute entreprise humaine eut ses ombres ! Mais ces dernières n’ effacent pas l’ apport positif de la France ! Monsieur Macron lui-même n’a-t’il pas dit dans un autre discours et devant un public différent que la colonisation « avait créé des richesses et favorisé la naissance de classes moyennes ».

Si les choses se sont souvent mal terminées, en Algérie en particulier, les questions de finances ont eu une grande part de responsabilité ! Monsieur Macron, plus qu’un autre, devrait le savoir. Tout comme Il aurait dû se souvenir de ce qui nous a obligé à intervenir en Algérie en 1830. La sécurité de notre littoral méditerranéen était en cause, tout comme notre honneur ! Réalités secondaires pour ce « prétendant « qui vient de faire le choix public de les oublier ! Il est devenu un candidat « moralement fictif », justiciable devant les urnes ! Aussi, j’espère que les anciens combattants catholiques – et ce n’est pas interdit aux autres – protesteront comme il convient contre l’injure qui leur est faite par un candidat à la présidence de la République, qui les compare à des nazis


Père VIOT

Aumônier national des Armées

Diocèse de Versailles

 
 
 
 
 
 
 
 
La Quille, bordel!!
 
 
 
 
 
 
Venez nombreux...!
 
 
 
 
 
 
Vito LENTINI est membre de l'A.A.C.R.
 
 
Très bonne nouvelle!
15 janvier 2017
 
 

Une Nation sans héros ne peut pas survivre


« Ainsi périrent plusieurs civilisations du passé, lorsque leurs défenseurs naturels renoncèrent à la lutte et à l’effort. Ce ne fut jamais l’abaissement de l’intelligence qui causa la ruine des peuples, mais celui de leur caractère »

G. le Bon-Psychologie du Socialisme- Paris-Alcan-1899


« La force de la Cité n’est pas dans ses remparts ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses hommes »

Thucydide


Au début du XXI° siècle dans les sociétés occidentales, les héros sont une race en voie de disparition. Nous vivons l’époque du remplacement du militaire par l’humanitaire, du héros par la victime, de la conviction par la compassion, du courage par l’art de plaire, de la virilité par la féminité.

Le chroniqueur médiéval italien, Giovanni Villani, écrivait déjà : « L’Empire romain entra dans sa décadence quand, comme une ruine, le nom de César tomba sur la Cité » précisant encore : « La Cour impériale accueillait les hommes vils au lieu des forts, les flatteurs au lieu des hommes d’action, et le passage des gouvernements aux mains des plus mauvais entraîna peu à peu la ruine de l’Empire »

Si l’intérêt personnel individualiste est le seul fondement du pacte social, on ne voit pas ce qui interdirait à chacun d’en profiter au mieux de ses intérêts et de ses appétits, de se servir au lieu de servir. Cela d’autant plus que le discours de la société marchande, par le truchement de la publicité, fait à chacun l’obligation de jouir, plus exactement de n’exister que pour jouir.


La fin de l’exemple du courage et de l’héroïsme dans l’enseignement de l’histoire


L’homme européen ne peut vivre sans mythes et se contenter d’une forme de pensée technicienne, aride, froide, sèche. Les héros des anciens livres d’histoire représentaient des « surmoi » propres à éveiller le courage. Au moins jusqu’à 1963, ils formèrent en France des hommes d’une vaillance très supérieure à la mollesse de nos contemporains, nonobstant l ‘appât du gain. A partir de cette date, les réformes successives de l’enseignement de l’histoire ont chassé les figures chevaleresques. La Nation France est démâtée, emportée dans la dérive des continents par «  l’histoire connectée » qui étudie les interactions et les interdépendances. On n’enseigne plus que la Révolution française, version les droits de l’homme oublieux du citoyen, et la Shoah ! Le patriotisme est devenu ringard ; l’histoire est remplacée par la morale. L’erreur est de tout démythifier dans un monde froid, aseptisé, hors-sol, pacifiste, technologique et numérique.

Les Français se souviennent de la façon dont la III° République tenta de façonner une conscience républicaine, laïque, égalitariste en droits. Elle le fit « en racontant des histoires » aux enfants du peuple. Le manuel, partout le même en France et dans les colonies, de l’école primaire présentait une trentaine d’images fortement « marquées » idéologiquement et accompagnées d’un court récit qui méritait pleinement le qualificatif de « mythique ». De « Nos ancêtres les Gaulois » au « regard fixé sur la ligne bleue des Vosges », en passant par Bouvines, le panache blanc d’Henri IV, la prise de la Bastille….tout concourait à présenter l’image idéale, quasi divine, de la Nation jacobine. Dans une école sans épopée, la disparition de Bayard appelle bien au contraire le triomphe des terroristes et des loubards.


La fin du dépassement de soi, d’un idéal et de l’esprit de sacrifice


La plupart des Occidentaux n’ont pas vraiment de conscience nationale :  Peu importe ce qui se passe dans mon pays tant que ma vie personnelle n’est pas affectée. 

« Toute collectivité sans cohésion sacrificielle, si efficace qu’en soit l’organisation, n’est qu’un agrégat sans volonté commune, anonyme et sans responsabilité »

L’Académicien et poète français Pierre Emmanuel (1916-1984)

L’homme ne peut accepter de donner sa vie que pour sa famille, une collectivité, une nation, une culture, une civilisation, une foi, une croyance, un idéal… On ne meurt pas pour des sociétés individualistes et matérialistes qui n’ont rien d’autre à offrir à leur jeunesse que le sexe et l’argent. L’histoire apprend que riches ou pas, puissants ou pas, orgueilleux ou pas, les nations, les empires et les civilisations disparaissent inévitablement sous les coups de bien moins puissants, bien moins armés, mais animés de la foi dans leur projet, fut-il- criminel. Avec un idéal et la foi chevillée au corps des hommes décidés peuvent déstabiliser et renverser un Etat, un Royaume, un Empire !


Courage et héroïsme : la véritable richesse d’un pays


Les jeunes de 20 ans qui offrent leur vie quand la République le leur demande, méritent reconnaissance, respect et considération, même s’ils ne font pas fortune! Ces jeunes constituent la plus précieuse des richesses de la Nation, car elle est faite d’humanité, d’idéal, de dépassement de soi, et surtout de chair et de sang !

Aucune machine ne pourra jamais faire le métier de soldat. Les hommes sont condamnés à rester l’instrument premier du combat. Mais en trouvera-t-on encore longtemps pour porter les armes ? Rien n’est moins sûr si la France continue d’ignorer l’histoire de ses héros. Une société « fabrique » des défenseurs en les honorant, en leur offrant une place et une reconnaissance particulière pour leurs mérites, leur utilité, leur esprit de sacrifice. Elle suscite alors des vocations de volontaires qui feront le choix du métier des armes malgré des contraintes exorbitantes. Le risque pour la France de ne plus en trouver parmi ses fils, si l’on songe à la fin de l’Empire romain, n’est pas nul.


Les sociétés hédonistes matérialistes et d’argent considèrent les soldats-héros comme des Idiots utiles


Une démocratie ne peut durer si elle devient un amas d’individus égoïstes qui souhaite être défendu par un corps militaire digne et loyal, dont l’efficience et la fidélité reposent sur le sens du devoir et du sacrifice. On exploiterait alors les nobles sentiments et l’impécuniosité des militaires pour préserver le confort d’une masse de riches égoïstes sans idéal. Sans un minimum d’élévation morale partagée, tout héros mort pour la patrie ressemblerait à un idiot qui se serait fait escroquer. Nos démocraties européennes décadentes actuelles, c’est à peu près cela !

Qui dit héros, dit gloire et modèle à imiter, dit multiplicateur d’énergies, dit capacité à se battre, à vaincre la peur, à s’imposer. En rendant un culte au héros, on favorise la cohésion et les chances de survie de la cité .

Qui dit victime, dit mise en cause, culpabilité et judiciarisation à outrance, dit aussi atrophie des énergies, des volontés et des intelligences, dit enfin méfiance et incapacité à se battre. Endosser le statut de victime pour des soldats morts en opérations, c’est prendre le risque à terme, de ne plus trouver quiconque pour exercer correctement ce métier.

Le service de la cité dans sa forme la plus exigeante qui est celle du métier des armes, mérite, non pas une émotion compassionnelle, ostentatoire et fugitive, mais une véritable, sincère, durable et profonde reconnaissance empreinte de dignité et de respect. Autrement dit, doivent accéder au statut de héros, ceux qui, bravant la mort, ont fait honneur à leur pays.

Selon Henri Hude, directeur du cours d’éthique à Saint-Cyr : « Sans un minimum d’élévation morale partagée, tout héros mort pour la Patrie ressemble à un idiot qui se serait fait escroquer ». L’esprit héroïque holiste de sacrifice du citoyen au service de l’hédonisme individualiste du consommateur relève de la quadrature du cercle et n’a donc aucune chance de perdurer à terme.


Marc Rousset*


*Ancien Directeur Général, Economiste, Géopoliticien, Ecrivain, Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques

Auteur de « Adieu l’argent-roi ! Place aux héros européens !

Critique de la Civilisation de l’argent et Apologie de l’héroïsme « 

500 pages - Editions Godefroy de Bouillon-2016.

 
 
A.S.A.F. Soutien à l'Armée Française
22 décembre 2016
 
 
 

BARDINES LE 31 10 2016 11h40

Une fois encore nous sommes réunis, devant ce monument multiconfessionnel, érigé il y a 53 ans, grâce à une souscription financière entre rapatriés d’A.F.N , sur un emplacement généreusement offert par la municipalité d’Angoulême, HENRI THEBAUT étant le maire en exercice. Jadis à ma place intervenaient à tour de rôle Bobby DIACONO, Georges Sarraf, Claude Rodriguez et moi-même de temps en temps. Aujourd’hui j’assure cette cérémonie du souvenir. Mon intervention se déroulera en deux temps :

  1. Les civilités usuelles

  2. L’allocution proprement dite


  1. Les civilités usuelles :

  1. Saluer les autorités civiles et militaires présentes pour les remercier de leur présence à cette cérémonie du souvenir. Je ne cite personne car je n’ai pas la compétence pour les identifier isolément et je commettrai des impairs. Je signale que j’ai écrit à Monsieur le préfet de la Charente pour l’inviter à nôtre cérémonie du souvenir et l’informer du thème de mon allocution : « Les bienfaits de la colonisation Française en Algérie » Il m’a répondu fort courtoisement qu’il ne pourrait nous honorer de sa présence étant déjà pris par ailleurs.

  2. Saluer les associations d’anciens combattants en la personne de leur porte -drapeaux  et leur dire mon admiration , en tant que pied-noir, pour l’œuvre qu’ils ont accompli en Algérie, pour défendre ( non pas les « colons » comme voulaient le faire croire le PC, La FNACA et les porteurs de valises du réseau Jeanson en métropole) mais La France et son œuvre dans cette superbe province française.

  3. Saluer les fils de Harkis , les pieds noirs présents ce jour pour les remercier de leur présence et tous nos amis qui sont à nos côtés tous les ans : Le colonel Michel BOURGOGNE, Jean-michel BOISLEVIN et quelques autres.

  4. Une mention spéciale à la mairie d’Angoulême, représentée par Mr BOUAZZA qui est aussi fils de harki, pour la décoration impeccable du monument et toute la logistique sans faille « sono micro musique.

