ACTUALITÉ - 2009
 

"Il est bon qu'une Nation soit assez forte de tradition et d'honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu'elle peut avoir de s'estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas de lui demander de s'avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle."

Albert Camus

 
 
Voir dans "Propos mensongers et Ripostes " la nouvelle page : "81 %"
 
Nos pères ont été oubliés dans le discours de la Nartelle le 8 mai 2009...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Cher monsieur le Ministre ,
Je vous écris avec le plus grand respect pour votre fonction tout comme vous avez le plus grand respect pour nous, vos concitoyens français.
Je pense qu'être profondément français , c'est être comme mon arrière-grand père vicente Lopez, espagnol intégré dans l'armée d' Afrique , venu se battre à Verdun avec courage en 1917.Ce qui lui vaudra d'obtenir la nationalité française.


Etre Français, c'est être comme mon grand -père Louis Lopez , spahi en Algérie et réserviste chez les F.F.L pendant la seconde guerre mondiale.
Etre français, c'est être comme ma mère qui refuse que l'on touche à son drapeau français.
Etre français , c'est être comme moi , c'est refuser :
-que l'on oublie le sacrifice de ses ancêtres et des raisons qui les ont poussé à se battre au nom de la France.
-que l'on arrache le drapeau français un soir de match de foot à Toulouse, place du capitole et qu'on le remplace par un drapeau algérien.
- c'est refuser que l'on ferme le vendredi la rue barbès au profit d'une communauté religeuse.A ce titre , je vous invite à consulter ce lien: (http://www.dailymotion.com/video/xbi3s3_barbes-un-courageux-cameraman-fa...)


-que l'on ne respecte plus la France, grande terre d'accueil et de tolérance.


Je terminerai enfin sur cette conclusion:

Le problème de l'identité nationale se cible en ce moment même sur l'Islam. Et pourquoi ? Parce que la France n'a pas retenu les enseignements de ce qui s'était passé lorsque le gouvernement français a appliqué le décret Crémieux en 1870. Les indigènes n'ont pas pris la nationalité française , ils estimaient qu'elle n'était pas compatible avec leur religion.


Alors , Monsieur le Ministre , je vous pose cette question , trouvez-vous normal que des personnes s'installent dans notre pays en toute imputinité et ne veuillent pas vivre en bon français ?


Alexandra, 25 ans, Perpignan.
Alexandra Félix
08/01/2010


 
 
On m'apprend qu'a Grenoble, la place Hoche va être débaptisée pour être rebaptisée du nom de Pierre Fugain, le père de Michel Fugain.
Il faut rappeler que Pierre Fugain , communiste, décoré du une cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur a également reçu la plus haute distinction de la république Algérienne , pour son aide au FLN durant la guerre d'Algérie.

Il faut choisir l'un ou l'autre… mais ce serait un scandale que le général Hoche laisse sa place à un porteur de valises FLN .

Cordialement,

Henri Cabanac

 
 
 
Voici une modeste contribution au "Grand débat" sur l'identité française organisé par le chantre de la "France métisse".

Elle sera probablement mise au panier, pour cause de "xénophobie", mais la corbeille pourrait bien déborder!

Si le coeur vous en dit...

Je suis Français parce que mes ancêtres l'étaient ou le sont devenus au fil de l'histoire. Je reconnais comme compatriotes ceux qui ont acquis cette nationalité par leurs mérites et qui en sont dignes, en assumant pleinement les charges et les devoirs liés à l'honneur qui leur est fait de partager notre destin. Ce choix doit prévaloir sur toute autre allégeance ethnique, religieuse, culturelle ou autre. Il va bien au-delà des principes dits républicains, que nous partageons avec d'autres pays qui ne sont pas français pour autant. L'identité française repose sur un héritage et sur un projet de société qui doivent être défendus, notamment contre les tricheurs qui ne veulent pas de la France alors même qu'ils y vivent et qu'ils en vivent.

Je suis Français quand je m'insurge contre les politiciens qui laissent faire, croyant acheter la paix (le temps de leur mandat électoral) par leur complaisance à l'égard de ceux qui prétendent nous imposer des comportements incompatibles avec nos valeurs et notre culture. Ce laxisme ne peut que conduire les Français de papier à encore plus de mépris, d'arrogance et de violence à l'égard du pays d'accueil, car le laxisme est méprisable et on ne peut adhérer qu'à ce qui inspire le respect. Je suis Français contre ceux qui n'ont d'autre solution à proposer, face à la dénaturation de notre pays, que le " métissage " qui n'est que l'aveu de leur impuissance face aux conséquences d'une déferlante migratoire qu'ils n'ont su ni prévenir, ni maîtriser.

Je suis Français par résistance !

R. SCHILLING

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 27:
 
 
ANNE CAZAL Fronton, le 6 janvier 2010
DELEGUEE GENERALE


M onsieur Olivier DUGRIP
Recteur d'Académie
20 place Saint Jacques
31093 TOULOUSE cedex 9


Lettre ouverte recommandée + A.R. N° 1 A 034 618 5736 7



Copie à M. François Fillon Premier Ministre.

M. Luc Chatel Ministre de l'Education Nationale.

M. Yannic Bouche Principal du Collège de Fronton.

Mme. Marie-Hélène Champagnac Maire de Fronton.

M. Pierre Izard Président du Conseil Général de la Haute Garonne.


Monsieur le Recteur,

Historienne de formation, journaliste-écrivain, j'approuve les méthodes actuelles d'enseignement de l'Histoire qui rejettent toutes formules encyclopédiques et font appel à l'esprit critique des élèves.

Donc l'utilisation des représentations mentales peut être bénéfique aux élèves, à la stricte condition d'être conduite avec la précaution qui s'impose et dans le respect de la vérité historique.

Or l'exposition de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants d'Algérie), que j'ai pu voir, le 5 courant, au collège Alain Savary de Fronton, ne relève en rien de la circonspection imposée, et, de plus, on y retrouve la méthodologie d'une idéologie politique, ce qui est totalement contraire aux critères de l'enseignement national.

En effet, il est notoire que la FNACA est une association d'obédience marxiste, génératrice de divagations politiques sur un sujet qu'elle ne maitrise en aucune façon… Que sont devenus les grands principes de laïcité et de neutralité philosophique et politique de l'enseignement ?

Est-il normal qu'au collège de Fronton des membres d'une association d'anciens combattants politisée, non seulement fassent une exposition dite historique qui est une trahison au regard de l'Histoire, mais encore, diffusent complaisamment le poison de leur doctrine politique dans les esprits malléables des jeunes générations ?

Par la présente lettre recommandée avec A.R., je m'élève avec véhémence, en mon nom et en celui des milliers d'adhérents de notre comité culturel, contre de telles pratiques, la FNACA ne détenant pas la vérité historique sur les pages d'Histoire que la France a écrites en Algérie, et quelques mois de mobilisation dans un conflit étant trop brefs pour l'inculquer à de jeunes appelés qui, d'ailleurs, s'en souciaient comme d'une guigne !

Comptant sur votre bienveillante intervention pour que pareils faits ne se reproduisent pas,

Veuillez agréer, Monsieur le Recteur, l'expression de mes sentiments déférents.

Anne CAZAL

 
 

L'INDERACINABLE FORFAITURE


Au cours de la réunion à TOULON, le 30 Novembre 2009, Monsieur Hubert FALCO, Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, chargé des Rapatriés, a souligné, dans son discours : " Conduire la politique en faveur de la Communauté des Rapatriés ".

Toutefois, les principaux thèmes de sa déclaration ont concerné :

Les anciens combattants métropolitains de la guerre d'Algérie dont la neutralité est discutable étant donné leur engagement politique.

La date controversé du 19 Mars à laquelle il a donné son accord pour sa célébration avec maires et préfets.

La fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie par des " Historiens " discutables.

Enfin, les commémorations de l'année 2010 " qui vont s'articuler principalement autour de la figure du Général DE GAULLE ".

Notons que les Harkis ne sont pas concernés dans son discours.


Le R.N.F.A. déplore que la trahison infamante du Général DE GAULLE et ses funestes conséquences, n'aient pas été abordées.

Monsieur FALCO, pourtant, n'ignore rien de la réalité des faits et de leurs conséquences morales, physiques et matérielles résultant :

Des martyres de l'Algérie Française fusillés arbitrairement.
Des assassinats par l'armée française, le 26 Mars 1962 à ALGER par ordre gaulliste mitraillant sans sommation une foule pacifique.
Des massacres d'ORAN le 5 Juillet 1962 avec la passivité honteuse de l'armée française sous les ordres du Général KATZ et l'assentiment du Général DE GAULLE : " Ne bougez pas ".
De la livraison aux bourreaux du F.L.N. de plusieurs milliers de malheureux harkis fidèles à la France.
Du machiavélisme pervers d'un exode volontairement punitif et d'une réinstallation hypothétique.

Pourquoi aucun de ces thèmes, sensibles et poignants depuis près d'un demi-siècle ne fut-il pas abordé ?

Pourquoi ne pas dénoncer l'entière responsabilité gaulliste dans le prolongement (1958 à 1962) de la guerre d'Algérie, ses innombrables victimes civiles et militaires ?

Pourquoi la France fut-elle éradiquée de l'Algérie sans la moindre concession, DE GAULLE ayant littéralement tout perdu, y compris l'honneur (le total mépris des Accords d'EVIAN).

Pourquoi avoir favorisé le discrédit des Français d'Algérie, envisageant même de les exiler en Amérique latine, laissant croire à la Métropole "Qu'ils étaient dangereux pour le pays et d'affreux colonialistes " . En opposition, le Président algérien BOUTEFLICKA a déclaré : " Qu'ils viennent !, ils sont ici chez eux en Algérie ". Quant à Aït HAMED, un des plus grands leaders du FLN, a renchéri par ses propos :

"Plus qu'un crime, une faute ! Une faute terrible pour l'avenir politique, économique et même culturelle, car notre chère Patrie a perdu son identité sociale. N'oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd'hui hégémonistes.

Avec les Pieds-noirs et leur dynamisme, je dis bien les Pieds-noirs et non les Français, l'Algérie serait aujourd'hui une grande puissance méditerranéenne. Hélas, je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-noirs, des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents dont l'Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens ".

Monsieur FALCO aurait pu s'inspirer de ces propos et dénoncer la trahison et la fourberie gaulliste. Elle s'inscrit en filigrane dans cette " Arlésienne " nommée " Dette morale " par le Président Nicolas SARKOZY.

Si quelques thuriféraires , en mal de Représentativité, feignent de l'ignorer, si le Gouvernement, à l'instar de ses prédécesseurs, tentent de noyer la VERITE dans un bouillon faussement roboratif, les uns et les autres doivent se persuader que la " Comédie " a assez duré.

Le R.N.F.A., plus que jamais, appelle à la mobilisation en évitant les chausse-trappes jusqu'à ce que Justice soit rendue.


R.N.F.A.

 
 


Jacques TORRES Le 18/12/2009.
Directeur d'École honoraire


à


Monsieur Jean-Pierre ESCALETTES,
Président de la Fédération Française de Football,
87, Bd de GRENELLE
75738 PARIS.Cedex 15.


En recommandé avec avis de réception.


Mes références : mes courriers des 24/08/2009 et 24/10/2009 sans réponse à ce jour.
Objet : état laïque et ordre public.
Monsieur le Président,
le 24 août 2009, j'ai adressé à Madame La Ministre de la Santé et des Sports le courrier cité en référence dont copie vous a été transmise par ses services.
Un mois plus tard, j'ai reçu la réponse dont je vous ai joint une copie, le 24/10/2009.
Près de quatre mois se sont écoulés je n'ai pas eu le moindre signe de votre part, sans que mes courriers m'aient été retournés…
Je vous sais pourtant d'une génération - la mienne - à laquelle nos maîtres d'Ecole ont a appris l'esprit " sportif " et la civilité.
Sont-ce vos très hautes fonctions qui ne vous permettent pas de me répondre ?
Cette question serait-elle, selon la formule de nos femmes et de nos hommes politiques, une " bonne " question qui vous embarrasserait ?
Je me permets donc de me rappeler de nouveau à votre bon souvenir en comptant, cette fois, sur une prompte réponse.
Ce problème du strict respect de la laïcité et de la neutralité dans nos stades va inévitablement se poser, en France et au vu des antécédents, vous ne pouvez l'ignorer, de façon cruciale lors de la prochaine coupe du Monde de football.
Si vous ne faites rien pour trouver une solution, vous engagerez votre responsabilité morale et celle, civile, de la FFF.
Les " aficionados " du foot, dont je suis, attendent vos décisions avec impatience.


Dans l'attente, je vous assure, Monsieur le Président, de mon entière considération.

 
 
La FNACA n'a pas été entendue à Roquebrune-sur-Argens...
Monsieur,

Vous avez fait part à la Municipalité de Roquebrune-sur-Argens de votre émoi quant à une dénomination d'un lieu public sur la Commune.

Une délibération a été mise à l'ordre du jour de la séance du Conseil Municipal du 1er décembre 2009 à la demande du comité local de la FNACA, proposant la dénomination du rond-point sis lieudit La grande Bastide, " Rond Point du 19 mars 1962 - date de Cessez-le-feu en Algérie ".

Toutefois, je tenais à vous informer que cette proposition de dénomination ayant donné lieu à un vif débat entre les membres du Conseil Municipal de Roquebrune, M. le Maire, Luc JOUSSE, a interrompu la séance du Conseil Municipal a deux reprises, afin d'obtenir un consensus sur cette délibération. Des représentants de la FNACA étaient d'ailleurs présents.

Aussi, le Conseil Municipal a décidé, à l'unanimité, de dénommer ce rond-point : " Rond Point des Anciens Combattants et victimes civiles d'Afrique du Nord ".

Cette dénomination rend hommage à toutes les victimes.

Espérant avoir répondu à vos interrogations légitimes,
Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sincères salutations.

 
 
La France… demain…?

Depuis l'avènement de la cinquième République, que me reste-t-il de cette fierté d'être Français? Je le suis et le resterai bien entendu, mais combien de mensonges, combien d'obstacles, de vexations, de trahisons ai-je vécu pour garder le cap?
Pied-Noir depuis plus de trois générations, comme un grand nombre de compatriotes, mes premiers parents arrivèrent en Algérie vers 1840 et d'autres ont suivi. Tous avaient ou ont acquis le respect des traditions françaises : garde-à-vous pour saluer le drapeau aux trois couleurs… respect des couplets de la Marseillaise… de l'armée française (hors les événements de mars 62 à Alger et de juillet 62 à Oran: Notre Grand Deuil non reconnu)
Après un grand-père dans les Zouaves en 14/18 et un autre parent revenu invalide; un père et d'autres parents dont un oncle proche, mort pour la France en 39/45, un deuxième plus tard, assassiné ce 26 mars 62; ceux nés dans les années 1930/40 ont suivi leurs aînés, avec des militaires venus de France, dans les combats de 1954/62 pour conserver les départements français d'Algérie au sein de la Nation et défendre le droit contre le terrorisme.
Que reste-t-il de tout cela? La France d'aujourd'hui est-elle MA France?
Qu'ai-je entendu depuis le mensonge du : "Je vous ai compris !"; lu et observé de ce monde politique sans âme et dans les médias? L'Etat ne m'offre qu'une politique craintive de son passé colonial et complexée d'avoir été une grande Nation présente sur toutes les terres du globe. J'assiste à un pilonnage du passé voué aux hécatombes. Je devine un désir abject de nous effacer de l'histoire de France à travers des livres scolaires tronqués ou en démontant au petit jour des stèles à la gloire de héros d'une plus grande France. Je ressens une propagation évidente à plaire à ceux qui nous renient ou nous narguent, dans des manifestations antipatriotiques, en brandissant des drapeaux étrangers au cœur de nos villes, au nom d'un communautarisme agressif et porteur d'exactions diverses!
Parfois, j'ai souhaité croire à des promesses… à des mains tendues. A tort! Il ne s'agissait que de chants de sirènes ou d'appeaux - du pipeau ? - pour me faire rentrer dans le rang de l'immobilisme et de l'oubli: Une gauche dite laïque (?) qui veut des minarets aux Mosquées (interdiction plébiscitée sur le Figaro du 3/12/09 par 73 % de lecteurs) et reste opposée à reconnaître le rôle positif des colonies dans l'évolution de terres vierges d'étendard ou de symbole de nation existante? Un "Modem" sans conviction ou des "Verts" prônant un retour à la chandelle? Une droite élue sur le thème d'une rupture… "oubliée" et qui racole ses politiciens dans une gauche éclatée, déchirée, qui a voté pour une cérémonie du 19 mars 62? Ce 19 mars qui fut le début des plus grands massacres de civils Européens et Arabes que l'Algérie encore française a connu, sans réaction de l'Etat français) (proposition de loi adoptée par l'Assemblée Nationale le 22 janvier 2002 par 205/249 socialistes; 35/35 communistes; 21/31 groupe radical, citoyen (?) et vert) Une droite, enfin, qui brandit le miroir aux alouettes : Identité nationale… rappel de la trace de la civilisation chrétienne en France (Nicolas Sarkozy/Figaro du 09/12)
J'ai l'âme et le cœur républicains. Je suis pour brandir, éclairé, le flambeau de nos valeurs passées. Je suis pour que mes enfants, mes petits-enfants, trouvent une place sur notre sol sans craindre le danger de banlieues identitaires, d'observer des forces de l'ordre matraquées dans des embuscades lâches et irresponsables.
L'Europe? Celle qui ne renie pas son origine chrétienne.
L'accueil des étrangers? Ceux qui respectent nos lois et nos codes de civilisation.
Alors, je m'interroge. Vote "utile" au premier tour ou vote d'honneur et de courage… aux régionales de 2010… à la présidentielle de 2012… ? Moi, je sais !

Robert Puig/ Nice, décembre 2009

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 26:
 
 
Michel de Crousnilhon

Toulon, 12 décembre 2009


S.E.. le Cardinal Vingt Trois
Archevêché de Paris
41 rue Jacques Ibert
75017 Paris

Eminence,

Je viens de voir et d'écouter sur le site charles-de-gaulle.org les extraits de votre intervention au colloque organisé en novembre par la Fondation Charles de Gaulle au collège des Bernardins. Venant d'une des plus hautes autorités religieuses françaises, votre intervention a surpris, et même choqué, en ce qu'elle semble donner une caution " chrétienne " à l'idolâtrie du Général-Président.

Certes, je ne dénie pas au personnage ses qualités intellectuelles, voire morales (intégrité), ni les témoignages de foi " discrets mais non affichés " que vous avez évoqués. Mais il paraît inouï qu'aient été complètement occultées de multiples actions tout à fait étrangères à une attitude chrétienne : orgueil, infatuation, intolérance, vindicte, mépris, haine, machiavélisme. Permettez-moi d'en citer quelques exemples :

- Orgueil : de Gaulle a prétendu définir ce qui était le bien (se rallier à la " France Libre ") et le mal (signer l'armistice, servir le gouvernement, dit " de Vichy "). Son départ offusqué quand il a été désavoué par le suffrage universel.
- Infatuation : pour conforter sa légende, il parlait de lui à la troisième personne.
- Mépris : à un interlocuteur plaidant la cause d'" Français libre " qui l'avait critiqué et qu'il voulait exclure, " Est-ce qu'il se couche ? ". Nul n'a oublié " Les Français sont des veaux "….
- Intolérance : de Gaulle a toujours été un ferment de division, aussi bien pendant et après la seconde guerre mondiale, qu'après son retour au pouvoir en 1958. On en voit aujourd'hui encore les conséquences, ses " héritiers ", comme ses ex-complices socialo-communistes, imposant la légende du sauveur de la patrie.
- Vindicte : Churchill et Roosevelt craignaient une guerre civile française et voulaient modérer son appétit de vengeance; on sait à quel point l'Epuration fut massive à la Libération. Certes, le Président du gouvernement provisoire voulait donner du grain à moudre à ses alliés communistes, auxquels il avait déjà sacrifié Pucheu à Alger, en 1943, au nom de la " raison d'Etat ".
- Haine : traitement réservé à l'Amiral Muselier après un " faux " confectionné par son entourage de Londres, exécutions et révocations multiples après la guerre, acharnement à faire condamner à mort le Général Jouhaud (sauvé par M. Pompidou), puis le colonel Bastien Thiry, exécuté, lui après un jugement par un tribunal d'exception fantoche (le seul membre qui ne l'eût pas été, le général de Larminat, désigné pour le présider, s'est suicidé peu avant le procès) et d'autres défenseurs de l'honneur de la France; il est vrai que le Pape n'avait pas encore qualifié la peine de mort d'inutile et inhumaine. Je citerai encore le massacre de la rue d'Isly, le bouclage par les gardes mobiles et le mitraillage par l'aviation du quartier de Bab-el-Oued, en raison de son soutien massif à l'OAS.
- Machiavélisme : tous les moyens - mensonges, calomnies, recours à des tueurs, déportations - ont été utilisés pour parvenir à ses fins politiques. Faut-il rappeler que " le Général " a approuvé (sinon commandité) le meurtre de l'Amiral Darlan, les tentatives d'assassinats contre le général Giraud, conte M. Soustelle et d'autres, l'enlèvement en Allemagne du colonel Argoud ? Sa trahison, enfin, de la parole donnée en négociant la livraison pure et simple de l'Algérie à la faction marxiste-islamiste du FLN qui s'est évidemment empressée de ne pas appliquer les accords d'Evan, sans que le gouvernement français s'en émeuve..
- Inhumanité : Aucune pensée, dans les appels de juin 1940, pour les 100.000 Français tués au combat, ni pour les 1.850.000 prisonniers, ni pour les.8 millions de réfugiés belges et français. Aucun mot d'excuse, de regret ou de compassion pour les harkis désarmés et voués aux pires traitements, pour les réfugiés français d'Algérie abandonnés sur place (l'Armée avait pour consigne de ne pas intervenir), ni même pour les militaires prisonniers du FLN, quelque 100.000 victimes au total, hommes, femmes et enfants martyrisés après l'indépendance, disparus.

Tout cela, était-il décent de ne pas y faire au moins allusion au lieu de vous efforcer de rechercher les racines chrétiennes de cet homme politique qui a toujours confondu ses ambitions personnelles avec " l'idée qu'il se faisait de la France ".

Je vous prie d'agréer, Eminence, l'expression de mes sentiments respectueux.

 
 
5 décembre et Quai Branly

La controverse qui refait surface à propos de 5 décembre et du Quai Branly m'oblige à sortir de la réserve qu je me suis imposée depuis des semaines. Je ne voulais pas jeter d'huile sur le feu qui couve…
Il me faut donc préciser ma position que j'ai exposée depuis longtemps et n'a jamais changé. Mais les circonstances, elles, bougent. Remontons aux sources.
Pourquoi le 5 décembre ? Les associations de Rapatriés, violemment opposées à la commémoration voulue par la FNACA le 19 mars, ont demandé aux autorités une autre date. Celle de l'inhumation du soldat inconnu d'Algérie, le 16 octobre leur a été refusée. Le 5 décembre a été choisi, qui ne représente rien pour la mémoire des Français d'Algérie. Les Associations l'ont acceptée dans leur majorité mais ni Véritas, ni l'ADIMAD.
De quoi s'agissait-il ? De rendre un hommage solennel, devant les monuments aux morts des villes de France à tous les morts civils et militaires de la guerre civile qui a sévit durant 8 années sur une terre française dont tous les habitants étaient français. Cela, c'est la vérité de la loi et toutes les arguties n'y peuvent rien changer.
Donc, je dis bien : Tous les morts.
Une date, par conséquent, à laquelle les élus de la nation de toutes opinions pouvaient et devaient s'associer et même promouvoir.
J'avoue, qu'à titre personnel, je ne suis pas assez bonne chrétienne pour associer dans un même hommage les défunts terroristes et les assassinés de mon peuple quelle que soit leur origine. Je ne m'y rends donc pas. Mais ceci n'engage que moi. Tout le monde sait que je suis un électron libre, toute dévouée à la galaxie rapatriée mais qui assume comme je l'ai toujours fait mes opinions.
Je comprends cependant que la plupart des Associations se soient résignées à cette date et à cette commémoration. A titre personnel, je ne l'ai donc pas refusée comme telle, estimant qu'il vaut mieux une date sans signification que le 19 mars qui ne peut commémorer qu'une reddition honteuse, je ne dirai pas de la France, mais d'un dictateur sans honneur : De Gaulle.
En revanche, nous communions tous dans la même ferveur le 26 mars, le 5 juillet et le 20 août. Ces dates, inscrites en lettres de feu dans nos cœurs.
Si des élus viennent partager notre peine, ils sont accueillis avec sympathie. Cependant, je suis demeurée bien perplexe en voyant des élus gaullistes écouter les récits des atrocités voulues par leur maître que nos voix étouffées par l'émotion disent et redisent, année après année devant nos stèles et nos monuments… quand ils ne les détruisent pas.
Leur reste-t-il un brin d'honneur ou même un peu de bon sens ?
Le 5 décembre représente pour tous ceux-là une échappatoire, c'est mieux que le 19 mars, Point !
Venons-en au Quai Branly. De nombreuses familles de morts en Algérie demandaient depuis des années la reconnaissance officielle de la mention " mort pour la France " pour leurs défunts. Cette démarche vient d'aboutir et leurs noms seront égrenés avec ceux des soldats sur ce monument parisien. Les malheureux fusillés par ordre de De Gaulle le 26 mars seront ainsi assimilés à toutes les autres victimes. Certes, ils sont morts pour la France dont ils défendaient la présence sur ce sol qui était leur petite et leur grande patrie à la fois. Sont-ils morts par la France ? La France éternelle qu'ils aimaient plus que tout, plus que leur vie ? Ils sont morts par De Gaulle qui a dévoyé la France et dévoie encore par delà la mort l'esprit véritable de la France.
Si le chagrin immense des survivants peut être quelque peu apaisé par ces noms longuement récités, je ne me sens pas le droit de juger leur démarche.
Si on doit pardonner, le pardon doit être complet ; si nous, rapatriés, victimes de la plus grande trahison du XX° siècle, nous devons pardonner à la France, aux assassins et à leur chef, De Gaulle, alors ceux qui se réclament de son héritage doivent eux aussi inclure dans ce même hommage ceux qui se sont dressés contre ses honteux dictats.
Sur ce monument là, quatre places sont encore vides, quatre plaques noires : Si on doit honorer tous ceux qui sont morts pour la France, au tout premier rang devraient prendre place ceux qui sont morts en chantant la Marseillaise, en criant Vive la France : Degueldre, Piegts, Dovecar et l'honneur de la France : Bastien-Thiry.
Geneviève de Ternant
11 décembre 2009


 
 
Belle réalisation de François PAZ du CLAN.

http://www.dailymotion.com/video/xbey4f_5-decembre-2009hommage-au-memorial_news

 
 
Minute de silence au conseil municipal de Vannes...

Mail adresséà la Mairie de Vannes

" Nadia Morel nous administre la preuve que le "pacifisme" peut être un EXTREMISME, que " l'antimilitarisme" n'empêche pas les coups bas moralement meurtriers, et que le goût de la "repentance" s'arrête à la lisière de sa petite personne. Elle veut "prendre du recul" ? Excellente intention : qu'elle se retire du conseil municipal ! "

P.

 
 
Courrier de quelqu'un qui a les mains dans le cambouis...
T F 1

1 Quai du Point du jour

92100 Boulogne Billancourt

A l'attention du Responsable du Journal télévisé

le 9 Novembre 2009

*_Objet : Les " sans papiers "._*

Messieurs,

Hier soir, dimanche 8 Novembre 2009, aux actualités du 20 heures, vous nous avez , à nouveau, sensibilisés au problème des " sans papiers " :
c'est un leitmotiv récurant chez les journalistes ?.

Si je comprends bien l?angoisse de ces gens de vivre dans l?insécurité du lendemain, ( car moi je les fréquente 2 jours par semaine ) je peux vous dire que votre reportage m'a fait bondir car vous occultez systématiquement une bonne partie du problème :

1) *Ils sont venus ici en connaissance de cause et en sachant qu'ils violaient les lois françaises sur l'immigration, et savaient très bien qu'ils devaient préalablement demander un visa .

2) *Ils travaillent illégalement " au noir" ( car il faut bien qu'ils se nourrissent ) , en toute connaissance de cause, mais se servent ensuite de cet alibi pour réclamer, devant vos caméras compatissantes, la régularisation de leur situation : ils étalent ainsi leurs violations des lois françaises pour revendiquer leur régularisation : c'est un comble ?. et en plus vous les soutenez?. faisant ainsi l'apologie de la violation de nos lois !!!

3) *Pourquoi n'avoir pas dit aux téléspectateurs que ces gens n'étaient pas aussi malheureux que vous voulez bien le faire croire ( ils étaient tous en forme et chaudement vêtus ) et que :

- ils ont accès aux soins gratuits par l'AME ( Aide Médicalisée d'Etat ),

- Ils ont droit à la CMU dans l?attente de leur régularisation ( et à la carte vitale que certains considèrent comme une véritable reconnaissance de leurs droits ),

- Leurs enfants sont accueillis immédiatement et gratuitement dans nos écoles,

- Ils obtiennent des logements par des contacts déjà en place,

Certains d'entre eux , régularisés, m'ont même dit que, maintenant qu'ils étaient en règle, ils avaient beaucoup plus de mal à trouver un emploi qu'avant !!!

4) Je me permets de vous informer aussi que , pour beaucoup d'entre eux, la régularisation est un moyen d'avoir accès à beaucoup d'autres avantages sociaux ( et pas forcément au travail ) et qu'une fois régularisés, ils me font faire, par exemple, des dossiers MDPH pour faire reconnaître une invalidité ( pour eux ou leur femme ) afin de toucher l'AAH ( allocation adulte handicapé .sans avoir à travailler )!

5) Quant aux demandes de nationalité française que je fais, elles concernent surtout des 50 ans et plus qui veulent pouvoir faire librement la navette entre leur pays du Maghreb et la France pour pouvoir se faire soigner chez nous : quelle motivation et quel amour de la France !!!!

A titre d'exemple, je vous citerai l'histoire d'une jeune femme qui a fait venir sa mère de 80ans , en France pour 3 mois en vacances touristiques : la mère n'est jamais repartie, est devenue " sans papier " et s'est faite opérée au titre de L'AME gratuitement d'une prothèse de la hanche; puis elle s'est maintenue sous prétexte de soins consécutifs et a obtenu la régularisation de ses papiers . Elles sera ainsi soignée gratuitement jusqu'à la fin de ses jours alors qu'elle n'a jamais séjournée en France et n'a jamais cotisée !!!!

Personnellement je vois ces cas à longueur d'année ; je ne suis pas assis derrière un beau bureau, grassement payé, pour diffuser des messages humanitaires ! Mais je peux vous dire qu'au rythme des entrées illégales actuelles, notre système social ne survivra pas longtemps: vous feriez bien d'y réfléchir et d'en informer les français
: _ça se serait de l'Information !!!! _*

Continuez également, pendant que vous y êtes, à jouer les outragés quand on renvoie 3 afghans en situation irrégulière chez eux: croyez moi vous allez encore faire bouillir beaucoup de téléspectateurs !!!

Sincères salutations .

 
 
Des précisions sur le 19 mars...
http://www.youtube.com/watch?v=J52zzcGYNt8
 
 
Voila quelque chose de plus concret que l'on a pas retouvé malheureusement dans les discours préfectoraux du samedi 05 décembre 2009 (Info de Thierry ROLANDO)
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41092705@7-54,0.html
 
 
NOTE N° 25 du Docteur Jean-Claude PEREZ.
 
 
Cannes le 25 novembre 2009

Madame GAUTIER Simone

à Monsieur le Maire
Hôtel de Ville
Cannes

V/Ref. Courrier du 30 octobre 2009
Objet : Elections municipales de mars 2008 et De Gaulle

Monsieur le Maire,

La décision du Conseil d'Etat validant définitivement les élections municipales de mars 2008 à Cannes réjouit, sans aucun doute, tous vos administrés.

Cependant à la lecture de votre courrier très clair et très complet, je reste surprise de certains passages. Quel est le rapport entre De Gaulle et cette décision ?
Je vous cite : " Il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité, écrivait le général De Gaulle ".
Je crois, en ce qui me concerne, que la conception de la politique, pour De Gaulle, était le mensonge, le mensonge d'Etat et le contrôle absolu de l'information. La tragédie du 26 mars à Alger en est l'illustration parfaite. Encore aujourd'hui cet assassinat d'Etat est protégé par le secret des archives. Je vous cite : " La vérité dérange ", le 26 mars 1962 aussi. Vous ajoutez : " …. que nous soyons responsables politiques ou citoyens, ouvrir les yeux, nous révolter contre ce qui est véritablement une injure à la vérité et à l'honneur, une injure au courage et à la dignité, une injure à la démocratie. " Oui le silence sur le 26 mars 1962 à Alger est une injure à la vérité, à l'honneur, au courage, à la dignité, à la démocratie. Vous l'écrivez fort bien.
Vous ajoutez encore : " nous avons le droit et le devoir d'exiger de ceux qui prétendent vouloir conduire à l'échelle locale comme à l'échelle nationale un destin collectif, qu'ils soient exemplaires. L'ambition n'autorise pas tout. La fin ne justifie pas les moyens ". Oui l'ambition autorise et le 26 mars 1962 à Alger, exemplaire, a bien été le moyen de la fin de l'Algérie française. " (Les Cannois) … savent désormais qu'ils ont été trompés, manipulés, qu'il leur a été menti …. Les Français d'Algérie aussi.
Dans le spécial Historia Thématique numéro 122 de novembre-décembre 2009, Anne Morlon, psychologue libérale à Aubenas donne ainsi la définition du traitre : " Il est déloyal vis-à-vis du groupe auquel il appartient. Ce qui se traduit par le mensonge et l'infidélité envers ceux qui lui faisait confiance. Il n'adhère qu'à sa propre cause, qu'elle soit politique, financière ou vengeresse ". Dans ce même spécial Historia, à la question : " Quel est selon vous l'acte de trahison le plus retentissant de la Vème République ? ", Alain Duhamel, chroniqueur à RTL et à Libération, répond : " Sans hésitation celui du général De Gaulle vis-à-vis des Français d'Algérie. Ses plus proches collaborateurs témoignent qu'il avait l'intention d'agir pour l'indépendance de l'Algérie dès 1958, mais il était beaucoup trop intelligent pour dévoiler ses objectifs dès le départ. En fait il s'est retrouvé dans l'obligation de mettre sur pied un simulacre pédagogique. Cette trahison a eu des conséquences, certainement indispensables, mais néanmoins inhumaines, tant pour le million de pieds-noirs que pour beaucoup d'Algériens ". Il ajoute plus loin : " De Gaulle et l'Algérie c'est vraiment une trahison de nature politique. Si j'ose dire, une trahison d'Etat ".

En quoi la vérité du général de Gaulle est-elle une référence pour la municipalité de Cannes ?

Il me semble alors que le moment est tout à fait venu pour Cannes de se doter d'une rue ou d'un square ou d'un carrefour ou d'une allée ou d'un quai ou d'une place portant le nom " Alger 26 mars 1962 " parce qu'il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité.
Si cela ne se pouvait pas en raison de la trahison d'Etat, alors je conclurai avec ces paroles de Talleyrand : " la parole nous a été donnée pour déguiser notre pensée ". (Historia n°122)

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, mes salutations les plus distinguées.

 
 
Brochure des cimetières éditée par le CLAN.
 
Plate forme commune pour les Cimetières - dimanche 29 novembre 2009


A l'issue d'une réunion qui s'est tenue à Paris le mercredi 25 novembre et qui rassemblait les fédérations et associations directement concernées par la question, a été adopté la plate-forme commune des Rapatriés pour la sauvegarde des cimetières Chrétiens et Juifs d'Algérie.

PLATE-FORME COMMUNE DES RAPATRIES POUR LA SAUVEGARDE DES CIMETIERES CHRETIENS ET JUIFS D'ALGERIE LES RAPATRIES


Expriment leur indignation et leur incompréhension devant l'état actuel désastreux de la très grande majorité des cimetières chrétiens et juifs d'Algérie (abandon, non protection, vandalisme, profanation), ce malgré le travail considérable effectué par l'ASCA depuis 25 ans, le CSCO, Mémoire Active Bônoise et d'autres associations plus récemment.
Ils constatent que le Plan Cimetières 2003/2009 lancé à la suite de la visite d'Etat du Président Jacques Chirac en Algérie n'est toujours pas achevé et n'a, en tout cas, pas remédié à une situation déjà inacceptable en 2003.
Ils sont alarmés par les rumeurs insistantes de suppression, au budget 2010, des crédits affectés aux cimetières de l'étranger, au moment même où la situation dramatique des cimetières d'Algérie exige une augmentation considérable de l'enveloppe budgétaire qui leur est accordée.
Ils demandent
Qu'un bilan précis de ce qui a été fait depuis 2004 et des moyens déployés dans le cadre de ce plan, soit communiqué par les pouvoirs publics français aux associations de Rapatriés ;
Qu'un état des lieux, basé sur les inventaires déjà effectués, soit actualisé et publié par les pouvoirs publics français en concertation avec les Rapatriés ; dans cet esprit, une mission parlementaire d'information devra être immédiatement constituée ;
Que soit mis en place un véritable plan d'urgence pour les cimetières doté de moyens financiers et humains à la hauteur du problème ;
Que les engagements et les échéances soient précis et chiffrés et les moyens nécessaires débloqués dans les délais les plus brefs ;
Que, dans l'immédiat, le budget 2010 prévoit une très forte augmentation des crédits affectés aux cimetières d'Algérie ;
Qu'un " Monsieur Cimetières ", rattaché à la Présidence de la République française, soit immédiatement désigné ;
Que les associations de Rapatriés et, éventuellement, les familles elles-mêmes, soient entièrement associées à toutes les décisions relatives à la réhabilitation, la restauration et la sauvegarde et à l'effort de remise en état et de protection de ces centaines de cimetières et de ces dizaines de milliers de tombes qui exigent un absolu respect.
Ils affirment
Que le principe doit être la restauration, la réhabilitation, l'entretien et la protection de tous les cimetières existants ;
Que de nouveaux regroupements éventuels ne pourront être envisagés que comme dernier recours ; ils devront être justifiés puis décidés et effectués en pleine concertation avec les associations de Rapatriés, et éventuellement les familles ;
Que, si par crainte de profanations, des familles souhaitent des transferts de corps, ces transferts devront se faire aux frais de l'Etat français ;
Que, en ce qui concerne les cimetières de Tunisie et du Maroc, une commission paritaire devra procéder à un état des lieux précis et faire des propositions.


Paris le 25 novembre 2009

 

Associations Signataires:

-A.F.P.N.O.R.A. (Association Française des Pieds-Noirs de Ris Orangis et
leurs Amis)
-A.O.B.R: (Amicale des Oraniens des Bouches du Rhone)
-A.S.C.A. (Association pour la Sauvegarde des Cimetières d'Algérie)
-A.N.R.O. (Association Nationale des Rapatriés d'Oranie)
-Association de Mascara
-Association de Tlemcen
-Cercle Algérianiste National
-Ceux de Bougie et de sa Région
-CLAN-R (Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés)
-F.N.R ( Fédération Nationale des Rapatriés)
-G.A.M.T. (Généalogie Algérie Maroc Tunisie)
-G.N.P.I. (Groupement National pour l'Indemnisation des biens spoliés ou
perdus Outre mer)
-Mémoire Active Bônoise
-M.A.N ( Mémoire d'Afrique du Nord)
-R.A.N.F.R.A.N ( Rassemblement National des Français d'Afrique du Nord)

au 29 novembre 2009

 
 
Texte lu le 1° novembre 2009 par Claude ROCHETTE au Mémorial N.D.A.
REVOLTE (anonyme)

"Non! Rien de rien!"
"Non! Je ne regrette rien!"
(chantait Mme Edith Piaf)

En partant ils chantaient "Je ne regrette rien"
Ces merveilleux paras, malgré le sacrifice
Qu'offrirent tant des leurs pour la paix, la justice,
Dans l'univers gâché du sol Algérien...

Ce chant invitait-il à bannir le passé?
Je souffrirai toujours d'avoir laissé ma terre,
De me sentir partout un peu comme étrangère
Et rien n'effacera le ciel que j'ai laissé...

On conseille aisément: "Chassez ce souvenir!
Une page est tournée: ayez donc le courage
D'oublier ce pays qui n'était qu'un mirage.
Les rêves les plus beaux un jour doivent finir!"

J'ai bondi bien souvent en entendant cela!
Qui parlait de mirage et qui parlait de rêve?
Ont-ils connu là-bas la peine dont on crève,
Ceux qui voyaient Alger pour le temps d'un gala?

Qu'ont-ils su des héros qu'ont été les colons,
De leurs tristes débuts, de toutes leurs misères,
De leurs labeurs tuants, de leurs larmes amères,
Tandis qu'ils nous laissaient tant de croix pour jalons!

L'océan du vignoble avait-il surgi seul?
Combien ont disparu dans les noirs marécages!
Vouloir les dénombrer noircirait bien des pages,
Tant d'ouvriers ont eu la fange pour linceul!

Comment peut-on juger ce qu'on n'a pas connu?
L'instituteur offrait la culture française,
La plus belle qui soit! Et - ne vous en déplaise -
Il restait un obscur et peu l'ont soutenu...

Se souvient-on encor du drame des Aurès?
Tuer des enseignants paraissait impossible!
Pourtant, les tout premiers ils ont servi de cible,
Leurs pauvres corps gisant parmi les aloès!...

Puis tout s'est effondré, car tout s'est enchaîné:
C'était l'heure où sonnait le glas de notre Empire...
Que sera ce pays? Meilleur? Peut-être pire:
Déjà le sol est mort et semble abandonné...

Et nous, de ce côté, rebaptisés "Pieds Noirs"
Dont la Patrie était, et restera la France,
Nous étreignons nos mains, taisant notre souffrance,
En ayant la pudeur de tous nos désespoirs...

Mais qui nous guérira du mal dont nous souffrons?
Quand on crée une terre elle vous tient aux tripes...
Par tant de liens obscurs les choses vous agrippent...
Etre chassé d'un toit vaut les plus grands affronts.

Héros qui proclamiez "Je ne regrette rien",
Pour certains il fallait ce chant comme exorcisme...
Mais pour ceux qui n'ont pas le goût du fatalisme,
Il est dur d'accepter d'avoir oeuvré pour rien.

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 25:
 
 
Farac (fédération d'associations d'anciens combattants, d'amicales régimentaires et d'associations à caractère patriotique de Lyon et sa région)


LETTRE OUVERTE
à
Monsieur Denis BOUSSON
Maire de Saint-Didier-au-Mont-d'Or
69370 SAINT-DIDIER-AU-MONT-D'OR


Objet. Inauguration d'une " Allée du 19 mars 1962, cessez-le-feu en Algérie "
Références.
1. Courriel du président de la Farac en date du 14 / 10/ 2009
2. Lettre avec AR du président de la Farac en date du 27/10/ 2009.
En annexe. Argumentaire Farac " Pourquoi nous refusons la date du 19 mars "


Monsieur le Maire,

A la suite de l'inauguration, sous votre présidence, d'une " Allée du 19 mars 1962- cessez-le-feu-en Algérie " le samedi 10 octobre 2009 à Saint-Didier-au-Mont-d'Or, la Farac par la voix de son président vous a demandé audience à deux reprises (documents de 1ère et 2e références) afin de recueillir de vous-même les raisons qui ont motivé cette décision et l'explication du choix d'une formulation contraire à la vérité historique.

Ces deux demandes sont restées à ce jour sans suite.
N'auriez-vous aucune explication à donner ?
Ressentiriez-vous quelque mépris pour une fédération d'associations d'anciens combattants, d'amicales régimentaires et d'associations à caractère patriotique de Lyon et sa région qui regroupe pourtant 92 associations et compte au total 20 000 adhérents ?
Auriez-vous une lecture toute personnelle de l'échange démocratique ?
Ou, plus simplement, manqueriez-vous de courage politique ?

Certes, et après relance téléphonique à votre secrétariat de mairie, vous avez appelé le président de la Farac à son domicile dans la soirée du vendredi 23 octobre et vous lui avez tenu un langage qui avait toutes les formes de la conversation privée du fait de vos nombreuses digressions à caractère personnel tout à fait hors sujet, ce qui explique la longueur anormale de cette communication estimée, selon votre propre montre, à plus de 38 minutes. Conversation en fin de compte inutile, à part votre affirmation non argumentée de votre attachement à la date du 19 mars 1962, puisque, à chaque rappel à l'objet de la demande d'audience, vous avez éludé la discussion de fond.

Aussi convient-il de rechercher ailleurs les raisons de cette surprenante inauguration dans une commune qui, sous les municipalités précédentes, avait toujours su résister aux assauts répétés de la FNACA. Voici, à ce propos, quelques questions auxquelles la Farac aurait aimé vous entendre apporter des réponses précises.

Avez-vous pris de vous-même la décision de cette inauguration ? Serait-elle au contraire intervenue sous la pression de la FNACA ? La recherche sur Internet d'un débat ouvert dans les comptes rendus des réunions du conseil municipal n'apporte pas de réponse claire. Quoiqu'il en soit, il est au demeurant significatif que le correspondant d'un grand quotidien régional, fin observateur local, titre son article, daté du lendemain de l'événement, de l'éloquente manière suivante : " L'allée du 19- Mars-1962 inaugurée par la Fnaca ". La Fnaca aurait-elle remporté au second tour les municipales de Saint-Didier en 2008 ?

Savez-vous vraiment ce qui s'est passé après ce fameux 19 mars 1962 ? Un " cessez-le-feu ", dites-vous ? Quel cessez-le-feu ? Fait historique : il y a eu plus de morts en Algérie APRES le 19 mars qu'AVANT. Pour votre gouverne, vous trouverez en annexe l'argumentaire édité par la Farac, intitulé à dessein " Pourquoi nous refusons le 19 mars ". L'équité démocratique et votre devoir d'informer vos administrés devraient vous inciter à le publier dans votre bulletin municipal, ainsi d'ailleurs que la présente lettre et bien entendu, enfin ! VOTRE réponse officielle, plus élaborée que le verbiage d'une conversation téléphonique privée. Les Désidériens auraient ainsi toute faculté de juger par eux-mêmes.

Savez-vous que la FNACA associait auparavant à la date du 19 mars 1962 la formulation " fin de la guerre d'Algérie " et que devant les protestations soulevées par ce mépris caractérisé du fait historique, faisant preuve de plus de subtilité, elle s'est rabattue sur l'expression plus passe-partout de " cessez-le-feu ". Mais encore une fois, quel " cessez-le-feu " ? Pour qu'il en fût ainsi, il eùt fallu son observation stricte des deux parties. Certes, aux termes de prétendus " accords " signés la veille à Evian entre les représentants du Chef de l'Etat français et les émissaires du FLN, les unités françaises ont cessé de traquer les derniers rebelles épars dans les djebels et se sont regroupés dans leurs bases, abandonnant ainsi le terrain qu'elles contrôlaient totalement. Mais justement, quelle aubaine pour l'organisation FLN confinée hors des frontières algériennes qui recevait sur les bords du lac Leman un véritable permis de massacrer ! Comme vous ne le savez peut-être pas, elle ne se priva pas d'en user sans modération. Elle fit déferler ses bandes qui ne pouvaient plus depuis des mois franchir les barrages frontaliers et comme toujours en pareil cas - nous l'avons vu en 1944 à la Libération - les " résistants " de la dernière heure mirent d'autant plus d'énergie à rattraper le temps perdu qu'ils ne rencontraient plus aucun danger. Le résultat, vous semblez l'ignorer : plusieurs dizaines et probablement centaines de milliers de victimes de leurs tueries et de leurs vengeances sur les familles musulmanes qui avaient cru en la parole de la France, mais aussi sur nos compatriotes européens enlevés et assassinés par milliers, comme par exemple, lors de l'épouvantable massacre du 5 juillet 1962 à Oran, ces centaines d'Oranais que le commandement français refusa de protéger en exécutant scrupuleusement les ordres de son gouvernement. Cela s'appelle non assistance à population en danger. Avez-vous songé à le rappeler dans votre discours du 10 octobre dernier ?

Encore deux questions, Monsieur le Maire. Le communiqué de la mairie annonçant l'inauguration est ainsi libellé : " Monsieur le Maire et la Municipalité de Saint-Didier-au-Mont-d'Or ainsi que la FNACA du Rhône vous invitent, au titre du Devoir de Mémoire, à l'inauguration de " l'Allée du 19 mars 62-cessez-le-feu-en Algérie " […] en présence des autorités civiles, militaires et religieuses. "

Confirmez-vous que votre " Devoir de Mémoire " s'arrête bien au matin du sinistre 19 mars ?

De quelles " autorités " parlez-vous ? La Farac s'est, bien entendu, renseignée sur les éventuelles autorités préfectorales et militaires présentes. Elle n'en a trouvé aucune pour la simple raison que vous ne les avez point invitées. Quant au député de votre circonscription, il n'y était pas non plus et pour la même raison. Auriez-vous, par pudeur, limité finalement l'ampleur de cette manifestation ?

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de ma considération.

Courrier à adresser à :
Farac,
Cercle de Garnison
Quartier Général Frère Général de division (2s) François
69998 LYON ARMEES président du conseil d'administration de la Farac


 
 
LETTRE AU DR PICARD D'AMNESTY INTERNATIONAL
********************************************


Monsieur,

Je viens de recevoir d'une amie qui a été blessée, une fois de plus, par un article où vous êtes cité. Vous parlez "du scénario imaginaire d'un terroriste qui refuserait obstinément de dire où il a posé une bombe à retardement, sur le point d'exploser : Un scénario purement fictif, heureusement jamais réalisé, mais qui a été beaucoup utilisé ces dernières années dans des séries T.V... La fiction n'est pas la réalité... Dans la réalité, les victimes ne sont pas torturées...".

Voici ma première question : vous appelez bien les terroristes "des victimes", c'est juste ? L'amie dont je vous parle a été une des petites victimes du MilkBar à Alger, le 30 septembre 1956. Si pour vous, elle a été victime d'une victime, c'est abominable. Avez-vous seulement été un peu maladroit dans votre formulation ?

Vous prétendez que c'est une fiction de penser que la torture apporte des informations cruciales dans des situations extrêmes ( comme unebombe qui peut exploser dans quelques instants ). Je suis dans l'incapacité de vous dire à quels moments des aveux ont conduit à la non-explosion d'une bombe durant les 8 ans de terrorisme en Algérie,
et il m'est impossible de rechercher des dates et des faits, lisez ceci : mes parents qui ont vécu ce monstrueux terrorisme RÉEL m'ont parlé de bombes réelles qui explosaient dans des cinémas, puis de bombes encore réelles qui explosaient 10 minutes après dans les pharmacies voisines où l'on conduisait les blessés.
Quelle perversion dans la cruauté, n'est-ce-pas ?

Voici ma seconde question : si à l'époque, il n'y avait pas encore d'expert sur la torture, que préconisent ceux d'aujourd'hui contre cette horreur et pour combattre la TORTURE subie par des civils innocents ?

J'espère que vous prendrez le temps de me répondre.
Veuillez agréer, monsieur, mes salutations distinguées.

