|
||||
"Il est bon qu'une Nation soit assez forte de tradition et d'honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu'elle peut avoir de s'estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas de lui demander de s'avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle." Albert Camus |
||||
Voir dans "Propos
mensongers et Ripostes " la nouvelle page : "81 %"
|
||||
![]() |
||||
Marcel Petitjean
Marcel Petitjean est mort le 1° novembre 2008 à l'âge
de 77 ans, écrit Guy Pujalte, dans l'hommage qu'il lui rend dans
l'Echo de l'Oranie N° 320 de janvier-février 2009 qui vient
de me parvenir. Et les souvenirs remontent à ma mémoire. |
||||
![]() |
||||
A propos du 19 Mars 1962 Le 19 mars, trahisons et mensonges Le 19 mars 1962, la France généreuse, fidèle à ses traditions, à ses engagements sapprête à libérer dans le cadre des Accords dEvian, les détenus, les prévenus, les condamnés. Ainsi retrouvent la liberté, les poseuses et poseurs de bombes, les tueurs de sang froid, les égorgeurs. Mais, il y avait aussi, une autre France, la France honteuse, comme la si bien nommée, mon camarade, le Colonel AZIZ MELIANI, dans son ouvrage dénonçant le massacre des harkis. Cette France qui a ordonné à ses soldats de rester larme au pied devant les enlèvements massifs, les tueries généralisées, de leurs frères dArmes de la veille, les Harkis, tout comme dautres concitoyens difficilement dénombrés ayant subi le même sort en particulier à Oran les premiers jours de juillet. Aussi ceux qui préconisent la repentance pour pouvoir supporter le regard de leurs enfants, dixit un journaliste ayant une certaine audience, auraient-ils pu supporter le regard de ceux que lon sapprête à égorger en ayant bien pris soin de les ligoter afin de ne point gêner, lample mouvement de légorgeur ? Auraient-ils pu supporter le regard du père de famille que lon a obliger à assister au viol de ses enfants et de son épouse avant dêtre émasculé, égorgé et enterré les parties dans la bouche. Auraient-ils pu supporter le regard et les gémissements des enfants déchiquetés par les bombes déposés par celles que vos médias et vos universités ont honorées. Na-t-on pas crée une chaire à lUniversité de Toulouse pour lune delles, pour enseigner la "colonisation". Peut-être verra t-on un jour un ancien membre de lOAS, enseigner la "décolonisation" à lUniversité dAlger. Simple suggestion : à proposer pour le rapprochement des peuples. Auraient-ils pu supporter le rictus des gens dont on avait coupé les lèvres et tranché le nez pour avoir enfreint linterdiction de fumer - Pas beau à voir Messieurs les censeurs et jen ai vu à Batna. Auraient-ils supporté les cris, les supplications, les plaintes, les gémissements, et le râle des habitants de MELOUZA assassinés en une journée ? 301 victimes furent dénombrées. Certes, méfaits il y a eu, mais la torture nétait pas le pain quotidien de lArmée Française. Vos écrits, vos accusations blessent ceux qui ont fait honnêtement ce que la République leur a ordonné de faire. Vos accusations blessent ces milliers de familles de nos campagnes et de nos villages qui ont eu la chance de voir leur enfant de retour au pays, sain et sauf ; ces familles qui nont pas eu cette chance et qui en souffrent encore. Vous salissez la mémoire de leurs disparus. Aussi, sil vous plaît, parlez des médecines militaires dactive et appelés qui prodiguaient leurs soins dans les coins les plus reculés dAlgérie. Parlez des instituteurs militaires qui remontaient les écoles brûlées. Noubliez pas sil vous plaît les jeunes moniteurs dIssoire et les monitrices de Nantes dont bon nombre dentre eux ont été sauvagement assassinés. Leur crime : avoir donné un peu de joie dans le sport aux gamins des douars et des villages. Enfin, vous nêtes pas sans ignorer le drame des Harkis que la conscience française a mis du temps à découvrir de par votre silence, vos allégations, vos mensonges. Ces braves qui avaient, dans la plupart des cas, pris les armes pour se défendre ont été désarmés et livrés à leurs assassins qui ne sattendaient pas à ce lâche abandon. Ces soldats de France, désarmés nont pu être sauvés quà de très rares exceptions et ce grâce à quelques officiers subalternes et sous-officiers ayant servi dans les Harkas. Leur fin atroce a été révélée et relatée, mais lincrédulité a été la plus forte. Ebouillantés dans dénormes chaudrons, ils furent, dans lOranais à SAÏDA, ces soldats des commandos Georges et Cobra. Egorgés, déchiquetés, mutilés dans tous les douars devant les leurs. Leurs enfants, ceux qui ont pu échapper au massacre, les enfants des rescapés rapatriés, aujourdhui Français à part entière par le sang versé sont en droit de demander des comptes, droit acquis par le devoir accompli des pères, devoir illustré par le respect de la parole donnée. Ils sont en droit de demander justice et réparation et surtout Reconnaissance du génocide des 150 000 des leurs. NON à la Commémoration du 19 Mars 1962 Le 19 mars est une date tragique pour toute la Communauté des Français Musulmans Rapatriés. Cette date qui symbolise le « cessez-le-feu en ALGERIE » et les accords dEvian est, vécue en vérité par cette Communauté comme un drame et un abandon. Labandon par la FRANCE de ceux, nombreux en ALGERIE, qui avaient une autre vision de lavenir de leur pays quune indépendance précipitée acquise par le F.L.N. Ce parti unique a conduit le pays à labîme social, politique et économique. La violence actuelle en ALGERIE, que nous condamnons, nest que la résultante logique des exactions du F.L.N., véritable dictature, et lhistoire aujourdhui donne raison au choix fait par les Français Musulmans Rapatriés. Le souvenir de la date du 19 mars que la Fédération souhaite voir déclarée : « journée de deuil national », doit permettre aux Français Musulmans de rappeler à la Nation ses devoirs à légard de ceux qui lont servi au péril de leur vie. Car en FRANCE on na pas encore rendu justice aux Français Musulmans et notamment aux Harkis. Il est indécent de commémorer le 19 mars 1962. Ce douloureux anniversaire dune Histoire dramatique lourde de larmes et de sang pour notre Communauté (près de 150 000 Harkis assassinés et la disparition de 25 000 Pieds-Noirs après le 19 mars), doit être connu et enseigné en FRANCE. Malheureusement lignorance demeure et comme le dit le colonel de Blignières : « Parmi les faits rayés des manuels, des mémoires et des débats, le désarmement des Harkis et labandon à leur sort des disparus pèsent dun poids exceptionnel sur la conscience de la FRANCE et sur lhonneur de son armée ». Non aux querelles et au silence, un crime est un crime. Il faut, dénoncer le génocide perpétré à lencontre des harkis et de leur famille après lindépendance de lAlgérie, dans la quasi indifférence générale. Il faut dénoncer également le drame de lexclusion et de la ghéttoïsation quont subi les Harkis et leurs familles réfugiées en France. Ce qui a largement compromis leur avenir et celui de leurs enfants. La France doit reconnaître la responsabilité du gouvernement de lépoque qui a volontairement désarmé et abandonné la communauté Harkie, la livrant ainsi à une mort certaine. LE 19 MARS ...JOUR DE DEUIL. Certains partis politiques voudraient voir adopter le 19 mars pour commémorer la fin de la "Guerre dAlgérie". Ce projet doit être combattu car cette date est synonyme dabandon, de souffrance et de mort ! En 1961, grâce au "Plan CHALLE" la guerre était gagnée, les frontières verrouillées, le quadrillage efficace, les populations protégées des exactions et tous les moyens mis en place pour neutraliser les bandes de lintérieur exsangues et atomisées. La guerre était gagnée mais la paix fut perdue par laveuglement des hommes ! Les Accords dEvian prévoyaient une protection des supplétifs, des musulmans ayant en leur âme et conscience, au regard des crimes du F.L.N, choisi la légalité et la protection de la France et du million de "Pieds-Noirs" installés sur cette terre daccueil depuis des décennies. Les provocations de lO.A.S. refusant les Accords dEvian avalisés par le peuple français (y compris celui résidant en Algérie encore à part entière de la République), les affrontements entre communautés et force de lordre, le non-respect par le F.L.N des accords que le CNRA avait dénoncés en juin 1962 à Tripoli amenèrent le pire : massacre et lexode. En 1961,les supplétifs comptaient : · 61 600 harkis servant dans 600 harkas, · 19 000 moghaznis servant dans 740 S.A.S, · 8 000 gardes servant dans 101 G.M.S, · 62 000 gardes dautodéfense. Avec les appelés et les engagés dans les régiments réguliers, les musulmans étaient quatre fois plus nombreux dans les rangs français que dans ceux de lA.L.N dont la presque totalité étaient stationnée aux frontières ! Dès lapplication unilatérale du cessez-le-feu, les massacres et les tortures se généralisèrent sous lil souvent passif des unités de lArmée Française maintenue sur ordre dans ses cantonnements. Les mesures gouvernementales se succédèrent : · Le 19 avril 1962, le Conseil des Ministres rejeta la proposition de rapatriement général des supplétifs, · Le 12 mai 1962, toute initiative individuelle dans le domaine du rapatriement furent interdite aux officiers, · Le 26 mai 1962, un camp daccueil fut ouvert en métropole au Larzac, un autre le sera le 29 juin à Bourg Lastic, · Le 21 juin 1962, il fut interdit aux forces de mener des opérations au profit des personnes menacées, · Le 19 juillet 1962, pour cause de saturation des camps, les transferts en France furent suspendus, · Le 19 septembre 1962, les rapatriements furent à nouveau autorisés. · Les suites de ces atermoiements et e ces interdits sont tristement connues : · Seuls 91 000 français musulmans (civils et militaires) purent rejoindre la métropole dont 15 à 20 000 supplétifs soit environ 10% des effectifs de 1961. · 100 à 150 000 Supplétifs, femmes et enfants furent assassinés souvent après deffroyables tortures. Du côté des européens, 3 000 Personnes furent enlevées dont 2 000 ne réapparurent jamais, 736 militaires furent malgré le cessez-le-feu, tués ou blessés...près dun million de "pieds-noirs" fut contraint à labandon de ses racines et de ses morts ! Voilà le résultat du 19 mars... on voudrait que ce jour, anniversaire de profonde détresse, soit fêté... quelle honte et quelle tristesse ! Oui le 19 mars est bien un jour de deuil ! Le devoir de repentance nest pas où certains voudraient prioritairement lafficher, mais bien vis-à-vis de nos frères musulmans, français par le choix et par le sang versé, que nous avons abandonnés. Général (C.R) Jean-Pierre VIEILLARD Ancien Chef de S.A.S. 19 mars : les combats continuent... La bataille pour choisir une date rendant hommage aux combattants DAFN continue Mais après les chocs frontaux entre la FNACA et les autres associations, voici venir le temps de lhypocrisie, de la ruse et de la confusion. On croyait les choses simples : la FNACA voulait retenir le 19 mars pour célébrer la fin des combats en Algérie. Les autres associations de combattants et les harkis refusaient une date synonyme de défaite politique et de débuts des massacres. On croyait les choses claires : trois Présidents de la République (Valéry Giscard dEstaing, François Mitterrand et Jacques Chirac) ont dit clairement que la République ne pouvait retenir cette date du 19 mars. Or voilà que refait surface la date du 19 mars. Ignorant la journée dhommage national aux harkis (25 septembre) et critiquant celle du 5 décembre commémorant tous les mort en AFN, sous prétexte que le 19 mars est la date officiel du cessez-le-feu, ils demandent à ce que cette date soit retenue à la fois pour la célébration de la fin de la guerre en Algérie et la commémoration des malheurs des Pieds-Noirs et Harkis qui suivirent le 19 mars ! De qui se moque-t-on ? Certes, des familles ont été soulagées, heureuses dapprendre le cessez-le-feu le 19 mars 1962. De là à célébrer ce jour de capitulation politique fêté en Algérie, ce début du monstrueux massacre des Harkis, il y a un pas à ne pas franchir. Jamais, Messieurs les Députés, vous naurez un consensus sur cette date ! Jamais tous ceux au courant du massacre des Harkis et autres Français après le 19 mars ne pourront accepter cette date. Ce serait leur demander une autre trahison des Harkis, une abdication de lhonneur, une monstrueuse lâcheté. Le 19 mars, on peut certes mettre en berne tous les drapeaux tricolores des lieux officiels pour se souvenir de labandon criminel de ceux qui ont crû en la parole de la France. Mais, on ne peut pas célébrer le 19 mars comme fin des combats. Car, hélas, le pire était à venir. Et il est venu, entachant lhonneur de la France et de son armée. Alors de grâce, nen rajoutons pas. Et trouvons une date qui fasse consensus, pour rendre hommage, sinon sereinement du moins unanimement, à tous ceux qui sont morts en Algérie avant et après les Accords dEvian jamais respectés.
|
||||
![]() |
||||
LES DISPARUS DALGERIE
Il y a 46 ans, tel Ponce Pilate, le gouvernement français se lavait les mains et tournait la page. Pays sans nom, sans frontière, sans unité, cest par la France et dans la France que lAlgérie avait acquis une personnalité, pour la première fois dans lhistoire. Cest par la France quelle devint, le 1er juillet 1962, indépendante. Et cest ici que commença le drame pour près de deux millions de personnes, Européens et soldats musulmans confondus. Le point de départ de la gigantesque entreprise de destruction qui devait sabattre sur les Français dAlgérie entreprise de destruction voulue et organisée par le régime gaullien- fut la honteuse signature des accords dEvian du 18 mars 1962 avec comme symbole de forfaiture, le massacre du 26 mars à Alger Son aboutissement, le 5 juillet 1962 à Oran. Entre ces tragédies, plus de 5000 européens (on ne connaîtra jamais le nombre exact) disparaîtront, enlevés parfois même sous les yeux des militaires français qui ninterviendront pas. « Ils navaient pas dordre », disaient-ils ! En réalité, ils avaient des ordres de « non intervention ». Ainsi, dans toute lAlgérie des camps souvrirent, parfois à proximité même des villes et des cantonnements militaires sous le regard bienveillant des autorités françaises. La plus élémentaire des missions eût été dordonner à notre armée, encore puissante, deffectuer des opérations de sauvetage en direction de ces camps sa première motivation étant de sauver ses propres soldats dont près de 400 furent pris vivants au combat. Nul ne recouvrit jamais la liberté, et cela en dépit des accords dEvian et des conventions de Genève. Lautre motivation était de sauver, dune part, ces milliers de civils européens menacés de jour en jour dextermination, dautre part, ces milliers de Musulmans fidèles à la France à qui lon avait fait une promesse formelle de protection, à qui lon avait juré que le drapeau français ne serait jamais amené et que lon a livré avec une révoltante bonne conscience, pieds et mains liés à la vindicte des bourreaux. Alors, quand les familles éplorées suppliaient les militaires dintervenir après lenlèvement de lun des leurs ; quand elles en appelaient à nos gouvernants, nos médias, nos associations humanitaires, à la Croix Rouge quand ce nétait pas au Clergé, on leur rétorquait sans ménagement « quils étaient tous morts » ! Et ainsi, parce quils « étaient tous morts », on a laissé, des années durant, pourrir dans les geôles, les mines de sel, les camps de la mort lente et les bordels, nos proches, nos familiers, nos frères Car on ne supprima pas plus de 5000 personnes du jour au lendemain... Certaines vécurent des années durant dans leur univers concentrationnaire ; déclarations d'hommes politiques et témoignages l'attestent. C'est ainsi que : - Le 26 janvier 1971 (9 ans après lindépendance), le Président algérien Boumedienne déclarait : "A Paris, on semble ignorer que nous détenons un grand nombre d'otages français. Quand il le faudra, nous en communiquerons la liste à la presse, d'où une émotion considérable en France. Alors, pour obtenir la libération de ces otages, il faudra y mettre le prix." - Le couple des enseignants Allard, de Bruyère-le-Châtel (Essonne), d'abord pro-FLN puis expulsés d'Algérie au cours du second trimestre de 1971, révéleront qu'environ sept cent cinquante disparus européens ont été vus et contactés dans les camps de travail situés à proximité des puits de pétrole d'Hassi-Messaoud. A l'automne 1972, quelques-uns de ces hommes ont tenté de s'évader. On les a retrouvés bastonnés à mort sur la rocade sud, avec la main droite coupée. - Le 23 avril 1982, lhebdomadaire « SPECIAL DERNIERE » publiait les révélations de Mr Poniatowski qui affirmait qu'en 1975 (il était alors Ministre de l'Intérieur), il y avait encore des centaines de captifs en Algérie. Ce jour-là, nous fîmes connaissance avec l'incroyable, l'impossible, l'inimaginable. En première page, on pouvait lire : "EXCLUSIF : Les photos des Français détenus sans raison PRISONNIERS EN ALGERIE depuis VINGT ANS. Un vrai camp de concentration installé du côté de Tizi-Ouzou". Au total 15 photos sous lesquelles figuraient les noms et prénoms des "disparus". Or l'une d'elles nous apprenait ainsi que le gardien de la paix, Pelliser Jean Claude, enlevé le 16 mai 1962 à Maison Blanche, Alger, dans l'exercice de ses fonctions, était toujours en vie... alors qu'il avait été déclaré "décédé" le 13 novembre 1970 par le Tribunal de Grande Instance de Paris. 20 ans après ces tragédies, il y avait encore des survivants dans les camps de concentration algériens. Nous en avions là la preuve. Que firent alors les autorités françaises ? Le 12 novembre 1964, Le Figaro lançait le chiffre de 6000 à 6500 Européens enlevés entre le 19 mars 1962 et le 31 décembre 1962 preuve quaprès lindépendance les enlèvements sétaient poursuivis. L'accusation était portée et elle était irréfutable. Alors, pourquoi l'armée française qui était toujours présente en Algérie- n'intervenait-elle pas pour sauver ces malheureux? Et pourtant ils étaient enfermés dans des camps parfaitement localisés et connus des autorités, attendant dans la souffrance et la déchéance une vaine délivrance. Certains furent libérés, mais sur des initiatives individuelles d'officiers outrepassant les ordres reçus et... immédiatement sanctionnés. Parfois même, ces morts-vivants étaient plongés dans leur univers concentrationnaire à proximité des camps militaires français, tels, la cité du Petit Lac à Oran. Que de cris déchirants, que dappels au secours ces militaires français ont-ils dû entendre chaque nuit, eux qui étaient terrés dans leur caserne, l'arme au pied, attendant la quille prochaine... Que dhorribles, que dépouvantables hurlements ont dû retentir, des années durant, dans ce pays livré aux écorcheurs ! Mais nul ne pouvait les entendre. Une chape de silence sétait abattue sur ces malheureux ajoutant ainsi à leur calvaire et, engoncé dans son égoïsme, son confort et son indifférence, le peuple français ne répondit pas aux plaintes et aux râles qui séchappaient de toutes les contrées de lAlgérie et qui venaient sécraser contre ce mur quil avait érigé sur ses côtes. Ces sacrifiés là, dont le nombre samenuisait au fil du temps, nétaient plus que des animaux survivants dun triste bétail pensant, abandonnés à leur délire, à leurs rêves et à leurs rancoeurs. Durant des années, ils ont croupi derrière des barreaux ou dans des camps, à épier leurs geôliers, à écouter les râles des mourants et les cris de ceux que lon torturait, en suivant de leurs yeux, leurs inoubliables yeux, empreints de crépuscule mental, la marche rêveuse des nuages dans limmensité du ciel étoilé. Pauvres êtres torturés! Leurs cris déchirants seront restés vains durant toutes ces années, mais ces plaintes ne sont pas perdues. Quelque part dans les cieux elles ont été enregistrées indélébilement et le jour du jugement dernier, elles se feront de nouveau entendre... et les paroles prophétiques du Maréchal Juin remontent à ma mémoire : « La France est en état de péché mortel et elle connaîtra, un jour, le châtiment ». Pour autant en dépit des renseignements qui lui parvenaient régulièrement, la grandeur gaullienne ne s'abaissa pas à donner les ordres nécessaires pour sauver ces sacrifiés et les cadres de l'armée, les consuls et ambassadeur de France à Alger respectèrent ces ordres de ne pas intervenir, abandonnant ceux qui n'étaient plus que des morts en sursis, oubliant que, pour des raisons similaires, on condamna à la fin de la seconde guerre mondiale, les officiers allemands qui ne s'étaient pas opposés aux ordres dHitler. Ils sauvèrent ainsi leur carrière, certes! Plus tard, colonels, généraux, députés, ambassadeurs, couverts de titres et de médailles usurpés, ils se prélasseront et se féliciteront de leur "bon choix". Mais, où est leur honneur? Que devient une armée sans honneur ? "La voix de la conscience et de l'honneur est bien faible quand les boyaux crient", disait Diderot. Ainsi, la France et larmée française dalors sont aujourdhui éclaboussées dune honte que le temps ne suffira pas à effacer. Il n'y a pas d'exemple qu'un Etat ait livré de la sorte ses enfants au bourreau. Et cette tache indélébile ternira à jamais l'honneur de la Vème République.
José CASTANO (e-mail : joseph.castano0508@orange.fr)
(extrait de larticle consacré aux disparus composant louvrage « VERITE » que lon peut se procurer chez lauteur) Le drame des disparus fait également lobjet dune conférence intitulée « la tragédie de lAlgérie française »
|
||||
![]() |
||||
Claude Allègre
Ancien ministre, Nelson Mandella et les PN... (sur RTL aux Grosses
têtes, 10 décembre 2008)
|
||||
![]() |
||||
Exemple de lettre envoyée par Monsieur François
LOPEZ, Président du VOFA - 56430 Mauron. En recommandé sans
accusé de réception.
Monsieur le Président du Tribunal Administratif de
. (Préciser le lieu) |
||||
![]() |
||||
Le Préfet des Hautes Pyrénées
interdit le "chant des Africains" le 5 décembre dans
son département...
|
||||
Ne pas hésiter à réclamer la radiation du préfet des Hautes Pyrénées,( plus important de la demander que de l'obtenir ) car cette interdiction du Chant des Africains est symbolique des plus graves dangers pour La Patrie. N'en déplaise au politiquement correct L'ARMÉE D'AFRIQUE a existé, elle a contribué à la Libération du Sol National , elle était constituée de troupes issues de l'Empire Colonial Français qui avaient la Nationalité française et qui avaient choisi la France pour Patrie plutôt que la Peste Noire ou la Peste Rouge du nazisme ou du communisme . Certes les rangs de notre génération commencent à s'éclaircir, raison de plus de ne pas laisser l' Éducation de l'Histoire de France aux Faussaires ni aux Tartuffes de la rue de Solférino. Et pas question de tenir les Français Pieds Noirs ou Harkis hors de ce combat POUR LA FRANCE . Philippe PLACE - ASAF. |
||||
Merci de lui manifester votre
mécontentement au...
|
||||
Préfet Jean-François DELAGE
Place Charles-de-Gaulle - 65013 Tarbes Cedex |
||||
![]() |
||||
Hommage à Christian MESMACQUE, disparu lors des
massacres d'Oran du 5 juillet 1962 à Oran, à l'âge de
18 ans, avec André CHIAPPONE, Julien BAGOUT, Mme RICARD et ses 4
enfants. Lors de cette tragique journée plusieurs centaines de pieds-noirs
et de Français musulmans furent assasinés ou disparurent sans
que l'armée française, à de rares exceptions comme
celle du capitaine Rabah KHELIF, n'intervienne. Elle avait reçu l'ordre
du général KATZ, surnommé pour cette raison "le
boucher d'Oran", de ne par intervenir selon l'ordre du Chef de l'Etat,
le général DE GAULLE. La journée du 5 décembre
a permis d'évoquer leur souvenir "afin que l'oubli ne les assassine
pas une nouvelle fois". (Image extraite du reportage de TF1 du 5/12/08)
"CHAQUE HOMME EST UN MEMORIAL"
Voir notre site Internet pour plus détails : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
"La Nation associe les rapatriés dAfrique du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres et dexactions commis durant la guerre dAlgérie, après le 19 mars 1962 en violation des accords dEvian, ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc, à lhommage rendu le 5 décembre aux combattants aux morts pour la France en Afrique du Nord" (Article 2 de la loi du 23 février 2005) |
||||
![]() |
||||
5 Décembre 2008 - La Roquette-sur-Siagne.
|
||||
![]() |
||||
Discours du Premier Adjoint Monsieur POUPLOT.
|
||||
Aujourd'hui, nous sommes réunis pour rendre hommage aux morts
pour la France de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et
de Tunisie.
Une guerre qui pendant longtemps n'a pas osé dire son nom, on parlait d'évènements d'Algérie, de rébellion et bien d'autres appellations encore. D'ailleurs, était-ce vraiment une guerre ? Si on en croit la définition du dictionnaire : la guerre c'est la lutte armée entre différents états. Or, faut-il le rappeler, l'Algérie a été pendant 132 ans d'abord une colonie, puis un Département français dotée d'un statut particulier. Rappelons nous cependant que pendant la grande guerre de 14 - 18, de nombreux algériens sont venus combattre à nos cotés et beaucoup sont morts pour la France, bien que n'ayant pas la nationalité française. Même chose pendant la guerre de 39 - 45 ou, après le débarquement Américain de 1942, l'Algérie prend une importance géostratégique de premier plan. Là encore, intégrés dans la première armée, des Algériens combattrons aux cotés des pieds noirs pour libérer la France. Puis, après la guerre ce fut la reprise de l'escalade entre les communautés qui marquera pendant plus de quinze ans l'histoire sanglante de l'Algérie. Nous ne reviendrons pas sur ce qui, d'un coté, était considéré comme une opération de maintien de l'ordre, et de l'autre comme une guerre de libération. Il a fallu une loi votée le 18 octobre 1999 pour lui conférer le nom de guerre. Drôle de guerre, si on peut dire. Etait-il légitime pour une population autochtone, privée de droits civiques et écartée des richesses de son territoire de se rebeller ? Bonne question. Etait-il normal pour des Pieds noirs, nés en Algérie, présents depuis plusieurs générations de défendre leurs terres et leurs biens souvent acquis dans des conditions difficiles ? |
Autre bonne question. Est-ce que les attentats du FLN étaient
plus acceptables que ceux de l'OAS ? Est-ce que l'horreur, le terrorisme,
les massacres, la torture était plus défendable d'un côté
que de l'autre ? Autant de questions ou chacun a sa réponse. En tous
les cas, aujourd'hui, il n'est pas certain que le peuple Algérien
soit le grand gagnant de l'opération.
Je ne sais plus qui a dit : " la guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ". Dans ce conflit, tout le monde se connaissait et se massacrait gaillardement. Drôle de guerre décidément. Aujourd'hui, nous sommes réunis pour nous recueillir en pensant d'abord aux victimes. Aux 24 000 jeunes Français qui ont perdu la vie pour défendre un territoire qui souvent leur était étranger, aux 150 000 musulmans qui ont donné la leur pour libérer leur terre. Et je ne voudrais pas qu'on oublie ceux qui, après avoir combattu aux coté des Français ont été abandonnés en 1962, dès les accords d'Evian signés, après avoir été désarmés et qui furent massacrés parfois avec femme et enfants. Le gouvernement de la France n'est pas sorti grandi de cette sinistre opération qui a coûté la vie à plus de 100 000 harkis. Heureusement que quelques officiers ont désobéi aux ordres et sont revenus avec leurs " supplétifs " comme on les appelait. Parfois, l'honneur est sauvé par quelques-uns qui savent refuser l'inacceptable. Aujourd'hui, nous associons dans notre pensée tous les hommes qui ont étés marqués dans leur chair par les combats, nous associons la blessure ressentie par les rapatriés qui ont été obligés de tout abandonner et la trahison dont ont été victimes les harkis. Que le rappel de ces temps troublés nous fasse apprécier
la chance que nous avons d'habiter un pays qui n'a plus connu de guerre
depuis celle ci. Pour nous et nos enfants, souhaitons que ça dure. |
|||
![]() |
||||
Lettre ouverte au directeur de France 3
J'ai regardé hier au soir, mercredi 3 décembre, votre émission " Droit d'inventaire " présentée par Marie Drucker et plus particulièrement la séquence consacrée à la guerre d'Algérie, guerre à laquelle j'ai participé. Après " Les porteuses de feu ", véritable apologie du terrorisme, ma conclusion est que ce n'est pas encore cette fois-ci que nous avons quelque chose de véritablement objectif présenté sur une chaine de télévision française. Comme toujours, les images et les intervenants sont particulièrement choisis : antimilitaristes, hommes de gauche pour lesquels la torture - côté Armée française, bien sûr - se banalise (" certains y prenaient même du plaisir "), avec " des hommes privés d'idéal " ( ?) qui ne sont pas fiers de cette période, etc. Certes c'est un point de vue, mais je peux vous dire que d'autres
appelés - nombreux - sont fiers de ce qu'ils ont accompli en Algérie
: Personnellement, vous l'aurez compris, je suis de ceux qui sont fiers de leur passage en Algérie. Officier de réserve, j'y suis resté quelque quatre années et j'ai appris à aimer ce pays et ses habitants, tous ses habitants. Et face à tout ce qui se dit ou s'écrit à propos de la guerre d'Algérie, j'ai même souhaité témoigner en écrivant deux ouvrages (*). Je peux dire que la torture n'est pas l'apanage de l'Armée française et elle ne l'a généralement employée que pour faire avouer où se cachaient des bombes, ou encore où se préparaient des attentats ou embuscades, sauvant ainsi de nombreuses vies et le plus souvent de civils, où les femmes et les enfants n'étaient pas épargnés. L'émission n'a pas trop insisté, en revanche, sur les tortures des hommes de l'ALN qui, par exemple, enterraient vivantes leurs victimes en plein soleil avec du miel sur la figure laquelle seule dépassait, ou encore qui pratiquaient le supplice de l'hélicoptère qui brûlait les bronches. Les gorges tranchées, les ventres ouverts, les nez ou sexes coupés, les corps dépecés ne sont, quant à eux, bien évidemment que de gentils amusements. Harkis, musulmans francophiles et Pieds-noirs ont pourtant payé un lourd tribut face à la sauvagerie du FLN. L'émission a mis en valeur le rôle des femmes dans le conflit de 14-18, j'aurai de la même façon aimé, par exemple, entendre parler du rôle des EMSI, ces équipes médico-sociales itinérantes composées de jeunes femmes de toutes confessions, à la fois assistantes sociales, infirmières, puéricultrices qui sillonnaient l'Algérie pour prodiguer soins et conseils. L'" inventaire " de Mme Marie Drucker n'est donc qu'un inventaire bien léger et partial de la guerre d'Algérie. C'est dommage, mais peut-on s'attendre à autre chose dans une France décadente et repentante, qui ne pense qu'à renier son passé, qu'à battre sa coulpe et s'accuser de tous les " péchés colonialistes " du monde ? Je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes salutations distinguées. Roger SONCARRIEU (*) auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie " et " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions Dualpha) |
||||
![]() |
||||
Cannes le 20 novembre 2008
Monsieur le Président de la République Monsieur le Président, Ils ont été massacrés au Plateau des Glières
et dans toutes les rues, tout autour, ce lundi 26 mars 1962. Et puis on
a les mélangés, chairs éclatées, aux blessés,
dans les camions déjà là, tout prêts, à
les attendre, pour les jeter en vrac, dénudés, à
la morgue, où il a fallu les chercher. Alors il nous reste notre communauté pour partager la douleur,
il nous reste une statue de la Vierge pour prier ensemble, des plaques
funéraires pour graver leur nom, pour leur dire les vivants et
les morts et le renoncement, il nous reste des dates pour nous souvenir
et nous rendre tous ensemble à nos rendez-vous d'amour et de piété,
il nous reste une stèle pour y déposer des fleurs, pour
les honorer, des gerbes de fleurs qui nous rendent notre humanité
et nous apporte un peu de spiritualité et d'apaisement. Nous savons que les archives du 26 mars 1962 doivent rester encore soixante ans sous la chape de béton du secret d'Etat, dans la solitude glacée de celui qui sait. Nous serons tous deux morts, Monsieur le Président et mes enfants aussi et les archives que l'on découvrira seront vides, car déjà les chercheurs donnent l'alerte. Alors il nous reste la Sainte Vierge de Théoule, le Mur des
Disparus de Perpignan, la stèle de Béziers, le pèlerinage
de Santa Cruz
, et puis il y avait la stèle de Marignane,
dans un petit coin de cimetière. Pendant la nuit, j'allais dire
pendant le couvre-feu, cette stèle a été détruite
sur ordre du maire de la ville. Dans ces petits coins de cimetières où nous nous retrouvons
pour mêler nos souvenirs, nos prières, nos larmes et notre
ferveur, les fleurs aussi doivent trouver leur place. Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes salutations très respectueuses Pour le collectif " Les Folles de Mars " - " Alger 26 mars 1962 "
|
||||
![]() |
||||
![]() |
||||
![]() |
||||
L'Association Nationale des Rapatriés d'Oranie et leurs amis(A.N.R.O.)
Président : Roland SOLER Ceux dont les fils sifflent actuellement la Marseillaise. |
||||
![]() |
||||
Madame Michèle Alliot-Marie Ministre de lIntérieur Place Beauvau 75800 PARIS
V. Réf : SCP/E & A/A 73848 Madame le Ministre,
Le 7 novembre 2008, nous avons fait appel à M. le Président
de la République pour éviter le démantèlement
de la stèle érigée dans le cimetière Saint
Laurent de Marignane à la mémoire de tous les morts de,
lAlgérie Française par les rapatriés dAlgérie,
en compensation de leurs tombes profanées, saccagées et
dévastées en Algérie.
Joseph HATTAB-PACHA |
||||
![]() |
||||
Ceux qui sont restés
Un article fielleux de Pierre DAUM, dans le mensuel "Monde diplomatique
" d'octobre 2008, nous apprend que, sans valise ni cercueil, deux
cent mille des nôtres (vous avez bien lu, 200.000) seraient restés
en Algérie, heureux, comblés et sécurisés,
au moment de l'indépendance. Anne CAZAL dans la Lettre de Véritas N°127 Novembre 2008 |
||||
![]() |
||||
Monsieur Le Chef d'Agence, Suite à votre article de ce jour sur la stèle de l'Algérie française de Béziers, je vous serai reconnaissant, dans le cadre du droit de réponse, de bien vouloir publier le court communiqué suivant et vous en remercie par avance trés sincèrement : Les différentes associations nationales qui attaquent maintenant l'existence de notre monument de Béziers, ont une conception tout à fait particulière et sélective de ce qu'est "l'amitié entre les peuples" et "les droits de l'homme." Les combattants de l'O.A.S des assassins pour eux, bien ! Mais dans la foulée qu'ils nous disent aussi comment ils qualifient ceux qui ont délibérément aidé l'ennemi, le F.L.N., pendant la guerre d'Algérie ? Quant à M.GAVOURY, il nous poursuit de sa haine et malgré tout, nombre des nôtres se sont inclinés devant la douleur normale d'un fils face à la mort d'un père. Mais, hélas, nous avons attendu en vain qu'il en fasse de même pour les familles des détenus O.A.S. en Algérie que son père a laissé torturer et assassiner dans des conditions atroces. Au sujet de M.BOUSQUET, c'est son droit le plus absolu de "plancher sur les failles juridiques" éventuelles du dossier de la stèle, en espérant qu'il trouvera normal que nous en fassions, aussi, de même pour la défendre. Alain ALGUDO Président National des Comités de Défense des Français d'Algérie et des Agriculteurs Rapatriés Membre du Collectif des Associations du Grand Biterrois |
||||
![]() |
||||
A l'Homme de Marignane qui bafoue la Paix des Cimetières
|
||||
![]() |
||||
Enlèvement de la Stèle de Marignane
le mardi 18 novembre à 7 heures, tous ceux qui le peuvent doivent
venir assister à cette ignoble profanation et montrer leur dégoût.
