ACTUALITÉ

"Il est bon qu'une Nation soit assez forte de tradition et d'honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu'elle peut avoir de s'estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas de lui demander de s'avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle."

Albert Camus

 
Voir dans "Propos mensongers et Ripostes " la nouvelle page : "81 %"
 
 
 
 
Marcel Petitjean

Marcel Petitjean est mort le 1° novembre 2008 à l'âge de 77 ans, écrit Guy Pujalte, dans l'hommage qu'il lui rend dans l'Echo de l'Oranie N° 320 de janvier-février 2009 qui vient de me parvenir. Et les souvenirs remontent à ma mémoire.
Janvier 1960 : Sonne à ma porte, à Oran, Robert Werhlé dit Bob. C'est le filleul de mon frère aîné. Nous avons le même âge, et, nos parents étant amis, nous avons été pratiquement élevés ensembles jusqu'au départ de ses parents pour Alger. Son père était militaire de carrière et je garde un merveilleux souvenir de ses deux sœurs aînées, Letti et Collinette. Bob me demande d'héberger le commando Petitjean. En effet, ce sont sept gaillards inconnus qui sont sur mon palier, habillés en péquins, c'est-à-dire en civil et en tenue de sport. Marcel Petitjean se présente et je les installe dans mon bureau et la vaste pièce contiguë où la table de ping-pong leur plait beaucoup. Je ne dispose pas d'assez de lits mais ils ont des sacs de couchage et un impressionnant barda. Bob, après une collation rapide, repart en voiture pour Alger. Mon époux, prévenu par téléphone, abandonne sa pharmacie à Madeleine, sa dévouée préparatrice, et vient prendre les choses en main.
Nos hôtes refuseront de partager notre table et préféreront rester entre eux, l'oreille collée à la radio. Ils apprécieront, néanmoins, les victuailles et le vin de la ferme de Misserghin que je leur offre. Et le lendemain, ce qu'ils attendaient se produit : Les barricades d'Alger !
Le commando quitte ma demeure, sans discrétion je dois dire, en uniforme et en armes et comme j'habite rue Général Leclerc (anciennement rue d'Arzew), en face du cinéma Régent et de la Brasserie de Paris, cela ne passe pas inaperçu !
Mon époux les accompagne ainsi qu'un ami, Jean Gomez, au P.C. improvisé, boulevard Laurent-Fouque, si ma mémoire est bonne. Je n'y suis jamais allée car j'avais à garder chez moi nos deux petits garçons, de 5 ans et 5 mois.
Quelques temps auparavant, j'avais écrit les paroles d'une chanson dont Jean Gomez avait composé la musique ; il s'agissait d'un texte disant les regrets d'avoir vu le referendum approuver la venue au pouvoir de De Gaulle, et il s'intitulait : " Il fallait dire non ! "
Nous en avions pressé deux 33 tours et cette chanson rythma cette folle semaine avec La Marseillaise, Les Africains et d'autres chants militaires…
Lorsqu'il fut avéré que le mouvement à Alger avait échoué, tous ceux qui s'étaient rassemblés dans ce P.C. improvisé furent longuement interrogés par les autorités car, malheureusement, ils étaient inscrits sur une liste qui ne fut pas détruite. A cette occasion, Yvan Santini montra son courage. Tous ceux qui l'ont connu savent que son engagement fut total, au F.A.F. et jusqu'à sa mort au sein de Véritas.
Un autre de nos amis démontra aussi sa solidarité ; Il s'appelait Henri Vincent. Mon époux se nommait Gérard, Henri Vincent. Tous deux figuraient sur la fameuse liste, mais Henri affirma qu'il s'agissait d'une erreur et que lui seul était en cause, épargnant ainsi à mon mari l'interrogatoire et l'incarcération.
Dans l'aventure, les disques furent brisés et notre chanson disparut avec les espoirs que nous avions mis dans cette tentative désespérée d'inverser l'histoire.
Voila les souvenirs qui me reviennent en lisant l'In Memoriam de l'Echo qui rend un vibrant hommage à cet homme d'exception que fut Marcel Petitjean.
Nice le 30 décembre 2008 - Geneviève de Ternant

 
 


A propos du 19 Mars 1962
Le 19 mars, trahisons et mensonges
Le 19 mars 1962, la France généreuse, fidèle à ses traditions, à ses engagements s’apprête à libérer dans le cadre des Accords d’Evian, les détenus, les prévenus, les condamnés.

Ainsi retrouvent la liberté, les poseuses et poseurs de bombes, les tueurs de sang froid, les égorgeurs.

Mais, il y avait aussi, une autre France, la France honteuse, comme l’a si bien nommée, mon camarade, le Colonel AZIZ MELIANI, dans son ouvrage dénonçant le massacre des harkis.

Cette France qui a ordonné à ses soldats de rester l’arme au pied devant les enlèvements massifs, les tueries généralisées, de leurs frères d’Armes de la veille, les Harkis, tout comme d’autres concitoyens difficilement dénombrés ayant subi le même sort en particulier à Oran les premiers jours de juillet.

Aussi ceux qui préconisent la repentance pour pouvoir supporter le regard de leurs enfants, dixit un journaliste ayant une certaine audience, auraient-ils pu supporter le regard de ceux que l’on s’apprête à égorger en ayant bien pris soin de les ligoter afin de ne point gêner, l’ample mouvement de l’égorgeur ?

Auraient-ils pu supporter le regard du père de famille que l’on a obliger à assister au viol de ses enfants et de son épouse avant d’être émasculé, égorgé et enterré les parties dans la bouche.

Auraient-ils pu supporter le regard et les gémissements des enfants déchiquetés par les bombes déposés par celles que vos médias et vos universités ont honorées.

N’a-t-on pas crée une chaire à l’Université de Toulouse pour l’une d’elles, pour enseigner la "colonisation".

Peut-être verra t-on un jour un ancien membre de l’OAS, enseigner la "décolonisation" à l’Université d’Alger.

Simple suggestion : à proposer pour le rapprochement des peuples.

Auraient-ils pu supporter le rictus des gens dont on avait coupé les lèvres et tranché le nez pour avoir enfreint l’interdiction de fumer - Pas beau à voir Messieurs les censeurs et j’en ai vu à Batna.

Auraient-ils supporté les cris, les supplications, les plaintes, les gémissements, et le râle des habitants de MELOUZA assassinés en une journée ? 301 victimes furent dénombrées.

Certes, méfaits il y a eu, mais la torture n’était pas le pain quotidien de l’Armée Française.

Vos écrits, vos accusations blessent ceux qui ont fait honnêtement ce que la République leur a ordonné de faire.

Vos accusations blessent ces milliers de familles de nos campagnes et de nos villages qui ont eu la chance de voir leur enfant de retour au pays, sain et sauf ; ces familles qui n’ont pas eu cette chance et qui en souffrent encore.

Vous salissez la mémoire de leurs disparus.

Aussi, s’il vous plaît, parlez des médecines militaires d’active et appelés qui prodiguaient leurs soins dans les coins les plus reculés d’Algérie.

Parlez des instituteurs militaires qui remontaient les écoles brûlées.

N’oubliez pas s’il vous plaît les jeunes moniteurs d’Issoire et les monitrices de Nantes dont bon nombre d’entre eux ont été sauvagement assassinés.

Leur crime : avoir donné un peu de joie dans le sport aux gamins des douars et des villages.

Enfin, vous n’êtes pas sans ignorer le drame des Harkis que la conscience française a mis du temps à découvrir de par votre silence, vos allégations, vos mensonges.

Ces braves qui avaient, dans la plupart des cas, pris les armes pour se défendre ont été désarmés et livrés à leurs assassins qui ne s’attendaient pas à ce lâche abandon.

Ces soldats de France, désarmés n’ont pu être sauvés qu’à de très rares exceptions et ce grâce à quelques officiers subalternes et sous-officiers ayant servi dans les Harkas.

Leur fin atroce a été révélée et relatée, mais l’incrédulité a été la plus forte. Ebouillantés dans d’énormes chaudrons, ils furent, dans l’Oranais à SAÏDA, ces soldats des commandos Georges et Cobra.

Egorgés, déchiquetés, mutilés dans tous les douars devant les leurs.

Leurs enfants, ceux qui ont pu échapper au massacre, les enfants des rescapés rapatriés, aujourd’hui Français à part entière par le sang versé sont en droit de demander des comptes, droit acquis par le devoir accompli des pères, devoir illustré par le respect de la parole donnée.

Ils sont en droit de demander justice et réparation et surtout Reconnaissance du génocide des 150 000 des leurs.

NON à la Commémoration du 19 Mars 1962

Le 19 mars est une date tragique pour toute la Communauté des Français Musulmans Rapatriés.

Cette date qui symbolise le « cessez-le-feu en ALGERIE » et les accords d’Evian est, vécue en vérité par cette Communauté comme un drame et un abandon.

L’abandon par la FRANCE de ceux, nombreux en ALGERIE, qui avaient une autre vision de l’avenir de leur pays qu’une indépendance précipitée acquise par le F.L.N. Ce parti unique a conduit le pays à l’abîme social, politique et économique.

La violence actuelle en ALGERIE, que nous condamnons, n’est que la résultante logique des exactions du F.L.N., véritable dictature, et l’histoire aujourd’hui donne raison au choix fait par les Français Musulmans Rapatriés.

Le souvenir de la date du 19 mars que la Fédération souhaite voir déclarée : « journée de deuil national », doit permettre aux Français Musulmans de rappeler à la Nation ses devoirs à l’égard de ceux qui l’ont servi au péril de leur vie. Car en FRANCE on n’a pas encore rendu justice aux Français Musulmans et notamment aux Harkis.

Il est indécent de commémorer le 19 mars 1962.

Ce douloureux anniversaire d’une Histoire dramatique lourde de larmes et de sang pour notre Communauté (près de 150 000 Harkis assassinés et la disparition de 25 000 Pieds-Noirs après le 19 mars), doit être connu et enseigné en FRANCE. Malheureusement l’ignorance demeure et comme le dit le colonel de Blignières :

« Parmi les faits rayés des manuels, des mémoires et des débats, le désarmement des Harkis et l’abandon à leur sort des disparus pèsent d’un poids exceptionnel sur la conscience de la FRANCE et sur l’honneur de son armée ».

Non aux querelles et au silence, un crime est un crime. Il faut, dénoncer le génocide perpétré à l’encontre des harkis et de leur famille après l’indépendance de l’Algérie, dans la quasi indifférence générale.

Il faut dénoncer également le drame de l’exclusion et de la ghéttoïsation qu’ont subi les Harkis et leurs familles réfugiées en France. Ce qui a largement compromis leur avenir et celui de leurs enfants.

La France doit reconnaître la responsabilité du gouvernement de l’époque qui a volontairement désarmé et abandonné la communauté Harkie, la livrant ainsi à une mort certaine.

LE 19 MARS ...JOUR DE DEUIL.

Certains partis politiques voudraient voir adopter le 19 mars pour commémorer la fin de la "Guerre d’Algérie".

Ce projet doit être combattu car cette date est synonyme d’abandon, de souffrance et de mort !

En 1961, grâce au "Plan CHALLE" la guerre était gagnée, les frontières verrouillées, le quadrillage efficace, les populations protégées des exactions et tous les moyens mis en place pour neutraliser les bandes de l’intérieur exsangues et atomisées.

La guerre était gagnée mais la paix fut perdue par l’aveuglement des hommes !

Les Accords d’Evian prévoyaient une protection des supplétifs, des musulmans ayant en leur âme et conscience, au regard des crimes du F.L.N, choisi la légalité et la protection de la France et du million de "Pieds-Noirs" installés sur cette terre d’accueil depuis des décennies.

Les provocations de l’O.A.S. refusant les Accords d’Evian avalisés par le peuple français (y compris celui résidant en Algérie encore à part entière de la République), les affrontements entre communautés et force de l’ordre, le non-respect par le F.L.N des accords que le CNRA avait dénoncés en juin 1962 à Tripoli amenèrent le pire : massacre et l’exode.

En 1961,les supplétifs comptaient :

· 61 600 harkis servant dans 600 harkas, · 19 000 moghaznis servant dans 740 S.A.S, · 8 000 gardes servant dans 101 G.M.S, · 62 000 gardes d’autodéfense.

Avec les appelés et les engagés dans les régiments réguliers, les musulmans étaient quatre fois plus nombreux dans les rangs français que dans ceux de l’A.L.N dont la presque totalité étaient stationnée aux frontières !

Dès l’application unilatérale du cessez-le-feu, les massacres et les tortures se généralisèrent sous l’œil souvent passif des unités de l’Armée Française maintenue sur ordre dans ses cantonnements.

Les mesures gouvernementales se succédèrent :

· Le 19 avril 1962, le Conseil des Ministres rejeta la proposition de rapatriement général des supplétifs, · Le 12 mai 1962, toute initiative individuelle dans le domaine du rapatriement furent interdite aux officiers, · Le 26 mai 1962, un camp d’accueil fut ouvert en métropole au Larzac, un autre le sera le 29 juin à Bourg Lastic, · Le 21 juin 1962, il fut interdit aux forces de mener des opérations au profit des personnes menacées, · Le 19 juillet 1962, pour cause de saturation des camps, les transferts en France furent suspendus, · Le 19 septembre 1962, les rapatriements furent à nouveau autorisés. · Les suites de ces atermoiements et e ces interdits sont tristement connues :

· Seuls 91 000 français musulmans (civils et militaires) purent rejoindre la métropole dont 15 à 20 000 supplétifs soit environ 10% des effectifs de 1961. · 100 à 150 000 Supplétifs, femmes et enfants furent assassinés souvent après d’effroyables tortures.

Du côté des européens, 3 000 Personnes furent enlevées dont 2 000 ne réapparurent jamais, 736 militaires furent malgré le cessez-le-feu, tués ou blessés...près d’un million de "pieds-noirs" fut contraint à l’abandon de ses racines et de ses morts !

