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Amis pieds-noirs, c'est un vrai cadeau de Noël que
le facteur m'apporte en ce 29 décembre 2006 : transmise par mon éditeur,
Gandini, une lettre de ce mystérieux capitaine Croguenec qui sauva
de nombreux oranais en ce douloureux 5 juillet 1962. Il semble que cet officier
n'ait eu connaissance de mes livres " L'Agonie d'Oran " que récemment.
Après les horreurs qu'il avait vu à Oran et dégoutté
de l'attitude des chefs militaires en ce jour, il avait décidé
de quitter l'armée et finalement a intégré le corps
prestigieux des Sapeurs Pompiers de Paris dont la devise, me rappelle-t-il
est " Sauver ou Périr. " Il a prouvé qu'il était
digne de ces mots émouvants. Il est maintenant colonel et réside
à Paris ; je vais lui écrire directement mais je tiens à
vous donner la primeur de son récit : " Il est vrai comme le dit le Cdt Brénugat (Tome II pages 77 et 78), que la Compagnie du 2éme Zouave que je commandais à l'époque a réussi le 5 juillet 62 à rassembler plus de 400 personnes dans le Lycée Jules Ferry qui nous servait de cantonnement. Le 5 juillet, depuis les environs de 12 h., j'ai supporté sans broncher les coups de feu tirés par n'importe qui (arabes) sur n'importe quoi. J'avais une peur : celle de recevoir des tirs directs sur le Lycée. En effet, mes zouaves n'étaient que des jeunes appelés, et je pense que par peur, ils auraient riposté. La puissance de feu d'une compagnie d'infanterie (en alerte maximum) aurait été telle qu'un massacre aurait été inévitable. Il fallait jouer plus fin, mais comment ? Mes observateurs, sur la terrasse me font savoir que les Européens sont conduits mains sur la tête, vers le commissariat central situé à 2 à 300 mètres de notre lycée. Je savais dés lors que c'est là que je devais intervenir. Encore fallait-il que cette débauche de tirs d'armes automatiques s'atténue un peu. Entre temps, vers 13 heures, le poste de garde aperçoit 2 Français mains au mur en très mauvaise situation, face au lycée. Ils interviennent rapidement pour les mettre à l'abri. Il s'agissait de 2 reporters de Paris-Match dont Serge Lentz (pages 147-148) Vers 14 heures, un calme très relatif s'établit, tout au moins dans notre rue. Je décide, accompagné d'un sous officier, Brenugat, de descendre en jeep, en Képi, sans arme, jusqu'au commissariat central. Je rentre délibérément par la grande porte, les sentinelles FLN me semblent très nerveuses mais ne bronchent pas. Je découvre dans le grand hall une foule de Français terrorisés, muets, dont la grande inquiétude se lit sur les visages. Au centre du hall, un arabe en civil très bien habillé, s'exprimant dans un excellent français, refait l'histoire de la conquête d'Algérie depuis le 19° siècle. Je m'adresse à lui ainsi qu'à tous les hommes et femmes raflés par les soldats FLN. Je dis à peu prés ceci : " Les accords d'Evian donnent à l'armée française le droit et le devoir de protéger ses ressortissants (Je n'ai jamais vérifié si cela pouvait être vrai) (Note de la rédaction, oui ça l'était !) Veuillez rejoindre ma jeep à l'extérieur et la suivre s'il vous plait. " Je n'attends pas de réponse, je me dirige vers la porte, l'ouvre à double battants. Toutes les personnes présentes sortent, je ne quitte les lieux que lorsqu'il ne reste plus que les soldats arabes et leur chef. Tous ces pauvres gens ont été accueillis dans ma caserne, je leur ai distribué des rations de combat et ils ont été dispersés en camion militaire vers 18 h./19 h. grâce à l'aide d'un très charmant colonel du train de la caserne jouxtant le lycée. Ai-je désobéi aux ordres ? Oui, certainement. Non seulement je ne regrette rien mais j'en suis fier. J'ai par contre obéi à ma conscience ainsi qu'au règlement de discipline générale qui précise que la désobéissance est permise lorsque l'ordre donné est illégal. Il était manifestement illégal de ne pas protéger nos compatriotes. ( ) Je n'ai jamais compris les décisions du Corps d'Armée d'Oran et du général Katz en particulier. Que voulait-il ? Que cherchait-il ? Peut-être laisser les arabes vider la ville de ses pieds-noirs ? Alors il a réussi, mais ce serait trop machiavélique pour être vrai. Je crois plutôt qu'il a tout simplement exécuté les ordres de Paris, sans chercher à comprendre, tel le caporal moyen obnubilé par la dure guerre arabe OAS. Hélas, il n'était pas caporal, il aurait pu réagir plus tôt et plus vite. L'OAS n'était plus là ; il ne restait que des pauvres gens manipulés puis lâchement abandonnés par le même OAS. (Note de la rédaction : il y a beaucoup à dire sur ces derniers propos, nous y reviendrons.) Pour ce qui concerne les morts transportés à l'hôpital d'Oran je précise que, là aussi, je suis un des seuls à avoir pénétré dans la morgue. J'ai tenté de reconnaître des corps de personnes dont on m'avait signalé la disparition. Ma mémoire n'est plus assez précise ; il s'agissait probablement du 6 ou 7 juillet en fin d'après midi. Grâce à un autre capitaine (camarade de promotion de Saint-Cyr) dont le secteur d'activité englobait l'hôpital, j'ai pu pénétrer dans ce qui servait de morgue (non réfrigérée). Dans une atmosphère terriblement nauséabonde, j'ai remué beaucoup de cadavres pour la plupart tués par balles, quelques uns égorgés. Il m'a été impossible de reconnaître s'il s'agissait de Français ou d'Arabes. Les corps étaient gonflés et noircis. J'ai même ouvert plusieurs cercueils non scellés. Il s'agissait uniquement d'hommes. Je n'ai vu aucun cadavre de femme ni d'enfant. J'évalue leur nombre à 40 ou 50, voire un peu plus. C'est le seul témoignage que je peux faire sur le nombre de victimes qui hélas, est certainement très supérieur à cela. " Le colonel Croguenec rectifie quelques points de témoignages publiés dans mon livre mais je lui répondrai directement sur ce sujet car il semble qu'il y ait de simples mais parfois douloureux malentendus. Voila donc un témoignage qui surgit plus de quarante quatre ans après le drame et je suis certaine que si certaines personnes qui ont été sauvées par cet officier lisent notre site, elle auront à cur de témoigner leur reconnaissance, mais il est probable que beaucoup ont quitté ce monde sans savoir le nom de leur sauveur, ni son adresse que j'ai moi- même ignorée jusqu'ici. Je lui adresse notre profonde admiration pour cet acte de courage et notre immense gratitude. Geneviève de Ternant Note : Jules Ferry n'était pas un lycée mais une école primaire communale. |
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Ayant pris connaissance en octobre 2006 du programme du CENTRE UNIVERSITAIRE
MEDITERRANEEN de NICE, nous sommes plusieurs à avoir noté
avec stupéfaction, l'annonce pour le mardi 12 décembre 2006
d'une conférence d'Evelyne CADUC, professeur émérite
de littérature contemporaine française à l'Université
de Nice Sophia-Antipolis consacrée à " ASSIA DJEBAR:
un écrivain algérien élu à l'Académie
Française ". Jacques LARMANDE |
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ASSIA DJEBAR ...FATMA-ZOHRA IMALHAYENE par Marguerite LOMBARD Le 12 décembre 2006, le Centre Universitaire Méditerranéen
de Nice a programmé une conférence sur Assia Djebar, récemment
reçue à l'Académie Française. La conférencière,
dont les idées politiques sont bien connues, se propose, à
n'en pas douter, de faire le panégyrique de celle que les médias
présentent comme romancière et spécialiste de la
Francophonie. Marguerite LOMBARD |
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REVENDICATIONS PRIORITAIRES POUR LES HARKIS
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1/ La reconnaissance officielle de la responsabilité
de lEtat dans la tragédie des Harkis après le 19 mars
1962
Les plus hautes autorités de lEtat français portent une responsabilité importante dans les massacres et les disparitions de milliers de Harkis ( ex-supplétifs ou civils menacés à cause de leur engagement ) et de membres de leurs familles, par labandon de tous ces civils aux exactions du FLN et de ses affidés. Le gouvernement français avait le devoir de porter assistance à ces personnes en danger, dévacuer ses ressortissants menacés ou dintervenir pour faire respecter les accords dEvian. Cette responsabilité doit être aussi reconnue pour laccueil et linstallation sur le sol français de ceux qui ont pu fuir . Le Président de la République , lors de la journée dhommage aux Harkis le 25 septembre 2001 , et la Loi du 23 février 2005 ont esquissé cette reconnaissance. Nous demandons une reconnaissance officielle et solennelle de la responsabilité de lEtat et une réparation morale et matérielle des préjudices associés Cette réparation doit concerner aussi les oubliés des mesures antérieures dindemnisation , les enfants ayant passé un certain temps dans des structures dexclusion ( comme les camps ou les hameaux forestiers) , et les parents, frères de supplétifs qui ont subi les mêmes traumatismes de lexode et lépreuve des camps que les supplétifs.
2/ La libre circulation des anciens Harkis en Algérie principe de non discrimination entre les citoyens français et réciprocité entre les deux États
Le gouvernement français doit obtenir de lEtat algérien la reconnaissance officielle de ce principe de libre circulation des anciens Harkis et dégalité des droits fondamentaux entre tous ses citoyens . Plus largement et en préalable à tout partenariat renforcé
avec lAlgérie , la France doit 3/ Fondation pour la mémoire et lhistoire des Harkis
La création dune « Fondation pour la mémoire de la guerre dAlgérie » dont le principe avait été établi dès 2003 ne semble pas devoir se concrétiser . Ses objectifs nont mêmes pas été clarifiés à ce jour . Nous demandons dinstituer une fondation spécifique pour lhistoire et la mémoire des Harkis portant à la fois sur leur histoire en Algérie avant leur exil , et en France après leur repli, y compris leur situation actuelle Nous demandons en parallèle une ouverture totale des archives et une enquête sur le sort des disparus en 1962 , de préférence en liaison avec les autorités algériennes si une coopération est envisageable dans ce domaine . Une place légitime doit être faite dans l enseignement à lhistoire des Harkis .
4/ Egalité des chances Handicaps socio-économiques
-De nouvelles mesures de soutien ciblées doivent réparer les séquelles subies par les familles de Harkis (et spécifiquement aujourdhui les enfants ) qui ont transité et vécu dans les camps d'accueil puis les Hameaux de forestage ou les cités-ghettos et rétablir l'égalité des chances qui a manqué au départ . Des organismes comme l'ANCSEC devraient réserver une part de leur financement à des projets de « Harkis et assimilés ». -Dans le même esprit, un attention particulière devrait être portée à la présence et à la visibilité dans les structures de lEtat de certains membres de la collectivité harki, dont le mérite et le parcours sont reconnus et le profil adapté à ces postes
5/ Les Harkis restés en Algérie
Lorsque des descendants de Harkis ou même des Harkis qui n'ont
pas gagné
Communiqué AJIR pour les Harkis décembre 2006 |
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Les organisatrices de la Marches du 5 juillet à
Marseille soutenues par plusieurs familles de disparus ont constitué
Le Collectif de Défense des Familles de disparus Après les accords dEvian
Nos différentes démarches : pétitions, lettre au président de la République, actions au près des députés, questions des parlementaires au gouvernement et proposition de loi demandant une commission denquête, marche du 5 juillet 2005 et 2006 sont restées sans réponse et nos attentes totalement ignorées. 44 ans après ces crimes, la plupart des familles demeurent dans lignorance du sort de leur disparus enlevés. Cette indifférence dEtat est inacceptable et inhumaine. Le Collectif a donc décidé dester en justice pour le respect de nos droits :
- Libre consultation de toutes les archives - Connaissance du sort des enlevés-disparus en Algérie après les accords dEvian. - Détermination du lieu des sépultures - Rapatriement des dépouilles - Réparation des préjudices matériels et moraux subis par les victimes et leurs ayants droit
Cette action, complexe et difficile, nécessite limplication de tous :
- Par vos témoignages et les justifications officielles censurées jusquà présent et quil nous faudra produire. - Par vos dons, le coût financier de cette entreprise sera conséquent et de longue haleine - Moralement, car les souffrances des familles vont ressurgir avec le rappel de ces faits horribles et des déchirements qui les ont accompagnés - En relayant le plus largement possible ce communiqué pour sensibiliser le plus grand nombre de nos compatriotes Cest un triple appel que nous lançons
Aux familles de disparus dont laide nous est indispensable pour la constitution des dossiers et avec qui nous partageons la douleur de labsence. A toute la communauté des Rapatriés dAlgérie de toute confession pour leur soutien moral A chaque compatriote ou sympathisants à notre cause et à nos amis afin que leur aide financière si modique soit-elle nous aide à honorer les frais, de justice afférents à cette action
Nous espérons, avec vous tous, lever cette chape de plomb qui nous étouffe depuis plus de 4O ans et voir ainsi reconnaître les horreurs et les déchirements qui ont marqué notre Histoire.
Adressez vos adhésions, vos témoignages et vos dons au « Collectif des familles de Disparus » (chèque au même ordre) 9 Rue du Commandant Rolland Marseille 13008
Contact : Viviane Ezagouri : 06 62 52 45 95
Marie Claude Teuma : 06 10 32 16 51 |
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UN ARTICLE SIGNIFICATIF SUR LE CINQ JUILLET 1962
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Le journal algérien " Le Quotidien d'Oran "du 20
Septembre qui avait longtemps occulté le sujet s'est senti obligé
devant nos diverses manifestations et publications en France de publier
un article sous un titre de diversion " Oran de nouveau dans l'engrenage
de la peste de l'OAS " (voir sur Internet) pour parler " des
massacres contre les européens à Oran entre le 5 et 7 Juillet
1962 " stigmatisant " la littérature des ultras du colonialisme
il utilise un article de l'Express du 14 Septembre et le livre de notre
compatriote Jean Monneret " la Tragédie Dissimulée
" qui table sur un total de 365 personnes disparues pour faire remarquer
" qu'on est loin des chiffres avancés dans la littérature
des ultras de l' OAS ". Le quotidien Algérien sur la défensive déclare ensuite que des coups de feu ont été tirés sur la manifestation ( ce que nous n'avons jamais nie vu les témoignages recueillis tome I de l'Agonie d'Oran) " provoquant l' émeute puis la vendetta " en les impliquant bien sur à des désespérados européens issus de l'OAS thèse non retenue en 1962 où les nouvelles autorités parlaient de " bandits de grand chemin musulmans " en éludant les responsabilités dues à la crise interne du FLN en Juillet 62 (voir notre enquête dans le Volume 3 de l'AGONIE D'ORAN )et sans évoquer les complots pour la prise du pouvoir du groupe dissident Boumédienne Ben Bella opposé au GPRA qui avait ses partisans dans l'organisation FLN d'Oran. Comme aucun européen n'avait été pris, il était évident qu'il était très facile pour des provocateurs algériens de se fondre parmi les miliciens en civil ou en treillis militaires armés (il existe des films) . Toutes choses dont Jean Monneret ne tient pas compte, par contre il
suggère dans son livre p 96 et 111 que se seraient les européens
d'Oran qui auraient été provoqués par la pose des
drapeaux Algériens sur les bâtiments publics : ici on sort
de l'histoire pour entrer dans la pure subjectivité . Voilà toute chose dont le quotidien d'Oran ne pouvait , bien entendu, parler Jean-François PAYA
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Les Pieds-Noirs histoire d'une blessure - Documentaire
en 3 parties de Gilles PEREZ.
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Ce soir sur France 2 un téléfilm en hommage à J.Paul SARTRE.... N'oubliez pas ce qu'il disait en 1961.. |
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"Abattre un Européen c'est faire d'une
pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé:
reste un homme mort et un homme libre"( Préface de "
Les damnés de la terre " de Frantz FANON)
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Une plaque qui sème la discorde Le Provençal - dimanche 3 décembre 2006 article de José Bueno. Texte de la plaque: "La Nation associe les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d' Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d' Evian ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc à l'hommage rendu aux combatttants morts pour la France en AFN." |
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Madame le député,
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Chers amis, Le 5 Décembre 2006, dans le cadre de la Journée d'Hommage aux Victimes civiles de la guerre d'Algérie, sera diffusé sur TF1 (JT: 13h et/ou 20h) un petit reportage sur mon histoire et mon uvre. Je ne me considère pas comme le porte-parole des victimes civiles, mais tout simplement comme l'une d'entre elles. Ayant parlé lors de l'entretien des drames de l'apres-19 mars (fusillade du 26 mars, massacres du 5 juillet, et ceux des Harkis), je tiens des a présent a préciser que je ne peux être tenue pour responsable au cas ou la rédaction de TF1 décide de censurer ces passages. |
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A mes yeux, ce reportage n'est qu'un premier pas dans la reconnaissance de nos souffrances a TOUS. Le combat continue. Solidairement, |
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Jean-Pierre RONDEAU est opposé à une pétition ou quelquonque manifestation le 5 décembre prochain Pour plus de renseignements: Jean-Pierre RONDEAU Fax : 01 42 66 31 32 e-mail: jprondeau@wanadoo.fr |
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Monsieur Lucien MARTELLONI Monsieur MEKACHERA
Jusqu'à peu de temps encore, dois-je vous l'avouer, je caressais
l'espoir de voir un compatriote natif du Pays de Saint Augustin, de surcroît,
ministre de notre République, faire rétablir la vérité.
Ainsi, il m'aurait été donné cette fierté
de lire un jour votre nom sur le livre d'Histoire
La vraie
Monsieur le Ministre, je ne peux admettre votre refus d'accéder à la demande la plus élémentaire et la plus justifiée de nos associations de rapatriés représentées par les personnes très honorables, pour ne pas toutes les citer, telles que Madame MESQUIDA Françoise, Madame FERRANDIS Nicole, Monsieur Jean Paul SELLES, Monsieur Louis BELLIER, Monsieur Fernand CORTES etc. Personnellement, je ne peux pas accepter le texte imposé, ambigu et tronqué que vous vous proposez de faire apposer sur la plaque commémorative d'hommage aux victimes civiles de la guerre d'Algérie qui devrait être inaugurée le 5 décembre prochain à Paris. Oui, encore une fois, la communauté des Français d'Algérie n'a pas été consultée. Aujourd'hui, en tant que représentant de la République française, vous acceptez, de faire bafouer la vérité. En tant que Ministre de notre République, vous, plus que tout autre, savez qu'il y a des silences concertés qui sont une vraie falsification de l'Histoire. Vous allez donc être responsable de cette falsification honteuse. Cela est inadmissible. La mémoire des familles de nos chers martyrs et disparus reste intacte. Quoiqu'il advienne, les associations des droits de l'Homme seront dans l'obligation de faire rétablir la vérité. Face aux français mais aussi face aux hommes de cette terre entière, vous serez alors comptable de vos actes. Seul doit être accepté le texte ci-dessous qui sera en parafaite cohaision avec les justes et différents mouvements de pensées. "La Nation associe les populations civiles et les familles de
Harkis massacrées, victimes d'enlèvements ou d'exactions
durant la guerre d'Algérie et après le cessez-le-feu, ainsi
que les victimes civiles des combats de la Tunisie et du Maroc, à
l'hommage rendu aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord.
Elle s'incline devant celles et ceux qui trouvèrent tragiquement
la mort le 26 mars 1962 à Alger et le 5 juillet 1962 à Oran. Ne pas accepter ce texte en tant que Ministre de la REPUBLIQUE FRANCAISE, c'est faire volontairement une discrimination honteuse contre notre communauté, française à part entière. Les dates du 26 mars et 5 juillet 1962 doivent impérativement êtres inscrites sur cette plaque. Je vous demande instamment, comme toutes nos associations des populations civiles et les familles de Harkis massacrées, de bien vouloir écouter nos voix de protestation et faire rétablir la VERITE. A ce titre, Monsieur le Ministre, toute ma considération vous serait accordée en tant que Français Souk-Ahrassien. En attendant une réponse favorable de votre part, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes salutaions distinguées.
Sannois le 18 Novembre 2006 |
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Présent du 17 décembre 2006, page 2.
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Monsieur MEKACHERA
Une plaque commémorative d'hommage aux victimes civiles (mais lesquelles ???) de la guerre d'Algérie devrait être inaugurée le 5 décembre prochain à Paris. Nous ne pouvons pas accepter le texte imposé, ambigu et tronqué que vous vous proposez de faire apposer sur cette plaque. Car, intentionnellement ou pas, les dates et faits importants pour
les communautés Pied-noire et Harkie, et pour tous les historiens
épris de vérité, ont été " oubliées
". Les rapatriés d'Algérie s'élèvent contre cette nouvelle manuvre et refusent toute plaque dont le texte ne recevrait pas son aval. Nous vous rappelons ci dessous le texte auquel nous pouvons adhérer : "La Nation associe les populations civiles et les familles de
Harkis massacrées, victimes d'enlèvements ou d'exactions
durant la guerre d'Algérie et après le cessez-le-feu, ainsi
que les victimes civiles des combats de la Tunisie et du Maroc, à
l'hommage rendu aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord.
Elle s'incline devant celles et ceux qui trouvèrent tragiquement
la mort le 26 mars 1962 à Alger et le 5 juillet 1962 à Oran. Nous vous demandons instamment de bien vouloir écouter nos voix de protestation et faire corriger ce texte que nous ne saurions accepter. Vous aurez, Monsieur le Ministre, toute notre considération en corrigeant ce texte. Louis Bellier |
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PETITION A SIGNER ET A RETOURNER A: collectif.pieds.noirs@wanadoo.fr qui fera suivre aux députés et au Ministre des Anciens
Combattants.
Une nouvelle fois les Français dAlgérie nont pas été appelés à voter pour décider de leur choix.
En avril 1962, lors du référendum pour avaliser les accords dEvian, ils ont été écartés des urnes. Les métropolitains seuls ont pu voter sur le destin des Français dAlgérie..
Aujourdhui une plaque dhommage aux victimes civiles (mais lesquelles) de la guerre dAlgérie devrait être inaugurée le 5 décembre prochain à Paris.
Encore une fois, la communauté des Français dAlgérie na pas été consultée. Les seuls qui ont avalisé le texte de ce projet sont les métropolitains, par la voix des anciens combattants.
Les rapatriés dAlgérie sélèvent contre cette nouvelle manuvre et refusent toute plaque dont le texte ne recevrait pas son aval. Christiane Garcia
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http://petitions.cequonenpense.info/index.php?petition=16
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Cercle algérianiste national Fédération des
Cercles algérianistes
Principale association de Français dAlgérie,
forte de plus de dix mille membres, le Cercle algérianiste appelle,
à loccasion de son déplacement
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La Roquette-sur-Siagne (06550) Exposition de l' A.A.C.R.
"Rétrospéctives sur la guerre d' Algérie"
(collection André Loré).
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Quand une académicienne crache dans la soupe
Assia Djebar, intronisée avec un tapage mediatique inhabituel, sappelle en réalité Fatima Imalayene, et ce détail est, lui aussi, révélateur : cette pure Berbère de Cherchell a compris depuis longtemps quune apparence de filiation arabe serait plus utile à sa notoriété quun patronyme kabyle : son arrivisme remonte à loin.....et lhonneur des Imazighen devra sen accommoder ! Pour ce qui est de son oeuvre, que personne na lue, reconnaissons que cest un détail secondaire. Notre héroïne est algérienne, anti-française et femme, cela doit suffire à sa distinction, et chacun sent bien que le talent nest pour rien dans laffaire... LAcadémie française, vieille institution qui avait survécu à la Révolution et traversé les siècles avec dignité, avait déja sérieusement écorné son image en se livrant à la fin de la deuxième guerre mondiale aux règlements de compte de l « épuration » : descendre dans la rue na jamais valorisé un « Immortel »....mais voici quelle renchérit cette fois avec la dernière servilité, dans la course au politiquement correct .Pur produit de la colonisation, la nouvelle promue a évoqué dans son discours dintroduction « limmense plaie laissée par le colonialisme sur sa terre natale » ; pur produit de lenseignement français, elle a cru devoir parler du « monolinguisme français, institué en Algérie coloniale, tendant à dévaluer nos langues maternelles » .... Sans doute Madame Assia Djebar sait-elle mieux que personne que, sans la France et sans la colonisation, elle garderait aujourdhui les chèvres dans un douar du Chenoua : mais cela, aucun académicien ne lui a rappelé : alors que dautres écrivains maghrébins sont trop heureux de pouvoir écrire et publier en français, dans une langue quils maitrisent, admirent et respectent, sans être distingués par lhonorable assemblée, nos immortels nont pas bronché à la gifle que leur a asséné leur nouvelle consoeur...pire, le discours de réponse de lacadémicien Pierre-Jean Remy, émaillé de fautes de français qui auraient fait rougir un de nos instituteurs kabyles ( alors que Mme Djebar sest exprimée dans une langue impeccable ), fut une insulte supplémentaire à la France, allant jusquà exalter le terrorisme urbain du FLN....cracher sur nos pauvres martyrs, ces gosses mutilés, ces adolescents infirmes à vie, ces vies innocentes arrachées pour rien, tel est donc lexercice quon pratique aujourdhui sans risque dans la plus vieille institution intellectuelle de « notre » pays...... Ajoutons que la nouvelle académicienne, confortablement et
depuis longtemps installée M.Lagrot |
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Association du Mémorial de Notre Dame d' Afrique
- Mercredi 1° novembre 2006.
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française ait été positive
en Algérie, il faudrait que l'on nous prouve que l'Algérie
du FLN, séparée de la France depuis 44 ans est devenue plus
prospère... plus travailleuse... plus développée, plus
saine, plus accueillante, plus instruite, plus savante, plus libre et démocrate,
plus ouverte et plus humaine, en un mot : PLUSSE MIEUX qu'elle était
avant. .."du temps des Français" comme on le dit si souvent
là-bas, mais sur un autre ton ! Débarrassés, libérés de notre influence néfaste et de notre présence négative depuis 62 : "qu'ont-i1s fait de notre terre d'Algérie ?" La réponse à cette question qui nous est malheureusement connue, nous est confirmée par un écrivain algérien, vivant en Algérie, venu nous le dire. En voici quelques extraits: "D'après la TV nous avons avancé considérablement dans tous les domaines y COMPRIS TOUT CEUX-LA DONT PERSONNE NE S'EST OCCUPÉ! |
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Tout va très bien... La Paix et la croissance profitent à
tous. L'admiration du monde nous est revenue. Le peuple adore son Président
et il N' y A QUE LES AVEUGLES QUI NE LE VOIENT PAS !C'est ma foi bien
vrai que tout cela: ON PEUT ETRE A VEUGLE ET NE RIEN VOIR. C'EST VRAI
AUSSI QU'IL Y A DES A VEUGLES QUI NE VOIENT QUE CE QUI LEUR PLAIT !...