Ceux comme moi qui ne pouront être présents ce matin du 18 se doivent d'écrire au Président de la république pour exprimer leur colère d'un tel acte de BARBARIE. Nous nous devons de TOUS écrire chacun avec nos mots car il s"agit d'une profanation caractérisée. |
||||
![]() |
||||
5 DECEMBRE...
|
||||
C'est très constitutionnel n'en déplaise
aux détracteurs du 5 décembre.... La décision du Conseil des Ministres du 17 septembre 2003 d'officialiser chaque année la date du 5 décembre est conforme à la Constitution de 1958 se référant à son article 37 .Tout citoyen français qui se dit "républicain et démocrate" doit respecter la promulgation et l'application du décret présidentiel N° 2003-92 du 26 septembre 2003 publié au JO du 28 septembre 2003 ( page 16584 ) instituant le 5 décembre comme JOURNEE NATIONALE D'HOMMAGE aux MPF pendant la guerre d'ALGERIE et les COMBATS MAROC & TUNISIE. Ce décret est ni plus ni moins que la traduction juridique de la décision du Conseil des Ministres du 17 septembre 2003 . Aucun des 5 Présidents de la République Française en fonction depuis le 19 mars 1962 N'A JAMAIS ACCEPTE D'OFFICIALISER CETTE DATE CONSIDEREE par l'ALGERIE COMME " FETE DE LA VICTOIRE " ; du GENERAL de GAULLE à Messieurs POMPIDOU, GISCARD D'ESTAING , MITTERRAND et CHIRAC ( ancien combattant d'Algérie ) . Le 19 mars 1962 est bien la date officielle mais aussi historique du cessez le feu de la guerre d'Algérie exclusivement . LE MAROC et la TUNISIE ne sont pas concernés par les accords d'Evian du 18 mars 1962 : le MAROC le 3 /03/56 malgré nos 1247 tués et 7041 blessés , la TUNISIE le 20/05/56 nos pertes s'y elevant à 665 tués et 3408 blessés . La date du 19 mars 1962 malgré son caractère officiel et historique ne doit pas être obligatoirement ,pour ces deux raisons, arretée pour rendre hommage national aux victimes civiles et militaires d'Algérie , mais encore moins à celles du MAROC et de la TUNISIE . Des précédents existent au cours de ce 20° siécle qui vient de s'achever : -1° - le 22 juin 1940 date de l'armistice de la guerre 39/40 contre Hitler, demandé par le président du Conseil le Maréchal PETAIN , nos victimes étant honorées chaque 8 Mai qui fut en 1945 l'apothéose de la capitulation nazie -2° - le 8 aout 1954 ,jour de l'arrêt des combats entre la France et le Vietminh suite aux accords internationaux de Genève du 21/07/1954, aucun hommage n'étant rendu à cette date à tous nos morts d'Indochine longtemps " les éternels oubliés de l'Histoire " depuis 54 ans, ayant obtenu une journée nationale d'hommage le 8 juin de chaque année . Ces victimes militaires d'Afrique Française du Nord ( A.F.N. ) : MAROC, TUNISIE et ALGERIE, au total 25.108 tués de 1952 à 1962 appartiennent avant tout à leurs familles et à la PATRIE . Aucune association d'Anciens Combattants quelle qu'elle soit ( même dite spécifique ) ainsi que quiconque ne peut s'approprier à des fins politiques, ces " Sacrifiés de l'Histoire " qui ont fait le don de leur vie à la France. Compte tenu de ce qui précède il est surprenant QUE DES ELUS LOCAUX REGIONAUX ET NATIONAUX Y COMPRIS LE SECRETAIRE D'ETAT AUX ANCIENS COMBATTANTS NE RESPECTENT PAS CE DECRET ; . ADC er JC TERRASSE officier LdH, MM membre de l'ASAF |
||||
![]() |
||||
N' oubliez pas de penser à nous demain en inaugurant ce nouveau
square de la honte... |
||||
![]() |
||||
Membres du groupe d'étude pour les rapatriés
Mesdames les députés, Messieurs les députés pour votre information et votre soutien. sans autre commentaire . Je vous prie d'agréer, Mesdames , Messieurs les députés, l 'expression de mes sentiments distingués Gilles Bonnier Membre de plusieurs associations de rapatriés ( Harkis et Pieds noirs ) et d'associations d'Anciens combattants ( UNC , Union nationle des anciens combattants Français musulmans , Les SAS ... ), 53 bis rue Cler 75007 |
||||
COMITÉ DE LIAISON DES ASSOCIATIONS NATIONALES DE
RAPATRIÉS
(CLAN-R) Le président Paris, le 5 novembre 2008
Comme vous le savez, si la date du 19 mars a représenté pour les combattants la fin de leur engagement militaire, elle n'a nullement été pour la population d'Algérie celle d'un cessez-le-feu. Bien au contraire, elle a représenté pour cette population, toutes confessions confondues, le début de la période la plus horrible qu'elle ait eu à connaître. Elle est associée aux plus grandes souffrances; des dizaines et des dizaines de milliers de personnes massacrées - harkis désarmés et civils - des milliers de personnes enlevées et jamais retrouvées. Comment pourriez-vous, pour donner satisfaction à ceux qui veulent commémorer " la quille ", ignorer, balayer cela. C'est d'ailleurs bien ce qu'a voulu exprimer Monsieur Nicolas Sarkozy (à quelques jours de son élection à la présidence de la République), que vous ne pouvez, je pense, démentir, lorsque dans le courrier qu'il nous a adressé en date du 16 avril 2007 a écrit, en se référant au 19 mars 1962: " Il est arrogant de condamner et de méprisser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Vous avez tout perdu. Vous avez été victimes d'une histoire et encore victimes d'un mépris ". Nous comptons sur votre humanité. |
||||
![]() |
||||
Metz, le 31 octobre 2008.
Monsieur le Président, cher collègue,
Comme mari et gendre de Français rapatriés dAlgérie, je me sens particulièrement blessé par linitiative de lAPHG qui tend à associer la FNACA à la défense de nos disciplines alors que notre éthique dhistoriens nous impose un minimum dhonnêteté intellectuelle.
La FNACA est une association danciens combattants, minoritaire et négationniste, qui milite pour imposer la date du 19 mars comme célébration de la fin de la guerre dAlgérie. On peut donc se demander en quoi elle est habilitée pour sassocier à la défense de lhistoire !
Quel que soit le jugement que l'on porte sur les accords dEvian, ceux-ci ne marquent en aucune façon la fin des deuils et des souffrances atroces subis par les habitants de lAlgérie de toutes origines jusquen juillet 1962 et même au-delà. Peut-on faire l'impasse sur les victimes de la fusillade de la rue dIsly à Alger, le 26 mars 1962, sur les innombrables enlèvements opérés, entre la date de ce prétendu cessez-le-feu et celle de l'indépendance, sur les centaines de pieds-noirs massacrés le 5 juillet 1962 à Oran, et sur le martyre de milliers de harkis ?
Adhérent à lAPHG depuis mon succès à lAgrégation en 1971, membre du bureau de la Régionale de Nancy, je ne voudrais pas être amené à remettre en cause cet engagement au cas où notre association sobstinerait à associer la FNACA dans sa démarche, ô combien légitime, de défendre nos disciplines si scandaleusement menacées.
Veuillez agréer, Monsieur la Président, cher collègue, lexpression de mes cordiales salutations.
Jean-Pierre Pister Professeur de Chaire supérieure au Lycée H. Poincaré de Nancy
Enseignant lHistoire en Khâgne Membre du bureau de la Régionale de Nancy
5 ,rue du 16° Chasseurs 57070 METZ Mail : pister@free.fr |
||||
![]() |
||||
Monsieur le Député-maire,
Il n'est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration.
Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut
la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés
de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Je
le repète, c'est par respect pour vous que je n'accepterai pas
que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre
d'Algérie soit celle du cessez le feu qui, de surcroit n'a pas
été respecté. (fin de citation) Nous vous serions donc reconnaissants de vous informer sur la véritable signification du 19 mars 1962 qui marque, non la 'paix en Algérie' mais le début du massacre de 150.000 harkis, la mort de milliers de Français d'Algérie et celle de plus de 500 soldats Français de métropole, dont les 2/3 du contingent. Elle entraina également l'exode, avec tout ce que cela comporte de misère d'abandons et de spoliation, de plus d'un million de Français d'Algérie. Monsieur le Député-maire, nous vous demandons solennellement de renoncer à l'inauguration d'un square du 19 mars 1962, véritable injure faite à nos morts et ce, En violation des accords d'EVIAN du 19 mars 1962 (article 2 de la loi du 23 février 2005). Toutes les associations de rapatriés et d'Anciens Combattants, a l'exception de trois , sont opposées à la commémoration de cette date qui est celle d'un 'crime contre l'humanité' que le Président de la République à condamné dans ses engagements envers les Français. Les Présidents Valérie GISCARD d'ESTAING, François MITTERAND et Jacques CHIRAC étaient également opposés à la commémoration de cette date ! Le 19 mars 1962 est la date d'un ' crime d'Etat', d'un ' crime contre l'Humanité ' reconnu comme tel par le Parlement Français. Au nom de nos morts, nous vous en conjurons, ne vous en rendez pas complice ! Veuillez agréer, Monsieur le Député-maire, l'assurance de ma parfaite considération.
Chevalier de la Légion d'Honneur |
||||
![]() |
||||
NICOLE FERRANDIS Membre du Haut Conseil Aux Rapatriés Présidente de l'Association des familles des victimes du 26 mars 1962 A Monsieur Patrick Ollier Député-Maire Monsieur le Député Maire, En janvier 1962, lors du vote à l' assemblée nationale, visant à instaurer le 19 mars comme journée officielle de recueillement pour la guerre dAlgérie, l'UMP avait voté contre à deux ou trois exceptions près. La gauche majoritaire navait alors obtenu que 278 voix contre 204. Le gouvernement Jospin avait renoncé à présenter le texte au Sénat devant le faible écart sur un sujet aussi important. Monsieur Floch, Secrétaire d'Etat aux anciens combattants, avait d'ailleurs lui-même déclaré avant le vote que si le oui ne l'emportait pas à plus de 70 %, il renoncerait à soumettre le texte au Sénat. C'est vous dire que le gouvernement avait bien compris que cette date blessait une grande majorité des anciens combattants ainsi que lensemble des rapatriés d'Algérie. Le jour du 19 mars constitue un jour de honte pour la France, elle abandonnait ce jour-là ses enfants. Il na en rien marqué la fin de la guerre d'Algérie, bien au contraire. Les armes de quelques-uns des anciens combattants qui réclament aujourdhui une rue, une place du 19 mars se sont tournées contre des Français, Une semaine après la proclamation dun faux cessez-le-feu, elles faisaient couler le sang sur notre drapeau tricolore, le drapeau français. C'était le 26 mars 1962 à Alger. Sont-ils amnésiques ceux qui tiennent à commémorer ce 19 mars ? Ont-ils oublié qu'ils ont laissé enlever des Français, parfois sous leurs yeux, des Français qui devaient disparaitre à jamais ? Qu'ont-ils fait pour empêcher cela ? Rien. Qu'ont-ils fait pour protéger les Harkis ? Rien ! Ils étaient sans doute trop occupés à fêter la quille ! Se préoccupent-ils des militaires assassinés après cette date ? A lexception de la FNACA, toutes les associations dAnciens Combattants que nous connaissons bien et avec qui nous entretenons des relations cordiales, comme l'Union Nationale des Combattants,(UNC), l'ASAF, l'ACUF etc.. sont fermement opposées au 19 mars. Elles savent ce que représente cette date, elles savent trop combien elle est déshonorante. Vous cherchez probablement à satisfaire quelques électeurs mais cest au mépris de la douleur des Français d'Algérie. Otez-moi d'un doute. Appartenez-vous à la majorité du Président de la république qui écrivait aux associations des rapatriés d'Algérie « Il nest pas question que le 19 mars soit la date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre » ? Devrons nous en conclure que vous nous méprisez ? Devrons nous en conclure que vous vous montrez arrogant ? Si tel devait être le cas, nous ne manquerions pas de nous en souvenir et de le faire savoir. Nicole Ferrandis |
||||
![]() |
||||
Monsieur le Député-Maire,
|
||||
![]() |
||||
BRAVO MONSIEUR LE MAIRE
LES HERITIERS DU GAULLISME NEN SONT PLUS A UNE
FORFAITURE PRES
VOS AMIS ET ALLIES PORTEURS DE VALISES VOUS
DISENT MERCI |
||||
![]() |
||||
Courriel adressé à Monsieur le Maire de Rueil-Malmaison via son adresse courriel : pollier@assemblee-nationale.fr SI VOUS N'AVEZ PAS ENCORE FAIT PART DE VOTRE DESAPROBATION A M. PATRICK OLLIER
VOUS AUSSI VOUS POUVEZ FAIRE PART DE VOTRE DESAPROBATION A M. PATRICK OLLIER
mailto:patrick.ollier@mairie-rueilmalmaison.fr
Sur son site Internet : http://www.patrick-ollier.com
CRIME D'ETAT DU 19 MARS 1962 : REUIL-MALMAISON COMPLICE ? Jeudi 6 novembre 2008
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A AFFIRME :
Monsieur le Député-Maire de Rueil-Malmaison,
> |
||||
![]() |
||||
3ème Salon du Livre de l'Afrique du Nord Française
Cette manifestation, organisée comme les précédentes
par Jean Pierre HOLLENDER ( Editions Mémoire de notre temps ) et
John FRANKLIN Vice-Président du collectif aixois des rapatriés,
permettra à de nombreux auteurs de présenter et dédicacer
leurs derniers ouvrages ; en particulier : Horaires d'ouverture de ces trois journées |
||||
![]() |
||||
De : Jean Paul Gavino Date : 11/06/08 18:56:40 A : patrick.ollier@mairie-rueilmalmaison.fr Sujet : non Monsieur Le maire. Non monsieur Le maire.
|
||||
![]() |
||||
UNE PROVOCATION DE PLUS DE LA FNACA...
|
||||
Le comité F.N.A.C.A de Rueil-Malmaison a donc
le très grand plaisir de vous annoncer l'inauguration du
SQUARE DU 19 MARS 1962
Cessez-le-feu en Algérie Le dimanche 9 novembre 2008 à 12 heures Ce square se situe devant la mairie de Quartier Plateau- Mont Valérien qui se trouve place du 8 mai 1945, en face de l'école Robespierre Le bureau du Comité de Rueil-Malmaison |
||||
![]() |
||||
1° NOVEMBRE 2008 - MEMORIAL NDA THEOULE-SUR-MER.
|
||||
Cliquer pour ouvrir la page THEOULE.
|
||||
![]() |
||||
OPERATION STELE FLEURIE A BEZIERS.
|
||||
La meilleure façon de répondre aux
attaques de nos ennemis de toujours, c' est de fleurir cette stèle...
|
||||
06 juin 2005.
|
30 octobre 2008.
|
|||
31 octobre 2008.
|
||||
![]() |
||||
Lettre au Président, Nicolas Sarkozy mercredi 29 octobre 2008 Navigation rapide
Palais de lElysée 55, rue du Faubourg Saint Honoré 75008 - Paris
Depuis quelques mois, plus encore quauparavant, ils sont victimes dune véritable offensive et ne se sentent protégés ou soutenus ni par les pouvoirs publics, ni par les élus qui se réclament de vous. La liste des faits traumatisants pourrait être très longue : déclarations de lAmbassadeur de France à Alger ; demandes de démolition des stèles de Béziers et Marignane ; menaces sur le Mur des Disparus de Perpignan ; colloques et expositions falsifiant lHistoire organisés avec le soutien de la Mairie de Paris, mais aussi avec celui du Sénat, de collectivités locales et de compagnies nationales ; une exposition au Sénat interdite à des Rapatriés ; de façon répétée des émissions de radio ou de télévision qui déforment lHistoire, quand elles ne blessent pas profondément etc. A cette liste, sajoute la prise de position du Secrétaire dEtat à la Défense et aux Anciens combattants du 19 octobre, favorable à la commémoration du 19 mars 1962. Comme vous le savez, la date du cessez le feu en Algérie est aussi la date du commencement des plus grands malheurs pour des dizaines et des dizaines de milliers denfants de cette terre, de toutes origines, fidèles à la France. Cest bien pour cela que le 5 décembre a été choisi comme date dhommage national aux morts, civils et militaires de la guerre dAlgérie et des combats du Maroc et de Tunisie. Inévitablement, tous pensent quil y a volonté doffenser les Rapatriés, lorsque un membre du Gouvernement se permet douvrir ainsi, à nouveau, un dossier aussi douloureux. Monsieur le Président, nous faisons appel à vous et vous prions avec la plus grande insistance de veiller à ne pas désespérer les Rapatriés. Nous vous demandons avec instance dagir et de faire en sorte quagisse votre Gouvernement en marquant par des gestes forts votre volonté de préserver et de faire respecter notre Mémoire, notre Histoire et notre Culture. Nous vous prions dagréer, Monsieur le Président, lexpression de notre très haute considération. Thierry ROLANDO ...................................................... Denis FADDA Président de la Fédération nationale ............Président
du Comité de Liaison des des cercles algérianistes ..........................................Associations
Nationales de Rapatriés (CLAN |
||||
![]() |
||||
A la rédaction du quotidien MIDI LIBRE
Agence de BEZIERS COMMUNIQUE URGENT Dans le respect des opinions de chacun, réuni le vendredi 17
octobre à Béziers, le Collectif des Associations du Grand
Biterrois a décidé, à la majorité, de maintenir
comme à l'accoutumée, ses deux seules commémorations
privées annuelles, les 26 mars et 5 juillet. Alain ALGUDO |
||||
![]() |
||||
35° Congrès du Cercle algérianiste
à Saint Raphaël les 24, 25 et 26 octobre 2005.
|
||||
Cliquer sur la photo pour ouvrir une page spéciale...
|
||||
![]() |
||||
Visiteur censuré pour une exposition au Sénat... Jacques ORLIANGES, secrétaire général d' AGIR
pour les Harkis |
||||
![]() |
||||
COMMUNIQUE
L'existence de notre stèle est menacée.
" Un fouineur nécrophage " vient de découvrir
son existence et avec son parti et toutes les organisation " droits-de-l'hommistes
" prétend faire détruire les effigies de ceux qui sont
morts pour respecter la parole qu'ils nous avaient donnée. Nous
nous devons de réagir dans le calme face à cette haine qui
se déchaîne et qui a pris une ampleur nationale. Je suis
accusé par MIDI LIBRE de " menaces à peine voilées
" parce que j'ai écrit que chacun d'entre-nous devait "
agir en son âme et conscience " et " détermination
" devant le déchaînement de cette haine rouge contre
notre monument. Alain ALGUDO |
||||
![]() |
||||
La HDL (Harkis et droit de l' Homme) est- elle démocratique??
|
||||
From: Gilles BONNIER To: Harkis et Droits de l 'homme Cc: Renaud Bachy ; g.larcher@senat.fr Sent: Monday, October 20, 2008 1:58 PM Subject: Re: Suite à votre demande de visite de l'exposition sur les harkis au Sénat A l intention de Madame la Présidente de l 'association "Harkis et droits de l' homme" , Madame Fatima Besnaci (lauréate du Prix Séligmann 2005 contre le racisme) Fatima Cette attitude, franchement totalitaire, est pour moi totalement inadmissible et doublement inacceptable : -Je sais faire la différence entre des séances d' intoxication et de propagande que vous avez organisées à la Mairie de Paris, et la visite d' une exposition du Sénat ( qui n 'est pas et heureusement un lieu reservé uniquement à des sectaires comme vous, mais d' après votre réponse on pourrait en douter ) . Depuis une dizaine d'années , je suis allé de très nombreuses fois au Sénat et notamment pour défendre les intérêts des Harkis auprès de sénateurs de tous les groupes et c 'est la premièr fois qu'un simple "associatif" se permet de m 'interdire le Sénat .. comme perturbateur potentiel qui risquerait de faire peur aux enfants... On peut se demander si vous n 'avez pas perdue l'esprit .. - Je crois avoir, avec d'autres qui ne sont pas forcemment vos amis d aujourd' hui, beaucoup donné de mon temps et de mon énergie, et d'une manière totalement désintéressée, ce qui n 'est pas le cas de tout le monde, pour aider les Harkis et leurs enfants à obtenir la désoccultaion de la tragédie subie par beaucoup de Harkis et leurs familles en Algérie en 1962 et 1963 ( avec les Pieds-Noirs d'ailleurs ) . Vous pourriez audelà des divergences d'analyse historique ( et peut être politiques ) avoir un semblant de respect pour des gens, 100% métropolitains, qui ont participé à ce devoir de mémoire e faveur de vos parents et de tous ces morts de 1962 ... Mais cela doit être trop vous demander. Pensez vous qu' il faille maintenant un laisser passer signé de votre main, la carte d' une association qui vous agrée ou d'un parti politique qui vous convient pour pouvoir visiter une exposition dans l 'enceinte du Sénat , l 'un des sièges de la représentation nationale ? Cordialement , mais pas totalement . Gilles Bonnier - From: Lilliane Jolivet To: Gilles BONNIER Sent: Monday, October 20, 2008 11:34 AM Subject: Suite à votre demande de visite de l'exposition sur les harkis au Sénat
|
||||
![]() |
||||
Jacques TORRES Lambiguïté entretenue. La FNACA persiste dans sa principale erreur. Le 19 mars 1962 nest pas la date de la fin de la guerre dAlgérie. La preuve ? La carte du combattant en Algérie est délivrée jusquen juillet 1962 et il est question de létendre jusquen juillet 1964. Pour quelles raisons ? Il faut savoir que lindépendance de lAlgérie
a été officielle le 5 juillet 1962. Ne relancez pas la zizanie entre le 19 mars et le 16 octobre, alors
que le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003 instituant le
5 décembre la apaisée chez lécrasante
majorité des anciens combattants
adhérents ou non
à des associations
Personne na gagné, personne
na perdu
Au terme du décret du 26 septembre 2003, le 19 mars peut être
commémoré en privé, avec la présence dautorités
officielles, ce qui est un cas exceptionnel. Un demi-siècle na donc pas suffi pour que la FNACA comprenne
que la guerre dAlgérie est finie et quil ne faut pas
se tromper dadversaire. ? |
||||
![]() |
||||
Le site Internet delanopolis.fr a trouvé une perle
dans les délibérations de la Ville de Paris: Paris vient d'accorder
une subvention à l'association Harkis et droit de l'homme au titre
de l'action en faveur des étrangers... Moi qui croyais qu'ils étaient
français! Geneviève de Ternant. |
||||
![]() |
||||
CREATION DU RESEAU " A VOIX HAUTE " Par Fanny Truchelut Le nom est une proposition, il pourra bien évidemment être changé J'ai été condamnée, le 8 octobre 2008, par la cour d'appel de Nancy à 2 mois de prison avec sursis et 4000 € de dommages et intérêts pour discrimination religieuse. J'avais demandé en août 2006 à deux femmes voilées qui se présentaient avec leur famille dans mon gîte, de retirer leur voile dans les parties communes. Vous connaissez mon histoire. Vous avez été nombreux à m'aider moralement et financièrement, je vous en remercie vivement. Cela m'a permis, je l'ai déjà dit, de rester debout. A travers tous les émails reçus, j'ai senti que pour beaucoup, vous êtes dans l'attente qu'il se passe quelque chose de plus. Si nous n'agissons pas rapidement, beaucoup d'entre nous, après un tel jugement, seront confrontés aux mêmes situations qui peuvent mettre à mal toute une vie. Mon objectif est de mettre en place un réseau. Nous avons en face de nous des gens très organisés et puissants financièrement. Pour agir, il nous faut être d'abord structuré. Les lois sont votées par les députés, c'est par
leur intermédiaire que nous devons passer et faire pression. Depuis
plusieurs années, ils font tout pour trouver des voix. Il est temps
de leur montrer qu'ils peuvent aussi en perdre. Un projet de texte est en cours d'élaboration, il sera envoyé aux personnes inscrites au réseau. Internet a cet avantage, que ce réseau peut-être constitué
très rapidement. Si vous êtes, pourquoi pas nombreux sur
une circonscription, je vous mettrai en relation pour que vous puissiez
vous organiser. Fanny Truchelut |
||||
![]() |
||||
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 13 octobre 2008 C.E.P.N. Josseline Revel-Mouroz 14, avenue A. de Vigny 06100 Nice Monsieur Denis Bertrand
De passage récemment dans votre commune, j'ai eu la désagréable
surprise d'y trouver une Rue du 19 mars 1962 - Fin de la guerre d'Algérie. Vous comprendrez, je l'espère, notre indignation lorsque nous constatons que, presque 50 ans après, l'histoire est réécrite en fonction de certaines données politiques, sans aucune considération pour les victimes. Peut-on imaginer une plaque portant l'inscription : Rue du 22 juin 1940 - Fin de la 2e guerre mondiale ? Je vous prie d'agréer, monsieur le maire, l'expression de mes
salutations distinguées. |
||||
![]() |
||||
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 13 octobre 2008 C.E.P.N. Josseline Revel-Mouroz 14, avenue A. de Vigny 06100 Nice Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Je viens de recevoir, probablement en tant que présidente du
Centre d'Etudes Pied-Noir, une affiche concernant votre autobiographie.
Je vous remercie d'avoir pensé à notre centre, mais je souhaiterais
vous poser une question à laquelle je ne trouve pas de réponse
depuis de nombreuses années. Prenons l'exemple du Vieux Fusil, qui est, paraît-il le film
préféré des Français. Si l'on remplace le
couple Romy Schneider/Philippe Noiret par un couple d'agriculteurs Pieds
Noirs et les Allemands par le FLN, on retrouve un des nombreux exemples
d'assassinats d'hommes, de femmes, d'enfants (sans oublier les animaux)
perpétrés dans des fermes qui n'étaient pas des propriétés
de " gros colons ". Personne, jusqu'à maintenant, n'a
voulu traiter le sujet sérieusement. Peut-être ce sujet n'est-il
pas considéré comme " bankable "
Presque
50 ans après notre exode, nous en sommes réduits à
écrire des lettres de protestation quand la télévision
donne la parole aux terroristes du FLN (dernier exemple en date, Les Porteuses
de Feu, sur FR3, à la gloire des poseuses de bombes) sans que nous
obtenions un traitement équitable qui donnerait la parole aux victimes
de ces terroristes. Peut-être pourrez-vous apporter des réponses à
mes interrogations. Je vous en remercie par avance et vous prie d'agréer,
cher monsieur et cher compatriote, l'expression de mes salutations distinguées. |
||||
![]() |
||||
Lettre ouverte recommandée + A.R. N°1A 013 796
6987 4
Copie à M. Raymond Couderc, Maire de Béziers
Monsieur le Conseiller Régional, Jai pris connaissance de votre article paru le 5 octobre 2008 dans la rubrique « Cest vous qui le dites » du quotidien MIDI LIBRE. Si « cest vous qui le dites », cela qui signifie que cela nengage que vous. Savez-vous, Monsieur le Conseiller Général, que vous risquez dêtre condamné pour dénonciation calomnieuse, parce que vous êtes totalement ignorant de lHistoire de lAlgérie française, tout comme de la fin de celle-ci ? En effet, vous affirmez, avec une légèreté bien coupable, que lO.A.S. porte la responsabilité essentielle de drames « ayant organisé le 26 mars et le 5 juillet 1962 des manifestations et des provocations devant déclencher des réactions sanglantes ». Pour le 26 mars, je vous conseille, si vous êtes un homme courageux, de lire attentivement la brochure jointe à ce courrier qui démontre indéniablement le « Crime dÉtat » qui a eu lieu le 26 mars 1962, dans la rue dIsly à Alger, crime que la plus Haute Autorité française a prémédité, organisé, et perpétré, en violation des accords dEvian. Pour les massacres dont fut victime la population dOran, le 5 juillet 1962, je vous invite à lire, si le texte du premier recueil na pas encore ébranlé vos fausses convictions, le témoignage dun prêtre métropolitain, le Révérend Père Michel de Laparre de Saint Sernin, métropolitain, prêtre qui ne peut être taxé de sympathie avec lO.A.S. Daprès vous, lO.A.S. se serait livrée à des provocations à Oran, le 5 juillet 1962, alors que, dans cette ville, ce mouvement de Résistance française avait été définitivement anéanti et exterminé par la coalition des Autorités militaires en place et de la police parallèle gaulliste, ceci dès larrestation du Général Jouhaud en mars 1962 ! Ubiquité ? Résurgence ? Non. Mauvaise foi, mensonge et falsification. Les auteurs des massacres et des monstruosités dOran qui ont fait, en deux jours, plus de 3.500 morts civils, hommes, femmes, vieillards et enfants, sont les « marsiens », ralliés de la dernière heure aux terroristes du F.L.N., barbares jusque là cantonnés au Maroc, qui ont déferlé sur la ville pour la livrer au carnage. Vous condamnez et accusez lO.A.S. avec une aisance bien pharisaïque, évoquant ses « crimes », mais vous gardant bien de rappeler que la lutte de cette Organisation en Algérie na été que lexpression de la légitime défense dun peuple menacé dans sa vie et dans ses foyers y compris le quartier de Bab-el-Oued à Alger qui passait pourtant pour un bastion du communisme et que les quelques centaines de victimes de lO.A.S., dont certaines, sans doute, innocentes, comme dans toute guerre civile, ne peuvent, en rien, être comparées aux centaines de milliers de Français dAlgérie, toutes ethnies confondues, assassinés par le FLN installé par De Gaulle au pouvoir en Algérie ! Je navance pas, comme vous, des propos et des chiffres en lair. Mme Eliane Sallaberry, chancelière de lArmée française, affectée à cette date au Bureau des Exactions, nous a affirmé, sous serment, que le nombre des victimes des massacres du 5 juillet 1962 à Oran était plus proche de 4.000 que de 3.000 ! Alors, un tel pogrom, cela se respecte, Monsieur le Conseiller Régional Si la Ligue des Droits de lHomme ose soutenir vos propos, elle se déconsidère elle-même en trahissant lobjet même de sa mission, lHomme. Car cétaient des hommes, des femmes, et des enfants innocents, qui sont ainsi tombés sous le couteau de légorgeur et sous la hache du bourreau Et il ny a pas un, mais deux coupables à désigner, deux complices : une horde de criminels barbares, et le grand pays dEurope qui a capitulé devant elle en lui abandonnant ses fils. Il est facile de vous en jeter la preuve en pleine face, car elle est de Charles De Gaulle lui-même : « à quelles hécatombes condamnerions-nous ce pays, si nous étions assez stupides et assez lâches pour labandonner !... ». Alors, rejeter sur lO.A.S. ce mouvement de Résistance française qui a duré 11 mois, et qui est reconnu partout en Europe comme un mouvement patriotique le fleuve de sang qui a découlé de labandon le plus honteux de lHistoire de France, lorsque lArmée française, obéissant à des ordres criminels, a abattu des Français innocents dans la rue dIsly à Alger, sest replié sur elle-même à Oran, laissant saccomplir un génocide sous ses yeux, et a, ensuite, regagné la métropole en laissant, derrière elle, des milliers dhommes et de femmes livrés aux tortionnaires du FLN, ce nest plus de linconscience, cest de la diffamation ! Ce sont des propos comme les vôtres, Monsieur le Conseiller Régional, qui favorisent la liquidation des derniers vestiges de la démocratie, et le renforcement dun étatisme qui, dans dautres pays, a été responsable de millions de morts. LHomme compte-t-il si peu pour vous ? Vous comprendrez, Monsieur le Conseiller Régional, que, trop choquée par vos propos, je ne puisse vous saluer avant que vous les ayez retirés.