Voilà le résultat du 19 mars... on voudrait que ce jour, anniversaire de profonde détresse, soit fêté... quelle honte et quelle tristesse ! Oui le 19 mars est bien un jour de deuil !

Le devoir de repentance n’est pas où certains voudraient prioritairement l’afficher, mais bien vis-à-vis de nos frères musulmans, français par le choix et par le sang versé, que nous avons abandonnés.

Général (C.R) Jean-Pierre VIEILLARD Ancien Chef de S.A.S.

19 mars : les combats continuent...

La bataille pour choisir une date rendant hommage aux combattants D’AFN continue Mais après les chocs frontaux entre la FNACA et les autres associations, voici venir le temps de l’hypocrisie, de la ruse et de la confusion.

On croyait les choses simples : la FNACA voulait retenir le 19 mars pour célébrer la fin des combats en Algérie. Les autres associations de combattants et les harkis refusaient une date synonyme de défaite politique et de débuts des massacres.

On croyait les choses claires : trois Présidents de la République (Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac) ont dit clairement que la République ne pouvait retenir cette date du 19 mars.

Or voilà que refait surface la date du 19 mars.

Ignorant la journée d’hommage national aux harkis (25 septembre) et critiquant celle du 5 décembre commémorant tous les mort en AFN, sous prétexte que le 19 mars est la date officiel du cessez-le-feu, ils demandent à ce que cette date soit retenue à la fois pour la célébration de la fin de la guerre en Algérie et la commémoration des malheurs des Pieds-Noirs et Harkis qui suivirent le 19 mars !

De qui se moque-t-on ? Certes, des familles ont été soulagées, heureuses d’apprendre le cessez-le-feu le 19 mars 1962. De là à célébrer ce jour de capitulation politique fêté en Algérie, ce début du monstrueux massacre des Harkis, il y a un pas à ne pas franchir.

Jamais, Messieurs les Députés, vous n’aurez un consensus sur cette date !

Jamais tous ceux au courant du massacre des Harkis et autres Français après le 19 mars ne pourront accepter cette date.

Ce serait leur demander une autre trahison des Harkis, une abdication de l’honneur, une monstrueuse lâcheté.

Le 19 mars, on peut certes mettre en berne tous les drapeaux tricolores des lieux officiels pour se souvenir de l’abandon criminel de ceux qui ont crû en la parole de la France. Mais, on ne peut pas célébrer le 19 mars comme fin des combats. Car, hélas, le pire était à venir. Et il est venu, entachant l’honneur de la France et de son armée.

Alors de grâce, n’en rajoutons pas. Et trouvons une date qui fasse consensus, pour rendre hommage, sinon sereinement du moins unanimement, à tous ceux qui sont morts en Algérie avant et après les Accords d’Evian jamais respectés.


Général (C.R) Jean-Pierre VIEILLARD Ancien Chef de S.A.S.

 
 


Notre mémoire…

LES DISPARUS D’ALGERIE

Il y a 46 ans, tel Ponce Pilate, le gouvernement français se lavait les mains et tournait la page. Pays sans nom, sans frontière, sans unité, c’est par la France et dans la France que l’Algérie avait acquis une personnalité, pour la première fois dans l’histoire. C’est par la France qu’elle devint, le 1er juillet 1962, indépendante. Et c’est ici que commença le drame pour près de deux millions de personnes, Européens et soldats musulmans confondus.

Le point de départ de la gigantesque entreprise de destruction qui devait s’abattre sur les Français d’Algérie –entreprise de destruction voulue et organisée par le régime gaullien- fut la honteuse signature des accords d’Evian du 18 mars 1962 avec comme symbole de forfaiture, le massacre du 26 mars à Alger… Son aboutissement, le 5 juillet 1962 à Oran. Entre ces tragédies, plus de 5000 européens (on ne connaîtra jamais le nombre exact) disparaîtront, enlevés parfois même sous les yeux des militaires français qui n’interviendront pas.

« Ils n’avaient pas d’ordre », disaient-ils ! En réalité, ils avaient des ordres de « non intervention ». Ainsi, dans toute l’Algérie des camps s’ouvrirent, parfois à proximité même des villes et des cantonnements militaires sous le regard bienveillant des autorités françaises.

La plus élémentaire des missions eût été d’ordonner à notre armée, encore puissante, d’effectuer des opérations de sauvetage en direction de ces camps… sa première motivation étant de sauver ses propres soldats dont près de 400 furent pris vivants au combat. Nul ne recouvrit jamais la liberté, et cela en dépit des accords d’Evian et des conventions de Genève. L’autre motivation était de sauver, d’une part, ces milliers de civils européens menacés de jour en jour d’extermination, d’autre part, ces milliers de Musulmans fidèles à la France à qui l’on avait fait une promesse formelle de protection, à qui l’on avait juré que le drapeau français ne serait jamais amené et que l’on a livré avec une révoltante bonne conscience, pieds et mains liés à la vindicte des bourreaux.

Alors, quand les familles éplorées suppliaient les militaires d’intervenir après l’enlèvement de l’un des leurs ; quand elles en appelaient à nos gouvernants, nos médias, nos associations humanitaires, à la Croix Rouge… quand ce n’était pas au Clergé, on leur rétorquait sans ménagement « qu’ils étaient tous morts » ! Et ainsi, parce qu’ils « étaient tous morts », on a laissé, des années durant, pourrir dans les geôles, les mines de sel, les camps de la mort lente et les bordels, nos proches, nos familiers, nos frères…

Car on ne supprima pas plus de 5000 personnes du jour au lendemain... Certaines vécurent des années durant dans leur univers concentrationnaire ; déclarations d'hommes politiques et témoignages l'attestent. C'est ainsi que :

- Le 26 janvier 1971 (9 ans après l’indépendance), le Président algérien Boumedienne déclarait : "A Paris, on semble ignorer que nous détenons un grand nombre d'otages français. Quand il le faudra, nous en communiquerons la liste à la presse, d'où une émotion considérable en France. Alors, pour obtenir la libération de ces otages, il faudra y mettre le prix."

- Le couple des enseignants Allard, de Bruyère-le-Châtel (Essonne), d'abord pro-FLN puis expulsés d'Algérie au cours du second trimestre de 1971, révéleront qu'environ sept cent cinquante disparus européens ont été vus et contactés dans les camps de travail situés à proximité des puits de pétrole d'Hassi-Messaoud. A l'automne 1972, quelques-uns de ces hommes ont tenté de s'évader. On les a retrouvés bastonnés à mort sur la rocade sud, avec la main droite coupée.

- Le 23 avril 1982, l’hebdomadaire « SPECIAL DERNIERE » publiait les révélations de Mr Poniatowski qui affirmait qu'en 1975 (il était alors Ministre de l'Intérieur), il y avait encore des centaines de captifs en Algérie.

Ce jour-là, nous fîmes connaissance avec l'incroyable, l'impossible, l'inimaginable. En première page, on pouvait lire :

"EXCLUSIF : Les photos des Français détenus sans raison PRISONNIERS EN ALGERIE depuis VINGT ANS. Un vrai camp de concentration installé du côté de Tizi-Ouzou".

Au total 15 photos sous lesquelles figuraient les noms et prénoms des "disparus". Or l'une d'elles nous apprenait ainsi que le gardien de la paix, Pelliser Jean Claude, enlevé le 16 mai 1962 à Maison Blanche, Alger, dans l'exercice de ses fonctions, était toujours en vie... alors qu'il avait été déclaré "décédé" le 13 novembre 1970 par le Tribunal de Grande Instance de Paris.

20 ans après ces tragédies, il y avait encore des survivants dans les camps de concentration algériens. Nous en avions là la preuve. Que firent alors les autorités françaises ?

Le 12 novembre 1964, Le Figaro lançait le chiffre de 6000 à 6500 Européens enlevés entre le 19 mars 1962 et le 31 décembre 1962… preuve qu’après l’indépendance les enlèvements s’étaient poursuivis.

L'accusation était portée et elle était irréfutable. Alors, pourquoi l'armée française –qui était toujours présente en Algérie- n'intervenait-elle pas pour sauver ces malheureux? Et pourtant ils étaient enfermés dans des camps parfaitement localisés et connus des autorités, attendant dans la souffrance et la déchéance une vaine délivrance. Certains furent libérés, mais sur des initiatives individuelles d'officiers outrepassant les ordres reçus et... immédiatement sanctionnés. Parfois même, ces morts-vivants étaient plongés dans leur univers concentrationnaire à proximité des camps militaires français, tels, la cité du Petit Lac à Oran.

Que de cris déchirants, que d’appels au secours ces militaires français ont-ils dû entendre chaque nuit, eux qui étaient terrés dans leur caserne, l'arme au pied, attendant la quille prochaine...

Que d’horribles, que d’épouvantables hurlements ont dû retentir, des années durant, dans ce pays livré aux écorcheurs ! Mais nul ne pouvait les entendre. Une chape de silence s’était abattue sur ces malheureux ajoutant ainsi à leur calvaire et, engoncé dans son égoïsme, son confort et son indifférence, le peuple français ne répondit pas aux plaintes et aux râles qui s’échappaient de toutes les contrées de l’Algérie et qui venaient s’écraser contre ce mur qu’il avait érigé sur ses côtes. Ces sacrifiés là, dont le nombre s’amenuisait au fil du temps, n’étaient plus que des animaux survivants d’un triste bétail pensant, abandonnés à leur délire, à leurs rêves et à leurs rancoeurs. Durant des années, ils ont croupi derrière des barreaux ou dans des camps, à épier leurs geôliers, à écouter les râles des mourants et les cris de ceux que l’on torturait, en suivant de leurs yeux, leurs inoubliables yeux, empreints de crépuscule mental, la marche rêveuse des nuages dans l’immensité du ciel étoilé.

Pauvres êtres torturés! Leurs cris déchirants seront restés vains durant toutes ces années, mais ces plaintes ne sont pas perdues. Quelque part dans les cieux elles ont été enregistrées indélébilement et le jour du jugement dernier, elles se feront de nouveau entendre... et les paroles prophétiques du Maréchal Juin remontent à ma mémoire : « La France est en état de péché mortel et elle connaîtra, un jour, le châtiment ».

Pour autant en dépit des renseignements qui lui parvenaient régulièrement, la grandeur gaullienne ne s'abaissa pas à donner les ordres nécessaires pour sauver ces sacrifiés et les cadres de l'armée, les consuls et ambassadeur de France à Alger respectèrent ces ordres de ne pas intervenir, abandonnant ceux qui n'étaient plus que des morts en sursis, oubliant que, pour des raisons similaires, on condamna à la fin de la seconde guerre mondiale, les officiers allemands qui ne s'étaient pas opposés aux ordres d’Hitler.

Ils sauvèrent ainsi leur carrière, certes! Plus tard, colonels, généraux, députés, ambassadeurs, couverts de titres et de médailles usurpés, ils se prélasseront et se féliciteront de leur "bon choix". Mais, où est leur honneur? Que devient une armée sans honneur ?

"La voix de la conscience et de l'honneur est bien faible quand les boyaux crient", disait Diderot.

Ainsi, la France et l’armée française d’alors sont aujourd’hui éclaboussées d’une honte que le temps ne suffira pas à effacer. Il n'y a pas d'exemple qu'un Etat ait livré de la sorte ses enfants au bourreau. Et cette tache indélébile ternira à jamais l'honneur de la Vème République.

José CASTANO

(e-mail : joseph.castano0508@orange.fr)

(extrait de l’article consacré aux disparus composant l’ouvrage « VERITE » que l’on peut se procurer chez l’auteur)

Le drame des disparus fait également l’objet d’une conférence intitulée « la tragédie de l’Algérie française »


« VERITE » - La tragédie de l’Algérie française –


 
 
Claude Allègre Ancien ministre, Nelson Mandella et les PN... (sur RTL aux Grosses têtes, 10 décembre 2008)
 
 
Exemple de lettre envoyée par Monsieur François LOPEZ, Président du VOFA - 56430 Mauron. En recommandé sans accusé de réception.

Monsieur le Président du Tribunal Administratif de….

Objet:

Faire respecter la loi concernant l'appellation erronée de rue baptisée " rue du 19 mars 1962- fin de la guerre d'Algérie"

Monsieur le Président,

J'ai l'honneur de solliciter votre haute bienveillance pour faire cesser le scandale d'une appellation mensongère d'une rue ( ou square) de ma commune.

(Préciser le lieu)

En effet, la loi du 9 décembre 1974, qui a fixé la période des opérations en AFN, précise que celle-ci va du 1° janvier 1952 ou 2 juillet 1962.
On ne peut afficher publiquement ce qui est contraire à la loi de décembre 1974, confirmée par les directives de la circulaire n° DSS/34/97/609 du 18 septembre 1997.

La date du 19 mars 1962 correspond à la signature le 18 mars 1962 d'un " CESSEZ LE FEU ", respecté unilatéralement par la France.
Le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne ayant, lui, refusé de s'engager de son côté.



Le 19 mars 1962 n'est donc que la date d'un CESSEZ LE FEU qui n'a jamais eu lieu. Comme en témoignent les chiffres des pertes françaises après cette date: dont près de 150.000 Harkis livrés désarmés au F.L.N. et 3.018 Européens civils enlevés. On peut ajouter à cette sinistre liste: les victimes de la purification ethnique qui a frappé les Français d'Algérie, avec spoliation de tous leurs biens dans un exode lamentable!


Devrons-nous continuer longtemps à fêter le triomphe de l' ennemi, par ailleurs vaincu militairement, et l'humiliante capitulation de notre gouvernement?

Je vous remercie par avance, très sincèrement de tout ce que vous voudrez bien faire pour faire cesser la honte de vouloir imposer la date de la " COMMEMMORATION DU SOUVENIR DE NOS MORTS" le jour, que notre ennemi a choisi pour fêter sa "VICTOIRE", et vous prie d' agréer, Monsieur le Président mes respectueuses salutations.

 
 
Le Préfet des Hautes Pyrénées interdit le "chant des Africains" le 5 décembre dans son département...