EN TOUT CAS IL FAUT DES AVEUGLES POUR QUE LE PICKPOCKET REUSSISSE SON
COUP !..." et l'ami algérien continue : ..."En France
où vivent beaucoup de compatriotes les uns physiquement, les autres
par la parabole, rien ne va et tout le monde le crie à longueur
de journée à la façe du monde. .. Mon Dieu quelle
misère! Les banlieues retournées,les bagnoles incendiées.
le chômage endémiquele racisme comme au bon vieux temps,
les sans abris, l'ETA, le FLNC, les Islamistes, les |
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En effet. le départ massif des Français
d'Algérie qui ont "choisi" la valise au cercueil devait pemtettre des économies telles que la méttopole s'en trouverait instantanément enrichie ! Aujourd'hui, dites-nous quels sont les aspects positifs de l'abandon des départements d'Algérie et des hommes qui les habitaient ? Où en sont vos certitudes, vos prévisions, vos mensonges et votre superbe mépris ? Pour nous, seule la réalité compte. C'est pourquoi nous osons dire à ceux qui ont rejoint la France à nos côtés qu'ils ont fait le bon choix pour eux-mêmes mais aussi pour leurs enfants, malgré toutes les épreuves, vexations et trahisons dont ils ont été et sont encore les victimes. Le dernier film HARKIS donne une image réelle mais très incomplète de ce qu'ont vécu les honmes et les familles qui ont réussi à échapper à la mort violente qui leur était destinée. La fidélité des Pères au drapeau et à la France dans l'épreuve accompagne les jeunes générations en recherche dans cette quête d'identité. D'autres images fortes qui rendent hommage à ceux de l'Armée d' Afrique, enfants d'une |
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même terre et du même continent
d' Afrique, brassés, soudés par la même volonté
de défendre le drapeau au prix de leur vie donne une réponse
positive cinglante à ceux qui par idéologie, par un raisonnement
pervers ne peuvent supporter que le chant des Africains reste l'hymne sacré
qui nous relie tous à la plus grande France. C'est cette fraternité
et cette reconnajssance que représente ici à Théoule,
le Mémorial de Noue Dame d'Afrique.
Claude Rochette 01.11.2006 |
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A propos de l'émission Thé ou Café
du 22 octobre
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Roland Giraud qui LUI était sur place vous a répondu
de façon très claire et n'a pas jugé utile d'ajouter
un mensonge à ceux que l'on entend déjà, notamment
sur les chaînes du service public, à propos de la guerre d'Algérie
par ceux qui , non seulement ne l'ont pas vécue, mais qui se contentent
de répéter des idées reçues sans prendre la
peine de les vérifier. Autre exemple : à propos du film Indigènes
qui a reçu une promotion (gratuite?) sans précédent,
on a laissé dire sur tous les plateaux que les "indigènes"
n'avaient même pas défilé à la libération.
De nombreux documents existent qui prouvent largement le contraire. Je vous serais donc obligée de bien vouloir inviter, pour rétablir l'équilibre, un Pieds-Noirs qui a fait la guerre aux côtés des "indigènes" (comme mes oncles"), un harki ou fils de harki, des familles de victimes de la fusillade du 26 mars, des victimes des bombes (comme mon amie Nicole Guiraud, artiste plasticienne,amputée d'un bras à l'âge de 10 ans, des familles de "disparus". Je vous prie d'agréer, madame, l'expression de mes salutations distinguées. Josseline Revel-Mouroz |
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Chers Amis.
Nous ne sommes pas faibles nous avons de plus en plus de jeunes qui nous rejoignent a la recherche de leur identité et les plus accrocheurs sont les compatriotes de 60 ans, notre génération. Mettons nous autour d'une table sans critique, sans attaque contre les uns et les autres. Simplement unissons nos forces et réfléchissons à une nouvelle stratégie. Nous avons à l'USDIFRA Lancé une action contre l'Algérie auprès de la cour internationale des Nations unies à Genève. Attaqué devant le Conseil d'état l'abrogation de l'article 4 de la loi de février 2005 Attaqué devant la Cour européenne l'arrêt de la cour de cassation du 7 avril 2006 qui met en péril tous les réinstallés. Je n'a ai reçu le soutien de personne mais seulement des critiques comme toujours "s'en mettre plein les poches". Ce n'est pas comme cela que nous y arriverons. Le temps nous est compté, nos rangs s'éclaircissent et si nous ne sommes pas suffisamment intelligents pour nous réunir, discuter, mieux nous connaître et proposer alors nous disparaîtrons avec ce sentiment d'être passé à coté de chances que nous n'a avons pas su saisir. J'ai tenté d'intéresser des avocats pieds- noirs pour qu'ils nous aident à mettre ces procédures en route, de faire un collectif d'avocats de chez nous. J'attends toujours et j'ai du m'adresser à des avocats qui au-dessus de toutes luttes partisanes ont engagé les actions nécessaires pour rétablir notre honneur. Reste aujourd'hui l'action à mener contre la France qui nous a trompés, bafoués, ruinés, déshonorés. Ce combat nous pouvons le gagner, nous pouvons faire annuler les accords d' Evian. Oui cela est possible. Certains vont se gausser de ces propos mais comme d'habitude ils se trompent car ils ne croient en rien. Je vous propose de nous réunir à Nîmes le 4 novembre prochain. En effet, ce jour là nos compatriotes de la MAFA y tiennent leur assemblée générale en présence de responsables gouvernementaux qui sont les responsables de beaucoup de nos problèmes actuels. Nous pourrons dire que si certains sont heureux beaucoup d'autres souffrent sur le plan matériel et moral. Notre combat ne peut se gagner que dans l'union. Nous avons tous souffert de l'arrachement à notre terre; montrons que si certains ont oublié et profitent des largesses d'un système, d'autres n'ont pas oublié et continuent de se battre. A votre disposition sans contre partie Amitiés. Gabriel MENE |
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"HOMMAGE AUX VICTIMES CIVILES" LES DATES EMBLÉMATIQUES DE NOTRE COMMUNAUTÉ REJETÉES " La Nation associe les populations civiles, les familles de Harkis massacrées, victimes denlèvements ou dexactions durant la guerre dAlgérie et après le cessez-le-feu, ainsi que les victimes civiles des combats de la Tunisie et du Maroc, à lhommage rendu aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord. Elle sincline devant celles et ceux qui trouvèrent tragiquement la mort le 26 mars 1962 à Alger et le 5 juillet 1962 à Oran. Elle se souvient des disparus." Ce texte adopté à l'unanimité par le haut conseil aux rapatriés était le fruit de deux mois de travail d'une commission composée de rapatriés et de harkis.
Hier 17 octobre M MEKACHERA et le Président de la M.I.R ont
arrêté le texte de la plaque qui sera érigée
à Paris et obtenu l'accord des représentants d'associations
d'anciens combattants.
Nos dates ont disparu, ainsi après que nous ayons perdu les nôtres les 26 mars et 5 juillet par la lâcheté et la trahison de l'Etat français et d'une partie de l'armée aux ordres, aujourd'hui nos morts sont trahis par des anciens combattants toujours aux ordres. Mais, ce qui fait encore plus mal c'est que quelques uns de nos compatriotes, dans l'une et l'autre des communautés, ont cru devoir approuver la suppression de ces deux dates auxquelles nous attachions légitimement une importance toute particulière. Il convient d'ajouter qu'une proposition presque similaire avait été formulée au sein du groupe de travail mais qu'elle n'avait pas reçu l'agrément de l'ensemble de celui-ci . En voici le texte : « La Nation associe les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou dexactions commis durant la guerre dAlgérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords dEvian ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc à lhommage rendu aux combattants Morts pour la France en A.F.N. Elle rend hommage à celles qui trouvèrent tragiquement la mort après le cessez le feu, notamment le 26 mars 1962 à Alger et le 5 juillet 1962 à Oran."
La seule différence est la suppression de nos dates...
Je sais que certains diront que c'est déjà une victoire d'avoir une plaque à Paris, mais celle-ci a le goût amer de la trahison, la pire, celle de gens censés être des nôtres.
NICOLE FERRANDIS Association des familles des victimes du 26 mars et de leurs Alliés
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COMMUNIQUE
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Gand Couronne, le vendredi 13 octobre 2006 Objet : Procès de la pièce " le nom du père
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Délibéré de l'affaire : " Le Nom du père " L'affaire judiciaire qui oppose GENERATIONS MEMOIRE HARKIS aux auteurs du livre et de la pièce de théâtre " Le Nom du père " introduite devant le Tribunal Correctionnel de Paris a trouvé son terme d'instruction correctionnelle lors de l'audience sur le fond le 15 septembre dernier. A de cette audience, avant l'instruction sur le fond, la partie adverse a soulevé de nombreux points d'irrecevabilités à l'encontre des Parties civiles, personnes physiques et de l'association. Les demandes d'annulation des poursuites formulées par les Parties adverses ont été jointes au fond par le Tribunal, après une suspension d'audience d'une trentaine de minutes. Cette première délibération du Tribunal a permis ensuite l'instruction du dossier sur le fond. Le Tribunal a ensuite rappelé le contenu des poursuites de diffamation en constatant l'absence des prévenus représentés par leur Conseil. Notre Conseil, Maître Dominique VALLES, avocat des plaignants, Parties civiles est invitée à introduire sa plaidoirie argumentant la qualification de diffamation portée l'encontre de Mesdames Alice YVERNAT, Claude-Alice PEYROTTES, Monsieur Messaoud BENYOUCEF. Une longue plaidoirie défendue avec conviction. Le président de l'association Smaïl BOUFHAL présent à l'audience a été appelé à la barre pour témoigner de l'impact de cette pièce qui a provoqué des blessures qui ont ressurgi après le drame de la guerre d'Algérie. Il déclare notamment, " l'écriture de cette pièce stigmatise les anciens Harkis et les fils de " ceux qui ont fait le mauvais choix qui ont trahi leur pays et soutenu la France ..." selon l'aveu même de Madame Claude-Alice PEYROTTES, réalisatrice de la pièce . Il attire l'attention du Tribunal que l'auteur du livre Monsieur Messaoud BENYOUCEF endosse l'habit de l'historien en déclarant " je travaille sur la mémoire pour qu'elle devienne Histoire. Qu'on puisse considérer ce qui est arrivé comme un fait établi " !!! Les anciens Harkis et leurs descendants attendent avec grand intérêt l'application de la loi pour être protégés, notamment par la portée de l'article 5 de la loi du 23 février 2005 qui stipule " sont interdites : toute injure ou diffamation commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur qualité vraie ou supposée de harki ". Générations Mémoire Harkis sera présente,
à l'audience du délibéré qui aura lieu le
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Réflexions sur le film "Harkis"
sur France 2 .
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Ce soir sur France 2 à 20 heures 50.
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7 octobre 2006 - Aix-en-Provence - 13 °Congrès
de Véritas
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A propos du film "Indigènes"
sorti le 27 septembre 2006
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Le tri sélectif de la repentance coloniale
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Chronique hebdomadaire de Philippe Randa, écrivain (http://www.philipperanda.com)
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Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes Le 28 septembre 2006 COMMUNIQUE DE PRESSE Le film Indigènes ou la réalité tronquée : Le sacrifice de 40 000 Pieds-Noirs de lArmée dAfrique passé sous silence pour satisfaire au politiquement correct Le film Indigènes de Rachid Bouchareb fait lobjet depuis sa sortie dun tapage médiatique des plus étonnants. Ce film, sil participe à la reconnaissance de laction de libération du sol national par lArmée dAfrique, ce pourquoi na cessé de militer le Cercle algérianiste, laisse volontairement dans lombre le sacrifice des 40 000 Pieds-Noirs tués dans les combats en accréditant lidée que seules les troupes des ex-pays colonisés auraient été sacrifiées. Il faut rappeler que 176 000 hommes soit 16 % de la population totale des Européens dAfrique du Nord ont été mobilisés au sein de lArmée dAfrique pendant la Seconde Guerre mondiale et que le taux de mortalité des Français dAlgérie a été de 8% contre 5 % pour les soldats Nord Africains et pour les Français de souche. 45 % des Pieds-Noirs de la même classe dâge ont été mobilisés contre 9 % pour les populations colonisées. Le politiquement correct du moment vient, à nouveau, de masquer la vérité sur la part prise par les Pieds-Noirs au service de la France. |
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« Indigènes » est « un bon film où l'on ne s'ennuie pas, et c'est un film utile, car ces combattants, qui ont été l'«épée de la France», selon l'expression de De Gaulle, méritent notre reconnaissance », estime l'historien Daniel Lefeuvre, qui vient de publier « Pour en finir avec la repentance coloniale » (Flammarion). Le traitement historique du film n'en suscite pas moins quelques questions. Pourquoi voit-on aussi peu de combattants français ? Sur les cinq personnages principaux, un seul incarne un soldat pied-noir : le sous-officier Martinez (interprété par Bernard Blancan). Par ailleurs, ce sous-officier aurait une mère arabe. Peu plausible. Arabes et Européens n'avaient pas de relations intimes et, à supposer, qu'ils en aient eues, l'enfant n'aurait pas été reconnu par la famille du père. Plus discutable encore : les scènes des durs combats de la vallée du Rhône, qui ont entraîné de lourdes pertes, semblent vouloir accréditer l'idée que les « indigènes » étaient de la chair à canon. Les statistiques de la mortalité des différentes composantes de l'armée d'Afrique, répertoriées par Daniel Lefeuvre à partir des archives, réfutent cette opinion. Le taux de mortalité des soldats nord-africains, les plus nombreux, est de 5 %, celui des soldats d'Afrique noire d'un peu moins 5 %, celui des Français « de souche », y compris des Corses, qui ont constitué un fort contingent, de 5,70 %, et celui des Français d'Algérie de 8 %. Autre indicateur pertinent, le pourcentage de mobilisés pour une classe d'âge : il est de 45 % pour les pieds-noirs, proche de 9 % pour les colonisés. En revanche, Daniel Lefeuvre juge tout à fait « positives » certaines scènes : le respect des traditions musulmanes (notamment des sépultures) par l'armée ; l'accueil chaleureux de la population française, à Toulon, à Marseille, en Alsace. Dernier point, incontestable, souligné par le film : la carrière à deux vitesses des soldats. Les « indigènes » avaient des soldes inférieures du tiers, voire de moitié, à celles des Français, et leur progression en grade était plus lente et limitée. Dès 1943, pourtant, les autorités coloniales avaient demandé l'égalité de traitement. L'administration des Finances s'y est opposée. Les difficultés financières de l'après-guerre, la « cristallisation » (le gel) des pensions en 1959 ont empêché ce geste minimum de reconnaissance pour le sang versé, réclamé un mois avant sa mort par le général Leclerc. |
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25 septembre 2006 Journée nationale d'Hommage
aux Harkis et aux membres des forces supplétives
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10 questions
1° Cet Hommage national est il important?
Pourquoi? 2° Cet hommage est il la reconnaissance
de la responsabilité de la République? 3° Quels problèmes restent à résoudre?
4° L'allocation pour les Harkis (loi du 23 février 2005) est elle satisfaisante?
6° L'art 4 a fait coulé beaucoup d'encre. Quelle est votre position?
7° Les insultes de Frêche ont ému l'opinion. Quelles sanctions a-t-il reçu?
La nomination d'office des vice-présidents bafoue les règles élémentaires de démocratie et traduit la volonté de lmise sous tutelle perpétuelle des Harkis et de leurs représentants. Le choix des membres ne respectait pas, non plus, l'équilibre entre les associations nationales dont beaucoup n'étaient pas représentées et d'autres, dociles, surreprésentées. A la suite de ce courrier nous avons rencontré le Conseiller
du Premier Ministre, un certain
Emmanuel CHARRON, qui s'était
déclaré, alors, conscient des problèmes soulevés
et pensait qu'ils pouvaient être résolus à l'avenir!
Paris, le 24 septembre 2006 |
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Discours national d'AJIR à prononcer lors
des cérémonies du 25 septembre 2006-09-17 à l'occasion
de l'Hommage national aux Harkis et membres des forces supplétives
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Comme chaque année depuis 2001, nous sommes réunis ce 25 septembre pour partager l'hommage rendu par notre République aux Harkis et à tous les membres des formations supplétives en Algérie. Nous avons tenus à être ici pour redire aujourd'hui notre gratitude à ces courageux combattants, fidèles au drapeau français et qui refusèrent le terrorisme du FLN et ses exactions vis-à-vis des populations civiles de toutes origines. Ils étaient convaincus qu'une autre voie était possible - et meilleure - pour faire évoluer l'Algérie. Et le temps a fini par leur donner raison puisque nombre de citoyens de l'Algérie rêvent de la quitter.
Aujourd'hui, la Nation rend officiellement hommage à tous les membres des forces supplétives, (harkas, SAS, GMS, GAD) pour leur courage et leur fidélité, réparant, un peu, symboliquement, tant d'années d'oubli et d'ingratitude. Permettez nous d'associer à cet hommage tous leurs chefs et leurs frères d'armes, dont beaucoup sont ici, unis dans le souvenir comme ils le furent sur le terrain dans les moments cruels de cette guerre. Participer à cette cérémonie, c'est rappeler que le devoir de mémoire s'enracine dans l'exigence de justice et se nourrit de vérité. Connaître et assumer ces pages d'histoire, les glorieuses comme les plus sombres, permet de refuser les mensonges qui entretiennent les haines. A ce sujet, les diatribes odieuses et les provocations démagogiques du Président algérien actuel, malmènent les relations entre les deux Etats mais ne brisent pas les liens anciens de fraternité entre les peuples français et algérien. Etre présent aujourd'hui, c'est transcender les clivages partisans pour témoigner ensemble notre indéfectible fraternité avec les Harkis, rejetant les injures inadmissibles d'où qu'elles viennent et encore moins d'élus de la République, comme Georges Frêche, qui espérons-le sera condamné de manière exemplaire ce 28 septembre à Montpellier. S'associer aujourd'hui à cet Hommage national aux anciens Harkis n'est pas un signe de nostalgie mais simplement un acte de compassion à l'égard de Français qui ont tant souffert pour leur engagement avec la France, une marque de respect pour leur bravoure, une preuve de fidélité à la mémoire de tous ceux qui nous ont quittés. Par notre présence ici aujourd'hui, nous proclamons en acte à tous les Harkis que dans les curs et les mémoires de leurs enfants, de leurs frères d'armes, de leurs amis, les 25 septembre et tous les autres jours, ils resteront toujours vivants. Je vous remercie. |
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Concernant l'info ci-dessous: Que pourraient dire les victimes
du FLN devant les "apologies de crimes de guerre" qu'elles subissent
depuis plus de 40 ans, en permanence et sans droit de réponse, a
tous les niveaux de la presse, des médias et des télés,
de l'Éducation Nat., de la politique, et récemment de l'Académie
Francaise...????
Nous pourrions peut-etre poser officiellement la question a toutes les parties concernées ??? MERCI DE DIFFUSER Nicole Guiraud |
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 13 septembre 2006 C.E.P.N. Monsieur Lionnel Luca Député des Alpes Maritimes Monsieur le Député, A la suite des nombreuses interventions de MM. Aounit et Lozès visant à envoyer dans des " trous de mémoire ", comme les appelle Orwell, des pans entiers de notre histoire, je suggère que vous interveniez auprès du gouvernement pour que soit créé un poste semblable à celui de Winston dans 1984: " Son travail consistait à rectifier les chiffres originaux en les faisant concorder avec les plus récents L'original était détruit et remplacé par la copie corrigée Ce processus de retouches continuelles était appliqué non seulement aux journaux, mais aux livres, aux périodiques, aux pamphlets, aux affiches, aux prospectus, aux films, aux enregistrements sonores, aux caricatures, aux photographies Jour après jour, presque minute après minute, le passé était remis à jour. L'histoire tout entière était un palimpseste " Je suggère également que soit officialisé, au moins sur les chaînes du service public, un programme semblable au Deux Minutes de Haine, qui permettrait aux nostalgiques du bon vieux temps de l'URSS de se défouler (deux minutes étant manifestement insuffisantes) contre les Pieds-Noirs et les Harkis. Dans l'espoir que ma proposition trouvera un écho favorable, je vous prie d'agréer, monsieur le député, mes salutations distinguées. Copie aux intéressés |
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Lettre du MPF 84 au réseau Renault PSA en Algérie Monsieur le directeur, Le réseau Renault PSA en Algérie a publié cet été de nombreuses publicités dans la presse algérienne et notamment dans le quotidien El Watan. Le journal français Présent a publié, le 25 juillet, la teneur de cette publicité. La voici : Moudjahidine, Renault Algérie vous offre les meilleurs avantages. Prix spécial Moudjahidine. Possibilité de crédit. Acquisition en dinars algériens. Dans tout le réseau Renault, Renault Algérie SPA, 60 A Bd Colonel Bougara BP 353 El Biar 16030?. (1) Ainsi donc, votre entreprise a choisi de consentir des rabais à des hommes ayant porté les armes contre la France. Parmi ces moudjahidines dont Renault souhaite faire ses clients privilégiés se trouvent, se trouveront peut-être, des criminels de guerre ayant participé au massacre des centaines de milliers de harkis en 1962, aux meurtres de Français et dEuropéens. Le Mouvement Pour la France de Vaucluse voudrait savoir, monsieur le directeur, quels avantages financiers Renault PSA France a décidé daccorder aux anciens combattants français ayant lutté en Algérie ? Il serait pour le moins incompréhensible que des hommes ayant lutté contre la France bénéficient davantages que votre société refuserait à des soldats français. Jattends de votre part des informations précises. Faute de réponse, la Fédération du Mouvement Pour la France de Vaucluse se réserve le droit de porter à la connaissance de votre clientèle lensemble de ces faits. Veuillez agréer, monsieur le directeur, lexpression de mes salutations distinguées. André-Yves BECK, (1) La publicité est accompagnée de la photo dun soldat FLN pendant la guerre dAlgérie. P. S. : Je demande, dès aujourdhui, aux autres fédérations
M.P.F. de P.A.C.A. dentamer les mêmes démarches. |
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Obsèques du Docteur Edmond Rosa
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Hier, 7 septembre 2006, en l'Eglise Saint Pierre d'Arène à Nice ont été célébrées les obsèques du Docteur Edmond Rosa. Parents et amis remplissaient le sanctuaire et le chagrin de tous était palpable, tant cet homme de droiture et de bonté fut aimé et estimé. Malgré les caprices d'une sonorisation caractérielle qui laisse passer deux mots, en retient trois et martyrise l'oreille et l'esprit, le Docteur André Bernard retraçait en quelques phrases émues la vie d'Edmond Rosa dont la petite- fille, Marie-Odile, étouffée d'émotion, parvint à grand peine à dire les notes préparées. "Nos deux chanoines ", les Pères François et Maximilien Scotto, concélébraient la messe avec cette singulière tendresse qui traduit la compréhension, la communion du chagrin et l'espérance ... Si bien qu'il semblait qu'insensiblement, la chape de douleur s'écartait et que nous étions là, non réunis autour d'Edmond Rosa, mais invités par lui et presque, par lui, réconfortés. Son ombre et celle de Colette, son épouse, disparue depuis trois ans, accompagnaient les baisers, les mains serrées, les mots de réconfort que la courageuse famille recevait en bouquet d'amitié, au milieu des fleurs à profusion. Adieu, ami, que l'éternité vous soit douce. Geneviève de Ternant 8 septembre 2006 |
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Le Petit Robert
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Contre les attaques du CRAN au sujet de la définition
du mot "Colonisation" dans le Petit Robert, il convient que
toutes les associations concernées exigent un droit de réponse
auprès de FR3 et du CSA. On n'a pas le droit de leur refuser.
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Cercle algérianiste national Fédération
des Cercles algérianistes
Le 6 septembre 2006 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Polémique sur la définition du mot « colonisation » du « Petit Robert » : Le Cercle algérianiste condamne les pressions dassociations extrémistes En exigeant le retrait de lédition 2007 du «Petit Robert» et en voulant imposer leur propre définition du mot « colonisation » qui ne reprendrait que les aspects négatifs de celle-ci, le CRAN et le MRAP ont montré, à nouveau, leur approche sectaire et manichéenne de lhistoire. Après avoir fait interdire la commémoration dAusterlitz sous prétexte que celle-ci serait politiquement incorrecte, ces associations extrémistes veulent désormais contrôler les définitions du dictionnaire. Cest une nouvelle dérive que le Cercle algérianiste, principale association culturelle de Français dAfrique du Nord, qui se souvient que Paul Robert fut un Français dAlgérie, ne peut que condamner en appelant à la vigilance et à la mobilisation de tous ceux qui veulent le respect de toutes les mémoires. Association culturelle des Français dAfrique du Nord _____________________________________________________________________ B.P. 213 11102 Narbonne Cedex Tél. 04 68 32 70 07 Fax 04 68 32 69 64 Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr |
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Merci d'écrire au CSA et à FR3 local
et national.
C.S.A (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) France 3 France 3 M.R.A.P (Mouvement Racisme Amitiés Peuples)
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Polémique sur la création à Perpignan du Centre de la présence française en Algérie, le cercle algérianiste communique :
Le Cercle algérianiste qui rassemble objets, documents, collections et autres témoignages de ce que fut la vie des populations d'Algérie de 1830 à 1962, condamne les propos hargneux et diffamatoires de ces négationnistes de l'histoire à l'égard de toute la Communauté des Français d'Algérie à qui ils voudraient ainsi interdire toute expression mémorielle. Le Cercle algérianiste rappelle que son action s'articule autour des deux axes que sont la Culture et la Mémoire telle que définie dans son manifeste publié en 1973 : ''Nous créons un Cercle algérianiste pour sauvegarder de l'oubli et du néant le peu qui nous reste de notre passé magnifique et cruel". Dans une récente interview télévisée, les représentants de ces associations contestataires qui prétendent défendre les droits de l'homme, en qualifiant les représentants du Cercle algérianiste de ''Marchands de haine'' ont montré une fois encore leur mépris à l'égard des hommes et femmes qui depuis plus de 33 ans uvrent pour que soit respectée la mémoire de tous ceux qui ont fait l'Algérie pendant les 132 années de la présence française. Le Cercle algérianiste n'entend pas se laisser ainsi insulté par ceux qui occultent ou justifient les massacres des populations d'Algérie - européens, musulmans, juifs confondus par les égorgeurs du FLN ou bien le génocide des harkis par les mêmes sauvages qu'ils ont aidés en leur fournissant armes et argent. Le cercle algérianiste condamne vivement cette attitude qui une fois encore vient raviver la haine anti-Pieds-Noirs et en appelle à la vigilance et à la mobilisation de tous ceux qui veulent le respect de toutes les mémoires. |
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Deux " Algérianistes
de Nice ", également membres de l'American Legion, décorés
à Auribeau le 23 août 2006 !