Anne CAZAL Journaliste-écrivain Déléguée Générale du Comité VERITAS |
||||
![]() |
||||
Bayonne, le 11 août 2008 Monsieur............... Officier Supérieur en retraite Chevalier de la Légion d'Honneur - Monsieur Erard Corbin de Mangoux, Conseiller auprès du Président de la République - Monsieur Eric Etienne, Conseiller auprès du Premier ministre - Monsieur Yves Kodderitzsch, Président du Haut Conseil des Rapatriés - Monsieur Renaud Bachy, Mission Interministérielle aux Rapatriés La vérité est que la négation, la falsification
et bientôt l'effacement de l'histoire de l'Algérie française
font que notre cause est devenue impossible à gagner sinon impossible
à défendre (nous le faisons néanmoins par devoir)
si l'actuel gouvernement ne met pas fin au mensonge d'état ni ne
met fin à ce climat morbide de "repentance" masochiste
à sens unique! Il y a aussi le désir démagogique et bien illusoire
de plaire à la population d'origine immigrée, mais à
force de lui donner raison dans ses revendications mémorielles
anti-françaises, vous la confortez dans ses exigences et ses mensonges,
pendant que les archives qui prouvent les massacres de 1962 sont verrouillées
(mais pas celles sur la torture !). Vous ne répondez pas aux questions qu'on vous pose, ou de façon
fragmentaire, ou bien vous nous parlez de commissions. La repentance à sens unique pratiquée par MM. Sarkozy,
Marleix et Bajolet est révoltante, entre autres, parce qu'elle
ne s'accompagne d'aucune exigence vis à vis de l'Algérie
et d'aucune réciprocité de sa part: vous ne réclamez
pas la vérité sur les disparus civils et militaires, vous
ne cherchez pas à récupérer leurs restes mortels,
vous donnez les archives de l'INA et semble-t-il bientôt celles
des Armées (propriété de la France !) mais vous n'exigez
pas la restitution des 5 millions d'actes d'état civil concernant
la population dite européenne de 1830 à 1962. Vous allez en réalité, je le crains, continuer à
céder à la véritable dictature de l'anticolonialisme
primaire, du racisme anti-pied noir et de l'histoire falsifiée
mais officielle imposée par des "intellectuels" à
l'indignation sélective. (Le Onzième Commandement - André Rossfelder) |
||||
![]() |
||||
Un homme, ça s'empêche
Je viens d'avoir quarante ans, et ma mère m'a dit, en m'embrassant
: " juste qu'ici, tu étais un jeune homme, maintenant tu deviens
un homme jeune, mais reste toujours un homme, mon fils. ". Mais mon père a eu le courage et la volonté de rester
silencieux sous la torture, car il voulait préserver un ami proche,
un merveilleux chef de guerre, le dernier des patriotes, auquel je me
dois de rendre hommage ici, et qui fut un jeune Résistant de la
première heure pendant la seconde guerre mondiale, Roger Degueldre
.. Jean-Marie AVELIN - Congrés Véritas à Nice le 20 septembre 2008. |
||||
![]() |
||||
" DES VERITES HISTORIQUES "
Le Général De GAULLE, l'homme du 18 Juin, héros de la France libre, va libérer le territoire du joug nazi avec une armée quasi extérieure à la Métropole, essentiellement composée de français d'Algérie et des troupes coloniales. L'armée française, soit 1.800.000 hommes fut prisonnière en Allemagne hitlérienne dès le début des hostilités, l'armistice ayant été rapidement demandée le 17 Juin 1940. (La guerre " éclair " n'ayant effectivement duré que quelques semaines)... Par contre, l'armée d'Afrique engagée le 13 Novembre 1942 par l'Amiral DARLAN va se battre sur tous les fronts jusqu'à la fin de la guerre. Elle sera démobilisée au début de l'année 1946, réintégrera ses foyers et oubliée de la mémoire collective. Pendant cette période, la collaboration multiforme et le marché " noir " n'auront d'égal que l'impudeur de leur développement et leur règne généralisé pendant que chaque jour les combattants de la libération meurent sur tous les fronts. Dans ce paysage assez nauséabond, la " Résistance " a imprimé ses lettres de noblesse et les maquisards, ces courageux et intrépides combattants de l'ombre méritent bien la Reconnaissance Nationale. Toutefois, une inflation aussi sournoise que débridée va ternir son appellation et la noyer dans une extrême confusion. De GAULLE a déclaré " Les résistants étaient 10.000, vous verrez qu'après ma mort ils seront 100.000 "... Il était optimiste puisque Nice-Matin, au lendemain de la commémoration de la libération de Cagnes sur Mer, faisait état de 300.000 à 500.000 résistants ! La France est devenue le pays des suborneurs qu'un laxisme écoeurant favorise au mépris de la plus élémentaire honnêteté que nécessite une Histoire véridique. Comment pourrait-il en être autrement alors que l'exemple vient précisément de celui que la France plébiscite solennellement depuis plus d'un demi siècle ? Appelé en Mai 1958 par ces français d'Algérie qui ont servi sa gloire afin de dénouer le drame qui les assaille, il va , usant de son autorité et de ses pleins pouvoirs, les bafouer, les trahir et les humilier... Il va placer l'armée combattante en Algérie et sous ses ordres exclusifs, dans un dilemme de conscience entre l'honneur et le code militaire. Opposant la formule militaire : " L'obéissance étant la force principale des armées ", à l'honneur du Soldat, il va plonger la " Grande Muette " dans un profond désarroi. Combien de ces soldats, sous-officiers, officiers, officiers supérieurs refuseront de trahir leur engagement et leur honneur. Certains vont payer de leur vie la vindicative intransigeance gaullienne nantie d'un pouvoir discrétionnaire. Condamnés, fusillés, honnis, donnés en holocauste à un peuple depuis longtemps anesthésié, ces " martyrs " qu'une aveugle obstination veut ignorer, exigent que la Vérité les extraie de l'infamie que la France, dans son ensemble, veut ignorer. Le Président Nicolas SARKOZY a déclaré que la France a une dette morale envers les français d'Algérie. Mais elle doit aussi aux martyrs et aux harkis réparation du sort funeste qu'elle leur a infligé. Le temps des palabres, des demi teintes des Comités inconsistants des Commissions soporifiques ne suffit plus à dominer l'exigence d'une réhabilitation que la France s'emploie à mystifier au gré de la conscience et de l'humeur politique du moment. La Vérité historique et elle seule doit avoir la place qu'elle est en droit d'exhiber à la face du Monde sans en falsifier les contours. Comment aborder une fructueuse collaboration euro-méditerranée en s'engageant dans une aventure internationale sans avoir, au préalable, la volonté de résoudre par manque d'honnêteté et de courage politique un dilemme infamant sacrifiant un honneur qui ne lui appartient pas et dont elle est indigne à plus d'un égard.
|
||||
![]() |
||||
LETTRE OUVERTE A M. J.L. BOUSQUET
Jean-Louis BOUSQUET Béziers le 8 octobre
Au nom de la petite oranaise Myrtille, toujours parmi nous, qui le
5 juillet 1962 à Oran a perdu 14 membres de sa famille, J'affirme, suite à votre article, qu'une telle mauvaise foi
et une telle haine sont inqualifiables.
|
||||
![]() |
||||
COMMUNIQUE
Appel à Monsieur le Sénateur Maire, Alors que nos soldats se faisaient tuer en Algérie, les amis
de Monsieur BOUSQUET portaient les valises de l'ennemi. Aujourd'hui celui
qui est porté par une idéologie qui a fait des millions
de morts à travers le monde, se pose moralisateur, fort des illères
qu'il porte qui font que tout est blanc bleu dans le monde communiste
! Alain ALGUDO P.S. Un droit de réponse est demandé par le Président
HATTAB-PACHA
|
||||
![]() |
||||
Réponse de Viviane Ezagouri à Pierre
DAUM suite à sa conférence: "Pourquoi les PN sont-ils
partis en 1962?".
|
||||
Bonjour Monsieur, Viviane fille de disparu écorchée à vie par cette
journée que j'ai vécue ou l'Armée Française
nous a abandonné aux mains de la vindicte populaire |
||||
![]() |
||||
25 septembre 2008 à Mouans Sartoux.
|
||||
Les harkis combattants, ces femmes et ces hommes qui ont
choisi la France et défendu le drapeau français, cette journée
les honore. .. Engagés au côté de la France lors de la Guerre d'Algérie et sur d'autres fronts, des milliers sont tombés lors des combats, des milliers ont connu la souffrance et le déracinement et plus de 100 000 des nôtres ont été laissés entre les mains du FLN, livrés à la torture et aux massacres. Lorsque les destins de la France et de l'Algérie se sont séparés, ceux des musulmans qui avaient fait le choix de la France et servi jusqu'au bout sous notre drapeau l'ont payé de la mort ou de l'exil. . La France, il y a 46 ans, comme elle l'avait déjà fait en Indochine, a froidement abandonné ses partisans à leurs adversaires et à un sort effroyable. Il y a une tâche indélébile sur notre honneur et dans notre Histoire. Rejetés par Alger, les Harkis étaient également repoussés par Paris. C'est à peine si quelques dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont pu échapper au massacre et gagner la métropole, le plus souvent par l'initiative individuelle de quelques hommes courageux qui ont osé désobéir aux consignes déshonorantes données par le gouvernement d' alors. Or, ces rescapés n'ont trouvé dans la Mère-Patrie
qu'une marâtre qui les a ignorés, humiliés, parqués
dans des réserves. Pendant plus de trente ans, peu de mots, peu
de gestes officiels sont venus honorer le sacrifice des Harkis. Aucun
gouvernement n'a pris les véritables mesures, audacieuses et généreuses
qui s'imposent en faveur de ces victimes innocentes de la Décolonisation.
C'est dans une totale indifférence et dans une certaine hostilité
que les harkis ont été laissés dans un abandon matériel
et moral. D'anciens supplétifs réussissent à trouver
refuge, parfois avec des membres de leur famille, dans des casernes de
l'armée française en Algérie, puis sont transférés
en France, souvent avec l'aide des militaires qui bravent les ordres officiels
visant à décourager leur accueil et menaçant de sanctions
ceux qui aideraient leur rapatriement. Il est toutefois incontestable que des milliers d'entre eux ont été
massacrés, sans que l'on puisse en déterminer le nombre
précis. En établir un bilan crédible n'est pas aisé,
les chiffres avancés de part et d'autre reflétant surtout
une vision partisane et passionnelle de ce drame. Il convient aussi de
rappeler que nombreux furent les harkis qui demeurèrent sur place,
sans faire l'objet d'aucun sévices et dont la famille continue
à vivre au sein de la société algérienne ancestrale.
Ces faits ont été rapportés par les enfants de harkis
eux-mêmes, lors de visites familiales en Algérie. Ali AMRANE |
||||
A loccasion de la Journée nationale d'hommage
aux Harkis et autres membres des formations supplétives
25 septembre 2008 Durant la Guerre d'Algérie, vous vous êtes illustrés au sein de l'armée française, afin de défendre les idéaux de notre pays, mais aussi votre terre et vos familles. Ce courage, vous lavez puisé dans lexemple de vos pères et de vos grands-pères, qui avaient suivi le même chemin, pour sauver l'honneur du Drapeau français et de notre patrie. Dans les heures les plus tragiques et les plus sombres de notre Histoire, ils furent, eux aussi, au rendez-vous, pour rendre à notre pays sa dignité. Ils écrivirent, en lettres de sang, certaines des plus belles pages de notre Histoire nationale. En cette année de 90e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, il faut rappeler que de nombreux soldats originaires dAfrique du Nord, et pour beaucoup dentre eux de la terre dAlgérie, versèrent généreusement leur sang pour que la France retrouve la Paix et la Liberté. Ainsi la France noublie pas les 36.000 braves tombés au Champ d'Honneur, dans les tranchées de Verdun, dans la Somme, ou dans les campagnes dArtois. La France noublie pas le sacrifice héroïque de ces soldats durant la Seconde Guerre mondiale, contre l'envahisseur nazi. La France noublie pas la bravoure de vos pères lors de la campagne d'Italie, pendant le débarquement de Provence ou durant la campagne d'Alsace. A limage de vos pères, vous avez fait face : vous êtes leurs dignes héritiers. Aujourdhui, la France se souvient et vous rend hommage, à votre tour. Il y a sept ans, le Président de la République a voulu que soit gravé dans la pierre, aux Invalides et en 26 lieux symboliques, l'article 1er de la loi du 11 juin 1994. Par ce geste, cest lensemble de la Nation qui reconnaît votre combat, vos souffrances et vos immenses sacrifices. Malgré les terribles épreuves que vous avez endurées, avec vos familles, vous êtes restés indéfectiblement loyaux envers la France. Pourtant, votre drame demeure encore méconnu de la plupart de nos concitoyens. Cest pourquoi la communauté nationale tout entière vous exprime aujourd'hui sa reconnaissance. Votre histoire est notre Histoire : cest celle de lensemble de notre pays. En ce jour de commémoration, la Nation vous renouvelle sa profonde gratitude et reconnaît sa dette historique envers vous, qui méritez notre respect et la solidarité de la patrie. Honneur aux Harkis. Vive la République! Vive la France! Jean-Marie BOCKEL |
||||
![]() |
||||
" CONTRE VENTS ET MAREES " Une " Existence " à subir les " Marées " des fausses espérances, des promesses non tenues ainsi que le flux des discours opportuns et trompeurs, des engagements résolument cyniques tandis que le reflux emporte vers les confins des équinoxes la " Vérité " et la " Justice " afin de les noyer dans les abysses du " Temps "... Dans une vaste coalition conçue et dirigée par leur pire ennemi, dès 1958, les forçats de l'Histoire subissent un douloureux calvaire, mais contre " Vents et Marées ", ils restent lucides et dénoncent les falsificateurs obstinés, les misérables suborneurs, les anesthésistes de toutes conditions, en bref, l'ensemble des acteurs d'une France qui accuse, tergiverse, se dérobe et finalement se renie... Qu'ils sont pitoyables et absurdes, ces dirigeants arbitraires, ces sicaires flamboyants placés au carrefour des " Lois " par un Etat soucieux de donner le change... Qu'elles sont glorieuses les victoires, quand la " Raison " d' Etat dirige un peuple moutonnier vers les pacages soporifiques de l'indifférence tandis qu'il glorifie, pactise et se repent... Qu'ils sont hardis et courageux, ces cinéastes de fiel sûrs de l'impéritie et de la connivence tacite d'une populace se gardant bien d'être scandalisée, choquée ou simplement humaine et fraternelle... Qu'ils sont prolixes et véhéments, ces " Journaleux ", ces " Editorialeux " dont les textes empoisonnés s'évertuent à stigmatiser, accabler et discréditer leurs victimes (colonialistes)... Qu'ils sont superbes et magnanimes, ces hommes politiques, ces édiles dont les discours fleuris prennent le soin de caresser, dans le bon sens du poil, des électeurs groggy prêts à encenser quiconque pourrait réaliser leurs espoirs et les sortir de la gangue de discrédit dont ils sont l'objet... Qu'ils sont cyniques, agressifs, vaniteux, ces " Comités ", ces " Ligues " prétendument défenseurs des opprimés mais qui demeurent obstinément aveugles et sourds à l'expression de la " Vérité " et de la " Justice "... Comment ne pas concevoir, devant la coalition de ces multiples détracteurs, encouragés par la passivité et l'indifférence généralisée, la colère voire la révolte d'une Communauté trahie et diffamée ... Combien sont morts, l'âme rongée de désespoir après avoir lutté contre l'effroyable machination engendrée par un faux Machiavel mais un vrai despote ? Combien sont morts, non seulement éradiqués de leur Terre natale mais outrageusement humiliés, trahis par une France qu'ils sont venus défendre afin de l'extirper d'une défaite honteuse ? Combien sont morts, harassés d'épreuves, au service d'une " Vérité " mise sous séquestre sans cesse mutilée et bafouée ? Combien sont morts dans le brouillard lourd et confus d'une ostensible indifférence " citoyenne " ? Mais la France n'a que faire de ces victimes pouvant altérer une " Conscience " à tiroirs... Elle va donner au Monde, en toutes occasions, des leçons d'une vertu auto-proclamée : Elle offense la flamme olympique au profit de tibétains chassés de leur terre natale... Elle vibre de passion pour une " Icône " franco-colombienne à qui elle témoigne un attachement et une solidarité exemplaire... Elle va traquer la dictature et l'arbitraire aux antipodes... Mais aucune résonance, compassion ou le moindre intérêt ne l'affectent, pas plus aujourd'hui qu'il y a un demi-siècle, pour ceux délibérément bannis... Ainsi, malgré des exceptions qui méritent reconnaissance et affection, un contentieux lourd de conséquences demeure. Certes, depuis l'Indépendance, les bannis ont vieilli. Beaucoup ont disparu mais leur potentiel est intact : " CONTRE VENTS ET MAREES "
|
||||
![]() |
||||
20 septembre 2008:
Congrès VERITAS à Nice...
|
||||
Compte-rendu Congrès Véritas 2008
Le Congrès de l'association Véritas a eu lieu le samedi
20 septembre2008 au Palais des Congrès Acropolis de Nice en présence
des représentants des associations de rapatriés et de la
municipalité. Le Président Joseph Hattab Pacha leur a souhaité
la bienvenue ainsi qu'à un public nombreux et attentif. La Déléguée
Générale, Madame Anne Cazal a retracé avec émotion
la vie de Maître René Blanchot, vice-président décédé
le 1er Mars 2008 et a intronisé Madame Geneviève de Ternant,
élue par le bureau de l'A.G . pour le remplacer. |
||||
20 septembre 2008 à Nice: Congrés VERITAS.
|
||||
![]() |
||||
Lambeaux de vérité
Ou dois-je dire : " notre vérité en lambeaux "
? Film après film, émission après émission,
peu nombreuses, étalées sur 46 ans, un petit bout du voile
opaque se soulève. Chaque fois, en obtenant à grand peine
quelques minutes de télévision, à des heures où
les gens dorment, un lambeaux du drame est offert, noyé dans un
océan de désinformation, de doutes d'interrogations suggérées,
qui remettent en question ce qui vient d'être montré, ce
qui vient d'être dit. Oh ! Les tartuffes ! Un homme a tiré
d'un balcon ? Ah ! Oui ? Qui ? Un pied-noir ? Une barbouze ? Un Asiatique
? Qui sait ? Qui dit ? Qui affirme ? La seiche envoie son jet d'encre
et ce qui était clair redevient opaque, comme il est séant
qu'il soit
Et l'OAS ? Ah ! L'OAS ! La tarte à la crème
Ai-je bien entendu ? L'OAS aurait fait des milliers de morts ? en 11 mois
? Pas possible ? Mais le FLN ? Ah ! Non ! On n'en parle pas, ce n'est
pas le sujet ! Mais dis-je innocemment : " L'OAS non plus ce n'est
pas le sujet ! " Voyons ! Vous n'y pensez pas ! C'est la faute de
l'OAS ! Tout est de la faute de l'OAS ! C'est le grand méchant
loup, celui qui fait peur aux enfants. Enfoncez-vous bien ça dans
la tête ! |
||||
![]() |
||||
Cher monsieur, J'ai apprécié votre documentaire sur le 26 mars, car c'est la première fois qu'on évoque ce massacre comme vous l'avez fait. Ce qui explique d'ailleurs l'heure tardive de la programmation qui ne correspond pas tout à fait à la ménagère de moins de 50 ans.Les témoignages des soeurs Ferrandis et de Simone Gautier étaient particulièrement poignants. Toutefois, je souhaiterais faire deux remarques : on ne parle jamais de la fusillade qui a éclaté boulevard Baudin (où je me trouvais) exactement à la même heure. Pour le moment, la lumière n'a pas été faite non plus sur ce point. Ma deuxième remarque concerne le témoin qui affirme que les tirailleurs étaient tous abattus (mot maladroit, vous en conviendrez) après la fusillade. Je n'en crois pas un mot car il existe des témoins qui ont vu ces mêmes tirailleurs s'acharner sur les blessés pour les achever, sous des voitures, dans des entrées d'immeubles, dans des magasins où ils s'étaient réfugiés. Enfin, vous avez bien montré ces gerbes et ces bouquets qui arrivaient jusqu'au deuxième étage mais nous étions obligés de les renouveler tous les jours car les militaires ou CRS les arrachaient sans ménagement tous les jours en nous menaçant de leurs armes si nous faisions une réflexion. J'espère qu'un jour nous pourrons avoir d'autres réponses à ces questions. Vous avez ouvert la voie. Soyez en remercié. Josseline Revel-Mouroz Centre d'Etudes Pied-Noir Nice |
||||
![]() |
||||
Espérons que le documentaire de demain soir
sur FR3 à 23 heures 25 donnera le nom du Vrai Coupable: le sinistre
FOUCHET...
|
||||
Jean MAURIAC "l' après De Gaulle"
Paris Fayard; page 41.
|
||||
![]() |
||||
Association Véritas : Samedi 20 septembre 2008 le Congrès Véritas se tiendra au Palais de Congrès ACROPOLIS ; 1 Esplanade Kennedy à Nice à 14 heures, sur le thème : " La France et L'Algérie, une Histoire en partage. " Le Prix Véritas 2008 sera remis par le Président Hatab Pacha, dernier maire de la Casbah d'Alger à l'invité d'honneur, Boualem Sansal, écrivain algérien, pour son livre : " Le village de l'Allemand " (Editions Gallimard) et l'ensemble de son uvre. Entrée libre et gratuite, dans la mesure des places disponibles. |
||||
![]() |
||||
JEUNE PIED-NOIR INFORMATION BP 4 - 91570 BIEVRES Tel : 06 80 21 78 54 - http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst Diffusion 7 septembre 2008 PUBLICITE DANS "LE MONDE" DU 25 SEPTEMBRE 2008 COMMENT Y PARTICIPER ! ********* LA LETTRE JEUNE PIED-NOIR 7 septembre 2008 APPEL AUX 3 MILLIONS DE FRANCAIS RAPATRIES ET DESCENDANTS ET A TOUS LEURS AMIS ! " Si je suis élu président de la République,
je veux reconnaître la responsabilité de la France dans l'abandon
et le massacre des harkis et d'autres milliers de musulmans français
qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas
une nouvelle fois ". Nicolas SARKOZY - Réunion des représentants
Harkis du 31 mars 2007 Bernard COLL |
||||
![]() |
||||
|
||||
![]() |
||||
L'un des nôtres, ancien du lycée
Lamoricière, J. Pierre Richarte - alors jeune officier (aspirant)
- était ce jour-là sur le terrain à la tête de
sa section, une unité de tirailleurs algériens. C'est à
ce titre qu'il est interviewé par les journalistes . Pour J. Pierre,
cette affaire qui l'affecte profondément, comme on peut le penser,
n'est pas claire et, à l'heure qu'il est, il se demande toujours
si lui et ses hommes n'ont pas été manipulés par les
autorités civiles et militaires de l'époque .... Ci-après une note que J. Pierre destinait à ses enfants
et petits enfants pour tenter de leur expliquer cette affaire - telle
qu'il l'avait lui-même vécue.
Une émission sur la fusillade de la rue d'Isly va être diffusée, fort tardivement, à la Télé. Le journaliste Christophe WEBBER est venu m'interwiever. Je n'ai pas vu le montage et je ne sais quelle sera la forme prise par cette émission. J'ai donc jugé nécessaire et voulu dire par écrit mon sentiment sur cette journée du 26 mars 1962 pour que chacun puisse avoir l'information complète et surtout mon analyse personnelle pour avoir été présent ce jour là. Vous pouvez enregistrer et diffuser le message, prévenir vos amis, ou ceux que cela intéresse, même s'il est très dur de faire remonter à la surface de tels évènements. Il est aussi important pour moi de pouvoir enfin me libérer d'un tel poids. Je n'ai rien à me reprocher mais je porte toujours au fond de ma conscience une part de responsabilité en me disant que si je n'avais pas installé un barrage avec mes camions, la manifestation aurait pu s'écouler par la rue Lelluch et ne pas se trouver rue d'Isly comme le souhaitait le Gouvernement et ceux qui avaient préparé l'embuscade. 26 mars 1962 Dès 1961, le gouvernement avait changé de politique, ce n'est plus le « je vous ai compris » de 1958 mais l'autodétermination du peuple algérien autrement dit des musulmans. L'armée française est épurée des officiers « Algérie française », nommés en métropole, en RFA ou poussés à la retraite. Leurs remplaçants obéissent aux ordres sans état d'âme, perquisitionnent chez les Pieds-noirs qu'on arrête, et emprisonne. La Police et l'Administration subissent aussi une épuration qui ne dit pas son nom. Dans le même temps l'OAS qui s'est développée subit une répression féroce. Les Français attachés à l'Algérie française sont torturés et remplacent dans les prisons les terroristes du FLN libérés. L'armistice de 1962 s'appliquera aux terroristes du FLN mais pas aux Français d'Algérie. De Gaule souhaitait briser les Pieds-noirs pour laisser le champ libre au FLN : c'est la raison d'être du 26 mars 1962. La collusion entre le FLN et le pouvoir politique est alors totale. Le Gouvernement et le Gal de Gaulle sont déterminés à désengager les troupes en Algérie au plus tôt quel qu'en soit le prix à payer : Les libertés ordinaires des Français d'Algérie sont supprimées, la censure de la presse devient monnaie courante ; nos droits civiques sont bafoués : nous ne sommes pas autorisés à voter pour les accords d'Evian ; ni même d'écouter la « Marseillaise » ou de chanter « les Africains ». Mettre les mains dans ses poches est formellement interdit. Les perquisitions chez les PN sont fréquentes et se passent souvent avec violence envers eux.
|
||||
![]() |
||||
![]() |
||||
On en reste pantois : Alain ALGUDO |
||||
![]() |
||||
|
||||
Chers amis , Juste après l'anniversaire de la libération de la capitale le 25 août 1944, une exposition sur la Libération de Paris et de la France sera ouverte du 27 au 29 août 2008, à la maison des associations du 7 eme arrondissement. ( angle rue Saint Dominique et rue Amélie , entrée rue Amélie ) . Elle est parrainée par la fondation de Lattre et a été organisée principalement par Soraya Djebbour, autour de panneaux prétés par l' ONAC (exopsition de 2004) et de documentation historique, et par Patrick Avril, un collectionneur d'objets de de documents de l 'époque travaillant à la maison des associations du 7 ème. Michèle et moi avons contribué également à sa préparation et sa documentation. Cette exposition fait la place qu 'elle mérite à l 'armée d Afrique, à l'armée B du général de Lattre et à tous les soldats ( notamment ceux d'Afrique du Nord .. ) qui ont participé à la Libération de la France , sur tous les fronts . Elle a été faite par quelques bénévoles, avec l 'aide de la Fondation de Lattre, la maison des associations du 7 eme arrondissemnt et l'adjoint au maire du 7 éme responsable des Anciens combattants, sans mobiliser beaucoup de moyens financiers et hors d 'un cadre associatif particulier . Je vous invite à venir la voir et à le faire savoir à vos amis et connaissances ( jeunes ou moins jeunes ) qui peuvent venir la voir . Amitiés Gilles Bonnier |
||||
![]() |
||||
PETITION: Fanny Truchelut doit
être relaxée...
|
||||
Le 6 juillet 2006, Fanny Truchelut, propriétaire dun gîte de montagne dans les Vosges, accueillait cinq personnes qui avaient réservé leur séjour par Internet. Deux femmes de ce groupe étaient ostensiblement voilées. Surprise par un voile aussi patent, Fanny leur a demandé de bien vouloir le retirer dans les parties communes de son gîte, en hôtesse soucieuse de préserver lharmonie dun lieu paisible et les convictions de ses autres locataires quune tenue symbolisant la soumission des femmes pouvait troubler. Son interlocutrice, Horia Demiati, militante active du port du voile - notamment sur les lieux de travail - se montrera intransigeante, repoussant le compromis proposé par la propriétaire. Devant cette attitude, et à la demande de la cliente, Fanny Truchelut lui a rendu ses arrhes, pensant ainsi clore le différend par respect mutuel. Mais Horia Demiati est allée aussitôt porter plainte, soutenue en la circonstance par le Mrap local. Le procès de Fanny Truchelut a eu lieu quinze mois plus tard, le 2 octobre 2007, à Epinal. Laccusée, qui sest retrouvée bien seule, a été salie par les avocats du Mrap, de la LDH, de la Licra, et même par la presse locale, chacun de ces organismes sempressant de voir en elle une femme « raciste » et, qui plus est, « peu intelligente » ! Conséquence : Fanny Truchelut a été condamnée pour « discrimination religieuse » à quatre mois de prison avec sursis et à 8.490 euros damende et de dommages et intérêts. Laccusation de racisme na pas été retenue. On ne peut quêtre abasourdi par la sévérité dune telle condamnation et par son incohérence avec dautres sentences : défendre légalité républicaine en récusant la « négation de légalité des sexes » coûterait donc plus cher que mettre en danger la vie dautrui ? Rappelons quen 1998, à lhôpital de Bourg-en-Bresse, un mari musulman, qui sétait opposé violemment à ce quun obstétricien assistât son épouse lors dune délivrance difficile, sest vu condamné à 1000 euros damende (il avait, quant à lui, loutrecuidance de demander 100 000 euros de dommages et intérêts en raison du handicap dont son propre enfant a été victime suite aux interminables minutes quont exigées les négociations destinées à permettre lintervention du médecin accoucheur). Noublions pas que lhomme qui a menacé de mort Robert Redeker na été condamné quà 750 euros damende et à 6 mois de prison avec sursis, alors que depuis cette fatwa, Robert Redeker connaît lenfer dune existence cloîtrée. Comment ne pas être révolté face à la situation alarmante de Fanny Truchelut, qui, peu après sa condamnation, a dû vendre son gîte, changer de domicile, pour se retrouver finalement, à cinquante-quatre ans, dans lobligation de se reconstruire seule, avec, à charge, ses deux plus jeunes enfants ! Son procès en appel aura lieu dans les prochaines semaines, à Nancy. Nous lui apportons dores et déjà notre indéfectible soutien doublé dune solidarité sans faille. Nous demandons quelle soit relaxée. Une peine de prison, même avec sursis, serait déplacée pour cette femme qui a toujours veillé à éduquer ses quatre enfants dans le respect des lois. En outre, une amende ou des dommages et intérêts, dont la plus grande partie récompenserait le Mrap, la LDH et Horia Demiati pour leur militantisme discriminatoire, serait non seulement inique mais grèverait - peut-être pour toujours - la possibilité qua Fanny Truchelut de sen sortir. Par ailleurs, ce procès est un test grandeur nature pour la société tout entière. Des directrices décoles, des enseignantes et des enseignants ont déjà été déférés devant les tribunaux pour avoir contesté la présence daccompagnatrices voilées lors de sorties scolaires. Or, le 27 juin 2008, le Conseil dEtat a refusé daccorder la nationalité française à une femme dorigine marocaine qui portait la burqa. Fadela Amara, secrétaire dEtat à la Ville, a jugé cette décision « excellente, légitime, particulièrement crédible parce quelle se fonde sur les valeurs de notre République ». Mieux : lorsque Le Parisien du 16 juillet dernier a demandé à Fadela Amara si elle faisait « la différence entre le voile et la burqa », la secrétaire dEtat à la Ville a répondu ceci : « Tout est question de centimètres de tissu. Mais pour moi, cest la même chose », rendant ipso facto « excellente, légitime, et particulièrement crédible » la décision par laquelle Fanny Truchelut sest opposée, le 6 juillet 2006, « au port du voile, qui nest pas un signe religieux mais, comme la burqa, un signe doppression des femmes » (Fadela Amara, Le Parisien, 16- 07-2008). Toute condamnation, même symbolique, de Fanny Truchelut serait donc interprétée par les fondamentalistes musulmans comme un encouragement à multiplier les poursuites judiciaires à lencontre de ceux qui entendent défendre « les valeurs de notre République », et contraire à lArrêt du Conseil dEtat du 27 juin 2008. Les valeurs de la République française « ne sont pas négociables » ! Voilà pourquoi nous demandons au législateur de prendre les dispositions nécessaires pour que des personnes lucides et courageuses comme Fanny Truchelut ne soient plus traînées en justice par ceux-là mêmes qui rêvent de voir les lois religieuses se substituer aux lois de la République. Pour signer: http://www.ripostelaique.com/ |
||||
![]() |
||||
COMMUNIQUE DE PRESSE
de Me Pierre COURBIS, Avocat de Mme Nicole GUIRAUD, victime à l'âge de 10 ans des "porteuses de feu" du FLN glorifiées par la chaîne publique française FR3 Des centaines de victimes innocentes, dont de nombreux enfants, ont été assassinées ou grièvement mutilées par les attentats terroristes de la "bataille d'Alger" en 1956-57. En bas à droite, la petite Nicole GUIRAUD et la petite CHICHE après la bombe di Milk-Bar du 30 septembre 1956. COMMUNIQUE DE PRESSE UN PROCES CONTRE FRANCE 3 Le 26 janvier 2008, la chaine publique de télévision française France 3 diffusait un documentaire intitulé " Les Porteuses de feu" . Ce film glorifiait l'action des poseuses de bombes du FLN qui en 1956-1957 firent de nombreuses victimes chez les populations civiles d'Algérie, notamment femmes et enfants. Ce documentaire, véritable apologie d'actes de terrorisme, aurait dû faire l'objet de poursuites judiciaires pénales, mais le Parquet, seul détenteur de l'action publique en la matière, a décidé de rester passif. C'est dans ces conditions que Mme Nicole Guiraud, grièvement blessée à l'âge de 10 ans, et notamment amputée d'un bras, par l'explosion d'une bombe au Milk Bar, à Alger, le 30 septembre 1956, vient d'engager un procès civil devant le Tribunal de grande instance de Paris contre la chaîne France 3, la société productrice BFC Productions et la réalisatrice Mme Faouzia Fekiri. Mme Guiraud est soutenue dans son action par le Comité Veritas. Sur la base des articles 16 du Code Civil et 3 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, son avocat Me Pierre Courbis réclame de légitimes dommages-intérèts pour le préjudice moral énorme qu'elle subit du fait de cette diffusion qui porte atteinte à sa dignité de victime et à sa dignité de personne humaine. Me Pierre COURBIS, Avocat. **************************** JEUNE PIED-NOIR APPORTE SON TOTAL SOUTIEN A L'ACTION ENTREPRISE PAR Mme NICOLE GUIRAUD ET PAR SON AVOCAT Me PIERRE COURBIS ET APPELLE LES VICTIMES DES "PORTEUSES DE MORT" DU FLN LORS DE LA PREMIERE "BATAILLE D'ALGER" EN 1956-57 ET LEURS FAMILLES A SE JOINDRE A LA PLAINTE DEPOSEE CONTRE FR3. A LA VEILLE DES CEREMONIES DU SOUVENIR DES VICTIMES DU 5 JUILLET 1962
A ORAN, JPN APPELLE LES ASSOCIATIONS DE FRANCAIS RAPATRIES, LEURS ADHERENTS
ET AMIS A SE MANIFESTER AUPRES DU CHEF DE L'ETAT, DU GOUVERNEMENT, DES
ELUS ET DES MEDIAS POUR QUE SOIT RECONNU LE DRAME DES VICTIMES DU TERRORISME
EN ALGERIE ET DES MASSACRES QUI ONT SUIVI LE 19 MARS 1962 |
||||
![]() |
||||
Monsieur le Président de la République,
Je viens dêtre informé du discours prononcé par lAmbassadeur de France à Alger, Monsieur Bajolet, et qui fait lobjet de la présente lettre que je me permets de vous adresser.
Jugez de ma stupeur en découvrant avec quel mépris envers son propre pays lambassadeur sest exprimé ! Pour rester bref, je ne retiendrai que deux passages particulièrement insultants pour la France et nous autre Français.
Le premier : - « Comment la République a-t-elle perdue de vue pendant 132 ans de sa présence en Algérie , les valeurs fondatrice de liberté, dégalité et de fraternité quelle a fait rayonner ailleurs ».
Avant dentrer dans le fond, une première remarque de pure forme : monsieur Bajolet ignore que la République ne peut avoir perdu de vue quoique ce soit pendant 132 ans en Algérie puisque, entre 1830 et 1962, la France a été une Monarchie durant 18 ans , un Empire durant 18 ans également, et que la République a été abolie de 1940 à 1944 : il reste donc seulement 92 ans sur les 132 annoncés! Mais monsieur Bajolet croit peut-être que la République a été lunique régime de la France depuis la Révolution !
Mais voyons lessentiel. Est-il pensable quun représentant de la France puisse émettre un tel propos qui salit ainsi notre pays et son passé ? Outre linsulte à notre nation, cette déclaration est un mensonge car elle occulte volontairement le fait que les habitants de cette contrée (qui ne sappelait pas lAlgérie en 1830) aient été délivrés de loppression ottomane, que cette population ravagée par les épidémies soit passée en 132 ans de 2 ou 3 millions à 12 millions de nord-africains dorigine (je ne compte pas lapport européen) grâce à la compétence et au dévouement de notre Service de Santé ! Jaimerai croire que monsieur Bajolet, en raison du poste quil occupe connaît les arguments évoqués dans ma lettre citée en deuxième référence. Cependant son ignorance de lHistoire de France pourrait peut-être en faire douter.
Deuxième odieuse déclaration : « le sang des soldats français versé pour une cause qui nétait pas la leur » Et bien, Monsieur le Président, la cause pour laquelle nous, soldats français, nous nous somme battus, cest la cause de la France, vous-même nen doutez certainement pas.
Honte à qui dira le contraire et honneur à ceux qui sont tombés pour lAlgérie Française. Ces soldats français là, étaient aussi bien de souche européenne que de souche nord africaine ; je puis même ajouter que bien des civils musulmans ont pris les armes pour lutter à nos côtés contre les fellaghas : noublions ni les groupes dauto-défense, ni surtout nos chers harkis auxquels on a fait un si triste sort.
Pour terminer, me permettriez-vous de faire une hypothèse, Monsieur le Président ? La déclaration de monsieur Marleix au journal algérien Liberté naurait-elle pas été destinée à tester les réactions de la classe politique et de lopinion publique en attendant celle très officielle de monsieur Bajolet ?
Aucune réaction à la première et, par conséquent, aucune difficulté pour faire la deuxième qui, elle engage la France et à laquelle il semble ny avoir aucune réaction non plus.
Alors la troisième étape ? Cest ce qui arrive à lItalie, « invitée » par la Libye à lui payer des dédommagements pour la période coloniale ( Cf. Agence Reuter, Tripoli le 24 juillet 2008)
Payer ne serait pas quune question dargent, ce serait une humiliation pour la France.
Veuillez agréer, je vous prie, Monsieur le Président lhommage de mon profond respect
Colonel F. HAMILTON Crédit: http://veritas.cybermatrice.biz/newss/pop_news.asp?id=255 |
||||
![]() |
||||
LA "REPENTANCE" ENVERS SES ENFANTS
Le communiqué, ci-dessous, de Madame Colette DUCOS ADER de la MAFA met en évidence, dans sa simplicité, l'actuelle MONSTRUEUSE INJUSTICE d'un déploiement médiatique, politique sans précédent, autour du "sauvetage de d'Ingrid BETANCOURT", alors que 3856 FRANCAIS furent enlevés en Algérie, durant le printemps et l'été 1962, et ne sont toujours pas retrouvés( après 46 ans! ), sans émotion particulière de la part de nos hommes politiques et de nos médias en général...
