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ACTUALITÉ
- ANNÉE 2005 - 01/01/05 - 15/11/05.
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Chers Amis,
Dans les avancées récentes vers la reconnaissance
officielle de la responsabilité de l'Etat français
dans les drames survenus en Algérie de 1954 à
1962, l'article 2 de la loi du 23 février 2005 "portant
reconnaissance et contribution nationale en faveur des Français
rapatriés" associe pour la première fois
les victimes civiles tués ou blessées par le FLN
aux militaires "morts pour la France" .
Pour la première fois depuis 43 ans, des victimes civiles
et leurs parents ainsi que des familles de disparus venues de
toutes les provinces de France et de l'étranger seront
associés officiellement à cet hommage national.
C'est pourquoi nous vous demandons d'informer vos parents, vos
proches et vos amis, notamment ceux habitant à Paris
ou en région parisienne, pour qu'ils puissent témoigner
par leur présence leur solidarité à ces
familles.
Les invitations à la cérémonie du lundi
5 décembre, Quai Branly à Paris, sont à
demander auprès du Service du Protocole du Ministère
des Anciens Combattants - 37, rue de Bellechasse - 75007 Paris
- Tel : 01 44 42 10 00 - Fax : 01 44 42 10 49
ou auprès du Secrétariat de la Mission Interministérielle
aux Rapatriés - 96, Av de Suffren - 75015 Paris - Tel
01 53 69 50 00 / 50 02 - Fax : 01 53 69 55 47
Tenez-nous informés en cas de difficulté.
Avec nos dévouées amitiés
Bernard Coll
Secrétaire général de Jeune Pied-Noir.
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Info transmise également par Viviane Ezagouri
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PRIERE POUR LE NOUVEL AN
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0 Dieu, nous te prions au retour de l'année,
Que tu veuilles en grâce avec nous retourner
Et faire en ce pays le bonheur séjourner,
Par une heureuse paix qui nous soit tôt donnée.
Appointe des Français la querelle intestine,
Et fait cesser la lutte avec l'an passé ;
Garde nous de famine, et bien loin soit chassé
Le mal contagieux dont la mort est voisine.
Donne au printemps des fleurs et des fruits à l'automne,
Ne permets que l'hiver soit plus froid qu'il ne faut,
Des trois mois de l'été modère aussi
le chaud ;
Bref que toute l'année en sa course soit bonne.
C'est ores que tu dois, pauvre France affligée,
Une telle prière à ton Dieu présenter.
Et toute larmoyante à ses pieds te jeter,
Si des maux que tu sens tu veux être allégée.
Robert Estienne, poète du XVI° siècle.
Cette prière ne semble-t-elle pas d'actualité
en cette fin 2005 ?
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Cercle Algerianiste
FR3
M.Le redacteur en chef
Monsieur,
Vous avez cru devoir publier ces derniers jours un xème
document sur « la torture en Algérie »,
sujet inusable et névoquant que les crimes supposés
de lArmée française . Cette fois la parole
était donnée à lhistorien JC Jauffrey
qui a repris les accusations classiques, et vous avez donné
la parole à quelques intervenants.
Sans argumenter à nouveau dans ce débat
largement truqué, on peut rappeler quil ne peut
être conduit sans une définition élémentaire
: à partir du moment oû désigne du nom
de « torture » la paire de gifles ou la gégène
infligés en urgence à un poseur de bombe avéré,
et quon nomme « exaction » louverture,
par le sabre, du ventre dune femme enceinte parfaitement
innocente ( personne ne nie que ce fut une pratique courante
du FLN ), toute discussion est impossible.
Cest la dialectique implicite que vous avez employée.
Nous navons eu aucune peine à vérifier
que les temoignages produits ont été caviardés
jusquà leur faire dire exactement linverse
de ce quils exprimaient ( cas en particulier de Louis
Martinez )
Nous pouvons noter une fois de plus que les propos de
lhistorien très partial quest JC Jauffrey
ne pouvaient être contredits par personne puisque il
sagissait dun exposé et non dun débat,
meilleur moyen de verrouiller la question. Dailleurs
il na été question ni de la torture exercée
par le FLN, pourtant attestée par lui-même, ni
de celle qui fut pratiquée par les forces de gendarmerie
française à lencontre des membres de lOAS,
sur lesquelles pourtant les témoignages abondent.....
Une fois de plus votre station a fait oeuvre de propagande
( évidemment anti française ) et non dinformation.
Nous ne vous demandons même pas de monter une émission
de réponse, certains davance quelle serait
truquée comme celle ci.
Je ne peux que vous exprimer ici la désaffection
et le mepris que la plupart de nos concitoyens, de plus en
plus, éprouvent à lencontre dun
media malhonnête dont bientôt ils ne croiront
plus un traitre mot. Peut être pouvait il en être
autrement.....
Hyères le 21/11/2005 Le responsable CVR
M.LAGROT
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice,
le 18 novembre 2005
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Monsieur le Député,
J'ai lu attentivement l'exposé des motifs concernant
le dépôt d'une proposition de loi visant à
abroger l'article 4 de la loi du 23 février 2005.
Je souhaiterais apporter quelques remarques mais je ne vous
ferai pas l'injure de vous dire : " Vous avez juridiquement
tort parce que vous êtes politiquement minoritaire.
"
Tout d'abord, vous évoquez les grands principes de
la démocratie française mais il semblerait que
vous n'ayez pas remarqué que cette loi était
discriminatoire, puisque ne traitant pas à égalité
Harkis et Pieds-Noirs. D'autre part, s'il est vrai qu'il n'appartient
pas au législateur de décider des programmes
scolaires, il est, par conséquent, étonnant
qu'il n'y ait eu aucune réaction de votre part lors
du vote de la loi du 21 mai 2001, dont l'article 2 a été
systématiquement repris dans l'article 4 de cette loi,
que vous souhaitez abroger. Il y a là une incohérence
qui m'échappe. Je relève que " l'enseignement
doit être exemplaire " Justement, l'enseignement
concernant la colonisation et la guerre d'Algérie n'a
jamais été exemplaire. Loin s'en faut. Sinon
cette loi n'aurait pas eu lieu d'être. Vous affirmez
que les auteurs de cet amendement ont volontairement ignoré
la réalité. Est-ce à dire que vous détenez
la vérité et la connaissance exclusive de ce
sujet ? Je vous suggère de vous reporter à tous
les manuels d'histoire (publiés depuis plus de 40 ans)
et vous pourrez constater qu'on y a effectivement volontairement
ignoré la réalité. La torture y est abordée,
illustrée systématiquement par des ouvrages
de Francis Janson ou Henri Alleg, mais, curieusement, les
tortures infligées aux partisans de l'Algérie
française, notamment par les " barbouzes ",
dont personne aujourd'hui n'oserait nier l'existence, en sont
absentes.
Vous affirmez que " certains de nos compatriotes "
(qui sont-ils ?) sont incapables " d'assumer les conséquences
d'une décolonisation qui a engendré des relations
difficiles avec les populations des anciennes colonies ".
Vous commettez une erreur historique, que certains pourraient
appeler " négationnisme " en n'employant
pas le mot " départements français "
à propos de l'Algérie. Quant aux conséquences,
c'est-à-dire le retour catastrophique - et non prévu
- des Pieds Noirs, le refus d'accueillir les Harkis et la
décision de les parquer dans des camps entourés
de barbelés, n'est-ce pas à ceux qui ont provoqué
ces " conséquences " de les assumer ?
Je note, en passant, que ces " compatriotes " sont
condamnés par vous et vos amis comme, au mieux, des
débiles mentaux, qui n'ont pas votre lucidité,
au pire, comme des coupables. On ne saurait se montrer plus
respectueux des grands principes qui animent la démocratie
française.
D'autre part, je ne vois pas de quelles relations difficiles
il s'agit, puisque les habitants des anciennes colonies, après
avoir obtenu de haute lutte, et avec votre aide, leur indépendance,
se précipitent chez nous. Ils ne sont pas rancuniers,
ou alors sont-ils masochistes ? Mais peut-être fuient-ils
les tortures et massacres en tous genres qui ont lieu dans
leurs pays respectifs depuis leur " libre détermination
". Il suffit, également, d'écouter les
Algériens, les Tunisiens, les Marocains, entre autres,
qui ne vivent pas en France et qui s'expriment dans un français
limpide et de lire leurs journaux entièrement rédigés
en français pour se convaincre que la présence
de la France a sûrement joué un rôle positif.
Cependant, beaucoup plus grave est la menace implicite contenue
dans l'affirmation selon laquelle, le prétendu mépris
dont la France fait preuve " ne manquera pas de rejaillir
sur toutes les personnes issues de l'immigration ". On
ne peut s'empêcher de penser qu'il s'agit là
d'un encouragement à une révolte, illustrée
récemment par des émeutes d'une gravité
sans précédent qui, elles, remettent gravement
en cause " l'image et le rayonnement de la France. "
C'est pourquoi ce que vous appelez une injonction faite
aux historiens d'enseigner une histoire officielle est totalement
contraire à la vérité. La vision unilatérale
que l'on trouve dans tous les manuels scolaires ressemble
fort à une histoire officielle qui n'a retenu de la
colonisation que les aspects négatifs, sans parler
des historiens " officiels ", qui semblent avoir
l'exclusivité de la parole dans les média et
qui, par là-même, écrivent une histoire
officielle aux yeux du grand public.
Enfin, j'avoue ne pas très bien comprendre ce que
vous appelez " l'histoire algérienne de la France
". Il me semble indiscutable qu'il serait préférable
et plus proche de la vérité de parler de "
l'histoire française de l'Algérie ".
Je terminerai en disant qu'un traité " d'amitié
" entre la France et l'Algérie n'aurait aucun
point commun avec le traité de " coopération
" signé avec l'Allemagne en 1963 : Konrad Adenauer
n'avait jamais eu de liens avec le régime nazi. Je
souhaiterais également que vous méditiez cette
citation : " L'Algérie c'est la France et la France
ne reconnaîtra pas chez elle d'autre autorité
que la sienne. " (François Mitterrand - 7 novembre
1954)
Dans l'espoir que vous comprendrez que la vérité
historique a besoin de tous les témoignages, je vous
prie d'agréer, monsieur le député, l'expression
de mes salutations distinguées.
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A.N.F.A.N.O.M.A
Association Nationale des Français dAfrique
du Nord, dOutre-Mer et de leurs Amis
Siège social : 70 avenue de la Grande-Armée
75017 PARIS
Tel 01 45 74 09 91 Fax 01 45 74 83 01
Mesdames, Messieurs les Députés,
La loi du 23 février dernier, « en faveur
des Français rapatriés », si elle est
loin davoir comblé toutes nos attentes, a reconnu
en des termes particulièrement humains et chaleureux
luvre accomplie par nos ancêtres outre-mer
et les souffrances et les sacrifices qui nous ont été
infligés. Sur le plan moral, elle a spécialement
dans son article 4 salué le rôle positif de la
présence française outre-mer et particulièrement
en Afrique du Nord.
Cette reconnaissance va bien sûr à contre-courant
de la « pensée unique » qui imprègne
nos intellectuels et nos journalistes engagés et qui
a marqué plusieurs générations de nos
jeunes français par un enseignement univoque et partisan.
Depuis plus de quarante ans en effet, limage du colon
roulant en cadillac, le cigare entre les dents et cravachant
le fellah au passage imprègne les esprits. Quant à
la guerre dAlgérie, elle se borne dans la conscience
collective intoxiquée : pour ces mêmes colons,
au verre deau quils auraient vendu au malheureux
appelé venu les protéger, pour larmée
française à la pratique systématique
et sadique de la torture, enfin, pour la police parisienne
aux « nombreuses et innocentes victimes civiles »
noyées dans la Seine le 17 octobre 1961
Oubliés les bonbonnes de vin offertes, lassistance
médicale gratuite et linstituteur improvisé
sous son chapeau de brousse, gommées les centaines
de policiers tombés sur le territoire métropolitain
même, sous les coups du F.L.N., effacés enfin
les massacres de civils innocents, le terrorisme sanglant
et lholocauste des Harkis
Vouloir subitement changer de registre et dépeindre
la présence française avec ses ombres et ses
lumières, avec ses insuffisances certes mais avec ses
apports « positifs », voilà qui met en
fureur une clique dintellectuels engagés, quelques
associations bien connues, et le dernier carré des
« porteurs de valises » notoires. Voilà
surtout qui déclenche outre méditerranée
lire la plus irrationnelle qui soit, celle du président
Bouteflika qui mêle dans sa mémoire les fours
à chaux de Guelma et les chambres à gaz des
nazis
Folklore que tout cela, bien sûr
Mais aujourdhui surgit un risque plus grave : à
linitiative de M Jean-Marc Ayrault, le groupe socialiste
à lassemblée nationale vient de déposer
une proposition de loi qui, par lutilisation de la «
niche parlementaire » sera examinée le 29 novembre
prochain. Que des élus de la Nation lancent cette offensive
à lheure où sévit la crise sans
précédent qui agite nos banlieues relève
de linconscience et de lirresponsabilité.
Il serait catastrophique pour nous, Français rapatriés
dAlgérie bien évidemment, mais aussi pour
notre pays tout entier que soit annulé par un vote
acquis à la sauvette un article aussi important dune
loi que nous avons si longtemps attendue.
Nous nous permettons dattirer votre attention sur
limportance de ce vote, le 29 novembre prochain. Nous
comptons sur votre présence dans lhémicycle
ce jour-là.
Nous vous prions dagréer,Mesdames, Messieurs
les députés, lexpression de notre confiance.
La Secrétaire Générale Le Président
Membre du H.C..R Membre du H.C..R
Nicole Ferrandis-Delvarre Yves Sainsot
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Bonjour,
Le 14 novembre,un message a été adressé
à tous les députés UMP et UDF pour leur
demander d'être présents
lors du vote le 29 novembre.
Notre crainte, je vous l'ai déjà dit, est que
les députés de la majorité ne se mobilisent
pas et que la proposition de loi des socialistes passent.
Cet article 4 ennuie finalement beaucoup de monde, serait-il
étonnant que l'hémicycle soit vide d'un côté
ce jour là alors qu'il risque d'être garni par
les députés de gauche de l'autre côté?
Pour l'UMP voici l'accusé de réception, vous n'avez
qu'à cliquer dessus pour avoir l'adresse électronique.
Bon courage à tous
NICOLE DELVARRE
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ANFANOMA
Association Nationale des Français dAfrique
du Nord, dOutre-Mer et de leurs Amis
70 avenue de la Grande Armée
75017 PARIS
tel 01 45 74 09 91-Fax 01 45 74 83 01
10 novembre 2005
Monsieur Jean-Marc AYRAULT
Président du Groupe socialiste
à lAssemblée Nationale
Palais Bourbon
126 rue de lUniversité
75700 PARIS
Monsieur le Président,
Vous venez dannoncer, au nom de votre groupe parlementaire,
le dépôt dune proposition de loi tendant
à lannulation de larticle 4 de la loi du
23 février 2005. Cette proposition serait examinée
le 29 novembre prochain, par recours à votre «
niche parlementaire ».
Vous avez déclaré à loccasion
de cette annonce que cette loi « méconnaissait
la réalité de la colonisation » et était
de nature à mettre obstacle au traité damitié
en cours délaboration avec lAlgérie.
Si pour vous, établir des relations apaisées,
dEtat à Etat avec lAlgérie, passe
par lamnésie collective de tout ce que la France
y a fait de bien, vous faites fausse route. Les Français
rapatriés dAlgérie sont mieux placés
que vous pour connaître le rôle positif que leurs
ancêtres et eux-mêmes ont joué dans ce
pays. Ils nont pas oublié, eux, le rôle
de leurs médecins, de leurs instituteurs, de leurs
ingénieurs dans la préservation de la santé,
la formation des élites de ce pays et sa mise en valeur.
Ne pas accepter lexistence de ce volet « positif
» - alors quun tel rejet ne peut que nuire à
lamorce de cette « Amitié » recherchée
- témoigne dun sectarisme outrancier choquant
chez des élus de la Nation.
Nous étions habitués depuis plusieurs mois
à voir se déchaîner, chez nous les anciens
« porteurs de valises du FLN » et le groupe habituel
de quelques associations, intellectuels et journalistes engagés
toujours dans un seul sens, en Algérie le président
lui-même et ses proches, mais votre position aujourdhui
nous interpelle.
Sans doute convient-il de vous rappeler que vos représentants
en séance ont voté tous les amendements et refusé
de voter la loi elle-même « parce quelle
nallait pas assez loin » (point sur lequel nous
nous rejoignions).
Vous venez de porter un coup bas à la communauté
des Français rapatriés. Ils sauront sen
souvenir le moment venu. Comptez sur nous pour donner toute
la publicité nécessaire aux déclarations
qui accompagneront lexamen de votre proposition.
Je vous prie dagréer, Monsieur le Président
lexpression de ma profonde déception.
Le Président
Yves Sainsot
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LES PIEDS-NOIRS ATTAQUENT DALIL BOUBAKEUR
EN JUSTICE!
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32 ° congrès du Cercle Algérianiste
Maison des Rapatriés de Marseille
samedi 12 novembre 2005.
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Les Français
d'Algérie: du rejet à l'effacement
Quelles images pour un mémorial?
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COMITE VERITAS
B.P. 21
31620 FRONTON
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Fronton, le 10 novembre 2005
Monsieur Philippe DOUSTE BLAZY
Ministre des Affaires Etrangères
37 quai d'Orsay
75007 PARIS
Réf : Participation aux cérémonies
de commémoration du
1er novembre 1954
Monsieur le Ministre,
Je vous prie de trouver ci-joint copie de la lettre que notre
comité a adressée au Président de la République
à l'occasion du 1er novembre, pour nous, rapatriés
d'Algérie, date d'une Toussaint tragique ayant ouvert un
fleuve de sang parmi toutes les populations de ces départements
français, et principalement, dans la population musulmane.
De plus, comme tous mes compatriotes, sans doute, j'ai été
sidéré de prendre connaissance du message envoyé
par le Président Chirac à son homologue algérien
auquel il a adressé ses " plus sincères et chaleureuses
félicitations " à l'occasion, justement, de cette
Toussaint rouge !
Mais ma surprise et mon indignation ont été à
leur comble lorsque j'ai appris par le quotidien algérien
" El Watan " (édition du 9 novembre 2005) que vous-même,
Ministre des Affaires Etrangères, sans que rien ne vous y
oblige vous êtes allé commémorer l'anniversaire
du 1er novembre 1954, début de notre calvaire, et ceci en
plein Paris, au Pavillon Dauphine !
Après vous avoir reçu lors du Congrès VERITAS
de Toulouse, après avoir recueilli de vous la promesse formelle
de nous aider à rétablir une vérité
historique bafouée, après y avoir cru en vous voyant
agir comme principal initiateur de la loi du 23 février 2005,
il est paradoxal de vous voir, aujourd'hui, piétiner cette
même vérité, mépriser les victimes de
la tragédie algérienne et fouler aux pieds l'honneur
de vos compatriotes français d'Algérie !
Comment concevoir qu'un Président de la République
française et son Ministre des Affaires Etrangères
puissent féliciter un ancien terroriste pour cet anniversaire
sanglant commémorant, entre autres assassinats, celui d'un
instituteur français et d'un notable musulman ? L'apathie
du Chef de l'Etat, et la vôtre, devant les mensonges et les
insultes répétés du président algérien,
sont, j'en suis convaincu, une des causes de événements
actuels, car, connaissant parfaitement les musulmans, je sais que
ceux-ci demandent à être respectés, mais qu'ils
méprisent la faiblesse.
C'est d'ailleurs en grande partie, à la suite d'un tel
message que les violences ont pris l'ampleur que nous connaissons
actuellement, le message du Président français ayant
été largement diffusé par les médias
algériens, l'Omnium Maghrébin de Presse et La Tribune.
Vous comprendrez, Monsieur le Ministre, que nous soyons ulcérés
par l'égarement du Chef de l'Etat et le vôtre dans
cette affaire alors que tant des nôtres ont perdu la vie,
dans des circonstances souvent abominables, lors de ces tragiques
événements.
Imaginerait-on le Chef de l'Etat français adressant un
message de louanges aux héritiers du nazisme pour le début
tragique de la Shoa ? La situation est aussi répréhensible
: un Président français adressant, tout comme son
Ministre des Affaires Etrangères, des félicitations
pour commémorer le début d'un martyre français
!
Je pense, Monsieur le Ministre, qu'après réflexion,
vous comprendrez, mon indignation et celle de mes compatriotes,
et dans l'espoir de vous voir adopter une attitude plus digne,
Je réserve, aujourd'hui, l'expression de ma considération
hautement distinguée.
Joseph HATTAB PACHA
Ancien Maire de la Casbah
Ancien Conseiller Général
et dernier Président du Conseil Municipal
d'ALGER
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le Figaro de ce jour vient d'annoncer une proposition de loi
prévoyant l'annulation de l'article 4 de notre loi.
ce projet sera débattu le 29 novembre prochain à travers
leur "niche parlementaire".
L'ANFANOMA, LE CERCLE ALGERIANISTE, L'ASSOCIATION DES FAMILLES DES
VICTIMES DU 26 MARS 1962, LE RECOURS ont envoyé un communiqué
chacun.
A nous tous ensemble de monter au créneau pour engager l'épreuve
de force.
Voici les coordonnées de JM AYRAULT
jmayrault@assemblee-nationale.fr -
Télécopie : 02 40 95 64 31
Tenons nous informés réciproquement !
Bon courage à tous
Yves Sainsot,
Les socialistes contre «le rôle positif» des Français
d'Algérie
Guillaume Perrault
[10 novembre 2005]
RAPATRIÉS. Le groupe socialiste à
l'Assemblée nationale a déposé hier une proposition
de loi visant à abroger l'article 4 de la loi du 23 février
2005 «portant reconnaissance de la nation envers les rapatriés».
Adopté à l'initiative de Christian Vanneste (UMP,
Nord), cet article prévoit que les programmes scolaires devront
mettre l'accent sur «le rôle positif» des Français
outre-mer, «notamment en Afrique du Nord».
Le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, estime
que ce texte «ignore la réalité de la colonisation»
et veut contraindre l'Education nationale à enseigner «une
histoire officielle». Jean-Marc Ayrault a ajouté que
cet article «menace la signature d'un indispensable traité
d'amitié franco-algérien». La proposition de
loi du groupe PS sera débattue le 29 novembre dans le cadre
d'une «niche» parlementaire.
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...Mais il me semble que l'un a manqué
d'équité et de fraternité avec ces compatriotes
venus à leur coeur défendant de l'autre rive de la Méditerranée.1ls
étaient pour l'essentiel de condition modeste et ils ont été
eux aussi victimes du racisme. De la folie politique. De la lâcheté
ou de l'indifférence générales. De l'Histoire,
avec une majuscule pleine de sang.
Pour rester crédible, le" devoir de mémoire ne
doit pas être sélectif. N'oublions donc pas les "
pieds noirs ", ils auront été les grands floués
de la France d'après-guerre et leur tragédie fut la
page la plus sombre de la saga gaulliste. Je pensais à eux
mardi dernier, en allant déposer mon pot de chrysanthèmes
sur ma tombe de famille: leurs enfants n'ont pas pu fleurir les tombes
de leurs ancêtres. La blessure qui en résulte fatalement;
nous nous devons de la partager car ces morts qui reposent dans des
cimetières algériens étaient comme nous des Français.
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Dépêche du Midi, 06 novembre 2005;
article de Jean Tillinac.
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EST-CE POSSIBLE ??
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Message de félicitations de Jacques
Chirac à Bouteflika
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Dépêche de l'APS
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika
a reçu un message de félicitations de la part de son
homologue français, M. Jacques Chirac, à loccasion
du 51e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération.
À loccasion de la fête nationale algérienne,
je souhaite vous exprimer mes plus sincères et chaleureuses
félicitations ainsi que les meilleurs vux de bonheur
et de prospérité que je forme à votre intention
et à celle du peuple algérien, écrit
M. Chirac dans son message. Notre travail commun pour lenrichissement
de notre partenariat dexception nous a permis davancer
rapidement sur les principaux axes de la déclaration dAlger
que nous avons signée à loccasion de ma visite
dÉtat en mars 2003 et qui doit aboutir à la
conclusion dun traité damitié entre nos
deux pays, a-t-il indiqué. Dans la rénovation
en profondeur de notre relation bilatérale, votre rôle
a été déterminant et vous avez su uvrer
pour que les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés
en mars 2003 puissent trouver leur concrétisation, comme
le souhaitent nos deux peuples, a souligné le chef
de lÉtat français. Ces dernières
années, notre coopération sest développée
dans tous les domaines. À tous les niveaux, les contacts
se multiplient, associant politiques ou représentants de
la société civile à des liens humains et affectifs
de plus en plus forts, a ajouté président Chirac.
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Une proposition de résolution
tendant à créer une commission d'enquête relative
à la connaîssance du sort des Français disparus
durant la
guerre d' Algérie a été déposée
par Monsieur Jean Marc Roubaud député du Gard.
Cette proposition a été signée par d'autres députés
mais ce n'est pas suffisant( voir liste ci joint des signataires à
ce jour).
Nous avons rencontré M. Roubaud samedi 22 octobre, qui nous
a conseillé pour que cette commission d'enquête aboutisse,
de faire signer cette proposition par un maximum de députés,
*de tout bord.*
C'est la raison pour laquelle nous faisons appelle à tous nos
compatriotes et à toutes les associations Pieds Noirs de France
et Harkis pour qu'ils contactent leurs députés et les
incitent a venir conforter les signataires de cette proposition, pour
qu'elle soit validée par le bureau de l'Assemblée Nationale
et que le Gouvernement soit mis dans l'obligation de suivre ses élus.
A la veille de la signature du Traité d'Amitié, il est
absolument indispensable que le peuple Pied Noir et les Harkis sachent
enfin la vérité sur le sacrifice de plus de 3000 disparus,les
milliers de Pieds Noirs assassinés et les 150 000 Harkis et
leurs familles enlevés ou massacrés.
Ce qui implique:
- l'ouverture de toutes les archives Françaises et Algériennes
- leur accessibilité par les familles concernées.
- la recherche de témoins encore vivants en Algérie.
Nous comptons sur vous.
Comité des Disparus et Victimes du 5 juillet 1962 à
oran
Contact: Viviluz15@yahoo.fr ou barbateu@cegetel.fr
Diffusez ce message auprès de votre entourage. |
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Théoule - sur- mer 1° novembre 2005.
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Mémorial de Notre Dame d'Afrique.
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ASSOCIATION du MÉMORIAL de NOTRE DAME
D'AFRIQUE
Cérémonie du 1er novembre 2005 - Hommage aux drapeaux
Chers amis
Nous venons de vivre en ce 1er novembre 2005
et pour la 9ème année consécutive une cérémonie
pleine de souvenirs et d'émotion ressentie et partagée
dans l'atmosphère de recueillement du Mémorial.
Devant la superbe statue de Notre Dame d'Afrique
enfin terminée, c'est une grande satisfaction et une grande
joie que nous partageons aujourd'hui au pied de Marie, notre mère
du ciel. Cependant cette émotion ne doit pas altérer
ou influencer nos raisonnements et nos jugements.
Je veux rappeler ici mes propos du ler novembre
2004 concernant les cimetières, un sujet très sensible
où chacun a le droit d'avoir son point de vue, en évitant
soigneusement d'en faire une règle applicable par tous. Notre
libre arbitre nous commande la prudence et le discernement.
C'est pourquoi nous ne devons en aucun cas servir
de caution à cette initiative dont nous ne connaissons pas
toujours les réelles motivations qui peuvent être d'ordre
politiques ou matérielles. Cette retenue nous la devons par
respect à celles et ceux qui ont payé de leur vie
leur engagement et leur fidélité à la France
et qui voulaient précisément faire de tous les enfants
d'Algérie des Français à part entière
avec les mêmes droits, les mêmes devoirs et surtout
les mêmes lois.
N'oublions pas qu'un traité d'amitié
entre les présidents français et algérien est
en préparation et qu'il est accompagné de conditions
débiles, déshonorantes et donc inacceptables.
Notre association, dans sa vocation de "bonne"
mémoire, se doit de rappeler en ce 1er novembre que cette
date du début officiel de la guerre d'Algérie est
étroitement liée à celle du 8 mai 1945 (date
de la capitulation de l'année allemande). Ce jour là,
se déclenche une horrible et violente insurrection contre
les Européens et Musulmans français dans la région
de Sétif
Devant la brutalité, la soif de sang des
insurgés, la répression est rapide et ferme, car elle
s'inscrit dans un réflexe de légitime défense.
Cette date du 8 mai 45 marque le début réel de la
guerre d'Algérie.
Elle est en effet très souvent citée
et exploitée par les responsables algériens qui nous
accusent de crime de génocide, multipliant par 10 le nombre
réel des victimes parmi les émeutiers ivres de sang...
En réponse à ces affirmations mensongères,
de nombreuses réactions indignées, des mises au point
fermes se sont spontanément manifestées ces derniers
temps par des personnes jusque là silencieuses.
Nous ne citerons pas les propos méprisants
et insultants proférés par le président algérien
à l'encontre de la France et de ses réalisations en
Algérie. Dans ce contexte malveillant chargé de haine
et de rancur, il nous enjoint de faire "repentance",
le grand mot à la mode est lâché !
Un président d'association d'anciens combattants écrit
: "nous avons suffisamment aimé les populations d'Algérie
pour ne pas désirer une entente véritable aujourd'hui
avec elles... mais pas au prix d'une repentance unilatérale...
Si le peuple algérien a sa fierté, la nation française
a aussi sa dignité !..." Mais les mots ont?ils la même
signification ? Certainement pas. Puisque ce même président
propose à la France un traité dit d'amitié
! ...
43 ans après le grand naufrage, le gouvernement
français vient de voter la loi du 23 février 2005
qui consacre 5 articles sur 13 au Devoir de Mémoire, vocation
première de notre association.
Cette loi confirme la reconnaissance de la nation
envers celles et ceux qui ont participé à l'uvre
accomplie dans les départements d'Algérie et territoires
d'Outre?Mer. Elle reconnaît les souffrances et les sacrifices
endurés par les populations civiles des Français d'Algérie
dans toutes ses composantes et les Rapatriés.
La nation leur rend solennellement hommage et
fait, enfin, référence aux exactions commises, APRES
LE 19 MARS 1962 et précise "EN VIOLATION DES ACCORDS
D'EVIAN". Elle reconnaît enfin le rôle positif
de la présence française en AFN et Outre?Mer et encourage
son enseignement dans les programmes scolaires et universitaires
qui accordent à l'histoire et aux sacrifices des combattants
de l'armée française issus de ces territoires la place
éminente à laquelle ils ont droit !
Cette loi contient des éléments
qui nous semblent positifs quoi qu'insuffisants et même, si
sa promulgation en 2005 est bien tardive. Sachez cependant qu'elle
provoque chez nos habituels détracteurs un déchaînement
de vociférations imprégnées de haine et de
rage ! Ils exigent le retrait immédiat sans condition de
cette loi ! Cela nous promet chers amis encore bien du plaisir !
Par cette attitude d'anti France que nous connaissons que trop bien,
ils rejoignent leur allié et ami BOUTEFLIKA et sa repentance
!
Demander Pardon ?! On croît rêver
!... Cette terre a marécages, à moustiques et paludisme
transformée en jardin, en vignobles et en plantations d'agrumes,
de tabac, de blé et de géranium...
Demander Pardon pour avoir construit des routes
et des ponts, des voies ferrées, des gares, des aéroports,
des barrages et des ports !
Demander Pardon pour avoir instruit et soigné,
construit des écoles et des universités, des dispensaires
et des hôpitaux !
Demander Pardon pour avoir respecté tous
les cultes, construit des mosquées, des synagogues, des temples
et des églises !
Demander Pardon pour avoir construit, aménagé,
urbanisé, viabilisé les villages et les villes, les
places, les parcs et les jardins !
Demander Pardon pour avoir construit des gymnases,
des stades, des théâtres et des musées, mis
au jour et restauré les ruines romaines !
Demander Pardon pour avoir enseigné et
transmis la langue française, fourni à l'humanité
chercheurs, professeurs, Prix Nobel, écrivains, artistes
et grands soldats !
Demander Pardon pour avoir tracé des frontières
et donné un nom à cette Algérie qui n'existait
pas !
Demander Pardon d'avoir choisi la valise au cercueil
!
Demander Pardon d'avoir laissé nos morts
dans nos cimetières profanés et détruits !
Pardon aussi pour vous avoir proposé la
citoyenneté française et d'avoir espéré
que vous pouviez devenir nos frères dans cette Algérie
française qui se construisait.
Pardon et surtout de n'avoir pas réussi
dans notre combat en légitime défense au service de
notre terre d'Algérie... Cela aurait évité
à son peuple d'espérer aujourd'hui ce visa pour la
France comme une clef pour la vie et la liberté.
Claude Rochette Président
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"L'Algérie avait été
tirée d'une anarchie millénaire par la conquête
française. L'oeuvre accomplie est de celle dont nous pouvons
être fiers"
Charles de Gaulle 18 août 1947.
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APPEL AUX FRANCAIS
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Les Associations signataires de cet appel invitent tous les
Français à venir s'associer à l'hommage qui
sera rendu aux victimes de la Toussaint rouge du 1e novembre 1954
en Algérie.
A la veille du 51e anniversaire de ce crime terroriste et du
voyage annoncé du Chef de l'Etat français en Algérie,
des rumeurs courent sur l'éventualité d'une repentance
unilatérale de la France et ceci en l'absence de consultation
du Parlement et du Peuple français sur les mesures préalables
à la signature d'un traité d'amitié entre les
deux Etats.
Français souvenez-vous de toutes les victimes du terrorisme
FLN en Algérie et en France! La loi du 23 février
2005 reconnaît désormais la réalité de
ces crimes.
Cet hommage aura lieu à Paris le lundi 31 octobre 2005
à 11h30 précises au Monument National des Victimes
civiles et militaires de la Guerre d'Algérie, des Combats
du Maroc et de Tunisie (Pont d'Iéna - Tour Eiffel).
Diffusez cet appel. Informez plus particulièrement vos
amis de Paris et de la région parisienne. Venez nombreux.
Pour être informé : http://perso.wanadoo.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
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Texte sur le futur" traité franco-algérien"
qu'a envoyé l'association AJIR POUR LES HARKIS à
certains députés en leur demandant leur intervention
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CLIQUER:
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Depuis quarante trois ans que cela dure, pouvez-vous
diffuser cette photo dans votre entourage, pour montrer aux gens
comment les Français se moquent de nous avec la bénédiction
de tous les partis politiques et d'une grande majorité de
la population française.
C EST A NOUS A DEMANDER PARDON?
Viviane EZAGOURI et Marcel FERRERES
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La lettre de VERITAS N° 96 - octobre 2005.
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Midi Libre du 07/10/05
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Jusqu'où le Gouvernement français
s'abaissera- t-il devant Bouteflika ?
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Depuis des mois, Bouteflika, dont le peuple ne semble rêver
que de visas pour fuir son régime, se pose en donneur de
leçons et exerce un chantage intolérable. Pour faire
oublier à ses électeurs la faillite de la gestion
FLN, Bouteflika et ses ministres insultent régulièrement
les Français.
La France, selon eux, aurait " réduit à l'esclavage
des populations ", et les aurait " exterminées
" durant la colonisation. La France aurait construit et utilisé
en mai 1945 " des fours de la honte identiques aux fours crématoires
des nazis ". Une France qui ne " mériterait que
le mépris " du président Bouteflika.
Après avoir été traités de collabos
en 2000 par Bouteflika, en visite officielle à Paris, les
Harkis continuent à être considérés comme
des traîtres et leurs enfants sont invités à
renier leurs parents ! Les militaires français sont assimilés
à des " nazis "
Bouteflika exige comme préalable à tout traité
que la France " fasse acte de repentance pour les atrocités
de la période coloniale " et demande que des lois françaises
soient abrogées.
Face à cela, nos ministres et le Président de la République,
brillent par leur SILENCE. Ou, pire, continuent à implorer
Bouteflika de bien vouloir signer un traité d'amitié
! Il leur semble naturel que les seuls gestes viennent de la France.
Toutes les concessions, toutes les lâchetés semblent
bonnes pour obtenir ce traité ! Comme à EVIAN en 1962
!
M. Douste-Blazy qui semblait respecter la tragédie des Harkis,
qui avait déposé une proposition de loi pour reconnaître
l'uvre de la France et des Pieds Noirs en Algérie,
avale les couleuvres algériennes, semble prêt à
trahir ses engagements et laisser ainsi flétrir l 'honneur
de notre pays.
Tous les Français au courant de ce mauvais feuilleton, et
en particulier les Anciens Combattants, les Pieds Noirs et les Harkis
sont ECOEURES par l'absence de réaction à ces insultes
répétées. Ils ne sont pas contre un traité
d'amitié (avec le peuple et la nation qui ne doivent pas
être confondus avec son président, ses dirigeants et
le FLN) mais pas à n'importe quel prix.
L'amitié suppose d'abord un minimum de respect mutuel. Ce
n'est pas le cas !
Les marchés de dupes n'ont jamais été de la
grande politique.
Si Bouteflika n'est pas prêt à reconnaître les
crimes du FLN (massacres et enlèvements des dizaines de milliers
de Harkis et leurs familles, des milliers de Pieds Noirs après
les accords d'Evian ), s'il ne veut pas tourner la page en donnant
des gages sérieux (ouverture des archives algériennes,
libre circulation vers l'Algérie pour les Harkis et la responsabilité
du terrorisme du FLN dans l'engagement des Harkis ) alors, le traité
PEUT et DOIT attendre !
En qualité de Ministre des Affaires Etrangères,
M Douste-Blazy, vous DEVEZ réagir ! Vous représentez
la France et les Français.
