LE MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 DANS...
 

Rien n'est jamais acquis. Tout est bataille. On nous le fait bien voir.
Nous sommes gênants. On nous efface.
On a bâti une théorie du monde où nous n'avons pas de place.
On nous verse dans le néant avec nos morts, nos espérances et nos souvenirs.

Jean Brune

 
... LES MEDIAS ACTUELS
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bravo à Jean Charles DENIAU (qui m’a contacté pour témoigner) et Jean Marc BENAMMOU pour ce film documentaire (lien ci-dessous) sur le massacre du 5 juillet 62 à Oran.
 
Avec la participation de l’historien Jean Jacques JORDI que j’avais rencontré en 2014 et qui a fait un travail admirable de recherches aux archives nationales, J.C. DENIAU livre enfin la vérité sur l’attitude criminelle de de GAULLE mais que les journalistes y compris les journalistes investigateurs,  refusent encore et toujours de relayer.
 
Il reste tout de même  que ce film ouvre une porte sur des vérités qui pourraient, espérons-le en tous cas, inciter des langues à se délier et avancer vers une condamnation post-mortem (on peut rêver) de de GAULLE ou à tout le moins, une reconnaissance officielle de sa trahison et de sa responsabilité dans ce massacre mais pas seulement car J.J. JORDI a démontré dans un de ses ouvrages précédents, que de GAULLE  pactisait avec le FLN et le GPRA (tous deux en opposition d’ailleurs sur les modalités de sortie de guerre) depuis 1960; c’est dire que depuis 1960, des centaines soldats français et des civils sont morts dans une guerre dont la capitulation à date arrêtée avait déjà été programmée.
 
L’objectivité de J.C.DENIAU (qui n’est pas un pied noir) ainsi que les documents d’archives officiels qui sont montrés dans ce film démontrent de façon incontestable le rôle de de GAULLE et du Gal KATZ (commandant les troupes de l’Oranais).
 
Bonne écoute.
Michel
 
 
 
 
http://www.nice-premium.com/actualite,42/local,5/commemoration-des-evenements-du-5-juillet-1962-a-oran-et-projections-du-film-oran-le-massacre,23835.html
 
Nice-Matin du 4 juillet 2018
(patientez SVP)
Chers amis
Je n’ai pas encore vu le film et donc ne réagit qu’en fonction des impressions et des observations rapportées.
Il semble bien que la passivité du gouvernement français soit établi. Ils savaient et n’ont volontairement rien fait pour l’en empêcher. Il y a donc Non assistance à compatriotes en danger. Mais le film n’établit pas le soupçon de complicité. Pourquoi les frontières ont été ouvertes avant l’indépendance? Pourquoi la veille du massacre une Katia est présente dans la périphérie d’Oran et que le gouvernement français l’a caché ? Que sont devenus les hommes de l’UFO 511? D’où venait les moyens logistiques utilisés pour emmener les malheureux?
Ce qui ne semble pas clairement établi c’est qui est responsable de ce massacre. Est ce une foule déchaînée du fait de tension des mois précédents mais alors qui fut responsable de cette tension? On voit se profiler l’ombre de l’OAS.
Il est impossible de faire au moins 700 morts sans que ces actes soient concertés. Pourquoi avoir attendu près de 60 ans pour le cacher? L’odeur pestilentielle n’a intrigué personne au niveau des autorités françaises. Pourquoi avoir accepté que Bouteflika avec un faux passeport marocain ait servi de relais avec Ben Bella et pourquoi avoir envoyé l’émissaire Herly le rencontrer à Tlemcen? Pourquoi ne pas évoquer clairement la responsabilité de l’ALN?
A titre familial mon oncle a été assassiné en mai. Mon autre oncle gendarme n’a pas pu déclaré le décès auprès de la gendarmerie d’Oranie. Donc certaines victimes n’ont pas été déclarées. En mai le gendarme de remplacement était un membre de l’ALN.
Voici mes amis mes interrogations. Je souhaite que ce film soit une avancée mais faire de Katz un bouc émissaire c’est botter en touche.
GEORGES BELMONTE
 
https://www.azur-tv.fr/face-a-face-jean-charles-deniau-realisateur/
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