Car ce sera une FRANCE éprise de Vérité et de Lumière, qui étalera au grand jour la totalité de ses archives (sans aucune exception) concernant les faits historiques de la "guerre d'Algérie, des archives tenues "au secret" (soi-disant parce que "nos blessures ne sont pas encore refermées": mais plutôt dans l'attente que les Français d'Algérie aient totalement disparus...) Alors cette repentance-là se transformera en une reconnaissance fraternelle de notre pays, la reconnaissance des génocides perpétrés en Algérie française : n'est-ce pas ainsi que l'on peut nommer l'élimination, dans d'atroces tortures, de 150.000 Harkis en 3 mois, de 3000 Français d'Algérie en un jour (le 5 juillet 1962) à ORAN et bien d'autres massacres et enlèvements(1)?...
<< Nous sommes de l'étoffe dont les rêves sont faits et notre petite vie est entourée de sommeil. >> ( William Shakespeare-"La Tempête" )... C'est bien ce qui me fait croire que mon "étoffe" n'est pas encore "usée"
Délégué de VERITAS à la Réunion
Au cours des manifestations qui ont suivi la libération d?Ingrid BETANCOURT, il a été déclaré par les autorités les plus officielles que le France n'abandonnait jamais ses enfants enlevés.
Paris le 9 Juillet 2008 |
||||
![]() |
||||
LE SANG ET
LA HONTE !
Le 14 juillet 1789, les Français prenaient d'assaut la Bastille,
parce qu'ils ne voulaient plus jamais connaître la misère,
le mépris, le mensonge et l'humiliation
" La relation franco-algérienne a été soudée, pour le meilleur et pour le pire, par le sang et les larmes, le sang que des milliers d'Algériens ont versé pour notre liberté pendant les deux guerres mondiales, le sang de l'injustice versé par tant d'Algériens pendant la période coloniale, mais aussi, le sang des soldats français versé pour une cause qui n'était pas la leur, les larmes des milliers de Pieds Noirs arrachés à la terre natale qui les avait vus naître, qu'ils aimaient, et qu'ils avaient travaillée avec tant d'ardeur. ". · Ce ne sont pas des milliers " d'Algériens ",
mais des milliers de " Français d'Algérie " toutes
ethnies confondues qui ont versé leur sang pour la France, pendant
les deux guerres mondiales. M. Bajolet considérerait-il qu'ils
ont " versé leur sang pour une cause qui n'était pas
la leur " ??? Que l'Ambassadeur de France à Alger n'évoque surtout
pas les Pieds Noirs, ils se sentiraient souillés par l'infamie
qui transperce de ses paroles ! Anne CAZAL |
||||
![]() |
||||
JEUNE PIED-NOIR INFORMATION Voir pour plus de détails le site JPN : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst jeunepiednoir@wanadoo.fr - Tel : 06 80 21 78 54 Mardi 29 juillet 2008 ************** REPUBLIQUE FRANCAISE : VERS UN "GENOCIDE MEMORIEL" DE L'HISTOIRE DE L'ALGERIE FRANCAISE ? M. Le Président de la République, M. le Premier ministre, MM. les Parlementaires, Historiens, Intellectuels, Journalistes... les Français attendent vos réactions ! DANS SON DISCOURS DU 14 JUILLET, L'AMBASSADEUR DE FRANCE A ALGER ACCUSE LA FRANCE D'AVOIR TRAHI DURANT 132 ANS EN ALGERIE LES VALEURS DE LA REPUBLIQUE ET ANNONCE, APRES LA CESSION A L'ALGERIE DES ARCHIVES AUDIO-VISUELLES DE L'INA PAR L'ETAT FRANCAIS, CELLES DE L'ARMEE FRANCAISE ! Le discours de Bernard BAJOLET, né en 1949, ENA promotion "Léon Blum", Ambassadeur de France à Alger depuis novembre 2006, traduit-il la pensée et la politique de l'Etat français ou correspond-il simplement à celles d'un haut fonctionnaire zélé en instance de départ ? Par sa fonction, comme par ses références, M.Barjolet parle, semble-t-il, au nom de l'Etat français. Afin de lever cette ambiguïté, nous vous invitons à poser directement la question au Président de la République française et au Premier ministre qui doivent s'expliquer sur les graves accusations portées contre la France par celui qui est censé la réprésenter en Algérie. Ce discours contient des informations qui mériteraient d'être vérifiées car, si elles sont vraies, elles apporteraient des éléments nouveaux et importants dans la démarche lancée par les Français rapatriés pour obtenir "Justice et Vérité." La plus surprenante est l'affirmation qu'il y aurait en France "6 millions de Français dorigine algérienne ou descendants de Français dAlgérie". La plus grave, la cession des archives audio-visuelles de larmée française qui , si elle est confirmée, marquerait une nouvelle étape dans la volonté de l'Etat français de commettre un "génocide mémoriel" envers les Français d'Algérie, donc de la France.
Dans son discours, M. Barolet apporte plusieurs éléments nouveaux sur la politique de lEtat français, définie selon ses propos par le Président de la République lui même. M.Barjolet porte une grave accusation contre la France en déclarant : « Comment la République a-t-elle perdue de vue pendant 132 ans de sa présence en Algérie, les valeurs fondatrices de liberté, dégalité et de fraternité quelle a fait rayonner ailleurs dans le monde depuis deux siècles ?" M. Bajolet, malgré un brillant cursus, semble aussi ignorant de lHistoire de France que celle de lAlgérie. Il nous paraît indispensable de rappeler à M. Bajolet que durant les 132 ans de présence française en Algérie la République a succédé brièvement à la Monarchie en 1848, le temps de déclarer que lAlgérie était définitivement une terre française et den faire trois départements, puis quil y a eu lEmpire, de nouveau la République, puis lEtat français, la IVe République et enfin la Ve République dont la constitution a été votée le 28 septembre 1958 par « 55 millions de Français » de « Dunkerque à Tamarasset » dont « 10 millions de Français dAlgérie, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs », selon lexpression du général De Gaulle au Forum le 4 juin 1958. Faut-il que les Français, à lexemple de M. Barjolet, remercient les « Algériens » daujourdhui davoir contribué, outre à la défense et à la libération de la France en 1914-18 et 1939-45, à la création de la Ve République en se révoltant pacifiquement le 13 mai 1958 ? Tout cela contre les valeurs de Liberté-Egalité-Fraternite de la République française !
Poursuivant ses fracassantes révelations, M. Bajolet déclare que durant la guerre dAlgérie (1954-1962) le « sang des soldats français » fut « versé pour une cause qui nétait pas le leur ». M. Bajolet ignore-t-il que lArmée française nintervient que sur ordre du pouvoir légal et, dans le cas présent, est intervenue pour défendre la population française de départements français contre les exactions dun mouvement seccessioniste terroriste ? Les pieds-noirs et les Français musulmans, nont pas versé que des «larmes», ils ont aussi payé le prix du « sang » pour rester français. Comme ils navaient en déjà fait 1939-45 en laissant plus de 40.000 « morts pour la France » sur les champs de batailles de France, dItalie et dAllemagne. Cest à dire deux fois plus que lensemble des effectifs de 1940 à 1945 des Forces françaises libres ! Ce que semble ignorer M.Bajolet.
De tel propos, sils étaient confirmés par la Présidence de la République et le gouvernement français, viendraient à « refonder lHistoire » au grès des besoins passagés des Etats français et algériens. Il existe déjà en France des Historiens qui se dénomment eux mêmes « bâtisseurs de mémoire ». LEtat va-t-il faire appel à eux dans le cadre de la Future Fondation de la Mémoire de la Guerre dAlgérie pour refaire une Histoire officielle adaptable aux évolutions des contingences de la politique française ?
On imagine aisément les propos quauraient pu tenir M. Bajolet sil avait exercé ses fonctions à une autre période de notre Histoire contemporaine, par exemple, durant la période du mur de Berlin, du Goulag et des Boat-people. Il y a longtemps que le ridicule ne tue plus en France, et les affirmations de notre Ambassadeur auraient fait le bonheur dEugène Labiche, de Georges Feydeau ou de Georges Courteline. Malheureusement, ce qui est plus inquiétant cest que M. Bajolet parle au nom de la France et semble de croire ce quil dit.
Nous demandons dont au Président de la République si M.Bajolet a parlé au nom de la France, comme sa fonction dAmbassadeur le laisse supposer, dune France quil dénigre comme les anciens renégats européens en Barbarie reniaient leur Patrie. Pourquoi M.Bajolet ne demande-t-il pas la nationalité algérienne, comme le fit en 1962 Hervé Bourges lorsquil mit ses talents au service de lAlgérie indépendante, alors que les prisons algériennes « hébergés » des dizaines de milliers de Harkis et de Pieds-Noirs ?
L'Etat français d'aujourd'hui va-t-il encore couvrir longtemps au nom de "la raison d'Etat" le "crime contre l'Humanité" commis le 19 mars 1962 par le général De Gaulle et son gouvernement comme l'a reconnu Georges-Marc Benamou (Paris-Match N° 2841 du 30 octobre 2003) ?
Bernard COLL Secrétaire général de JPN *************
Discours signalé par Jean-Louis Granier du site Bal-el-Oued
Story et Gilles Bonnier. Avec nos remerciements. Messieurs les Premiers ministres, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Monseigneur, Mesdames et Messieurs, chers amis, Cest avec des sentiments mêlés de joie et de tristesse que je mexprime aujourdhui devant vous : joie de voir tant damis ici rassemblés en ce jour de fête nationale ; tristesse de devoir vous quitter, de quitter ce pays auquel tant de liens me rattachent depuis plus de trente ans et que je dois laisser à mi-parcours avec un sentiment de mission inachevée, même si cest pour une autre mission de responsabilité que le président de la République Nicolas SARKOZY me fait lhonneur de me confier.
Si ma mission est inachevée par rapport aux objectifs que je métais fixés, que le Président lui-même mavait fixés, je suis assuré quelle sera poursuivie par mon successeur, qui prendra ses fonctions à la mi-septembre : en effet, la voie a été tracée au plus haut niveau depuis lélection du Président de la République, dont un des premiers gestes a été dappeler son homologue algérien, puis de lui rendre visite. Sous limpulsion des deux chefs dEtat, le sillon a été creusé et semé. Il faut maintenant irriguer, puis récolter, tout en faisant attention aux mauvaises herbes.
Les mauvaises herbes. Pour bâtir des relations solides au profit des nouvelles générations, il faut apurer le passé. Des gestes audacieux ont été faits en ce sens du côté français, en particulier avec le discours prononcé le 5 décembre 2007 par le Président SARKOZY à Constantine, la remise des plans de pose de mines, intervenue bien tardivement il est vrai, mais accompagnée dautres engagements dans ce domaine, des propositions de coopération en matière darchives, la remise des archives audio-visuelles de lINA, qui sera suivie de celle des archives audio-visuelles de larmée française. Dautres avancées dans ces domaines sensibles font actuellement lobjet de discussions. Il faut continuer dans ce sens, car nous avons perdu beaucoup de temps, trop de temps, quil faut rattraper. Ce jour de célébration de notre fête nationale est pour nous loccasion dun questionnement, car, comment la République a-t-elle pu perdre de vue pendant les 132 ans de sa présence en Algérie, les valeurs fondatrices de liberté, dégalité et de fraternité quelle a fait rayonner ailleurs dans le monde depuis plus de deux siècles ? En posant cette question, il ne sagit pas de verser dans la repentance ni lauto-flagellation, mais de faire preuve dhonnêteté pour le passé, de lucidité pour le présent et de vigilance pour lavenir. Nous devons poursuivre nos efforts avec ténacité, sans nous laisser impressionner par la surenchère de ceux qui, de part et dautre de la Méditerranée, ne souhaitent en réalité pas les voir aboutir, de crainte que ne disparaisse un fonds de commerce si aisé à exploiter.
Parallèlement à ce travail dassainissement des relations, nous avons jeté de nouvelles bases, très solides pour les encadrer dans tous les domaines, à travers un triptyque de trois accords refondateurs : la Convention de Partenariat, qui régit désormais lensemble de la coopération civile et la santé militaire ; laccord sur les utilisations pacifiques de lénergie nucléaire et laccord de coopération dans le domaine de la défense. Ces avancées viennent dêtre saluées par le président BOUTEFLIKA dans le message quil a adressé au président SARKOZY à loccasion du 14 juillet et dans lequel il se réjouit de la « dynamique de rapprochement remarquable » que les relations entre les deux pays ont connue depuis un an.
Il faut maintenant aller plus loin, en participant massivement à la formation des cadres de lAlgérie de demain et à la création de nouveaux pôles dexcellence franco-algériens, comme lEcole Supérieure de Technologie et, je lespère, lUniversité algéro-française ; en encourageant les investissements français en Algérie, ce qui suppose des efforts de part et dautre, car il convient aussi de créer un environnement favorable pour de tels investissements ; en promouvant de façon systématique des partenariats entre PME françaises et algériennes, si importantes dans chacun de nos deux pays pour le développement économique et lemploi . Un autre grand chantier à peine ouvert, mais quil faudra mener à bien, est celui des conditions de séjour et de circulation entre nos deux pays, dont nous connaissons bien limportance et la sensibilité, des deux côtés de la Méditerranée. Pour sa part, la France y travaillera dans un esprit à la fois douverture et de réciprocité. Ainsi, le maintien du principe dun régime dérogatoire pour les Algériens séjournant en France, principe qui ne doit pas empêcher les adaptations nécessaires, justifie lélaboration dun régime dérogatoire pour les Français qui viennent travailler en Algérie. De même, loctroi généreux par nos consulats de visas de circulation, qui représentent désormais le tiers du total, appelle des mesures dans le même sens du côté algérien. Je suis désormais confiant après le vote par le Parlement algérien dune loi autorisant loctroi de visas de circulation.
La relation franco-algérienne nest pas banale et je ne pense pas quelle le deviendra jamais. Dailleurs, est-il souhaitable que ce soit le cas ? Il faut certes, je le disais, assainir cette relation, notamment en ôtant les épines du passé. Mais la normaliser, non, je ne le crois pas. Cette relation est faite de passion, de sentiments, parfois mêlés, mais jamais dindifférence. Elle a été soudée pour le meilleur et pour le pire, par le sang et les larmes, le sang que des milliers dAlgériens ont versé pour notre liberté pendant les deux guerres mondiales, le sang de linjustice versé par tant dAlgériens pendant la période coloniale, puis celui de la dignité quil leur a fallu reconquérir, mais aussi le sang des soldats français versé pour une cause qui nétait pas la leur, les larmes des milliers de pieds noirs arrachés à la terre qui les avait vu naître, quils aimaient et quils avaient travaillée avec tant dardeur. De ce passé douloureux et dramatique, faisons une force positive pour lavenir, un gage de fraternité et damitié retrouvée.
La relation franco-algérienne, ce sont aussi les 6 millions de Français dorigine algérienne ou descendants de Français dAlgérie, qui ont un lien avec ce pays et les dizaines de milliers de double nationaux, au regard du droit français, qui vivent en Algérie. Les uns et les autres constituent pour les deux pays une formidable richesse, un atout incomparable. Sachons le mettre à profit, non seulement pour nos relations bilatérales, mais aussi pour le rapprochement des deux rives de la Méditerranée.
Le sommet fondateur de lUnion pour la Méditerranée, qui vient de se tenir à Paris avec la participation de quasiment tous les chefs dEtat ou de gouvernement de lUnion européenne et du bassin méditerranéen, nous a confortés dans notre conviction que lavenir de lEurope se trouve bien au sud de la Méditerranée. LAlgérie, à la jonction de la Méditerranée et de lAfrique, en est un partenaire clé et cest pourquoi sa participation était et reste si précieuse à nos yeux./.
MAIS OU SONT PASSES LES "10 MILLIONS DE FRANCAIS A PART ENTIERE
D'ALGERIE" QUI VOTERENT LE 28 SEPTEMBRE 1958 A 96,2% LA CONSTITUTION
DE LA Ve REPUBLIQUE (LA METROPOLE NE VOTA QU'A 79,2% ! ) ET PERMIRENT
AU GENERAL DE GAULLE DE RETROUVER LE POUVOIR EN 1958 ? CONTACT PRESSE Français d'Afrique du Nord et d'Outre-mer et Amis reproduisez
et diffusez largement nos informations à vos proches et amis. |
||||
![]() |
||||
L'ARBRE ET LA FÔRET
La libération d'Ingrind BETANCOURT, franco-colombienne, à la double nationalité, prisonnière depuis six ans des guérilleros rebelles du F.A.R.C., a suscité, en France, un élan compassionnel généralisé. les médias se sont mobilisées dès l'heure libératrice et une multitude d'hommes politiques, de journalistes, d'artistes, de ligues de soutien, ont exprimé leur indéfectible joie envers "L'Icône", victime de sa passion de Liberté et de Justice mais aussi de son engagement. Dans le même temps où l'émotion nous étreint d'une commisération légitime envers cette courageuse victime, un sentiment de rancur fait ressurgir l'inqualifiable félonie, l'hostilité généralisée de ce même Peuple de France, toutes étiquettes : militaires, politiques et sociales confondues, face à la tragédie bestiale et inhumaine du 5 Juillet 1962 à ORAN. Alors qu'une France en liesse et survoltée d'enthousiasme, débordante de passion, de ferveur médiatique, nous restons ce 5 Juillet, la mort dans l'âme, écurés et révoltés. Ce jour-là, combien "d'Ingrid", innocentes femmes françaises à part entière furent abandonnées, violées et massacrées, livrées sans défense à des hordes sanguinaires ? Les rapports impudiques, officiels font état de plusieurs centaines...Parmi elles, des jeunes femmes, des mères de famille...Qu'avaient-elles fait pour subir, en dépit d'Accords d'Evian minutieusement élaborés mais outrageusement bafoués, un sort ignoble et contraire aux lois de la Guerre ? ! Comment ne pas mépriser ces "Officiers de haut rang", responsables de l'Armée consignée dans ses cantonnements avec ordre de ne pas intervenir afin de laisser l'ignoble tuerie s'accomplir... Ces "vaillants Officiers" obéissant à un ordre présidentiel, ont eu l'impudeur de recevoir des récompenses et de mourir de leur bonne mort... Ainsi furent les "Chefs"... Le peuple ne fut, dans l'ensemble, guère mieux... Que ressentir devant une indifférence, voire une hostilité sinon généralisée, au moins fortement répandue par des concitoyens enclins, par ailleurs, à donner au Monde, des leçons de Vertu et de Fraternité... En ce 5 Juillet, l'âme de nos Martyrs nous impose de rester lucides et de ne pas oublier. La France reste campée sur son ignominie. Depuis 46 ans, elle feint d'ignorer la tragédie. Aucune manifestation officielle du Souvenir et du Recueillement. Elle va s'abîmer en repentance en Algérie mais s'attarde surtout à contester le nombre des victimes du 5 Juillet et s'abriter sous le paravent pourri de la Raison d'État... La libération de Madame BETANCOURT va servir, soyons en assurés, de caisse de résonance largement utilisée par les médias afin de propager URBI et ORBI, une grandeur d'âme qui nous paraît outrageusement sélective... Aujourd'hui, devant notre malheureux et funeste 5 Juillet, avec nos pauvres rassemblements, le recueillement s'impose d'autant plus triste et douloureux que la France, aspirée par une vertu circonstancielle, claironne bruyamment sa victoire.
4 Juillet 2008 |
||||
![]() |
||||
CLAN COMMUNIQUE :
Quelques jours après quont été commémorés, à travers la France et pour la 46ème fois, les massacres dOran dans lindifférence totale des représentants des pouvoirs publics, le Président Nicolas SARKOZY reçoit aujourdhui le Président Abdelaziz Bouteflika. Nous désirons rappeler au Président de la République française que les Français rapatriés dAlgérie attendent toujours : que la Vérité soit dite sur le martyre de centaines dinnocents du 5 juillet 1962 ; que la lumière soit faite sur le sort des milliers de disparus civils et militaires et sur celui des dizaines de milliers de Harkis et de membres de leurs familles tués ce jour-là, dans les mois qui lont précédé et qui lui ont succédé ; que les cimetières chrétiens et juifs dAlgérie cessent dêtre profanés et soient enfin respectés ; que leur état-civil et leurs archives leur soient restitués et que toutes les revendications mémorielles exprimées depuis des décennies soient enfin satisfaites. A lheure où lon veut leur faire croire que lUnion
Pour la Méditerranée peut apporter lespoir dune
forme nouvelle de relation entre la France et lAlgérie, les
Français rapatriés dAlgérie demandent au Président
Nicolas SARKOZY dhonorer tous les engagements quil a pris
dans sa lettre du 16 avril 2007 pour quenfin, selon ses propres
mots, ils puissent sortir de la situation dans laquelle lEtat
promet constamment sans jamais faire ce quil faut, ce qui génère
déception et rancoeur. Ensemble nous ferons bouger les choses.
Je my engage. |
||||
![]() |
||||
Timbre "Notre Dame De Santa Cruz- Oran" samedi 12 juillet 2008 TIMBRE Notre Dame de Santa Cruz POUR LA PREMIERE FOIS UN TIMBRE PRODUIT PAR LES FRANCAIS DALGERIE Ceci ne sétait jamais fait. Les Francais dAlgérie, les Rapatriés, dans le cadre du CLAN, ont produit un timbre qui évoque leur Histoire. Emis à loccasion du 5 juillet, et premier dune série, il représente Notre Dame de Santa Cruz ; au pied de la Basilique, la baie dOran. Ce timbre a été émis par La Poste ; il peut être très normalement utilisé pour les lettres entre 20g et 50 g, et nous vous encourageons à le faire pour tous types de courriers. Vous pouvez lacquérir, à prix coûtant (1€30 lunité), par feuilles de 30, soit, 39 € la feuille, en vous adressant par courrier postal, par courriel ou par téléphone au secrétariat du CLAN. Un timbre (ou deux, selon le poids) sera prélevé pour laffranchissement de lenvoi.
Comité de Liaison des Associations Nationales des Rapatriés Maison des Rapatriés 7, rue Pierre Girard 75019 PARIS Tel.Fax : 08.79.16.03.35 / Tel.Fax : 01.42.03.23.58 Site : http://clan-r.org * Courriels : clanr@orange.fr * info@clan-r.org |
||||
![]() |
||||
Monsieur le Maire de Valence, Pourquoi ce plaisir retardataire (46 ans après!) ? Pourquoi cet acharnement contre cette population algérienne, chrétienne, musulmane, juive qui a libéré le territoire national en 1944 et que vous remerciez "gratuitement" comme on gifle pour le plaisir un élève qui n'a rien fait ? Pourquoi ce baptême d'une rue du 19 Mars alors que tout le monde sait que d'innombrables massacres dont vous découvrirez un jour le détail avec horreur et stupéfaction et qui vous feront dire, une fois encore: "Non, je ne savais pas!" ont été commis à partir du 19 Mars et que cette date ne constitue la date finale du drame algérien que pour les héros en peau de lapin qui assistaient depuis les tribunes à la Shoah algérienne en défilant dans des rues sans danger au cri passe-partout de: "Paix en Algérie"! Mais en Algérie c'est chaque mètre carré de tous ces départements français de cette République une et indivisible qui portait le nom de la Station de Métro: Charonne ! C'est après le 19 mars que le peuple d'Alger et de Bal El Oued, toutes origines confondues, fut mitraillé et il faut le parti pris sadique de la Mauvaise Foi pour incriminer les Jean Moulin algérois dans cette fusillade, attendu que chacune des victimes de ce 26 mars, rue d'Isly, comptait un parent, un ami dans les rangs de ceux qui résistaient dos au mur et à la mer contre l'abandon, la tromperie, la lâcheté de dirigeants qui appliquèrent un Oradour mémorable au peuple algérien pour qu'il comprenne enfin et si possible une fois pour toutes que le serment de l'Algérie française signifiait en réalité ... exactement le contraire! Pourquoi ce 19 Mars que le Président Mitterrand lui-même récusait ? Il est vrai que, lui, il savait ! Pourquoi cette volonté à froid de venir rouvrir les plaies de ces vieux Français d'outremer? Trompés et abusés par celui qui conquit le pouvoir par eux le 4 Juin 1958, jetés à la mer, dispersés, ruinés, spoliés, assassinés, reçus à Marseille comme des chiens dans un jeu de quille par un Maire qui réclama qu'on les renvoie d'où ils venaient, humiliés par l'effacement quasi officiel de leur sacrifice déterminant dans la libération de la Mère Patrie en 1944 (Combien de Français savent encore que la France a été libérée AUSSI par l'Armée d'Afrique, conduite par des généraux dont seule une petite élite savante se souvient encore des noms) ils apprennent aujourd'hui que la Commune de Valence a décidé de leur planter dans leur dos courbé et usé, une petite banderille supplémentaire. Non content de tout cela, il faut qu'au moment où un grand nombre d'entre eux partent massivement vers l'autre monde, vous veniez donc remuer le fer dans leur plaie en prenant le soin de rendre cet hommage à la date maudite de leur malheur et qui symbolise pour toujours à la face du monde le point d'orgue de la tromperie. Les populations d'Algérie ont été les victimes de la colonisation comme elles le furent de la décolonisation. Pas un seul Français, pas un seul Espagnol, pas un seul Italien, pas un seul Communard ou rescapé de la Révolution de 1848, pas un seul deshérité de la Guerre de 1870, pas un seul de tous ces déportés n'a pris un jour sur lui de venir tout seul conquérir l'Algérie! Jules Ferry professait qu'il appartenait "aux peuples supérieurs d'enseigner les peuples inférieurs". Mais pas un seul de ces Français transplanté ne s'était imaginé "supérieur" en quoi que ce soit puisque la plupart du temps surnuméraire sur l'hexagone et répondant aux exigences "humanistes" des dirigeants d'alors. Et ce sont les descendants de ce même Jules Ferry qui, au nom de principes symétriques dans lesquels le Pied Noir et l'Immigré ne comprennent rien depuis longtemps, qui décident - les forts en thème humaniste au jour le jour - de célébrer solennellement la date de la Reddition française d'Evian! Pourquoi ne pas baptiser le principal Lycée de Valence du nom de Ben Bella et pourquoi ne pas rendre tout de suite un hommage public aux massacres d'El Halia et de Melouza qui furent parmi ces hauts faits qui aboutirent à la glorieuse date de ce 19 Mars célébrée aussi dans tout le monde islamiste ? Il est vrai que la servitude est manifestement une manie dans ce pays et qu'après les Nazis que l'Armée américaine et l'Armée d'Afrique sont venus vaincre parce que les Jean Moulin et les Georges Bidault manquaient trop à l'appel - quoiqu'en raconte la mythologie cinématographique qui pourra toujours en faire accroire aux nouvelles générations sans pourtant jamais duper l'entêtement des faits qui atteste du contraire - il demeure désormais sur le territoire une menace extrémiste - l'Armée française en est même bouleversée aujourd'hui pour parer à cette menace devenue officiellement prioritaire! - et c'est devant cette menace qu'une pareille décision municipale méritera les congratulations et les hommages internationaux des vainqueurs d'Evian et de leurs alliés. De futures générations songeront peut-être un jour avec interrogation au fait que le successeur de Jean Moulin à la tête du CNR fut le président Georges Bidault qui reprit le chemin d'une autre Résistance en voulant empêcher le Montoire de l'Algérie et qui est le 19 Mars. L'Algérie avait été vandale, berbère, numide, carthaginoise, arabe, ottomane, française et Ferhat Abbas en personne reconnut que la nation algérienne n'avait pas existé antérieurement à la présence française dont Aït Ahmed a déclaré qu'elle méritera un jour le pardon de tous pour les conditions de son départ. Il y a dans cette délibération municipale de planter encore un clou dans la mémoire d'une population qui n'a cessé d'être abusée et maltraitée un pas de plus qui n'honore certainement pas celui ou ceux qui prennent par ignorance ou par méchanceté la décision d'en rajouter encore une couche. Que vous dire pour conclure? Prenez vos responsabilités, Monsieur le Maire. Personne ne vous demandait sans doute rien. Ou bien avez-vous cédé à des pressions de nous inconnues! En toute hypothèse, vous prenez une très lourde décision de dimension historique et qui ne sera pas sans lendemain. Cette décision fera date. Beaucoup de Français comprendront en tout cas que cette nouvelle politique méditerranéenne inaugurée en haut lieu signifie pour certains le réflexe du masochisme vis à vis de vous et du sadisme envers ceux de vos compatriotes à qui vous ne sauriez exprimer mieux, comme Monsieur Defferre jadis, à quel point vous ne vous pouvez vous priver de leur exprimer au terme de leur trop longue existence combien ils vont importunent. Les Français dAlgérie, les anciens Harkis, leurs familles, leurs amis et ceux des Français qui compatissent à leur tragédie vous demandent donc pardon dexister encore. Mais ils ne peuvent se résoudre à disparaître avant la date que le Créateur a décidée pour chacun dentre eux. Lheure nest pas encore venue de comptabiliser les quelques derniers « Poilus » de cette aventure algérienne dans laquelle ils ont tous été essentiellement des victimes. Nous vous demandons humblement de bien vouloir prendre encore un peu patience. Mais nous ne pouvons non plus nous taire face à ces derniers affronts et à ces ultimes humiliations. Que ces manuvres délétères constituent votre ravissement ne peut étonner des populations qui ont grandi dans le terrorisme et qui ont assisté à sa solennelle promotion. Mieux : Sa reconnaissance est telle quelle opère une contagion qui aurait de quoi ne pas faire désespérer les ravisseurs de Madame Betancourt et de tous les pirates ordinaires de la planète qui nont que la victoire à espérer pour gagner la considération de ceux qui vénèrent le crime quand il lui suffit de vaincre. Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à tout le respect que j'accorde à la fonction que vous exercez. Guy ROLLAND |
||||
![]() |
||||
VALENCE: bientôt un autre square de la honte....
|
||||
Cercle algérianiste national Fédération
des Cercles algérianistes Le 15 juillet 2008
Le jeudi 10 juillet 2008, une cinquantaine d'adhérents d'associations
Pieds-noires, Harkis et Anciens Combattants ont assisté au Conseil
municipal de la ville de Valence. Monsieur Alain MAURICE, Maire de la ville, qui était resté sourd aux différentes demandes d'audience préalables, a cependant autorisé Monsieur Bernard CINI, Président du Cercle algérianiste de Drôme - Ardèche et administrateur national de la Fédération des Cercles algérianistes à " une prise de paroles ". C'est entouré par de nombreuses pancartes explicites tenues par des sympathisants, que Bernard CINI, dans une allocution très élaborée et documentée, a démontré aux Conseillers municipaux, preuves à l'appui, que ce " Cessez le feu du 19 Mars 1962 " n'avait nullement été respecté par le F L N. Le cessez-le-feu, contrairement aux écrits d'Alain MAURICE dans une lettre envoyée en réponse aux très nombreux courriers de réprobation reçus, ne fut pas un acte de paix. Il fut, au contraire, le signal du déchaînement des violences (assassinats, enlèvements, massacres, des Harkis, des européens, des musulmans fidèles à la France et des militaires engagés ou appelés du contingent.) Bernard CINI a terminé en demandant à Monsieur le Maire, dans un souci d'apaisement et de réconciliation, de suivre l'exemple de ses prédécesseurs qui depuis 46 ans, toutes tendances politiques confondues, se sont toujours refusés à prendre une telle décision. Restant sur ses positions, Monsieur le Maire a déclaré que sa démarche était une promesse de campagne (sic), que la date du 19 MARS était une date officielle puisque approuvée par Référendum du 8 avril 1962 en Métropole à plus de 90% de oui. Avant le vote de cette délibération, les Conseillers de l'opposition, par la voix de leur représentant Nicolas DARAGON, ont défendu la position du Collectif Pied-Noir, Harkis et Anciens Combattants, en demandant à leur tour l'annulation de ce projet. Restés sourd à cette demande, les Conseillers de la majorité ont adopté ce projet à l'unanimité, tandis que les Conseillers de l'opposition n'ont pas pris part au vote. Après quelques huées, le collectif a quitté la salle du Conseil Municipal se promettant une action de plus grande envergure lors de l'inauguration prochaine de ce square. Il est à noter que les manifestants anti-19 mars, venus manifester dans la dignité contre cette insulte faite aux morts et aux disparus après le cessez-le-feu, ont été provoqués verbalement par cinq ou six adhérents de la FNACA venus perturbés leur prise de parole.
|
||||
![]() |
||||
Monsieur Ménard, Josseline Revel-Mouroz Nice |
||||
![]() |
||||
Nice le 11 juillet 2008
à Monsieur le Président de la République
Monsieur le Président de la République, tout au long
de votre campagne présidentielle, j'ai souhaité votre élection.
Vos discours, votre volonté de redonner à la France sa vraie
place dans le monde, vos objectifs et enfin vos phrases rejetant le terme
de repentance sur la période de la colonisation de l'Algérie,
me semblaient ce que j'attendais depuis longtemps d'un homme politique
prétendant au rôle de Premier Homme de la République
Française. Ne l'oubliez jamais ! C'est la troisième République
qui a ouvert à l'immigration une terre sans racine. Nos ancêtres
sont venus pour ensemencer ce sol de Barbarie, pour en faire une province
française et faire naître une population croyant en la grandeur
de la France. Monsieur le Président de la République, si je vous
envoie cette lettre que sans doute vous ne lirez pas, ce n'est ni par
nostalgie, ni pour protester contre cette mauvaise image qui nous poursuit.
C'est pour aborder un tout autre sujet. Voilà quelques lignes d'un Candide du XXI ième siècle qui a cru aux mots des discours et reçoit en retour le choc des retournements de vestes, mais qui espère du plus profond du cur que la grandeur de la Nation sera toujours préservée. Recevez, Monsieur le Président de la République, mes respectueuses salutations.
|
||||
![]() |
||||
Drôme-Ardèche Cercle Algérianiste
Il est institué une journée nationale dhommage aux « morts pour la France » pendant la guerre dAlgérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.