Rassemblement pour exiger une réaction officielle à
la hauteur des insultes,
samedi 15 octobre de 13 à 15 h devant la Mairie de Toulouse
!
Interpellation adressée,
au Ministre des Affaires Etrangères
Philippe DOUSTE- BLAZY :
Jusqu'où le Gouvernement français s'abaissera-
t-il devant Bouteflika ?
AJIR pour les Harkis ( dépt 13 ) : 04 42 95 19 47 / 06 20
27 23 14
Collectif Aixois des rapatriés : 04 42 95 19 40
- Amitié OUI, Insultes NON
- le Respect avant l'Amitié
- L'Amitié c'est d'abord le Respect
- Un traité OUI, de nouveaux accords d 'Evian NON
- Douste-Blazy pense à nos morts, aux morts de la France
- Bouteflika, un ami ne fait pas de chantage
- Libre circulation des harkis
- Massacres/ Enlèvements en 1962 : 150 000 harkis 15 000
pieds noirs; pas d 'OUBLI.
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DISCOURS DE MONSIEUR HENRI LEROY MAIRE DE MANDELIEU-LA
NAPOULE VICE-PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL
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SAMEDI 1ER OCTOBRE 2005 CIMETIERE SAINT-JEAN
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Mesdames, Messieurs les membres de la famille du Capitaine Léopold
AYGUEPARSE en AFN - Colonel en fin de carrière
Monsieur le Président d'Ajir France,
Monsieur le Président de la Section UNC Harkis,
Monsieur le Président de l'Association des Anciens des SAS,
Messieurs les Présidents des Associations d'Anciens Combattants,
Mesdames, Messieurs,
Six jours après la célébration de la Journée
Nationale des Harkis, nous voilà réunis au cimetière
Saint-Jean de Mandelieu-La Napoule afin de nous recueillir devant
la sépulture d'un homme d'exception, l'Officier Léopold
AYGUEPARSE, Capitaine des SAS en Algérie en 1962, a désobéi
aux ordres des autorités françaises pour obéir
à l'impulsion de son cur, afin de rapatrier 196 harkis
et les soustraire à une mort certaine.
Le 1er novembre 1954, des Algériens indépendantistes
commettent des attentats, dont certains meurtriers. Ces événements
insurrectionnels interviennent dans une Algérie organisée
en trois départements français et profondément
divisée entre musulmans et citoyens français. Face
à l'insurrection, le Gouverneur Général à
Alger, Jacques SOUSTELLE, assisté du Général
PARLANGE, décide de remédier à la sous-administration
ancestrale et persistante de l'Algérie, en créant
les Sections Administratives Spéciales.
Le Gouverneur demande donc principalement à l'armée
de terre de détacher des officiers au service des Affaires
Algériennes, qui totaliseront à leur maximum 700 SAS.
Entre 1955 et 1960, ce sont au total, 4 000 officiers de courage
qui serviront dans les SAS. Les harkis se battront aux côtés
de l'armée Française avec une bravoure et une abnégation
de tous les instants. Cet engagement relève non seulement
d'un noble patriotisme mais aussi motivés contre des sévices
infligés par le FLN, ou encore d'un idéal politique.
Ces supplétifs français seront placés sous
l'autorité des SAS.
Les SAS représenteront l'autorité civile auprès
des communes. Partagés entre un idéal du genre humain
et la réalité de la tragédie algérienne,
elles ont contribué à forger dans le pays l'image
d'une France équitable. Elles ont, par exemple, fondé
des dispensaires et des écoles dans les villages, elles ont
entrepris la réforme communale de 1956 relative à
la pratique démocratique, elle ont encore instauré
l'Assistance Médicale Gratuite en partenariat avec la Croix-Rouge.
Aussi, dans l'indifférence de l'opinion métropolitaine
et en dépit de l'échec apparent de la gestion de la
crise algérienne, nous sommes en droit de penser que toutes
ces actions ne furent pas vaines. Le devoir de mémoire nous
anime à tous les instants
Il nous transcende face à des hommes de courage: les
Capitaines des SAS comme le fut Léopold AYGUEPARSE, leurs
sous-officiers et leurs personnels civils, harkis et moghaznis.
Ils n'ont cessé de protéger la population et notamment,
les plus démunis, au péril de leur vie. Quelle grande
et noble tache !
Nous devons aussi profiter de cette cérémonie
pour avoir une pensée émue à l'égard
des 760 membres des SAS morts pour leur idéal de justice,
d'égalité des droits ainsi que pour les blessés
encore plus nombreux.
En 1962, les accords d'Evian scellent l'indépendance
de l'Algérie. Les SAS sont d'abord isolées puis rapidement
dissoutes. Les moghaznis, les harkis et les groupes d'autodéfense
sont désarmés. Cependant, le cessez-le-feu avec le
FLN ne prévoit aucune protection à l'égard
des harkis, qui tout au long de cette guerre, se seront battus avec
foi pour la France.
C'est alors dans ce contexte d'isolement, que des officiers
SAS tentent de rapatrier en France des harkis en dépit des
consignes des autorités politiques et militaires françaises.
Ces efforts individuels ne réussiront certes que partiellement
mais permettront de sauver tout de même des centaines de vie
de harkis, hier combattants au service de l'intégration et
désormais bouc émissaires d'une Algérie indépendante.
Officier exemplaire, Léopold AYGUEPARSE s'inscrit parmi ces
hommes d'exception qui ont désobéi aux ordres. Ce
Capitaine des SAS a poursuivi son idéal humaniste. Pour son
honneur et celui de la France qu'il n'a jamais cessé de servir.
Dés la signature du cessez-le-feu le 19 mars 1962, il
a offert, à tous les harkis placés sous son commandement,
la possibilité d'être rapatriés en Métropole.
Il a ainsi fait venir en France, 196 harkis qui ont pu être
soustraits à une mort certaine.
Néanmoins, les harkis connaîtront une nouvelle
souffrance. La France, patrie des droits de l'homme, les marginalise,
les rejette et les exclut de la société. Quant aux
nombreux harkis restés en Algérie, ils illustrent
la tragédie de l'après-guerre et seront victimes d'assassinats
en violation absolue des accords d'Evian. Les historiens estiment,
qu'il s'agit en tout état de cause, de plusieurs dizaines
de milliers de victimes.
Aussi, aujourd'hui encore, des conflits sanglants sévissent
sur l'ensemble des continents. La communauté internationale
intervient avec la plupart du temps le soutien recherché
de la France et de son armée.
Dans ces situations compliquées, parfois désespérées,
des hommes et des femmes agissent au nom d'un idéal pour
renouer des liens avec des populations victimes, leur apporter une
protection matérielle, leur redonner la foi et l'espoir,
avant de construire ou de reconstruire avec elles ces pays en proie
à la guerre afin d'y implanter l'égalité, les
droits, la démocratie.
Ces hommes de courage sont les dignes héritiers des
harkis et des moghaznis. Puisse un hommage être rendu à
l'action de ces hommes. Puisse ce recueillement saluer la mémoire
de l'Officier Léopold AYGUEPARSE qui a participé à
jamais à la grandeur de l'armée française.
Puisse l'honneur des harkis être reconnu par la France et
tous les Français, vous qui avez renoncé à
vos origines pour servir votre idéal de la justice et de
l'égalité entre les hommes.
Je vous remercie.
Vive la France
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On aurait pu penser que pendant l'été, les vacances
seraient pour tout le monde! ! Eh! bien, non! Les terroristes visibles
ou invisibles, connus ou
inconnus, ne s'exilent pas au bord de la mer pour bronzer! Ils aiment
le monde et pour cause... Attentats à Londres, tentatives
ailleurs, avions qui s'écrasent au sol ou qui explosent en
vol (l'on évite de parler d'acte criminels !), les incendies
de forêt, eux aussi, très souvent criminels, le renvoi
des " colons " de la bande Gaza (histoire qui se répète
pour ceux qui étaient en Algérie), le manque d'eau
qui menace la planète,... La mort partout. Et puis, il y
a les évènements qui interviennent dans notre communauté.
Le 6 juillet, inauguration, dans le cimetière de Marignane,
de la stèle pour les" Combattants morts pour que vive
l' Algérie Française ", identique à celle
existant à Perpignan. Une odieuse campagne d'intoxication
commandée par des associations, telles que la Ligue des Droits
de l'Homme, le MRAP et autres grandes consciences, était
contre cet hommage. Il était demandé d'écrire
au Préfet des Bouches-du-Rhône, pour que cette commémoration
n'ait pas lieue. En appelant même, le peuple à descendre
dans la rue... Permis pour eux. Peu de monde, mais ce fut fait !
Allant dans leur sens, le Préfet, représentant de
l'Etat, recevant les ordres de son ministre de tutelle, le p'tit
Nicolas, signe un arrêté interdisant cette manifestation
qui représente" un risque sérieux et grave de
troubles à l'ordre public ". Ils ont raison, nous sommes
des voyous ne sachant nous tenir dans les lieux publics et particulièrement
lors de célébration de mémoire !
Et dans un cimetière de surcroît ! En sachant ce que
cela représente pour nous qui avons des tombes restées
sur une terre hostile ! Plainte a été déposée
par Jean-François COLLIN, président de l'A.D.I.M.A.D.
(association amicale pour la défense des intérêts
moraux et matériels des anciens détenus et exilés
politiques de l'Algérie Française), pour atteinte
à la liberté d'expression et à la liberté
de manifestation, mais le tribunal s'est rangé du côté
du Préfet. Ce dernier et le juge ont refusé d'entendre
le plaignant. Ah! Si c'était les gens qui ont combattu la
France, partout où elle les a aidés, c'était
différent! C'est peut-être ou sûrement, parce
que nous sommes... FRANÇAIS! Peut-être le crions-nous
un peu trop alors que la France, ou ce qu'il en reste, se moque
de nous ? Elle a quand même eu lieu cette inauguration! Et
de quelle manière! En présence des C.R.S. et de la
police qui étaient là. Comme là-bas ! Echauffourée,
interdiction de dépôt individuel de gerbes, qui ont
été apportées aux monument aux morts de l'outre-
mer, juste à côté. Mr MEKACHERA, ministre des
Anciens Combattants, déclarait" Ce projet de stèle
choque légitimement tous ceux qui sont attachés à
l'reuvre historique du général De Gaulle "...
(sic). Jacques CHIRAC, fils spirituel du grand homme, et son gouvernement,
rejettent pourtant sa politique en abdiquant la souveraineté
française en Europe, mais... se souviennent de lui pour défendre
son rôle dans l'abandon de l'Algérie Française.
Si je n'étais pas une femme, je dirai... " quels fumiers
" ! Et TFl qui s'emploie à planter sa lame vicieuse
en précisant que
l'érection de cette stèle était attribuée
aux nostalgiques de l'O.A.S. Toutes cérémonies de
mémoire le sont pour honorer et rappeler un passé,
alors pourquoi employer ce " nostalgique" et de "
l'O.A.S. " ? Devons-nous sélectionner notre mémoire
? Nos patriotes ? Nos morts ? On nous reconnaît déjà
tellement peu de choses ! " Pourquoi Jacques CHIRAC peut aller
à l'assemblée algérienne à ALGER, serrer
la main de Yacef Saadi et Zohra Drif, condamnés à
mort par la justice française pour des crimes abominables,
à grand renfort de télévision ? Et nous, nous
n'aurions pas le droit de nous recueillir devant la stèle,
sans publicité ni provocation ? " écrit Jean-François
COLLIN.
Pourquoi Bertrand DELANOE, maire de Paris, a eu le droit d'apposer
une plaque à la mémoire des terroristes du FLN tombés
dans la Seine, en octobre 1961 ? Comment peut-on supporter cette
politique faite de mensonges et d'intolérance à notre
égard ! Comment ne pas réagir aux propos tenus par
Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, qui dans
Paris Match, déclare: " Les Français d'Algérie,
dans leur ensemble, faisaient tout pour éliminer l'identité
musulmane et que l'intolérance des Pieds Noirs lui était
connue ". Ce personnage a, lui aussi, une mémoire sélective.
Doit-on lui rappeler les noms et lieux des différentes mosquées
à Alger ? Leur interdisions-nous la prière ? Jamais!
Et pourtant nous savions ce
qui se passait et se disait dans les mosquées ! Il n'y a
qu'à voir aujourd'hui...
Pour un homme de paix et de religion, ces propos racistes ne peuvent
qu'être choquant en désignant notre Communauté,
coupable une fois
de plus. Bien entendu! Suite à cela, silence du côté
du chef de l'Etat ou d'un membre de son gouvernement. Le Cercle
Algérianiste National, l'ANFANOMA et d'autres associations
comme les Enfants de l'Algérois, ont interpellé Philippe
DOUSTE-BLAZY, ministre des Affaires Etrangères, pour une
clarification de sa position, à la suite de ses déclarations
sur la loi du 23 février 2005portant sur l'action positive
des Rapatriés. Comment peut-on supporter le compte-rendu
tronqué par nos dirigeants, sur l'état des cimetières
d'Algérie, alors que la presse montre de larges photos de
tombes éventrées, profanées ! Pourquoi nos
gouvernants actuels veulent signer ce fameux traité d'amitié
avec l'Algérie, alors que le président algérien
continue à dénigrer l'reuvre française et bien
sûr, les 132 ans de sa présence ? En comparant les
français et les harkis à des nazis. Savez-vous, comment
il est surnommé par un grand éditorialiste d'un quotidien
marocain ? " Boutef, cette imposture algérienne"
ou " Les fourberies de Boutef " ou " L'homme le plus
machiavélique du Maghreb" ou encore " Le renard
politique "... Pourquoi ce même gouvernement français
lui donne-t-il tant de crédit ? Parce qu'il est comme lui
? Pourquoi met-il des gants pour s'adresser à lui ? Parce
qu'il a peur !!! Pourquoi va-t-il aider les investisseurs à
s'installer là-bas ?Nous vivons en permanence, une persécution
et un racisme qui ont pour nom: intérêts politiques,
financiers et électoraux, peur de ceux qui en imposant par
la force, attentats, provocations, et plus bassement, mais c'est
une manière de briser les bases, vols, viols... sans parler
de religion !
Et encore moins de mémoire, qui fait défaut à
nos gouvernants et à la France en général.
Francette MENDOZA "Aux Echos d'Alger" n° 90 -
septembre 2005
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A propos des " Responsabilités
des Historiens face à l'Histoire Coloniale "
(Le Monde du 25 septembre 2005)
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Une minorité d'historiens engagés, s'insurgent encore
une fois contre la fameuse loi du 23 février qui encourage
à reconnaître les aspects positifs de la colonisation
en général (ce qui n'empêche pas d'en étudier
les aspects négatifs).."Mais pourquoi se braquer exclusivement
sur l'Algérie ? Certainement parce qu'elle comportait une
relative population de peuplement avec une certaine influence importante
sur la population locale
non démentie de nos jours, comme le fût la présence
romaine en Gaule dont on a oublié aujourd'hui les exactions
parfois cruelles pour ne retenir que les bienfaits d'une "
civilisation gallo-romaine ",n'en déplaise à
tous les aigris " anti-colonialistes " .C'est ce que l'histoire
retiendra à plus ou moins long terme une fois les générations
du conflit disparues pour l'Algérie (processus en marche
qui fait rager ses dirigeants) .
On peut entrevoir cette approche esquissée dans la 2éme
partie de ce texte " bicéphale " qui a dû
être âprement négocié vu la qualité
de ses auteurs
Mais pourquoi ne pas évoquer, chers historiens, tous héritiers
éminents des " hussards de la République "
:comme l'écrit le docteur P.Cattin (lettre de Véritas
de sept 05) que des générations d'illustres français
.presque toujours de sensibilité de gauche ont célébré
" l'oeuvre civilisatrice coloniale " ? oui pendant plus
de 80 ans, l'immense majorité des autorités politiques,morales,philosophiques
et religieuses de la France ont soutenu activement cette politique
coloniale y compris " la ligue des droits de l'homme"
'..La Franc-maçonnerie de son côté dans le convent
du G.O. du 20 septembre 1923 proclamait " Nous affirmons que
l'oeuvre coloniale de la HI éme republique est une uvre
de civilisation ".Des personnalités aussi diverses que
l'humaniste Emest Renan, le socialiste Louis Blanc, le poète
Victor Hugo et plus tard l'homme politique Jean Jaurès célébrèrent
les vertus
humanitaires de l'oeuvre coloniale de la France !
Au parlement un " groupe colonial " fût formé
comprenant 200 députés dont 5 futurs présidents
de la République ! Ce groupe atteignit 250 membres dans la
chambre dite du Front Populaire élue en 1936 ! sans compter
les ardents colonialistes tels Jules Ferry et Léon Gambetta.
Mais cela relève après tout principalement d'une histoire
Franco-Française, ce qui ressort surtout de la première
partie de ce texte, c'est la haine à peine dissimulée
d'un supposé " lobby des français d'Algérie
" qui a bien peu de droit d'expression dans nos médias
du " Figaro " au " Monde " sans parler de la
télévision, sans aucun droit de réponse. Ces
pelés, ces galeux soumis à toutes les vindictes ,biens
souvent issus des carences ou des règlements de compte politiques
(le plus souvent contre-révolutionnaires) de la métropole
ne furent pas responsables de leur présence en Algérie
,pas plus que les descendants des tribus arabes hilaliennes dont
les pratiques ont submergé et ruiné ce pays berbéro-judéo-chrétien.
L'incompréhension avec le " lobby anti-colonialiste
"(dont certains ex suppôts de Pol-Pôt) vient de
là, qui cherche à masquer les échecs évidents
de son soutien aux révolutions tiers-mondistes et aux "lendemains
qui chantent " qui devaient en découler ..
Prenons garde de ne pas avoir à comptabiliser les victimes,
après les moments d'euphorie des Indépendances. Ce
sujet est toujours d'actualité et, devrait avant tout mobiliser
les historiens face à leurs " responsabilités
" évoquées en titre de l'article " Horizon
débat "(mais avec qui ?) du Monde
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Jean -François PAYA
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Faux et usage de faux : la méthode ARTE
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La station de TV ARTE présentait récemment, et en
rediffusion, une émission en deux épisodes, dite documentaire
( sic ) dun certain André Gazut, titrée «
La Pacification en Algérie ».
On a beau être blindé sur le sujet, après des
décennies de désinformation à sens unique,
on constate que cette production atteint des sommets dans le genre.
Exposée comme un plaidoyer politique, et comme telle appelant
une réponse, elle eut été recevable : présentée
comme un documentaire, elle est seulement révoltante, pour
qui a connu les évènements en question. Prétendant
raconter par le témoignage le déroulement de la guerre
dAlgérie, lauteur nous débite un récit
exclusivement centré sur les mensonges du pouvoir et, bien
sur, la torture.... imaginons la Grande Guerre racontée par
les témoignages de trois déserteurs et dun mutin,
complétés par la déposition de Mata-Hari et
assortis des commentaires du Kaiser et on aurait une idée
de la véracité de ce « documentaire »....
Dès le début, les assertions du film sont étayées
par des faux, en loccurrence des images dactualités
illustrant les évènements de Sétif en 1945
et qui nont rien à y voir...plus grave, des images
fortes dun soldat français censé abattre un
arabe, tournées pour la propagande du FLN par un producteur
aux USA et diffusées lors du débat à lONU
sur la question... fausses comme létaient les images
de moujahidin tournées en studio et présentées
à la gloire des combattants nationalistes.... et sans doute
la plupart des autres, que rien ne permet didentifier...
Bien entendu, tout lexposé tourne autour de la
torture, vue comme le point central de lévènement,
étant posé en principe que seule lArmée
française la pratiquée...alors, sans reprendre
ce débat aussi usé que truqué, disons une chose
bien simple : à partir du moment oû lon appelle
torture les gifles ou les piqures de gegenne infligées à
un assassin pour le faire parler et sauver des vies, et oû
lon nomme pudiquement sévices les supplices infligés
volontairement par des terroristes professionnels à de parfaits
innocents, il ny a plus de débat, mais un simple abus
de vocabulaire. Toute limposture est là ! on pourrait
ajouter que si on voulait faire létat des mauvais traitements
infligés aux agents ennemis, toutes les armées et
toutes les guerres y passeraient .....
Ce film est composé à partir de témoignages
dont les auteurs ne cachent pas quils étaient
« engagés » avant leur départ en Algérie,
communistes militants pour la plupart : il est donc clair que, suivant
la praxis marxiste, ils nont vu là-bas que ce quils
avaient décidé de voir, et sans doute rapporté
à la Presse sur commande. En revanche le cas, très
courant, dappelés partis avec le préjugé
« anticolonialiste » et totalement « retournés
» par le contact avec la réalité ne donne lieu
à aucun témoignage...
Cependant, ce « retournement » est fustigé
avec indignation lorsquon rapporte le cas de Guy Mollet, président
du conseil socialiste, le seul qui ait pris la peine de senquérir
sur place et qui réagit en conséquence après
avoir pris conscience des mensonges dont sabreuvait la gauche
française....on ne lui pardonnera pas davoir été
honnête !
A partir de là les mensonges de ce film senfilent
comme des perles : Gosselin nous racontant avec complaisance comment
le pouvoir trahissait les combattants en négociant en secret
avec la lie du terrorisme, et voulant nous faire avaler que l
arraisonnement de lavion de Ben Bella et consort sétait
fait sans que le gouvernement soit au courant : le général
de Bollardière présenté par sa femme comme
un héros, ce qui peut se comprendre, mais dissimulant pudiquement
les blâmes reçus dans sa carrière pour la mauvaise
tenue et linertie de ses unités. Evidemment, reconnaitre
que ses états dâme étaient plus lhabillage
moral de sa pusillanimité quune manifestation de grandeur
dâme eut été malvenu !
On ne nous épargne pas Germaine Tillon, inusable adversaire
de la France en Algérie, que son passé trouble ( ne
laisse-t-elle pas raconter quelle a écrit un opéra
en déportation ? !!! ) ne pousse pas à la discrétion,
exposant ses contacts avec le poseur de bombes Yacef Saadi, mais
sans se vanter davoir été superbement roulée
dans la farine... le Yacef lui même, interviewé, racontant
combien il était triste pour ses victimes ; mais lui, au
moins, avait du mal à retenir son hilarité....
On a droit aussi à la statue du Commandeur : Messmer en personne,
le bourreau des harki, grand donneur de leçons, prétendant
ignorer ce qui se passait lors de son mandat de premier ministre
! On passera sur les opinions des ignares et des faux témoins,
comme ce commentateur très sérieux des fameux camps
de regroupements , qui en double gaillardement le nombre, et qui
les qualifie de «camps de concentration », avec tout
le poids dhorreur attaché à ce terme : mais
en négligeant le fait quils étaient parfois
demandés par la population rançonnée par le
FLN, et sans nous expliquer comment, après lindépendance,
beaucoup se sont retrouvés « villages socialistes »
! . Imagine-t-on Dachau village socialiste ?! etc. etc.
Une des indignations de ces messieurs mérite quon sy
arrête , lorsquil est question des Lois de la guerre
qui nauraient pas été respectées, à
propos du traitement des prisonniers : outre le fait que les dits
prisonniers ont été internés dans des camps
connus de tous et accessibles à la Croix Rouge , de quelle
Loi pouvaient se prévaloir ceux qui ne faisaient pas la guerre,
mais pratiquaient sans uniforme le terrorisme le plus aveugle et
le plus bestial ? Quant aux inspecteurs des batailles finies qui
se félicitent aujourdhui que le parlement ait donné
le nom de Guerre à ce conflit, ont ils songé que,
dans ce cas à lépoque des faits, ils se seraient
tous retrouvés devant un Tribunal militaire ?...Rappelons
aussi que, des prisonniers faits par le FLN, moins de 2% ont été
retrouvés vivants....
Indignation de commande aussi, de ce scrupuleux moraliste qui dénonce
la « contradiction » quil voit dans la mission
de pacification lorsquelle saccompagne dopérations
militaires. Pourquoi serait il contradictoire déliminer
ceux qui sabotent tout effort de mise en valeur, de progrès
social et damélioration des conditions de vie si lon
veut arriver à ces buts ? la Pacification ( un mot qui nest
pas nouveau chez nous ) est peut être justement une notion
typiquement française, dont nous aurions plutôt lieu
dêtre fiers. En tous cas le FLN, lui, ne sy trompait
pas et ny voyait aucune contradiction ! mais Gazut, lui, appelle
ça « le sale boulot »...
Dans ces élucubrations qui prétendent retracer
la guerre dAlgérie, pas un seul des centaines de milliers
dappelés qui firent leur devoir normalement , dans
les unités opérationnelles ou dans des fonctions «
civiles » nest appelé à raconter «
son » Algérie ; pas un seul militaire engagé,
pas un Harki, pas un villageois armé....mieux encore : pendant
deux heures démission sur le drame de ce pays français,
le mot « Français dAlgérie » nest
pas prononcé une seule fois !
La dernière image, trois secondes, un paquebot dans le
port dAlger, est commentée ainsi : « la minorité
européenne quitte le pays »...épitaphe méprisante
dun peuple sans importance pour un évènement
insignifiant !
Alors, quun fou furieux raconte à sa façon,
par le faux et lusage de faux, des évènements
dont tout laisse à penser quil ne les a connus que
de très loin, est chose assez commune et ne mériterait
que le mépris. Quun grand media, vivant en grande partie
de largent du contribuable, le diffuse sans réserves
en le présentant comme un documentaire et sans ouverture
à la contradiction, est une toute autre affaire, qui touche
à lhonnêteté de linformation.
Mais là, on sait bien quon va les voir pliés
en deux devant ce mot suranné, ARTE et aussi les journalistes
qui, à linstar de TELERAMA annoncent le film avec des
louanges fleurant bon la flagornerie....
M.LAGROT
Responsable CVR
Hyères le 1/9/05
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VA-T-IL LA FERMER ?
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On veut bien croire que le sieur Bouteflika ait des problèmes
de tous ordres dans son pays : Chômage endémique, dette
extérieure colossale, agriculture et élevage défaillants,
sous industrialisation, balance des paiements négative malgré
la manne du pétrole et du gaz, démographie galopante,
approvisionnement en eau potable catastrophique, tourisme quasi
inexistant hormis un millier de Pieds Noirs nostalgiques, maintenance
du parc immobilier inconnue, guerre civilo-religieuse latente et
permanente, mais enfin, va-t-il arrêter d'insulter la France
?
Faut-il lui rappeler :
-qu'il n'y avait rien en Algérie en 1830 qui puisse dire
que c'était une nation ou un pays ?
-que la France avait asséché les marécages
de la Mitidja pour en faire un riche verger, faisant disparaître
à jamais la malaria ?
-qu'elle avait construit des ports, des aéroports, des
routes, des villes, des hôpitaux, des écoles, une Faculté
à la renommée internationale?
-qu'elle lui a fait cadeau du Pétrole et du Gaz -car
le Sahara n'était pas à l'ordre du jour des négociations
des accords d'Evian-, d'une compagnie d'aviation, d'un réseau
ferré et de trains, de compagnies d'autobus, d'une chaîne
de Radio Télévision, d'immeubles équipés,
de fermes et de leur matériel ?
-qu'elle lui a laissé une population saine et vaccinée
?
En un mot, la France a laissé un pays clés en
main. Qu'en ont-ils fait, lui et ses prédécesseurs,
malgré les millions de milliards d'Euros que, grâce
à nos impôts, la France déverse sur ce pays
en guise de compensation depuis 1962 ?
Faut-il lui rappeler aussi le nombre de bombes que ses amis du FLN
ont déposées dans des squares, des magasins, des brasseries,
des stades, des églises, aux arrêts d'autobus, dans
des trains, (Les terroristes musulmans actuels n'ont rien inventé),
le nombre de fermes incendiées, le nombre de villages où
les populations sans défense, ont été égorgées,
les femmes violées, les hommes émasculés après
avoir été torturés ?
Il faudrait aussi que ce monsieur réapprenne à
compter car je n'arrive pas à comprendre comment l'on peut
faire 45 000 morts dans une ville comme Sétif qui n'en avait
pas 20 000 en 1945 et comment la France a pu utiliser des hélicoptères
quand ils n'existaient pas encore ?
Si l'on faisait la somme de tous les tués annoncés
par son gouvernement et sa presse, relayée par les médias
de France, on pourrait se demander pourquoi les Pieds-Noirs ont
quitté leur pays. Il ne devait rester qu'eux en 1962
Même
si une seule personne tuée était de trop.
Il devrait aussi retourner à l'école pour réviser
l'histoire de son pays. L'Algérie n'a jamais été
une nation indépendante et n'a pris son nom que depuis l'arrivée
des Français.
Faut il lui rappeler que c'étaient les Turcs qui régnaient
à coups de cimeterre sur cette partie de l'Afrique en 1830
?
Faut-il lui rappeler que les Espagnols étaient en Oranie
au 15° Siècle après que les rois catholiques aient
chassé d'Espagne les envahisseurs Arabes, malheureusement
trop longtemps après Charles Martel en France ?
Et que bien avant les Turcs, les Romains avaient tenté de
civiliser cette contrée, les nombreux vestiges comme Tipaza,
Cherchell, Djemila, Timgad, entre autres en sont la preuve. Alger,
même, s'appelait Icosium.
Qu'il demande dans ce cas des excuses aux Italiens, à la
Turquie, à l'Espagne pour avoir occupé cette terre
!
Ce petit monsieur accuse la France de tous les maux, mais la
France a-t-elle pris exemple dans son Empire sur les Anglais, les
Portugais ou Espagnols qui, en Amérique du Nord, en Afrique
du Sud, en Australie ou en Nouvelle Zélande pour les uns,
en Amérique du Sud pour les autres, ont parqué dans
des réserves, voire éradiqué les populations
autochtones entières ? Je suis sur du contraire..
Quel sera l'homme politique français, Président ou
Ministre, qui aura enfin le courage de lui fermer officiellement
son caquet ?
Mais la France est si faible et peureuse au niveau international
qu'elle a laissé ce petit monsieur l'insulter dans l'enceinte
même de son Parlement. Depuis plus de quarante ans, les rapatriés
d'Algérie nous mettent en garde, mais en vain
Tant pis
pour la France, notre pays, elle va le faire payer très cher
à nos enfants.
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Julien Negui
Paris Match N° 2932 du 28 juillet au 3 Août 2005 Page
106.
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RACINES DU TERRORISME ISLAMIQUE
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Toute la presse s'intérroge sur « les racines du
terrorisme islamique", certains {" Le Figaro » du
15 Juillet 2005} vont les chercher dans... la chute du mur de Berlin!
Thomas Vallières, dans le dernier « Marianne"
(N° 430) commence plus opportunément par « des
prémices algériens, avec le G.I.A. des années
90 ».
Allez... Encore un effort... Remontez plus haut: Tout le monde oublie
que le terrorisme, pour la première fois dans l'Histoire,
fut « apparemment » vainqueur lors de la guerre
d'Algérie, même s'il s'agissait surtout d'une capitulation
politique voulue et organisée par le pouvoir gaulliste...
A partir de ce fait, la mythologie d'une victoire de l'action terroriste
prit naissance dans le monde musulman, pour se perpétuer
et se retourner, aujourd'hui, contre ses « sponsors russes,
anglais, américains et autres de l'époque!
Mais personne, à de rares exceptions, ne s'est beaucoup préoccupé
des victimes et des milliers de « disparus" européens
et musulmans, enlevés surtout après la fin des hostilités
et de l'Indépendance, exactions sanglantes que rien ne justifiait,
alors qu'une amnistie réciproque avait été
entérinée par le réfèrendum du 1°
juillet en réfèrence aux « accords d'Evian "
: la duplicité fut patente, une des racines du mal aussi.
Jean-François PAYA
Historien
( in la lettre de Véritas n° 95 septembre 2005)
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Echange de courrier entre Josseline Revel-Mouroz
et M. Liauzu.
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Monsieur, Nice, le 8 septembre 2005
J'ai trouvé votre lettre au retour de courtes vacances
et je dois dire votre changement de ton m'a laissée pour
le moins perplexe. Je ne sais d'ailleurs pas très bien si
cette lettre, où j'ai relevé de nombreuses confusions,
m'est bien adressée puisque j'ai droit alternativement à
la 2e et à la 3e personne du singulier. C'est donc à
vous que je répondrai, comme je l'ai fit jusqu'à présent.
Vous m'accusez gratuitement de ne pas accepter un débat quand
il me déplaît. Mais, je me permets de vous faire remarquer
que vous n'avez répondu à aucune des questions importantes
que je vous ai posées : les barbouzes et la torture, le référendum
anti-constitutionnel du 8 avril 1962, la présence de votre
collègue Minne dans une université française
(il y a eu aussi Bourdarel), le caractère discriminatoire
de la loi du 23 février 2005
Vous m'accusez ensuite de vous avoir insulté. Je me demande
si vous n'avez pas lu mes lettres avec des verres déformants
: vous pouvez reprendre chacune de mes phrases, vous n'y trouverez
pas l'ombre du commencement d'une insulte, même à l'encre
sympathique. Il s'agit donc d'un procès d'intention. Vous
vous plaignez d'insultes que vous avez attribuées d'abord
à l'ADIMAD et ensuite à l'Echo. C'est à leurs
auteurs qu'il faut vous adresser, ils vous répondront.
Vous m'accusez également de dire que " Mohamed Duval
" était un fellagha. Quelle outrance ! Et surtout quelle
contre-vérité de la part de quelqu'un qui a le privilège
de pouvoir juger de toute sa hauteur les gens dont il ne partage
pas l'avis et dont le métier consiste à fonder ses
certitudes sur l'étude objective de documents. J'ai simplement
dit, et je le répète, que s'il avait le droit de rêver
d'une Algérie plurielle et fraternelle (on sait aujourd'hui
ce que le rêve est devenu), Monseigneur Duval n'avait pas
le droit, ne serait-ce qu'en tant que chrétien, de soutenir,
même moralement, les poseurs de bombes et des auteurs de crimes
de guerre.
Me voilà donc clouée au pilori sans autre forme
de procès, en dépit (ou à cause) du "
privilège " qui est le mien : je suis descendante de
plusieurs générations en Algérie (et pas en
Afrique du Nord, la nuance est de taille), privilège qui
m'a permis de voir les cadavres et les corps mutilés d'hommes,
de femmes, d'enfants après l'explosion d'un lampadaire au
carrefour de l'Agha et d'une bombe à la Cafétéria,
de voir une foule de civils innocents se faire massacrer à
l'arme automatique le 26 mars 1962, de voir une de mes tantes amputée
des deux mains et de perdre un ami d'enfance, enlevé le 4
mai 1962 et toujours disparu
J'ai eu aussi le privilège
de me faire traiter de " bougnoule " (eh oui, on est toujours
le bougnoule de quelqu'un) en arrivant dans la mère-patrie,
en juin 1962, par des gens dont la seule excuse était d'avoir
été désinformés pendant des années,
vous savez par qui et comment.
Si je comprends bien, je n'ai pas le privilège d'appartenir
à une caste supérieure qui ne se prend pas (en toute
modestie) pour le sel de la terre et me voilà rejetée,
sans ménagements, dans la " tribu " des ultras
(les peuples qui vivent encore en tribus apprécieront le
compliment). Ultra quoi, au fait ? A-t-on jamais utilisé
les termes d'ultras ou de " nostalgiques de l'Alsace et de
la Lorraine françaises " ?
En matière d'arrogance, je crois, là encore, que nous
vivons probablement sur deux planètes différentes.
En effet, j'ai vu et entendu à la radio, à la télévision,
au cinéma, des gens qui semblent s'être octroyé
le monopole de la représentation des Pieds-Noirs, alors qu'ils
ont quitté l'Algérie à l'âge de 6 mois
ou 2 ans, quand ils ne l'ont pas quittée dans les années
40 ou 50, avant le début des " événements
". En ce qui concerne la représentation des harkis,
il y a chez eux suffisamment de gens intelligents, comme Mohand
Hamoumou ou Mohamed Haddouche, sans qu'ils aient besoin de quiconque
pour les représenter. Je crois, d'ailleurs, être la
première à leur avoir donné la parole dans
un colloque, il y a dix ans. Je peux dire, aussi, que je les ai
soutenus quand ils ont fait de nombreuses grèves de la faim
ou des manifestations, à Paris ou ailleurs, et, en dehors
de gens de ma " tribu ", je n'ai vu aucun des " privilégiés
" qui ont tout compris mais qui se sont réveillés
un peu tard à propos du traitement inique dont les Harkis
et leurs familles ont été victimes. Il n'est pas inintéressant
de se rappeler qui était Président de la République,
à l'époque.
Quant à une prétendue comparaison entre Jeune
Nation et la LDH, elle est d'autant plus aberrante qu'elle n'existe
que dans votre imagination. Pour dialoguer, il faut aussi un minimum
de bonne foi. Je ne connais quasiment rien de Jeune Nation, sinon
le nom de Pierre Sidos et je sais (comme vous, probablement) qu'entre
Jeune Nation et, au moins, un ancien chef de l'OAS - Jean-Jacques
Susini - ce n'était pas le grand amour. Il y a eu, Dieu merci,
des gens honnêtes, dans tous les camps, et pas seulement celui
de l'extrême droite, qui ont compris très tôt
que le FLN était un parti totalitaire et qu'il n'en sortirait
rien de bon pour l'Algérie et ses habitants. Je ne pense
pas que Robert Lacoste ou Jacques Soustelle puissent être
rangés dans le camp de l'extrême droite et pourtant,
les critiques et les insultes ne leur ont pas été
épargnées dans leurs camps respectifs.
En ce qui concerne la LDH, qui ne se prend pas pour le sel de la
terre, mais qui semble, avec le MRAP, la LICRA et SOS Racisme, détenir
le monopole de l'antiracisme, qu'a-t-elle dit ou fait contre les
propos délirants de Bouteflika contre la France et contre
les Harkis ? A-t-elle apprécié la pièce Au
nom du Père ? A-t-elle réagi aux récents propos
discriminatoires et quasiment racistes de Dalil Boubakeur contre
les Pieds-Noirs ?