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Pour voir et signer la Pétition Nationale
de Soutien: Association MEK "Mers-el-Kébir", siège:
4, rue des Lauriers - 56650 Inzinzac-Lorient - Monsieur GARCIA Alain Secrétaire:
agm@wanadoo.fr - Site Internet: http://mers-el-kebir.net
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JEAN MONNERET Le 3 août 2006 26 rue Danton 94270 - Le Kremlin Bicêtre à Monsieur Pierre-Jean REMY
Lors de la séance de réception de Madame DJEBBAR à l'Académie Française, vous avez prononcé un discours dont vous n'avez pas lieu d'être fier. Je ne perdrai pas mon temps à relever les multiples falsifications
et insinuations malveillantes à l'égard de l'uvre
française outre-mer dont il est truffé. Monsieur HOLLANDE n'est-il pas allé dire à Alger qu'il
ne voyait " rien de positif dans la colonisation ". Comment appelle-t-on le fait, dans une guerre, de tuer délibérément des civils n'ayant aucune responsabilité politique ? Comment appelle-t-on le fait de tuer des civils qui n'ont commis d'autres " crime " que celui d'appartenir à une ethnie ou à une religion différente ? Les deux DJAMILA dont vous déplorez les souffrances ont condamné à la souffrance perpétuelle et à la mort des dizaines de gens innocents qui ne leur avaient rien fait, qui n'avaient que le tort d'appartenir à une communauté différente . ( Ce qui n'a pas d'ailleurs empêché qu'elles tuent des passants et des serveurs musulmans tout aussi innocents que les autres). Veuillez agréer Monsieur l'expression de mon peu de considération. |
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Sent: Monday, July 31, 2006 12:55 PM Subject: les députés d Algérie
Né le 02/10/1906 à SOUK AHRAS (ETRANGER - ALGÉRIE)
Né le 27/09/1900 à ALGER (ÉTRANGER - ALGÉRIE)
Né le 24/07/1931 à TÉNÈS (ÉTRANGER
- ALGÉRIE) Née le 18/04/1910 à SAINT-ARNAUD (ÉTRANGER -
ALGÉRIE) |
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En tant que fille de Disparu du 5 juillet 1962 à Oran, je tiens
à répondre aux injonctions de votre message paru ce 10 juillet,
intitulé : « Non ! au musée de la mairie de Perpignan
à la gloire de la colonisation », sur votre site " La
ligue des Droits de l'Homme ". Si nous manifestons encore le 26 mars, cest parce que nous désirons
que la Vérité soit enfin dite !
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LETTRE OUVERTE A PIERRE-JEAN RÉMY
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Monsieur, Ayant pris connaissance de votre discours prononcé dans la
séance publique le jeudi 22 juin 2006, lors de la séance
d'accueil de Mme Assia Djebar au Palais de l'Institut à Paris,
je tiens a vous faire savoir combien je suis surprise et profondément
choquée de l'éloge à peine voilé que vous
faites de On reste confondu devant tant d'inconscience , pour ne pas dire de mauvais goût En effet, puis-je me permettre de vous rappeler - ou de vous apprendre
- ce que furent vraiment "ces deux Djamilah" que vous semblez
admirer ? Si je me sens aussi choquée par la légèreté de vos propos concernant "ces deux Djamilah", c'est qu'il se trouve que je suis l'une de leurs victimes, invalide a vie depuis l'âge de 10 ans. En effet, a la veille de la rentrée des classes de 1956, Djamilah Bouhired déposait une bombe de forte puissance dans un glacier d'Alger fréquenté par la jeunesse. Bilan : Plusieurs morts, de nombreux blessés. Surtout des petits enfants, et leurs mères. - Faut-il comprendre que vous considérez les actes de violence
terroriste comme un modèle d'émancipation pour les femmes
de certains pays ?
N'osant imaginer que pour vous, les victimes ne sont pas des Humains a part entière lorsqu'il s'agit de Français d'Algérie, je pense qu'un minimum de respect pour leur douleur a elles, ainsi qu'un peu de retenue et de pudeur dans vos propos, seraient a l'avenir hautement souhaitables.
Nicole Guiraud Frankfurt / Main, 22 juillet 2006 |
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Triste anniversaire: 44 ans après, on n'oublie
pas...
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Extraits de Paris-presse l'intransigeant " Dernière heure " jeudi 26 juillet 1962.
Il y a cent cinquante mille habitants de trop actuellement à Marseille. C'est le nombre des rapatriés d'Algérie qui pensent que le Grand Nord commence à Avignon et qui ne veulent pas quitter la ville du soleil malgré les sollicitations des autorités officielles Cette présence massive de ces Français d'Afrique du Nord pose de graves problèmes au sénateur-maire, M. Gaston Defferre.
-Est-il vrai qu'il règne dans la ville de Marseille une certaine
tension entre Marseillais et " pieds-noirs " ? - Dans certains milieux politiques de Marseille on laisse entendre qu'aux prochaines élections, grâce aux 150.000 personnes qui sont arrivées récemment, votre siège de maire risque d'être en danger? - " De toute façon, les élections n'auront lieu
que dans trois ans et d'ici là, de l'eau peut couler sous le pont.
" - Dans certains milieux de Marseille on prétend que vous avez à votre disposition une police spéciale, genre " barbouzes " est-ce exact ? - " Non, je n'ai pas de " barbouzes " à ma disposition
mais simplement des militants. Ils sont groupés en section en sous-sections.
Il y en a à Marseille un peu plus de 15.000. " -Pensez-vous que les " pieds-noirs " donnent l'impression
d'être politiquement organisés ? - Avez-vous embauché dans vos services municipaux des fonctionnaires
" pieds-noirs " ? Interview réalisé par Camille GILLES.
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Le 17 juillet 2006.
Communiqué Solidarité-Liban L'association SOS Outre-Mer, qui soutient depuis 15 ans un orphelinat
chrétien au Liban, lance un appel à la générosité
en vue de venir en aide aux enfants de cet orphelinat durement éprouvés,
matériellement et moralement, par les dramatiques événements
qui frappent leur pays. Les dons doivent être adressés par chèque, à l'ordre de SOS Outre-Mer, ou par virement au CCP N° 9 570 85 R Paris. Un reçu sera adressé à chaque donateur. Pour tout renseignement complémentaire, s'adresser à
SOS Outre-Mer, 13 Fbg Sébastopol, 31290 Villefranche de Lauragais.
Tel : 06 74 74 01 35, e-mail :sos.outre-mer@wanadoo.fr |
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Robert Oberdorff nous a quittés. Geneviève de Ternant, Nice le 15 juillet 2006 |
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Chers amis , La ligue des droits de l'homme( à géometrie variable) annonce avec ses amis d'extrême gauche la couleur.C'est aujourd'hui l'expression même de la mémoire pied noir qui est menacée .Cela ne nous fera pas fléchir bien sur. Mais le combat s'annonce âpre . Amitiés à tous Thierry Rolando |
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Pour en savoir plus:
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Monsieur Nicolas Sarkozy, Ministre de l'Intérieur, Président de l'UMP Monsieur le Ministre, Avec stupeur, j'ai vu l'Arc de triomphe servir d'écran pour la projection d'images de foutballeurs et de slogans ridicules. Ce haut-lieu de la mémoire et du patriotisme souillé, alors que vous avez interdit une cérémonie de recueillement, prévue en ce lieu sacré, à la mémoire des 5000 civils massacrés par le terrorisme FLN, le 5 Juillet 62 à Oran. Nombreux seront les Pieds-Noirs à s'en souvenir lors des prochaines élections. Je vous suggère de faire figurer, dans votre programme présidentiel, le transfert du poilu à Verdun, pour qu'il puisse reposer en paix parmi les siens. Dès lors, l'Arc pourrait être consacré aux festivités fouteballistiques, qui semblent être la nouvelle nourriture spirituelle de notre pauvre pays. Je vous d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes salutations distinguées.
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La messe commémorative du massacre du 5 juillet 1962 à Oran a été célébrée le mercredi 5 juillet en l'Eglise Saint-Pierre d'Arène de Nice, après le dépôt de gerbes au square AlsaceLorraine. Je suis heureuse d'annoncer à nos amis oraniens que notre cher abbé Maximilien Scotto a été nommé chanoine titulaire du chapitre cathédral. Il rejoint par cette distinction son frère l'abbé François Scotto qui était chanoine de la cathédrale de Metz et actuellement chanoine honoraire et continue à servir Dieu et ses frères à Saint Pierre d'Arène. Monseigneur Louis Sankalé, Evêque de Nice, en reconnaissant par ce geste l'éminent travail de foi et de charité des frères Scotto, issus de notre terre perdue, donne à la communauté des Européens d'Algérie, un signe fort dont nous lui savons un gré infini. Si certains désirent adresser à nos prêtres un
mot d'amitié, voici leurs adresses: Geneviève de Ternant |
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5 juillet 2006 Cimetière Saint Jean à
Mandelieu - Commémoration du massacre du 5 juillet 1962 à
Oran.
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Dictature chiraquienne Victimes & héros
- 2006 5 juillet 2006, l'humiliation.
Champs Elysées, 17 h 30. Chaud soleil, foule de touristes tiersmondisée, c'est-à-dire clochardisée, groupes de Français d'un autre âge, reconnaissables à leurs tenues « convenables » comme on disait dans le temps. Ils n'avaient guère besoin de déclarer leurs identités pour ne pas être autorisé à accéder à l'Arc de Triomphe, le délit de sage-gueule suffisant désormais. Devant la bouche d'accès, un cordon de CRS, et l'imperturbable interdiction de se rendre auprès de la Flamme. L'islamogauchisme et l'islamogaullisme avaient frappé. L'Humanité
n'est pas subventionnée en vain par l'Etat et les magnats des affaires
: elle surveille les manifestations de patriotisme ou les commémorations
de massacres s'étant produits dans l'Algérie Heureuse, celle
d'avant 1962, avec Les Oranais, regroupés en face du monument à la Grande Armée, pleurèrent, chantèrent, puis se dispersèrent sans pouvoir ranimer la flamme ni fleurir leurs morts assassinés, avec rage et raffinement tout à la fois, parce qu'Européens, dans la fournaise de l'été oranien, quarante quatre ans plus tôt, et qui n'auront pas le droit d'entrer dans le cercle des martyrs de la France. Certes, je pus relativiser, puisqu'il m'avait été donné d'assister à l'impensable dans la froidure de décembre 2005 : l'absence de tout « officiel » pour représenter le gouvernement sous l'Arc de Triomphe où l'on célébrait la victoire des braves et de leur empereur à Austerlitz, 200 ans auparavant. Les murs inscrits de leurs faits d'armes ne furent pas interdit à
ceux qui restaient fidèles à leur mémoire, mais on
leur faisait comprendre qu'ils n'y étaient plus les bienvenus,
qu'ils ne représentaient pas la France, et que, sans doute un jour,
on martèlerait les noms de leurs victoires et de La France n'est plus en France, et les « Français » un peuple antique. Nous assistons à une trahison des élites, une démission du peuple, une nforme de conversion collective qui exclut tout acte de gloire passé, quel qu'il fut, comme sacrilège. Nous allons devoir connaître et assumer le sort des Vendéens de 93 dans leurs « grottes » où ils célébraient les messes interdites, devoir replier nos aigles et nos autels, refermer nos yeux sur nos cours pour survivre car la France n'est plus. Et s'il fallait une preuve de cette mutation vers l'islamo-mondialisme
des gouvernants français elle tiendrait dans la relation du fait
suivant : Il ne manque au drapeau de l'Etat français qu'un croissant et une étoile pour qu'il soit en conformité avec sa politique et pour que chacun sache où se tient désormais ce pays avec son arsenal nucléaire : aux cotés des terroristes. Georges Clément samedi 8 juillet 2006 |
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Veritas Comité national pour le rétablissement de la vérité historique Sur l'Algérie Française Lettre ouverte à M. Mouloud Aounit Président du MRAP Après avoir pris connaissance de votre lettre ouverte adressée au Ministre des Anciens Combattants, auquel vous teniez à exprimer votre indignation devant l'autorisation donnée à l'association A.L.L.O., (Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran) de ranimer la flamme sous l'Arc de Triomphe à Paris, ce jour, 5 juillet 2006, 44ème anniversaire du plus abominable et du plus barbare génocide raciste du siècle, nous sommes sidérés de votre comportement, alors que nous attendions de votre part, en tant que Président d'un mouvement contre le racisme, le soutien total aux malheureuses victimes (plus de TROIS MILLE TROIS CENTS aux dernières évaluations !). Vous fondez votre principal argument d'opposition sur le fait que l'ADIMAD aurait relayé l'information et appelé à participer à la manifestation. Toutes les associations de rapatriés, dont la nôtre, ont fait de même, tant " ce lourd passé de vies humaines écrasées " est encore vécu par tous les Français d'Algérie " comme une immense plaie " incicatrisable ! Il n'est pas question de célébrer, le 5 juillet, la mémoire de M.M. Degueldre, Bastien-Thiry, Dovecar et Piegts, bien que les attentats commis par la Résistance française en Algérie, en temps de guerre, n'aient pas fait la moitié des victimes de ce seul 5 juillet à Oran que nous pleurons, aujourd'hui. Nous évoquons et voulons rendre aussi hommage, aux victimes françaises de l'après 19 mars, toutes ethnies confondues, qui se chiffrent, non pas par milliers, mais par centaines de milliers. A Oran le 5 juillet 1962, des Français, de toutes confessions, furent étouffés dans des fours, gelés dans des frigos, crochetés par la gorge aux abattoirs, débités et vendus dans des boucheries, sciés dans des menuiseries, dépecés par des mauresques qui arboraient des ceintures de peau humaine. De jeunes enfants ficelés dans des sacs de pommes de terre furent jetés sur la chaussée pour y être écrasés ! Combien de femmes ont subi les pires sévices, presque toujours jusqu'à la mort ". L'horreur de ces faits est quasi inimaginable elle n'est pourtant qu'un pâle reflet de ce qui s'est passé pendant cette funeste journée qu'on peut mettre au compte d'une infâme complicité gaullo-FLN et que ne tiennent à commémorer ni la France, ni l'Algérie, tant l'odieux le dispute à la barbarie. Mais il y a pire et nous n'oublierons pas de ranimer cette flamme pour d'autres victimes que celles du 5 juillet, victimes pour lesquelles, jamais, nous n'avons entendu, ou lu, un mot de pitié de votre part. On les appelait Harkis, et CENT CINQUANTE MILLE , au minimum, d'entre eux furent massacrés, souvent avec leurs familles entières, mais ils ne furent pas les seuls SIX MILLE, élus algériens devaient périrent dans les mêmes conditions, et vous savez très bien comment, sous vos faux airs d'humaniste offusqué : Les plus vieux supplices d'Arabie furent ressuscités pour éliminer ces êtres humains après les avoir fait souffrir parfois des jours entiers, ils furent enterrés vivants, brûlés, ébouillantés, roués de coups Ils ont dû supporter des sauvageries inédites aux antipodes de la dignité de l'homme que vous prétendait défendre Vous défendez, affirmez- vous, les droits de l'homme, mais lesquels ? La discrimination que vous pratiquez, ainsi que l'incitation à la haine qui pourrait vous valoir des poursuites judiciaires, sont totalement incompatibles avec les principes que vous prétendez défendre. Les victimes des massacres d'Oran, les massacres qui ont eu lieu en Algérie dans les mois qui ont suivi la proclamation d'un cessez le feu unilatéral face à la barbarie, le fait que vous n'ayez que mépris pour ces centaines de milliers de victimes, et que louanges pour leurs bourreaux, nous dispense de saluer le " Raminagrobis " qui dissimule si mal la haine derrière la feinte des grands principes humanitaires. JOSEPH HATTAB PACHA ANNE CAZAL |
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5 juillet 2006 à Paris, les CRS empêchent
le passage sous l'Arc de Triomphe, le ravivage de la flamme n'aura pas
lieu, le dépôt de gerbe est interdit.
Il n'y aura pas d'hommage pour les Oranais enlevés, massacrés, le 5 juillet 1962. Nous étions là, dans l'indifférence des médias, le préfet était sans doute déjà installé confortablement dans son fauteuil pour regarder le match France-Portugal. Pauvre France ! NICOLE FERRANDIS |
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Nice, le 6 juillet 2006
Il existe deux moyens d'obtenir un penalty : en profitant de la faute
d'un adversaire ou en " plongeant " pour faire croire à
une faute imaginaire, avec la complicité volontaire ou involontaire
de l'arbitre. J ; Revel-Mouroz |
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Monsieur, J'ai pris connaissance de votre lettre au ministre des Anciens Combattants
avec une certaine stupéfaction, même si vos prises de position
outrancières et à géométrie variable ne sont
plus depuis longtemps un sujet d'étonnement. Alors, au lieu de pratiquer une discrimination entre les victimes, au lieu de parler hypocritement d'apaisement tout en multipliant les provocations destinées à raviver les plaies, laissez-nous honorer EN PAIX la mémoire de nos morts dans le respect qui leur est dû. J. Revel-Mouroz |
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Monsieur le Député, Luc BOIVIN.
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.... Je profite de ce message pour remercier Monsieur Patrick Poivre d'Arvor, qui, contrairement au silence de ses confrères, mardi soir 04 Juillet, a déclaré au Journal télévisé de TF1 vers 20h10 "Et puis demain 5 Juillet, tous les rapatriés d'Algérie se souviendront de ce qui s'est passé à ORAN ce 5 Juillet 62, car ce sont des massacres difficiles à oublier" ! Jean-Pierre RONDEAU |
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Lionnel LUCA Paris, le 5 juillet 2006
Député de la Nation Vice-Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes
La Tragédie d'Oran : une volonté d'Oubli ?
Alors que le Comité de la Flamme avait donné son accord pour un ravivage de la flamme sous lArc de triomphe cet après-midi pour honorer les victimes civiles et militaire de la Tragédie d'Oran du 5 juillet 1962, la Préfecture de Paris, cédant à la provocation du Parti Communiste, a décidé de l'interdire, sous prétexte de troubles à l'ordre public.
Je déplore cette décision qui donne satisfaction au Parti Communiste dans sa volonté d'occulter la mémoire des civils - hommes, femmes et enfants- qui ont été les victimes innocentes du FLN il y a près de 50 ans.
"Les faits sont têtus" disait Lénine D'ores et déjà, partout en France, à l'initiative des associations et des élus, la Tragédie d'Oran est commémorée; et tôt ou tard, justice devra être rendue aux martyrs de cette journée.
Lionnel LUCA Membre du groupe d'études sur les Rapatriés
CONTACT PRESSE: Marie Huteau 06 63 04 61 09
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Lionnel LUCA Paris, le 3 juillet 2006 Député de la Nation Vice-Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes 5 juillet 1962: Oran, la tragédie oubliée
Le 5 juillet 1962, deux jours après l'indépendance de l'Algérie, c'est une véritable "chasse aux Français" qui était déclenchée à Oran par le FLN.
Des civils - hommes, femmes et enfants- étaient arrêtés, torturés et abattus dans des conditions les plus épouvantables.
Les supplétifs algériens de l'Armée Française subissaient également cette "épuration" sans que les autorités françaises ne réagissent.
A ce jour, on ne sait toujours pas ce que sont devenus des centaines de civils disparus La "Tragédie d'Oran" est dans la mémoire douloureuse de nos compatriotes qui ont su faire preuve de dignité.
Mais le temps est venu de savoir la réalité des faits, car il ne saurait y avoir de traité avec l'Algérie sans que le gouvernement algérien n'accepte l'ouverture de ses archives sur cette période.
Dans le cadre de la Fondation pour la mémoire créée par l'article 3 de la Loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Patrie et contribution nationale en faveur des Rapatriés, une commission doit être mise en place afin de faire la lumière sur ces événements.