Ne pas hésiter à réclamer la radiation du préfet des Hautes Pyrénées,( plus important de la demander que de l'obtenir ) car cette interdiction du
Chant des Africains est symbolique des plus graves dangers pour La Patrie. N'en déplaise au politiquement correct L'ARMÉE D'AFRIQUE a existé, elle a contribué à la Libération du Sol National , elle était constituée de troupes issues de l'Empire Colonial Français qui avaient la Nationalité française et qui avaient choisi la France pour Patrie plutôt que la Peste Noire ou la Peste Rouge du nazisme ou du communisme .

Certes les rangs de notre génération commencent à s'éclaircir, raison de plus de ne pas laisser l' Éducation de l'Histoire de France aux Faussaires ni
aux Tartuffes de la rue de Solférino. Et pas question de tenir les Français Pieds Noirs ou Harkis hors de ce combat POUR LA FRANCE .

Philippe PLACE - ASAF.
Merci de lui manifester votre mécontentement au...
Préfet Jean-François DELAGE

Place Charles-de-Gaulle - 65013 Tarbes Cedex

mailto:webmaster65@wanadoo.fr

 
 
 
Hommage à Christian MESMACQUE, disparu lors des massacres d'Oran du 5 juillet 1962 à Oran, à l'âge de 18 ans, avec André CHIAPPONE, Julien BAGOUT, Mme RICARD et ses 4 enfants. Lors de cette tragique journée plusieurs centaines de pieds-noirs et de Français musulmans furent assasinés ou disparurent sans que l'armée française, à de rares exceptions comme celle du capitaine Rabah KHELIF, n'intervienne. Elle avait reçu l'ordre du général KATZ, surnommé pour cette raison "le boucher d'Oran", de ne par intervenir selon l'ordre du Chef de l'Etat, le général DE GAULLE. La journée du 5 décembre a permis d'évoquer leur souvenir "afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois". (Image extraite du reportage de TF1 du 5/12/08)


Pour visionner ce reportage : http://videos.tf1.fr/video/news/0,,4182779,00-guerre-d-algerie-les-familles-de-disparus-n-oublient-pas-.html


Voir pour plus de détail le site JPN


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"CHAQUE HOMME EST UN MEMORIAL"


19 MARS 1962 : 100.000 HARKIS ASSASSINES, DES MILLIERS DE PIEDS-NOIRS ET SOLDATS FRANCAIS TUES OU DISPARUS !


Le 5 décembre et lors des différentes cérémonies en hommage aux civils et militaires "Morts pour la France" en Algérie, au Maroc et en Tunisie, nous invitons chaque Français à les honorer en portant sur eux un badge ou un autocollant à l'image d'une ou plusieurs victimes françaises.


POUR TOUS LES CEREMONIES : PLANCHE DE 18 AUTOCOLLANTS OU ETIQUETTES AU FORMAT 46 x 63 mm EN HOMMAGE "AUX MORTS" POUR LA FRANCE DISPONIBLES AUPRES DE JEUNE PIED-NOIR

Voir notre site Internet pour plus détails : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst


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"La Nation associe les rapatriés d’Afrique du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres et d’exactions commis durant la guerre d’Algérie, après le 19 mars 1962 en violation des accords d’Evian, ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc, à l’hommage rendu le 5 décembre aux combattants aux morts pour la France en Afrique du Nord" (Article 2 de la loi du 23 février 2005)

 
 
5 Décembre 2008 - La Roquette-sur-Siagne.
 
 
 
Discours du Premier Adjoint Monsieur POUPLOT.
Aujourd'hui, nous sommes réunis pour rendre hommage aux morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie.

Une guerre qui pendant longtemps n'a pas osé dire son nom, on parlait d'évènements d'Algérie, de rébellion et bien d'autres appellations encore. D'ailleurs, était-ce vraiment une guerre ? Si on en croit la définition du dictionnaire : la guerre c'est la lutte armée entre différents états. Or, faut-il le rappeler, l'Algérie a été pendant 132 ans d'abord une colonie, puis un Département français dotée d'un statut particulier.

Rappelons nous cependant que pendant la grande guerre de 14 - 18, de nombreux algériens sont venus combattre à nos cotés et beaucoup sont morts pour la France, bien que n'ayant pas la nationalité française.

Même chose pendant la guerre de 39 - 45 ou, après le débarquement Américain de 1942, l'Algérie prend une importance géostratégique de premier plan. Là encore, intégrés dans la première armée, des Algériens combattrons aux cotés des pieds noirs pour libérer la France.

Puis, après la guerre ce fut la reprise de l'escalade entre les communautés qui marquera pendant plus de quinze ans l'histoire sanglante de l'Algérie.

Nous ne reviendrons pas sur ce qui, d'un coté, était considéré comme une opération de maintien de l'ordre, et de l'autre comme une guerre de libération. Il a fallu une loi votée le 18 octobre 1999 pour lui conférer le nom de guerre. Drôle de guerre, si on peut dire.

Etait-il légitime pour une population autochtone, privée de droits civiques et écartée des richesses de son territoire de se rebeller ? Bonne question. Etait-il normal pour des Pieds noirs, nés en Algérie, présents depuis plusieurs générations de défendre leurs terres et leurs biens souvent acquis dans des conditions difficiles ?

Autre bonne question. Est-ce que les attentats du FLN étaient plus acceptables que ceux de l'OAS ? Est-ce que l'horreur, le terrorisme, les massacres, la torture était plus défendable d'un côté que de l'autre ? Autant de questions ou chacun a sa réponse. En tous les cas, aujourd'hui, il n'est pas certain que le peuple Algérien soit le grand gagnant de l'opération.

Je ne sais plus qui a dit : " la guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ". Dans ce conflit, tout le monde se connaissait et se massacrait gaillardement. Drôle de guerre décidément.

Aujourd'hui, nous sommes réunis pour nous recueillir en pensant d'abord aux victimes. Aux 24 000 jeunes Français qui ont perdu la vie pour défendre un territoire qui souvent leur était étranger, aux 150 000 musulmans qui ont donné la leur pour libérer leur terre.

Et je ne voudrais pas qu'on oublie ceux qui, après avoir combattu aux coté des Français ont été abandonnés en 1962, dès les accords d'Evian signés, après avoir été désarmés et qui furent massacrés parfois avec femme et enfants. Le gouvernement de la France n'est pas sorti grandi de cette sinistre opération qui a coûté la vie à plus de 100 000 harkis. Heureusement que quelques officiers ont désobéi aux ordres et sont revenus avec leurs " supplétifs " comme on les appelait. Parfois, l'honneur est sauvé par quelques-uns qui savent refuser l'inacceptable.

Aujourd'hui, nous associons dans notre pensée tous les hommes qui ont étés marqués dans leur chair par les combats, nous associons la blessure ressentie par les rapatriés qui ont été obligés de tout abandonner et la trahison dont ont été victimes les harkis.

Que le rappel de ces temps troublés nous fasse apprécier la chance que nous avons d'habiter un pays qui n'a plus connu de guerre depuis celle ci. Pour nous et nos enfants, souhaitons que ça dure.

   
 
 
Lettre ouverte au directeur de France 3

J'ai regardé hier au soir, mercredi 3 décembre, votre émission " Droit d'inventaire " présentée par Marie Drucker et plus particulièrement la séquence consacrée à la guerre d'Algérie, guerre à laquelle j'ai participé.

Après " Les porteuses de feu ", véritable apologie du terrorisme, ma conclusion est que ce n'est pas encore cette fois-ci que nous avons quelque chose de véritablement objectif présenté sur une chaine de télévision française.

Comme toujours, les images et les intervenants sont particulièrement choisis : antimilitaristes, hommes de gauche pour lesquels la torture - côté Armée française, bien sûr - se banalise (" certains y prenaient même du plaisir "), avec " des hommes privés d'idéal " ( ?) qui ne sont pas fiers de cette période, etc.

Certes c'est un point de vue, mais je peux vous dire que d'autres appelés - nombreux - sont fiers de ce qu'ils ont accompli en Algérie :
-fiers d'avoir construit des routes, des ponts, des écoles, des dispensaires ;
-fiers d'avoir appris à lire et à compter à des milliers de petits écoliers ;
-fiers d'avoir apporté des soins à ceux qui en avaient besoin : femmes, enfants, vieillards ;
-fiers d'avoir protégés Français de souche nord-africaine et Français de souche européenne des exactions du FLN ;
-et fiers aussi d'avoir gagné la guerre militairement, sans pour cela être des tortionnaires.

Personnellement, vous l'aurez compris, je suis de ceux qui sont fiers de leur passage en Algérie. Officier de réserve, j'y suis resté quelque quatre années et j'ai appris à aimer ce pays et ses habitants, tous ses habitants. Et face à tout ce qui se dit ou s'écrit à propos de la guerre d'Algérie, j'ai même souhaité témoigner en écrivant deux ouvrages (*).

Je peux dire que la torture n'est pas l'apanage de l'Armée française et elle ne l'a généralement employée que pour faire avouer où se cachaient des bombes, ou encore où se préparaient des attentats ou embuscades, sauvant ainsi de nombreuses vies et le plus souvent de civils, où les femmes et les enfants n'étaient pas épargnés. L'émission n'a pas trop insisté, en revanche, sur les tortures des hommes de l'ALN qui, par exemple, enterraient vivantes leurs victimes en plein soleil avec du miel sur la figure laquelle seule dépassait, ou encore qui pratiquaient le supplice de l'hélicoptère qui brûlait les bronches. Les gorges tranchées, les ventres ouverts, les nez ou sexes coupés, les corps dépecés ne sont, quant à eux, bien évidemment que de gentils amusements. Harkis, musulmans francophiles et Pieds-noirs ont pourtant payé un lourd tribut face à la sauvagerie du FLN.

L'émission a mis en valeur le rôle des femmes dans le conflit de 14-18, j'aurai de la même façon aimé, par exemple, entendre parler du rôle des EMSI, ces équipes médico-sociales itinérantes composées de jeunes femmes de toutes confessions, à la fois assistantes sociales, infirmières, puéricultrices qui sillonnaient l'Algérie pour prodiguer soins et conseils.

L'" inventaire " de Mme Marie Drucker n'est donc qu'un inventaire bien léger et partial de la guerre d'Algérie. C'est dommage, mais peut-on s'attendre à autre chose dans une France décadente et repentante, qui ne pense qu'à renier son passé, qu'à battre sa coulpe et s'accuser de tous les " péchés colonialistes " du monde ?

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes salutations distinguées.

Roger SONCARRIEU

(*) auteur de " Ma vérité sur la guerre d'Algérie " et " Guerre d'Algérie : j'en ai assez " (éditions Dualpha)

 
 
Cannes le 20 novembre 2008

Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55 rue du Faubourg Saint Honoré
75 018 Paris

Monsieur le Président,

Ils ont été massacrés au Plateau des Glières et dans toutes les rues, tout autour, ce lundi 26 mars 1962. Et puis on a les mélangés, chairs éclatées, aux blessés, dans les camions déjà là, tout prêts, à les attendre, pour les jeter en vrac, dénudés, à la morgue, où il a fallu les chercher.
Et puis on a chassé leurs familles, pour les mettre à la hâte, pendant le couvre-feu, dans une boîte, avec seulement un nom sur le couvercle, fermé, scellé. Ils n'ont pas eu droit aux larmes de ceux qui les aimaient, au dernier baiser, à la dernière prière, à la dernière fleur pour honorer leur mémoire et faire vivre leur souvenir.
Ils n'ont eu droit à aucun rituel, afin qu'ils prennent leurs places de morts, pour que la séparation puisse se faire, pour qu'un deuil soit possible pour ceux laissés vivants, plongés dans une détresse infinie. Nous n'avons pas eu le droit de vivre l'irréductibilité de leur perte, le renoncement définitif à l'aimé. Ce deuil impossible fait qu'ils n'en finissent plus de mourir une deuxième fois.
Et puis on a dispersé toutes ces boîtes des morts dans tous les dépositoires de la ville, chacun retrouvant le sien sur convocation. Mais personne ne sait si, celui qui est dans la terre, celui qui est au fond du trou hâtivement creusé, personne ne sait si celui-là, c'est bien le sien. Et puis, impuissants à les protéger de la mort venue du drapeau tricolore, il a fallu mettre leurs enfants à l'abri de l'abandon et des égorgeurs. Comment aurions-nous pu, sinon, chercher l'exil ?

Alors il nous reste notre communauté pour partager la douleur, il nous reste une statue de la Vierge pour prier ensemble, des plaques funéraires pour graver leur nom, pour leur dire les vivants et les morts et le renoncement, il nous reste des dates pour nous souvenir et nous rendre tous ensemble à nos rendez-vous d'amour et de piété, il nous reste une stèle pour y déposer des fleurs, pour les honorer, des gerbes de fleurs qui nous rendent notre humanité et nous apporte un peu de spiritualité et d'apaisement.
Bien sûr nos morts sont invisibles mais ils sont là avec nous, invisibles mais présents et les gerbes de fleurs que nos mains déposent pieusement devant chaque stèle, celle que nous avons pu obtenir dans un petit cimetière, leur disent que nous sommes heureux de les avoir connus, aimés et respectés.

Nous savons que les archives du 26 mars 1962 doivent rester encore soixante ans sous la chape de béton du secret d'Etat, dans la solitude glacée de celui qui sait. Nous serons tous deux morts, Monsieur le Président et mes enfants aussi et les archives que l'on découvrira seront vides, car déjà les chercheurs donnent l'alerte.