Il faut, dites vous, dépasser les drames qui se sont
produits il y a un demi-siècle. Pensez-vous qu'il soit décent
de demander ce genre de chose aux parents, encore vivants, dont
les enfants ont été massacrés ou aux enfants,
encore vivants, dont les parents se sont suicidés ou sont
morts de chagrin ?
Il faut, dites vous, ne pas s'enfermer dans le rôle de victime.
Evidemment, nous aurions tort de nous considérer comme des
victimes alors que nous sommes traités avec tant d'égards,
tant de compassion et tant d'objectivité par tous les média
(où nous sommes si souvent invités). Nous aurions
tort d'être ahuris lorsqu'une présentatrice de la télévision
affirme froidement, en présence de deux historiens, que le
chaos de 1962 a été la conséquence du mot d'ordre
de l'OAS : " La valise ou le cercueil ". Nous aurions
tort d'être indignés lorsque les deux éminents
historiens ne bronchent pas devant une telle imbécillité
(ou malhonnêteté).
Autrement dit, nous n'avons qu'un droit : celui de nous taire, parce
que nous ne sommes pas dans le camp des vainqueurs. Vae victis.
Vous ironisez sur le fait que nous considérons De Gaulle
comme le responsable de nos malheurs. Je persiste à dire
qu'il est responsable de nos plus grands malheurs, en dehors de
ceux inhérents à une guerre. Il s'est servi de nous,
et personne n'ose le nier, pour revenir au pouvoir avec l'aide de
ses amis (n'oublions pas Le Courrier de la Colère qui incitait
les Pieds-Noirs à l'insurrection AVANT mai 58). S'il avait
eu le courage de dire qu'il ne croyait pas à l'Algérie
française dès 58, combien de milliers de vies, combien
d'horreurs auraient pu être épargnées ? Et la
débâcle de 62 aurait pu être évitée.
Devons-nous dire le contraire parce que nous appartenons à
la tribu que vous semblez tant mépriser ? Vous avez vous-même
reconnu qu'il nous avait menti et nous avait trahis. Devons-nous
dire le contraire de ce que dit Hocine Aït Ahmed ? C'est bien
lui, pourtant, qui nous considère comme des victimes innocentes
de crimes de guerre dont l'Algérie devra répondre.
Cette déclaration courageuse, au risque de vous décevoir,
circule depuis longtemps dans notre tribu et suscite l'admiration
pour son courage et une petite lueur d'espoir. Mais Aït Ahmed
n'est pas au pouvoir
Et ce n'est malheureusement pas avec
lui que sera signé le traité d'amitié, dont
on se demande de quelle amitié il s'agit après les
propos abracadabrantesques de Bouteflika qui semblent avoir laissé
de marbre quasiment toute la classe politique française.
Quant à Jupiter, que vous appelez à la rescousse,
ceux qu'il veut perdre, il ne les rend pas aveugles mais fous (Quos
vult perdere, Jupiter dementat). Autrement dit, il faudrait envoyer
ceux de ma tribu qui refusent une histoire officielle dans des asiles
psychiatriques, comme Big Brother le faisait avec ses " ultras
", au bon vieux temps du paradis soviétique. C'est l'Histoire
qui jugera, et non certains historiens.
Avec mes meilleurs sentiments.
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 8 juillet 2005
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice Nice, le 18 août 2005
à
Monsieur Liauzu
Monsieur,
Si le besoin de dialogue, et, surtout le besoin d'être
écouté, est bien réel, je dois avouer que je
me sens gagner par le découragement. En effet, je retrouve,
sous votre plume, tous les vieux clichés qu'on nous ressert
ad nauseam depuis plus de 50 ans et qui offrent aux ignorants une
justification à leur mépris et à la haine de
" l'image débraillée et braillarde " des
Pieds-Noirs, pour reprendre l'expression élégante,
impartiale et " républicaine " de M. Manceron
Comment pouvez-vous écrire sérieusement que les Européens
se sont enfermés dans la dépendance des " ultras
" et des " gros colons " ? Etions-nous stupides au
point de ne pas savoir tout seuls ce que nous voulions ? Avions-nous
vraiment besoin qu'on nous explique ce que préparait le discours
du 16 septembre, après avoir entendu " Moi vivant, jamais
le drapeau FLN ne flottera sur l'Algérie " ? N'avions-nous
pas prévu (hélas) les événements sanglants
qui ne manqueraient pas d'accompagner l'indépendance et que
" le visionnaire " n'avait pas envisagés ?
Vous reconnaissez que la gauche avait été " prévenue
", le mot est faible, contre les Pieds-Noirs (ces " petits
Blancs ", objets du mépris des chantres de la justice
et de la tolérance). Mais par qui avait-elle été
prévenue, si ce n'est par elle-même ? Les exemples
sont innombrables de ce que vous appelez un " préjugé
ethnique " et qui, en réalité, relève
de sentiments assimilables au racisme puisqu'il exprime, vis-à-vis
de notre communauté, une supériorité ethnique.
Je crois que c'est Pierre Nora qui a écrit que l'Algérie
était " un désert culturel parfumé d'anisette
". Merci pour Camus, Roblès, Edmond Brua, Robert Merle,
nos peintres, nos musiciens, nos universitaires.
Quant à l'obsession du putsch de type franquiste (pourquoi
pas castriste ? Serait-il plus acceptable ?), elle n'est fondée
que sur des fantasmes et elle n'a été que le prétexte
de monter l'opinion contre nous et de justifier tous les moyens
- y compris la torture et la peine de mort - qui ont été
utilisés pour nous faire taire. Les partisans de l'Algérie
française, vous le savez bien, n'avaient rien à voir
avec telle ou telle idéologie. Bab el Oued était un
fief communiste, qui a basculé du côté de l'OAS,
comme l'immense majorité des Pieds-Noirs, parce que c'était
la solution du désespoir. En outre, je me suis toujours étonnée
de voir ceux qui sont obsédés par le nationalisme
français, de Pierre Sidos, par exemple, exalter le nationalisme
ailleurs, comme celui du FLN. Quand De Gaulle a déclaré
: " Ce n'est pas à mon âge que je vais commencer
une carrière de dictateur ", tout le mode a ri servilement
et a fait semblant de le croire. Pourquoi Raoul Salan, officier
le plus décoré de France, aurait-il mis en péril
une fin de carrière brillante et une retraite tranquille
pour se lancer dans une aventure où il avait tout à
perdre, y compris la vie ? Comment ne pas trouver grotesque le fait
de débaptiser le Carrefour Général Salan à
Toulon, sous prétexte qu'il n'était que colonel lorsqu'il
a libéré cette ville ? Nous aurions pu exiger qu'on
débaptise toutes les rues Général De Gaulle,
en raison du nombre plus que restreint de ses exploits militaires
(il ne faudrait pas oublier la fuite à Baden Baden).
Vous demandez s'il était possible de maintenir une communauté
française coexistant avec une majorité de musulmans.
Mais si De Gaulle a voulu l'indépendance, c'est pour une
raison opposée. Tout le monde connaît les propos de
De Gaulle, reproduits par Alain Peyrefitte : " Les Arabes sont
des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez
que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans,
qui demain seront 20 millions et après-demain 40 ? "
Imaginons que ces propos, qui mélangent stupidement race,
religion et nationalité, aient été tenus par
Pierre Sidos
Quant à Monseigneur Duval, il ne se contentait pas de faire
le pari d'une Algérie plurielle, il soutenait les auteurs
d'assassinats d'innocents. Alors, le surnommer Mohamed Duval, c'était
utiliser l'arme de la dérision qui, elle, ne tue pas. "
L'humour est la politesse du désespoir " et dans les
pays satellites de l'URSS, c'est aussi cette arme qui était
utilisée, faute de mieux. Il ne s'agit donc pas d'une insulte,
pas plus que " chochottes universitaires ". Ce ne sont
que des moqueries qui, contrairement aux insultes, ne sont pas passibles
des tribunaux. Il en va tout autrement des mots " fascistes
", " racistes " et " assassins " (pour
des faits amnistiés) dont sont régulièrement
abreuvés les partisans de l'Algérie française,
notamment par Rasl'Front, signataire, je crois, de votre pétition.
Ce que nous ne supportons pas chez les donneurs de leçons
c'est qu'ils ne voient que la paille dans l'il du voisin
Avec mes sentiments distingués.
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 4 août
2005
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Monsieur Dalil Boubakeur
Recteur de la Mosquée de Paris
2, place du Puits de l'Ermite
75005 Paris
Monsieur le Recteur,
Un magazine qu'on lit généralement chez le coiffeur
ou chez le dentiste vient de publier certains propos qui vous sont
attribués et que l'on ne trouve plus aujourd'hui que dans
certaines publications d'obédience stalinienne, visant à
entretenir la haine à l'égard de toute une communauté.
Vous vous permettez d'affirmer que les Pieds-Noirs, dont vous
connaissiez l'intolérance, faisaient tout pour éliminer
l'identité musulmane. Mais vous ne dites pas comment et vous
ne donnez aucun exemple de cette intolérance : ce qui s'appelle
une affirmation gratuite qui jette l'opprobre sur toute une communauté
et qui s'apparente à de la diffamation et du racisme.
Moi, qui n'ai pas quitté l'Algérie dans les années
50, mais en juin 1962 et qui ai donc pu connaître jusqu'au
bout la grande tolérance du FLN, je peux vous dire que j'allais
tous les ans en vacances chez ma grand-mère, à Koléa
et que j'entendais tous les jours les appels du muezzin, car la
mosquée, avec son minaret, était toute proche. Aucun
des habitants non musulmans de Koléa ne s'est jamais senti
gêné par cette présence : elle faisait partie
intégrante de la vie du village. Je peux vous dire également,
que, régulièrement, de nombreux musulmans (je dis
bien musulmans) venaient voir ma grand-mère pour qu'elle
leur enlève " le soleil ", lorsqu'ils étaient
victimes d'une insolation.
Mais, comme vous viviez, si j'ai bien compris, à Paris,
à l'abri des bombes et des massacres d'hommes, de femmes,
d'enfants, de vieillards, vous n'avez pas pu connaître ces
villes et ces villages que nous regrettons tant.
Veuillez croire à la considération que je dois
à votre fonction.
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Le coup de pied de lâne
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Lhebdomadaire « Paris Match » a récemment
publié une longue interview de Dalil Boubakeur, recteur de
la mosquée de Paris et même, parait-il, docteur en
médecine, lequel, racontant sa jeunesse en Algérie
et son arrivée dans la métropole à lage
du bachot en 1957, conclut : « la France ma adopté
»...ça ne mange pas de pain, même si on se risque
au passage à faire remarquer quà cette date,
tous les natifs des départements algériens étaient
adoptés de droit .
Le Hic est que ladopté en question, débarquant
dans la métropole en vrai fils à papa ( voiture avec
chauffeur etc., comme un simple colonialiste milliardaire ! ) se
fait un devoir dexprimer dans le cours de son récit
sa détestation des Pieds Noirs dont il dénonce «
lintolérance » ; à la clef une affirmation
pour le moins audacieuse selon laquelle « ils faisaient tout
pour éliminer lidentité musulmane » !!!!
pas moins. On peut lire aussi à propos dAlger que «
les Pieds noirs controlaient tous les quartiers ».....
Est il vraiment utile de réfuter daussi malveillantes
bêtises ? faire observer que notre jeune Dalil arrivait dun
pays en guerre, situation qui na jamais favorisé la
tolérance ( avez vous jamais entendu célébrer
la « tolérance » des résistants français
de 1943 ? ) ; que lidentité musulmane dont il parle
na été préservée, entre autres,
que par une foule déminents professeurs ( a-t-il seulement
entendu parler des frères Marçais, récemment
honorés par linstitut du monde arabe ?), tous Pieds
Noirs ? que des quartiers dAlger en 1957, la plupart étaient
controlés par lArmée et certains par les terroristes
du FLN, mais certainement aucun par les Pieds Noirs... avec quels
moyens lauraient ils fait ?
Nous nous contenterons dune observation : Dalil Boubakeur,
fin politique, est le recteur très politiquement désigné
de la mosquée de Paris, pion de ce panier de crabes ( lexpression,
rapportée par la Presse, émane dun des participants
) quon désigne par le sigle CFCM, ou Conseil Français
du Culte musulman, et dont il est quelque peu lotage. A ce
titre, quil le veuille ou non, il est vu par lopinion
publique comme représentant lAlgérie daujourdhui.
Alors, franchement, les algériens sont ils vraiment un modèle
en matière de tolérance ? sont ils en droit de donner
des leçons à qui que ce soit sur la planète
en cette matière ?
Le recteur qui sexprime avec tant dinélégance
morale, fils pourtant dun notable très francophile
et très respecté, doit tout à la France : mais
surtout il doit la formation de sa jeunesse à des maitres
qui, tous, étaient des Français dAlgérie,
et dont aucun, apparement, na attenté à son
identité . Alors, à défaut de reconnaissance,
on attendrait quil sache se taire.
Mais ce courtisan a fort bien compris une chose : en cette époque
oû la Loi, lusage et les bonnes manières interdisent
de toucher à un cheveu dun Inuit, dun Hottentot
ou dun Chaoui, il est une race insultable et diffamable à
merci qui sappelle les Pieds Noirs. Ceux là, il est
même recommandé de les insulter, puisquune campagne
de presse dune violence inouïe se déchaine contre
eux depuis des mois, et quêtre dans le vent est toujours
bon pour la carrière...
Alors Dalil Boubakeur na pas manqué dajouter
sa petite contribution : Le fabuliste avait prévu le coup,
et même jugé le personnage : il appelait ça
le coup de pied de lÂne !
M.LAGROT
Responsable CVR
Hyères le 15/08/05
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"L'intolérance et le racisme Pieds-Noirs":
Bains MATARES à Alger, juin 1934:
En haut: BONNET, JUANICO, HKELIFI;
en bas: PASTOR, HAFID, TAYEB.
(Crédit: Vie des tournants dans
http://tournantsrovigo.free.fr)
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A.N.F.A.N.O.M.A
Association Nationale des Français d'Afrique du Nord, d'Outre-Mer
et de leurs Amis
Siège social : 70, avenue de la Grande Armée - 75017
PARIS- Tél 01 45 74 09 91-Fax 01 45 74 83 01
Association déclarée au J.O le 4.11.1956 page 10.556
1er août 2005
Monsieur Dalil BOUBAKEUR
Recteur de la Mosquée de Paris
2 Place du puits de l'Ermite
75005 PARIS
Monsieur le Recteur,
Dans son édition du 28 juillet, Paris-Match vous a fait l'honneur
de publier vos confidences recueillies par Julien Negui. Près
d'un demi-siècle après votre implantation parisienne,
elles témoignent encore d'une crédulité surprenante,
quasi-enfantine, qui contraste avec l'expression de sentiments haineux
à l'encontre de notre communauté incompatibles avec
votre fonction de responsable religieux chargé des dignités
qui vous ont été conférées.
Certes, vous n'aviez que quinze ans en 1957 : le climat de peur
et de haine engendré, vous oubliez de le dire, par le terrorisme
urbain le plus lâche qui soit (Milk-Bar, Otomatic, La Corniche
sonnent encore un bien triste glas en nos mémoires) vous
a marqué comme chacun d'entre nous. J'en avais vingt trois,
avantage qui m'a valu, fort heureusement, de connaître une
autre Algérie, pacifique et fraternelle, qui manque cruellement
à votre culture.
Je ne relèverai dans vos propos que le passage le plus
révélateur : " la première image que j'ai
de la mosquée est le minaret. De loin, je le vois se dresser
fièrement. Je suis surpris. Un minaret à Paris ! Je
pensais que les français de France étaient comme ceux
d'Algérie. Qu'ils faisaient tout pour éliminer l'identité
musulmane. Je connaissais l'intolérance pied-noir. Je m'étais
donc préparé à retrouver les mêmes sentiments
"
Faut-il que votre mémoire soit sélective pour
vous permettre de gommer le minaret de la Djemaa El Djedid, place
de gouvernement à Alger, et, tout près, celui de la
mosquée Ketchaoua
Ils suffisent à eux seuls
à infirmer votre assertion impudente : jamais en effet la
France n'a cherché à éliminer l'islam, ni à
Paris qui légiférait, ni là-bas où les
populations locales cohabitaient globalement dans un respect mutuel
empreint, ne vous en déplaise, d'une réelle tolérance.
La très longue cohabitation avait façonné une
juxtaposition paisible que ni vous ni moi ne retrouvons à
Paris aujourd'hui, vous le savez bien.
Vos propos sont frappés au coin du racisme le plus sommaire,
le plus brutal, qui vous aurait sans nul doute rendu passible des
poursuites que nos Elus ont prévues à juste titre
dans une loi hélas incomplète, votée le 23
février dernier. Nous ne manquerons pas de revenir à
la charge pour étendre à la communauté pied-noire
dans son ensemble les dispositions qu'elle a instaurées au
seul bénéfice de sa composante harkie.
La nature de vos propos me dispense de vous assurer, Monsieur
le Recteur, d'une considération distinguée que je
ne puis éprouver aujourd'hui.
Le Président
Yves Sainsot
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 5 août
2005
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Courriel : rjosseline@aol.com
Maître Jacques Peyrat
Sénateur des Alpes Maritimes
Monsieur le Sénateur,
Dans une lettre en date du 5 avril, je vous faisais part de
la déception et de la colère de notre communauté
après le vote de la loi du 23 février. J'insistais
notamment sur le fait que cette loi était discriminatoire
dans la mesure où elle prévoyait des sanctions pour
toute injure envers les anciens supplétifs, en évitant
de prévoir les mêmes sanctions pour la même faute
envers les Pieds-Noirs.
Le résultat ne s'est pas fait attendre. M. Dalil Boubakeur,
recteur de la mosquée de Paris, vient de déclarer
dans Paris-Match : " La première image que j'ai de la
mosquée est le minaret. De loin, je le vois se dresser fièrement.
Je suis surpris. Un minaret à Paris ! Je pensais que les
Français de France étaient comme ceux d'Algérie.
Qu'ils faisaient tout pour éliminer l'identité musulmane.
Je connaissais l'intolérance pied-noir (sic) "
Il s'agit ni plus ni moins que d'allégations diffamatoires
- voire racistes - visant toute une communauté, en tant que
telle.
Il me paraît donc particulièrement urgent d'amender
cette loi et je vous demande de bien vouloir entreprendre les démarches
nécessaires afin que ces attaques ne se multiplient pas,
les auteurs étant assurés de l'impunité, alors
que d'autres groupes (femmes, homosexuels) bénéficient
d'une protection particulière des lois de la république.
Dans l'espoir que vous comprendrez le bien-fondé de notre
requête, je vous prie d'agréer, monsieur le Sénateur,
mes salutations distinguées.
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"DZA " On n'en parle
plus???
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Le "DZA" a disparu sur cette nouvelle
CIN! C'est une victoire que nous devons à J.Pierre RONDEAU
et à tous les pétitionnaires.
Merci!
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Nicole Guiraud Francfort/ Main, 23.07.05
Bruchstrasse 7
60594 Frankfurt / Main
D - Allemagne
Emails: vollradkutscher@aol.com
walzelisabeth@web.de
- 13 rue Farges
34000 Montpellier
F - France
Tel.: 04-67- 640390
OBJET:Réaction à l'article"Cinq Porteurs-de-valises
à Alger "/Liberté-Algérie 20.7.05
Chers compatriotes,
Les "nouveaux terroristes" continuent à semer
la mort et la peur dans le monde (Londres, Cham-EI-Cheich,etc).
Les "anciens terroristes" algériens -- et leurs
amis "porteurs-de-valises" français continuent,
eux, à glorifier comme si de rien n'était leurs actions
pendant la guerre d'Algérie, sans aucune pudeur, sans la
moindre pensée pour leurs victimes, même "indirectes
":
Bien sûr, le ministère des Moudjahidine a le droit
d'inviter qui il veut dans les studios de la Radio algérienne.
En France, nous pouvons espérer que des dérapages
tels que ceux que nous avons vécus dernièrement (émission
d'Arlette Chabot, puis un reportage sur J. Vergès et Dj.Bouhired,
etc..) ne se reproduiront plus... Et dans le cas contraire, il faudrait
alors envisager une réaction rapide, éventuellement
sur le plan juridique, pour "apologie d'actes de terrorisme"
et "atteinte à la dignité des victimes"
: Cela doit être possible.
Il est quand même bien choquant, en ces temps troubles
de terrorisme international, de ne pouvoir déceler chez les
"nostalgiques du FLN" et leurs "amiscollabos",
la moindre réflexion sur leurs méthodes terroristes
passées, même pas en embryon. La "cécite
mentale" de "ces femmes et hommes d'une grandeur d'âme
et d'un courage exceptionnels" semble incurable .
Pour ces ex-Zorros de la "Révolution permanente",
il est évident que la loi "scélérate et
révisionniste" du 23.02.05 doit être abrogée
au plus vite..., puisque, reconnaissant entre autre " l'apport
positif " de la colonisation, elle remet tout simplement en
question le sens et l'utilité de leur combat ! ...
Pauvres porteurs-de-valises, pauvres compagnons-de-route, tellement
habitués jusqu'ici à être caressés dans
le sens du poil, confortés dans leur idéologie, admirés
pour leur rôle si flatteur de "Résistants"
!
Dans les prochaines éditions de "Liberté-Algérie",
nous aurons donc le privilège "d'apprécier les
précieux témoignages de ces véritables documents
vivants" .
Ne nous en privons surtout pas! On n'est jamais mieux renseigné
que par soi-même, et nos amis "Nostalgiques du FLN"
semblent décidés à mettre leur été
à profit pour fourbir leurs armes et préparer une
Rentrée plutôt chaude !!
A nous maintenant de peaufiner nos arguments, et de les attendre
au tournant...
Pour une fois, les réalites actuelles du Terrorisme nouvelle-version
semblent aller dans notre sens.
Sachons nous en servir.
Nicole Guiraud
LE COURRIER DE LA RABIA (Dossier)
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Appel à toutes les familles de disparus
en Algérie
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Sur proposition de résolution du député du Gard
M.Jean-Marc Roubaud tendant à créer une commission d'enquête
relative à la connaissance du sort des français disparus
durant la guerre d'Algérie (N° 2237) déposée
le 6 avril 2005.
Cette proposition a été renvoyée à la
commission des affaires culturelles, familiales et sociale. le président
en est M. Jean Michel Dubernard
J' incite toutes les familles de disparus à écrire au
président et à tous les membres de cette commission,
pour exiger que cette proposition aboutisse le plus rapidement possible
afin de faire toute la lumière sur les cas particuliers de
plus de 3000 disparus.
Les familles après 43 ans ont le droit de savoir ce qu'il est
véritablement advenu de leurs disparus victimes innocentes
sans distinction d'âge et bien souvent dans l'exercice de leur
fonction.
Assemblée Nationale: http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossier/francais
disparus algerie.asp
Marie Claude Teumabarbateu@cegetel.net
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Josseline Revel-Mouroz Nice, le 22 juillet
2005
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
CAPITAL
M6
89, avenue C. De Gaulle
92575 Neuilly/Seine Cedex
Monsieur,
Au cours de l'émission consacrée à la Principauté
de MONACO, un de vos invités, M. Abramovici a affirmé
que le Prince Rainier, au moment de la décolonisation, comptait
sur l'argent des Pieds-Noirs pour renflouer ses caisses. A ma connaissance,
un Pied-Noir vivait effectivement à Monaco, à l'époque
: il s'appelait Jean-Claude Hernandez et il était (si je
ne me trompe pas) gardien de buts à l'AS Monaco, ce qui lui
avait permis de remporter la Coupe de France avec son équipe.
Plus personne ne peut ignorer aujourd'hui, grâce aux images
d'archives, que les Pieds-Noirs, dans leur immense majorité,
ont débarqué en 1962, entassés sur des bateaux
ou dans des avions, après avoir tout abandonné, y
compris leurs morts.
Ce genre d'affirmation gratuite qui tendrait à faire croire
à tous les Français, plus de 40 ans après,
que les Pieds-Noirs étaient de " gros colons "
relève du manichéisme quasiment stalinien. D'ailleurs,
j'ai pu entendre au Sénat, il y a à peine quelques
mois, un sénateur communiste affirmer que les Pieds-Noirs
étaient de " petites gens ".
Je vous serais donc très obligée de bien vouloir
apporter un rectificatif à cette généralisation
outrancière qui ne peut que nuire à la réputation
de sérieux de votre émission.
Dans l'espoir que vous comprendrez que ma requête ne vise
qu'à corriger une erreur gave, je vous prie d'agréer,
monsieur, mes salutations distinguées.
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Josseline Revel-Mouroz Nice, le 22 juillet
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Monsieur Abramovici
89, avenue général De Gaulle
92575 Neuilly-sur-Seine cedex
Monsieur,
Au cours de l'émission Capital concernant la Principauté
de Monaco, vous avez affirmé que le Prince Rainier comptait
sur l'argent des Pieds-Noirs pour renflouer ses caisses.
Je vous serais très obligée de bien vouloir me
donner les noms de ces Pieds-Noirs fortunés, car, pour autant
que je me souvienne, les Pieds-Noirs (et les Harkis) sont arrivés
en masse, essentiellement au cours du mois de juin 1962, après
avoir tout abandonné, y compris leurs cimetières.
En ce qui me concerne, je me souviens que les agences immobilières
à Nice avaient pris soin de placarder sur leurs vitrines
: Pas de Locations et mes parents avaient pu, grâce à
une de mes tantes, louer un deux-pièces " meublé
", avec des matelas posés sur des caisses.
Quant au blocage de la frontière, il avait permis à
de jeunes Pieds-Noirs de prendre une toute petite revanche en envoyant
de grands bras d'honneur aux CRS dès qu'ils avaient passé
la frontière. Certes, ce n'est pas très élégant,
mais c'est moins douloureux que les coups de matraques dont nous
étions gratifiés, en Algérie, le plus souvent
sans mobile apparent.
Je crois me souvenir qu'un Pied-Noir se trouvait effectivement
à Monaco, à l'époque. Il s'appelait Jean-Claude
Hernandez (tout un symbole) et il avait gagné la Coupe de
France avec l'AS Monaco. Son salaire était certainement très
inférieur à celui de Zidane.
Il est navrant, que plus de 40 ans après la fin de la
guerre d'Algérie, on continue de faire croire aux Français
que les Pieds-Noirs étaient tous riches ; c'étaient,
en réalité, de " petites gens ", comme l'a
déclaré cette année un sénateur communiste
à la tribune du Sénat.
Je vous serais donc très obligée de bien vouloir
demander à la chaîne M6 d'apporter un rectificatif
à vos propos qui ne sauraient aller dans le sens d'une meilleure
compréhension de ces événements tragiques et
encore très douloureux.
Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer,
monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
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"A lire une certaine
presse, il semblerait vraiment que l'Algérie soit peuplée
d'un million de colons à cravache, montés sur Cadillac"
(Albert CAMUS - l'Express - 21 octobre 1955)
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Demeures de "riches colons" à
Alger...
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" UNE VICTOIRE USURPÉE "
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En clamant haut et fort, sans pudeur et sans modestie, la victoire
de la France dans l'épreuve de la natalité européenne,
le Ministère de l'Intérieur ne manque ni d'air ni
d'aplomb !
Après la défaite homophobe de PARIS pour les Jeux
Olympiques de 2012, l'effondrement du Tennis national en Coupe Davis,
la discrétion du cyclisme hexagonal dans le tour de France,
la grande frayeur économique du yaourt DANONE, le traumatisme
d'Airbus généré par Boeing et bien d'autres
avatars négatifs, il fallait sauver un honneur en perte de
vitesse généralisée
La natalité hexagonale vint à point nommé
exhiber par les chiffres, sa suprématie européenne
! Les thuriféraires de ce triomphe inattendu, s'employèrent
à donner à l'Evènement le plus retentissant
écho médiatique, propre à stimuler la "
Fierté Nationale " en snobant les infortunées
matrices européennes en évitant soigneusement de donner
les raisons de l'amplitude et de la prépondérance
ftale
Celles-ci sont essentiellement dues aux matrices et canaux de
reproduction importés sous le terme générique
d'immigration
Les maternités et registres d'Etat-civil font foi
La caisse des allocations familiales, aussi
Ainsi, dans cette conjoncture comme dans le domaine sportif,
la malignité d'une France pernicieuse usurpe ses victoires
Elle se dénaturalise afin de masquer un déclin
qui s'apparente de plus en plus à la décadence
La vanité hexagonale submerge la plus élémentaire
pudeur
Qu'importe le flacon de l'arbitraire pourvu qu'on ait
l'ivresse de la mystification !
Mais au-delà de la bouffonnerie de ces rodomontades,
se profile le danger d'un avenir que personne ne maîtrise
surtout pas ces apprentis occidentaux d'avant-garde nourris de philosophie
éthérée et ânonnant , sans discernement,
les préceptes d'une bible aventureuse
Les évènements actuels des attentats meurtriers
de LONDRES à la fureur des carnages en IRAK d'où émerge
l'inouïe détermination kamikaze si inconcevable dans
nos gênes d' occidentaux, sont là pour nous ramener
à une cruelle réalité et nous signaler qu'il
est vain d'anticiper sur le comportement d'autrui
Prenons garde que les hourras, aujourd'hui de victoire démographique
importée, ne se transforment pas demain en remords tardifs,
désolés mais impuissants
Etienne MUVIEN
Le 22 Août 2005
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 8 juillet
2005
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Madame Florence Aubenas
Libération
11, rue Béranger
75154 Paris cédex 03
Madame,
Je vous avais écrit le 13 juin pour vous inviter à
participer à une marche silencieuse, en mémoire de
nos disparus, organisée par trois filles de disparus en Algérie,
en 1962. A ce jour, je n'ai reçu aucune réponse. Si
vous m'aviez répondu que vous étiez très sollicitée,
c'eût été hypocrite mais poli. Si vous m'aviez
répondu que nos morts et nos disparus ne vous intéressaient
pas, c'eût été cynique mais honnête. Mais
ce refus du moindre mot de compassion, à défaut de
soutien, en dit long sur les indignations à géométrie
variable qui accompagnent tel ou tel acte de terrorisme, sur les
lamentations suscitées par telles ou telles victimes. La
vie de nos otages avait si peu de valeur que personne n'a jamais
réclamé de rançon pour les libérer.
Aucun d'entre eux ne collaborait à un journal branché.
Il ne s'agissait que d'enfants, de femmes, de vieillards coupables,
simplement, du délit de faciès.
Pour les morts de Manhattan et de Madrid : trois minutes de
silence. Pour nos morts et nos disparus : vingt-deux millions trois
cent mille minutes de silence. C'est long. Surtout pour ceux qui
restent.
Je souhaite que vous vous rappeliez et que vous rappeliez à
vos confrères, que les barbares d'aujourd'hui, à New
York, Madrid, Londres étaient vos héros d'hier, à
Alger.
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Ce lundi 26 mars 1962,
à 14 heures 50 à l'horloge de la Grande Poste, une foule
française a été mitraillée par ses propres
soldats, sur ordre du sommet de l'Etat.
Bâb el Oued, quartier populaire, était devenu au bout
de trois jours un enfer, un ghetto : blocus, ratissage, déportation
des hommes, appui aérien et blindé
Dans un élan de solidarité toute la population d'Alger
se rassemble au Plateau des Glières pour une marche pacifique
vers Bâb el Oued par la rue d'Isly, seule voie restée
possible pour s'y rendre.
La manifestation est interdite et il faut la briser par tous les moyens
: contre une foule désarmée et pacifique se met en place
un dispositif de guerre : gendarmes, CRS, troupes du contingent, compagnies
de tirailleurs
Pourquoi alors aucune décision de couvre feu ?
Pourquoi la foule n'est pas informée que l'ordre est d'arrêter
la manifestation par tous les moyens, au besoin par le feu ?
Pourquoi met-on en place des tirailleurs musulmans venus des djebels,
transbahutés depuis des jours d'un endroit à l'autre,
fatigués, nerveux, n'ayant aucune pratique du maintien de l'ordre
en milieu urbain ?
Pourquoi enlève-t-on de la rue ceux qui justement ont l'habitude
du maintien de l'ordre et des manifestations publiques ?
Pourquoi tous les PM et fusils mitrailleurs des barrages sont approvisionnés
et armés ?
14 heures 50 à l'horloge de la Grande Poste.
Sans qu'il y ait eu provocations, sans sommation, la première
rafale mitraille la foule à bout portant et dans le dos. Elle
est suivie d'une fusillade généralisée. C'est
la tuerie. On tire sur la foule de tous les barrages.
Les armes ne sont arrêtées qu'après épuisement
des munitions.
Plus de 80 morts et plus de cent blessés. Parmi les morts le
plus jeune était un bébé dans les bras de sa
mère, morte elle aussi, réfugiés dans une pharmacie.
Et eux ? Ce qu'ils avaient fait, ils ne voulaient pas que le monde
le voie. On s'en prend aux caméramans dont on détruit
les films, aux agents de presse qu'on menace de mort, aux journalistes
étrangers qu'on fait fuir. Les preuves sont détruites.
Les corps ne seront pas rendus aux familles. Ils seront enfermés
dans leur cercueil, dans la nuit, pendant le couvre feu. Au petit
matin ils seront transportés à la sauvette, dans des
camions bâchés pour être dispersés dans
les cimetières d'Alger. Ils seront enterrés dans des
fosses hâtivement creusées, avec une bénédiction
hâtive. Il n'y aura aucune autopsie.
Les films et les photos ont disparu, les cadavres ont disparus, les
preuves médicales ont disparu, les documents officiels sont
portés disparus... " Circulez, il n'y a rien à
voir, il ne s'est rien passé "!
Ce sera la chape de silence qui dure depuis 43 ans.
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Simone Gautier - Marseille
- 5 juillet 2005 |
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Merci pour votre soutien, nombreuses ont été
les personnes qui nous ont accompagnées, cela nous a permis
de nous faire entendre sur FR3 MARSEILLE et TF1, sans laide
de tous les pieds noirs, nous naurions pas réussi cette
marche.
Restons réunis, lunion fait la force, montrons que
nous sommes toujours présents et que nous réclamons
justice. Nos disparus doivent être reconnus et honorés.
Mille merci aux personnes qui nous ont soutenues,
nous devons continuer ensemble.
ELISE AGUERA BILLES
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Marseille - 5 juillet 2005
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PROTESTATIONS.
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Pour une stèle
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Heureux ceux qui sont morts sur leur terre natale
Et dans l'ocre poussière ils reposent là-bas,
Ceux qui n'ont pas connu l'exil et les coups bas,
Ceux qui n'ont pas subi l'imposture fatale.
Heureux ceux qui sont morts pour leur terre natale,
Ceux qui se sont battus jusqu'au bout de leur foi,
Jusqu'au bout de leur rêve et bout de leur voix,
Ceux qui se sont couchés sous l'ultime rafale.
Heureux ceux qui sont morts victimes de la haine,
Qui sont resté debout parmi les reniements,
Ceux qui ont opposé la force du serment
Et gardé dans l'horreur la grâce souveraine.
Heureux ceux qui sont morts en gardant l'espérance
Car ils ont regardé la mort et sans trembler
Lui ont tendu la main quand leurs juges troublés
Sur ordre ont condamné les meilleurs fils de France.
Geneviève de T ernant
Juillet 2005
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 25
juin 2005
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 NICE
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Monsieur le Préfet des Bouches-du-Rhône
A l'attention personnelle de M. Christian Frémont
2, boulevard Paul Peytral
13006 Marseille
Monsieur le Préfet,
J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir surseoir à
l'interdiction que - selon la presse - vous auriez l'intention d'imposer
à la cérémonie d'inauguration d'une stèle
érigée à Marignane à la mémoire
des " Combattants tombés pour que vive l'Algérie
française. "
J'ai assisté à la même cérémonie
à Perpignan, il y a deux ans, et elle s'était déroulée
dans le recueillement et la dignité sans qu'aucune intervention
de quelque nature puisse en empêcher le déroulement.
Il est contraire aux principes de la démocratie que certains
citoyens soucieux du respect de l'ordre public ne puissent rendre
hommage à ceux qui sont morts pour qu'ils puissent continuer
à vivre en tant que Français dans des départements
français, alors que le chef de l'Etat, en visite à
Alger, déposait une gerbe au monument élevé
à la mémoire de ceux qui ont assassiné, torturé,
mutilé, émasculé civils et militaires, sans
que ce geste, que nous considérons comme une insulte à
nos morts, ne suscite la moindre réprobation.
Depuis plus de 43 ans, nous avons l'impression d'être
des citoyens de seconde zone. Il n'existe aucun monument ou mémorial
dédié aux victimes civiles du terrorisme, dont l'un
des chefs, Yacef Saadi a été salué par le Chef
de l'Etat avec sa complice, Zorah Drif, qui, elle, avait pu se permettre
d'insulter les harkis sur le plateau de télévision
d'une chaîne publique.
Quant à ceux qui, ayant été " porteurs
de valises ", donc, coupables d'intelligence avec l'ennemi,
demandent une interdiction de cette cérémonie, ils
sont très mal placés pour rappeler des actions qui
ont été amnistiées, alors qu'eux n'ont jamais
été jugés.
Dans l'espoir que vous comprendrez que nous ne souhaitons apporter
aucun trouble à l'ordre public, je vous prie de croire, monsieur
le Préfet, en mes sentiments les plus respectueux.
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A Alger, en mars 2003, le président
français a déposé une gerbe au monument à
la gloire des " martyrs " du FLN, dont les tueurs ont commis
des milliers d'assassinats.