  5. Enfin je signale à l’assemblée la présence parmi les portes drapeaux de M François NIETO qui est le gardien jaloux du drapeau de la commune de Saint-Cloud ( entre Oran et Arzew) qui a été la commune de la première implantation d’une communauté agricole française, au moment de la conquête 

  1. Mon allocution : Les bienfaits de la colonisation Française en Algérie

Je suis de près tout ce qui touche mon pays natal : Ainsi j’avais noté que l7/12/2010  lors d’une conférence de presse du secrétaire général du FLN , Abdelaziz BELKHADEM, celui-ci déclarait « ….nous envisageons un avenir commun avec la France, mais uniquement après la reconnaissance de ses crimes coloniaux …… »De sa part c’était normal. Mais il y avait invité à cette conférence un hôte de marque Mr François Hollande qui fit de la surenchère en déclarant « …. Nous l’avons dit et le répétons, les crimes commis durant la colonisation sont énormes….. » C’est vrai que Décembre 2010 c’était déjà la veille des élections présidentielles de 2012 EN France et c’était une façon honteuse d’aller à la pêche aux voix des centaines de milliers de binationaux installés dans notre pays.

Alors je vais vous rappeler brièvement ce qu’a été la colonisation Française, à travers des déclarations d’intellectuels Arabes Algériens :

-Mr Bachir ben Yamed, directeur de jeune Afrique : « ….à l’indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du sud exceptés, ne disposait d’infrastructures aussi développées que l’Algérie….. »

-Un homme d’état Syrien : « ….l’œuvre de la France en Algérie est admirable, di la France était restée 20 ans de plus, elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays européen…… »

Pour mémoire en 1830 quand nous avons chassé les Turcs, le pays était entièrement à construire, pas de routes pas d’hôpitaux, pas d’écoles, pas d’industries ; et pourtant les Romains du 1° au 6° siècle y avait accompli une œuvre admirable. En 12 siècles les envahisseurs Turcs et Arabes avaient tout détruit.

Donc en 1962, par la forfaiture du général De Gaulle et de son gouvernement, car notre admirable armée (aussi bien les appelés que l’armée de métier) maitrisait le terrain, le FLN ET L’ALN étaient exsangues. On a livré désarmés harkis et pied-noir à la barbarie sanglante et toute l’infrastructure admirable à des incompétents.

Qu’en reste te- t-il maintenant ?? Je vais emprunter ma conclusion à Mr Hocine AÏT AHMED chef historique du FLN, qui sera emprisonné en 1965 par Boumedienne, exilé en Suisse et décédé en Décembre 2015. Il a déclaré en JUIN 2005 DANS LA REVUE « ENSEMBLE » :…..Chasser les pieds noirs a été plus qu’un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale, avec les pieds noirs et leur dynamisme, l’Algérie serait une grande puissance Africaine et méditerranéenne……. Il y a eu envers les pieds noirs et les harkis des crimes de guerre envers des civils innocents dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens…..il termine en disant…. » du temps de la France l’Algérie c’était le paradis….

ALORS BASTA DE LA REPENTANCE BASTA DE LA CELEBRATION DU 19 MARS 1962, qui est une date à partir de laquelle il y a eu plus de morts et de massacres de ceux qui aimaient la France que pendant toute la guerre d’Algérie

Avant de nous quitter ayons une pensée pour Bobby DIACONO et pour georges Sarraf qui livre un combat féroce contre le « crabe »

SONNERIE AUX MORTS

1 minute de silence

Marseillaise

Les Africains

Salutations des portes drapeaux et des autorités civiles et militaires

 
 

05 décembre 2016 à La Roquette-sur-Siagne 06220:

https://goo.gl/photos/Uax38dz3A38DiYV86

 
 
 
 
05 décembre 2016 à La Garde 83130- Discours du Maire, Jean-Louis MASSON
08 décembre 2016
 
1000 drapeaux à l'Arc de Triomphe pour les 100.000 victimes de la Guerre d'Algérie
06 décembre 2016
 
 
 
 
 
23 novembre 2016
Politiquement incorrect!
 
 
 

Appeler à une repentance injustifiée, c'est donner des armes à tous ceux qui haïssent la France... Daniel CADET

(La guerre d'Algérie à 20 ans 1954/1962
Témoignage d'un appelé observateur-mitrailleur sur T6)

 
 

11 novembre 2016 à La Roquette-sur-Siagne
Photos de Vito LENTINI

 
 
 
 
 
Journée Mondiale des Disparus, dont sont exclus ceux de la guerre d'Algérie 1954/1962, par la volonté des Gouvernements Français et Algérien...
 
15 août 2016
 
 
 
 
 
 
 
 
19 mars 2016 à Hayange
Préambule du Maire lu par Francis LANGLOIS... Les Vérités qui sont dîtes ne sont pas du goût des idéologues de la Fnaca....
 
 
 
 
 

Message lu par son auteur : Pierre Garidou lors de notre protestation contre l'apposition d'une plaque pour le 19 mars au Passage d'Agen

Mon pauvre drapeau,

je te regarde je vois que tu es triste, comme moi, tu pleures; je vois couler le long de ta hampe des larmes: des larmes rougies par le sang de tous ces soldats qui sont morts et que tu as recouverts dans un dernier hommage.

Le crêpe noir que tu arbores aujourd’hui, est le signe que tu n’as rien oublié; comme toi je me recueille en pensant à tous ceux qui ont cru et défendu la France en Algérie.

A l’époque tu portais haut et fier les valeurs de ton pays tu flottais sur tous les continents et tu étais respecté.

Pauvre drapeau, lorsque tu te battais jusqu’à ta dernière goutte de sang dans les djebels tu n’imaginais pas qu’un jour on puisse t’associer à la plus grande forfaiture que ton histoire a connue.

Ne regarde pas partir la triste copie qu’on a faite de toi et qu’on emmène commémorer une plaque qui rappelle l'abandon de notre terre natale l'exode et les massacres de nos frères et soeurs?

Comme toi, j’ai le cœur gros mais comme toi je ne baisserai pas la tête parce que tous les deux nous ne voulons pas que notre France, celle de l ’honneur, du courage et de la fidélité à la parole donnée, soit bafouée.

Honte à ceux qui ont oublié les massacres des civils, des militaires et des harkis après le 19 mars 1962-

Honte à ceux qui ont oublié la patrie pour ne penser qu'à la quille.

 
 
Le 19 mars, date funeste dans notre histoire


Certes, il n'est pas très productif de ressasser le passé quand on regarde l'avenir très incertain qui nous menace, mais cette date du 19 mars 1952, célébrée par François Hollande, marque le déclin inexorable la place de la France dans le monde, de ses ambitions, et de sa grandeur.

Contrairement à la parole et aux promesses données, un président de la république, de Gaulle, a privé sa propre armée, pourtant maîtresse du terrain, d'une évidente victoire.

Contrairement à l'honneur, il a abandonné les populations indigènes, qui avaient été nombreuses à nous être fidèles, combattants comme les harkis ou civils et anciens combattants, sachant très bien le sort atroce qui leur serait réservé.

Contrairement à ses engagements, il a abandonné ses propres nationaux (anciens combattants, 20 ans plus tôt, des campagnes de Tunisie, d'Italie et de France jusqu'en Allemagne) : tous ont été livrés, pieds et poings liés, aux couteaux vengeurs du FLN.

De Gaulle a abandonné 130 ans de travail de mise en valeur agricole de l'Algérie, sans parler d'autres réalisations, comme les voies de communications, les barrages, les ports, l'éducation et l'éradication de nombreuses maladies...(La syphilis, etc...)

D'un trait de plume, l'oe??uvre Française en Algérie passait aux oubliettes.

Laissés, oubliés, le pétrole et la gaz du Sahara que nous avions trouvés et qui auraient pu apporter une totale indépendance énergétique de la France... Oubliée aussi, la position stratégique de l'Algérie, porte de l'Afrique.

Les accords d'Evian ont été un chiffon de papier sur lequel se sont essuyées les mains sanglantes des égorgeurs du FLN, promus comme uniques interlocuteurs (et quels interlocuteurs...). Du fait de ces accords à sens unique, les Algériens bénéficient encore en France d'avantages sociaux particuliers.

Dés le 19 mars 1962, l'armée a dû rester l'arme au pied avec interdiction formelle d'intervenir, fût-ce pour protéger les populations.

Le 5 juillet, à Oran, malgré le massacre de centaines d'Européens et de musulmans profrançais, sur ordre du général Katz, l'armée est restée figée.

De Gaulle a même fait tirer sur une foule désarmée ; il a utilisé sa police et ses barbouzes pour étouffer toute velléité de résistance.

Avec une telle politique, comment voulez-vous que le monde (musulman) vous respecte ?

Voici 54 ans, le pouvoir a été vil et lâche.

Rien n'a changé. Le président actuel se vautre dans la repentance et célèbre une défaite.

Nous payons cash cette politique désastreuse.

Hugues TAVEL

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Faut-il être communiste pour commémorer une défaite française?
 
 
Le 19 mars 1962
 
Communiqué de la FONDATION MARECHAL DE LATTRE

 

Le 19 mars 1962 ne fut pas un « cessez- le - feu en Algérie

Comme la majorité des associations patriotiques, La Fondation Maréchal de Lattre qui, depuis sa création, a apporté son soutien aux soldats combattants en Algérie et aux victimes de cette guerre, ne peut que s’étonner que le Président de la République ait choisi ce 19 mars 2016 et le Mémorial du quai Branly pour commémorer la mémoire des victimes militaires et civiles de la guerre d’Algérie.

Il s’agit en effet du jour anniversaire d’un « cessez-le-feu » proclamé le 19 mars 1962 mais qui, respecté par la seule Armée française, n’empêcha pas un déchainement de violences, d’assassinats et de disparitions de plusieurs dizaines de milliers de Harkis avec leurs familles et de Pieds noirs, tous civils sans défense.

535 militaires français furent également assassinés après cette date.

Dans le contexte national actuel et connaissant les émotions entourant la mémoire des victimes de ce conflit fratricide dont les plaies ne se referment que très difficilement, on ne peut qu’approuver la réserve que les Chefs d’Etat de la Vème République ont observée sur le sujet et regretter ce choix du Président de la République actuel d’honorer de sa présence une cérémonie, à cette seule date, à l’exclusion de celle qui depuis 2002 est une journée nationale d’hommage aux Morts pour la France, célébrée à Paris au Mémorial du quai Branly, chaque 5 décembre.

Gilles Bonnier
secrétaire général

Paris le 15 mars 2016

 
 
Séquence complète:
 
 
Ma nostalgie

J'aimerai rendre hommage a ces religieuses de la congrégation des sœurs de Never, qui maintenant sont au ciel, qui en 1939-1945 étaient résistantes et profondément harkis ; rendre hommage à tous ces poilus qui ont donnés leur vie pour la patrie ; rendre hommage à ces français d'Algérie qui ont été chassés de leur pays juifs, chrétiens, musulmans, pardonnez ma nostalgie.
Je les ai aimé, je les aime encore. Je les ai vus pleurer, ils doivent se retourner dans leurs tombes. Je les remercie pour leur noblesse d'esprit, jamais je ne les oublierai.

Il est dit "celui qui te fait du mal, bénis le". Je m'adresse à tous ceux qui ont fait de De Gaulle leur religion. Ils ont oubliés que c'était Monsieur Winston Churchill qui était la tête pensante. De Gaulle n'a jamais dirigé une brigade, pendant que sur le terrain des gens résistaient et ont été déportés, cet homme de Londres qui ne supportait pas qu'on lui fasse de l'ombre se prenait pour le gratin mais en réalité il était la sous-couche.
En 1945, il est rentré triomphant sur les Champs-Elysées et il a écarté tous les grands, pardonnez ma Nostalgie.
Il a récidivé, lui et son gouvernement, en Algérie, en disant "je vous ai compris" qui voulait dire "je vous ai trahie". Il a désarmé les harkis, lui et ses lieutenants, déshonoré, humilié et livré à l'ennemi. Cet homme était un égocentrique, un être cynique et inhumain avec du sang dans les mains, lui et les siens. Il a bien vécu pendant que d'autres ont tout perdu.