Alors il nous reste la Sainte Vierge de Théoule, le Mur des Disparus de Perpignan, la stèle de Béziers, le pèlerinage de Santa Cruz …, et puis il y avait la stèle de Marignane, dans un petit coin de cimetière. Pendant la nuit, j'allais dire pendant le couvre-feu, cette stèle a été détruite sur ordre du maire de la ville.
Alors comme ils n'en finissent pas de mourir pour la deuxième fois, et que cela devient insupportable pour ces vivants-là, on les a déterrés, pour les jeter au charnier, pour que leur mémoire soit rapidement anéantie, définitivement éradiquée, pour qu'ils n'aient jamais existés. Mais si le 26 mars 1962 n'a jamais existé pour la France et doit être jeté dans le charnier avec eux, ils ont, pourtant et à jamais, marqué notre chair et notre âme.
Nos morts ont tout donné à la France et nous qui les avons perdus, avons reçu en héritage le devoir de mémoire, ce devoir de respecter et d'honorer leur souvenir, d'honorer nos morts pour le bien de nos enfants, pour leur transmettre ce que nous avons de plus profondément humain dans le respect de nos morts, pour que lors de chaque retrouvaille, de chaque anniversaire, les fleurs fraîches que nous déposons remplacent les fleurs fanées et qu'ainsi à leurs parents nos enfants survivront.

Dans ces petits coins de cimetières où nous nous retrouvons pour mêler nos souvenirs, nos prières, nos larmes et notre ferveur, les fleurs aussi doivent trouver leur place.
C'est ce que je vous demande.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes salutations très respectueuses

Pour le collectif " Les Folles de Mars " - " Alger 26 mars 1962 "


Simone GAUTIER

www.alger26mars1962.fr


 
 
 
 

L'Association Nationale des Rapatriés d'Oranie et leurs amis(A.N.R.O.) Président : Roland SOLER

L'Amicale Nationale des enfants de l'Algérois (l'.AN.E.A) Représentée par Monsieur Henri VIDAL

L'Association Souvenir Saint EUGENE (A.S.S.E.) Présidente : Madame M.Bernard GALLAND

L'Amicale de BAB EL OUED (A.B.E.O.) Président : Monsieur Raymond PALOMBA

L'association culturelle des Français d' Agérie (ACFA) Président : J.P SIEGL


S'élèvent contre le démantelement de la STELE du cimetière Saint Laurent à MARIGNANE érigée par l'ADIMAD en la mémoire des morts tombés pour l'Algérie Française.

Devant l'offense et la gravité de cet acte vis-à-vis de notre communauté et de l'histoire de la France en Algérie, nous condamnons le Maire de Marignane qui n'a pas attendu la procédure d'appel pour accomplir ce sacrilège. Par manque de courage, il a préféré « opérer » de nuit afin de nous mettre devant le fait accompli. Sa forfaiture ne s'arrêtera pas là puisqu'il promet déjà d'édifier en remplacement un mémorial en l'honneur « des morts de la guerre d'Algérie »...

Ce qui, pour plaire à Monsieur GAVOURY, engloberait les fellaghas, les barbouzes, les déserteurs, les porteurs de valises. En quelques sorte les « Nouveaux AMIS... de la France ».

Ceux dont les fils sifflent actuellement la Marseillaise.

Les Rapatriés d'Algérie ne vous oublieront pas Monsieur le Maire. Eux, n'auront pas la mémoire courte le moment venu.



Associations siégeant au 496 Rue Paradis
13008 : MARSEILLE

 
 
Madame Michèle Alliot-Marie
Ministre de l’Intérieur

Place Beauvau

75800 PARIS





Lettre ouverte
Recommandée + A.R. N°

V. Réf : SCP/E & A/A 73848


Madame le Ministre,

Le 7 novembre 2008, nous avons fait appel à M. le Président de la République pour éviter le démantèlement de la stèle érigée dans le cimetière Saint Laurent de Marignane à la mémoire de tous les morts de, l’Algérie Française par les rapatriés d’Algérie, en compensation de leurs tombes profanées, saccagées et dévastées en Algérie.

Monsieur le Président de la République nous répondait, par l’intermédiaire de son Chef de Cabinet, M. Eric Goubet, le 18 novembre 2008, en nous assurant qu’il vous confiait ce dossier auquel vous seriez susceptible d’apporter une solution satisfaisante.

Or, dans la nuit du 17 au 18 novembre, M. Eric Ledissès, Maire de Marignane, prenait l’initiative de faire démonter cette stèle, suivant ordonnance du Tribunal Administratif pour un vice de forme, bien que cette ordonnance soit frappée d’appel !

Compte tenu de l’urgence de la situation qui provoque, unanimement, la colère, voire l’exaspération, des Français d’Algérie, nous voudrions connaître, Madame le Ministre, les suites que vous entendez donner à cette affaire.

* Allez-vous donner l’ordre au Maire de Marignane de remonter la stèle à la place où elle se trouvait, depuis quelques années ?

* Ou allez-vous désigner un autre terrain municipal pour accueillir cette stèle ?

Nous attendons de vous une réponse urgente, car la situation est explosive et nos droits les plus élémentaires sont bafoués. Nous ne voudrions pas nous trouver dans l’obligation de dénoncer à la presse étrangère les pratiques inadmissibles qui portent atteinte, dans un pays qui se prétend celui des droits de l’Homme, à un monument funéraire voué à nos morts, et érigé dans un cimetière, lieu où, normalement, les principes et les valeurs de la civilisation font taire la colère des hommes.

Dans l’attente de vous lire, veillez croire, Madame le Ministre, à l’expression de nos sentiments déférents.

Joseph HATTAB-PACHA

 
 
Ceux qui sont restés

Un article fielleux de Pierre DAUM, dans le mensuel "Monde diplomatique " d'octobre 2008, nous apprend que, sans valise ni cercueil, deux cent mille des nôtres (vous avez bien lu, 200.000) seraient restés en Algérie, heureux, comblés et sécurisés, au moment de l'indépendance.
Nous savons que, dans ce pays très démocratique qu'est la France, il n'est pas une parole de nos compatriotes qui ne soit tronquée, truquée, interpolée, voire inventée de toute pièce…
Sur ces deux cent mille Pieds Noirs, décrits comme très contents de vivre dans ce que notre ami Sansal appelle " une prison à ciel ouvert ", Pierre DAUM en a retrouvé deux… ou trois, et il les a fait témoigner. Je cite une phrase prétendue de l'un d'eux : " Il ne nous est jamais rien arrivé, sauf quand il y a eu l'O.A.S. La vérité, c'est que c'est eux qui ont mis la pagaille, mais, la valise ou le cercueil, ce n'est pas vrai… ".
Déclaration cynique, conforme aux diktats actuels du FLN, d'une authenticité plus que douteuse, plaidoyer pro-domo certainement dicté par les faussaires de l'Histoire français, se disant historiens, mais ne sachant plus comment justifier le fait qu'ils n'écrivent l'Histoire qu'à l'encre du FLN, abondant dans le sens de cette coalition dictatoriale et sanguinaire, et méprisant l'authenticité des faits.
Il est scandaleux et dégradant, pour notre pays, prétendu celui des Droits de l'Homme, de voir ces historiens de pacotille, et ces journaleux peu scrupuleux, nous condamner sans nous entendre, nous juger sur des dossiers falsifiés et sur des déclarations truquées. Il est inhumain que, bientôt un demi-siècle après notre drame, on en vienne encore à jouer à la chasse aux sorcières contre notre mémoire, et contre nos morts, en méprisant notre souffrance toujours à vif !
La détresse des familles de ceux qui sont restés, où et en quel état, on le saura jamais, de ceux qu'on a qualifiés de " disparus " pour ne pas reconnaître leur qualité de victimes, la misère, l'affliction et la solitude des derniers témoins, toute cette charge lancinante de tourments perpétuels, n'éveillent, dans cette France qui se prétend éclairée, libre et humaniste, que ricanements et cris de haine !
Sans doute avons-nous poussé le machiavélisme jusqu'à nous égorger nous-mêmes ? Sans doute sommes-nous responsables des cadavres mutilés retrouvés dans les décharges publiques ? Sans doute les femmes et les enfants violés et coupés en morceaux, par centaines, n'existent-ils que dans notre imagination ?…
Et " la valise ou le cercueil " ?… Voyons, c'est l'O.A.S. qui l'a inventé… Vous ne le saviez pas ? Demandez à Pierre Daum, il trouvera bien un témoin pour l'affirmer !
XXX Mais sans vouloir rouvrir une comptabilité macabre et stérile, je voudrais rapprocher deux chiffres, deux thèses, celle, remarquable, de notre ami André Rossfelder, et celle de Pierre Daum, ce dernier affirmant que quelque 200.000 Pieds Noirs ont été bienheureux de rester en Algérie…
Rossfelder, lui, nous dit : " Interrogeant autrefois plusieurs amis, j'avais noté qu'ils pouvaient se souvenir comme moi de dix à quinze noms de parents, amis et connaissances assassinés, ou disparus entre les mains du FLN, entre 1961 et fin 1962. Notre mémoire s'estompe, mais pour une fois les statistiques peuvent donner une meilleure idée de la vérité que les dénombrements individuels. Si on invitait un nombre suffisant des nôtres à un tel sondage d'opinion (du moins ceux qui ont vécu de près ces années-là) on retrouverait certainement cette moyenne. Deux ou trois pour cent des centaines de gens que chacun avait connus là-bas, rapportés à un million de Pieds-Noirs, et vous avez le sens personnel de ces 20 000 victimes ".
20.000 victimes entre 1961 et 1962, soit. Mais, avant ? Avant, à moins que je m'abuse, il y a bien eu huit années de terrorisme, non ? Avant les fermiers européens étaient brûlés vifs sur leurs tracteurs, les fermes isolées étaient attaquées de nuit par des hordes sauvages qui massacraient, violaient, dépeçaient, impitoyablement tous les habitants, et, dans les villes, les enfants et les femmes étaient disloqués, démembrés, brisés, par la lâcheté sournoise des bombes…
Où sont-ils les 180.000 restants de cette comptabilité funèbre ? Dans quels charniers reposent-ils ? Je me souviens du témoignage de cet Oranais que des autochtones, scandalisés malgré la terreur qui les oppressait, avaient invité à venir retirer, de nuit, le cadavre mutilé de son meilleur ami d'une décharge d'ordures publique. Où sont-ils, ceux qui sont tombés d'épuisement dans des mines ? Ceux qu'on a jetés dans des lacs ? Ceux qu'on a brûlés dans des fours ? Ceux, et celles, surtout, qu'on a réduits en esclavage, jetés dans de sinistres maisons closes pour assurer, jusqu'à la mort, le repos du moudjahidine ? Ceux et celles dont on s'est servi, comme s'ils étaient des ânes, pour faire tourner les norias ?… Et je m'arrête d'énumérer les supplices qui ont frappés mes frères et mes sœurs, car mon cœur n'a cessé de saigner pour eux, depuis que j'ai posé le pied sur le sol de cette métropole, insensible et sceptique, qu'un infâme endoctrinement avait dressée contre nous.
De nos survivants, arrachés à leur terre et à leurs souvenirs, la propagande gaulliste a fabriqué un monstre au rictus hideux, " le Pied Noir ", responsable de toutes les erreurs, coupable de tous les crimes, ceci pour décourager les métropolitains de nous accorder cette ultime aumône à laquelle toute victime a droit : la compassion !
Mais je ne ferai l'amalgame. Si, en France un dictateur fou a su imposer le silence aux voix du cœur, en Algérie, un terroriste reste toujours un terroriste, même au plus haut sommet du pays, et ses mains restent toujours rouges de sang aux yeux de l'Eternel, quel que soit le nom qu'on Lui donne…
Dans la sanglante monotonie des chroniques du terrorisme, les morts ne tiennent pas de place, qu'ils soient 20.000 ou dix fois plus…Ceux qui sont restés n'avaient pas, de gaité de cœur, choisi le cercueil, mais dans la grande majorité, on le leur a imposé. Au-dessus d'eux ne subsiste, aujourd'hui, qu'un pâle reflet du passé, un vide pourtant hanté de leur indéchiffrable présence.
En Algérie, dans mon Algérie, il y avait, c'est vrai, des hommes de toutes ethnies capables d'amour, de déférence, de respect. J'en ai rencontré beaucoup, et je leur ai rendu cette affection et cette fraternité… Pour eux, en mémoire d'eux, je suis encore capable, au crépuscule de ma vie, de laisser chuchoter mon cœur pour leur dire que rien, ni personne, ne pourra m'empêcher de rendre à la plus humble des vérités, ce peuple aimé qui a souffert plus que nous des affres de ce conflit…
Je demeure persuadée qu'en jetant, vers les Algériens, avec lesquels nous avons vécu, la passerelle des mots qui touchent au cœur, ils seraient encore capables de démentir les faussaires de l'Histoire, de reconnaître que, s'ils sont, tout comme nous, plongés dans le malheur, c'est parce qu'on les a empêché d'accomplir, dans une pathétique sublimation et en nous donnant la main, ce don de soi qu'ils avaient spontanément accordé à la France, un jour de mai 1958, inondé de soleil et de joie !
Aux heures difficiles, s'est, ensuite, creusé l'abîme qui a conduit au drame. On a placé des hommes écorchés dans leur chair, blessés dans leur ferveur, angoissés par la crainte de perdre jusqu'à leur raison d'exister, dans l'impossibilité de se faire entendre…
La France gaulliste ne dialoguait plus avec ses fils, la France gaulliste ne trouvait de discussions utiles qu'avec une minorité de tueurs, et nous nous sommes retrouvés coupés les uns des autres, comme des hommes parlant des langages inconnus les uns pour les autres. Dans cette nouvelle Babel, plus aucun échange autre que celui des armes n'était possible.
Pourquoi nous sentons-nous, encore, malheureux et frustrés ? Pensez-vous que nous regrettons toujours nos biens abandonnés là-bas ? Oui, je ne souviens du déphasage des premiers jours qui me faisait chercher, pendant des heures, dans mon logement de fortune, en France, quelques objets usuels tel un ouvre-boite dont j'avais l'habitude de me servir…en Algérie, avant de réaliser que je n'étais plus " chez moi "…
Bien sûr, des ouvre-boites, en 46 ans d'exil, j'ai du en acheter des dizaines, plus performants et plus pratiques d'utilisation les uns que les autres, mais je vous conte ce détail parce qu'il m'a fait comprendre que le secret de notre douleur ne se situait pas dans cette apparence matérielle…
Frustrée, pauvre, dépouillée, je le resterai toujours, parce qu'un jour, sur la rampe d'envol du Forum d'Alger, j'ai vu une chrysalide devenir un papillon s'éblouissant, lui-même de la splendeur de ses ailes, transparent de lumière, prêt à planer au dessus de la condition humaine, à donner vie aux rêves qui nous hantaient et aux espoirs qui nous rassuraient, symbole féérique d'un avenir radieux, dont un tyran impitoyable devait bientôt briser les ailes…
Et je vis encore, je vis toujours, avec scellée au cœur, l'image de ce papillon fabuleux, aux couleurs de toutes les communautés d'un même peuple qui voulaient s'envoler ensemble vers un avenir radieux… Ma nostalgie, à moi, c'est ce papillon aux ailes brisées dès son envol, qui gît en moi, comme en tous mes frères, exilés ici, ou asservis là-bas, et c'est là le crime que je ne pardonnerai jamais !