Comment peut-on soutenir une manifestation le 19 Mars ? Cercle Algérianiste de Drôme Ardèche |
||||
![]() |
||||
Madame . |
||||
![]() |
||||
Joseph HATTAB-PACHA PRESIDENT Monsieur Nicolas SARKOZY Président de la République Palais de l'Elysée 55 rue du faubourg Saint Honoré 75008 PARIS Lettre ouverte recommandée + A.R. N° 1A 002 909 3659 1
En avril 2007, vous nous avez affirmé par écrit : " C'est plus qu'un engagement, ce sera un honneur de défendre votre cause. ". Nous avons, aujourd'hui, la pénible impression que, depuis votre élection, le sens de l'honneur vous a, parfois, fait défaut, notamment lorsqu'en Algérie, vous êtes allé vous recueillir au monument des " martyrs algériens " en oubliant les centaines de milliers de morts français, ou lorsque vous avez évoqué les " crimes " de la colonisation française. Il en sera de même, et nous le regrettons, ce 14 juillet prochain, où vous serez accompagné lors des cérémonies officielles de l'actuel Président algérien qui n'est autre qu'un ancien terroriste ruisselant de sang, et notamment de sang français. Vous nous aviez aussi affirmé : " Je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance afin que l'oubli ne les assassine pas une seconde fois. ". Croyez-vous, Monsieur le Président de la République, que les Harkis survivants - et même les morts, s'ils vous voient d'outre-tombe - seraient heureux de découvrir l'un de leurs assassins à vos côtés ? 2 Quelqu'un a dit : " Les promesses sont faites pour n'être pas tenues ", ce qui n'est pas notre optique et nous pousse à vous rappeler d'autres promesses pour lesquelles nous attendons encore un début de réalisation : " Je souhaite que les victimes françaises innocentes de cette guerre, jusqu'à l'indépendance, et je pense tout particulièrement aux victimes du 26 mars, se voient reconnaître la qualité de " morts pour la France " et que leurs noms figurent sur une stèle officielle afin que personne n'oublie ces épisodes douloureux. ". Qu'avons-nous vu se développer depuis ? Outre les propos inadmissibles d'hommes politiques français qui n'ont pas hésité à jeter l'anathème contre la France, lors de visites officielles à l'étranger, la programmation à la télévision française de l'apologie des crimes de guerre inénarrables perpétrés contre un grand nombre de civils français innocents, femmes, vieillards et enfants, et la célébration, jusque sous la Coupole, des auteurs de ces crimes, considérés et reçus comme des héros ! Quant aux victimes du 26 mars auxquelles vous pensiez particulièrement dans votre lettre, Monsieur le Président, comment concevoir de leur voir attribuer, aujourd'hui, la qualité de " morts pour la France ", alors qu'elles ont été immolées par des armes françaises, sur ordre de la plus Haute Autorité de l'Etat, le Président Charles De Gaulle qui voulait, ainsi, porter le coup de grâce à l'Algérie Française. Dans le " Livre Blanc " que nous vous avons dédié, et dans lequel nous apportions toutes les preuves de ce crime d'Etat, nous vous demandions, non pas de leur octroyer la qualité de " morts pour la France ", mais de reconnaître qu'elles ont été les victimes innocentes d'un crime d'Etat dictatorial, prémédité, organisé et perpétré selon les instructions du " plus grand des Français " ! Vous nous avez écrit, et nous y avons été très sensibles : " Il n'est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Je le répète, c'est par respect pour vous que je n'accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d'Algérie soit celle d'un cessez-le feu qui, de surcroît, n'a pas été respecté. ". Pourtant, Monsieur le Président de la République, les maires de France, en grande majorité, donnent aux rues ou leurs places de leurs villes la date de ce cessez-le-feu qui, vous l'écrivez vous-même, n'a pas été respecté, souvent en y ajoutant la mention " fin de la guerre d'Algérie ", ce qui est illégal car nul ne peut afficher publiquement ce qui est contraire à la loi et la loi N°74 - 1044 du 9 décembre 1974 fixe la fin des combats en Algérie au 1er juillet 1962 ! 3 D'autre part, comment tolérez-vous, après un engagement aussi ferme, de voir vos Préfets et Sous-préfets de région, et autres Autorités locales, assister, comme ils l'ont toujours fait, aux cérémonies organisées le 19 mars, même si celles-ci ne sont pas officielles ! Vous nous aviez écrit, Monsieur le Président de la République, et ce n'est pas à l'éminent juriste que vous êtes que nous apprendrons la valeur d'un engagement écrit : " Mon premier engagement est de ne jamais sombrer dans la démagogie de " la repentance ". Vos ancêtres ont traversé la Méditerranée pour servir la France et pour bâtir un monde nouveau. La France doit leur en être, et vous en être, à jamais reconnaissante. ". Ne croyez-vous pas que vos discours d'Alger et de Constantine sont allés à l'encontre de vos engagements envers nous ? Pour conclure, nous vous citerons encore : " Vous avez tout perdu, vous avez été victimes d'une Histoire, et encore victimes d'un mépris Votre mémoire a été incomprise et parfois souillée par des idéologies plus que par des réalités ". Lorsque les Autorités nous empêchent de déposer une gerbe en mémoire de nos morts, à la date de leur massacre, au faux motif que nos têtes blanches pourraient troubler l'ordre public, nous nous sentons méprisés et victime d'une idéologie particulièrement nocive, celle qui impose, en France, le mensonge, pour préserver un mythe. Dois-je espérer, de votre part, une réponse sur le maintien de vos engagements à notre égard ? Dans cet espoir, Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à l'expression de mes sentiments déférents. Joseph HATTAB-PACHA |
||||
![]() |
||||
JEUNE PIED-NOIR INFORMATION
Voir pour plus de détails le site JPN : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst jeunepiednoir@wanadoo.fr - Tel : 06 80 21 78 54 Mercredi 9 juillet 2008 *************** LE PRESIDENT ALGERIEN A PARIS APPEL POUR UN RASSEMBLEMENT EN MEMOIRE DES FRANCAIS D'ALGERIE VICTIMES DES ACCORDS D'EVIAN DU 19 MARS 1962 DIMANCHE 13 JUILLET A 15 HEURES PARVIS DES LIBERTES ET DES DROITS DE L'HOMME - PARIS (Place du Trocadéro - Métro Trocadéro) *********** "Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de "musulmans qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois" - Nicolas SARKOZY, le 31 mars 2007 devant les représentants des Harkis et leurs enfants réunis au siège de l'UMP. ************** COMMUNIQUE DE PRESSE des Associations AJIR - CNFA - JPN - UNHAS - UNLAS (Communiqué commun ouvert à toutes les associations qui souhaitent soutenir cette demande collective nationale - Nous contacter.) Le Président Algérien doit faire des excuses aux Français et aux Harkis Dans le cadre de lUnion pour la Méditerranée, le Président de la République a invité à Paris les chefs détats des pays riverains de la méditerranée, parmi lesquels le président algérien Abdelaziz Boutéflika.
Les Français, dont les Harkis, dans leur ensemble, nont pas oublié ses déclarations lors de sa visite officielle en juin 2000. Dans le JT de 20 heures de France 2, il avait qualifié les Harkis de « collabos » sous-entendant par là que les Français sétaient conduits en Algérie comme les nazis le firent en France durant la seconde guerre mondiale.
Cette diatribe, iconoclaste et inutile dans le cadre dune visite officielle avait suscité de nombreuses réactions dont celle du président de la République, Jacques CHIRAC, qui sétait déclaré « choqué » par les propos de son homologue algérien lors de son interview du 14 juillet 2000.
La présence de Monsieur BOUTEFLIKA en France nest pas souhaitable tant quil ne sera pas revenu sur ses propos scandaleux de juin 2000 et présenté des excuses circonstanciées aux Français ainsi quaux Harkis et à leurs familles.
Les séquelles de la guerre dAlgérie provoquent encore aujourdhui des réactions fortes des deux côtés de la méditerranée et cest se conduire en irresponsable que de jeter encore de lhuile sur le feu. Cest pourquoi les peuples algériens et français doivent dépasser les passions du passé et se tourner résolument vers lavenir afin décrire une nouvelle page de leur histoire.
Se tourner vers lavenir nimplique pas loubli du passé bien au contraire ! Des deux côtés de la méditerranée, un travail sérieux et impartial doit être entamé pour rétablir la complexité de la guerre dAlgérie ainsi que les responsabilités des uns et des autres.
Pour leur part, les Harkis réclament que toute la vérité soit faite sur le massacre de 150 000 personnes, femmes et enfants compris, par le FLN dans sa quête de revanche au lendemain du cessez-le-feu du 19 mars 1962.
Ce nest quà ce prix que les relations franco-algériennes pourront sapaiser et se normaliser. Thierry Rolando - Président national
|
||||
![]() |
||||
Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes Le 08 juillet 2008
Abdelaziz BOUTEFLIKA présent à Paris pour le 14 juillet
Ainsi, celui qui insulte notre pays depuis plusieurs années déjà en le comparant à l'occupant nazi, en exigeant que la France reconnaisse les crimes de la colonisation, en qualifiant de génocide la présence française en Algérie sera reçu avec tous les honneurs dûs à son rang. C'est une triste nouvelle pour les Français d'Algérie, Pieds Noirs ou Harkis, qui ne sauraient oublier les outrances, les dérapages verbaux et le discours de haine de ce sinistre personnage. Nos compatriotes s'interrogent aujourd'hui légitimement sur le prix que la France et le Président Sarkozy sont prêts à payer pour s'assurer d'une telle présence. S'agit -il d'une repentance officielle de la France ? Cette présence raisonne comme une insulte envers tous ceux qui se sont sacrifiés pour l'oeuvre de la France Outre-Mer, envers tous ceux qui ont été victimes d'assassinats et d'enlèvements du F.L.N., envers tous les anciens combattants qui s'estiment aujourd'hui bafoués dans leur honneur. Cette présence est une véritable insulte à la France. Thierry Rolando
|
||||
![]() |
||||
Monsieur le Maire,
Josseline Revel-Mouroz |
||||
![]() |
||||
Ingrid Bétancourt
Qui ne manifesterait sa joie et son soulagement à l'annonce de la délivrance d'Ingrid Bétancourt ? Surtout , lorsqu'on connaît les conditions de détention chez les ultra-gauchistes , plus prompts à dénoncer les atteintes aux Droits de l'Homme chez les autres qu'à les appliquer chez eux . Mais la surmédiatisation de toute cette affaire me fait penser qu'il y a deux poids et deux mesures dans la manière de traiter le problème des Français disparus. Alors, je me permets d'évoquer le sort des Européens d'Algérie - 3000 environ- portés disparus et oubliés. J'insisterai sur le cas des 400 militaires français prisonniers du FLN et dont personne ne s'est jamais soucié. Le Président Sarkozy en a parlé en faisant allusion à un accord avec le gouvernement algérien pour rechercher leurs corps et les rapatrier . Ce serait peut-être une bonne occasion d'en reparler avec M. Bouteflika le 13 ou le 14 juillet . Heureux Israéliens qui ont un gouvernement qui remue ciel et terre pour retrouver morts ou vifs une poignée de soldats ! Il est vrai que certains , à l'instar du Cid , préfèrent mourir dans l'honneur que vivre dans la honte . Jean-Pierre ROCHE 83400 HYERES |
||||
![]() |
||||
Josseline Revel-Mouroz - Nice, le 5 juillet 2008 Courriel : rjosseline@aol.com
Tout d'abord permettez-moi de vous féliciter pour votre courage et la dignité de votre attitude qui ont fait l'admiration du monde entier et des Français en particulier. Tout le monde s'est réjoui de vous voir enfin retrouver votre famille et, surtout, vos enfants. Il est des familles qui ont eu le cur encore plus serré
que les autres. Ces familles sont sans nouvelles de leurs enfants, de
leurs parents, de leurs amis depuis plus de quarante ans et la pensée
de ce qui a pu leur arriver les hante jour et nuit. Elles savent bien
qu'elles ne les reverront jamais mais elles ne savent pas dans quelles
circonstances, probablement atroces, ces personnes ont disparu. Il s'agit
de Français d'Algérie, Européens ou Harkis, enlevés
en 1962, avant et après l'indépendance. L'armée française
avait reçu l'ordre de ne rien faire pour ne pas compromettre les
accords passés entre le gouvernement de l'époque et le FLN,
auteur de massacres d'innocents. Ces Français ont donc été
massacrés, notamment le 5 juillet 1962, à Oran (triste anniversaire
que personne ne commémore, en dehors des familles des victimes)
; d'autres ont " disparu " et n'ont même pas été
considérés comme otages, tant leur vie avait peu de valeur
aux yeux de leurs bourreaux. Le 14 juillet, vous serez peut-être dans la tribune officielle, aux côtés du président algérien, qui n'a jamais exprimé le moindre regret ou la moindre compassion à l'égard de ces malheureux et de leurs familles. Nous vous demandons, au nom de l'humanité, au nom de la foi qui vous anime d'intervenir auprès de toutes les personnes qui pourraient apporter un peu de réconfort à ces familles, en leur permettant, entre autres, de savoir ce qu'il est advenu de leurs disparus et de leur donner enfin une sépulture. En vous renouvelant tous mes vux pour une vie heureuse entourée
de tous ceux qui vous aiment, je vous prie d'agréer, madame, l'expression
de mes salutations chaleureuses. |
||||
![]() |
||||
Mougins 05 juillet 2008 Cimetière du Grand
Vallon.
|
||||
![]() |
||||
Cannes 05 juillet 2008 Cimetière du Petit-Juas.
|
||||
![]() |
||||
Monsieur le maire de Paris, Josseline Revel-Mouroz |
||||
JEUNE PIED-NOIR INFORMATION Voir pour plus de détails le site JPN : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst jeunepiednoir@wanadoo.fr - Tel : 06 80 21 78 54 *************** HOMMAGE A INGRID BETANCOURT, ESPERANCE DES FAMILLES DE DISPARUS Vendredi 4 juillet 2008 COMMUNIQUE DE PRESSE Les Français d'Algérie demandent à Ingrid Betancourt d'intervenir auprès du Président de la République pour les milliers de Français disparus en Algérie après le 19 mars 1962 Les rapatriés d'Algérie se félicitent de la libération d'Ingrid Bétancourt otage depuis plus de six ans d'un mouvement terroriste marxiste colombien. Ils partagent la joie de la famille, des amis et de tous ceux qui, en France et dans le monde, se sont mobilisés pour réclamer la libération de cette femme exemplaire devenue par sa résistance courageuse l'espérance de toutes les familles de disparus du monde. L'heureux dénouement de la situation dramatique vécue par Ingrid Bétancourt et ses proches durant son long calvaire, des milliers de familles de Français d'Algérie et de militaires français enlevés et pris en otage après les accords d'Evian du 19 mars 1962 en Algérie auraient aimé pouvoir le vivre. A la veille des cérémonies commémoratives des enlèvements massifs de civils du 5 juillet 1962 à Oran qui se dérouleront dans de nombreuses villes de France, ils demandent à Ingrid Bétancourt de bien vouloir intervenir auprès du Président de la République française pour que la vérité soit enfin révélée sur le sort de ces disparus "oubliés", hommes, femmes et enfants dont les familles sont sans nouvelles depuis 46 ans. Ils demandent en particulier que toutes les archives soient ouvertes sur les disparitions survenues à Oran le 5 juillet 1962, alors que l'armée et la gendarmerie françaises présentes sur place avaient reçu l'ordre de ne pas intervenir pour protéger la population française. Ils souhaitent que la question du sort des disparus de 1962 soit un préalable à la participation de l'Algérie à l'Union de la Méditerranée. CONTACTS Bernard COLL : 06 80 21 78 54 - Alain MARTIN : 06 24 46 16 55 |
||||
![]() |
||||
Chrétienneté Solidarité Paris le 4 juillet 2008
Quid des femmes françaises enlevées en Algérie en 1962 ? Mr Sarkozy qui tire une indécente gloire de l'heureuse libération
d'Ingrid Bétancourt a déclaré que la France n'abandonnait
jamais ses enfants enlevés. Ces propos relèvent ou d'un
immense oubli ou d'un gigantesque mensonge. Les gouvernements de la V°
République ne se sont en effet jamais souciés du sort des
3000 femmes françaises enlevées en 1962 en Algérie.
|
||||
![]() |
||||
![]() |
||||
Film d'horreurs
|
||||
Les films d'horreur ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Je suis
allée voir hier le film de J.P. Lledo intitulé : "
Algérie, histoires à ne pas dire ". Avec réticence.
Je n'avais pas oublié l'hommage à Henri Aleg du même
cinéaste, qui m'est resté en travers de la gorge. |
||||
![]() |
||||
Viendra ? Viendra pas ??
|
||||
On pourrait s'étonner du silence étourdissant
qu il y a autour de la venue "éventuelle " de M Boutefika
, le 14 juillet au Champs Elysées (cela ne dépend plus que
du bon vouloir de ce triste sire ) de la part des média, des hommes
politiques et ... un peu aussi des rapatriés Pour les rapatriés est-ce de la résignation, de la lassitude, de l'indifférence, un alignement implicite sur le politiquement correct de nos dirigeants qui acceptent tout de l' Algérie , sans toucher aucun dividende de ces reculades à répétition ? J 'espère que personne pense sérieusement que cette attitude française peu soucieuse de notre dignité nationale est un prix à payer pour que l'Algérie s'intéresse du bout des doigts à l'UPM ... ce serait bien mal connaitre la psychologie et la stratégie des dirigeants actuels de l' Algérie .. Si finalement le Président algérien se dérange et nous impose sa présence aux Champs Elysées, ce sera encore une occasion manquée pour faire entendre notre voix ( et notre légitime indignation ) Les pouvoirs publics seront confortés dans la sentiment que l 'on peut TOUT nous faire ... finalement on accepte et on attend la suite, Pourquoi se gêneraitent ils, alors qu 'il y a tant de "clientèles " plus visibles à ménager . Amitiés Gilles Bonnier -------------------------------------------------------------- ABDELAZIZ BELKHADEM AU JOURNAL LE MONDE «La présence du Président nest pas exclue» 19 Juin 2008 - Page : 2 Il déclare aussi que le chef de lEtat nest pas en train de réclamer un mandat à vie. La présence du président Abdelaziz Bouteflika au Sommet
de lUnion pour la Méditerranée (UPM) nest pas
exclue, mais reste très peu probable. Cest en substance ce
qua affirmé le chef du gouvernement M.Abdelaziz Belkhadem
dans un entretien publié hier, par le journal Le Monde. Apostrophé
sur la participation de lAlgérie au Sommet de Paris, prévu
le 13 juillet, ce dernier réplique: «Le Président
nous a toujours habitués à être là quand lAlgérie
doit être représentée à son plus haut niveau(...)
Je dis quil nest pas exclu quil vienne à Paris
pour ce Sommet.» Mais la question étant de savoir si effectivement
Bouteflika juge utile que lAlgérie soit représentée
en France à son plus haut niveau? Rien nest sûr si
lon se réfère aux arguments mis en exergue par le
chef de lExécutif. Belkhadem commence par rappeler que «linitiative
qui nous a été exposée en 2007 par le président
Sarkozy nest plus celle qui nous est présentée aujourdhui.
Enfin, lAlgérie refuse que ce projet soit une couverture
pour une normalisation rampante avec Israël. Dans un autre chapitre,
Belkhadem est revenu sur les relations algéro-françaises
à la veille de la visite du Premier ministre français M.François
Fillon à Alger. Des relations quil qualifiera «de bonnes»
mais nayant pas encore atteint les objectifs escomptés. «Nous
souhaiterions, notamment, plus dinvestissements français
en Algérie, plus dassistance technique, et plus de souplesse
dans la circulation des personnes», affirme-t-il Sagissant
de la position de la France sur le dossier du Sahara occidental, le chef
du gouvernement atteste quelle «relève de sa seule
souveraineté». Achira MAMMERI |
||||
![]() |
||||
JUSTICE MEMOIRE HISTOIRE CULTURE CHARTE NATIONALE
2007 DES RAPATRIES
|
||||
(Faite à Paris le 23 mars 2007, coordonnée par le CLAN et co-signée par de nombreuses associations nationales de rapatriés, pieds-noirs et harkis )
-Bilan d'étape fait en juin 2008 par rubrique NS - en mars 2007 : " Si je suis élu,
je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la
France dans l'abandon et le massacre de Harkis et d'autres milliers de
''musulmans français'' qui lui avaient fait confiance, afin que
l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois " NS- " Si je suis élu, je m'engage à faire pour vous une discrimination positive -plus, plus -, politique individualisée de formation et concours spécifiques d'accès à l'emploi public, et une politique individualisée d'accès à l'emploi et au logement. " Positif : Un " Plan Emploi Harkis " pour favoriser l'accès aux emplois publics a été annoncé début juin 2008 par la mission interministérielle aux Rapatriés. Cible annoncée : 10 000 personnes.
NS-" Mon troisième engagement est de régler définitivement la question des réparations. "
4 - La libre circulation des Harkis entre la France et l'Algérie : obtenir des autorités algériennes le respect du principe de l'égalité de traitement de tous les citoyens français dans la délivrance de visas temporaires.
Rien à ce jour.
Des demandes émises par les " SAS " concernant des
enfants de Harkis morts pour la France sont restées sans réponse. Rien à ce jour. Rien à ce jour. II - L'ETABLISSEMENT DE LA REALITE DES FAITS NS- en avril 2007 -" Plusieurs milliers
de Harkis ont été massacrés, au mépris des
accords d'Evian. En l'absence de plan d'évacuation ou, il faut
le dire, de volonté politique, seuls 10% d'entre eux purent s'établir
en France entre 1962 et 1968
Le premier devoir c'est la vérité.
Ne laissons pas l'oubli recouvrir la mort et les douleurs du passé
".
NS " Il n'est pas question que le 19 mars
soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner
et de mépriser la douleur qui fut la votre et celle de vos familles
lorsque vous fautes chassés de vos terres , de vos maisons, et
séparés de vos amis. Pour le 19 mars 2008 : de nombreux représentants des autorités civiles et militaires se sont rendues à la cérémonie organisée par la FNACA à l'Arc de triomphe. " Il faut notamment confier à un
comité des sages la mission enquêter sur les disparus (fondation
pour la mémoire de la guerre d'Algérie). Les lettres de demande d'audience (ou d'enquêtes sur le sort des disparus) des familles de disparus sont restées sans réponse.
NS -" Je souhaite la création rapide d'une Fondation pour la mémoire sur la guerre d'Algérie. les Harkis y ont toute leur place, avec les autres rapatriés ; Dirigée par vous et pour vous, cette Fondation aura vocation à mettre en lumière vos histoires, vos cultures, vos richesses". A ce jour aucune concertation n'a été engagée
avec les associations de rapatriés à propos de la préparation
de cette Fondation annoncée depuis 2004. III - LE RESPECT DE LA MEMOIRE ET LE MAINTIEN DE LA CULTURE La cérémonie prévue le 5 juillet 2007 à l'Arc de triomphe en mémoire des victimes des massacres de civils à Oran en 1962 a été interdite la veille (risque de trouble à l'ordre public ?) Absence (alors en visite en Algérie) du Président français aux cérémonies du 5 décembre 2007 à Paris, au quai Branly et à l'Arc de triomphe. Le soir, à son retour d'Algérie son discours à l'Elysée a été très décalé par rapport aux engagements ou déclarations de mars / avril 2007 ( en particulier pour les rapatriés pieds-noirs). FR3 a diffusé, le 26 janvier 2008, un " reportage " -les Porteuses de Feux- qui glorifie les exploits des femmes terroristes qui ont posé de nombreuses bombes a Alger en 1956/57 sans prévoir le moindre témoignage des victimes ou de leurs familles (dans le reportage ou après comme droit de réponse) L'invitation insistante du Président français à
A. Bouteflika pour le 14 juillet 2008, sans que ce dernier ne soit revenu
sur ses propos antérieurs, injurieux pour la France, pour tous
les français et notamment les français d'Algérie,
rapatriés ou morts, est un manque de respect pour notre pays et
notre histoire. NS- " Je proposerai que la participation de l'État au fond de concours pour la réhabilitation des cimetières Français en Algérie soit doublé " Le plan de réhabilitation et de protection des cimetières
commencé en 2003 est loin d'être achevé Positif : Alain Marleix en Algérie en mars 2008 : " nous
souhaitons soumettre aux autorités algériennes un projet
de fondation commune pour assurer l'entretien et la restauration des cimetières
européens, mais aussi, pourquoi pas, des monuments les plus remarquables
d'avant l'indépendance ". 14 - La restitution des registres d'Etat civil des Rapatriés d'Algérie ainsi que de leurs archives patrimoniales et celles, les concernant, des institutions, services administratifs et sociaux. Aucune nouvelle archive a été obtenue de l'Algérie,
en revanche La France a cédé les archives de L'INA. NS " -il est temps que le Mémorial de la France Outremer à Marseille voit le jour .Le Mémorial devra être inauguré en 2009 et les associations de rapatriés ont vocation à participer au comité de pilotage " A ce jour rien de précis. Aucune date, ni aucun détail
du projet n'a été annoncé, il semble que le projet
reste bloqué. NS -" Mon premier engagement est de ne
jamais sombrer dans la démagogie de la "repentance".
Vos ancêtres ont traversé la Méditerranée pour
servir la France et pour bâtir un monde nouveau. La France doit
leur en être et vous en être à jamais reconnaissante. Certains propos du Président de la République française en Algérie en décembre 2007 à Constantine apparaissent comme des signes de repentance unilatérale : " les noms des grands résistants, héros de la cause algérienne " et pour les massacres de pieds-noirs dans le Constantinois en 1955 : " Le déferlement de violence et le déchaînement de haine qui tuèrent tant d'innocents étaient le produit de l'injustice que depuis plus de cent ans le système colonial avait infligé au peuple algérien " Ces propos ont été renforcés par Alain Marleix
en Algérie en mars 2008 qui a déclaré : " Le
président de la République, dans un discours très
novateur, a souhaité que nos deux peuples regardent l'histoire
en face, sans se cacher derrière les idéologies et les polémiques
que certains, en France, mais peut-être aussi en Algérie,
souhaitent en permanence raviver. Il a condamné la colonisation,
de la manière la plus solennelle. Il a reconnu, sans détour,
sans langue de bois, que la France avait commis en Algérie des
fautes et des crimes. Aucun de ses prédécesseurs ne l'avait
fait avant lui." Rien à ce jour NS -" Si je suis élu, je souhaite ouvrir, une souscription nationale pour que soit érigé en France, un monument national qui regroupera les noms de tous ceux venus d'Outre-Mer, quelles que soient leurs origines, leurs religions, leurs provenances, qui ont participé derrière le drapeau français à la construction de notre pays, à sa défense ou à sa libération. " Rien à ce jour. 19 - La mise en valeur de l'Armée d'Afrique et de son histoire, de la diversité des hommes qui la constituaient, de la fraternité qui la caractérisait et de son rôle dans la libération de la France en 1942-1945. La participation majoritaire, dans les forces terrestres françaises, des Pieds-Noirs et des Musulmans ne doit plus être occultée. Rien à ce jour. Gilles BONNIER |
||||
![]() |
||||
URGENT
Chers Amis Algérianistes, Chers Présidents, La nouvelle municipalité de VALENCE a prévu d'inaugurer prochainement une place du 19 mars 1962. La décision sera probablement discutée lors du Conseil Municipal du 10 juillet. Le Cercle algérianiste de Drôme Ardèche a décidé de manifester son désaccord. Merci de bien vouloir interpeller la municipalité Valentinoise
et ainsi nous aider dans notre combat. |
||||
![]() |
||||
Georges CLEMENT sur Radio Courtoisie
Pour parler du roman « Un zouave, place Pigalle » paru aux éditions FolFer dans la collection Xénophon:
25 juin 2008 à 21h 30 dans le « Libre journal de la nuit » de Paul-Marie Couteaux 9 juillet 2008 à 18 heures dans le « Libre journal des Médias » de Gérard Marin (Rediffusion dans la nuit et le 10 juillet à 7 heures)
Autour de la poésie :
Le 27 juin, à 10h 45 et 14 heures, et le 28 juin à 6 heures et 20 heures sera diffusé sur Radio Courtoisie lémission « Promenade et flânerie au pays de poésie » de Pascal Payen-Appenzeller avec comme invités :
Georges Clément dont on lira quelques poèmes dun futur recueil Anne-madeleine Tricot qui présentera luvre de son père le compositeur Claude Tricot dont les mélodies sur des poèmes français on déjà fait lobjet dun disque « Amours des poètes » aux éditions Rejoyce, et dont le prochain en préparation contiendra le poème « Mort en été 2 » de Georges Clément écrit pour la mort de Vladimir Volkoff et publié en 2006 dans le recueil « Aux lèvres du Styx » à lÂge dHomme.
Radio Courtoisie sécoute :
Sur la bande FM : Paris 95,6 Chartres 104,5 Le Mans
98,8 Le Havre 101,1 Caen 100,6 Cherbourg 87,8 Mhz Sur internet : http://www.tv-radio.com/station/courtoisie/courtoisie-20k.asx (Pour un lecteur Windows Media Player) http://www.tv-radio.com/station/courtoisie/courtoisie-20k.smil (Pour un lecteur Quick Time)
Georges CLEMENT www.academiae-consultants.com
|
||||
![]() |
||||
LIBE-MARSEILLE du 9 juin 2008
|
||||
. Quarante-six ans que Viviane Pinto-Ezagouri attend. Quelle
voudrait savoir. Quelle ne sait pas. « Je suis une fille écorchée
à vie », dit-elle. Quand un de ses deux fils sénerve,
il lappelle « 5 juillet, 5 juillet ! », ou « Oran
! Oran ! ».
(photo Eric Franceschi) Oran, donc, le 5 juillet 1962. LAlgérie nest plus
française, elle vient de voter son indépendance. A Oran,
ville à majorité européenne, les jours sont sombres,
car lOAS comme les indépendantistes ont multiplié
assassinats et attentats. VIVIANE EZAGOURI EN 4 DATES 5 juillet 1962. Son père disparaît. |
||||
![]() |
||||
COMBIEN DE SOLDATS FRANÇAIS ONT DISPARU EN
ALGERIE ?
|
||||
UNE ENIGME HISTORIQUE Statistiques et évaluations Les archives du Service historique (1H1402) indiquent 917 disparus
à la date du 30 juin 1962. Le JO du 29 janvier 1982 les évalue
à 1.000. Les JO de 1971, 1986 et 1999 ne faisant pas dévaluation,
on peut penser quils ont été ajoutés aux Morts
pour la France. Pierre Messmer fait une évaluation de 348 le 12
décembre 1961, et Louis Joxe de 450 disparus sur 872 enlevés.
En 1996, le Contrôleur général des Armées Duval
les estime à 263 Européens et 283 musulmans. Les archives
du Quai dOrsay retiennent 218 noms dont seulement 42 avant le 19
mars 1962. Des listes ont été établies : - 265 noms par
le CICR 279 ou 417 par lUNC 269 par la FNACA
379 par lASFED.Le mur des disparus de Perpignan cite 384 noms de
militaires (à vérifier).Le mémorial du Quai Branly
ne retient que des Morts pour la France (MPF) et ne précise pas
les cas de disparition. Une vérification serait nécessaire.
Alors que le site Mémoire des hommes précise les noms de
tous les MPF des guerres de 1914, Indochine et Algérie, ces données
contradictoires sont inadmissibles. Les lenteurs administratives méritent dêtre notées. Les buts de la recherche, précisés par message le 8 avril 2008, sont les suivants :- établir trois listes, celle des disparus (enlevés ou faits prisonniers), des libérés et des évadés, en précisant pour chacun la date et le lieu denlèvement, et si possible lunité militaire dappartenance,- adresser ces listes aux autorités de lEtat qui seront responsables de leur diffusion,- faire connaître au public les données statistiques définitives. Je connais deux cas de militaires qui nont jamais reparu, et qui sont considérés comme déserteurs, pour la plus grande honte de leurs familles. Etant personnellement visé, le général Faivre abandonne cette recherche. Les associations sont invitées à intervenir pour que cette recherche soit confiée aux chercheurs du Service historique (un dossier de synthèse a été établi par le colonel Guelton. Il est facile à exploiter). Maurice Faivre, le 10 juin 2008 |
||||
![]() |
||||
A l'appel d'Europae Gentes et de Chrétienté
Solidarité
Rassemblement de soutien aux chrétiens persécutés
Rassemblement de soutien aux chrétiens persécutés en Algérie et en terre d'Islam. Samedi 14 juin à 17 h 00- Place Saint Augustin Communiqué : Le mardi 3 juin, quatre algériens convertis au christianisme ont été condamnés par le Tribunal Correctionnel de Tiaret (Algérie) pour avoir participé à un office religieux. Alors que l'Algérie exerce un droit de regard sur le Conseil Français du culte musulman, il est temps de rappeler aux pays musulmans le principe de réciprocité. L'Algérie revendique des droits pour les musulmans de France mais les dénie pour les chrétiens d'Algérie. A Birmingham, des chrétiens ont été
embarqués par un policier musulman pour avoir prêché
dans la rue. Europae gentes - Chrétienté solidarité - Collectif d'Avocats pour la défense des libertés
|
||||
![]() |
||||
C.D.F.A.