Lionnel LUCA
CONTACT PRESSE: Marie Huteau 06 63 04 61 09
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Chers Amis,
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REPONSES A ASSIA DJEBAR |
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LETTRE OUVERTE A PIERRE-JEAN RÉMY
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RÉPONSE A SON DISCOURS PRONONCÉ DANS LA SÉANCE
PUBLIQUE POUR LACCUEIL DE MME ASSIA DJEBAR A LACADÉMIE
FRANCAISE
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26 juin 2006
Hélas, vous avez cru devoir, dans votre discours d'intronisation, céder à vos engagements anciens et reprendre les poncifs éculés de l'anticolonialisme, jusqu'à celui le plus invraisemblable de la " dépossession des richesses naturelles ". Vous ne pouvez en effet l'ignorer, l'Algérie, notre Algérie commune, était par essence un pays pauvre. La seule richesse naturelle qu'elle possède aujourd'hui - en dehors de ses ressources humaines, hélas amputées - c'est le gaz et le pétrole qui d'ailleurs ne lui appartenaient pas mais lui ont été léguées par la volonté des négociateurs d'Evian, bien piètres et dociles exécutants. Faut-il encore ajouter que c'est bien entendu par la recherche française que cette manne a été découverte et mise en exploitation. Vous avez aussi déploré, pour l'Algérie, " l'exclusion dans l'enseignement de ses deux langues identitaires, le berbère séculaire et la langue arabe ". Le terme d'exclusion est bien excessif puisque l'arabe était enseigné à l'école normale et dans l'enseignement secondaire. Je n'ai pas oublié, pour l'avoir croisé maintes fois, sous les arcades du lycée Bugeaud, à Alger, le professeur Boubakeur, notable respecté de ses collègues comme de ses élèves. En outre, vous le savez bien, la France n'a jamais interdit les écoles coraniques Et puis, tout de même, l'apport de la langue française constituait-il une compensation non négligeable. Pour faire bonne mesure enfin, vous avez enchaîné : " le colonialisme vécu au jour le jour par nos ancêtres, sur quatre générations au moins, a été une immense plaie ! Une plaie dont certains ont rouvert récemment la mémoire, trop légèrement et par dérisoire calcul électoraliste " Ainsi, il ne vous est pas venu à l'esprit que des députés français pouvaient avoir sciemment ressenti l'injustice subie par les Français " rapatriés ", dans le contenu des ouvrages scolaires comme dans la conscience collective. Qu'ils aient tenu à saluer l'uvre accomplie et les sacrifices endurés par leurs compatriotes notamment en Algérie, qu'ils aient souhaité donner un coup de projecteur " particulier " sur le rôle positif qui a été le leur, par leur simple présence, vous paraît donc tellement invraisemblable et inconvenant ! Vous ne ressentez pas la contradiction que contiennent vos propos lorsque vous évoquez, pourtant avec une grande sensibilité, le souvenir de Mme Blasi, au collège de Blida, analysant pour vous les poèmes de Baudelaire ? C'était pourtant bien cela, la présence française, celle de l'instituteur, du médecin et de ses multiples substituts parmi lesquels combien d'épouses d'agriculteurs ou de " colons " (terme que vous préfèrerez sans doute ). Ce n'est pas à une Académicienne que je ferai l'injure de prétendre expliquer toutes les nuances qui existent entre " présence ", " colonialisme ", voire " esclavagisme ", autant d'assimilations impudentes qui ont conduit à l'abrogation d'un texte bien injustement décrié. Je souhaite que vous preniez conscience que votre diatribe insulte aussi la mémoire de cette pauvre Mme Blasi, que vous semblez respecter et admirer après tant d'années. Je ne puis que regretter enfin que vous ayez choisi ce moment où vos pairs reconnaissaient et récompensaient vos mérites, sous une coupole prestigieuse et renommée, pour cracher sur le passé et l'histoire d'une Nation qui a fait de vous ce que vous êtes. Combien aurait semblé naturel l'accent mis plutôt sur la reconnaissance que sur le mépris. Je n'ai guère d'espoir de vous avoir convaincue, ni même d'avoir su retenir votre attention mais cela m'a soulagé de vous exprimer ce que je ressens profondément comme une nouvelle blessure. Je vous prie d'agréer, Madame, l'hommage respectueux de ma déception. Le Président
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Madame,
Dans cette succession de phrases construites tant bien que mal pour remplir lespace de la page blanche, il nest, à mes yeux, apparu que votre mépris -à peine voilé- pour la France . Quavions-nous faire, Madame, dans ce lieu où seules la Grandeur de la France et sa Langue importent, de votre réquisitoire contre la Langue Française et le colonialisme Français ? Duquel vous ne voulez retenir que le côté négatif que vous prônez et vous dénoncez - je cite : » ... une plaie dont certains ont rouvert récemment la mémoire, trop légèrement et par dérisoire calcul politique . » Nous ne sommes pas des politiques, Madame, mais des Français dAlgérie qui veulent que soit reconnu LE TRAVAIL DE LEURS PERES dans ce Pays où nous avons laissé tant de morts. Et pour nous aussi, cest une plaie vive que nous ne pouvons refermer comme vous fermez les yeux. Lorsque vous accusez : « le monolinguisme français en Algérie Coloniale... tendant à dévaluer nos langues maternelles... » ou encore « l exclusion de lenseignement de ses deux langues identitaires.. » et aussi « Le berbère séculaire .... ». Mais, Madame, comme beaucoup de lycéens et collégiens de lAlgérie Coloniale - comme vous vous plaisez à la nommer si souvent dans votre discours - jai appris larabe dialectal -obligatoire - en classe, à lâge de 14 ans et dautres amis denfance avaient opté pour larabe littéraire, que ne lavez-vous point fait ? Et, oubliez-vous quaujourdhui encore, et ce depuis 1962, la langue Kabyle est interdite en Algérie Algérienne par VOS dirigeants et condamnée à ne plus exister ? Il ny a pas là, « exclusion de leur langue identitaire » alors quil sagit dune des rares régions dAlgérie où est encore parlé le « Berbère séculaire » ? Vous vous plaisez à parler de cette poésie et de cette philosophie orientales reconnues par tous, vous avez bien raison, Madame. Mais pour quelle raison, lorsque vous parlez de Ibn ROCHD, vous dites de lui, simplement, « cet ANDALOU de génie » ! ou encore, « larabe des Andalous » ... Auriez-vous oublié que lAndalousie, qui était romaine 200 ans avant Jésus Christ, a été colonisée par les Arabes pendant plus de sept siècles à partir de lan 711. De quel droit, donc, les Arabes devraient être des Andalous ? Non, Madame, ce sont des envahisseurs au même titre quont pu lêtre les Français durant plus d un siècle en Afrique du Nord. Et puisque, et vous avez raison de le répéter tout au long de votre discours, les Français ne sont pas Algériens, les Algériens pas des Français, au même titre, Madame, sil vous plait, les Arabes ne sont pas Andalous et surtout les Andalous ne sont pas des Arabes ! Jaimerais aussi vous faire remarquer que ces Espagnols Andalous qui ont eu à souffrir de cette colonisation Arabe nont jamais été « décivilisés » ni « ensauvagés ». Pourtant ils ont dû supporter lOccupant Arabe pendant sept siècles . Je vous trouve partiale . Ainsi donc, si votre peuple est occupé, vous souffrez. Si vous envahissez, vous apportez de la poésie ! Mais je voudrais revenir, si vous me le permettez, sur ces langues si chères à votre cur, puisquelles ont été le principal sujet de votre discours, avec pour toile de fond, laccusation que vous portez à la France de vous en avoir privée. Je reprends donc dans votre texte les références sur ces Ancêtres nés en Afrique dont vous êtes fière, Madame - comme je vous comprends - et dont vous revendiquez lappartenance, Apulée né en 125 après Jésus Christ Tertullien né en 155 après Jésus Christ Augustin né en 354 après Jésus Chris Pour lun, vous parlez de « parents Berbères Latinisés », pour lautre des « Berbères Christianisés » de Tertullien, Chrétien , vous ne voulez faire partager que « le voile des vierges .... » et il faudrait, presque aujourdhui, le rendre responsable du port du voile par vos « surs ».... Ny a-t-il donc pas eu de répit dans cette Afrique Ancestrale ? Vous donnez limpression de vomir ces mots comme des insultes. A vos yeux, tous les autres sont responsables de ce quest aujourdhui VOTRE Algérie ? Que tout cela semble embrouillé, Madame, alors quen fait votre but est très clair. Pour cela il ne faut retenir de votre intervention que ces phrases : « la langue française, LA VOTRE ... » et « A quoi me sert aujourdhui ma langue française ? » Vous rejetez la France. Et vous venez prendre votre revanche en leur crachant au visage votre mépris pour Elle et eux. Oui. Et je me demande à quoi aura servi de vous donner ce fauteuil, Madame. Vous qui parlez arabe devant les pairs qui vous ont élue, et osez leur dire que votre choix vous a portée dès lâge de 19 ans vers la langue arabe ? Oseriez-vous leur suggérer de faire figurer ces mots dans le prochain Dictionnaire de la Langue Française ? Je nai lu dans vos écrits, ni poésie, ni philosophie ni, et surtout, aucune sagesse. Je ne pense pas que vous soyez digne de porter l Habit Vert. A mon sens, seuls les Français ou les passionnés de langue française devraient avoir ce droit . Non, Madame, vous nêtes pas et ne serez pas Immortelle. Vous êtes une erreur. Une erreur de ces politiques que vous dénoncez et qui se sont encore une fois trompés. Ils ont cru bien faire en élisant une « française - musulmane » pour favoriser le rapprochement des deux cultures, mais vous nous avez prouvé que cest définitivement et irrémédiablement peine perdue. Danièle LOPEZ |
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Assia Djebar à lAcadémie française LAlgérienne Assia Djebar, entrée à lAcadémie française le jeudi passé, devient la première personnalité musulmane et dorigine maghrébine à rejoindre la célèbre institution française vieille de 371 ans. dimanche 25 juin 2006. Enseignante à lUniversité de New York, elle reprend le fauteuil numéro cinq, occupé par le constitutionnaliste Georges Vedel jusquà son décès en 2002. LAcadémie ne compte actuellement que 39 membres au lieu de 40, depuis la mort du professeur Jean Bernard le 17 avril à lâge de 98 ans. Lors de son discours de réception sous la coupole jeudi, Assia Djebar a notamment évoqué la colonisation de lAlgérie par la France de 1830 à 1962 et larticle de loi de février 2005 "reconnaissant" les "aspects positifs" de cette occupation, abrogé le 16 février dernier. "Le colonialisme vécu au jour le jour par nos ancêtres, sur quatre générations au moins, a été une immense plaie ! Une plaie dont certains ont rouvert récemment la mémoire, trop légèrement et par dérisoire calcul électoraliste", a lancé lécrivain, rappelant également lapport des grands écrivains de langue arabe à la culture. Assia Djebar a par ailleurs rendu hommage "aux si nombreuses Algériennes qui se battent aujourdhui pour leurs droits de citoyennes" et à aux victimes du terrorisme dans son pays. En juin 2005, au moment de lélection à lAcadémie, a-t-elle expliqué, "mavait saisie la sensation presque physique que vos portes ne souvraient pas pour moi seule, ni pour mes seuls livres, mais pour les ombres encore vives de mes confrères écrivains, journalistes, intellectuels, femmes et hommes dAlgérie qui, dans la décennie quatre-vingt-dix ont payé de leur vie le fait décrire, dexposer leurs idées ou tout simplement denseigner... en langue française." Figure emblématique de lémancipation des femmes en Algérie, Assia Djebar a notamment écrit "Loin de Médine" (1991), "Le Blanc de lAlgérie" (1996), "Ces Voix qui massiègent" (1999) ou encore "La Femme sans sépulture" (2002). Le cinéma lui a également inspiré plusieurs longs métrages, comme "La Nouba des femmes du Mont Chenoua", qui a obtenu le prix de la critique à la Biennale de Venise en 1979. Elle a aussi écrit plusieurs nouvelles publiées dans louvrage "Femmes dAlger dans leur appartement" (1980). Celui-ci a été actualisé en 2002 avec une histoire inédite, "La Nuit du récit de Fatima", où elle expose la condition des femmes. Ce livre est devenu un classique dans de nombreux pays francophones. Elle a aussi publié en 2003 "La Disparition de la langue française" et en 2006 "Ombre sultane". Son oeuvre littéraire est traduite en vingt et une langues. Synthèse de Kahina |
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Communiqué du 19 juin 2006
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CeQuOnEnPense prend aujourdhui une initiative importante et très grave. Très grave car nous allons aborder un sujet qui fait mal. Cette démarche parait aujourdhui indispensable, utile, nécessaire pour le bien de tous. Il sagit de grouper de façon unitaire et structurée tous les témoignages directs et indirects sur le 5 juillet 1962. Ce document présente en détail cette initiative. Pourquoi cette initiative ? Alors quil existe différentes présentations, groupements ou travaux collectifs sur le collectivement pour ceux qui auront la qualité (sera défini plus loin) de sen servir. sujet, il nexiste pas de documents ou dentités qui constituent un ensemble cohérent, juridiquement valable, opposable à tout détracteur et disponible. Un outil qui permette de prouver aux historiens quils ont oublié quelque chose, un document qui regroupe de façon indiscutable les éléments relatifs à cette tragédie pour un usage juridique unitaire et/ou global, au plan national ou international. CeQuOnEnPense prend cette initiative mais ce sera le COMEVIFA (Conservatoire de la Mémoire Vivante des Français dAlgérie) qui en sera le dépositaire et le garant. Comment cette initiative ? Il convient de ménager les susceptibilités : Dune part y joindre et en tout cas le proposer, tous celles et ceux qui ont déjà travaillé sur le sujet et qui pourraient ainsi regrouper leurs travaux individuels, Dautre part, assurer une diffusion par différents moyens de ce document ci au plan grand nombre, pour EXPOSER et PRECISER à quoi le recueil va servir. Les objectifs du Recueil : 1. Regrouper quantitativement et qualitativement le plus, de témoignages de familles de disparus et de témoins oculaires ou de sachants (par divers moyens : militaires, corps constitués, etc.) quils soient français ou algériens ou dautres nationalités. 2. Assurer différents statuts aux déposants de témoignages, comme lanonymat total (notamment pour les témoignages algériens) et différents degrés de confidentialité afin de préserver leur tranquillité. 3. Constituer un document global récapitulatif avec des éléments de nature à retracer les évènements de cette journée de la façon la plus précise et référence sur la question et quil soit inattaquable tant au plan de sa structure des témoignages. Cas de famille de disparus : Etat civil du déposant Lien de parenté (ou non) avec la ou les victimes, Fonctions à lépoque, métier ou activité, Déclaration de disparition ou acte le certifiant (Croix Rouge, Ministères, Gendarmerie, Armée, etc.), Identité complète de la ou les victimes, Activité professionnelle de la ou les victimes, Tout élément permettant de reconstituer son emploi du temps ou la dernière personne qui la vu, Toute indication de nature à permettre de situer dans le temps et dans lespace la zone de disparition, détaillée si possible, de telle façon que ce Recueil devienne un document de précision que de son exactitude. 4. Mettre à disposition ce recueil pour tout intervenant qui sera agréé. Un utilisateur agréé étant : a. Un avocat, b. un juge dune institution judiciaire, c. un enquêteur officiel représentant un organe national ou international, d. un historien professionnel. Ceci afin de garantir aux déposants un certain niveau de confidentialité tel que le sujet le réclame. Cas de témoignage oculaire : Etat civil du déposant Fonctions à lépoque, métier ou activité, Toute indication de nature à permettre de situer dans le temps et dans lespace la zone de disparition. Dans tous les cas, les déposants donneront mandat à CeQuOnEnPense (ou aux personnes missionnées par) pour déposer toute demande : soit de renseignements, soit de demandes de photos, ou tout autre démarche de nature à permettre laccès à des archives publiques ou privées, restreintes ou limitées. Les obligations naturelles des ayant droits étant reportées sur CeQuOnEnPense. Le recueil et lanalyse de cet ensemble en recoupement avec les autres données disponibles (livres, publications diverses, etc.) devrait permettre à la fois la quantification contradictoire et autant que possible la qualification des faits. CeQuOnEnPense sera le garant de lintégrité de ce travail en sollicitant toutes les compétences nécessaires. Une fois ce travail terminé, le document allégé (pas de noms de déposants ni de victimes sauf si déjà publiés) sera diffusé partout et notamment auprès de toutes les institutions significatives. A partir de ce moment là, le document sera confié au COMEVIFA qui en assurera la garde, la protection et les diffusions restreintes prévues ci avant. Ceci le rendra opposable à tous dans sa forme finale. Cette enquête reconstituera la journée du 5 juillet 1962. Les méthodes : Comme le document prévu devra être irréprochable quant à sa création et à son analyse, les méthodes les plus fiables et contradictoires devront être utilisées. Sinspirant des meilleures pratiques des historiens professionnels et des méthodes « qualité » ISO 9000 et suite, chacun des points de cette « enquête publique » sera soumise à un processus de validation et le plus exhaustif possible. Les croisements de témoignages permettront eux aussi de valider chaque étape de la méthodologie. Il nest pas exclu que CeQuOnEnPense ait recours aux services dun bureau de contrôle (ex : BVQI VERITAS pas lassociation, le bureau de contrôle !) pour certifier ses travaux. Conclusion : Ce projet est dans sa phase de lancement et il fait appel à toutes les bonnes volontés. Un chiffrage des coûts est en cours afin de dessiner la faisabilité par étape et selon les moyens présentés. Toutes les collaborations seront citées dans le document (sauf celles soumises à secret). Marc MORA juin 2006 pour CeQuOnEnPense. |
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EXCEPTIONNEL, l'association ALLO (Anciens du Lycée Lamoricière
d'Oran) a obtenu de pouvoir raviver la Flamme sous l'Arc de Triomphe Avec nos amis Gérard GARCIA , Jean-François COLLIN
et Georges CLÉMENT, nous vous invitons à venir vous recueillir
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Afin de donner un plus grand retentissement
à l'instance engagée à Nice contre M. Dalil Boubakeur,
le groupe de Pieds Noirs à l'origine de la procédure a décidé,
avec le soutien de Veritas, de porter l'action dans la capitale où
est domicilié le Recteur de la mosquée de Paris. La procédure pour diffamation engagée contre l'hebdomadaire "Marianne" et M. Jean-François Kahn sera plaidée à l'audience du 15 juin à 14 heures devant la 5ème Chambre correctionnelle de la Cour d'Appel d'Aix en Provence. |
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Monsieur le Premier Ministre, Hier, vous étiez à Oradour pour participer à la cérémonie commémorative du massacre des habitants de ce village (642 victimes) perpétré par la division SS Das Reich, le 10 juin 1944. Votre discours, Monsieur le Premier Ministre, fut émouvant. Vous avez affirmé, si ma mémoire est bonne : " La France se souvient de ses enfants massacrés, ici comme dans d'autres villages ". Puis, vous avez évoqué les victimes de la Shoah, celles de la Résistance, allant même jusqu'à vous apitoyer sur les enfants de Guernica, ceux de Lidice, de Varsovie, de Srebrenica, etc Est-ce votre mémoire qui est chancelante, Monsieur le Premier Ministre, ou celle des rédacteurs de votre discours ? Je n'ai pas rêvé, vous avez bien prononcé la phrase suivante : " La France se souvient de ses enfants massacrés ". D'où vient cette amnésie sélective qui vous permet de vous souvenir de certains Français massacrés et d'occulter d'autres massacres de Français, infiniment plus importants et plus graves, tant sur le nombre des victimes que sur la barbarie de leur mise à mort ?
Est-ce que, par hasard, les Français d'Algérie ne seraient pas des " enfants de France " ? Seraient-ils discrédités par les plus Hautes Autorités de l'Etat au point d'être considérés comme des " sous-hommes ", maintenus sous le boisseau du secret d'Etat, à défaut de pouvoir être expédiés, manu militari, dans de nouveaux camps de la mort ? Voici comment les " enfants de France " d'Oran ont été massacrés, par milliers et en une seule journée : Ils furent étouffés dans des fours, gelés dans des chambres froides, crochetés par la gorge aux abattoirs, débités dans des boucheries, sciés dans des menuiseries, dépecés, décapités, écrasés sur les chaussées et j'en passe, tout cela, au faciès blanc, alors que 20.000 soldats français, se trouvant sur place, restaient consignés dans leurs casernes, avec interdiction d'intervenir, obéissant aux directives du général Katz auquel De Gaulle avait donné l'ordre criminel suivant : " surtout, ne bougez pas ". J'imagine donc aisément, Monsieur le Premier Ministre, que vous n'ayez pas voulu associer à votre hommage ces malheureuses victimes françaises, uniquement parce qu'il s'agit d'un crime d'Etat dans lequel est lourdement engagée la dictature gaulliste, alliée et associée à celle du FLN. J'imagine même, tant ce forfait épouvantable est empreint, à jamais, de traîtrise, de lâcheté, tout autant de la part des auteurs que des responsables indirects, à quel point il doit être difficile au Gouvernement français de continuer à dissimuler, dans cette extermination, les responsabilités de la France, aussi écrasantes et déshonorantes que celles de l'Algérie ! Mais malgré tous les efforts déployés pour l'occulter, ce crime contre l'Humanité reste constitué, authentifié, indélébile, parce que, ce jour-là, " des milliers d'enfants de France " ont été sacrifiés au nom de je ne sais quelle politique aberrante de dégagement. La boucherie d'Oran, à cause de l'ampleur de celle-ci et de la sauvagerie des tueurs, restera le plus épouvantable génocide du XXème siècle, sur lequel je souhaite, aujourd'hui, que notre pays ouvre, enfin, les yeux en exprimant enfin la seule vraie repentance que mérite la tragédie franco-algérienne. Dans cet espoir, Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, à la considération respectueuse que je dois à votre fonction.
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Le 10 Juin 2006 Communiqué du bureau de la CNFA La CNFA soppose fermement à la tenue de ce colloque dans les conditions actuelles, compte tenu des participants.
La CNFA met en garde notre communauté, mais aussi les femmes et les hommes de ce pays, qui attendent autre chose quun lavage de cerveau, prélude à une repentance programmée. Il ne sagit pas, lors de ces trois jours, dune innocente manifestation intellectuelle cherchant à rassembler pour enfin apaiser les mémoires. Cest en réalité une entreprise préméditée, destinée à faire main basse sur lhistoire de la présence française en Algérie, afin de mieux la dénigrer, pour transmettre aux générations futures, une vision délibérément déformée, partiale et manichéenne, par lintermédiaire de manuels dhistoire qui seront incontournables, puisque estampillés du label national : « certifié conforme ». La CNFA déplore également, que malgré une publicité mensongère qui affirme le contraire, aucune association de défense des Français dAlgérie et de Harkis, digne de ce nom, nait été conviée pour faire entendre son point de vue et apporter ses contradictions, comme limpose la logique et le droit démocratique. Dès lors, ce conciliabule devient un détournement historique dun véritable lobby négationniste. La CNFA sinsurge de lanalogie avec le référendum du 8 avril 62 sur lautodétermination, qui comme ce colloque, exclut naguère de sa participation, les Français dAlgérie, bien qu'ils fussent les premiers concernés. Elle rappelle que, pour la tenue de cette manifestation, les organisateurs reçoivent des subventions des Ministères de lEducation Nationale et de la Recherche provenant des ressources de lEtat, tirées directement de la fiscalité imposée à tous les citoyens. Elle signale, que les Français dAlgérie, comme les Métropolitains, non invités, sont des contribuables, au même titre que ceux qui prétendent détenir la vérité et de ce fait doivent avoir, sur ce sujet comme sur dautres, leur mot à dire. La CNFA sassocie avec tous les protestataires et indique quelle diffusera largement les réalités de cette entreprise de viol des consciences, qui, chaque jour un peu plus, impose ses objectifs de mise en accusation de notre passé et sa volonté de créer un climat de culpabilisation unilatéral. Pour vous faire une idée sur le colloque : http://ens-web3.ens-lsh.fr/colloques/france-algerie/article.php3?id_article=14
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Cannes prime la mémoire perdue
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Geneviève de Ternant 12 juin 2006
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 4 juin 2006 C.E.P.N. Josseline Revel-Mouroz
Monsieur, A la lecture de votre article du 29 mai, qui rendait compte de la
cérémonie de la Palme d'Or, j'ai eu l'impression que vous
n'aviez pas compris le sens de l'intervention de la " chorale blanc
beur ", ce qui a probablement induit vos lecteurs en erreur. |
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Le Niçois N° 474 - semaine du 8 au 14
juin 2006 - Lionel LUCA: la Palme à l'article 4.
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Algérie française et l'Armée
du Fric
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Après le déferlement de pseudo documents, débats
truqués et images de pure propagande qui nous est prodigué
par les media français depuis quelques mois, toujours orienté
dans le sens du vent, on a vu sur lécran de la chaine M6
un film plutôt sympathique,élaboré en partie sur des
bandes privées tournées en famille en Algérie dans
les années cinquante. On pourra regretter que la part ait été faite si large à la « guerre »dAlgérie, confirmant ainsi dans dans lesprit du public léquation si habilement martelée depuis quarante ans : Algérie = Guerre. Comme si cent ans de paix navaient jamais eu lieu... et on regrettera beaucoup plus encore que la plupart des vues de guerre, comme les commentaires, émanent du propagandiste communiste Vautier : des faux de propagande, tournés en Tunisie pour la plupart .... Il est clair, une fois encore, quaucun document de large diffusion ne peut se concevoir sans linvisible présence des censeurs du politiquement correct. A preuve le minable et très truqué reportage suivant la projection, montrant une fille dOranais ayant épousé un Algérien et vivant à Oran, tout le monde il est beau, nous sommes tous frères, oublions les horreurs que vous ( nous les Français... ) avez commises, etc. On en pleure ! Et puis, constatons une fois encore, que les documents filmés dépoque sont rares et maigres ( dans un article grinçant de « Libération », B.Stora, le pseudo spécialiste bien connu, les prétend même colorisés au montage : il ignore que le ciné en couleurs date de 1938 ). LAlgérie française, décidément, na jamais intêressé grand monde ! Autre chanson au cinéma : le festival de Cannes nous avait
habitué à primer des films sur des critères purement
idéologiques, et la mouture 2006 ne fait pas exception, en primant
Les compères se faisant interviewer sur la Croisette donnaient un bon aperçu du désastre : Le Djamel Deux bouses paraissant en état débriété, cultivant le look clodo en frac, écorchant atrocemenr « les Africains », le présentait comme le chant des tirailleurs, ce quil na jamais été. Si cet analphabète sétait renseigné, nous lui aurions volontiers confié de « vrais » chants de tirailleurs, chantés dans ce délicieux sabir, richesse oubliée de ces troupes qui avaient combattu sur le sol français dès 1870. Le reste est à lavenant...il nest pas mentionné que, pour le contingent dAlgérie en 1943/44, le nombre de Pieds Noirs et celui des musulmans était presque exactement le même, qui donne pour les premiers s un pourcentage de mobilisation neuf fois supérieur à celui de leurs frères darmes ; ni que les pertes ont été les mêmes, donc que les Indigènes nont pas plus que les autres, servi de « chair à canon », suivant lexpression rituelle.. Passons sur lhistoire de cette armée présentée partout comme oubliée ou occultée...oserons nous observer quil existe des flots de littérature sur le sujet, et enfin, que si lEducation dite nationale faisait son travail, peut être les chères têtes blondes seraient elles un peu plus au courant. Pour ce qui est de la fine équipe primée, dont les minables pitreries à la TV faisaient peine à voir, on se demande comment elle a pu décrocher un prix dinterprétation en jouant des rôles de guerriers...ceux ci ont du se retourner dans leurs tombes. Il est vrai que la vérité a éclaté au moins une fois, lorsque le réalisateur eut lhonnêteté de reconnaitre que, des anciens combattants interviewés, aucun ne sétait posé en victime, et quils étaient tous fiers davoir servi la France.... Une équipe ignare, un film caricatural, la culture du mensonge par omission, là nest pas lessentiel : il est clair que pour ces pieds nickelés du cinoche, il fallait trouver le filon : lArmée dAfrique, pour eux, cest lArmée du Fric ! M.Lagrot
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Je reviens sur cette émission
diffusée sur France 3 , le mercredi 10 mai 2006 à 20h45 où il était question de " sauver le patrimoine " de la ville d'Oran. . Pour une fois, je pensais qu'il serait possible de regarder une émission sur Oran sans être ulcérée par les mensonges dont nous ont habitués les médias. C'était compter sans leur plaisir de nous nuire et nous rabaisser. Elle nous a été " servie " sans avoir été pour le moins vérifiée. On a encore une fois entendu tout et n'importe quoi, à une heure de grande écoute, sur notre présence en Algérie. Pour ceux qui, natifs d' Oran, ont pu, tout comme moi, être choqués par les commentaires entendus concernant notre ville, je voudrais reprendre avec vous certains détails qui m'ont déplus . Pour ne pas changer, sous couvert cette fois d'une Association de la bonne vieille France, on vient quémander sa main d'uvre et ses euros, sans pour autant la ménager. La jeune Zoubida veut sauver des vieilles pierres à Oran. Elle est accompagnée dans sa quête, par un homme d'un certain âge dont je n'ai pas très bien saisi le nom ni le rôle dans cette entreprise. Il est donc question de venir chercher de l'aide auprès de
cette association installée en France, dans laquelle Zoubida a
déjà été formée au dur et beau métier
de tailleur de pierres pendant six mois. Aide matérielle et financière,
mais aussi main d'uvre volontaire pour ce séjour à
Oran qui permettra de restaurer : Comme vous tous, j'ai pensé à la restauration de l'Hôpital Militaire BAUDENS qui était situé tout à côté de la cathédrale Saint Louis, dans le quartier du même nom. Dès les premières images, à la vue du Port d'Oran
et du Fort de Santa Cruz érigé au sommet du Murdjadjo, mes
yeux se sont emplis de larmes. Tout d'abord, on nous montre l'accompagnateur - un oranais ? - qui
répond avec indifférence - presque avec mépris, d'un
geste du bras - à une question sur le fort de Santa Cruz : Bof ! une bagatelle, quoi , on vient chercher les compétences d'un archéologue mais " ça " c'est quantité négligeable .. Quelques minutes plus tard, nous apprenons qu'en fait d' Hôpital,
il s'agira de la restauration d'un hammam qui, comble de l'horreur pour
cet accompagnateur toujours, a été transformé à
l'époque des français, en laverie, avec autoclave itou !!!!!
" Parce que ces gens-là, continue-t-il, ils avaient eu le
choléra ". Mais oublions cette " vanité " et revenons à la restauration. Je voudrais donc faire le point avec vous, mes amis, sur la situation des " vieilles pierres " de notre chère ORAN. Après cette émission, j'ai voulu connaître le
sort réservé aux Bâtiments d'Oran et j'ai parcouru
quelques sites algériens. Si l'ignorance de ce monsieur était sincère et s'il
s'était quelque peu renseigné, il aurait su que le Fort
de Santa Cruz a été construit en 1563 - oui, par les Espagnols,
lesquels ont tout de même occupé Oran pendant près
de trois cents ans soit de 1509 jusqu'en 1792 .
Et il en va ainsi de toutes ces merveilles édifiées par nos ancêtres dans notre ville. Je n'ai pas la prétention de détenir la vérité, loin s'en faut . Je voudrais seulement que cesse cet engouement des médias à vouloir nous faire avaler des couleuvres, surtout lorsqu'il s'agit de l'Algérie, de ses habitants et du rôle néfaste que l'on nous attribue depuis bientôt un demi siècle. |
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SANTA CRUZ à Nîmes, le 25 mai 2006...
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LETTRE RESPONSIVE OUVERTE
à M. le Consul d'Algérie à Montpellier |
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Monsieur le Consul, Vous avez fait paraître, le 14 mai 2006, dans le quotidien "
Midi Libre ", une lettre impliquant notre communauté, ainsi
que la colonisation française de l'Algérie, et l'uvre
que nos aïeux ont accomplie dans ce pays. Anne CAZAL |
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ADIMAD
COMMUNIQUE DE L'ADIMAD Au plan technique : Le Tribunal correctionnel a rendu son jugement
le 15 mai, en prononçant la nullité de la citation de M.