40 ans après,

En 2002, soit 40 années après l'exode, les journaux métropolitains se firent l'écho du drame de l'abandon et évoquèrent peu ou prou la journée du 5 juillet 1962. Nous en citerons quelques uns dont nous avons gardé la trace:

-Paris-Match n°2757/28 mars 2002 et n°2758/4 avril 2002 - "La grande aventure des Français d'Algérie" et "L'Adieu" par Sabine Cayrol et Dominique Lapierre; -Le Point n°1539/15 mars 2002 par Jean-Michel Décugis Christophe Labbe et Olivia Recasens. -Le Nouvel Observateur n°1947/ 28 février-6 mars 2002 par Jacques Julliard, Edgar Morin, Benjamin Stora, Mohamed Harbi, Jean-Paul Mari, François Schlosser et Nebia Bendjebbour. -Guerre d'Algérie Magazine n°2 mars avril 2002 par Guy Pervillé, Frédéric Médard, Jean-Charles Jauffret, Patrick Façon, Benjamin Stora, Marie- Christine et Paul Villatoux, Jacques Frémeaux, Jean Bastier, Elizabeth Cazenave.

La plupart de ces auteurs et de ces revues très politiquement corrects laissent cependant discerner leur malaise devant l'ampleur du drame vécu par les populations de l'Algérie pendant les 8 années de terrorisme FLN et lors des drames de l'indépendance, sans parler de l'Algérie déchirée et économiquement exsangue depuis.

Sont cités quelques livres parus en Algérie et surtout le très remarquable "Livre blanc de l'Armée Française en Algérie", Éditions contretemps janvier 2002 qui répond avec pertinence aux articles à sensation parus dans Le Monde, l'Humanité et Libération. Je ne crois pas utile de souligner que les publications citées n'avaient jusque là témoigné que bien peu d'intérêt et nulle compassion... Partout les bilans des victimes françaises sont minorés, les circonstances souvent mal présentées. Dans ce genre de publications les omissions, si j'ose dire, sont plus parlantes que les mots. Mais nous qui avons vécu ces mois de folie sommes les seuls à les remarquer.

Auparavant, Historama n° 90 d'Août 1991 sous la plume de Jean Montrey évoque "L'affaire des disparus en Algérie". Raphaël Delpard vient de publier chez Michel Lafon un bon livre à ce sujet: "Disparus en Algérie".

Les ouvrages de Jean Monneret, Pierre Montagnon, Georges Dillinger, Le Commandant Muelle et René Bail n'ont pas précisément pour sujet le 5 juillet 1962 mais l'évoquent.

Enfin les journaux amis qui éclairent ce drame sont nombreux- Citons: Présent, Véritas, France-Horizon etc... "Pour une histoire de la guerre d'Algérie" de Guy Pervillé marque une évolution considérable vers une relation de l'histoire moins manichéenne.

 

Geneviève de Ternant, mai 2003
 
 
JOURNAUX
Nice Matin du 7 octobre 2004
La lettre de Véritas n° 79 janvier 2004
La lettre de Véritas n° 74 juin 2003
La lettre de Véritas n° 72 avril 2003
Nice Matin du 7 juillet 2002
Nice Matin du 30 octobre 1999
 

TELEVISION

 

FR3 Côte d'Azur et Toulon, Infos régionnales reportages du 5 juillet 2002 - TF1 Journal télévisé de 20 heures reportage du 5 juillet 2002

 

TF1 lundi 3 novembre 2003:22h.45 émission "Mots croisés" consacrée aux disparus Européens et Harkis en Algérie
France 2 samedi 12 septembre 2009 - 13 heures 15: Daniel Saint Hamon parle d'un "malentendu" qui a fait 3.000 morts....(fichier de 6.52 Mo)
Stèle du 5 juillet 1962 - Esplanade de la Basilique de Santa Cruz à Nîmes