Anne CAZAL dans la Lettre de Véritas N°127 Novembre 2008

 
 
Monsieur Le Chef d'Agence,

Suite à votre article de ce jour sur la stèle de l'Algérie française de Béziers, je vous serai reconnaissant, dans le cadre du droit de réponse, de bien vouloir publier le court communiqué suivant et vous en remercie par avance trés sincèrement :

Les différentes associations nationales qui attaquent maintenant l'existence de notre monument de Béziers, ont une conception tout à fait particulière et sélective de ce qu'est "l'amitié entre les peuples" et "les droits de l'homme." Les combattants de l'O.A.S des assassins pour eux, bien !
Mais dans la foulée qu'ils nous disent aussi comment ils qualifient ceux qui ont délibérément aidé l'ennemi, le F.L.N., pendant la guerre d'Algérie ?
Quant à M.GAVOURY, il nous poursuit de sa haine et malgré tout, nombre des nôtres se sont inclinés devant la douleur normale d'un fils face à la mort d'un père. Mais, hélas, nous avons attendu en vain qu'il en fasse de même pour les familles des détenus O.A.S. en Algérie que son père a laissé torturer et assassiner dans des conditions atroces.
Au sujet de M.BOUSQUET, c'est son droit le plus absolu de "plancher sur les failles juridiques" éventuelles du dossier de la stèle, en espérant qu'il trouvera normal que nous en fassions, aussi, de même pour la défendre.

Alain ALGUDO
Président National des Comités de Défense des Français d'Algérie et des Agriculteurs Rapatriés
Membre du Collectif des Associations du Grand Biterrois
 
 

A l'Homme de Marignane qui bafoue la Paix des Cimetières


Pâle fantoche,
Paltoquet,
Ton geste moche
t'a-t-il coûté?

Continue, saccage,
Oiseau de nuit,
Sors de ta cage
Sans faire de bruit

Ne crains-tu pas de réveiller les morts?
De voir surgir les Sorcières de Macbeth
Autour de la couche où tu dors,
Toi qui, croyant faire l'ange as fait la bête?

Tu as choisi, crois-tu, la correcte attitude,
Celle qui te fait aller dans le sens du vent
De l'Histoire, mais c'est la Dhimmitude
Et sa honte indélébile qui t'attend.

Tu as remporté une triste victoire
Facile, contre ceux qui n'ont plus de voix
Mais, c'est un violeur de sépulture, ce soir,
Que le Grand Juge qui te regarde, voit.

Pierre Dimech

 
 
Enlèvement de la Stèle de Marignane le mardi 18 novembre à 7 heures, tous ceux qui le peuvent doivent venir assister à cette ignoble profanation et montrer leur dégoût.

Ceux comme moi qui ne pouront être présents ce matin du 18 se doivent d'écrire au Président de la république pour

exprimer leur colère d'un tel acte de BARBARIE. Nous nous devons de TOUS écrire chacun avec nos mots car il s"agit d'une

profanation caractérisée.
R Puig.

 
 
5 DECEMBRE...
C'est très constitutionnel n'en déplaise aux détracteurs du 5 décembre....

La décision du Conseil des Ministres du 17 septembre 2003 d'officialiser chaque année la date du 5 décembre est conforme à la Constitution de 1958 se
référant à son article 37 .Tout citoyen français qui se dit "républicain et démocrate" doit respecter la promulgation et l'application du décret présidentiel N° 2003-92 du 26 septembre 2003 publié au JO du 28 septembre 2003 ( page 16584 ) instituant le 5 décembre comme JOURNEE NATIONALE D'HOMMAGE aux MPF pendant la guerre d'ALGERIE et les COMBATS MAROC & TUNISIE.

Ce décret est ni plus ni moins que la traduction juridique de la décision du Conseil des Ministres du 17 septembre 2003 .

Aucun des 5 Présidents de la République Française en fonction depuis le 19 mars 1962 N'A JAMAIS ACCEPTE D'OFFICIALISER CETTE DATE
CONSIDEREE par l'ALGERIE COMME " FETE DE LA VICTOIRE " ; du GENERAL de GAULLE à Messieurs POMPIDOU, GISCARD D'ESTAING , MITTERRAND et CHIRAC ( ancien combattant d'Algérie ) .

Le 19 mars 1962 est bien la date officielle mais aussi historique du cessez le feu de la guerre d'Algérie exclusivement . LE MAROC et la TUNISIE ne
sont pas concernés par les accords d'Evian du 18 mars 1962 : le MAROC le 3 /03/56 malgré nos 1247 tués et 7041 blessés , la TUNISIE le 20/05/56 nos pertes s'y elevant à 665 tués et 3408 blessés .

La date du 19 mars 1962 malgré son caractère officiel et historique ne doit pas être obligatoirement ,pour ces deux raisons, arretée pour rendre hommage
national aux victimes civiles et militaires d'Algérie , mais encore moins à celles du MAROC et de la TUNISIE .

Des précédents existent au cours de ce 20° siécle qui vient de s'achever :
-1° - le 22 juin 1940 date de l'armistice de la guerre 39/40 contre Hitler, demandé par le président du Conseil le Maréchal PETAIN , nos victimes
étant honorées chaque 8 Mai qui fut en 1945 l'apothéose de la capitulation nazie
-2° - le 8 aout 1954 ,jour de l'arrêt des combats entre la France et le Vietminh suite aux accords internationaux de Genève du 21/07/1954, aucun
hommage n'étant rendu à cette date à tous nos morts d'Indochine longtemps " les éternels oubliés de l'Histoire " depuis 54 ans, ayant
obtenu une journée nationale d'hommage le 8 juin de chaque année .

Ces victimes militaires d'Afrique Française du Nord ( A.F.N. ) : MAROC, TUNISIE et ALGERIE, au total 25.108 tués de 1952 à 1962 appartiennent avant tout à leurs familles et à la PATRIE . Aucune association d'Anciens Combattants quelle qu'elle soit ( même dite spécifique ) ainsi que quiconque ne peut s'approprier à des fins politiques, ces " Sacrifiés de l'Histoire " qui ont fait le don de leur vie à la France.
Compte tenu de ce qui précède il est surprenant QUE DES ELUS LOCAUX REGIONAUX ET NATIONAUX Y COMPRIS LE SECRETAIRE D'ETAT AUX ANCIENS COMBATTANTS NE RESPECTENT PAS CE DECRET ;
.

ADC er JC TERRASSE officier LdH, MM

membre de l'ASAF
 
 


Monsieur Patrick OLLIER Député-Maire de Rueil-Malmaison, ancien Président de l' Assemblée nationale

N' oubliez pas de penser à nous demain en inaugurant ce nouveau square de la honte...

Quelle façon de panser nos plaies et nous faire oublier notre drame...

Hervé CUESTA

 
 
Membres du groupe d'étude pour les rapatriés


Mesdames les députés, Messieurs les députés

pour votre information et votre soutien.

sans autre commentaire .


Je vous prie d'agréer, Mesdames , Messieurs les députés, l 'expression de mes sentiments distingués


Gilles Bonnier

Membre de plusieurs associations de rapatriés ( Harkis et Pieds noirs ) et d'associations d'Anciens combattants ( UNC , Union nationle des anciens combattants Français musulmans , Les SAS ... ),
53 bis rue Cler
75007

 
COMITÉ DE LIAISON DES ASSOCIATIONS NATIONALES DE RAPATRIÉS

(CLAN-R)

Le président Paris, le 5 novembre 2008


A Monsieur Patrick OLLIER
Maire de Rueil-Malmaison


Monsieur le Maire,


Les Rapatriés d'Algérie apprennent avec douleur que vous vous apprêtez à inaugurer, dans votre commune, une place du 19 mars 1962, " cessez- le-feu en Algérie ". En leur nom à tous, je vous en conjure, ne procédez pas à une telle inauguration. Vous ne pouvez faire cela.

Comme vous le savez, si la date du 19 mars a représenté pour les combattants la fin de leur engagement militaire, elle n'a nullement été pour la population d'Algérie celle d'un cessez-le-feu. Bien au contraire, elle a représenté pour cette population, toutes confessions confondues, le début de la période la plus horrible qu'elle ait eu à connaître. Elle est associée aux plus grandes souffrances; des dizaines et des dizaines de milliers de personnes massacrées - harkis désarmés et civils - des milliers de personnes enlevées et jamais retrouvées. Comment pourriez-vous, pour donner satisfaction à ceux qui veulent commémorer " la quille ", ignorer, balayer cela.

C'est d'ailleurs bien ce qu'a voulu exprimer Monsieur Nicolas Sarkozy (à quelques jours de son élection à la présidence de la République), que vous ne pouvez, je pense, démentir, lorsque dans le courrier qu'il nous a adressé en date du 16 avril 2007 a écrit, en se référant au 19 mars 1962: " Il est arrogant de condamner et de méprisser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Vous avez tout perdu. Vous avez été victimes d'une histoire et encore victimes d'un mépris ".

Nous comptons sur votre humanité.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de ma considération la plus distinguée.


Denis FADDA

 
 
Metz, le 31 octobre 2008.

Monsieur le Président, cher collègue,

Comme mari et gendre de Français rapatriés d’Algérie, je me sens particulièrement blessé par l’initiative de l’APHG qui tend à associer la FNACA à la défense de nos disciplines alors que notre éthique d’historiens nous impose un minimum d’honnêteté intellectuelle.

La FNACA est une association d’anciens combattants, minoritaire et négationniste, qui milite pour imposer la date du 19 mars comme célébration de la fin de la guerre d’Algérie. On peut donc se demander en quoi elle est habilitée pour s’associer à la défense de l’histoire !

Quel que soit le jugement que l'on porte sur les accords d’Evian, ceux-ci ne marquent en aucune façon la fin des deuils et des souffrances atroces subis par les habitants de l’Algérie de toutes origines jusqu’en juillet 1962 et même au-delà. Peut-on faire l'impasse sur les victimes de la fusillade de la rue d’Isly à Alger, le 26 mars 1962, sur les innombrables enlèvements opérés, entre la date de ce prétendu cessez-le-feu et celle de l'indépendance, sur les centaines de pieds-noirs massacrés le 5 juillet 1962 à Oran, et sur le martyre de milliers de harkis ?

Adhérent à l’APHG depuis mon succès à l’Agrégation en 1971, membre du bureau de la Régionale de Nancy, je ne voudrais pas être amené à remettre en cause cet engagement au cas où notre association s’obstinerait à associer la FNACA dans sa démarche, ô combien légitime, de défendre nos disciplines si scandaleusement menacées.

Veuillez agréer, Monsieur la Président, cher collègue, l’expression de mes cordiales salutations.

Jean-Pierre Pister

Professeur de Chaire supérieure au Lycée H. Poincaré de Nancy

Enseignant l’Histoire en Khâgne

Membre du bureau de la Régionale de Nancy

5 ,rue du 16° Chasseurs

57070 METZ Mail : pister@free.fr

 
 


Saint Raphaël, le7 novembre2008


Monsieur Patrick OLLIER
Député- Maire
Rueil Malmaison
Objet : Crime d'Etat du 19 mars 1962

Monsieur le Député-maire,


Au nom de l'ensemble des adhérents de l'association dont j'ai la charge et, en mon nom propre, je me permets de vous remettre en mémoire l'engagement pris par Monsieur Nicolas SARKOZY Président d'une République que nous avons toujours LOYALEMENT SERVIE. ( je cite) :

Il n'est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Je le repète, c'est par respect pour vous que je n'accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d'Algérie soit celle du cessez le feu qui, de surcroit n'a pas été respecté. (fin de citation)
--------------------------

Nous vous serions donc reconnaissants de vous informer sur la véritable signification du 19 mars 1962 qui marque, non la 'paix en Algérie' mais le début du massacre de 150.000 harkis, la mort de milliers de Français d'Algérie et celle de plus de 500 soldats Français de métropole, dont les 2/3 du contingent. Elle entraina également l'exode, avec tout ce que cela comporte de misère d'abandons et de spoliation, de plus d'un million de Français d'Algérie.

Monsieur le Député-maire, nous vous demandons solennellement de renoncer à l'inauguration d'un square du 19 mars 1962, véritable injure faite à nos morts et ce, En violation des accords d'EVIAN du 19 mars 1962 (article 2 de la loi du 23 février 2005).

Toutes les associations de rapatriés et d'Anciens Combattants, a l'exception de trois , sont opposées à la commémoration de cette date qui est celle d'un 'crime contre l'humanité' que le Président de la République à condamné dans ses engagements envers les Français.


Les Présidents Valérie GISCARD d'ESTAING, François MITTERAND et Jacques CHIRAC étaient également opposés à la commémoration de cette date !

Le 19 mars 1962 est la date d'un ' crime d'Etat', d'un ' crime contre l'Humanité ' reconnu comme tel par le Parlement Français.

Au nom de nos morts, nous vous en conjurons, ne vous en rendez pas complice !

Veuillez agréer, Monsieur le Député-maire, l'assurance de ma parfaite considération.