Élisabeth WALZ Francfort sur le Main / Allemagne

 
 

Veyrier le 11 Novembre 09


LETTRE OUVERTE A SON EMINENCE LE CARDINAL VINGT-TROIS


Eminence,
La décision d’élever le général de Gaulle au rang de « grand Chrétien » avec votre bénédiction a plongé dans la consternation la plus totale tous ceux qui furent marqués par la tragédie algérienne. J’en fais partie. Habitués à lutter contre la désinformation depuis près d’un demi-siècle nous pouvons constater une fois de plus à l’instar du professeur Maurice Allais : « Une extraordinaire tentative de falsification de l’histoire s’est développée à propos de l’Algérie qui mérite d’être dénoncée.

C’est une constatation sans cesse renouvelée que les clans qui l’emportent réécrivent l’histoire à leur façon, qu’ils passent sous silence leurs fautes voire leurs crimes. »
Va-t’on également assister à une réécriture de l’Evangile ? En évoquant le parcours politique du Général de Gaulle nous sommes loin du parcours de vie d’un chrétien qui a oeuvré pour sa foi- la propagation et la défense de celle-ci ! La longue histoire de l’Eglise nous apprend hélas ! Que bon nombre de ses membres s’en sont montrés gravement indignes, mais de nos jours l’accès à la connaissance de tous les documents ne nous permet plus de dire : « Mon Dieu pardonne leur ils ne savent pas ce qu’ils font ! »
La France- hier fille aînée de l’Eglise n’a peut-être aujourd’hui que les saints qu’elle mérite ! Les récentes révélations de Monsieur Duhamel dans le journal « Historia » considérant le général de Gaulle comme le plus grand traître du 20ème siècle- précisément en raison de sa politique algérienne est une étincelle de vérité qui nous l’espérons ouvrira la voie à d’autres révélations occultées. 10.000 pieds-noirs 700 soldats assassinés ou disparus. C’est une lourde responsabilité que prend l’Eglise en se faisant complice de ceux qui veulent balayer d’un trait de mémoire : « Les fruits amers et sanglants d’une politique basée sur le mensonge, le parjure et la haine. »
De l’avis même de ses proches le général de Gaulle était vindicatif, rancunier, cynique,
xénophobe. Une opinion apparemment largement partagée.


Au lendemain de sa mort nous pouvions lire : « Le général de Gaulle est mort d’un arrêt cardiaque... Ainsi donc, il avait un coeur ! » Peu de mois après ses déclarations fracassantes sur l’hécatombe que connaîtrait l’Algérie si : « Nous étions assez lâches ou assez stupides pour l’abandonner. » Ou encore de sa poignante affirmation que :
« De Dunkerque à Tamanrasset il n’y avait que des français à part entière. »

Il déclarait : « Les verriez-vous avec leurs djellabas dans les couloirs de Matignon ?.. » « Les harkis ? Ce magma dont il faut se débarrasser au plus vite… »
Un « magma » de 150.000 personnes qu’il abandonna sans pitié aux nouveaux maîtres de l’Algérie, barbares d’un autre âge : Les tortionnaires du FLN. Dépecés vifs, suspendus à des crochets de boucherie, égorgés, bouillis, enterrés vivants.

Parlant des pieds-noirs : Qu’est-ce que ces Lopez- Hernandez ou autre Ségura qui se réclament français… Lorsque Monsieur Peyrefitte évoqua le triste spectacle de ces pieds-noirs et harkis sur les quais des gares- engourdis et terrassés par la souffrance il rétorqua : « N’essayez pas de m’apitoyer…Qu’ils souffrent, ils ne seront pas les premiers ! »

Du colonel Bastien-Thiry qu’il refusa de gracier il déclara : « La France a besoin de martyrs –je le lui offre, il le mérite ! » Une exécution qui tétanisa la France entière toutes opinions confondues. Le général de Gaulle est en outre le grand responsable du massacre de la rue d’Isly le 26 mars 1962 et de l’horrible carnage du 5 juillet à Oran surnommé l’Oradour- sur- Glane algérien.
Sanguis martyrum, semen christianorum… Avait écrit un prêtre au lendemain de la messe de Requiem célébrée le 26 mars 1963 poursuivant :
«Ces victimes assassinées sont des martyrs de la foi à la patrie et à l’Eglise. Cette flaque de sang-pur où le pouvoir a glissé et perdu l’équilibre, a lavé les français de
leur léthargie criminelle !"


Une léthargie coupable et durable qui tente de s’insinuer au sein même de l’Eglise en voulant jeter dans les charniers de l’Histoire ceux qui furent crucifiés sur une croix de
Lorraine.
Je dois à Votre Eminence l’assurance du respect dû à sa charge, mais ne peux dissimuler mon profond désarroi.

Bernadette RYTER-LEONELLI

« La raison d’état est une abomination. Le domaine politique n’est pas plus séparé de la morale que n’importe quel domaine de l’activité humaine. »
Cardinal Jean-Marie LUSTIGER.

 
 
SIGNEZ LA PETITION DE VIVIANE EZAGOURI...
http://www.petitionduweb.com/VERITE_SUR_LE_MASSACRE_DU_571962_A_ORAN_-4955.html
 
 
 
 
 

Bravo à Marie-Claude TEUMA qui a réussi grâce à son acharnement, à obtenir cette mention "MORT POUR LA FRANCE" pour la disparition de son pére...

Toutes les familles de Disparus devraient l'immiter.

 
 
 
Cela s'est passé à Cannes le mardi 10 novembre 2009...
Pour voir la vidéo du JT de FR 3 le 11 novembre au "12/13" et 19/20...
 
Une petite précision : 2 de chez nous avaient projeté d'aller voir le film pour pouvoir participer au débat ; mais durant temps passé à " dialoguer " avec les gens de l'association, ils ont changé d'avis.
Donc la seule petite inexactitude : personne de chez nous n'a assisté à la projection…
D'ors et déjà, la ville de Cannes sait, que si par malheur une palme était décernée au futur film " Hors la loi " de Rachid BOUCHARED, nous serions plus de 45 à monter les marches…
Amitiés
Vous pourrez si vous le juger, remercier FR3 par des mails

Nous étions plus de 40 pour une réservation de 25 volontaires ; malgré les absents de dernière minute (4), mais le téléphone arabe ayant bien fonctionné, des gens non prévus sont venus. Nous étions plus nombreux que les spectateurs de ce film ! Je remercie tous ceux qui sont venus parfois de loin : Menton Nice et Grasse, plus près Antibes et Cagnes/mer…
Sur la photo de groupe il en manque plus de 10 car je n'ai pensé à prendre des photos que très tard. Il était 20 heures 20 et non 22 car mon Nikon avait gardé l'heure d'été. Lorsque je suis arrivé à 19 heures 15, il y avait déjà des A.C. sur place et l'équipe de FR3.
Espérons demain que nous n'ayons pas à regretter notre invitation…
Bon accueil du Président de " Nord/Sud " bon dialogue aussi et promesses échangées. Bon accueil aussi de plusieurs dames de l'Association ; j'ai noté seulement 2 réflexions acerbes de nos "ennemis"…
Nous avons fait la connaissance de la jeune réalisatrice née à Grenoble: le dialogue n'a pas été aussi chaleureux qu'avec les gens de l'Association; elle nie être " pro-FLN " mais un film sur les Harkis ou sur un de nos massacres ne l'intéresse pas ; elle ne nous a pas expliqué pourquoi…
Elle m'a reproché de ne pas lui avoir demandé un entretien par son site plutôt que de venir tout perturber avec une foule (Nous avons retardé la projection fixée à 20 heures)

 
Et aussi:
http://dl.free.fr/d915HKJQz

Quelques photos

Extraites du reportage de F3 Nice

 
 
20° anniversaire de la chute du mur de la Honte: Jean-Paul GAVINO était en avance...
http://www.nationspresse.info/?p=64874
09/11/09
 
Ne vous gênez pas pour exprimer sur ce forum catholique , ce que vous ressentez à propos des parjures et les infamies de Charles le Menteur...
http://www.france-catholique.fr/De-Gaulle-homme-d-Etat-chretien.html
 
Jean-Pierre Pister


" Les proches des victimes de la fusillade de la rue d'Isly, des 3200 compatriotes disparus en Algérie entre les accords d'Evian et l'indépendance, des centaines de Pieds-Noirs enlevés et disparus à Oran le 5 juillet 1962, des dizaines de milliers de Harkis livrés à la vindicte du FLN apprécieront à sa juste valeur la tenue d'un colloque consacré à la soi-disant imprégnation chrétienne d'un chef de l'Etat qui a utilisé le mensonge comme méthode habituelle de gouvernement et son droit de grâce avec un sens éminent du pardon et de la charité. La référence à Machiavel, soit ; à Saint-François d'Assise, certainement pas.
Monsieur le Cardinal, Eminence, vous qui allez conclure ce colloque, merci de bien vouloir réviser votre histoire ainsi que le sens profond du message évangélique. "

 

De Gaulle fait partie du Diable incarné en homme d'état.
Ce qu'il a fait en Algérie Vis à vis des pieds Noirs et des Harkis salit l'histoire de France.
Honte à l'église catholique d'honorer ce parjure à la parole donnée.

Salutations chrétiennes.
Jean Paul Gavino
http://www.jeanpaulgavino.com

 
 
 
Monsieur le Maire,

Nous apprenons avec émotion, mais aussi avec indignation, qu'un film à la gloire des émeutiers du 8 mai 1945 va être présenté à Cannes dans le cadre d'une manifestation culturelle panafricaine.
Ce film, dont nous avions vu quelques extraits sur les chaînes publiques de notre télévision, est un tissus de mensonges et d'interprétations des faits. J'en veux pour exemple cette affirmation selon laquelle un scout musulman aurait été la première victime de l'émeute de Sétif, alors que l'on sait que cette première victime fut une petite fille israëlite venue assister avec ses parents aux cérémonies de la victoire contre le nazisme, abattue par les émeutiers !
Vous ne pouvez, bien sur, intervenir dans ce qui est une manifestation privée.
Mais vous pouvez, Monsieur le Député Maire, marquer votre désapprobation par voie de presse.
C'est ce que nous attendons.

Veuillez croire, Monsieur le Député Maire, en nos salutations.


Le Cercle Algérianiste du Grand Avignon
Jean-Pierre RISGALLA
Président

 

à Monsieur le Maire de Cannes,
Hôtel de Ville
Rue Félix Faure
06400, Cannes


Monsieur le Maire de Cannes,

Je viens de lire sur Nice-Matin que votre ville, Cannes, va présenter le film, à la gloire du FLN, d'une réalisatrice algérienne.
Quant, nous Pieds-Noirs, aurons-nous droit à une "paix des braves", une étude honnête, responsable de ce temps disparu mais qui nous colle à la peau parce que le monde de la politique française, des intellectuels progressistes et des médias ne voient dans ce passé historique que le côté négatif de la colonisation ?
Une fois de plus une ville française, (si ce n'est pas de se prêter à l'inauguration d'une rue ou d'un square à la date effroyable du 19 mars 62), ouvre grand son espace cinématographique à une période dramatique des années 45/62 de l'Algérie, sans tenir compte des vérités historiques.
Une manière de modifier dans l'esprit des Français une page de l'histoire de l'Algérie française, comme déjà réalisé par des chaînes de télévisions d'Etat; une manière de dépasser dans leurs espoirs les plus mensongers, les partisans de l'indépendance de ces départements français, que furent le parti communiste et Marchais; de donner une raison d'exister aux associations qui trouvent leur idéologie dans un système de pensées staliniennes qui ne survit que sur notre sol. Hélas!
Nice-Matin du 9 novembre présente ce moment douloureux comme suit : "… en Algérie c'est la répression." Le journal omet - sans doute sciemment - d'indiquer que cette "répression" faisait suite à une horrible agression des populations de la région, violées, torturées, assassinées, par une foule déchaînée aux ordres d'un FLN en ordre de marche.
En adoubant ce film dans votre ville, vous cautionnez cette partie particulièrement fausse de l'histoire de la Nation qui nous poursuit mais, puis-je me permettre d'ajouter que dans cette période d'après guerre, c'est le général Charles De Gaulle qui était aux commandes de l'Etat français?
Beaucoup trop de responsables politiques et surtout d'élus de droite, rendent les Pieds-Noirs responsables de cette page d'histoire. Ils adoubent le crime, la lâcheté et le mensonge en couvrant les actions sanguinaires d'un FLN qui profite de cette innocence. Des responsables politiques au pouvoir qui ne semblent pas sentir grandir sur la France la grande ombre contestataire et islamique qui plane sur notre futur et celui de nos enfants.
Monsieur le Maire de Cannes, je tenais à vous faire part de mon indignation et de ma tristesse à ce nouvel effacement de notre mémoire au profit d'une propagande inique, injuste truffée de contrevérités et dont le seul but est de nous rejeter une fois de plus dans un oubli programmé.
Acceptez, Monsieur le Maire, ma considération de Français responsable.


Robert Puig

 
Monsieur le Député Maire

En tant que Co-fondateur de la Coordination Nationale des Français d'Algérie ( CNFA ), permettez moi de vous signaler l'émoi ressenti par toute ma communauté et non pas seulement vos nombreux administrés cannois, par l'annonce de la projection du film de Mme Yasmina ADI que vous avez cautionné..
Ce documentaire sur le drame du 8 Mai 1945 à SETIF, n'est pas de nature à combler un fossé qui s'est créé entre deux communautés souhaitant 64 ans aprés, assister plutôt à un apaisement.
En acceptant une telle projection, vous allez entretenir une polémique qui va nuire terriblement à votre image de marque dans les futures batailles électorales, ce que, vous en conviendrez avec moi, est un peu coquace, quand on a connaissance de votre début de carrière comme publiciste chez HAVAS !!
Jean-Paul SELLES
 
Monsieur le Maire de Cannes,

Je suis surpris, Monsieur le Maire, que vous laissiez dans votre ville projeter un film sur le 8 Mai 1945 à Sétif commenté par Yasmina Adi alors que le Président de la République, dans sa campagne électorale a dit NON à la Repentance et que va s'ouvrir un débat sur l'Identité Nationale.

Ce film est un film pro-FLN. Yasmina Adi ne l'a-t-elle pas déjà projeté en Algérie, près de Mostaganem ?
Vous vous souvenez, Monsieur le Maire, c'est ce 8 Mai où les Français auraient, disent certains, "assassiné" jusqu'à 45 mille musulmans dans la région de Sétif, ville dont la population ne dépassait pas 30.000 habitants à l'époque. D'Alger, parait-il, on entendait les avions bombarder les villages situés à 280 km, curieux tout de même et, mieux, l'armée Française y utilisait des hélicoptères ( en 1945!!!)…

Madame Adi mettra en avant que " Nous " avions tiré sur des Jeunes Scouts dont la seule erreur était d'être là au mauvais moment. Il faut savoir que les Mouvements des Scouts Musulmans d'Algérie n'avaient pas pour vocation unique le Scoutisme mais qu'ils étaient une préparation militaire dont les chants subversifs étaient des moyens de propagande au sein des populations analphabètes. Ils furent interdits après ce 8 Mai 1945. Ils n'étaient pas là par hasard. Parmi les premières victimes on dénombrera des Pieds-Noirs. Etrange, non ?

Le film est une attaque cinglante contre la France et les Français - les Pieds-Noirs-, avec ce qu'il y a de plus odieux, insidieux et de plus mensonger. Depuis presque 50 ans ma communauté est la cible permanente de ce genre d'attaque et personne n'intervient.
Imaginez-vous un film similaire rapportant les cruautés, les pillages, les viols du FLN pendant cette guerre qui serait projeté en Algérie ? Quelle institution l'accepterait là-bas ?

La France est à genoux devant ce pays, que nous avons bâti, à tel point que M. Hortefeux est persona non grata à Alger aujourd'hui même. Devant notre faiblesse, on comprend pourquoi en même temps le pouvoir algérien nous demande d'ouvrir davantage nos frontières à ses ressortissants. Ce que l'on fera sans aucun doute.

Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l'assurance de ma considération.

Jean-Pierre Ferrer

 
Festival Panafricain mardi 10 novembre 2009 à 20 heures, 9 rue Louis BRAILLE à Cannes

Madame, Monsieur,

Nous avons été informés de la projection du film " l'autre 8 mai 1945 " de Yasmina ADI, que nous avons visionné et qui reflète ces événements en occultant les raisons de la répression.
Le fait de dire en début de film " pour avoir demandé l'indépendance de son pays , la population va subir une violente répression " est mensonger, car la réalisatrice passe sous silence les actes de barbarie commis par les émeutiers; ce soulèvement avait été préparé longtemps à l'avance ; l'émeute à la Mosquée de Sétif n'était pas la seule ; dans d'autres villes du Constantinois des actes de terrorisme furent déclenchés (Guelma, Kerata…). Comme chiffres les plus officiels et fiables des Historiens nous précisent : 2600 morts à cause de la répression et 102 morts , français d'origine européenne ou " pieds noirs " (dont 14 militaires, et 2 prisonniers italiens), 110 blessés et 10 femmes violées. Guy PERVILLE ajoute que répression du 8 mai 1945 en Algérie a bien été celle d'une tentative d'insurrection nationale insuffisamment préparée.
Autre mensonge de ce film : ce n'est pas le fait d'avoir tué le jeune porte-drapeau Arabe qui a déclenché la colère des manifestants, puis l'émeute… La foule (conditionnée auparavant) demandait la libération de Messali HADJ et la plupart des manifestants étaient munis pour le moins de "débous munis de lames de rasoirs" de poignards, de hachoirs, de faucilles, de haches, de grosses pierres portées à plein couffins, les meneurs quelques révolvers. (Témoignage de Maurice VILLARD qui avait 17 ans ce jour là et qui a assisté à l'insurrection à Sétif). Les manifestations étaient donc politiques, pas spontanées comme le dit la propagande F.L.N…

Il y aurait beaucoup d'autres choses à dire sur ce film…

Pourquoi jeter inutilement de l'huile sur les braises 60 ans après ces tragiques événements? N'est-il pas venu enfin le moment de permettre aux mémoires antagonistes de ces communautés qui ont tant souffert en ce printemps 1945 de se retrouver dans une analyse similaire des événements qu'elles ont toutes deux vécus si douloureusement? (Roger VETILLARD)

Nous nous tenons à votre disposition pour en débattre avec vous après votre projection.
Notre démarche, au nom des morts oubliés, relève de l'exigence de vérité totale due au public. Seule cette exigence permettra aux communautés de faire leur deuil des douleurs passées et de pouvoir coexister.


Nous sommes un groupe de Français d'Algérie qui recherche la Vérité Historique.
Je vous prie de croire Madame , Monsieur à mes sentiments les meilleurs.
Hervé CUESTA

 
 

Lettre ouverte à Yasmina ADI


Madame
Je n'ai pas trouvé votre film " l'autre 8 mai 1945 " très objectif et neutre ; il est un hommage au FLN et vos témoignages et documents ne sont qu'un brûlot anti-France
Vous allez me répondre, bien sûr que non ; aussi pour me le prouver, seriez-vous d'accord pour faire un film relatant les tortures et massacres infligés au Harkis dès le 19 mars 1962, par le FLN ?
Et dans ce cas, auriez-vous le courage de diffuser ce film dans des grandes villes d'Algérie ?
Merci de me répondre

Hervé CUESTA

 
 
Bonjour Président ESCALETTES,

Cette image a choqué de nombreux anciens joueurs de foot, supporters de l'équipe de France
Pensez vous intervenir auprés de RIBERY pour lui rappeler qu'il doit énormément à la FRANCE d'une part et que d'autre part,son comportement ostentatoire avant chaque match ( prière coranique...) est mal perçue?
Il ne se fait pas des amis en agissant ainsi Merci par avance de votre réponse

Avec mes sentiments sportifs

Un ancien joueur amateur et sportif éclectique (60 médailles)

Jean Paul SELLES

PS: avec la Marseillaise souvent sifflée, vous avouerez qu'il est temps pour la Fédération et le Football en général ( voir les "'affaires"en cours...) de prendre des dispositions pour redorer son blason

 
 
Dans HISTORIA N° 122 - Novembre-Décembre 2009.
 
"L'acte de trahison le plus retentissant de la Ve République ? Sans hésitation, celui du général De Gaulle vis-à-vis des Français d'Algérie."
 
 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 24:
 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 23 bis:
 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 23:
 
 
Mémorial Notre Dame d'Afrique Théoule 1° novembre 2009.
 
Mis en ligne le 30/10/09

APPEL AU SOUTIEN DE NOTRE DELEGUEE BRETONNE

Procédure en Appel contre les négationnistes de notre œuvre


TRIBUNAL DE RENNES


3ème Chambre Correctionnelle


Place du Parlement


Mardi 17 novembre à 14 heures

http:// comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=328

 
Mis en ligne le 28/10/09

Chers amis,

L'Hebdomadaire VALEURS ACTUELLES, numéro 3804 daté 22 octobre, a publié un excellent reportage sur les Français d'Algérie. Nous devons tous le lire.

Nous ne devons pas seulement le lire mais aussi l'acheter, car nous savons, de source sûre, que le niveau de vente de ce numéro décidera de l'intérêt que - à l'avenir - cette publication portera aux revendications, à la la Mémoire, à l'Histoire et à la Culture des Rapatriés. En d'autres termes, on ne s'intéressera à nouveau aux Rapatriés que si la vente de ce numéro a été bien supérieure à celle des numéros des semaines précédentes.

Donc, je vous en prie, achetez, faites acheter par vos associations, par vos amis, le plus grand nombre possible d'exemplaires du numéro de VALEURS ACTUELLES.

Avec mes amitiés
Denis Fadda
Président du CLAN

( Diffusion la plus large possible S.V.P. Merci.)

 
 
 
Obsèques de Joseph Lounès HATTAB-PACHA en l'Abbaye Saint VICTOR à Marseille (7°) le 24 Octobre 2009.
 
Le texte qui suit avait été lu la veille lors de l'assemblée générale du cercle algérianiste à Aix en Provence

Joseph Lounès Hattab-Pacha, descendant par son père du dernier Dey turc d'Alger, Hussein, et sa famille, étaient vénérés dans la Casbah d'Alger où ils demeuraient.

Dès le début des événements qu'on nomme, aujourd'hui, guerre d'Algérie, il fut sollicité par les Renseignements Généraux afin de lutter contre la rébellion. En 1956, en service commandé pour la France, il fut victime d'un attentat perpétré par le F.L.N. et reçut, dans la nuque, une balle tirée à bout touchant, qui devait léser la 4ème et la 5ème vertèbres cervicales avant de ressortir par le maxillaire droit.

Joseph Hattab-Pacha fut laissé pour mort et transporté à la morgue où, grâce à un clignement des paupières, on s'aperçut qu'il était encore en vie. En vie, mais invalide à 100% puisque atteint d'une incurable paralysie du côté droit. Il fut reconnu invalide par le Ministère de l'Intérieur et la Commission des Anciens Combattants.

Mais ce philanthrope et ardent patriote continua son action en faveur de la France en créant, dans la Casbah, un Comité pour venir en aide aux mal logés et sans logis, et cette oeuvre de bienfaisance lui valut une reconnaissance sans faille du petit peuple. De ce quartier d'Alger.

Le 16 mai 1958, il entraîna une grande partie de la population de la Casbah à venir sur le Forum manifester ses sentiments pro-français. Il devint Président du Comité de Salut Public de la Casbah, mais fut, ensuite, remercié par ceux dont le but inavoué était l'abandon de l'Algérie.

En 1959, Joseph Hattab-Pacha se présenta aux élections municipales sur une liste apolitique «pour Algérie Française ». C'est avec une écrasante majorité qu'il fut élu Conseiller Municipal d'Alger, puis Maire du 2ème arrondissement qui comprenait la Casbah. Depuis ce jour, il ne fut plus connu que sous le nom de « Maire de la Casbah ». Un maire qui fut toujours élu par les musulmans de la Casbah d'Alger à une majorité impressionnante et toujours sur un programme exclusivement « Algérie Française ».

Lors des Barricades d'Alger, en janvier 1960, Joseph Hattab-Pacha se trouvait en France. Il rentra immédiatement en Algérie où on lui demanda de faire descendre la Casbah sur le Forum, ce qu'il refusa, pressentant le piège et les provocations organisées qui se sont produites par la suite (tirs dans le dos des gendarmes qui ripostèrent en direction des insurgés).

Joseph Hattab-Pacha prononça alors un discours sur les sentiments pro-français des habitants de la Casbah. Cela lui attira les foudres du Gouvernement français et il fut suspendu de ses fonctions de Maire, Ayant saisi le Tribunal Administratif, ce dernier reconnut que le Maire de la Casbah n'avait commis aucune faute au regard de son mandat, mais il se déclara incompétent en vertu du fameux article 16 !

Trois mois plus tard, Joseph Hattab-Pacha se présentait aux élections du Conseil Général d'Alger, sous la profession de foi suivante : « Liste pour l'Algérie Française, tout pour l'Algérie Française, rien sans l'Algérie Française ». Malgré un découpage scandaleux, il arriva en tête dans la Casbah, battant même, et de loin, les maires d'arrondissements et leurs colistiers dont Ali Khodja, Président du Conseil Général et promoteur de l'Algérie algérienne.

A la démission de M. Corbin, Joseph Hattab-Pacha fut élu Président du Conseil Municipal d'Alger par 56 voix sur 71.

La Constitution Française violée, les métropolitains abusés, les Français d'Algérie, de toutes ethnies, abandonnés, le territoire national désintégré, ceci n'était-ce pas suffisant pour dénoncer la forfaiture de Charles De Gaulle ? Joseph Hattab-Pacha s'engagea, à fond, dans cette Résistance française qui voulait garder à la France son patrimoine.

Mais il n'a jamais pu oublier ces hommes, ces femmes, qui aimaient la France, qui attendaient tout d'elle, au point d'avoir fait de la Casbah d'Alger, à l'époque du 13 mai 1958, un éclatant fleuron tricolore, ces hommes, ces femmes que la France gaulliste avait trahi en les abandonnant aux mains de leurs bourreaux.

C'est pour cela qu'il a pris, en 1993, la tête du Comité VERITAS auquel il s'est dévoué, corps et âme, afin de défendre et de rétablir la vérité historique sur l'Algérie Française occultée, bafouée, falsifiée, décomposée en France.

Il n'a pas craint de défier les fausses idoles, les menteurs et les prévaricateurs sur leur terrain, il a attaqué, sans ménagement, au plus haut niveau de l'Etat, en termes, foudroyants... Qui l'a contredit ? Personne ! Les personnalités mises en cause et leurs thuriféraires ont gardé le silence... Un grand silence de la part de ceux qui, à tous les niveaux, se prétendent responsables...

N'est-ce pas là la meilleure preuve que cette grande voix, qui vient de se taire, proclamait la vérité... Elle a démontré, à elle seule, l'imposture, ou la lâcheté, de ceux qui nous gouvernent...

L'altruisme spontané, le patriotisme irréductible, le respect de la parole donnée, la rigueur dont Joseph Hattab-Pacha a toujours fait preuve dans l'engagement, toutes ces qualités exceptionnelles font que cet homme d'honneur demeurera, à jamais, irremplaçable et irremplacé. Mais son esprit ne nous quittera jamais !

 
D'autres photos...
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/hattabpacha/joHattabPacha_obs.html
http://www.clan-r.org/portail/EDITORIAL-OCTOBRE-2009
 
 
Lettre à Jo

Jo, mon ami, mon frère de combat, tu as réuni autour de toi, pour ton dernier voyage terrestre, tous ceux que ta personnalité exceptionnelle avait conquis.
Représentants de l'Etat, présidents d'associations exprimaient par leur présence l'hommage officiel qui t'était dû. Mais, pleine, la nef immense de Saint Victor vibrait surtout de la peine de ce peuple d'Algérie venu de loin pour te témoigner son affection et son estime. Les voix étaient nouées, les yeux étaient humides, les prières montaient vers les voûtes vénérables, tout disait mieux que des discours la tendresse et le respect.
Les degrés du chœur disparaissaient sous les fleurs afin que leur beauté t'accompagne, toi qui aimait les choses belles, l'harmonie dans la nature et dans l'art.
Et ce n'est pas un hasard si l'ultime cérémonie s'est déroulée dans cette abbaye chrétienne et guerrière, à l'image de ton existence et sous le regard de Notre Dame de la Confession, qui signifie, Notre Dame de la Crypte, Reine des martyrs, car tu plaçais ta vie sous la protection de La Vierge Marie, Notre Dame d'Afrique et Notre Dame de La Garde, Douce mère qui console, souri et pardonne.
Ton amie de Toujours, Anne Cazal, brisée de chagrin, a pourtant réuni toutes ses forces pour parler d'une voix claire, pour dire ton courage et tes épreuves physiques et morales que tu cachais non par orgueil mais par pudeur, ces plaies jamais cicatrisées que seuls tes proches connaissaient.
Denis Fadda trouva les mots fraternels qui exprimaient les sentiments de tous ceux, connus ou anonymes, qui suivaient ton long combat depuis tant de saisons et que tu continueras à guider, de là où tu te trouves maintenant, pour que les courtes années qui nous seront encore accordées poursuivent ton œuvre de vérité.
La surprise vint du message apporté du Prince de Bourbon-Parme, comme un lien renoué par l'Histoire venu d'un descendant des Rois très chrétiens qui ont fait la France vers le dernier descendant, grand chrétien et grand Français du Dey Turc, musulman, d'Alger.
Et, au dessus du cercueil drapé des trois couleurs, je voyais ton sourire attendri et complice.
A Dieu, Frère, repose enfin en paix.
Geneviève de Ternant
Nice, Lundi 26 octobre 2009

 
 
Mis en ligne le 23 Octobre
 
Bièvres, le 21 octobre 2009

A l'attention de Jean DANIEL, Directeur du Nouvel Observateur

Monsieur le Directeur, Cher Compatriote,

Nous vous remercions de l'attention que vous avez bien voulu porter à notre lettre du 15 octobre et de la réponse que vous avez bien voulu faire à notre interrogation.

La question n'est pas la justification de votre dénonciation tardive du "crime" du général De Gaulle. Même si ce point est particulièrement intéressant.

En effet, il vous aura fallu :

- 27 ans pour faire un " mea culpa " discret dans un de vos ouvrages
- 42 ans pour cosigner avec Jean Lacouture une proclamation de solidarité avec les harkis
- 45 ans pour faire votre "autocritique" et reconnaître votre " indifférence " au sort des harkis livrés en Algérie au FLN par le général De Gaulle avec la complicité passive de la gauche française
- 45 ans pour rencontrer des "harkis" dans le cadre d'une opération montée par une association d'enfants de harkis créée en 2002 et financée par la Mairie de Paris et les organisations de gauche. Une association dont la Présidente, ignorant tout du sort de ses compatriotes il y a 5 ans seulement, est aujourd'hui pour la presse algérienne "la conscience éclairée" des enfants de harkis. Nous pouvons vous en parler longuement car, avant d'être présentée dans les médias de gauche comme l'unique spécialiste de la communauté harkie (un peu comme notre compatriote Benjamin STORA est présenté comme le seul et unique historien compétent de la "guerre d'Algérie"), cette fille de harki, totalement inconnue dans le milieu associatif " rapatriés ", nous a acheté notre ouvrage le 7 juillet 2002 ( Le Livre des Harkis paru en 1991 - édition PN) en nous invitant chez elle pour nous interroger longuement sur un monde qu'elle avait ignoré jusqu'à la percée médiatique en 2001 (année de la première journée nationale " d'Hommage aux harkis ") réalisée par de véritables associations s'occupant des Harkis, de leurs enfants et des Disparus en Algérie. Ces associations sont notamment le Comité National de Liaison des Harkis, présidé alors par Boussad AZNI (auteur du livre " Harkis : crime d'Etat, généalogie d'un abandon " - 2002 - Coll. J'ai lu) et Jeune Pied-Noir. Deux associations dont les dirigeants et les membres sont actifs de façon continue dans la défense des intérêts moraux et matériels de nos compatriotes depuis les grèves de la faim et la révolte des camps de Harkis de 1974-75, c'est-à-dire il y a 39 ans ! Comme journaliste n'auriez-vous pas dû vous adresser aux associations actives depuis des décennies au lieu de faire appel uniquement à cette toute récente association n'ayant à ce jour rien réalisé ni obtenu pour ses compatriotes ?

Le fond du problème est votre très grave accusation de "crime" portée contre le général De Gaulle.

Il vous aura fallu 47 ans pour dénoncer un " crime " que d'autres Français avaient pourtant dénoncé dès le lendemain du 19 mars 1962, comme le Professeur Maurice ALLAIS, prix Nobel d'Economie, qui par ses articles parus dans le journal Combat, puis par son ouvrage " L'Algérie d'Evian " publié en juillet 1962 (réédité par JPN en 1999), attira l'attention de toute l'élite morale et politique française sur le " génocide " programmé des Français d'Algérie. Ce qui est important aujourd'hui c'est la reconnaissance officielle de ce crime, demandée par toutes les associations (même les plus tardives), de nombreuses personnalités et promise par notre actuel Président de la République (cf. notre site Internet http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst/DeGaulle.htm et l'annonce que nous avons faite dans Le Monde du 25 septembre 2008) dont dépend encore le sort de toute une communauté marginalisée depuis 1962.

Vous ne pouvez estimer en avoir fait assez.

Il vous faut aller jusqu'au bout de votre "mea culpa", de votre "autocritique", de votre demande de "pardon" qui ne sont actuellement, semble-t-il, destinés qu'à apaiser votre seule conscience. Vous devez le faire car ce sont des dizaines de milliers de Français abandonnés et trahis par leur propre gouvernement qui demandent Vérité et Justice à la France, à l'Etat français, à ses gouvernants, à son élite morale et intellectuelle et à tous les Français. Car ce sont les Français de métropole qui le 8 avril 1962 ont décidé de leur destin, les "10 millions de Français à part entière" du 4 juin 1958 n'ayant pas eu le droit de s'exprimer lors de ce référendum qui les concernait pourtant directement. Cela n'a pas alors choqué les consciences complices de ce crime contre la démocratie, contre les Droits de l'Homme et contre l'Humanité.

Vous êtes reconnu, par une partie des Français, comme une grande conscience morale. Les Français qui attendent de vous des explications sur la grave accusation de " crime " que vous avez portée contre le général De Gaulle et sur l'évolution de votre propre conscience.

Nous vous renouvelons donc notre proposition d'en débattre. Soit lors d'une rencontre à l'Assemblée nationale ou au Sénat avec des historiens, des intellectuels, des journalistes... et aussi des Harkis et leurs enfants qui luttent depuis 1975 pour obtenir justice et leurs droits de Français. Soit lors d'un débat dans une émission télévisée. Votre notoriété, votre qualité d'homme de presse et de journaliste vous ouvrent toutes les chaînes. De notre côté, nous pouvons aussi solliciter de nombreux journalistes qui suivent depuis de longue année l'action que nous menons pour les Harkis et les familles de Français disparus en Algérie. Si les médias nous refusent ce débat, nous pourrons toujours faire part de nos points de vue respectifs par voie d'annonces payantes en prolongeant la campagne de presse " 2008-2012 : Vérité et Justice pour les Français rapatriés " ayant débutée dans Le Monde du 25 septembre 2008 et Le Figaro des 17 mars, 5 juillet et 24 septembre 2009. Nous savons qu'il y a encore en France quelques milliers de Français prêts à sacrifier quelques dizaines d'euros chacun pour financer ces annonces comme ils l'ont fait généreusement à ce jour. Ce dont nous les remercions vivement.

En acceptant cette proposition de nous rencontrer dans un débat télévisé, somme toute naturelle pour un homme de communication comme vous, vous contribuerez à rendre justice à une communauté dont vous êtes maintenant, nous le pensons, un sincère défenseur. N'est-ce pas là en réalité le fond inconscient de votre démarche depuis votre prise de position il y a 28 ans déjà ?

Comme le disait votre confrère Pierre LAZAREFF, qui fit silence lui aussi sur les crimes commis en Algérie après le 19 mars 1962 : "Un bon journaliste est celui qui le premier annonce une information, fût-elle fausse, à condition qu'il soit le premier le lendemain à la démentir". Votre êtes, incontestablement un bon journaliste. Ce lendemain est aujourd'hui arrivé pour vous. Et nous sommes convaincus que votre intervention permettra au Président de la République de tenir l'engagement du candidat Nicolas SARKOZY fait aux Harkis et à leurs enfants le 31 mars 2007 de " reconnaître officiellement la responsabilité de la France ", c'est-à-dire du général De Gaulle, dans l'abandon et le massacre programmé des Harkis en 1962. Les quelques milliers de Harkis encore survivants du génocide du 19 mars 1962 vous demandent de les aider à faire reconnaître cette réalité désormais reconnue par tout honnête homme.

Dans cette attente et restant à votre disposition pour convenir des modalités pratiques de ce débat,

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur et Cher Compatriote, l'assurance de nos salutations distinguées.


Taouès TITRAOUI, Membre du Haut Conseil des Rapatriés - Elue locale
Rescapée du massacre des Harkis du 19 mars 1962

 
 
Robert Puig, Nice le 22 octobre 2009
81 route de Saint Pierre de Féric,
06000 Nice

Monsieur le Président de la République,
Palais de l'Elysée,
55 rue du Faubourg Saint Honoré
75008 Paris


Monsieur le Président de la République,


J'ai honte !

J'ai honte de lire sur "Valeurs Actuelles" N° 3804, du 22 octobre 2009, que la France va financer à hauteur de 15 %, un film à la gloire du FLN et de sa victoire usurpée de 1962.
Vous voilà donc engagé dans la réhabilitation du terrorisme de cette époque et l'effacement du drame des Français d'Algérie obligés de fuir un pays "offert" aux tueurs de femmes et d'enfants; aux égorgeurs de civils; aux bourreaux et assassins de militaires dont nous sommes toujours, sous votre quinquennat, sans nouvelle.

J'ai honte, Monsieur le Président de la République.

Je m'étais promis de ne plus vous écrire. J'avais compris l'inutilité d'une telle démarche après vos slogans de "rupture" avec un passé qui vous a malheureusement rattrapé.
Pour moi, la plaie est encore vive, rouge, de ce passé que la politique veut à tout prix occulter de la mémoire des Français, alors, encore une fois, je ne peux laisser sans réagir cette honteuse absence de bon sens, d'oubli de l'honneur de notre Patrie qui trempe dans les excréments de la honte le drapeau français et plus d'un siècle de l'histoire de notre Nation.

J'ai honte !

Accepter, par respect au titre qui est le vôtre, mes salutations.

Robert Puig

 
 
 

21 octobre Rappel de Jean-Pierre GARCIA...

J'ACCUSE
J'accuse Charles De Gaulle d'avoir, volontairement et sciemment, violé la Constitution Française dont il était le garant.

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir abusé la nation française en transformant une victoire en défaite et en lui présentant les revendications d'une minorité de terroristes comme l'expression d'un peuple.

J'accuse Charles De Gaulle, Président de la République Française et Chef suprême de son Armée, d'être resté passif devant l'assassinat de milliers et de milliers de citoyens français de toutes confessions.

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir donné l'ordre d'abandonner, après les avoir désarmés, les Harkis à la vindicte des égorgeurs du F.L.N. qui ont commis un génocide de plus de CENT CINQUANTE MILLE de ces soldats français..

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir donné ordre aux officiers français, témoins de meurtres en séries, (innommables boucheries comme celle d'Oran le 5 juillet 1962 qui a fait plus de TROIS MILLE morts français) de n'intervenir pour personne, même en danger de mort.

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir porté atteinte à l'intégrité du territoire national en bradant les départements français d'Algérie à un mouvement terroriste vaincu sur le terrain et en lui abandonnant, non seulement une population qui souhaitait rester française, mais aussi des soldats français métropolitains tombés entre ses mains barbares.

J'accuse Charles De Gaulle du chaos de l'Algérie et du déclin de la France.



J'accuse également comme étant ses acolytes tous ceux qui se sont égarés avec lui dans cette impasse mortelle où souffrent et meurent, tous les jours, des hommes.

Vous, Messieurs les porteurs de valises des partis socialiste et communiste, vous qui avez aidé l'ennemi de la France à s'armer pour combattre et tuer nos jeunes soldats français, je vous accuse d'être de vulgaires collaborateurs passibles de la peine de mort.

Et vous, Monsieur le Président de la République, Messieurs les membres du Gouvernement, Messieurs les Députés, Messieurs les Sénateurs, Messieurs les membres du Conseil Constitutionnel, par votre silence, vous devenez également, face à l'Histoire, ses complices.

Quant à vous, Messieurs les journalistes, vous méritez, aussi, d'être au banc des accusés puisque vous ne respectez même pas les deux principes fondamentaux de votre charge : le respect de la démocratie et l'expression de la vérité !

En effet, Messieurs les journalistes, la France a remporté une victoire militaire écrasante sur le F.L.N. et vous l'avez tu, vous le taisez encore.

Des milliers de jeunes soldats français, des appelés de vingt ans, ont donné leur vie pour que vive l'Algérie Française et vous l'avez tu, vous le taisez encore.

Des hommes, des femmes, de jeunes enfants, des vieillards, ont été ignoblement sacrifiés, pendant des jours, des mois, des années, par des terroristes relevant d'une barbarie tellement bestiale qu'aucun mot ne saurait la décrire et vous l'avez tu, vous le taisez encore.

Messieurs les journalistes, tous les martyrs que je viens d'évoquer ont le droit d'être vengés, tout comme ceux de la Shoa, hier, et de la Palestine, aujourd'hui.. Il est temps de cesser de vous prêter à la dénaturation. Il est temps d'exprimer la vérité historique.

Charles De Gaulle mérite, même à titre posthume, d'être poursuivi devant le Tribunal de l'Histoire et condamné comme l'ont été les artisans et les complices de l'holocauste juif, comme l'est, aujourd'hui, Slobodan Milosevic devant le Tribunal Pénal International.

C'est à vous tous, Messieurs, que je lance aujourd'hui un pathétique appel. Ouvrez les yeux ! Sortez de votre égarement ! Ayez le courage de reconnaître la vérité et de stigmatiser les vrais responsables de la décadence de la France et du tohu-bohu de l'Algérie.

C'est à ce prix, et à ce prix seulement, que notre hymne national aura, à nouveau, un sens et que le drapeau tricolore pourra, désormais, flotter sans tache sur un pays en paix avec lui même.

LE PRÉSIDENT

Joseph HATAB PACHA

 
 

Joseph HATTAB-PACHA était le dernier descendant du Dey Hussein. Ardent patriote il a été gravement blessé en service commandé pour la France il a été Maire de la Casbah d'Alger, Conseiller Général et Dernier Président du Conseil Municipal d'Alger; il s'est élevé avec force contre la trahison gaulliste, ce qui lui a valu tortures et emprisonnement. Président du Comité VERITAS depuis quinze ans, il a fait résonner la vérité historique devant tous les politiques et toutes les Autorités de l'Etat
sans jamais être poursuivi, ni même démenti.
Sa dépouille mortelle sera exposée au Funérarium Municipal 380 A rue Saint Pierre à Marseille vendredi 23 octobre jusqu'à 12 h 30, où ses compatriotes et amis pourront lui rendre un hommage. Les obsèques se dérouleront le samedi 24 octobre à 14h 30 à l'Abbaye St Victor, 3 rue de l'Abbaye 13007 Marseille (quartier d'endoume à proximité du Bd de la Corderie)

Venez nombreux rendre hommage au plus courageux et au plus incorruptible des Français d'Algérie.
 
Dans PRESENT du 19 octobre 2009:
Quand, après le gros feu de broussailles de Marseille, tout le monde, gouvernement, élus, édiles, gaudineurs de tous poils, tombèrent à l’unisson sur l’adjudant-chef Philippe Fontaine, j’ai tout de suite écrit qu’il était impossible que ce sous-officier de la Légion soit responsable de quoi que ce soit, il y en eut quelques-uns – et de la « famille » comme disait Beketch – pour me dire : « Ah, Sanders un peu d’objectivité que diable ! Dès que l’on met l’armée en cause, vous voilà à ruer des quatre fers. »

Ce n’est pas faux. Sauf que je ne montais pas là au créneau pour un clampin irresponsable ou pour un bidassouille de circonstance mais – Legio Patria Nostra – pour un légionnaire. A savoir un soldat d’élite et, dans ce cas précis, un « maréchal » de la Légion connu et reconnu pour son professionnalisme et ses faits d’arme.

Un pré-rapport (n° 5118-5375) des experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) vient de tomber. Et qui dit quoi ? Eh bien, ce que nous avions dit dès le premier jour alors qu’on s’employait à lyncher l’adjudant-chef Fontaine : ce ne sont pas les balles traçantes au phosphore, tirées dans le cadre de l’exercice dirigé par le sous-officier, qui sont à l’origine de l’incendie spectaculaire.

Les experts de l’IRCGN ont analysé des fragments de balles recueillis sur les lieux du départ du feu. Et ils les ont scientifiquement comparées avec les munitions utilisées par les légionnaires ce jour-là. Leur conclusion est nette : « Nous pouvons conclure que ces fragments métalliques ne proviennent pas d’une chemise de balle traçante de 5,56 mm NATO [c’est-à-dire OTAN] modèle F5 du lot 17 RG-02. » Traduction pour les pékins de base : il ne s’agit pas de la dotation des légionnaires en exercice le 22 juillet, jour de l’incendie. En clair : ce ne sont pas les balles traçantes au phosphore tirées dans le cadre de l’exercice dirigé par l’adjudant-chef Philippe Fontaine qui sont à l’origine de l’incendie.

Réaction immédiate de l’avocate de Fontaine, Me Michèle Naudin :

— Sous réserve d’investigations complémentaires qui viendraient contredire cette expertise, je vois difficilement comment on peut continuer à poursuivre Philippe Fontaine.

Nous voyons bien, quant à nous, comment on pourrait – comment on devrait – poursuivre tous ceux, à commencer par les plus hautes autorités de l’Etat, qui ont instrumentalisé son lynchage

Dans La Provence du 11 septembre dernier, Philippe Fontaine, s’il déclarait ne pas vouloir « se défiler », disait « douter » d’être le coupable de l’incendie et de l’origine des feux. Soulignant des impossibilités balistiques, il précisait – et cela a été confirmé depuis – qu’il y avait eu cinq départs de feu simultanés sur le site.

On nous dit, un brin embarrassé, que l’enquête continue et qu’il faut rester prudent. Bande de faux culs, va ! C’est avant de livrer en pâture aux hyènes un légionnaire décoré pour faits de guerre et pour avoir sauvé au péril de sa vie une jeune femme (1) après un accident de circulation qu’il aurait fallu se montrer prudent.

(1) Son avocate, Michèle Naudin

ALAIN SANDERS

 
 
Au Médiateur de la 3




Messieurs,

A propos du film de basse propagande que votre chaîne 3 a diffusé et qui, une fois de plus, a consisté à se vautrer au pied des puissants du moment en écrasant un peu plus les balayés du Vent de l'Histoire, il est clair que vous avez soigneusement choisi un patronyme sur lequel les lyncheurs peuvent agir à outrance et sans se gêner.

Evidemment il y avait beaucoup moins de GAVINO que de LEVY, de DURAND et de MARTINEZ en Algérie! Vous avez choisi le nom le moins répandu pour vous garantir la protestation la moindre!

Lyncher, au cinéma, les Français d'Algérie qui sont venus libérer le sol métropolitain en 1944, c'est la méthode des Bonny et Lafont qui liquidaient les compagnons de Georges Bidault et du Commandant d'Estienne d'Orves, un par un, dans les étages de la rue Lauriston où siégeait la Gestapo qui les payait grassement, par dessus la table.

C'était le temps où, déjà, on chantait dans la rue: "Radio Paris ment! Radio Paris ment! Radio Paris est allemand".

Le contexte et les générations en présence seuls ont changé. Les hommes sont demeurés strictement semblables et ils s'affichent dans des confrontations analogues. Piétiner un peuple comme ce film a osé le faire relève de la Propagantastaffel. La main stalinienne se retrouve bien, là aussi, qui salissait avec tant de talent Soljenitsyne et les Refuzniks et dont il y a à parier qu'elle n'est pas absente des territoires médiatiques où elle exerce encore en maîtresse.

Vous êtes de l'engeance de ceux qui ont frappé les Français d'Algérie et les Harkis dans le dos, bien que vous ne sachiez pas ce que peuvent représenter les douleurs et les effrois causés par les inconscients que vous êtes. Un égorgement n'est qu'un mot pour les calfeutrés des Rédactions. L'enterrement vivant de nos Harkis ne risque assurément pas de tourmenter vos nuits. Que savez-vous de l'exil tant qu'un film à grand spectacle ne viendra pas vous en arracher des larmes? Connaissez-vous l'odeur que le sang peut avoir quand il faut enjamber des corps pour retrouver un sien parent, agglutiné au fond d'une orangeraie ou d'une morgue?

Tant de bêtise et de crasse ignorance font pousser dans la gorge le flot puissant d'un immense mépris quand le vent de la colère est passé.

Ce qui vous manque par dessus tout mais à votre corps défendant vous pourrez revendiquer de disparaître à ce titre dans le grand anonymat de vos semblables, c'est la moindre des humanités qui serait susceptible de donner un simple éclair d'intelligence à votre capacité émotive.

Mais nous avons bien fouillé la profonde caverne de vos néants et la clarté aveuglante de nos lampes qui ne sont pourtant pas à souder, selon les mythologies où a bercé votre enfance, nous a fait découvrir, au demeurant, que nos intuitions premières étaient vérifiées par le plat constat de la présence de rien en vos lieu et place de coeur et de cerveau.

Un moignon de coeur suffisant pour vous permettre d'instaurer la tyrannie de l'émotion avec quoi vous amusez le peuple dans des feuilletons produits par les même satrapes et un cervelas en guise de cerveau, suffisant pour vous permettre de compter chaque soir les trente deniers de vos émargements.

Guy ROLLAND


 
 
19 octobre

Bonjour Monsieur,

J'ai attendu un peu pour vous répondre car j'avais du mal à maitriser ma colère...
Je suis obligé de vous dire que vous êtes sacrément de mauvaise foi en disant que le patronyme "GAVINO" était assez répandu en Algérie Française...
Je vous propose d'aller sur mon site "Les tournants Rovigo", http://tournantsrovigo.free.fr
et de lire les légendes des 416 photos de classe accessibles par la page "Photos de classe"; vous ne lirez pas un seul GAVINO mais beaucoup d'autres noms d'origine Européenne...
Vous pourrez également visiter d'autres sites PN qui proposent des photos de classe, vous verrez que votre argument est mensonger...

En plus c'est insultant pour nous, Français d'Algérie de nous comparer à un émigré Polonais...
L'Algérie (nom créé par la France...) faisait partie des départements Français depuis 1830 (30 ans avant Nice et la Savoie); à ce titre nous sommes des FRANCAIS, à part entière (citation de De Gaulle) bien que vous Métropolitains, ayiez beaucoup de mal à l'admettre...
Mon grand-père a fait la guerre de 14/18 et mon père celle de 39/45 malgré leur nom à consonance Espagnole; je ne suis pas sûr qu'ils seraient heureux de vous lire...