Parmi leurs victimes :
· Le 20 août 1955 :130 Européens massacrés
à El Halia
· Le 8 mars 1957 : 17 militaires massacrés à
Palestro
· Le 29 mai 1957 : 338 Musulmans massacrés à
Mélouza
· Le 26 janvier 1957 : bombes dans les cafés (4 morts)
· Le 10 février 1957 : bombes au stade municipal et
au stade d'El Biar (9 morts)
· Le 3 juin 1957 : bombes dans les lampadaires, aux arrêts
de trolleybus, à l'heure de sortie des bureaux (8 morts,
dont trois enfants de 6, 10 et 14 ans)
· Le 9 juin 1957 : bombe au Casino de la Corniche (8 morts)
Dans toute la France, depuis plus de 40 ans, toujours aussi
ostensiblement, s'affichent des déclarations et des plaques
qui font l'apologie des crimes commis par le FLN.
Ces manifestations s'inscrivent dans le négationnisme
des atrocités commises depuis le 1er novembre 1954, encouragées
par les " porteurs de valises ", coupables d'intelligence
avec l'ennemi pendant la guerre d'Algérie. Les poseurs de
bombes, érigés en héros de l'indépendance,
sont invités sur les plateaux de la télévision
française et leurs complices français impunis n'ont
jamais eu à fuir à l'étranger pour échapper
à la justice de leur pays.
Il s'agit là d'une insulte à toutes les victimes civiles
et militaires et à leurs familles.
Les protestations d'associations de Pieds-Noirs, de Harkis et d'Anciens
Combattants sont toujours restées lettre morte.
La mémoire des milliers de victimes de la barbarie doit être
défendue, notamment des enfants, des femmes, violés,
mutilés, des civils et des militaires émasculés
par le FLN au seul motif qu'ils étaient français.
Les victimes de ces atrocités, telle la petite Nicole Guiraud
(photo ci-jointe) ne doivent pas être oubliées.
Il est nécessaire de rendre hommage à tous ceux
qui ont payé de leur liberté ou de leur vie leur attachement
à la France en voulant défendre les droits de l'homme
bafoués par des assassinats et des crimes contre l'humanité.
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JEUNE PIED-NOIR Le 29 Juin 2005 BP 4
- 91570 BIEVRES Gsm : 06 80 21 78 54 TRES URGENT Tél: 01 69
41 01 12 - Fax : 01 69 41 89 29
E-mail : jeunepiednoir@wanadoo.fr |
Monsieur Hamlaoui MEKACHERA
Ministre Délégué aux
Télécopie - courrier Anciens Combattants
2 pages 37, rue de Bellechasse
75007 PARIS
OBJET : Inauguration du Mémorial des fusillés
et combattants tombés pour
que vive l'Algérie française - Marignane 6 juillet
2005
Monsieur le Ministre, Cher Ami,
Nous pensions, qu'après plus de 2 ans de débats
et le vote par les parlementaires de la loi 2005-158 du 23 février
de reconnaissance de la Nation en faveur des Français rapatriés,
loi reconnaissant la réalité des crimes commis en
Algérie après le 19 mars 1962 contre les Français
d'Algérie de toutes origines, que les élus, les historiens,
les journalistes et les associations qui ont idéologiquement
et parfois activement justifié les crimes les plus odieux
du FLN, qualifiés par le Chef de l'Etat d'actes de "barbarie
", auraient eu la pudeur de se taire, voire même de demander
pardon, comme l'a fait Jean Daniel pour les Harkis, aux victimes
innocentes dont elles ont ignoré les drames durant des décennies.
L'attitude de la Ligue des Droits de l'Homme et de quelques
associations professionnelles de l'anti-racisme, et celle de quelques
élus semblant ignorer les débats de la loi 2005-158
paraît bien hypocrite. Les associations et les personnes qui
protestent contre l'inauguration de Marignane refusent tout dialogue
et n'agissent que par anathèmes, sachant qu'elles sont incapables
de tenir une argumentation historique sérieuse et crédible.
Elles feignent de méconnaître une réalité
qu'elles ne peuvent plus ignorer puisque que Michel Tubiana, alors
Président de la Ligue des Droits de l'Homme, avait lui-même
qualifié la politique du général De Gaulle
et du gouvernement de 1962 de " crime d'Etat " (cf. son
article de Libération du 10 septembre 2001) demandant même
à notre actuel Président de la République de
reconnaître officiellement ce crime, reprenant avec 6 ans
de retard et sans complexe notre message du 22 septembre 1995 remis
en main propre à M.Jacques Chirac par Guy Forzy, alors Secrétaire
d'Etat aux Rapatriés. A ce jour plus de 15.000 de nos pétitions
ont été adressées à l'Elysée.
Dans son entretien de l'an dernier dans Paris-Match, Georges-Marc
Benhamou a accusé de général De Gaulle de "
crime contre l'humanité ". Il n'a pas été
poursuivi en diffamation ni par la famille du général
ni par l'Etat français. N'est-ce pas tout simplement parce
que cette affirmation est historiquement vraie ?
Nous sommes surpris qu'un gouvernement de droite ait cru bon
de céder à la pression d'un groupe d'une dizaine d'associations
de gauche réunissant au maximum quelques centaines de personnes
dans leurs manifestations les plus importantes malgré les
appels à répétition de certains médias
complaisants. Il est encore surprenant qu'ayant vécu vous-même
ce drame vous ayez accepté de vous faire le défenseur
d'une cause que vous savez indéfendable. Comme le soulignait
le Président de la République le 25 septembre 2001
: " Notre devoir, c'est la vérité ". Enfermé
dans un mensonge d'Etat depuis 43 ans, le pouvoir politique ne pourra
sortir de cette impasse qu'en reconnaissant la vérité
des faits. En tant que ministre en charge des Rapatriés vous
nous avez promis de créer les conditions d'un dialogue constructif
permettant de déterminer historiquement les responsabilités
des différents acteurs de la guerre civile d'Algérie
de1962. Vous avez vous-même reconnu dans vos diverses interventions
au Sénat et à l'Assemblée nationale : "
J'en arrive aux questions que vous avez tous évoquées
: la vérité historique et les responsabilités,
notamment celle de l'Etat français, dans les drames intervenus
après le 19 mars 1962... Je vous remercie pour ce débat
qui va nourrir notre travail, pour parvenir à de justes réponses.
" (Sénat - 17 décembre 2003) et aussi "
Aujourd'hui, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin souhaite apporter
une réponse aux questions qui demeurent, plus de quarante
ans après la séparation douloureuse de la France et
de l'Algérie... Aujourd'hui, le moment est venu d'entendre
le message des rapatriés... " (Assemblée nationale
le 2 décembre 2003). En rejetant sur la future " Fondation
de la mémoire de la guerre d'Algérie et des combats
du Maroc et de Tunisie " le rôle de déterminer
les responsabilités, le gouvernement a choisi de maintenir
le doute sur une vérité pourtant aujourd'hui acceptée
par l'opinion publique.
Les femmes et les hommes qui se sont opposés à
la politique criminelle du général De Gaulle étaient
pour une grande majorité de grands résistants au nazisme.
La seule évocation de Georges Bidault, successeur de Jean
Moulin à la tête de la résistance, ou celle
de Jacques Soustelle, compagnon de la Libération, permet
de comprendre leur engagement en 1962 était de même
nature que celui de 1940 et que leur principal motivation était
de protéger et de sauver des milliers de citoyens français
abandonnés par le pouvoir légal d'alors.
Le 5 juillet à Marseille aura lieu la marche silencieuse
des familles de disparus à laquelle toutes les associations
de Français d'AFN et leurs amis demandent de s'associer.
Le gouvernement va-t-il aussi leur interdire de se recueillir en
souvenir des milliers de Français abandonnés par le
gouvernement du général De Gaulle alors que l'Armée
française encore présente aurait pu les sauver ? Elles
ont été volontairement sacrifiées comme parce
que gênantes et inutiles à la nouvelle politique du
Chef de l'Etat. Le langage contemporain qualifierait cette action
de " purification ethnique ". L'action des médias
et de l'Etat menée pour la libération récente
de Florence Aubenas et d'Hussein Hanoun montre qu'une mobilisation
semblable aurait permis de sauver ces milliers de vies françaises.
Pensez que les Français d'Algérie et de leurs nombreux
amis céderont à l'interdiction de se recueillir en
mémoire de leurs morts, c'est mal connaître la réalité
de leur combat depuis 43 ans pour la vérité et la
justice ainsi que l'évolution de l'opinion publique française
et d'une partie importante des jeunes journalistes maintenant au
courant des circonstances dramatiques de l'exode de plus d'un million
de Français de leur terre natale.
Nous faisons appel à votre sagesse et à votre
connaissance de notre Histoire, car vous avez vécu comme
nous le massacrons des harkis et l'exode des pieds-noirs, pour créer
avant le 6 juillet prochain les conditions d'un vrai dialogue permettant
aux différentes parties de s'écouter et de se comprendre.
Nous vous demandons de bien vouloir recevoir une délégation
des associations soutenant l'inauguration de la stèle de
Marignane comme celles opposées à cet hommage privé
afin de comprendre ce qui peut encore séparer des Français
sur des faits historiques maintenant reconnus par la loi 2005-158
du 23 février 2005. N'est-ce pas là visiblement la
conséquence de ce grand manque de communication de la part
du gouvernement sur lequel nous avons à de multiples reprises
attiré votre attention? Comme nous vous l'avons proposé,
ne paraît-il de plus en plus indispensable d'organiser dès
la rentrée une grande réunion d'information permettant
de répondre à toutes les questions en attente ? Les
Français d'Algérie, ainsi que de nombreux compatriotes
de métropole, s'interrogent sur le sens du futur traité
d'amitié franco-algérien après les propos insultant
pour la France du Président Bouteflika. Ils s'interrogent
sur le retard pris dans la désignation du nouveau Haut Conseil
des Rapatriés, sur la création de la Fondation de
la mémoire, sur les prochaines cérémonies du
25 septembre et du 5 décembre à laquelle doivent être
désormais associées les victimes civiles, sur la sauvegarde
des cimetières en Algérie, sur à la réponse
de l'Etat aux violentes attaques contre la loi 2005-158 lancées
par les médias et historiens de gauche, les mêmes qui
demandent l'interdiction de la cérémonie de Marignane.
Aujourd'hui, le gouvernement de Dominique de Villepin souhaite-t-il
apporter une réponse aux questions qui demeurent, plus de
quarante-trois ans après la séparation douloureuse
de la France et de l'Algérie... Aujourd'hui, le moment est-il
venu d'entendre le message des rapatriés ? Ou les 2 millions
de Français d'Algérie de toutes origines et leurs
descendants seront-ils encore sacrifiés à la raison
d'Etat ? Le dernier référendum a montré la
fracture existant entre les Français, le gouvernement et
leurs élus. Il ne faudrait pas que l'absence d'un vrai dialogue
entre les Français d'AFN et l'Etat vienne amplifier cette
réalité politique.
Dans l'attente d'une réponse favorable de votre part
à notre demande de réunion de dialogue et de concertation
et restant à votre disposition pour contribuer à l'apaisement
auquel ont droit les familles des victimes du 19 mars 1962,
Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, Cher Ami,
à l'assurance de nos meilleures salutations.
Bernard COLL
Secrétaire général de JPN
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CP - JPN Mémorial de Marignane 270605.doc / 28/06/05
Le 27 juin 2005
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
43 ANS APRES LE MASSACRE DES HARKIS ET LES MILLIERS DENLEVEMENTS
DE CIVILS DANS TOUTE LALGERIE APRES LE 19 MARS 1962
Hommage à ceux qui se sont opposés au crime dEtat
du 19 mars 1962 reconnu par la loi 2005 158 du 23 février
2005
Inauguration de la stèle en mémoire des 113 fusillés
et combattants tombés pour que vive lAlgérie
française.
Mercredi 6 juillet 2005 à 9 h 30 au cimetière Saint-Laurent
892, rue François Bérenguer 13700 Marignane
Contact : ADIMAD Tel : 04 94 57 52 91 06 11 28 55
90
43 ans après le massacre des Harkis et les milliers de disparition
de civils qui ont suivi le cessez-lefeu unilatéral du 19
mars 1962 en Algérie, la loi en faveur des Rapatriés
2005-158 du 23 février 2005 reconnaît dans son article
1er la réalité du drame des victimes et de leurs familles:
- « La Nation reconnaît les souffrances éprouvées
et les sacrifices endurés par les rapatriés, les anciens
membres des formations supplétives et assimilées,
les disparus et les victimes civiles et militaires des événements
liés au processus dindépendance de ces anciens
départements et territoires (Algérie, Maroc, Tunisie
et colonies) et leur rend, ainsi quà leurs familles,
solennellement hommage.
- La Nation associe les populations civiles de toutes confessions,
harkis, pieds-noirs, victimes des massacres perpétrés
durant la guerre dAlgérie ainsi que ceux commis après
le 19 mars 1962 en violation des accords dEvian, à
lhommage pour les combattants morts pour la France en Afrique
du Nord, rendu le 5 décembre lors de la journée nationale
décrétée en 2003. »
En effet plus personne ne conteste aujourdhui la réalité
des crimes commis après le 19 mars 1962 par le FLN contre
les Français dAlgérie depuis que le Chef de
lEtat a libéré les consciences le 25 septembre
2001 en déclarant solennellement à lElysée,
lors de la première journée nationale dhommage
aux Harkis: «Notre premier devoir cest la vérité.
Les anciens des forces supplétives, les Harkis et leurs familles,
ont été les victimes dune terrible tragédie.
Les massacres commis en 1962, frappant les militaires comme les
civils, les femmes comme les enfants, laisseront pour toujours lempreinte
irréparable de la barbarie. Ils doivent être reconnus.
»
Cette vérité doit s'accompagner d'un acte de justice
: "Le Chef de l'Etat doit maintenant reconnaître la responsabilité
de l'Etat français dans l'abandon, les massacres et la tragédie
des harkis, des piedsnoirs et de leurs familles" comme l'ont
demandé de nombreux députés de toutes sensibilités
dans le rapport N°1660 du 8 juin 2004 préparatoire à
la loi. Les femmes et les hommes qui se sont opposés à
cette politique criminelle de l'Etat français étaient
les mêmes qui ceux qui avaient lutté contre l'occupation
nazie durant la deuxième guerre mondiale au sein de la résistance,
de l'Armée d'Afrique puis de la 1ère Armée
française. Qu'ils aient été de hauts responsables
de la résistance comme
Georges Bidault, successeur de Jean Moulin à la tête
du CNR en 1943, ou Jacques Soustelle, Ancien ministre, compagnon
de la Libération, des généraux comme Raoul
Salan, André Zeller, Maurice Challe, Edmond Jouhaud, des
officiers comme Antoine Argoud ou Pierre Sergent,
ancien maquisard, Jean Bastien-Thiry ou Roger Degueldre, maquisard
FTP, ou des hommes d'action comme Claude Piegts ou Albert Dovecar,
leur résistance à la politique criminelle de l'Etat
français doit être reconnue car elle a permis de sauver
des milliers de vies en assurant la protection de la population
française d'Algérie abandonnée volontairement
par le pouvoir légal d'alors.
JEUNE PIED-NOIR - BP 4 - 91570 BIEVRES
Tél : 01 69 41 01 12 /Fax : 89 29 Email : jeunepiednoir@wanadoo.fr
Site : http://perso.wanadoo.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
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A N F A N O MA
25 juin 2005
Courrier urgent à l'attention
personnelle de Monsieur Christian FREMONT
(lettre ouverte)
Monsieur le Préfet
des Bouches du Rhône
2 , Bd Paul Peytral
13006 MARSEILLE
Monsieur le Préfet,
J'apprends que vous auriez fait part au Maire de Marignane de
votre intention d'interdire l'inauguration de plaque prévue
dans l'enceinte du cimetière Saint-Laurent, à Marignane,
le 6 juillet prochain.
Contrairement à ce qui a été dit et écrit
çà et là, le texte de ce projet n'est pas une
glorification de l'action des membres de l'O.A.S., sur laquelle
il appartient à chacun de porter librement son appréciation
en son âme et conscience, avec l'espoir qu'un jugement impartial
puisse un jour être porté par les travaux d'historiens
moins engagés qu'ils ne le sont encore aujourd'hui.
Il s'agit seulement d'une plaque mémoriale dédiée
au souvenir d'hommes qui ont sciemment sacrifié leur vie
au nom d'un idéal et qui à ce titre ont droit au respect
et au recueillement. L'installation de cette plaque dans un cimetière
et non sur une voie publique témoigne, s'il était
nécessaire, de la volonté d'apaisement des organisateurs.
Nous sommes loin, au cas particulier, de certaines initiatives
encore récentes, notamment dans la capitale où ont
été apposées successivement sur la voie publique
des plaques dédiées aux " nombreuses victimes
de la police parisienne " qui, en temps de guerre manifestaient
à l'appel de l'organisation ennemie ou à Maurice Audin,
disparu il est vrai dans des conditions troubles mais néanmoins
traître à sa Patrie. Le Préfet de Police n'a
pas jugé nécessaire de prévenir un quelconque
risque de trouble à l'ordre public
A souligner enfin que le projet en cours est en tout point identique
à celui qui a été réalisé et
inauguré voici quelques mois à Perpignan, sans le
moindre incident.
Je veux espérer que vous réussirez à persuader
vos interlocuteurs de laisser la place au recueillement dans une
enceinte sacrée car c'est leur appel qui constituerait le
véritable trouble à l'ordre public et c'est donc leur
éventuelle manifestation qu'il vous appartiendrait d'interdire.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l'expression
de mon inquiétude et de ma considération distinguée.
Le Président
Yves Sainsot
ASSOCIATION NATIONALE DES FRANÇAIS D'AFRIQUE DU NORD , D'OUTRE-MER
ET DE LEURS AMIS
Siège social : 70 avenue de la Grande Armée
75017 PARIS
TEL 01 45 74 09 91 - Fax 01 45 74 83 01
Association déclarée au J.O le 4.11.56 page 10.536
L'UNFAN
L'Union Nationale des Français d'Afrique du Nord adopte la
même ligne de conduite et informe ce jour le préfet
des Bouches du Rhône de son indignation et de son désir
de pouvoir se recueillir dans la paix et la sérénité.
Nous serons à Marseille le 5 et à Marignane le
6.
GISELE AMBROSINO
PRESIDENTE DE L'UNFAN
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Le mardi 5 juillet 2005, l'Association
des Amis d'Algérianie organise sous l'égide du CLAN
(Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés)
et en liaison avec d'autres associations amies, une commémoration
du 5 juillet 1962 à Oran . Cette cérémonie aura
lieu à 18 heures, au pied de la statue du maréchal Lyautey,
Place Denys Cochin et donnera lieu à un dépôt
de gerbes.
Cette cérémonie sera suivie à 19 h par une présentation
d'ouvrages de Marcel Petitjean et à 20 heures par un dîner
du souvenir.
Tous ceux qui désireraient nous rejoindre pour l'une ou l'autre
des activités seront les bienvenus.
Gérard Garcia, Président |
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Cercle Algérianiste des Pyrénées-Orientales
52 rue Maréchal Foch 66000 PERPIGNAN
Tél-Fax 04 68 35 51 09
ASSOCIATION CULTURELLE DES FRANÇAIS DAFRIQUE
DU NORD
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 13
juin 2005
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Madame Florence Aubenas
Libération
11, rue Béranger
75154 Paris Cedex 03
Madame,
Comme tous les Français, comme vos collègues,
comme vos amis, comme votre famille, j'ai accueilli l'annonce de
votre libération avec joie et soulagement. J'ai admiré
aussi la force qui vous a permis de supporter cette épreuve
pendant plus de 150 jours, dans des conditions de détention
" sévères ", comme vous l'avez dit. Cette
force qui vous a également permis de retrouver vos compatriotes
sans vous apitoyer sur votre sort, en faisant preuve d'humour pour
dissimuler, sans doute, des sentiments que vous teniez à
garder pour vous et vos proches.
Mais, chaque fois qu'un ou plusieurs otages retrouvent la liberté
et embrassent leur famille et leurs amis, je ne peux m'empêcher
de penser aux 3000 disparus d'Algérie, enfants, femmes, hommes,
civils innocents, de pauvres gens bien souvent. Personne n'a jamais
organisé de Comité de Soutien pour eux, personne n'a
jamais affiché leurs photos dans les rues, personne n'a jamais
égrené chaque jour qui passe, depuis 43 ans.
Je pense que l'épreuve que vous venez de traverser vous a
permis de comprendre à quel point on peut se sentir plus
fort quand on se sent soutenu, non seulement par ceux qui vous aiment
mais par des milliers d'inconnus. Je pense que cette épreuve
vous permettra de mieux comprendre la douleur des amis et des familles
qui ne savent toujours pas ce que sont devenus leurs disparus, dans
l'indifférence générale. Une marche silencieuse
sera organisée à Marseille, le 5 juillet, date anniversaire
des massacres d'Oran, pour que l'on n'oublie pas les victimes des
enlèvements et des massacres perpétrés avant,
mais surtout après le pseudo cessez-le-feu du 19 mars 1962.
Si vous acceptiez de participer à cette marche silencieuse,
les familles de nos disparus vous en seraient reconnaissantes car
elles auraient l'espoir que le sort terrible qui leur a été
réservé serait au moins reconnu et respecté.
En vous souhaitant de pouvoir surmonter le plus rapidement possible
les effets de votre détention, je vous prie d'agréer,
madame, mes salutations distinguées.
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"REPENTANCE, QUAND TU NOUS TIENS "
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L'ALGERIE DU FLN FRILEUSE A FAIRE ACTE DE REPENTANCE
ENVERS SES VICTIMES
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DOSSIER: "LE COURRlER DE LA RABIA" (Rubrique"
Têtes- à- claques" )
Réaction à l'article du correspondant (Noureddine
Azzouz) de Quotidien Oran.com
La surenchère bat son plein .....
Voilà qu'à présent un "correspondant"
du Quotidien Oran.com se met à comparer la situation des
pays baltes opprimés par les Soviétiques, à
la situation de "l'Algérie opprimée par la France"
!
Bouteflika venant de comparer la colonisation française
au nazisme, le "Quotidien d'Oran", pour ne pas être
en reste, la compare donc au stalinisme .
Nous nageons dans le grotesque ...
On pourrait en rire, vu d'ici , en Allemagne où l'on a accès
à des informations sur le "Grand-Frère- Soviétique"
qui, apparemment, ne circulent pas encore en France ( stoppées
à la frontière, comme le nuage de Tchernobyl?) et
réussissent difficilement à traverser la Méditerranée,
vers l'Algérie ...
La comparaison de l'Algérie avec les pays baltes est
pour le moins abusive, et je doute fort que nos amis baltes, qui
en ont vu d'autres, apprécient cet amalgame douteux !
Quant à la Repentance évoquée dans l'article,
et dont on parle tant en Algérie parait-il , elle ne pourra
pas venir de la France seulement :
Ceci est une évidence pour tous ceux qui out connu "l'Algérie
d'avant"; pour ceux surtout qui ont souffert des exactions
du FLN pendant la guerre.
Toutes les désinformations et occultations depuis plus de
40 ans, en France comme en Algérie, n'y changeront rien.
Et ceux qui, aujourd'hui encore, osent nier l'horreur des crimes
commis par le FLN, devront apprendre la modestie et surtout l'honnêteté:
ce "respect mutuel " justement; qui leur fait tant défaut
.
Ils devront apprendre à surmonter leurs propres "crispations
et grincements de dents ", ainsi que leur mémoire "hémiplégique"
et leur "frilosité morale", à commencer
par les éléments déclencheurs de la répression
du 8 Mai 1945 ; ces raisons qu'ils se gardent bien de nommer et
que, pour certains, ils ignorent même car personne ne leur
en a jamais parlé, ni en France ni en Algérie :
La centaine de victimes innocentes , toutes européennes,
bestialement violées et massacrées ......
Cela non plus ne s'oublie pas et exige repentance , messieurs les
donneurs-de-leçons .
Pour terminer ces réf1exions sur la Repentance -- puisque
le ridicule ne tue pas --, je proposerais d'exiger de
Silvio Berlusconi qui, en tant qu'actuel président de la
" République italienne ", est responsable des faits
et méfaits de ses ancêtres les Romains, de faire acte
de Repentance, sous forme d'excuses publiques et officielles, auprès
du peuple français descendant des Gaulois, pour "occupation
illégale et coIonisation" de la Gaule pendant des siècles
par les Légions romaines, pour leurs "crimes commis
durant la période coloniale et pour leurs tueries et expéditions
sanglantes".
Grâce au courage et au patriotisme exemplaires d'Astérix
et d'Obelix, nous avons pû éviter le pire.
Et nous pouvons être fiers d'avoir pû sauver notre identité
de Gaulois, en résistant comme nos cousins germains de Germanie,
à l'occupant qui nous imposait par la force les "bienfaits"
de sa "civilisation": des villes, des ports, des ponts,
des routes et des aqueducs, des écoles et des hôpitaux,
son code civil et son latin, toutes ces choses étrangères
à nos coutumes dont nos ancêtres les Gaulois, dans
leur immense sagesse et la modestie de leurs chaumières,
ne voulaient pas ....
Nicole Guiraud
(L'une des "forces d'en face sans identification spéciale"
)
Frankfurt / Main, Juin 2005
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Le 18 juin 2005
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
43 ANS APRES LES MASSACRES ET ENLEVEMENTS DORAN LE 5 JUILLET
1962
Hommage aux victimes et à leurs familles, à toutes
les victimes du terrorisme et aux harkis et disparus en Algérie
1954 1964
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Mmes Elise Aguerra-Billes, Viviane Ezagouri-Pinto - Marie-Claude
Teuma toutes trois filles de disparus organisent le 5 juillet à
Marseille, une marche silencieuse, en mémoire des disparus
dAlgérie après le 19 mars 62 et les victimes
du 5 juillet 1962 à ORAN. 43 ans, de silence et de mépris,
c'est trop pour ces disparus qui n'ont pas eus de sépulture,
ni tenter de les retrouver vivants. Ne les oublions pas.
Rassemblement devant métro Vieux Port - Mardi 5 juillet 2005
à 14 h 30 Marche vers le monument aux morts Canebière
15 H - Dépôt de gerbes à 15 h 30 Messe à
l'Eglise du Sacré Cur 17 h - Avenue du Prado MARSEILLE.
42 ans après les terribles massacres dOran du 5
juillet 1962, la loi en faveur des Rapatriés 2005-158 du
23 février 2005 reconnaît dans son article 1er la réalité
du drame des victimes et de leurs familles: - « La Nation
reconnaît les souffrances éprouvées et les sacrifices
endurés par les rapatriés, les anciens membres des
formations supplétives et assimilées, les disparus
et les victimes civiles et militaires des événements
liés au processus dindépendance de ces anciens
départements et territoires (Algérie, Maroc, Tunisie
et colonies) et leur rend, ainsi quà leurs
familles, solennellement hommage.
- La Nation associe les populations civiles de toutes confessions,
harkis, pieds-noirs, victimes des massacres perpétrés
durant la guerre dAlgérie ainsi que ceux commis après
le 19 mars 1962 en violation des accords dEvian, à
lhommage pour les combattants morts
pour la France en Afrique du Nord, rendu le 5 décembre lors
de la journée nationale décrétée en
2003. »
En effet plus personne ne conteste aujourdhui la réalité
des massacres de harkis et de pieds-noirs commis par le FLN en Algérie
après le 19 mars 1962 depuis que le Chef de lEtat a
libéré les consciences le 25 septembre 2001 en déclarant
solennellement à lElysée, lors de la première
journée nationale dhommage aux Harkis: «Notre
premier devoir cest la vérité. Les anciens des
forces supplétives, les Harkis et leurs familles, ont été
les victimes dune terrible tragédie. Les massacres
commis en 1962, frappant les militaires comme les civils, les femmes
comme les
enfants, laisseront pour toujours lempreinte irréparable
de la barbarie. Ils doivent être reconnus. »
Cette vérité reconnue doit s'accompagner d'un
acte de justice : "Le Chef de l'Etat doit reconnaître
la responsabilité de l'Etat français dans l'abandon,
les massacres et la tragédie des harkis, des piedsnoirs et
de leurs familles" comme l'ont demandé de nombreux députés
de toutes sensibilités dans le rapport N°1660 du 8 juin
2004 préparatoire à la loi. Sans cette reconnaissance
il n'y aura pas de vérité, de justice et de réparation.
Les Français d'Algérie lancent un appel à tous
leurs compatriotes épris de vérité et de justice
pour quils soutiennent leur action auprès du Président
de la République, du gouvernement, des parlementaires et
des médias. La mobilisation de l'Etat et des médias
pour la
libération de Florence Aubenas et Hussein Hanoun, montre
que des milliers de vies auraient pu être sauvées en
1962 si une mobilisation semblable avait eu lieu. Cette mobilisation
doit continuer pour obtenir que la prise d'otage soit reconnue comme
un crime contre l'humanité.
JEUNE PIED-NOIR BP 4 - 91570 BIEVRES
Tél : 01 69 41 01 12 /Fax : 89 29 Email : jeunepiednoir@wanadoo.fr
Site : http://perso.wanadoo.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
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RUE D'ISLY - PLATEAU DES GLIÈRES - 26
mars 1962
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Nous sommes seulement un groupe spontané de femmes parce
que nous nous sommes retrouvées par hasard 43 ans après
la tuerie du 26 mars à Alger, au sortir d'un long silence.
Nous avons toutes eu l'un des nôtres assassiné ce jour-là
: un père, un mari, une mère, un enfant, un frère
Bien que la vérité soit aujourd'hui connue, nous voulons
sortir de notre silence et de notre souffrance pour témoigner
qu'ils sont là, attendant justice et reconnaissance.
Nous avons beaucoup de gratitude pour tous ceux qui se battent
toujours et encore pour sauvegarder leur mémoire et leur
rendre justice, mais leur mémoire est ensevelie dans les
ténèbres de l'abandon dans lesquelles les ont plongé
les puissants.
Nous voulons témoigner à notre tour, à
notre manière, dans un mouvement qui nous porte, telles "
les folles de mars ".
Nous recherchons parmi les familles des victimes, celles qui
voudraient se joindre à nous ou bien nous autoriser à
témoigner pour elles.
Nous voulons que l'État reconnaisse officiellement sa
responsabilité dans le massacre, nous voulons la reconnaissance
officielle de la date du 26 mars comme date de commémoration,
nous voulons que leur noms soient graver dans la pierre.
Prendre contact avec Simone GAUTIER, 14 avenue de France, 06400
Cannes
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DE L'AMERTUME A LA NAUSÉE
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Ils ont écrit L'HISTOIRE, ils ont sauvé la France.
Mais un NERON machiavélique les a trahis. Artisans de la
gloire, il va, plus tard, les foudroyer de son mépris et
de sa haine.
L'armée des Français d'Algérie, celle dont
on ne parle pas ou si peu, celle qui fut levée en hâte
dès 1942, celle qui va s'illustrer d'EL ALAMEIN à
TUNIS, de CASSINO à ROME, du débarquement en Provence
au RHIN et en Allemagne, représentait environ la moitié
des effectifs de l'Armée d'Afrique, soit 168000 hommes de
18 à 45 ans (15 à 16% de la population " pieds-noirs
".
Ces français-là, ainsi que algériens, marocains,
tunisiens sont venus délivrer une Métropole qu'une
armée déliquescente avait abandonné à
la Wehrmacht deux années auparavant.
Ils sont venus endurer les souffrances inhérentes à
la guerre, aux combats, au désarroi alors que PARIS bruissait
de la liesse collaborationniste.
Ils sont venus, abandonnant leurs foyers, leurs familles, leurs
emplois alors que le marché noir " hexagonal "
assure les promotions de nouveaux riches, qu'une multitude d'hommes
valides et planqués ignorent le sort de leur patrie.
Ils sont venus et leur victoire a permis à " l'Immense
et Prestigieux Sauveur " de figurer à la table des vainqueurs,
les valeureux EISENHOWER, CHURCHILL et STALINE.
Puis ils sont repartis
dans l'oubli, un oubli total et volontaire.
En retraversant la Méditerranée, leur épopée
a sombré dans un mémorable naufrage.
L'Histoire, historiens, chroniqueurs, journalistes, même et
surtout ces français qu'ils avaient sauvé du désastre,
de l'humiliation, de la peur, perdirent soudain la mémoire.
Au cours des multiples commémorations de la Victoire
qui se succédèrent après 1945, le " Sauveur
Suprême " et ses thuriféraires ont tressé
d'abondants lauriers à l'armée de la Libération
en évitant de préciser d'où elle venait et
qui la composait.
Par contre, la Résistance, malgré ses trop nombreux
partisans, a toujours eu droit, et c'est justice, à la reconnaissance
nationale.
Autre distorsion : les décorations militaires furent octroyées
avec une parcimonie indécente et le sont toujours. N'a-t-on
pas remis, à titre posthume, la légion d'honneur distribuée,
par ailleurs, si généreusement, à un vétéran
de 85 ans qui a eu l'indélicatesse de mourir trop tôt
L'avalanche des distinctions militaires de toutes sortes, pour la
guerre d'Algérie, contraste singulièrement avec la
ladrerie précitée.
Une distorsion plus caractéristique encore : la carte du
combattant.
Après 1945, elle fut délivrée avec rigueur
aux réels ayants droit justifiant d'une présence dans
une unité combattante durant une large période. Le
contraste avec " les combattants en Algérie " est
saisissant pour ne pas dire outrageant.
Il suffit d'un séjour de deux mois, vous avez bien lu , deux
mois, pour obtenir la carte du combattant donnant droit à
la retraite.
Mais revenons à cette armée bannie par la France
. Si la Métropole, dans son ensemble, a feint de l'ignorer,
elle fut l'objet d'un respectueux souvenir au retour dans sa terre
natale : à commencer par l'hommage aux morts matérialisé
dans les villes et villages par de nombreuses stèles et monuments
funéraires pieusement érigés ainsi que par
de longues litanies de noms gravés dans la pierre témoignant
de leur sacrifice suprême.
Et puis vint l'exode et le douloureux abandon de ces soldats doublement
perdus.
Quant aux rapatriés, une discrimination se déchaîna
contre eux qui avaient eu l'outrecuidance de croire en la France.
Trahis, humiliés, brocardés , ils eurent le sentiment
d'abandonner plus que leur patrimoine : leurs morts
Le monument aux morts d'Alger fut coulé dans du béton.
D'autres stèles, abattues ou détruites.
Et la France resta impassible
Son insensibilité dénote une indifférence coupable
pour ses enfants doublement trahis.
En dehors de l'amertume d'un passé lointain, nostalgique,
les souvenirs ont parfois une rancur allant jusqu'à
la nausée.
Etienne MUVIEN- juin 2005
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Cimetière de Béziers - mai 2005.
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Procès reporté au 8 septembre
2005...
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La lettre de Véritas n° 94.
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Le 9 juin 2005 à 14 heures, Phillipe
de Gaulle goûtera aux joies de la corectionnelle pour répondre
de ses diffamations publiques envers nos frères Harkis au
Tribunal de Montpellier Palais de Justice - place Pierre Flotte,
salle René Cassin - Montpellier ( la lettre de Véritas
n°92).
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ADHESION AU GROUPEMENT
NATIONAL DES FRANÇAIS
D'AFRIQUE DU NORD
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Il y a un peu moins d'un demi siècle, L'HISTOIRE provoquait
un tsunami géopolitique qui anéantissait les structures
de l'Algérie Française.
Contraints à la valise de l'abandon pour échapper
à l'alternative du cercueil, plus d'un million de Rapatriés
fut essaimé aux quatre coins de l'Hexagone.
Leur amertume fut immense et leur désarroi profond devant
l'effondrement des fondations de leur cadre de vie. Cette vie faite
d'une multitude de détails que le filtre de l'habitude ne
retient pas mais qui deviennent obsédants quand on les a
perdus.
Ils furent soumis à l'exode, à l'éclatement
et à la dispersion de leurs cellules familiales, amicales,
de voisinages, vers des destinations inconnues.
Ils abordèrent avec détermination les dures épreuves
d'une réinstallation multiple : sociale, matérielle,
mentale, dans un milieu inconnu et souvent hostile.
Mais L'HISTOIRE, encore elle, retiendra que pas un ne faillit. Aucun
SDF, même parmi les plus déshérités,
mais par contre un rétablissement social généralisé
et de brillantes réussites professionnelles.
Si les impératifs de sauvegarde sociale occultèrent
un certain temps la catharsis du souvenir, une irrépressible
nostalgie se manifesta bientôt.
Au fil du temps, de multiples Associations et Amicales se constituent
dans la France entière afin de recomposer les trames d'un
passé impérissable.
Les villes et les communes, les villages, les quartiers, les lycées
et écoles éprouvèrent le besoin de réanimer
et d'entretenir la flamme des souvenirs.
" La nostalgie a ouvert la banque du cur. Elle balise
désormais L'HISTOIRE ".
Mais un dernier acte reste à accomplir. Afin de parachever
cette uvre de regroupement catégoriel, il nous faut
réunifier l'ensemble sous une même bannière.
C'est le fervent et solennel DEVOIR que le G.N.F.A.N. s'est assigné
sans la moindre intention politique ou d'intérêt personnel.
Nous en faisons le serment.
Avant qu'il ne soit trop tard, un regroupement général
s'impose afin de démontrer à la Métropole et
à L'HISTOIRE , la valeur et la pérennité de
notre " Communauté ".
REJOIGNEZ-NOUS!
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A M. le maire de Corbas ( Rhone )
Objet : Congrès VERITAS
Hyères le 20/05/05
Monsieur le Maire,
Japprends par la presse que vous avez décidé,
avec lensemble de votre conseil municipal, de revenir sur
une attribution de salle à lassociation VERITAS pour
son congrès, pour des motifs explicitement idéologiques
et malgré les promesses faites et régularisées
par convention.
Je ne doute pas un seul instant que vous soyez de ces nombreux
élus qui nont à la bouche et à la plume,
en période éléctorale au moins, que les principes
de Démocratie, Liberté, Droits de lHomme etc.
etc. etc.
Indigné par cette décision, je nen suis
néanmoins pas surpris.