Le délégué départemental
Fernand W I R T Z

Chevalier de la Légion d'Honneur
Médaille militaire
Croix du combattant Volontaire de la Résistance
6 citations
2 blessures de guerre
Grand invalide de guerre

 
 
NICOLE FERRANDIS
Membre du Haut Conseil Aux Rapatriés
Présidente de l'Association des familles des victimes du 26 mars 1962

A
Monsieur Patrick Ollier
Député-Maire

Monsieur le Député Maire,

En janvier 1962, lors du vote à l' assemblée nationale, visant à instaurer le 19 mars comme journée officielle de recueillement pour la guerre d’Algérie, l'UMP avait voté contre à deux ou trois exceptions près.
La gauche majoritaire n’avait alors obtenu que 278 voix contre 204.
Le gouvernement Jospin avait renoncé à présenter le texte au Sénat devant le faible écart sur un sujet aussi important.
Monsieur Floch, Secrétaire d'Etat aux anciens combattants, avait d'ailleurs lui-même déclaré avant le vote que si le oui ne l'emportait pas à plus de 70 %, il renoncerait à soumettre le texte au Sénat.

C'est vous dire que le gouvernement avait bien compris que cette date blessait une grande majorité des anciens combattants ainsi que l’ensemble des rapatriés d'Algérie.
Le jour du 19 mars constitue un jour de honte pour la France, elle abandonnait ce jour-là ses enfants. Il n’a en rien marqué la fin de la guerre d'Algérie, bien au contraire. Les armes de quelques-uns des anciens combattants qui réclament aujourd’hui une rue, une place du 19 mars se sont tournées contre des Français, Une semaine après la proclamation d’un faux cessez-le-feu, elles faisaient couler le sang sur notre drapeau tricolore, le drapeau français. C'était le 26 mars 1962 à Alger.
Sont-ils amnésiques ceux qui tiennent à commémorer ce 19 mars ? Ont-ils oublié qu'ils ont laissé enlever des Français, parfois sous leurs yeux, des Français qui devaient disparaitre à jamais ? Qu'ont-ils fait pour empêcher cela ? Rien. Qu'ont-ils fait pour protéger les Harkis ? Rien !
Ils étaient sans doute trop occupés à fêter la quille ! Se préoccupent-ils des militaires assassinés après cette date ?

A l’exception de la FNACA, toutes les associations d’Anciens Combattants que nous connaissons bien et avec qui nous entretenons des relations cordiales, comme l'Union Nationale des Combattants,(UNC), l'ASAF, l'ACUF etc.. sont fermement opposées au 19 mars. Elles savent ce que représente cette date, elles savent trop combien elle est déshonorante.
Vous cherchez probablement à satisfaire quelques électeurs mais c’est au mépris de la douleur des Français d'Algérie.

Otez-moi d'un doute. Appartenez-vous à la majorité du Président de la république qui écrivait aux associations des rapatriés d'Algérie « Il n’est pas question que le 19 mars soit la date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre… » ?
Devrons nous en conclure que vous nous méprisez ? Devrons nous en conclure que vous vous montrez arrogant ?
Si tel devait être le cas, nous ne manquerions pas de nous en souvenir… et de le faire savoir.

Nicole Ferrandis

 
 

Monsieur le Député-Maire,
Comme tous mes compatriotes conscients des enjeux moraux de la question du 19 mars, je voudrais vous dire que "je n'aime pas mon pays en raison de son indignité", selon la formule de Montherlant. Je suis certain qu'il en est de même pour vous.
Renseignez vous complètement sur ce qui a suivi cette date infâme pour la France. Date célébrée, je vous le rappelle, par l'Algérie comme une victoire, tout naturellement... Il me semble même qu'après cette date, notre consul a été sodomisé en public, ( 17 juillet 1962) tout naturellement bien sûr...

Veuillez agréer, Monsieur le Député-Maire, mes bien vives salutations.


L.B.

 
 
BRAVO MONSIEUR LE MAIRE

LES HERITIERS DU GAULLISME N’EN SONT PLUS A UNE

FORFAITURE PRES

VOS AMIS ET ALLIES PORTEURS DE VALISES VOUS

DISENT MERCI



Josseline REVEL-MOUROZ

 
 
 

Courriel adressé à Monsieur le Maire de Rueil-Malmaison via son adresse courriel : pollier@assemblee-nationale.fr

SI VOUS N'AVEZ PAS ENCORE FAIT PART DE VOTRE DESAPROBATION A M. PATRICK OLLIER


VITE, REPRENEZ CE COURRIEL, COMPLETEZ-LE ET SIGNEZ-LE !

VOUS AUSSI VOUS POUVEZ FAIRE PART DE VOTRE DESAPROBATION A M. PATRICK OLLIER


à l'Assemblée Nationale Assemblée nationale
> 126 rue de l'Université - 75355 Paris 07 SP (voir aussi le site de l'AN)
> mailto: pollier@assemblee-nationale.fr

mailto:patrick.ollier@mairie-rueilmalmaison.fr


> à la mairie 92501 Rueil-Malmaison
> - Télécopie : 01 47 32 67 84
> - Téléphone : 01 47 32 66 29

Sur son site Internet : http://www.patrick-ollier.com


FAITES VITE UN COURRIEL, CELA VOUS PRENDRA QUE 2 MINUTES !


Merci de rediffusez largement ce messages à vos proches et amis. Gagnons ensemble !


************************************** MESSAGE A ADRESSER A PATRICK OLLIER *******************************************


>

CRIME D'ETAT DU 19 MARS 1962 : REUIL-MALMAISON COMPLICE ?

Jeudi 6 novembre 2008


M.Patrick OLLIER, député-maire de Rueil-Malmaison ne devenez complice du crime d'Etat du 19 mars 1962 dénoncé par le Président de la République !

PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A AFFIRME :


"Il n'est pas question que 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser le douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsques vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Je le repète, c'est par respect pour vous que je n'accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d'Algérie soit celle du cessez-le-feu, qui de surcroît, n'a pas été respecté." Nicolas SARKOZY.

Monsieur le Député-Maire de Rueil-Malmaison,


Nous vous serions reconnaissants de vous informer sur la véritable signification du 19 mars 1962 qui marque, non la "paix en Algérie" mais le début du massacre de 150.000 Harkis, la mort de milliers de Pieds-noirs et celle de plus de 500 soldats français de métropole et l'exode d'un million de Français d'Algérie. Nous vous adressons une documentation et demandons de renoncer à l'inauguration d'un square du 19 mars 1962 dans votre ville, véritable injure aux dizaines de milliers de Français d'Algérie mort "en violation des accords d'Evian du 19 mars 1962" (article 2 de la loi du 23 février 2005).


Toutes les associations de rapatriés et d'Anciens combattants, sauf trois, sont opposées à la commémoration de cette date qui est celle d'une "crime contre l'Humanité" que le Président de la République a condamné dans ses engagements envers les Français rapatriés. Ne soyez pas, par ignorance, vous même complice de ce crime dénoncé par des centaines personnalités aussi diverses que le professeur Maurice Allais, Prix Nobel d'Economie, à Michel Tubiana, vice-président de la Ligue des Droits de l'Homme, en passant par Jean Lacouture, G-M Benamou et Dominique Schnaper, fille de Raymond Aron (voir l'annonce parue, ci-jointe, dans Le Monde du 25 septembre 2008). Vous pouvez le vérifier de vous même toutes leurs déclaration sur notre site à la rubrique 19 mars 1962 : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst.


Valérie Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac étaient aussi opposés à la commémoration de cette date !


Le 19 mars 1962 est la date d'un "crime d'Etat", d'un "crime contre l'Humanité". Ne devenez pas par ignorance complice de ce crime reconnu par le Parlement français dans l'article 2 de la loi du 23 février 2005 !


Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de nos salutations distinguées.


Mme Taouès Titraoui, fille de Harki rescapée du massacre du 19 mars 1962
> Elue municipale - Membre du Haut Conseil des Rapatriés depuis sa création.
> Bernard Coll - Secrétaire général de JPN - Tel : 06 80 21 78 54

>

 
 
3ème Salon du Livre de l'Afrique du Nord Française


Sous l'égide de l'AMF ( Association pour la Mémoire de l'Empire Français ), le 3ème Salon du Livre de l'Afrique du Nord Française se déroulera vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 novembre 2008 au premier étage de la Maison Maréchal JUIN, 29, avenue de Tubingen à Aix en Provence.

Cette manifestation, organisée comme les précédentes par Jean Pierre HOLLENDER ( Editions Mémoire de notre temps ) et John FRANKLIN Vice-Président du collectif aixois des rapatriés, permettra à de nombreux auteurs de présenter et dédicacer leurs derniers ouvrages ; en particulier :
- Maurice CRETOT-DUVAL : " Constantine au passé ".
- Mario BASTIDE : " Confidences Casablancaises ".
- Chantal LACHEROY : " Au fil des ans, mémoires 1920-2007 ".
- Marie-Hélène CARBONEL : " D'une rive,l'autre ".
-
Pendant ces trois journées Jean-Pierre HOLLENDER présentera également une collection de photos anciennes sur l'Afrique du Nord, carrefour de Civilisations, ainsi que ses dernières rééditions d'ouvrages essentiels sur l'Algérie ; en particulier :
- Lucienne JEAN-DARROUY : " Au pays de la mort jaune " ( grand prix littéraire de l'Algérie 1943) ; ouvrage sous le titre " La colonisation héroïque ", évoquant la mise en valeur de la MITIDJA par les vaillants pionniers de BOUFARIK.
- Ernest MALLEBAY : troisième tome de " 50 ans de journalisme ", souvenirs du doyen de la Presse en Algérie.
-
L'association " AFN Collections " sera présentée comme l'an dernier, avec une riche collection de cartes postales ( à acquérir ou échanger ).

Horaires d'ouverture de ces trois journées
Vendredi 28 novembre 2008 : 14 h - 18h
Samedi 29 novembre 2008 : 9h30 - 18h
Dimanche 30 novembre 2008 : 9h30 - 18h

 
 
De : Jean Paul Gavino
Date : 11/06/08 18:56:40
A : patrick.ollier@mairie-rueilmalmaison.fr
Sujet : non Monsieur Le maire.

Non monsieur Le maire.


Vous n'avez pas le droit d'inaugurer un endroit de votre ville au nom du 19 mars. C'est la honte de la France et une victoire que le FLN d'Algérie fête
tous les ans . Etes vous complice de cette victoire du FLN sur la France. Etes vous complice des 150.000 harkis assassinés après cette date.
Etes vous complice de tous ces Français d'Algérie, enlevés, torturés, assassinés et disparus à jamais après cette date . Etes vous complices de tous ces militaires Français assassinés après cette date.
Etes vous complice de crimes contre l'humanité perpétrés par la clique à De Gaulle , votre sauveur mais pour nous notre BOURREAU.

Honte à vous et à votre conseil Municipal.

La guerre d'Algérie est terminée officiellement par la France à la date du 5 juillet et non le 19 mars 62.

Renseignez vous sur votre propre histoire de France avant de faire n'importe quoi et donner satisfaction aux pires ennemis de la France .
La FNACA.

Un Pied Noir dont les enfants d'Algérie Française ont sauvé votre pays en 44 avec l'armée d'Afrique...

Jean ¨Paul Gavino.

 
 
UNE PROVOCATION DE PLUS DE LA FNACA...
Le comité F.N.A.C.A de Rueil-Malmaison a donc le très grand plaisir de vous annoncer l'inauguration du SQUARE DU 19 MARS 1962

Cessez-le-feu en Algérie

Le dimanche 9 novembre 2008 à 12 heures

Ce square se situe devant la mairie de Quartier Plateau- Mont Valérien qui se trouve place du 8 mai 1945, en face de l'école Robespierre

Le bureau du Comité de Rueil-Malmaison

 
 
1° NOVEMBRE 2008 - MEMORIAL NDA THEOULE-SUR-MER.
 
Cliquer pour ouvrir la page THEOULE.
 
 
OPERATION STELE FLEURIE A BEZIERS.
 
La meilleure façon de répondre aux attaques de nos ennemis de toujours, c' est de fleurir cette stèle...
06 juin 2005.
30 octobre 2008.
 
31 octobre 2008.
 
 
Lettre au Président, Nicolas Sarkozy
mercredi 29 octobre 2008

Navigation rapide
A Monsieur Nicolas Sarkozy, p1
Monsieur le Président,, p1
CLAN-R, p1
Paris, le 22 octobre 2008


A Monsieur Nicolas Sarkozy
Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue du Faubourg Saint Honoré

75008 - Paris


Monsieur le Président,
Sur le point de se rassembler en très grand nombre, au cœur de la région PACA, à l’occasion du congrès annuel du Cercle algérianiste qui se tiendra à Saint Raphaël les 24, 25 et 26 octobre, les Rapatriés, extrêmement émus par les agressions dont ils font l’objet de façon répétée font appel à vous.

Depuis quelques mois, plus encore qu’auparavant, ils sont victimes d’une véritable offensive et ne se sentent protégés ou soutenus ni par les pouvoirs publics, ni par les élus qui se réclament de vous.

La liste des faits traumatisants pourrait être très longue : déclarations de l’Ambassadeur de France à Alger ; demandes de démolition des stèles de Béziers et Marignane ; menaces sur le Mur des Disparus de Perpignan ; colloques et expositions falsifiant l’Histoire organisés avec le soutien de la Mairie de Paris, mais aussi avec celui du Sénat, de collectivités locales et de compagnies nationales ; une exposition au Sénat interdite à des Rapatriés ; de façon répétée des émissions de radio ou de télévision qui déforment l’Histoire, quand elles ne blessent pas profondément etc.

A cette liste, s’ajoute la prise de position du Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants du 19 octobre, favorable à la commémoration du 19 mars 1962. Comme vous le savez, la date du cessez le feu en Algérie est aussi la date du commencement des plus grands malheurs pour des dizaines et des dizaines de milliers d’enfants de cette terre, de toutes origines, fidèles à la France.

C’est bien pour cela que le 5 décembre a été choisi comme date d’hommage national aux morts, civils et militaires de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie. Inévitablement, tous pensent qu’il y a volonté d’offenser les Rapatriés, lorsque un membre du Gouvernement se permet d’ouvrir ainsi, à nouveau, un dossier aussi douloureux.