A ceux qui écoute la voix de leur maître, ils nous reproche d'être nostalgique, en ce qui me concerne, mon cœur est déchiré, je ne peux pas pardonner leur offense. Je n'ai pas besoin que certains religieux porteurs de valises me donnent des leçons, charité bien ordonné commence que par soi-même, si ils ne respectent pas leur famille et leurs grands-parents qui se sont battus pour la France, moi je les ai toujours profondément respecté, parce qu'ils étaient respectables.
A vous, qui nous reprochait sans cesse notre nostalgie, vous auriez mieux fait de vous occuper de la Nation Française au lieu de profaner les tombes de nos parents. Quand vous allez vous recueillir sur ceux de vos familles, pour la Toussaint, alors vous êtes nostalgique. Je me demande et je ne comprendrai jamais pourquoi, vous, petites gens, vous vous permettez d'assister aux cérémonies, n'oubliez pas, c'est de la nostalgie, pour nous c'est un devoir. Il est vrai que dans le troupeau il y a des agneaux, des chiens et des paons. On ne peut pas courir plusieurs lièvres à la fois, sinon on est un mauvais chasseur. J'aimerai dire aussi que la noblesse ne s'inscrit pas que dans un nom, on m'a toujours appris que dans la vie il y avait les chefs, les sous-chefs et les sous-fifres, ça en est assez d'insulter, de solder ce pays.
Comme dirait un honorable Colonel; "vous avez une mentalité de laqués", vous n'avez pensé qu'a vous et à vos intérêts, vous avez un portefeuille à la place du cœur. Je suis fille de Harkis, ça commence par un H comme Honneur. Dans ma famille et celles de vrais Harkis, j'aimerai vous dire qu'on a vécu dans la précarité et que mon père a été assassiné en 1968 avec tous les services qu'il a rendu à la Patrie. Ils sont allé jusqu'à lui voler ses décorations, pardonnez ma nostalgie, mais ça me fait très mal quand vous remettez des médailles ou dois-je appelé ça des pattes de fruits, à des gens peu méritants. J'ai honte de vous!
Pendant les élections, les Harkis vous intéresses, mais autrement toute l'année nous sommes considérés comme des Arabes. Vous dites qu'ils réclament toujours quelque chose, mais que je sache, les migrants ne se sont pas battus pour les couleurs tricolores et à eux, à tous ces hommes, ils sont tous jeunes, des gaillards, incapables de se révolter dans leur pays mais ils viennent ici avec la complicité de certaines associations, pour prostituer la France, alors pardonnez ma nostalgie quand je vois tout cela, je pense à celles et ceux qui doivent se retourner dans leur tombe.

Dernière chose, comme des inconscients vous ne respectez pas beaucoup la tombe du soldat inconnu, il faut dire qu'il y a une chose qui ne s'achète pas, c'est un cerveau. Et on m'a toujours appris qu'il ne fallait pas se défroquer devant des petites gens. Nous ferons tout pour sauver notre Nation! Vous insultez même l'armée française, ils ne sont pas vos sujets, mais vous êtes bien contents qu'ils vous escortent et que grâce à eux, si il n'étaient pas là pour organiser le devoir de mémoire, je veux parler des cérémonies, alors tout resterait dans l'oubli. Eux aussi, je pense qu'ils sont nostalgiques, Dieu merci! Ils sont la parade, et non des pantins. Arrêtez de les sous-estimer! Quand au défilé du 14 Juillet, c'est bien le seul jour où les communistes applaudissent l'armée française, pardonnez ma nostalgie.
Je finis par, il est dit "dans le champs des Africains et si quelqu'un venait à y toucher, nous serions là pour mourir à ses pieds". Je suis en colère, je suis révoltée, je suis dépassée, mais je sais et je pense que d'autres partagent mes idées.

Voilà ma profonde nostalgie, Vive la France!

ps: Il était né dans un château, mais sa cervelle était étroite. On dit qu'a Colombey-les-Deux-Eglises il y a deux Eglises, mais il n'y a qu'une cloche.

Ben-Brahim Dalida
 
 
Notre "bon Président de la République" a-t-il lu cette proposition, avant son projet de déshonorer la France, le 19 mars prochain?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Metz le 16 mars 2016
Monsieur François Hollande
Président de la République
Palais de l’Elysée
55, Rue du Faubourg Saint-Honoré
750008 ¨PARIS.
Monsieur le Président de la République,


Tous les Français soucieux de rigueur historique ne peuvent qu’être étonnés, voire scandalisés, devant votre décision de présider une cérémonie soi-disant mémorielle, le 19 mars prochain. Le Premier Magistrat de notre pays ne peut, effet, ignorer la réalité des événements qui se sont produits en Algérie du mois de mars jusqu’à la fin de l’année 1962. Les prétendus « accords » d’Evian n’étaient qu’un simple protocole sans valeur juridique, récusé par le GPRA à Tripoli et jamais mis en oeuvre par les futures autorités algériennes. De mars à décembre 1962, il y eut plus de victimes civiles et militaires, européennes et musulmanes qu’entre la « Toussaint rouge » du 1er novembre 1954 et le 19 mars 1962 : enlèvements, exsanguinations, disparition de plus de 3000 personnes dont plus de 500 prisonniers militaires jamais restitués en dépit des conventions internationales, massacre d’au moins 80000 harkis dans les conditions les plus inhumaines.


Nous permettrez-vous, Monsieur le Président de la République, de vous rappeler la fusillade de la Rue d’Isly à Alger, le 26 mars 1962 et ses quatre-vingts victimes tuées à bout portant par des
forces de l’ordre ayant reçu l’ordre de tirer sur une foule désarmée dont le seul crime était de vouloir rappeler son attachement à la mère-patrie ? Nous permettrez-vous de mentionner le « massacre
oublié » de ces centaines de Français enlevés et massacrés à Oran le 5 juillet 1962, entre 11 Heures et 17 Heures, sans qu’intervienne, à aucun moment, l’autorité militaire française encore présente sur
place, en la personne du Général Joseph Katz. ? Celui-ci avait sous son commandement, une garnison de plus de dix-huit mille hommes, consignés jusqu’en fin d’après-midi. Le Général De Gaulle aurait qualifié cette tragédie de simple « avatar » dans une conversation avec son Premier Ministre, nous tenons cette précision du fils de Président Pompidou lui-même.

Récemment, lors de votre voyage d’Etat en Argentine, vous avez, Monsieur le Président de la République, manifesté, à juste titre, votre sympathie et votre respect pour les personnes disparues au temps de la dictature militaire entre 1978 et 1982, un drame révélé au monde entier par la Asociación Madres de Plaza de Mayo. Est-il utopique d’espérer du Chef de l’Etat une semblable compassion à l’égards de ces milliers de Pieds-Noirs, musulmans fidèles à la France, militaires du contingent, harkis, victimes de tous ces crimes commis après les Accords d’Evian ?

Non, Monsieur le Président de la République, la guerre d’Algérie n’a pas pris fin le 19 mars 1962. Penser et dire le contraire ne peut qu’accentuer la douleur de ces milliers de familles dont le travail de deuil se révèle impossible après cinquante-quatre ans.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, à travers votre personne, la considération que nous portons à la haute fonction que vous exercez..


Danielle Pister-Lopez,
Agrégée de Lettres, Maître de Conférences des Universités Cum Merito-Université de lorraine
Présidente de l’Amicale des Pieds-Noirs de Moselle, vice-présidente du Cercle algerianiste de
Champagne et du Grand-Est


Jean-Pierre Pister,
Agrégé d’Histoire, Professeur de Chaire supérieure honoraire-Khâgne, lycée H. Poincaré de Nancy.
5, rue du 16ème Chasseurs 57070 METZ

 

 
 
19 MARS 1962 : DATE MAUDITE

Il n'y a pas eu d'accords, Evian fut un leurre.
C'est un mensonge d'État qui a fait le malheur
Des Français d'Algérie de toutes origines,
Qui furent vilipendés, roulés dans la farine.

La capitulation qui fut signée à Évian,
C'était un abandon brutal et humiliant
D'une terre que nos pionniers avaient sortie du néant,
Au prix d'un dur labeur titanesque, exténuant.

Cette capitulation fut une totale soumission
À un seul signataire dictant ses conditions.
Il fallait vite larguer le "boulet algérien",
Y compris les richesses du sous-sol saharien.

Le faux cesser-le-feu fut unilatéral.
Après le dix-neuf mars, la solution finale
Des caïds F.L.N. c'était d'éliminer
Ces satanés roumis, maudits enracinés.

Les harkis furent victimes d'une effroyable boucherie,
Massacrés avec la plus grande sauvagerie.
Par dizaine de milliers, ils payèrent de leur vie
Leur fidélité, furent désarmés et trahis.

Vingt-six mars à Alger : honte au régime gaullien
Qui oblige l'Armée à tirer sur des citoyens
Qui manifestent "armés" de drapeaux tricolores.
Une fusillade punitive : des dizaines de morts.

Cinq juillet à Oran : c'est la chasse aux pieds-noirs.
Katz, le "boucher d'Oran" met l'Armée sous l'éteignoir.
Les Français d'Algérie, sans aucune protection,
Sont les cibles des fellhouzes, sans aucune distinction.

Après le dix-neuf mars, cinq-cent-trente-deux soldats
De l'Armée française sont tués ou enlevés.
Aucune contestation n'a été soulevée
Par le pouvoir gaulliste contre les fellaghas.

L'actuel chef de l'État veut célébrer cette date.
Une fois de plus et de trop, chez cet homme on constate
Sa tendance à salir la mémoire de nos morts,
À souiller l'honneur de la France sans aucun remords.

Les fractures et souffrances de la guerre d'Algérie
Ne sont pas effacées, elles viennent d'être ravivées
Par le comportement d'un être dont la fourberie
L'incite à bafouer et à récidiver.

Coupable de réveiller des souvenirs cruels,
Le Chef des Armées s'apprête à commettre
Un acte vil et ignoble pour lequel il excelle.
Sa vraie mentalité est celle d'un piètre traître.

Les victimes dont les noms sont gravés au Mémorial
Ne méritent aucunement que la France commémore
Une date qui nous rappelle l'épouvantable spirale
Où tant d'innocents Français ont trouvé la mort.

Insulte pour les familles, victimes d'une forfaiture.
Insulte pour les pieds-noirs, insulte pour les harkis.
Insulte à la mémoire de nos morts sans sépulture.
Une commémoration empreinte d'ignominie.

Le summum de cette journée de l'indignité
Serait de décerner la légion d'honneur
À celui (*) qui désire tant réhabiliter
Les harkis afin de mettre fin à leur malheur.

Jean-Paul Ruiz
16/03/2016

(*) : Bien sûr, vous avez deviné, il s'agit de Bouteflika,
le patient intermittent du Val-de-Grasse, qui se comporte
envers la France et les harkis en grand pourfendeur et provocateur.
Le président algérien, ancien fellhaga, adjoint direct de Boumédienne, est bien placé pour avoir connu l'existence des massacres, des enlèvements, des tortures, des camps de prisonniers qui étaient pire que des bagnes, les bordels où étaient détenues des femmes européennes, les expropriations
manu-militari etc ...