En effet, je ne suis nullement membre de VERITAS, mais un Français
dAlgérie ordinaire, qui a subi le sort ordinaire de
sa communauté......Or, lorsque, il y a quarante trois ans,
le général De gaulle assassinait la province française
doutre méditerranée en foulant aux pieds le
Droit des gens, la Constitution de « sa » république
et la solidarité qui, seule, cimente une nation, nous avions
compris une chose simple et dramatique : le principe darbitraire
et de dictature que le général avait si bien retenu
des leçons de son ami Staline ne séteindrait
pas avec son règne ,mais continuerait de simposer comme
lusage normal dune république devenue bananière
dans ses plus petits rouages. Municipalités gaullistes incluses.....
Je nai aucun plaisir à constater que vos agissements,
après bien dautres, confirment cette prévision.
Mais ce quil y a de foncièrement répugnant est
de nous bassiner à longueur de discours avec vos principes
et vos « valeurs républicaines ».....Ceaucescu,
au moins, ne sembarrassait pas de ces pudiques mensonges !
Croyez, Monsieur le maire, à lassurance de sentiments
que je vous laisse imaginer, et que je vous prie de communiquer
à lensemble de votre conseil
M.LAGROT
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REACTION DU CERCLE ALGERIANISTE
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Le Cercle algérianiste tient à faire
part de sa plus vive indignation à la suite de la nouvelle
provocation du président algérien Bouteflika, comparant
la période française en Algérie au nazisme.
C'est aujourd'hui toute la communauté nationale
qui se sent insultée et qui ne peut que condamner les contrevérités
et les outrances renouvelées de celui qui, il y a peu de
temps encore, assimilait les Harkis aux "collabos".
Le chemin de la réconciliation, entre la
France et l'Algérie, que nous appelons de tous nos vux,
exige le respect mutuel car lui seul est compatible avec une authentique
exigence de vérité.
C'est à cette seule condition que la France
et l'Algérie pourront signer un traité, gage d'une
réelle amitié.
Aujourd'hui, tout au contraire, on pourrait s'interroger
sur les raisons du président Bouteflika, et les buts qu'il
poursuit par ses insultes, mais telle n'est pas notre affaire.
Nous attendons du président de la République,
Monsieur Jacques Chirac, qu'il sorte de son silence et fasse clairement
entendre la voix de la France pour condamner ces propos insupportables,
ces agressions successives et chaque fois plus violentes.
Les Français d'Algérie ont accompli
une uvre dont la France n'a pas à rougir.
Thierry ROLANDO
Président National du Cercle Algérianiste
Le 13 mai 2005
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L'UVRE FRANCAISE EN ALGÉRIE COMPARÉE
AU NAZISME !
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Une fois de plus, lorsque le travail de vérité
et de mémoire sur l'Algérie de l'époque française
se rapproche de son but, on assiste dans le camp qui se déclare
"adverse" depuis bientôt un demi-siècle,
à un branle-bas de combat et à une levée de
boucliers tout à fait symptomatiques....
Pour ces défenseurs des Droits de (certains) Hommes aujourd'hui
sur la défensive, il ne peut évidemment être
question de relativiser ne serait-ce qu'une once de leurs croyances
et certitudes, ni de laisser démasquer les rouages bien huilés
d'un système qui a fait ses preuves depuis des décennies...
Ayant fait leur fond-de-commerce des "Contes et Légendes
du FLN" où chaque chose était bien à sa
place: les bons d'un côté, les méchants de l'autre,
il est normal de les voir s'agiter lorsqu'une facette nouvelle de
la Vérité (qui elle ne s'encombre pas de partis-pris)
commence à s'imposer à l'opinion publique: Gare à
la concurrence! Les détenteurs du "Monopole de La Vérité
sur l'Algérie coloniale" sont là pour nous rappeler
"qui a été le patron jusqu'ici", et que
par conséquent chacun doit garder le rôle qui lui a
été assigné une fois pour toutes dans I'Histoire
officielle: eux les Purs, les Justiciers, ... nous les racistes-fascistes-colonialistes,
qui ne pourront trouver grâce devant "l'Histoire"
qu' au terme d'une repentance sans concessions.
Laissons les Zorros de l'anti-colonialisme à leurs fantaisies
- ou à leurs complexes - . Ces gens ne semblent pas avoir
compris que la guerre d'Algérie était terminée
depuis 40 ans. Attendre d'eux un regard plus nuancé, ou plus
(auto)critique serait sans doute trop leur demander.
Laissons aux gouvernements français successifs (depuis 1830)
le soin de déterminer si oui ou non il y a lieu pour eux
de faire pénitence envers l'Algérie: Ce qui par contre
est sûr, c'est que les anciens habitants de l'Algérie,
qui eux ont servi de victimes expiatoires des deux camps sans que
personne ne leur demande jamais leur avis, n'ont pas à se
repentir de ce qui a été fait par la France, dans
ces terres qu'ils ont aimées et contribué à
développer .
Et il va de soi que les innombrables victimes du FLN ne se sentent
pas concernées par une quelconque "repentance",
car c'est plutôt le contraire qui leur serait dû!
Quant aux récentes déclarations du Président
algérien comparant la colonisation française au nazisme,
une telle platitude pourrait prêter à sourire (comme
les autres gros mensonges du 1 million de victimes ou des 45.000
tués du 8 Mai 1945), si l'accusation ne frisait pas la diffamation
pure et simple car, après le procès de Nuremberg contre
les dirigeants national-socialistes, le caractère singulier
du régime nazi a été établi avec précision
et n'importe quel historien pourrait facilement le déterminer.
La surenchère alliée à la démagogie
produit de tels "fruits", et nous sommes depuis longtemps
habitués à ces amalgames faciles. Il n'y a là
rien de nouveau: Pendant la guerre d'Algérie, le FLN et ses
amis parlaient déjà de "Gestapo française",
puis de "collabos" pour les Harkis.... Comment s'étonner
qu'aujourd'hui, dans la droite ligne de cette "pensée",
leur Président lui-même s'adonne à de tels dérapages?
Dans ce contexte, il serait bon de rappeler - à titre
d'exemple et ne serait-ce que pour garder la mesure des choses -
qu'en Allemagne, "patrie du nazisme", toute comparaison
gratuite d'une personne ou d'une société avec le nazisme
est considérée comme un acte diffamatoire gravissime,
passible de poursuites judiciaires.
Voilà de quoi mettre les défenseurs des Droits
de (certains) Hommes dans l'embarras, car il existe des lois analogues
en France, qui pourraient inciter (certains) Présidents a
ne plus dire n'importe quoi .
Nicole Guiraud Francfort / Main, Mai 2005
NDLR: Nicole
GUIRAUD a été l'une des jeunes victimes dans l'attentat
du Milk-Bar à Alger en 1957: elle y a perdu un bras, elle
avait 10 ans...
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LA MEMOIRE QUI FLANCHE
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Josseline Revel-Mouroz Nice, le 16 mai 2005
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
A NICE-MATIN - PAROLES DE LECTEURS
Le chef de l'état algérien aurait-il des troubles
de la mémoire ? Au bout de plus d'un demi-siècle,
il nous apprend que les Français avaient utilisé des
fours crématoires à Sétif, le 8 mai 1945
Il lui a fallu 60 ans pour nous faire part de cette découverte,
dont il n'existe, bien entendu aucune preuve, et pour cause. M.
Bouteflika a la mémoire qui flanche et il confond avec des
événements qui se sont passés après
le 19 mars 1962, après les accords d'Evian (ou déviants
?). 3000 personnes ont alors disparu et nombre de leurs parents
ont eu l'horrible devoir d'aller essayer de reconnaître un
fils, un frère, un parent dans des fours à chaux où
des corps avaient été jetés après avoir
été enlevés et torturés par le FLN.
Les témoignages existent. Quant à la comparaison avec
les nazis, elle devrait plutôt s'appliquer au FLN : il existe
des preuves, des photos de musulmans émasculés, retrouvés
avec les testicules dans la bouche, des photos de soldats français
écorchés vifs, de femmes enceintes éventrées,
de jeunes enfants massacrés. Nous tenons ces témoignages
à la disposition de M. Bouteflika, au cas où il aurait
oublié ce que lui et ses amis appelaient " une guerre
d'indépendance ".
Quant aux événements du 8 mai 1945, à Sétif,
ils furent surtout caractérisés par une chasse à
l'Européen (des " roumiades " ?) Là encore
les témoins encore vivants ne manquent pas pour raconter
les horreurs qu'ils ont vues. Il suffit de les interroger.
Mais le pire, c'est le silence veule d'un gouvernement français
qui laisse proférer de telles abominations sans réagir,
comme il l'avait fait quand le même personnage avait qualifié
les anciens harkis de " collabos ". Il est vrai que, il
n'y a pas si longtemps, M. Bouteflika gratifiait la première
dame de France de deux bises fort amicales, sinon familières,
tandis qu'il échangeait force poignées de mains cordiales
avec l'époux d'icelle. Alors qu'un tel gouvernement ne s'étonne
pas de plus avoir le prestige dont il jouissait dans toute l'Europe
et dans le monde au XIXe siècle. Pour être respecté,
il faut être respectable.
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SÉTIF, CHOCHOTTES et LOUBIANKA
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La station dEtat France Culture nous a offert ces derniers
temps une émission-colloque censée traiter de lhistoire
de lAlgérie française, thème très
en vogue chez nos chochottes médiatiques et universitaires
depuis que le Parlement a voté une loi sur le sujet .Cette
dernière, fort timide, reconnaissant que la colonisation
navait peut-être pas été tout à
fait ce que serine lEducation nationale depuis cinquante ans
à ses crédules élèves.
Lévènement est en soi de peu dimportance,
vu la faible audience de cette station, généralement
ignorée du grand public, qui tourne en rond depuis des décennies
sur des conclusions connues davance, propulsées par
une petite camarilla dont le nombrilisme trotskyste et léclatante
mauvaise foi sont les qualités premières...
Mais cet exercice de style était parfaitement révélateur
des méthodes dialectiques employées . Le choix des
intervenants, déja : des « amis » triés
sur le volet, une assurance contre les bavures, mais aussi un historien
réputé neutre il sagissait de G.Pervillé-
servant dalibi. Mais surtout pas de gêneurs !...
Bien entendu, le crachoir est tenu par le pseudo « spécialiste
de la guerre dAlgérie », lineffable B.Stora
; suivent quelques autres « spécialistes » dont
un certain Mohamed el Korso ( on avait connu un célèbre
pirate renégat du même nom : un hasard ?) président
de la fondation algérienne vouée à faire mousser
la mayonnaise du 8 mai 45 pour le compte du FLN....vous avez dit
« Historiens » ?
Le débat ( si lon peut dire ) souvre sur la célébration
des évènements de Sétif en 1945,rituellement
sous titrés « les massacres ». Sagit il
des Européens du Constantinois égorgés, éventrés,
violés, émasculés ? vous ny pensez pas
! non, cest la répression par lArmée française,
qui a commis le crime de défendre les populations et les
villages attaqués, qui est impardonnable...bien que les intervenants
ne se soient pas attardés sur lhabituelle querelle
de chiffres et que même le Korso nous ait épargné
les rituels 45 000 martyrs, on a entendu, entre autres, un distingué
universitaire nous assurer que la milice de Guelma avait fait 549
morts : il les a comptés, il a les noms et les témoignages
! sil est vrai que les défenseurs de la ville avaient
pour consigne ferme dabattre les pillards, on les voit mal
en train de relever leurs identités et de rédiger
des rapports ; et on nous assure que les familles de ces honorables
gentlemen cambrioleurs se rappellent tous les détails de
lexécution : quelle mémoire ! quelle présence
desprit, pour des gens qui évidemment, nétaient
pas sur les lieux ! Bien sur, pas un seul Français dAlgérie
nétait convié à lémission
pour témoigner : les victimes, silence!
Cependant , le président de la fondation Boumâaza,
le susnommé Korso, a montré le bout de loreille.
Après avoir exprimé sa satisfaction à lambassadeur
de France pour lexercice de lèche babouche que ce dernier
a pratiqué récemment sur les lieux, toute repentance
en bandoulière, et exprimé lespoir que la France
irait encore plus loin, il a souligné la dimension économique
de lévènement . En clair, repentance, y a bon
pour les affaires !
Après les zakouski de circonstance, on en est venu à
la grosse affaire, je veux dire lindignation de ces intellectuels
intègres devant la loi du 25 février 2005 qui prône
une certaine reconnaissance de luvre française
outre mer. Ce qui devrait aller de soi sans que la Loi sen
mêle, certes...mais nos penseurs dénoncent une écriture
officielle de lHistoire ! Ceux là même qui, depuis
un demi siècle, falsifient , orientent et occultent tout
ce qui touche à la colonisation, confisquant lHistoire
avec une vigilance toute stalinienne, nous jouent les vierges effarouchées
devant la plus mince des tentatives dobjectivité....
pas ça et pas eux !
On peut juger de larrogance de cette caste, dailleurs,
par lépisode de cette émission oû le professeur
Pervillé a timidement fait observer quon ne pouvait
refuser une version officielle de la colonisation si on avait accepté
une version tout aussi officielle de lesclavage, dénoncé
par une loi récente . A quoi il lui fut répondu que
cette dernière était justifiée par le fait
quil y avait consensus sur le sujet. En clair, la dictature
de la Loi est légitime du moment que nous sommes daccord
! Devant une pareille énormité, personne na
bondi....là aussi, consensus et bouche cousue.....
Naturellement, dans cette atmosphère de tolérance,
toute opposition est jugée avec le dernier mépris
: nous sommes ( horresco referens ) des « nostalgique de lAlgérie
française » ! on notera au passage que, dans cette
époque où on cultive avec ferveur la nostalgie du
pot au feu de grand mère ou des cochers de fiacres, il est
du dernier mauvais gout de regretter sa terre perdue et luvre
abandonnée de cinq générations. Ainsi va la
morale de nos intellos....
Il arrive cependant que ces humoristes sans humour nous fassent
rire ; ainsi quand le Cercle Algérianiste est fustigé,
avec trémolos dans la voix, pour avoir osé rappeler
que Bouteflika avait été garçon de bain, ou
que notre ministre des armées sétait précipitée
dans ses bras le 15 août dernier...nous voila évidemment
« racistes et sexistes » ! cest la dialectique
bien connue consistant à ne jamais répondre sur le
fond mais à discréditer son adversaire : je ne discute
pas ce que tu as dit, ( pas fou ! ) mais je te condamne pour ce
que tu es...Passons aussi sur quelques plaisantes sottises telles
que laffirmation de Stora suivant laquelle De Gaulle était
nommé « La grande Zohra » dès 1944, etc.
Lagitation de ce prétentieux microcosme de donneurs
de leçons aurait quelque chose de risible, nétait
que cest dans ces officines que se tourne la moulinette à
fabriquer la bouillie qui fait lopinion......en attendant,
sans doute, de nous passer les menottes pour descendre à
la Loubianka !
M.LAGROT
Responsable CVR
5/5/05
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PELERINAGE DE NOTRE DAME D'AFRIQUE - 1°
MAI 2OO5
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Claude ROCHETTE et Marcel RONDA.
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Pour un oui, pour un non.
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Le débat, hier soir (jeudi 21 avril 2005) 100 minutes pour
comprendre fut à la fois très intéressant et
très décevant. Sur le fond : On veut graver dans le
marbre de la constitution les grands principes des droits fondamentaux.
Fort bien. Nul ne nous dit par quels moyens « on » va
les faire appliquer partout. La persuasion ? Mieux vaut en rire !
Alors quoi ? La force ? Va-t-on mobiliser les soldats de 24 pays pour
obliger le 25° à appliquer des droits aux libertés
contraires à sa liberté ? Personne n'a posé la
question.
Le deuxième point est encore plus important à mon sens
: La constitution prévoit qu'un état membre peut sortir
de la fédération. Nul ne précise comment. En
effet, l'Histoire nous apprend que la chose est impossible sans violence
car on trouve toujours un prétexte au refus. La constitution
des Etats-Unis d'Amérique prévoit cette possibilité.
Lorsque les états du Sud ont voulu faire jouer cette clause,
les états du Nord les ont attaqués et ce fut la guerre
de sécession : Des milliers de morts. Prétexte : l'esclavage.
Autre exemple proche : Lorsque la fédération de l'U.R.S.S.
refusa la sécession de ses satellites, ce fut le fameux Printemps
de Prague écrasé sous les chars. Des millions de morts.
Prétexte : Les lendemains qui chantent du communisme.
Une confédération de nations librement associées
est souple. Une fédération est rigide. Personne n'a
rappelé ces fâcheux précédents. Sur la
forme : On nous dit que personne ne veut plus du traité de
Nice, mais il est, comme les traités précédents,
intégré à la constitution, donc, lui aussi, gravé
dans le marbre. Curieuse façon de se débarrasser d'un
mauvais traité ! On nous dit que si la France dit non il n'y
aura pas de ré-négociation. Ce propos
est une escroquerie, un traité se re-négocie, une constitution
non, donc nous serons plus à même d'améliorer
un mauvais traité que de subir une constitution si nous n'en
voulons pas.
Ce propos est donc un chantage, ça ou rien ! Depuis quand doit-on
céder au chantage pour accepter un texte si on le juge mauvais
? Les Français ne sont-ils pas capables de se prononcer sur
des propositions franches, réelles ? Les arguments manquent-ils
au point qu'il faille jouer au loup-garou ?
Que chacun tranche pour un oui ou pour un non mais en sachant réellement
où on veut le mener.
Geneviève de Ternant
22 avril 2005
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Ci après quelques reflexions ....désabusées
mais réalistes.
Une pétition a été lancée à
grand fracas médiatique par une camarilla d'habitués
s'indignant qu'un texte de loi récent ose prôner (
bien timidement !) la reconnaissance de l'oeuvre française
en Afrique du Nord, salie ou ignorée par l'Education nationale
depuis des lustres. Cette camarilla effarouchée par le fait
qu'il puisse exister une histoire "officielle" ne s'est
pas manifestée lorsqu'un universitaire- un des leurs- a été
chassé de son poste pour avoir dit que l'Histoire est l'affaire
des historiens...
La liste des signatures figurant au bas de la pétition
de ces pseudo intellectuels est révélatrice; c'est
le bordereau des supplétifs du FLN, d'aujourd!hui et d'hier.
A remarquer tout spécialement d'ailleurs ceux qui se targuent
de représenter les Harki...l'imposture est à son comble
mais n'est pas nouvelle. Cette fois elle est avérée.
Le cas des universitaires parait classique . Ces gens là
forment une coterie fermée mais totalitaire qui estime que
le monde de la reflexion et de l'intelligence lui appartient en
propre, de droit divin, et qu'il n'est point de vérité
en dehors de celles qu'il énonce lui même. Comme cette
coterie est formée, pour sa partie activiste, de lâches
et d'ambitieux féroces, elle se pose en champion de l'indépendance
intellectuelle tout en s'alignant systématiquement dans le
vent du pouvoir en place. Servilité et totalitarisme forment
ainsi un couple infernal qui en impose au gogo et reécrit
avec autorité au jour le jour la bible de la pensée
unique. C'est la dictature des "intellectuels" soviétiques
telle qu'on l'a connue sous Staline, qui prospère en France
et enfle la Presse consentante de ses protestations de libéralisme
et de tolérance....
Ajoutons que cette coterie refuse avec énergie la réalité,
donc l'Histoire, qui lui est suspecte. Cette dernière est
pleine de bruit et de fureur, et s'impose avec grossièreté
à ces esprits délicats, que le Peuple ( nous ! ) indispose..mieux
vaut l'inventer !
A ces conservateurs avachis dans le confort intellectuel ( et
matériel ! ) le plus insolent, la personne même du
pionnier fait horreur. L'accepter pour son audace, son courage et
sa créativité serait condamner chez eux mêmes
la couardise et le conformisme qui les font respirer. Les parasites
n'aiment pas les courageux......
Alors comment s'étonner que, dès que la Vérité
pointe son museau, même pour rire, le clan maffieux des "intellectuels"
de la France chiraquienne s'indigne et nous prenne pour cible, puisque
nous somme les seuls avec lesquels il ne risque rien ?! et que la
complicité des politiques et des media lui est acquise......
Ne nous faisons pas d'illusions: la corde qu'on nous a passée
autour du cou il y a cinquante ans ne peut aller qu'en se resserrant..........
ML 20 avril 2005
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Josseline Revel-Mouroz Nice, le 9 avril
2005
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
A L'ATTENTION DE M. EL KABBACH
Monsieur,
Une fois de plus, vous avez choisi une émission dominicale
et " familiale " pour cracher quelques contre-vérités
et provocations, fort de la position que vous occupez, qui vous
permet de dire n'importe quoi sans risque d'être contredit
en direct. Certes, vous allez recevoir de nombreuses lettres de
protestations, mais je vous mets au défi d'en faire état
ou de les rendre publiques.
Vous avez, une fois de plus, montré votre allégeance
au pouvoir en place en parlant de repentance à propos du
8 mai 1945, ce qui à vos propres yeux représente,
sans doute, une preuve de grand courage. En réalité
vous n'avez fait que mentionner tout haut un bruit qui court depuis
de nombreux mois avec insistance concernant une repentance éventuelle
de la France, à l'occasion du 8 mai 2005. Tout cela, probablement,
pour nous mettre en condition, à défaut de nous informer
démocratiquement.
En acceptant ce sale boulot, vous n'avez pas tardé à
être récompensé, puisque vous venez d'être
promu directeur d'une grande station de radio.
Alors, je vous propose de continuer sur votre lancée
courageuse et j'attends que, dans les prochaines émissions
de variétés où vous vous produirez, vous demandiez
aux gaullistes une repentance pour leur trahison envers les Pieds-Noirs
et les Harkis, aux socialistes et aux communistes une repentance
pour avoir porté les valises des terroristes qui massacraient
hommes, femmes et enfants et qui émasculaient civils et militaires,
aux journalistes une repentance pour tous les mensonges qu'ils profèrent
depuis plus de 50 ans sur les " colonialistes " et sur
l'occultation totale des tortures subies par les partisans de l'Algérie
française de la part des barbouzes gaullistes ?
Chiche ?
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SETIF 45, la « tragédie inexccusable
»
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Pendant une quarantaine dannées, laffaire
de 1945 à Sétif est restée pratiquement oubliée,
même des historiens officiels qui ny avaient guère
regardé de près, sauf pour relever lévènement
dans une phrase de condamnation lapidaire de la France ....Le livre
très complet de F.Dessaignes « la paix pour dix ans
» étant resté « ignoré »
des media . Et puis la chaine de TV ARTE lavait spectaculairement
relancée en 1995 dans une longue émission, mensongère
au point que son président, devant le tollé soulevé
chez les spectateurs avertis, avait plaidé la liberté
autorisée par un « documentaire de création
» ! inoubliable expression qui devait beaucoup resservir,
et qui en dit long sur la bonne foi des réalisateurs...
Beaucoup plus grave est le comportement de lambassadeur
de France à Alger. Ce dernier sest dernièrement
rendu sur place en présence des autorités algériennes
et de la Presse, dans une sorte de cérémonie expiatoire
assortie dun long discours oû il était question
de « tragédie inexcusable », terme sur lequel
on serait pleinement daccord, nétait linterprétation
quen fait M. Colin de Verdière. ...Alors il convient
peut-être de rappeler brièvement les faits.
Le 8 mai 1945, jour de la capitulation allemande, une manifestation
au monument aux morts de Sétif avait été autorisée
aux mouvements musulmans qui en avaient fait la demande sous condition
que seul le drapeau français serait brandi. Condition qui,
par une provocation calculée, ne fut pas respectée.
Un commissaire de police présent, assailli par une foule
fanatisée et armée, suivie, fait inhabituel, de beaucoup
de femmes, dut tirer pour se dégager et tua le porte drapeau
nationaliste, après avoir été lui-même
blessé ; pendant ce temps, les manifestants ,se répandant
dans les rues de la ville, assassinaient et mutilaient à
larme blanche tous les européens rencontrés.
Dans toute la région, une offensive terroriste généralisée
se répandait aussitôt, sous un seul mot dordre
« tuez les Français !»... en quelques heures,
des actes dune sauvagerie inimaginable étaient commis
par des villages entiers, complétant les assassinats par
des viols, des pillages et des incendies. Tâche sans gloire
dune population musulmane dont le rapport au chiffre de la
population européenne était de dix-sept contre un
! Le chiffre des tués européens fut dans limmédiat
de 103, auquel sajoute le nombre important des blessés
et des morts des suites de leurs blessures : chiffre à compléter
par celui des musulmans loyaux à la France, égorgés
sans pitié, qui ne figure dans les statistiques que confondu
avec celui des victimes de la répression sous la rubrique
« morts indigènes »....
Lintervention des forces de lordre fut rapide, malgré
des moyens extraordinairement réduits ; les insurgés
savaient parfaitement que les militaires étaient en Europe
oû la guerre se terminait, et tablaient sur labsence
de répression. Celle ci fut mise en oeuvre avec des troupes
terrestres presque toutes locales, composées surtout de musulmans
et de sénégalais : on nenregistra aucune désertion.
Laviation intervint, surtout par intimidation, avec des B26
à basse altitude qui avaient ordre de ne pas tirer sur les
rassemblements et de ne pas utiliser de bombes de plus de 100 lb
: pas un seul cratère de bombe ne fut relevé par les
commissions denquête. Idem pour la marine qui procéda
à des tirs non ciblés sans faire de victimes, sinon
UN mort par hasard....quant aux milices civiles quon a beaucoup
dénoncées, elles se limitaient à des groupes
dauto défense autorisés par les préfets
conformément à la Loi et armés de fusils de
chasse pour la plupart, sans activité.
Les chiffres font lobjet dune discussion faussée
dès le départ par lannonce,à Radio Damas,
propagandiste des insurgés, dès le premier jour, que
lArmée avait fait 45 000 morts ; chiffre retenu depuis
comme mythique par lAlgérie du FLN, mais totalement
invraisemblable et materiellement impossible. Il est dailleurs
« regonflé » chaque année par de pseudo
historiens très imaginatifs...la réalité, basée
entre autres sur une statistique peu discutable, celle des cartes
de ravitaillement, est de moins de 2000 morts....
Ces évènements, qui nont duré que
quelques jours, avaient été minutieusement préparés
par des leaders nationalistes très soutenus depuis létranger,
qui pensaient déclencher une révolte généralisée
dans tout le pays, lequel na pas bougé. Le mot dordre
de « tuez les Français ! » était proféré
au nom du Djihad ; à la Presse métropolitaine qui
sefforçait de faire croire que la famine était
cause du drame, un des Nationalistes avait répondu , par
avance, dans le feu des évènements « nous ne
voulons pas de blé, mais du sang ! ». Ajoutons quun
des slogans affichés était « à bas le
communisme « ......dailleurs les ministres communistes.de
lépoque condamnèrent linsurrection avec
fermeté.
Lépilogue judiciaire fut un encouragement majeur
aux émeutiers : sur 99 condamnations à mort, seules
22 furent exécutées, 400 condamnations aux travaux
forcés furent prononcées, 250 acquittements. Moins
de deux après, une amnistie libérait tous les condamnés,
geste politique unanimement interprété comme un aveu
de faiblesse de la France. Les égorgeurs relachés
dans la nature se chargeaient, quelques années plus tard,
de montrer que cette interprétation était la bonne
...dautant que quelques Européens qui sétaient
livrés à des représailles individuelles dérisoires,
faute de moyens, après avoir avoir vu leur famille massacrée,
furent très lourdement condamnés.
Mr lAmbassadeur de France a jugé, soixante ans
après ces évènements, quil y avait
eu
« tragédie inexcusable » ...cest bien lavis
des malheureux qui en furent victimes. Ceux qui ont relevé
le curé de Chevreul dont les intestins étaient enroulés
sur un bâton, les deux femmes de Perigotville, 83 et 47 ans,
violées pendant quatre heures par une meute fanatisée,
le fonctionnaire de Sétif dont les deux bras étaient
sectionnés à la hache, et tous les autres, ne pensent
sûrement pas le contraire. Oui mais cest sur les tombes
de leurs assassins que M. Colin de Verdière est allé
se recueillir. Nos pauvres morts, cest « notre »ambassadeur
qui les a assassinés une seconde fois....
Le sang de ces humbles est séché depuis longtemps.
Mais le cirage des babouches barbaresques, lui, est frais, et sans
doute si agréable à lécher ! Nest-ce
pas cela, la « tragédie inexcusable » ?
M.LAGROT
Responsable CVR
7/4/2005
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Taisez-vous Ekkabbach! le Niçois n°321
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Barbelés à Alger juin 1962...
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Lettre ouverte à Monsieur Elkabbach
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Vous avez, lors de deux émissions sur France 2, en compagnie
de Michel Barnier et M. Delanoë, maire de Paris, avec le sourire
complice de M. Drucker, repris les chiffres fantaisistes des victimes
de la répression des événements du 8 mai 1945
à Sétif à l'instar de vos copains FLN, communistes
et autres intellos gauchistes. Cette attitude qui est celle de la
propagande totalitaire en usage depuis longtemps sur les ondes soi-disant
françaises ne saurait nous étonner. Vous parlez sans
savoir, vous répétez comme un perroquet. Vous n'y étiez
pas et les ouvrages de Maurice Villars, de Francine Dessaigne, du
Dr J.-C. Pérez et mon propre travail sans parler des historiens
de métier honnêtes - oui, oui, il y en a...- vous sont
inconnus.
Votre présence médiatique est celle d'un histrion non
d'un historien. Bon, passe encore : répéter une ânerie
n'en fait pas une vérité. Mais lorsque vous affirmez
que des barbelés étaient installés sur les plages
d'Algérie pour empêcher les arabes d'y aller et que vous
les avez vu, c'est un mensonge flagrant et un faux témoignage.
Seriez vous le seul pied-noir, car vous l'êtes, quoique renégat,
à avoir vu cette barrière ? Et quand ? Et où
?
Demandez donc à Yves Saint-Laurent dont la villa était
voisine de celle de mes parents à Trouville, sur la corniche
oranaise, si cette ségrégation matérielle existait.
Seuls, les Américains ont installé des barbelés
sur les plages d'Oranie pour protéger les zones où se
baignaient les Gi's entre 42 et 44. Ils ont été vite
ôtés et non replacés. Il est vrai que les femmes
arabes venaient se baigner tout habillées, au coucher du soleil
(les hommes ne s'y mêlaient pas, par respect de leurs coutumes.)
Elles ne savaient pas nager et criaient de peur lorsque leurs gosses
plongeaient des rochers et riaient en s'éclaboussant. Oui,
cela, je l'ai vu et c'était beau.
Des grenades FLN ont mis bon ordre à cette insouciance : leur
ordre de mort. Vous me faites penser à un de mes bons amis
de Saïda qui m'affirmait que, lorsqu'il était enfant,
on lui avait rasé le crâne parce qu'il était juif.
Je lui expliquais qu'à la même époque c'était
l'épidémie de typhus qui avait imposé cette tonsure
radicale que mon frère, mes cousins et amis non juifs avaient
subie également. Le pou était l'ennemi le plus terrifiant,
il ne faisait pas de quartier et n'était pas raciste. L'arme
dérisoire contre lui : le peigne fin ! Et puis la chasse aux
« lentes » et « la Marie-Rose, la mort parfumée
des poux », surtout une hygiène rigoureuse et... la tête
rasée pour les garçons, les nattes serrées, serrées
pour les filles : le martyre !
Voyez comme les souvenirs s'interpénètrent et se déforment.
Cela n'a que peu d'importance dans la sphère privée.
C'est grave lorsque des personnalités médiatiques répandent
ces mensonges et alimentent la haine.
Pour en revenir à vous, M. Elkabbach qui semblez n'avoir agi
toujours que par opportunité et sans scrupule et dont toute
la carrière s'est faite dans le reniement de vos frères
malheureux, pouvez-vous m'expliquer à quoi vous sert aujourd'hui
de mentir ? Quel intérêt y trouvez-vous ? Au soir de
nos vies, car vous avez à peu prés mon âge, la
vérité vous fait-elle si mal ?
Geneviève de Ternant
Avril 2005
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Cherchez les barbelés...: Bains MATARES
à Alger, juin 1934:
En haut: BONNET, JUANICO, HKELIFI;
en bas: PASTOR, HAFID, TAYEB.
(Crédit: Vie
des Tournants dans http://tournantsrovigo.free.fr)
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Mandelieu, 26 mars 2005 : Commémoration fusillade du
26 mars 1962 rue d'Isly à Alger.
Monsieur Henri LEROY, chevalier de la légion
d'honneur, vice- président du conseil général
Maire de MANDELIEU la napoule. Mme Michèle TABAROT Députée
Maire du CANNET
M. TABAROT Président National des maisons de pieds noirs.
Mesdames et Messieurs les élus, Mmes et Messieurs les représentants
des autorités civiles et militaires, bien chers amis:
Le 19 mars étaient signés les accords d'EVIAN, qui
devaient ouvrir une période de massacres, d'enlèvements,
et la continuation de combats au cours desquels nos militaires
ont trouvé la mort du fait du respect du cessez le feu,
ignoré par nos adversaires. Aujourd'hui, une fois encore
nous nous retrouvons devant cette stèle afin d'honorer
la mémoire de tous ceux tombés sur un sol français
pour la défense de leur patrie.
Il est important de redire sans cesse, et c'est là notre
devoir de mémoire, ce que fut cet après midi tragique
au cours duquel des manifestants pacifitques regroupés
sous le drapeau français, allant apporter leur soutien
à leurs compatriotes enfermés dans Bab-el-Oued soumis
aux attaques de la troupe, furent pris dans le piège orchestré
par le pouvoir de cette époque et mitraillés par
la troupe chargée du maintien de l'ordre.
Encore aujourd'hui nous attendons des explications claires et
précises sur l'origine de cette répression sanglante,
car on ne peut pas retenir le seul recours à l'intervention
de provocateurs dans la foule alors même que des faits troublants
furent avérés.
Une avancée est certes intervenue, sur recommandation du
rapport DIEFENBAKER, depuis cette année, et il est maintenant
possible aux familles d'obtenir, sous certaines conditions, des
renseignements sur le sort de leurs disparus. Il ne s'agit là
que d'un premier pas qui nous l'espérons sera suivi de
bien d'autres.
Malheureusement une récente information nous ote encore
quelque espoir de nous voir enfin et définitivement COMPRIS,
puisque dans la prolongation de notre histoire il est maintenant
décidé par les pouvoirs en place de chaque côté
de la méditterannée de priver nos morts de leur
dernière demeure et d'empêcher ces Français
de reposer en paix sur la terre ou ils sont nés, en les
regroupant dans des fosses communes comme ce fut le cas dans d'autres
circonstances il y a 60 ans. Nous ne pouvons pas accepter sans
réagir une telle décision.
Fort heureusement, certains de nos élus tant nationaux
que régionaux, ainsi que départementaux mettent
tout en uvre afin que l'état prenne en charge le
rapatriement des corps des défunts vers la mère-patrie
ou à tout le moins qu 'une politique réelle de sauvegarde
de nos cimetières, au demeurant déjà largement
financée, sans résultat, par la France soit appliquée.
Nous souhaitons qu'ils soient entendus et nous les remercions
de tout cur de leur démarches. Il m'a été
dit il ya quelques temps, qu'il était inutile, le temps
ayant passé, de poursuivre notre action afin que toute
la lumière
soit faite sur les évènements qui ont suivi, tant
à ALGER qu'à ORAN et sur l'ensemble du territoire,
la signature des accords du 19 mars 62. A ceux là, je citerais
la devise de Guillaume d'Orange « Point n'est besoin d'espérer
pour entreprendre ni de réussir pour persévérer
» et je les encourage à continuer le combat pour
la recherche et la diffusion de la vérité.
De plus, puisque je vous voie ici si nombreux, je souhaite en
profiter pour souligner que le souvenir de nos compatriotes tombés
pour la défense de notre pays ne se limite pas aux seules
dates du 26/03 ou du 05/07. Il y a eu aussi ceux de 14/18, 39/45,
d'Indochine. Je suis attristé de voir si peu de nos compatriotes
présents aux dates commémorant ces différents
conflits. J'espère y voir notre communauté mieux
représentée à l'avenir et plus particulièrement
à la date du 5 décembre rendant hommage aux unités
d'AFN.
Merci de votre attention
René PASTOUR
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NE TOUCHEZ PAS A NOS CIMETIÈRES!!
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Des photos qui "parlent"...
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Cimetière d'Oran - 1962
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Cimetière d'Oran - 1981
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Cimetière d'Oran - Avril 2005
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La même tombe (famille MARTINEZ) photographiée
en 1962, 1981, 2005... No comment...
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CIMETIÈRE DE MERS-EL-KEBIR: ILS ONT
OSÉ!
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http://www.algerie-francaise.org/cgi-bin/ultra/UltraBoard.pl?Action=ShowPost&Board=board2&Post=323&Idle=0&Sort=0&Order=Descend&Page=0&Session=webmaster.111594496416576 |
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Mme. Ghislaine LEVY ,
à
Monsieur Marc DUBOURDIEU
Mission Interministérielle aux Rapatriés
Monsieur,
Je me permets de vous adresser ce courrier pour vous dire à
quel point j'ai été scandalisée en lisant :
L'ETAT DES OPERATIONS DE REGROUPEMENT AGREES PAR LES
AUTORITES ALGERIENNES PAR NOTE VERBALE DU 8 SEPTEMBRE 2004
concernant les cimetières d'Algérie.
Dans le tableau établi le 25 octobre 2004, j'ai eu la
stupéfaction de constater, dans la colonne Wilaya, circonscription
BORDJ-BOU-ARRERIDJ, qu'il avait été inscrit 34 tombes
pour la commune de BLIMOUR ( il s'agit en réalité
de BEL IMOUR, nom actuel de l'ex-village français de CEREZ
). Qui a pu avoir l'audace de faire une telle affirmation ?
.