A l'encontre de votre affirmation: "Le film n'a en aucune manière été écrit pour porter atteinte à la communauté pied-noir" je maintiens que ce film, a porté un préjudice très grave à notre communauté.

Salutations courroucées.

Hervé CUESTA

 
 
Notre déléguée bretonne, Claudine Dupont-Tingaud à besoin de votre soutien.
veuillez cliquer sur le lien suivant pour en prendre connaissance.
Nous savons pouvoir compter sur vous.
L'audience aura lieu le 17 Novembre 5009 à 13h30.
à l'adresse suivante:

COUR D'APPEL
Place du Parlement
35064 RENNES

( voir l'annonce ci-dessous.)
http://comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=324

Votre bien dévoué.

Alain AVELIN
Pour le Comité VERITAS

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 22:
 
 
Journal PRESENT - Jeudi 15 octobre 2009
Dans Présent du 1er octobre dernier, sous le titre : « Sur France (sic) 3, le racisme anti-pied-noir a droit de cité », nous avons raconté la véritable agression menée contre la communauté pied-noire par le biais d’un téléfilm intitulé Pour ma fille. Une agression qui, perpétrée contre n’importe quelle autre communauté, aurait mobilisé le ban et l’arrière-ban des défenseurs des droits de l’homme.

Responsable du Cercle algérianiste pour Avignon, Jean-Pierre Risgalla a écrit à l’assistant médiateur programmes de France 3. Pour dire son émotion – et le mot est faible – après le visionnage d’une telle pochade. L’assistant médiateur a fait suivre à la direction de la fiction de la chaîne et de la production.

Le producteur, l’auteur et le réalisateur ont répondu. Pour expliquer, tout d’abord, leur choix du nom de Gavino donné à cette famille. Ils disent l’avoir choisi parce que, d’après leurs recherches (sic), ce nom est assez répandu dans la communauté pied-noire. Que ce nom soit celui d’un chanteur bien connu de notre communauté ? La troïka botte en touche : « C’est un chanteur inconnu de nous. » Voilà donc des gens qui ont fait des « recherches » et qui, à aucun moment, ne sont tombés sur le nom de Jean-Paul Gavino qui a un site internet ? Soit…

Ils expliquent encore que seule la veuve Gavino réagit de « manière raciste ». Pourquoi fallait-il absolument situer leur action dans la communauté pied-noire et, ce choix arrêté, faire d’une des principales protagonistes une meurtrière raciste ? D’autant qu’elle n’est pas « la seule » à être raciste comme l’affirme le singulier trio puisqu’elle est secondée par une âme damnée, Grégoire Chebbane. Bien qu’interprété par un acteur ayant la cinquantaine, on nous le présente comme un contremaître pied-noir. Qui va tuer la jeune Safa pour la veuve Gavino. Et qui, quarante ans plus tôt ( !), alors qu’il n’était qu’un gamin en culottes courtes, a assassiné Kenza, une jeune domestique rentrée en métropole dans les bagages de la famille Gavino.

Pour prouver leur bonne foi, les mêmes disent qu’il n’est pas dit ou sous-entendu que tous les pieds-noirs sont ou pourraient être racistes. La preuve, Gavino père a eu une liaison avec Kenza, et Gavino fils une liaison avec Safa, « l’une algérienne » et l’autre « jeune Française d’origine algérienne ». Les braves gens… Qui expliquent encore : « L’auteur de ce film est issu de l’immigration polonaise. Ses grands-parents sont d’anciens mineurs ayant laissé leur vie dans les mines de charbon. » On en pleurerait si on avait encore le cœur à ça…

Pourquoi, dans ce cas, n’a-t-il pas mis en scène une fiction se passant dans une famille polonaise ? Avec une veuve nommée Poniatowski, par exemple, un patronyme qui, d’après nos recherches, est assez répandu dans la communauté polonaise ? Avec une Mme Poniatowska, méchante comme une teigne et qui, furieuse que son mari, naguère, ait fait des galipettes avec une servante russe, charge son homme de main de tuer une jeune Française d’origine russe convoitée par son fiston… Et l’on verrait s’il aurait pu expliquer à la communauté polonaise que son film n’a été en aucune manière écrit pour porter atteinte à ladite communauté.

Cette affaire scandaleuse n’est pas finie. Nous continuons à la suivre de très près.

ALAIN SANDERS

 
15 octobre
Vous avez tous lu la lettre de Josseline au Médiateur de FR3 au sujet du film "Pour ma fille"...
Elle vous suggère:
Il faut que tout le monde écrive à la HALDE : 11,rue Saint-Georges - 75009 - PARIS
http://www.halde.fr/Comment-saisir.html


Merci

 
14 octobre

RUEIL-MALMAISON et son nouveau square du 19 mars... Une belle décision enfin!

MERCI Monsieur Patrick OLLIER (exemple à suivre...)

Quel acharnement à célébrer la date de la victoire du FLN.. Lisez
 
13 octobre
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 21:
 
 

Mesdames, monsieur,

Je vous remercie pour votre réponse qui, vous vous en doutez, ne me satisfait pas du tout, à moins que vous me considériez comme une débile mentale.
Tout d'abord, je vous serais très obligée de me faire savoir quelles "recherches" vous avez effectuées pour trouver que Gavino était un patronyme "assez" répandu chez les Pieds Noirs; Ayant vécu 19 ans en Algérie, j'ai rencontré beaucoup de Lopez, Hernandez, Martinez, Benguigui, Benichou, Ghenassia et même Durand et Martin, mais JAMAIS de Gavino. Je n'ai entendu ce nom, pour la première fois, que bien longtemps après notre pseudo-rapatriement. Vous ne me ferez pas croire que vos "recherches" ne vous ont pas permis de découvrir le nom de ce chanteur parmi TOUS les Gavino que vous avez soi-disant trouvés.

Quant au personnage principal du film, vous ne me ferez pas croire non plus que la meurtrière raciste n'est pas censée, à vos yeux, représenter toute une communauté, tout comme Dupont Lajoie n'était pas "un personnage singulier" mais un Français moyen, emblématique de tous les Français racistes. Mais Yves Boisset, lui, avait choisi un nom très répandu ... au Canada.

Enfin, vous voulez me faire croire que vous avez voulu évoquer le "retour douloureux" des Pieds Noirs. Est-ce à travers la prière grotesque de madame Gavino? Vous avez, paraît-il, voulu montrer la tolérance d'un Pieds Noirs à travers le mari défunt de madame Gavino qui, elle, est omniprésente. Et que dire du caricatural "Grégoire" qui évoque ce retour douloureux tout en étant l'exécuteur des basses oeuvres de madame Gavino.

Si ce film était ce que vous dites, je n'aurais pas entendu autant de propos indignés de la part de Pieds Noirs qui ont connu ce retour douloureux mais qui n'ont pas eu les moyens d'acheter un domaine viticole parce qu'ils avaient tout perdu, y compris les tombes de leurs parents.

Je persiste donc à dire que vous avez cherché à jeter l'opprobre sur une communauté qui subit, depuis bientôt un demi-siècle, les attaques haineuses de gens qui ne se sont jamais donné la peine d'essayer de comprendre ou d'apprendre ce qu'a été cette tragédie pour un million de personnes.
L'auteur, dites vous, est issu de l'immigration polonaise. Que n'a-t-il écrit sur un sujet qu'il connaît sûrement bien? Pourquoi ne pas avoir fait un film sur une famille polonaise, au patronyme "assez répandu" de Kopa, Walesa, Polanski ou Rudnicki? Avec un père alcoolique, qui aurait récité des prières idiotes pour sa Pologne natale et qui aurait assassiné le fiancé de sa fille parce qu'il n'était pas catholique...

Non, vous avez préféré la facilité : attaquer sournoisement les Pieds Noirs, comme tous ceux qui se couchent devant les idéologies à la mode et qui les accusent de tous les maux et, notamment, d'avoir fait suer le burnous. Pour votre information, mon grand-père maternel, qui ne s'appelait pas Gavino, mais Colombier, est mort en revenant de la première guerre mondiale et ma grand-mère s'est retrouvée seule, sans ressources, avec 6 enfants à élever.

Je ne doute pas qu'un jour le tribunal de l'Histoire jugera comme ils le méritent les falsificateurs. Il a fallu attendre que l'URSS s'effondre pour que les vrais coupables du massacre de Katyn soient désignés alors qu'ils étaient connus depuis longtemps. Evidemment, c'était devenu moins risqué.

Votre réponse n'en est pas une. Par conséquent, j'entreprendrai toutes les démarches nécessaires pour que justice nous soit rendue et votre mauvaise foi démontrée.

Avec mes salutations indignées.
Josseline Revel-Mouroz


Dans un e-mail daté du 09/10/2009 15:57:37 Paris, Madrid (heure d'été), assistant.mediaprog@francetv.fr a écrit :
Bonjour,

Nous avons bien reçu votre courriel, qui faisait suite à la diffusion par France 3 samedi 26 septembre du téléfilm "Pour ma fille".

J'ai transmis vos réactions auprès de la direction de la fiction de la chaîne et de la production qui ont souhaité vous livrer les éléments de réponse ci-dessous:

"« Pour ma fille » est un film sur une femme meurtrie par l'assassinat de sa fille et qui cherche à connaître la vérité sur sa mort.

Nous, producteur, auteur, et réalisatrice voulions traiter la thématique de la vengeance, et de son aveuglement, dans les codes du film policier.

Le personnage singulier de la criminelle est avant tout une femme blessée, arrachée à sa terre, trompée par son mari et craignant de perdre son fils.

Le film aborde également les secrets de famille, la résilience, et le parcours difficile d'un homme pour échapper à l'emprise de sa mère affectée par la maladie.

Concernant le patronyme "Gavino", nous l'avons choisi parce qu'il est, d'après nos recherches, assez répandu dans la communauté pied-noir. Il ne visait en aucune manière un chanteur, inconnu de nous, et donc l'utilisation de ce patronyme n'est aucunement diffamant à son égard.

L'action de "Pour ma fille" se situe dans la communauté pied-noir, afin d'évoquer leur retour douloureux en France après guerre, alors que certains ont relancé des domaines viticoles en perdition. C'est d'ailleurs clairement dit par le personnage de "Grégoire"au début du film.

Si la propriétaire du domaine Gavino est une meurtrière qui réagit de manière raciste, elle porte à elle seule cette singularité. Et jamais il n'est dit ni sous-entendu dans le film que tous les pieds-noirs sont ou pourraient être racistes.

Bien au contraire : et le défunt mari de Mme Gavino, et son fils Christophe, sont le contre exemple parfait, puisqu'ils sont tous deux tombés amoureux, et pour l'un d'une algérienne, et pour l'autre, d'une jeune française d'origine algérienne. Et tous deux sont pieds-noirs. Le film s'achève d'ailleurs sur ce fils dénonçant les crimes de sa mère, refusant d'assumer sa névrose, qui trahit à ses yeux l'héritage de tolérance du père.

Pour finir, l'auteur de ce film est issu de l'immigration polonaise. Ses grands-parents sont d'anciens mineurs ayant laissé leur vie dans les mines de charbon. Il comprend la difficulté de s'intégrer en France et d'y trouver sa place, et surtout la reconnaissance du pays.

Le film n'a en aucune manière été écrit pour porter atteinte à la communauté pied-noir. Malgré tout, si notre propos vous a semblé désobligeant, nous nous en excusons.

La productrice,

Le scénariste,

La réalisatrice. "

J'espère que ces quelques lignes vous permettront de comprendre comment cette fiction a été construite.

Je vous remercie d'avoir pris la peine de nous faire part de votre sentiment,

Salutations attentives,


France Télévisions

Médiation des programmes

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 20 bis
 

Samedi 17 octobre à 15 heures Hôtel Splendid Bd Victor Hugo à Nice - Conférence de Maurice Lethurgez : "Œuvre poétique de Gabriel CONESA"

Venez nombreux...

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 20
 
 
Chers compatriotes,

Ce message concerne nos cimetières.

Ce type d'appel bénéficie d'une audience plus ou moins large selon son auteur, selon les inimités ou selon les amitiés. Car le problème de notre communauté reste la division, le débat général ramené à un problème de personnes (des personnalités plus ou moins illusoires) persuadées de détenir la bonne méthode et restant sourdes aux autres.

C'est pourquoi je ne signerai pas ce message, en espérant que chacun d'entre nous se l'appropriera, le fera sien. Nous sommes nombreux à avoir reçu un appel du CSCO concernant l'état de plus en plus dégradé de nos cimetières.

Peu de réactions. Je ne connais aucune société qui accepterait que ses cimetières soient ainsi détruits, dégradés. C'est le propre de l'homme que
d'honorer ses morts. Quelques tombes profanées dans un cimetière en France et cela fait la une de tous les journaux.
De l'autre côté de la Méditerranée nos cimetières sont méticuleusement détruits ou transformés en décharges et cela ne semble émouvoir
personne.

Et pourtant des associations spécifiques se démènent... mais que peuvent-elles faire sans notre soutien MASSIF.

Nous avons TOUS nos familles enterrées en Algérie. Je ne sais pas vous, mais moi je ne peux pas dormir sereinement en imaginant les restes
des miens dispersés aux 4 vents, leurs tombes recouvertes de sacs d'ordures, leurs cercueils éventrés, etc etc

Qui accepterait cela ? Quel pays n'en ferait pas une priorité ? Même les sociétés les plus primitives faisaient des lieux de sépultures des lieux sacrés.

Mais dans notre grande majorité nous restons fatalistes. Nous disons "veremos"... et bien nous sommes co-responsables de cet état de
fait, excusez-moi d'être aussi direct.

J'entends des "je ne fais pas de politique" (que rapport ?????????) ou des "il faut tourner la page" (encore faut-il qu'elle soit écrite et
pas de façon mensongère !).

Je ne comprends pas cette frilosité.

Et le silence assourdissant de "nos instances" ??? Quelques communiqués outrés pour les plus impliquées, des déclarations d'intentions et toujours le même résultat... nul ou à peu près.

Je sais que certains reconnaîtront "ma prose" et ne diffuseront pas. Je m'en moque.Qu'ils continuent à faire cavalier seul ou à privilégier leur pseudo cercle d'influence et dans 50 ans nul ne saura plus qui étaient les PN.

Le problème des cimetières doit dépasser toutes nos dissensions internes. Car au-delà de l'insulte faite à nos morts il s'agit d'effacer
notre présence de cette terre d'Algérie.Refuser à nos morts leur histoire c'est aussi pour la France refuser d'affronter SON Histoire.

Personnellement j'ai de plus en plus de mal à prendre comme si de rien n'était la kémia et l'anisette en sachant que nos morts sont là-bas
et qu'ils n'y ont plus droit au repos.
Je ne suis pas un mystique mais je suis certain qu'ils nous interpellent.

Je ne comprends pas que, spontanément, 100 000 PN ne soient pas dans les rues.

Un PN lambda

 
01/10/09
Madame,

Une fois de plus, FR3 vient de s’illustrer de la pire manière qui soit en programmant un film dont la nullité pourrait prêter à sourire si ses outrances ne visaient pas à déconsidérer toute une communauté, en allant puiser des « idées » dans les publications staliniennes des années 50. Après avoir fait l’apologie de crimes de guerre, en diffusant Les Porteuses de Feu, FR3 vient, avec "Pour ma Fille", de franchir un nouveau pas dans la provocation en diffusant, à une heure de grande écoute, un film qui contient, sans aucune ambiguïté, une incitation à la haine contre des citoyens de ce pays qui ont déjà payé un lourd tribut : assassinats, enlèvements, exil, accueil hostile, cimetières profanés.

Attitude d’autant moins courageuse qu’elle ne donne, à chaque fois, la parole qu’à une partie et jamais aux personnes attaquées. Bien entendu, nous ne laisserons pas passer cette atteinte à notre mémoire (car nous aussi nous en avons une). Nous nous réservons le droit de poursuivre France Télévisions, FR3 et la réalisatrice si nous n’obtenons pas une rectification claire, sous une forme qui reste à déterminer, à la même heure, le même jour.

J’ose espérer que vous verrez ou reverrez ce film en toute objectivité et que vous conviendrez du bien-fondé de notre demande. J’ajoute que le nom de la famille Pied-Noir n’a pas été choisi au hasard puisque Jean-Paul Gavino est un chanteur très populaire dans notre communauté.

 
Lire la suite...
 
 
 
Mouans-Sartoux 25 septembre 2009: Innauguration de l'exposition-photos (André LORE) proposée par l' A.A.C.R. et plusieurs associations d'A.C.
André ASCHIERI maire de Mouans-Sartoux et Marie-Louise GOURDON (Conseillère générale)
 
Monique GAGEAND au milieu de filles de Harkis.
X; Cyr ASCIONE (Anfanoma-Mougins) et Hamed MESSAOUD (Carros).
 
cérémonie du 25 septembre 2009 d'hommage aux Harkis.
Colonel ANDOS ET Mohamed TELJOUN de Grasse.
 
 
Discours d'Ali AMRANE - Président du C.A.H.A.M.
 
 

25 Septembre : Journée nationale d’hommage aux HARKIS

Une page honteuse de notre histoire…

LE MASSACRE DES HARKIS


Héros pour les uns, traîtres pour les autres, l’histoire des harkis est mal connue des Français. Dans le langage courant, on désigne aujourd’hui sous le nom de harkis toutes les catégories de supplétifs de la guerre d’Algérie : harkis, moghaznis, Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), Groupes d’autodéfense (GAD), unités territoriales et auxiliaires de la gendarmerie, à l’exclusion des appelés et des militaires sous contrat.

C’est en janvier 1955 que, pour les besoins de guerre d’Algérie, virent le jour les premières unités musulmanes, en l’occurrence 30 goums de 100 hommes : les Groupes mobiles de protection rurale (GMPR), qui deviendront ensuite Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), comparables à nos Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS).

Le 5 septembre 1955, le gouverneur Jacques Soustelle créera les sections administratives spécialisées (SAS), chargées d’encadrer les zones rurales. Protégées par un maghzen de 25 à 50 moghaznis, 700 SAS seront créés et complétées par 30 sections urbaines (SAU). Elles contribueront à l’armement de 2000 villages en autodéfense. Les moghaznis seront 20 000, en 1962.

Le 8 février 1956, les premières harkas destinées à participer aux combats, voient le jour. A partir de 1957, las de la tyrannie du FLN qui multiplie les sévices à l’encontre des populations autochtones du bled : enlèvements, rançons, égorgements, razzias sur les douars, sévices multiples et raffinés, les habitants vont se soulever et rejoindre en masse l’armée française. 114 GMS seront créés, soit 19000 hommes, ainsi que 700 sections administratives spécialisées et urbaines (SAS et SAU).

En décembre 1958, à l’initiative du général Challe, le nombre des harkis passera de 28000 à 60000. Ils formeront d’efficaces groupes de combat œuvrant au plus près des soldats d’élite, paras et légionnaires et commandos. Par ailleurs, 2000 douars représentant 55000 hommes armés, seront placés en autodéfense, soit un total de 223000 soldats autochtones qui combattront sous l’uniforme français avec une efficacité et une ardeur reconnues de tous…

S’étant engagés davantage pour la défense de leurs familles que pour la solde, les supplétifs étaient opposés à la conception totalitaire du parti unique du Front de Libération Nationale (FLN). Ils faisaient confiance à l’armée pour faire évoluer l’Algérie dans un sens démocratique et égalitaire et, surtout, pour faire obstacle à la terreur du FLN qui s’imposait, notamment de nuit, dans les villages. Le rappel du général Challe en mars 1960 ne permit pas de mener à bien son projet de Fédération des Unités Territoriales et des autodéfenses, qui aurait constitué un parti français opposé au FLN.

Fin 1958, la guerre est pratiquement terminée sur le terrain. Le FLN, exsangue, ne se maintient plus que par ses attentats sournois et barbares. R. MADAOUI, alors officier de l’Armée de Libération Nationale (ALN), rejoindra, comme sous-lieutenant, une unité régulière de l’armée française dans l’Ouarsenis puis, plus tard, les rangs de l’OAS. Il écrira : « L’espoir est si grand que la Wilaya IV (la plus puissante et la sienne) pavoise aux couleurs de la France, que les rebelles cessent les attentats et déposent leurs armes devant les mairies ». Ainsi, les fellaghas, eux-mêmes, sûrs de leur impuissance, brandissent des drapeaux français dans leurs repaires…

L’ex officier de l’ALN, Ali BOUZIANE, qui rejoindra les harkis du fameux « Commando Georges », unité crée par le Colonel BIGEARD, écrira sur ce point : « La population, qui était notre raison de combattre et notre soutien, nous abandonne. J’ai confiance en De Gaulle, et mes frères dans le maquis aussi. Nous avons été trompés, et l’Algérie heureuse, nous la ferons avec lui ».

De Gaulle, désormais installé à l’Elysée, reçoit le Bachaga BOUALAM qui lui dit : « Mon général, donnez-moi 500000 harkis, et vous pouvez renvoyer tous les appelés chez eux ; je vous garde l’Algérie à la France. » De Gaulle ne répondra mot et, contre toute attente, se prononcera pour l’intégration, solution utopique que ni les Musulmans, ni les Européens, ni les militaires, ne croient.

Fin 1958, la victoire est donc acquise et reconnue de tous ; la paix désormais possible… mais elle ne se fera pas par la seule volonté d’un homme, miné par la rancune que lui inspire le peuple d’Algérie (Tous des Pétainistes! (sic)) et le pays retombera dans ses incertitudes et ses interrogations…

En janvier 1959, De Gaulle, élu Président de la République, gracie, à la surprise générale, 150 terroristes condamnés à mort pour crimes de sang et en libère 7000 autres. Ces mesures (ressenties comme une marque de faiblesse par la population autochtone et les unités supplétives) jettent le trouble parmi elles, ce qui fit dire au chef d’une harka du 20ème BCP : « Le général De Gaulle n’a rien compris aux fellouzes ».

En Septembre 1959, après le célèbre discours de De Gaulle sur l’autodétermination, le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) déclarera : « Ce discours est notre 1ère victoire politique ».

Le 10 juin 1960, le colonel de l’ALN, SI SALAH, chef de la wilaya IV (Algérois), décide de faire un putsch contre le GPRA et, reçu avec ses adjoints, les commandants Si Mohamed et Lakhdar à l’Elysée par De Gaulle, ils lui annoncent la reddition dans un premier temps des trois quart des combattants de l’ALN. Mais De Gaulle, ne voulant déjà plus entendre parler de l’Algérie française, leur opposera une fin de non recevoir et ses services, par la voix d’Edmond Michelet, informeront le Ministre des Affaires extérieures du GPRA, Krim Belkacem de cette proposition de reddition. Commencera alors une purge sanglante « à la Amirouche » au sein de leurs partisans qui ne connaîtront aucune clémence de la part des « frères » installés en Tunisie. Le secret de cette entrevue avec le Maître de l’Elysée devant être rigoureusement gardé, tout sera mis en œuvre pour éliminer définitivement les derniers témoins et Si Salah et Si Mohamed seront tués par les troupes françaises dans des conditions plus que curieuses…

Ainsi, cette affaire qui se présentait comme une immense occasion pour apporter une paix française à la guerre d’Algérie, se terminera dans le sang et demeurera la grande énigme de ce conflit.

Après l’échec du putsch d’avril 1961, les harkis, soucieux, désemparés et amers, répèteront inlassablement à leurs chefs : « Il fallait déclarer la mobilisation générale en Algérie, faire une levée en masse de harkis, renvoyer tous les appelés chez eux, et on avait le monde entier avec nous. »

Mai 1961, nouvelle décision désastreuse du général président qui atterrera les Musulmans fidèles à la France : La trêve unilatérale accompagnée de la libération de 6000 fellaghas. Dès lors, l’ALN exsangue, forte de ces renforts successifs, va se reconstituer et reprendre de plus belle ses actions meurtrières sans réelle opposition des troupes françaises privées, par ailleurs, d’une partie de leurs unités d’élite dissoutes au lendemain de l’échec du putsch. A partir de ce moment, les supplétifs comprendront que, pour eux, c’est la fin… et les premières désertions verront le jour.

En janvier 1961, le général Crépin, successeur de Challe, avait promis que les harkis, considérés comme vainqueurs, auraient la première place dans l’Algérie future, et qu’ils resteraient groupés et armés pendant un an après le cessez-le-feu. Mais, dès l’été 1961, le gouvernement décida d’amorcer la réduction des effectifs des harkas et des autodéfenses et de « civiliser » les SAS, alors que Challe leur avait confié la responsabilité opérationnelle des Quartiers de Pacification.

Les promesses de Challe (emprisonné) et de Crépin ne seront pas tenues et les négociateurs français d’Evian se préoccuperont très peu de l’avenir des musulmans fidèles à la France… Cependant, avec une inconscience révoltante, les déclarations officielles continuaient de pleuvoir. Dans une homélie fracassante, le général Gambiez s’était écrié à l’adresse des harkis : «Vous avez mené le bon combat. Soyez sans crainte, la France ne vous abandonnera pas ! » Et dans une déclaration aux cadres, Pierre Messmer, le ministre des armées, affirmait avec solennité : « Pour rassurer ceux qui combattent et se sont engagés à nos côtés, nous devons leur répéter la volonté de la France de n’abandonner aucun de ses enfants. »… Cela s’adressait aux Musulmans servant sous l’uniforme français.

Pourtant le dégagement militaire avait commencé depuis le mois de juin 1961 par le rapatriement de deux premières divisions et l’évacuation de 1000 postes de protection de la population du bled. Mais afin de rassurer les consciences, on continuait d’assurer avec une apparente conviction qu’en aucun cas la population civile n’aurait à souffrir de ces mesures ou à voir sa sécurité diminuer…

Quel leurre ! Pauvres Musulmans ! Vous avez accepté de faire partie des groupes d’autodéfenses, encouragés en cela par le sous-préfet ou le commandant de secteur : Vous serez mutilés puis égorgés ! Vous vous êtes engagés dans les GMS ; vous êtes devenus harkis ou moghaznis, c’est-à-dire soldats de la France : Vous serez tués à la hache ou écorchés vifs! Vous étiez des fellaghas repentant, ralliés à la France, et le colonel Bigeard –bientôt général !- vous avait désignés pour le fameux commando Georges : Vous aurez les yeux crevés, les mains coupées, vous serez traînés dans les rues sous les huées d’une foule déchaînée et vous périrez après d’horribles tortures !

Ce fut un des grands mensonges de ce drame algérien qui en avait vu tant, mais d’autant plus odieux qu’il couvrait l’abandon et la mort d’innombrables Musulmans livrés à la vengeance du FLN.

Ces hommes étaient pourtant encore des Français, couverts et en principe protégés par les lois et par l’Etat français qui leur demandait depuis des années de lui faire confiance. La conscience la plus élémentaire eut semblé devoir au moins amener le Pouvoir à informer le pays des mesures décidées et de toutes ses conséquences. Et ce fut une bien piètre et honteuse satisfaction que de se dire qu’en lui dissimulant, on avait épargné sa responsabilité…

Mais qui aurait pu penser, en Métropole, que depuis sept ans des soldats Musulmans pourchassaient sans répit les fellaghas, que depuis sept ans ils mouraient pour la France et l’Algérie française… et que depuis des mois on cherchait à faire oublier –comme jadis en Indochine- leur existence ? Pendant que le silence les recouvrait, les projecteurs étaient braqués sur les dirigeants du FLN, assassins en puissance qui se pavanaient désormais dans les salons français et qu’il fallait à tout prix transformer pour l’opinion en hommes d’Etat, déjà partenaires et bientôt alliés.

Mais comment cacher qu’en nombre croissant, ces Musulmans fidèles rejoignaient les combattants de la cause française ?

Si les sphères dirigeantes ne savaient plus comment cacher cette nouvelle situation, le GPRA n’ignorait pas qu’il ne pourrait leur imposer son autorité que si auparavant, l’armée française les eût désarmés. Certains de ses membres reconnaissaient, qu’ils seraient, d’une manière sûre, trois millions à suivre activement et spontanément un mouvement que l’évolution de la situation provoquerait en faveur de la France. Ces hommes, ces Français, ces compatriotes, n’étaient pas un mythe. Ils étaient une réalité vivante.

Du coup, l’Elysée prit peur. Il fallait à tout prix désarmer ces hommes trop zélés qui s’imaginaient encore pouvoir rester français… Le 4 Mai 1962, lors du Conseil des Ministres, De Gaulle déclara : « Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre (sic, Alain Peyrefitte)». Et ce fut, alors, l’ignoble campagne de désarmement, la conclusion du pacte tacite conclu entre le Pouvoir et le FLN…

Après avoir évacué les postes militaires du bled et les avoir remis, intacts, aux ennemis d’hier, la troupe reçut l’ordre de désarmer les autodéfenses. Pour ces pauvres gens qui avaient eu confiance en la parole de la France et en ses officiers, la restitution des armes signifiait la mort à plus ou moins brève échéance. Sans doute, que les militaires avaient reçu des ordres stricts. Sans doute, ils se devaient d’obéir à ces ordres. Mais le serment de jadis de conserver l’Algérie à la France et de protéger cette population n’avait-il pas été prononcé ?

Le vieil honneur qui vous lie à une parole est-il une chaîne dont il est loisible de couper les anneaux ? La vie est bien longue à celui que trouble le remords…

A tous ces hommes désormais voués à la vindicte du FLN, il fallait ajouter ceux qui s’étaient engagés politiquement sans pour autant revêtir l’uniforme. Qui publiera jamais le nombre de maires, délégués spéciaux, conseiller municipaux, élus de tous ordres et fonctionnaires qui avaient déjà payé et qui paieraient encore de leur gorge tranchée, leur loyalisme ?

Ceux qui s’étaient engagés volontairement du côté de la France connaissaient que trop l’article peu répandu de la charte issue du congrès de la Soummam qui les vouait avec leurs familles à la liquidation physique, pour trahison. Et les milliers d’assassinés depuis 1954 étaient la triste preuve que les Melouza (où le FLN massacra plus de 300 personnes en une seule nuit) n’étaient pas le produit de l’imagination…

Dès lors, désarmés, livrés sans défense à la vindicte du vainqueur, le génocide des harkis commençait… Dans le bled où le drapeau vert et blanc remplaçait désormais le tricolore, les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions militaires français et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

Désormais, maîtres du bled (et bientôt du pays), forts de leur immunité et de leur impunité, les fellaghas se ruaient à la curée… En dépit des informations alarmantes qui lui parvenaient quotidiennement, le gouvernement français demeura inerte. Pire ! Il participa indirectement à ce génocide en livrant, lui-même, ces pauvres gens à la hache et au couteau des égorgeurs après que Louis Joxe (père de l’ex Ministre de l’Intérieur socialiste, Pierre Joxe), rédigea par deux fois leur condamnation à mort.

« Télégramme n° 125/IGAA – 16 mai 1962 / Ultra Secret / Stric. Confidentiel.

Ministre Etat Louis Joxe demande à Haut Commissaire rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français Musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs S.A.S. et commandants d’unités. »

Signé : Louis Joxe

Directive de Monsieur Louis Joxe, Ministre d’Etat :

« Je vous renvoie, au fur et à mesure, à la documentation que je reçois au sujet des supplétifs. Vous voudrez bien faire rechercher, tant dans l’armée que dans l’administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement, et faire prendre les sanctions appropriées.

Les supplétifs débarqués en métropole, en dehors du plan général, seront renvoyés en Algérie, où ils devront rejoindre, avant qu’il ne soit statué sur leur destination définitive, le personnel déjà regroupé suivant les directives des 7 et 11 avril ».

Et conscient du caractère odieux de cette décision, l’honorable ministre avait ajouté :

« Je n’ignore pas que ce renvoi peut-être interprété par les propagandistes de la sédition, comme un refus d’assurer l’avenir de ceux qui nous sont demeurés fidèles. Il conviendra donc d’éviter de donner la moindre publicité à cette mesure. »

15 Juillet 1962

Signé : Louis Joxe

Dans le même temps, le colonel Buis, ancien commandant du Secteur de Bougie, devenu général, écrivain et stratège prisé des médias, donnait depuis Rocher Noir des instructions aux termes desquelles il fallait limiter au maximum le départ des harkis pour la France. Conjuguée avec celles de Joxe, ces directives condamnèrent systématiquement ces pauvres gens. Dès lors leur avenir était tout tracé. Le gouvernement de Ben Bella allait s’en charger d’une manière expéditive…

A Iri-Llabi, des hommes furent enterrés jusqu’aux épaules, et sur ces têtes posées au ras du sol, une meute de mégères fut invitée à jeter des pierres. Certaines victimes, le crâne fracassé du premier coup, cessèrent vite de souffrir. Mais d’autres mirent des jours à mourir dans de terribles plaintes allant jusqu’à effrayer les troupeaux de chacals qui rôdaient flairant le sang.

- Dans les Aurès, on coupa les mains et on creva les yeux des harkis et des tirailleurs abandonnés par les soldats français.

- A Tiaret, on les attacha à des poteaux plantés sur les places publiques et on les fit écorcher lentement à coups de canif.

- A Orléansville, on jeta, vivants, ceux qui n’avaient pas pu fuir avec leur chef, le Bachaga Boualam, dans des cuvettes et des chaudrons d’eau bouillante.

- A Nemours, la harka de la demi-brigade de fusiliers marins fut exterminée dans des conditions effroyables. Tous furent émasculés puis ébouillantés.

- A Penthième (département de Bône), harkis et moghzanis furent décapités et leurs têtes exposées à l’entrée d’une cité. La consigne du FLN était de barbouiller de merde la tête de ces malheureux, consigne suivie par les enfants et surtout par les femmes.

- A Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès, les harkis du Commandant Guizien qui s’étaient ralliés au Putsch d’avril 1961, furent exterminés avec leurs familles dans des conditions effroyables.

Partout on fusilla après avoir torturé, on mura dans des bâtisses de pierres, on enterra vivants, on brûla sur des bûchers, on flagella, on égorgea, on roua de coups des victimes enfermées dans des sacs, membres liés.

Dans le Nord-Constantinois, des femmes tuèrent même des captifs à coups de dents !…

Et dans toute l’Algérie ces mêmes scènes d’horreurs se renouvelèrent, ce qui fit dire au Commandant Pierre Granier : « On ne fusilla pas les moghzanis, on ne les pendit pas non plus. Simplement, des dizaines de fellagha les traînèrent par les pieds, par les mains, les frappant à coups de bâtons et de pierres. Ils moururent quarante-huit heures après dans d’indescriptibles souffrances… »

Ni Jules Roy qui avait stigmatisé l’action des parachutistes français lors de la « bataille d’Alger », ni Mauriac, ni Sartre, ni Monseigneur Duval, ni les communistes, ni l’Eglise, ni les gaullistes, ni les soldats du contingent qui avaient hurlé leur haine de l’Algérie, ni les officiers français qui avaient livré ces martyrs à la vindicte publique, ni les associations prétendument humanitaires, ni Hervé Bourges grand ordonnateur de « l’année de l’Algérie en France », conseiller et ami de Ben Bella, ne s’émurent le moins du monde. Aucune de ces hautes consciences qui font résonner le monde de leurs sermons et tiennent toujours prêtes des pétitions couvertes de signatures, ne vit dans ces massacres la moindre atteinte à la dignité des hommes et à leur liberté.

Et l’horreur de la situation devint telle que le Lieutenant de Vaisseau Cucherat rejoignit les rangs de l’OAS et résuma dans un cri d’indignation à l’adresse des officiers Français toute cette tragédie :

« Il n’y a pas en ce monde d’expiation qui puisse ressusciter les harkis ébouillantés, effacer les mutilations des suppliciés… réparer le suicide des pères désespérés, ou guérir les vieillards conduits à la folie par votre traîtrise et votre lâcheté. Il n’y a pas de drogue qui puisse endormir en vous cette honte et ce remords qui vous empêcheront de plus regarder jamais dans les yeux, à supposer qu’ils vivent encore, le chef de votre ancienne harka, ou le maire de votre regroupement, et tous ceux qui avaient cru en votre parole, s’étaient engagés derrière vous et à qui vous avez menti… »

José CASTANO

e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Mis en ligne: jeudi 24 septembre 2009
 
19/09/09
De la part de: Alain ALGUDO Président des Comités de Défense des Français d'Algérie et des Agriculteurs rapatriés

Chers Amis,
Témoin direct de cet événement, voici le contenu du document manuscrit que je viens d'obtenir du fils de notre dernier maire de MOSTAGANEM, Monsieur Lucien LAUGIER :

"Journées des 5 et 6 juin 1958 : Le cinq en fin d'après-midi l'équipe municipale et les employés de mairie badigeonnent la route à partir de La Stidia de "Algérie Française et de Vive DE GAULLE !"

Un conseiller municipal M. ESCOLANO s'approche de mon père et lui dit : Lucien, je ne sens pas ce type-là, il va nous trahir ! Le 6 juin après son envolée lyrique, éclate la phrase que nous attendions tous (Vive l'Algérie française.)

Après le discours mon père amène DE GAULLE dans son bureau afin qu'il puisse se reposer et là s'enchaîne une conversation sur MOSTAGANEM, ses environs, la charge d'un maire etc..etc...
Au moment de se séparer mon père debout face à DE GAULLE lui dit : On nous a tellement bernés que nous ne savons plus ce qu'il en est.
DE GAULLE pose les deux mains sur les épaules de mon père et lui dit : Monsieur le Maire vous pouvez avoir confiance en moi !

Moralité : le 24 avril 1961 mon père était arrêté, mis en camp avec un bonne partie de l'équipe municipale puis expulsé en juin. Le reste de la famille suivait, le fils aîné en septembre, les 2 autres enfants priés de rejoindre en octobre la métropole, et ma mère en décembre." J.P LAUGIER

NDRL: "On" nous accuse d'avoir été trop naïfs en 1958... Mais, "LUI" n'était-il pas SALE MENTEUR?? A moins que ce ne soit..."un malentendu..." comme l'a dit Daniel SAINT-HAMON??

H.C.

 
 
France 2 samedi 12 septembre 2009 - 13 heures 15: Daniel Saint Hamon parle d'un "malentendu" qui a fait 3.000 morts....
Dans "VIDEOS" un fichier plus lourd (6.52 Mo) donc plus net...
17/09/09
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 19.
 
 
A propos du reportage de samedi 12 septembre sur France 2 à 13 heures 15...
http://13h15-le-samedi.france2.fr/index-fr.php?page=accueil
 
Quelques réactions...

Je viens de regarder le reportage, comme d'hab., beaucoup de parti pris, depuis quand la vierge est noire??? le marché nègre!!! on ne dit pas que c'etait les arabes qui parquaient les nègres qu'ils ramenaient comme esclaves du Soudan, le quartier juif, en grande partie construit par l'arrière, arrière grand père de mon mari : Francisco Lopez, le 1er quartier d'oran était la marine et non le quartier juif, etc, ect, nous sommes toujours les colonisateurs...... comment veux-tu accepter ce genre de remarques? les paysages? c'était des marécages avant la France, et maintenant? même plus le courage de garder ce qu'ils avaient, bof, on ne changera rien hélas,

bisous Monique

 

Reportage Oran :

"Camarade défendez vous jusqu’à la mort" sur le monument de la place d'armes : "Mais c'est bien sûr une phrase de colonialiste, c'est un moudjahidin qui vous parle."

Le 5 juillet c’est un malentendu ! ( à vomir de la part d'un pied noir...)

Le grand pardon ? Ben, oui il est possible ! Malentendu du côté français mais pas du côté algérien !

Cimetière juif – déportation – rêves de fraternité ?

Le père de Fadela AMARA est un homme LIBRE ! mais c’est drôle qu’il ait choisi la France et l’Auvergne pour y élever ses enfants.

Rio Salado ville de naissance de ma grand-mère.

N’est jamais seul celui qui marche vers la lumière

A 9 ans intégre les cadets ? Qui le prive de sa jeunesse et de ses souvenirs ?


La synagogue devient une mosquée mais continuez de dire que les arabes sont honnêtes. Les juifs arabes n’ont plus de lieu de culte à Oran.

 
http://13h15-le-samedi.france2.fr/index-fr.php?page=accueil

Je suis écoeurée. Une promo de film qui se traduit par un reportage politique pour faire du fric et des pieds noirs à vomir.
Voilà mes notes pendant que je regardais le reportage.
Je n'ai même pas envie d'en parler sur le site.
Bises à toi
Daniele

 

Plein “d’inexactitudes” (euphémisme...) dans les commentaires - c’est une Oranienne qui parle - mais on revoit des images qui remuent !

Claude

Amitiés

 
10/09/09
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 18.
 
 
Paru dans PRESENT du 10 septembre 2009:
Chaque semaine, sous le titre « Regardez voir », Gérard Lefort dit dans Libération ce qu’une photo publiée dans ce quotidien lui inspire. La semaine dernière, son attention et sa verve ont été retenues par une photo représentant des soldats français, avec des enfants indigènes, dans une rue d’Oran en 1962.

Il écrit : « Les “événements d’Algérie” vont bientôt se terminer : accords d’Evian, départ des troupes françaises, exode des pieds-noirs, proclamation d’indépendance. » Il ajoute : « L’allure relâchée des soldats suggère la quiétude. Leur uniforme et surtout leur galure à pompons certifient qu’ils sont des fusiliers marins, probablement affectés à la sécurité du port d’Oran, et ici réquisitionnés pour une patrouille en ville car à cette époque les autorités de métropole se défient de l’armée de terre qui avait été pour beaucoup putschiste. »

Il n’est pas inintéressant, en effet, de rappeler que « les autorités de métropole » – à savoir De Gaulle et ses sicaires – ne se préoccupent effectivement pas de la sécurité des Européens d’Algérie et des musulmans fidèles : ils sont déjà cul et chemise avec les égorgeurs fellouzes… Et ces fusiliers-marins, s’ils patrouillent, on peut leur faire confiance : « Il est certain que ces soldats ne sont pas des professionnels mais des appelés du contingent. Donc des jeunes. »

Sur la même photo, on voit des enfants. Quatre petits garçons et deux petites filles. Des « indigènes ». Deux des garçons s’amusent. Les petites filles sourient. Une scène paisible. Qui prouvent que la situation était calme et que les enfants – de toutes les communautés – pouvaient jouer dans la rue. A côté des soldats. « Bien sûr, commente Gérard Lefort, il n’échappe pas qu’aucun Algérien (sic) adulte ne participe à cette quiétude. Cachés derrière les volets clos ? Laissant leurs enfants seuls au front d’une impossible fraternisation (resic) avec les troufions “francaouètes” sur le départ ? »

Nous, ce sont d’autres commentaires que nous inspire cette photo. Ces fusiliers-marins, dans une rue d’Oran en février 1962, où étaient-ils, cinq mois plus tard, le 5 juillet de la même année, quand les tueurs FLN se livrèrent à des massacres de masse tandis que l’armée française restait l’arme au pied ? Alors que le sinistre général Katz, bourreau de pieds-noirs, l’inspecteur régional Thomas, le préfet de police Biget, avaient lancé cet appel : « Français et Françaises d’Oran, ayez avec nous confiance en votre avenir qui est sur cette terre et que vous garantissent le peuple français, son armée et nos amis musulmans. »

Nous, ce n’est pas – comme Gérard Lefort – de savoir ce que sont devenus ces soldats, d’où ils venaient, qui nous intéresse. Mais ce sont les noms de nos pauvres morts qui résonneront à notre mémoire jusqu’à notre dernier souffle : Christian Romero, Jean Ferrio, Henri Prud’homme, Paul Benaroch et sa femme (interceptés par les tueurs sous les yeux des CRS), Christian Mismacque, André Pérez, Ange Castelo, Emile Sanchez, René Tournegros, etc. Et les noms de quelques-uns de leurs assassins : Si Naceredine, Lahcene Lahouari, Nouredine, Si Mohames, Si Khaddour, Boucema Kadda, Mohamed Kaddouri, etc. Oui, où étaient-ils ces jeunes fusiliers-marins pendant qu’on tuait les nôtres ?

SAMUEL

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 17.
 
 
http://www.midilibre.com/articles/2009/09/07/MONTPELLIER-1962-les-valises-sur-le-pont-ils-quittent-l-39-Algerie-909995.php5
Visitez cette exposition : les commandants et équipages des navires qui ont participé à notre exode, témoignent…
 
07/09/2009 à 16h54 | jpsbellevue

Magnifique exposition que j\'ai suivi depuis ma participation au colloque organisé par French lines à Marseille l\'année dernière en septembre. Témoignages et enfin la vérité sur les conditions inhumaines de cette \"déportation \"massive des harkis et des pieds-noirs d\'Algérie qui n\'avaient que le choix entre la valise ou le cercueil, entassés comme du bétail pendant des jours et des jours sur les quais des ports d\'Algérie. Une infinie reconnaissance à ces Commandants de navires des Cies Maritimes et leurs équipages tant dévoués qui ont pris sur eux le risque de surcharger à la limite du \"manoeuvrable\" leur navire afin de délivrer le plus grand nombre de familles de l\'angoisse sur les quais du départ . Honte à tous ceux qui ont accueilli ces malheureux par des inscriptions hostiles sur les murs de la Joliette, qui ont immergés dans les eaux du port et souvent devant leurs propriètaires, les cadres et les ballots qu\'ils avaient chargés sur le bateaux , mais surtout honte à ceux qui, en déclenchant une gréve pour diverses revendications ont blocqué à Marseille toutes les rotations des navires en sachant bien que des milliers de familles, femmes, enfantset vieillards attendaient de l\'autre côté. Vérité enfin révélée sur ces jours terribles de ce \"blocus\" du port de Marseille que le gouvernement de l\'époque complètement dépassé par le départ massif et imprévu des pieds-noirs a masqué en faisant croire \" qu\'il avait fait appel à des navires étrangers pour activer le flux des retours\" et qu\'il orientait ces bateaux vers d\'autres ports français....pour \"désengorger\" celui de Marseille saturé ! ! !.... .Ainsi commençait ( se poursuivait) en France une serie de mensonges et de désinformation de l\'état à propos des conséquences dramatiques de la politique algérienne du gouvernement français ..... Allez vite voir cette exposition et vous comprendrez pourquoi en 2009 il y a des vérités qui ne sont toujours pas \bonnes à entendre et voir. Elle est riche d\'enseignements de toutes sortes ......

 
 
De mieux en mieux...
le 07 septembre 2009
 
 
M.en Ligne le 2 septembre 09
 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 16.
Mis en ligne le 31 août 2009.
 

47 ans... cela n'a que trop duré.


Imaginez des dizaines de milliers de courriers identiques (postaux c'est important) qui arriveraient dans une période donnée à la présidence. Je suis persuadé que cela constituerait un véritable électrochoc.
Je vous propose donc un modèle de lettre en pièce jointe que nous pourrions tous adresser à la présidence entre le 1er et le 15 septembre.
Nous nous divisons parfois, mais oublions nos querelles de personnes et, pour une fois, affichons un front uni.
L'envoi de ce courrier ne vous prendra que 2 mn, il n'y a même pas de timbre à mettre !
Pourquoi n'obtiendrions-nous pas, comme à Boulogne (48 000 emails et 17 000 courriers) un résultat grâce à un envoi MASSIF.
2 mn de notre temps... en comparaison de 47 ans d'attente. Cela vaut le coup, non ?
Innondons l'Elysée, nous en avons le pouvoir et il y aura forcément une réaction.

MERCI DE DIFFUSER LARGEMENT CET APPEL.

Un gosse de PN qu ne souhaite qu'une chose, rendre leur dignité aux siens.

Lionel Vivès-Diaz

 
 
Jacques TORRES Le 24/08/2009.
Directeur d'École honoraire
52, LE PORT
50480 CARQUEBUT


à


Madame Roselyne BACHELOT,
Ministre de la Santé et des Sports.
14 Avenue DUQUESNE
75700 PARIS.

Objet : état laïque


Madame La Ministre,

à ce que je crois encore à cette heure et, sauf erreur, notre beau pays est toujours un état laïque.

Cependant, les manifestations publiques de prosélytisme religieux, et singulièrement islamique, sont de plus en plus nombreuses, comme on peut le constater chaque jour…

S'il est vrai que la liberté religieuse est garantie aux Français par la Constitution, des abus de prosélytisme sont commis qui devraient être interdits car ils dérangent les citoyens de ce pays qui ne pratiquent aucune religion (et qui devraient aussi bénéficier de cette garantie constitutionnelle.)
C'est mon cas et celui de millions de nos concitoyens qui sont excédés de l'utilisation de leur notoriété et de leur audience télévisée par certaines personnalités qui en profitent pour faire du prosélytisme religieux.
Le meilleur exemple actuel de prosélyte est celui du footballeur professionnel Franck RIBERY, membre de l'équipe nationale française de Foot-Ball et joueur du Bayern.
Ce monsieur - comme d'autres de ses collègues - tout d'abord, ne chante pas notre hymne national lors des rencontres internationales de foot-ball. (Chanterait-il faux ? Ses " canards " ne risquent pas d'être perçus…)
Le sélectionneur Raymond DOMENECH est pourtant responsable français d'une équipe française.
Il ne me semblerait pas déplacé qu'il exige - exige - de tous ses joueurs d'imiter tous les autres joueurs du monde en chantant leur hymne national. Il pourrait consacrer quelques moments à l'apprentissage de notre hymne, ses joueurs sont assez grassement payés pour ce faire…
Mais, bien plus grave, ce RIBERY - récemment converti à l'Islam - fait sa prière à la mode musulmane en entrant sur le terrain, se donnant littéralement en spectacle, avec force gestes et attitudes de prière qui sont obligeamment et longuement filmés. C'est le seul musulman de l'équipe qui le fait.
En comparaison du rapide et discret signe de croix que font certains autres joueurs, suivant un furtif baiser après avoir touché la pelouse, ce que fait RIBERY est excessif et outré. Cette ostentation provocatrice ne peut avoir d'autre but que d'inciter les spectateurs à le suivre dans ses pratiques.
Or, on sait que les spectateurs qui conspuent la Marseillaise lors des rencontres de Foot-Ball avec des équipes maghrébines sont de confession musulmane et d'origine étrangère…
RIBERY ne serait-il pas, dans ces conditions, un boute-feu ?
Je pense qu'il faudrait, comme cela l'a été fait pour les signes extérieurs religieux dans nos écoles, que les manifestations extérieures d'appartenance à une religion - en l'occurrence, la religion musulmane - soient proscrites en public.
RIBERY et ses émules peuvent se livrer à leur gestuelle dans les vestiaires, Je pense que ce serait tout aussi efficace sur le plan spirituel et cela n'amènerait pas les téléspectateurs à éteindre leur appareil à la vue de ces provocations inadmissibles dans notre pays.
La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres…

 
 
Courrier à Jean-Luc MARTIN Président du ACAT France (voir plus bas: infos du 3 août...)
19 août 2009
Ainsi, Monsieur, vous vous préoccupez des disparus d'Algérie! Noble intention, mais seulement quand ils ne s'agit pas de Français... Et les nôtres, en 1962? Ne cherchez plus! Ils agonisaient aux crocs des boucheries d'Oran, quand les crânes des bébés explosaient à Mers-el-Kébir... Que faisiez-vous, vous et vos semblables en idéologie de grande âme débordante d'amour du prochain, quand on bouillait les harkis, qu'on transformait les Européennes en putes des bordels algériens, qu'on coupait le cou des enfants dans les baignoires? Grandes âmes, vous ronfliez du sommeil des Justes, n'est-ce pas? Vous vous réveillerez! Vous et vos semblables!
Luc Boivin
 
 
47 ans après... Merci au journal Sud-Ouest et à Jean-Claude Guillebaud...
http://www.sudouest.com/accueil/actualite/opinions/article/677372/mil/4988580.html
18 août 09
 
15 août 2009 - Préfet Paul GIROT de LANGLADE: l'arroseur arrosé...
Ce préfet qui s'est fait remarquer ces jours-ci, était déjà connu de notre communauté en 1995...

CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR C.E.P.N.
Présidente: Josseline REVEL-MOUROZ

Nice, le 19 Août 1996
Monsieur Girot de Langlade
Préfecture
19000 Tulle

Monsieur le représentant de l'esprit républicain,

Je viens de prendre connaissance, dans le N° 70 du magazine Pieds Noirs, de votre lettre adressée à monsieur Blanchard, président de l'ANFANOMA,
Novembre 1995. Je note, tout d'abord, que, si vous vous plaignez de la discourtoisie dont on aurait fait preuve à votre égard, le ton de votre lettre est plus que discourtoix, il est insultant.
C'est le ton d'un sous-chef de service s'adressant à un subalterne.

Louis XIV disait: "L'Etat, c'est moi". Il semblerait que, selon le protocole républicain, l'Etat ce soit vous. Pourtant la devise républicaine est bien: "Liberté, Egalité, Fraternité". Alors, au nom de l'égalité, 'je ne vois pas pourquoi certains Français seraient plus égaux que d'autres. Et quand bien même il s'agirait d'une entorse au protocole républicain, elle me paraît bénigne au regard des crimes dont l'Etat que vous représentez s'est rendu coupable: mensonges, parjures, trahisons, assassinats ...


C'est le Chef de l'Etat qui, en Juin 1958, a déclaré, à Oran: "Oui, oui, oui. La France est ici pour toujours" et à Mostaganem: "Il n'y a plus ici, je le proclame en son nom et je vous en donne ma parole, que des Français à part entière, des compatriotes, des concitoyens ... Vive l'Algérie française!"


C'est sans doute pour faire régner l'ordre républicain que l'armée de la république a ouvert le feu sur une foule désarmée, le 26 Mars 1962 à Alger; c'est au nom des grands principes républicains que la même armée a laissé massacrer des milliers de civils à Oran, en juin et juillet 1962, ainsi que des milliers de harkis auxquels la république avait retiré les armes qu'elle leur avait distribuées. C'est sans doute dans le même esprit républicain que l'on a interdit aux harkis et à leurs familles de mettre le pied sur le sol métropolitain pour que le massacre fût plus complet, au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité républicaines.

Quant aux généraux pustchistes, ils n'avaient fait que suivre les conseils de feu Michel Debré, qui écrivait en décembre
1957, dans Le Courrier de la Colère: "tant que l'Algérie est terre française, tant que la loi en Algérie est la loi française, le combat pour l'Algérie française est le combat légal, l'insurrection pour l'Algérie française est l'insurrection légale".

Je vous signale, enfin, qu'un ministre de la république s'est laissé dire, devant des millions de téléspectateurs que la France était "un pays de merde". A ma connaissance, l'Etat que vous représentez n'a pas réagi "avec la plus grande fermeté. Il n'a d'ailleurs pas réagi du tout.


Je vous prie de croire, monsieur le représentant de l'esprit républicain, à mes sentiments les plus fidèles à ceux qui ont préféré perdre leur liberté ou leur vie plutôt qu'à leur honneur ...

 
 
 
Y-A-T-IL DEUX SORTES DE DISPARUS??
03_08_09

J'ai reçu de la part d'une amie, un tract qu'elle a récupéré à la sortie de la messe de Cagnes le 2 août 2009 (Eglise de la Ste Famille à 09h.30).

Il émane de l'ACAT (ACTION DES CHRETIENS POUR L'ABOLITION DE LA TORTURE).

Le texte commence par:"au cours de la décénie noire" 1990/ 2002 plus de huit mille personnes ont disparu en Algérie etc . . etc . . et d'expliquer les disparitions forcées mais rien sur la période 54/ 62. Sur le troisième volet figure un texte à signer et à adresser directement à Bouteflika, rappelant l'adoption du traité sur les personnes disparues par la convention internationale de l'ONU le 20/12/2006. Il est aussi question de la journée internationale des disparus à célébrer le 30 août 2009????. Ulcéré par cette démarche qui a purement passé aux oubliettes les disparus "CHRETIENS" d'avant 1962, je voulais intervenir personnellement auprès de ce triste sire de Jean-Luc Martin et de l'ACAT par leur e-mail: " jeanluc.martin@acatfrance.fr ou www.acatfrance.fr." mais peut-être que l'intervention du cercle algérianiste (ou autres...) serait plus marquante.

Georges BURGE

 

P.S.:Jean-Luc Martin est absent jusqu'au 17 aout 2009.
En cas de besoin vous pouvez contacter :
gretchen.ellis@acatfrance.fr

Voici une partie de ce tract:

 

Réactions:

 
En soi cette action n'est pas "scandaleuse" mais étonnante par le procédé - pourquoi à la sortie de la messe ? S'agissait-il de disparus chrétiens ? Non que l'âme charitable chrétienne ne puisse s'intéresser au sort de disparus d'un autre pays. Mais il est effectivement plus logique pour des chrétiens de Cagnes-sur-Mer, France, d'être sensibilisés au sort de chrétiens disparus en Algérie, France d'avant 1962.

Rien ne nous empêche effectivement de nous joindre à cette journée, et de demander au signataire de la convention, le FLN Bouteflika, des traces des disparus d'avant 1962, même si l'Etat algérien n'existait pas, et à partir du 5 juillet 1962 - avec un Etat algérien existant.
La réponse serait intéressante : le FLN-Etat (ou Etat-FLN) assumerait-il voire revendiquerait-il la stratégie de terreurs-disparitions de l'ex-FLN révolutionnaire ? Nierait-il cette stratégie voire les disparitions ? Les attribuerait-il à des brebis galeuses (par milliers !!!) aucunement fanatisées par ses soins ?
S'est-il déjà prononcé sur ce sujet ?

Bravo et merci
Michèle.

Les plus certains tortionnaires - par ignorance et par bêtise autant que par orgueil et méchanceté - sont ces "Chrétiens" présumés. Se défendre contre cette ducaille qui pue l'encens de messe autant que le sang des victimes occultées est un devoir de première nécessité.

Vitus
Une question, Monsieur, que vous inspire les disparus de l'après 19 Mars 1962 dont "son excellence"fait partie des responsables des horreurs contre vos propres compatriotes Français musulmans et Français. Êtes-vous encore une nouvelle association à sensibilité à sens unique ? Pour l"anecdote" que vous inspire ces 800 harkis jetés un par un dans un concasseur en marche par les "sbires de votre "excellence" !

Alain ALGUDO Président National des Comités de Défense des Français d'Algérie.


Bonjour Messieurs,

Votre tract distribué à la sortie des églises dénonçant les disparitions en Algérie, a attiré mon attention .

Responsable du Collectif des Familles de Disparus du 5 juillet 1962 à Oran, je me bats auprès du gouvernement Français pour que la vérité sur l' enlèvement et le massacre de 3000 français par les Algériens soient officiellement reconnus, jusqu'a présent la raison d' état a anesthésié les politiques des 2 côtés de la Méditerranée.

Pour connaître l' étendu de notre drame , vous pouvez consulter sur Internet la rubrique " Oran 5 Juillet 1962 " es ce que nous pourrions faire cause commune pour exiger du gouvernement Algériens, l' ouverture des charniers dont les Français et les Algériens connaissent l' emplacement ?
;
Merci de me faire connaître votre sentiment sur ma proposition.


Cordialement Viviane Fille de disparu collectif des familles de disparus.
 
 
 
 
Cimetière de Vichy. Hommage à Raoul SALAN...
 
 
 
 
Monsieur Constantin LIANOS,

Je viens de prendre connaissance de votre lettre, adressée personnellement à Monsieur J-P Gaudin, sénateur-maire de Marseille sur votre site : http://www.monsieur-legionnaire.org/pdf/11150_du_31072009_Lettre a_Monsieur_J.C_GAUDIN.pdf

Je fais suivre l'information concernant cette lettre à tous mes correspondants.
De même que je diffuserai la présente ''lettre ouverte'' (ci-jointe) publiée sur le site :
http://echodupays.kazeo.com/COUPS-DE-GUEULE/LETTRE-OUVERTE-A-J-C-GAUDIN-MAIRDE-MARSEILLE,a963043.html

qui lui sera adressée par des milliers d'entre nous, ceux qui savent distinguer "l'homme d'État" de " l'homme politique" ( le premier travaillant pour le bien des générations à venir, tandis que le second travaille en vue de son élection prochaine, "prenant le vent", qui lui amènera les bulletins de vote favorables )...

Cette réaction de "lynchage" de notre armée (pour "faute" présumée d'un de ses membres) par Monsieur Gaudin me rappelle d'autres abandons...
Notre pays, depuis la guerre d'Indochine, a pratiqué la trahison de son Armée et des populations qu'elle protégeait. C'est ainsi, qu'en Algérie, dès 1958, sous l'autorité de Charles De Gaulle, se poursuivit la déshonorante politique de "largage du boulet algérien", causant la mort de milliers de Français de toutes confessions, au mépris des populations indigènes et européennes engagées avec la France... La "tourmente" d'un certain "vent de l'Histoire"(invention marxiste) emportait engagements et promesses politiques, comme feuilles mortes...

Il me vient en mémoire cette réflexion de solidarité de l'aviateur Antoine de Saint-Exupéry; qui n'a pu émouvoir, ni le général De Gaulle, ni Monsieur Gaudin, puisqu'il se permet de condamner ouvertement notre armée :
« Puisque je suis l’un d’eux, je ne renierai jamais les miens, quoi qu’ils fassent. Je ne parlerai jamais contre eux devant autrui. S’il est possible de prendre leur défense, je les défendrais. S’ils sont couverts de honte, j’enfermerai cette honte dans mon cœur et je me tairai. Quoi que je pense alors d’eux, je ne serai jamais de témoin à charge »

Je vous prie de croire, Monsieur, en l'assurance de ma solidarité et de mon respect pour la Légion.

Louis ALBERTELLI
Délégué de VERITAS à la Réunion

PS :La lettre ouverte à Monsieur Gaudin ( ci-jointe) a été publiée sur le site suivant :
http://echodupays.kazeo.com/COUPS-DE-GUEULE/LETTRE-OUVERTE-A-J-C-GAUDIN-MAIRDE-MARSEILLE,a963043.html
>
> Vous pouvez copier-coller la lettre et l'envoyer à Gaudin sur ce lien.
> https://www.mairie-marseille.fr/sitevdm/jsp/site/Portal.jsp?page=contact&id_contact_list=2&page_id=1

 
 

Marseille, N° 11150/président AALEM du 31 Juillet 2009
Commandant ® Constantin LIANOS
Chevalier de la Légion d’Honneur,
Officier NRBC de l’Emiazd Sud,
Président de l’AALE de Marseille-Marignane


à


Monsieur Jean-Claude GAUDIN
Sénateur - Maire de Marseille
Hôtel de Ville
Quai du Port
13002 Marseille


Monsieur le Sénateur-Maire,

en ma qualité de Président des anciens de la Légion étrangère de Marseille- Marignane, tout particulièrement impliqué dans le monde des anciens combattants de la Cité Phocéenne où je réside depuis une quinzaine d'années, il est de mon devoir de vous faire part du choc provoqué par les propos particulièrement durs que vous avez tenus à l'encontre de la communauté militaire et de la réaction de ceux qui lui sont attachés.
Les quelques milliers de courriels qui m'ont été adressés ces derniers jours en témoignent. Ils expriment tout à la fois déception, incompréhension, amertume, et révolte. Le fait que vos propos ont été tenus en situation de crise, dans le feu de l'action ne saurait constituer une quelconque justification. En effet, c'est dans les moments difficiles et de tension extrême que nous autres, soldats d'hier et d'aujourd'hui, jugeons nos chefs, leur sang-froid et leur capacité à faire la part des choses.


En la circonstance, nous avons été consternés que le premier magistrat de notre cité, vice-président du Sénat, puisse faire reproche à nos soldats de s'entrainer au tir, en été, sur un terrain militaire implanté aux portes de Marseille. C'est oublier que les talibans en Afghanistan ne font pas relâche en période estivale et que les légionnaires qui patrouillent en Gare Saint-Charles, dans le cadre du dispositif Vigipirate, doivent avoir une parfaite maîtrise de leur arme de dotation, ce qui suppose un entrainement régulier au tir. Enfin en stigmatisant les «militaires» vous avez certainement oublié que les marinspompiers qui, lors de votre intervention radiotélévisée, luttaient contre les flammes, relèvent de cette grande famille militaire. Ils ont dû apprécier.


Sachez que nous sommes parfaitement conscients que le terrible incendie qui a dévasté un site que nous affectionnons, a pour origine la non-observation de
consignes strictes. Son auteur sera sanctionné comme il se doit. C'est la loi. Pour autant, il conviendra d'avoir alors, bien présent à l'esprit qu'il s'agit d'un très bon sous-officier, courageux au combat (il est titulaire de la Médaille Militaire et de la Croix de la Valeur Militaire avec deux citations) comme dans la vie civile (il a été décoré pour acte de courage et de dévouement). Il est tout, sauf un «imbécile». Pour ma part, fidèle à ma patrie d'adoption et à mes engagements, plus de quarante années durant, envers l'institution, premier vice-président du comité de coordination des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Marseille, Président des Anciens de la Légion étrangère de Marseille - Marignane, je m'emploierai, comme par le passé à encourager la très importante communauté légionnaire à participer aux grands rassemblements patriotiques de notre cité.


Pour autant, je crains fort que les propos que vous avez tenus à l'encontre des militaires n’aient entamé quelque peu leur enthousiasme.


Je vous prie de croire, Monsieur le Sénateur-Maire, à ma parfaite considération.
Commandant ® Constantin LIANOS

Amicale des Anciens de la Légion étrangère
de Marseille - Marignane
Association Loi 1901, inscrite au registre de la Préfecture des B.D.R. sous le N° 0133012451
Modifié le 13 février 2009 sous le numéro W 133005246
Contact : Tel. : 06 63 80 78 50 @ : constantin.lianos@monsieur-legionnaire.org
Siège Social : 18 Chemin du Génie
13007 MARSEILLE
Site Internet http://www.monsieur-legionnaire.com

 
 
Complicité de crime au sommet de l'Etat?
Etat complice...
 
 

Cher Jean-Pierre,
Permettez-moi de m'associer a la reconnaissance que vous inspire cette action judiciaire contre FR3. Je l'espère, je le crois, pouvoir me faire ambassadrice de nous tous, pour dire combien nous vous sommes reconnaissants de tout ce travail auprès de vos étudiants lorsque vous attirez leur attention sur notre Histoire.

Pour vous avoir entendu a Chalons en Champagne, dans le cadre du Cercle algerianiste de Champagne-Ardenne, je peux dire que vos étudiants sont
sûrement combles de vous avoir comme professeur.
Nous sommes par le cœur et la pansée près de Nicole et aussi de Maître Courbis et j'ai été heureuse de pouvoir embrasser Nicole a Montpellier lors
de l'assemblée générale du Comité Veritas.


Je voudrais a votre suite exprimer toute ma reconnaissance au Comité Veritas pour cette action judiciaire, de cette décision de peser sur le politiquement correct et le mensonge, comme vous nous l'écrivez. Cette chape de plomb et ce grand silence portent en eux "le retour du refoule" car ce
que nous avons vécu de réel est indestructible.

Simone GAUTIER

 
 
A recommander ...

signé Jean-Pierre Carlon
Les Editions Montparnasse sortent en DVD le film documentaire de Jean-Pierre Carlon : Paroles de Pieds-Noirs. Ce film relate avec clairevoyance l'histoire des pieds-noirs d'Algérie : la colonisation, le quotidien, le brassage des cultures mais aussi la guerre, la proclamation de l'indépendance, la rupture avec la terre algérienne, le déchirement du départ, l'intégration difficile en métropole...

L'auteur revient sur la vie des « Français d'Algérie ». Le sujet, trop longtemps négligé est au cœur d'un travail minutieux, reposant sur des interviews et des images d'archive inédites et rares, bref 2h30 de témoignages. « Les pieds noirs » font partie de l'histoire française et ce documentaire participe au travail de « mémoire » qui reste malgré tout à faire.

Dans le film, les interviewés reparlent de leur installation et de leur mode vie au moment où cette terre était peuplée de nomades. Ils parlent aussi des rapports qu'ils ont eus avec « les populations locales ». Certains d'entre eux reviennent sur les révoltes causées par la Seconde Guerre mondiale et sur l'ambiance en Algérie quand celle-ci était en guerre, sur l'arrivée brutale en métropole ainsi que sur l'accueil douloureux qu'ils ont reçu.

En DVD à 20 euros. On trouvera en complément :

Rassemblement de Pieds-Noirs à Carnoux (11 minutes). Archives personnelles des Pieds-Noirs par Jean-Charles Salasc.


mercredi 22 juillet 2009

 
 

Les Harkis exposent.

« Regards de Harkis ». c'est le thème de l'exposition qui se tiendra les 25
et 26 juillet, de 8h à 12h et de 17h à 20h, au 62, bd Gorbella - 06100 NICE
- Tramway T1, arrêt le ray. Cette exposition retrace le parcours des
rapatriés de toutes confessions avec panneaux et vidéo projection et apporte
une information sur l'engagement des supplétifs et leur motivation pour
l'Algérie française. A voir absolument !

Renseignements : Farid GUEMARI, tel. 06.85.72.12.81

Fédération Régionale des Harkis de Provence (13)

e-mail : guemari13@hotmail.fr <mailto:guemari13@hotmail.fr>

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 15.
 
 
Compte-rendu de Jacqueline PEREZ...
Pour le procès de Nicole Guiraud, nous étions venus du Sud de la France, du Danemark ... de Paris, pour être auprès d'elle en cette circonstance.
Le plaidoyer de Maître Courbis, son avocat, nous a fait pleurer, bien sûr, quant à la plaidoirie des 2 avocats de la partie adverse , elle nous a fait froid dans le dos.
Bataille de compétence du tribunal,articles de loi, contre bon sens et valeur humaine , respect des victimes... qui l'emportera ?
Les articles de loi proposés par Maître Courbis pour la saisine le TGI ont été contestés par la partie adverse qui veut que le Tribunal se déclare incompétent
en la matière.
Le Président de la XVIIème Chambre Civile du TGI de Paris a fait un bon rappel des faits, la salle était pleine de"rapatriés", silencieuse, digne.
Ce sujet est ô combien sensible, alors serons-nous cette fois-ci entendus ou déboutés comme cela a été systématiquement le cas?
Les avocats des parties adverses en ont appelé à la responsabilité du Tribunal si la "boite de Pandore était ouverte"...
Et puis, les victimes du terrorisme semblent n'être qu'un "détail" de la guerre d'Algérie ", pour l'avocat de France3... Même si la phrase n'a pas été dite comme cela, car elle a un précédent sulfureux, mais en fait, il s'agissait bien de cela. Après tout, "Mme Guiraud n'était pas obligée de regarder cette émission" , ou encore "l'action terroriste de ces femmes a permis l'émancipation des femmes algériennes, comme toutes les guerres ont permis l'émancipation des femmes"!!!!!! Comparaison des terroristes algériennes aux résistantes françaises !!! On croyait cauchemarder !

Le droit de la presse, le droit de l'information justifie cette émission, et désolé, tant pis pour les victimes, pour les enfants morts ou mutilés à vie ,
France3 a écrit une page de l'Histoire qui sera l'Histoire de la Guerre d'Algérie, il fallait que cela se fasse, on ne peut pas penser sans cesse aux victimes !
Nous y sommes enfin : Droit de la presse contre Droit des victimes ....
Mme Castro, la productrice, s'est excusée auprès de Nicole pour l'avoir blessée sans l'intention de le faire. Nicole a accepté ses excuses.

Ironie du sort : Délibéré le 30 septembre 2009... jour de l'attentat du Milk Bar d'Alger le 30 septembre 1956
Rappel :
L'attentat du Milk-Bar à Alger- 30 septembre 1956
Nicole Guiraud

"...Comme de nombreuses personnes qui ont déjà fait part de leur indignation á vos services de programmation, je vous adresse aujourd'hui mon sentiment de dégoût devant ce film de propagande FLN qui fait un éloge indécent de tueuses d'innocents (particulièrement d'enfants ) osant se faire passer pour des "Résistantes" -comme si la Résistance pouvait consister dans le meurtre de civils innocents, désarmés, coupables simplement d'être nés "gaouris", c'est-à-dire "petits Blancs, Européens, chrétiens ou juifs.

Ceci déjà pour situer la connotation clairement "ethnique" des actes de ces "héroïnes".

Mais il y a plus grave. Il se trouve que je suis l'une des victimes de ces "dames", mutilée a 10 ans par la (les?) bombe du Milk-Bar, le 30 septembre 1956, veille de la rentrée des classes - ce qui explique le grand nombre d'enfants fêtant leur dernier jour de vacances dans les glaciers et cafés de la ville: Que ce choix de toucher en priorité des
enfants ne soit pas dû au hasard,mais ait fait partie de la "stratégie révolutionnaire" des terroristes, voilà qui est bien sûr moins glorieux pour nos "héros", qui préfèrent le « passer sous silence »...

Marc Desaphy

Le 30 septembre, éclataient à Alger deux bombes posées par le F.L.N. Marc Desaphy fut une des victimes...

J'étais en Algérie depuis le 11 mars 1956. Je servais en qualité de sergent à la 60e CTAP sous les ordres du capitaine Egé. Cette unité était stationnée à Hydra, sur les hauteurs d'Alger, au siège de la 10ème division parachutistes aux ordres du général Massu...

...Le dimanche matin 30 septembre, a lieu l'un de ces exercices de conduite en convoi qui nous mène à Blida - environ quarante kilomètres - et retour sur Hydra. A midi, le commandement fait savoir qu'il y aura des autorisations de sortie pour l'après-midi. Je décide d'aller à la piscine du Rua à Alger, en compagnie d'une jeune fille d'Hydra. Pour accéder à cette piscine en pleine mer, il faut emprunter un bateau navette. Après la baignade, vers 17h30, nous sortons arpenter la rue d'Isly. Nous entrons au Milk-Bar et nous nous installons debout au comptoir. En entrant, j'aperçois un camarade de ma compagnie, le sergent Paul M., attablé seul. Il rentre de la plage et déguste une glace.

-À 18h30, c'est l'explosion-

Je réagis immédiatement et réussis à me traîner, en rampant vers l'extérieur sur le trottoir... mon pied gauche dans la main droite ! Je le reconnais à la couleur de la chaussette... J'essaie de me confectionner un garrot, mais les morceaux de tissu de ma chemise en lambeaux n'y résistent pas. J'exerce une forte pression avec les deux mains pour tenter d'arrêter le sang qui gicle. Je vois alors arriver vers moi, un capitaine de la Légion étrangère, qui retire sa cravate verte pour m'en faire un garrot au-dessus du genou de la jambe gauche. Instantanément, le sang s'arrête de gicler. J'explique que je suis militaire, ce qui ne se voit plus : mes vêtements sont en lambeaux.

Immédiatement, des véhicules militaires convergent vers le lieu de l'explosion, des véhicules civils sont réquisitionnés. Je retrouverai plus tard le capitaine Vitasse. Il commandait la compagnie de QG de la 10ème DP. Il était de service ce jour-là au commandement de la Xe région militaire, place Bugeaud. Ce 30 septembre, en fin d'après-midi, il s'active à organiser l'évacuation des blessés vers les hôpitaux et cliniques de la ville. Pour l'heure, on m'installe sur le siège avant d'une Jeep, tenant toujours mon pied gauche à la main. Une femme est couchée sur le siège arrière du véhicule. Elle gémira tout au long du transport vers l'hôpital militaire Maillot d'Alger.

Le chauffeur se trompe d'itinéraire. Deux fois, je dois lui indiquer la route. Nous entrons dans la cour de l'hôpital. Enfin, nous allons être soignés. Mais non, je dois attendre : la femme qui est dans la Jeep est plus atteinte que moi, son état nécessite une prise en charge immédiate. Je m'entends encore dire : - Galanterie française : les femmes d'abord. les hommes ensuite ! Mais dépêchez-vous... - Nous étions dimanche soir, il n'y avait qu'un chirurgien de garde. Il fallait laisser le temps aux renforts d'arriver.

Dans ma douleur, je m'étais pris à croire au miracle. Je me dis: « J'ai été transporté rapidement à l'hôpital, mon pied gauche est là, près de moi. Le garrot a produit son effet, le chirurgien va pouvoir greffer artère, veine. nerfs, tendons. Le surlendemain, quand je refais surface, mon premier geste est de passer les mains sur ma jambe gauche : un grand vide après le genou et, sur le mollet de la jambe droite. un énorme pansement. Je suis quasiment sourd : la violence du souffle de la déflagration a fait éclater les deux tympans. Je ne récupérerai jamais totalement mon audition.

Je partage ma chambre avec deux camarades. qui ne se relèvent pas de blessures de guerre, et le sergent Paul M., qui était au Milk-Bar en même temps que moi. Lui aussi a dû être amputé d'une jambe. Tout comme la jeune fille qui était avec moi, transportée dans une clinique privée.

Quelques jours après la tragédie, nous recevons la visite de Mme Massu - Je viens vous apporter, de la part du général, des souhaits de réconfort et de prompt rétablissement. Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ? - Du champagne, madame, pour fêter ce moment : nous sommes encore en vie ! « Tu es gonflé ! » me dit mon camarade. J'étais encore sous le choc des blessures, morales et physiques, et de l'anesthésie. Un moment après, Mme Massu revient avec du champagne et cinq verres. Elle débouche la bouteille et en offre un verre aux quatre blessés. Nous trinquons à notre guérison, à notre remise sur pied. Un seul pied, pour Paul et pour moi.

Quelques jours plus tard, c'est le général Massu qui nous rend visite. Il venait voir ses soldats blessés, comme tout grand patron qui aime ses hommes. Prévenu au dernier moment. j'avais eu, cependant, le temps de penser à une question. Après ses souhaits de prompt rétablissement, je lui demande s'il nous remet une décoration, à mon camarade et à moi même. Devant sa stupéfaction, je reprends , « - Dès lors que vous ne nous décorez pas, c'est que nous allons nous en sortir ». Qui ne se souvient avoir vu, dans de telles circonstances, des remises de décorations et, hélas, le lendemain ou les jours suivants, l'annonce du décès du décoré ! Ne pas être décorés était pour nous la garantie que nos vies n'étaient plus en danger ! Après avoir exprimé mes regrets de ne pouvoir partir pour Suez, après toute la préparation effectuée, je précise : - «Si je peux encore servir après mon rétablissement dans un emploi en rapport avec mon handicap, sachez que je serai volontaire ! »-

L'attentats du Milk-Bar et de la Cafétéria, perpétrés le même jour par le FLN, firent trois morts et des dizaines de blessés,dont plusieurs durent être amputés.

Le sergent Marc Desaphy, 24 ans, en 1956, perdra une jambe dans l'attentat perpétré par les poseuses de bombes du FLN. En 1957, il est mis à la disposition de la Maison des Jeunes une ouvre sociale créée par Mme Massu à Bab-el-Oued.

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 14 ter
 
 
FR3 Hérault: suite de l'affaire "RECTIFICATION" promise par le Médiateur de France 3...
Je vous remercie d'avoir pris la peine de me répondre. Comme vous avez pu le constater, ma demande était amplement justifiée. On peut considérer l'annonce du présentateur comme de la désinformation, avec une volonté de nuire.
Or, comme je vous l'ai fait remarquer, on ne peut pas s'estimer quitte en marmonnant quelques mots sans AUCUNE référence au reportage en question. Vous conviendrez que pas un seul téléspectateur, en dehors de notre communauté - blessée et indignée - n'a pu faire le lien entre cette "rectification" qui n'en n'est pas une et le reportage sur un sujet bien précis. Nous estimons donc que le présentateur n'a absolument pas corrigé son erreur volontaire et qu'il a même persisté en introduisant l'expression "avant tout", sous-entendant ainsi que nous avions un autre but en venant nous recueillir au cimetière.
Je réitère donc ma demande d'une vraie rectification ou, mieux, d'un droit de réponse par l'un des organisateurs de cette cérémonie.
Cordialement,
J. Revel-Mouroz

Centre d'Etudes Pied-Noir
 
 
http://echodupays.kazeo.com/TRIBUNE/L-A-R-A-C-KIRI,a941687.html
Devant l'acharnement de L' ARAC et de la FNACA à vouloir imposer "leur vérité" il est urgent de créer dans toute la France, des collectifs "NON au 19 mars 1962". Voici quelques suggestions de banderoles...
"19 mars: Communistes-fellaghas même combat"

"19 mars: 150.000 Harkis massacrés"

"19 mars 1962 = 22 juin 1940"

"19 mars 1962: Capitulation française"

"19 mars: insulte à l'armée française"

"19 mars: 300 soldats du contingent massacrés"

"19 mars: Où sont nos disparus ?

19 mars 1962: Victoire du F.L.N.

19 mars 1962: Fête des fellaghas.

 
 
Mes bien chers amis, compagnons de lutte, fidèles compatriotes, frères et sœurs de cœur, je sais que vous vous êtes inquiétés pour moi, que vous avez formé des vœux pour ma guérison, que vous avez même prié pour que je surmonte la grave infection qui a suivi une intervention chirurgicale parfaitement réussie.

J’entre, enfin, en convalescence, et je pense, sincèrement, que c’est grâce à vous, à l’affection que vous m’avez témoignée, à vos prières qui ont été entendues là-haut, à la volonté sans faille que vous avez tous exprimée pour me tirer de ce mauvais pas.

Aujourd’hui, je suis encore faible physiquement, j’ai besoin de recouvrer mes forces, mais je suis lucide, déterminé et tenace dans ma tête, et je reprends le combat que trois femmes de cœur ont menés pour moi durant plus de deux mois.

Merci à Geneviève de Ternant, à Eliane Sallaberry et à Anne Cazal, ma sœur, de m’avoir si bien remplacé, merci à tous les collaborateurs de veritas qui ont continué la lutte sans faiblir, merci à vous, mes amis chers d’avoir honoré notre congrès du 27 juin de votre présence, merci de la perche que vous m’avez tendue et qui m’a permis de sortir de l’enlisement auquel j’aurais pu succomber sans votre soutien.

On n’abandonne pas ceux qu’on aime, c’est pour cela que je reviens de l’enfer, parce que je vous aime tous !

Joseph HATTAB-PACHA


 
 
A l'attention de M. Nicolas

Monsieur,

Les familles des victimes massacrées et des disparus à Oran, le 5 juillet 1962, n'avaient pas du tout apprécié votre air guilleret et votre visage hilare lorsque vous avez annoncé au cours du JT du 5 juillet dernier qu'elles avaient rendu hommage à l'OAS.
Madame Marie-Laure Augry, médiatrice, ayant été saisie de notre plainte, a jugé qu'un rectificatif était nécessaire.
Nous étions donc confiants dans l'honnêteté de la rédaction, car la faute était indéniable. Or, vous avez ajouté le procès d'intention (tellement prisé des staliniens) à la désinformation en disant hier soir que les familles se trouvaient au cimetière de Béziers "avant tout" pour honorer leurs morts. Mais avant quoi, au juste? Qu'avez-vous voulu sous-entendre?
Vous n'avez même pas eu le courage de mentionner avec précision de quel reportage il s'agissait ni de quoi il y était question, histoire de noyer le poisson.
Vous avez expédié la chose en 13 secondes...
Si vous aviez accusé les communistes du massacre de Katyn, il y a 50 ans, ils vous auraient fait un procès et vous auriez perdu. Mais aujourd'hui qu'en pensez-vous?
Vous avez également, le 5 juillet, fait état des "1500 à 2000 morts" de l'OAS. Pourquoi n'avez-vous pas mis dans la balance les milliers de morts du FLN? Y aurait-il deux poids deux mesures? Enfin, je vous rappelle que la fin officielle de la guerre d'Algérie n'est pas "en mars 1962" (bel exemple de précision historique) mais le 2 juillet 1962. Et les massacres d'Oran ont eu lieu le 5 juillet...
Nous n'allons donc pas en rester là et nous comptons sur votre sens des responsabilités au sein du service public pour comprendre l'indignation des familles dont une mère, une soeur, une fille ont été violées ou éventrées quand elles étaient enceintes, dont un ou plusieurs petits-enfants ont été égorgés, sans oublier les harkis qui ont subi les pires tortures.
Je vous prie d'agréer mes salutations distinguées.
J. Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied-Noir
 
 
Scandaleuse "rectification" de FR3 Béziers...
 
Madame,

Je vous remercie d'avoir répondu à mon courrier et d'y avoir donné une suite.

Malheureusement, après avoir vu le pseudo-rectificatif du 12 juillet, mon indignation est encore plus grande.

En effet, le présentateur, EN 13 SECONDES, ne mentionne à aucun moment les familles de victimes et de disparus, à aucun moment il ne mentionne les massacres d'Oran. Il se contente de faire une vague allusions à "un reportage". Le but étant que les téléspectateurs ne sachent absolument pas de quoi il s’agit.

Nous ne saurions accepter cette phrase malhonnête comme un rectificatif. D'autre part, il se permet de dire que notre commémoration concernait "AVANT TOUT un hommage aux morts du 5 juillet 62 », sous-entendant que notre cérémonie avait un autre but.

Décidément, ce monsieur semble avoir une idée bien vague de l’objectivité et de l’indépendance du service public, puisque dans le reportage incriminé du 5 juillet 2009, il ne parle que des « 1500 à 20000 victimes de l’OAS » sans aucun mot pour les milliers de victimes du FLN, massacrées, enlevées APRES les accords d’Evian du 19 mars dont il affirme qu’ils marquaient la fin de la guerre d’Algérie.

Je vous renouvelle donc ma demande d’un vrai droit de réponse avec documents officiels à l’appui, les familles de victimes et les organisateurs se réservant le droit de poursuivre toutes les personnes qui ont contribué à la diffusion de ce reportage mensonger ainsi que du pseu-rectificatif.

Espérant que vous comprendrez notre émotion, je vous prie d’agréer, madame, mes salutations distinguées.

Josseline REVEL-MOUROZ

 
 
Rappel: suite aux protestations de Josseline Revel-Mouroz de Nice et Lionel Vivès de Toulouse, (et sûrement d'autres...)Marie-Laure AUGRY Médiateur de FR3, a promis que ce soir, dimanche 12 juillet au cours du 19/20 de Béziers, une rectification aux propos scandaleux du journaliste sera diffusée: wait and see...
 

Madame Marie-Laure Augry,


Comme de nombreux compatriotes, je m'interroge sur les suites à donner, éventuellement judiciaires, quant à la présentation scandaleuse et mensongère du présentateur du JT Languedoc-Roussillon (Hérault) sur la journée de commémoration des massacres du 5 juillet à Oran. Ce présentateur a lancé le sujet en annonçant un hommage à l'OAS, ce qui n'a rien à voir, s'appuyant sur la présence d'une poignée de membres du PCF venus manifester avec des pancartes "OAS Assassins" devant le cimetière. Curieuse attitude de partisans d'une idéologie qui a fait plus de 100 millions de morts et d'un parti qui a aidé le FLN à massacrer les Français d'Algérie.
Madame, cette cérémonie, comme celles qui se sont déroulées dans toute la France (y compris à l'Arc de Triomphe à Paris), n'avait qu'un but le souvenir, le recueillement, l'hommage à nos morts et nos disparus, tous ceux qui ce 5 juillet 1962 se sont fait massacrer dans les rues, tous ceux qui ont disparu et dont nous ne connaissons pas le sort, tous ceux restés sans sépultures (des milliers).
C'est donc nos morts que votre présentateur a insultés. De pauvres gens pris au piège, ceux qui n'avaient pas encore trouvé une place dans un bateau ou un avion pour fuir leur terre natale, des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards.
Cette page sombre de l'histoire est souvent méconnue... sans doute aussi de votre présentateur.
D'ailleurs, fin juin 62, plus un seul membre de l'OAS ne se trouvait encore en Algérie.
Effectivement, au cimetière de Béziers, sur notre immense stèle se trouve une petite plaque à la mémoire du Lieutenant Degueldre et de 3 de ses compagnons. Et alors ? L'Amnistie décidée par l'Etat serait-elle sélective ?
Quoi qu'il en soit ils n'étaient pas l'objet de notre recueillement ce jour-là, n'en déplaise aux faussaires de l'Histoire présents devant le cimetière, y compris les membres de cette obscure association des Pieds-Noirs progressistes que nul ne connaît et trouvée miraculeusement par le PCF pour l'occasion !
Madame, nos morts ont droit au respect. Je peux vous assurer que ma grand-mère de 67 ans et mon cousin de 2 mois égorgés ce jour-là n'étaient pas membres de l'OAS, et c'est pour eux, seulement pour eux, que nous commémorons le 5 juillet.
Pourquoi donc ai-je songé à ce titre de Vian - "J'irai cracher sur vos tombes" -en entendant votre présentateur.
Recevez Madame mes sincères salutations.

Lionel VIVES

 
 
Légalistes et coup d'Etat

" Un héroïque soldat se transforme rarement en authentique révolutionnaire. Leurs raisons et leurs natures appartiennent à des essences contradictoires sinon opposées. " écrit Dominique Venner à propos d'Ernst Jünger dans son livre : " Ernst Jünger, un autre destin européen " (Editions du Rocher).
Pour l'avoir ignoré, nous avons remis notre destin entre les mains de quatre Généraux courageux et désintéressés qui n'ont su empêcher le malheur. On ne fait pas de révolution avec des légalistes !
De Gaulle, lui, a réussi ses coups d'Etat parce qu'il n'a jamais été un soldat, encore moins un soldat héroïque ! Donc, il n'eut aucun scrupule à réaliser le coup d'Etat d'Alger en 1944, dégommant sans état d'âme le Général Giraud et faisant assassiner Darlan ; puis le coup d'Etat de Paris, à la Libération, en mettant le Maréchal Pétain en accusation, donnant ainsi les mains libres au Parti communiste, comme il s'y était engagé envers Staline, seule personnalité politique qu'il ait jamais admiré : Il devait reconnaître en lui un frère en ignominie. Il ouvrait aussi le chemin aux abominations perpétrées par la lie des soi disant résistants, ce qui écoeura les vrais et scinda la France en deux pour des décennies : On n'en est pas encore remis ! Enfin le coup d'Etat de mai 1958 où il réussit à se faire appeler au pouvoir par des gens qui ne l'aimaient pas, qui connaissaient ses turpitudes et s'en méfiaient à juste raison…
Le diable rend fous ceux qu'il veut perdre !
Geneviève de Ternant
9 juillet 2009

 
 
Secrets d'Etat, des tas d'secrets !

Tiens donc ! Les moines de Tibehirine ont été victimes d'une " bavure " de l'armée algérienne. Il n'y avait apparemment que le Président de la République, Nicolas Sarkozy, pour l'ignorer. Les Algériens le savaient, les Pieds-noirs le savaient. En France, ce secret de polichinelle fut recouvert du manteau souillé du " secret d'Etat ". Au fil des révélations, on trouve bien des noms : Jacques Toubon, ministre de la Justice, Alain Marsaud, ancien chef du service central de lutte anti terroriste, Jean-Louis Debré, Charles Million, Alain Juppé, alors Premier ministre, le général Philippe Rondot, chargé de mission opérationnelle à la DST, le préfet Jacques Dewattre, ancien directeur de la DGSE, tous savaient et se sont tu sur ordre. En relation directe avec ces assassinats, celui de l'évêque d'Oran, Monseigneur Claverie, considéré par le pouvoir algérien comme un trublion : Il était venu saluer Hervé de Charrette à Alger et revenait à Oran " de façon inopinée : un déplacement effectué dans un pays en guerre (civile) où les voyages des personnalités étaient surveillés. La technicité des auteurs de l'attentat qui avaient employé une bombe télécommandée avait également surpris. " (Thierry Oberlé, le Figaro, Mardi 7/7/2009). Et voici que Nicolas Sarkozy décide de lever le secret défense sur tous les documents pour éclaircir les zones d'ombre de ces deux affaires dans lesquelles le gouvernement de l'époque s'est empêtré par peur des bombes du GIA en France et pour ne pas faire de peine au sultan d'Alger, Bouteflika : business d'abord !
Or, il ne semble pas que les observateurs et les journalistes aient constaté une coïncidence étrange : Il se trouve qu'en Algérie le pétrole ne suffit plus aux appétits des apparatchiks et le mécontentement du peuple se fait de moins en moins discret. Bouteflika qui a tiré les enseignements de la politique veule et repentante de la France, se tourne vers des investisseurs aux dents longues : Inde et Chine en particulier. Mauvaise perdante, la France aurait-elle soudain décidé de livrer en pâture un Bouteflika malade, déconsidéré dans son pays ? Et du même coup, de jeter une pluie de pierres dans le jardin de son prédécesseur qui aurait couvert de son silence ces turpitudes ? Qui sait ?
Au nom de la vérité, on ne peut qu'apprécier ce louable souci de transparence. Mais, si j'ose dire : et si on allait plus loin ? Si on levait le secret des archives non encore ouvertes ? Si on osait reconnaître que les barbouzes et le SAC de Pasqua ont été d'abominables tortionnaires des Français d'Algérie ? Que beaucoup de bombes, d'assassinats imputés à l'OAS ont été l'œuvre de ces polices parallèles, De Gaulle régnante ? Et remontant dans le temps, reconnaître l'implication " du plus grand des Français " dans les attentats et les assassinats des heures troublées de 1942 à 1944 à Alger, puis dans ceux de la " Libération "… La litanie des " secrets d'Etat " que nous dénonçons depuis tant d'années risque de retentir douloureusement aux oreilles des Français soudain déniaisés !
Rien de nouveau sous le soleil, Devinez de qui sont ces vers :
" Vérité, tu sais comme on broie
Tous les baillons entre ses dents ;
Un roi peut te fermer son Louvre ;
Ta flamme importune, on la couvre,
On la fait éteindre aux valets ;
Mais elle brûle qui la touche !
Mais on ne ferme pas ta bouche
Comme la porte d'un palais ! "
Ils sont de Victor Hugo, dans Les chants du Crépuscule, en juillet 1830…

Geneviève de Ternant
8 Juillet 2009

 
 

http://relations.france3.fr/contact/form1_medinfo.php?chaine=france3


Madame,
Dimanche 5 juillet avait lieu au cimetière de Béziers une cérémonie en mémoire des personnes massacrées le 5 juillet 1962 à Oran et, plus généralement, de tous les Français disparus et restés sans sépulture en Algérie.
Plusieurs personnes portaient des photos des proches ou parents enlevés ou massacrés. Moi-même je tenais la photo d'un ami d'enfance, enlevé à l'âge de 20 ans, dont le père est mort de chagrin.
Or le présentateur de France3 Languedoc Roussillon a annoncé "un hommage à l'OAS".
Il s'agit d'une désinformation flagrante, en accord avec les slogans haineux des représentants du parti communiste qui ont voulu troubler cette cérémonie du souvenir.
En conséquence, nous sommes en droit d'exiger une rectification immédiate et des excuses, faute de quoi nous nous verrions dans l'obligation de poursuivre France 3 et France Télévision.
J'espère que vous comprendrez notre émotion et notre indignation et vous prie d'agréer, madme, mes salutations distinguées.
J. Revel-Mouroz

 
 
 
Le 5 juillet 2009 à Paris.
http://www.clan-r.org/portail/Commemoration-du-5-juillet-1962-a
 
 

5 Juillet 2009 au cimetière de la Buffe à Cagnes sur Mer.


Ce 5 Juillet, des témoins de leur temps se sont réunis dans de nombreux cimetières de France afin de commémorer le souvenir tragique et poignant, d'une tristesse infinie atteignant les confins de l'écoeurement en même temps qu'il ranime une tumultueuse fureur.

Ce 5 Juillet 1962, la France gaulliste et ses crimes ont sombré dans le déshonneur. Le massacre ignoble, volontairement sadique, de centaines, voire de milliers de civils innocents, à ORAN, s'ils dénoncent la folie meurtrière du F L N , met aussi en accusation devant le Tribunal de la Conscience la passivité, la complicité tacite des soldats de bois du Général KATZ, aux ordres du GOUROU.

Non seulement ces crimes ne furent jamais expiés mais la France conçue pour des Généraux assassins un destin national.

Le peuple métropolitain dans son ensemble, à la Conscience et l'Humanisme sélectifs, hostile ou indifférent, n'a jamais accordé le moindre intérêt compassionnel à nos drames et nos souffrances.

Dans la mémoire collective nationale, que peut bien représenter un 5 Juillet 1962 ? RIEN...Quelle pensée de moindre sollicitude, de moindre reconnaissance envers ces français d'Outre-méditerranée, venus pourtant libérer une France asservie et prisonnière du joug nazi, 17 ans ans seulement au paravent...

L'Histoire ne pourra pas, ne devra pas ignorer cette tâche honteuse, dissimulée, escamotée par une République prétendue humaine, espérant l'oubli par l'usure du temps.

En ce jour, nos pensées vont aussi vers les familles des victimes afin de les réconforter, de les aider à surmonter leur indicible peine. Par votre présence vous manifestez cette solidarité de coeur jamais en défaut depuis 47 ans.

Par votre présence, vous honorez la confraternité d'un Peuple qui entend rester digne devant l'Histoire.

Etienne MUVIEN

 
 
Nous avons eu la grande tristesse aujourd’hui d’apprendre la disparition du professeur Poirier. C’était un grand ami des Pieds-Noirs et il ne manquait jamais une occasion de stigmatiser les méfaits de De Gaulle. Il a fait partie des tout premiers conférenciers des colloques que le CEPN organisait au Centre Universitaire Méditerranéen à partir de 1994 et il éprouvait un grand plaisir à nous montrer le bureau de Paul Valéry, dont il était, en quelque sorte, le successeur.

C’était un ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration et de l’Ecole Nationale de la France d’Outre-Mer. Il était membre de l’Académie des Sciences d’Outre Mer et était professeur émérite à l’Université de Nice. C’est grâce à son laboratoire d’anthropologie qu’il avait aidé le Centre d’Etudes Pied-Noir à rédiger un questionnaire destiné à la rédaction de nos mémoires. Il avait publié, entre autres, Histoire des Mœurs dans la prestigieuse collection de La Pleïade.

Nous lui devons une grande reconnaissance car il nous a fait profiter de son immense culture, toujours teintée d’humour et il va nous manquer beaucoup.

J. Revel-Mouroz

Centre d’Etudes Pied-Noir

 
 
CONGRES de VERITAS
Le 27 juin 2009 à Montpellier

En l'absence infiniment regrettée de leur Président, Joseph Hattab-Pacha, hospitalisé, les forces vives de VERITAS ont invité leurs adhérents et sympathisants à se réunir en Congrès au Centre Rabelais de Montpellier le 27 juin 2009.
Ce fut l'occasion d'une rencontre chaleureuse à laquelle ont répondu beaucoup d'amis venus parfois de bien loin. Il était important de serrer les rangs afin de répondre par une volonté affirmée sans faille aux multiples attaques dont notre communauté est plus que jamais la cible.
En tant que Vice-présidente de VERITAS, il m'incombait la responsabilité d'ouvrir le congrès en lieu et place de notre président, d'accueillir les participants ; de remercier les nombreux présidents d'associations venus démontrer l'importance de l'action de notre comité pour la défense de la vérité historique et expliquer leur adhésion à la Charte de la dernière chance voulue et promulguée par Joseph Hattab Pacha, dans l'égalité absolue de tous, et le respect des engagements de chacun.
Mes remerciements sont allés à Monsieur Denis Fadda qui a bien voulu présider notre congrès, et à Maître Jacques Martin représentant Monsieur Georges Frèche, ainsi qu'à tous nos remarquables intervenants et nos congressistes.
Notre rassemblement étant, comme vous le savez tous, strictement apolitique, c'est donc à titre personnel que les personnalités montpelliéraines nous ont fait l'honneur de leur présence attentive.
La fille d'Alain Algudo, Aline, nous fit la surprise de superbement interpréter la chanson combien évocatrice de Piaf, " Non, je ne regrette rien ", accompagnée au violon par René Ramirez.
Notre déléguée générale, Anne Cazal, en proie à une grande émotion, évoqua brièvement l'absence de son ami de toujours, son presque frère, Joseph Hattab-Pacha, puis elle présenta les fondateurs du CDFA que Monsieur Alain Algudo appela, ensuite, un à un afin qu'ils viennent se présenter (quoiqu'ils soient fort connus de nous tous, car engagés depuis longtemps dans notre combat).
Ainsi montèrent à la tribune, par ordre d'ancienneté : Etienne Muvien, Pierre Descaves, Serge Jourdes, Maurice Villard, Alain Algudo, Pierre Barisain, Fred Artz, Jean-François Collin et Jean-Pierre Rondeau. Gabriel Anglade, souffrant, n'avait pu être des nôtres.
Puis Anne Cazal évoqua la triste carrière faite de reniements de De Gaulle et l'entière responsabilité qu'il porte dans les assassinats qui l'ont jalonnée, jusqu'au massacre programmé des Français entre eux lors de l'Epuration.
Le docteur Cattin présenta le Prix VERITAS attribué au Professeur Valette, qui nous parla de son œuvre et reçu de mes mains l'élégant trophée qui le matérialise.
En l'absence ce Maître Pierre Courbis, empêché, ce fut Nicole Guiraud qui fit le point sur les deux procès en cours, celui des " porteuses de feu ", dont les plaidoiries se dérouleront le 8 juillet au Tribunal de Grande Instance de Paris, et celle des Harkis, toujours pendante devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme…
Jean-Marie Avelin, dernier fils d'Anne Cazal, après avoir rendu un vibrant hommage à Joseph Hattab-Pacha, dénonça l'idéologie délétère enseignée à l'école à nos enfants et les mensonges devenus vérité officielle.
A la tribune, ont été réunis autour de moi, outre Denis Fadda venu témoigner, dans son discours, des sentiments d'amitié qui le lient à notre président, les rédacteurs de LA LETTRE DE VERITAS, Anne Cazal, bien sûr, aussi, le docteur Pierre Cattin, Georges-Emile Paul et Alain Algudo, sans oublier, fidèle parmi les fidèle, Eliane Sallaberry qui ne pratique pas la langue de bois et proclame ses opinions haut et clair.
Dans la salle, Madame Grâce Georges-Guitter, venue de Nantes avec Madame Rey, toutes deux représentant l'ANFANOMA, nous dit, de sa belle voix profonde un de ses magnifiques poèmes, nouant les gorges.
Plusieurs présidents d'associations nationales nous ont fait l'honneur de leur présence, ainsi que plusieurs présidents régionaux du Cercle Algérianiste. Parce que je suis membre de Cercle de Nice, j'ai été sensible à la présence de ma présidente, Michèle Soler, tout comme Anne Cazal a été sensible à celle de Josiane Maggia, présidente du cercle de Montauban auquel elle est affiliée, toutes deux accompagnées de leur époux, et signataires de la Charte.
Puis la parole fut donnée à la salle. Les intervenants dirent leur attachement à notre mouvement et l'espoir de voir enfin, grâce à l'unité réalisée, notre Histoire reconnue.
Dans le hall, Monsieur Valette et Monsieur Descaves signèrent leurs ouvrages, tandis que les participants se pressaient autour des tables où étaient présentés les rafraîchissements et les plateaux chargés d'excellentes nourritures.
L'organisation parfaite était assurée par Fernand Sanchez et Jean-Marie Avelin secondé par sa ravissante fille, Marie.
Il n'est pas possible de citer toutes les personnes qui se sont investies pour la réussite de ce congrès qui s'achevait ainsi dans la joie des amis retrouvés.
Pour nous tous, c'était la conviction d'avoir réalisé du mieux possible le congrès tel que notre président l'aurait voulu et l'assurance, dès qu'il sera rétabli, de lui rendre notre cher VERITAS en bon état de marche.
Une seule ombre au tableau, l'accident, à quelques kilomètres de Montpellier d'un camion qui s'est malencontreusement couché en travers de la route déversant sa cargaison de shampooing et occasionnant un bouchon qui s'est étendu sur 20 kilomètres pendant plus de trois heures…
Certains de nos amis, tel M. Holeindre qui venait nous présenter son livre " L'homme qui faisait se battre les Français entre eux ", ont préféré faire demi-tour dès que cela leur a été possible, et d'autres, de ce fait, ne sont arrivés qu'au moment du cocktail.
Que les victimes de ce désagrément se rassurent, le congrès a été totalement enregistré par Alain Avelin notre webmaster et celui-ci étudie la possibilité de pouvoir en fournir un CD à ceux qui en feraient la demande.