Gavoury, en visant les dispositions de l'Article 53 du 29 juillet 1881
sur la Presse. Jean-François Collin
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THEOULE 13 MAI 2006
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Chers Camarades, cher(e)s Ami(e)s, Je tiens tout particulièrement à vous remercier, vous tous qui êtes la fidélité même à notre juste combat, à nos camarades tombés à nos côtés durant notre lutte, vous tous qui venez parfois de si loin pour quelques instants de recueillement et d'amitié. Sans doute sommes-nous moins nombreux aujourd'hui que par le passé, mais tant que nous en aurons la force nous serons là et ce sera la meilleure réponse à ces chacals qui hurlent à respectueuse distance, sans risques.... Voilà près de quatre ans que nous avons inauguré ce Mémorial dédié à tous nos camarades qui tombèrent pour la défense de l'Algérie française. Nous voici réunis devant ces 116 plaques qui rappellent chacun d'entre eux, au pied de Notre-Dame d'Afrique, face à cette mer dont nous n'aurions jamais pensé qu'elle serait le chemin de notre exil, face à notre Algérie perdue et qui brûle toujours en nous d'un feu inextinguible Pourquoi avoir choisi le 13 mai, cette date si symbolique ? Rappelons-nous : parmi la douloureuse litanie des dates qui jalonnent le martyre de l'Algérie française : · 20 août 1955 (El Halia), Toutes ces dates sont tragiques, une seule manque et elle seule est
synonyme de vraie victoire : le 13 mai 1958. Tout d'abord je tiens à rendre hommage à Joseph Ortiz sans qui nous ne serions pas ici aujourd'hui. Il a su réunir les conditions nécessaires à cette magnifique réalisation, symbole de la chrétienté en terre d'Afrique. Souvenons-nous aussi d'Andréa Santoni, qui fut notre Vice-Présidente et qui aurait été si fière de ce que nous avons réalisé. Elle avait su rester indomptée malgré l'ignoble cellule du bagne gaulliste de la Petite Roquette où elle croupissait Selon sa volonté, ses cendres ont été dispersées au pied de cette statue qu'elle avait si largement contribué, elle la protestante, à édifier ! Ce Mausolée, nous l'avons dédié à la mémoire
et à l'honneur de nos 116 Camarades de combat, si tragiquement
disparus lors de notre lutte désespérée pour la sauvegarde
de l'unité de la Nation. C'est pour cela que nous avons décidé, quoi qu'il puisse nous en coûter, tant que nous en aurons la force, que les noms de nos camarades seraient honorés, publiquement, dans des lieux d'hommage et de souvenir : § Théoule inauguré en 2002, tous les 13 mai, Que tous les généreux donateurs qui ont contribué à ces édifications soient remerciés. Ils peuvent être fiers de ce qui est devenu leur uvre, car sans eux rien n'aurait pu voir le jour. Et maintenant je vais procéder à l'appel de nos 116 Camarades assassinés par la ténébreuse alliance des tueurs du FLN et de De Gaulle Charles, servi par sa bande d'affidés, de nervis, de barbouzes. Après l'appel des noms de ceux qui sont tombés pour une plus grande France vous répéterez avec moi : " Morts pour l'Algérie française ". Appel des noms :
"Seigneur voici couler le sang de nos garçons, Dépôt des gerbes Minute de silence Les Africains Fort d'Ivry à la fraîche La cavalcade de Jean de Brem (assassiné par la police) Le miserere par Albert Santoni JF Collin
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Nice le Dimanche 7 mai 2006 Georges-Marc Benamou Cher compatriote et cher ami, Je vois avec plaisir votre recension du livre de Jean Monneret:
"La tragédie dissimulée:
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Geneviève de Ternant | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Enfin le livre sur le 5 juillet d'Oran !
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Samedi.- C'est un massacre sans nom, durant la guerre d'Algérie.
Il est généralement absent des chronologies d'une guerre qui
se termine le 3 juillet 1962, avec la reconnaissance par la France de l'Indépendance
algérienne. Aucune cérémonie n'est consacrée
à ce massacre sans nom. Il n'existe pas dans l'histoire officielle. Il n'existait pas jusqu'au salutaire et excellent livre de Jean Monneret « la tragédie dissimulée : Oran, 5 juillet 1962" (Edition Michalon). Jean Monneret est historien, L'un des meilleurs sur la guerre d'Algérie, probablement l'un des plus subtils avec Guy Pervillé. Il livre là un ouvrage décisif sur ce massacre du 5 juillet 1962 à Oran que les républiques française et algérienne s'obstinent à nier quarante-quatre ans après. Monneret a mené une enquête minutieuse sur Oran et l'Oranie en 1962 et particulièrement sur cette journée du 5 juillet. Sur cette fusillade qui, pendant une demi journée, va voir l'exécution de centaines d'Oranais , européens et harkis , sans que l'année française, bouclée dans ses casernes, ne leur vienne en aide. Qui a déclenché le massacre ? Etait- il prémédité ou spontané ? Pourquoi le général Katz s'est-il abstenu d'intervenir dans les faits connus ? Quel est le bilan ? A toutes ces questions, " Monneret répond dans ce livre indispensable. . Georges-Marc BENAMOU - Nice-Matin du 7 mai 2006 |
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Monsieur Jacques CHIRAC Président de la République Palais de l'Elysée 55-57, rue du Faubourg Saint Honoré 75008 PARIS Paris, le 3 mai 2006
Le 15 février dernier, suite au déclassement prononcé par le Conseil Constitutionnel, l'alinéa 2 de l'article 4 de la Loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Patrie et contribution nationale en faveur des rapatriés a été abrogé. Il est regrettable que la deuxième partie de cet alinéa qui accordait "à l'histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit", ait été également supprimée. Toutefois, au titre du parallélisme des formes, et par soucis d'égalité de traitement, il conviendrait d'abroger l'article 2 de la Loi n°2001-434 du 21 mai 2001 dite "Loi Taubira" qui précise que "Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l'esclavage la place conséquente qu'ils méritent", ce qui, comme l'a très justement rappelé la décision n°2006-203 L du 31 janvier 2006 du Conseil Constitutionnel, ne relève pas du champ législatif. Vous remerciant par avance de l'intérêt que vous voudrez
bien accorder à notre démarche, nous vous prions de croire,
Monsieur le Président, à l'assurance de notre plus haute
considération. |
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1° mai 2006 - Mémorial NDA Théoule-sur-mer.
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Commentaire sur le livre de
Jean Monneret : La tragédie dissimulée. 5 juillet 1962 à
Oran qui vient de recevoir le Prix Cépi à Juan-les-Pins.
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Je l'ai dit clairement, ce livre est écrit par un historien.
Il a eu le privilège de recensions dans la presse nationale: Le
Point; Le Figaro et le Figaro Magazine; Valeurs actuelles, et régionale,
en particulier Nice-Matin. Mes livres et ceux de la plupart de nos amis
n'ont jamais eu cet impact et nous devons donc nous réjouir d'un
ouvrage qui atteint un public plus large. Homme de documents, l'historien
a, forcément, les défauts de ses qualités: Il ne
croit qu'aux archives; même lorsqu'on les sait tronquées
ou falsifiées. Même lorsqu'elles contredisent les témoignages
des acteurs présents sur le terrain. Si donc je vous encourage
vivement à lire l'ouvrage de Jean Monneret, je ne vous encourage
pas moins vivement à lire les commentaires de Jean-François
Paya et de Paul Birebent et éventuellement ceux qui se manifesteront,
en pièces jointes, sur notre site. Sans oublier mes propres ouvrages,
l'Agonie d'Oran: 3 tomes de témoignages dont Jean Monneret s'est,
en partie, inspiré. A chacun, ensuite, de se faire sa propre opinion,
en connaissance de cause et en toute transparence. |
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Voir plus bas, les autres commentaires.
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Décidément le nain braillard d'Alger ne peut
s'empêcher de faire parler de lui. Hier, il renouvelait ses insultes
envers la France et aujourd'hui on découvre qu'il se fait soigner
à nouveau chez nous !!!C'est Le Pen le premier qui a vendu la mèche.
Il a annoncé cette hospitalisation aux journalistes incrédules
de RMC. Quand ils ont voulu vérifier, le quai d'Orsay avait commencé
par démentir avant de l'admettre. Ils ont précisé que
ce sont de simples examens post-opératoire prévus de longue
date. Seulement le hic, c'est qu'on voit mal le Dictateur d'Alger nous insulter
en sachant qu'il se rendrait le lendemain en France. Le ridicule a des limites
que même le plus grotesque de ses représentants ne peut franchir.
Que de mystère ! Bien à vous Massi (http://www.harkis.info/portail/index.php?op=index.php) |
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Lionnel LUCA Paris, le 20 avril 2006
Député de la Nation Vice-Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes
Le ridicule ne tue pas !
Le Président algérien n'est décidément pas rancunier !
Il est particulièrement indécent que celui qui est un multirécidiviste de l'insulte à l'égard de la France vienne une nouvelle fois se faire soigner chez l'ancien colonisateur responsable d'un "génocide identitaire", et il n'est pas normal que la France accepte cette venue.
C'est la preuve par l'absurde que la présence française en Algérie avait du bon
Lionnel LUCA |
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Bouteflika à Paris après une nouvelle salve contre la France coloniale La venue du président algérien Abdelaziz Bouteflika à Paris pour un contrôle médical survient sur fond de tensions entre les deux pays après ses nouvelles dénonciations du passé colonial français et alors que le traité d'amitié, prévu en 2005, peine toujours à se concrétiser. La France a commis un "génocide de l'identité" algérienne" durant la colonisation de l'Algérie, de 1830 à 1962, avait lancé lundi M. Bouteflika, suscitant des réactions courroucées de certains milieux politiques de droite en France et chez les rapatriés d'Algérie. "La colonisation a réalisé un génocide de notre identité, de notre histoire, de notre langue, de nos traditions (...) Nous ne savons plus si nous sommes des Amazighs (berbères), des Arabes, des Européens ou des Français", avait-il déclaré lors d'un déplacement à Constantine (est). Cette accusation a été vivement dénoncée par certaines personnalités politiques françaises de droite et d'extrême-droite, qui ont notamment reproché au gouvernement français de ne pas y avoir répondu avec fermeté. Alors que Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF, droite nationaliste), stigmatisait la "lâcheté" du gouvernement français, Jean-Marie Le Pen (Front national, extrême droite) a demandé à Paris "d'exiger" de M. Bouteflika "des "excuses officielles". Lionnel Luca, député UMP (majorité) des Alpes-Maritimes (sud-est), a pour sa part accusé le président algérien "de récidiver dans son délire anti-français". M. Le Pen, qui a été le premier à révéler jeudi que M. Bouteflika était en France, a également jugé "scandaleux que M. Bouteflika se permette de dire cela publiquement et le lendemain d'être chez nous pour se faire soigner". Le ministre français des Affaires étrangères
Philippe Douste-Blazy a tenté de calmer le jeu. Cette nouvelle dénonciation de M. Bouteflika du passé colonial français survient alors que le traité d'amitié entre l'Algérie et la France, annoncé en mars 2003, est toujours dans l'impasse. Les présidents algérien et français Jacques Chirac s'étaient engagés à "renforcer la coopération politique, économique, culturelle et scientifique" afin d'instaurer un "partenariat d'exception" entre les deux pays. La visite du chef de la diplomatie française, les 9 et 10 avril à Alger, visait justement à relancer ce projet. En vain. A cette occasion, le chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, avait assuré que son pays "reste toujours attaché à la signature du traité", mais avait mis en avant "des difficultés" dont "il faut tenir compte". Il avait notamment estimé que l'adoption, en février 2005, par l'Assemblée nationale française d'une loi soulignant "le rôle positif" de la colonisation française avait montré que "l'opinion publique française n'était peut-être pas prête" à un tel traité. Cette loi avait suscité de vives réactions en Algérie. M. Bouteflika avait alors affirmé qu'elle relevait d'"une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme" et avait exigé une "repentance" de la France pour "les crimes" commis lors de la colonisation. Les Français "n'ont pas d'autres choix que de reconnaître qu'ils ont torturé, tué, exterminé de 1830 à 1962 (...) qu'ils ont voulu anéantir l'identité algérienne", avait-il déclaré en août 2005. Lors de sa récente visite à Alger, M. Douste-Blazy avait déclaré qu'"il revient aux historiens et aux chercheurs de s'exprimer sur cette période de la colonisation". Affirmant que "le devoir de mémoire demeure central",
son homologue algérien avait pour sa part jugé nécessaire
de "purger le passé de ce qu'il peut compter de reminiscences
négatives". |
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Respectueusement |
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Monsieur le Président de la République, En dépit des accusations délirantes de Monsieur BOUTEFLIKA qui vont jusqu'à l'accusation de génocide identitaire, celui-ci est reçu dans notre pays avec le plus grand soin. Nous vous exprimons toute notre incompréhension, toute notre indignation et la chape de silence observée, quant aux graves accusations portées, nous renvoie à la chape de silence que nous subissons toujours hélas. Le Groupe des femmes "Les Folles du 26 mars 1962 - Plateau des Glières" Simone GAUTIER |
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Lionnel LUCA Paris, le 18 avril 2006 Député de la Nation Vice-Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes
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Cercle algérianiste national Fédération
des Cercles algérianistes
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Le 11 avril 2006 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Traité damitié franco-algérien : Le Cercle algérianiste appelle Jacques Chirac au réalisme et à renoncer à la suite du nouveau camouflet infligé à la France par Alger La mission du ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, à Alger destinée à relancer le projet de traité franco-algérien vient de sachever sur un nouveau camouflet. Le président Bouteflika a fait comprendre une nouvelle fois à la France que sa repentance était la condition sine qua non à la signature de ce texte. Ce nouveau fiasco doit inciter le chef de lEtat, Jacques Chirac, à ne pas persister dans la voie de laveuglement alors même quAbdelaziz Bouteflika et le FLN continuent à tenir un discours haineux et revanchard. Lamitié entre les peuples français et algérien ne se décrète pas et ne peut découler de tractations et de marchandages tenus dans le secret des alcôves présidentielles. La volonté de la France de signer à tout prix ce traité ne peut en tout état de cause justifier quelle accepte sans réagir les outrances, les insultes et les provocations du président algérien. Un traité damitié ne pourra réellement être signé entre la France et lAlgérie que lorsque lAlgérie aura, aussi, accompli son chemin de vérité en acceptant de reconnaître les pages sombres de son histoire et en particulier le massacre des Harkis, dont la libre circulation est toujours refusée, ainsi que celui de milliers de Pieds-Noirs assassinés par le FLN après le 19 mars 1962. Le Cercle algérianiste Association culturelle des Français dAfrique du Nord ________________________________________________________________ B.P. 213 11102 Narbonne Cedex Tél. 04 68 32 70 07 Fax 04 68 32 69 64 Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr |
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L'Union des Amicales varoises des Français rapatriés
d'outre mer a rendu hommage aux morts de la tuerie de la rue d'Isly à
Alger le 26 mars 1962. Devant le monument érigé place Douaumont
dans un grand recueillement et une émotion intense les familles
des victimes ont rappelé cet épisode tragique de notre histoire
récente. Madame Ghislaine RUVIRA, Présidente du Cercle algérianiste
de Toulon et adjointe au maire a évoqué ce nécessaire
travail de mémoire 44 ans après la fusillade d'Alger. Rappelons
que 21 associations ou amicales représentant près de 6700
personnes du département entretiennent le souvenir de leurs chers
disparus. |
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Chers amis, Lecture du témoignage de Simone GAUTIER devant la foule rassemblée le 27 mars 2006 à la Stèle des Rapatriés de NICE. Ce lundi 26 mars 1962, à 14 heures 50 à l'horloge de
la Grande Poste, une foule française a été mitraillée
par ses propres soldats, sur ordre du sommet de l'Etat. |
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Au cimetière St-Nicolas de Marignane, devant
la stèle aux morts d'Algérie et d'Outre-Mer,
Le 26 mars 2006 Cérémonie du Souvenir organisée par l'Association Culturelle des Français d'Algérie, du Maroc et de Tunisie, et de leurs Amis, à la suite d'une Messe célébrée en l'église St-Nicolas de Marignane. |
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Chers Compatriotes et Amis, En ce jour anniversaire du 26 Mars 1962, sur cette terre de France
que nous vénérions, Le 26 Mars 1962 à Alger, le comble de l'horreur fut atteint. Je dis : " le comble ", parce que, depuis 2 ans déjà, le sang français avait coulé dans des affrontements fratricides. Une foule désarmée et pacifique fut mitraillée à bout portant, et massacrée, comme aujourd'hui on abat en masse le bétail qu'on estime contaminé par une maladie. Et le 5 juillet 62, à Oran, ce fut le même procédé d'élimination massive, avec cette fois une belle dose de lâcheté, puisqu'on se contenta, si j'ose dire, de " laisser faire " des groupes en proie à l'hystérie de la chasse à l'homme et du lynchage généralisés. Enfin, oublierions-nous toutes ces victimes innocentes, dont le sang fut répandu un peu partout sur ce sol algérien ? Parfois la mort d'une victime isolée se hisse à la valeur d'un Sacrifice insoutenable : je songe à cet adolescent de 15 ans, à Bône, surpris en train d'écrire " Algérie française " sur un mur, et abattu dans le dos d'une rafale de pistolet-mitrailleur par un membre des " Forces de l'Ordre " Il doit figurer à notre Martyrologue. Pour revenir au 26 Mars d'Alger, n'oublions pas non plus ce qui a précédé le massacre de la rue d'Isly, et que l'on tait pudiquement : le Blocus de Bab-el-Oued, ce quartier populaire, ville dans la ville avec ses 100.000 habitants, peuplé majoritairement de gens modestes, majoritairement aussi issus de l'émigration des peuples méditerranéens. Pendant 3 jours, ce furent véritablement des opérations de guerre, où tous les moyens - ou presque- furent utilisés, non seulement pour réduire des foyers de Résistance, mais surtout pour " casser " une population honnie des Autorités. Si l'artillerie lourde de marine n'intervint pas, ce fut sans doute parce que le sang qui coula à la Grande Poste et tout autour, atteint l'objectif fixé. Là encore, femmes et enfants furent les principales victimes. Qui dira aujourd'hui leur nombre exact ? Qui dira la somme des souffrances endurées, et des humiliations subies du fait d'une soldatesque qui se comporta en troupe d'occupation d'un autre âge .Qui a encore aujourd'hui conscience que cette occupation fut d'autant plus féroce qu'elle se situa dans un contexte de guerre civile totale, comme en Vendée en 1793, pour se limiter à l'Histoire de France, animée par une volonté de destruction morale autant que physique d'une population avant tout coupable d'exister, et de constituer par sa seule présence, un obstacle à un dessein politique concocté par un Monstre froid. N'oublions jamais ces morts, ces blessés, ces meurtris. N'oublions pas non plus ceux qui furent à leur tour sacrifiés délibérément : les Harkis, abandonnés à leurs bourreaux, et dont les survivants furent si indignement traités. Aujourd'hui, sous de fallacieux prétextes, on prétend refaire toute notre Histoire tout en nous condamnant nous-mêmes au silence. Ne cédons pas à cette intimidation. Passons outre ces accusations de " passéisme " et " d'esprit revanchard " qu'on nous assène pour nous paralyser, et qui ne s'adressent d'ailleurs qu'à nous. Nous n'avons ni haine ni gémissements. Nous voulons seulement la Vérité et la Justice. Parce que nous n'avons pas à rougir devant nos enfants et nos petits-enfants. Tel est le sens de notre combat quotidien. Je vous remercie de votre attention PIERRE DIMECH
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Dès le mardi 27 mars 1962, les Algérois
se recueillirent devant l'agence du Crédit Foncier; la nuit l'armée
enlevait les fleurs; le lendemain il y en avait d'autres...
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Stèle de Rapatriés de Cannes. Cimetière
du Grand Jas.
Commémoration de la fusillade de la rue d'Isly du 26 mars 1962 à Alger. |
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DE GAULLE CONDAMNÉ
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Grâce au soutien de ses adhérents et à l'acharnement de ses membres,VERITAS et ses HARKIS viennent de faire condamner Philippe De Gaulle par la Cour d'Appel de Montpellier. La condamnation du fils rejaillit sur le père puisque ce sont les mensonges de ce dernier qui sont ainsi sanctionnés. Fait sans précédent alors que Chirac avait attribué au livre "De Gaulle mon père" le prix "Honneur et Patrie" ! Faites-le savoir au plus grand nombre possible de nos compatriotes. |
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MONTPELLIER - 24, mars 2006 (AFP) - Plainte en diffamation de harkis: l'amiral De Gaulle et Midi Libre condamnés La cour d'appel de Montpellier a condamné l'amiral Philippe de Gaulle pour des propos diffamatoires sur les harkis ainsi que le quotidien Midi Libre qui les avait rapportés. L'amiral Philippe de Gaulle et Midi Libre avaient été relaxés par le tribunal correctionnel de Montpellier en première instance le 6 octobre 2005. Leurs avocats ont décidé de se pourvoir en cassation. Me Jean-Claude Zylberstein, l'avocat de Philippe de Gaulle, a estimé que "la décision de la cour d'appel avait été influencée par le contexte local", dans une allusion à l'affaire du président PS du Conseil régional Languedoc-Roussillon Georges Frêche et ses récents propos sur les harkis. Me Laurent Salleles, l'avocat de Midi Libre, a de son côté déclaré que "la cour d'appel ne s'était pas expliquée "sur la liberté d'expression dans le cadre de la polémique historique" sur le rôle des harkis pendant la guerre d'Algérie. Philippe de Gaulle et le quotidien ont été condamnés jeudi pour "diffamation envers des agents de l'autorité publique" à verser un euro de dommages et intérêts ainsi qu'à 1.500 euros de frais de justice à chacun des trois harkis qui s'étaient portés partie civile, ainsi qu'à la publication de l'arrêt dans Midi Libre. L'avocat des plaignants, Me Pierre Courbis, s'est déclaré "satisfait" de l'arrêt, car a-t-il dit, "l'amiral De Gaulle avait tenu des propos très graves, laissant entendre que les harkis avaient contribué à leur propre massacre". M. de Gaulle avait fait ces déclarations, peu après la sortie de son livre intitulé "De Gaulle, mon père". Elles avaient été rapportées dans un article du quotidien régional daté du 2 avril 2004. Trois harkis s'étaient dits "profondément choqués" et avaient porté plainte. |
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Des Pieds Noirs servent la soupe.... au gouvernement
algérien
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Certes ils sont peu représentatifs de la communauté pied-noir mais leur "courageuse démarche" méritait d'être signalée. Georges Morin, Pied-Noir de Constantine et élu socialiste, fondateur de" l'association de gauche "Coup de soleil" et Jacques Ferrandez, Algérois, spécialiste de la bande dessinée très orientée politiquement, n'ont rien trouvé mieux que d'aller servir la soupe à Constantine, au gouvernement algérien. Ces Pieds-Noirs que l'on n'a jamais entendus évoquer le drame des disparus ou celui des harkis sont allés faire allégence à leurs amis d'outre-Méditerranée en n'omettant pas de délivrer quelques déclarations de bon aloi telles que "les colons qui sont venus après la conquête, qui a duré de 1830 à 1850, ont trouvé certes un pays dévasté mais par deux décennies de cette même conquête" ou " à la place d'effêts positifs il conviendrait plutôt de parler de butin de guerre". Comme l'indique l'article de El Watam, faisant état de ce déplacement "alors si même les Pieds-Noirs dénoncent la loi du déshonneur, à,qui profite la bêtise du 23 février 2005 ?" En matière de déhonneur nous avons aussi notre petite idée. Nathalie Rico (supplément N° 113 de l'Algérianiste) |
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Comité Veritas Boîte Postale 21 -31620
Fronton
HAUTE TRAHISON! |
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Le multiculturalisme des imbéciles par Jérôme
Rivière* jriviere@assemblee-nationale.fr |
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«Sommée de renier son histoire, la France apparaît comme une nation en état de coma culturel dépassé» [30 décembre 2005] |
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Notre climat intellectuel, rongé par la culture de l'excuse, est paralysé par les tabous politiques. Cette lâcheté ordinaire atteint aujourd'hui ses limites. L'immigration que nous connaissons est-elle réellement une chance pour la France, ou seulement une colonisation à l'envers ? Il est temps de se poser sérieusement la question. Sommée par ses minorités de faire repentance et de renier son histoire, la France apparaît comme une nation en état de coma culturel dépassé. Certaines périodes de notre passé ne peuvent plus être évoquées sans que se dressent les revendications agressives, les complexes historiques revanchards et les réflexes victimaires parfois concurrents, sauf sur un point : la détestation de la France et de son identité. Le sens du ridicule ne gêne pas ces iconoclastes haineux, qui s'acharnent à judiciariser la mémoire pour demander des comptes à nos ancêtres. Après des Croisades prétendument «génocidaires» et une oeuvre coloniale forcément négative, il faudrait aujourd'hui que les Français jettent Napoléon aux poubelles de l'histoire. A la voirie, nos épopées nationales «ringardes», nos siècles chrétiens «obscurantistes», les soldats de l'Empereur «esclavagiste», les médecins au service du continent africain, les bâtisseurs de l'Empire. A la poubelle la France, cette «garce» dénoncée dans les textes de rap de nos banlieues. Les lueurs des incendies de novembre, les écoles et les églises incendiées, les pompiers caillassés, les bibliothèques brûlées, le racisme anti-Blanc ordinaire préfigurent un conflit culturel qui n'épargnera rien. Au lieu de défendre notre identité que l'on suicide, on préfère diaboliser les élus qui s'inquiètent de l'avenir. Comme si la continuité française et l'avenir de nos enfants ne nous intéressaient plus. Par lâcheté ou par indifférence, selon la tranquillité toute provisoire de sa ville ou de son arrondissement, on chante les vertus d'un multiculturalisme mal défini. Lui-même d'origine africaine, l'archevêque de la ville d'York, en Angleterre, l'affirmait pourtant récemment : «Le multiculturalisme autorise les autres cultures à s'exprimer, mais il empêche la culture de la majorité d'exprimer ses victoires, ses combats, ses joies, ses souffrances.» Toutes les nations sont déterminées par une culture structurante, qui participe de la beauté et de la diversité du monde et sur laquelle les peuples conjuguent, à chaque génération, les fondements de leur identité. Nous vivons en France, pays héritier d'une histoire et d'une civilisation plus que millénaires, dont les joyaux de notre patrimoine, de notre langue, de nos coutumes nous rappellent sans cesse les merveilles renouvelées. Je soutiens que le multiculturalisme ne peut être qu'un état instable de transition entre deux cultures concurrentes. A l'heure de la mondialisation, les cultures, les racines, les appartenances sereines et fortes sont les meilleurs remparts contre le racisme. Un pays sûr de son identité peut s'ouvrir aux autres sans peur. Pourquoi l'Amérique intègre-t-elle ses immigrés ? Parce que son identité et ses valeurs, appuyées sur une histoire pourtant récente, restent fortes et respectées. Ce n'est pas le cas de la France, dans laquelle trente ans de repentance et de masochisme soixante-huitard ont étouffé toute fierté, toute conviction sereine d'être soi-même. J'ajoute une chose : même si cela était, il existe un seuil d'immigration à partir duquel un pays se regarde dans le miroir sans se reconnaître. Faut-il balayer la définition de l'identité française d'après de Gaulle : «Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne» ? C'est Giscard d'Estaing qui parlait d'«invasion», Mitterrand de «seuil de tolérance», Rocard de l'impossibilité d'accueillir «toute la misère du monde». Paroles de bon sens, vite noyées dans le flot des aveuglements laxistes. Les Français, qui ne furent jamais consultés sur l'immigration de peuplement, subissent ces changements avec surprise et sans adhésion. Leur colère éclatera un jour ou l'autre. La France est, depuis plus de mille ans, un pays d'héritage judéo-chrétien. A titre personnel je ne veux pas qu'elle devienne une «terre d'Islam». Nos 100 000 demandeurs d'asile par an (chiffre 2003), qui pour la plupart s'évaporent dans la nature, et les 130 000 arrivées régulières formées pour l'essentiel du regroupement familial ou de leur lien de famille avec des Français (l'étranger naturalisé qui va chercher son épouse dans son pays d'origine), sans parler des clandestins, viennent profondément modifier la nature de notre société. Mais les effets directs de l'islam sur la société restent inexplicablement tabous. A rebours des endormeurs médiatiques, je suis néanmoins persuadé que cette situation préoccupe gravement nos concitoyens. Leurs craintes concernent la place de l'islam à l'école, dans les administrations, mais aussi sa conquête de la rue et de la vie de tous les jours. La plupart des décideurs y font référence à la marge, sans aucune mise en perspective. Comme si l'islam, projet politico-théologique «totalisant», était un sujet neutre. Comme si la vague migratoire extraeuropéenne, associée à la présence grandissante des musulmans en France, ne remettait pas brutalement en question le destin même et l'identité pluriséculaire de ce pays. Quant aux solutions proposées, elles ne résolvent rien. On parle d'immigration «choisie», sans voir que nous priverions ainsi ces pays de leurs élites, les maintenant dans une situation où l'émigration est une nécessité : hypocrisie. La mode de la pensée unique est à la discrimination positive, à la représentation exigée des minorités dans l'entreprise, les médias... alors même qu'il reste interdit en France de demander à l'occasion des recensements l'origine ethnique ou la religion des personnes interrogées : hypocrisie encore. La polygamie est interdite en France, mais largement pratiquée, et payée par nos impôts : hypocrisie toujours. Notre société change, et c'est bien ainsi. Qu'elle s'enrichisse des apports de ceux qui souhaitent vivre chez nous et que nous acceptons librement ! Mais il ne faut pas oublier que vivre avec nous, c'est aussi vivre comme nous. Le premier devoir des immigrés est de respecter la culture du pays qui les accueille. Et ce n'est pas négociable. Nos «minoritaires ethniques» nous le rappellent : nous sommes, nous restons des «Gaulois». Aussi, il doit être possible d'affirmer qu'exercer librement sa religion dans des lieux de prière ne signifie pas pouvoir construire de nouveaux minarets, étendards d'un islam conquérant et d'une charia contraire aux lois de la République. Le débat sur ce sujet doit s'engager sereinement mais publiquement, dans le respect mais sans hypocrisie. Que les censeurs francophobes hurlent donc, qu'ils éructent, qu'ils fulminent leurs fatwas : les Français ne les écoutent plus. Ils l'ont montré le 21 avril. Continuons à nous excuser d'être nous-mêmes, et ils nous le montreront à nouveau. * Député UMP-CNI des Alpes-Maritimes
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Justice pour les martyrs de la raison d' Etat.