Comités de Défense des Français d'Algérie U.C.D.A.R.A Union des Comités de Défense des Agriculteurs Rapatriés d'Algérie Associations loi de 1901 23, rue Jean AICARD 34500 BEZIERS
ORAN 5 JUILLET 1962. LE CRIME DE LA FRANCE ----oOo---- Avec le collectif des associations du grand Biterrois, comme tous les ans au cimetière neuf de BEZIERS devant la stèle du souvenir de notre belle Algérie Française et de ses martyres, nous nous devons d'être très nombreux pour nous incliner en pensant à ceux qui, victimes innocentes, ont vu leur vie basculer dans l'horreur. Comment alors, nous leurs compatriotes, ne pas nous sentir concernés et ménager un peu de notre temps pour que, 46 ans après, nous puissions leur rendre encore hommage. La folie meurtrière de l'ordre d'un homme machiavélique ne peut sombrer, ne doit pas sombrer dans l'oubli. Il en va de la responsabilité de chacun d'entre nous et alors notre présence VENDREDI 5 JUILLET 2008 à 11 heures est un devoir ! Alors, chers compatriotes qui avaient cette qualité de savoir vous mettre à la place de ceux qui souffrent en pensant aux êtres chers disparus, ce jour là nous comptons sur votre présence car nous voulons démontrer que nous n'oublions pas et que nous avons de la compassion pour ceux des nôtres qui ont, pour toujours, le cur en lambeaux. Accompagnant nos gerbes, juste une simple fleur à déposer par chacune des dames présentes, ce simple geste du souvenir aura une valeur de symbole contre l'oubli. Alain ALGUDO |
||||
![]() |
||||
Roger VETILLARD Monsieur le Rédacteur en chef du Point Messieurs, |
||||
![]() |
||||
LE DESTIN D'UN CAPITAINE
|
||||
Que vaut la parole donnée ? Assurément beaucoup pour ce capitaine dont Alain de SEDOUY relate le destin dans ce document grave et très instructif sur les sentiments de l'Armée française pendant la guerre d'Algérie. Le capitaine en question, c'est Georges OUDINOT, un vieux soldat dont la carrière militaire recouvre tous les conflits qu'a connus notre pays de 1940 à 1961 Sergent de tirailleurs en Tunisie en 1941, il est ensuite aspirant, chef de section au 1er R.C.P pendant la campagne de France où il a comme chef de corps le Colonel FAURE, futur patron de la Kabylie. Il sert ensuite en Indochine, pendant 3 séjours avec les parachutistes, le dernier avec les vietnamiens. Lorsqu'il quitte ce pays et ce peuple qu'il a aimé, il se jure " qu'on ne lui fera plus perdre une guerre ". Il rejoint alors le service des Affaires Algériennes, récemment créé, pour pallier la sous administration et le sous développement du bled. Leur mission : restaurer avec le concours de l'Armée, la sécurité et la confiance dans les territoires confiés à leur responsabilité, relancer les services dans tous les domaines (état-civil, travaux publics, assistance médicale, scolarité, aide à la jeunesse). Chef de la S.A.S. (Section Administrative Spécialisée) des BENI-DOUALA, en grande Kabylie de 1956 à 1961, il y découvre une population miséreuse, prise en otage par le F.L.N., qui a institutionnalisé la terreur comme moyen de pression et de chantage. Il tisse avec ses administrés une relation de confiance et d'estime réciproques. Pendant tout ce temps, avec son épouse Hélène infirmière, ancienne d'Indochine, avec des médecins, des enseignants, passionnés comme lui par cette mission, il renversera peu à peu le cours de la terreur. Les BENI DOUALA retrouveront la paix française. Mais, alors qu'après toutes ces années de dangers, d'enthousiasme, de foi, alors que les villages se sont ralliés un à un, que les gens peuvent enfin travailler et vivre normalement, tout est remis en question ; les populations qui avaient fait le choix de la France, sont abandonnées, le grand rêve de fraternité s'écroule. Le Capitaine n'accepte pas. Impliqué dans l'insurrection d'avril 1961, emprisonné à Fresnes, il quitte peu après, une carrière qu'il aimait et à laquelle il avait consacré sa vie. Filmé sur fonds d'actualités de l'époque, de reportages militaires et de superbes paysages kabyles enneigés ou brûlés par le soleil. " Le destin d'un capitaine " est un document rare qui éclaire autrement cette page douloureuse et passionnée du conflit algérien. N.B. Le D.V.D. comprendra, outre le film, trois témoignages exceptionnels : - " Le dernier engagement " d'Hélie de SAINT MARC |
||||
![]() |
||||
LE 13 MAI 1958
H A L T E A U X P L E
U R N I C H E R I E S !
|
||||
|
||||
![]() |
||||
Josseline Revel-Mouroz A L'ATTENTION DE M. DAVID PUJADAS
Hier, plusieurs centaines (selon vos confrères) de " rapatriés ", Pieds Noirs et Harkis, ont manifesté à Marseille pour rappeler aux politiciens de tous bords et au gouvernement actuel qu'ils ont été trahis le 13 mai 1958 et que, depuis 50 ans, malgré un nombre incalculable de promesses, leurs revendications légitimes ne sont pas prises en considération : reconnaissance des responsabilités du gouvernement de l'époque et du chef de l'état dans le massacre par l'armée française de manifestants pacifiques le 26 mars 1962 à Alger, dans le refus de protéger des citoyens français contre le nettoyage ethnique du 5 juillet 1962 à Oran, dans le refus de protéger les Harkis (désarmés par l'armée française) contre leurs bourreaux du FLN et dans le refus de les accueillir en métropole . La liste est longue. Or, vous avez choisi de ne pas mentionner du tout cette manifestation et de vous lancer dans un panégyrique, proche de la provocation, de celui qui a menti, trahi, cyniquement trompé des populations civiles par des promesses qu'il n'avait pas l'intention de tenir (" Je vous ai compris ", " Vive l'Algérie française ", " Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur l'Algérie ", etc) et qui a humilié la France en capitulant à Evian alors que la guerre était gagnée sur le terrain. Cette rétention d'information, ou ce refus d'informer, me paraît
inexplicable. Certes, aucune voiture n'a été brûlée,
aucune vitrine n'a été brisée, les forces de l'ordre
n'ont pas été caillassées. Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer, monsieur, l'expression de mes salutations distinguées. |
||||
![]() |
||||
13 mai 2008 GRANDE MANIFESTATION NATIONALE A MARSEILLE
|
||||
![]() |
||||
MOTION ADRESSEE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Monsieur Nicolas SARKOZY
Monsieur le Président de la République Française, - Attendu que les Départements Français d'Algérie ont été abandonnés en violation de l'article 2 de la Constitution : «La France est une République une et indivisible » - Attendu que le référendum du 8 avril 1962, anticonstitutionnel puisque les habitants des départements français d'Algérie ont été exclus de cette consultation qui scellait leur destin, est une forfaiture du pouvoir de cette époque. - Attendu que l'immense espoir de paix soulevé par le 13 mai 1958 a été trahi alors que la lutte contre le FLN était gagnée sur le terrain, que des réformes importantes étaient engagées et que les populations donnaient des témoignages de fraternisation sur tout le territoire. - Attendu que lors de sa conférence de presse du 23 octobre 1958, le Général De Gaulle a déclaré : « Quelle hécatombe connaîtrait l'Algérie si nous étions assez stupides et assez lâches pour l'abandonner ». - Attendu que les promesses qui ont été faites n'ont jamais été tenues par le chef de l'Etat qui avait notamment déclaré en 1959 : « Moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur l'Algérie». - Attendu qu'après le cessez le feu du 19 mars 1962, le Chef de l'Etat, Chef des armées, parfaitement informé, a refusé de donner les ordres nécessaires à l'armée de protéger les ressortissants français de souche européenne comme nord-africaine, des assassinats et enlèvements. - Attendu que le gouvernement français n'a pris aucune disposition pour faire respecter les dispositions des accords d'Evian. Nous demandons que la Nation reconnaisse par une loi, les responsabilités de l'Etat français : - Responsabilité directe dans les massacres, commis par des troupes françaises à Alger le 26 mars 1962 rue d'Isly et dans d'autres villes, à l'encontre de foules pacifiques et sans armes défilant derrière le drapeau français et clamant leur attachement à la France. - Responsabilité pour non intervention et donc complicité avec le FLN et l'ALN dans les massacres et enlèvements commis après le 19 mars 1962 : - sur des dizaines de milliers de Harkis et leurs familles, désarmés, abandonnés sur ordre et livrés sans défense à des actes de barbarie dès le 19 mars 1962 - sur des milliers d'Européens et notamment à Oran le 5 juillet 1962. - Responsabilité pour avoir empêché l'évacuation vers la métropole des harkis et leurs familles, menacés en Algérie par le FLN. - Responsabilité dans le massacre de Harkis refoulés de la Métropole, assassinés quelquefois sur les quais o? ils avaient été débarqués. - Responsabilité dans l'exode inorganisé et l'accueil indigne des «Rapatriés » en métropole. - Dans l'absence délibérée de recherche des civils disparus et des militaires prisonniers, certains pourtant suivis à la trace durant des années après l'indépendance, par nos services secrets. Nous Français de toutes origines réunis en ce 13 mai 2008 à Marseille, en mémoire de cette date historique, nous attendons de vous, le respect de l'engagement que vous avez pris lors de la campagne électorale auprès des représentants de la communauté harkie réunie à votre siège de campagne, le 31 mars 2007, en déclarant solennellement : "Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de "musulmans français" qui lui avaient fait confiance, afin que l'oublie ne les assassine pas une nouvelle fois." Engagement que vous avez confirmé devant les représentants de la communauté pied-noire le 13 avril 2007 en affirmant votre volonté de reconnaître la réalité de tous les crimes commis par l'Etat français envers les Français d'Algérie et rapatriés. Confiant dans vos décisions, nos compatriotes vous demandent : - les réparations morales et matérielles qui s'imposent - l'ouverture de toutes les archives sans délais ni entraves d'aucune sorte - le statut de « Morts pour la France » pour toutes les victimes civiles et pour ceux qui se sont dressés pour défendre l'intégrité du territoire national - le droit de réponse dans les médias publics, chaque fois que la vérité historique est bafouée - la réhabilitation immédiate des cimetières profanés depuis l'indépendance et leur protection - le refus de toute forme de repentance ou d'excuse - que ne soit pas honorés sur notre sol national, les Français qui ont collaborés à l'action terroriste du FLN - le respect par les représentants de l'Etat des dates officielles de commémoration des victimes de la guerre d'Algérie 46 ans après leur exode, deux millions de Français rapatriés attendent que vous honoriez les engagements pris à leur égard. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de notre très haute considération. SIGNE : « LE COLLECTIF DU 13 MAI 1958 A ALGER », Fait le 13 MAI 2008 Le Coordinateur : André LORE |
||||
![]() |
||||
Chers Amis, Alain ALGUDO |
||||
![]() |
||||
Paris, le 6 mai 2008 A.G.R.I.F. Bernard ANTONY, Président de l'Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l'Identité française et chrétienne (A.G.R.I.F.) communique : Les indigènes de la République appellent à une
marche contre " la république raciste et coloniale "
afin de célébrer, entre autres, " les résistances
des peuples qui ont imposé l'abolition de l'esclavage " et
la " victoire " de Diên Biên Phu.
|
||||
![]() |
||||
Le CEPN organise une conférence avec le professeur
Jacques Valette le samedi 17 mai à 10h30 au Novotel Centre de Nice
(arrêt du tram : palais des Expositions). Elle sera suivie d'un
déjeuner (30 euros). Pour tous renseignements : 06 15 08 13 10.
|
||||
![]() |
Le 13 mai du général Salan Auteur : Jacques Valette Date de saisie : 15/04/2008 Genre : Histoire Editeur : Esprit du livre éditions, Seichamps, France Collection : Histoire & mémoires combattantes Prix : 18.00 € / 118.07 F ISBN : 978-2-915960-29-7 GENCOD : 9782915960297 Sorti le : 09/04/2008 |
|||
La présentation de l'éditeur Jacques Valette est agrégé de l'Université, docteur
ès-Lettres et professeur honoraire des Universités. Spécialiste
de l'histoire de la colonisation et de la décolonisation, il est
l'auteur de La guerre d'Algérie des Messalistes (L'Harmattan, 2001)
et de nombreux articles sur le contre-maquis pendant la guerre d'Algérie
{Guerres mondiales et conflits contemporains, PUF). |
||||
![]() |
||||
1° mai 2008 - Théoule-sur-mer - Mémorial
de Notre Dame d' Afrique.
|
||||
Affiche
réalisée par Jean-Louis Hatat.
|
||||
![]() |
||||
De Mme San Juan Marie-Claude, Paris, née
à Souk-Ahras, Algérie A Madame Geneviève GIARD, Directrice générale de FR3 (Copie à Monsieur Yves KODDERITZCH, Président du HCR 3) Nous admirons le courage de ceux qui vivent avec cette douleur toujours
présente, quel que soit le travail thérapeutique qu'ils
aient pu entreprendre parfois - alors qu'il n'y avait pas de "cellules"
d'aide psychologique, ni pour ces drames violents, ni pour l'exil et son
autre violence. Aux victimes on peut ajouter les témoins que nous
sommes tous, ayant partagé la peur et la douleur : les traces sont
là, aussi. |
||||
![]() |
||||
Saint Jean Bonnefonds, le 25 mars 2008
Monsieur le Président de la République
En avant-propos, je souhaiterai pour ne pas dire, j'exige que ce courrier soit lu par le Président de la République lui-même, afin que la réponse n'émane pas de son entourage. Merci. Le 10 juillet 2007, lors de votre interview accordé aux quotidiens algériens "El Watan et El Khabar", vous déclariez " .certainement qu'il y a eu beaucoup d'ombres, de souffrances et d'injustices au cours des 132 années que la France a passées en Algérie, mais il n'y a pas eu que cela. Je suis donc pour une reconnaissance des faits, pas pour le repentir, qui est une notion religieuse et n'a pas sa place dans les relations d'Etat à Etat. Le travail de mémoire doit donc continuer, mais dans la dignité et l'objectivité, à l'abri des polémiques et des tentatives d'instrumentalisation politique. Ce cheminement doit aussi se faire des deux côtés, car il ne s'agit pas d'avoir une partie qui doit accepter sans discuter la vérité de l'autre." Votre ex Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, Monsieur MARLEIX grand prôneur du 19 mars, et s'il n'y avait que lui dans votre gouvernement .., s'est autorisé à commettre une illégalité de taille en imposant aux autorités civiles et militaires de participer en tenue à la cérémonie associative commémorant cette date qui n'a d'officielle que la signature des accords d'Evian ratifiés la veille. Lors de son interview au journal LIBERTE, le 22 mars dernier, au cours de son voyage en Algérie ( à quel titre d'ailleurs ?), il a déclaré, vous citant : " je précise que lors de la visite d'État de décembre dernier, le président de la République s'est engagé auprès du président Bouteflika à assurer, en fonction des besoins qui nous seraient signalés par les autorités algériennes, une prise en charge médicale et orthopédique des victimes de ces mines " ... " mais nous sommes prêts à prendre notre part dans le traitement de ces cas douloureux. Mon département ministériel a une réelle compétence dans ce domaine, et il est prêt à étudier des procédures d'échange de savoir-faire ou de collaboration technique ". De qui se moque-t-on ? Les victimes civiles et militaires françaises des attentats commis par le FLN et les célèbres poseuses de bombes magnifiées par FR3 le 26 janvier dernier, auront-elles droit elles aussi à une prise en charge par le gouvernement algérien ? Je continue en citant toujours votre ex-SEAC dans sa déclaration
: " le Président a condamné la colonisation" :
mais qui a t il à condamner dans la colonisation française
de l'Algérie, puisque parti de rien en 1830, si ce n'est que libérer
une région de l'esclavage pour s'en séparer en 1962, alors
que cette région était composée 17 départements
français (1) "La France a commis des fautes" : certes,
quant aux crimes, çà n'engage que vous
..
Je prie, Monsieur le Président, d'accepter les assurances de ma très haute considération et de mon profond respect. Monsieur André NICAUD |
||||
![]() |
||||
DROIT DE MEMOIRE
Association régie par la Loi de 1901. dont le siège
est à Lyon, 21 quai Gillet, ( 69004).
P. Barisain-Monrose |
||||
![]() |
||||
|
||||
![]() |
||||
Indrid Betancourt et la géopolitique de la
France
|
||||
Nous sommes tous pour que cette valeureuse femme qui n'a pas eu peur d'affronter son destin en Colombie soit enfin libérée. Elle souffre de son emprisonnement entre les mains de barbares. Cet immense élan de solidarité et de soutien dont elle bénéficie, à juste raison, m'interpelle... Il me dit que pour beaucoup de famille françaises qui sont sans nouvelle d'un parent, militaire ou civil disparu là-bas en Algérie durant les années de sang de 54 à 62 verront peut-être leurs demandes enfin renseignées... Que le gouvernement français réfléchira au sort de ces disparus et qu'en dépit de sa géopolitique "gazière et pétrolière" avec ce pays, elle reviendra sur ces drames et demandera enfin des comptes. Cela fait maintenant quarante six ans que les familles des 337 militaires prisonniers du FLN ont disparus, que des familles de civils européens et musulmans espèrent connaître le sort des leurs et TOUS attendent une réponse de l'Etat. Robert Puig. |
||||
![]() |
||||
TOMBES PROFANÉES Le cimetière militaire de Notre Dame de Lorette a été
profané. Ces profanations ont visé uniquement le carré
musulman où 148 stèles ont été marquées
d'une lettre, l'ensemble formant des messages injurieux et racistes. Jean- Pierre ROCHE HYERES, le 08 avril 2008 |
||||
![]() |
||||
Drôle de Justice...
|
||||
Dans le procès contre le fils DE GAULLE, MIDI LIBRE gagne en
cassation contre les Harkis et publie l'arrêt dans ses colonnes
aujourd'hui. Alain ALGUDO |
||||
En cassant, sans renvoi, l'arrêt de la Cour d'Appel de Montpellier,
alors que l'Avocat Général avait conclu au rejet du pourvoi,
la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation prend une position tout
à fait contraire à celle qu'elle avait déjà
prise dans un arrêt du 12 septembre 2000 (Pourvoi 99-82281) qui
concernait déjà la communauté Harkie qui avait fait
l'objet d'injures. |
||||
![]() |
||||
Ces déclarations inacceptables d'un secrétaire d' Etat
français en mission officielle ( passé des Anciens Combattants
aux Collectivités locales, la veille de sa visite en Algérie
) n 'ont pas suscité beaucoup de réactions ( visibles )
de la part des repréntants des grandes associations de rapatriés,
Harkis comme Pieds Noirs . |
||||
M. Alain MARLEIX accuse la France de fautes et de crimes ! Lesquels ? Le Président de la République et le Premier ministre doivent s'expliquer. JOURNAL LIBERTE DU 22 MARS 2008 ARTICLE DE MOUNIR BOUDJEMA Alain Marleix, secrétaire dÉtat français auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants, à Liberté Entre lAlgérie et la France, le temps de laffrontement est terminé Même si ses attributions viennent de changer au sein du gouvernement français, Alain Marleix, secrétaire dÉtat auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants, effectuera à Alger les 21 et 22 mars la visite qui avait été programmée en plein accord avec son successeur, Jean-Marie Bockel, et le ministre de la Défense, Hervé Morin. Mandaté par le président Sarkozy dont il est un des proches ministres, Alain Marleix, livre à Liberté la nouvelle vision qui prédomine à LÉlysée sur les relations algéro-françaises, notamment sur lépineuse question de la mémoire. Sans éviter les points sensibles de cette relation entre Alger et Paris, Alain Marleix transcende les clivages historiques pour souligner ce nouvel état desprit quil résume par le fait que la France veut avancer pour rapprocher nos mémoires. Il abordera, également, la reconnaissance de la France pour la participation essentielle des anciens combattants algériens à la victoire sur le nazisme durant la Seconde Guerre mondiale et la réforme de leur statut, notamment sur les pensions, décidée par Paris. Monsieur le secrétaire dÉtat, six mois après votre première visite, dans quel état desprit revenez-vous à Alger, tout en sachant que la visite du président Sarkozy, en décembre 2007, avait suscité, comme à laccoutumée dans les relations algéro-françaises, des passions et des controverses dans les deux pays ? Alain MARLEIX - Je suis heureux de revenir ici à Alger, où jeffectue mon troisième déplacement depuis septembre 2007. Tout dabord, parce que je sais y être bien accueilli par les autorités algériennes. Je veux les en remercier. Et surtout, parce que cette visite témoigne de lattachement du président de la République et du gouvernement français à la relation dexception avec lAlgérie. Vous savez que je viens dêtre nommé à dautres fonctions au sein du gouvernement. Mais le président ma demandé de maintenir ma visite pour réaffirmer limportance quil attache personnellement à la relation franco-algérienne et pour tenir les engagements quil a pris pendant sa visite dÉtat. La France, Monsieur le secrétaire dÉtat, semble plus déterminée dans son action par rapport aux anciens combattants algériens qui ont été les oubliés de la lutte contre le nazisme. Est-ce que les mesures que vous préconisez, notamment la revalorisation des pensions, demande majeure de ses anciens combattants, sera à lordre du jour ? Alain MARLEIX - Non, la France na pas oublié les 150 000 Algériens qui ont pris, au côté de leurs frères darmes français, une part déterminante à la lutte contre le nazisme. En Provence ou en Alsace, par exemple, nos villes se souviennent, à travers le nom de leurs rues ou leurs monuments, que leur libération est aussi venue du Maghreb. La France a si peu oublié, quen 2004, Alger a été faite chevalier de la Légion dhonneur pour rappeler à tous et, notamment aux plus jeunes quelle fut pendant près de deux ans, la capitale de la France libre ! Au-delà et, puisque vous le savez, nous venons de rendre un hommage solennel à notre dernier poilu de la Première Guerre mondiale. Je voudrais rappeler quen 2006 a été inauguré à Verdun un monument à la mémoire des soldats musulmans qui ont pris part à cette guerre. Parmi eux, il y avait déjà 170 000 Algériens. En revanche, je pense que le souvenir de cette partie de notre histoire commune a été gommé, ou en tout cas brouillé, par ce qui, plus tard, nous a opposés. Des deux côtés de la Méditerranée, à partir des années 1960, la nouvelle page que chacun de nos deux pays devait écrire noffrait pas beaucoup de place à cette épopée, qui pourtant restera comme une des plus belles pages de lhistoire, écrite ensemble cette fois, par nos deux nations. Ceci peut expliquer que le problème des pensions militaires françaises versées aux anciens combattants algériens ait été si long à trouver une solution. Mais aujourdhui, cest chose faite ! Je vous précise à ce sujet quaprès la réforme de décembre 2002, qui sétait déjà traduite par un quadruplement des sommes versées, lalignement total des prestations versées aux anciens combattants algériens sur les pensions françaises est intervenu en Algérie dès juin 2007. Aujourdhui, près de 5 milliards de dinars sont versés à ce titre chaque année en Algérie. Mais nous voulons aller plus loin après lentrée en vigueur de cette réforme essentielle. Nous voulons maintenant apporter aux anciens combattants algériens les prestations complémentaires, en matière daction sociale, de soins médicaux ou encore dappareillage, auxquelles ils ont droit. Cela passe par la réouverture très prochaine dun service daccueil et dinformation dans les anciens locaux du consulat général de France, dans le quartier du Télemly, à Alger. On na jamais évoqué les raisons exactes de la fermeture du service des anciens combattants à Alger en 1994. Pourquoi une telle décision et est-ce que cela ne vous a pas pénalisé dans le suivi des dossiers des anciens combattants algériens ? Alain MARLEIX - La suspension dactivité et non pas la fermeture du service des anciens combattants dAlger en 1994 était uniquement due au contexte sécuritaire difficile que connaissait alors lAlgérie. Aujourdhui, heureusement, les choses ont évolué plus favorablement dans ce domaine. Mais il faut le rappeler tout simplement : les conditions dalors ne permettaient plus lexercice de nos missions qui exigent pour la plupart dentre elles un contact direct avec nos usagers. Cela a pénalisé les anciens combattants algériens qui navaient plus dinterlocuteurs sur place et qui, désemparés, se sont adressés à beaucoup de services de mon ministère ou dautres administrations qui ont apporté, dans la mesure de leurs possibilités, les meilleures réponses. Mais cela nétait pas satisfaisant et cest pourquoi dès 2004 nous avons repris progressivement une partie de notre activité, celle consacrée au suivi de lappareillage orthopédique des mutilés de guerre (800 personnes environ). Depuis cette date, un technicien spécialisé assure cette mission à Alger en partenariat étroit avec lOffice national de lappareillage des personnes handicapées, qui est, je crois, lun des organismes de référence en la matière. Une convention a été signée, et cette collaboration, dans un domaine très technique, se déroule à la satisfaction de tous. Ce que je veux maintenant ajouter sur ce sujet, cest que, dorénavant, les anciens combattants algériens ont un interlocuteur, ici, à Alger, à travers le service des anciens combattants placé près de lambassade de France. Déjà des sessions daccueil personnalisées sont organisées dans les consulats généraux de France à Oran et Annaba pour ceux qui habitent dans ces deux régions. Tous les anciens combattants ou leurs veuves peuvent y recourir. Une seule condition : prendre au préalable un rendez-vous au numéro 1579. Dans un avenir très proche, cette même possibilité daccueil sera offerte à Alger, dans les locaux de notre nouveau service des anciens combattants. Mais dores et déjà, celui-ci est à lécoute des demandes qui lui sont adressées par téléphone ou par courrier. Dans les prochaines semaines, il mettra également en ligne sur le site de lambassade de France, une banque dinformations accessible aux 28 000 ressortissants concernés recensés aujourdhui en Algérie. Différents services et avantages semblent en préparation au niveau de votre cabinet. Quen est-il ? Existe-il de nouvelles mesures dans ce sens ? Alain MARLEIX - La vraie nouveauté passe par la réouverture prochaine du service de proximité qui pourra leur apporter les prestations complémentaires déjà prévues par la loi mais qui nécessitent pour leur mise en uvre une possibilité daccueil et de réception de notre public. En revanche, dorénavant, et cest aussi une nouveauté introduite par la réforme entrée en vigueur cette année, les anciens combattants algériens bénéficieront, comme leurs camarades français, de toute éventuelle évolution positive de la législation française dans ce domaine. Si, par exemple, on décidait daugmenter le montant de la retraite du combattant, les anciens combattants algériens en bénéficieraient de plein droit, ce qui nest que justice ! Le président Sarkozy a, dans un geste unique, rendu à lAlgérie la carte des mines enfouies par larmée française durant la guerre dindépendance. Ce geste a été apprécié en Algérie. Dautres décisions de ce type peuvent-elles suivre ? La prise en charge des victimes de ses mines semble être une de vos priorités avec la création de centres orthopédiques et dappareillage ? Alain MARLEIX - La France a certainement trop tardé pour remettre les plans des champs de mines des lignes Challe et Morice, mais il faut reconnaître ici quil sagit dune décision que le président Sarkozy a prise dès son élection. Au-delà de laspect pratique de cette mesure je sais quil fait ici lobjet de débats mais je sais aussi quil nest pas nul ! il y a dindéniables aspects symboliques dans cette décision : le temps de laffrontement est terminé ! Il faut aller de lavant, sans oublier car loubli serait une insulte à la mémoire des morts de nos deux pays et privilégier, dorénavant, et je cite le président de la République, ce qui nous unit par le cur et la raison. Plus concrètement, je précise que lors de la visite dÉtat de décembre dernier, le président de la République sest engagé auprès du président Bouteflika à assurer, en fonction des besoins qui nous seraient signalés par les autorités algériennes, une prise en charge médicale et orthopédique des victimes de ces mines. Les modalités de cette action, qui serait menée en partenariat étroit avec les structures algériennes qui interviennent déjà très efficacement dans ce domaine, restent aujourdhui à préciser, mais nous sommes prêts à prendre notre part dans le traitement de ces cas douloureux. Mon département ministériel a une réelle compétence dans ce domaine, et il est prêt à étudier des procédures déchange de savoir-faire ou de collaboration technique. Le débat sur la mémoire est apprécié différemment dans les deux pays. Le concept de bienfaits de la colonisation a été vécu comme un outrage par les Algériens, très attachés à leur histoire, à qui certains politiques français semblent demander doublier les crimes coloniaux. Comprenez-vous ce sentiment de justice et de rétablissement des faits du côté algérien ? Alain MARLEIX - Je comprends, dautant plus cette nécessité de rétablir les faits que le président Sarkozy la fait, ici même, en Algérie, à loccasion de son discours à luniversité Mentouri de Constantine. Le président de la République, dans un discours très novateur, a souhaité que nos deux peuples regardent lhistoire en face, sans se cacher derrière les idéologies et les polémiques que certains, en France, mais peut-être aussi en Algérie, souhaitent en permanence raviver. Il a condamné la colonisation, de la manière la plus solennelle. Il a reconnu, sans détour, sans langue de bois, que la France avait commis en Algérie des fautes et des crimes. Aucun de ses prédécesseurs ne lavait fait avant lui. La France veut avancer pour rapprocher nos mémoires. Vous me parlez encore de larticle dune loi qui a été abrogé dès 2005, à la demande du président Chirac, ce qui, aussi, était une démarche exceptionnelle, car ce texte avait été voté par le Parlement. Ce texte ne fait plus partie du droit français ! Alors, pourquoi en parle-t-on encore ? Connaissez-vous un autre pays qui ait abrogé une loi de son Parlement, pour donner un gage damitié et dapaisement à un autre pays ? Moi, je nen connais pas. Je sais aussi que certains réclament les archives. La France a déjà rendu les archives de la période ottomane que lÉtat détenait. Concernant les archives de la période coloniale, celles-ci font lobjet dun différend entre juristes, les nôtres estimant, au contraire de leurs homologues algériens, quelles sont la propriété de lÉtat français qui les a édictées. Mais si lon veut vraiment aller vers la vérité, alors il faut cesser de camper sur des positions de principe qui bloquent ce dossier depuis des décennies et laborder de façon pragmatique, comme nous lavons fait pour les mines. Ainsi nous avons proposé à la partie algérienne une coopération dans ce domaine. Le directeur des archives a été invité en France, et nous serions heureux de laccueillir au moment qui lui conviendra. Nous avons proposé la création dun groupe de travail composé dexperts franco-algériens pour faciliter laccès des historiens à ces archives. Enfin, lInstitut national audiovisuel français a transmis récemment toutes les archives télévisuelles correspondant à lAlgérie. Je dis bien toutes, sans exception. On peut regretter que les images ne montrent pas les souffrances des Algériens, mais il sagit pour beaucoup dimages de la télévision officielle française. Elles choisissaient de montrer une partie seulement de la réalité. Ce nest quune face de la vérité et je le reconnais sans difficulté. Aux historiens français et algériens de rétablir tous les faits. Lidée dun pardon de la France à légard de lAlgérie est-il, pour vous, une nécessité, une repentance, un aboutissement logique, un mea-culpa impossible ou un geste inconcevable ? Alain MARLEIX - Nous avons la chance aujourdhui de pouvoir prendre le même chemin, celui de la vérité. La vérité, si difficile quelle puisse être à entendre pour certains, nous amènera à lapaisement. Nous souhaitons avancer dans la reconnaissance des faits en respectant la dignité de chacun. Cest un travail qui doit se faire à deux. La France a la responsabilité principale de ce qui sest passé pendant la période coloniale. Mais cela ne veut pas dire que la vérité est en noir ou blanc. Il faut lever tous les tabous et remettre en cause les vérités révélées des deux côtés. Cest pourquoi nous souhaitons que des historiens algériens et français travaillent ensemble dans la future fondation pour la mémoire annoncée par le Premier ministre François Fillon. Votre prédécesseur, M. Mekachera, était un harki qui na pas été le bienvenu à Alger à cause du dossier sensible des harkis. Pour lAlgérie, ce dossier est définitivement franco-français. Comprenez-vous lAlgérie quand elle ne veut pas évoquer cette question du moment quon ne discute pas avec ceux qui ont trahi la patrie, comme vous navez jamais fait preuve dindulgence envers les vichystes ? Alain MARLEIX - Tout dabord, une précision. M. Mekachera était un officier de carrière de larmée française dans laquelle il a servi jusquen 1975. Il fait partie de ceux qui ont opté pour la nationalité française, comme dautres, Français dAlgérie, ont choisi de devenir algériens ainsi que le prévoyaient les Accords dévian. Il nétait donc pas à proprement parlé un harki, puisque les harkis navaient pas le statut de militaire. Cela dit, je ne suis pas sûr que la comparaison entre les harkis et les collaborateurs du régime nazi soit opportune, car la France en Algérie, malgré tout ce que lon peut reprocher au système colonial que le président de la République a justement dénoncé lors de sa visite dÉtat , ce nétait pas la barbarie nazie. La réalité est déjà assez terrible pour que lon nen rajoute pas. Lexagération nest jamais la meilleure façon de rendre hommage à ceux qui ont souffert. En revanche, vous avez raison de dire que ce dossier comporte un fort enjeu franco-français car les harkis sont membres à part entière de notre communauté nationale et il sagit de faire en sorte quaucune discrimination ne soit exercée à leur égard. Les harkis ont choisi la France, et si la France avait tort, comme lhistoire la ensuite démontré, ce nest pas aux harkis quil faut sen prendre, mais à la France. La France, elle, a des devoirs envers ces harkis quelle a longtemps traités de façon injuste. Sur la perception de cet aspect de lhistoire, il faut aussi peut-être tout simplement reconnaître que nos points de vue divergent encore, même si je peux très bien comprendre la sensibilité qui est la vôtre. Quelle est la position de votre département par rapport à certaines commémorations et stèles provocatrices en France qui glorifient les acteurs et les actions de lOAS en Algérie ? Alain MARLEIX - Vous savez, il existe chez nous une multitude dassociations qui représentent différentes sensibilités. Certaines dentre elles, par exemple, retiennent la date du 19 mars, tout comme vous, pour commémorer la fin de la guerre en Algérie. Dautres refusent cette date. Ces associations organisent parfois des manifestations ou commémorations qui, dès lors quelles respectent les règles de droit commun, sur les troubles à lordre public, par exemple, sont autorisées. Mais elles doivent être distinguées des commémorations officielles organisées par lÉtat qui elles seules traduisent la volonté dinscrire dans la mémoire nationale tel ou tel événement. Pour ma part, je souhaiterais une approche plus consensuelle, partagée, de la mémoire, et cest pourquoi nous souhaitons soumettre aux autorités algériennes un projet de fondation commune pour assurer lentretien et la restauration des cimetières européens, mais aussi, pourquoi pas, des monuments les plus remarquables davant-lindépendance. Je pense quaujourdhui, les Français rapatriés dAlgérie et leurs descendants peuvent constituer une force dimpulsion des relations franco-algériennes. Ceux dentre eux qui visitent lAlgérie sont dailleurs toujours reçus magnifiquement. Certains à Alger on cru quavec larrivée du président Sarkozy à lÉlysée, considéré comme ne faisant pas partie de la génération algérienne de la classe politique française puisque nayant pas connu la guerre, les choses allaient changer. Mais on ne le sent pas décomplexé vis-à-vis de la question du pardon. Alain MARLEIX - Le président Sarkozy a été le premier chef dÉtat a reconnaître les crimes et les fautes commis pendant la période coloniale. Je sais que ce discours a été apprécié par de nombreux responsables. Il a lancé un message damitié et de confiance. Dans son discours de Constantine, il a voulu sadresser aux jeunes Algériens pour dire que nous souhaitions nous tourner vers lavenir sans oublier les blessures profondes que les tragédies de lhistoire ont laissées sur lâme du peuple algérien. Cest ainsi que nous serons fidèles aux souvenirs de nos morts, quils soient Algériens ou Français. Cest par des gestes concrets, comme ceux quil a décidés, que les choses changeront. Lunion pour la Méditerranée, que le président Sarkozy a initiée, sera certainement une des traductions de ce changement, qui permettra à toutes les générations qui nont pas connu la guerre, en France mais aussi en Algérie, de mieux se connaître et dêtre fières de la richesse de ce quelles ont en commun. |
||||
![]() |
||||
26 mars 2008 Arc de Triomphe à Paris.
|
||||
![]() |
||||
CRIME D'ETAT DU 26 MARS 1962
LETTRE OUVERTE A J-F GAVOURY |
||||
ANPROMEVO Hommage aux Victimes du 26 mars 1962 et à toutes celles du « crime dEtat du 19 mars 1962 » - Votre inquiétude injustifiée Monsieur,
|
||||
![]() |
||||
Cimetière du Grand Vallon à Mougins.
|
||||
Impossible oubli...
|
||||
Mesdames, Messieurs les Élus, Les Présidents
d'Associations, Messieurs les portes-drapeaux, chers compatriotes et amis,
l'oubli serait la mort de notre communauté. C'est pourquoi vous avez
répondu à notre appel, mais quand bien même nos rangs
s'éclaircissent d'année en années, nous aurons toujours
la volonté de témoigner de ce crime auquel nous associerons
les victimes du 5 juillet à ORAN et tous les disparus de cette GUERRE,
Civiles ou Militaires sans oublier nos Frères d'Armes les Français
Musulmans Harkis, qui ont particulièrement souffert de l'issue du
drame ALGÉRIEN . Il y a 46 ans, le 26 mars 1962, rue d'Isly à
ALGER la BLANCHE, pour une ALGÉRIE FRANÇAISE et à l'appel
de mouvements patriotiques et d'anciens combattants, des milliers de manifestants
pacifiques se dirigeaient vers le quartiers de BAB-BEL-OUED, pour porter
assistance à la population . Mais l'Armée avait tendu un blocus au pourtour de ce quartier de façon à affamer la population. C'est en toute confiance que les Algérois, drapeaux tricolores en tête, chantant la Marseillaise, marchent vers BAB EL OUED berceau de la résistance des pieds-noirs isolé de la ville d' Alger. Ils n'y arriverons jamais, car des soldats, C.R.S., Gardes Mobiles, tirent sur tout ce qui bouge, des militaires conditionnés pour tuer des Français, sont là. Bien sur il ne s'agit pas de l'Armée qui avait choisi l'honneur, qui s'était battue pour garder l' ALGÉRIE FRANÇAISE, NON, se sont les autres qui ont obéi aveuglement à ceux qui ont décidé de nous faire comprendre par la manière FORTE que nous n'étions plus chez nous, suite aux accords d'EVIAN et au cesser le FEU du 19 mars 1962. L'Armée qui avait placé au 1° rang une section de tirailleurs musulmans comprenant des rebelles de la WILLAYA IV , va tirer sans sommation pendant 12 minutes tuant des dizaines de personnes FEMMES, ENFANTS, VIEILLARDS. Un journaliste américain qui se trouvait sur les lieux, et qui avait filmé la fusillade, déclara : -« j'ai vu les soldats tirer à bout portant dans la foule avec des armes automatiques. Les militaires installés sur les trottoirs ont également ouvert le feu, quelques-uns des soldats ont vidé des chargeurs entiers. D'autres épuisaient le magasin de leur F.M. et le réapprovisionnait encore. J'ai même vu un officier arracher des mains d'un soldat la bande de cartouches qu'il s'apprêtait à engager. » Quant au journaliste John Wallis du « DAIL Y TELEGRAPH »,
il écrira « Une chose est sure, c'est que les manifestants
n'ont jamais ouvert le feu sur les militaires. Ce sont les soldats qui
ont tiré sur la foule placée devant eux. Certains même
se retournèrent et mitraillèrent dans le dos des manifestants
qui les avaient dépassés ». Après la fusillade
de la rue d'Isly était un prélude au massacre du 5 juillet
1962 à ORAN, et par la suite des milliers de français musulmans,
les harkis, subirent le même sort. C'était le dernier espoir
des français d'Algérie qui mourait lui aussi. Aujourd'hui,
on peut lire sur les rapports militaires : « Incident du 26 mars
1962 » « CET » INCIDENT » fit plus de 80 morts
et plus de 200 blessés. Sur ordre des autorités de l'époque,
les morts ne seront pas rendus, amenées par camions militaires,
au petit matin, il seront enterrés sans même une cérémonie
religieuse. Cyr ASCIONE Président de l' ANFANOMA de Mougins. |
||||
![]() |
||||
Le commentaire de Nicole GUIRAUD:
|
||||
Après avoir visionné plusieurs fois cette retransmission du "débat" de FR3, je dois dire que je suis très déçue par l'hypocrisie et le manque de sensibilité des deux responsables ( Rosé et Le Garrec ) concernant les VICTIMES: ils se contentent de reconnaître a peine du bout des lèvres qu'ils auraient du organiser -sur un sujet aussi sensible...!- un débat ou du moins un commentaire de présentation, COMME CELA SE FAIT EFFECTIVEMENT DEPUIS TOUJOURS EN ALLEMAGNE, ce qui aurait été un MINIMUM d'éthique de leur profession: dans ce sens, ils ont commis une faute professionnelle GRAVE... Et ce n'est pas en noyant le poisson ,à travers les uvres de Jeuland ou même de G. Pérez, ou en alléguant (Le Garrec) qu'il y aura toujours des guerres donc aussi des victimes "dommages collatéraux" (sic ), qu'ils pourront faire oublier l'essentiel : LA VOIX DES VICTIMES A ÉTÉ PASSÉE SOUS SILENCE, une fois de plus...! La voix des VICTIMES du terrorisme F.L.N n'a JAMAIS été entendue !! Et même les films de G.Pérez n'échappent pas a cette "règle": C'est une chose de laisser raconter des TÉMOINS des attentats terroristes. C'en est une autre de DONNER LA PAROLE aux VICTIMES de ces attentats! Car c'est bien cela qu'il faut ÉVITER a tout prix : laisser les VICTIMES s'exprimer directement devant la caméra ...! On préfère donc parler d'elles, parler sur elles ... Mais les VICTIMES elles-mêmes restent PASSÉES SOUS SILENCE !!! Je finis par croire que,dans tout ce cirque médiatique (qui sent le coup monté afin d'éviter une plainte pour complicité d'apologie du terrorisme, ou du moins pour manquement gravissime aux règles de la déontologie ), les seuls a rester honnêtes sont les opposants au régime F.L.N., dont les uvres viennent d'être INTERDITES en Algérie par la Ministre de la Culture, Mme Khaleda Toumi, celle-la même qui a soutenu haut et fort l'ignoble documentaire "Les porteuses de feu" de Faouzia Fékiri ! Tout se tient, et tout finit par se savoir ... Mais bien sûr, les uvres des opposants au régime F.L.N. ne peuvent intéresser FR3, qui travaille en "coopération" ( Muriel Rosé ) avec la Télévision Algérienne, l'une des plus "stals" de tout le Maghreb, et avec la bénédiction de la nomenklatura du F.L.N., s'entend ...! Pour des contrats juteux, ou autres "big deals", peut-être ...? La Francalgérie se porte bien, merci ... Et FR3 a encore un long apprentissage devant elle, pour parvenir a un niveau d'information ou on pourra VRAIMENT la prendre au sérieux ! Nicole Guiraud |
||||
![]() |
||||
SAMEDI 15 MARS A 10 H 35 SUR FR3 : LE MEDIATEUR
|
||||
1° Les poseuses de bombes étaient-elles des terroristes et à ce titre des criminelles de guerre? 2° Le fait que le FLN soit sorti vainqueur de cette guerre (avec l'aide de De Gaulle) efface-t-il les crimes de guerre? En faire le récit sans le moindre regret, sans nuances et s'en faire gloire est-il ou non en faire l'apologie? 3° Et ceci a été balayé d'un revers de main dédaigneux, une télévision publique a-t-elle le droit de faire un récit de cet ordre qui apparaît en effet comme apologie de crimes de guerre et de terrorisme? A ces 3 questions il n'a pas été apporté de réponses étayées sur le droit ni même sur l'éthique. On s'est encore perdu entre l'histoire et le vécu... Dommage! Amitiés à tous, c'était tout de même bien essayé. Geneviève de Ternant. |
||||
![]() |
||||
Un ministre UMP innaugure une rue du 19 mars ....
|
||||
à Monsieur DARCOS, |
||||
![]() |
||||
Image très contrastée
|
||||
Quels sont les événements qui vous marquent le plus
dans la vie du général de Gaulle ? Selon vous, qu'a-t-il apporté à la France ? D'après vous, quel héritage laisse-t-il aujourd'hui
? Richard , Saint Amand En Puisaye |
||||
![]() |
||||
CHRISTIANOPHOBIE
Depuis quelque temps,l'Algérie connaît un regain d'islamophobie.