Geneviève de Ternant
Vice-présidente de VERITAS

 
 
"L'impartialité " de Radio-France-Bleu-Hérault...

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=1a432e859f00b59f9553f555b5c06fa0


A l'occasion de la cérémonie à la mémoire des disparus et des victimes des massacres d'ORAN, le 5 juillet 1962, j'ai été interrogée au cimetière de Béziers, le 5 juillet 2009, par une jeune journaliste qui m'a posé de nombreuses questions, auxquelles j'ai répondu bien volontiers.
En écoutant le reportage sur votre antenne, je m'aperçois que les 3/4 de mes réponses ont été supprimés (ce qui est parfaitement votre droit), mais ce que je trouve particulièrement choquant c'est que les gens qui manifestaient contre l'hommage que nous rendions à nos morts ont eu droit à deux fois plus de réactions que nous alors qu’ils étaient trois fois moins nombreux.
Il s'agissait comme vous l'avez dit de militants du parti communiste (dont vous connaissez la représentativité aujourd'hui) qui, alors que nous étions en guerre, soutenaient l'ennemi F.L.N.. Les assassins de femmes, de vieillards et d'enfants ont aujourd'hui un monument à Alger où vont se recueillir les présidents et autres représentants de la république française. Cela ne semble pas choquer les "humanistes" que vous avez interrogés.
Je pense que vous comprendrez ma réaction à un moment où l'émotion est à son comble car cette époque représente pour nous à la fois un moment de massacres épouvantables et l'abandon de notre terre natale et de nos cimetières.
Je vous prie d'agréer mes salutations distinguées.


J. Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied-Noir

 
 
Le Cercle Algérianiste de Nice, le CEPN, le Collectif "13 mai 2008-5 juillet 2012" et "le Collectif Non au 19 mars 1962" avait affrété un bus de 38 places pour soutenir la Stèle des Rapatriés de BEZIERS au Cimetière Neuf, route de Corneilhan.
 
 
CEREMONIE DE LA COMMEMORATION DU 5 JUILLET 1962 A ORAN
Cimetière neuf de Béziers le 5 juillet 2009
Chers Compatriotes et Amis,
A tous ceux présents aujourd'hui, et particulièrement à ceux qui, bravant les difficultés de déplacement en cette période de grands départs, je voudrais vous adresser au nom de notre collectif organisateur un message de reconnaissance et de remerciement qui va aussi à ceux de nos amis qui nous ont relayé pour cette journée du souvenir de la tragédie d'Oran à laquelle nous associons toutes nos victimes civiles et militaires enlevées, disparues à jamais dans l'indifférence générale. Que ceux qui, cloués par la maladie, nous ont fait part de leur soutien sachent que nous pensons aussi à eux.
Monsieur le Député vous avez tenu, comme le 26 mars, à être parmi nous. Pour ceux qui ne vous connaissent pas, peu habitués à un tel courage politique, ils ont de quoi être étonné mais nous, nous savons ici à BEZIERS que vous êtes un exemple de tolérance et homme de consensus reconnu de tous les bords de la société. Vous savez ce que le mot compréhension veut dire. Soyez en remercié au nom de tous les nôtres.

Alors aujourd'hui nous sommes encore là en nombre, espérant faire enfin prendre conscience à notre pays qu'une journée comme le 5 Juillet 1962 à ORAN entre dans le cadre de l'horreur totale qui mérite respect et retenue, comme nous le faisons, nous, pour Oradour sur Glane.
Alors pourquoi vouloir déformer le but d'une commémoration où devraient justement compatir toutes les femmes et hommes de cœur ?
Pourquoi nos adversaires prétendent-ils détenir le monopole de la douleur ? Ce n'est pas une ombre qui plane ici aujourd'hui, mais des milliers d'yeux de crucifiés qui les regardent d'outre-tombe.
Alors que les enlèvements et les assassinats sévissaient plus que jamais, après les accords " dit d'Evian ", vous devriez savoir, vous, nos compatriotes métropolitains, vous avez décidé de notre sort lors du référendum du 8 avril 1962…….d'où nous étions exclus… par un vote qui violait ainsi la constitution de 1958 et les droits de l'homme.
Les conséquences ont été terribles à la suite d'ordres de non intervention venant de la plus haute autorité de l'Etat ; l'horreur atteignait son comble à ORAN LE 5 JUILLET 1962 et dans toute l'Algérie, et pendant que nos compatriotes harkis subissaient le martyre, une répression mortelle s'abattait parallèlement sur des hommes pour qui les mots honneur et Patrie avaient un sens. Nous, les survivants de ce qui aurait pu être un holocauste, attaqués, vilipendés, insultés, notre mémoire piétinée nous tendions néanmoins une main fraternelle qu'on refusait de saisir jusqu'apparaisse une petite lueur d'espoir avec vous M. Le Député. Allez-vous être enfin celui par qui une réconciliation nationale est possible ? C'est dans ce lieu de paix éternelle que nous l'espérons. Alors, nous sommes réunis entre compatriotes et Amis pour nous souvenir avec beaucoup d'émotion de ceux qui ont péri par familles entières lors de ce sinistre 5 juillet 1962, tragédie sur laquelle nous ne nous étendrons pas plus, VOULANT, COMME TOUJOURS, ETRE PROCHES DES FAMILLES DES VICTIMES POUR QUI LA DOULEUR EST UN QUOTIDIEN.
Mais sachez chers compatriotes éprouvés que vos chers disparus ne sont pas morts, car ne meurent dans le cœur des hommes, que ceux que l'on oublie.
Alors, aujourd'hui, ils sont tous sont présents parmi nous, comme nous sommes tous présents auprès de leurs familles, avec toute notre compassion. Puissent ces quelques paroles apaiser un peu leur incommensurable chagrin.
Nous allons rejoindre notre stèle pour les dépôts de gerbes et une prière œcuménique, puis nous nous recueillerons DURANT LE TEMPS DE L'INTERPRETATION DE LA SONNERIE AUX MORTS.
Ce sera notre message de paix !!!
Enfin, nous nous adressons aux familles dans la peine pour qu'elles sachent aussi que de multiples messages de sympathie et de soutien à cette commémoration nous sont parvenus, je citerai…. pour l'exemple…. un message venant du DANEMARK du Professeur Gérard LEHMAN qui nous écrit :
" J'ai fait parvenir sur la stèle exactement 14 roses rouges, une pour chaque membre disparu de la famille de Myrtille, mais plus largement, symboliquement, pour tous les éprouvés de ce 5 Juillet 1962. Et je voudrais simplement vous demander une petite chose : comme vous parlerez sans doute ce jour là, que vous adressiez de ma part, moi qui suis loin, distant certes, mais présent dans le souvenir, un fraternel salut à ceux des nôtres qui seront là ce jour et à Myrtille tout particulièrement. "
Nous avons aussi reçu un drapeau représentant les armes de trois des grandes provinces Françaises, ORAN, ALGER, CONSTANTINE, gage de soutien de J.P GAVINO, empêché aujourd'hui, et comment ne pas dire notre émotion devant tous ces témoignages de soutien et de sympathie, venus de toute la France, et qui ornent notre monument.
Mais avant, nous voudrions rendre hommage à un officier Français, trop souvent oublié qui, bravant les ordres donnés ce terrible 5 juillet 1962, sortant de la caserne où il était cantonné a, avec sa compagnie de chasseurs, fait face à l'ALN aux abords de la Préfecture D'ORAN, arrachant à une mort certaine plusieurs centaines de nos compatriotes prêts à être embarqués vers les abattoirs.
Capitaine Rabah KHELIFF, vous êtes parti, mais dans nos cœurs reconnaissants vous ne nous avez jamais quittés, vous avez retrouvé tous nos martyrs et les grands soldats de votre trempe, vous êtes parti vers cet espace qui est réservé dans le ciel aux héros d'exception.
Honneur à vous, mon Capitaine, nous sommes fiers de vous, et de tous nos combattants, sans distinction, qui on donné leurs vie pour une mission qui était de garder l'Algérie à la France.
Que Dieu vous garde tous !

Allocution prononcée par A.ALGUDO membre du collectif des Associations du Grand Béziers.

 

 
 
 
 
 

Un petit résumé en images de la journée commémorative du 5 juillet. Le discours de M. MORA relata sobrement l’horreur des massacres effectués et ne manqua de vilipender le comportement de « Général criminel KATZ ». Lors du dépôt des gerbes, on remarquait celle du Président du Conseil Général et celle du Ministre de l’Industrie-Maire de Nice (non-présents), gerbes déposées par leurs représentants.La cérémonie se termina par la sonnerie « Aux Morts » suivi de la Marseillaise.Quelques spectateurs s’élevèrent véhémentement sur le fait de l’absence du Chant des Africains et firent remarquer que derrière KATZ, il y avait De GAULLE. Le Chant des Africains fut entonné par la foule en signe de protestation.

Vincent Manghini

 
19/20 FRANCE 3 NICE du 04 juillet 2009: De Gaulle accusé...
 
 
A l'attention de M. Pierre Nicolas

Monsieur

Au cours du journal de dimanche soir, vous avez cru devoir annoncer votre sujet en disant qu'avait eu lieu au cimetière de Béziers "un hommage à l'OAS".
Deux hypothèses : ou bien vous n'aviez pas préparé vore sujet et vous n'aviez pas visionné le reportage et vous avez dit n'importe quoi pour frapper les esprits. Car le reportage était clair : aucune des personnes présentes ne portait de photo d'un membre de l'OAS, mais des photos de proches ou de parents massacrés ou disparus, notamment le 5 JUILLET 1962 A ORAN.
Ou alors, vous aviez bien eu connaissance du sujet et votre annonce n'était que de la désinformation visant à clouer au pilori toute une communauté dont les souffrances semblent moins émouvoir vos confrères que la disparition de Michael Jackson.
Au nom de l'éthique dont vous et vos confrères vous réclamez sans cesse, je vous demande d'avoir l'honnêteté de rectifier cette annonce mensongère afin de respecter un traitement équitable de tous les citoyens de notre république démocratique.
Je ne doute pas que vous trouverez ma demande fondée et vous remercie à l'avance.
J. Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied-Noir
 
 
Le clan-r ravivera la flamme sous l'Arc de triomphe, le 5 juillet 2009 à 18H30- Rendez vous 17H45, haut des Champs Elysées.
Veuillez diffuser SVP. Merci

http://www.clan-r.org/portail/

 
 
5 juillet 2009 : tous à l'Arc de triomphe pour raviver la Flamme

Mes Chers Compatriotes, Français d'Algérie et de Métropole ou d'ailleurs, mes Amis,

C'est avec une très grande émotion que je vous informe je viens de recevoir par courrier de Monsieur le Général d'Armée Bruno CUCHE, Président du Comité de La Flamme, ancien Chef d'état major de l'Armée de Terre et prochain Gouverneur des Invalides, l'autorisation pour l'association ALLO (Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran), dont j'ai la Charge d'être le président d'Honneur, de raviver la Flamme au Tombeau du Soldat Inconnu, sous l'Arc de Triomphe, à l'occasion du triste anniversaire du 5 juillet 1962.

Rappel : Il y a quarante sept ans, le 5 juillet 1962, plusieurs centaines d'Oranais, 3000 d'après les autorités militaires françaises de l'époque, étaient massacrés dans les rues d'Oran ou disparaissaient à tout jamais. Le journaliste Serge Lentz de Paris-Match, témoin du Crime, écrivait dans le n°692, du 14 juillet 1962 : « 15h15 -Je vois une longue colonne d'Européens qui remontent la rue, plus de quatre cent. Les visages sont durs, fermés, certains tuméfiés. La colonne est silencieuse. C'est un spectacle poignant.

»(Tiré du site : http://oran1962.free.fr).

Les deux photos jointes sont pour moi parmi celles qui sont les plus terribles. Comment ne pas imaginer ces Français marchant au massacre !

Je comprends que beaucoup d'entre vous, présents en 2006 et 2007, puissent se sentirent las après les deux interdictions qui nous furent faites à la demande d'organisations et médias essentiellement anti-français, anti Armée française et même étrangers. Néanmoins, le Tribunal administratif vient de rendre justice à nos Disparus et à leurs familles et de condamner les deux arrêts anti démocratiques de l'ancien Préfet. C'est pourquoi je pense que nous ne serons pas victimes une nouvelle fois de ces décisions arbitraires de dernière minute qui veillaient à nous empêcher de saisir le Tribunal, comme de ces barrages de CRS casqués et bottés comme si nous étions des casseurs ou des suppôts du terrorisme.

Je comprends aussi que mon appel intervient seulement à deux jours de la cérémonie, en pleine période de congés et que le 5 est un dimanche. Je sais aussi que beaucoup d'amis ont organisé des cérémonies en Province.

Néanmoins, je demande à tous de faire le maximum et, même en cas d'empêchement, de mobiliser vos amis, vos relations, l'ensemble de nos Compatriotes, Français d'Algérie, de Métropole et d'ailleurs, associations d'anciens combattants et patriotiques, pour que nous soyons les plus nombreux possible, pour témoigner de cette justice enfin rendue en faveur de nos Compatriotes disparus n'a pas été inutile et que nous ne les oublions pas. Paris et ce Monument de Mémoire sont symboliques, une présence forte sera gage d'avenir. Je vous donne donc rendez-vous :

Dimanche 5 juillet 2009, dès 17h45, à l'entrée du souterrain, côté Champs Elysées (en remontant à droite), qui conduit aux pieds de l'Arc de Triomphe

(cérémonie 18h30).

En Région parisienne ou proches, mais aussi de toute la France, vous viendrez témoigner que vous n'oubliez pas. Nous avons besoin de vous. Au vu des cérémonies interdites de 2006 et de 2007 et de ces condamnations, nous serons observés. Seule une réunion nombreuse et digne démentira le "risque de troubles" que l'on voulait nous imputer. Les discours ne sont pas autorisés sur place, ni les pancartes et banderoles (seuls les drapeaux des associations d'Anciens combattants sont les bienvenus). Mais ce recueillement dans ce Haut lieu de notre Histoire est bien plus important que tous les discours et pancartes.

Mobilisez-vous, pendant ces deux jours ! Merci de diffuser le plus possible à toute la France (e-mail, fax, téléphone, réunions).

Amicalement

Jean-Pierre RONDEAU

Président d'honneur de ALLO

Bur.: 01 44 51 62 20

Fax : 01 42 66 31 32

<mailto:jprondeau@wanadoo.fr> jprondeau@wanadoo.fr

 
 
Je vous remercie de noter mon extrême déception quant à la posture de l'U M P dans la joute électorale d'Hénin Beaumont.

En tant qu'électeur U M P et donnateur ( bon de la victoire N° 27699 ) durant la campagne de Nicolas SARKOZY, je dois dire que j'ai fait ce choix parce que Nicolas SARKOZY avait "emprunté" quelques thèmes au F N, notamment la revalorisation du travail, le rétablissement de la sécurité des personnes et des biens,le rétablissement de l'autorité de façon générale, l'atténuation de l'I S F, thèmes chers aux français, ceux qui ne se limitent pas aux 35 heures, qui travaillent, qui créent des emplois, qui investissent, bref, qui font "tourner la machine" de l'économie.

Qu'en est -il de tous ces engagements ? Pas grand chose de bien concret; pire encore, voilà que l'U M P apporte son soutien à un candidat maire socialiste pour faire barrage au F N mieux placé.

C'est une honte pour les électeurs de droite en général et une trahison pour tous les électeurs du F N en particulier qui, par défaut de structure dans ce parti ont voté utile et intelligent aux dernières consultations nationales.

Je suis pour ma part écœuré et je crois savoir que je ne suis pas le seul.

Rendez-vous est pris pour 2012 Messieurs de l'U M P.


Michel LA PERNA

06270 Villeneuve Loubet
 
 

Voici les horaires de passage du Bus (38 places + WC)

Départ NICE SNCF: 5 heures 30
NICE FERBER: 05. h. 40
ST. LAURENT DU VAR: Sortie Rond-Point Autoroute: 05.45.
ANTIBES (Hygiena) 06 heures
CANNES (Central Bureau) Office du Tourisme: 06 h. 15
MANDELIEU Sortie 42: 06 h. 30
FREJUS (Sortie Gondoles): 06 h. 50
LE MUY: 07 heures
LE LUC: 07 h 30
AIX-EN-PROVENCE: 08h. 15

BEZIERS: 11 heures


RETOUR: 13 heures 30

Les Raphaëllois pourront assister à 18 heures à la cérémonie du Cercle Algérianiste..

Parlez-en autour de vous pour que nous soyons NOMBREUX

Apportez des photos de DISPARUS SVP.
Merci

 
 
A BEZIERS, Les organisations de gauche, appuyées par le Président de "la ligue des droits de l'homme" Mohamed BOUDJADDI, rameutent en ce moment pour organiser une manifestation en vue d'insulter notre député qui a décidé d'être parmi nous, comme pour le 26 Mars, devant la stèle pour la commémoration de ce dimanche 5 juillet en mémoire du terrible massacre d'ORAN.
Diffuser un maximum cette information pour que nous leur répondions par notre calme et par le nombre. En espérant encore décider des hésitants.
Alain ALGUDO

 
 
Soutenons le Collectif Bittérois d' Alain ALGUDO...
Soyons tous au cimetière municipal de Béziers ce dimanche 5 juillet pour soutenir le député Elie ABOUD qui a pris la décision républicaine courageuse de venir se recueillir sur notre stèle de Béziers en mémoire de tous nos martyrs de la guerre d’Algérie et particulièrement ceux du 5 juillet 1962, et ce malgré la contre-manifestation organisée par le Parti Communiste et la Ligue des Droits de l’Homme locale.

 
 

Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes


Narbonne,
le 29 juin 2009
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La Fédération nationale des Cercles algérianistes se réjouit du résultat des élections municipales de Perpignan, de même de la forte mobilisation de l’électorat pied noir. Les Français d’Algérie présents en nombre à Perpignan ont tenu à exprimer par ce vote leur profond attachement au Mur des Disparus, lieu désormais incontournable et symbolique des souffrances de toute une communauté.


Ils ont également montré sans ambiguïté, leur refus du sectarisme et de ceux qui nient les drames de toute une population arrachée à sa terre natale et meurtrie.


Le Cercle algérianiste entend poursuivre à Perpignan, comme ailleurs, son action de défense de la mémoire et de reconnaissance du drame des Disparus et appelle tous nos compatriotes à rester mobilisés, en ce sens.


Thierry Rolando
Président national
Association culturelle des Français d’Afrique du Nord


 
 
Adresse TGI pour le procès "LES PORTEUSES DE FEU"

RECTIFICATIF CONCERNANT LE PROCES
C/ FR3 "LES PORTEUSES DE FEU"
SOUS L'ÉGIDE DU COMITE VERITAS
*******************************


Les plaidoiries du procès contre FR3, BFC, et Mme Fekiri se dérouleront
Le 08 JUILLET 2009 à 14H00 au :

GRAND PALAIS DE JUSTICE
4 Boulevard du Palais
75001 PARIS
17ème Chambre Civile
Chambre de la presse


Partie civile : Mme Nicole GUIRAUD

Avocat plaidant : Me Pierre COURBIS

Que tous nos amis parisiens soient présents pour les soutenir !

Merci de transmettre la nouvelle adresse a tous vos correspondants

 
 
Bonjour à tous, voici les nouvelles du procès de notre déléguée Bretonne
Claudine DUPONT-TINGAUD...
(Pour en prendre connaissance,cliquez sur le lien ci-dessous)

http://comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=318

Votre bien dévoué.

Alain AVELIN
Pour le Comité VERITAS
 
 
Jean-François Paya Historien
A la Rédaction de la revue "Actualité de l" Histoire"

J ai pris connaissance de votre dernier N° Spécial 230 qui traite de 10 Siècles de massacres allant de la révolte des Cabochiens en 1143 au massacre Rwandais de 1994 en survolant Setif 1945 et la guerre d"Algérie Cependant vous avez oublié le Massacre D'Oran du 5 Juillet 62 qui outre qu"il fût ponctuellement le jour le plus sanglant de la guerre d"Algérie alors qu'elle était théoriquement terminée le 2 Juillet 62 ( loi du 10 Juin 99 ) fut aussi un cas Unique dans l"Histoire où on vit une armée nationale nombreuse et invaincue ( 18000 Hommes) laisser massacrer ses ressortissants sans pratiquement intervenir ! Bien que nous ayons depuis plus de 45 ans l' habitude de voir ce dossier régulièrement occulté, il aurait été judicieux à l'occasion de cet important et sensationnel dossier qu'il en soit fait mention.

Bien cordialement JF Paya A/C Algérie classe 54/2


Ci joint en P.J. 2 dossiers sur le sujet ( LDH droit de réponse) Enquête de terrain Vol III "Agonie d'Oran"

 
 
Pour ceux qui ne pourront se déplacer à Béziers, envoyer des fleurs SVP afin de montrer notre solidarité au Collectif de Béziers; merci!.
Natrella Fleuristes : 26 Avenue Saint-Saëns 34500 Béziers Tel: 04 67 76 37 12
Fax: 04 67 62 11 12

 
 
RECTIFICATIF CONCERNANT LE PROCES C/ FR3 "LES PORTEUSES DE FEU" SOUS L’ÉGIDE DU COMITE VERITAS

Les plaidoiries du procès contre FR3, BFC, et Mme Fekiri se dérouleront au :

GRAND PALAIS DE JUSTICE
4 Boulevard du Palais
75001 PARIS
17ème Chambre Civile
Chambre de la presse

Partie civile : Mme Nicole GUIRAUD

Avocat plaidant : Me Pierre COURBIS

Que tous nos amis parisiens soient présents pour les soutenir.
Merci

Votre bien dévoué.

Alain AVELIN
Pour le Comité VERITAS


http://www.comite-veritas.com
 
 
SOUTIEN A LA STELE DE BEZIERS...
 
http://www.clan-r.org/portail/Le-5-juillet-a-Perpignan-et-a
http://echodupays.kazeo.com/SOUTIEN-A-LA-STELE-DE-BEZIERS,n47736.html
 
 
Réponse à Manuel CUDEL pour son écrit "Dans l'onbre de DEGUELDRE" paru dans le Midi-Libre du 21 juin 2009.
 
Sous le titre « L’ombre de Degueldre », l’article de M. Manuel Cudel paru dans le « Midi-libre » du 21 juin 2009, comporte une confusion pouvant induire le lecteur en erreur :

En effet, la cérémonie du souvenir prévue le 5 juillet prochain à Béziers n’a pas pour objet d’exalter la carrière de Roger Degueldre, ni même de rappeler les hauts faits d’armes de ce brillant officier, ancien résistant de la deuxième guerre mondiale, entré en dissidence par respect de la parole donnée, mais de rendre un hommage aux victimes civiles innocentes d’un crime contre l’humanité, perpétré à Oran les 5 et 6 juillet 1962, en toute impunité, avec la complicité passive du Chef de l’Etat d’alors lequel avait fait consigné dans leurs casernements toutes les unités françaises présentes sur les lieux, laissant se perpétrer un véritable génocide sur des milliers de ressortissants français…

Depuis quand des Français n’auraient-ils plus le droit de déposer, à la date de leur massacre, une gerbe devant un mausolée consacré à leurs disparus, ne serait-ce que pour leur dire qu’ils ne sont pas oubliés de leurs proches, lesquels les pleureront et commémoreront leur fin tragique tant qu’ils seront en vie ?

Empêchons-nous, quant à nous, les descendants de membres de cette police parallèle, illégale, qu’on a surnommés « les barbouzes » de célébrer la mort de leur pères, au motif que ceux-ci se sont livrés, sur une population civile française, qui ne voulait que rester française, à d’abominables exactions ?

Anne CAZAL

 
 

L'ASSOCIATION SOUTIEN ARMEE FRANCAISE ( ASAF ) ainsi que ses délégations du Couloir Rhodanien entendent participer aux manifestations de SOUTIEN en faveur des victimes françaises du CARNAGE du 5 JUILLET 1962 à ORAN, avec la précision que cet action fut une des conséquences directes du MENSONGE du 19 Mars 1962 véritable tâche de HONTE sur le drapeau de la FRANCE . Il y a lieu également de rassembler tous les COMITES ANTI 19 MARS pour que la devise de l'ASAF : MEMOIRE & VERITE soit inscrite dans les compte-rendus de cette action .


Une gerbe au nom de l'ASAF sera donc déposée à la Mémoire du 5 JUILLET d'ORAN et de toutes les victimes du 19 MARS 62 . Amitiés, Philippe Place , Asaf 07 et couloir rhodanien .

 
 
Bonjour à toutes et tous les internautes,


L'heure est grave mes amis (es) ! Jamais, une étape aussi perfide n'avait été franchie par un ministre de la République Française ! En l'espèce, Jean-Marie BOCKEL, Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, vient de dépasser les limites de l'acceptable et de l'incroyable. Pour mémoire, le 13 mai 2009, en voyage officiel en Algérie, le Sieur BOCKEL a cru pouvoir accorder une interview antipatriotique, révisionniste et négationniste, au nom de la France, à un torchon flniste "El-Khabar" reprise, bien évidemment, sur tous leurs supports de propagande mais, plus étrangement, sur le site officiel de l'Ambassade de France en Algérie. Ses propos relevant de la "haute-trahison" morale, à l'égard du Peuple Français, ont été confirmés, de surcroît, par le maire de Mulhouse, le 11 juin dernier, au cours d'une parodie de conférence de presse sans journalistes professionnels et sans les principaux organes d'information Harkis et Pieds-Noirs (sites internet, blogs, revues, ...) ayant décidé, à très juste titre, à l'instar de votre site préféré "coalition-harkis.com", de boycotter cette "cons-férence" sans presse () !!!

Très inspiré, par son imagination débordante voire mythomaniaque, JM BOCKEL a réécrit, l'Histoire de France, en inventant un chimérique Etat algérien souverain et constitué, avant le 05 juillet 1962 et une Nation tout entière opposée à la France (?). Même les historiens pro-FLN, à l'image de Benjamin STORA & Consorts, n'avaient pas osé affirmer de telles inepties ! Pire encore, le SEDAC a injurié et diffamé, les Harkis qui sont, sauf erreur, de valeureux Anciens Combattants de la France et, de manière très nauséeuse, a qualifié les terroristes de l'ALN de "très valeureux combattants" alors que se tiendra, le 08 juillet prochain devant le TGI de Paris, le procès contre l'apologie de crimes intenté, par notre amie Nicole GUIRAUD (victime de l'attentat barbare et veule du Milk-Bar, en 1956, à Alger, de ces "très valeureux combattants", selon le gars BOCKEL, quand elle était une très petite fille, lui ayant occasionné la perte de son bras gauche), à l'encontre de France 3, BFC PRODUCTIONS et Faouzia FEKIRI pour la réalisation et la diffusion du documentaire délictuel et écoeurant "Les porteuses de feu" glorifiant les assassins veules et monstrueux du FLN.

Face au mutisme très singulier, de la part de toute la classe politique, de la presse et des médias, des intellectuels et sempiternels droits de l'hommiste, ... Un collectif à géométrie variable et dénommé "Les Français Rapatriés d'Algérie, Gardiens de leur Mémoire" vient de se constituer, via un communiqué commun, pour exiger, auprès de Nicolas SARKOZY, Président de la République et, François FILLON, la démission de Jean-Marie BOCKEL (ou, à défaut, son éviction du prochain gouvernement) et, dans la foulée, la dissolution immédiate de la "coquille vide et inutile" qu'est le Haut Conseil aux Rapatriés (HCR). Tout camouflet infligé, par le maintien de M. BOCKEL, serait interprété ès qualité d'avalisation officielle des persécutions étatiques envers les Français Rapatriés d'Algérie (Harkis, Pieds-Noirs et leurs Familles respectives) depuis 1962.

Par conséquent, Coalition-Harkis.Com appelle, tous ses amis et sympathisants à relayer ce communiqué d'intérêt général (disponible sur notre site) et à rejoindre, le temps de cette opération, le collectif susnommé que vous soyez une association, un collectif, un site ou un blog, un éditeur de revues, un citoyen de bonne volonté, ... Et, Rapatriés ou pas car c'est une affaire concernant la Nation dans son intégralité. D'ailleurs, une similitude criante et indéniable, entre l'actuelle polémique sur la "burka" et le dossier Rapatriés (frappé de falsifications récurrentes de l'Histoire d'Etat et autres), c'est le communautarisme galopant contrôlé, par les pays d'origine des ressortissants binationaux, exerçant un puissant lobbying grâce à leur droit de vote en France, obligeant nos dirigeants à se mettre au pas à nos dépens, C.Q.F.D !!!

Enfin, merci de bien vouloir me préciser, lorsque vous m'adressez des messages de soutien, si je peux les publier (ou pas) et sous votre nom ou en anonyme (pseudo ou initiales).

Dans l'espoir que cette action salutaire et unitaire devienne l'une des premières à fédérer, au maximum, les Rapatriés d'Algérie mais, aussi, nos compatriotes dans leur majorité, afin que les mots "honneur", "patriotisme", "république une et indivisible", "reconnaissance de la Nation" ... Ne soient pas vides de sens et d'actes tangibles !!!

Affaire à suivre...

A.F. Très Cordialement,

Khader MOULFI

Contact : khadermoulfi@coalition-harkis.com


Derniers articles à consulter sur notre site
La tribune de Coalition-Harkis.Com : des Rapatriés d'Algérie exigent la démission de BOCKEL !!!
Les news de Coalition-Harkis.Com sur les Rapatriés d'Algérie !!!
Coalition-Harkis.Com était au rassemblement Place Herriot à Paris !!!
Très important : Si d'aventure, votre opérateur bloquait les liens ci-dessus, merci de vous rendre, manuellement, sur notre site : http://www.coalition-harkis.com/ (par ce lien ou en tapant les mots-clés "coalition harkis" sur votre moteur de recherches, puis cliquer sur les onglets "actualité" et "forums") - Merci de diffuser le plus largement possible, cette newsletter, notamment, auprès des personnes isolées et/ou n'ayant pas accès à internet.

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 14.
 
 
 
 
Vous avez bien lu la légende: le "plus grand des Français" avait traité en mars 1962, de "racaille" les français d' Algérie, sans que personne ne s'offusque...
 
 
AU SECOURS PERPIGNAN...
http://echodupays.kazeo.com/PERPIGNAN-AU-SECOURS,a881795.html
 
 

COMMUNIQUÉ PROCES "PORTEUSES DE FEU" / TGI PARIS

COMMUNIQUÉ
PROCES CONTRE "LES PORTEUSES DE FEU"
************************************

Chers compatriotes, chers amis,


Nous sommes en mesure de vous indiquer la date et l'heure du proces
intenté contre la chaine publique FR3 et BFC-Productions ainsi que la
réalisatrice algérienne Faouzia Fekiri, pour "LES PORTEUSES DE FEU", film à la
gloire des terroristes et poseuses de bombes du FLN,
un insupportable affront á leurs victimes.

Tribunal de Grande Instance (TGI)
57, Boulevard Montmorency
75016 PARIS
Tél: 01 44 - 14.99.99
A 14 h.


3 jours apres les cérémonies en souvenir des Disparus du 5 juillet 1962
et des massacres de Harkis, ce proces s'inscrit dans le combat que nous menons
inlassablement pour la Vérité et la20Justice sur notre histoire.


Merci de diffuser largement ce communiqué !

Fraternellement
Nicole Guiraud

 
 

Dans 2 jours commémoration de l' Appel du 18 juin... Vous pouvez décliner votre invitation en envoyant à votre Maire ce texte sur l' affaire SI SALAH...

Il aura un autre regard sur le "plus grand des Français"...

 
Si Salah ! Une trahison ? Un assassinat !

Tout commence le 17 mars 1960 , lorsque trois émissaires de la wilaya 4 (Algérois) se présentent au domicile du cadi de Médéa pour lui demander de prendre contact avec les plus hautes autorités françaises afin de leur transmettre des propositions concrètes concernant la « paix des braves » dont a naguère parlé De Gaulle. Ces émissaires sont Lakhdar responsable politique, Halim , liaisons et renseignements, et Abdellatif , chef de la zone 1. Ils affirment parler au nom de Si Salah , le chef de la wilaya, en poste depuis le mois de juillet de l'année précédente.

Le cadi alerte le sous-préfet, puis, de proche en proche, la proposition atterrit chez Michel Debré trois jours plus tard, le 20 mars. « On ne peut éconduire des hommes qui parlent de paix », déclare De Gaulle. C'est un feu vert.
Une nouvelle rencontre a lieu le 28 mars, à la sous-préfecture de Médéa : outre les trois hommes du premier contact, Si Salah est présent, face à Bernard Tricot , représentant l'Elysée, et au colonel Mathon , du cabinet du Premier ministre. Si Salah confirme les termes de sa proposition initiale. Trois jours plus tard, nouveau rendez-vous. La négociation progresse et l'on s'accorde sur les modalités d'application de ce cessez-le-feu : les hommes quitteront le djebel, remettront leurs armes dans les gendarmeries et se démobiliseront s'ils le désirent.

D'autres rencontres vont se produire encore ici ou là, toutes couvertes par le secret. Si Salah affirme qu'il peut entraîner l'adhésion de la wilaya 3 (Kabylie) et de la wilaya 6 (Sahara), ainsi que celle d'une grande partie de la wilaya 5 (Oran).

Le 9 juin, à bord d'un SO-Bretagne du GLAM, trois émissaires quittent Blida pour Paris, où De Gaulle a accepté de les recevoir. Outre Si Salah et Lakhdar, Si Mohammed (Bounaama Djillali), l'adjoint militaire de la wilaya, fait partie de la délégation.

De Gaulle les reçoit, écoute leurs propositions de paix et les reconduit, sans leur tendre la main. « Je parlerai dans quatre jours, déclare le général au moment de quitter ses visiteurs, ce sera ma réponse... »

En réalité, le discours du 14 juin sera, de la part du chef de l'Etat, un nouvel appel, plus pressant, à la négociation avec le GPRA. De la « paix des braves », plus un mot.
A cette époque le FLN était complètement décimé.

Déçus, amers, les Algériens s'en retournent vers leur djebel. Ils y trouvent Ben Chérif, le chef du 2ème Bureau de Krim Belkacern .
Averti (les tractations en cours par le canal d'Edmond Michelet, il vient d'arriver de Tunis, via... Paris et Alger.
Ben Chérif n'est pas un tendre, et la purge qui s'abat sur la wilaya 4 est terrible. Halim, Abdellatif et Lakhdar , sont exécutés, Si Mohammed tourne casaque et, à son tour, épure à tour de bras. Sommé d'aller « s'expliquer » à Tunis, Si Salah qui s'est réfugié dans un premier temps chez son vieil ami.

Si Salah a cru à la « paix des braves » offerte par De Gaulle. Il en est mort.
L'affaire Si Salah est close.
Les morts ne parlent pas et, du côté français, le secret sera bien gardé. Ou presque. Car un certain nombre d'officiers, et ce ne sera pas l'un des moindres détonateurs du putsch du mois d'avril 1961.

Du reste, au procès du général Challe, un « accord » sera passé entre ses défenseurs et l'Elysée :

« Vous ne parlez pas de "l'affaire" et nous ne requerrons pas la peine de mort... »

L'un des derniers témoins, Si Mohammed , sera abattu, au mois d'août 1961, par un commando du 11ème Choc qui menait une opération de radio-détection.
Ce même 11ème Choc, qui avait mené, pendant plus de sept années, une guerre « en marge », ne survivra pas à la guerre d'Algérie : il sera dissous à la fin de 1963.

En haut lieu, on ne se souviendra pas des services rendus, on redoutera, jusqu'au bout, leur redoutable efficacité.
La page est tournée sur l'affaire algérienne.
Place aux gens sérieux... Et muets.

VERSION OFFICIELLE ALGERIENNE: A la suite de l’affaire de l’Elysée, Si Mohamed succède à Si Salah, qui doit se rendre en Tunisie pour s’expliquer sur l’affaire de l’Elysée. Il est tué dans un accrochage en cours de route.

Crédit: http://piedsnoirs.viabloga.com/news/de-gaulle-oublie-si-salah

 
Un autre auteur: le capitaine MONTAGNON
 

http://www.alapage.com/-/Fiche/Livres/9782857042266/l-affaire-si-salah-pierre-montagnon.htm?donnee_appel=GOOGL

 
 
http://picasaweb.google.fr/hervecuesta06/12juinNice?authkey=Gv1sRgCMHRhrnT2fqV7gE#
 
 
Voici une lettre ouverte avec A.R. envoyée au Premier Ministre François FILLON
par Anne CAZAL, au sujet des massacres du 5 Juillet a Oran.

http://comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=314

 
 
RECTIFICATION CONCERNANT :

L'interdiction de pénétrer dans le cimetiere de Perpignan n'émane pas de la MUNICIPALITE DE PERPIGNAN,
car la Mairie est dirigée depuis l"Invalidation de J P ALDUY par une délégation spéciale nommée par le PREFET des P.O.

Hors vous n'ètes pas sans ignorer que c'est grâce à l'équipe de J.P. ALDUY si nous avons à PERPIGNAN
le '' MUR des DISPARUS '' '' La STELE des FUSILLES '' et bientôt '' Le MUSE de la PRESENCE FRANCAISE en ALGERIE ''

A la veille d'élections municipales ou il y a un risque que la coalition Socialo-Communiste-L.O. etc, prenne la mairie de PERPIGNAN
et appliquent leur promesse répétée mainte fois de RECTIFIER le TIR, j'espère que vous comprendrez que cette rectification est importante
afin qu'elle remette le choses dans l'ordre pour eviter que certains de nos compatriotes et amis se détournent de la Liste J.P.ALDUY
alors que nous sommes la SEULE VILLE de FRANCE ou ces MONUMENTS EXISTENT.

Ne nous trompons pas, nous sommes dans une élection Communale et non Naionale.

J'espère de tout coeur que vous me comprenez et que vous rectifierez.

Sincères amitiés.
JP.SANTINI

 
 
Vous avez dit « démocratie » ?

Nous disons : AUTORITATISME !

http://comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=313

Votre bien dévoué.

Alain AVELIN
Pour le Comité VERITAS

 
 



Association des Amis d' Algérianie
Maison des Associations du 7ème arrondissement
4 rue Amélie, 75007 PARIS
membre du C.L.A.I.R.R,(Comité de Liaison des Associations Indépendantes et Revendicatrices de Rapatriés)

algerianie@free.fr http:// www.algerianie.fr
Répondeur /Fax : 08 26 07 27 34 - Renseignements : Tel : 06 89 34 30 02
Paris, le 13 mai2009


5 juillet 1962 - 5 juillet 2009

Hommage aux victimes civiles et militaires, disparues en Algérie après le 19 mars 1962, mortes pour la France


COMMUNIQUE

L'Association des Amis d'Algérianie, sous l'égide du Comité de Liaison des Associations Indépendantes et Revendicatives de Rapatriés - C.L.A.I.R.-R. ( A.A.A, A. Familles des Victimes du 26 mars et de leurs Alliés, A.N.F.A.N.O.M.A., A.R.M.R., M.A.F.A.),

organise le 5 juillet 2009, à 10h30,
en la Chapelle Saint Dominique,
30 rue Vaneau ,75007 PARIS (Métro Vaneau),
une messe du souvenir
pour commémorer les massacres et enlèvements de citoyens français, le 5 juillet 1962 à ORAN.

Cette messe sera célébrée par
Monseigneur Pierre BOZ, Exarque Patriarcal des Melkites Catholiques.

Après un rappel du drame, la " Messe des Anges " , accompagnée de chants religieux, précèdera le chant des Africains.

Un déjeuner du souvenir réunira celles et ceux qui le souhaiteraient,
Rue de Sèvres, autour de Monseigneur Pierre BOZ, témoin du drame.

La cérémonie sera placée sous le patronage collectif de toutes les associations qui voudront bien nous soutenir et nous le faire savoir.


 
 
DISPARUS EN ALGERIE (1954/1963)

Le Colloque de Nice, le vendredi 12 juin 2009.

Après le Mémorial de Perpignan qui déclencha tant et tant de polémiques de la part d'opposants "obsolètes" à notre besoin de mémoire et de fraternité retrouvée, le Colloque de Nice se doit - à mon avis - de n'être entaché d'aucune discussion étrangère à son objectif : la mémoire, le souvenir et le développement d'actions futures nous permettant enfin d'entreprendre le véritable deuil de ces années de drames.

Est-ce possible ?

Il me semble avoir entendu des sons discordants dans nos rangs de Pieds-Noirs; il me semble que des voix veulent donner une résonance différente à ce jour du souvenir et de l'espoir pour des milliers de familles en manque de deuil; il me semble que des accents partisans veulent entacher cette journée de discours politiques hors du contexte et du but du Colloque : les DISPARUS !

Souvenons-nous !
Des enfants… des femmes… des hommes…
Ils furent sortis de chez eux, agressés, kidnappés dans des conditions infâmes.
Ils furent frappés, battus à mort, affamés dans des geôles obscures.
Ils furent violés, torturés, égorgés, assassinés !

Faisons donc fi de nos querelles de chapelles !
Ces DISPARUS méritent notre symbiose unitaire et le rejet de toutes les divergences idéologiques qui peuvent nous animer.

Souvenons-nous !
Il y a quarante sept ans, nous avons fait face au malheur ensemble.
Aujourd'hui, nous devons à nouveau cimenter notre union, nous présenter main dans la main devant le monde et faire abstraction des dissonances politiques qui nous partagent hélas, trop souvent.

Rien d'autre ne doit compter en cette journée des DISPARUS du 12 juin !

N'ayons qu'un seul objectif : l'envie, le souhait de voir la justice prendre en compte nos peines et nos larmes afin que le sort de tous ces ABSENTS soit enfin traité dans l'honneur et la transparence, sans cette honte et ce complexe de la colonisation qui hantent les allées des pouvoirs politiques depuis 1962.

Je vous le demande !
Pied-Noir par des racines extirpées de leur sol où sont nés mes parents et mes grands-parents, arrêtons les querelles !
Je vous le demande et je l'espère en toute sincérité !
Restons unis pour le souvenir de ce temps ancien et en mémoire de ces DISPARUS, faisons de cette journée du 12 juin 2009 un temps fort de notre volonté de Fraternité et de Vérité.


Robert C. Puig, à Nice le 30 mai 2009

 
 
Quand l'Histoire sert de paillasson

M. Jean-Marie Bockel a donné une interview à un journal algérien Al-Akhbar (L'information !!) qui fut reprise par Al Watan (La Nation). Nous y apprenons que, décidément, nos gouvernants sont des gens curieux.

Celui qui a dit que le pire n'est pas toujours probable s'est lourdement trompé car avec les politiciens, il faut toujours s'attendre au pire du pire. Quand on saura que ladite interview de l'intéressé est datée du 13 mai 2009, je pense que je serai compris.

Que déclare donc ce membre du gouvernement à propos de la guerre d'Algérie ? Attention ! Accrochez-vous aux branches ! Citation :
"[Reconnaître la guerre d'Algérie] c'est reconnaître que ce conflit a opposé deux nations également (sic) constituées qui étaient déjà (sic) l'Algérie et la France."

Alors là ! Rideau ! Basta ! N'en jetez plus !

Pauvre Clio couverte de crachats, insultée, ridiculisée. Pauvre France, ramenée par un de ses représentants au niveau de l'Algérie FLN. Car, vous avez bien lu : L'Algérie et la France étaient déjà (sic) deux nations. Et pas seulement deux nations. Elles étaient deux nations également constituées.

Autrement dit : La France qui est une des plus anciennes nations d'Europe et une des plus prestigieuses affronta, à partir de 1954, une autre nation constituée à son égal.

Chacun sait, même le plus humble de nos étudiants d'Histoire, qu'il n'y avait pas de nation algérienne en 1830, que le nom même d'Algérie fut créé par les Français que l'émir Abd-el-Qader qui dirigea la résistance à l'armée française le faisait au nom de djihad et non pas au nom d'une patrie algérienne qui n'existait pas. Pas plus qu'elle n'existait en 1954, où le mouvement nationaliste à peine sorti de la crise berbériste végétait dans les divisions et les conflits de personnes.

Pour Bockel, tout cela n'est que roupie de sansonnet, que dis-je, de la raclure de godillot : L'Histoire, il s'en essuie les pieds.
Il affirme que la France et l'Algérie étaient en 1954, deux nations également constituées.

"Puissances célestes, guérissez-le !" disait Ophélie d'Hamlet. Oh oui !

Car ce n'est pas tout. Bockel ajoute, je le cite : "Reconnaitre la période 1954-1962 comme la guerre d'Algérie, c'est d'abord reconnaître la valeur militaire (sic) des combattants de l'Indépendance, leur bravoure, leur sacrifice en même temps (sic) que ceux des soldats français tombés sur ce sol qu'ils découvraient pour la première fois..."

Pauvre, pauvre France dans quelles mains es-tu tombée ?
Quelles voix prétendent désormais parler en ton nom !

J. Monneret

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 13 ter.
 
 
Le 5 juillet 2009 tous à BEZIERS pour soutenir le Collectif d' Alain ALGUDO: notre stèle est en péril...

Alors nous comptons sur votre présence ou sur ces gestes du coeur, et les organisateurs vous remercient par avance pour votre contribution à la réussite de cette journée qui se veut simple, mais dans la détermination d'une volonté de survie qui confirmera les succès derniers de "l'opération stèle fleurie" de Toussaint et du 26 Mars dont l'ampleur a surpris même les journalistes qui ne nous ménagent pas.

Dores et déjà nos amis, militants de toujours, originaires de Bougie :

"Natrella Fleuristes" 26, Avenue Saint Saëns 34500 Béziers tel 04 67 76 37 12 fax 04 67 62 11 12, sont prêts à enregistrer vos envois éventuels à déposer au matin du 5 juillet prochain sur notre stèle. MERCI encore.

Pour le Collectif des Associations et amicales du Grand Biterrois

....Avec mes amis du collectif de Béziers qui fonctionne maintenant à merveille,( et je ne comprends pas que nous n'ayons pas fait école ailleurs) nous serons heureux de vous accueillir pour cette courte, mais si importante commémoration dans le contexte local, ce 5 juillet prochain, et qui sera dédiée non seulement à la tragédie d'ORAN mais à tous nos morts de l'Algérie Française.
Cette cérémonie devra se dérouler, par respect des lieux et des gens qui s'y recueillent dans le calme et la dignité. Notre nombre et la décoration fleurie de notre magnifique stèle sera la réponse à cette justice à sens unique, toujours du côté de ceux qui nous insultent quand il s'agit de notre mémoire.

Fraternellement

Alain ALGUDO

Un bus est prévu en partance de Nice.

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 13 bis..
 
 
SOLDATS OUBLIÉS A LA NARTELLE...
 
 
LES CONTRE VERITES DU 19 MARS 1962

Dans un " Billet " qui se veut ironique, malveillant et accusateur, le sieur Michel SABOURDY agresse, une fois de plus, la Communauté des Français d'Algérie.

Il raille " cette multitude d'Associations " qui, selon lui, est surfaite et nullement représentative, s'offrant dit-il, " une demi page de Pub dans le Figaro afin d'y déverser leur lot annuel de rancoeurs sur, précise-t-il, cette date du 19 Mars 1962, qu'ils jugent scélérate ".

Séparant le bon grain de l'ivraie, il tente de circonvenir " les bons compatriotes rapatriés, leur légitime et respectable souffrance " tandis que dans un précédent message, il déclarait et je cite : " J'en ai beaucoup voulu aux responsables de ce gâchis et notamment aux Pieds-Noirs de n'avoir pas su ou voulu... " Ici, pas de distinctions entre les bons et les mauvais " Pieds-Noirs " (sobriquet particulièrement péjoratif).

Mais revenons sur son pamphlet intitulé " Leur vérité sur le 19 Mars 1962 " et je cite : " Ce parterre de rapatriés à Montpellier et une galerie pathétique, mais hélas peu convaincante de portraits, de tués avant ou après le 19 Mars 1962, en feignant d'ignorer que parmi les morts après le cessez le feu, il y a les victimes de l'O.A.S., européennes ou maghrébines ".

D'après l'auteur, qui fait l'impasse sur les deux principaux évènements par leur cruauté et leur ampleur : la fusillade par l'armée française le 26 Mars 1962 de la rue d'Isly et de la Grande Poste à Alger (plus de 60 morts et 200 blessés) ainsi que la tuerie d'Oran du 5 Juillet 1962, par le F.L.N., d'une sauvagerie inouïe (3000 victimes mortes ou disparues), ne sont que des " chiffons rouges " abusivement agités.

Par contre, la date du 19 Mars 1962 qui sanctifie la victoire totale, absolue du F.L.N. sur l'armée française, est célébrée par la F.N.A.CA. Jamais défaite de la France ne fut ainsi consommée. De GAULLE n'a même pas pu sauvegarder l'Honneur puisque l'éradication de la France, à partir du 19 Mars, fut totale et absolue. Depuis quand la France célèbre-t-elle ses défaites ? Waterloo, Fachoda et bien d'autres, ne figurent dans aucun manuel d'Histoire. C'est bien la première fois que vainqueurs et vaincus revendiquent le même trophée.

Quant " à votre Vérité significative " affirmant que le 19 Mars 1962 est la date qui convient le mieux pour honorer les soldats morts pour la France en Algérie et votre assertion " d'irréductibles s'accrochant à leurs vieilles rancunes ", constituent un brouet dont l'amalgame demeure peu convaincant.

Chirac a imposé le 5 Décembre pour honorer nos morts. Cette date ne correspond à rien mais ne comporte au moins aucune ambigüité.