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La Maison des Rapatriés de Marseille et l'Amicale des Oraniens, apportent leur aide à un petit groupe de femmes en organisant un rassemblement, le vendredi 24 mars 2006, à 17 heures, devant devant la Préfecture de Marseille, pour commémorer la tuerie du 26 mars 1962, Plateau des Glières à Alger. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pour le commun des Français, la sanglante fusillade dite de la rue d'Isly, c'est au mieux, la séquence " subliminale " sauvée d'un reportage filmé, sur fond sonore de coups de feu entrecoupés d'appels angoissés à cesser le feu. On attend toujours, sur ce sujet, le type de " dossier " dont la télévision et les différents médias sont si prodigues à propos de tout et de rien. Téléspectateurs, auditeurs, lecteurs, étudiants qui vous montreriez curieux de ce qui s'est passé le 26 mars 1962 à Alger, on vous le redit, aujourd'hui comme hier : " Circulez y'a rien à voir ". C'est pourtant ce jour-là, pour la première fois depuis
les événements de la Commune de Paris, en 1870, une foule
française a été mitraillée par ses propres
soldats, sur ordre du sommet de l'État. |
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Dix femmes, elles sont dix femmes enterrées vivantes dans leur malheur et qui n'en peuvent plus de continuer à vivre sous la chape de silence qu'on a scellée sur elles et sur leur histoire. Dix femmes qui en cachent des centaines, parmi les générations qui pleurent toujours les assassinés (de 80 à 100) de cette journée tragique qui ne fait encore l'objet d'aucune repentance officielle, d'aucune campagne médiatique et, pour tout dire, d'aucune solidarité nationale dans le souvenir. Leur douleur vaudrait-elle moins que celles des mères épouses
et surs d'Argentine que l'ironie d' État nommait hier les
"folles de la place de Mai", et qui ne craignent pas de revendiquer
l'appellation, au nom du refus de l'oubli du crime et des victimes? Jean BRUA (journaliste) |
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Lettre à Canal + Merci davoir invité Monsieur Jean Monneret a lémission de ce jour, pour son livre la tragédie dissimulée , mon père a été enlevé ce jour là et pendant 43 ans, nous navons pas eu de ses nouvelles, nous savions quil avait dû être massacré. nous sommes intervenus auprès des pouvoirs publics pendant plusieurs années pour savoir ce quétait arrivé aux disparus, nous nous sommes heurtés à un mur de silence, nous avons pu avoir accès aux archives de la croix rouge quen 2004, le rapport quil nous ont envoyé date davril 1963, pourquoi avoir attendu tant dannées si ce nest que pour dissimuler la responsabilité de larmée Française.
Ce jour là, je me trouvais dans la rue et jai assisté à des fusillades et vu des cadavres, jai eu la chance dêtre épargnée, Monsieur Monneret annonce 365 tués, il ne tient pas compte de tous ceux qui ont été massacrés et jetés directement au petit lac qui se trouve à côté du quartier Arabe Ils ne figurent sur aucune statistique. Cest donc plusieurs centaines de Français qui ont été tués. Il faut savoir que ce massacre a commencé à 11 heures du matin et ce nest quà 17 heures que les soldats Français sont sortis pour récupérer les corps dans les rues du Centre dOran pour les enterrer à la sauvette dans un lieu que seul les militaires Français connaissent. Depuis de nombreuses années, nous navons pas pu avoir accès aux médias et notre histoire douloureuse na pas trouvée décho auprès des responsables politiques. La raison première cest que le responsable en chef de ce délit de non assistance cest le Général de Gaulle lui-même et vous savez ce quil représente pour les Français.
Nous ne méritions pas un tel mépris. Je veux vous rappeler que la France a été libérée par larmée dAfrique qui était composée : 183.000 Pieds Noirs 170.000 Français Musulmans 30.000 Corses et seulement 30.000 Métropolitains. Nous avons été sacrifiés pour une indépendance à tous prix, bâclée et dont on voit les résultats négatifs tous les jours., seul des médias courageux feront lever le voile sur lampleur de cette tragédie.
Cordialement Viviane une fille de disparu écorchée à
vie. |
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LA TRAGEDIE DISSIMULEE ORAN
1962 DE JEAN MONNERET.
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Paul BIREBENT 1145, Boulevard Darby Golf Esterel- Valescure St-Raphaël, le 27 Mars 2006
Quant à Pierre Montagnon il écrit page 403 de la "
Guerre d'Algérie: plus de 1.500 Européens sont égorgés,
massacrés en quelqu€s heures. En quelques jours 5.000 Européens
au moins trouveront la mort ". Ces deux livres ont été
écrits en 2003, l'année de votre "Phase finale de la
guerre d'Algérie" et de la rédaction de mon article.
Vous ne contestez pas ces chiffres pourtant très éloignés
de ceux que vous avancez, mais puissiez vous avoir raison. |
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L'auteur Jean Monneret me demande (P 179) " d'exprimer en quoi
je ne suis pas d'accord avec l'historien Fouad Soufi " ; je le fais
volontiers pour Jean François P A YA Avril 2006 |
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Jean-François PAYA peut envoyer par courrier
à ceux qui le désirent, le texte complet de son commentaire.
Ecrire au webmaster.
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Sent: Friday, March 17, 2006 9:15 PM
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Merci à Gérard Cruz pour sone-mail mesuré et
objetif. |
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Ce chiffre officiel est donc faux ... Se rapporter aux 25 morts annoncés par Chevènement qui était un chiffre officiel, alors pourquoi croire à tout ce qui est officiel ???? Cette remarque est appuyée par une conversation avec une fille de disparu qui elle n'est pas historienne mais a vécu le drame A ce jour il n'y a eu que quelques familles qui ont demandé des archives , par conséquent on ne sait pas quel est le nombre de tués ou disparus Etant donné que sur les millions de pied-noirs quelques uns ont l'info quant à la possibilité de demander des archives on ne peut établir de chiffres Je respecte le travail de M. Monneret mais il livre ce qu'on a bien voulu lui donner je pense, parce qu'il est historien; en plus il y a du avoir un recensement sur Oran en 62 et un décompte des rapatriés lors de l'exode , alors faisons ce calcul morbide ( encore plus cruel pour les harkis) Le travail semble énorme mais devant cette hypocrisie de chiffres c'est la seule solution . Son livre doit être néanmoins lu par un maximum de personnes afin de réveiller ces mémoires et suciter des demandes d'archives par milliers ..... De plus cette marche programmée du mercredi 5 juillet va dans ce sens et j'espère que Monsieur Monneret tapera 5 avec nous sur le vieux port Gérard Cruz |
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Chère madame et amie, que pensez-vous du livre de Monneret? Et de sa propension à réduire les chiffres? Cordialement Jean-Pierre RONDEAU |
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Les fantômes du massacre d'Oran - François-Guillaume
Lorrain
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Voilà un livre qui ne va guère dans le sens de l'Histoire. Alors qu'on ne cesse aujourd'hui de pointer du doigt les exactions françaises et la torture en Algérie, l'historien Jean Monneret lève le voile sur le massacre des pieds-noirs, le 5 juillet 1962 à Oran : 365 Français tués en un seul jour par des policiers algériens et des membres de l'ALN. Chez les pieds-noirs, bien sûr, on n'a rien oublié, mais qui d'autre s'en souvient ? « Les morts algériens du 17 octobre 1961 ont eu droit à une plaque commémorative et plusieurs films. Les morts d'Oran n'ont eu droit à rien. » Pour tout massacre, il faut un terrain propice. Depuis le cessez-le-feu du 19 mars 1962, le FLN kidnappait des Européens - plus de 3 000 en six mois - pour accélérer leur exode et intensifier sa lutte contre l'OAS, dont le bastion est Oran, au bord de la guerre civile. Il suffit d'un rien. D'une manifestation algérienne, par exemple, qui converge vers le centre-ville, au matin du 5 juillet. Quatre jours plus tôt, l'Algérie a dit oui, par référendum, à son indépendance. La manifestation dégénère. Coups de feu, riposte. La chasse au pied-noir est ouverte. Ils sont près de 100 000 à Oran. Les troupes françaises sont encore présentes, mais elles restent consignées, sur ordre de leur commandant, le général Katz, qui va laisser faire, fidèle à la position du général de Gaulle : « Si les gens s'entre-massacrent après l'indépendance, ce sera l'affaire des nouvelles autorités. » Entendez, des autorités algériennes. Compte tenu de la double responsabilité des Etats français et algérien, les pieds-noirs d'Oran peuvent-ils espérer avoir une place dans le grand livre de la mémoire ? Il est permis d'en douter . |
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COMMUNIQUÉ
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Le MRAP et la ligue des Droits de l'Homme poursuivent leur offensive tous azimuts en considérant ni plus ni moins que l'hommage rendu aux morts de l'Algérie Française s'apparenterait à de l'apologie de crimes de guerre, les même soutenant par ailleurs l'apposition publique à Paris d'une plaque à la mémoire du terroriste Maurice Audin. Je ne peux donc que vous inviter pour tous ceux qui le peuvent à manifester votre soutien à nos compatriotes poursuivis en vous rendant au tribunal le 13 mars prochain à Aix en Provence afin de montrer que nous ne saurions céder à l'intimidation de ceux qui demain demanderont l'interdiction du Mur des Disparus aux motifs que cela constituerait une provocation à l'égard du Président Bouteflika. Thierry Rolando |
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Les obsèques du Père Antoine
Balsamo ont été célébrées ce matin, 2
mars 2006, dans cette Eglise du Sacré-Cur où il nous
a si souvent reçus. La messe réunissait autour de l'Evêque
de Nice, Monseigneur Louis Sankalé, une trentaine de Prêtres,
diacres et responsables du sanctuaire. La foule se pressait dans l'Eglise,
sur le parvis et dans la crypte où une transmission audio permettait
de suivre la cérémonie, une foule évaluée par
un policier présent à environ deux mille personnes. La vie de notre ami défunt fut retracée par son cousin, le Père Maxime Scotto avec l'émotion que l'on devine. Après quelques mots dits par les personnalités présentes et par Mgr. Sankalé, la messe, accompagnée des chants de la chorale et des fidèles, déroula ses fastes traditionnels dans un recueillement où le chagrin d'une si sensible perte était uni à l'espoir d'un au revoir en Dieu. Les voix se firent encore plus ardentes pour faire retentir la voûte sacrée du cantique de notre enfance oranaise : 0 Vierge Immaculée. Afin que puisse être réalisée une plaque destinée à la tombe du Père Balsamo, une souscription est ouverte. Les chèques (importants ou modestes) seront les bienvenus. Ils devront être adressés à Monsieur Marc-Henry ROBERT, Résidence Eden Park, Immeuble les Agaves, 27 Chemin de la Colle, 06600 Antibes. Tel: 04.93.67.03.41. |
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Cantiques chantés pour les pèlerinages,
pour le lundi de Pâques et l'Ascension en Oranie et depuis à
Notre-Dame de Santa-Cruz à Nîmes et Notre-Dame d'Afrique
à Théoule. Ils furent chantés lors des obsèques
du Père Antoine Balsamo: |
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L'abbé Balsamo est décédé
ce matin, mardi 28 février 2006 à 5 heures, après
plusieurs jours de coma. Il a pu, cependant recevoir l'extrême onction
et communier. |
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Association SOUVENIR DU 26 MARS 1962 CEREMONIES 2006 -PARIS
Samedi 25 mars 2006 à 16h30. Messe en l'église St-Augustin, Paris 75008. Dimanche 26 mars à 18h30. ARC de TRIOMPHE Dépot de gerbes et Ravivage de la Flamme avec
Drapeaux* et Chant des Africains. Pour tous renseignement: Claude Rochette, tel.fax 04 42 22 15 41, Port. 06 60 69 06 74 * Tous les drapeaux sont invités, mais sont
priés de se faire connaître... |
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COMMUNIQUE
APOLOGIE DE CRIMES DE GUERRE !
Le 13 mars à 14 heures Annie Robert, Jean-Pierre Papadacci et Jean-François Collin, de l'ADIMAD, sont cités à comparaître devant le Tribunal correctionnel d'Aix en Provence (40, boulevard Carnot). Pour "Apologie de crimes de guerre " ! Pourquoi ? Parce que l'ADIMAD a érigé la Stèle des Combattants tombés pour que vive l'Algérie française à Marignane. La citation à comparaître demande de fortes sommes d'argent et la démolition du Monument. Venez nombreux, dans le calme et la dignité, soutenir nos Camarades victimes de la haine recuite des amis des terroristes FLN. ADIMAD |
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Communiqué de presse CNFA
Coordination Nationale des Français d'Algérie |
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- Pour attendre depuis plus d'un demi siècle de l'Etat français
la reconnaissance de sa responsabilité dans les drames du rapatriement
des Français d'Algérie ; Cinquante Associations et Amicales de Français d'Algérie,
représentant plus de cinquante mille adhérents, se sont
réunies le 11 février, à Saint Géniès
des Mourgues, Hérault, pour mettre en place la COORDINATION NATIONALE
des FRANÇAIS D'ALGERIE. Après en avoir délibéré, la Coordination
(C.N.F.A.) a arrêté à l'unanimité des représentants
des Associations présentes, les Résolutions suivantes : 2/ Faire savoir au Premier Ministre qu'il ne serait ni judicieux, ni souhaitable que la Commission, prévue par l'art 13 de la loi du 23 février 2005 et instituée par le Conseil d'Etat, écarte le contexte contemporain de l'examen des dossiers dont elle à la charge et que des retards soient apportés dans la liquidation de ces dossiers " oubliés " de la loi de 1982 et qui concernent des personnes du secteur privé âgées et malades. 3/ S'opposer à la signature d'un traité Franco-Algérien
dit d' " amitié " avec un président Algérien
qui dans tous ses discours au peuple d'Algérie, entretient et développe
la rancur et la haine de la France, allant jusqu'à institutionnaliser
la négation de tout effet positif de la présence française
dans ce pays ; Quand on sait qu'il a été créé
de toute pièce par la France et par les Français d'Algérie,
qu'ils soient de souche européenne (FSE), étiquetés
" Pieds noirs " ou nord-africaine (FSNA) ; Quand l'Algérie
jouit des richesses pétrolières au nom d'une occupation
coloniale algérienne sur le Sahara institué par la "
France coloniale ". Pour le Secrétariat Général de la Coordination
Nationale des Français d'Algérie : CNFA, 130 Avenue de Palavas, 34070 MONTPELLIER |
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"Laffaire est désormais reglée.
Larticle 4 de la loi du 23 février 2005 qui mentionnait
le rôle positif de la présence française outre-mer,
notamment en Afrique du Nord ne sera finalement pas ré-écrit,
il sera abrogé. Les artisans de cette lamentable reculade devant
les coup de boutoir de la gauche et de lextrème gauche sont
le président de la République Jacques
Chirac et le président de lAssemblée Nationale
Jean-Louis Debré. Source: www.civitas-institut.com |
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HCR - DEMANDE DE DEMISSION DE M. CHARRON - SOUTIEN
AUX HARKIS A MONTPELLIER
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Objet : HCR - DEMANDE DE DEMISSION DE M. CHARRON - SOUTIEN AUX HARKIS A MONTPELLIER
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Monsieur le président du Objet : Télévision et Radios / Loi sur la colonisation Monsieur le président Depuis quelques temps, comme vous le savez, lensemble des programmes de radio et télévision placés sous votre autorité a fait une large place au débat sur la colonisation française, qui a suivi le vote de la loi de février 2005. Les émissions consacrées à ce sujet ont donné lieu à une véritable censure à lencontre de ceux qui pouvaient défendre ladite colonisation, pour en avoir été les acteurs et parler de ce quils connaissent mieux que personne. Pas une seule station na donné la parole à dautres que des contempteurs de mauvaise foi et même que des personnalités totalement étrangères au sujet. Pour pouvoir juger de nos griefs, vous lirez la copie jointe des courriers que nous avons adressés aux journalistes incriminés. Vous naurez pas de peine à comprendre que la communauté des Français « rapatriés » - pour employer une terminologie contestable mais officielle- se considère comme gravement outragée . Vous nous avez fait connaitre en une autre occasion que le CSA veille au respect des principes dhonnêteté et de pluralisme des émissions dinformation. Les émissions citées sont toutes présentées comme telles , au sein dun simulacre de débat entre interlocuteurs défendant à peu près tous le même point de vue, et en labsence de vraies compétences. Nous vous posons donc les questions suivantes : M.Lagrot
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Hervé CUESTA La Roquette, le 14 février 2006 à C.S.A. Monsieur Dominique BAUDIS Monsieur Dominique BAUDIS,
" TRAÎTRES ET FIERS DE L'ÊTRE " Une Ignominie récurrente
L'Objet de ce " raout " renégat fut la remise de la plus haute distinction algérienne aux récipiendaires français ayant collaboré, aidé, soutenu, encouragé le FLN durant la guerre d'Indépendance algérienne. Vous avez bien lu " LA GUERRE ", terme revendiqué par le FLN et agréé par l'Etat Français. Le " traître " est, selon la définition du Code international, celui qui passe à l'ennemi. Le " ramassis " bouffi de vanité (apparemment une cinquantaine) venu recevoir le prix de la trahison, ne peut, en aucune manière, et sous n'importe quel prétexte, dissimuler son forfait. Ces félons ne peuvent ignorer les massacres, les égorgements d'innombrables français (comme eux ?) qu'ils cautionnaient secrètement avec empressement et détermination. Leurs attitudes et leurs discours, au cours de la réception, furent conformes à leur engagement sous la bannière du FLN. Tour à tour, DUMAS, ex Ministre d'Etat, figure à scandale de l'ère mitterrandienne, VERGES, avocat diabolique, ex époux de Djamila BOUIREB ((terroriste FLN tristement célèbre) et Madame DAYAN, ces deux derniers défenseurs des poseurs de bombes, ont exprimé leur fierté d'être traités en héros au cours de l'allocution préliminaire de l'Ambassadeur d'Algérie. Celui-ci ne manqua pas de fustiger vigoureusement l'Oeuvre française en Algérie la rendant responsable du sous-développement indigène, passant sous silence la colossale réalité de cette uvre. Pour leur part, les récipiendaires rivalisèrent de superlatifs à la gloire du FLN. Madame DAYAN, l'avocate des poseuses de bombes meurtrières (des centaines de victimes notamment femmes et enfants) attendrit l'assistance par l'évocation de sa compassion pour " ses protégées ". Une ombre toutefois à ce tableau surréaliste : à
la question quelque peu dérangeante posée avec une perfide
insistance : la FRANCE doit-elle faire acte de repentance
?
Dans l'espoir que vous comprendrez notre indignation, je vous prie de croire Monsieur Dominique BAUDIS, à mes salutations les plus respectueuses. |
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AJIR pour les Harkis - France COMMUNIQUE DE PRESSE Les fausses excuses de G. Frêche sont une nouvelle
offense Au lieu de reconnaître sincèrement et avec un minimum de pudeur quil avait proféré des propos inacceptables dans un moment dégarement, il prétend avoir été mal compris et tente peu courageusement de racheter lignominie de ses propos en feignant davoir en fait visé un seul homme (un fils de Harki). Il aurait selon lui bien mérité ces qualificatifs injurieux parce quil aurait, si lon comprend bien, osé se rendre le même jour à une réunion publique ayant rassemblé un millier de personnes et organisée par une dizaine de parlementaires UMP autour du fameux article 4; ceci dans le but de « rendre hommage aux français ayant vécu dans les territoires placés antérieurement sous la souveraineté française, et de faire reconnaître aussi lhistoire et les sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires (dont les Harkis) dans les programmes denseignement ». Il semble que pour M. Frêche cela représente un crime contre lhonneur des Harkis. Il a même osé, lors de sa conférence de presse, se poser lui-même en victime blessée par cette avalanche incompréhensible de réactions suite à des propos mal compris ! Cette dérobade et cette mauvaise foi sont un nouvel affront, qui loin déteindre la blessure des Harkis , ajoutent le mensonge à linacceptable. Il faut avoir un grand mépris pour les gens que lon a outragés pour penser quils peuvent « avaler » de telles explications à la place dexcuses sincères. Il ose prétendre être lami des Harkis alors quil doit certainement leur vouer une haine inextinguible, pour proférer, même dans un moment de folie, des tels propos, dignes de la pensée nazie. De qui se moque-t-on ? Les insultes proférées par le président du Conseil Régional Languedoc Roussillon, en présence de Jack Lang, haut responsable du parti socialiste miraculeusement frappé de surdité ce jour là, sadressaient comme des millions de français lont entendu, à lensemble des harkis et leurs familles. Après cette parodie dexcuses de la part de G. Frêche, après le lâche silence de Jack Lang et labsence de condamnation des instances dirigeantes du parti socialiste, maintenant seule une condamnation unanime et sans équivoque de toute la classe politique, des plus hautes autorités de lEtat et des tribunaux pourra réparer laffront infligé à une fraction de la population française à légard de laquelle la dette morale de la nation reste immense. Nous saluons la décision du Ministre des anciens combattants de saisir le Garde des Sceaux comme la loi du 23 février 2005 le prévoit. De son côté AJIR maintient son action en justice et son appel à un rassemblement à Montpellier devant lHotel de Région le samedi 18 février 2006 à 15 heures. Monsieur Frêche, najoutez pas larrogance
du mensonge à lénormité de vos propos. Vos
déclarations sont impardonnables et les Harkis ne vous le pardonneront
jamais. |
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Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes le 14 février 2006 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Insultes contre les Harkis: Le Cercle algérianiste demande des sanctions contre Georges Frêche. Le Cercle algérianiste fait part de sa profonde émotion et de son écoeurement face aux insultes inacceptables proférées par Georges Frêche à l'encontre de nos compatriotes Harkis. Il demande que des sanctions soient appliquées par la justice, sanctions dont M. Frêche ne saurait s'exonérer par quelques mots d'excuses. Le Cercle algérianiste constate que ce nouveau dérapage à l'égard des rapatriés survient après les insultes proférées par le journal hebdomadaire «Charlie Hebdo» à l'égard des Pieds-Noirs et la profanation de la stèle des Harkis à Roubaix. Il soutient la démarche du ministre Hamlaoui Mekachera qui a saisi le ministre de la Justice des faits reprochés à M. Frêche. Il demande au gouvernement de faire preuve du même courage dans la défense de l'honneur des Harkis et des Pieds-Noirs lorsque le président Algérien Bouteflika profère des insultes et des outrances verbales insoutenables. L'arbre ne saurait cacher la forêt, et les insultes de M. Frêche ne sauraient masquer celles, inacceptables, de M.Bouteflika et de ses amis. Association culturelle des Français d'Afrique du Nord B.P. 213 11102 Narbonne Cedex Tél. 04 68 32 70 07 Fax 04 68 32 69 64 Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr |
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Cher Monsieur NERI,
Chers amis
En complement de mon communiqué d'hier, je déclare: En aucun cas les victimes ou les rescapés ne peuvent être considérées comme responsables de leurs malheurs et les traiter de sous-hommes et de gens sans honneur est une abomination de plus. Monsieur Georges FRECHE doit-être condamné pour ses propos injurieux et déplacés. J'ajoute: si des dizaines de milliers de harkis ont été désarmés et abandonnés aux couteaux des égorgeurs du F.L.N. après le cessez le feu du 18 mars 1962, ainsi que des milliers de civils, c'est bien sur ordre de deux ministres du gouvernement de l'époque (Louis JOXE et Pierre MESSMER) c'est leur responsabilité qui est engagée c'est à eux et à celui qui les a cautionnés, que l'histoire devra demander des comptes. C'est l'armée qui, parfois a eu le courage (et c'est à leur honneur) de désobéir aux ordres et qui ont organisés le rapatriement des hommes qu'ils commandaient.