En effet, étant native de CEREZ, j'ai eu l'occasion
d'y retourner en Avril 1985 et de me rendre au cimetière.
Quelle ne fut pas ma douleur, mais aussi mon indignation de voir
notre petit cimetière réduit à l'état
de terrain vague. Seule la murette de clôture existait encore
à, à cette époque là, mais à
l'intérieur
.UNE SEULE TOMBE !!!!!
C'était l'unique caveau bâti en dur dans ce cimetière,
ce qui explique que ces messieurs les algériens n'avaient
pas encore pris le temps de le détruire totalement, mais
l'avaient largement profané ( plus de croix, le revêtement
de marbre disparu, la trappe d'accès arrachée ), et
pour comble d'horreur, l'intérieur de ce caveau servait de
dépôt d'ordures pour les maisons qui s'étaient
construites aux alentours.
MAIS IL N'Y AVAIT PLUS AUCUNE AUTRE TOMBE EN-DEHORS DES
VESTIGES DE CE CAVEAU .
Comment peut-on encore essayer de duper une population et tenter
de faire croire que l'on s'occupe de la sépulture de nos
morts ?
Tous ces aïeux, venus de France pour la plupart, ont trouvé
à leur arrivée sur cette terre d'exil, à la
fin du 19ème. siècle, que misère et désolation.
Ce sont eux qui ont contribué, avec leurs descendants, à
force de labeur, de peine, de courage et d'acharnement à
bâtir ce beau pays qu'était devenu " NOTRE ALGERIE
FRANCAISE "
La France,qui avait su rappeler sous ses drapeaux tous ces
hommes d'Algérie durant les deux guerres de 14/18 et 39/45,se
devait,il me semble de prendre des mesures avec le gouvernement
algérien,afin que leurs sépultures soient respectées,et
ce dès l'indépendance.
Après quarante-trois ans,on pense brusquement à
faire quelque chose pour les cimetières européens
qui,à 90 ou 95% n'existent plus.
En supposant que certaines familles de CEREZ (actuel BELIMOUR)
souhaiteraient le transfert en France,à leurs frais,des restes
mortels de leurs défunts,,que pourraient-elles espérer
puisque les tombes n'existent plus ! Oui,après avoir payé
un minimum de 1500 euros aux autorités algériennes
par corps rapatrié,que recevraient-elles,je vous le demande
? Des cercueils vides ou avec des ossements d'on ne sait qui et
récupérés on ne sait où !..
Pouvez-vous me donner une réponse à ce sujet ?
L'abandon de l'Algérie,de ses ressortissants français
et harkis ainsi que de tous leurs défunts, restera à
tout jamais LA HONTE DE LA FRANCE ,malgré les différents
gouvernements qui se sont succédés depuis 1962
Pour la mémoire de nos ancêtres et des membres
de ma famille restés à tout jamais sur cette terre
d'Algérie,je tenais à exprimer ma colère devant
cette nouvelle mascarade concernant notre communauté.
Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
PS. Je suis née à CEREZ le 1er septembre 1940 sous
le nom de Ghislaine BASSARD,et mon frère Emile BASSARD,lâchement
assassiné le 1er février 1962 par le F.L.N.avait été
enseveli dans le cimetière de ce village.
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Par Arab Chih, liberte-algerie.com
du 28 mars 2005.
Regroupement cimetières français en Algérie l'A.S.C.A.
en visite à Alger
Trois membres de lAssociation pour la sauvegarde des cimetières
dAlgérie (Asca), Mme Latapie (présidente), le
Dr Bourdon (trésorier) et Mme Bourdon (secrétaire),
sont depuis samedi à Alger.
La féroce campagne médiatique menée par certaines
parties à la suite de la décision des autorités
françaises de procéder au regroupement de 62 cimetières
français en Algérie en est la cause. Ils comptent rencontrer
aujourdhui le consul de France à Alger ainsi que ladjoint
de lambassadeur. Des visites dans des cimetières français
(Rouiba, Réghaïa, Baraki, Sidi Moussa...) sont inscrites
aussi dans leur agenda.
À leur retour en France, ils rencontreront lambassadeur
dAlgérie. Pour le Dr Bourdon, son association est mandatée
par les autres associations de rapatriés pour parler en leur
nom sur ce chapitre des cimetières. Par ce déplacement
algérois, les membres de cette association espèrent
mettre fin à ce déchaînement de passions et rasséréner
un tant soit peu leurs adhérents.
On est là pour calmer le jeu. En France, la presse ne
parle que de ça. Pour obtenir un impact médiatique,
certains font paraître dans la presse des titres calamiteux
semant ainsi le trouble chez les pieds-noirs. Alors que personne na
rien à gagner en polémiquant sur un sujet aussi sensible,
explique le Dr Bourdon.
Pour lui, lun des principaux artisans de cette regrettable campagne
est lassociation France- Maghreb. Il lui reproche de faire trop
de bruit pour des intérêts étroits. Ils
desservent la cause. Cest une affaire purement commerciale.
Ils ont réussi médiatiquement, mais cest au détriment
du problème de fond quils polluent complètement,
soffusque-t-il.
Son association qui a, à son compteur, 20 ans dexistence
et quelque 1 500 adhérents, est catégoriquement contre
le transfert collectif vers la France des ossements des défunts.
À ses yeux, une telle opération est de nature à
effacer toute trace du passage de la France en Algérie. En
revanche, il voit dun bon oeil cette idée de regroupement
au niveau des chefs-lieux de wilaya des cimetières implantés
dans des zones reculées. Seulement son association demande
à ce que des monuments, où seront inscrits les noms
des défunts, soient élevés sur les lieux de chaque
cimetière déplacé. Nous sommes ici pour
ça aussi. Le principe est acquis. Reste à sentendre
sur les modalités pratiques. Mais nous avons peur quavec
cette polémique lopération soit compromise. Déjà
que les politiques ont décidé de tout arrêter
pendant trois mois en attendant que la situation se calme un peu,
souligne-t-il avec inquiétude.
Est-il besoin de mentionner que lAsca a déjà rénové
les cimetières français dEl- Harrach et de Hussein-Dey.
Lors de sa visite en Algérie, en mars 2003, le président
français, Jacques Chirac, avait alors annoncé un plan
daction et de coopération relatif aux sépultures
civiles françaises en Algérie. Pas moins de 523 cimetières
et près de 210 000 sépultures seront touchés
par cette opération de rénovation qui sétale
sur 5 ans. Le ministère français des Affaires étrangères
a rendu public, le 7 décembre 2004, un arrêté
fixant une liste de 62 cimetières (environ 4 000 tombes) trop
dégradés qui feront lobjet dun déplacement.
Ainsi un délai flexible de 4 mois était accordé
aux familles qui voulaient transférer en France les restes
de leurs défunts. Mais lopération ne sera entamée
quà fin 2005. Depuis, cette affaire a fait les choux
gras de la presse française.
Cimetières français en Algérie
Communication de Renaud Muselier, Secrétaire d'Etat aux Affaires
Étrangères, à un groupe de parlementaires
( 22 mars 2005)
Dans le cadre de sa visite à Alger le 03 mars 2003, le Président
de la République a annoncé le lancement d'un plan
d'action relatif aux sépultures civiles françaises
en Algérie. Ce plan, particulièrement volontaire,
a pour principal objectif l'entretien et la rénovation des
209.000 tombes françaises situées en Algérie
dans 523 cimetières civils.
Pourquoi une telle initiative ?
D'abord, parce que ces tombes, ces cimetières, ces lieux
de recueillement, constituent une part importante de la mémoire
de notre pays. Des travaux sont donc indispensables pour assurer
la pérennité de cette mémoire. Ensuite, un
grand nombre de tombes étaient devenues inaccessibles en
raison de l'insécurité. Elle se sont parfois considérablement
dégradées. Enfin, ces travaux d'entretien et de rénovation
contribuent à conforter le repos et la dignité de
morts, que les familles n'ont quasiment plus eu le loisir d'honorer.
Les travaux préliminaires au lancement du plan d'action ont
montré que sur les 209.000 tombes recensées, environ
4.000, soit 2% des tombes, devront être déplacées
et regroupées. En effet, sur les 523 cimetières recensés,
une soixantaine de cimetières de taille modeste, ne pourront
être réhabilités, en raison de leur situation
géographique ou des dommages qui leur ont été
causés.
Nous avons été particulièrement attentifs au
choix de la localisation des nouvelles sépultures. Des principes
essentiels constamment dicté ces choix : le respect de la
dignité et de la mémoire des morts. La surveillance
et l'entretien notamment de ces nouvelles sépultures seront
scrupuleusement suivis. Lors de ce regroupement, dont les premiers
travaux ne débuteront pas avant l'automne 2005, nous veilleront
aussi à ce que tout soit fait dans le respect et le recueillement.
Des cérémonies religieuses seront organisées
lors de la nouvelle inhumation des corps. Des stèles commémoratives
rappelleront la place des anciens cimetières.
Au cours de ces opérations de regroupement, il est possible
que des familles souhaitent procéder au rapatriement des
restes de leurs proches. Nous nous engageons à leur apporter
tout le soutien nécessaire pour les opérations d'exhumation
ou pour les formalités administratives liées au rapatriement.
Nos Consulats Généraux et la Mission Interministérielle
aux rapatriés accompagneront chacune des familles qui en
éprouverait le besoin. En tout état de cause, les
tombes regroupées, donneront toute garantie de respect de
la dignité, de la mémoire et du repos des morts.
Contrairement à ce qui a pu être dit, le rapatriement
est loin d'être une obligation. Il s'agira d'une option que
les familles proches des 4.000 tombes endommagées pourront
faire valoir si elles le souhaitent.
S'agissant des délais, beaucoup de contre-vérités
ont été avancées
Le délai de quatre mois, qui court à partir du 15
janvier 2005, représente le temps avant lequel l'Etat ne
peut procéder aux opérations de regroupement. Il ne
s'agit pas du délai avant lequel les familles doivent se
prononcer sur le rapatriement de leurs proches. Les familles concernées
par les 4.000 tombes pourront informer les Consulats Généraux
ou la Mission aux rapatriés de leur intention de rapatrier
leurs proches, dès maintenant si elles le souhaitent. Au-delà
des quatre mois, leur éventuelle décision de rapatriement
sera évidemment traitée.
Par ailleurs, les opérations de regroupement ne débuteront
qu'une fois toutes les conditions, notamment financières,
réunies. L'automne 2005 paraît l'échéance
la plus probable. Des décisions tardives des familles, au-delà
de septembre 2005, seront accueillies avec bienveillance par les
Consuls Généraux. Il ne s'agit donc ni d'un ultimatum
des Algériens, ni d'une opération précipitée
de l'État français.
Je veux enfin rappeler la participation prépondérante
de l'Etat quant aux opérations de rénovation, d'entretien
et de regroupement. Car là aussi, des approximations ont
semé le trouble dans les esprits. l'Etat prend en charge
l'essentiel du coût que représentent les opérations
de rénovations et d'entretien. Cela représente près
de la moitié du coût de l'entretien et de rénovation
des tombes de français à l'étranger.
La participation des collectivités locales est à saluer.
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Je sais que
des questions pèsent sur les cimetières oranais. Ils
n'ont, à ce jour, pas été entièrement
recensés. Les tombes qui, le moment venu, nécessiteraient
des opérations de regroupement ne sont pas non plus identifiées.
Dès que cela sera techniquement possible, les dispositions
prises pour les 523 cimetières concernés par le plan
d'action, leur seront étendues.
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Cimetières d'Algérie
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Le problème de la sauvegarde ou de la disparition des cimetières
français en Algérie vient de faire l'objet d'un accord
qui doit être étudié avec objectivité
et vigilance. Depuis 1962, les rapatriés et leurs associations
se sont indignés de leur état d'abandon et des saccages
qui y ont été perpétrés. A titre individuel,
certains ont fait revenir les corps de leurs proches en terre de
France à leurs frais. Les difficultés ont été
variables en fonction des lieux et des événements
qui sévissaient en Algérie, surtout durant la période
où les fondamentalistes faisaient régner une totale
insécurité dans le bled et même dans les villes,
les cimetières étant presque toujours excentrés.
Actuellement, le problème est politique tout en restant épidermique.
Politique dans la volonté de rapprochement entre les gouvernements
français et algériens épidermique car tout
ce qui touche à nos morts provoque en nous une révolte
difficile à maîtriser. Cependant, nous avons demandé
avec insistance aux différents gouvernements français
de prendre en compte ce problème, et, lorsqu'il se décide
enfin à le faire, nous aurions mauvaise grâce à
ne pas examiner aussi lucidement qu'il nous est possible les textes
qui nous sont présentés.
La première catégorie de rapatriés représente
ceux qui désirent faire revenir les corps de leurs familles,
et là se pose, indépendamment du coût qui serait
pris en charge par certaines municipalités et conseils généraux,
la possibilité pour les familles d'avoir l'assurance que,
dans le cercueil qui revient se trouvent les ossements de leurs
défunts. Qui le garantira ? Si ces familles doivent se déplacer,
comme je crois, la loi l'exige pour l'exhumation, devront-elles
supporter les frais de voyage, de séjour? Et dans le cas
contraire peut-on exiger leur prise en charge sans susciter des
polémiques à n'en plus finir ? Enfin, pour des familles
comme la mienne, qui ont cinq générations de défunts
enterrés en terre d'Algérie et en différents
endroits est-il prévu quelque chose ? (Je précise
que, pour mon compte personnel, je ne désire pas faire revenir
mes morts.)
La seconde catégorie représente ceux qui souhaitent
que leurs défunts redeviennent poussière dans la terre
qu'ils ont aimée et choisie. Mais il est normal d'exiger
que leur passage sur cette terre laisse une empreinte pérenne.
Certains cimetières ont déjà disparu totalement
ou partiellement, d'autres sont en plus ou moins bon état.
Il est illusoire d'espérer qu'ils puissent vivre ou revivre
in situ. La solution la plus respectueuse et la moins onéreuse
serait d'élever sur le site un petit monument, une stèle
portant les noms et les dates des défunts dont les restes
seraient réunis la. Cette solution qui peut heurter les sensibilités
me semble la seule envisageable, Hélas !
Lorsque les Français ont, en se basant sur les textes anciens,
reconstitué l'histoire de l'époque romaine, ils furent
aidés dans cette tâche par les bornes milliaires et
les stèles funéraires retrouvées. . .
Ce que je pense envisageable ne serait en somme rien d'autre que
nos bornes milliaires que les chercheurs du futur pourraient retrouver
afin de reconstituer, lorsque toutes les passions seront éteintes,
une époque charnière dans l'histoire de ce Maghreb
devenu l'Algérie par la volonté de la France puisque
auparavant ce nom même n'existait pas.
Les acharnés à nier les cent trente deux ans de présence
française en Algérie devraient réfléchir
au fait que l'histoire de l'Egypte fut en grande partie reconstituée
par les chercheurs européens et en particulier les savants
qui accompagnèrent Napoléon Bonaparte dans son extravagante
épopée et qu'aujourd'hui les savants égyptiens
en sont très fiers.
L'histoire des hommes mérite respect et prudence.
Geneviève de Ternant
22 Mars 2005
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MESSAGE DIFFUSÉ AUX AMICALES ET ASSOCIATIONS
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ASCA
Depuis quelques semaines, crescendo ces derniers jours, nous
sommes interrogés par des particuliers ou des associations
inquiètes de l'avenir des cimetières français
en Algérie.
La situation actuelle est GRAVE car les Autorités françaises
viennent d'écarter les Associations et prennent des décisions
sans les consulter, ni même les informer. C'est ainsi que
l'annonce des premiers regroupements de cimetières en Algérie
a été effectuée par le Ministère des
Affaires Etrangères à Paris
Situation GRAVE non par la désinvolture que cela témoigne
(les PN sont habitués), mais surtout sur le plan Historique:
ils veulent regrouper les cimetières EN NE LAISSANT RIEN,
AUCUNE TRACE DU CIMETIERE D'ORIGINE. Faire disparaître ces
traces, c'est effacer notre présence, et nier la légitimité
de notre présence.
S'il faut regrouper certains petits cimetières TOTALEMENT
dévastés, où il ne reste rien de reconnaissable,
ou même rien du tout, aucun ossement, nous sommes d'accord
et c'est normal car il n'y a rien d'autre à faire.
Mais depuis 1988, l'ASCA tient à un projet (plans et maquette
existent depuis cette date) que toutes les péripéties
ultérieures n'ont fait que justifier et confirmer, projet
approuvé par TOUTES les Associations, Cercles et autres auxquels
il a été présenté. Il a été
présenté à plusieurs reprises aux Autorités
Consulaires françaises à Alger et encore en novembre
2004 à Monsieur l'Ambassadeur de France à Alger, qui
l'a approuvé !
Lors du relèvement d'un cimetière, on doit laisser
sur place une simple pyramide de béton, ou obélisque,
de 3m de hauteur, 3 mètres enterrés, de base carrée
3m x 3m ; ces dimensions, approximatives et à préciser,
sont telles qu'elles mettent ce monument à l'abri du vandalisme
" ordinaire " et ne pourrait être détruit
que par une décision politique officielle. Cette pyramide
sera construite par la municipalité, chaque municipalité
disposant d'une pelleteuse et d'employés municipaux, c'est
à dire qu'elle ne coûtera réellement que le
prix des ingrédients du béton. Cette pyramide sera
un modèle unique pour toute l'Algérie. Elle portera
sur ses 4 faces: sur l'une: "AUX ENFANTS DE XYZ", sur
l'autre un croissant, sur l'autre une croix, sur l'autre une étoile.
Tous les Hommes de bonne volonté pourront s'y reconnaître
et Dieu reconnaîtra tous les siens!
En outre, les motivations de ceux qui s'intéressent aux
cimetières et sépultures sont extrêmement diverses:
**aspect religieux bien sûr,
**aspect "viscéral, charnel," par attachement physique
aux restes mortels des défunts
**aspect historique, pouvant se concevoir comme une trace de notre
présence, une preuve de légitimité de cette
présence, un élément d'histoire locale (les
municipalités actuelles semblent très désireuses
de conserver " leur " passé.
Chacun de ces points de vue (et on peut en partager plusieurs) est
respectable et doit être respecté.
C'est pourquoi je complète: lors des opérations
de regroupement, quelques ossements et un peu de terre du cimetière
concerné sont prélevés et noyés dans
le béton de la pyramide: quiconque y retournera pourra toucher
physiquement ce béton et saura qu'il est en contact avec
les restes charnels des siens: c'est la vision de beaucoup, elle
est respectable et doit être respectée.
De plus, dans le même esprit, un deuxième prélèvement
d'ossements et de terre devra être effectué et ces
prélèvements doivent être déposés
dans un colombarium (solide...) à construire, aux frais de
l'Etat français, dans un cimetière existant des grandes
villes d'Algérie: les anciens de XYZ qui ne pourront pas
aller à XYZ car trop loin, trop fatiguant, trop coûteux,...
pourront aller à Alger ou Oran par exemple, et, comme déjà
dit, avoir le contact spirituel et/ou physique avec leurs ancêtres.
Une fois que cela a été fait, il ne faut pas ensuite
s'attacher à un relèvement tombe par tombe du cimetière
concerné: cela ne sera pas fait en réalité
car d'un coût exorbitant: il conviendra de donner un coup
de bull, ramasser dignement ce qui sera exhumé et mettre
ces restes dans un trou profond anonyme qui sera oublié,
ou sous la pyramide à construire.
Voila le principe, que l'ASCA espère encore faire partager
par les autorités françaises et algériennes:
nous rêvons d'un accord global qui résoudrait d'un
coup tous les problèmes des cimetières d'Algérie
: il n'est pas possible d'aller discuter avec chaque municipalité
d'Algérie séparément : l'ordre général
doit venir des autorités algériennes centrales et
l'abandon des terrains libérés au profit des communes
sera une large contrepartie à leur charge de construire la
pyramide.
Sachons bien que nous sommes la dernière génération
à nous occuper des cimetières français d'Algérie:
si cela ne se fait pas à très court terme, cela ne
se fera jamais et le problème sera vite réglé
par leur disparition totale.
Il convient d'alerter le maximum de personnes, Associations,
Cercles, Amicales,.. de rapatriés. Aussi, avec la plus grande
insistance, nous invitons tous ceux qui recevront ce message à
le diffuser très largement à tous leurs correspondants,
amis, relations,
car c'est par une mobilisation massive que
nous pourrons peut-être infléchir la position gouvernementale
dans le sens que nous souhaitons, dans l'intérêt majeur
de notre communauté.
Mme Fabienne LATAPIE, Président - Dr Alain BOURDON, Trésorier
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Les bambins du Consul
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Ils sont costauds, les bambins d'Algérie ! Le consul d'Algérie
à Nice, Monsieur Mohammed Bachir Mazouz, « comprend l'émoi
des familles de rapatriés » (Nice-Matin, jeudi 10 mars
2005) à l'idée de voir les pauvres restes de leurs aïeux
jetés à la fosse commune, mais il refuse « tout
saccage » dont pourtant mille preuves ont été
fournies depuis 40 ans... Il ne nie pas, le cher homme, que des «
bambins ou adolescents aient déplacé des fleurs et commis
quelques dégradations ». Non, mais, quel culot ! Les
sépultures profanées, les cercueils éventrés,
les ossements dispersés et les crânes servant de ballons
de football, sont, bien sûr des gamineries sans aucune importance,
sans la moindre connotation raciste ni anti-française, ni anti-chrétienne,
ben voyons !
Ce qui s'est perpétré dans les années 1962 et
1963 fut ignoble, un point c'est tout.
Depuis, bien sûr, le temps n'a rien arrangé mais quand
nous voyons le foin qu'on fait, à juste titre, pour des graffiti,
ignobles d'accord, on se dit que l'indignation est à géométrie
variable. Ce qui est en cause, en réalité et ceci est
valable pour le FLN toujours au pouvoir comme pour les gaullistes,
toujours au pouvoir, c'est la volonté d'éradiquer cent
trente deux ans de présence française sur une terre
que nos malheureux morts ont fertilisée de leur sang et de
leur sueur. Lorsque, dans quelques années, les chercheurs ne
trouveront plus trace des sépultures des villages du bled,
ils penseront que les européens se sont cantonnés à
une occupation des villes côtières, de quelques présidios
et toute l'histoire en sera altérée. Est-il possible
que les falsificateurs de notre passé n'y aient pas pensé
? n'agissent pas ainsi à dessein ?
Quand je vois avec quelle tendresse, quel soin est entretenu le minuscule
cimetière anglais qui se trouve à Nice entre la rue
de la Buffa et la rue de France, dans une zone où le terrain
vaut de l'or, je me dis que le respect des morts est une notion inconnue
des barbares, qu'ils sévissent de l'un ou de l'autre côté
de la méditerranée : Les bambins du consul valent les
sauvageons de Chevènement !
Je salue l'effort qui est fait, maintenant, pour essayer de fabriquer
un semblant de sépulture aux défunts d'Algérie,
mais, en même temps, je crois que nos aïeux, s'ils sont
au bord d'un nuage en train de regarder ce qui se passe sur terre,
préféreraient mêler leur poussière à
la poussière du sol qu'ils ont tant aimé. Mais, ceci,
bien sûr, n'est qu'une opinion personnelle.
Geneviève de Ternant
19 Mars 2005
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A la lecture des documents ci-joint il
nous apparaît que cette "affaire" d'exhumation et
de cimetières était déjà dans les plans
en 1968 !
L'Illustre de Londres lui même avait décidé, en
osmose totale avec le chef FLN alors Ministre des affaires étrangères,
de "dégager "nos morts.
Le dégagement de plus d'un million d'êtres humains n'était
pas suffisant. La punition devait concerner aussi les cadavres.
Armand, pourquoi l'avez-vous manqué ? Votre succès nous
aurait au moins évité cette nouvelle épreuve.
En fait le nabot de Tlemcen et le grand escogriffe de Brive, n'ont
fait que ressortir, à une époque plus propice, le dossier
déjà ficelé depuis 37 ans !...
Alors que faire ?
Compter sur la réaction des français devant cette ignominie,
c'est croire au père noël.
Les veaux devenus vaches, clonés dans les éprouvettes
de l'Éducation Nationale et des médias; avachis et repus
ne réagissent plus depuis bien longtemps.
C'est à peine s'ils tressaillent de satisfaction sous la tape
assénée sur leurs croupes par l'expert corrézien
jugeant la bonne viande.
La future bonne viande Halal devant laquelle ses frères ottomans,
toutes babines retroussées, bavent déjà d'envie.
Alors que faire ? Attendre le prochain coup bas ? Le coup de grâce
?
Jean-Claude Lahiner
15 mars 2005
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- LA VALISE ET LE CERCUEIL -
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En 1960, une injonction radicale, non équivoque,
lourde de menaces émanant du F.L.N., était placardée
sur les murs des villes d'Algérie
LA VALISE OU LE CERCUEIL
En 2005, soit quarante-cinq ans après
que la " Valise " eut représentée l'exode
de la quasi-totalité des " Pieds-noirs ", ALGER
rectifie son funeste aphorisme :
LA VALISE ET LE CERCUEIL -
Selon un accord signé entre CHIRAC et BOUTEFLIKA, en mars
2003, à l'insu de tous et au mépris des Accords d'EVIAN,
le " CERCUEIL " ou ce qu'il en reste, devra quitter l'ALGERIE
aux frais des familles sans autre alternative à cette transplantation
macabre, que " La Tombe collective " qui est un euphémisme
de la fosse commune
Ainsi, après avoir refusé obstinément
de reconnaître l'uvre civilisatrice de la France, après
avoir laissé pendant quarante-trois ans un grand nombre de
cimetières aux décrépitudes de l'abandon et
aux souillures de la profanation (certaines inqualifiables), les
pelleteuses municipales algériennes vont enfin éradiquer
le " Souvenir "
Le " Souvenir " de ceux
qui ont créé, organisé, développé
et transformé un " no man's land " en un pays moderne.
L'ALGERIE NE SORTIRA PAS GRANDIE DE CETTE OPERATION.
LA FRANCE NON PLUS
La complicité du Gouvernement, dans ce
plan délétère, va réveiller d'anciennes
blessures, renforcer l'idée que la France se range encore
et toujours du mauvais côté de la Mémoire, de
la Reconnaissance et de la Compassion.
D'autre part, notons que dans les coups tordus,
il existe inévitablement une Association ou un Organisme
servant de " Baron " à une entreprise nationale
de " Bonneteau "
En l'occurrence, la Société marseillaise
" France-Maghreb " se propose de participer, en partenariat,
à la réhabilitation des cimetières abandonnés.
Coût envisagé " 6 millions d'euros " dont
la charge maximale reviendra
aux familles rapatriées
Si l'intention des promoteurs de France-Maghreb
peut paraître louable, " Nous voulons retisser les liens
", disent-ils, prise en écho par l'antenne d'Outre-Mer,
un ancien prêtre de quartier déclarant : " On
ne peut pas toujours regarder dans le rétroviseur ",
le moyen d'y parvenir n'est ni " la Fosse commune " ni
le " financement envisagé "
La France si prompte à secourir, entre
autres, de ses deniers, et c'est normal, la détresse étrangère,
devient amnésique et pingre quand il s'agit de ses ressortissants.
En lieu et place du bla-bla-bla lénifiant
des discours sur le thème de la réconciliation et,
contrairement au projet alambiqué concernant les cimetières,
pourquoi une véritable mesure d'apaisement et de réels
rapprochements, ne se sont-ils pas imposé ?
Pourquoi les Etats français et algérien
ne prennent-ils pas conjointement en charge les frais de cette indispensable
réhabilitation ?
Pourquoi, de part et d'autre, cette nouvelle
désinvolture proche de l'indifférence ou du mépris
?
L'Algérie, en cette circonstance, aurait
pu témoigner, en même temps que de la reconnaissance,
du respect envers ceux qui ont construit et laissé un patrimoine
prestigieux
La France aurait marqué sa volonté
de solidarité, de soutien et de réconfort auprès
des familles concernées.
Mais les compères ont choisi la mystification
Les prétextes invoqués sont plus
que légers :
La France n'a pas les moyens financiers alors
qu'elle exonère l'Algérie de ses engagements, de ses
dettes etc
L'Algérie, dont la superficie est de 2.376.391
Km2, a justement besoin de ces quelques kilomètres carrés
de cimetières concernés, pour son développement.
On comprend mieux pourquoi " l'exiguïté "
du territoire projette, en France, quelques millions d'immigrés.
Les véritables raisons ne seraient-elles
pas plus profondes ?
Est-il concevable qu'en terre musulmane, un terreau
judéo-chrétien ait l'impertinence de subsister ?
Cette question pourrait servir de méditation
à tous les " France-Maghreb " qui auraient l'imprudence
de se la poser
E. VITAL
P.S. Faudrait-il leur rappeler l'odieuse et significative tuerie
des moines de Tibbhérine décapités et dont
les têtes enfouies dans des sacs furent retrouvées
plusieurs semaines après , très éloignées
de leur monastère. Ces pauvres moines, de l'avis unanime,
apportaient dans leur environnement indigène toute la sollicitude
de leur confession. Leurs assassins fanatiques n'étaient
pas des extra-terrestres : mais des islamistes algériens
précurseurs d'AL Qaïda.
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A propos de laccord passé
entre notre Gouvernement et lEtat algérien pour déterrer
les cadavres de nos Parents, un député croit pouvoir
traiter les Français dAlgérie en demeurés.
Il leur fait savoir « quil a essayé de déposer
cet amendement (le financement par lEtat du rapatriement) et
que, malheureusement, comme il créait une dépense nouvelle,
ce qui est interdit par les procédures législatives,
il a été "retoqué" au titre de l'article
40 de la Constitution (irrecevabilité financière). »
- Quand on est un élu digne de ce nom, on vote pour ses
convictions. Si on croyait que l'amendement que l'on a proposé
était important, on vote "contre" le projet qui
le refuse ou, au minimum, si on a peur de se couper de son parti,
on sabstient. Au pire, on a le courage de dire à son
électeur : "oui, je voulais faire passer cet amendement
qui me semblait important. Mais d'autres arguments m'ont été
donnés" ou "il y avait d'autres priorités"
ou "je ne pouvais pas apparaître comme un diviseur"...."Car
en fait, tout cela était plus important que ce qui avait
motivé mon amendement". On ne prétexte pas un
quelconque article 40 de la Constitution.
- Mais des élus dignes de ce nom, il n'en existe plus
beaucoup dans les partis au pouvoir. Car ils ne peuvent être
élus que s'ils sont investis. Les Français ne votent
que pour les "investis". Donc, il faut être investi.
Et pour être investi, il faut comme les chiens de Paris :
"Faire où l'on vous dit de faire".
- Monsieur le député devrait savoir que l'article
40 est traduit par "peut" mais n'est pas une obligation.
Que le choix appartient au Président de la Commission des
Finances de l'Assemblée nationale. Que toute loi a une incidence
financière. Que l'on propose dans son amendement, si on y
croit et s'il n'est pas simplement destiné à faire
croire à son gogo d'électeur que l'on a eu le courage
de "s'opposer" à "son Gouvernement patron",
une "vague" rentrée destinée à le
financer (nouvelle taxe sur le tabac, l'alcool, l'automobile, la
télé, etc.). Que nous n'aurions pas été
obligés de demander des amendements après la première
présentation de la Loi à l'Assemblée si nous
avions été préalablement consultés.
- Enfin qu'il existe des "dépenses exceptionnelles"
qui ne demandent pas une loi dans le cas d'urgence, ce qui semble
être le cas ici, car si l'accord signé avec l'Algérie
a bien du être préparé les familles n'ont elles
que quelques semaines pour trouver l'argent. Après un raz
de marais, un tremblement de terre, une grande canicule, pour ne
pas laisser échapper une magnifique Oeuvre d'art, pour augmenter
en catastrophe les Fonctionnaires descendus dans la rue, ne trouve-t-on
pas l'argent dans le budget de l'année?
- Imaginons! On trouve un charnier de malheureux compatriotes
juifs déportés, puis assassinés et enterrés
par les Nazis à l'approche de l'Armée russe. Mais
le gouvernement du pays dans lequel est découvert ce charnier
a engagé de lourds travaux et il lui faut une solution immédiate.
Pensez-vous que le Gouvernement français renverrait les représentants
de ces familles à l'article 40? Et si c'étaient des
Tsiganes? Ou des Homosexuels (difficiles pour les Déportés
français, car on n'en connaît pas beaucoup, mais!)?
Ou des Arméniens dont les familles seraient françaises
(je fais bien sûr de la Politique fiction)? Je suis même
persuadé que si les pauvres dépouilles dont on parle
aujourd'hui appartenaient à des familles musulmanes et même
si elles n'étaient pas harkies, elles auraient droit au respect
qui est dû par une Patrie à ses enfants et aux enfants
de ses enfants. Mais ces victimes là ne sont que des Pieds
Noirs, chrétiens ou juifs. "Ce ne sont pas des gens
comme vous et moi ma brave dame! Pas des Bretons, des Vendéens,
des Alsaciens, des Franciliens, des Provinciaux! Je ne veux pas
être méchant, mais ne méritaient-elles pas un
peu le sort qui leur est fait puisqu'elles ont profité, que
leur argent était impur (surtout qu'il ne pouvait y avoir
de pauvres chez eux!). Elles ont exploité les Musulmans.
Elles étaient colonialistes, racistes et fascistes. Alors
quelque part, n'est-ce pas mérité? Et leurs enfants?
Ils n'ont qu'à se débrouiller! Et s'ils n'ont pas
l'argent? Hop! À la fosse commune".
- Mais que Monsieur le député sache qu'il fait
pour nous partie d'un tout (Président, Gouvernement , Majorité)
qui, même s'il se revendique du Gaullisme, aurait pu nous
montrer qu'il nous tendait enfin la main. Nous sommes, nous aussi,
des Enfants de France. A la différence de certains de mes
amis, je ne demandais pas, à l'occasion de cette loi, "la
Reconnaissance de la responsabilité de l'État",
dont je savais qu'elle ne serait jamais reconnue par ce Gouvernement.
L'État français avec Pétain peut être
condamné. Pas l'État gaulliste! Je demandais simplement
Réparation pour le Préjudice moral et Indemnisation
pour ceux qui avaient subi un préjudice financier, comme
cela est de Droit pour toute victime d'une décision de l'État,
même et surtout quand elle est prise dans l'Intérêt
collectif ou national. Nous n'avons eu droit qu'au mépris
de promesses vagues et déjà falsifiées et à
aumônes pour une infime minorité (je parle ici des
seuls Pieds Noirs). Mépris qui faisait suite à celui
démontré à l'occasion de la Célébration
du Débarquement en Provence qui fait disparaître les
Pieds Noirs tombés pour la France et/ou ayant composé
la moitié de la seule Armée française qui a
participé à la libération du Territoire national.
Lui même précédé ou suivi par le mépris
dans lequel nous tient le futur Traité d'amitié Franco-Algérien.
Ou par ce Mépris que nous démontre notre Patrie en
nous refusant même le fait que nous sommes nés dans
un de ses propres départements et en nous collant ce DZA
comme une étoile verte (couleur du drapeau de DJEZAÏR)
sur nos papiers d'identité. Mépris aujourd'hui quand
nous apprenons qu'un accord a été signé avec
l'Algérie pour déterrer nos cadavres sans que "la
Mission aux Rapatriés" (sic) nous en informe, sans que
les associations et les familles aient été préalablement
consultées. Mépris aggravé par le fait que
ce Gouvernement, auquel notre député appartient, se
choisit quelques Iago pour dire ses propres louanges et mieux cacher
notre indignation ou simplement taire toute information à
nos Compatriotes. Mais ces "néo-porteurs de valises"
ne tromperont plus bien longtemps la Communauté, ni même
les Médias et les Politiques pour peu que ce soit le cas.
- Dans sa loi « ultime » (sic) pour les «
rapatriés » (re-sic) lEtat prétend reconnaître
lOeuvre des Français dAlgérie, comme dailleurs
dautres territoires. Si tel est le cas ces Français
déterrés ne méritent-ils pas un rapatriement
comme cela sest passé pour 39000 de nos compatriotes
soldats tombés en Indochine et même 3630 civils, dont
79 non identifiés ? Le Mépris dans lequel ce Président,
ce Gouvernement et ces Elus de la Majorité tiennent la Communauté
des Français dAlgérie, tant dans cette "affaire"
des Cimetières que dans les bricolages du "5 juillet"
et du Monument du Quai Branly au soi-disant profit des "Victimes
civiles de la Guerre dAlgérie" ne peut être
que plus amer au regard des motivations et des discours exposés
dans le magnifique texte ci-joint (dont seuls les gras sont de moi)
et dans lequel il suffit de remplacer Indochine par Algérie,
Militaires par Civils et Indochinois ou Noirs par Français
dAlgérie.
Jean-Pierre RONDEAU
14 mars 2005
|
Copié de http://www.stratisc.org/pub/TC_8.htm
magnifique page signée de Serge BARCELLINI sur le site http://www.stratisc.org
" le site de la stratégie dans l'histoire "
Les troupes coloniales dans la Grande Guerre
LES MONUMENTS EN HOMMAGE AUX COMBATTANTS DE LA " GRANDE FRANCE
"
(Armée d'Afrique et Armée coloniale)
La mémoire est à la fois un outil et un reflet.
Dans les mains de ceux qui en sont les acteurs, elle est l'outil
qui permet de façonner le temps présent en pliant
l'histoire à sa propre volonté. L'histoire devient
justification des politiques mises en uvre. Dans les yeux
de ceux qui la déchiffrent et la lisent, elle est donc le
reflet de ces politiques et de leur temps. La mémoire est
alors le miroir dans lequel se reflètent les volontés
politiques de jadis
.
.. Une ville, Fréjus, s'est imposée comme
le lieu central de cette fraternité recherchée. Ville
de garnison de troupes coloniales, Fréjus garde deux traces
mémorielles du temps de la Grande France,
Une nouvelle
étape dans cette densification du souvenir est franchie le
4 juin 1983 à l'occasion de l'inauguration du " Mémorial
national aux morts d'Indochine ".