J'ai voulu terminer mon texte par cette dernière strophe
sous les traits de la dérision et de l'ironie.

(Jean-Paul RUIZ)

 
 
 
 

Monsieur le maire,

Non, le 19 mars n’a pas «mis fin à la guerre» comme vous l'affirmez sur votre invitation...

1°) Les arguments de la FNACA et de ses suppôts comparant le 19 mars au 11 novembre ou au 8 mai sont malhonnêtes et ridicules. En effet, le 8 mai, les Allemands ne tuaient plus de Français, le drapeau nazi n'était plus celui de la RFA, l'Allemagne ne nous insultait pas quotidiennement, des Allemands ne brûlaient pas de drapeaux français dans nos rues, Adenauer ne se comportait pas comme Bouteflika, les tombes françaises en Allemagne n'étaient pas profanées! Alors qu'après le 19 mars, les massacres de civils ont véritablement commencé, le drapeau algérien est celui du FLN terroriste, ce pays (que la France a inventé) nous insulte sans cesse et nos cimetières sont massacrés. Enfin, les combats d'Algérie ne résultent pas d'une guerre entre états mais d'une guerre civile en quelque sorte puisque ce territoire (que cela plaise ou non) était français!

2°) Si le 19 mars marque la "fin de la guerre d'Algérie", pourquoi alors le secrétariat aux Anciens Combattants continue-t-il d'accorder des cartes du combattant jusqu'au 4 juillet 1962 et pourquoi la FNACA en réclame-t-elle jusqu'en 1964? Le 19 mars n'est pas la fin de la guerre, tout juste une déclaration unilatérale de cessez le feu d'une armée victorieuse face à une rébellion vaincue militairement.

3°) Plusieurs présidents de la République se sont déclarés opposés aux commémorations de mars"S'il s'agit de marquer le recueillement national et d'honorer les victimes de la guerre d'Algérie, je dis que cela ne peut pas être le 19 mars." (Mitterrand)

https://www.youtube.com/watch?v=9elpydnrD9w

4°) Le souvenir des victimes françaises d'après le 19 mars devrait interdire moralement de célébrer cette date: civils européens et musulmans, harkis et autres auxiliaires, et (la FNACA l'oublie) les centaines de militaires réguliers abattus ou enlevés après mars 62. Il est sans doute unique dans l'histoire de France qu'une communauté française ait eu plus de morts et de disparus (1800!) après la fin prétendue d'un conflit que pendant toute la durée du dit conflit. Ceci devant une armée immobile et dans un contexte de gigantesque non assistance à personnes en danger de mort qui n'est pas à la gloire de nos Armes! Officialiser et célébrer le 19 mars relève d'une forme de négationnisme et du mépris des victimes d'après ce prétendu cessez le feu.

5°) Pour l'Algérie du FLN, le 19 mars marque la "défaite" de la France. Où a-t-on vu, à part dans une nation à tendance masochiste ou collabo, un pays qui commémorerait ce que l'ennemi d'hier célèbre comme une victoire? (Cf PJ) Même l'Allemagne qui a pourtant renié le nazisme ne commémore pas sa capitulation! Au delà des positions doctrinaires ou de principe de la FNACA et de ceux qui l’inspirent ou la noyautent, il y a aussi une réalité bien peu glorieuse: Le prétendu "cessez le feu" c'était avant tout pour certains, "la quille" et la fin du danger, tout au moins pour ceux qui n'étaient pas planqués. C'était la fin du risque pour eux; pas pour les autres, ils s'en fichaient! Cela relevait tout simplement de l'égoïsme, le même qui a caractérisé "l'accueil" des Français d'Algérie par la métropole quelques semaines plus tard… A peine 17 ans après que les Français d'AFN soient venus en masse libérer l’Europe et la France! Je vous suggère de célébrer aussi désormais le 22 juin 1940 puisque là également il s'agissait du lâche soulagement d'une majorité de Français et d'une approbation de la majorité parlementaire.

Vous remerciant pour l'attention que vous aurez bien voulu porter à ce courrier, recevez monsieur le maire ma considération désabusée et attristée. 

Clément Charrut 

Retraité Armée de Terre

Bayonne       

 
 
 
 
 
 
Le fait essentiel, à mon sens, est que le 19 Mars est la date d'une reddition camouflée sous le terme d'"accords"
et qu'il n'y a jamais eu d'accords mais un document unilatéral sans valeur juridique mais émis en toute connaissance 
de cause. Donc une défaite: et on ne commémore pas une défaite, surtout subie au prix qu'on sait et dans le déshonneur.

De plus, le sens de cette guerre, maintenant, est clair: c'était le premier acte de la reconquête de l'Islam, derrière le 
prétexte habile et très payant de la lutte anticolonialiste. Dans les circonstances actuelles, célébrer le 19 mars, c'est 
donc exactement exalter le terrorisme qui nous atteint ( et l'invasion migratoire, etc. ) A mon sens, vu l'actualité, 
il faut insister sur ce point , l'Histoire nous donne, hélas, raison.
Michel LAGROT

 
 
 
 
 
 
 
MENSONGE D' EVIAN
Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de porter à votre connaissance l’horreur et la douleur que je ressens à la lecture des informations concernant votre projet de commémoration, reçues par le net.

Vous devez vous rendre au quai Branly, ce 19 mars, pour prononcer un discours, devant le Mémorial National de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.

Il s’agirait bien d’une journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

C’est ce que vous affirmez n’est-ce-pas ?

En réalité, Monsieur le Président, je vous plains. Il se fera évident que vous êtes fort mal informé pour glorifier une telle date. Il s’agit de la commémoration d’un impudent mensonge d’État.

Tous les anciens combattants le savent, les avez-vous interrogés ? Le savent, aussi, tous ceux qui ont vécu cette époque et qui n’ont pas manqué d’accomplir leur devoir de transmission des faits, bien au-delà de leurs générations.

Ce 19 mars 1962 est la date de la signature des soi-disant accords d’Evian, ce sinistre mensonge d’État. Vous ne pouvez pas ignorer, en effet, que ce 19 mars 1962, ne fut en réalité que « l’accord » de poursuivre l’horreur dans laquelle nous, les Français d’Algérie, fûmes plongés, de même que les Harkis et autres musulmans pro-français, en toute conscience.

Vous ne pouvez pas ignorer que la signature du 19 mars 1962 ne fut qu’un paraphe du sang et tous les chantres pseudo-historiens dont - malheureusement pour votre connaissance - vous vous entourez, n’y changeront rien.

J’ai l’honneur de vous remettre, en pièce jointe, le courrier que j’ai adressé à vos prédécesseurs à propos d’un de ces massacres qui suivirent, le massacre du 26 mars 1962, Plateau des Glières à Alger. C’est au cours de cette tuerie, au milieu d’une humble foule de femmes, d’enfants, de vieux messieurs portant fièrement leurs décorations, que le père de mes enfants fut assassiné, sur un ordre venu du sommet de l’État.

J’ai refusé que le nom de mon époux soit inscrit sur la colonne du Quai Branly.

Par cette lecture vous comprendrez à quel point je suis heureuse, aujourd’hui, eu égard à la cérémonie que vous entendez y tenir, que le nom de mon époux ne figure pas sur cette colonne. Sa mémoire ne participera pas au déshonneur posthume, -de la souillure-, infligé à la mémoire de tous ceux dont les noms sont énumérés là.

Comment pouvez-vous prétendre représenter la France et les Français dans la commémoration d’une paix qui a provoqué deux fois plus de morts que durant tout le conflit ?

Quelle paix allez-vous évoquer devant les familles des Disparus.

Vous ne servez pas la paix en nous donnant une image de morgue. Et plus qu’un déni de mémoire, car là, il existe bien quelque chose, vous utilisez le déplacement de la mémoire, le plus horrible qui puisse exister, cette tentation d’éradiquer tout un peuple, tout un pan de l’Histoire de l’humanité à laquelle nous appartenons.

Quoique vous tentiez, nous existons.

Tous les échos douloureux, qui vous parviennent à l’évocation de cette date funeste, ainsi que ma propre douleur contribueront, je l’espère, à votre méditation sur le sujet.

Tout en comptant sur votre compréhension, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Président, les respectueuses salutations dues à votre charge.

Simone GAUTIER

 
 
Il paraît que le Président de la République compte donner beaucoup d'éclat aux cérémonies de cette journée nationale... Où va-t-on !!!

Le Sénat a adopté jeudi la proposition de loi socialiste, très controversée, qui consacre le 19 mars 1962 - jour du cessez-le-feu en Algérie - comme journée nationale du souvenir «des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie». Le texte a été approuvé par 181 voix contre 155. La gauche a voté pour, le centre et la droite contre. La proposition de loi est définitivement adoptée par le Parlement.
Auparavant existait une journée d'hommage consacrée aux seuls «morts pour la France» pendant la guerre d'Algérie, instituée en 2003. À l'époque, afin de réconcilier des mémoires fragmentées, Jacques Chirac avait choisi une date neutre, le 5 décembre, jour où il avait inauguré le Mémorial consacré aux 24.000 militaires français tués pendant le conflit, quai Branly, à Paris.
Le rapporteur de la proposition de loi, Alain Néri (PS, Puy-de-Dôme), a défendu le 19 mars par la nécessité de «rendre hommage aux deux millions d'appelés du contingent mobilisés pendant le conflit». Ses collègues de la majorité sénatoriale ont estimé que cette date permettait de rendre hommage à toutes les victimes.
Un «risque grave de division entre Français»
Les sénateurs UMP, pour leur part, se sont opposés à cette date. Ils ont considéré que choisir le 19 mars revenait à occulter que plusieurs milliers d'Européens et quelque 80.000 harkis ont été tués après le cessez-le-feu. Et ils ont accusé la gauche d'utiliser l'histoire à des fins partisanes alors que François Hollande doit se rendre en Algérie en décembre.
Rapatriés et harkis ont exprimé leur hostilité à ce texte. Les anciens combattants, pour leur part, sont divisés. L'Union nationale des combattants (UNC), qui se veut apolitique, et trente autres associations - elles compteraient 1 200 000 adhérents au total - voient dans le choix du 19 mars un «risque grave de division profonde entre Français». En revanche, la Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie (Fnaca), plutôt à gauche et qui revendique 350.000 membres, marque son «attachement indéfectible» au 19 mars.
La proposition de loi que vient d'entériner le Sénat avait été approuvée par l'Assemblée nationale début 2002, lorsque Lionel Jospin était premier ministre. L'UMP a estimé que le choix de la gauche sénatoriale de reprendre un texte vieux de plus de dix ans l'exposait à une censure du Conseil constitutionnel.
 

Pourquoi la présence de Hollande Quai Branly le 19 mars prochain est-elle si scandaleuse ?
Officialisation de cette date le 6 septembre 2012, c'était déjà une insulte à la mémoire de tant des nôtres assassinés après les accords d'Evian.
Mais que le chef de l'Etat y participe, c'est un signe très fort. Car sont exclus de facto de la communauté nationale, que le président de la République est pourtant censé représenter dans sa totalité, les Pieds-Noirs et Harkis dont il méprise... non pire, dont il nie... les dizaines de milliers de morts et de disparus de l'après 19 mars.
Certes, nous avons l'habitude. Mais là l'injure est maximum.
Exigeons que les noms de tous nos morts défilant sur les colonnes du Quai Branly soient immédiatement retirés, au moins pour cette journée. Qu'ils ne soient pas assassinés une seconde fois en étant associés à cette abjecte "commémoration".
Et pour une fois, ne cherchons pas d'excuses pour ne pas assister aux cérémonies du 26 mars. Montrons que ce 19 mars est un leurre puisque, 1 semaine après, des dizaines des nôtres étaient tués et des centaines d'autres blessés lors de la fusillade de la rue d'Isly. L'armée française qui tire sur des civils français désarmés dans une ville encore française. Ce seul événement devrait suffire à faire reculer n'importe quel politique quant à une célébration du 19 mars. Mais pas le premier d'entre eux. Et comme on dirait chez nous, le rouge de la honte il lui monte même pas à la figure !