Monsieur le Président, nous faisons appel à vous et vous prions avec la plus grande insistance de veiller à ne pas désespérer les Rapatriés. Nous vous demandons avec instance d’agir et de faire en sorte qu’agisse votre Gouvernement en marquant par des gestes forts votre volonté de préserver et de faire respecter notre Mémoire, notre Histoire et notre Culture.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Thierry ROLANDO ...................................................... Denis FADDA

Président de la Fédération nationale ............Président du Comité de Liaison des des cercles algérianistes ..........................................Associations Nationales de Rapatriés (CLAN

 
 
A la rédaction du quotidien MIDI LIBRE
Agence de BEZIERS

COMMUNIQUE URGENT

Dans le respect des opinions de chacun, réuni le vendredi 17 octobre à Béziers, le Collectif des Associations du Grand Biterrois a décidé, à la majorité, de maintenir comme à l'accoutumée, ses deux seules commémorations privées annuelles, les 26 mars et 5 juillet.
Dans un but d'apaisement une " Opération stèle fleurie " a été lancée depuis le 20 octobre. C'est une action pacifique en réponse à l'agression soudaine dont notre monument du cimetière neuf de Béziers a été curieusement l'objet, après tant d'années d'existence. Tout en respectant naturellement la liberté de chacun d'agir en son âme et conscience et surtout en responsable éclairé, nous conseillons donc à tous nos amis de faire preuve de retenue, en répondant individuellement et simplement par ce geste fleuri du souvenir à l'intention de tous nos ascendants disparus et des morts civils et militaires victimes d'une guerre et d'un combat désespéré, qui n'ont finalement laissé que des plaies dans les âmes et dans les cœurs.
Nos douloureuses épreuves devraient nous avoir appris à ne plus céder aux provocations, d'où qu'elles viennent. Chacun d'entre nous doit se faire un devoir de discrétion, justement dans ces circonstances particulières, pour le respect naturel dû au lieu et à tous ceux qui s'y recueillent.

Alain ALGUDO
Président National des Comités de Défense des Français d'Algérie et des Agriculteurs Rapatries
Porte parole de la Maison du Pied-noir de BEZIERS

 
35° Congrès du Cercle algérianiste à Saint Raphaël les 24, 25 et 26 octobre 2005.
 
Cliquer sur la photo pour ouvrir une page spéciale...
Un franc succès...
 
 

Visiteur censuré pour une exposition au Sénat...
Une exposition publique sur les Harkis au Sénat interdite à un visiteur, militant de longue date de la cause Harkie !!!
La lecture des échanges ci-dessous laisse perplexe. Comment les responsables du Sénat peuvent-ils remettre entre les mains d'une présidente d'association le droit d'accepter ou de refuser les visiteurs potentiels d'une exposition qui se veut publique et de surcroit dans un lieu où siègent les représentants du peuple ?
Qu'on ne mette pas en avant l'argument sécuritaire... Les services de sécurité du Sénat sont suffisamment présents et compétents pour calmer un quelconque perturbateur si tant est que G.BONNIER le soit !
Pour que le lecteur puisse juger par lui-même nous reproduisons ci-dessous l'échange de message qui a eu lieu à cette occasion : le refus de la demande de visite et la réponse par l'intéressé à ce refus...
Nous ne pouvons que condamner le mépris et le "racisme" affichés par la récipiendaire du "prix Seligman contre le racisme" contre toute personne qui ne partage pas ses points de vue.
Réponse de refus à la demande de visite adressée par Gilles Bonnier au Sénat

Jacques ORLIANGES, secrétaire général d' AGIR pour les Harkis

 
 

COMMUNIQUE


Chers compatriotes et Amis,

L'existence de notre stèle est menacée. " Un fouineur nécrophage " vient de découvrir son existence et avec son parti et toutes les organisation " droits-de-l'hommistes " prétend faire détruire les effigies de ceux qui sont morts pour respecter la parole qu'ils nous avaient donnée. Nous nous devons de réagir dans le calme face à cette haine qui se déchaîne et qui a pris une ampleur nationale. Je suis accusé par MIDI LIBRE de " menaces à peine voilées " parce que j'ai écrit que chacun d'entre-nous devait " agir en son âme et conscience " et " détermination " devant le déchaînement de cette haine rouge contre notre monument.
Comment agir ? Simplement démontrer notre soutien aux commémorations de nos morts civils et militaires et à ceux qui se battent actuellement pour contrer ceux qui nous attaquent aujourd'hui encore. Alors apportons d'ici le 1er novembre, un pot de fleurs ou un bouquet pour que notre stèle au cimetière neuf de Béziers soit abondamment fleurie.
Pour les plantes en pot, elles seront entretenues par des dames volontaires de notre communauté !
Il est impératif que notre monument soit fleuri comme il ne l'a jamais été, ce sera notre message de paix à la population Biterroise, face à ceux qui font de la haine leur pain quotidien envers les nôtres.
Si grâce à vous tous cette " Opération stèle fleurie " est couronnée de succès, des photos feront le tour de France par Internet et dans la presse.
Voulez-vous nous soutenir, même modestement ? Alors notre magnifique monument vous attend ! Il est situé tout au fond de l'allée centrale du cimetière neuf à BEZIERS, face à l'entrée principale.
Si vous ne pouvez vous déplacer, notre ami et compatriote NATRELLA -Fleuriste, 26 Avenue Saint-Saëns -34500 BEZIERS Tel 04.67.76.37.12 se tiens à votre disposition.
Nous comptons sur vous !

Alain ALGUDO
Président des comités de Défense des Français d'Algérie et des Agriculteurs rapatriés
Porte parole de la Maison du Pied-noir de BEZIERS

 
La HDL (Harkis et droit de l' Homme) est- elle démocratique??



From: Gilles BONNIER
To: Harkis et Droits de l 'homme
Cc: Renaud Bachy ; g.larcher@senat.fr
Sent: Monday, October 20, 2008 1:58 PM
Subject: Re: Suite à votre demande de visite de l'exposition sur les harkis au Sénat


A l intention de Madame la Présidente de l 'association "Harkis et droits de l' homme" , Madame Fatima Besnaci (lauréate du
Prix Séligmann 2005 contre le racisme)


Fatima

Cette attitude, franchement totalitaire, est pour moi totalement inadmissible et doublement inacceptable :

-Je sais faire la différence entre des séances d' intoxication et de propagande que vous avez organisées à la Mairie de Paris, et la visite d' une exposition du Sénat ( qui n 'est pas et heureusement un lieu reservé uniquement à des sectaires comme vous, mais d' après votre réponse on pourrait en douter ) . Depuis une dizaine d'années , je suis allé de très nombreuses fois au Sénat et notamment pour défendre les intérêts des Harkis auprès de sénateurs de tous les groupes et c 'est la premièr fois qu'un simple "associatif" se permet de m 'interdire le Sénat .. comme perturbateur potentiel qui risquerait de faire peur aux enfants...
On peut se demander si vous n 'avez pas perdue l'esprit ..

- Je crois avoir, avec d'autres qui ne sont pas forcemment vos amis d aujourd' hui, beaucoup donné de mon temps et de mon énergie, et d'une manière totalement désintéressée, ce qui n 'est pas le cas de tout le monde, pour aider les Harkis et leurs enfants à obtenir la désoccultaion de la tragédie subie par beaucoup de Harkis et leurs familles en Algérie en 1962 et 1963 ( avec les Pieds-Noirs d'ailleurs ) .
Vous pourriez audelà des divergences d'analyse historique ( et peut être politiques ) avoir un semblant de respect pour des gens, 100% métropolitains, qui ont participé à ce devoir de mémoire e faveur de vos parents et de tous ces morts de 1962 ... Mais cela doit être trop vous demander.


Pensez vous qu' il faille maintenant un laisser passer signé de votre main, la carte d' une association qui vous agrée ou d'un parti politique qui vous convient pour pouvoir visiter une exposition dans l 'enceinte du Sénat , l 'un des sièges de la représentation nationale ?


Cordialement , mais pas totalement .


Gilles Bonnier
-
From: Lilliane Jolivet
To: Gilles BONNIER
Sent: Monday, October 20, 2008 11:34 AM
Subject: Suite à votre demande de visite de l'exposition sur les harkis au Sénat


Bonjour,

Le service de réservations vient de me consulter au sujet de votre demande de visite de l'exposition.

Compte tenu de votre état d'esprit à l'égard de l'association AHDH, et de mes engagements auprès du service de communication du Sénat de ne pas laisser entrer des perturbateurs, je regrette de donner un avis défavorable à votre demande pour les raisons suivantes :

- La lettre publiée sur le site de Secours de France où vous reconnaissez avoir, selon votre propre expression, "participé activement aux broncas".
http://www.secoursdefrance.com/index.php/Algerie/Les-harkis-dans-la-colonisation-et-ses-suites.html

- La pétition organisée, contre notre événement par Jeune Pieds Noirs, que vous aviez signée en tant que secrétaire général de l'association présidée par A. Méliani, avant apparemment, de retirer, finalement, votre signature.

Nous allons, de plus, recevoir des groupes scolaires et vous comprendrez que nous avons besoin de tranquillité pour être attentif aux enfants.

Bien cordialement.

Fatima Besnaci-Lancou
Prix Séligmann 2005 contre le racisme
Présidente de l'AHDH

 
 
Jacques TORRES
L’ambiguïté entretenue.
La FNACA persiste dans sa principale erreur.
Le 19 mars 1962 n’est pas la date de la fin de la guerre d’Algérie.
La preuve ?
La carte du combattant en Algérie est délivrée jusqu’en juillet 1962 et il est question de l’étendre jusqu’en juillet 1964.
Pour quelles raisons ?

Il faut savoir que l’indépendance de l’Algérie a été officielle le 5 juillet 1962.
Les anciens d’Algérie, les vrais, ceux qui se sont préoccupés de leurs successeurs et du sort du pays où ils ont servi la France, savent qu’il y a eu, après la date du 19 mars 1962, des milliers de Français - non seulement des soldats - mais principalement des Français-Musulmans favorables à la France et des Français d’Algérie tués dans des conditions ignobles ou portés disparus.
On chiffre à 6 fois plus de morts après le 19 mars 1962 qu’avant cette date !
Le FLN fête d’ailleurs ce 19 mars comme une victoire nationale.

Ne relancez pas la zizanie entre le 19 mars et le 16 octobre, alors que le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003 instituant le 5 décembre l’a apaisée chez l’écrasante majorité des anciens combattants… adhérents ou non à des associations… Personne n’a gagné, personne n’a perdu…
Cependant, seule votre fédération persiste à recommander le boycott du 5 décembre.

Au terme du décret du 26 septembre 2003, le 19 mars peut être commémoré en privé, avec la présence d’autorités officielles, ce qui est un cas exceptionnel.
Ne cherchez pas à l’imposer, respectez la liberté des vos pairs et la légalité républicaine faute de quoi vous porterez la responsabilité de réanimer la querelle.

Un demi-siècle n’a donc pas suffi pour que la FNACA comprenne que la guerre d’Algérie est finie et qu’il ne faut pas se tromper d’adversaire. ?
Belle image que vous offrez aux jeunes générations : celle de personnes âgées - donc supposées sages - ferraillant pour un motif historiquement faux.
Quelle que soit l’idéologie qui motive cette position, l’Histoire la bat en brèche.
Nos morts et disparus d’après ce cessez-le-feu méritent autant que ceux d’avant le 19 mars notre considération et notre respect.
Non, la guerre d’Algérie ne s’est pas terminée le 19 mars 1962.
Commémorer la fin du conflit le 19 mars est un vulgaire mensonge.
Le 19 mars ne peut être commémoré que comme la date du cessez-le-feu en Algérie mais surtout pas comme la fin de cette guerre.

 
 
Le site Internet delanopolis.fr a trouvé une perle dans les délibérations de la Ville de Paris: Paris vient d'accorder une subvention à l'association Harkis et droit de l'homme au titre de l'action en faveur des étrangers... Moi qui croyais qu'ils étaient français!
Geneviève de Ternant.
 
 
CREATION DU RESEAU " A VOIX HAUTE "
Par Fanny Truchelut
Le nom est une proposition, il pourra bien évidemment être changé

J'ai été condamnée, le 8 octobre 2008, par la cour d'appel de Nancy à 2 mois de prison avec sursis et 4000 € de dommages et intérêts pour discrimination religieuse. J'avais demandé en août 2006 à deux femmes voilées qui se présentaient avec leur famille dans mon gîte, de retirer leur voile dans les parties communes. Vous connaissez mon histoire.

Vous avez été nombreux à m'aider moralement et financièrement, je vous en remercie vivement. Cela m'a permis, je l'ai déjà dit, de rester debout. A travers tous les émails reçus, j'ai senti que pour beaucoup, vous êtes dans l'attente qu'il se passe quelque chose de plus. Si nous n'agissons pas rapidement, beaucoup d'entre nous, après un tel jugement, seront confrontés aux mêmes situations qui peuvent mettre à mal toute une vie.

Mon objectif est de mettre en place un réseau. Nous avons en face de nous des gens très organisés et puissants financièrement. Pour agir, il nous faut être d'abord structuré.

Les lois sont votées par les députés, c'est par leur intermédiaire que nous devons passer et faire pression. Depuis plusieurs années, ils font tout pour trouver des voix. Il est temps de leur montrer qu'ils peuvent aussi en perdre.

Le réseau " A VOIX HAUTE " doit être une toile qui couvre toute la France. Le réseau sera ouvert à tous celles et ceux qui veulent s'engager dans leur circonscription.

Pour créer ce réseau et vous inscrire, un émail : a.voix.haute@gmail.com
En mentionnant votre nom et votre prénom, le nom de votre député et le département.