Le sculpteur choisi
par l'association, Jean-Marie Luccerini, a représenté
la carte de l'ancienne Indochine française ornée de
ses deux dragons et portée par les mains de deux soldats
: un français et un indochinois. " La pierre parle mieux
que les mots " souligna, lors de l'inauguration, le ministre
des Anciens Combattants Jean Laurain. En 1986, la décision
est prise de construire derrière ce monument, la nécropole
destinée à recevoir les cendres des combattants morts
pour la France en Indochine.
Sur la totalité des corps des militaires du corps expéditionnaire
inhumés au Vietnam, 11 747 avaient été rapatriés
jusqu'en 1975. Après cette date, les difficultés avaient
empêché les rapatriements à titre individuel.
. Des problèmes surgirent à propos de cette
nécropole amenant, dès 1980, le projet de rapatriement
global de ces corps. De nouvelles demandes vietnamiennes, la difficulté
de maintenir la pérennité et la dignité des
lieux considérés ont entraîné entre 1984
et 1986, des négociations qui aboutirent à la signature
d'un protocole d'accord le 2 août 1986. Les opérations
de rapatriement furent menées par le secrétariat d'Etat
aux Anciens Combattants et Victimes de Guerre, avec l'appui du ministère
des Affaires étrangères et celui de la Défense.
Symboliquement, le 10 octobre 1986, Jacques Chirac, Premier ministre,
a accueilli à Roissy les premiers cercueils en provenance
du Vietnam, auxquels François Mitterrand, Président
de la République, a ensuite rendu hommage au cours d'une
cérémonie dans la cour d'honneur des Invalides. Du
1er octobre 1986 (date d'exhumation des 120 premiers corps) au 21
novembre 1986, au 27 octobre 1987, 27 239 corps furent rapatriés,
dont ceux de 3 630 civils inhumés avec des militaires à
Ba Huyen par les autorités vietnamiennes. La majorité
de ces corps furent réinhumés à Fréjus
dans une nécropole construite après un concours d'architectes.
Elle s'inscrit dans une circulation périphérique de
110 mètres de diamètre : le cercle symbolise à
la fois le périple et l'enceinte militaire héritière
du cercle spirituel des tribus. Les rangs d'alvéoles ont
reçu les ossements des 17 188 militaires identifiés.
S'y ajoutent 62 corps de militaires provenant de la nécropole
de Luynes où ils avaient été inhumés
antérieurement à 1975. Les rangs sont orientés
vers la mer, route de l'Indochine. Cette orientation se matérialise,
sur la construction elle-même, par une allée montante
menant au point le plus haut de la nécropole. Dans la crypte,
les restes mortels des 3 152 victimes inconnues reposent dans un
ossuaire. A titre exceptionnel, 3 618 civils (dont 79 non identifiés)
ont été inhumés sur le site, dans un colombarium
édifié sous la partie nord-ouest du cercle tangent
à la RN7, entre la salle historique et le monument préexistant.
Une salle historique à vocation pédagogique a été
installée à l'entrée de la nécropole
[19]. Le 16 février 1993, le Président de la République,
François Mitterrand, présidait l'inauguration de ce
site mémorial. L'année suivante une nouvelle étape
(la dernière ?) était franchie. Le 1er septembre 1994,
François Léotard, maire de Fréjus et ministre
de la Défense, inaugurait un Mémorial de l'Armée
noire
" Le Musée des troupes de Marine témoigne magnifiquement
aux visiteurs ce que fut l'épopée coloniale de la
France. La nécropole des morts pour la France en Indochine
s'étend majestueusement derrière le monument aux guerres
d'Indochine et donne la mesure des sacrifices humains consentis
par la France dans ce pays. Restait à l'Armée de se
souvenir de ses soldats venus de nos anciennes colonies africaines,
engagés dans des régiments glorieux pour combattre
l'ennemi, côte à côte avec leurs camarades français.
Ainsi unis, sur les champs de bataille, ils se sont battus ensemble
et ont donné, souvent, leur vie pour la France ".
Il fallait s'en souvenir.
Ce dernier monument dépasse cependant cette simple intégration
mémorielle. Par la dédicace qui y est inscrite comme
par le discours que prononça lors de son inauguration François
Léotard, il appartient au temps nouveau d'une fraternité
adaptée aux indépendances. La dédicace est
signée Léopold Sédar Senghor :
" Passant ,
Ils sont tombés
fraternellement unis
pour que tu restes français ".
Quant au discours prononcé par François Léotard,
il met la mémoire des troupes coloniales au service des relations
entre la France et les nations indépendantes de l'Afrique
:
" Je suis heureux de saluer, ici même, les représentants
de dix-sept Etats d'Afrique et leurs attachés militaires.
Leur présence est un beau symbole de la communauté
de destin que nous formons aujourd'hui, Français et Africains,
unis par notre histoire commune. Elle fut faite d'épreuves
et de sacrifices, de victoires et de conquêtes. Elle est marquée,
pour nous tous, désormais, du sceau de la liberté,
de la solidarité, du respect mutuel. C'est cette liberté,
c'est cette solidarité, c'est ce respect de l'homme que nous
défendons, ensemble,
Fréjus est aussi
une étape du souvenir du débarquement de Provence.
Or, le versant commémoratif d'une politique que l'on pourrait
qualifier de nostalgique se cristallise autour du souvenir de ce
débarquement .
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Courriel : rjosseline@aol.com
Madame Michèle Tabarot
Député des Alpes Maritimes
20, bd Sadi-Carnot
06110 Le Cannet
Madame le député,
Un décret paru au mois de décembre 2004 et porté
à la connaissance du public, par une indiscrétion,
nous apprend que nous avons quatre mois pour rapatrier nos morts
ou pour les abandonner à la sollicitude plus que douteuse
de l'état algérien.
Il s'agit, une fois de plus, d'une insulte à l'égard
de notre communauté qui, depuis plus de 40 ans, doit en supporter
de plus en plus, que ce soit de la part de l'état algérien
ou, plus grave, de l'état français. Je ne rappellerai
que pour mémoire la présence de chef de l'état
algérien, ancien terroriste, aux cérémonies
anniversaires du débarquement de Provence.
J'appends que vous demandez aux gouvernements français
et algériens de " faire un geste ". Je me permettrai
de vous rappeler que j'avais proposé l'amendement ci-joint
à la loi qui a été votée le 10 février
et que SEULE, madame Dini, sénateur de l'Union Centriste
avait eu le courage de le défendre, le 16 décembre
2004. Elle a dû retirer cet amendement sous la pression du
gouvernement, représenté par M. Mékachéra,
qui évoquait des raisons bassement matérielles (quand
on lit le rapport de la Cour des Comptes sur la gabegie actuelle,
on ne peut qu'être écuré et indigné).
Je m'étonne donc que deux députés fassent
aujourd'hui une démarche qui eût été
inutile si l'amendement en question avait été voté,
après avoir été défendu par TOUS les
députés et TOUS les sénateurs .
Cela étant dit, je prends acte de votre demande et je
ne manquerai pas de suivre avec la plus grande attention la réponse
éventuelle de l'état français et de l'état
algérien.
Je vous prie d'agréer, madame le député,
mes salutations distinguées.
Nice, le 13 mars 2005
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Georges-Marc Benamou - édito de Nice
Matin du 13 mars 2005.
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Soixante-deux cimetières francais, de cultes catholique,
protestant ou juif, vont disparaître en Algérie. Ils
coûtent trop cher. Ils disparaîtront, cest-à-dire
que ce sera pour ces ancêtres, soit la fosse commune en Algérie,
soit le rapatriement aux frais des familles mais quelles familles,
et comment savoir
Au moment où on se gargarise dune
loi sur les rapatriés et sur les harkis et où lon
claironne sur le Traité damitié avec la nouvelle
Algérie, lEtat français poursuit son uvre
dindifférence à légard dune
mémoire quil refuse dassumer, jusque dans le misérable. |
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Dégager les morts!
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Après avoir obligé les vivants de choisir entre
la valise ou le cerceuil en 62, voilà qu'il nous faut aujourd'hui
"dégager" nos morts. Les autorités algériennes
ont, parait-il, besoin de place pour pouvoir construire...
Le comble est que ce nouveau "dégagement" doit-être
réalisé fissa (sous 4 mois) et à nos frais!
Les gouvernements respectifs des 2 amis (Chirac et Boutef), initiateurs
de la "Grande Réconciliation" ne voulant pas mettre
la main à la poche. Pas d'argent pour les Pieds-Noirs ! En
quelque sorte que les PN se démerdent avec leurs morts!
Le maître d'uvre (désigné par les deux
parangons de la réconciliation à sens unique) sera
l'innommable président de X. Vous savez le sinistre X ,qui
se remplit les poches sur le dos des gentils-petits-vieux-Pieds-Noirs
qui font depuis quelque temps, sous sa protection bienveillante,
leur pèlerinage au pays natal.
Il va ainsi encaisser dans les deux sens. France-Algérie
pour les vivants et Algérie-France pour les morts...Et, au
terme du traité d'amitié qui se prépare pour
cette année,"X" va sûrement être décoré
par les deux complices.
On nous aura vraiment fait boire le calice jusqu'à la lie...
Jean-Claude Lahiner.
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AVIS IMPORTANT
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Le procès de Philippe De Gaulle appelé
à l'audience du 10 mars 2005 à Montpellier a été
reporté au 9 juin prochain.
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RAPPEL
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L'amiral Philippe De Gaulle a comparu, sur citation, directe,
à l'audience du Tribunal de Montpellier, le 23 septembre
2004 à 14 heures pour y répondre du délit de
diffamation publique qui lui est reproché pour avoir insinué
l'idée qu'après tout, s'il y a eu un massacre des
Harkis, c'est par la faute des 100.000 Harkis qui ont préféré
rallier les rangs de l'A.L.N.plutôt que de se réfugier
en France!
C'est contre ce mensonge historique et cette atteinte à
la dignité des victimes d'un génocide que Maître
Pierre Courbis du Barreau de Grasse plaidera, avec l'assistance
locale de Maître Virginie Alcina du Barreau de Montpellier.
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(Lettre de VERITAS n° 86 - Octobre 2004)
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L'Islamisme dans la guerre d'Algérie
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Subjugué! Un public subjugué, au C.U.M. (Centre Universitaire
Méditerranéen) à Nice, ce 9 mars 2005. Le Docteur
Jean-Claude Perez parlait de « La dimension géopolitique
de la guerre d'Algérie ». Non, il vivait sa conférence.
Jean-Claude Perez est un animal de conférence, comme on dit
d'un merveilleux acteur qu'il est une bête de scène.
Et ce n'est pas un mince compliment. Mais, comme il le dirait lui-même,
pourquoi la vivait-il ? Parce que l'urgence lui apparaît, comme
elle est en nous aussi, d'expliquer, encore une fois, et pour la millième
fois sans doute, que la guerre d'Algérie ne fut pas un épiphénomène,
une tragédie venue de rien et n'allant nulle
part. Ce fut, et c'est toujours le lieu privilégié de
la guerre qui se poursuit dans le monde et singulièrement en
Europe et en France, d'une idéologie totalitaire appuyée
sur une déformation voulue, systématique d'une religion.
Le phénomène Jean-Claude Perez, car c'en est un, est
d'avoir fouillé dans l'histoire sous jacente, celle qui n'est
jamais enseignée et qui affleure des documents et des faits
anciens ou récents pour s'articuler en une vision éclairante,
lumineuse, où tout ce qui semblait presque innocent, ou seulement
fruit du hasard, s'imbrique dans une logique implacable. Son propos,
qu'il a exprimé dans un de ses livres: « Vérités
tentaculaires sur l'O.A.S. et la guerre d'Algérie »,
prend toute sa dimension dans son ouvrage récent: « L'Islamisme
dans la guerre d'Algérie ». Oh! n'allez pas penser qu'il
s'agit, comme trop souvent, dans les uvres d'autres auteurs,
d'un plaidoyer
pro domo, une tentative de justification de choix difficiles et qui
leur sont reprochés, ce qui est le cadet de ses soucis. Connaissant
la rectitude morale et le courage de cet homme, ce serait lui faire
injure et témoigner d'une bassesse coupable. Assumer son passé
et le replacer dans une perspective du combat actuel, c'est encore
et
toujours servir. C'est enseigner, afin que ceux qui peuvent encore
raconter, ceux qui peuvent encore, si peu que ce soit, éveiller
nos jeunes à l'avenir difficile que le passé éclaire
aient le courage de dépasser la tentation confortable de l'oubli,
du silence, ou pire, de la repentance.
Mais pour cela, il faut des arguments, des outils. Ce sont ces
outils de la dialectique fondée sur le savoir des faits, des
êtres, des enchaînements que les livres et les conférences
de Jean-Claude Perez fournissent. C'est à nos associations
de donner la possibilité à un nombreux public d'entendre,
de comprendre, de transmettre.
Ouvrez vos oreilles, aiguisez vos neurones. Vous ne resterez pas sans
biscuit dans les discussions où des cuistres sans âme
vous terrassent de leurs fausses affirmations, de leur morale au rabais
et de leur bonne conscience qui ne leur coûte rien et vous a
piétiné. Eux qui ne savent pas que leur mort est en
marche. Si vous arrivez à en convaincre un sur dix, le travail
de Jean-Claude Perez, notre travail, notre obstination n'auront pas
été inutiles. Alors, courez l'entendre !
Geneviève de Ternant
Mars 05
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Le Cercle Algérianiste de Nice et les
Disparus
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Le colloque d'octobre 2004 à Perpignan, consacré aux
Disparus, a fait nettement apparaître la nécessité
d'unir les efforts des cercles qui, sur le terrain, peuvent avoir
des contacts privilégiés avec les familles et les
rescapés dispersés dans toute la France et même
à l'étranger. La table ronde à laquelle Geneviève
de Ternant a participé aux côtés du Général
Faivre, de Jean Monneret et de Guy Pervillé, animée
par Yves Sarthe, les témoignages des familles combien émouvants,
et les rechercheSde Madame Ducos- Ader, ont montré le travail
effectué mais plus encore celui qui reste à faire.
De cette constatation, le Président National, Thierry Rolando,
a tiré la conclusion: Il est indispensable que dans chaque
cercle soit désigné un responsable de la recherche
de la vérité sur les disparus en Algérie, dans
toute l'Algérie, et durant toute la guerre d'Algérie,
civils et militaires, européens et musulmans.
Geneviève de Ternant, au sein du Cercle de Nice, s'est consacrée
depuis plus de vingt-cinq ans à ce travail, mais essentiellement
centré sur les disparus du 5 juillet 1962 à Oran,
en raison du drame sans précédent qui s'y produisit
ce jour là. Mais elle est consciente que ce travail doit
s'étendre et concerner le plus largement
possible le problème dans son ensemble. Les recherches effectuées
dans les archives du Ministère des Affaires Etrangères,
de la Croix-Rouge et ailleurs ont permis une approche chiffrée
mais nettement sous évaluée comme le soulignent le
Général Faivre, Jean Monneret et Odette Ducos- Ader
qui poursuivent leurs investigations avec dévouement et opiniâtreté.
Geneviève de Ternant, comme elle l'a fait dans ses livres:
« L'Agonie d'Oran'} (Editions Gandini) tente une approche
humaine des victimes. Il faut qu'elles ne soient pas seulement un
numéro. Elles doivent retrouver chair. Ainsi poursuit-elle
son interrogation non seulement des noms, prénoms et age,
mais encore le métier, l'adresse et dans la mesure du possible,
les circonstances des assassinats et des disparitions. Les photos
des disparus sont souhaitées.
Comme les associations juives l'ont fait pour les victimes de la
Shoa, il faudrait avec l'aide de tous les cercles, constituer un
mur des disparus d'Algérie qui leur rendrait enfin leur identité.
Il n'y a pas de bons et de mauvais morts, il n'y a qu'une vérité.
Nous ne serons jamais assez nombreux pour la chercher.
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THALASSA - FR3 - OUBLIS ? MENSONGES?
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EMISSION " THALASSA "
France 3
7, Esplanade Henri-de-France
75907 PARIS CEDEX 15
LETTRE OUVERTE A L'ATTENTION DE M. GEORGES PERNOUD
Salon , le 19 février 2005
Monsieur,
Longtemps, avec beaucoup d'autres téléspectateurs,
j'ai considéré " Thalassa " comme une émission
modèle, apportant un divertissement qui n'était pas
un abêtissement, et qui ouvrait large sur l'horizon, en toute
indépendance d'esprit. En un mot, elle était vivifiante,
et répondait tout-à-fait au vers fameux : " Homme
libre, toujours tu chériras la Mer ".
A la navrante évidence, ce temps n'est plus.
Mon attention avait été attirée, l'an dernier,
par une inquiétante dérive - fait grave pour les "
marins " que vous êtes - vers les procédés
contestables d'une certaine émission de l'autre chaîne
publique, votre aînée France 2, dans laquelle des envoyés
vraiment très spéciaux instruisaient des procès
sous prétexte de reportages, à ceci près qu'ils
se dispensaient de respecter les règles élémentaires
qui s'imposent aux magistrats, en se livrant à ce qui ressemblait
plus à une habile " mise en scène " tant
sonore que visuelle, afin de "plomber" ceux qu'ils voulaient
livrer à la vindicte publique, qu'à une enquête
destinée à informer. Vous, vous avez fait ainsi avec
Malte, au moment de l'élargissement de l'Europe de Bruxelles,
ravis de cogner sur un pays qui n'a pas la superficie d'un département
de cet hexagone. Je me souviens de cette " interview "
menée par une de vos collaboratrices jouant les ministères
publics ( Comme s'il suffisait de parler avec hargne pour être
procureur !), tandis que votre cameraman zoomait inlassablement
sur les crucifix trônant au-dessus des bureaux d'une avocate
et d'un haut fonctionnaire maltais. Le tout, mixé sur les
problèmes épineux du droit du pavillon (dont votre
équipe a donné une version " simplifiée
", pour ne pas dire simpliste), et voilà le brouet "
Agit-Prop " prêt à être gobé par
votre public !
Mais, ne nous étendons pas sur cette émission-là,
sur laquelle je n'ai pu me taire, même des mois après,
et ce, au nom de l'honnêteté intellectuelle, comme
de mes ancêtres Maltais, qui vous saluent bien, en ayant vu
d'autres au cours de leur longue histoire
Il y a ce périple de votre équipe, qui, depuis
son entrée en Méditerranée, me paraît
tomber
de Charybde en Scylla. Vous avez de singuliers "
trous de mémoire " à Thalassa, surtout à
Marseille
. L'été 1962,
il ne s'est donc rien passé sur le port, et tout spécialement
à la Joliette ? Ah oui, comme disait tel ministre oublié,
les Pieds-Noirs, cette année là, avaient décidé
de venir passer tous ensemble, et en même temps, leurs vacances
en France !
Vous allez m'objecter Port-Vendres, mais
vous savez, vous ne pouvez ignorer, ne serait-ce qu'en termes d'images,
votre spécialité, que Port-Vendres n'est rien à
côté de Marseille comme ville et port emblématiques
de l'Exode massif de toute une population
.
Non, vous vous êtes tu, n'hésitant
pas à vous livrer à un " gommage " de l'histoire
digne des méthodes staliniennes, ce cher Staline qui fut
- et sans doute reste encore quelque part - l'idole de nombre de
ces chers dockers que vous encensez, descendants de ceux qui jetaient
des boulons sur les civières des Légionnaires blessés
rapatriés d'Indochine à bord du " Pasteur ",
qui s'amusèrent ensuite à " soigner " un
certain nombre de containers de ces centaines de milliers de "
milliardaires " d'Algérie, parachevant le travail des
" déménageurs "du FLN
.
Et, si l'on avait encore quelque doute, si on pensait avoir
été, lors de votre passage à Marseille, victime
de quelque hallucination, l'escale d'hier, à La Ciotat, vient
nous prouver que, malheureusement, nous avions mis le doigt sur
la plaie. Ah, comme c'était touchant, ce couronnement des
" Camarades " !
Il reste que le navire " Thalassa " a bel et bien
sombré dans le tsunami de l'historiquement, du politiquement
et du syndicalement correct, vague monstrueuse qui garde les corps
et ne détruit que les âmes -ou le mental, pour ceux
à qui le mot " âme " fait sortir leur revolver
médiatique.
Monsieur Pernoud, réveillez-vous ! Et que " l'homme
de Mer " qui est en vous réalise que la CGT qui s'est
emparée de vous, ce n'est pas la Compagnie Générale
Transatlantique !
En attendant, le vendredi soir, plus de F3 ! J'ai mieux à
faire : tiens, mettre une cassette de cette bonne vieille émission
de
Thalassa ! J'en ai des masses.
Un dernier mot, Monsieur, en guise de salutations : vous avez
cru faire le bon choix en ralliant les maîtres du moment.
Sachez qu'il y a nombre de réprouvés qui n'amèneront
JAMAIS leur pavillon. Et leur voile libre surgira toujours de l'horizon,
défiant le passage du lourd convoi du conformisme de la pensée
unique.
PIERRE DIMECH
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à M. G.Pernoud
Emission «Thalassa »
FR3
Monsieur,
Jai pu suivre votre émission du 11 février
tournée à Marseille et en grande partie consacrée
à cette ville, et il me parait difficile découter
sans sérieuses réserves, pour qui connait lendroit,
ce quon a pu entendre ce soir là...
Entre autres interviewes, les dockers du ports ont tenu une
large place, présentés comme une corporation honorable
soudée par lamour du métier, poussé jusquà
une occupation héréditaire de la fonction. Chacun
sait pourtant que cette succession de père en fils, hélas
bien réelle, ressort dun privilège exorbitant
et illégal extorqué par le chantage et la violence...Ayant
pour but surtout de bétonner avec vigilance laccès
à un syndicat maffieux, occupé à piller et
saboter le port, complice actif, entre autres, des « exportations
» vers le Maghreb des voitures volées....et dont les
grèves politiques à répétitions avaient
amené le port au bord de la faillite à plusieurs reprises.
On a pu entendre un personnage expliquer sans rire que Marseille
était une ville calme qui avait digéré son
immigration, en donnant pour preuve quon y brulait moins de
voitures quen dautres cités « françaises
»....mensonger, aveugle ou optimiste ? il est facile de constater
sur place que ce calme prétendu ne fait que refléter
létat dune conquête accomplie, plus précocement
aboutie quen dautres lieux. Allez visiter les quartiers
nord, que ses habitants nappellent plus que Alger Nord, et
concluez !
Extraordinaire était le couplet sur Marseille «
ville de tolérance »...lexpression est parfaitement
à sa place si on lentend au sens de la Maison du même
nom, mais il ne semble pas que ce fut le cas ; et louer ses qualités
daccueil est carrément un gag pour qui a un peu de
mémoire, et se souvient des exactions et des insultes dont
les dockers ( encore eux ...) usaient à lencontre des
blessés dIndochine arrivant sur des brancards.
Cependant, le summum fut atteint lorsquon
a parlé des mouvements de peuples et de limmigration
, dans laquelle évidemment la cité phocéenne
a tenu un rôle majeur. Le commentateur a réussi à
évoquer les strates de population arrivées durant
le siècle, en escamotant totalement la plus massive, la plus
radicale et la plus rapide de toutes, la plus dramatique aussi.
En 1962, trois cent mille réfugiés politiques au moins
ont débarqué en quatre mois, dans les pires conditions,
ruinés, desespérés, rescapés des massacres
et des enlèvements...mais ils nétaient que des
Français dAlgérie, race négligeable dont
le maire de Marseille, ville daccueil, beuglait jusque sur
les bancs de lAssemblée Nationale quil fallait
« les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer...
», en ajoutant quils ne les recevrait jamais dans sa
ville. Pas un sou ne fut débloqué pour les assister,
des chalutiers ayant des blessés à bord furent interdits
de visites de médecins, les crachats et les pierres étaient
le lot de ceux qui campaient sur les quais et les gares, les containers
de déménagement étaient jetés à
la mer à bout de grues....peut-être nétait
il pas correct de rappeler ces épisodes sans importance ?
et encore moins de noter que ces mêmes réfugiés,
arrivés dix huit ans plus tôt les armes à la
mains pour libérer la ville, avaient déja été
reçus comme des gêneurs par une population qui saccommodait
fort bien de loccupation et des fructueuses combines quelle
impliquait...
Je comprends aisément que vous nêtes pas
directement responsable des propos tenus par vos interlocuteurs.
Cependant, lorsque la vérité est outragée à
ce point, vous ne pouvez ignorer lampleur de la désinformation,
laquelle ne résulte pas seulement de lignorance. Et
limpression de malhonnêteté qui sen dégage
ne redorera pas vraiment votre émission....
Personnellement, je considère la TV comme un instrument
dabêtissement et de bourrage de crane, au point que
je ne possède pas de récepteur et que je vais regarder
Thalassa, une des rares émissions suscitant mon intêret,
chez un voisin complaisant. Permettez moi donc une remarque : On
ne vous regarde que si on aime la mer ; et si on aime la mer, on
veut la voir...voir les bateaux, les ports, la sable, les marins,
les chantiers, les fonds... on veut sentir le goudron, le coprah,
lécume...on se fout de lexhibitionnisme de charité-business
crapuleusement exploité sur le ras-de-marée dAsie,
comme on est excédé par le prechi-precha du livre
rouge que vous nous imposez à chaque apparition de dockers
ou dinscrit maritime dans tous les ports de la planète
oû vous trainez vos camera....alors pour résumer :
Eillen Mac Arthur, Si
Les syndicats.......... No
Croyez, Monsieur, à mes sentiments...mélangés
Hyères le 18/02/05 M. LAGROT
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VOTE DU 10 FÉVRIER 2005 - RÉACTIONS:
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From: isly26mars
To: Cabinet Député-Maire
Sent: Thursday, February 24, 2005 10:31 PM
Subject: Re: Vote de la loi 10 FEVRIER 2005 "LOI POUR LES RAPATRIES"
Madame la Députée,
J'ai bien reçu votre message du 14 courant m'informant que
vous aviez co-signé des amendements de M Philippe Vitel concernant
la loi pour les rapatriés afin d'améliorer, je vous
cite "le texte initial"
Le débat a eu lieu le 10 février, aucun des amendements
signés par vous n'a été présenté
ou défendu. Vous devez le savoir par vos collègues
demeurés en séance après votre départ..
Nous connaissions la volonté du gouvernement de faire adopter
le texte en l'état. Pour ce qui concerne notre association
, nous préférons des députés qui ne
signent rien, au moins ils ne s'engagent pas plutôt que ceux
qui renient leur signature.
Si nous pouvons comprendre (et non approuver) la discipline de parti,
il nous est difficile d'admettre l'envoi de tels documents après
qu'ils aient été retirés et donc reniés.
Madame la Députée, je pensais que nos origines communes
vous conduiraient à exprimer publiquement, en cette occasion
exceptionnelle, votre solidarité... Il n'en a rien été.
Je vous prie de croire, Madame la Députée, à
l'expression de ma profonde amertume.
La Présidente
NICOLE FERRANDIS
From: Cabinet Député-Maire
To: 'isly26mars'
Sent: Monday, February 14, 2005 3:47 PM
Subject: RE: Vote de la loi 10 FEVRIER 2005 "LOI POUR LES RAPATRIES"
Madame, Monsieur,
Jai bien pris connaissance de votre courrier concernant la
seconde lecture du projet loi portant reconnaissance de la nation
et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.
Je sais à quel point ce projet de loi suscite les attentes
fortes de nombreux rapatriés et harkis après des années
doubli. Partageant pleinement la démarche initiée
sur ce texte, je me suis investie aux côtés de plusieurs
de mes collègues afin daméliorer le texte initial.
En vue de la seconde lecture par lAssemblée Nationale,
jai donc souhaité poursuivre en ce sens en co-signant
plusieurs amendements de mon collègue Philippe VITEL.
Vous les trouverez ci-joint. Plusieurs répondent à
certaines problématiques que vous soulevez légitimement,
notamment concernant la question du DZA.
Espérant que la représentation nationale leur
réservera un accueil favorable et vous assurant de mon engagement
en ce sens,
Je vous prie dagréer, Madame, Monsieur, lexpression
de mes salutations distnguées.
Michèle TABAROT
Député Maire des Alpes-Maritimes
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A L'ATTENTION DES FAMILLES DES ENLEVÉS
PORTÉS DISPARUS .
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COMMUNIQUE du Groupe de Recherches des Français
Disparus en Algérie (GRFDA)
constitué de Monseigneur Pierre BOZ , du Général
Maurice FAIVRE de Jean MONNERET
historiens et de familles.
Face au silence qui pèse depuis plus de 40 ans, face
aussi aux chiffres, de toutes natures,
avancés dans une triste comptabilité des victimes
d'enlèvements, c'est en novembre 2002 que
le groupe de recherches dont nous faisons partie s'est réuni
avec plusieurs objectifs :
1 ) La reconnaissance par la Nation tant des souffrances des
familles que des préjudices subis.
2 ) La publication du rapport du CICR, établi après
sa mission en Algérie, mission accomplie
du printemps 1963 à l'automne de cette même année.
3 ) L' accès à toutes les archives relatives aux
enlèvements, notamment celles déposées à
Nantes.
4 ) La mise en place d'une commission mixte Franco-Algérienne
de magistrats chargés de
recueillir et d'authentifier toutes les informations disponibles
sur les enlevés ou disparus, de
diligenter de nouvelles recherches et de mettre les résultats
de ses travaux à la disposition de
familles.
Un an plus tard, notre groupe obtenait satisfaction sur le 2°point,
puisque le rapport du
CICR a fait l' objet d'une publication.
Au début de l'année 2004 le Ministère des
Affaires Etrangères a décidé d'accorder des
dérogations aux familles pour l'accès aux archives,
répondant ainsi à un certain nombre de
demandes. il est vrai que les délais sont parfois longs ,
mais le processus est amorcé.
il est a préciser que, si sur ces deux points nous avons
obtenu satisfaction; nous le devons aux
démarches effectuées à maintes reprises auprès
des autorités compétentes, tant au Ministère
des Affaires Etrangères qu' au Palais de l'Elysée.
En ce qui concerne le 4° point, le principe d'une commission
mixte dans la cadre du Traité
d'amitié Franco-Algérien, a été admis
après courrier adressé par nous même à
Monsieur le
Président de la République; il est à l' étude
au Ministère des Affaires Etrangères.
Monseigneur Pierre BOZ est en contact avec les plus hautes autorités
de l'Etat sur ce sujet
très précis, avec entre autre le projet de constituer
un collectif de familles d'enlevés portés
disparus qui s'adressera directement à Monsieur le Président
de la République.
M. le sénateur Michel GUERRY, le 16 décembre 2004,
lors de l' examen par le Sénat du
projet de loi portant reconnaissance de la Nation et contribution
nationale en faveur des
Français rapatriés, avait demandé qu'un amendement
à l'article 1 mentionnant les personnes
assassinées ou ayant disparu pendant la guerre d' Algérie
soit assorti, pour les enfants
orphelins ou pupilles de la nation du bénéfice d'une
indemnisation.
cet amendement n' a pas obtenu l' accord du gouvernement.
Malgré la déception provoquée par le refus du
gouvernement d'accepter l'amendement
GUERRY instaurant une réparation matérielle aux enfants
de disparus et pupilles de la
Nation, nous devons reconnaître que les articles I et Ibis tels
qu'ils sont rédigés :
-article 1 er: « La Nation exprime sa reconnaissance aux
femmes et aux hommes qui
ont participé à l' uvre accomplie par la France
dans les anciens départements français
d'Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Indochine ainsi que
dans les territoires placés
antériemement sous la souveraineté français.
Elle reconnaît les souffrances éprouvées et
les
sacrifices endurés par les rapatriés, les anciens
membres des formations supplétives et
assimilés, les disparus et les victimes civiles et militaires
des évènements liés au processus
d'indépendance ce ces anciens départements et territoires
et leur rend ainsi qu'à lems familles
solennellement hommage. »
-article 1 er bis : La Nation associe les rapatriés d'Afrique
du Nord, les personnes
disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions
commis durant la
guerre d'Algérie et après les accords d'Evian, ainsi
que les victimes civiles des combats de
Tunisie et du Maroc, à l 'hommage rendu le 5 décembre
aux combattants morts pour la
France en Afrique du nord »
Constituent une avancée intéressante pour les
familles de disparus
Pour la première fois la notion de disparu est officiellement
reconnue après plus de 42 ans
de démarches, ainsi que la réalité des problèmes
et les souffrances endurées.
Cette avancée nous permet de continuer notre combat avec
des chances réelles d'aboutir à nos
objectifs.
PARIS, le 18 Janvier 2005.
M .le Général Faivre
M. Monneret
Mme Leblanc-Astier
Mme Ducos-Ader
65, Boulevard de la plage
33120- ARCACHON
Monseigneur Pierre BOZ
Responsable de la communauté des chrétiens originaires
de Kabylie.
6,rue des Prouvaires
75001 PARIS.
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Pouvions-nous croire aux promesses ? Une montagne de promesses.
On allait voir ce qu'on allait voir! On a vu... Un hémicycle
presque désert pour promulguer une « loi piteuse »
(Georges-Marc Benamou, Nice-Matin dimanche 13/02/05.) Trente deux
députés! Vous rendez-vous compte du mépris
dans lequel les élus tiennent les
Harkis et les Rapatriés d'Algérie ?
La colère de Taoues Titraoui et de Bernard Coll qui fut la
seule à passer la barrière des média était
à la mesure du camouflet.
Je ne m'étais pas fait la moindre illusion mais il me restait
une petite lumière d'espoir, de miracle. Les élus
du peuple étaient-ils capables d'une once de courage ? Non.
Une fois de plus non. Gouvernement, Parlement, Sénat, tous
reculent devant l'ombre intouchable de De Gaulle, devant l'Algérie
de Bouteflika, devant la Turquie d'Erdogan, devant l'arrogance.
..Reste, en effet, « le mensonge français. ..»
Geneviève de Ternant
16 février 2005
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La semaine de Georges-Marc BENAMOU - NICE MATIN
- 13 février 2005
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" On attendait un geste historique avec cette loi sur les
rapatriés et les harkis. La montagne vient d'accoucher d'une
souris. Il s'était bien agi d'une montagne de promesses du
gouvernement et de bonnes résolutions envers les "malheureux
harkis"; d'une montagne de députés, d'experts,
de préfets et de sous-préfets, d'une montagne de commissions,
de sous-commissions et de hauts conseils - Ah les Hauts Conseils.
La République allait, parait-il dire le droit et la justice,
réconcilier les mémoires, affronter la nécessaire
complexité de cette décolonisation bâclée,
regarder enfin la détresse des pieds-noirs et des harkis.
Au résultat, la souris c'est une loi piteuse, des ajustements
de boutiquiers qui ne font même pas le bonheur des associations,
des faux-semblants et des bonnes paroles sans force symbolique.
Reste le "mensonge français".
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 9 février
2005
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Courriel : rjosseline@aol.com
A L'ATTENTION DE M. POIVRE D'ARVOR
Monsieur,
Votre chaîne est, manifestement, la seule à s'être
fait l'écho, hier, mardi 8 février, d'une réunion
qui s'est tenue à la Maison de la Chimie. Cette réunion
rassemblait, comme vous l'avez dit, Harkis et Pieds-Noirs.
Vous avez diffusé un excellent reportage sur les " harkettes
", malheureusement bien oubliées aujourd'hui. Mais vous
n'avez pas mentionné le fait que cette réunion se
tenait à la veille du vote de la loi portant reconnaissance
de la nation et contribution nationale en faveur des Français
rapatriés.
Or, après le premier vote à l'assemblée nationale
et le passage au sénat, cette loi comporte des discriminations
inacceptables dans une démocratie. En effet, l'article 1er
quinquies stipule que toute diffamation est interdite à l'encontre
de harkis ou d'anciens supplétifs. D'autre part, les enfants
de harkis auront droit au titre de pupilles de la nation, mais pas
les enfants de Pieds-Noirs. Aucun député, aucun sénateur
n'a accepté de réparer cette injustice criante en
déposant des amendements que nous leur avions proposés.
Le gouvernement chercherait à monter les deux communautés
l'une contre l'autre qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Mais,
loin de tomber dans ce piège, les associations de Pieds-Noirs
et de Harkis ont constitué un collectif pour faire connaître
leur mécontentement.
Je vous serais très obligée de bien vouloir me faire
savoir pourquoi aucune chaîne de télévision
ou de radio n'a cru bon de signaler l'existence de cette loi, cette
" omission " nous portant à penser, une fois encore,
que nous sommes peut-être des Français entièrement
à part.
Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer,
monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
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A quelques jours du vote d'une "nième"
loi sur les rapatriés il me semble intéressant de
vous faire partager ces articles de presse paru il y a quarante
trois ans, 9 jours avant la signature des Accords d'Evian.
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Quelques jours avant la signature des
accords d'Evian, le 9 février 1962, M. Boulin, Secrétaire
d'Etat aux rapatriés, avait exposé au cours d'une conférence
de presse en quoi consistait la charte du rapatrié.
Fin mai 1962, quelques semaines après ces accords, M. Bernard
Tricot, Délégué général du Haut-Commissariat,
précisait les droits et garanties des européens d'Algérie.
Précisions de M.Tricot
Sur les accords d'Evian et les droits
Et garanties des Européens
Dans sa déclaration, M.Bernard Tricot a commenté
les droits et les garanties donnés aux Européens par
les accords ; " Il faut distinguer les français dit
de 'passage' et les français enracinés.