Quelques soient vos dénégations, vos perfidies, vos confusions et l'ampleur de " votre 19 Mars ", vous serez toujours à contre courant d'une Vérité que vos contorsions ne réussiront jamais à enterrer.

La Démocratie et la Paix civile ont aussi besoin de rétablir LA VERITE.

Etienne MUVIEN

N.D.R.L.: La riposte Émile Muvien est parfaite et suffit à dire le sentiment de tous.

 
 
Des « petits malins » ont attribué, de façon éhontée, à notre Ministre FILLON des propos qui lui sont étrangers. C’est une manipulation politique qui n’honore en rien leurs auteurs et qu’il convient de dénoncer. Cette déclaration émane, en réalité, du premier Ministre australien et c’est, par conséquent de l’Australie qu’il s’agit et non de la France. Merci de « régulariser » auprès de vos contacts… Bien cordialement - José CASTANO

Déclaration du premier Ministre Australien John Howard il y a quelques années...

Les musulmans qui veulent vivre selon la loi de la Sharia Islamique se sont fait dire tout récemment de quitter l’Australie, dans le but de parer à d’éventuelles attaques terroristes, le gouvernement ayant ciblé les radicaux.

Apparemment, le premier ministre John Howard a choqué quelques musulmans australiens en déclarant…

Citation : »LES IMMIGRANTS, NON AUSTRALIENS, DOIVENT S’ADAPTER. Je suis fatigué que cette nation s’inquiète à savoir si nous offensons certains individus ou leur culture.

Notre culture s’est développée en luttes, d’habilités et de victoires par des millions d’hommes et de femmes qui ont recherché la liberté.

Notre langue officielle est l’anglais ; pas l’espagnol, le libanais, l’arabe, le chinois, le japonais ou n’importe quelle autre langue. Par conséquent, si vous désirez faire partie de notre société, apprenez-en la langue !

La plupart des australiens croient en Dieu. Il ne s’agit pas d’une obligation chrétienne, d’influence de la droite ou de pression politique, mais c’est un fait, parce que des hommes et des femmes ont fondé cette nation sur des principes chrétiens, et cela est officiellement enseigné. Il est parfaitement approprié de les afficher sur les murs de nos écoles. Si Dieu vous offense, je vous suggère alors d’envisager une autre partie du monde comme votre pays d’accueil, car Dieu fait partie de notre culture.

Nous accepterons vos croyances sans poser de question. Tout ce que nous vous demandons c’est d’accepter les nôtres et de vivre en harmonie pacifiquement avec nous ?

Ici c’est NOTRE PAYS, NOTRE TERRE et NOTRE STYLE DE VIE. Et nous vous offrons l’opportunité de profiter de tout cela. Mais si vous en avez assez de vous plaindre, de vous en prendre à notre drapeau, notre engagement, nos croyances chrétiennes ou de notre style de vie, je vous engage fortement à profiter d’un autre grande liberté australienne, LE DROIT DE PARTIR.

Si vous n’êtes pas heureux ici, alors PARTEZ. Nous ne vous avons pas forcés à venir ici.

Vous avez demandé à être ici. Alors acceptez le pays que VOUS avez accepté ».

CANDEUR GAULOISE



Cette déclaration de Monsieur FILLON (s’attribuant des propos tenus par le Premier Ministre australien) circule sur la toile et elle est tellement improbable, tellement judiciairement impossible, tellement politiquement irréaliste et tellement historiquement décalée qu'elle ne peut être que ce qu'on appelle un HOAX.

Il va de soi que cette déclaration ne s'accompagne jamais des indispensables précisions relatives au lieu, au jour et au public.

Cette campagne farfelue - et qui marche ! - a trois fonctions diverses:

- De déclencher une sorte de test pour mesurer le taux de sympathie qu'elle déclenche, sachant que l'élection de Sarkozy a été gagnée par le recours aux voix prises à 50% au Front National, par ailleurs moribond par suicide politico lepénien.

- De mesurer la riposte du camp islamo-anarcho-trotsko-besancenotiste.

- De prendre le pouls du vaste ventre mou français, ce nauséeux marécage urnaire qui se prend pour de la droite et qui pense, qui raisonne, qui résonne surtout et qui rêve même comme une concierge en ménopause permanente, sorte d'Arlette à 3000 euros le mois au moins, rêvant d'une France multiple mais dans un quartier sécurisé, athée mais avec des cierges et une aubade plus ou moins laïque aux funérailles, démocrate mais haïssant le peuple quand le peuple rêve lui aussi de vraie justice contre les assassins et d'une patrie qui aurait un peu le visage d'une sorte d'écologie ethnique, une de celles que le Bobo déteste.

Tandis que le discours de Chirac sur "le bruit et l'odeur" des immigrés est une réalité filmée et que ce film dévoile au surplus la face réjouie du citoyen Juppé, ci-devant maire de Bordeaux aujourd'hui, poursuivant le Bloc Identitaire pour la résistance qu'il mobilise dans cette ville contre la construction d'une Grande Mosquée, le discours prétendu de Monsieur Fillon, au contraire, est une reprise presque mot à mot d'une déclaration de l'ancien Premier Ministre d'Australie reprise sur l'internet universel comme l'exemple de la résistance à la mondialisation islamiste. Un discours comme un voeu pieux puisque l'australien en question est rangé des vélos depuis longtemps.

Les cinéastes mondialistes qui régissent la planète sont donc en train de tester la nouvelle version Sarkozy, avec le look d'un Tony Blair habillé par la City et le profil d'un non caractériel façon Poutine qui donnerait Fillon. Mais attention, dans la réalité, Fillon ne serait que le masculin de Fillette.

Vitus

 
 
Le Cercle Algérianiste du Grand Avignon
et des Pays de Vaucluse
Association de défense de l'Histoire
et de la Culture des Français d'Afrique du Nord
BP 60253 - 84011 AVIGNON Cédex 01
jean-pierre.risgalla@orange.fr


Villeneuve les Avignon, 20 mai 2009

Droit de réponse
Article " Leur " vérité sur le 19 mars 1962
L'Ancien d'Algérie - Michel Sabourdy

Monsieur le Rédacteur en Chef,

J'ai eu connaissance de votre " Billet " en référence, et en tant que responsable local d'une des " 200 associations " que vous citez, je vous demande de publier au titre du " Droit de réponse ", l'article suivant qui répond point par point à vos allégations.

Je sais que la Loi de 1901 permet de constituer une association avec trois personnes, mais je tiens tout de même à vous signaler que la Fédération des Cercles Algérianistes compte dans ses rangs plus de 10.000 adhérents à jour de leurs cotisations, et qu'elle n'est pas la plus importante de ces " 200 " associations. Ce qui, tout compte fait, nous permet de prétendre, au bas mot, à la représentativité de plusieurs centaines de milliers de Français d'Algérie, toutes origines confondues. Et en ce qui nous concerne, nous n'attendons pas " de déverser notre lot annuel de rancœurs sur cette date scélérate (du 19 mars 1962) ", nous le faisons en permanence, cette date n'ayant d'historique que l'intérêt que seule votre association lui porte.

La date qui a été retenue officiellement par l'Etat pour honorer la mémoire de tous les Français tombés en Afrique du Nord est celle du 5 décembre, et ce jour là nous nous rendons aux Monuments aux Morts de nos villes et villages pour y commémorer leur sacrifice. Je vous rappelle que le 19 mars 1962, un cessez le feu est intervenu entre l'armée française et le FLN, seul négociateur des accords dits d'Evian et qu'il n'a été respecté sur le terrain que par l'armée française (Je le sais, j'en faisais partie !)

Et la réaction, violente, je vous l'accorde, de l'OAS, n'en était que la conséquence facilement prévisible. Je vous rappelle également que la " guerre " d'Algérie avait commencé en novembre 1954, et que le terrorisme du FLN avait devancé depuis bien longtemps celui de l'organisation, ce qui n'a pas empêché l'état français de le considérer comme " seul interlocuteur valable ".

C'est bien pour cela que nous revendiquons "la reconnaissance de la responsabilité officielle de l'état français dans les massacres qui ont suivi le 19 mars ", sans pour cela agiter un quelconque " chiffon rouge ".

Vous nous affirmez que, je cite : " 86% des Français considèrent que le 19 mars 1962 est la date qui convient le mieux pour honorer la mémoire des soldats français Morts pour la France en Afrique du Nord. "
De quels " Français " voulez vous parler ? De ceux qui ont répondu à votre sondage ? Peut-être, mais ne dites pas " 86% des Français ", car il existe, heureusement encore des millions de Français qui n'ignorent pas, malgré la propagande qui les frappe continuellement, que le 19 mars n'est pas celle de la " fin de la guerre d'Algérie ". Et je vous rappelle, vérité historique, que le référendum du 8 avril 1962 que vous citez, a exclu tous les électeurs des 12 départements d'Algérie, qui étaient à cette date encore citoyens français ! Vous vous abstenez bien sur de le préciser.

Vos " milliers de commémorations ", inaugurations et remises de médailles ne nous impressionnent pas, car nous savons, nous, Anciens combattants d'Algérie ou rapatriés, comment les " nostalgiques de la quille " les organisent, en falsifiant les faits et en trompant les Français en prétendant être la " seule " organisation d'anciens d'Algérie, ce que vous n'êtes pas.

Pour ce qui nous concerne, la guerre ne s'est pas terminée de 19 mars 1962 et nous ne vous laisserons pas en Paix tant que la vérité historique ne sera pas rétablie officiellement. Nous aussi, nous avons à cœur de rendre justice à tous les morts de cette guerre atroce, même ceux dont vous salissez la mémoire.

Jean-Pierre RISGALLA
Président du Cercle Algérianiste
Du Grand Avignon et des Pays de Vaucluse


Mr Michel Sabourdy
Rédacteur en Chef
" L'Ancien d'Algérie "
Journal de la FNACA
37/39, rue de gâtines
75020 PARIS

 
 
De la part de Ramonico: Notre dame de Santa Cruz à Nimes.
 
 
Chers compatriotes et Amis,

Réunis hier, Les Présidents des Associations et Amicales du Grand Biterrois ont décidé de donner cette année un éclat particulier à la commémoration du massacre d'ORAN du 5 juillet 1962.

La cérémonie aura lieu dimanche 5 juillet 2009 à 11 Heures précises au cimetière neuf à Béziers devant notre stèle, menacée de démantèlement.

Oranien, je suis chargé, par notre collectif, de la présentation de cet évènement.

Nous avons tenu à insister sur le caractère pacifique et digne qu'il doit revêtir en raison des circonstances d'une tragédie qui défi l'entendement par la responsabilité qui incombe à une nation civilisée, par respect pour les familles des victimes et pour les lieux.

Une oraison sera prononcée après le dépôt des gerbes par des jeunes de notre communauté.

Suivront ensuite, exceptionnellement, 4 minutes de silence pendant une interprétation de la sonnerie aux morts, la partition "Il SILENZIO", interprétée en solo par un trompettiste renommé, fils d'un de nos compatriotes.

Nous pourrons ensuite à tit re individuel nous incliner et nous recueillir à loisir devant notre magnifique monument que nous espérons abondamment décoré.

Pour ceux qui ne pourront se déplacer mais qui ont des correspondants dans les environs de Béziers ou de la famille et des connaissances, nous leur demandons de bien vouloir insister auprès d'eux pour qu'ils se déplacent pour grossir nos troupes à cette manifestation que nous voulons symboliquement importante.

Nous acceptons aussi, de la part des responsables d'associations ou des particuliers sensibilisés qui ne pourraient être des nôtres, la gerbe ou le simple bouquet, symboles de souvenir de nos disparus si tragiquement, et que pour Béziers et les autorités locales sachent que nous sommes solidaires avec leurs familles, à jamais dans la douleur.

La petite oranaise Myrtille, toujours de ce monde dans une discrétion la plus totale d'une promesse faite à sa mère, et qui a perdu ce jour là 14 membres de sa famille, représente emblèmatiquement, à elle seule, la souffrance de toute une population et d'un peuple qui n'oubliera jamais.

Alors nous comptons sur votre présence ou sur ces gestes du coeur, et les organisateurs vous remercient par avance pour votre contribution à la réussite de cette journée qui se veut simple, mais dans la détermination d'une volonté de survie qui confirmera les succès derniers de "l'opération stèle fleurie" de Toussain t et du 26 Mars dont l'ampleur a surpris même les journalistes qui ne nous ménagent pas.

Dores et déjà nos amis, militants de toujours, originaires de Bougie :

"Natrella Fleuristes" 26, Avenue Saint Saëns 34500 Béziers tel 04 67 76 37 12 fax 04 67 62 11 12, sont prêts à enregister vos envois éventuels à déposer au matin du 5 juillet prochain sur notre stèle. MERCI encore.

Pour le Collectif des Associations et amicales du Grand Biterrois

Fraternellement

Alain ALGUDO

 
 
Bonsoir à tous,
une nouvelle concernant les faussaires de l'histoire...

http://comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=310

Votre bien dévoué.

Alain AVELIN
Pour le Comité VERITAS
 
 

http://www.clan-r.org/portail/Commemoration-du-8-mai-1945

Communiqué du CLAN-R Hommage à ceux qui débarquèrent en Provence

Le 8 mai 2009, le Président de la République s’est rendu dans le Var, à La Nartelle, pour rendre hommage aux libérateurs de la Provence. Nous nous en sommes réjouis. Il était grand temps que soit célébrée, comme il se devait, le 15 août 1944, date du débarquement de Provence, et que soit franchement reconnu le rôle majeur, le rôle capital que ce débarquement a joué dans la libération de la France.

Pourtant dans le discours prononcé ce jour là par le Président de la République, à côté des mots qui ont ému, il y a eu ceux qui ont blessé et il y a eu aussi les omissions qui ont profondément choqué.

Pourquoi donc jamais il n’a été fait une référence explicite à la merveilleuse Armée d’Afrique, cette armée exemplaire où la fraternité était plus grande que partout ailleurs, cette armée qui rassemblait combattants appartenant à la terre d’Afrique depuis des temps immémoriaux (ils étaient 173 000) et combattants appartenant à cette même terre depuis quattre, cinq ou six générations, les « pieds noirs » (ils étaient 168 000). Rien ni personne ne pouvait les séparer ; ils étaient tous Français, ils étaient tous Africains. A eux étaient venus se joindre les glorieux 20 000 Evadés de France et, en janvier 1944, ce seront 35 000 Français de Corse qui les rejoindront.

A leur tête ils avaient un Pied Noir, le futur Maréchal Juin, le Libérateur de Rome, qui a fait l’admiration tant des Anglais que des Américains. S’ ils n’avaient pas vaincu en Italie, si au préalable l’Armée d’Afrique n’avait pas remporté contre l’Africakorps, en Afrique du Nord, une victoire décisive, il n’y aurait pas eu de débarquement de Provence.

Si les Spahis, les Tabors et les Tirailleurs Sénégalais (et non les Zouaves, les Goumiers, les chasseurs d’Afrique, le Tirailleurs algériens, marocains et tunisiens, la Légion etc) ont été au moins mentionnés dans le discours présidentiel comme « troupes coloniales », c’est malheureusement pour ajouter qu’ils se sont battus « pour la France comme s’ils se battaient pour leur Mère-Patrie », eux, ces soldats qui se sont battus avec tant de courage et tant d’ardeur justement parce qu’à l’époque la France était leur Mère-Patrie !

En ce 8 mai, une fois encore, nous n’étions pas dans le juste hommage mais dans la repentance ! En séparant les frères d’armes, en oubliant l’Armée d’Afrique constituée de combattants de toutes confessions, ce n’étaient ni nos pères, ni nos grands pères qui étaient honorés.

Si l’on songe que le débarquement de Normandie n’a pas réuni plus de 1 000 combattants métropolitains, on mesure mieux le sacrifice particulier consenti par cette Armée d’Afrique constituée de quelque 400 000 hommes. On mesure aussi, la proportion l’hommages qu’elle mériterait. Mais les mots ne peuvent venir...

Dans ce même esprit de repentance, deux jours plus tard, le Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants a eu, à propos des Harkis, des mots totalement inacceptables qui amènent à se demander s’il ne cherche pas à se faire réélire à Batna plutôt qu’à Mulhouse...

 
 
A l'attention de M. Eric ETIENNE, conseiller Rapatriés du Premier Ministre

Monsieur le Conseiller,

Nous attirons une nouvelle fois votre attention sur la déception profonde des Français rapatriés, et plus particulièrement ceux d'Afrique du Nord, suite aux "rendez-vous" manqués du Président de la République avec nos compatriotes.

Comme vous l'avez reconnu lors de la dernière réunion plénière du Haut Conseil des Rapatriés, le Chef de l'Etat n'a tenu aucun de ses engagements solennels pris lors de la campagne présidentielle. Les arguments de dire qu'il s'agissait de propos de campagne électorale ou qu'il lui reste encore trois pour les tenir ne peuvent être acceptés par ceux qui ont voté de bonne foi en fonction des engagements publics radio-télévisés et confirmés par écrits par le candidat Nicolas SARKOZY (cf. notre site à la rubrique "attentes" ou "Président de la République". http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst/Attentes.htm)

D'autant plus que le candiadt avait aussi pour slogan électoral "Où irions nous si les hommes politiques ne tenaient pas leurs engagements ?". (Spot annonce du deuxième tour de la campagne).

Il est fort probable, que la légitime déception de nos compatriotes ne se transforme en juste colère et s'exprime massivement lors de la prochaine échéance électorale du 7 juin 2009.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Conseiller, l'assurance de mes salutations distinguées.


Bernard COLL - Secrétaire général de JPN

 
 
Monsieur le Commissaire en chef,
Tous les pieds-noirs que je rencontre ont été choqués de l'absence de référence à leur rôle dans la Libération. J'ajoute que les évadés d''Espagne,
et les chefs de l'armée d'Afrique (Weygand, Giraud, de Lattre, Juin) ont également été oubliés.
La lettre ci-dessous est diffusée sur le net.
Général (2S)Maurice Faivre
Monsieur le Président,

Une fois de plus, les Français de Tunisie, du Maroc et, surtout, d’Algérie, se voient voler la reconnaissance de leurs sacrifices.
En effet, à aucun moment, dans votre discours de la Nartelle, vous n’avez mentionné la participation des Pieds-Noirs au débarquement de Provence et à la libération du pays.
Et pourtant, nous osons espérer que vous n’ignorez pas le sacrifice considérable consenti par les départements français d’Algérie : 16% de la population européenne. Jamais auparavant un sacrifice d’une telle ampleur n’avait été demandé par la France à ses citoyens.
Nos pères se sont battus en Provence, à Cassino, sous la conduite du général Juin, futur maréchal de France, jusqu’en Allemagne. Et ils attendent toujours un simple mot de la patrie reconnaissante.

La France aurait-elle mauvaise conscience au point de préférer oublier ses enfants auxquels elle doit une partie de sa victoire (et non pas de l’Armistice comme indiqué sur votre site) et qu’elle a lâchement abandonnés en 1962 après leur avoir promis de les protéger ?

Vous avez parlé de la « vraie France », celle des résistants. Faisions-nous partie de la « fausse France », avec Alger, capitale de la France en guerre ?
Vous avez également dit que « les troupes coloniales » s’étaient battues « comme si » elles se battaient pour la mère patrie. Il s’agit d’une insulte grave à l’égard de nos pères qui chantaient « C’est nous les Africains qui revenons de loin… pour sauver la Patrie ». Beaucoup d’entre eux sont morts pour cette mère patrie, sans même pouvoir reposer dans leur terre natale.

Nous sommes las, après plus de 40 ans, d’avoir à subir ces insultes et ce négationnisme par omission. Nous n’avons plus qu’une seule arme à notre disposition, le bulletin de vote ; nous saurons nous en servir à bon escient.
Veuillez croire à nos sentiments de tristesse et de colère

Général Maurice FAIVRE.

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 12 bis..
 
 
Le Cercle Algérianiste du Grand Avignon
et des Pays de Vaucluse
Association de défense de l'Histoire
et de la Culture des Français d'Afrique du Nord
BP 60253 - 84011 AVIGNON Cédex 01
jean-pierre.risgalla@orange.fr


Villeneuve les Avignon, 9 mai 2009

Objet : Camp de Rivesaltes

Monsieur le Président,

Je viens d'apprendre que vous venez d'autoriser la FNACA à utiliser un des baraquements du camp de concentration de Rivesaltes pour y présenter à demeure une " exposition " sur la guerre d'Algérie, en souvenir des appelés du contingent qui y passèrent en transit avant leur départ en Algérie.

Ignorez vous, Monsieur le Président, que ce lieu fut aussi et surtout le camp où furent parqués pendant plus d'un an les survivants de nos fidèles harkas d'Algérie avec leurs familles, dans des conditions inacceptables, l'hiver 1962-1963 étant particulièrement éprouvant ?

Comment pouvez vous autoriser sur ces lieux la présence d'une association qui persiste à commémorer la date du 19 mars 1962 comme " fin de la guerre d'Algérie ", niant par là les massacres de dizaines de milliers de Français d'Algérie, Chrétiens, Juifs ou Musulmans qui eurent lieu après cette date et au cours des mois qui suivirent, le FLN n'ayant pas respecté le cessez-le-feu ?

Une telle autorisation est indécente et nous considérerions, au Cercle Algérianiste, l'installation de la FNACA, à cet endroit, comme une véritable profanation.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments indignés.


Jean-Pierre RISGALLA
Président


Monsieur le Président
Conseil Général des Pyrénées Orientales
24, quai Sadi Carnot
66009 PERPIGNAN - Cedex

 
 
 
http://www.dailymotion.com/relevance/search/ruegabaig/video/x9ap05_mai-2008-salon-des-artistes-et-ecri_webcam
Cliquez pour voir le diaporama de François PAZ.
 
Geneviève de Ternant et M. Faraut au stand Gandini.
Remise du Prix Norbert CEPI: Jean-Charles HUMBERT et Gabriel MENE.
 
 
Mobilisation générale à RIVESALTES contre la FNACA...
Monsieur le Président du Conseil Général,

J'ai appris avec indignation dans un article publié dans l'Indépendant que vous aviez donné votre accord afin que la FNACA puisse s'installer dans un baraquement du camp Joffre de Rivesaltes (exposition et stèle). Comment, dans ce lieu hautement symbolique de la souffrance des Harkis, avez-vous pu autoriser la présence de cette association qui, en célébrant chaque année le 19 mars, nie le drame de ces compatriotes restés fidèles à la France ?


Comment pouvez-vous accepter que cette fédération, qui occulte le massacre de tant d'innocents en glorifiant à chaque date anniversaire les Accords d'Evian, puisse venir souiller la mémoire de tant de victimes de l'après 19 mars et de leurs descendants en un lieu qui témoigne de leur calvaire ? Confirmer cette autorisation serait indécent. Plus qu'une provocation, ce serait une profanation.


Voilà en gros la trame du courrier que j'adresserai.
Je pense que chacun peut le moduler à sa façon.

Il existe un email : cg66@cg66.fr

Amitiés
Lionel

 
 
FNACA en Roussillon :Une stratégie organisée payante ?


Il y a trois jours, nous apprenions qu'une délégation départementale de la FNACA avait été reçue par le président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales , monsieur Christian Bourquin (PS).


Ce dernier, selon la presse locale, s'est montré favorable à l'installation de cette association d'anciens combattants dans un baraquement du camp Joffre de Rivesaltes (lieu d'internement Harki), à la création d'une exposition itinérante et à l'édification d'une stèle commémorative ( du 19 mars ?).


Cette annonce apparaît au moment même où Perpignan perd la tête et où tout le monde (politique oblige) prend la mouche. Car il faudrait bien être aveugle pour ne pas remarquer la tension malsaine qui touche la capitale catalane. Tous veulent la mairie. Alors, pensez-vous, qui remarquerait, dans ce contexte, la dizaine de lignes dans l'Indépendant annonçant cette infâme nouvelle ?


Il y a des actualités qui arrangent bien les affaires, surtout celles de la FNACA. Plus de Jean-Paul Alduy, ni de Jean-Marc Pujol pour venir à la rescousse des Pieds-Noirs et des Harkis.
Et surtout un Christian Bourquin , qui devient très arrangeant, surtout si vous êtes à gauche et que vous promettez de voter Jacqueline Amiel-Donat (liste PS-PC).


Car, n'en doutez pas non plus, si Jacqueline Amiel-Donat arrive à la tête des prochaines éléctions municipales, monsieur Bourquin aura son mot à dire sur les affaires de la ville et de la communauté d'agglomérations. Nul n'est dupe en Roussillon.


Ce scénario catastrophe , en passe de se réaliser, pourrait offrir un avenir radieux à la FNACA.


Aucune entrave à leurs démarches, aucune limite à leurs méprisables desseins.


Le mur des Disparus ?
Le centre de documentation sur la présence française en Algérie ?
Les stèles du cimetière du Haut-Vernet ?


C'est pourquoi il faut agir dès aujourd'hui en écrivant en masse au Conseil Général afin de contrer , dans un premier temps, cette tentative d'intrusion de la FNACA dans un lieu symbolique de la souffrance des Harkis .
Un lieu où l'on ne peut tolérer que cette association vienne répandre ses mensonges sur la paix retrouvée du 19 mars.


Par respect pour ces fidèles d'entre les fidèles, pour leurs frères Pieds-Noirs et pour tous les Anciens Combattants n'ayant jamais failli à l'honneur.


L'exemple de Boulogne -sur-Gesse nous a démontré que ce type de démarche n'était pas vain...


.
Alexandra Lopez-Félix , Lionel Vivès-Diaz.

Conseil Général des Pyrénées-Orientales
24, quai Sadi Carnot, 66009 - Perpignan Cedex - Tél. 04 68 85 85 85

 
http://www.coalition-harkis.com/content/view/261/109/
Plus d'infos sur ce site ami...
 
 
"Les rédactions de TF1, France 2 et France 3 concernant la commémoration du 8 mai 1945 ne citent pas les pieds-noirs, ou plutôt français d'Algérie plus tard baptisés "pieds-noirs", comme ayant participé à la libération de la France dans l'Armée d'Afrique. Toutes les rédactions parlent en effet de l'Armée d'Afrique, comme composée uniquement de tirailleurs sénégalais, algériens et marocains. Mais ils oublient de citer les français d'Algérie, mon père s'est engagé volontaire, il était descendant d'immigré espagnol nés en Algérie depuis 4 générations, et LUI NON PLUS, N'AVAIT JAMAIS VU LA FRANCE !! et il a dormi sous la tente avec des tirailleurs sénégalais !!
Si quelqu'un de FRANCE 3 lit ce message, svp retransmettez cette demande à vos rédactions, afin que cet oubli injuste soit réparé dans les prochains journaux télévisés nationaux et régionaux.
C'est aussi parce que l'action des pieds-noirs lors de la seconde guerre mondiale a été étouffée, que les métropolitains ont si mal accueilli les pieds noirs en 1962. S'ils avaient su quel rôle ils avaient joué, peut-être ne leur lanceraient-ils pas encore de nos jours des "sales pieds-noirs, je me suis battu pour vous", comme l'a dit un homme condamné l'an dernier, demeurant à La Garde (83).
Le rôle des médias est primordial pour que les pieds-noirs encore vivants puissent enfin finir leur vie en paix, car au fond d'eux la tristesse les ronge. Une reconnaissance de ce qu'ils ont fait ne serait que justice."

Martine FERNANDEZ

 
Jean MAYENS qui avait 22 ans le 15 août 1944 filmé par une équipe de France 3 Draguignan le 15 août 2002...
 
 
Pour écouter le témoignage d'un vétéran Français d' Algérie, Jean-Pierre SORENSEN, qui a débarqué à la Nartelle le 15 août 1944 (Réalisation FR3 Méditerranée).
 
A l'attention de M. Delahousse, présentateur du JT- France 2
Monsieur,
Vous n'ignorez pas l'impact de ce que vous dites sur des millions de téléspectateurs qui, malheureusement, n'ont pas d'autre source d'information. Aussi, quand vous dites que le président de la république a rendu hommage aux "Africains" vous induisez en erreur ceux qui ne savent pas, et ils sont nombreux.
Ils ne savent pas (parce qu'on ne le dit jamais) que l'armée d'Afrique, même si nos parents chantaient "C'est nous les Africains", était composée d'"indigènes" mais aussi de Pieds-Noirs : 150000 musulmans d'Algérie, de Tunisie et du Maroc (soit un peu plus de 2% de la population musulmane pour l'Algérie); 175000 Européens d'Afrique du Nord (essentiellement des Pieds Noirs d'Algérie), soit 16% de la population. Cet effort de guerre n'avait jamais été consenti par la métropole, même pendant la première guerre mondiale.
Parmi ces "Africains", il y avait mon oncle qui a participé à la victoire de Cassino, sous les ordres du général Juin, né à Bône. Beaucoup d'entre eux sont morts en métropole, en Italie ou en Allemagne.
Par respect pour eux, qui ont largement contribué à libérer la France, je souhaite que l'on n'oubie pas leur sacrifice.
J'espère que vous voudrez bien en tenir compte et vous prie d'agréer, monsieur, mes salutations distinguées.

Josseline Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied-Noir
 
 
Bonjour Alexandra,
Comme convenu, je vous prie de bien vouloir trouver, ci-après, le lien d'un article que je viens d'écrire, sur le sujet controversé, sur notre site à lire en cliquant sur le lien suivant : http://www.coalition-harkis.com/content/view/261/109/.
Merci de faire circuler l'information et plus de personnes réagiront dans nos commentaires et plus j'aurai d'éléments pour faire pression sur l'Elysée, la MIR et nos parlementaires.
Des actions sur place seraient à prévoir dans un futur proche.
Bien Amicalement
Khader MOULFI
 
 
Comme annoncé dès le 28 mars par La Provence.com, Nicolas Sarkozy se rendra le 8 mai en Provence pour la commémoration de l'Armistice de 1945, a annoncé aujourd'hui Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la Défense et aux anciens combattants.

"A la demande du président de la République, la traditionnelle cérémonie organisée dans le cadre des commémorations de l'Armistice du 8 mai 1945 se déroulera cette année sur la plage de La Nartelle, haut-lieu du débarquement de Provence du 15 août 1944", a annoncé le secrétaire d'Etat dans un communiqué.

A 11h30, une cérémonie militaire organisée sur la plage de La Nartelle "mettra l'accent sur l'engagement des troupes françaises ayant participé au débarquement de Provence", précise-t-il. "A l'issue, à 12h15, le chef de l'Etat présidera une revue navale au large des côtes et à proximité des plages de La Nartelle", avec un défilé aérien, ajoute-t-il.

NDLR: Comme à Gandrange pour calmer les voix des désemparés d'Arcelor Mittal, que va dire Sarkozy le 8 mai dans le Var ?

Est ce pour pîper les voix des Français d'Algérie qu'ils soient d'origine européenne ou nord africaine, en faisant vibrer encore une fois la fibre cocorico, avec le "chant des Africains" qu'un sous préfet a interdit ailleurs ? ou pour récupérer les voix des militaires en activité ou en retraite, et leur dire que la cause qu'ils ont défendue , "n'était pas la leur", comme l'Ambassadeur Bajolet à Alger, face à un parterre de fellouzes embourgeoisés ?

Va-t-il reprendre le fameux: " Je vous hais !... Compris ?", comme l'imposteur du Forum ?

Rappellera-t-il que c'est Salan qui a débarqué à cet endroit avec l'Infanterie coloniale ?

Va-t-il s'excuser encore une fois pour les "évènements" du 8 mai, à Sétif , sans toutefois rappeler que c'est De Gaulle et ses ministres communistes au pouvoir à Paris depuis 8 mois, qui décidèrent de la répression: " J'ai fait tirer la marine !" ou zapper sur la petite Nakache, première victime innocente ?

Les élections européennes approchent; il faut réactiver les promesses qui n'engagent que ceux qui les écoutent.

Gageons que, comme un certain 15 Août au Dramont, les quelques contestataires qui n'ont pas la mémoire courte seront tenus à distance, par des CRS hilares, tandis que le porte avion Charles De Gaulle accueillera le gratin gauchiste qui viendra voir et complimenter l'Armée française qui a laissé massacrer, en 1962, 150.000 harkis, des milliers d'Européens à Oran en particulier et abandonné 500 soldats français aux mains du FLN...

Plus c'est gros, plus ça marche !...

Faut-il encore une fois rappeler que De Gaulle lui-même a déclaré au Secrétaire général du Gouvernement de 1958 à 1964, Roger Belin : " " La victoire de 1945 n'est d'ailleurs pas la nôtre. L'action de nos forces, qu'elle fût celle de nos armées ou celle de la Résistance, n'a été d'aucun poids dans le résultat final : elle n'a pas modifié d'un jour ou même d'une heure le moment de la capitulation allemande. Naturellement, j'ai dit et affirmé le contraire car il fallait que la France figurât parmi les grandes puissances victorieuses et fût présente à la table des vainqueurs." ( Lorsqu'une république chasse l'autre, Edition Michalon, 1999, Page 199). En un mot, les sacrifices de Jean Moulin,, Brossolette et tant d'autres, Koufra, Bir Hakeim, Cassino, Toulon, Colmar et les Vosges, toute cette épopée ne servait à rien ,sinon à permettre à notre génial guide de figurer, par De Lattre interposé, à la table des vainqueurs. Et les camps de la mort enfin libérés ne leur doivent donc rien non plus.

 
 
MISE AU POINT...
Bonjour,

A propos d'une référence à un attentat de L'OAS contre les gendarmes dans le tunnel des Facultés et qui aurait provoqué 18 tués parmi les forces de l'ordre, il convient de rétablir la vérité sur ce point précis.

J'ai été personnellement témoin de la préparation de cet attentat et de son exécution, tout en bas de la rue de Mulhouse, à la jonction de cette rue avec la rue Michelet.

Cet attentat n'a provoqué aucune victime chez les gendarmes mobiles, un blessé par un éclat de grenade peut-être.

Mais il est important pour les forces de l'ordre d'entretenir ce mythe de 18 tués parmi les forces de l'ordre.

Pourquoi ?

Parce que cela justifie la riposte scandaleuse à laquelle se sont livrés les gendarmes : ils ont tiré à la mitrailleuse et au FM sur toutes les habitations de la rue Michelet et du Boulevard Saint Saëns, prenant le risque d'un massacre de population civile complètement étrangère à l'attentat dont ils avaient été victimes.

Cela faisait partie de la technique du BOUCLIER HUMAIN utilisé par les gendarmes mobiles lors de leurs opérations dans le grand Alger.

Si nous avions été capables à la fin du printemps 1962, de tuer 18 gendarmes à Alger, il est probable que nous serions peut-être encore en Algérie.

Salut à tous.

J.C. PEREZ


 
 
Amis et compatriotes,

Nous vous informons que le procés intenté contre FR3, la maison de production BFC et la réalisatrice algérienne Faouzia Fekiri (auteur
du film apologétique "LES PORTEUSES DE FEU", diffusé sur FR3 le 26.01.2008 et glorifiant l'action des poseuses de bombes a Alger en
1956), aura lieu le mercredi 8 juillet au Tribunal de Grande Instance
TGI a Paris.
L'heure exacte vous sera communiquée bientot.


Je rappelle que ce procés, plaidé par Me Pierre Courbis et soutenu par
le comité VÉRITAS, donnera une voix aux victimes du terrorisme FLN qui
jusqu'a aujourd'hui ont été passées sous silence.
Dans ce sens, il fait partie de NOTRE combat á tous : pour la Vérité
sur notre histoire et pour la Justice envers toutes nos victimes,
de 1954 á 1962.


Afin de soutenir le procés, vous pouvez envoyer vos dons au comité VÉRITAS ( "Proces Porteuses de feu" ): BP 21, 31620 FRONTON


Merci de diffuser l'information á vos proches et correspondants,
et sur vos sites.

Fraternellement,
Nicole Guiraud

 
 
Ré-inhumation au cimetière de Tamashouet d'Oran, le dimanche 10 mai 2009 à 16h
http://www.comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=308
 
 
Mémorial de Notre Dame d'Afrique à Théoule-sur-mer - 1° mai 2009.
 
 
 

Camerone - Aubagne le 30 avril 2009:
Adjudant GAGEAN et ses hommes.

 
Anniversaire de Camerone : honneur à l'armée Française...

Camerone, page glorieuse de l'Armée Française, 30 Avril 1863
En 1863, pendant l'expédition française au Mexique, l'armée Française assiégeait Puebla. Un convoi français partit du port de Veracruz le 29 avril 1863. Il était chargé de vivres, matériel de siège et de 3 millions en numéraire. Le commandement ayant eu des renseignements concernant l'attaque probable du convoi, décida d'envoyer la 3e compagnie explorer les abords de Palo Verde avant l'arrivée du convoi. Soixante-deux fantassins et 3 Officiers de la 3e compagnie du Régiment Étranger de la fameuse Légion étrangère furent donc envoyés à la rencontre du convoi, à l'aube du 30 avril.

Attaquée par des forces bien supérieures, la compagnie se retranche dans la ferme de Camerone pour fixer l'ennemi et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi et les légionnaires combattent jusqu'au bout, sous les ordres du Capitaine Danjou, face à 2000 cavaliers Mexicains.

L'expression : « FAIRE CAMERONE » dans la Légion est toujours usitée. Chaque 30 avril, les héros de ce combat sont honorés dans tous les régiments et dans toutes les amicales de la Légion ; à cette occasion est lu, depuis 1904, le récit "officiel" du combat de Camerone. L'idée du « serment de Camerone » est là pour rappeler le courage et la détermination des légionnaires et le respect à la parole donnée accomplie jusqu'au sacrifice suprême. Chaque année depuis 1906, sur le front des troupes qui présentent les armes, est lue l'inscription du monument:

"Ils furent ici moins de soixante
Opposés à toute une armée.
Sa masse les écrasa.
La vie plutôt que le courage
Abandonna ces soldats Français
A Camerone le 30 Avril 1863"

Pour écouter la très belle chanson de Jean-Pax Meffret au sujet de Camerone, cliquez sur :

http://www.dailymotion.com/relevance/search/camerone+meffret/video/x2n2ys_jeanpax-meffret-camerone_music

Commentaire : plutôt que de cultiver la repentance chère aux politiciens de ces dernières années, rendons hommage aux hommes qui ont écrit par leur sang les pages de gloire de l'armée et de la nation Française.

 
 
Les trois premières minutes de la conférence...
 
Maurice Calmein présente l'Histoire de l'Algérianisme

Le mercredi 22 avril 2009, la Chaire Algérianiste accueillait au Centre Universitaire Méditerranéen un des pères fondateurs du renouveau de ce mouvement culturel né au début du siècle à Alger et renaissant, tel le Phénix, en 1973 en France, l'Algérianisme.
Maurice Calmein est en effet à la source ou plutôt à la résurgence de ce flot intellectuel grâce à l'amitié qu'il nouât, encore lycéen, avec Jean Pommier. Et si l'oued algérianiste s'est perdu dans les sables de l'indépendance, il s'est retrouvé, de plus en plus fort, nourri des mille mémoires des exilés.
Le conférencier évoqua ce particularisme de la culture algérienne avant la lettre, illustrée par Saint Augustin, Ibn Kaldoum et bien d'autres. L'idée lumineuse de réunir les cultures nées de ce sol revient à Jean Pommier et à Robert Randau, peu avant la guerre de 1914, reprise en 1920 et jusqu'en 1962.

Il fallait tout le courage et peut-être un peu d'inconscience pour ranimer après dix ans d'exil l'idée même de l'Algérianisme. Ils furent trois, puis six, puis neuf et l'idée pris corps. Voici ce que Maurice Calmein écrivait dans le numéro 2 de la revue, le 15 mars 1978 : " Dans notre précèdent numéro, j'écrivais que notre communauté se trouvait à un moment historique de son évolution, les questions matérielles consécutives à l'exode, à la spoliation et à la réinstallation cédant aujourd'hui le pas à la prise de conscience de notre entité provinciale et à la défense de notre patrimoine culturel, historique et social. " Le Général Jouhaud disait : " Ce n'est pas une association traditionnelle, mais davantage le lit d'un courant de pensée, une occasion de rencontres, d'échanges, d'études, un creuset où brillera la flamme du souvenir de l'Algérie Française. "
Jean Pommier, Président d'honneur, disait qu'ils se refusent à oublier " qu'ils sont Algériens et que rien de ce qui est Algérien ne leur sera étranger. "
Le conférencier évoqua les grands disparus : Albert Camus, Jean Brune, Francine Dessaigne, Marie-Jeanne Rey, tant d'autres et ceux qui continuent à alimenter de milliers d'ouvrages, d'articles, de films ce courant algérianiste plus vivant que jamais à travers les multiples Cercles ouverts dans de nombreuses villes de France, à travers les Congrès annuels et la revue fidèle à l'esprit des fondateurs.
Un CD nous nous fit entendre la voix de Jean Pommier et ce fut un moment émouvant.
C'est avec une amitié chaleureuse que le Cercle Algérianiste de Nice et sa Présidente, Michèle Soler ainsi que la Chaire Algérianiste et son Président, Emile Serna, reçurent la visite souhaitée de Maurice Calmein dont les propos furent écoutés avec attention par un public captivé.

Geneviève de Ternant

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 12...
 
 
Le service de santé des Armées dans les territoires du Sud Algérien

Le mercredi 4 mars 2009, le Professeur André Savelli est venu évoquer cette passionnante épopée au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, sous l'égide de la Chaire Algérianiste dont le Président, Emile Serna présenta le conférencier, en présence de Michèle Soler, présidente du Cercle Algérianiste de Nice et de nombreuses personnalités.
André Savelli, né en 1927 à Rabat de parents nés en Algérie, fait ses études à la Faculté de Médecine d'Alger puis à l'Ecole du Service de Santé de Lyon. Médecin militaire à In Salah, il rejoint le 1° RTA et l'Hôpital Maillot à Alger. Puis professeur agrégé au Val de Grâce, il fut Maître de recherche à l'INSERM, directeur de l'UER de psychologie à la Faculté de Lettres de Montpellier et chargé de cours de criminologie psychiatrique à la Faculté de Droit.
On voit, à la lumière de ces titres éminents que nul n'était plus apte à présenter ce quasi siècle d'assistance médicale aux populations indigènes du Sahara de 1900 à 1976. En effet " l'œuvre humanitaire du Service de Santé des Armées, si vaste et si dense à travers le monde, sur les cinq continents, et de façon continue pendant plus d'un siècle, mériterait d'être mieux connue. "
Les territoires du Sud algérien sont 3 fois plus étendus que la France. On y circulait à cheval ou à dos de chameaux. " Il n'est pas de fait plus solidement établi, écrivait Lyautey, que l'efficacité du médecin comme agent de pénétration, d'alliance et de pacification. "
Je ne peux, ici, retracer la richesse de cette conférence qui rappelle les grands anciens : Cange, Baudens, Maillot, Folley, bien d'autres… Les luttes épiques contre les épidémies, les fléaux sociaux : Typhus, variole, maladies vénériennes, paludisme. Les maladies oculaires dont le Docteur Renée Antoine avait fait ses ennemis personnels ! La fondation de l'Institut Pasteur d'Alger : des vies entières consacrées à l'action humanitaire, à l'éducation sanitaire, à l'hygiène scolaire.
Emouvante évocation portée avec chaleur par un homme alliant la hauteur de vue à l'action de terrain. Le Professeur André Savelli est chevalier de la Légion d'Honneur, Officier du Mérite National et Membre de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier. Il a publié le texte de cette conférence au Cercle Algérianiste de Montpellier dans la collection " Mémoires d'Autrefois "
Geneviève de Ternant.

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 11 ter...
 
 
Madame, Monsieur,


Je viens de lire avec consternation les propos de M. Pierre Izard que vous rapportez dans votre édition du 2 avril, et concernant la date du 19 mars 1962 (cela dans un article relatif à l'inauguration de l'exposition de la FNACA au musée de la Résistance à Toulouse).
Les opposants à la célébration du 19 mars seraient des « extrémistes, revanchards et autres nostalgiques »...Il s'agit d'une véritable calomnie !
Je me permets de vous rappeler que le 5 décembre est la seule date officielle pour honorer les morts de la Guerre d'Algérie mais aussi des combats du Maroc et de Tunisie. Cette date a été choisie par l'immense majorité des associations d'Anciens combattants, qui n'ont pas voulu que l'on retienne le 19 mars, à l'exception d e deux d'entre elles... dont la FNACA. Cela s'appelle la démocratie ! Ce que la FNACA n'a pas réussi à obtenir par la voie légale, elle tente de l'imposer par un travail de sape régulier. Qui sont donc les « revanchards » dans ces conditions ?
Je me permets également de vous rappeler que le cessez-le-feu du 19 mars 1962, suite aux accords d'Evian, n'a été respecté que par la France et a ouvert la voie à une période de terreur qui dépasse l'entendement. Comment oublier les massacres de dizaines de milliers de Harkis et de leurs familles, de milliers de Pieds-Noirs, de centaines de soldats du contingent après cette date ? Savez-vous, et les documents sont nombreux et accablants, qu'il y eut 6 à 7 fois plus de morts dans les mois qui suivirent les accords d'Evian que durant les 8 ans de guerre ? Peut-on oublier le massacre de la rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962 ou le carnage du 5 juillet à Oran ? Autant d'événements qui ont poussé plus d'un million de vos compatriotes à trouver le salut dans l'exode. De petites gens, au niveau de vie inférieur de 20% à celui de la métropole, contrairement à l'image qui a été véhiculée...
La valise ou le cercueil, selon le célèbre20slogan du FLN. Mais pour de nombreuses familles, la valise et le cercueil, car tous ont perdu un fils, un frère, un père, une soeur, une mère... Pour d'autres ce fut le retour sans savoir ce qu'il était advenu d'êtres chers, portés « disparus ». 47 ans après ils l'ignorent toujours...
Non, M. Pierre Izard, les opposants aux 19 mars ne sont ni des « extrémistes », ni des « revanchards », ni des « nostalgiques » mais vos compatriotes qui ont souffert dans leur chair et dans leur âme, car ils ont été les dindons d'une farce où ils n'ont jamais eu leur mot à dire. Souvenez-vous du référendum du 8 avril 1962 portant sur l'indépendance de l'Algérie où ils n'ont pas eu le droit de voter, alors que se jouait leur avenir. Pourquoi ne condamnez-vous pas cette grave entorse à la Constitution ?
Monsieur Pierre Izard, par vos propos, vous injuriez la communauté des Français rapatriés, Pieds-Noirs et Harkis, et nombre d'Anciens combattants.
Afin que vous ne me preniez pas pour un « nostalgique », je tiens à vous préciser que je suis né en 1964 en métropole.. ..


Je vous prie de bien vouloir insérer ce droit de réponse dans une de vos prochaines éditions.


Sincères salutations
Lionel VIVES

 
MERCI à Monsieur le député ELIE ABOUD...
http://www.comite-veritas.com/z_4647/index.asp?password=z_4647&page=1/
 
 

Chers Amis,

A la suite de la décision et de sa présence effective devant notre stèle, le Député Elie ABOUD est l'objet d'attaques de toutes part !
Je crois qu'il serait bon qu'il bénéficie de notre soutien au moins moral pour tous ceux qui sont éloignés de Béziers car Président du groupe parlementaire pour les questions rapatriés à l'Assemblée Nationale, il faudrait qu'il ait notre soutien massif.
Si je prends cette initiative que je vous demande de répercuter un maximum c'est pour la raison qu'il m'a demandé d'être à ses côtés avant de s'incliner ostensiblement devant notre stèle. J'en suis le témoin direct et son émotion n'était pas feinte. Ceux qui me connaissent comprendrons ma démarche. Je pense que son vécu d'évènements graves dans son Liban natal ne peut que lui rappeler pour comprendre ce que nous ressentons nous même.
Une foule de message de soutien sera, j'en suis persuadé, le garant du maintien à son poste pour tenter de régler nos problèmes moraux et matériels en suspend. Sans cela, connaissant les chacals qui nous font des yeux doux pour mieux nous poignarder dans le dos, un front hostile se montera contre lui et nous aurons de forte chance pour qu'il perde sa Présidence.
Ici déjà à Béziers c'est le déchaînement contre lui et la c onseillère régionale Monique VALAIZE, Oranaise, qui l'accompagnait

Alors chers compatriotes à vos claviers ou a vos plumes !

Alain ALGUDO Président C.D.F.A./U.C.D.A.R.A / Membre du Collectif des Associations du Grand Biterrois - Porte parole des anciens de la Maison du Pied-noir.

Adresse Email : abou.elie@orange.fr
Adresse Postale: Mairie de BEZIERS 34500 BEZIERS

 
 
8 avril 1962 : l'Algérie veut rester département français. TOUS les départements votent sauf l'Algérie.
29 mars 2009 : Mayotte veut être département français. SEULS les habitants de Mayotte votent.
Josseline REVEL-MOUROZ
 
 

Nice, 26 mars 2009.
La journée de la commémoration de la fusillade de la rue d'Isly du 26 mars 1962, avec le dépôt de gerbes devant la stèle des rapatriés, Square Alsace Lorraine et une magnifique messe en l'Eglise Saint Pierre d'Arène, rue de France à Nice.

Quelques mots sur une journée du souvenir qui a eu un caractère exceptionnel.

C'est sous la direction des nombreuses associations algéroises et oranaises de rapatriés et en présence d'élus politiques - anciens et actuels - que nous nous sommes retrouvés très nombreux - à mon avis bien plus nombreux que l'année précédente - à honorer nos victimes en cette date dramatique du 26 mars 1962 qui précéda notre départ d'une terre aimée… la fuite pour beaucoup.
Pourquoi tout ce monde, pourquoi plus de Rapatriés présents ? Des Chrétiens et des Musulmans. Des femmes, des hommes et même des jeunes venus s'incliner devant la stèle des rapatriés et suivent avec ferveur la messe dans une Eglise comble.
La réponse ? Nous en avons assez des tergiversations des hommes politiques qui oublient leurs promesses. Nous en avons assez de courber la tête et de ne pas toujours répondre aux attaques de gens qui trouvent leurs arguments dans l'idéologie stalinienne défunte.
En ce jour du 26 nous avons fait mieux ! Nous avons pris conscience de l'élan transmis par nos associations et des femmes et des hommes de bonne volonté, lors de notre manifestation de mars 2008 à Marseille contre le pouvoir gaulliste et sa trahison. Déjà une foule nombreuse. Déjà cette volonté plus forte d'indiquer que nous refusons la date du 19 mars comme jour d'une commémoration quelconque, parce qu'après les accords "déviants" de De Gaulle et des terroristes, il y a eu le 26 mars, le 5 juillet et tous ces torturés, ces assassinés, ces disparus dans les villages et les campagnes d'Algérie.
Le 14 mars 2009, avec la même conviction, la même soif de justice, nous nous sommes retrouvés 2500 à 3000 manifestants à Valence pour démontrer à un maire assez poltron pour se cacher dans sa mairie, en refusant de recevoir une délégation de responsables d'associations de rapatriés, que nous nous élevons contre sa décision morbide de créer une place du 19 mars.
Notre combat continue ! Nous avons beaucoup à faire en nous rendant compte que des hommes de gouvernement, des ministres, s'abaissent à écouter le chant des sirènes de groupuscules gauchisants et acceptent dans leurs villes, leurs communes, une rue, une place, un square du 19 mars.
Aujourd'hui, à Nice, ce fut un nouveau jour de communions des rapatriés. Un nouveau signal envoyé aux hommes politiques pour leur signifier encore et encore notre refus d'accepter les mensonges qui entourent notre passé Pied-Noir. Ce fut un 26 mars 2009 qui prouve que presque cinquante ans après notre exil, si les rides et des cheveux blancs coiffent de nombreux assistants, les cœurs restent vaillants et la mémoire sans faille.
En honorant nos morts, nos martyres, nos assassinés de ce jour néfaste du 26 mars 1962 au Plateau des Glières et rue d'Isly, nous avons démontré, une fois de plus, notre volonté farouche d'exister, de rejeter cette idée de cérémonie du 19 mars qui ne peut servir que les saboteurs de la République et d'espérer que nos enfants, nos petits-enfants, apprennent notre Histoire et la défendent.