L. VIVES-DIEZ

 
 

Pourquoi célébrer une défaite, un abandon le 19 mars 1962 ?

Pour culpabiliser Pieds-noirs et Harkis ?

Arrêtons de nous flageller dans la repentance, la France a construit l'Algérie, créé sa richesse, trouvé du pétrole...

La France devrait être fière de son oeuvre!

Pourquoi se complaire dans la culpabilité ?

Le 19 mars 1962 est commémoré comme une victoire en Algérie...

Une victoire sur qui ???

Gérard BENIGNI

 

Le 19 mars 1962. Date fatidique annonçant une fin de Grande France.

Des français vendent à Evian des Français au terrorisme du FLN algérien. Ils bradent plus qu'ils vendent, sous l'exigeance de De Gaulle, non seulement un territoire de la terre nationale, mais en prime, ils donnent le Sahara toujours considéré dans les livres d'Histoire comme une terre à part.

Nos patriotes, ce jour là ont été assassinés, certains lâchement achevés par des soldats en tenues militaires françaises. C'était des éléments de la Willaya IV, comme le sigle inscrit sur leurs casques le signalait. Ce 19 mars 1962 n'a jamais été un jour de cesser le feu en Algérie. Il a été le signal de massacres plus importants dans les villes, comme Alger, Oran, et dans le bled, mais une partie de la Métropole ne veut pas en entendre parler, ne veut pas connaître la vraie histoire d'une Honte d'Etat. Bien entendu, nos voix s'élèvent pour dénoncer le mal et la trahison, mais nos voix aussi fortes soient-elles ne peuvent atteindre le niveau de cette propagande  gouvernementale indigne, de Chirac à Hollande, qui méprise notre passé et notre honneur de vrais Français, ceux qui respectent les trois couleurs et l'hymne national. Pour cette raison, nous devons subir, mais jusqu'à quand, les affronts des socialo-gaullistes qui renient cette page d'Histoire entre 1954 et 1962.

Ils sont de gauche, ils sont gaullistes et n'ont qu'une idée, notre fin, notre disparition de cette Histoire de France tellement malmenée par une éducation nationale qui ne veut pas parler des journées glorieuses du pays mais seulement de ses erreurs, ses fautes. Pour cela, l'armée d'Afrique est occultée de ses victoires et celle d'Algérie traitée coupable de ses actes.

 Cette honte française va plus loin. Nos gouvernants vont jusqu'à la repentance face à un Boutéflika  toujours aussi hargneux et agressif et une population algérienne ignorante de son passé et des bourreaux FLN qui ont supprimé une partie des leurs, mais qu'il faut flatter de sa fausse victoire en 1962. 

La France se perd dans son mea culpa anti Nation avec des personnes qui nient le rôle des Pieds-noirs en Algérie française, avec des éléments de certaines associations communistes qui considèrent le 19 mars 1962 comme une victoire et un cesser le feu qui ignore la suite des évènements : les morts, les disparitions, les femmes, les enfants enlevés et la torture des militaires français dans les camps de la mort du FLN.

Il y a une chape de silence qui veut oublier notre passé et pour témoignage, ce rôle trouble que va jouer Hollande ce prochain 19 mars en se présentant à une cérémonie parisienne qui pour nous est un affront de plus. Il nous provoque et démontre combien il préfère l'alliance avec le diable algérien que l'honneur d'un passé français qu'il faut absolument effacer .

 Est-il le seul ? Ils sont nombreux ceux de la gauche et de la droite qui n'entendent pas nos cris, notre colère et notre rôle de gardien de l'Algérie française dans la pensée du peuple français.

J'apprends qu'un de nos patriotes à qui le maire de Cagnes sur Mer voulait rendre un hommage, a vu les conseillers municipaux de gauche refuser de s'associer à l'hommage.  C'est ainsi que bientôt soixante ans après l'ignominie gaulliste, nous sommes encore soumis aux contrevérités et à la critique de la gauche. Ils n'ont rien compris et se soumettent en grand nombre à l'envahissement des migrants, aujourd'hui.

Leur humanisme pervers et leur mentalité rétrograde perdent la Nation. Il y a de la "Soumission" comme l'écrit Houellebecq; il y a un fatalisme de vaincu comme le souligne Boulalem Sansal dans 2084, mais nous, nous accusons ce 19 mars 2016 et Hollande qui va y être présent à cette manifestation, en collusion avec le diable FLN.

Participer à ce 19 mars, c'est habiller d'oripeaux la réputation de la France; c'est renier que des pionniers, pendant 132 ans, ont fait d'une terre sans drapeau un pays moderne; c'est apostasier les mensonges de Sétif, les assassinés d'Alger et d'Oran; le martyr des Harkis et des supplétifs musulmans renvoyés en Algérie pour être massacrés par le FLN ou parqués dans des camps en France, sans avenir pour leurs enfants.
 
Alors, ce jour là, je souhaiterai que les gaullistes et les socialo-communistes oublient ce qu'ils sont, des renégats de l'histoire, et deviennent un instant humains et respectueux de l'Histoire  de France.
 

La Nation et son peuple, lorsque leurs yeux seront ouverts, souhaiteront autre chose. C'est le sujet de mon prochain livre : Mondiarabie.  Un livre où le pays redresse la tête pour vaincre le mal venu d'Orient.

 Cordialement. Robert Charles PUIG
Cercle algérianiste de Nice 12 mars 2016

 
 
 
 
 
 
 
Cher monsieur, chère madame, cher ami, chère amie,
la Légion d'honneur décernée par décret du Président de la République du 31 décembre 2015 aux membres de la rédaction de Charlie Hebdo assassinés il y a un an ne semble pas en accord avec le code de la Légion d'honneur. Vous trouverez ci-jointe la lettre que j'ai écrite en ce sens au général Georgelin, Grand-Chancelier de la Légion d'honneur. Si vous êtes d'accord avec son esprit, vous pourriez faire parvenir une protestation - graduée selon votre degré d'indignation - à la Grande Chancellerie et inciter vos connaissances légionnaires à faire de même.
Il en va de la sauvegarde de l'Ordre de la Légion d'honneur.
Bien à vous
Bernard Zeller

Adresse de la Grande Chancellerie : 1 rue de Solférino 75700 Paris 07SP
 
 
 
Nous ne voulons rien d'autre que le VERITE...
 
 
LES ADEPTES DE LA FNACA DEVRAIENT  LIRE  CE MESSAGE, ET MEDITER !!!

Pour tous les négationnistes (non condamnés), les amnésiques, les ignorants, et ceux à qui on a raconté des mensonges d'Etat.
 
Pour une fois que l'on a un témoignage, cela devrait faire taire les adorateurs du "19 mars 1962" et les adeptes de l’auto flagellation!!

Dur témoignage d'un appelé torturé après le cessé le feu du 19 mars 1962
André Aussignac raconte après 50 années de torture morale étant obligé de se taire sous l'ordre de l'état.
Lire et transmettre pour que cela se sache.

Avant de diffuser le témoignage ci-dessous, j'ai tapé "André Aussignac" sur Google pour vérifier la véracité de cette douloureuse histoire.

Tout est bien confirmé et il y a même un interview de lui sur  http://reportage34.skyrock.com/2.html.

Le témoignage d'André Aussignac, militaire appelé en Algérie, enlevé par le FLN, après l'indépendance, raconte, en détail, son enlèvement par le FLN,

après l'indépendance et le calvaire inhumain qu'il a subi dans une mine de fer près de Miliana, avec d'autres français civils ou militaires.
   (Le témoignage écrit ci-dessous correspond tout à fait à ce qu'il avait dit lors de cette conférence.
   André Aussignac, 68 ans, appelé du 23e Rima à Alger, a été déclaré disparu le 21 juillet 1962 par l'Armée française.)

 
 

« Le soir du 21 juillet 1962, j'ai quitté, en uniforme, la Maison carrée (caserne) d'Alger pour aller acheter des cigarettes.

Je suis tombé sur un barrage de musulmans en uniforme. Ils m'ont pris ma carte d'identité militaire et l'ont déchirée.
  Je me suis retrouvé dans une camionnette avec des civils européens, dont le propriétaire du véhicule.
  On a été conduits dans une briqueterie, déshabillés et jetés dans un four encore tiède.

  Dans la nuit, d'autres Européens sont arrivés. A la fin, on était 17. Nous sommes restés là, entassés, sans boire ni manger, à redouter qu'ils allument le four.

  Au bout de quarante-huit heures environ, nous sommes partis en camion bâché.


  Une fois dans le djebel, on nous a fait descendre et on a entamé une marche forcée de plusieurs semaines pour arriver à la mine de fer de Miliana.
  Là, on nous a jetés à moitié nus dans une galerie. Dans la mienne, on était environ 60,
  mais il y avait d'autres galeries avec d'autres Européens.
  On nous obligeait à creuser avec des petites pioches.
  On avait droit à un verre d'eau par jour et parfois à un plat de semoule.
  Pour ne pas mourir de soif, on mettait nos slips dans les parois humides de la mine
  et on suçait les gouttes d'eau.
  Quand le plat de semoule arrivait, on se battait comme des chiens entre nous.
  Certains sont morts d'épuisement, d'autres se sont volontairement tués.
  Une fois, l'un d'entre nous a planté sa pioche dans la terre et s'est jeté sur la lame.

  Un jour, un ministre algérien est venu visiter la galerie. Je ne me suis pas levé pour le saluer. 

  Il m'a balancé un grand coup de pied dans la tête [la cicatrice à l'arcade sourcilière est encore visible].


  J'ai essayé de m'évader deux fois sans succès.
  La première fois, en représailles, on m'a donné de grands coups de bâton sur les chevilles.
  La deuxième, on m'a assis sur une pierre, ligoté à un pieu et arraché les ongles des orteils avec une pince.

  La troisième tentative a été la bonne. 

  J'étais avec deux autres copains qui ont été abattus. J'ai marché jusqu'à l'épuisement.
  Des pieds-noirs m'ont découvert évanoui et nu dans un fossé.

  Ils m'ont soigné, puis embarqué dans un chalutier en direction de Marseille. 

  Quand je suis arrivé chez moi, à Bordeaux, ni mes parents ni ma fiancée ne m'ont reconnu.
  Je pesais moins de 40 kilos [contre 70 avant son départ].         


  Le 22 juillet 1963, j'ai été arrêté par la gendarmerie de Villeneuve-sur-Lot.

  C'était pendant mon voyage de noces. On m'a interné au fort du Hâ pour "désertion en temps de paix" !
  J'ai été brutalisé. On voulait que je livre les filières qui m'avaient permis de revenir d'Algérie.
  Je suis resté muet.
  On m'a ensuite conduit à l'hôpital militaire Robert Piquet. Sur la porte de ma chambre, on avait inscrit : "Individu dangereux",à ne pas mettre en contact avec les autres recrues".
  Le tribunal militaire de Bordeaux m'a finalement acquitté.
  Je rends hommage au commissaire du gouvernement qui a plaidé pour ma non culpabilité.
  Il a ensuite été muté.