Parmi les faits les plus marquants, la condamnation le 30 janvier d'un
prêtre français, le père Pierre Wallez. Il a été
condamné à un an de prison avec sursis et à une amende
. On lui reproche d'avoir prié avec des chrétiens hors d'un
lieu de culte. Plus récemment, c'est le pasteur Hughes Johnson
qui est menacé d'expulsion . Il vivait en Algérie depuis
quarante cinq ans. Jean-Pierre ROCHE |
||||
![]() |
||||
SOUVENEZ-VOUS D'EUX AUX PROCHAINES ELECTIONS MUNICIPALES!
|
||||
ILS VEULENT FAIRE RETABLIR LA DATE DU 19 MARS COMME
CELLE DE LA FIN DE LA GUERRE D' ALGERIE |
||||
![]() |
||||
PETIT RAPPEL A L'OCCASION DE L'INNAUGURATION DU MUSEE
A LA GLOIRE DU GENERAL DE GAULLE...
|
||||
La légende de Moncornet
Vendredi 28 septembre 2007, le Cercle Algérianiste de Nice
et sa Présidente, Michèle Soler recevaient Guy Forzy, ancien
Délégué aux Rapatriés, pour une conférence
remarquable, intitulée : " La Légende de Moncornet
". Il est tout à fait typique de la " geste " gaulliste
de bâtir une virtuelle victoire à partir d'une très
réelle défaite. Dans ce mémoire, le grand mystificateur
affirme que les chars allemands sont supérieurs aux français,
c'est faux, il affirme que le " bilan est avant tout psychologique
", c'est faire bon marché des 200 morts français et
des 23 chars perdus
Il ose écrire que le sacrifice de 10
autos mitrailleuses françaises a permis à sa division "
de céder du terrain AVEC RETICENCE tout au long de l'après-midi.
" Qu'en termes choisis ces choses là sont dites ! En fait,
c'est une retraite mal organisée à la suite de d'opérations
peu ou mal dirigées. Mais cette bataille eut pu changer la face
de la guerre, puisque Gubérian raconte qu'une offensive française
était crainte ! Ce ne fut, en réalité, qu'une fuite,
De Gaulle aurait dû passer en Conseil de Guerre : Mais non, il est
nommé général ! Il en fait un récit complètement
imaginaire où les seuls responsables du désastre sont les
officiers qu'il a sous ses ordres ! A-t-on vu chef plus pleutre ? |
||||
![]() |
||||
UN TÉMOIGNAGE ÉDIFIANT
Jean-Paul Salomé producteur du film "LES FEMMES DE L'OMBRE" consacré aux épreuves endurées par les résistantes françaises de 1944, combattant sous la bannière anglaise, commente ainsi son film : "On ne parle presque pas des résistantes au cinéma, encore moins de celles qui ont agit sous la houlette de Churchill parce que De Gaulle a refusé de les reconnaître à cause de ses divergences avec l'Angleterre. Quand j'ai découvert dans le "Times" un article qui rendait hommage à Lise Villameur, une résistante française considérée comme une héroïne en Angleterre, j'ai eu envie d'en faire un film !" Encore un exemple, s'il en fallait un de plus, pour démontrer le machiavélisme, la méchanceté de ce monstre que seule une gloire personnelle intéressait. Le héros, le grand combattant de l'ombre, Jean-Moulin, a eu l'imprudence de lui rendre visite à Londres où il était camouflé derrière son micro. C'est une toute autre "ombre" qu'il faisait à De Gaulle. Curieuse coïncidence révélée par un écrivain historien, nous savons maintenant ce qui lui en a coûté dans les jours qui ont suivi son retour au sein de la résistance qu'il dirigeait ! Nous savons aussi le sort qui a été réservé à son remplaçant à la tête du C.N.R, Georges BIDAULT : les oubliettes de l'histoire du Gaullisme, bien entretenues par ses complices actuels qui l'efface même des photos officielles de la descente des Champs Élysées à côté de De Gaulle ! Et maintenant "l'historial Charles De Gaulle" ou "L'ART DE FAIRE D'UN ASSASSIN, UN MONUMENT !" Alain ALGUDO - Président des Comités de Défense des Français d'Algérie et Agriculteurs Rapatriés - Porte parole de la Maison du Pied-noir de BEZIERS |
||||
Après la repentance d'Alger, la France doit repentance aux Pieds-Noirs. Nicolas Sarkozy à Alger le 3 décembre. " Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République: liberté, égalité, fraternité. Mais il est aussi juste de dire qu'à l'intérieur de ce système profondément injuste, il y avait beaucoup d'hommes et de femmes qui ont aimé l'Algérie, avant de devoir la quitter ". Nicolas Sarkozy à Constantine le 5 décembre: " le système colonial était injuste par nature et le système colonial ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation ". Par ces affirmations répétées et allant crescendo: profonde injustice, asservissement, exploitation, Nicolas Sarkozy a bien fait repentance envers l'Algérie au nom de la France lors de son dernier voyage, même s'il en refuse le terme. Et même s'il a essayé de faire la distinction entre le système et les hommes qui y participaient en louant certains des mérites de ceux-ci, qui peut nier que le commun des mortels et le citoyen lambda assimilera totalement le système et ceux qui y participaient. C'est donc inévitablement l'opprobre qui est jetée une
nouvelle fois sur l'ensemble de la communauté pied-noire. Et l'on
continuera longtemps à traiter les Pieds-Noirs d'infâmes
colonisateurs en ne montrant toujours que la face noire de la réalité
et en niant totalement les progrès accomplis par ce pays de 1830
à 1962. Mais puisque tel est le sens commun qui s'impose même
au niveau présidentiel, allons jusqu'au bout du raisonnement et
soyons clairs. Qui ensuite a incité des européens de tout le pourtour méditerranéen (espagnols, maltais, italiens, grecs) et d'ailleurs (allemands, suisses) à venir s'installer en Algérie où tout était à faire sous des cieux inhospitaliers ? Qui a utilisé toute cette main-d'uvre quasi-analphabète au début pour bâtir l'Algérie (avec les Algériens de souche) en instaurant le système dit aujourd'hui officiellement "profondément injuste, asservissant et exploiteur " ? Qui donc a utilisé comme instruments et outils de la mise en place de ce système aujourd'hui honni toutes ces populations européennes déracinées et facilement malléables à qui l'on promettait monts et merveilles ? Les gouvernements et l'administration française bien sûr ! Manipulés par les autorités françaises, ceux qui allaient devenir les Pieds-Noirs, les civils européens, l'ont été au premier jour où on leur a fait poser le pied en Algérie, et , même avant quand il s'agissait d'apporter " la civilisation française " outre-mer et que la propagande battait son plein en Europe pour recruter des volontaires. Combien de dizaines de milliers de futurs Pieds Noirs sont morts dans des conditions de vie terribles durant des décennies pour faire rayonner ce que les gouvernants appelaient " la grandeur de La France ", " les valeurs de la France " ? Mais quelle grandeur de la France, quelles valeurs de la France lorsqu'au plus haut niveau aujourd'hui on nous dit que tout cela n'était que " profonde injustice, asservissement, et exploitation " ? Ainsi, après avoir été les instruments manipulés des autorités françaises, les futurs Pieds-Noirs ont-ils été trompés par la France elle-même sur les valeurs que celle- ci prétendait exporter ! Tout n'était que profondément injuste, asservissant et exploiteur selon le plus haut représentant de l'Etat français actuel ! Pire encore, et disons le tout net. Non seulement les Pieds-Noirs ont été les instruments trompés du colonialisme français honni par la France elle- même aujourd'hui, mais ils en ont été aussi les victimes expiatoires.
Alors oui, après la repentance d'Alger, la France, par la voix de son Président de la République, doit repentance à tout le peuple Pied-Noir en exil. Pierre Courbis |
||||
![]() |
||||
GENDARMES D'OUVEA
Bref historique: Le 22 avril 1988 deux jours avant le 1er tour des
élections présidentielles une centaine de membres du parti
indépendantiste de Nouvelle Calédonie, le F.L.N.K.S. Attaque
par surprise la brigade de gendarmerie de Fayaoué dans l'île
d'Ouvéa . Si un premier groupe de gendarmes est rapidement relâché,
le deuxième groupe de 19 gendarmes, aux mains des plus violents
et des plus dangereux, est introuvable. . Le Substitut du procureur de la République, Jean BIANCONI (Un Niçois) qui avait décidé d'aller au devant des rebelles pour leur parler est relâché et va pendant plusieurs jours faire la navette entre la grotte et le PC du général Vidal pour négocier. Devant la violence affichée des meneurs qui ont déjà assassiné de sang-froid 4 gendarmes, le Chef de l'Etat, François MITTERAND et le Premier Ministre, Jacques CHIRAC, ordonnent l'assaut de la grotte. L'opération aura lieu le 5 mai 1988. Au lieu de rentrer au camp, comme il le fait chaque soir, Jean BIANCONI va rester aux cotés des otages, sachant que l'assaut est imminent. Fortement retranchés disposant d'armes automatiques de fusils
longues portées et d'une mitrailleuse AA 52, les rebelles ont établis
plusieurs postes de tir Pendant ce temps les 25 otages sont dans le noir absolu, leur gardiens tirent au famas sur eux pour les abattre, surpris par la riposte des deux gendarmes du G.I.G.N. qui ne tireront que 4 balles, ils n'oseront plus s'approcher Un deuxième assaut quelques heures plus tard enlèvera la position et 19 indépendantistes seront tués. Tous les otages seront sauvés. Si un certain nombre de meneurs ont été tués, d'autres auteurs identifiés et s'étant vantés du massacre gratuit des gendarmes, ont été plus tard graciés de toute peine et l'un des assassins a reçu une subvention de 130.000 francs pour s'acheter un 4 X 4. Le tribunal des pensions a alloué aux deux orphelines de 9 et 13 ans du gendarme ZAWADZKI, une indemnité dérisoire au regard des trois millions de francs alloués à la veuve du chef indépendantiste DJIBAOU, tué un an après par d'autres indépendantistes, de surcroît Madame DJIBAOU avait été nommé directrice du "centre culturel canaque" qui n'était pas encore construit, avec un salaire à l'époque de 45.000 francs par mois, elle touchait également une pension importante, son mari étant considéré comme mort pour la France et en accident de travail (authentique). Elle a eu la délicatesse de refuser la légion d'honneur que le Président MITERRAND voulait lui attribuer. Note rédigée le 21 février 2008 André LORE |
||||
![]() |
||||
![]() |
||||
COMITE DE LIAISON DES ASSOCIATIONS
NATIONALES DE RAPATRIES (CLAN-R)
Le Président
Nous vous adressons le présent courrier pour vous demander de vouloir bien intervenir afin de faciliter la rencontre qui est demandée. Assuré que cette douloureuse question retiendra toute votre attention, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma haute considération.
|
||||
![]() |
||||
COMITE DE LIAISON DES ASSOCIATIONS NATIONALES DE RAPATRIES (CLAN-R)
Le Président
Dans un souci d'apaisement et de recherche d'équité, dans cette même lettre, nous vous demandions de vouloir bien recevoir une petite délégation de représentants de Rapatriés; ceci afin qu'avec vous, puisse être examinée la façon dont pourrait être prise en compte, à l'avenir, dans les émissions des chaînes de France Télévisions, des témoignages de victimes et de personnes qui, d'une autre façon, ont vécu une même Histoire. Par la présente lettre, nous nous permettons d'insister pour que cette rencontre puisse avoir lieu aussi tôt que possible. Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer,
Monsieur le Président, l'expression de ma considération
très distinguée.
|
||||
![]() |
||||
Mes amis, Je vous demande pour ceux qui le désirent
de copier ce modèle de lettre (la modifier selon vos convictions)
et de l'expédier aux adresses qui suivent en bas de page.Je tiens
à vous dire que ce n'est pas une obligation. Moi je transmets le
message, merci
|
||||
![]() |
||||
Monsieur le médiateur, Sachant
que vous n'êtes pas directement concerné par les critiques
faites par les téléspectateur de France 3, je vous remercie
de bien vouloir transmettre aux responsables de l'émission très
contestable de samedi 26 janvier "Les porteuses de feu" de Faouzia
Fekiri, la critique et les remarques que j'apporte sur cette uvre
en LETTRE OUVERTE qui sera donc, en tant que telle, diffusée très
largement. Il est par ailleurs inutile
de m'envoyer la réponse stéréotypée que tous
ceux ayant écrit leur vive désapprobation sur ce film ont
rechute. Nicole Guiraud "LES VRAIS HÉROS
NE TUENT PAS D'ENFANTS" Comme de nombreuses personnes qui ont déjà fait part de leur indignation á vos services de programmation, je vous adresse aujourd'hui mon sentiment de dégoût devant ce film de propagande F.L.N. qui fait un éloge indécent de tueuses d'innocents ( particulièrement d'enfants ) osant se faire passer pour des "Résistantes" -comme si la Résistance pouvait consister dans le meurtre de civils innocents, désarmés, coupables simplement d'être nés "gaouris", c'est-à-dire "petits Blancs", Européens chrétiens ou juifs-. Ceci déjà pour situer la connotation clairement "ethnique" des actes de ces "héroïnes". Mais il y a plus grave. Il se trouve que je suis l'une des victimes
de ces "dames", mutilée a 10 ans par la (les?) bombe
du Milk-Bar, le 30 septembre 1956, veille de la rentrée des classes
- ce qui explique le grand nombre d'enfants fêtant leur dernier
jour de vacances dans les glaciers et cafés de la ville: Que ce
choix de toucher en priorité des enfants ne soit pas dû au
hasard, mais ait fait partie de la "stratégie révolutionnaire"
des terroristes, voilà qui est bien sûr moins glorieux pour
nos "héros", qui préfèrent le "passer
sous silence".... Le film de Faouzia Fekiri, qui donne une large place a l'attentat de la rue de Thèbes pour nous expliquer - selon la thèse officielle - les attentats organisés "en représailles" par Yacef Saadi, fait malheureusement l'impasse sur les attentats terroristes précédents, ayant causé la mort et la mutilation de très nombreux civils européens ET musulmans réfractaires au F.L.N., et ce depuis 1954... C'est d'ailleurs bien cet engrenage qui avait poussé Albert Camus a organiser une Trêve civile en 1956, rejetée (faut-il le rappeler?) non seulement par les "Ultras colonialistes",mais surtout par les amis F.L.N. de ces "dames", que le projet de paix dérangeait dans leurs plans .... De cela le film ne dit mot. Loin de moi de chercher á justifier cette escalade de la violence,
mais il y a je pense une certaine hypocrisie a vouloir camoufler ces faits
et Mais tous les spectateurs n'étant pas des ignares manipulables a merci, il aurait par conséquent été plus judicieux, ou tout simplement plus honnête, d'en tenir compte et de montrer les faits RÉELS dans leur exacte chronologie et leur enchaînement : Concernant cet "épisode connu et notoire inséré dans ce qu'on a appelé la bataille d'Alger", je rappelle que les attentats terroristes n'ont pas débuté en 1957 comme il est dit dans le film - ce qui voudrait dire qu'ils n'étaient qu'une réponse légitime á la répression militaire -, mais en 1956 - ce qui veut dire exactement le contraire, la répression militaire ayant été une réaction logique au terrorisme qui ensanglantait la ville -. Il convient de ne pas mélanger les EFFETS et les CAUSES, ou sinon cela s'appelle de la manipulation de l'information. J'ajoute que le film-culte d'une certaine époque déjà lointaine, "La bataille d'Alger" de Pontecorvo, n'est plus aujourd'hui une référence même s'il a été "très primé"..., et si "ses images illustrent le documentaire de FR3 de Y.Boisset et plus récemment 'L'avocat de la terreur' de B. Schroeder" - ces deux films ne faisant que reprendre un discours classique, complaisant, et entre-temps terriblement banal. Ce film de Pontecorvo, bien fait sur un plan formel, n'en reste pas moins contestable aux yeux de ceux qui, comme moi, ont vécu en VICTIME ces événement. Léché, propret, astiqué selon la propagande F.L.N. pour public parisien, sans une goutte de sang ni blessures visibles ( en tout cas pas chez les Européens), il a fini par ne plus être crédible. Tout y est trop propre, surtout les explosions ... La réalité du terrorisme est hélas bien plus sordide pour les victimes, aussi a l'heure actuelle de sa recrudescence, version islamiste... Chaque nation a ses héros, et l'Algérie a le droit d'avoir
les siens. Mais chez elle en Algérie. Pas chez nous en France.
Car il me semble qu'en 1962, la France est devenue indépendante
de l'Algérie ... Le documentaire de Mme Fekiri a donc toute sa
place dans SON pays, où ces femmes terroristes peuvent se glorifier
d'avoir "pris les armes Par ailleurs, les actes terroristes commis par ces femmes, s'ils sont
instrumentalisme par certains - et d'abord par elles-mêmes - comme
un modèle d'émancipation pour "la situation des femmes
en pays musulman", sont révélateurs de l'état
de régression avancée dans lequel se trouve ce malheureux
pays. Il est également irrecevable d'affirmer que "l'existence
des victimes innocentes est une telle évidence" qu'on n'a
pas besoin de montrer les Mais c'est bien cela qu'il faut éviter a tout prix .... Surtout ne pas montrer la réalité, les preuves tangibles des "actions" de ces "héros et héroïnes" qui semblent exercer une telle fascination sur l'intellectuel "romantique" occidental moyen ... Séjournant régulièrement en Allemagne depuis des décennies, j'ai invité récemment un groupe d'amis -allemands et étrangers- á visionner ce film "Les porteuses de feu", et á me donner leur avis. Tous étaient atterrés. Tous ont remarqué le ton ouvertement apologétique de cette uvre, l'adhésion terrifiante a la violence et au terrorisme de ces "fidayate" qui les confondent avec une émancipation en tant que femmes. Les plus choqués étaient les Espagnols et les Anglais, encore marqués par les récents attentats terroristes dans leur pays, mais aussi des opposants iraniens. Aucun ne comprenait qu'un "tel film ait pu être diffusé SANS COMMENTAIRE ET SANS DÉBATS sur une chaîne publique française", "dans un pays démocratique comme la France", "la patrie des Droits de l'Homme...!" Difficile de leur expliquer qu'en France la presse est libre, mais pas la voix de (certaines) victimes, celles-ci étant "PASSÉES SOUS SILENCE". Leurs commentaires étaient unanimes : Les méthodes terroristes
employées contre des civils innocents, QUELLE QUE SOIT LA CAUSE,
sont indéfendables et impardonnables . Si nous devions avoir appris
quelque chose des dernières décennies, ce serait pourtant
bien cela ... Il y a des jours où j'ai honte d'être française ... Nicole Guiraud Frankfurt/Main - Victime á l'âge de 10 ans de l'attentat du Milk-Bar
(30.09.1956) |
||||
![]() |
||||
Repentance : et le
million d'esclaves chrétiens des pays du Maghreb jusqu'en 1830
?
|
||||
Sarkozy - Bouteflika. Repentance : ils ont oublié les esclaves européens au Maghreb ! Pendant sa visite dEtat en Algérie, Nicolas Sarkozy dès
son arrivée le Lundi 3/12/2007, a dénoncé le système
profondément injuste du colonialisme français
en Algérie. A propos de cette repentance du Président
de la République Française, le ministre de lIntérieur
algérien Noureddine Yazid Zerhouni, a répondu : Ce
nest jamais suffisant mais cest un progrès. Nous
dirons toujours que ce nest pas assez mais ça va dans le
bon sens. Pendant des siècles, et jusquau début du 19ème siècle, les pays du Maghreb ont fait des razzias en Europe, en particulier sur les côtes méditerranéennes de la France, lItalie et lEspagne pour capturer des esclaves européens. Ce nest que laugmentation de la puissance militaire (en particulier navale) de lEurope qui arrêta ces razzias et cet esclavage des européens. Quand les Français prirent Alger en 1830, il y avait encore des esclaves européens dans la ville et la colonisation de lAlgérie y interrompit cet esclavage. Cet esclavage a porté sur un nombre très important deuropéens. Lhistorien qui a le plus étudié cette question, Robert C. Davis a pu évaluer par exemple le nombre desclaves pour la période entre 1530 et 1780. Rien que pour cette période : il y eut un million et peut-être bien jusquà un million et un quart de chrétiens européens blancs asservis par les musulmans de la côte barbaresque.. Cet esclavage se déroulait dans des conditions extrêmement dures et meurtrières ; Davis a pu évaluer le taux de décès des esclaves européens à environ 20% par an ! Mais les pays du Maghreb nont pas exprimé la moindre
repentance envers les Européens !!! |
||||
![]() |
||||
Lettre à : M. Erard Corbin de Mangoux |
||||
![]() |
||||
COMMUNIQUE DE PRESSE
LAPOLOGIE DU TERRORISME NE PASSERA PAS EN France !
ELLE SERA SANCTIONNEE PAR LE DROIT FRANÇAIS.
Sous légide du Comité VERITAS, Nous regroupons actuellement les victimes survivantes:...... des attentats a la bombe des terroristes FLN pendant la « bataille dAlger », dans toute lAlgérie.
Elles se porteront parties civiles devant la Justice française contre tous les responsables, de la production du film documentaire « Les porteuses de feu » jusquà la diffusion sur la troisième chaîne de télévision nationale française. Ce documentaire fait lapologie dun terrorisme aveugle qui a tué et mutilé quantité de Français dAlgérie, civils et innocents. Que ces responsables appartiennent au Ministère de la Défense, ou à la Présidence de France-Télévision, ils seront poursuivis, tout comme les producteurs et réalisateurs de cette abjection, lesquels ont utilisé des archives françaises pour magnifier les exploits sanglants des poseuses de bombes du FLN ! tous pourraient avoir à répondre de cette infamie !
Le Président de VERITAS, M. Joseph Hattab-Pacha, ancien maire de la Casbah dAlger, est né dans ce quartier et il en a vécu tous les événements, ayant, lui-même, été victime dun attentat FLN, tir dune balle dans la nuque ressortie par la joue, dont il est miraculeusement rescapé, gardant une paralysie partielle du côté droit.
Il est la preuve vivante que ce nétait ni les militaires français, ni les Pieds Noirs, qui perpétraient des attentats criminels dans la Casbah dAlger, mais bien le FLN qui y faisait régner lépouvante, afin de contraindre, par la terreur, les musulmans à soutenir sa cause, les journaux de lépoque en font foi.
Il est intolérable que les porteuses de mort et de mutilation de nos enfants puissent senorgueillir, dans ce film documentaire diffusé par France-Télévision, davoir déposé des bombes meurtrières dans des endroits où se trouvaient, surtout, des adolescents, ou de jeunes enfants, parce que linsouciance de ces derniers rendaient leurs forfaits plus faciles !
Tout comme il est inadmissible que la sénatrice algérienne Zohra Drif, bachelière et, à lépoque, étudiante en droit (Faculté dAlger) affirme fièrement quelle a commis ces actions dévastatrices envers nos innocents les plus fragiles parce quelle voulait que son pays retrouve sa souveraineté.
On ne retrouve pas ce qui nexistait pas et la souveraineté algérienne, Ferhat Abbas lui-même la cherchée en vain jusque dans les cimetières, et ne la jamais trouvée nulle part, ce qui prouve bien quelle navait jamais existé.
Mais les victimes survivantes de ce terrorisme aveugle existent bien, elles, et, avec laide de VERITAS, elles feront bientôt valoir devant les Tribunaux leurs droits inaliénables au respect et à la décence ! |
||||
![]() |
||||
Lettre JPN à Patrick de Carolis ********************************************** JEUNE PIED-NOIR Le 31 janvier 2008 BP 4 - 91570 BIEVRES Gsm : 06 80 21 78 54 Tél: 01 69 41 01 12 - Fax : 01 69 41 89 29
M. Patrick de CAROLIS Télécopie - Diffusion sur Internet Courrier et courriel 7, Esplanade Henri de France 1 page 75005 PARIS Cedex 15
OBJET: FR3 - Emission « Les Porteuses de mort » - Samedi 26 janvier 2008
Monsieur le Président,
Vous avez déjà reçu de nombreux courriels, lettres et télécopies de protestation de Français rapatriés ou non et de leurs associations indignés par la présentation sur une chaîne publique française d'une émission de propagande idéologique annoncée comme un documentaire. Cette émission a été une apologie des crimes terroristes commis par le FLN envers des civils français, crimes, vous ne pouvez l'ignorer, assimilés par l'ONU à des crimes contre l'Humanité.
Lors de la première journée d'hommage aux Harkis du 25 septembre 2001, le Président Jacques Chirac avait qualifié ces crimes d'actes de « barbarie ». La loi du 23 février 2005, dans ses articles 1 et 2, reconnaît la réalité des « massacres et exactions » commis par le FLN contre les Français d'Algérie de toutes origines. Elle associe toutes les victimes civiles et militaires françaises dans un hommage de la Nation chaque 5 décembre. En Algérie, la population civile subit encore aujourd'hui l'horreur d'attentats aveugles identiques à ceux des « poseuses de bombes » du FLN. Le monde libre se trouve confronté à une vague terroriste internationale dont chacun peut - grâce aux médias - juger de la « barbarie ». En France, la liberté d'expression doit-elle se limiter à ne laisser que les tueuses et tueurs d'hier et d'aujourd'hui exprimer leur satisfaction et leur réussite ? En démocratie, la liberté trouve ses limites dans les lois et dans la solidarité de la Nation envers les victimes. Peut-on, au nom « de la liberté de l'artiste » accepter que seuls des terroristes tentent de justifier leurs actes criminels contre les populations civiles, en souriant de leurs méfaits, sans donner la parole à leurs victimes, comme cela avait été annoncé mensongèrement dans la présentation du « documentaire » ? Qu'une journaliste algérienne fasse en Algérie l'éloge de la terreur cela peut paraître cohérent. Qu'elle vienne le faire sur une chaîne d'Etat française ne fait qu'ajouter de nouvelles souffrances à celles déjà endurées par les victimes du FLN depuis 50 ans.
Notre association soutient l'ensemble des demandes qui vous ont été adressées par nos compatriotes et plus particulièrement celle que vous a fait parvenir le 29 janvier M. Denis Fadda, Professeur des facultés de Droits et Président du Comité de Liaison National des Associations de Rapatriés - CLAN-R - qui se verrait dans l'obligation d'envisager des poursuites contre France Télévisions si FR3 n'accordait pas rapidement un droit de réponse aux innocentes victimes des « porteuses de mort » du FLN, ainsi qu'à leurs familles.
Deux millions de Français rapatriés comptent sur votre sens de l'équité. Restant à votre disposition,
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de nos salutations distinguées.
Bernard COLL Secrétaire général de JPN |
||||
![]() |
||||
Comment peut-on "justifier" de tels actes aussi
aveugles que barbares ? Comment les médias peuvent-elles ouvrir leurs portes à de telles monstruosités? La Liberté autorise-t-elle des telles "manuvres"? Par de tels actes, ne porte-t-on pas atteinte à la Liberté et qui sera responsable si de tels actes font que demain elle nous soit ôtée ? Comment peut-on dire qu'on lutte contre le terrorisme d'aujourd'hui et justifier celui d'hier ? Nous sommes vraiment considérés comme des sous hommes. J Riéra. |
||||
![]() |
||||
http://perso.wanadoo.fr/jeunepiednoir/jpn.wst jeunepiednoir@wanadoo.fr - Tel : 06 80 21 78 54 Diffusion du samedi 26 janvier 2008*********************************** MEDIAS Apologie de " crimes de guerre" ? Alors que 2 millions de Français Rapatriés ne bénéficient d'aucun moyen public d'expression, FR3, chaîne publique française, donne de nouveau la parole à 30 "porteuses de mort" du FLN et fait l'apologie des "crimes de guerre" commis par les poseuses de bombes et "porteuses de mort" du FLN sans donner la parole à leurs victimes innocentes mutilées à vie ou aux familles des enfants,des femmes et civils assassinés dans leurs lâches attentats aveugles. le samedi 26 janvier 2008 - 23H.15 dans l'émission "Passé sous silence" : " Les porteuses de feu" Dans ces entretiens, une journaliste algérienne, Faouzia Fekiri, justifie les actes criminels d'une trentaine de jeunes algériennes, âgées de 16 à 20 ans, devenues des poseuses de bombes et "porteuses de mort" engagées dans la guérilla urbaine menée par le FLN contre la France en Algérie. Ces tueuses d'enfants, de femmes et de personnes âgées, sont devenues pour certains intellectuels français des "figures emblématiques" de la "bataille d'Alger".Elles racontent leur histoire qui les a tranformées de jeunes filles bénéficiant de la civilisation occidentale en terroristes assassinant des civils désarmés. Une fois de plus la télévision publique française, financée par les contribuables français, dont les familles des victimes de ces jeunes filles, fait l'éloge des lâches crimes terroristes commis au nom d'une "guerre d'indépendance". Des actes de "barbarie" dont l'apologie est autorisée,au pays des Droits de l'Homme ! Il était annoncé dans la fiche de présentation de ce documentaire que la parole serait aussi donnée aux victimes ayant survécu à leurs odieux attentats. Cela n'a pas été le cas. Pourquoi ? Alors que le monde libre est confronté à la menace d'action d'un terrorisme international de plus en plus présent médiatiquement, et que la population civile d'Algérie d'aujourd'hui connaît encore les horreurs d'un terrorisme aveugle, une chaîne publique française essaie de justifier les actes "barbares" du terrorisme du FLN qui est à l'origine de tous les crimes commis en Algérie depuis 1954. L'ONU a déclaré "crime contre l'Humanité" les actes terroristes contre les populations civiles. En n'accordant la parole qu'aux seuls terroristes, FR3 devient-elle complice d'un crime contre l'Humanité ? Compte tenu du statut de cette chaîne publique, il appartient au Président de la République,à son gouvernement et aux élus de la Nation d'apporter une réponse à cette question. Dans un premier temps, il est important de permettre aux victimes de ces lâches attentats de s'exprimer rapidement dans une émission d'une durée au moins égale à celle accordée à leurs bourreaux. Nous vous invitons à agir dès maintenant auprès du Chef de l'Etat, du Gouvernement, des Parlementaires, des médias et de la direction de FR3 pour demander le respect du droit des victimes et de leurs familles, pour lesquelles cette glorification du terrorisme est une souffrance de plus aux souffrances endurées depuis des décennies. 1956-57 : enfants musulmans et européens victimes des héroïques poseuses de bombes du FLN. L'émission donnera-t-elle à temps égal la parole à ces victimes innocentes ? CE QU'IL FAUT FAIRE : Faites part de vos commentaires sur le Forum documentaire de FR3 : http://www.programme-tv.net/forums/liste/125/forums-documentaires.html Si nécessaire, saisissez le médiateur de FR3, Alain Le Garrec http://relations.france3.fr/ Téléphone de FR3 : 08-90-71-03-03. Informez aussi les responsables du gouvernement, de la MIR, du HCR.. en charge des Français rapatriés. Voir nos adresses utiles à la rubrique Gouvernement. ********************** "Les peuples ne perdent la vie que lorsqu'ils perdent la mémoire" - Maréchal FOCH. *************************** TOUTES LES ADRESSES UTILES SUR LE SITE JPN M. Erard CORBIN de MANGOUX Conseiller intérieur - chargé des Français rapatriés 55, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 PARIS - Tel : 01 42 92 86 76 - Fax : 01 42 92 81 45 Courriel : mailto:erard.corbindemangoux@elysee.fr M. Eric ETIENNE Conseiller Technique auprès du premier ministre chargé de la politique de la ville, intégration et lutte contre l'exclusion 57 , rue de Varennes - 75007 Paris - Tel : 01 42 75 53 97 - Fax : 01 42 75 75 93 mailto:eric.etienne@pm.gouv.fr M. Renaud BACHY Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés - 96, Av. de Suffren - 75007 Paris Tel : 01 53 69 55 43 - Fax : 01 53 69 55 47 mailto:renaud.bachy@sante.gouv.fr Tenez-nous informés des réponses reçues. ********** EN 2008, FRANCAIS D'AFN et AMIS : ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE ! ************ Français d'Afrique du Nord et d'Outre-mer et Amis,reproduisez et diffusez largement nos informations à vos proches et amis. Imprimez-les pour ceux qui ne disposent pas d'Internet. |
||||
![]() |
||||
Ass. Prof., dr. Gérard Lehmann, Centre d´Études françaises, Syddansk Universitet Engvejen 18 DK 5874 Hesselager Danemark gerard@litcul.sdu.dk Tel. Privé 0045 62252515
LETTRE OUVERTE À FR 3
J´aurais compris que l´on présentât
ce film s´il avait été suivi d´un débat,
avec, en regard, d´autres images, que l´on donnât la
parole à certaines des victimes, à quelques uns de ces Français
qui, comme Albert Camus, porté par l´espoir fou d´une
Trêve civile, voulait au moins que l´on épargnât,
des deux côtés, les civils innocents.
|
||||
![]() |
||||
Mardi 29 janvier 2008 sur canal + un film
sur l' Algérie "Mon Colonel" de Laurent Herbiet de 2006
traite le sujet de la torture "sujet brûlant de la guerre d'
Algérie" .