Nous partirons de Nice samedi 18 février, à 10 h 30 pour être à Montpellier pour 14 h 30 devant le conseil régional, avenue de la Pompignane. Ci-dessous, un extrait de l'E-mail reçu aujourd'hui:
Georges FRECHE, président du Conseil Régional du Languedoc Roussillon, a traité publiquement, samedi à Montpellier au cours d'une cérémonie en souvenir de Jacques Roseau, les Harkis de « sous hommes » , de gens « sans honneur « et « d'éternels cocus » que « les gaullistes et l'armée ont laissé égorger comme des porcs par le FLN »...
Nous appelons aussi tous les Harkis, et plus largement tous les Rapatriés et toutes les femmes et les hommes de bonne volonté à exprimer leur indignation et leur désapprobation des propos du Président du Conseil Régional Languedoc Roussillon. Nous les invitons à venir soutenir les Harkis à Montpellier
au cours du rassemblement qui aura lieu Samedi 18 février 2006
, à partir de 15 heures, devant le Conseil Régional, avenue
de la Pompignane . |
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Le 10 février 2006
Débat sur la colonisation: Le Cercle algérianiste démissionne du Haut Conseil des Rapatriés
Il a choisi de faire droit à la pression des groupes communautaristes hostiles à un enseignement équilibré de l'histoire qui prenne en compte les aspects positifs de la présence française en Afrique du Nord. Alors même que plus de 60% des Français confirmaient dans un second sondage leur souhait de voir intégrer le rôle positif de la colonisation dans les manuels scolaires, le chef de l'État a, en réservant à la loi sur les rapatriés un traitement d'exception et en préservant dans le même temps toutes les autres lois mémorielles, adopté une attitude considérée comme blessante par nombre de nos compatriotes rapatriés. Dans ce débat essentiel pour les Français d'Algérie, le Haut Conseil des Rapatriés est demeuré muet et sans réaction alors même que l'élaboration de la loi du 23 février 2005 a été sa préoccupation constante au cours des deux années écoulées. Silencieux sur la venue du président algérien Bouteflika, silencieux sur les provocations de celui-ci, silencieux sur l'abrogation de l'article 4, il est à craindre qu'il le soit tout autant sur les termes du futur traité d'amitié franco-algérien. C'est la raison pour laquelle tirant les conséquences de l'inanité du Haut Conseil des Rapatriés, les représentants du Cercle algérianiste, Thierry Rolando et Boris Kan, ont décidé de démissionner de cette instance désormais privée d'audience et de crédibilité. Association culturelle des Français d'Afrique du Nord B.P. 213 11102 Narbonne Cedex Tél.
04 68 32 70 07 Fax 04 68 32 69 64 |
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Musée de Cirta de Constantine - Destruction
d'une fresque
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Les faits seraient passés sous silence n'était-ce la perspicacité et la présence d'esprit de certains fidèles du musée national Cirta de Constantine. Des intellectuels bien avertis, connaissant l'établissement et son histoire sur le bout des doigts, n'ont pas manqué de prendre attache avec El Watan pour dénoncer ce qu'ils qualifient de véritable bradage d'un héritage du musée, jusque-là méconnu par la majorité des Constantinois. Tout commence par des travaux de ravalement des façades et
des murs du musée, aux apparences innocentes, vus de l'extérieur,
mais qui cachent bien des choses que seuls les initiés ont décidé
de révéler pour attirer l'attention des pouvoirs publics
et du ministère de la Culture sur ce qui est en train de se faire
avec l'argent du contribuable. On saura ainsi que les travaux de décapage
entamés sur les murs du patio se trouvant juste à l'entrée
Cette fresque aura vécu jusqu'à 1972, date à laquelle le fameux chercheur André Berthier, conservateur du musée Cirta depuis sa création et auquel on doit les fouilles de Tiddis, a pris sa retraite après une vie consacrée à l'archéologie. Visiblement gêné par quelques scènes de nus représentés dans la fresque, son successeur a décidé dès la prise de ses fonctions de camoufler toute la fresque en appliquant une couche de plâtre peint en blanc. Depuis, personne parmi les milliers de visiteurs du musée, dont des touristes venus des quatre coins du monde, ne saura ce qui ce cache derrière les murs blancs immaculés du patio. La découverte sera faite quelques jours quand les travaux ont fait apparaître les dessins d'une fresque, dont les morceaux tombaient sous les coups de masse. L'alerte est venue de la part des membres de l'association des amis du musée qui n'ont pas manqué d'attirer l'attention de l'administration par tous les moyens. On croyait que les travaux allaient être suspendus pour tenter de sauver, restaurer ou même de reprendre les dessins pour une éventuelle reconstitution, en vain. Dans la matinée du 4 février et à la surprise de tous les amis du musée Cirta, tous les murs ont été décapés et la belle fresque a été ainsi perdue à jamais. S. Arslan (El Watam du 8 fevrier 2006) |
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NDRL: Vendredi 3 février, sur FR3 Côte
d'Azur, un "historien" Français d'origine Algérienne,
a accusé la France d'avoir, entre autres, "déculturé"
son pays . L'article du journal El Watam ci-dessus, démontre exactement
le contraire... Le nom "Algérie" (qui n'existait
pas en 1830 ) a été adopté par la France, le 31 octobre
1838... |
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Discours prononcé par Lionnel LUCA lors de
l'Hommage aux Rapatriés le 3 février à St Laurent
du Var
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"Il est bon qu'une Nation soit assez forte de
tradition et d'honneur pour trouver le courage de dénoncer ses
propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu'elle peut
avoir de s'estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas de lui
demander de s'avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence
perpétuelle."
Albert Camus |
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C'est ce qui fait que la France est toujours une grande puissance.
Nous ne ferons pas la France du XXIème siècle sur le renoncement,
sur la repentance et sur l'humiliation. |
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La semaine de Georges-Marc
BENAMOU - Nice-Matin du 29janvier 2006.
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Retrait honteux Mardi. -Jean-Louis Debré a de l'estomac. Ce doit être de famille. Son père n'a-t-il pas été le plus ardent, et le plus extrémiste, des défenseurs de l' Algérie française; avant d'être le Premier ministre -certes déchiré - de l'Independance algérienne façon gaulliste ? Le président de l'Assemblée nationale, et premier hussard de la Chiraquie, vient donc de proposer au président de la République, qui a bien sûr accepté, l'annulation de cet amendement perturbateur sur les « aspects positifs de la présence française », par une voie byzantine. Il a de l'estomac en effet car il l'a vu passer et repasser devant lui, cet article et cet amendement. Et comme tous les autres, les UMp, les socialistes, les UDF, il n'y avait jamais rien trouvé à redire. Parodie de démocratie... Une fois de plus, la France va être la Grande Muette sur cette question coloniale, et notamment algérienne. C'est une vieille habitude. Ne rien dire, ne rien avouer, ne jamais affronter. Surtout pas la vérité ou les vérités. Le « mensonge français », dont je parlais dans un livre, a commencé en 1954 et se poursuit en 2006. En 1954 déjà, et durant un demi-siècle, la France officielle refusera de parler de « guerre d'Algérie » mais elle emploiera obstinément le vocable rassurant d'« événements d'Algérie », quand elle ne , parlera pas tout bonnement de « maintien de l'ordre ». La France officielle, celle de gauche, comme celle de droite s'est etendue sur le mensonge français. Sur la question algérienne au fond, elle a choisi d'écoutles amis de Sartre plutôt que le sceptique Camus. A présent tout ce refoulé de mensonges lui revient à la figure. Chaque fois que la France tente de parler de l'Algérie, une bombe mémorielle explose. On se souvient qu'il ya six ans une autre sinistre comédie avait été donnée. l'Assemblée nationale avait été incapable, après d'interminables débats, de se mettre d'accord sur la date officielle de la fin de la guerre d'Algérie. Du coup, elle botta en touche et choisit une date absurde pour ne fâcher personne: le 5 décembre. Comme tout aussi absurdement elle refuse aujourd'hui d'ouvrir le débat et d'affronter sa mémoire et d'envisager des vérités et des torts partagés. Elle préfère le retrait honteux. Arlette Chabot, ou le rendez-vous citoyen -Jeudi soir. -Un thème citoyen, dans l'air du temps, que l'équipe d'Ariette Chabot et Nathalie Saint-Cricq a su saisir, et mieux que d'autres: "L'identité française ». Un plateau admirablement composé, avec Roger Hanin à son meilleur, un François Baroin pugnace, un Max Gallo lumineux, et une Elisabeth Badinter salutaire, au milieu duquel se perdait une militante grincheuse, censée incarner les "Indigènes de la République », une mouvance proche de Tarik Ramadan. Et un vrai débat, le temps de parler, de développer des idées, l'esprit du meilleur du « Mots croisés"selon Chabot soufflait sur cette émission. La télévision de service public telle qu'elle devrait être. |
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COMMUNIQUE DE PRESSE JEUDI 26 DECEMBRE 2006
POUR DEFENDRE LA DEMOCRATIE ET LA VERITE LASSOCIATION JEUNE PIED-NOIR LANCE UNE PETITION AUPRES DE TOUS LES FRANÇAIS POUR DEMANDER LE MAINTIEN DANS SON INTEGRALITE DE LA LOI DU 23 FEVRIER 2005-158 EN FAVEUR DES FRANÇAIS RAPATRIES |
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LES CRÉTINS DE CANAL PLUS...
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La chaîne de télé Canal + , depuis toujours, a prouvé son antipathie envers les PN ....Vendredi 27 janvier dans l'émission de Stéphane BERN "vendredi-pétantes" les bornes ont été dépassées en dernière partie par un sketch de Sébastien Thierry, diffusé en clair et à une heure de grande écoute, intitulé "chez maman" : nous avons été traités de "crétins" à plusieurs reprises... Nous ne comprenons pas ce genre d'humour, principalement en ces temps difficiles où une fois de plus, on dit n'importe quoi sur notre communauté et sur l'oeuvre accomplie par nos ancêtres dans notre paradis perdu... Plusieurs lettres de protestations ont été envoyées à la chaîne ainsi qu'au CSA. Qu'auraient fait les associations "bien pensantes" du pays... si au lieu d'insulter les PN, les acteurs de ce "sketch" s'en étaient pris aux communautées magrébines, juives, noires, ou gays...?? Mais on peut tout dire sur les PN sans risquer les foudres de la loi
Gayssot ou celle du 23 février très contreversée,
qui condamne les insultes envers les Harkis (uniquement)... |
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http://www.csa.fr/outils/contact/contacteznous_formulaire.php Canal +: 01.41.10.71.08 (téléphone de l'émission
"chez maman" ) |
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Quelques réactions: | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
I.G. Vannes, le 31 janvier 2006
56000 VANNES Monsieur Jacques CHIRAC Objet : Présence française en Algérie Monsieur le Président de la République, L'actualité m'amène à vous écrire afin de vous manifester ma vive désapprobation suite aux propos tenus sur les français d'Algérie, et sur le rôle (non positif, bien évidemment) qu'ils auront pu y tenir... Fille et petite fille de pieds-noirs qui a vu les siens tant souffrir accueillis en métropole avec mépris, rejetés dès leur arrivée (déjà coupables !), je suis atterrée d'entendre dire aujourd'hui à la télévision française, notamment sur des chaînes publiques, qu'ils ont opprimé, martyrisé les pauvres "indigènes", colonisés par la force et traités en esclaves... Le président algérien n'a-t-il pas comparé, lui-même, la présence française à l'occupation allemande ?... et son aspect positif " une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme " ! Les propos sont graves ! Je suis triste - moi, française et si fière de l'être, issue d'une famille d'officiers de l'armée française, moi-même fonctionnaire au service de mon pays - triste de voir la manière dont on veut aujourd'hui refaire l'Histoire... pour ménager les susceptibilités politiques d'outre-rive et de quelques agités, sans doute ! La France, a, au moins, visiblement un rôle positif pour venir s'y faire soigner ! Alors, sus aux pieds-noirs qui aiment pourtant tellement leur patrie, et qui ont pourtant subi, eux, de " négatif " !!! Honte à Canal +, chaîne certes privée, qui compare ces pieds-noirs à des "crétins". Au nom de quelle liberté de ton, d'esprit ou d'expression a-t-on le droit de mépriser cette Communauté ? Visiblement, il n'y a plus d'esprit que critique et polémique en France .indépendance de la presse et des minorités agissantes, et dépendance des populations visées, sans défense, à la bêtise et à la couardise humaine ! Monsieur le Président de la République, mon grand-père maternel, Compagnon de la Libération, a tout quitté pour suivre le Général de Gaulle à Londres, et aujourd'hui, il doit se retourner, une fois encore, dans sa tombe !!! Fier d'être français, il ne le serait plus vraiment, me semble-t-il, d'entendre dire tout cela ! Qui pour protéger ces exilés, et les harkis, de la "vindicte populaire" ? Faut-il trouver des boucs-émissaires pour déculpabiliser la Nation ? Ne vous appartient-il pas de ne pas laisser dire, ni faire, surtout sur des sujets aussi douloureux que celui-là ! Et d'accepter de donner une image de la France qui ne correspond pas à la réalité. Pourquoi nier l'évidence ! Les pieds-noirs ont, je crois, un droit de mémoire. L'Etat, quant à lui, un devoir vis-à-vis d'eux On les avait, paraît-il, compris En réalité, si longtemps après, toujours pas Je souhaite de tout coeur que la vérité soit rétablie sur ces français d'Algérie et sur leur souffrance à eux, dont personne ne parle, et qui n'a jamais intéressé quiconque. Leur retour en métropole a été un désastre Je sais de quoi je parle, ma famille n'a pas non plus réussi à être indemnisée des maigres biens dont elle disposait à Alger (les gros côlons !) La valise ou le cercueil, et surtout pour des milliers de français repartir à zéro avec rien ! Combien ne sont pas morts de chagrin ! Un désastre donc, pour eux, tout le monde le sait, mais personne ne le reconnaît, et effectivement du négatif pour la population algérienne qui n'a jamais su - preuve en est - faire correctement fructifier ce pays après 43 ans d'indépendance !!! C'est, sans doute, la raison pour laquelle la France apparaît encore comme un bel eldorado à intégrer bien que toujours dénigré En conséquence, la présence " coloniale " française n'était pas si mauvaise que cela non ? Les pieds-noirs ont enfin besoin de reconnaissance et du soutien qui leur fait défaut depuis ce départ forcé. Les français doivent savoir, la France doit se souvenir de ce passé dont elle n'a absolument pas à rougir Encore moins de ces pauvres gens qui ont déjà tant subi et à qui on chercherait à infliger une blessure supplémentaire. Pour satisfaire qui ? Serez-vous celui qui saura écouter leur douleur et reconnaître leur honneur au bénéfice des rancoeurs des soi-disant " exploités " d'autrefois ? L'avenir nous dira s'ils auront été abandonnés encore une fois... Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l'assurance de ma très haute considération.
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Cher M. Bern
Je crois que vous avez fait une grosse bavure en racontant des idioties, pour amuser les téléspectateurs, sur le désarroi des rapatriés.C'est vrai que faire rire les gens en se renouvelant sans cesse n'est pas à la portée de n'importe qui.Cela a peut être fait rire quelques ignorants qui regardent vos émissions.Mais certainement pas les pieds noirs et les harkis qui ont du tout laisser pour rentrer en France dans des conditions déplorables.Sans parler les gens qui ont voulu croire qu'il était encore possible de vivre en Algérie après l'indépendance et qui ont péri dans d'horribles souffrances. M. Bern ce n'est pas parce que des Français ont été trahis et abandonnés par leur propre pays que cela en fait des crétins. Les dirigeants de l'époque se sont comportés comme des salauds, tout comme d'ailleurs ceux qui aujourd'hui veulent l'ignorer ou l'oublier.Si 44 ans après vous n'entendez plus les Pieds Noirs, ce n'est pas parce qu'ils ont disparu, mais parce qu'ils se sont parfaitement bien adaptés et intégrés. Ce n'est malheureusement pas le cas de tous les peuples et de tous les Français vivant en France.Ces crétins comme vous dites sont aujourd'hui dans tous les domaines dans tous les secteurs à la pointe des technologies et créateurs d'emplois. Seulement voilà ils sont discrets et vous êtes incapable de les reconnaître et de les apprécier. PDG de plusieurs sociétés, créateur de plusieurs centaines d'emplois, aujourd'hui à la retraite, je n'accepte pas que vous me traitez de crétin.Je vous demande donc des excuses publiques et télévisées pour tous les gens que vous avez offensés.
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Après les humiliations subies depuis 43 ans voici
venir une nouvelle période d'insultes"racistes" envers
notre communauté.En effet sur Canl+ le vendredi 27 courant à
une heure de grande écoute (en clair à 20h30)) dans l'émission
de Stéphane Bern, les Pieds-Noirs ont étaient traités
de "crétins". Nous en avons mare!Trop c'est trop! Monsieur
le président du CSA allez-vous enfin sévir? Les noirs, les
musulmans, les sémites, les homos, les gros, les maigres, tout le
monde est protégé, sauf nous! Sommes nous condamnés
à vie à n'être que des pestiférés? Nos
enfants et petits-enfants vont-ils continuer à entendre leur parents
et grands-parents se faire insulter sur toutes les chaines de TV et de radios
pendant longtemps? Il faut que cela cesse et que la France entière
sache que de telles insultes ne soient plus permis! La coupe est pleine!
J.Claude Lahiner Cannes. |
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tous les crétins ne sont pas devant le petit écran. Certains grands crétins sont souvent derrière. Un peu de décence, Mr Bern, les parents et grands parents de ces crétins, eux mmes crétins d'ailleurs, vous savez, ils se reproduisent entre eux comme les gens de la TV, sont venus en France en 14/18 et 39/45, pour que les votres vivrent libres ! Que dire des 3000 crétins assassinés en une journée à Oran en 62, alors que l'armée française avait reçu l'ordre de rester dans ses cantonnements.? Que dire de ces crétins de Harkis, dont le seul défaut est d'avoir cru les promesses mensongères de nos politicards de l'époque ? Bienvenue au club des crétins monsieur, nous en avons trouvé un plus crétin que nous et c'est vous. J.Souday un crétin de 42. |
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Monsieur le président, Dans une séquence intitulée Chez Maman, un des personnages a cru pouvoir dire et répéter que les Pieds Noirs étaient des crétins. Etant donné le climat d'hostilité dans lequel nous vivons depuis plus de 40 ans, ce genre d'insulte n'est pas tolérable. Et surtout il est inutile de prétendre qu'il s'agissait d'humour. Le jour où dans la même émission, on dira que les Noirs, les Juifs ou les Arabes sont des crétins, alors nous pourrons peut-être essayer de faire un effort pour comprendre la finesse de cet humour. Pour le moment, nous vous demandons d'agir en tant que Président d'une autorité qui est censée veiller au respect des libertés et de l'identité de chacun, afin que les auteurs de ces insultes nous présentent des excuses, ne serait-ce qu'au nom de nos parents et grands-parents qui sont venus délivrer ce pays de l'occupation étrangère, souvent au prix de leur vie et sans lesquels ils ne pourraient peut-être pas se permettre ce genre d'imbécillité aujourd'hui. Je vous prie d'agréer, monsieur le Président, l'expression de mes salutations distinguées. Josseline Revel-Mouroz - Nice |
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Monsieur le Président du CSA, Depuis bientôt quarante cinq ans que les Pieds-Noirs ont été contraints de revenir en France après le lâche abandon de de Gaulle, ma communauté n'arrête pas de subir de la part de toutes les chaînes de la télévisions françaises les pires insultes. Insultes faites à nos morts que nous avons laissés en Algérie dont tous ceux victimes de 8 années d'assassinats du FLN Insultes faites à nos grands-parents et parents morts pour défendre la France en 14, en 45, en Indochine Insultes faites à notre mémoire avec les feuilletons, films et émissions diffusées aux heures de grande écoute, par des caricatures horripilantes et vexantes Insultes faites à la Vérité Historique en n'invitant jamais les vrais représentants de notre communauté dans vos émissions truquées Insultes faites à notre dignité quand vous oubliez que nous avons été traités comme des pestiférés lorsque nous avons mis le pied sur cette terre en 62 ( nous étions comptabilisés en nombre de tonneaux, et répartis au hasard sur le territoire avec le plus grand mépris voire cynisme) Insultes faites à tous les Pieds-Noirs qui se sont suicidés pour avoir perdu leurs outils de travail Insultes faites aux Millions de Français, Espagnols, Maltais, Italiens qui ont construit des pays neufs pour la France sous les ordres de vos parents Insultes faites à mes parents qui m'ont élevé dans l'amour de la France Insultes faites à notre honneur en nous laissant traiter de crétins, Et, Insultes faites par les dirigeants de l'Ecole publique qui ne voulaient pas de nous dans leurs établissements soit comme élèves soit comme professeurs Et, Insultes faites par l'administration qui refuse toujours de mentionner France sur nos pièces d'identité Suis-je responsable de l'endroit où je suis né, endroit qui était Français avant certains départements de France métropolitaine. Demain, mes enfants, mes petits enfants, se demanderont si je ne suis pas un criminel par le seul fait d'être né "LA-BAS", et qu'aurai-je pour me défendre? Ma bonne foi ? Ils n'auront comme référence que ce que vous avez laissé dire pendant des décennies. Alors, monsieur, le président du CSA, faîtes en sorte que vos journalistes soient enfin honnêtes et moins méprisants à notre égard Meilleures salutations Jean-Pierre Ferrer 06700 St-Laurent-du-Var |
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Geneviève de Ternant ne perd pas son humour
et rappelle le mot de Michel AUDIARD: "Se faire traiter d'imbécile
par un crétin et un plaisir d"honnête homme!"
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A VOUS DE JUGER ( France2 du 26 janvier 2006)
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J'ai suivi avec un immense intérêt l'émission
présentée par Arlette Chabot jeudi 26 janvier 2006. Les
antécédents politiques et les engagements des personnalités
invitées faisaient craindre le pire. Quelle ne fut pas ma surprise
en entendant Roger Hanin, animé d'une belle fureur patriotique,
fulminer contre la perte des valeurs familiales et nationales : Banco
! Madame Elisabeth Badinter dont le beau visage serein s'animait, exprimait
avec des mots choisis une pensée claire respectueuse de la nation
française : Banco ! Il eut bien d'autres propos, de bon sens ou outranciers, c'est la loi du genre et Madame Chabot eu bien du mérite, à certains moments, à empêcher les participants de parler tous en même temps, en sorte qu'on ne comprenait rien. II a fallu du courage au jeune ministre Baroin qui ne fit pas le
poids et à Philippe de Vilher, jetés dans la fosse aux lions.
Et on sourira de la prudence d'Alain Duhamel dont les questions furent
ciblées avec des ruses de chattemite. Tout à fait à la fin, Roger Hanin oh! combien paradoxal
unique représentant des Français d 'Algérie qu'il
contribua puissamment à jeter à la mer, Roger Hanin donc,
prononça les mots que chacun avait soigneusement évités
: il s'agit d'un problème de religion, dit-il à peu prés..."
Silence. Circulez, y' a rien à voir" Pauvre homme,
il m'a fait de la peine. |
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Saint-Laurent-du-Var le 27 Janvier 2006
Monsieur le Président de la République, Je me suis levé ce matin en me demandant si j'étais toujours Français. Il est vrai que mes arrières grands-parents n'étaient
pas français ni par le sang ni par le sol. Ils ont fait, eux, la
démarche volontaire de le devenir, et, avec quel amour ! Ces mêmes aïeux, de leur vivant, ne se demandaient pas
s'ils étaient Français, ni si ce qu'ils construisaient dans
les mêmes colonies que vos ancêtres et prédécesseurs
ont créées, étaient bien ou mal. Ils travaillaient. Nous avions toujours cet amour incommensurable pour notre pays, le même pays que vous, Monsieur le Président. Cet amour, mes parents me l'ont transmis. Ils m'ont aussi appris à aimer l'Histoire de France avec ses grands moments et les moins glorieux. Nous l'aimions sans nous poser de question. C'était, c'est l'Histoire de notre Pays. La votre, la mienne. Nous la respections, nous la respectons. Et, en 1962, nos parents ont du quitter à jamais le pays qu'ils
avaient chéri et construit, et que votre père spirituel
a bradé. Comme nous pensions toujours être français,
je mets volontairement une minuscule, Monsieur le Président, nous
avons pris le premier bateau, le premier avion disponible pour débarquer
avec nos maigres biens sur cette autre rive de la terre de France, que
nombreux ne connaîssaient que parce les mots " République
Française " étaient mentionnés sur leurs papiers
d'identité et qu'ils avaient cependant toujours rêvé
de connaître, mais dans des circonstances plus agréables. Et, bien que le Président De Gaulle, conseillé par M. Debré (tiens, tiens..) voulut nous expédier en Amérique du Sud ou nous renvoyer chez nous - mais où était-ce chez nous ?-, puisque nous étions en France, notre pays, nous sommes cependant restés ici et nous sommes battus, nous avons travaillé, pour nous reconstruire, pour retrouver notre dignité. Pour prouver que la France pouvait être toujours fière de nous. Et, cependant cette dignité est bafouée régulièrement.