  En novembre 1963, le sénateur Etienne Dailly a évoqué mon cas au Sénat (Journal officiel du 24 novembre 1963, p. 2572).
  Quelques jours auparavant, la Sécurité militaire m'avait menacé pour que je me taise.
  Mon histoire gênait. Je me suis tû, jusqu'à aujourd'hui.

  "J'offre ce témoignage à la mémoire de mes compagnons qui ont été sacrifiés. »

Faites suivre surtout au moment où nos chers élus parlent de repentance.
  Et eux, vont-ils faire repentance des crimes qu'ils ont commis et qu'ils commettent encore à ce jour?
   Combien ne pourront jamais témoigner!

 
 
 
1° Novembre 2015
 
 

Beaucaire rue du 5 Juillet 1962

 

Non messieurs le 19 mars 1962 ne peut pas être une date de commémoration de la fin de la guerre d’Algérie.

Le 26 mars 1962 une manifestation pacifique d’Algérois a été mitraillée par l’armée française, 46  morts et 200 blessés

Le 5 juillet 1962 après l’indépendance une véritable chasse à l’européen s’est propagée aux quatre coins de la ville d’Oran  des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants ont été tués, égorgés, massacrés, torturés ; et pour certains, éliminés au « sinistre Petit Lac » (dixit la Croix Rouge internationale selon son enquête de 1963) et d’autres emmenés dans les mines du Sud ou pour les femmes enfermées pour servir d’esclaves sexuelles.

Et à partir du 8 juillet 1962 des milliers de Harkis abandonnés par la France ont été massacrés et torturés.

Ces actes barbares, qui ont été pendant longtemps volontairement ignorés, étouffés pour des raisons politiques, nous, familles de disparus, ne pouvons pas les oublier.

Messieurs de la Fnaca, chaque fois que vous inaugurez une rue ou un square c’est un coup de poignard dans le dos que vous nous donnez et une insulte à nos disparus. Mais plus grave vous falsifiez l’Histoire avec une jouissance morbide. De quel droit osez-vous vous dresser contre la décision de la Municipalité de Beaucaire ? Quelle est votre motivation perverse ?

On aurait pu espérer que d’anciens appelés témoignent un peu de compassion et d’humanité et nous aident dans nos recherches de la vérité et du sort de nos proches. Mais non, vous préférez vous acharner à défendre vos trophées (5328) en dépit de la réalité des faits.

Plus de cinquante après la guerre d’Algérie, nos martyrs sont enfin reconnus, que le maire de Beaucaire et son conseil Municipal en  soit remercié.

PS : Pour information les enlevés/ disparus après l’indépendance de l’Algérie sont reconnus « Morts Pour La France » jugement de la cour d’Appel de Rennes du 26 décembre 2013

 

Marie Claude Teuma

Fille de Paul Teuma enlevé/disparu du 5 juillet 1962 à Oran

 
 
 
 
 
 
 
 

INVITATION A LA MAISON DU COMBATTANT DE TOULON

N'OUBLIONS PAS NOS PRISONNIERS DU FLN JAMAIS RENDUS A LA FRANCE PAR LE F.L.N...

53 ans après le cessez-le feu du 19 mars 1962, il est faut rappeler que nos Militaires enlevés par le FLN, n'ont jamais été rendus à leurs familles;
contrairement aux prisonniers FLN libérés par la France, qui elle, a
respecté les accords de Genève...
Nous sommes étonnés (?) du silence des autorités françaises et de certaines associations humanistes, sur ce sujet douloureux...

Ne serait-il pas temps que ce problème soit pris sérieusement en considération?

Signé: François PAZ et Hervé CUESTA

 
 
 
 
 
 
RAPPEL

le 1° novembre 1954, ce que l’on a surnommé « la Toussaint rouge ».

Petite cerise sur ce gâteau dimmondices des socialistes, la gauche unie de Bagnolet a choisi la fête de Toussaint, la plus populaire en France, où toutes les familles sont rassemblées dans le souvenir de leurs morts, pour faire son mauvais coup. Comme sil sagissait de semer la désunion dans le peuple français, et par surcroit, de changer la nature dune fête de paix chrétienne pour en faire une fête daffrontement politique, de mémoire falsifiée, de guerre civile,

Noter: Ceux qui veulent féliciter et remercier Le Calife Di Martino, peuvent le faire via ses contacts:* mairie@ville-bagnolet.fr

* 48 Rue Sadi Carnot 93170 Bagnolet

* Tél: 01 43 63 76 15 (+33 14 363 7615)

À Bagnolet, on ose fêter le soulèvement du peuple algérien. ‘’

Le 31 octobre 2014

 
 
 
 
La FNACA tire sa toile à Tourette-sur-Loup
 
 
 
 
Le drapeau de l'AACR à Toulon, pour la Journée Internationale des Personnes Disparues
 
 
 

En ce 30 août 2015 que va faire le Gouvernement français pour enfin apporter un peu de lumière sur les disparitions de Français survenues sur son territoire, en Algérie, entre 1954 et 1962 et au-delà sur le territoire de la République algérienne ? Le Gouvernement va-t-il enfin rompre le silence et informer sur le sort subi par les si nombreuses personnes enlevées ?
Va-t-il enfin admettre publiquement la responsabilité de l’État français?

 
 
 
Du temps où une ville Française d'Algérie venait en aide à une ville de Métropole...
 
 
 
 
Je recommande vivement ce film à la FNACA, aux Pieds-Noirs progressistes, aux Pieds-rouges, au Parti communiste français et aux anciens « porteurs de valise », si certains sont encore en vie !
Manu GOMEZ
 
 
 
9 juin 2015 

Saint-Fons : « on va faire Charlie Hebdo sales Français de merde »

Les faits se sont déroulés dimanche après-midi près du quartier des Grandes Terres à Saint-Fons près de Lyon.
Comme chaque année la FNACA (fédération des anciens combattants en Algérie) de Saint-Fons organise un pique-nique. Mais cette fois, rien ne n’est passé comme prévu.
Alors que les tables avaient été installées à l’ombre des arbres juste à côté du terrain municipal d’un immeuble, une pluie de projectiles s’est abattue sur les convives : des bouteilles de bière et de whisky vides, des manches à balai et des cailloux propulsés avec des lance-pierres, selon un témoin cité par Le Progrès :  « On les entendait crier : on va faire Charlie Hebdo sales Français de merde ». Durant l’incident, une octogénaire a été transportée à l’hôpital de Saint-Fons car elle a reçu un pied de parasol dans la tête.
La maire DVD de la commune a promis de mettre en place un dispositif de médiation sociale ce lundi.
 Gaïa pour www.Dreuz.info
 
 
INVITATION A CANNES LE 31 OCTOBRE 2015
 
 
 
 
 
 
Maison du Combattant Toulon - Mercredi 13 mai 2015
 
 
 
Le 26 mars 1962 reste dans nos mémoires...
 
 
RAPPEL
 
 
Le FLN et ses complices veulent nous faire croire que "les combattants pour la Libération" étaient des "Enfants de Choeur"...
 
 

Le FLN et ses complices communistes affirment que c'est à cause de la "folie meurtière de l'OAS" qu'il y a eu des morts après le "cessez-le feu du 19 mars 1962"

Qu'avait fait le soldat du Contingent, André AUSSIGNAC?

 

Le témoignage d’André Aussignac :

J’offre ce témoignage à la mémoire de mes compagnons qui ont été sacrifiés.

Le soir du 21 juillet 1962, j’ai quitté, en uniforme, la Maison carrée (caserne) d’Alger pour aller acheter des cigarettes. Je suis tombé sur un barrage de musulmans en uniforme. Ils m’ont pris ma carte d’identité militaire et l’ont déchirée. Je me suis retrouvé dans une camionnette avec des civils européens, dont le propriétaire du Dans la nuit, d’autres Européens sont arrivés. A la fin, on était 17. Nous sommes restés là, entassés, sans boire ni manger, à redouter qu’ils allument le four.
Au bout de quarante-huit heures environ, nous sommes partis en camion bâché. Une fois dans le djebel, on nous a fait descendre et on a entamé une marche forcée de plusieurs semaines pour arriver à la mine de fer de Miliana. Là, on nous a jetés à moitié nus dans une galerie. Dans la mienne, on était environ 60, mais il y avait d’autres galeries avec d’autres Européens. On nous obligeait à creuser avec des petites pioches.
On avait droit à un verre d’eau par jour et parfois à un plat de semoule. Pour ne pas mourir de soif, on mettait nos slips dans les parois humides de la mine et on suçait les gouttes d’eau. Quand le plat de semoule arrivait, on se battait comme des chiens entre nous.
Certains sont morts d’épuisement, d’autres se sont volontairement tués.
Une fois, l’un d’entre nous a planté sa pioche dans la terre et s’est jeté sur la lame.

Un jour, un ministre algérien est venu visiter la galerie. Je ne me suis pas levé pour le saluer. Il m’a balancé un grand coup de pied dans la tête [la cicatrice à l’arcade sourcilière est encore visible].

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CLIQUER SUR LA PHOTO: HARKIS PAR ROBERT MENARD. Fichier Audio
 
 
 
 
MEMOIRE ET HONNEUR

Je viens de recevoir ce mail d'un vieux compagnon d'arme, membre de l'Association de Soutien à l'Armée Française.En tant qu'AC d'Algérie j'ai moi aussi été très choqué par le discours du Premier Ministre. Les MPF en Algérie méritent mieux, surtout ceux tombés après le 19 mars, que des propos haineux n'ayant comme seul support que l'idéologie d'un parti aux abois à l'approche d'élections.

 J.R.

Chers amis adhérents,

Je vous retransmets l’article avec le mot d’envoi du Général Zammit, notre vice-Président. Cet article est sur le site de notre association www.asafrance.fr  Le texte de présentation nous explique bien la genèse des événements de ces derniers jours où l’honneur de soldats Français, morts pour la France,  a été mis en cause. Je vous suggère de répercuter cet envoi à votre entourage, à vos amis, aux membres de vos associations. Il s’inscrit tout à fait dans la finalité des but de notre Association ASAF qui veut valoriser notre Défense et ses personnels mais aussi lorsqu’il le faut, et c’est le cas aujourd’hui, défendre ceux qui consacrent ou qui ont consacré leur vie à la Défense de la Patrie.  

 

Chers amis,

 

Les déclarations du Premier ministre et du porte-parole du gouvernement de ce week-end (Figaro du 15 mars), tous deux en campagne électorale, m’ont conduit à écrire un article intitulé « Mémoire et honneur » que j’ai demandé à l’Association de Soutien à l’Armée Française (ASAF) dont je suis membre de publier sur son site : http://www.asafrance.fr/item/libre-opinion-memoire-et-honneur.html. Pour en faciliter la lecture, j’ai joint le texte en PDF à ce courriel.

 

Pourquoi avoir choisi l’ASAF ? Parce que comme son nom l’indique, sa seule vocation est le soutien à l’armée française : soutien à son  action aujourd’hui, défense de son honneur et de l’honneur de ses soldats d’hier et d’aujourd’hui. C’est une association loi 1901, « indépendante de tout pouvoir, sans aucun caractère politique ou syndical, ne recevant aucune subvention, qui s’exprime en toute liberté, avec rigueur et sans polémique, dans le seul souci de l’intérêt supérieur du pays. » (Statuts).