Depuis quelques jours j' ai assisté à beaucoup de correspondances entre nous Pieds Noirs et amis Patos sur le film de FR3 sur les poseuses de bombes du 26 janvier 2008. Je n' ai jamais et je dis bien jamais regardé une émission télé concernant notre Algérie ça me donne la nausée , car je sais que nous sommes toujours les tortionnaires , les méchants , c' est l' OAS qui a commencé la guerre, qui a tué, qui a massacré, qui a torturé en un seul mot c' est elle et l' Armée Française qui ont tout fait... . Même le film de Gilles Perez "Histoire d' une blessure" avez vous bien analysez les commentaires lors de sa diffusion sur fr3 Méditerranée , si vous l' avez enregistré regardez-le et vous vous apercevrez que c' est la faute de l'OAS si nous sommes partis. Je m' adresse à ceux qui sont abonnés à Canal + , de vous désabonner en écrivant tout simplement la raison de votre décision, qui j' en suis certain les fera réfléchir avant de diffuser d' autres films sur l'Algérie comme celui du 29 janvier. Voilà une occasion de marquer un petit point. Mais c' est peut-être trop vous demander ! Je sais chez nous, nous aimons le Foot Ball mais arrêtons de vendre notre âme pour des footballeurs et leurs dirigeants qui s' en mettent plein les poches. Achetez des livres avec cet abonnement, ou abonnez vous à des revues comme VERITAS qui valent mieux que cette pourriture de Canal + et le soir en vous couchant vous n' aurez pas de brûlures d' estomac. Je vous présente tous mes meilleurs voeux. Michel Ximénès 29/01/08 |
||||
![]() |
||||
Madame , Monsieur le Député
|
||||
![]() |
||||
COMMUNIQUE DE RECOURS-FRANCE.
|
||||
Le samedi 26 janvier 2008 à 23h25, France 3 a diffusé un reportage ayant pour titre : " les porteuses de feu ". Faouzia Fekiri, journaliste et réalisatrice algérienne
a rencontré dans le cadre de son reportage, entre autre l'ancienne
terroriste algérienne Madame Zohra Driff. A aucun moment de ce documentaire produit par France 3, chaîne
de télévision publique et française, il n'a été
question des victimes civiles et innocentes. Le Recours France et les Rapatriés d'Algérie ne laisseront pas sans suite ces attaques dues à des idéologues qui ne faciliteront certainement pas l'établissement de relations apaisées entre la France et l'Algérie. Il est temps que nos gouvernants prennent conscience que ces insultes sont insupportables au monde des Rapatriés, et que l'on évite de laisser les " Porteuses de mort et de sang " pérorer sur nos antennes. Philippe NOUVION |
||||
![]() |
||||
ASSOCIATION NATIONALE DES FRANÇAIS D'AFRIQUE DU
NORD, D'OUTRE-MER ET DE LEURS AMIS (A.N.F.A.N.O.M.A.) Tél 0145740991 27 janvier 2008 Nous n'avons eu droit qu'à une succession d'entretiens, truffés
d'images grossières extraites du film de Gillo Pontecorvo, au cours
desquels ces femmes qui ont le sang d'innocents sur les mains n'ont cessé
d'afficher leurs certitudes, de défendre le bien-fondé de
leur action. Leur description froide, quasi clinique de l'acte criminel
qui quelques instants plus tard va arracher la vie à des dizaines
de jeunes insouciants ou pire peut-être les mutiler à jamais,
laisse pantois. Entendre Zohra Drif-Bitat, sourire gourmand aux lèvres,
rappeler sa commande d'une pêche melba au " Milk Bar "
(" je ne savais même pas ce que c'était ", minaude-t-elle
!), ou telle autre relater avec minutie et délectation jubilatoire
comment elle a glissé " doucement, doucement " le sac
meurtrier sous un fauteuil de bar avant de s'éclipser donne la
nausée. Tentons encore d'oublier la faconde, le sourire satisfait
de l'inévitable Yacef Saadi, le héros discuté de
la rue Caton
La parole, une fois de plus, a été refusée aux
victimes civiles du terrorisme. Colère et rancur m'animent encore et m'empêchent
de vous saluer aujourd'hui, je le ferai peut-être quand vous aurez
daigné me fournir quelques explications. 27/01/08 |
||||
![]() |
||||
Proposition d'une rue dédiée aux Victimes
civiles du FLN
|
||||
Cette idée est vraiment excellente dans la mesure ou elle exprime,
sans ambiguïté, l'exacte position de ceux qui l'ont conçue...
De plus, elle prouve l'exquise délicatesse de votre part, ainsi
que de vos collaborateurs, envers les victimes innocentes d'un terrorisme
que vous semblez particulièrement apprécier ... Seriez-vous capable de soutenir une initiative analogue EN ALGÉRIE,c.a.d.
l'apposition officielle d'une plaque en l'honneur d'un poète(ou
chanteur, ou médecin, ou enseignant...) engagé POUR LA FRANCE
que ce soit comme soldat, comme Harki, comme combattant de l'O.A.S., ou
comme simple Pied-noir tombé sous les coups du F.L.N. ???? Pour commencer, je me permets de vous envoyer en piece-jointe deux
photos de petites victimes du FLN. |
||||
NDRL: Voir plus bas les autres réactions à propos de la rue Nadia GUENDOUZ à Saint Ouen... | ||||
![]() |
||||
SUR FRANCE 3 LE 26 JANVIER 2008 à 23h15
|
||||
LES POSEUSES DE BOMBES DU FLN SONT GLORIFIEES
Une fois de plus la télévision publique française, financée par les contribuables français, dont les familles des victimes de ces jeunes filles, fait l'éloge des lâches crimes terroristes commis contre des civils pour une Algérie indépendante. Une Algérie "libérée" qui connaît toujours, 46 ans après, les mêmes crimes. Des actes de "barbarie" injustifiable quelle que soit la cause et dont l'apologie devrait être interdite au pays des Droits de l'Homme. |
||||
![]() |
||||
Les victimes de ces "jeunes filles"
ont été pendant des décennies plus que "passées
sous silence": Elles ont été carrément INTERDITES
DE PAROLE par des médias complices qui, aujourd'hui, tentent hypocritement de réparer leur conduite inqualifiable et, de fait, irréparable. Car le mal fait par les terroristes aux victimes civiles survivantes
- et qui équivaut, je le rappelle avec force, a une TORTURE PERMANENTE
- Je rappelle également que j'avais déjà critiqué
les dernières années certaines entreprises similaires et
particulièrement perverses - comme Les citoyens lucides et honnêtes doivent donc, une fois de plus,
rester vigilants envers toute éventuelle entreprise de désinformation
sur ce sujet brûlant. NICOLE GUIRAUD |
||||
![]() |
||||
Vous découvrirez en cliquant sur le lien ci-dessous
la New sur Ce que pensent les Algériens sur plusieurs sujets... Votre bien dévoué Alain AVELIN |
||||
![]() |
||||
Rien n'arrête les faussaires de l' Histoire!
|
||||
La journaliste, Zouhir MEBARKI, affirme dans un article intitulé: "Le départ des Pieds-Noirs et l' histoire" publié sur le Net le 18 janvier dernier, que le slogan "la valise ou le cercueil" a été créé par l' OAS en 1961.... Voici la dernière phrase de son exposé... |
||||
Cela dit et aussi vrai qu'on ne peut refaire l'Histoire, "la valise ou le cercueil" appartient à Salan, Ortiz, Lagaillarde et consorts. Personne ne pourra rien y changer. | ||||
Zouhir MEBARKI |
||||
Je suis né à Alger en 1943 et j'ai toujours lu ce slogan sur les murs de la basse Casbah ou du Port. |
||||
En voici une preuve dans le livre de Paul REBOUX publié en 1946 aux éditions Chabassol: "Notre AFN Maroc Algérie Tunisie La valise ou le cercueil" Si vous désirez répondre à Madame Zouhir MEBARKI, voici son mail: (zoume6@hotmail.com) |
||||
|
||||
Par contre en 1961, l' OAS a répondu à
ce slogan du FLN par: "Ni valise, ni cercueil; un fusil, une Patrie..."
H.C.
|
||||
![]() |
||||
Conférence de Jean-Pierre RONDEAU "la France malade de la Repentance: l'exemple de l' Algérie Française" 26 janvier 2008 17 H. 45 - Salon Masséna Hôtel Splendid, 50, bd Victor Hugo 06000 Nice 04.93.84.12.57 - 06.79.46.63.59 |
||||
![]() |
||||
IDENTITE REELLE DU 13 MAI 1958
|
||||
Présentation : le Docteur Jean-Claude Pérez, un des chefs historiques de l'OAS à l'échelon national, n'hésite pas à bousculer les idées reçues. Il remet en cause certaines vérités "bibliques et canoniques", défendues par ceux qui restent soumis au carcan du politiquement correct. Entre 1957 et 1965 il a connu la prison, à Barberousse, à Maison-Carrée, à la Santé, en Espagne, en Amérique latine et en Suisse. Il fut condamné à mort par contumace. Amnistié le 30 juillet 1968, il effectua une seconde carrière de médecin à Paris dans le XVème arrondissement. Agé de 80 ans il jouit de la retraite des justes. Il tient à préciser qu'il n'a jamais été parachutiste. 0 0 0 2. En deuxième lieu, on a mis en marche un agent d'exécution tactique, dominant : le FLN avec ses deux organes de direction, le CNRA et le CCE . Le 18 septembre 1958 naîtra le GPRA. 3. En troisième lieu, un groupe de protagonistes qui, lui même, va se subdiviser en deux sous-groupes d'intervenants tactiques successifs : a) Le premier fonctionne en grand secret sous le couvert de l'autorité officielle. Il est constitué de personnalités de la IVème République qui ont joué un rôle dans différents gouvernements. Le secret de leurs activités pro-FLN est motivé par un constat : l'opinion nationale française, dans son ensemble, est encore hostile à l'abandon de l'Algérie. Ce sous-groupe s'appuie essentiellement sur les partis de gauche. Sur le marxisme-léninisme protéiforme, avec ses différents ersatz et dérivés. Mais cette structure de gauche s'essouffle. Elle n'arrive à rien de concret. Elle va être concurrencée par l'autre sous-groupe, qui veut lui damer le pion sur l'échiquier des contacts, sur l'échiquier où s'élabore la défaite de la France en Algérie. b) Ce second sous-groupe, quant à lui, s'identifie à une structure qui se dit de droite. Elle prétend être seule capable d'obtenir en Algérie un "cessez-le-feu en Algérie avant la victoire". De l'imposer aux Français. Conduisant ainsi une fraction importante de nos compatriotes de droite à souscrire à l'abandon de l'Algérie par ruse, par tromperie, par envoûtement. Ces manoeuvriers, conduits par le général De Gaulle cette fois, fourniront à la première structure socialo-communiste l'appui décisif qui lui manque. L'appui d'une fraction non négligeable de la France traditionnelle. Celle qui va à la messe, qui défend l'école libre, qui parfois a chanté "Maréchal nous voilà", qui a adhéré en 1946 au MRP , plus tard au RPF , et qui ne veut plus affronter un conflit. La paix, la tranquillité, voilà ce qui la motive et qui la conduira à être complice, en se couvrant les yeux d'une main capitularde, de l'assassinat de la province française d'Algérie. Puis de porter une grande responsabilité dans les massacres de harkis par dizaines de milliers, dans la fusillade d'Alger du 26 mars 1962, dans le massacre d'Oran du 5 juillet 1962. Qui portera sa responsabilité dans l'enlèvement de plusieurs centaines de nos concitoyens, jamais retrouvés. Qui n'exigera pas que nous soient rendus nos soldats prisonniers du FLN, disparus à jamais. 4 - En quatrième lieu, c'est le général De Gaulle.
Le FLN par l'intermédiaire de Ferhat Abbas et Boumendjel, mais
aussi par l'intermédiaire de ses alliés tunisiens Bourguiba
et l'ambassadeur de celui-ci à Paris, Mohamed Masmoudi, sait depuis
le printemps 1956 que De Gaulle est partisan de l'Algérie indépendante.
"Du délestage économique du boulet algérien",
a-t-il déclaré. Il l'a affirmé sans ambiguïté
à Boumendjel, au printemps 1956, ainsi qu'à l'écrivain
autrichien Arthur Rosenberg. C'était à Paris rue de Solferino,
dans les locaux de l'ancien RPF. Il entretient par ailleurs des contacts
avec le CNRA grâce aux deux personnalités que nous venons
de nommer et grâce à Gaston Palewski, ambassadeur de France
au Vatican. Quand on évoque le 13 mai 1958 il faut éviter les termes de "promesses bafouées", de "parjure". C'est uniquement pour se débarrasser de l'Algérie française qu'il vient de prendre le pouvoir. Mais pour conduire sa mission à bonne fin il lui faut encore manoeuvrer. Ces cris d'encouragement étaient les seuls qu'il pouvait pousser, compte tenu de l'ambiance locale et de l'état d'esprit national. Bourguiba, le FLN et lui-même ont réussi cependant à contrôler le torrent Algérie française pour le transformer en rivière rampante et soumise. A Paris, dans un bureau feutré de la DST, existe un dossier.
Bourré de dynamite. C'est le dossier de la collusion De Gaulle-FLN
établie depuis 1956. Le dossier des contacts secrets que le général
De Gaulle entretient avec les rebelles depuis cette date. Le dossier de
la conjuration contre la France. Des influences extrêmement lourdes
ont interdit que l'on sorte l'affaire sur le plan juridique. Pour ces
fonctionnaires, il est parfaitement établi que l'avènement
de De Gaulle sera le résultat d'une manoeuvre montée par
le FLN avec l'appui de Bourguiba. Manoeuvre payée tout d'abord
par la mort des quatorze soldats français massacrés dans
l'embuscade du 11 janvier 1958. Massacre complété trois
mois plus tard par l'assassinat de Richomme, Decourtreix et Feuillebois,
exécutés le 30 avril 1958. Ont participé à
cette conjuration contre la France des personnalités en renom,
Gaston Palewski, ambassadeur de France au Vatican et Olivier Guichard. |
||||
![]() |
||||
Vous ne rêvez pas: c'est en France....
|
||||
Si vous voulez manifester votre indignation: 01.49.18.14.53 ou par mail: contact-eco@mairie-saint-ouen.fr ...Pour contacter la mairie de Saint-Ouen : Adresse postale : Mairie de Saint-Ouen, 6, place de la République 93406 Saint-Ouen CEDEX Téléphone : 01.49.45.67.89 / Télécopie : 01.... |
||||
![]() |
||||
Autre réaction...
|
||||
![]() |
||||
Journal "PRESENT" du 24 janvier 2008
|
||||
Ça ne se passe pas à Alger mais à
Saint-Ouen Une rue à la gloire de la fellouze Guendouz ! Ce nest pas une rue dAlger, dOran ou de Constantine. Mais une rue de Saint-Ouen (Hauts-de-Seine). Ainsi intitulée : « Rue Nadia-Guendouz, infirmière et poétesse, membre du FLN ». Lhistoire retiendra un jour quil sest trouvé des gens en France (à commencer par Delanoë à Paris) pour souiller nos rues, nos avenues, nos ronds-points, nos carrefours, nos écoles, du nom des pires ennemis de la France. Nadia Guendouz (1) est née à Alger, Algérie française. Elle va grandir entre la Casbah et Saint-Eugène (rebaptisé aujourdhui Bologhine). Frappée par la maladie, alors quelle nest encore quune adolescente, elle sera soignée et guérie par ces « salauds » de Français à lhôpital de Douéra. Pendant sa convalescence, elle va suivre des études dinfirmière par correspondance. Au début des années cinquante, ces mêmes « salauds » de Français vont lenvoyer en métropole pour lui prodiguer des soins médicaux précieux. Elle les en remerciera en sengageant dans le FLN. Des activités militantes qui lui vaudront dêtre emprisonnée. Après lindépendance, elle aura ce mérite et cette logique par rapport à beaucoup dautres qui, fellouzes fanatiques, continuèrent à croître et à prospérer dans cette France dont ils avaient voulu se « libérer » dans le sang et le terrorisme de sinstaller en Algérie. Jusquà sa mort, en 1992, elle sera sage-femme à lhôpital Mustapha-Bacha puis à la clinique El Djallila. On lui doit de nombreux écrits dont Amal (1967) (2) et La Corde (1974). Honorée à Saint-Ouen, Nadia Guendouz, qui milita en Algérie au sein de lUGTA (3), eut moins de chance dans son pays où elle fut emprisonnée en 1988. Parce que ses écrits, consacrés notamment au sort de la femme algérienne que lindépendance a renvoyée aux heures les plus obscures de lislam, ne convenaient pas à ce pouvoir FLN quelle avait contribué à installer. Là encore, on lui reconnaîtra ce mérite de ne pas avoir choisi lexil et davoir bu le calice fellouze jusquà la lie. Lune des principales missions de Nadia Guendouz consista à collecter des fonds pour le FLN. Et permettre ainsi aux terroristes de la « 7e Wilaya » (celle de la métropole) dassassiner des policiers, des supplétifs et des musulmans fidèles à la France. Voilà, effectivement, des titres de gloire qui méritaient bien quon lui consacrât une rue dans une ville de la banlieue parisienne Infirmière et poétesse ne leur suffisaient pas. Il fallait préciser « membre du FLN ». Une telle haine de notre histoire, un tel mépris de nos pauvres morts victimes du FLN, disent bien à quel degré de déchéance et dignominie nous sommes désormais réduits. (1) En arabe, guendouz signifie élève. (2) En arabe, amal signifie espoir. (3) Union générale des travailleurs algériens. ALAIN SANDERS |
||||
![]() |
||||
Madame Le Maire de St Ouen .
Une photo de rue "Nadia Guendouze" circule sur internet. *En mémoire des 30.000 militaires Français tués
par le FLN Si vous refusez nous ferons une grande campagne sur internet et montrer
Veuillez agréer, Madame le Maire,mes hommages dus à votre fonction. Jean Paul Gavino. |
||||
![]() |
||||
LETTRE OUVERTE Madame Jacqueline Rouillon Maire Hôtel de Ville 6 place de la République 93406 Saint-Ouen Cedex Madame le Maire,
Vous avez cru devoir dédier, voici quelques années, une rue de votre ville à la mémoire de Nadia Guendouz, ce qui est votre droit le plus strict, dans la mesure où cette décision a recueilli lassentiment de votre conseil municipal.
Cette plaque comporte quelques indications destinées à cerner la personnalité de lintéressée. Cest ainsi que le passant apprendra quelle était poétesse, infirmière et membre du F.L.N. Si les deux premiers titres ne souffrent pas la discussion, le troisième en revanche soulève un problème de fond.
QuAlger, où lintéressée est née, en 1932, et où elle sest installée dès lindépendance et a exercé sa profession de sage-femme jusquà son décès, en 1992, salue lengagement de lintéressée apparaîtrait naturel Le pouvoir algérien ne la jusqualors récompensée, à notre connaissance, que dun emprisonnement en 1988 Cela, au demeurant ne nous concerne pas.
Que Saint-Ouen rende hommage à la militante du Front de Libération Nationale, emprisonnée durant la « guerre » dAlgérie pour son activité au profit de cette organisation qui avait systématisé le terrorisme contre les populations civiles, est en revanche proprement scandaleux. La France peut se réconcilier avec le peuple algérien mais ce nest pas en ravivant des mémoires douloureuses que vous y aiderez Elle la bien fait avec le peuple allemand. Elle ne pourra le faire avec le F.L.N. et pas plus quelle ne la fait avec le Nazisme.
Nadia Guendouz, comme tant dautres, a remercié la France pour les bienfaits que sa présence lui avait apportés, son instruction, sa formation, sa culture et les soins prodigués à ladolescente malade, à lhôpital de Douéra, avant quelle ne soit transférée plus tard dans un hôpital métropolitain, par son adhésion au mouvement indépendantiste Ingratitude classique !
Par votre geste sectaire, concernant une période difficile que vous navez pas connue, vous avez souillé le territoire national. Saint-Ouen nest pas la première, Paris et quelques autres vous ont très largement devancée Bien moins quune excuse, cest une circonstance aggravante. Je ne me fais aucune illusion sur léventualité dune décision de sagesse de votre part et me borne à souhaiter ardemment que vous ne soyez pas reconduite dans votre mandat.
Je vous assure, Madame le Maire, de mes sentiments profondément indignés.
Le Président Yves Sainsot |
||||
![]() |
||||
Josseline Revel-Mouroz Nice, le 19 janvier 2008 Centre d'Etudes Pied-Noir Madame le Maire, J'apprends qu'il existe dans votre commune, une rue Nadia Guendouz
" infirmière et poétesse, membre du FLN ", c'est-à-dire
" collaboratrice " en temps de guerre ayant choisi le camp de
ceux qui tuaient et massacraient des soldats français et des populations
civiles. Je suggère également, puisque votre municipalité semble s'intéresser à la culture d'inaugurer une rue Jean Brune " écrivain français ". Vous pourriez également consacrer des noms de rue aux Victimes de la fusillade du 26 mars 1962, aux Victimes des massacres du 5 juillet 1962 à Oran, aux Victimes civiles du terrorisme FLN. Ne doutant pas de votre sens civique et de votre sens de l'équité,
je vous prie d'agréer, madame le Maire, l'expression de mes salutations
navrées. |
||||
![]() |
||||
SAINT OUEN Rue Nadia Guendouz Infirmière et poétesse Membre du FLN J'aime la poésie, j'admire le courage, le respect de la parole
donnée et j'éprouve beaucoup de gratitude pour qui se dévoue
pour le bien-être d'autrui. Simone GAUTIER |
||||
![]() |
||||
Tourner la page??...
|
||||
Pour ceux qui nous conseillent de "tourner la
page": ma voisine Pierrette DONATO, qui avait 19 ans ce jour là
(20 juin 1957), a eu le foie transpercé, un rein en moins et surtout,
elle est devenue paraplégique. Depuis 3 ans son unique rein ne
fonctionne plus, elle est donc sous dialyse... H.C. |
||||
Page de l'écho d' Alger aimablement transmise
par John FRANKLIN du CDHA à Aix-en-Provence.
|
||||
![]() |
||||
Tiré de club-Acacia : Toujours lordre sarközyste en France métropolitaine 1.600 m² de bâtiments ont été réquisitionnés
à Roissy. Ils servent à héberger les centaines de
Tchétchènes qui y débarquent depuis quelques semaines.
Ils demandent ils exigent ! (et ils obtiendront...) lasile.
Ces immigrés se payent un voyage qui fait escale en France et,
profitant de lescale, demandent lasile politique et refusent
de ré-embarquer. Ils sont 10 à 40 chaque jour. Au lieu dexpulser
immédiatement ces clandestins, le sous-préfet du gouvernement
Sarközy réquisitionne 1600 m² de locaux pour accueillir
les envahisseurs
Des Somaliens emploient la même technique,
mais leur nombre na pas été révélé. |
||||
![]() |
||||
|
||||
![]() |
||||
ETAT DES LIEUX « RAPATRIES » DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL
LES RAPATRIES ONT ETE ECOUTES, ILS NONT PAS ETE ENTENDUS |
||||
Elle sindigne du cynisme avec lequel le rapport a écarté le principe de toute nouvelle loi, pour la raison confondante que trois lois ayant créé des injustices une quatrième ne pourrait quen créer de nouvelles Elle est heurtée par les arguments fallacieux avancés une nouvelle fois pour tenter détayer ce refus. Elle accueille avec un réel scepticisme la proposition de piste de répartition égalitaire dune manne hypothétique reposant sur déventuels accords franco-algériens Elle rappelle que lAlgérie a toujours refusé ce principe. Les procédures juridictionnelles ont dailleurs toutes échoué à ce jour. Elle souligne par ailleurs le caractère superficiel de lexamen du problème des retraites et la légèreté des propositions avancées en ce domaine et sétonne du silence opposé à la demande dactualisation des remboursements de prélèvements sur indemnisation (article 46).
Au plan mémoriel, dont le Conseil sest saisi et qui ne figurait pas dans le cadre de la mission initiale, elle dénonce la prudence extrême qui a présidé à la rédaction de cette partie du rapport. Elle condamne le retrait par amendement des dates du 26 mars et du 5 juillet, initialement retenues par le rapporteur, et leur remplacement par la référence édulcorée aux « moments extrêmement douloureux intervenus entre la signature des accords dEvian et lindépendance ». Elle sinsurge contre ce retour en force de la « langue de bois » et du « politiquement correct ». Elle regrette enfin que les propositions concernant les Disparus ne retiennent que les militaires et oublient les civils
Consciente de la nature purement consultative de cette Institution, elle entend garder lespoir de voir clore le dossier des rapatriés « dans la dignité et le respect » et de sortir enfin de « la situation où nous sommes depuis trop longtemps, dans laquelle lEtat promet de faire un peu plus sans jamais faire tout à fait ce quil faut », selon les termes mêmes de la lettre du candidat, M Nicolas Sarkozy, juste avant son élection à la présidence de la République
Yves SAINSOT
ANFANOMA NATIONALE Association Nationale des Français d'Afrique du Nord, d'Outre-Mer et de leurs Amis 70 Avenue de La Grande Armée 75017 PARIS anfanoma@anfanoma.com |
||||
![]() |
||||
si le Nouvel Obs s'y met, il y a peut être
de l'espoir pour continuer les investigations au-dela de ces faits de
1958, et ouvrir enfin les archives de 1954 a 1963 ??????!!!
A vos claviers pour des suggestions dans ce sens au Nouvel Obs...! MERCI DE DIFFUSER Marie- Claude Teuma |
||||
![]() |
||||
Encouragez Jean-Paul GAVINO en achetant son dernier
DVD...
|
||||
![]() |
||||
A Monsieur Pierre OSER
Pas de salutations. |
||||
![]() |
||||
Monsieur le député Avez vous eu connaissance de cette "cérémonie"en présence des représentants locaux du gouvernement algérien ? Pouvez vous nous donner vos commentaires concernant cette réunion extrêmement choquante pour beaucoup de Français qui gardent un souvenir douloureux des exactions et du terrorisme du FLN , dont ont été victimes des dizaines de milliers de civils français de toutes origines et même ( voire surtout) après le 19 mars 1962, cette date funeste d'un cessez le feu non respecté . Les victimes méritent l 'hommage de tous nos compatriotes et le droit au respect au moins sur le sol français. L'apaisement et le rapprochement indispensables ne se bâtiront pas sur les provocations et les insultes à la mémoire de nos victimes par les autorités algériennes, toute deux condamnables en Algèrie et encore plus en France . Le respect ne peut être à sens unique . Je vous prie d'agréer , Monsieur le député , l 'expression de mes sentiments les meilleurs Gilles Bonnier 53 bis rue Cler Paris 75007 responsable associatif pour la défense des Harkis et de toutes les victimes françaises en Algérie entre 1954-1962 Piece jointe la lettre au préfet du Territoire de Belfort d'un de nos compatriotes |
||||
![]() |
||||
Jacques BERNARD Nantes, le 19 décembre 2007 à Monsieur Philippe de LAGUNE
Il n'est guère d'usage ni courant qu'un citoyen Français doive s'adresser au préfet d'un autre département que le sien. J'habite à Nantes bien qu'originaire du Sud-Ouest. Ancien fonctionnaire de l'Etat, j'ai occupé moi-même des fonctions d'encadrement supérieur. Mais c'est à titre de simple citoyen que je m'adresse à vous aujourd'hui. J'ai eu connaissance la semaine dernière seulement qu'à DELLE (Territoire de Belfort) s'était tenue le samedi 3 novembre dernier, une réunion de l'amicale des Algériens du secteur en vue de fêter le 53ème anniversaire du soulèvement du 1er novembre 1954, en présence du vice-consul de l'Algérie en résidence à Besançon. A cette occasion, et dans une salle municipale pavoisée de drapeaux algériens, un ancien fellagha, M. Ali Bellal, a été décoré de la médaille du combattant d'Algérie F.L.N. Le document joint à ma lettre est extrait du journal LE PAYS, en date du mercredi 7 novembre 2007, sous la signature d'un certain Louis Ducloux qui a rendu compte de l'événement. Je n'avais jamais auparavant entendu parler de DELLE, charmante localité du Territoire de Belfort, dont j'ignorais tout. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Ainsi, en France, dans le département que vous administrez, il a pu se trouver une municipalité assez stupide (à moins qu'elle ne soit complice ) pour accepter que soit célébrés dans ses locaux - en tout cas sur le territoire de la République - à la fois le soulèvement sanglant de la Toussaint 54 en Algérie et la décoration d'un ancien combattant F.L.N. Il s'est aussi trouvé un organe de presse assez stupide (à moins qu'il ne soit aussi complice ) pour rendre public, sous un jour des plus favorables, l'événement de ce rassemblement suivi d'un méchoui.
Il m'a été rapporté, par contre, que la Direction départementale des anciens combattants, consultée, n'aurait pas émis d'objection au motif du caractère " privé " de la réunion. Certes ! Mais la publicité donnée par le journal local LE PAYS lui a justement enlevé ce caractère privé. En tant que juriste, je m'interroge sur d'éventuelles infractions à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, notamment quant à son article 24 qui réprime - comme vous ne l'ignorez pas - l'apologie des crimes de guerre, les crimes et délits en collaboration avec l'ennemi. " Les Algériens de DELLE, un jour de fête nationale ". Vous vous rendez compte ! J'ose espérer, Monsieur le Préfet, que vous saurez faire à la municipalité de DELLE, dont la duplicité est évidente dans cette affaire, les remontrances qui s'imposent. Le simple citoyen que je suis ne peut que s'estimer outragé par cette manifestation contre la France et les comportements de ceux qui l'ont permise, voire encouragée, et de ceux qui lui ont donné une publicité par voie de presse. Enfin, je vous déclare que j'ai décidé d'informer de cette affaire le chef du Gouvernement, Monsieur François FILLON, que je connais depuis très longtemps en sa qualité d'élu des Pays de la Loire. Avec mes très sincères regrets, Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, les assurances de ma haute considération Jacques BERNARD |
||||
Monsieur, Mon grand-père est mort pendant la bataille de Béthincourt. Il a mis trois jours à mourir, dans datroces souffrances, dans sa tranchée, dans son trou plein deau, intoxiqué par les gaz. Il repose aujourdhui dans la nécropole nationale de Chattencourt, près de Verdun. Ma grand-mère nous disait quil était mort pour la France et quil fallait en être fier. Et nous étions fiers. Lorsque jirai en novembre prochain lui apporter mon bouquet de fleurs et lorsque je me pencherai sur sa petite croix blanche, je ne suis plus très sûre dêtre fière, car enfin ceux pour qui il a donné sa vie sont aujourdhui des barbares qui décorent les assassins, les bourreaux de ses enfants et de ses petits-enfants. Je ne suis plus très sûre que notre mémoire collective ne soit pas devenue un bourbier à force dêtre privée. Quelle douleur nest-ce-pas à transmettre à notre tour à nos enfants et à nos petits-enfants. Simone GAUTIER |
||||
![]() |
||||
Cher Monsieur, Mon père appartenait à un régiment de Zouaves qui a repris Ronchamp aux allemands. Il m'a toujours décrit cette bataille comme une des plus difficiles qu'il a eu à livrer. Il était chauffeur de half track. Quand je vois ce qui se passe tout près de ce lieu, c'est une étrange sentiment qui m'envahit. Quelle honte! N'avez vous donc pas d'anciens combattant français à fêter.. Que font ces gens en France ? Ils voulaient un pays. Ils l'ont. De quoi vivent-ils de subsistes que vous leur distribuez? Honte à vous, honte à votre ville , qu'il s'agissent d'une réunion privée ( dont vous étiez informé!) ne change rien au problème. J Riéra. |
||||
![]() |
||||
Au nom de la liberté d'expression (à sens
unique), vous prêtez vos colonnes à ceux qui, encore, nous
égorgeraient si nous nous amusions à décorer, par exemple,
un parachutiste en Algérie. En arriver à un tel degré
de tolérance présage un sombre avenir à notre pays
et ne peut que conforter ceux qui, ne vous y trompez pas, vous méprisent
justement parceque vous montrez votre faiblesse par ce genre de publication.
Des milliers d'yeux de nos martyres civils et militaires assassinés
dans des conditions presque toujours épouvantables par ces "décorés",
vous regardent d'outre-tombe ! Alain ALGUDO-Président des Comités de Défense des Français d'Algérie. |
||||
![]() |
||||
ANFANOMA 70 AVENUE DE LA GRANDE ARMÉE 75017 PARIS 15 décembre 2007
Monsieur le Maire, Vous avez mis, samedi 3 novembre dernier, une salle municipale (la
salle Jean Jaurès de la Voinaie) à disposition d'une amicale
d'Algériens en France, voire en Europe. Rien que de très
normal. Nous ignorons tout de vous, Monsieur le Maire, et nous aimerions croire que votre bonne foi a été surprise. Si tel n'est pas le cas, votre complicité dans cette affaire démontrerait que vous ignorez tout de nous, Français rapatriés d'Algérie, vos compatriotes, que vous le vouliez ou non, trop longtemps soumis aux affres du terrorisme, finalement contraints à un exode précipité et généralement mal accueillis. Un Belfortain aurait dû pouvoir comprendre et savoir respecter Avec l'espoir de recevoir quelques explications, voire l'expression de vos regrets, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en mes sentiments de franche indignation. Le Président
|
||||
![]() |
||||
Réponse du journaliste à Yves Sainsot
.
|
||||
Bonjour M. le président,
Je comprends lémotion qua pu susciter pour vous, et pour les adhérents de votre association, larticle publié dans notre édition du 7 novembre. Vous nêtes dailleurs pas le premier à vous en émouvoir. Pour que votre information soit complète, je vous précise que nous avons contacté le service des anciens combattants de la préfecture du Territoire de Belfort, qui estime navoir pas de remarque à formuler, sagissant dune cérémonie organisée à titre privée par lamicale des Algériens de Delle. Vous trouverez également en pièce jointe la copie dune page du Pays dans lequel jai exprimé mon sentiment et celui de la rédaction du Pays -quant à cette remise de médaille. Espérant avoir répondu à votre attente, recevez, Monsieur le Président, mes meilleures salutations. Belfort |
||||
![]() |
||||
![]() |
||||