Nous devons toujours prouver que nous sommes Français, nous devons
supplier de voir écrire " France " sur nos documents
d'identité. Aussi, je vous le demande, Monsieur le Président : Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire intégralement mon courrier empli de tristesse, et vous prie de croire, Monsieur Le Président de la République, en l'expression de ma très haute considération. Jean-Pierre Ferrer
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Cercle algérianiste national
En ne touchant quà la seule loi du 23 février
2005 et en épargnant les autres lois mémorielles, Jacques
Chirac applique donc aux rapatriés un |
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Monsieur le président, Dans Charlie Hebdo, en date du 11 janvier 2006, Siné a écrit : "La mission dirigée par Jean-Louis Debré sur le "rôle positif" ou non de la colonisation va interroger des Pieds-Noirs et des Harkis pour connaître leurs sentiments à ce sujet. C'est un peu comme si, pour écrire l'histoire de l'occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale, on allait demander leur avis à d'anciens collabos." Il s'agit non seulement d'une insulte inadmissible, mais de propos diffamatoires caractérisés. L'Algérie ayant été un département français jusqu'en 1962, il n'y a jamais eu d'amée d'occupation. Au contraire, Alger était "la capitale de la France en guerre" et la mobilisation des Pieds-Noirs a été largement plus grande, proportionnellement, que dans le reste des départements français. Sachant que vous avez toujours été d'une extrême vigilance concernant les propos diffamatoires envers les personnes, les ethnies et les communautés vivant en France, je vous serais extrêmement obligée de me faire savoir si, au nom des Pieds-Noirs et des Harkis dont les parents et grands-parents sont morts pour la France, vous comptez engager des poursuites à l'encontre de ce journaliste qui, de toute évidence, a largement dépassé les limites autorisées par son statut de "collaborateur" à un journal satirique et qui a déjà été condamné pour des faits similaires. Avec mes remerciements anticipés, e vous prie dgréer, monsieur le Président, l'expresion de mes salutations distinguées. Josseline Revel-Mouroz Centre d'Etudes Pied-Noir Nice |
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Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes Le 20 janvier 2006 |
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COMMUNIQUE DE PRESSE
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À cette occasion, Thierry Rolando a remis à Jean-Louis
Debré, une pétition intitulée « Histoire quel
enseignement pour quelle neutralité ? » signée par
plus de 180 historiens, journalistes, universitaires, spécialistes
de lAlgérie appelant à un enseignement équilibré
de lhistoire de la présence française en Algérie. |
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Assemblée Nationale
La pétition a été remise mercredi par le président du Cercle, Thierry Rolando, au président de l'Assemblée Nationale, Jean-Louis Debré, dans le cadre des consultations sur l'article 4 de la loi du 23 février sur le "rôle positif" de la colonisation française. Cet article de la loi "portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés" a fait naître la polémique en demandant que "les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord". Jean-Louis Debré, à qui le président Jacques Chirac a confié la mission d'apaiser la polémique, devrait présenter prochainement des propositions. Dans leur pétition, les signataires, parmi lesquels le professeur Jean-François Mattei et le journaliste Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, dénoncent ceux qui "s'évertuent à démontrer partout et toujours la culpabilité de la France". "Le refus d'évoquer l'oeuvre positive de la France en Algérie, écrivent-ils, ne vient pas de l'absence de preuves (...) mais de ce qu'elle contrarie le dogme qui condamne la colonisation". "Aujourd'hui encore plus qu'hier, ajoute la pétition,
l'exigence de vérité historique s'efface devant la prédication".
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IN MEMORIAM
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Le colonel Château-Jobert est décédé jeudi 29 décembre 2005 à l'âge de 93 ans.Homme de grand courage, il fut une des grandes figures des parachutistes de la France libre et De gaulle le fit compagnon de la Libération en mai 1945. Parmi ses pairs, il fut l'un des rares assez lucides pour s'attacher à l'honneur de la parole donnée à la France et non à l'homme du 18 juin 40 et du 13 mai 58 qui trahit tous ses engagements. Il rallia le putsch militaire d'Alger en avril 1961 et, après son échec, devint un des responsables de l'O.A.S. et s'opposa avec le même courage et la même détermination au terrorisme du F.L.N. et à la politique d'abandon de De Gaulle, persuadé, avec raison, que l'indépendance de l'Algérie, telle qu'elle était programmée, s'accompagnerait du massacre des populations européennes et indigènes pro-françaises ou à leur exode, et à la mise sous tutelle de la politique énergétique pétrolière de la France, ce qui arriva. Commandeur de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de Guerre 39/45 avec onze citations et de la Distinguished Service Order britannique, il fut condamné par contumace à la peine de mort par les tribunaux d'exceptions de De Gaulle en 1962, puis amnistié en juin 1968, en relation avec les " événements " qui ébranlèrent la France et son chef. Théoricien de la lutte anti-guérilla, il était l'auteur de deux ouvrages : " Doctrine d'action contre-révolutionnaire " et " Confrontation révolution/contre révolution. " Salut au guerrier, à l'homme de courage et de foi, que son âme repose en paix. Geneviève de Ternant 30 décembre 2005 |
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Pierre, Yvon, Alexandre, Jean Château-Jobert est
né à Morlaix (« S'ils te mordent, mords-les ! »),
le 3 février 1912. Son père tué au front en 1915, pupille de la nation, il fait ses études à Morlaix, au collège Stanislas à Paris et au collège Saint Charles de Saint-Brieuc où deux pleurésies successives l'empêchent de préparer l'Ecole Navale. Après son service militaire qu'il effectue en 1934-35, il reste dans l'armée et suit, comme sous-lieutenant, les cours de l'Ecole d'Application de l'Artillerie à Fontainebleau. Affecté au 154ème régiment d'artillerie, il suit les cours de l'école d'observateurs en avion de Dinan. Blessé durant la campagne de France, il rejoint l'Angleterre et s'engage dans les Forces Françaises Libres, à Londres, le 1er juillet 1940, sous le nom de Conan. Lieutenant à la 13ème Demi-Brigade de Légion Etrangère (DBLE), il se bat en Erythrée, en Syrie et en Libye où il est blessé en février 1942. Le 7 novembre 1942, capitaine, il prend le commandement du 3ème Bataillon d'Infanterie de l'Air (SAS) qui devient, en juillet 1944, le 3ème Régiment de Chasseurs Parachutistes (RCP). Le 3ème RCP opère sur les arrières de l'ennemi, par petites unités, dans des régions non encore libérées du territoire métropolitain, du Poitou à la Bourgogne. Chef de bataillon en décembre 1944, il transmet le commandement du régiment au lieutenant-colonel de Bollardière. |
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Après un passage en métropole, il est affecté
à l'état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes
à Alger de 1953 à 1955, puis, en novembre Le 16 mai 2001, le PC du 2ème Régiment Parachutiste
d'Infanterie de Marine à l'île de la Réunion, héritier
direct du 2ème RPC, , est baptisé « PC Pierre Château-Jobert est commandeur de la Légion d'Honneur
et Compagnon de la Libération. Il est titulaire de la croix de
guerre 1939-45 avec 11 Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : -Manifeste Politique et social, Editions du Fuseau (1964) -La confrontation Révolution-Contrerévolution, Diffusion de la Pensée Française (1975) -Feux et lumières sur ma trace - Faits de Guerre et de Paix, Presses de la Cité (1978) -La voix du pays réel, Nouvelles Editions Latines (1981) -Doctrine d'action contrerévolutionnaire, Editions de Chiré (1986) -SCOR, SOS contre la révolution (1987) Le 7 avril 1952, alors que Château-Jobert va quitter l'Indochine,
à la fin de son deuxième séjour, le général
Salan, commandant en chef des forces en Extrême-Orient préside
la cérémonie d'adieux, ce qui le touche beaucoup. Dans les
premiers jours de 1957, le colonel Château-Jobert, de retour en
Algérie après l'affaire de Suez, vient se présenter
au général Salan, commandant supérieur interarmes.
Il lui fait part de sa déception de ne pas |
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Crédit: J.Pierre Rondeau et site "les
amis de Raoul Salan". http://www.salan.asso.fr/ |
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PARIS MATCH RECIDIVE !
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Et voici que, dans un numéro récent, Paris Match récidive :la rédaction fait commenter les photographies dArthus Bertrand sur lAlgérie par huit personnalités plus ou moins connues, mais ayant vécu là bas ou en étant originaires . Fort bien... Mais la première remarque qui simpose est que, sur ces huit interviewes, une seule est donnée par un Français dAlgérie ; encore sagit il de Guy Bedos, unanimement vomi par sa communauté dorigine, quil a constamment reniée en termes insultants. Par « Français dAlgérie » nous retenons la distinction expresse de Roger Hanin qui sen démarque sans équivoque...En somme, ceux qui ont fait ce pays sont les seuls à ne pas pouvoir sexprimer sur lui ! On peut lire JC Brialy, fils de militaire provisoirement en garnison à Bône, déclarant que les « grands propriétaires terriens » ( on sent que le mot lui remplit la bouche ) traitaient leurs ouvriers de façon humiliante.... il na jamais du mettre les pieds dans un domaine, et on lui apprendra que, par exemple, le plus emblématique de ces colons, le sénateur Borgeaud, jouait aux boules le dimanche avec son personnel de toutes catégories.... Attali, lui, est plus lyrique : oû a-t-il vu
des chapelles orthodoxes voisiner avec des mosquées et des églises
? il devait y en avoir quatre dans tout le pays....passons ! Mais le pompon
revient à Roger Hanin : Ce dernier évoque sa jeunesse pauvre
( Hmm....) et le « racisme » des « Français »
à son encontre, prétendant quil pouvait jouer au basket
avec eux mais nétait pas reçu dans leurs surprises
parties. On ne comprend plus très bien ...sil y avait racisme,
aucun des deux neut été possible ?! Mais le plus insupportable
est sa prétention à être maintenant notre emblème....non,
trois fois non, ce boursouflé prétentieux, ce parvenu arrogant
ne saurait en aucun cas représenter les Pieds Noirs.... Nous lui
en dénions totalement la qualité . ....sa réussite
dans le sillage des puissants doit lui suffire, quil reste dans
son monde : ce nest pas le notre ! Hyères 13/12/2005 Le responsable CVR |
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G.R.F.D.A. (Groupe de
la Recherche des Français
Disparus en Algérie)
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INFORMATION:
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NOM:_____
QUESTION ECRITE A L'ATTENTION DE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE SUR LA POLITIQUE EN FAVEUR DES RAPATRIES D'ALGERIE
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.les historiens se prononcent pour l'abrogation de l'article
4 de la loi de février, mais aussi pour l'abrogation des articles
des lois du 13 Juillet 1990 (tendant à réprimer tout acte
raciste, antisémite ou xénophobe), du 29 juillet 2001 (relative
à la reconnaissance du génocide arménien), du 21 Mai
2001(tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage entant
que crime contre l'humanité) Dix-neuf historiens pour l'abrogation
de plusieurs articles de loi 12-12 AFP 18:33:14 Dix-neuf historiens de premier plan se sont prononcés lundi pour l'abrogation de plusieurs articles de loi, selon eux "indignes d'un régime démocratique", concernant des "événements du passé", dans un texte transmis à l'AFP et intitulé "Liberté pour l'histoire!". Ils ont fait référence à des articles contenus
dans les lois du 13 juillet 1990 (ndlr: tendant à réprimer
tout acte raciste, antisémite ou xénophobe), du 29 janvier
2001 (ndlr: relative à la reconnaissance du génocide arménien
de , du 21 mai 2001 (ndlr: tendant à la reconnaissance de la traite
et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité) et du 23
février 2005. |
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De la colonisation à lautoflagellation
le 9 Décembre 2005 Valeurs Actuelles n° 36025 |
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Cest à croire que la France naime plus la France.
Elle est devenue masochiste. Elle préfère lautoflagellation.
On a rouvert cette semaine à lAssemblée nationale
le dossier de la colonisation. Une loi portant reconnaissance de la Nation
aux rapatriés et aux harkis était votée en février
2005. Cette reconnaissance morale, venant dailleurs très
tardivement, était assortie dindemnités. Et cest
parce quils trouvaient celles-ci insuffisantes que les socialistes
refusaient de voter la loi. Cest dans la quasi-indifférence
que le député du Nord Christian Vanneste introduisait en
première lecture un sous-amendement précisant que les programmes
scolaires devraient reconnaître le rôle positif de la présence
française en Afrique du Nord. Terribles passes darmes dans lhémicycle Paris pensait éteindre lincendie en proposant une commission
franco-algérienne dhistoriens pour réaliser un travail
de mémoire concerté. Alger a repoussé avec hauteur
la proposition et M. Bouteflika a repris de plus belle ses violentes diatribes.
Il était en campagne pour le référendum sur la paix
et la réconciliation nationale ; en clair, il sagissait dacter
le pardon aux islamistes (ils ont massacré plus de 100 000 Algériens
ces quinze dernières années, excusez du peu). Alors, façon
de poser un rideau de fumée sur ce tragique bilan, il fallait dénoncer
les crimes commis par lancienne puissante tutélaire et réclamer
sa repentance.
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URGENT - A DIFFUSER RAPIDEMENT
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POURQUOI NOUS N'IRONS PLUS LE 5 DECEMBRE 2005 AU
PREMIER HOMMAGE AUX VICTIMES CIVILES DE LA
GUERRE D'ALGERIE ET DES COMBATS DU MAROC ET DE TUNISIE QUAI BRANLY A PARIS |
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A l'attention des familles de disparus et de leurs amis Le 4 novembre 2005, lors d'une réunion au Ministère des Anciens Combattants avec MM.Hamlaoui Mekachera et Emmanuel Charron, pour leur faire part de l'opposition des associations à toute repentance de la France dans le cadre d'un éventuel traité entre la France et l'Algérie - réunion à laquelle étaient conviées les associations nationales AJIR pour les Harkis, l'ANFANOMA, le Cercle Algérianiste, du Recours France, l'Association des Familles des Victimes du 26 mars et Véritas - Jeune Pied-Noir avait demandé au Ministre et au Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés comment l'Etat envisageait d'honorer dignement les victimes françaises des attentats du FLN et les familles de disparus lors du premier hommage national du 5 décembre aux civils et militaires morts pour la France lors de la Guerre d'Algérie et des Combats du Maroc et de Tunisie, comme le stipule l'article 2 de la loi du 2005-158 du 23 février 2005. Le Ministre avait alors demandé aux associations de lui faire des propositions, Mme Evelyne Guilhem, chargée de mission au Cabinet du Ministre des Anciens Combattants, et Emmanuel Charron devant se charger de l'organisation de la cérémonie. Outre l'évocation de la pose d'une plaque commémorative par l'Association des familles des Victimes du 26 mars, Jeune Pied-Noir demanda que les familles de victimes soient invitées et reçues officiellement par l'Etat qui venait de reconnaître par la loi pour la première fois, 43 ans après les faits,la réalité de leurs drames. Après plusieurs relances téléphoniques auprès de la MIR et du Ministère des Anciens Combattants, Mme Guilhem demanda seulement le 18 novembre à Jeune Pied-Noir de fournir une liste d'une quarantaine de personnes représentatives qui seraient placées à proximité du Premier ministre. Cette liste composée pour l'essentiel de familles de disparus, notamment des familles ayant organisées la marche de Marseille le 5 juillet dernier, a été communiquée le 21 novembre. Malgré de multiples relances auprès du Service du Protocole et de la MIR, qui affirmaient que le nécessaire avait été fait, à ce jour 1 décembre aucune des familles, dont beaucoup sont en province, n'a reçu d'invitation ! Nous venons aussi d'apprendre qu'elles ne seront pas non plus reçues après la cérémonie par le Premier Ministre, alors que celui qui recevra dès demain les 13 acquittés du procès d'Outreau ! Dans ces conditions, constatant l'opposition systématique de la Mission Interministérielle aux Rapatriés à bonne réalisation de cet hommage aux victimes civiles, Jeune Pied-Noir, demande, par solidarité avec les familles des victimes que l'Etat se refuse à reconnaître dignement malgré la loi du 23 février 2005, de ne plus s'associer à la cérémonie du Quai Branly du 5 décembre prochain. Jeune Pied-Noir, qui a été l'un des fers de lance des avancées de ces dernières années en faveur de la communauté Harkis/Pieds-Noirs (Hommage aux Harkis, deux plaintes pour "crimes contre l'humanité" des familles de disparus en Algérie, Journée d'hommage aux victimes civiles et militaires du 5 décembre, loi du 23 février 2005) constate, qu'une fois de plus, le nouveau Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés, M. Emmanuel Charron est à l'origine des blocages rencontrés. Aussi, dans une lettre adressée au Premier Ministre, Jeune Pied-Noir demande sa démission et son remplacement par un haut fonctionnaire moins hautain, moins sectaire, plus humain et capable de comprendre la réalité des souffrances d'une communauté qui a dû attendre 43 ans pour que la loi du 23 février lui rende partiellement justice. Ensemble nous avons pu en quelques années faire reconnaître la réalité des crimes du 19 mars1962. Ensemble nous obtiendrons la reconnaissance officielle de la responsabilité du Chef de l'Etat et du gouvernement de 1962, reconnaissance désormais inéluctable. Bernard Coll Secrétaire général de JPN IMPORTANT Suivez l'information chaque jour sur : http://perso.wanadoo.fr/jeunepiednoir/jpn.wst |
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Monsieur le député, Je vous remercie d'avoir voté contre la proposition socialiste et d'avoir dit ce qu'il fallait pour expliquer votre vote. Je souhaiterais que les députés qui ont compris le drame des Français d'Algérie (toutes confessions confondues) fassent savoir au gouvernement à quel point il est indécent d'accueillir un président étranger dans un hôpital auquel les Français moyens n'ont pas accès, alors que ce personnage s'est lancé depuis quelque temps dans une escalade verbale inadmissible, contre la France et contre l'armée, dont il sollicite les soins aujourd'hui sans pudeur, apparemment sans la crainte d'être torturé. D'autre part, la signature d'un traité avec ce même personnage nous paraît largement prématurée, non seulement en raison des propos qu'il tient, mais encore en raison de son passé "militaire" et politique. Il serait beaucoup plus sage d'attendre que les Algériens puissent enfin avoir la possibilité d'élire un président démocratique. La France, déjà très affaiblie sur le plan international, ne sortira pas grandie d'une association avec un personnage que les démocraties du monde entier accusent de ne pas respecter les droits de l'homme. Dans l'espoir que vous saurez, cette fois encore, défendre notre droit à la dignité, je vous prie d'agréer, monsieur le député, l'expression de mes salutations distinguées. Josseline Revel-Mouroz |
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Loi du 23 février 2005 sur les rapatriés : Le Cercle algérianiste salue la décision courageuse de lAssemblée nationale. LAssemblée nationale a majoritairement rejeté la proposition de loi socialiste visant à abroger larticle 4 de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation en faveur des Français rapatriés. Face à ceux qui veulent nier pour des raisons idéologiques la réalité de loeuvre de la France en Algérie et de lapport des Français dAlgérie, face à ceux qui veulent passer sous silence, au nom de la pensée unique, les drames vécus par les pieds-noirs et les Harkis, il était indispensable de réaffirmer la nécessité dun enseignement équilibré de lhistoire. Lhistoire de la présence française en Algérie ne peut être plus longtemps confisquée et tronquée par ceux qui ne considèrent la présence de la France en Algérie que comme une succession dabominations et qui plaident pour la repentance unilatérale. Toutes les mémoires ont droit de cité et il ne saurait y avoir dans les manuels scolaires de bonnes ou de mauvaises victimes. Thierry Rolando. Président national Association culturelle des Français dAfrique du Nord B.P. 213 11102 Narbonne Cedex Tél. 04 68 32 70 07 Fax 04 68 32 69 64 Courriel : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr |
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LÉTÉ 1962 daprès
FRANCE (sic) CULTURE ( sic)
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La radio susnommée nous gratifie abondamment démissions oû il est question dAlgérie, toutes sévèrement encadrées dans le politiquement correct comprenez antifrançaises et anticolonialistes par de vigilants gardiens de la pensée unique. Sa semaine consacrée à la colonisation a constitué une sorte de sommet dans la mécanique de bourrage de crane qui fait le charme discret de nos intellectuels self proclamés . Jugez en : le samedi 19 novembre, le thème de lémission était : lété 1962....il y avait long à dire ! et, de fait, le reportage durait deux heures. Lémission était organisée de façon à présenter une série de témoignages de tous horizons ( hmm..) alternés avec des commentaires de présentation et des documents sonores darchives. Fort bien... mais le choix des intervenants était sur le shéma du paté dalouette, une alouette ( les Pieds Noirs ), un cheval ( les ceusses « den face »...). . Le feu souvrait donc sur un Pieds Noirs « intelligent », entendez de ceux qui ont compris ( après coup ) le caractère inéluctable, souhaitable, moral , -et jen passe- de lindépendance algérienne. De ceux quon ne rencontre que quarante ans après et seulement sur les ondes de France Culture... puis témoignages de Français dAlgérie dont les interviewes avaient été caviardées au point quil nen restait que le plus anodin et rien de vraiment significatif .Il nous a été facile de vérifier que sur une heure dinterview auprès de chacun ,il nest ressorti que quelques minutes de parole, après les très orientés coups de ciseaux de nos censeurs. Foin des descriptions précises et étayées de lhorreur du 5 juillet à Oran, par exemple...foin de ce qui pourrait effaroucher les camarades du FLN..tout est lisse et neutre, seule lOAS est responsable des violences de cet été meurtrier... ne sont décrits que ses attentats, qui navaient dailleurs plus lieu à ce moment là, et tout est dit pour donner à penser que sans elle, tout se passait bien : les huit ans de terrorisme du FLN, les massacres collectifs, les enlèvements, les incendies, les viols, tout cela était bien sur négligeable....les chiffres des enlèvements dEuropéens comme ceux des civils abattus, drapeaux français en main, par les unités et les barbouzes gaullistes, tous minorés.... les mensonges les plus grotesques, comme les femmes de ménage tuées par leur patron, nous ont été servis comme une vérité .... on nen finirait plus de détailler les contre vérités émises.... Une mention spéciale simpose toutefois : un intervenant britannique, qui paraissait avoir lu lHistoire dans un imaginaire « Les Pieds Nickelés et la guerre dAlgérie », a toutefois ressorti comme vérité établie un des bobards les plus méprisables de cette période, celui sur les médecins dAlgérie accusés davoir pratiqué sur la population musulmane des expériences « pires que les nazis ». Rappelons ici lorigine de cette affirmation : en 1962 le FLN avait décidé d « éliminer» un chef de service de lhôpital de Mustapha à Alger, car ce spécialiste de chirurgie réparatrice , qui avait refait le visage des musulmans mutilés par les terroristes, était lauteur dun film montrant ces mutilations , produit à lONU lors du débat sur lAlgérie, et dun fascicule médical sur le sujet. Une machination fut donc montée à partir du cas réel dun enfant décédé dans son service après intervention sur un cas désesperé, et le professeur « condamné à mort » très officiellement sur les ondes de Radio Tunis, accusé de tuer les enfants musulmans..*.accusation si infâme que, en France même, seul le journal le Monde ce qui nétonnera personne osa la reprendre. Lépilogue, dailleurs, mérite dêtre rapporté : quelques mois après lindépendance, linterne musulman qui avait échafaudé laffaire ( un de ses élèves ! ) fit dire à son Patron quil était assuré dune brillante carrière sil voulait bien revenir dans son service dAlger ! plaidant que sa campagne de diffamation navait été quun acte de guerre et que la guerre était finie........Demandons nous tout de même comment le président Bouteflika vient se faire soigner dans un pays aux pratiques médicales si douteuses ?! De là on passe à linterview gratinée dun Pied Rouge bien connu, le Dr Chaulet, qui avait passé des années à Tunis à comploter activement contre la France. Cet honorable « résistant », les mains couvertes de sang français, reproche à ses confrères médecins hospitaliers davoir abandonné leurs malades musulmans pour se réfugier en France dans lété 62 ! ainsi donc ces médecins, menacés dans leur vie et leurs biens jusque dans lhôpital, après avoir compté ceux des leurs assassinés par le FLN, auraient du rester servir leurs assassins.... Ce même Chaulet avait été décrit il ya quelques mois dans la presse française en un article élogieux comme habitant « la luxueuse demeure dun Français dAlgérie » : pour parler clair, il vit dans une maison volée à un de ses compatriotes, ce qui lautorise sans doute à jouer les moralistes et à brandir le serment dHippocrate....comme à son épouse qui, décrivant avec ravissement lété 62 plein de joie et de soleil ( ! ) avait tout de même quelques craintes car « il restait encore quelques Pieds Noirs ! » Excusez nous ,Madame ..... Mentionnons pour la forme le témoignage de lineffable JF Kahn, qui reconnaissant ingénument quil était dans la plus totale ignorance, décrit avec force détails tout ce quil na pas vu et épilogue avec conviction sur les idées toutes faites quil sétait forgées avant daller sur place . Pour lui, les Pieds Noirs étaient les victimes - non du FLN, qualliez vous croire ? -.....de lOAS ! Passons sur les autres mensonges et insanités proférées dans ce document, il faudrait une autre émission de deux heures pour y répondre. Mais, pour en finir, citons seulement un trait qui éclaire lhonnêteté du réalisateur : à la fin , était donnée une bibliographie indicative. Lécrivain oranais Louis Martinez, auteur dune trilogie bien connue, avait été interviewé à ce titre pour lémission....et ses livres sont les seuls à navoir pas été cités ! Fermons le ban ; mais non sans rappeler que cette série de France ( sic ) Culture ( sic) est managée par le «spécialiste de la guerre dAlgérie »................. !
* à lusage des curieux, nous détenons le dossier
médical complet de laffaire |
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Monsieur Lionnel Luca
Monsieur le député, Je tiens à vous faire part de mon indignation en apprenant que le président algérien est venu se faire soigner en France, qui plus est, dans un hôpital militaire. Il est scandaleux que la France s'abaisse devant un personnage qui la traîne dans la boue ainsi que son armée. Il ne serait pas inutile de rappeler à M. Bouteflika que la France lui a laissé des écoles, des routes, des voies ferrées, des aéroports dont il ne dédaigne pas de se servir et des hôpitaux, en particulier, l'hôpital de Mustapha, à Alger, qui, en 1962, était l'un des plus modernes d'Europe. J'espère que vous et vos collègues saurez le rappeler à ceux qui refusent de reconnaître le rôle positif de la France en Algérie. Je vous prie d'agréer, monsieur le député, l'expression de mes salutations distinguées. Josseline Revel-Mouroz Centre d'Etudes Pied-Noir |
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