Sans nostalgie, mais pour l'honneur de nos racines arrachées.


Robert Puig à Nice le 26 mars 2009

 
 
26 mars 2009 Cimetière du Grand Vallon à MOUGINS.
 
IMPOSSIBLE OUBLI

Monsieur Richard GALY, Maire de Mougins ou son représentant,
Mesdames , Messieurs , Messieurs les Porte Drapeaux,
Chers compatriotes et Amis,


Nous sommes réunis devant cette stèle en ce jeudi 26 mars 2009, pour rendre hommage à ceux qui sont tombés, il y a 47 ans, jour pour jour, rue d'Isly, à Alger. Nous y associerons les victimes du 5 juillet à Oran, et nos amis Français Musulmans, les Harkis.

Certes, nous sommes peu nombreux, et nos rangs s'éclaircissent chaque année, mais jusqu'au bout de notre vie, nous témoignerons, et après nous, nos enfants, pour peu que nous leur inculquions ce que fut notre histoire et notre espérance.

Les enfants de France apprennent à l'école la tragédie d'Oradour sur Glane, où le 14 juin 1944, les Allemands de la 2° panzerdivision " Das Reich " commandée par le Général Lammerding, brûlèrent l'église du village après avoir enfermé 642 villageois. La plupart, en majorité des enfants et des femmes, périrent dans cet incendie. Cet acte, monstrueux, fut commis par des Allemands, avec qui nous étions en guerre.

Mais qui aura le courage de leur apprendre que sept jours après la signature des Accords d' Evian, ordonnant le cessez-le feu, et non pas l'Armistice, l'Armée Française, avec la participation d'un Régiment de Tirailleurs Algériens, le 4°, comprenant des rebelles de la Willaya 4, tirèrent sur des Français qui chantaient la Marseillaise et brandissaient le drapeau tricolore qu'ils avaient défendu à un moment de leur vie ?

Le bilan de cette tuerie fut très lourd. Sur le pavé, 56 morts et 200 blessés, dont plusieurs devaient décéder suite à leurs blessures, dans les jours qui ont suivi ce drame… Secret d'Etat.

Mais qui leur apprendra que le 5 juillet 1962 , à Oran, confiants dans les Accords d'Evian, des centaines de Français furent assassinés par les fanatiques du F.L.N., pour montrer leurs forces à l'A.L.N., parfois devant les casernes ou les militaires français avaient l'ordre de ne pas intervenir, ordre reçu du Ministre des Armées de l'époque, lui-même sous les ordres du Général Chef de l'Etat ?
Que l'on ne me reproche pas de dire la Vérité…Secret d'Etat.

Mais qui leur apprendra que des dizaines de milliers de Harkis furent torturés, sauvagement tués, après avoir été lâchement abandonnés par ceux qu'ils avaient servis ?

Mais qui leur apprendra que des milliers de personnes furent enlevées, et que pas une voix ne s'éleva pour obtenir leur libération. Toutes ces victimes, cela fait combien d'Oradour sur Glane ?? Là aussi…Secret d'Etat.

Ces évènements, que nous connaissons tous, nous qui avons vécu ce drame, ne sont-ils pas plus horribles que les crimes des Allemands ? Ceux qui les ont occultés, ceux qui savent et se taisent, ceux qui tronquent la réalité des faits, sont aussi coupables que les auteurs de ces actes. On nous dira…Secret d'Etat.

Pour tous ces morts qui croyaient en la France, pour notre province perdue, pour toutes ces vies gâchées par le mensonge et le parjure,
les souvenirs, épurés de haines inutiles, doivent rester vivants.

Mesdames, Messieurs, par notre présence devant cette stèle, nous montrons à toutes ces victimes que nous, nous n'oublions pas.


Après le dépôt de gerbes, nous observerons une minute de silence, en nous souvenant très fort de ces douloureux évènements.
Je vous remercie pour votre attention.

Cyr ASCIONE - Président de l' ANFANOMA de Mougins

 
 
Cérémonie de commémoration du massacre de la Rue d'Isly le 26 Mars 1962.

Mougins le 26 Mars 2009

Les Portes-Drapeaux sont là, les Anciens Combattants aussi arborant avec fierté leurs décorations et Croix de Guerre, une petite foule se recueille, nous sommes peu nombreux, le poids des ans pèse sur notre peuple, nous sommes deux témoins oculaires de cette fusillade, Monsieur Cyr Ascione et moi. Je me souviens de cette terrible journée comme si c'était hier. Ma mère et mon petit frère m'accompagnaient.
Témoin de ce fait historique et tragique, j'ai pu constater au cours des années à quel point la relation officielle des faits était distordue par rapport à la réalité et une fois ces versions déformées par des opinions personnelles, politiques ou sociales, la Vérité est perdue à jamais, sauf pour ceux qui ont assisté à ces évènements.
On constate encore une fois, une tendance à la manipulation où seuls quelques privilégiés ( qui bien souvent n'étaient même pas sur les lieux) ont le droit de raconter l'Histoire.
Nous avons eu, encore une fois, en cette journée du 26 Mars 2009, la preuve de la désinformation et de la méconnaissance de la véritable histoire de l'Algérie Française. Monsieur l'Adjoint au Maire a lu un discours où il est fait état que " l'OAS aurait tiré sur les soldats ", et les soldats auraient alors riposté. En tenant ce discours la France se déculpabilise. Nous savons, nous qui y étions que la foule était pacifique et désarmée - a-t-on trouvé des armes sur les cadavres et les blessés ?- non !
Les Gardes-Mobiles ont tiré parallèlement au sol, sur la foule et non en direction des toits d'où serait venu cette énigmatique rafale de fusil-mitrailleur.
Monsieur Ascione a eu du mal à contenir sa colère et son indignation, le représentant du Maire s'est sincèrement excusé ainsi que le Chef du Protocole, lequel m'a demandé en signe d'apaisement de m'associer au dépôt de la gerbe de la Mairie au pied de la Stèle.
La plupart des personnes présentes sont parties indignées.


La cérémonie s'est poursuivie avec la sonnerie aux morts, la levée des Drapeaux, le Chant de la Marseillaise et le Chant des Africains.

Jocelyne MAS.
Ecrivain

http://www.jocelynemas.com


 
 
LE COLLECTIF NON AU 19 MARS 1962 D'AVIGNON vous propose ce modèle de lettre:
A Villeneuve lez Avignon le,


Monsieur le Maire,
Monsieur le Député,
Monsieur le Conseiller Général,
Monsieur le Sénateur,

Etc…etc…


La presse a rendu compte de votre présence aux cérémonies commémoratives du " cessez-le-feu " en Algérie, le 19 mars 1962, organisées par la FNACA, seule organisation d'anciens combattants à s'opposer à la date officielle du 5 décembre retenue pour cette commémoration.

Aussi, devons nous vous rappeler ce que signifie exactement cette date du 19 mars que votre présence officialise dans votre commune (ou canton…)

Le 18 mars 1962, le gouvernement français et le prétendu gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) signent à Evian, un texte d'accords prévoyant entre autres, un cessez-le-feu général en Algérie le 19 mars suivant.

Deux observations :
-Le GPRA représente le FLN et sa branche armée l'ALN, qui ensanglantent l'Algérie et le territoire métropolitain depuis 8 ans et qui sont loin de représenter la majorité des habitants de l'Algérie constituée alors de 13 départements français. Le GPRA considéré comme le seul " interlocuteur valable " par l'état français qui écarte ainsi tous les élus d'Algérie représentant, eux, la véritable majorité démocratique de cette province… française, ainsi que tous les mouvements touchés par le problème.
-L'armée française étant engagée par cette signature observe immédiatement ce cessez-le-feu. Mais elle est bien la seule, car sur place les résidus de l'ALN, renforcés par des combattants de la 25ème heure, se livrent à de sanglantes exactions, d'abord sur les supplétifs de l'armée française qui ont été désarmés et sont donc livrés avec leurs familles à leurs bourreaux, puis sur les civils européens qui sont enlevés et massacrés par centaines, puis par milliers sans que notre armée intervienne pour les protéger..

Malgré la censure qui règne sur la presse, la population sait très vite que n'étant plus défendue par cette armée figée sous les ordres du pouvoir politique, il va lui falloir se défendre elle-même contre les terroristes du FLN qui sévissent de plus en plus sauvagement.

On en arrive donc à une véritable guerre civile entre Français d'Algérie et FLN. Les victimes de cette deuxième guerre d'Algérie vont être, entre le 19 mars 1962 et l'indépendance de l'Algérie (et les mois qui vont suivre) plus nombreuses que durant toute la période qui a précédé ces " accords " (sic) d'Evian depuis novembre 1954..

Le 8 avril 1962, un référendum est organisé en métropole, référendum qui exclut la totalité des citoyens Français d'Algérie dans leurs 13 départements, ce qui constitue une violation sans précédent des Lois de la République !
La campagne, soigneusement orchestrée par le parti communiste français qui proclame que le " OUI " est un " OUI à la Paix ", donne bien entendu une majorité écrasante en faveur des accords d'Evian, les familles françaises n'y voyant que le retour tant attendu d'être chers. Qui les en blâmerait ?

Sac de Bab-el-Oued, fusillade du 26 mars à Alger, exode de plus de 1 million de Français d'Algérie, massacre du 5 juillet 1962 à Oran qui démontre s'il en était besoin que le slogan FLN " La valise ou le cercueil " n'est pas une illusion… " Disparition " de milliers d'Européens (civils et militaires du contingent) dont personne ne se souciera, continuation du massacre de nos Harkis, qui sur ordre de Mr Messmer n'ont pas été autorisés à gagner la France métropolitaine… Voilà ce qui constitue, Monsieur le Maire (ou Député, ou Sénateur, ou Conseiller général…) des raisons suffisantes pour vous abstenir d'honorer de votre présence une telle cérémonie.


Alain Dupont
Porte Parole du Comité anti-19 mars 1962 de….

 
 
JEUNE PIED-NOIR INFORMATION
28 ans d'action continue au service des Harkis, des Pieds-noirs et de leurs Amis.
BP 4 - 91570 BIEVRES - Tel : 06 80 21 78 54
Voir pour plus de détails les informations sur le site JPN : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
Diffusion 22 mars 2009 - 21 heures

La Vérité sur le 19 mars 1962

Une semaine après : la tragédie du 26 mars rue d'Isly à Alger
L'armée française tire sur ordre sur la foule pacifique des manifestants : 80 morts - 200 blessés (voir la page "26 mars 1962" sur le site JPN)

HOMMAGE A Francine DESSAIGNE ET Marie-Jeanne REY auteurs du livre "UN CRIME SANS ASSASSINS - Alger, 26 mars 1962"


Des témoignages et documents irréfutables dans en superbe Album de 590 pages Nombreuses illustrations et plans (Poids : 2 kg !). Au prix exceptionnel de 50 euros, port compris (Valeur réelle : 90 euros) servant au financement de la campagne nationale
"2008-2012 : Vérité et Justice pour les Français rapatriés"
Commande à adresser à JPN - BP 4 - 91570 Bièvres - Tel : 01 69 41 01 12

***************
Hommage aux victimes du 26 mars 1962

Cérémonie du souvenir à l'Arc-de-Triomphe de Paris
Jeudi 26 mars 2009 à 16h30

VENEZ NOMBREUX AVEC LES DRAPEAUX DES ASSOCIATIONS D'ANCIENS COMBATTANTS
(IMPORTANT : Aucune banderoles ou panneaux n'est autorisé sous l'Arc-de-Triomphe lieu de mémoire national des "morts pour la France")

Contact : Claude Rochette
Association du 26 mars 1962 - Le Clos Saint Joseph - 94 Impasse des Lauriers - 84120 PERTUIS - Tel/fax : 04 90 08 37 76
*********
Messe en mémoire des victimes du 26 mars 1962
En l'église Saint-Nicolas du Chardonnais - Paris
Jeudi 26 mars 2009 à 18h30


VENEZ NOMBREUX AVEC LES DRAPEAUX DES ASSOCIATIONS D'ANCIENS COMBATTANTS


EN COMPLEMENT DE BOULOGNE-SUR-GESSE, DE VALENCE ET DE
L'ANNONCE PRESSE, LES FRANCAIS RAPATRIES LANCE L'OPERATION :

"POUR QUE L'OUBLI NE LES ASSASSINE PAS UNE NOUVELLE FOIS"
Vérité sur le 19 mars 1962
Adressons 10.000 lettres au Président de la République !


Demandez au Chef de l'Etat et au gouvernement de respecter les engagements du candidat Nicolas SARKOZY envers les Français rapatriés, en mettant dans votre envoi :

1 - la page du FIGARO du 17 mars (ou une photocopie) en lui demandant de reconnaître officiellement le "crime d'Etat" du 19 mars 1962 !

2 - la pétition pour le maintien de l'ANIFOM

Chaque lettre est illustrée par la photographie d'une victime de l'après 19 mars 1962 avec la mention : "Pour que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois" - Nicolas SARKOZY (31 mars 2007).

Un double de ces courriers est aussi adressé au députés et aux sénateurs en leur demandant de déposer une proposition de loi reconnaissant officiellement le "crime d'Etat" du 19 mars 1962.

LA LOI DOIT RECONNAITRE OFFICIELLEMENT LE CRIME D'ETAT DU 19 MARS 1962

Par cette action individuelle et collective les Français rapatriés rendent hommage aux victimes de la "paix" du 19 mars 1962 et à leurs parents qui seront définitivement spoliés moralement et matériellement par l'Etat français si l'ANIFOM disparaît !

 
 
19 MARS 2009 à CLERMONT FERRAND

Mensonges et imposture s’amplifient

Les descendants de supplétifs manifestent leurs colères

La municipalité de Clermont avec un tact rare, nous avait envoyé une invitation a la cérémonie qu’elle organisait à l’occasion du « Cessez le feu en Terre Africaine », place d’Espagne et à la réception dans les salons de l’Hôtel de Ville.

Méconnaissance de l’histoire tragique des Harkis, provocation ou crasseuse bêtise ?

Libre à tous de commémorer ses mœurs, ses opinions, son déshonneur et libre aux Harkis face à cette provocation de faire part de leurs sentiments.

Il a été donc été décidé qu’un quart d’heure avant le début de la commémoration du déshonneur nous couvririons la place d’Espagne de nos tracts (environ 5000) :

IMPOSTURE ! MENSONGES !

APRES LE

19 MARS 1962

800 MILITAIRES TUES

5000 CIVILS EUROPEENS ASSASSINES

150 000 FRANÇAIS MUSULMANS MASSACRES

POUR VOUS C’EST CELA UN CESSEZ LE FEU ?

PAS POUR NOUS !

La dispersion de nos tracts a déclenché la colère d’un énergumène qui nous a traités de : « nervis de l’extrême droite, membre de l’OAS, fasciste » et argument suprême « j’étais à Alger moi ! » et pour les Harkis présents : « voyous ! ». Ce n’est pas possible, ils apprennent cela par cœur, car ce sont les mêmes mots que nous avions entendus lors d’une précédente confrontation. Progrès, nous avons pu nous éclipser avant de nous faire ramasser comme d’habitude par la police et passer à la deuxième phase de notre protestation.

Invité à la réception, nous nous sommes rendus à l’Hôtel de ville, avec notre quart d’heure d’avance et avons couvert les accès de nos papiers (environ 2500). Cerise sur le gâteau nous avons croisé dans les magnifiques escaliers de la Mairie, Monsieur le Maire qui a eu droit à une pluie de tracts ! Sur ses marches, il était impérial, on aurait dit César frappé par l’incompréhension d’une révolte de ses légions ! Il a quand même eu le temps d’appeler ses vigiles que nous avons croisés, mais comment soupçonner un jeune homme bien mis et un vieux monsieur de lèse-palais Godard ? Nous avons donc continué de disperser nos tracts.

D’autres sections de la FNACA et de l’ARAC organisent samedi 21 et dimanche 22 des commémorations du déshonneur dans le département, ils vont, je l’espère recevoir une mise en garde sur nos actions. Cela leur donnera peut être une occasion de réfléchir...

Si nous avons pu rappeler que le 19 mars n’est pas une date consensuelle mais le début d’une tragédie, que nous sommes toujours présents, motivés et actifs nous avons atteint notre objectif.

AJIR/ AUVERGNE

 
 
Le Docteur Jean-Claude PEREZ NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 11...
 
 
LA QUILLE POUR EUX, LA TRAGEDIE POUR NOUS...
 
Nice-Matin du 23 mars 2009.
 
Contre le 19 mars et la FNACA à Pégomas...
 
 
Aujourd'hui, à 16h30, à l'invitation d'Hervé Cuesta, nous étions une cinquantaine à Pégomas où la FNACA devait déposer sa gerbe à 17h. Nous nous sommes placés à côté du monument aux morts avec banderoles, pancartes, bérets rouges avec leurs drapeaux. Nous avons vu passer certains individus de la FNACA qui sont allés parlementer avec les gendarmes, probablement pour leur demander de nous faire dégager. Puis nous les avons vus partir. Nous avons chanté les Africains et nous sommes retournés au parking. Il était presque 18h. Nous les avons vus arriver avec leur unique drapeau. Nous sommes ressortis des voitures, nous avons repris les pancartes et nous les avons suivis jusqu'au monument aux morts où nous nous sommes placés de l'autre côté de la rue. Ils nous avaient dans le dos...Leur"chef" , très mal à l'aise,a fait un discours dans lequel il a dit qu'il y avait eu des morts après le 19 mars mais que c'étaient des règlements de comptes (sic) et que la FNACA ne pouvait en être tenue pour responsable. A l'évidence ce discours nous était destiné. Puis après avoir lu le texte du cessez-le-feu, issu des accords d'Evian et avoir demandé une minute de silence, le "chef" a déclaré qu'il fallait enterrer la hache de guerre et il a remercié "les personnes qui étaient autour" d'avoir respecté la cérémonie par leur silence. Puis, ils sont partis vers à la mairie où les attendait un vin d'honneur. Ils ont été obligés de passer devant nous et devant les pancartes.
FR3 ne s'était pas dérangé mais il y avait une journaliste de Nice Matin qui nous a dit qu'elle ne savait pas quelle place on lui donnerait dans le journal. Elle a qualifié notre conflit avec la FNACA de "guéguerre".

Josseline REVEL-MOUROZ
D'autres photos...
http://nice.algerianiste.free.fr/pages/pegomas090319/pegomas2009.htm
 
 

Jean-Francois Paya Historien

A la Rédaction de la revue "Actualité de l" Histoire"

J ai pris connaissance de votre dernier No Spécial 230 qui traite de 10 Siècles de massacres allant de la révolte des Cabochiens en 1143 au massacre Rwandais de 1994, en survolant Sétif 1945 et la guerre d'Algérie.

Cependant vous avez oublié le Massacre d'Oran du 5 Juillet 62 qui outre qu'il fut ponctuellement le jour le plus sanglant de la guerre d'Algérie, alors qu'elle était théoriquement terminée le 2 Juillet 62 ( loi du 10 Juin 99 ) fut aussi un cas UNIQUE dans l"Histoire où on vit une armée nationale nombreuse et invaincue ( 18000 Hommes) laisser massacrer ses ressortissants sans pratiquement intervenir !

Bien que nous ayons depuis plus de 45 ans l'habitude de voir ce dossier régulièrement occulté, il aurait été judicieux à l' occasion de cet important et sensationnel dossier qu'il en soit fait mention.

Bien cordialement JF Paya

 
 
HAUT CONSEIL DES RAPATRIES

Douze membres du H.C.R. démissionnent de cette instance

Les membres du H.C.R. dont les noms figurent ci-dessous ont présenté leur démission le 6 mars 2009 de l'instance consultative à laquelle ils avaient été nommés par le Premier Ministre.

Conscients de représenter une fraction importante de cette institution, ils avaient signalé le très vif mécontentement de la Communauté des Rapatriés devant l'absence de mesures concrètes de mise en œuvre par le Gouvernement des principaux engagements du chef de l'Etat.

Les Français rapatriés sont mécontents en effet
parce que le candidat, aujourd'hui Président de la République, leur écrivait les 6 et 16 avril 2007

" je veux sortir de la situation où nous sommes depuis trop longtemps, dans laquelle l'Etat promet constamment de faire un peu plus sans jamais faire tout-à-fait ce qu'il faut, et les Rapatriés espèrent à chaque élection ce qui n'arrive jamais ou qui arrive si tard que déceptions et rancœurs s'en trouvent aiguisées "

et qu'ils se trouvent aujourd'hui dans la situation précisément décrite...

Les membres du HCR démissionnaires constatent avec regret que leur message du 4 décembre, assorti d'une demande d'audience au Premier Ministre, n'a pas été pris en considération. Ils ne voient plus, dans ces conditions, aucun sens à leur mission au sein du Haut Conseil.

BOUALAM Ahmed ( Président U.N.C. Anciens Supplétifs AFN )

DUCOS-ADER Colette ( Vice-Présidente MAFA et ARMR)

FADDA Denis ( Président France Afrique / Président du CLAN)

FERRANDIS-DELVARRE Nicole ( Présidente A. Familles Victimes 26 Mars 1962 /
Vice-Présidente ANFANOMA)

GARCIA Gérard ( Président A. Amis d'Algérianie)

HAACK Georges ( Vice-Président ANFANOMA)

LEVY Michel ( Président GNPI)

PEREZ Joseph ( Président CDHA)

SAINSOT Yves ( Président ANFANOMA)

SEROIN Jean-Pierre (Président MAFA)

SPINA Jean-Paul (Secrétaire général CLAN)

VALLAT Jean-Félix (Président/ ARMR/ Secrétaire Général MAFA))

 
 
Pour voir l'excellent travail de nos amis Oranais Emilie et Daniel...
http://oran2.free.fr/REPORTAGES%20VALENCE%2014%20MARS%202009/
 
 

Monsieur le Président de la République,


En ma qualité de Président du groupe d'études sur les rapatriés, je souhaite vous faire part du trouble qui agite actuellement une grande partie du monde des rapatriés et dont les conséquences pourraient s'avérer particulièrement sérieuses.

Vous avez fait rappeler en date du 10 novembre 2008 que la seule date nationale de commémoration des morts pendant la guerre d'Algérie, les combats du Maroc et de Tunisie était la journée nationale d'hommage du 5 décembre. Ce qui revient à dire que cette date exclue toute autre date et notamment la date du 19 mars .

Or depuis quelques semaines, je suis assailli de plaintes de rapatriés, selon lesquelles il y aurait un double langage de l'Etat dans ce dossier puisque des représentants de l'Etat, militaires ou civils, participent aux cérémonies commémoratives et en particulier à l'initiative d'élus ou de la FNACA .

Déjà une importante manifestation de rapatriés aura lieu à Valence le 14 mars prochain pour protester contre les cérémonies du 19 mars et les représentants de plusieurs associations de rapatriés m'ont fait part de leur intention de manifester leur mécontentement si des autorités représentant l'Etat participaient cette année aux cérémonies du 19 mars.

Tout ce qui a un rapport avec la mémoire a une importance capitale pour eux et il ne faudrait pas que la situation des rapatriés se radicalise à cette occasion.

Très respectueusement, Monsieur le Président de la République, je me permets de vous demander solennellement d'intervenir pour mettre un terme à cette polémique et pour que les représentants de l'Etat respectent la date du 5 décembre comme date officielle et ce afin d'éviter un embrasement qui semble être sous -jacent.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, à l'expression de ma haute considération et à mes sentiments les meilleurs .


Elie ABOUD
Député de l'Hérault

Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de la République
Palais de l'Elysée
Rue du Faubourg St Honoré
75008 PARIS

 
 
A VALENCE UNE COMMUNAUTÉ UNIE ET R ASSEMBLÉE POUR DIRE NON AU 19 MARS 1962

Jamais, de mémoire récente à l'exception sans doute de l'inauguration du mémorial des disparus de Perpignan en novembre 2007, oui jamais autant de présidents , de responsables nationaux et de personnalités de notre communauté pied noire et harkie ne s' étaient retrouvés dans une même lieu en aussi grand nombre pour porter la parole de leurs compatriotes et témoigner de leurs douleurs.

Jamais depuis longtemps un tel élan de solidarité et d'unité ne s'était fait sentir avec autant d'intensité comme à Valence.

Oui tous ceux qui comptent ou presque dans notre communauté avaient tenus à répondre a l'appel du Cercle algerianiste pour faire de Valence une ville symbole de notre refus de la date ignominieuse du 19 mars 1962.

Valence constituait pour nous tous un nouveau défi, un défi réussi illustrant notre capacité à nous retrouver sur les combats essentiels

C'est donc en rangs serres que tant d'entre nous se sont retrouves dans un même élan, de Denis Fadda président du CLAN à Yves Sainsot président de l'Anfanoma, de Joseph Hattab Pacha président de Veritas à Nicole Ferrandis Delvarre de l' Association des familles de victimes du 26 mars , de Francette Mendoza présidente des Enfants de l'algérois à Mohamed Mechrour des harkis des PO ou Claude Raymond qui préside aux destinées de l' Écho de l'Oranie, ils étaient tous là.

A quelques mètres à peine Michel Levy président du GNPI côtoyait Joseph Perez celui du CDHA ou Claude Rochette du Souvenir du 26 mars et de Notre Dame d Afrique, pendant qu' au même moment Said Merabti d Ajir pour les harkis ,Jean Paul Spina de la CNFA ou bien encore Ali Boualem , André Ordines président de la maison des rapatries de Marseille ou Gisèle Ambrosino présidente des anciens de Fort de l'Eau, Beaudier de la CAPFA , De Torres du FNR marchaient d' un même pas décidé.

Et puis plus loin encore René Andres président du mémorial national des français d Algérie, Pierre Ramognino, des anciens d'Arzew, Carmen Guerrero présidente de l'Adirme, Guy Montaner de l' AOPBR , Christian Schembre président du Parti pied noir, maître Pierre Courbis, Joseph Guillamo président de l' ARAPA d'Arles, Mohamed Mouslim ,président de l'ARHE , Mohamed Atbi des Harkis de la Drome et tant d autres défilaient.

Ou que l'on se retourne apparaissait un visage connu et familier des combats de notre communauté ,celui de Simone Gautier inlassable combattante de la cause des familles de victimes du 26 mars, de Nicole Guiraud victime de l' attentat du Milk bar, qui lutte avec courage contre la désinformation sur les poseuses de bombe, ceux de Marie Claude Teuma , Viviane Ezagouri ou de Jean Claude Domenech porte paroles des familles de disparus.

Dans leur sillage, d' autres et d' autres encore ,au coude à coude, Henri Lafitte ,René Mayer, Guy Rolland, Michel Ximenes, Pierre Barisain Monrose, Guy Montaner sans oublier Lionel Vives courageux enseignant qui sut dire non à la présence de la Fnaca dans son collège de Boulogne sur gesse

Discret mais présent de bout en bout , le députe pied noir de la Drome et fidèle de la cause algerianiste Hervé Mariton avait tenu à être à nos cotés comme Marlène Mourier députée suppléante et Nicolas Darragon conseiller général.

Enfin cette manifestation n'aurait pas aboutie sans le soutien et la présence de très nombreux présidents du monde combattant : UNP ,ACUF ,ANORA, Troupes de marine, Rhin et Danube, Souvenir français Anciens d Indochine, cadres de réserve, UNC ,ASAF, sans oublier un bus entier de l'UNACITA de Montélimar.

Et puis comment oublier mes amis présidentes et présidents de cercles algerianistes qui une fois de plus par leur présence massive avec nombre de nos adhérents avaient répondus présents : Evelyne Joyaux, Josiane Maggia ,Michèle Soler, Ghislaine Delmond , Monique Alessandra , Marie Jeanne Groud étaient au premier rang tout comme Jean Jacques Tavera Michel Lagrot ,Guy Serrano, Edouard Simouneau, Jean Marchioni ,Yves Naz ,Camille Para Georges Guilvard, Jean Paul Palisser , Jean Louis Hueber, Philibert Perret ,Gérard Rosenzweig, Jean Pierre Risgalla sans oublier bien sur mes deux vice présidents nationaux, Suzy Simon Nicaise et Hubert Groud qui n'ont pas ménagés leur peine.

Et puis comment ne pas citer tous ceux des nôtres qui n'avaient pu faire le déplacement ou qui étaient retenus pour la cause algerianiste et qui n'ont pas manqués de nous adresser des messages de soutien Pierre Dimech, Boris Kan ,Pierre Souville, Bernard Letrange, Edouard Devors, Hélène Sugier et tant d'autres encore.

Que tous ceux que j aurais oublié ou qu'il ne m'a pas été donné de croiser en ce jour intense me pardonnent , je les embrasse fraternellement

Et puis évidemment cette longue évocation ne saurait être complète si elle ne faisait pas une mention spéciale pour le plus jeune des présidents de cercles locaux, remarquable organisateur et inspirateur avec toute l' équipe algerianiste de Valence de cette manifestation, je veux bien sur parler de Bernard Cini.

Merci Bernard , merci aussi à Nadine, l'engagement que nous avions pris ensemble devant les 1200 algerianistes réunis en octobre dernier a Fréjus de nous retrouver chez toi pour dire non au 19 Mars1962 a été tenu.

Certes valence n'est qu' une petite pierre sur le long et difficile chemin que depuis 47 ans nous arpentons mais Valence a prouvé que 47 ans après notre volonté et notre détermination demeuraient intactes .

A tous un très grand merci, le combat continue.


Thierry Rolando

Président du Cercle Algerianiste

 
 
Extrait du journal "La Provence" du 15 mars 2009.
 
Pour voir le JT de FR3 Valence:
http://www.babelouedstory.com/thema_les/19_mars/12333/12333.html
 
 
Samedi 14 mars 2009: TOUS UNIS CONTRE LE MAIRE DE VALENCE...
 

Depuis le Kiosque PEYNET à Valence puis le long du parcours vers la Préfecture et la Mairie, il faisait chaud dans les rangs et dans les coeurs de voir toutes ces associations de Français d' Algérie, Harkis et Anciens Combattants défiler fraternellement avec le même cri: "NON au square du 19 mars 1962"...
A noter parmi la foule (2000 selon FR3, 3000 selon les organisateurs) de nombreux jeunes, enfants et petits-enfants de Harkis entonnant à plein poumons le chant des Africains...

Une belle leçon d'unité et de fraternité qui nous encourage à poursuivre la lutte contre le MENSONGE...
H.C.

 
       
 
Un cortège de 1 km...
 
 
Circulaire de M. Pierre Messmer, ministre de la Défense, adressée aux chefs de corps en Algérie, au sujet de l’avenir des supplétifs

– o O o –

En liaison ou non avec ces événements, nos chefs à Alger – mais nous n’en savons rien – sont préoccupés par le sort qui sera réservé, dans un proche avenir, aux autochtones fidèles à la France; c’est ce qui ressort du message que rapporte[1] Maurice Faivre, cité ci-dessous, et qui, signé de la main du général d’armée Charles Ailleret, commandant supérieur en Algérie depuis juin 1961, est adressé au ministre des Armées, monsieur Pierre Messmer ; il porte la date du 14 février 1962 :

« A votre dernier passage à ALGER vous avez bien voulu annoncer votre intention de diffuser une note rassurant les F.S.N.A. [Français de souche nord-africaine] servant dans les rangs de nos armées sur leur avenir et sur la volonté de la France de ne les abandonner en aucune circonstance. Evolution actuelle de la situation rendrait diffusion d’une telle note extrêmement utile sur le plan psychologique. Je vous demande en conséquence s’il vous serait possible de la faire sortir maintenant. »

………………………………………………………………………………………………..

Sur le chapitre de l’avenir des autochtones fidèles à la France, en réponse à son message du 14 février 1962 (cité plus haut), le général Ailleret, commandant supérieur en Algérie, reçoit la note ci-dessous ; signée de la main du ministre des Armées, Pierre Messmer, elle porte la date du 8 mars 1962[2] :

« La note d’information qui suit est destinée aux Chefs de Corps. J’ai voulu qu’elle soit établie spécialement pour eux et leur parvienne par les voies les plus rapides afin qu’ils soient éclairés en temps utile sur le proche avenir de nos forces en Algérie…

« Les négociations conduites… avec le FLN aboutiront, sans doute, au fait que de l’autodétermination naîtra une Algérie nouvelle… qui demeurera liée à la France par des accords d’association étroite et garantira, aux nationaux comme aux intérêts français… les droits et les libertés indispensables…

« Après le référendum d’autodétermination, que l’on peut espérer intervenir après quelques mois, commencera une période probatoire, d’une durée de 3 ans, qui offrira aux Français d’Algérie comme aux Musulmans attachés à la France un délai suffisant pour choisir le pays de leur installation définitive ainsi que leur nationalité… il est hautement souhaitable que la majorité des Algériens décident de continuer à vivre dans leur pays natal…

« Cette évolution ne répond sans doute pas aux souhaits très respectables qu’ont pu former naguère certains officiers engagés depuis 1954 dans une lutte difficile. Mais elle est voulue par la nation française, ainsi que par la grande majorité des populations algériennes. Elle n’aura été rendue possible que grâce à l’œuvre de l’armée. Celle-ci peut donc, à bon droit, la revendiquer comme un succès… »

Cette réponse est accompagnée d’annexes parmi lesquelles figure un tract destiné aux supplétifs ; vantant les bienfaits de la paix retrouvée, ce document assure ces deniers d’un avenir prometteur qui leur donnera le choix entre de multiples possibilités et avantages : l’installation en France ou en Algérie, l’engagement dans l’armée, le bénéfice de stages de formation et d’un travail avec priorité d’embauche, l’accession gratuite à la propriété, l’octroi d’une prime, d’un logement, d’un prêt, d’aides en nature, de vivres, de vêtements, de semences…

La réalité sera cependant tout autre et voici comment l’ancien fellaga, Rémy Madoui, la décrit[3] :

« Après le cessez-le-feu, l’Algérie devint un enfer. […] "

« Tout était fini. L’Algérie allait être livrée, pieds et poings liés, aux jusqu’au-boutistes du FLN. J’étais dans une grande détresse, une sorte de tempête mentale. L’Algérie entre les mains des extrémistes, cela signifiait des centaines de milliers d’exécutions, des centaines de milliers de départs… »

Crédit: Livre du général Maurice Faivre transmis par Armand Bénésis de Rotrou.
 
 
Monsieur le Sénateur Baylet,

Rappelant Primo Lévi, vous semblez avoir le souci de la mémoire et de l'avenir... Un avenir reposant sur une mémoire tronquée... Commémorer un événement suivi plus encore d'abominations... Vous feriez, ce faisant, une véritable ignominie. Que faîtes-vous des soldats métropolitains tués par ceux qui avaient signés ces Accords? Et les Harkis bouillis vivants? Et les Pieds-noirs enlevés, massacrés? Et les enfants aux têtes éclatés à Mers-el-Kébir? Et les deux autres, à Alger, soeur et frère égorgés dans leur baignoire par leur nounou FLN? Chose, innommable commise après la date que vous tenez tant à commémorer...
Mais je ne vous apprends rien, je suppose... Alors...
Avec mes sentiments indignés, mais cependant respectueux de votre fonction.
L. B.

 
 
Une demie-page dans le FIGARO du 17 mars 2009! Aidez JPN! Merci...
 
Vérité sur le 19 mars 1962 !

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Réponse à M. KIMMELMAN journaliste au NY Times.

Monsieur,
J'ai lu attentivement votre article intitulé Guerre des Mémoires et j'ai été surprise de voir qu'il était aussi peu objectif que ceux auxquels nous sommes habitués dans les journaux socialistes, communistes ou gauchistes.
L'image que vous donnez des PN est en grande partie négative, même si vous prétendez à l'objectivité en laissant s'exprimer trois d'entre eux.

1°) Je dois vous dire que je m'interroge sur ceux que vous appelez " Pieds Noirs blancs " (bel oxymore) et je serais curieuse de savoir de quelle couleur vous voyez les Arabes : noirs, jaunes, rouges ? ou peut-être gris ?
2°) Est-il sérieux d'opposer " Français ", " Pieds Noirs blancs " et " Musulmans " ? S'agissait-il d'une guerre de religions ? Auquel cas vous devriez dire " Chrétiens " et " Musulmans ".
3°) Vous parlez des Arabes mais vous oubliez les Kabyles (dont certains sont chrétiens). Et vous oubliez de dire que l'Algérie n'existait pas avant l'arrivée des Français en 1830. Elle était occupée par les Turcs ou " sous la domination de la Turquie " selon votre expression. Et avant les Turcs, les Arabes avaient conquis et dévasté l'Afrique du Nord habitée par les Berbères.
4°) Vous mentionnez les " victimes des Pieds Noirs ". Il serait plus honnête de donner des détails et des exemples sur ces " victimes ". Voulez-vous faire croire à vos lecteurs que les Pieds Noirs ont fait subir aux Arabes et aux Kabyles le sort qui a été réservé (sans jeu de mots) aux Blackfeet d'Amérique ?
Quant aux victimes du FLN, les preuves et les témoignages existent : enfants mutilés par des bombes placées dans des cafés ou des stades, jeunes gens qui furent enlevés avant et après les " accords " d'Evian et qui ont disparu à jamais, femmes violées et égorgées, militaires français émasculés… Est-ce que M. Stora vous a parlé du 26 mars 1962, notre " bloody Monday ", où des civils désarmés furent abattus par des gens revêtus de l'uniforme français, sous les ordres de De Gaulle ?
M. Stora n'est pas l'historien officiel de la guerre d'Algérie, bien qu'on n'entende et qu'on ne voie que lui dans les medias. Il y en a d'autres, Pieds Noirs ou non, qui ne sont pas d'anciens trotskistes.
5°) Si vous voulez comparer la période de Vichy avec celle de la guerre d'Algérie, vous devez aller jusqu'au bout. Après la deuxième guerre mondiale, ceux qui collaborèrent avec les Allemands furent condamnés à mort (pas toujours par des tribunaux réguliers). Ceux qui collaborèrent avec le FLN, contribuant ainsi à l'assassinat de soldats et de civils, sont aujourd'hui, au moins, en train de mener une vie tranquille, au pire, ils bénéficient de postes haut placés dans la vie politique française.
6°) M. Stora affirme qu' " une vaste majorité de jeunes gens sont anti-colonialistes ". J'ai enseigné plus de 25 ans dans les prestigieuses Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles et je peux vous dire que les jeunes gens d'aujourd'hui se préoccupent plus de leur avenir que des guerres du passé.
7°) En ce qui concerne la torture, pourquoi ne parlez-vous pas de la torture pratiquée sur les partisans de l'Algérie française (chrétiens, musulmans ou juifs) par les " barbouzes " de De Gaulle ? Pourquoi ne mentionnez-vous pas la situation des Harkis, de leurs enfants et petits-enfants ? Que pense M. Stora du fait que l'accès au territoire français leur fut refusé par De Gaulle et ses ministres ? (Parce qu'ils n'étaient pas " blancs " ?) Ceux qui ne purent fuir furent torturéd et massacrés dans les conditions les plus horribles. Ceux qui le purent furent parqués dans des camps pendant des années dans des conditions indignes ?
8°) Au lieu de comparer notre héritage à celui de la guerre civile espagnole, vous devriez plutôt prendre l'exemple de votre propre guerre civile. Les Sudistes, qui n'étaient pas tous des esclavagistes ou des criminels, furent frappés d'opprobre pendant de longues années de la même façon que nous aujourd'hui, à cause d'une propagande bien orchestrée encore, dont votre article se fait l'écho.
9°) Vous affirmez enfin que " seulement 14% des enfants musulmans " étaient scolarisés. Je vous joins des photos de ma petite école d'un petit village de montagne au sud d'Alger. Vous qui pouvez faire la différence entre " Pieds Noirs blancs " et " Musulmans ", vous trouverez facilement le pourcentage exact.

10°) Je terminerai en vous faisant remarquer que les émeutes dans les banlieues ont bien été fomentées par des " groupes ethniques d'Arabes et d'Africains " dont les parents - curieusement - sont censés avoir souffert sous le joug de la colonisation française. Admettez qu'ils ne sont pas rancuniers puisque c'est notre pays qu'ils ont choisi pour fuir la misère, la prévarication et les gouvernements non démocratiques de leurs pays respectifs " libérés " depuis presque un demi-siècle. Vous n'ignorez pas que ces jeunes gens sont français et qu'ils conspuent la Marseillaise au début des matchs de football. Accepteriez-vous cela dans votre pays ?

J'espère que vous aurez à cœur de tenir compte de ces observations, qui sont toutes vérifiables, et que vous complèterez votre article de façon à mieux informer vos lecteurs.

J. Revel-Mouroz

CEPN

 
 
Pour info



Je vous remercie à toutes et tous de votre soutien, de votre engagement dans ce devoir sacré de mémoire. La mobilisation a été massive dans tout l'hexagone, et au-delà de nos frontières ! Cette victoire n'appartient à personne, elle est celle de tous. Ce petit coin d'azur dans le ciel assombri de notre histoire nous permet d'espérer et de toucher du doigt une évidence : ENSEMBLE tout devient possible.
N'oublions jamais nos martyrs, nos victimes, gardons-les au fond de notre cœur mais ne les ensevelissons pas dans nos mémoires, ce serait les tuer une seconde fois. Restons vigilants pour qu'ils ne soient pas bafoués, notamment par la commémoration
du 19 mars. C'est toute une communauté meurtrie qui s'est levée et a dressé la tête
Que ce coup de semonce soit un premier pas et permette une mobilisation accrue à Valence le 14 mars.

Lionel VIVES.
 
 
VICTOIRE contre la FNACA à Boulogne-sur-Gesse!
 
Bien chers compatriotes

La présence de la FNACA au collège de Boulogne sur Gesse n'aura donc pas lieu d'après ce que l'on vient d'apprendre du rectorat compétent.C'est une belle illustration de ce que l'on peut réussir avec de la détermination et du courage.Lionel Vives , enseignant dans ce collège sans qui rien n'aurait transparu vient d'en donner une preuve formidable.

Notre combat n'en est pas achevé pour autant et une échéance capitale , celle de Valence le 14 mars , est devant nous et doit être réussie

Le président de la mission interministérielle aux rapatriés m'a confirmé que l'état observerait cette mobilisation , en clair son succès ou son échec; la FNACA nous le savons qui inaugurera sa place quelques jours plus tard également.

Alors nous devons être , au delà de nos différences et de nos sensibilités, nombreux le 14 mars 2009 à Valence pour dire notre refus de la sinistre commémoration du 19 mars 1962 : merci à tous de vos efforts ,merci à ceux qui ont affrété des bus, parlez en autour de vous pour montrer à nouveau que nous ne céderons pas sur la vérité de nos drames

Bien fraternellement

Thierry Rolando

Président national du Cercle algerianiste

 
 

Bravo à Lionel pour son courage et sa détermination face à sa hiérarchie et à ses collègues.Il a pris des risques.
C'est une victoire de tous, de tous ceux qui, individuellement, se sont mobilisés. Nous avons montré que qaund la base se mobilise, tout est possible. J'espère que nous connaitrons d'autres victoires du même genre.

Josseline REVEL-MOUROZ

 
 
Cloches d'Oranie

Notre ami, Louis Abadie nous communique des renseignements qui intéresseront certainement tous les Oraniens attachés au souvenir de notre oranie heureuse. Voici ce qu'il m'écrit :
" Pour répondre à certaines demandes, nous avons essayé de faire le point sur l'accueil fait aux cloches du diocèse d'Oran dans les paroisses de France. Ceci a été possible grâce à des recherches, des informations données par des correspondances, des envois faits au journal " Amitié ". Dans ce genre d'informations, il faut savoir que plusieurs cloches ont été envoyées dans des diocèses de République Centre africaine et que peut-être se sont glissées quelques erreurs dans la transmission de ces informations. "

Aïn Fekan
" Jeanne d'Arc " à Masevaux (68).

Aïn El Arba
" Marguerite " à Artigues (47)
Une cloche à Maurin (34)
Une cloche à Pra-Loup (04)

Aïn Tedeles
" Marie, Thérèse, Catherine " Eglise du Pont de l'Arc, Aix-en-Provence (13)

Aïn Témouchent
" Marie-Paule " Paroisse Ste Jeanne d'Arc de Nice
" Marie-Nancy " Paroisse de Théoule
" Marie-Rose " Paroisse de Gréolières les Neiges
" Marie-Laurence-Fernande " " Marie-Ange " " Marie-Andrée " Paroisse Notre-Dame du Bon Voyage à Nice.
" Marie-Philomène " Paroisse de Roquebillière
" Marie-Armande " Paroisse Sainte Hélène à Nice
" Marie-Julie " A Sainte Monique Paroisse de Notre Dame de Lourdes
" Marie-Vincente " Paroisse de Saint Martin de Touet
" Marie-Hélène " Chapelle Ste Thècle du Peillon
" Marie-Jeanne " et " Marie-Thérèse " à la Paroisse N.-D. de l'Assomption d'Antibes
" Marie-Pierre " à la Paroisse de Carros le Neuf.
" Marie-Anne " et Marie-Emile " à Fuveau (13)
Les trois gros bourdons ont été fondus pour être placés dans le clocher de N.-D. de l'Epine

Arcole
La cloche est à Pointe de Contes (06)

Bou-Tlélis
" Marie ", " Victorine ", " Joséphine " et " Constance " carillon de Saint Vincent de Paul de Colmar (68)

Bréa
Une cloche Paroisse de Biars (46)


Rio Salado
Une cloche se trouve à Saint Pierre de Rilleux La Pape (69)

Saïda
La cloche descendue en 1964 a été refondue pour la nouvelle église de Biborel (Rouen 76) en trois plus petites et bénites le 9 janvier 1965 ; " Jeanne la Rouennaise ", " Marie et Thérèse " les Saïdeennes, venues d'horizons différents, Saïda Rouen, témoins de souffrances et de joies, ensemble nous serons pour nos frères, les hommes : " Messagères d'espérance ".

Saint Denis du Sig
" Joséphine ", " Amélie ", " Jeanne ", " Denise ", ce carillon se trouve à Carnoux (13)

Sainte Léonie
" Johanna Octava " se trouve à la chapelle Saint Joseph du Pin Rolland à Saint Mandrier (83)

Sidi Bel Abbès
Sur les dix cloches de l'Eglise Saint Vincent, la cloche " Françoise Vincent " fut réinstallée à l'Eglise de Marssac (81)

Tassin
" Marie-Louise Lucie ", " Candeleria Emmanuella ", " Marie- Gaëtanne " se trouvent en l'Eglise du Moustoir de Lorient (56)

Turenne
" Aline ", " Victorine Léonie ", " Antoinette Félicie ", " Marie-Jeanne ", " Georgette Marie Jeanne ", " Marie- Anne Thérèse ", " Marguerite Marie ", " Josepha Antonia ", " Bernadette Louise ". Ces 9 cloches se trouvent à la paroisse d'Onet le Château, près de Rodez (12)

" Si d'autres personnes ont connaissance d'autres localisations de cloches, elles peuvent communiquer leurs renseignements à : " Archives Historiques du Diocèse d'Oran "
Louis Abadie, 490 Rue du Stade, 34830 Clapiers "

Il y en a bien d'autres :

Au sanctuaire de Nîmes, le carrillon en a 6, dont celle de Port-aux-poules qui a pour marraine Anne-Marie Hugounenq, fille du pharmacien de la place Kleber (tel: 251.09).

Avec Roger Quessada, nous en avions récéptionné deux sur le port de Marseille en 1982.

A Pra Loup, dans les Alpes de Hautes Provence, se trouve la cloche de l'église d'Aïn el Arba. Elle a été mise en place par l'évêque d'Embrun un beau dimanche de juin 1983. Nous y étions avec mon frère de lait, Bernard Capodano.

C'est tout ce que je sais mais cela en fait 7 de plus

Paule SOLA


 
 

LE COLLECTIF DES ASSOCIATIONS DU GRAND BITERROIS
Représenté par les Présidents : Maurice VILLARD, Pierre TURREL, Alain ALGUDO
Cérémonie du souvenir d’un crime d’Etat
Fusillade de la rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962
Jeudi 26 mars à 11h précise au cimetière neuf de BEZIERS
AU PIED DE NOTRE MEMORIAL

A la suite des attaques contre notre stèle perpétrées par un communiste paraissant en mal de reconnaissance, nous avons donné, pour la toussaint, une leçon de solidarité à l’opinion publique en répondant à l’insulte par des fleurs, symbole de paix à laquelle nous aspirons tous, et de respect du repos éternel auquel ont droit nos martyrs.
Le danger pour son intégrité n’est pas éloigné, il est même d’actualité !
Alors chers compatriotes, nous comptons une autre fois sur votre présence solidaire pour prouver notre détermination à refuser la profanation subit par le monument de MARIGNANE et comptons sur votre participation massive à notre cérémonie du 26 mars prochain, toutes affaires cessantes.
Il y va de notre honneur de Pied-noir ! Des PONCE PILATE nous n’en avons que trop !
Les circonstances aidant, nous nous recueillerons pour l’occasion, sans prises de paroles. Toute notre énergie nous la réserverons par la pensée aux souvenirs des assassinés de la rue d’Isly, des mitraillés de BAB EL OUED par les forces de la trahison, des massacrés du 5 juillet à ORAN, du génocide des harkis, de tous nos disparus et du sacrifice suprême de nos héros.
C’est tout cela que représente notre stèle. Et n’oubliez pas que nous serons observés !
Alors répondons avec honneur et dans le calme à ceux qui « ont fait un désert en disant qu’ils ont donné la paix !»
Notre collectif, plus que jamais soudé, déposera une gerbe commune, mais seront les bienvenues les simples fleurs, geste du cœur de chacun.
Disons NON au temps qui détruit tout, « Tempus edax rerum »

 
 

Amis,

La bonne solution est de recommencer à Boulogne ce qui va se faire à VALENCE.

Ce n'est pas la bonne solution. C'est la seule. C'est la meilleure.

L'entêtement du Principal HEMET et son refus impoli, injurieux et obstiné à ne pas donner de moindre explication, à ne pas daigner répondre indique qu'il a derrière lui l'armada en règle de la FNACA ainsi que maintes autres obédiences.

Ne pas mettre le paquet sur cette bataille de Boulogne où tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette rencontre un épisode capital de notre combat, serait catastrophique.

Le Maire est avec nous.

L'enseignant Viviès est des nôtres et c'est lui qui a soulevé le problème.