 

Mes amis civils m’ont parfois demandé pourquoi je ne m’associais jamais à la célébration de l’anniversaire du 19 mars 1962. Dans la première partie de cet article, ils en trouveront les raisons exprimées de façon synthétique. Qu’en novembre 2012, cette date ait été inscrite par la loi au calendrier des commémorations nationales n’y change rien. D’autres ont fait remarquer avant moi que ce n’est pas à la loi de dire l’Histoire. Quand elle le fait, il arrive souvent qu’elle se trompe et sème la discorde dans la Nation. Cette année donc, comme les autres années, comme les prochaines années, je ne participerai pas à la commémoration de cette date. J’aurai cependant une pensée particulière pour les milliers de victimes civils et harkis assassinés après le 19 mars.

 

Pierre ZAMMIT

 


 
 
 
L'AACR était présente à Béziers, pour l'inauguration de la rue du Commandant Hélie DENOIX DE SAINT MARC
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Extrait de "Les Aurès à 20 ans" de Philippe ROUSSEL
 
 
Contrairement à ce que dit la FNACA, il y a eu des morts et disparus bien après le 19 mars 1962...
 
 
 
 
 
 
 
 
Yvon PETAT adhérent de l' AACR est le dernier A.C. 39/45 de La Roquette encore vivant.
 
 
 
 
11 Novembre 2014
 
   
   
   
Photos Vito LENTINI
 
 
 
Témoignage d'un appelé La Lettre de Véritas N° 176- Novembre/Décembre 2014
 
 
 
Réponse d'André ROATTA Maire de La Roquette-sur-Siagne...
 
 
 
 
Manifestation hostile à la commémoration du 19 mars 2014 à La Roquette-sur-Siagne
 
 
 
Comment peut-on commémorer en France une date qui est celle de la victoire du F.L.N. en Algérie?
 
 
 

Bientôt le 19 mars : triste anniversaire des "accords "d'Evian et du faux Cessez- le- Feu du 19 mars 1962..

Une HONTE nationale car aucune des dispositions prévues dans ces "accords" entre l'Etat français et des émissaires du FLN (représentant de plus, seulement une fraction de ce mouvement terroriste) n’a été respectée par le FLN, et quelques mois après par le nouvel Etat algérien, sans que le gouvernement français de l'époque intervienne: ce fut le début d'un effroyable bain de sang pour des dizaines de milliers de civils français (principalement des Pieds noirs et des Harkis avec leurs familles) beaucoup plus meurtrier en quelques mois que pendant les 7 années de guerre.


Mais les socialistes et M Hollande ont choisi de faire voter une loi au début du quinquennat pour commémorer cette date qu’ 'ils présentent comme la fin de la guerre d'Algérie, malgré l'imposture d'une telle déclaration ... En effet seule la grande majorité des appelés (et réservistes) du contingent a été dégagée en direction de la métropole.


Certes ce fut bien sur un soulagement bien compréhensible pour leurs familles et pour eux-mêmes, mais pas pour les AUTRES Français menacés (sur leur terre natale comme les Pieds noirs et les arabo-berbères fidèles a la France) qui restèrent en Algérie. L 'Etat les abandonna et les livra aux couteaux, aux balles, aux enlèvements, aux tortures des activistes du FLN et leurs affidés .... Pour des milliers d'entre eux, à la MORT. Quant à ceux qui ont pu y échapper sans beaucoup de protection et d'aide ... ceux que l 'on a appelé les RAPATRIES ( plutôt des Exiles ou des Réfugiés, en tout un million de Français ) ils se débrouillèrent comme ils purent en métropole sans être très bien accueillis par beaucoup de Français métropolitains méfiants , égoïstes ou aveuglés par la propagande et par méconnaissance de l'histoire et de la situation de ces Français d' Algérie !!!


Voila ce que ce gouvernement socialiste et ce Président exemplaire et irréprochable vont faire commémorer et fêter mercredi prochain. Honte à Eux.

En Algérie le même jour est considéré, par l’Etat au pouvoir depuis 1962 et issu du FLN "historique ", comme une grande victoire nationale.



En France, aucun Président français depuis 1962 n'avait osé une telle provocation et une offense à la mémoire de ces victimes (François Mitterand s’était toujours refusé à célébrer le 19 mars 1962). https://www.youtube.com/watch?v=9elpydnrD9w


Gilles Bonnier

CLAN-R


Le 16 mars 2014


 
 

19 mars 1962 date funeste pour les Harkis



Les accords de cessez-le-feu prévoyaient une amnistie ! Les anciens supplétifs de l’armée française y crurent. Beaucoup le payèrent de leur vie. Après un demi-siècle, la blessure est toujours ouverte.

La scène est insoutenable. Les frères Dougane, totalement nus, se tiennent debout depuis dix heures, le nez transpercé par un fil de fer au bout duquel est suspendu un poids de 2 kilos. Couverts de sang coagulé, ils se sont écroulés plus de cinquante fois, relevés à chaque fois par leurs gardiens, à coups de pied et de crosse. Des hommes et des femmes ne cessent de les frapper à coups de bâton. La mort sera leur délivrance.

Qui étaient ces hommes ? Des anciens supplétifs de l’armée française en Algérie : des harkis. Leur supplice a été décrit par le colonel Bernard Moinet, révolté par le sort de ses anciens compagnons d’armes après la cessation des hostilités concrétisée le 18 mars 1962 par la signature des accords d’Évian (lire notre n° 3929).

Des scènes comme celle-ci se multiplieront après la proclamation de l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet 1962. Les plus acharnés dans les représailles étant les “marsiens” (par allusion au mois de la signature des accords d’Évian), nationalistes de la dernière heure dont le zèle meurtrier visait à occulter leur prudence initiale.

Qui étaient ces supplétifs ? En janvier 1955, le gouverneur général de l’Algérie, Roger Léonard, crée 34 groupes mobiles de police rurale (GMPR), transformés en 1958 en groupes mobiles de sécurité (GMS). On en comptera 110 en 1962. En septembre 1955, son successeur, Jacques Soustelle, met en place les sections administratives spécialisées (SAS), dont la protection est assurée par des makhzens composés de 20 à 50 hommes armés (moghaznis). En 1961, le nombre des SAS, chargées non seulement de l’administration mais aussi de l’enseignement et de la santé des populations dans les endroits les plus reculés, s’élèvera à 700, protégées par 19 000 moghaznis.

Les harkis proprement dits voient le jour en février 1956 à l’initiative du général Lorillot, commandant en chef en Algérie (le mot arabe harka signifie “mouvement”). En1961,serontrecensées 800 harkas regroupant au total 60 000 combattants. En1957 sont créés des groupes d’autodéfense (GAD) dans les villages ayant – théoriquement – échappé à l’emprise du Front de libération nationale (FLN). Ces GAD rassembleront, comme les harkas, environ 60 000 hommes.

Ces supplétifs sont, militairement parlant, d’inégale valeur. À côté des groupes d’autodéfense, constitués de fellahs (“paysans”) armés de fusils de chasse ou de lebels de l’autre guerre, de nombreux harkis se révéleront des combattants éprouvés. Parmi eux se distingue le commando Georges : une unité mythique, archétype des “commandos de chasse” institués par le général Challe et créée à Saïda, en Oranie, par le colonel Bigeard avec des rebelles ralliés et devant son nom à son chef, le com mandant Georges Grillot.

Au total, combien furent-ils, ces musulmans combattant sous le drapeau tricolore ? Les effectifs s’élèveront à leur maximum, en janvier 1961, à 60 000 harkis, 19 000 moghaznis et 8 000 GMS. Soit, en y ajoutant les musulmans ser vant dans l’armée régulière (la conscription a été instaurée en 1912) et dans les groupes d’autodéfense, une troupe trois ou quatre fois plus nombreuse que l’Armée de libération nationale du FLN.

 
 
 
 
 
07 décembre 2013 Inauguration d'une stèle en hommage aux Harkis - Cimetière des Roumiguières.
 
     
 
 
05 décembre 2013.
 
 
     
 
 
     
 
 

08 mai 2013

 
 
 
 
 
 
 
 
05 décembre 2012
 
     
 
 
18 novembre 2011, succès pour la projection du film "Vivre pour la Mer" en présence d'Albert FALCO.
Cliquer sur le lien pour voir la page spéciale " Albert FALCO"
     
 

Pour obtenir rapidement le DVD "la valise ou le cercueil" sans payer le port (6 €) téléphoner au: 06.60.73.80.92
Prix du double DVD (3 heures): 30 €

 
     
 

Bientôt à Cannes 9, rue Louis BRAILLE - Maison des Associations.
10 décembre 2011

 
     
 
Cérémonies du 11 novembre 2011
 
 
 
     
 
Prochainement à la Roquette: 18 novembre 2011
 
Séance pour les enfants des deux écoles de la Roquette-sur-Siagne en présence d'Albert FALCO.
 
     
Prochainement à Cannes:
 
 
     
 
 
     
 
 
Projection du documentaire "Le secret des Irradiés"
 
 
     
 
Fête des Associations 10 septembre 2011
 
     
 
14 juillet 2011 Fête Nationale.
 
 
     
 
14 mai 2011: projection du film de Charly CASSAN "la valise ou le cercueil", un témoignage de la période douloureuse que fut la guerre d'Algérie.
 
     
 
Commémoration du 08 mai 2011.
 
Jean-Paul PASQUALINI André ROATTA et Vito LENTINI.
 
 
 
 
Nice-Matin - 09 mai 2011.
 
     
 

8° JOURNEE NATIONALE OFFICIELLE EN HOMMAGE AUX CIVILS  ET MILITAIRES « MORTS POUR LA FRANCE » DURANT LA GUERRE D'ALGERIE ET LES COMBATS DU MAROC ET DE TUNISIE
05 DECEMBRE 2010

   
   
Evelyne HAJAL et Hervé CUESTA, Marraine et Président de l'A.A.C.R.
Roland CORDA et Jacques POUPLOT

Nous sommes réunis, aujourd’hui 5 décembre pour rendre hommage aux morts pour la France de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie. C’est en effet le décret du 26 septembre 2003 qui a institué une journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et du Magreb.
Instaurée en 2003 par le secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, Hamlaoui Mekachera, cette commémoration a engendré une polémique sur le choix de la date. En effet, le 5 décembre ne correspond à aucun événement connu de la guerre d'Algérie. Les mauvaises langues disent que l’unique raison de ce choix est que Jacques Chirac, alors président d la République, était libre ce jour-là ! Il venait d’inaugurer un mémorial, quai Branly à Paris, consacré aux militaires «morts pour la France». «En fonction de l'agenda du Président, ça aurait aussi bien pu être le 4 ou le 6 décembre...», a déclaré le secrétaire d’Etat.
«C'est bien la première fois que l'inauguration d'un monument devient une date historique», s'insurgent les opposants à ce choix qui militent pour la reconnaissance officielle du 19 mars 1962, date du cessez-le-feu au lendemain des accords d'Evian. Mais cette date fait aussi polémique, parce que le 19 mars 1962 est  fêté en Algérie comme étant la victoire contre la France, «La guerre ne s'est pas terminée à la date du cessez-le-feu. Il y a encore eu des milliers de morts après», expliquent les défenseurs du 5 décembre.
Comme quoi, cette « guerre » est particulière. Elle a longtemps refusé de dire son nom, on parlait d’évènements d’Algérie, de rébellion, de maintien de l’ordre et il a fallu attendre un vote de l’assemblée nationale le 10 juin 1999 pour entériner le nom de « Guerre ».  Elle a donc aussi attendu plus de 40 ans pour trouver une date de commémoration puisque cette dernière a été rendue officielle en 2003, soit  41 ans après la fin des hostilités réelles le 2 juillet 1962.
Si cette « guerre » est singulière à bien des égards, elle ne présente malheureusement aucune originalité en matière de morts, de souffrances et de larmes. Aujourd’hui, nous sommes réunis pour nous recueillir en pensant d’abord aux victimes. Aux 24 000 jeunes Français, appelés pour la plupart, qui ont donné leur vie pour défendre une terre qui souvent leur était étrangère et aussi aux 150 000 musulmans qui ont donné la leur pour libérer leur pays.