M. Bernard tricot dans la déclaration qu'il a faite aux journalistes
a mis l'accent sur tout ce qui devait encourager les Européens
à revenir, sinon à rester dans ce pays neuf. Le délégué
général du Haut-Commissariat a souligné les
droits et les garanties des européens, définis par
les accords d'Evian, ainsi que le contexte dans lequel ils vont
entrer en application. M. Tricot a d'abord précisé
la valeur juridique des accords d'Evian en soulignant qu'il ne s'agissait
pas seulement de déclarations de principes et ceci pour trois
raisons :
1. - Lorsque le peuple algérien se sera prononcé,
les accords entreront immédiatement en vigueur. Ils constitueront
des règles de droit qui s'imposeront à l'Etat algérien,
comme à l'Etat français.
2. - D'autre part, les représentants du FLN ont signé
ces accords et se sont engagés.
3. - Enfin le contenu de ces accords est conforme à la nature
des choses et correspond à l'évolution des relations
de la France et de l'Algérie.
La valeur des accords a poursuivi M. Tricot, a d'autres sources
que juridiques " les rapports franco-algériens sont
unifiés, rendus organiques par les formules de coopération
qui se sont dégagées à Evian. "
Pas de rupture à craindre
" Ainsi, la date du 1er juillet n'ouvre pas, comme certains
Européens le craignent, un gouffre, une rupture. Il y a à
cela deux raisons :
1. - D'abord parce que durant ces derniers mois, des responsabilités
ont été confiées à des personnalités
algériennes notamment musulmanes. Par exemple, préfets
et sous-préfets sont en majorité musulmans.
2. - La France conservera en Algérie des structures qui sont
importantes:
A) Armée. - Ses effectifs doivent être ramenés
à 80.000 homes dans les douze mois. C'est-à-dire que,
durant ce délai, resteront des effectifs supérieurs
à ceux qui étaient stationnés en Algérie
avant le 1er novembre 1954. A l'issue de trois années, il
n'y aura plus d'armée, sauf à Mers-el-Kébir
et sur certains aérodromes, notamment au Sahara. "
B) Administration. - Demeureront aussi en Algérie divers
offices et d'institutions français : Offices d'anciens combattants,
office universitaire , office financier, représentation consulaire
très compacte, une chaîne d'établissement d'enseignement.
"
La coopération
" Il y a encore d'autres raisons qui comptent plus que
ces arguments " a poursuivi M.Tricot :
1.) Influence du passé. " Admettre que 130 ans de présence
française puissent se trouver annulés en une nuit,
représente une vue pessimiste des choses. L'Algérie
se trouve liée au monde occidental ; je ne veux pas dire
par là, à un système d'alliance particulier.
"
2.) La langue française. " Je crois que cela doit demeurer.
Aujourd'hui, il n'y a jamais eu autant d'hommes, de femmes, d'enfants,
qui parlent français. La scolarisation a provoqué
un développement massif du français.
Les accords d'Evian ont prévu l'usage conjoint de l'arabe
et du français, notamment en justice. D'ailleurs, un pays
qui a accédé au monde moderne par une langue, subirait
un recul s'il s'en passait, ou, pire, s'il en changeait.
Je peux citer encore d'autres facteurs : le Plan de Constantine,
qui a créé des besoins et des lieux nouveaux, le phénomène
psychologique que constitue le mûrissement des musulmans,
dans la masse et dans l'élite, mûrissement que l'on
peut attribuer à l'effort de comprendre qu'ils ont fait durant
les sept dernières années.
Je l'ai constaté, a dit M.Tricot, durant les négociations,
quand nos interlocuteurs passaient de notions abstraites à
quelque chose de plus élaboré et plus concret.
C'est dans ce cadre et ce contexte que seront appliqués à
la date prévue, les accords d'Evian. "
No comment.
J.C. Lahiner
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Lu dans LE JOURNAL D'ALGER du 9 février 1962
LA " CHARTE DU RAPATRIÉ" permettra
aux Français d'Algérie rentrant en métropole
de s'intégrer dans la vie de la nation.
Paris. " Vingt-cinq mille chefs de famille à qui il
faudra trouver des appartements, un emploi, qu'il faudra aider à
se reclasser, ce n'est pas une mince affaire. L'économie
française a les moyens de réaliser ce plan, encore
faut-il que tout soit prêt pour les recevoir. " Cette
déclaration a été faite par M.Boulin, secrétaire
d'Etat aux rapatriés, dans une interview accordée
au quotidien parisien " Paris Jour ". Avant d'exposer
en quoi consiste la " chartre du rapatrié ", M.Boulin
a précisé : " Quelles que soient les garanties
qui seront offertes aux Français d'Algérie, dans le
cadre d'un accord Franco-FLN, on peut estimer qu'un certain nombre
d'Européens choisiront de regagner la métropole. Les
prévisions gouvernementales sont fondées sur l'estimation
qu'au cours de chacune des quatre prochaines années, 25.000
familles françaises, vivant outre-méditerranée
- soit environ 100.000 personnes - préfèreront revenir
en France plutôt que de vivre dans une Algérie musulmane
".
Comment cette charte du rapatrié permettra-t-elle aux
Français d'Algérie rentrant en métropole de
s'intégrer dans la vie économique de la Nation? Les
textes qui seront rendus publics le 15 février et les décrets
d'application qui seront pris avant le 15 mars prévoient
quatre séries de prestations qui seront versées aux
rapatriés :
1/ Les prestations de retour (gratuité totale du transport,
indemnité forfaitaire de déménagement, prestation
d'hébergement, indemnité de départ).
2/ Les prestations de subsistance qui seront versées
aux chefs de famille jusqu'à ce qu'ils aient retrouvé
un emploi.
3/ Les prestations de reclassement qui faciliteront notamment
aux anciens commerçants la possibilité de rachat d'un
fonds.
4/ Les prestations sociales qui seront versées aux personnes
âgées et aux handicapés physiques.
En outre, le Secrétaire d'Etat aux rapatriés a
mis au point un plan pour réintégrer les Français
d'Algérie dans la Communauté nationale, non seulement
d'un point de vue matériel, mais aussi du point de vue psychologique.
Il s'agit du problème de l'accueil des rapatriés :
au lieu de centres d'hébergement, des camps de transit où
le séjour sera abrégé au maximum ensuite six
centres régionaux d'orientation vont fonctionner à
Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Lille et Paris. Animés
par des délégués du Ministre ces centres seront
chargés de trouver un logement à chaque chef de famille.
No comment,
Jean-Claude Lahiner
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COMMUNIQUÉ:
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La France « patrie des droits de lhomme, terre daccueil,
terre dasile
manquant à sa parole
livrait
ses protégés à leurs bourreaux. »
Ces paroles, prononcées par le chef de létat,
le 16 juillet 1995, jour anniversaire de la rafle du Vel dHiv,
cette « faute collective », pourraient aussi bien sappliquer
aux Pieds-Noirs et Harkis abandonnés en 1962, victimes de
massacres et denlèvements, après un prétendu
cessez-le-feu et « accueillis » dans un climat dhostilité
générale, dans des camps cernés de barbelés,
quand le gouvernement de lépoque ne cherchait pas à
les refouler pour les livrer à leurs bourreaux.
Le 11 juin et le 16 décembre, lAssemblée
Nationale, puis le Sénat, ont adopté le projet de
loi portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale
en faveur des Français rapatriés.
Dire que cette loi est décevante est peu dire. Les prises
de position des élus des deux assemblées pouvaient
nous laisser espérer une vraie reconnaissance et une vraie
réparation après plus de 40 ans dattente. Il
nen a rien été. Presque toutes les propositions
que nous avions faites nont trouvé aucun écho
auprès de ceux qui prétendaient nous avoir, enfin,
compris.
Si les députés, NOS ÉLUS, au cours de ladoption
définitive, ne se montrent pas plus courageux, nous pourrons
parler dune nouvelle « journée des dupes »,
comme François Mauriac lavait dit à propos du
13 mai 1958.
Nous osons espérer que, cette fois, nous serons entendus
et que lon ne nous opposera pas des objections indécentes
et bassement matérielles. Cest une occasion pour la
classe politique française de montrer son attachement sincère
aux valeurs dégalité et de fraternité.
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Josseline Revel-Mouroz - CEPN.
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Bouteflika à Toulon le 15 août
2004 - lettre à Michel Barnier
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Courriel : rjosseline@aol.com
Monsieur Michel Barnier
Ministre des Affaires Etrangères
37, quai d'Orsay
75007 Paris
Monsieur le Ministre,
J'ai lu votre réponse à la question écrite
de monsieur Rudy Salles, député des Alpes Maritimes,
avec beaucoup d'attention. Mais cette réponse est loin d'être
satisfaisante. Vous parlez, en effet, des pays d'Afrique dont les
combattants ont participé au débarquement de Provence
et vous mentionnez les " Algériens ".
En 1944, il n'y avait pas d'Algériens. Ceux que vous appelez
" Algériens " vivaient dans des départements
français. D'autre part, s'il y a des Algériens aujourd'hui,
c'est parce qu'ils ont voulu se séparer de la France, dans
des conditions que vous n'ignorez pas : actes de barbarie, massacres
de civils et militaires, assassinats en tous genres de ceux qui
voulaient rester français sur une terre française.
Récemment, ces mêmes Algériens sifflaient haineusement
la Marseillaise au stade de France.
Quant au chef de l'état algérien, il a fait lui-même
partie de ces terroristes qui, par haine de la France, nous proposaient
" la valise ou le cercueil " et profanaient nos cimetières
et nos tombes. D'autre part, il s'est illustré en osant,
sur notre territoire, qualifier les Harkis de " collabos ",
alors que lui-même et ses amis du FLN ont contribué
au massacre de dizaines de milliers de Harkis et de leurs familles.
Si le président allemand avait été un ancien
nazi, aurait-il été invité, sous prétexte
que des Allemands sont morts pour la France dans la Légion
Etrangère ? Aucun des présidents ou chefs de gouvernement
allemands, depuis la fin de la guerre, n'a eu quelque lien que ce
soit avec le régime nazi.
Je note, également, que vous parlez des affrontements qui
ont déchiré " Français et Algériens
" après la Seconde Guerre Mondiale. Non, il n'y a jamais
eu d'Algériens avant le 1er juillet 1962.
Quant aux avancées qui auraient été réalisées,
rendront-elles aux familles les cercueils qui ont disparu des tombes
? Rendront-elles aux familles leurs disparus, dont personne ne s'est
soucié depuis plus de 40 ans ?
Voilà pourquoi il était particulièrement
indécent et insultant d'inviter un ancien terroriste, chef
d'un état dont le moins que l'on puisse dire est qu'il n'est
pas très démocratique.
Je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression
de mes salutations distinguées.
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Gérard PERRIN
8, av. Reine Astrid
06400 Cannes
Ancien membre d'association de rapatriés en Corse Administrateur
à la Maison des Agriculteurs français
d'Algérie
Lettre ouverte à : Monsieur de Villepin Ministre de l'Intérieur
La Communauté rapatriée dans son ensemble et particulièrement
ceux qui résident encore en Corse, ou qui ont
été obligés de la quitter, s'est émue
de l'opération télévisée sur plusieurs
chaînes qui a montré des maghrébins
amenés à fuir devant les menaces des nationalistes
corses, et des opérations répressions policières
qui les ont
suivies.
Alors que plus de 30 ans les rapatriés installés dans
l'île ont été la cible de ces mêmes nationalistes
pour s'empa-
rer de leurs biens : assassinats, plastiquages, enlèvements
contre rançon, prise de possession de leurs exploi-
talions en armes et tenues de guerre, racket... et tout celà
sans aucun écho, les pouvoirs publics, les préfets
eux
même répondaient qu'ils ne pouvaient les empêcher,
que les gouvernements soient de droite ou de gauche.
Aucune voix ne s'est élevée alors pour dénoncer
ces nouvelles épreuves après le départ dans
des conditions
lamentables des pays ou ils vivaient sous souveraineté française.
Les ridicules moyens pour les accueillir et les mesures dérisoires
après leur exode n'ont pas été renouvelées
lor
de ce nouvel exil. Les rapatriés sont des sujets français
et s ils ont des devoirs ils les ont largement accomplis durant
les deux dernières guerres, et particulièrement en
Italie et en Provence jusqu'à Berchtesgaden, ils ont aussi
des droits qui sont inscrits dans la déclaration des droits
de l'Homme.
Croyez, Monsieur le Ministre a 1'assurance de mes sentiments respectueux.
NDLR : L'Association des Rapatriés spoliés de Corse
tient à votre disposition tous documents concernant
cette affaire.
ECHO DE L'ORANIE N° 296
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Science et Vie...aussi
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La « guerre dAlgérie » est à
la mode , et chacun y va de son Histoire, plus romancée lune
que lautre, depuis les « trois millions dappelés
» jusquaux « épouvantables ratonnades »
doctobre à Paris , en passant bien sur par la torture,
( de lArmée française....).jen passe,
et des tonnes !
Dans le tas on découvre avec surprise « Science
et Vie » : un numéro spécial lui a été
consacré par ce magazine de vulgarisation scientifique, dont
on se demande bien ce quil venait faire dans cette galère..mais
pourquoi pas ? cétait loccasion dun regard
libre et nouveau sur lévènement, hors du conformisme
des autres media . Occasion ratée !
Tout dabord, une constatation simpose : Sur tous
les signataires darticles ( ils sont treize ) pas un seul,à
lexception de Jacques Frémeaux, sauf erreur, nest
Français dAlgérie ( j entends européen
né en Algérie française ) . Autrement dit,
ceux qui sont au coeur de cette guerre, qui en sont les victimes,
qui en furent les acteurs, qui sont les seuls à en connaitre
les avants et les après, les seuls à en avoir une
connaissance et une perception charnelle, sont aussi les seuls à
qui on ne donne pas la parole. Et ceci bien quils aient commis
des tonnes de littérature sur le sujet depuis quarante cinq
ans.... normal ? ajoutons seulement que ces mêmes Français
de troisième zone sont à peine plus présents
dans les témoignages que dans la rédaction des articles...
Pour le contenu de la revue, qui aborde très conventionnellement
divers aspects de ces évènements, il fourmille dinexactitudes,
dexagérations,et surtout de prudentes omissions. Il
serait facile mais fastidieux de les réfuter toutes, mais
on on relèvera les plus voyantes..
Quand on lit en préface que , de cette guerre, ce sont
les Algériens qui ont payé le gros de la note, ont
est en droit de se cramponner à sa chaise ! Les Pieds Noirs
condamnés à la valise ou au cercueil...oubliés
.Eux nont rien payé ...ça commence bien !
Passons sur les chiffres : la fable des deux millions de regroupés
a la vie dure ( S et V en rajoute même une louche, 350 000
de plus ) et la répression deSétif en 45 a fait, bien
sur, 15000 morts « selon les estimations les plus sérieuses
« : quimporte que larmée de lépoque
eut été bien incapable de faire un tel bilan avec
ses moyens squelettiques, quimporte que les bilans réels
tournent autour de 1700 morts, le magazine nous raconte Verdun,
pensez, même la Marine a pilonné ! alors quon
sait que les quelques obus tirés par un navire ont fait UN
mort ..( Cf F.Dessaignes, non citée..) encore faut il remercier
les auteurs de nous avoir épargné les fameux 45 000
morts de la légende FLN.
La « Bataille dAlger »,terme parfaitement
inadapté, puisquil ny a pas eu de confrontation
armée,
( mais la revue le note honnêtement ) donne lieu à
une complaisante interview de la poseuse de bombe Zohra Drif , coqueluche
des media français, qui nous explique quelle procédait
ainsi en représaille à lattentat de la rue de
Thèbes, un des tous premiers du contre terrorisme après
trois ans datrocités du FLN...en somme, ce sont les
Français qui avaient commencé ! ( mais eux nont
pas droit à une page pour se justifier )
Lavion de Ben Bella détourné,pour S et V,
ça sappelle de la piraterie ( Surcouf, donc, était
un pirate, pas un corsaire ). Lorsquon parle de Sakiet sidi
Youssef, cest pour le qualifier de « bavure »,
sans la moindre référence à lassassinat
des prisonniers français qui a déclenché laffaire...et
si lon interviewe un ancien pilote de B26 ayant participé
à la riposte, aujourdhui journaliste aéronautique
bien connu, cest pour lui faire dire que sil était
« Algérie française », cétait,
en somme parce que sa culture politique était nulle...et
il se sent « géné » en voyant les civils
tunisiens au sol. Que Bourguiba ait monté lhistoire
de toutes pièces dans une opération médiatique
(pleinement réussie) nest pas mentionné. Dailleurs,
on espère que, dans un prochain N°, SetV demandera aux
équipages anglais de 1943 qui ont exterminé par le
feu les populations civiles allemandes, en toute connaissance de
cause, si ils se sentent « génés ».
La torture, bien sur,a une place de choix. Photos truquées,
lune tirée de lHuma ( ref.connue en matière
dhonnêteté ) lautre fort suspecte, déja
publiée ailleurs, qui montre une femme nue entre deux soldats,
rappelant étrangement les cartes postales des années
30 sur les Ouled Naïls... témoignage obligé dHenri
Alleg, qui na jamais été torturé ( Cf.
le Dr Michaux, médecin légiste ) mais qui le raconte
en détail...rien évidemment sur les pratiques des
gendarmes aux Tagarins contre les prisonniers OAS ! même pour
une revue scientifique, il y a les bonnes et les mauvaises tortures...on
admire, dailleurs, la parfaite santé et la stupéfiante
mémoire des témoins cités. Les torturés
par le FLN devaient être plus fragiles : pas un nen
est sorti vivant !
Pour parler des Harki, on va chercher Dalila Kerkouche, qui
nest pas la seule, loin de là, à avoir écrit
sur ce dramatique sujet : mais elle est la seule à avoir
abusé de lenfermement mental de son père pour
le trahir...impossible de faire plus méprisable... .
Le reste est à lavenant , on nen finirait
plus de détailler les « erreurs » de cette publication.
Relevons seulement, avant de conclure, labsence dune
donnée historique capitale, clef de la fin de cette guerre
: le fait que De Gaulle a fait poursuivre le nettoyage du terrain
par les opérations de Challe et autres, au bénéfice
du GPRA, pour lui dégager la piste politique avant son entrée
triomphale dans le pays parait avéré ; cest
la thèse fort convaincante de J.C.Perez dans son dernier
livre, qui bien entendu nest pas cité.
Et pourtant, on trouve des perles même dans la vase :
en loccurrence, la confession de Delouvrier révélant
que la France a payé le FLN pour évacuer le pétrole
saharien. La confirmation de la trahison du Chef de lEtat
est apportée , et elle émane dun de ses favoris...une
vraie bombe ! quon na pas entendu exploser....a-t-on
remarqué le silence assourdissant de nos media sur ce point
dhistoire capital ?
Pour cela au moins, merci Science et Vie ! Nous savons désormais
que, tout au long de cette affaire, les gouvernements de la France
ont trahi leur pays. Et il est clair que, tout au long de cent trente
ans dHistoire, les Français dAlgérie ont
tiré les marrons du feu pour les autres. Ils sen trouvent
remerciés à la mode française !
Inutile de préciser que la bibliographie citée
est politiquement correcte jusquau bout du stylo ; et on néchappe
pas au calamiteux et incontournable « spécialiste-de-la-guerre-dAlgérie
», le Benjamin que vous savez, cela va sans dire .....
Les autres media ont menti ?..... chantons comme Fernandel...«
Science et Vie ...aussi ! »
PS. Si la science est aussi bien traitée par cette revue
que lHistoire, Aïe .....
M.LAGROT
responsable CVR
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A.S.C.A.
Association pour la Sauvegarde des Cimetières d'Algérie
Maison des Rapatriés
496 Rue Paradis - 13008 MARSEILLE
Association régie par la loi de 1901. Déclarée
à la Préfecture de MARSEILLE
Marseille, le 20 Janvier 2005
Depuis quelques semaines, crescendo ces derniers jours, nous sommes
interrogés par des particuliers ou des associations inquiètes
de l'avenir des cimetières français en Algérie.
La situation actuelle est GRAVE car les Autorités françaises
viennent d'écarter les Associations et prennent des décisions
sans les consulter, ni même les informer. C'est ainsi que
l'annonce des premiers regroupements de cimetières en Algérie
a été effectuée par le Ministère des
Affaires Etrangères à Paris
Situation GRAVE non par la désinvolture que cela témoigne
(les PN sont habitués), mais surtout sur le plan Historique:
ils veulent regrouper les cimetières EN NE LAISSANT RIEN,
AUCUNE TRACE DU CIMETIERE D'ORIGINE. Faire disparaître ces
traces, c'est effacer notre présence, et nier la légitimité
de notre présence; s'il faut regrouper certains petits cimetières
TOTALEMENT dévastés, où il ne reste rien de
reconnaissable, ou même rien du tout, aucun ossement, nous
sommes d'accord et c'est normal car il n'y a rien d'autre à
faire.
Mais depuis 1988, l'ASCA tient à un projet (plans et maquette
existent depuis cette date) que toutes les péripéties
ultérieures n'ont fait que justifier et confirmer, projet
approuvé par TOUTES les Associations, Cercles et autres auxquels
il a été présenté, et présenté
à plusieurs reprises aux Autorités Consulaires françaises
à Alger et en novembre 2004 à Monsieur l'Ambassadeur
de France à Alger, qui l'a approuvé !!. Lors du relèvement
d'un cimetière, on doit laisser sur place une simple pyramide
de béton, ou obélisque de 3 m de hauteur, 3 mètres
enterrés, de base carrée 3m x 3m ; ces dimensions,
approximatives et à préciser, sont telles qu'elles
mettent ce monument à l'abri du vandalisme " ordinaire
" et ne pourrait être détruit que par une décision
politique officielle. Cette pyramide sera construite par la municipalité,
avec la pelleteuse en dotation et les employés municipaux,
c'est à dire qu'elle ne coûtera réellement que
le prix des ingrédients du béton. Cette pyramide sera
un modèle unique pour toute l'Algérie. Elle portera
sur ses 4 faces: sur l'une: "AUX ENFANTS DE XYZ", sur
l'autre un croissant, sur l'autre une croix, sur l'autre une étoile.
Tous les Hommes de bonne volonté pourront s'y reconnaître
et Dieu reconnaîtra tous les siens!
En outre, les motivations de ceux qui s'intéressent aux
cimetières et sépultures sont extrêmement diverses:
aspect religieux bien sûr - aspect "viscéral,
charnel," par attachement physique aux ossements -aspect historique,
pouvant se concevoir comme une simple trace de notre présence,
ou une preuve de légitimité de cette présence.
Chacun de ces points de vue (et on peut en partager plusieurs) est
respectable et doit être respecté. C'est pourquoi je
complète: lors des opérations de regroupement, quelques
ossements et un peu de terre du cimetière concerné
sont prélevés et noyés dans le béton
de la pyramide: quiconque y retournera pourra toucher physiquement
ce béton et saura qu'il est en contact avec les restes charnels
des siens: c'est la vision de beaucoup, elle est respectable et
doit être respectée.
De plus, dans le même esprit et sur tous les plans, un deuxième
prélèvement d'ossements et de terre devra être
effectué et ces prélèvements doivent être
déposés dans un colombarium (solide...) à construire,
aux frais de l'Etat français, dans un cimetière existant
des grandes villes d'Algérie: les anciens de XYZ qui ne pourront
pas aller à XYZ car trop loin, trop fatiguant, trop coûteux,...
pourront aller à Alger ou Oran par exemple, et, comme déjà
dit, avoir le contact spirituel et/ou physique avec leurs ancêtres.
Une fois que cela a été fait, il ne faut pas ensuite
s'attacher à un relèvement tombe par tombe du cimetière
concerné: cela ne sera pas fait en réalité
car d'un coût exorbitant: il conviendra de donner un coup
de bull, ramasser dignement ce qui sera exhumé et mettre
ces restes dans un trou profond anonyme qui sera oublié.
Voila le principe, que l'ASCA espère encore faire partager
par les autorités françaises et algériennes:
nous rêvons d'un accord global qui résoudrait d'un
coup tous les problèmes des cimetières d'Algérie
: il n'est pas possible d'aller discuter avec chaque municipalité
d'Algérie séparément : l'ordre général
doit venir des autorités algériennes centrales et
l'abandon des terrains libérés au profit des communes
sera une large contrepartie à leur charge de construire la
pyramide.
Sachons bien que nous sommes la dernière génération
à nous en occuper des cimetières français d'Algérie:
si cela ne se fait pas à très court terme, cela ne
se fera jamais et le problème sera vite réglé
par leur disparition totale.
L'ASCA tient son Assemblée Générale annuelle
le 24 janvier à Nice ; nous débattrons bien entendu
de ces regroupements et publierons un communiqué " officiel
". Mais il convient d'ores et déjà d'alerter
le maximum de personnes, Associations, Cercles, Amicales,.. de rapatriés.
Aussi, avec la plus grande insistance, nous invitons tous ceux qui
recevront ce message à le diffuser très largement
à tous leurs correspondants, amis, relations,
car c'est
par une mobilisation massive que nous pourrons peut-être infléchir
la position gouvernementale dans le sens que nous souhaitons, dans
l'intérêt majeur de notre communauté.
Mme Fabienne LATAPIE, Président Dr Alain BOURDON, Trésorier
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Disparus en Algérie
de 1954 à 1962
Depuis un an environ, le problème des disparus interpelle
les associations de rapatriés.
Il na pas paru souhaitable aux familles de disparus, de
créer une nouvelle association.
Mais par contre, nous souhaitons que chaque association nous
aide à rechercher une famille de disparus, résidant
dans leur secteur.
Le but de notre démarche, est daider les familles
de disparus dans leurs recherches auprès du service des archives.
Ce recensement permettra daccroître notre crédibilité
auprès des pouvoirs publics, et obtenir une reconnaissance
de la souffrance, et des difficultés rencontrées par
ces familles.
Famille de disparus : M. Lions M.Banon - Pinto -Cifre
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DISPARUS EN ALGERIE PLUS DE 3000 !!
Aucun dentre eux naura jamais de
sépulture, et leurs familles ne sauront jamais dans quelles
conditions les leurs ont disparu.
Depuis quarante deux ans, aucun Gouvernement
Français na daigné aborder ce douloureux problème,
et ces milliers dhommes, de femmes et denfants pris
en otage et vraisemblablement exécutés, indifférent
nos gouvernants.
Peu leur importe la détresse des familles
de ces disparus, qui ne pourront jamais faire le deuil des leurs,
ni se recueillir sur leurs tombes.
Le 24 Octobre dernier, en clôture du congrès
national du Cercle Algérianiste à Perpignan, un olivier
tricentenaire offert par la municipalité de cette ville,
a été planté dans le parc du palais des congrès
et une plaque à la mémoire des Disparus en Algérie
scellée au pied de cet arbre.
Nous tous, rapatriés dAlgérie,
devons nous battre pour quenfin la France veuille bien reconnaître
son entière responsabilité concernant les disparus,
les fusillés du 26 Mars 1962 à Alger, et les milliers
des nôtres massacrés à Oran le 5 Juillet 1962.
Associons à ce devoir de mémoire,
les milliers de Harkis lâchement abandonnés par la
France, et massacrés par le FLN. Ne les oublions pas, car
eux aussi étaient des français dAlgérie.
Claude LIONS
Responsable du service des Disparus de lANFANOMA
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Bonne Année 2005 à tous visiteurs de ce site,
qu'ils sachent que la vérité se fera jour !Cette
année 2004 s'achève dans l'horreur après
avoir égrené beaucoup de tristes choses. Devant
la fureur du séisme et celle de la mer, on ne peut que
tenter d'aider les rescapés et dire aux familles qui ont
perdu leurs proches, morts ou disparus, combien nous comprenons
leur peine immense. Pour les rescapés des massacres de
la Côte d'Ivoire, notre compassion est totale aussi. Quelle
qu'en soit la raison ou le prétexte, le deuil est le même
et nous l'avons éprouvé.
Certes, rien n'est négligé par les pouvoirs publics
et les média pour venir en aide aux malheureuses victimes
et pour chiffrer les disparus et je m'en réjouis. Pourtant,
il est difficile de ne pas ressentir un peu d'amertume en repassant
nos souvenirs. Il y a 42 ans, ni accueil, ni soutien psychologique,
ni effort pour recenser les morts, tenter de retrouver les disparus
dans le chaos algérien.
Que penseraient nos compatriotes, aujourd'hui éprouvés,
si on leur disait que dans 42 ans ils ne sauraient toujours pas
combien de Français ont disparus le 26 décembre
2004 ? Si on leur affirmait qu'au fond c'est bien leur faute :
ils n'avaient qu'à ne pas être là : c'est
ce qu'on nous a dit !
Pire encore, que les disparus ont profité du chaos pour
disparaître et se faire une nouvelle vie : Oui, on nous
a dit cela ! Oui, il est difficile, bien que chaque contexte soit
différent, chaque malheur particulier, bien difficile de
ne pas regretter l'indifférence passée et présente
de beaucoup de Français à notre drame, l'inertie
de l'armée, la méchanceté criminelle de De
Gaulle et l'obstination du gouvernement gaulliste actuel à
ne pas reconnaître la responsabilité du gouvernement
gaulliste d'alors.
Vraiment, vraiment, très difficile...
Bonne année quand même !
Geneviève de Ternant
Janvier 2005
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Association Nationale des Supplétifs de Souche Européenne
" C'est en gardant le silence, alors
qu'ils devraient protester, que les hommes deviennent des lâches
" Abraham LINCOLN
A.N.S.S.E. - C.C.P. MARSEILLE 16 304 63 G - Christian MIGLIACCIO
- Président National Chevalier de la Légion d'Honneur
(D.P.L.V.)
Le Droit du Sang !
Honte à notre République !, Honte à nos
Sénateurs !, Honte à nos Députés !.
L'égalité du citoyen devant la loi existe-t'elle encore
?
Ce vingt et unième siècle sera comme le précédent,
entaché et salit de xénophobie et de racisme ethnique.
La république Française légifère comme
au bon vieux temps de la seconde guerre mondiale en promulguant
à nouveau des textes de lois basés sur la xénophobie
et le racisme ethnique.
Nous les supplétifs de souche européenne, nous
ne pouvons accepter cela. Le Sénat Français vient
d'avaliser le projet de loi N° 306 adopté en première
lecture par l'Assemblée Nationale, et basé sur les
textes 1499 et 1660 qui prévoit l'indemnisation des supplétifs
et Harkis musulmans de statut de droit local de confession islamique,
en spoliant ipso facto les supplétifs européens de
droit commun des autres confessions : Israélite, Catholique,
Protestante, agnostique, ils ne sont pourtant pas nombreux durant
cette tragique période, tout au plus cinq ou six cents, et
il en reste aujourd'hui moins de la moitié. C'est dur d'être
supplétif non musulman, c'est atroce de constater que notre
sang, celui que nous avons versé pour notre Patrie, n'a plus
aujourd'hui la même couleur et la même valeur que le
sang de nos frères de combat musulmans.
N'existe-t'il plus aujourd'hui en France des hommes d'Honneur, des
parlementaires responsables qui s'érigeront contre cette
loi qui privera une partie de ses enfants d'une juste indemnisation.
Nous contestons les arguties gouvernementales qui tentent de
démontrer qu'en Algérie deux catégories de
citoyens se côtoyaient celle de droit local (Arabo-Berbère)
et celle de droit commun (Européenne). Cette palinodie fait
abstraction de la Constitution Française de 1958, adoptée
par l'ensemble du peuple français le 4 octobre 1958, décrétant
qu'à compter de cette date, il n'y a plus en France et dans
ses départements (dont les trois départements d'Algérie),
qu'une seule catégorie de Citoyen, des français à
part entière, tous libres et égaux en droit devant
la loi.
Notre Droit Français est-il basé sur la Constitution
de 1958 ? ou varie-t'il selon les besoins et les circonstances du
moment , voire des besoins électoralistes !
Non à cette future loi raciste, xénophobe et
confessionnelle. Oui à l'égalité du citoyen
devant la loi. Les Supplétifs de Souche Européenne
exigent le respect de leurs droits, dans la légalité
républicaine.
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MARSEILLE, 7 jan 2005 (AFP)
Diffamation envers les harkis : l'ex-secrétaire de Sartre condamné
Marcel Péju, ex-secrétaire de Jean-Paul Sartre,
a été condamné vendredi à 1.500 euros
d'amende par le tribunal correctionnel de Marseille pour diffamation
envers les harkis, qu'il avait qualifiés de "traîtres"
et de "collabos" dans les colonnes de l'hebdomadaire Marianne.
Cinq harkis, outragés par la lecture de ces propos publiés
le 3 novembre 2003 dans le cadre d'un dossier sur les harkis, avaient
porté plainte contre Marianne, son directeur de publication
Jean-François Kahn ainsi que Marcel Péju, 82 ans.
Le défenseur des plaignants, Me Patrice Payan, avait dénoncé
au cours de l'audience du 12 novembre 2004 les "haines recuites"
et les "éructations" de Marcel Péju, qui
n'était pas présent. De son côté, Marianne
avait plaidé sa "bonne foi", estimant que le dossier
consacré aux harkis était équilibré
puisqu'il citait, outre Marcel Péju, de nombreuses personnalités
telles que des historiens et un ex-officier de l'OAS, nettement
plus favorables à l'action des harkis durant la guerre d'Algérie.
Le tribunal, qui avait mis son jugement en délibéré,
a relaxé Marianne et Jean-François Kahn mais a condamné
Marcel Péju pour "diffamation publique envers un dépositaire
de l'autorité publique", les harkis ayant eu à
l'époque le statut d'"auxiliaire de l'armée française".
Outre l'amende pénale de 1.500 euros, le tribunal a condamné
Marcel Péju à verser 1.000 euros de dommages et intérêts
à chacun des plaignants.
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AJIR pour les HARKIS
Chers amis,
En cette période de début dannée, moment
traditionnel déchange de vux, léquipe
dAJIR France et ses délégations régionales,
formule celui de voir 2005 être lannée de la
vérité et de la justice quant à certaines pages
sombres de notre histoire, même si la loi qui sera définitivement
votée en janvier risque fort dêtre une déception
sajoutant à lannée de lAlgérie
en 2003 avec son cortège de désinformation ou à
laccueil de Bouteflika le 15 août 2004.
La catastrophe en Asie, avec 150 000 victimes vient bien sûr
relativiser nos problèmes ou déceptions. Mais ces
chiffres terribles ravivent aussi ce sentiment dinjustice
face au refus persistant de reconnaître labandon et
le massacre en 1962 de plus de 100 000 harkis et pieds noirs.
Bien sûr, chacun dentre nous est bouleversé par
ce drame tout comme, plus que dautres, nous avons compati
au sort des Français fuyant les violences en Côte dIvoire.
Mais comment taire que nous aurions tant aimé voir les rescapés
de 1962 accueillis par des psychologues et bénéficier
du même élan de générosité internationale.
Toutes les victimes ne semblent pas devoir susciter la même
compassion!
Aujourdhui, 40 ans après, nous espérons encore,
comme chaque année, que la nouvelle année sera celle
qui verra enfin la France, si souvent donneuse de leçons,
régler enfin sa dette dhonneur.
Grâce à vous, grâce à lengagement
tenace de quelques associations dont AJIR, peu à peu, les
faits commencent à être officiellement reconnus. Le
Président de la République Jacques Chirac a eu le
courage de reconnaître publiquement, le 25 septembre 2001,
que « la France navait pas su sauver ses enfants (
)
de « la barbarie ». Mais ce gouvernement, comme tous
les autres avant lui, ne veut pas reconnaître la responsabilité
de lEtat français de 1962 dans les drames qui firent
après le cessez-le-feu plus de 100 000 victimes et disparus
et virent des milliers de réfugiés longtemps parqués
dans des camps insalubres. Coupables mais pas responsables, en quelque
sorte.
Cest la mobilisation de beaucoup, lacharnement de quelques
uns, qui ont permis des avancées, modeste parfois comme laugmentation
de lallocation pour les Harkis, importantes quelques fois
comme lHommage national aux Harkis et le non vote de la célébration
du 19 mars.
Cest encore votre mobilisation auprès de vos parlementaires
qui ont permis que tous les amendements proposés par AJIR
et ceux dassociations amies soient portés et défendus
- plus ou moins bien - à lAssemblée nationale
puis au Sénat.
Ces amendements ont été tous rejetés par un
gouvernement sourd aux espérances légitimes dune
certaine France den bas, pour ne pas dire de là-bas.
La déception, la colère parfois, ont été
grandes. Il nous faut donc à nouveau agir.
Agir vite, efficacement, pour le second passage à lAssemblée
nationale début février, si on veut espérer
voir nos parlementaires, dont il faut saluer le courage de certains,
convaincre le gouvernement quil est temps de mettre fin à
linjustice et à lhypocrisie.
AJIR a pris linitiative dinviter des associations crédibles
de rapatriés à se rencontrer début janvier
pour décider et agir ensemble.
La partie ne sera pas facile. Le Gouvernement mise sur les divisions
entre la multitude de présidents dassociations (souvent
sans adhérents) dont beaucoup pensent plus à se servir
de notre communauté à des fins personnelles que de
servir lintérêt général.
Les associations sauront-elles, enfin, face à ce combat -
qui pourrait bien être un des derniers- rompre avec les réflexes
de chapelle, voire oublier les querelles anciennes ou des divergences,
pour obtenir une loi de vraies reconnaissance et réparation
?
Cest aussi le vu que nous formulons en ce début
dannée.
AJIR France.
Mohamed HADDOUCHE, Président d'AJIR
Mohand HAMOUMOU, Ancien Président d'AJIR
Gilles BONNIER, Secrétaire général d'AJIR
Site internet
www.harkis.com
rubrique dernieres nouvelles
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Les actes du colloque
HISTOIRE, TORTURE ET POLITIQUE viennent de paraître. On peut
les commander à Josseline Revel-Mouroz 14, avenue A. de Vigny
06100 Nice, au prix de 12 euros, frais de port compris.
Les actes des colloques précédents sont disponibles
au même prix : Les Déracinés, La Réécriture
de l'histoire, Crimes sans Châtiments |
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