Le silence méprisant du Principal qui nous insulte en privé et qui oppose le cynisme de son intolérance et de son fachisme aux milliers de courriers qu'il a reçus montre que cet individu est - bon gré mal gré - disposé à faire de cette Affaire un tournant historique de la victoire des vainqueurs du 19 Mars 1962.

Cet homme est loin d'agir seul. Il est le voltigeur de pointe de toute la camarilla Fnacaienne qui se presse dans son dos.

Si nous renonçons à Boulogne, les autres auront définitivement gagné.

Nos ennemis le savent parfaitement, comme d'habitude.

Comme d'habitude il va être question de convaincre les vivants de se battre pour des vivants.

Nous sommes d'une communauté qui manifeste une très belle et très louable vaillance pour défendre l'honneur des cimetières impunément bafoués dans l'indifférence parfaite des hauts parleurs sarkozystes et chiraquiens.

Mais dans cette affaire de Boulogne, plus encore que dans celle de Valence, c'est la quintessence de nos ennemis qui nous attend au rendez-vous, c'est l'état-major en règle de la FNACA qui nous propose un affrontement dans une plaine parce qu'ils sont convaincus qu'elle sera notre morne plaine.

A Marignane, à Béziers, à Toulon, à Perpignan ce sont nos morts qu'ils piétinent.

Partout où le 19 Mars dégage sa pestilence, partout où la FNACA étale son tollé rance ce sont les vivants qui sont agressés, violentés, insultés, bafoués.

Alors, nous comprenons l'importance de ce rendez-vous ou pas ?

Si trop peu sont décidés à s'armer de courage pour faire le déplacement au jour dit, nous ne mériterons décidément plus que la terre ingrate de ce pays pour recouvrir nos protestations avec nos dépouilles et ceci, pour l'éternité.

Vitus

 
 

NON AU 19 MARS DANS LES ECOLES APPEL A VOTRE PRESENCE INDISPENSABLE

LE 21 MARS 2009 AU COLLEGE DE BOULOGNE SUR GESSE


Tous, vous avez été informés des réponses obtenues des "hautes" autorités de ce pays à notre requête concernant l'exposition de la FNACA au collège de Boulogne-sur-Gesse.
Par son laxisme et son désintérêt pour l'avenir des enfants, ce principal s'est déjà illustré précédemment dans la commune de Boulogne, en les privant d'une Ecole de Football qui aurait fait l'honneur de la Cité et la fierté des élèves admis dans cette école.
Ce principal de collège, prétentieux et impoli, et cette jeune enseignante d'histoire, aussi ignorante qu'ambitieuse, sont bien décidés par tous les moyens à nous faire courber l'échine.
MAIS L'ECHINE, AVANT NOUS, NOS PARENTS L'ONT COURBEE DES 1962. NOTRE COMBAT NE S'ARRETERA PAS LA !
Pour toutes ces raisons,

J'ai besoin de toutes celles et ceux qui nous ont suivis depuis le 16 janvier dernier pour démontrer à ce jeune principal de 40 ans qui dirige un établissement d'enseignement public et dont les faveurs, sans que plus aucun doute ne soit permis, vont au parti communiste et à ses représentants de la FNACA, ainsi qu'à ce professeur qui semble privilégier sa carrière au détriment de l'histoire qu'elle est chargée d'enseigner, que nous sommes déterminés à faire connaître la Vérité sur la guerre d' Algérie sans masque et sans "fioritures".
Seule notre Union, indéfectible depuis le début de notre action, fera changer les règles établies de l'Education nationale qui donnent toute latitude aux chefs d'établissements d'inviter des éléments extérieurs à l'Education, sans se soucier du bienfondé de leurs motivations.
LE 21 MARS 2009
UNE "JOURNEE PORTES OUVERTES"
EST ORGANISEE PAR LE PRINCIPAL HAMET
AU COLLEGE DE BOULOGNE SUR GESSE
Si mes déductions sont bonnes et sachant de source avérée que, seules les retombées financières motivent ce chef d'établissement, qui espère recueillir des inscriptions d'élèves en internat aux prochaines rentrées scolaires,
L'exposition de la FNACA sera encore en place dans le hall du collège ce jour-là, comme "faire-valoir" d'un enseignement riche dispensé aux collégiens.


NOUS AVONS LE DEVOIR
D'ASSISTER A CETTE JOURNEE DE VISITE
OUVERTE A TOUS LES PUBLICS

En conséquence, j'invite à se joindre à nous,
Monsieur le Maire de Boulogne et les membres de son Conseil Municipal
Messieurs les Députés de la Région qui nous soutiennent
Messieurs les Historiens dont les recherches ont abouti à la Vérité
Messieurs les Auteurs de livres consacrés à l'Histoire de l'Algérie française
Messieurs les reporters des Journaux et Quotidiens de la Région Sud-Ouest
Monsieur le Président du CLAN - R
Messieurs les Présidents des "Collectifs Non-au-19 mars"
Les associations de Pieds-Noirs
Les Fédérations d'Anciens Combattants qui refusent la célébration du 19 mars
Les sympathisants et leurs associations,
Les Syndicats d'Enseignants qui nous ont soutenus dans notre action.
Tous les amis, citoyens, militants, défenseurs de nos valeurs patriotiques qui veulent s'opposer aux idéologies moribondes des états totalitaires et
de leur partis en complète déliquescence, qui tentent toujours d'imposer leur mode de "pensée unique" par l'action d'une poignée d'irréductibles
et irresponsables qui persistent à la diffuser par toutes sortes de méthodes insidieuses - ( enseignants , associations , groupes revendicatifs etc.... d'obédience gauche et ultra gauche )
Les Parents d'élèves - qui refusent que leurs enfants soient trompés, dès leur plus jeune âge, par des membres du corps enseignant peu scrupuleux qui profitent de leur statut.

LE 21 MARS 2009 à 10 heures dans le hall du Collège

Pour montrer avec force, notre désapprobation à ces conférences du mensonge et informer avec respect et dignité les visiteurs et parents d'élèves présents ce jour-là, - voire même - en engageant un débat contradictoire avec les falsificateurs qui refusent que la Vérité sur la guerre d'Algérie soit dévoilée, à la seule fin de protéger leurs actions passées en faveur des terroristes du FLN en Algérie.
VENEZ NOMBREUX A CETTE JOURNEE PORTES OUVERTES
Seule notre Union, indéfectible depuis le début de notre action, fera changer les règles de l'Education nationale qui donnent tous les pouvoirs à des chefs d'établissements d'inviter des éléments extérieurs à l'Education sans se soucier du bienfondé de leurs motivations.
FAISONS CONNAITRE, A NOTRE TOUR, LA VERITE SUR LA GUERRE D'ALGERIE.
TOUS UNIS LE 21 MARS 2009 A 10 HEURES AU COLLEGE DE BOULOGNE SUR GESSE.

Monsieur le Maire de Boulogne sur Gesse, avec qui j'ai eu des contacts, ne s'opposera pas à notre présence dans un lieu qui sera, ce jour-là, ouvert au public
Néanmoins, je l'appellerai dès lundi matin 2 mars, pour qu'il nous donne son aval afin de parer à toute éventualité de la part de nos détracteurs.
J'ai également prévenu Monsieur HAMET, principal du collège, de notre intention d'assister à sa "Journée portes ouvertes".
J'envoie ce jour, à toutes les personnes sollicitées dans cet appel et par courrier postal, l'invitation à nous rejoindre le 21 mars 2009 à 10 heures au collège de Boulogne sur Gesse.

Daniele Lopez

 
 
Déplacement à VALENCE Samedi 14 mars 2009:
AVIGNON – Contact : Jean-Pierre RISGALLA – 04 90 80 05 67

PERPIGNAN – Contact : Suzy SIMON-NICAISE – 04 68 56 54 14

AIX EN PROVENCE (départ 9h30) – Contact : Evelyne Joyaud - 04 42 54 03 58 ou 06 03 09 78 59

Gisèle Geiling 04 42 54 75 92 ou 06 87 82 00 25. Sylvain Monerris 04 42 26 45 23 ou 06 25 46 61 92.

Montpellier – Sète – Béziers – Contact : Georges GUILVARD – 04 67 47 42 78

(car de la société "JUERS"adresse: ZAE du Mijoulan. 34680 SAINT_ GEORGES D'ORQUES)

NICE – Fréjus-Saint-Raphaël – Contact – Hervé CUESTA - 04.93.47.90.66

TOULOUSE – Contact : Ghislaine DELMOND – 05 61 47 17 61

MARSEILLE - Contact : Serge DOMENECH - 04 42 02 60 04

 
 

JEUNE PIED-NOIR INFORMATION
BP 4 - 91570 BIEVRES
Tel : 06 80 21 78 54 - http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst

Diffusion jeudi 26 février 2009


« Plusieurs milliers de Harkis ont été massacrés, au mépris des accords d'Evian.

En l'absence de plan d'évacuation ou, il faut le dire, de volonté politique, seuls 10% d'entre eux purent s'établir en France entre 1962 et 1968…

Le premier devoir c'est la vérité.

Ne laissons pas l'oubli recouvrir la mort et les douleurs du passé».

Nicolas SARKOZY lors de la réunion des Présidents d'Associations de Harkis - 31 mars 2007 au Siège de l'UMP - Paris

Après l'hommage de la ville d'Issy-les-Moulineaux le 25 septembre dernier

LA VILLE DE NEUILLY (92) REND HOMMAGE AU BACHAGA BOUALEM et AUX OFFICIERS SAS EN ALGERIE

L’UNION NATIONALE DES COMBATTANTS DE NEUILLY - SECOURS DE FRANCE - JEUNE PIED NOIR

Vous prient de bien vouloir assister à la manifestation organisée autour du thème « Un autre regard sur la Guerre d’Algérie »

Au cours de laquelle sera présentée une exposition consacrée au Bachaga Boualem, ancien Vice Président de l’Assemblée Nationale,

un ami exemplaire de la France.

Elle sera suivie de la projection du film documentaire « Le Destin d’un Capitaine » réalisé par Alain de Sedouy.

A l’issue de la projection un DVD du film sera proposé aux participants, ainsi que le livre du Chef de Bataillon Georges Oudinot

« Un Béret rouge…en Képi bleu » qui apporte un témoignage de premier ordre sur son action comme SAS en Kabylie durant cinq ans.

Samedi 7 Mars 2009 de 15h.00 à 17h.00.

Théâtre Municipal de Neuilly,"Le Village"

4, rue de Chezy - 92200 NEUILLY

Métro Sablons - Bus 43 - 82-174 (arrêt Ste Foy) Parking payant à l'Hôtel de Ville de la Mairie de Neuilly

Entrée libre

Le nombre de places étant limité, merci de bien vouloir vous inscrire auprès de Jeune Pied-Noir - BP 4 - 91570 Bièvres

jeunepiednoir@wanadoo.fr - Tel: 01 69 41 01 12

IMPORTANT : Merci de rediffuser cette information à vos parents, proches et amis succeptibles de s'y rendre.

*****************************************************************************************************
"Il n'est pas question que 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis.

Je le répète, c'est par respect pour vous que je n'accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d'Algérie soit celle du cessez-le-feu, qui de surcroît, n'a pas été respecté." Nicolas SARKOZY - 16 avril 2007.

"Si je suis élu Président de la République je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre

des Harkis et d'autres milliers de "musulmans français" qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois." -

Nicolas SARKOZY lors de la réunion des Présidents d'Associations de Harkis - 31 mars 2007 au Siège de l'UMP - Paris

SIGNEZ, FAITES SIGNER LA PETITION NATIONALE POUR LA RECONNAISSANCE DE LA RESPONSABILITE DE

L'ETAT FRANCAIS DANS LES ASSASSINATS ET DISPARITION QUI ONT SUIVI LE 19 MARS 1962 !

POUR 3 MILLIONS DE FRANCAIS RAPATRIES, LEURS DESCENDANTS ET AMIS ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE !

EDITEZ NOS DOCUMENTS POUR LES COMMUNIQUER A NOS COMPATRIOTES QUI N'ONT PAS INTERNET
DIFFUSEZ NOS BULLETINS A VOS PROCHES ET AMIS - MERCI

 
CONFERENCE à UNP de Mougins par Armand Bénésis de ROTROU sur la guerre d' Algérie.
 
 
Exposition-photos sur la guerre d' Algérie à 06550 La Roquette-sur-Siagne.
 
 
CONTRIBUTION A L'ENRICHISSEMENT MEMORIEL DU GRAND PHENOMENE HISTORIQUE QUE FUT L'ALGERIE FRANCAISE,

C'EST-A-DIRE LA FRANCE SUD-MEDITERRANEENE ASSASSINEE LE 19 MARS 1962.

REFLEXIONS CONSECUTIVES A UNE EMISSION TELEVISEE DE NOEL 2008, SUR LES ORIGINES DU CHRISTIANISME,

CAR LA DEFAITE DE LA FRANCE EN ALGERIE FUT AVANT TOUT UNE GRANDE DEFAITE POUR LE CHRISTIANISME.

Lire la suite du communiqué N° 10 du Docteur Jean-Claude PEREZ. ..

 
 
Exemple de lettre à envoyer au Président du Tribunal Administratif si vous voulez contrer les faussaires de l' Histoire...

Monsieur le Président du Tribunal Administratif de….

Objet:

Faire respecter la loi concernant l'appellation erronée de rue baptisée " rue du 19 mars 1962- fin de la guerre d'Algérie"

Monsieur le Président,

J'ai l'honneur de solliciter votre haute bienveillance pour faire cesser le scandale d'une appellation mensongère d'une rue ( ou square) de ma commune.

(Préciser le lieu)

En effet, la loi du 9 décembre 1974, qui a fixé la période des opérations en AFN, précise que celle-ci va du 1° janvier 1952 ou 2 juillet 1962.
On ne peut afficher publiquement ce qui est contraire à la loi de décembre 1974, confirmée par les directives de la circulaire n° DSS/34/97/609 du 18 septembre 1997.

La date du 19 mars 1962 correspond à la signature le 18 mars 1962 d'un " CESSEZ LE FEU ", respecté unilatéralement par la France.
Le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne ayant, lui, refusé de s'engager de son côté.



Le 19 mars 1962 n'est donc que la date d'un CESSEZ LE FEU qui n'a jamais eu lieu. Comme en témoignent les chiffres des pertes françaises après cette date: dont près de 150.000 Harkis livrés désarmés au F.L.N. et 3.018 Européens civils enlevés. On peut ajouter à cette sinistre liste: les victimes de la purification ethnique qui a frappé les Français d'Algérie, avec spoliation de tous leurs biens dans un exode lamentable!


Devrons-nous continuer longtemps à fêter le triomphe de l' ennemi, par ailleurs vaincu militairement, et l'humiliante capitulation de notre gouvernement?

Je vous remercie par avance, très sincèrement de tout ce que vous voudrez bien faire pour faire cesser la honte de vouloir imposer la date de la " COMMEMMORATION DU SOUVENIR DE NOS MORTS" le jour, que notre ennemi a choisi pour fêter sa "VICTOIRE", et vous prie d' agréer, Monsieur le Président mes respectueuses salutations.

 
 
Docteur jean-Claude PEREZ: COMMUNIQUE N° 9 bis UNE REPLIQUE ANTICIPEE ET …. COURTOISE

" NE TOUCHEZ PAS A MON GENTIL FARÈS…. "

COMMUNIQUE N° 7

"A PROPOS DE LA MORT DE LA FRANCE SUD-MEDITERRANEENNE… "

COMMUNIQUE N° 4: DES HUEES ET DES SIFFLETS DE LA MARSEILLAISE AU STADE DE FRANCE
AU SACRIFICE DES PORTE-DRAPEAUX DE MOSTAGANEM (DE 1957-1960)
 
 
 

Le CEPN, le Cercle Algérianiste de Nice, le Collectif "Non-au-19-mars 1962" et le Collectif "13 mai-2008-13 mai 2012" invitent leurs adhérents et amis à participer à une grande manifestation unitaire de protestation contre l'inauguration par la commune de Valence, d'un "square du 19 mars 1962".
Pour cause de grève nationale le 19 mars, le déplacement a été avancé au 14 mars. La manifestation se déroulera donc SAMEDI 14 mars à 13 heures 30, square Peynet à Valence (Drôme).

Un car partira de Nice le 14 mars à 07 heures de la Gare SNCF, du stade Charles EHRMANN (ou FERBER) et s'arrêtera à Antibes, Cannes, Mandelieu, Saint Raphaël, et le Luc. Il est encore possible de modifier les arrêts… Départ de Valence vers 15 heures 30

Contacts téléphoniques: Nice: 04.93.87.26.22 ou 93.98.11.75 et 04.89.92.70.54; Cannes et Mandelieu: 04.93.47.90.66; Saint Raphaël: 04.94.82.26.31
Prix: 29 € aller-retour; 55 € pour les couples.
Prévoir un cabassette.


Chèque établi à: " NON au 19 mars 1962 "

CUESTA Hervé
202, impasse de l' Ecole Vieille
06550 La Roquette-sur-Siagne

 
 



Monsieur le Recteur de l'académie de Toulouse
Place Saint-Jacques
31073 Toulouse cedex 9

Monsieur le Recteur,

Ayant appris par des parents indignés qu'un professeur du collège de Boulogne sur Gesse avait l'intention d'illustrer la guerre d'Algérie en invitant des membres d'une association d'anciens combattants, je vous serais obligée de bien vouloir me faire savoir si cette information est exacte.

Si tel était le cas, cette initiative serait inacceptable car elle irait à l'encontre du devoir de neutralité et de pluralisme imposé par le décret du 30 août 1985. Il serait donc nécessaire d'inviter des représentants de plusieurs associations, car contrairement à ce qu'affirme la FNACA, les accords d'Evian, loin de constituer la fin de la guerre d'Algérie, ont été suivis par les pires horreurs que les habitants de ces départements français aient connues : massacre de la rue d'Isly, le 26 mars 1962, massacres d'Oran, le 5 juillet 1962, massacres, tortures et enlèvements de milliers d'Européens et Harkis à partir du 19 mars.

Le décret précité mentionne également le devoir de tolérance et de respect d'autrui. Or, les cicatrices de la guerre d'Algérie sont loin d'être refermées et les mois qui ont suivi la signature des accords d'Evian sont des mois de deuil pour des milliers de familles dont un ou plusieurs membres ont " disparu ", ont été massacrés ou abattus par l'armée française. La vision unilatérale de la guerre d'Algérie représenterait donc un grave manquement aux dispositions de ce décret.

J'espère que, si cette information est exacte, vous prendrez toutes dispositions pour éviter des incidents, dont le collège de Boulogne sur Gesse pourrait être le théâtre et pour offrir aux collégiens l'information objective à laquelle ils ont droit.

Je vous prie d'agréer, monsieur le Recteur, l'expression de mes salutations respectueuses.

Josseline Revel-Mouroz

 
 
NON au 19 mars par Gilles BONNIER.
 
La journée de l'hommage national à toutes les victimes françaises, militaires et civiles, de la guerre d Algérie est le 5 décembre (d'abord par décision présidentielle et décret de 2003 pour les militaires, puis inscrite dans la loi en 2005 pour associer à cet hommage annuel les nombreuses victimes civiles françaises de cette guerre)

D'autres dates commémorent certaines tragédies de la guerre d Algérie :
- une journée nationale le 25 septembre pour l' hommage aux anciens supplétifs ( une partie des Harkis)
- deux dates tristement symboliques sont commémorées par toutes les associations de rapatriés et leurs sympathisants : le 26 mars pour la tuerie de la rue d Isly à Alger le 26 mars 1962 et le 5 juillet pour les massacres de civils français par le F.L.N. lors de l'indépendance le 5 juillet 1962 à Oran

- Mais en aucun cas le 19 mars (sauf pour une association, la FNACA, regroupant certains anciens du contingent et fortement politisée depuis sa création)


Quelques explications :

1/ NON à la célébration du 19 mars 1962
(une date du souvenir préconisée en France par la seule FNACA)

Pourquoi toutes les associations d'Anciens Combattants (sauf la FNACA) et toutes les associations de Rapatriés, Harkis et Pieds Noirs, refusent de célébrer cette date?
Pourquoi la presque totalité des Mairies de droite ou du centre ( et même d'autres de gauche .. ) refusent de participer à des cérémonies proposées par la FNACA ce jour là ?

- Le 19 mars 1962, lendemain des "Accords d Evian " qui prévoyait un "Cessez - le - feu " en Algérie , loin d'être le signe du retour de la Paix, a été le début d 'un cortège d'horreurs, d 'actes de terrorisme et de barbarie de la part du F.L.N. et des ses affidées. Le F.L.N. a violé ces accords et ce cessez- le- feu avec une ampleur inimaginable et État français n 'a pas protégé ses ressortissants ( Harkis, Pieds noirs, Français métropolitains travaillant en Algérie ).
Alors que pendant toute la guerre d'Algérie (du 1er novembre 1954 au 19 mars 1962) 23 000 soldats français sont morts pour la France et quelques 10 000 civils français ont été les victimes du terrorisme du F.L.N. , après le 19 Mars 1962 , date des pseudos " Accords d'Evian et Cessez le feu ", c 'est plus de 5 fois plus, en quelques mois , soit 160 000 civils français de toutes origines et plus de 600 soldats français (malgré le départ massif du contingent et des engagés ) qui ont été les victimes innocentes d' assassinats aveugles, de massacres collectifs ou enlèvements massifs (environ 150 000 Harkis et leurs familles et 10 000 Pieds noirs, hommes, femmes, enfants, vieillards) .
Célébrer cette date funeste du 19 mars, jour de honte pour notre pays si il en est c'est une faire insulte à la mémoire de toutes ces victimes et c 'est une provocation inacceptable pour leurs nombreuses familles endeuillées et rapatriées ( un million de personnes ) dans les conditions dramatiques que l'on connaît .

- le 19 mars 1962 ce n'est pas la paix et ce n'est pas non plus une victoire pour la France. Qui oserait préconiser en France de célébrer l'armistice du 22 juin 1940 , même si les comparaisons avec la 2eme guerre mondiale ne sont ni opportunes ni historiquement justifiées . Il n'y a pas eu de date de fin de la guerre d'Algérie que l' histoire peut retenir .

2/ Le 5 décembre est la date officielle (et unique) de commémoration et d 'hommage national à toutes les victimes militaires et civiles, c'est-à-dire les " morts pour la France " en Algérie , soit au combat soit victimes d'actes de terrorisme de la part du F.L.N.
- Article 2 - Loi du 23 février 2005 : "La Nation associe les rapatriés d'Afrique du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres et d'exactions commis durant la guerre d'Algérie, après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Evian, ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc, à l'hommage rendu le 5 décembre aux combattants aux morts pour la France en Afrique du Nord. "

- Par décret du 26 septembre 2003, le gouvernement de la France avait institué un ''Jour National de mémoire et de recueillement pour les morts pour la France en Afrique du Nord , guerre d 'Algérie et Combats du Maroc et de Tunisie de 1 952 à 1962 ( soit environ 23 000 soldats ). Ce jour est le 5 décembre. C'est la date de l'inauguration, par le Président CHIRAC, en 2002, Quai BRANLY, à PARIS, du monument national au Morts de la Guerre d'Algérie et de l'Afrique du Nord) en présence de délégations de tous les anciens combattants (sauf de la FNACA ..).
Cette date a été préconisée en 2003 à l'unanimité des voix ( sauf celle de la FNACA) par une commission présidée par l'historien J Favier . Depuis cette date la FNACA (soutenue par un grande partie de la gauche) n'a de cesse de refuser ce choix, de boycotter cette journée nationale et de préconiser de "fêter " le 19 Mars ( comme État algérien ).
La FNACA consacre toutes ses forces en faveur de la célébration du 19 mars, harcèle, essaye de convaincre les Mairies de gauche, mais aussi quelquefois par surprise celles de droite ou du centre ( avec des arguments en général électoralistes alors que le sujet ne se prête pas aux querelles politiciennes ).

3/ Tous les Présidents de la République de la 5 éme ( y compris François Mitterrand ) ont été fortement opposés à toute célébration officielle pour le 19 Mars

Quelques déclarations des 2 derniers Présidents :
- Jacques Chirac a déclaré le 25 septembre 2001 pour la première journée nationale d'hommage aux Harkis : "Pour les populations civiles, le 19 mars 1962 a marqué la fin des hostilités militaires, mais pas la fin des souffrances. D'autres épreuves, d'autres massacres sont venus s'ajouter aux peines endurées pendant plus de sept ans. Qu'elles soient tombées avant ou après le cessez-le-feu, nous devons à toutes les victimes l'hommage du souvenir. Oublier une partie d'entre elles, ce serait les trahir toutes. Notre premier devoir, c'est la vérité. Les anciens des forces supplétives, les Harkis et leurs familles, ont été les victimes d'une terrible tragédie. Les massacres commis en 1962, frappant les militaires comme les civils, les femmes comme les enfants, laisseront pour toujours l'empreinte irréparable de la barbarie. Ils doivent être reconnus. La France, en quittant le sol algérien, n'a pas su les empêcher. Elle n'a pas su sauver ses enfants. "

- Nicolas Sarkozy a déclaré le 31 mars 2007 : "Entre les accords d'Evian en mars et l'indépendance algérienne en juillet 1962 , l 'Algérie a vécu une période de semi-anarchie au cours de laquelle de nombreuses et barbares exactions furent commises contre les supposés ennemis de la patrie algérienne. Plusieurs milliers de Harkis ont été massacrés , au mépris des accords d'Evian... En l'absence de plan d'évacuation ou , il faut le dire, de volonté politique, seuls 10% d'entre eux purent s'établir en France entre 1962 et 1968 ... ".
Il a écrit le 16 avril 2007 : "Il n 'est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration . Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la votre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis . Vous avez tout perdu .Vous avez été victimes d'une histoire et encore victimes d 'un mépris.... Votre mémoire a été incomprise et parfois souillée par des idéologies plus que par des réalités. "

4 / lors de la discussion de la proposition de loi déposée par les socialistes en janvier 2002 , tous les députés de droite et ceux du centre ( à quelques exceptions près ) ont refusé la date du 19 mars 1962 pour une commémoration des victimes françaises de la guerre d Algérie .
On peut consulter leurs interventions dans les compte-rendus des séances de l'Assemblée nationale des 15 et 22 janvier 2002 .


Gilles Bonnier


*NB le mot " Harkis " est pris ici dans son acception large c'est à dire les supplétifs de l'armée, mais aussi les fonctionnaires, les élus et toute personne d'origine arabo-berbère qui s'était engagé directement au service de la France dans les départements français d'Algérie avant l'indépendance de juillet 1962
Les personnes directement menacées de mort par le F.L.N.étaient évaluées à 1 million (chiffre comprenant les membres des familles les plus proches )

 
 
« NON À LA CÉLÉBRATION DU 19 MARS 1962 »
GRANDE MANIFESTATION NATIONALE À VALENCE

Depuis plusieurs mois, nous assistons à une véritable recrudescence des inaugurations de places ou de rues du 19 mars 1962. Elles sont le fait d'élus de gauche, comme à Valence avec le nouveau maire socialiste, ou d'élus de l'actuelle majorité comme Xavier Darcos, (ministre de l'Education nationale) à Périgueux.
Ces initiatives s'inscrivent dans la logique des prises de position des deux derniers secrétaires d'Etat aux Anciens combattants, Alain Marleix et aujourd'hui Jean-Marie Bockel, tous deux partisans de la célébration du 19 mars alors même que l'Etat a arrêté une date officielle : celle du 5 décembre. De telles décisions, véritables offenses envers des dizaines de milliers de Français, pieds-noirs, harkis,
militaires appelés ou engagés, assassinés ou disparus après le 19 mars 1962 en violation des Accords d'Evian, sont inacceptables.

C'est pourquoi, le Cercle algérianiste, le CLAN-R, l’ANFANOMA, de nombreuses associations nationales et locales de Français d'Algérie et les associations d'Anciens combattants appellent tous nos compatriotes, à participer à une grande manifestation unitaire de protestation, à l'occasion de l'inauguration par la commune de Valence du square du 19 mars 1962.
Ce rassemblement aura lieu :
JEUDI 19 MARS 2009
À 13 h 30
KIOSQUE PEYNET - AVENUE DU CHAMP DE MARS
À VALENCE ( DRÔME 26000 )
Le cortège déposera une lettre ouverte à la préfecture destinée au président de la République ainsi qu'une proposition à la mairie d'inauguration d'une rue dédiée aux victimes du 26 mars 1962.
Mobilisez-vous nombreux pour assurer le succès de cette manifestation.
Ensemble contre le 19 mars !

Thierry Rolando
Président national du Cercle algérianiste
Bernard Cini
Président du Cercle algérianiste de Valence
Bernard Cini, président du Cercle algérianiste de Valence, tél. : 04 75 64 81 29 (après 19h00)
E.mail : bernard.cini@aliceadsl.fr – site Internet : www.cerclealgerianiste2607.fr ou Christian Lopez, tél. : 04 75 61 32 58 ou 06 12 55 35 16
ou Mireille Attias, tél. : 04 75 58 84 62 ou 06 76 29 70 76 ou Secrétariat national du Cercle algérianiste : tél. : 04 68 32 70 07 (de 9h à 12h)

E.mail : secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr
Afin de préserver la cohérence de cette manifestation, les banderoles associatives portant sur un autre objet que celui du 19 mars ne seront pas autorisées.
 
 
A l 'intention de Monsieur le Principal du
Collège du Pays de la Gesse
36 Bld du Midi
31350 BOULOGNE-SUR-GESSE


LES ENLEVEMENTS, LES DISPARUS


Monsieur le Principal ,

Vous pouvez utiliser ces textes, si vous voulez informer les élèves de votre établissement sur les atrocités commises principalement après le 19 mars 1962 par le FLN et ses affidés à l 'encontre des Pieds Noirs (enlèvements massifs, assassinats, actes de barbarie ... ) :bilan 10 000 victimes, hommes , femmes , enfants et vieillards confondus.

A cela s'ajoutent les massacres de Harkis et leurs familles perpétrés après le faux "CESSEZ- LE- FEU " du 19 mars 1962 , que la FNACA semble vouloir aussi ignorer : bilan 15O 000 victimes, hommes, femmes , enfants et vieillards confondus .


A cela s'ajoute la tuerie de la rue d' ISLY le 26 mars 1962 et d'autres crimes État de l 'après 19 mars 1962 .

La jeunesse de notre pays mérite de connaitre la vérité au lieu d'être endoctrinée jusque dans les écoles par des sectaires, des professionnels du mensonge sur la guerre d'Algérie et des spécialistes de l' occultation des tragédies subies par des civils français de toutes origines au cours de l' année 1962 en Algérie.

C 'est votre premier devoir d'y contribuer, pas de favoriser la désinformation.

N'acceptez dans votre établissement pas des interventions unilatérales de la FNACA sans entendre en même temps des témoignages de Rapatriés, Harkis et Pieds noirs ou prévoir des interventions d'autres associations d'Anciens Combattants de la guerre
d 'Algérie ( comme l'UNC, les SAS ou une association d'Anciens Combattants Français musulmans... ).

Je souhaite, sans aucun esprit de polémique, que vous entendiez tous les appels à la défense de la vérité et la justice que vous devez recevoir à propos de cette intervention de la FNACA prévue en mars 2009.

cordialement

Gilles Bonnier
Paris 75007
membre de l'UNC Paris et des SAS, secrétaire national adjoint de l'UNACFM ,
membre du Conseil administration du CLAN- Rapatriés et adhérent de diverses associations nationales de Rapatriés
 
 
Dimanche 1er Février 2009,

Voir ma fiche membre Articles de la rubrique "NOS ACTIONS" Accès direct à : Lettre à M. le principal du collège de Boulogne sur Gesse

LETTRE A MONSIEUR SARKOZY NON AU 19 MARS Non au 19 Mars - Mise à jour - Information
LETTRE A MONSIEUR SARKOZY Dimanche 01 Février 2009 à 14:52

Chers amis,

Nous voilà devant une évidence, Monsieur le Principal du collège de Boulogne sur Gesse a déclaré qu'il avait carte blanche pour gérer son établissement comme il l'entendait.

Il a décidé de NE PAS ANNULER LA SEMAINE D'EXPOSITION PROPOSEE PAR LA FNACA et qui aura bien lieu courant Mars.

Malgré toutes les demandes qui lui ont été faites et les interventions au plus haut niveau qui se sont multipliées pendant ces derniers quinze jours, nous devons redoubler d'efforts et ne pas plier devant l'obscurantisme qui s'étend maintenant jusque dans les établissements d'enseignement , et qui continue de mentir sur la VRAIE histoire de notre vie.

Pour cette raison, je vous demande avec autant de ferveur que je l'ai fait dès notre première action, de copier/coller cette lettre et de l'envoyer aussi massivement que lors de votre premier envoi, à Monsieur Nicolas SARKOZY.

Notre Chef d' Etat est le seul à pouvoir intervenir, mais pour ela, faut-il que nous soyons nombreux !

Aussi nombreux que lors de nos premiers courriers au collège.

FAITES CIRCULER CETTE LETTRE - ENVOYEZ - LA A VOS AMIS -

N'HESITEZ PAS A ME DEMANDER LES COPIE PAPIER SI VOUS N'AVEZ PAS D'IMPRIMANTE - LAISSEZ UN MESSAGE PRIVE DANS LE CADRE " ME CONTACTER" EN MENTIONNANT VOTRE ADRESSE POSTALE JE VOUS ENVERRAI PAR RETOUR DE COURRIER DES EXEMPLAIRES DE LA LETTRE A ENVOYER.

N OUBLIEZ PAS DE JOINDRE LA LETTRE A M. LE PRINCIPAL DU COLLEGE

TOUS POUR UN - UN POUR TOUS !


Nom Prénom

Adresse

Date , le 1er février 2009

Monsieur Nicolas SARKOZY

Président de la République

Palais de l'Elysée

75008 PARIS

Monsieur Nicolas SARKOZY

Président de la République

Palais de l'Élysée



75000 PARIS






Monsieur le Président,

Alertés par de nombreux courriers d'indignation, nous avons tenu à vous faire part de notre courrier à Monsieur le Principal du collège de Gesse (31350 BOULOGNE-SUR-GESSE) qui a l' intention de recevoir dans son établissement les représentants de la FNACA qui lui ont proposé une journée "pédagogique" concernant "la fin de la guerre d'Algérie".

Nous apprenons que ce Principal a décidé de maintenir l'exposition dans son établissement faisant fi des protestations qui lui ont été adressées.

Nous supportons assez mal les diverses manifestations d'étudiants manipulés qui vont à l'encontre des projets pour l'éducation de nos enfants et nous pensons qu'il n'est point utile de les encourager à suivre l'endoctrinement gauchiste que diffuse cette association et qui peut se révéler désastreux pour l'avenir de notre pays.

Confiants dans votre jugement et dans le respect des lois qui caractérise un Chef d'État, nous souhaitons que vous interveniez auprès de ce chef d'Établissement afin de le faire revenir sur sa décision.

Par avance, nous vous remercions de l'accueil que vous voudrez bien accorder à notre demande à laquelle vous voudrez bien répondre.

Nous vous prions de croire, Monsieur, en nos sentiments très respectueux.

 
 

Machiavéliques désinformateurs

Il est des individus pour qui la mauvaise foi est une seconde nature. Les Gaullistes et leurs complices, qui ont fait l'apologie du monstre de Colombey dans un fascicule de 9 pages édité par la ville de Grasse pour le 38° anniversaire du départ en enfer du grand mystificateur, n'échappent pas à la règle....

Lire la suite.

Notre ami, Alain ALGUDO réagit dans la lettre de Véritas de ce mois-ci, aux 2 "Histrions" de Grasse qui pour commémorer le 38 ° anniversaire de la mort du "plus illustre des Français..." ont encore falsifié l' Histoire. Lisez plutôt:


De Gaulle et la décolonisation

Le discours de Brazzaville de janvier 1944 amorce la politique de décolonisation envisagée par De Gaulle. Mais de janvier 1946 à juin 1958, il ne sera plus au pouvoir. Le 6 mars 1946, la France reconnaît la République du Vietnam à l'intérieur dela Fédération indochinoise et de l'Union française, mais le mécontentement s'étend. En juillet 1946, la guerre entre le Vietnam et la France est inévitable, elle durera jusqu'en 1954. .

Le souhait de De Gaulle est d'intégrer les territoires d!Afrique au sein d'une communauté de type fédéral. A partir de 1958, il crée les conditions de l'indépendance des Etats d'Afrique au sein d'une Communauté franco africaine leur proposant d'abord un choix entre l'indépendance, qu'il nomme sécession et l'association à l'intérieur de la communauté. La Guinée revendique d'emblée son indépendance. Les années 1960 voient la mise en place d'Etats indépendants. De Gaulle retire l'image d'un libérateur parmi les populations d'Afrique noire et de Madagascar.

Le cas de l' Algérie
Son allocution prononcée à Alger le 4 juin 1958 sur le thème de la rénovation et de la fraternité débutant par le célèbre « je vous ai compris... » Précède une autre déclaration, moins d'un an plus tard, dans laquelle il rappelle que ceux qui crient aujourd'hui le plus fort « intégration !» sont ceux là mêmes qui, alors, étaient contre cette mesure. Ce qu'ils veulent, c'est qu'on leur rende l'Algérie de papa est morte, et si on ne le comprend pas, on mourra avec elle ». Après 18 mois d'efforts pour la conserver à la France, De Gaulle doit constater que l'indépendance de l'Algérie était devenue inéluctable.
Le référendum de janvier 1961 proposant l'autodétermination de l'Algérie est accepté massivement. Toutefois, la confusion créée par le Front de libération nationale (FLN), le refus des partisans de l'Algérie française soutenus par l'Organisation armée secrète (OAS) et le putsch des généraux d'avril 1961 exigent une solution différente.
Les accords d'Evian signés le 18 mars 1962, acceptés par le référendum en France et en Algérie, entérinent l'indépendance. Les séquelles de la guerre seront nombreuses par l'OAS en particulier en août 1962 au Petit Clamart.


Signature de ces "Historiens":
Affaire militaire Ville de Grasse:

Robert BARTOLOZZI: 04.93.36.59.16

Colonel Louis CAPITANI: 06.63.18.38.73

 
 
Merci de transmettre a vos correspondants Anciens de la bataille d'Alger
et a tous ceux qui ont connu les horreurs du terrorisme FLN, de cette époque et de plus tard aussi...

DOSSIER TERRORISME
******************

Djamila Bouhired, poseuse de bombes du Milk-Bar le 30 septembre 1956,
ex-épouse de l'avocat Jacques Vergès, vient d'etre décorée à Damas par
Bachar El Assad, pour ses actions terroristes "héroïques" dans le FLN !

Il est vrai que tuer et mutiler des civils innocents sans défense, tout particulierement des enfants, est un acte qui exige un immense courage
et de terribles sacrifices ...

Comme quoi, le terrorisme et l'imposture menent á tout ...!


Amitié
Nicole Guiraud victime de l'attentat du Milk Bar
et des terroristes Zohra Drif, Djamila Bouhired, Yacef Saadi.

 
 
COMMUNIQUÉ : Apologie de terrorisme "Les porteuses de feu"
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Chers compatriotes, chers amis,

Je vous informe que le procès intenté contre la chaîne FR3, la maison de
production BFC-Production, et la réalisatrice algérienne Faouzia Fekiri
(auteur du film apologétique "Les porteuses de feu" du 26 janvier 2008, glorifiant l'action des poseuses de bombes a Alger en 1956) est en cours.

Nous vous informerons des étapes successives de ce procès, ainsi que de
la date de la plaidoirie au TGI de Paris.

Les personnes victimes ou témoins d'attentats terroristes F.L.N. de cette période, désireuses d'apporter leur témoignage écrit au procès, devront
l'adresser -accompagné d'une copie recto verso de leur carte d'identité-
a : Maître Pierre Courbis, "Le Forum", 28 rue Hoche, 06400 CANNES

Ces documents resteront confidentiels, uniquement destinés au Tribunal,
et ne seront pas publiés.

Afin de soutenir le procès, vous pouvez également envoyer vos dons au
comité VÉRITAS (Préciser "Procès Porteuses de feu").

Merci de diffuser l'information à vos correspondants.


Amicalement,
Nicole Guiraud

 
 
Pour moi et, j’en suis sûr, pour tous les membres de la communauté pied-noir, c’est sans aucun doute l’une des nouvelles les plus importantes – sinon la plus importante – de cette nouvelle année.

Quatre élèves des classes terminales du lycée Okba ben Nafâa (un lycée qui porte le nom d’un colonisateur arabe du peuple originel d’Afrique du Nord, les Berbères), ont arraché le drapeau fellouze pour hisser à sa place le drapeau français. Avec une inscription sans équivoque : « Vive la France ! »

C’est, par-delà l’héroïcité un brin suicidaire dans l’Algérie bouteflikesque de ces quatre garçons, un acte dont il faut bien prendre les conséquences. Ce ne sont pas des vieux birbes, qui pourraient être nostalgiques de l’Algérie française – et donc heureuse – qui se sont livrés à un tel acte fondateur, mais quatre lycéens formatés pourtant par des années de propagande et de mensonge FLN.

Inutile de dire que les quatre jeunes gens ont été exclus de l‘établissement et seront de surcroît poursuivis par ce qu’on appelle là-bas la justice. « Nous ne tolérons pas ce genre de comportement, car à leur âge, les enfants ont quitté les bancs de l‘école pour la défense de notre pays », a immédiatement déclaré le ministre de l’Education nationale. Qui a précisé que « de manière pédagogique, ces enfants seront bannis ».

Cela tombait mal au moment où ledit ministre de l’Education nationale, Boubeker Benbouzid, lançait une journée pro-palestinienne dont /La Dépêche du Kabylie/ nous donne la teneur : « L’objectif principal de cette journée est d’incruster /(sic)/ dans la conscience et dans le cœur de nos enfants que la cause palestinienne est une cause sacrée aux pays arabes et musulmans. »

Le problème, pour le gouvernement FLN en place, c’est que – comme viennent de le montrer de manière éclatante ces quatre garçons qui ne sont pas dans le vent de l’histoire officielle – nombre d’Algériens savent qu’ils ne sont pas des Arabes. Et qu’ils ne se reconnaissent pas dans cet islam de vieux turbans.

Près de quarante-sept ans après la fin tragique de l’Algérie française et autant d’années de sauvage dictature arabo-musulmane, il s’est ainsi trouvé quatre lycéens pour hisser le drapeau français et crier vive la France. Quand, en France même, des « jeunes » d’origine maghrébine crachent sur notre pays et sifflent /La Marseillaise/…

Nous aurions un pays digne de ce nom, le gouvernement s’inquiéterait du sort réservé à ces jeunes lycéens dont l’appel au secours mérite le respect et l’appui de toutes les associations patriotiques, de harkis et de rapatriés. A Bab el-Oued, symbole de la résistance du peuple pied-noir, le drapeau français a de nouveau flotté dans le ciel. Et ça, c’est plus fort que n’importe quoi !

ALAIN SANDERS

 
 
Bonjour,

Juste un petit point.
Mon chef d'établissement a reçu des centaines de courriers de protestation et continue à en avoir.
A ma connaissance il n'a répondu à aucun d'entre eux, ce qui me semble pour le moins méprisant, et ne semble pas disposé à revenir sur sa décision. Mais il est vrai qu'il n'aborde plus ce sujet avec moi...

Cordialement,
Lionel VIVES

 
 

Je suis enseignant dans un collège et ma collègue d'histoire-géographie va faire intervenir auprès des élèves au mois de mars la FNACA qui, comme à son habitude, présentera les funestes Accords d'Evian comme la fin de la "Guerre d'Algérie".
Je me suis opposé à cette intervention prévue, révisionniste et contraire à la loi. En dépit d'un entretien houleux, ma hiérarchie ne m'a
sans doute pas pris au sérieux car j'avançais SEUL.

Elle a minimisé le fait que cela représentait une véritable insulte aux communautés de Pieds-Noirs (des associations se mobilisent déjà) et de Harkis (l'Association nationale des Harkis par la voix de son président vient d'ailleurs d'envoyer un courrier d'indignation dans mon établissement).

Cela est non seulement mensonger mais aussi contraire au principe de neutralité, de pluralisme et de laicité dans un établissement scolaire.
Je me permets donc de solliciter votre appui. Je crois qu'il y va de notre honneur de PN de ne pas laisser bafouer ainsi la mémoire de toutes
les victimes et de tous les disparus de l'après 19 mars.

Vous pouvez adresser vous même un email, ou beaucoup plus d'impact, un courrier de protestation comme de nombreuses personnes l'ont déjà fait.

à

Monsieur le Principal
Collège du Pays de la Gesse
36 Boulevard du Midi
31350 BOULOGNE SUR GESSE

0310007p@ac-toulouse.fr

 

Cordialement,
Lionel VIVES

 
 
A propos du livre " Attaques et contre-attaques "
par le Docteur Jean-Claude PEREZ
ancien condamné à mort de l'Algérie française.

Publié aux éditions DUALPHA


QUESTION N° 1 : Docteur PEREZ…., l'Algérie française …., la guerre d'Algérie…., l'OAS….c'est bien vieux tout ça ! Pourquoi en parler encore ?

REPONSE : les Talibans, Alquaïda, l'araboislamisme fondamentaliste, le 11 septembre 2001 à New York, le 11 mars 2004 à Madrid, Londres, l'attentat du RER à Paris, le Liban….ainsi que d'autres malheurs en d'autres lieux.
Tous ces drames furent conçus et sécrétés dans l'abandon de l'Algérie française.

Il a fallu offrir à la Révolution mondiale actuelle, islamiste et fondamentaliste, un précédent lumineux, un précédent riche de message, ou plutôt riche de potentiels messianiques : la défaite d'une grande nation d'occident. La France. La France que de Gaulle a mis en situation de nation HISTORIQUEMENT VAINCUE…. DEVANT CE MEME ARABO-ISLAMISME FONDAMENTALISME.


QUESTION N° 2 : Sur quoi vous basez-vous pour oser utiliser le terme de " défaite de la France ? "

REPONSE : Sur une loi. La loi du 18 octobre 1999. Une loi votée par une assemblée nationale française à majorité socialiste. Une loi qui stipule que les évènements d'Algérie s'identifient à une guerre.
Or, il n'existe que deux manières de terminer une guerre : par une victoire ou une défaite.

Qui ose prétendre, aujourd'hui, que nous avons gagné la GUERRE d'Algérie ? Même si nous avons effectivement gagné toutes les BATAILLES ? Nous avons historiquement perdu cette guerre parce que de Gaulle avait décidé qu'il en fût ainsi.


QUESTION N° 3 : Votre anti-gaullisme n'est-il pas obsessionnel ? N'est-il pas l'illustration d'une rancune de bas étage ?

REPONSE : Certainement pas.

De Gaulle a pris le pouvoir pour se débarrasser de l'Algérie française. Il a rallié une fraction satanique du capitalisme financier qui estimait que l'on pourrait jouir financièrement du gaz et du pétrole sahariens tout en refusant d'assumer l'avenir du peuple multi-confessionnel d'Algérie.

De Gaulle s'est planté. Les capitalistes financiers se sont plantés. Nous avons tout perdu : le pétrole, le gaz, nous avons perdu la terre c'est-à-dire un pays magnifique et en même temps une merveilleuse fenêtre pour l'Europe, ouverte sur le monde africain. Nous avons perdu la considération du monde musulman qui nous méprise aujourd'hui. Nous sommes en danger d'une mutation invasive de notre pays. " Vous aurez l'Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ", avait déclaré LARBI BEN M'HIDI en 1957.


QUESTION N° 4 : Vous évoquez la finalité anti-chrétienne ultime du combat déclenché contre la France en Algérie française. Sur quoi vous basez-vous ?

REPONSE : sur la déclaration du Président de l'association des OULEMAS, El BACHIR El IBRAHIMI, ou IBRAHIM BACHIR, qui, en 1954, le jour de la Toussaint Rouge, a déclaré depuis le Caire : " Le combat est engagé pour le triomphe de l'Arabisme et de l'Islam ".

C'est la croix que l'on a voulu vaincre en Algérie où aujourd'hui, il est interdit aux chrétiens de prier hors des églises.


QUESTION N° 5 : Où se trouvait la solution ?

REPONSE : Dans le respect absolu de la laïcité.

En Algérie, l'application, c'est-à-dire le vécu quotidien de la laïcité, fût très sélective. Cette sélectivité très orientée a prétendu protéger l'Islam. Elle lui a conféré un dynamisme politique, un dynamisme messianique, qui l'a transformé en islamisme fondamentaliste.

On a refusé, avec obstination, à faire bénéficier l'Islam algérien des rénovations séculaires prévues par le Prophète lui-même dans l'adage prophétique, c'est-à-dire dans le " hadit ", et dans son " prêche d'adieu ".


QUESTION N° 6 : Votre livre, contient-il tous les développements nécessaires à la consolidation de vos réponses ?

REPONSE : Certes. Il suffit de le lire, page par page.

 
 
 

Pour vos courriers, voici une façon de contrer la fnaca: une vignette collée à gauche de vos envois..
Contre un chèque de 8 €, envoi de 2 planches (42 vignettes) ou 15 € (84 vignettes)

Pour me contacter

 
 
Voilà ce qu'il nous reste à faire pour être reçus à l'Elysée (Conseil de Josseline Revel-Mouroz)...

Douze lycéens de Saint-Lô reçus à l'Elysée pour déjeuner.
Nicolas Sarkozy a reçu jeudi à déjeuner à l'Elysée des lycéens de Saint-Lô. Ils ont été choisis au hasard dans la foule des manifestants, la semaine dernière, lorsque le Président de la République s'est déplacé en Normandie pour délivrer ses vœux au personnel de l'Education nationale. D'autres sont élus au conseil de la vie lycéenne ou membres d'une coordination lycéenne.
 
 
 
2009 sera l'année contre le 19 mars...
Mobilisation générale pour Valence à 13 heures 30...
 
 
Dessin de Jean BRUA - Vignette bientôt en vente dans vos associations.
 
 
Ce texte est lu à chaque commémoration du 19 mars avant le manifeste national de la FNACA...Nous vous laissons apprécier...
 
 
ORDRE DU JOUR du Généal AILLERET du 19 MARS 1962

Le cessez-le-feu qui vient d'intervenir met fin à plus de sept années de combats au cours desquelles notre armée avait la mission de s'opposer aux actes de force d'un adversaire souvent exalté mais toujours courageux. Elle a combattu les bandes armées des djebels. Elle les a réduites à de petits groupes acculés à la défensive. Elle a tenu à distance les forces rebelles de l'extérieur. Elle a étouffé la menace d'une guérilla généralisée. Ainsi ont été assurées les conditions militaires nécessaires à la solution d'un très grave problème politique. La mission est donc remplie.

L'Armée peut être fière des succès remportés par ses armes, de la vaillance et du sens du devoir déployés par ses soldats, réguliers et supplétifs, de son oeuvre d'aide aux populations si durement éprouvées par les événements. Son rôle, ici n'est pas terminé. Elle doit, par sa présence et, si cela est nécessaire par son action, contribuer à empêcher que le désordre l'emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau.

Aujourd'hui comme hier dans la paix comme dans les combats, l'Armée française reste fidèle à la tradition du Devoir.

 
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