Et je ne voudrais pas qu’on oublie ceux qui, après avoir combattu aux coté des Français ont été abandonnés en 1962, après avoir été désarmés et qui furent massacrés parfois avec femme et enfants. Le gouvernement de la France n’est pas sorti grandi de cette sinistre opération qui a coûté la vie à plus de 100 000 harkis. Heureusement que quelques officiers ont désobéi aux ordres et sont revenus avec leurs « supplétifs » comme on les appelait. Parfois, l’honneur est sauvé par quelques-uns qui savent refuser l’inacceptable.

N’oublions pas non plus, en ce jour de souvenir, les rapatriés qui ont du abandonner leur terre et leurs biens, ni les populations civiles innocentes qui ont payé un lourd tribut à cette guerre. Combien de blessés, de handicapés, de traumatisés, marqués à jamais par les horreurs des attentats, les menaces, les enlèvements et les violences diverses ?

Cet instant est donc l’occasion d’exercer notre devoir de mémoire et d’avoir une pensée émue pour tous ceux qui ont donné leur vie ou été marqués dans leur chair ou dans leur être, lors de ce conflit. C’est aussi l’occasion de réfléchir sur la difficulté de conduire des guerres, quelque soit leur légitimité, sur des terres étrangères, où la population vous considère, à tort ou à raison comme occupant.

C’est pourquoi, je vous demande de vous recueillir à la mémoire de ceux qui sont morts pour la France en Algérie, en ayant une pensée pour nos soldats qui combattent aujourd’hui contre le terrorisme et pour la paix en Afghanistan et ailleurs.

Jacques POUPLOT, 1° adjoint
 
     
 
25 novembre 2010 - Inauguration du Square Georges MAKOVSKY
 
 
   
 
     
 
 
     
 
11 novembre 2010
 
 
Photos Vito LENTINI
 
     
 
Fête des Associations 04 septembre 2010 La Roquette-sur-Siagne
 
     
 
14 juillet 2010.
 
     
 
08 mai 2010
 
     
 
02 février 2010 Mairie de la Roquette: remise d'un chèque de 420 € au président de France-Cancer par le président de l'AACR en présence d'André ROATTA maire de la Roquette.
Nice-Matin du 12 février 2010 - Delphine GOUATY
 
     
 

 

Samedi 09 janvier 2010, Grand LOTO de l'A.A.C.R. au profit de FRANCE-CANCER-06

 

   
Les lots du Loto offerts par la bienfaitrice de la Roquette, Evelyne HAJAL.
Les heureux gagnants entourent le Président de FRANCE-CANCER 06, Gérard LADRY; à droite l'animateur, Gérard FRANCHI (Vice-Président de l'AACR).
 
Une partie de l'assistance (80 personnes au total)
 
 
33    
   
5 décembre 2009: journée nationale d'hommage aux Morts civils et militaires d'Afrique du Nord.
   
   
   
   
     
   
11 Novembre 2009
 
     
 
FETE DES ASSOCIATIONS - 05 septembre 2009.
 
     
 
La Roquette-sur-Siagne le 24 août 2009.
 
     
 
 
Le drapeau de l'A.A.C.R. était présent samedi 22 août à Plan Sarrain pour la cérémonie en souvenir de la prise d'otages 65 ans auparavant...
 
     
 
L'AACR est solidaire de "FRANCE-CANCER 06"
 
 
     
14 juillet 2009
 
Gérard BOITIER: porte-drapeau de l' A.A.C.R.

A l'occasion de la Fête Nationale, plusieurs décorations ont été remises par Gérard FRANCHI, Vice-Président de l'A.A.C.R. et Cyr ASCIONE, Président de l' A.N.F.A.N.O.M.A. Le soldat de 2° classe Georges BRASSART, a reçu la Croix des combattants, la médaille du maintien de l'ordre et des services rendus; le caporal-chef François BOYERA et les soldats 1° classe Jacques MICHON et Mohamed NEMRI ont reçu la médaille de reconnaissance pour services rendus. Le brigadier-chef Gérard BOITIER a reçu la médaille nationale des porte-drapeau.

Au cours de la cérémonie une gerbe a été déposée par le maire André ROATTA accompagné des élus d'opposition Jacques MICHEL et Christian ORTEGA.

Delphine GOUATY - Nice-Matin du 15 juillet 2007.

 
Discours de Monsieur le Maire Hervé CUESTA, Cyr ASCIONE et M.L. GOURDON
   
   
Les récipiendaires
Evelyne HAJAL embrasse les A.C. décorés
   
     
 
8 mai 2009 - Commémoration de la victoire des Alliés - 8 mai 1945
 
Nice Matin du 09_05_09
 
Yvon PETAT un des derniers A.C. Roquettant de la 2° Guerre Mondiale, interrogé par Delphine GOUATY de Nice-Matin.
Discours d'André ROATTA, Maire de La Roquette.
     
 
26 avril 2009 - Hommage aux Déportés
 
     
   
   
7 mars 2009: Expo-photos sur la guerre d' Algérie - Salle des Marronniers Espace Saint Jean.
 
 
   
     
 
05 décembre 2008.
 
 
 
 
Discours du 1er Adjoint Monsieur POUPLOT

Aujourd'hui’, nous sommes réunis pour rendre hommage aux morts pour la France de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie.

Une guerre qui pendant longtemps n’a pas osé dire son nom, on parlait d’événements d’Algérie, de rébellion et bien d’autres appellations encore. D’ailleurs, était-ce vraiment une guerre ? Si on en croit la définition du dictionnaire : la guerre c’est la lutte armée entre différents états. Or, faut-il le rappeler,  l’Algérie a été pendant 132 ans d’abord une colonie, puis un Département français dotée d’un statut particulier.

Rappelons nous cependant que pendant la grande guerre de 14 - 18, de nombreux algériens sont venus combattre à nos côtés et beaucoup sont morts pour la France, bien que n’ayant pas la nationalité française.

Même chose pendant la guerre de 39 – 45  ou, après le débarquement Américain de 1942, l’Algérie prend une importance géostratégique de premier plan. Là encore, intégrés dans la première armée, des Algériens combattrons aux cotés des pieds noirs pour libérer la France.

Puis, après la guerre ce fut la reprise de l’escalade  entre les communautés qui marquera pendant plus de quinze ans l’histoire sanglante de l’Algérie.

Nous ne reviendrons pas sur ce qui, d’un coté, était considéré comme une opération de maintien de l’ordre, et de l’autre comme une guerre de libération. Il a fallu une loi votée le 18 octobre 1999 pour lui conférer le nom de guerre.  Drôle de guerre, si on peut dire.

Etait-il légitime pour une population autochtone, privée de droits civiques et écartée des richesses de son territoire de se rebeller? Bonne question. Etait-il normal pour des Pieds noirs, nés en Algérie, présents depuis plusieurs générations de défendre leurs terres et leurs biens souvent acquis dans des conditions difficiles ? Autre bonne question. Est-ce que les attentats du FLN étaient plus acceptables que ceux de l’OAS ? Est-ce que l’horreur, le terrorisme, les massacres, la torture  était plus défendable d’un coté que de l’autre ? Autant de questions ou chacun a sa réponse. En tous les cas, aujourd’hui, il n’est pas certain que le peuple Algérien soit le grand gagnant de l’opération.

Je ne sais plus qui a dit : « la guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ». Dans ce conflit, tout le monde se connaissait et se massacrait gaillardement. Drôle de guerre décidément.

Aujourd’hui, nous sommes réunis pour nous recueillir en pensant d’abord aux victimes. Aux  24 000 jeunes Français qui ont perdu la vie pour défendre un territoire qui souvent leur était étranger, aux 150 000 musulmans qui ont donné la leur pour libérer leur terre.

Et je ne voudrais pas qu’on oublie ceux qui, après avoir combattu aux coté des Français ont été abandonnés en 1962, dès les accords d’Evian signés, après avoir été désarmés et qui furent massacrés parfois avec femme et enfants. Le gouvernement de la France n’est pas sorti grandi de cette sinistre opération qui a coûté la vie à plus de 100 000 harkis. Heureusement que quelques officiers ont désobéi aux ordres et sont revenus avec leurs « supplétifs » comme on les appelait. Parfois, l’honneur est sauvé par quelques-uns qui savent refuser l’inacceptable.

Aujourd’hui, nous associons dans notre pensée tous les hommes qui ont étés marqués dans leur chair par les combats,  nous associons la blessure ressentie par les rapatriés qui ont été obligés de tout abandonner et  la trahison dont ont été victimes les harkis.

Que le rappel de ces temps troublés nous fasse apprécier la chance que nous avons d’habiter un pays qui n’a plus connu de guerre depuis celle ci. Pour nous et nos enfants, souhaitons que ça dure.

 
Maison des Associations: verre de l'amitié.
 
     
 
30 novembre 2008: Bénédiction du drapeau en l'église de la Roquette.
 
 
Comme annoncé  le 11 novembre dernier lors de la remise officielle du drapeau de l' AACR, le dimanche 30 novembre le drapeau a été béni par Monsieur le Vicaire adjoint  Jean-Marie STIFFA  en l'église de la Roquette sur Siagne. Étaient présents : Monsieur le maire de la Roquette sur Siagne André ROATTA,  son adjoint à la culture et aux associations Lucien CRUZALEBES, le Président et Vice-Président de l' AACR Messieurs Hervé CUESTA et Gérard FRANCHI, le secrétaire  Monsieur Cyr ASCIONE Président de l' ANFANOMA-Mougins et  Monsieur Gérard BOITIER porte-drapeau .
Cérémonie simple et émouvante d' autant que Monsieur le Curé est un Ancien Combattant de la guerre d' Algérie.
 
 
 
11 novembre 2008 - Monuments aux Morts.
Remise officicielle du drapeau de l' A.A.C.R.
 
 
 

Nice-Matin 12/11/08

Sous l’impulsion de la précédente Municipalité,  l’Association des Anciens Combattants Roquettants a vu le jour au mois d’octobre 2006.
Quoi de plus encourageant pour un Président,  qu’il puisse vous présenter  2 ans après sa création, l’emblème  de notre pays et de notre commune, en ce jour important du Souvenir qui est la commémoration du 90 ° anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 !
C ‘est grâce à notre marraine madame Evelyne HAJAL et  Monsieur André ROATTA, notre Maire et parrain,  que cet événement peut avoir lieu. Un grand merci à tous deux, ainsi qu‘ à ceux qui nous ont aidés.
Il n’est pas dans mes habitudes de faire un discours, et je sais que vous m’avez déjà pardonné pour les éventuelles erreurs que j’ai faites ou qui vont suivre.
Merci pour votre indulgence mais aussi pour votre présence.
Avant de passer à l’instant que je considère comme le plus émouvant, je tiens à remercier tous ceux qui ont, au long des années porté le drapeau Français.

Une dernière précision : le drapeau sera béni par Monsieur le Curé de la Roquette,  le 30 novembre à la fin de la messe de 09 h. 30

Hervé CUESTA

 
 
     
 
13 septembre 2008 - Fête des Associations - Base de Loisirs.
 
 
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