Lorsque ce réseau sera constitué, nous prendrons rendez-vous, nous irons tous physiquement et en même temps avec les mêmes documents interpellés les élus. L'idéal serait d'y aller à 2 ou 3 personnes. Il y a 577 députés, ce peut-être plus de 1700 personnes qui se manifestent en même temps. Ensuite, vous remontez les informations pour que nous puissions savoir où et comment nous pourrons agir, c'est-à-dire connaître les députés sur lesquels nous pourrons nous appuyer. Pour qu'une proposition de loi puisse être mise à l'ordre du jour à l'Assemblée Nationale, il faut la signature de 60 députés.

Un projet de texte est en cours d'élaboration, il sera envoyé aux personnes inscrites au réseau.

Internet a cet avantage, que ce réseau peut-être constitué très rapidement. Si vous êtes, pourquoi pas nombreux sur une circonscription, je vous mettrai en relation pour que vous puissiez vous organiser.

Je vais avoir besoin d'un informaticien pour m'aider à construire ce réseau sur le plan site et programme.

Fanny Truchelut
Email : fanny.truchelut@gmail.com

 
 
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 13 octobre 2008
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice

Monsieur Denis Bertrand
Maire de Meyrueis
Rue Apiès
48150 Meyrueis


Monsieur le Maire,

De passage récemment dans votre commune, j'ai eu la désagréable surprise d'y trouver une Rue du 19 mars 1962 - Fin de la guerre d'Algérie.
J'ai donc décidé de ne pas faire bénéficier les commerçants de votre commune de mes achats et d'aller déjeuner ailleurs.
En effet, il est non seulement contraire à la vérité historique, mais insultant pour les victimes d'affirmer que le 19 mars a mis un point final à la guerre d'Algérie. C'est vouloir oublier que les pires atrocités ont été commises à partir du 19 mars. Un de mes amis d'enfance et le père d'une de mes cousines ont été enlevés en avril et en mai 1962 et sont considérés aujourd'hui comme " disparus ". Il y en a eu environ 3000. Le 26 mars 1962, à Alger, une foule pacifique était mitraillée à bout portant par l'armée française : plus de 80 morts et plus de 200 blessés, sans oublier les dizaines de milliers de Pieds Noirs et de Harkis massacrés dans des conditions atroces, notamment le 5 juillet 1962 à Oran.

Vous comprendrez, je l'espère, notre indignation lorsque nous constatons que, presque 50 ans après, l'histoire est réécrite en fonction de certaines données politiques, sans aucune considération pour les victimes. Peut-on imaginer une plaque portant l'inscription : Rue du 22 juin 1940 - Fin de la 2e guerre mondiale ?

Je vous prie d'agréer, monsieur le maire, l'expression de mes salutations distinguées.

 
 
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 13 octobre 2008
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75


Monsieur Roger Hanin
L'Esprit de tous les combats
32, rue St Placide
75006 Paris


Cher monsieur et cher compatriote,

Je viens de recevoir, probablement en tant que présidente du Centre d'Etudes Pied-Noir, une affiche concernant votre autobiographie. Je vous remercie d'avoir pensé à notre centre, mais je souhaiterais vous poser une question à laquelle je ne trouve pas de réponse depuis de nombreuses années.
Comment se fait-il que les nombreux cinéastes, producteurs et acteurs originaires d'Algérie n'aient jamais eu le désir de faire un film sérieux sur notre tragédie ? Les sujets ne manquent pas. Et tout d'abord, le crime d'état commis le 26 mars 1962 à Alger. Paul Greengrass, lui, a eu le courage de faire un film, Bloody Sunday, sur la fusillade de Londonderry, en 1972. Et pourtant, si j'ose dire, il n'y a eu " que " 14 morts…Tous ceux qui ont vécu l'horreur du massacre de la rue d'Isly n'ont pu s'empêcher de faire la comparaison tout au long du film.
Pourquoi faut-il que les victimes du monde entier trouvent compassion et compréhension dans notre pays, alors que les nôtres n'ont droit, au mieux, qu'à l'indifférence et à l'oubli ?

Prenons l'exemple du Vieux Fusil, qui est, paraît-il le film préféré des Français. Si l'on remplace le couple Romy Schneider/Philippe Noiret par un couple d'agriculteurs Pieds Noirs et les Allemands par le FLN, on retrouve un des nombreux exemples d'assassinats d'hommes, de femmes, d'enfants (sans oublier les animaux) perpétrés dans des fermes qui n'étaient pas des propriétés de " gros colons ". Personne, jusqu'à maintenant, n'a voulu traiter le sujet sérieusement. Peut-être ce sujet n'est-il pas considéré comme " bankable "… Presque 50 ans après notre exode, nous en sommes réduits à écrire des lettres de protestation quand la télévision donne la parole aux terroristes du FLN (dernier exemple en date, Les Porteuses de Feu, sur FR3, à la gloire des poseuses de bombes) sans que nous obtenions un traitement équitable qui donnerait la parole aux victimes de ces terroristes.
Les Américains, eux, ont fait de nombreux films sur la guerre du Vietnam. Comment expliquer cette différence ?

Peut-être pourrez-vous apporter des réponses à mes interrogations. Je vous en remercie par avance et vous prie d'agréer, cher monsieur et cher compatriote, l'expression de mes salutations distinguées.

 
 
Lettre ouverte recommandée + A.R. N°1A 013 796 6987 4

Copie à M. Raymond Couderc, Maire de Béziers

Monsieur le Conseiller Régional,

J’ai pris connaissance de votre article paru le 5 octobre 2008 dans la rubrique « C’est vous qui le dites » du quotidien MIDI LIBRE. Si « c’est vous qui le dites », cela qui signifie que cela n’engage que vous.

Savez-vous, Monsieur le Conseiller Général, que vous risquez d’être condamné pour dénonciation calomnieuse, parce que vous êtes totalement ignorant de l’Histoire de l’Algérie française, tout comme de la fin de celle-ci ?

En effet, vous affirmez, avec une légèreté bien coupable, que l’O.A.S. porte la responsabilité essentielle de drames « ayant organisé le 26 mars et le 5 juillet 1962 des manifestations et des provocations devant déclencher des réactions sanglantes ».

Pour le 26 mars, je vous conseille, si vous êtes un homme courageux, de lire attentivement la brochure jointe à ce courrier qui démontre indéniablement le « Crime d’État » qui a eu lieu le 26 mars 1962, dans la rue d’Isly à Alger, crime que la plus Haute Autorité française a prémédité, organisé, et perpétré, en violation des accords d’Evian.

Pour les massacres dont fut victime la population d’Oran, le 5 juillet 1962, je vous invite à lire, si le texte du premier recueil n’a pas encore ébranlé vos fausses convictions, le témoignage d’un prêtre métropolitain, le Révérend Père Michel de Laparre de Saint Sernin, métropolitain, prêtre qui ne peut être taxé de sympathie avec l’O.A.S.

D’après vous, l’O.A.S. se serait livrée à des provocations à Oran, le 5 juillet 1962, alors que, dans cette ville, ce mouvement de Résistance française avait été définitivement anéanti et exterminé par la coalition des Autorités militaires en place et de la police parallèle gaulliste, ceci dès l’arrestation du Général Jouhaud en mars 1962 !

Ubiquité ? Résurgence ? Non. Mauvaise foi, mensonge et falsification. Les auteurs des massacres et des monstruosités d’Oran qui ont fait, en deux jours, plus de 3.500 morts civils, hommes, femmes, vieillards et enfants, sont les « marsiens », ralliés de la dernière heure aux terroristes du F.L.N., barbares jusque là cantonnés au Maroc, qui ont déferlé sur la ville pour la livrer au carnage.

Vous condamnez et accusez l’O.A.S. avec une aisance bien pharisaïque, évoquant ses « crimes », mais vous gardant bien de rappeler que la lutte de cette Organisation en Algérie n’a été que l’expression de la légitime défense d’un peuple menacé dans sa vie et dans ses foyers – y compris le quartier de Bab-el-Oued à Alger qui passait pourtant pour un bastion du communisme – et que les quelques centaines de victimes de l’O.A.S., dont certaines, sans doute, innocentes, comme dans toute guerre civile, ne peuvent, en rien, être comparées aux centaines de milliers de Français d’Algérie, toutes ethnies confondues, assassinés par le FLN installé par De Gaulle au pouvoir en Algérie !

Je n’avance pas, comme vous, des propos et des chiffres en l’air. Mme Eliane Sallaberry, chancelière de l’Armée française, affectée à cette date au Bureau des Exactions, nous a affirmé, sous serment, que le nombre des victimes des massacres du 5 juillet 1962 à Oran était plus proche de 4.000 que de 3.000 !

Alors, un tel pogrom, cela se respecte, Monsieur le Conseiller Régional… Si la Ligue des Droits de l’Homme ose soutenir vos propos, elle se déconsidère elle-même en trahissant l’objet même de sa mission, l’Homme.

Car c’étaient des hommes, des femmes, et des enfants innocents, qui sont ainsi tombés sous le couteau de l’égorgeur et sous la hache du bourreau… Et il n’y a pas un, mais deux coupables à désigner, deux complices : une horde de criminels barbares, et le grand pays d’Europe qui a capitulé devant elle en lui abandonnant ses fils.

Il est facile de vous en jeter la preuve en pleine face, car elle est de Charles De Gaulle lui-même : « à quelles hécatombes condamnerions-nous ce pays, si nous étions assez stupides et assez lâches pour l’abandonner !... ».

Alors, rejeter sur l’O.A.S. – ce mouvement de Résistance française qui a duré 11 mois, et qui est reconnu partout en Europe comme un mouvement patriotique – le fleuve de sang qui a découlé de l’abandon le plus honteux de l’Histoire de France, lorsque l’Armée française, obéissant à des ordres criminels, a abattu des Français innocents dans la rue d’Isly à Alger, s’est replié sur elle-même à Oran, laissant s’accomplir un génocide sous ses yeux, et a, ensuite, regagné la métropole en laissant, derrière elle, des milliers d’hommes et de femmes livrés aux tortionnaires du FLN, ce n’est plus de l’inconscience, c’est de la diffamation !

Ce sont des propos comme les vôtres, Monsieur le Conseiller Régional, qui favorisent la liquidation des derniers vestiges de la démocratie, et le renforcement d’un étatisme qui, dans d’autres pays, a été responsable de millions de morts.

L’Homme compte-t-il si peu pour vous ?

Vous comprendrez, Monsieur le Conseiller Régional, que, trop choquée par vos propos, je ne puisse vous saluer avant que vous les ayez retirés.

Anne CAZAL

Journaliste-écrivain

Déléguée Générale du Comité VERITAS

 
 

Bayonne, le 11 août 2008

Monsieur...............

Officier Supérieur en retraite

Chevalier de la Légion d'Honneur

À

- Monsieur Erard Corbin de Mangoux, Conseiller auprès du Président de la République

- Monsieur Eric Etienne, Conseiller auprès du Premier ministre

- Monsieur Yves Kodderitzsch, Président du Haut Conseil des Rapatriés

- Monsieur Renaud Bachy, Mission Interministérielle aux Rapatriés
Messieurs,

En réaction à la correspondance que vous ont adressé le 8 août Mme Taouès TITRAOUI et M. Bernard COLL, je tiens à ajouter le point de vue d'un pied noir anonyme.

La vérité est que la négation, la falsification et bientôt l'effacement de l'histoire de l'Algérie française font que notre cause est devenue impossible à gagner sinon impossible à défendre (nous le faisons néanmoins par devoir) si l'actuel gouvernement ne met pas fin au mensonge d'état ni ne met fin à ce climat morbide de "repentance" masochiste à sens unique!
La France ne veut pas reconnaître ses torts dans ce domaine.
A des fins immédiates d'adhésion à sa politique de retrait, le gouvernement De Gaulle a braqué l'opinion publique contre les pieds noirs et les a chargés de tous les maux avant de les livrer aux égorgeurs.
Et le tort causé n'a pas été réparé.
Vous ne reconnaissez pas l'imposture gaulliste en Algérie par volonté de ne pas toucher à l'icône De Gaulle.
Vous refusez de dissocier le De Gaulle de 1940 de celui de 1958-62.
Imposture qui commença en 1943 quand il s'appropria l'outil militaire forgé par Giraud en AFN.
Les pieds noirs lui ont alors bien servi pour être présent à la table des vainqueurs.
Ils lui ont bien servi pour revenir au pouvoir en 1958 par les manœuvres des Delbecque, Neuwirth et consorts, à Alger et en Corse.
On sait comment il le leur a rendu et comment il a continué à faire tuer ses militaires tout en négociant avec un FLN pourtant vaincu sur le terrain.
On sait comment, dans un lâche soulagement, la France a approuvé les illusoires accords d'Evian et l'abandon de l'Algérie au seul FLN qui n'existait plus sur le terrain et était loin de représenter toute la population.
Faut-il vous rappeler que de ce scrutin d'Avril 1962 les pieds noirs et les musulmans d'Algérie étaient exclus ?
Curieuse démocratie !
Tout ceci vous le niez.
Comme vous oubliez ce que l'Icône disait sur l'immigration algérienne et l'intégration, par des propos qui vaudraient à n'importe qui d'autre des poursuites immédiates.

Il y a aussi le désir démagogique et bien illusoire de plaire à la population d'origine immigrée, mais à force de lui donner raison dans ses revendications mémorielles anti-françaises, vous la confortez dans ses exigences et ses mensonges, pendant que les archives qui prouvent les massacres de 1962 sont verrouillées (mais pas celles sur la torture !).
On est mieux considéré dans ce pays quand on est étranger ou d'une "minorité visible" que quand on est pied-noir et donc français !
Cette véritable xénophilie est ridicule.
En 1962 les pieds noirs étaient priés «d'aller se réinsérer ailleurs», ils étaient accusés de «prendre le travail et les logements des Français» (je l'ai entendu encore en 2004 !), ils étaient taxés de «même pas français» (je l'ai entendu dans l'Armée française) au prétexte qu'ils comptaient parmi eux des gens d'origine espagnole ou italienne.
Et aujourd'hui les mêmes se gargarisent de la "diversité" de la France.
On rejetait les français d'Algérie et les harkis patriotes et maintenant on se flatte de cacher des sans-papiers.
Curieux et incohérent peuple "français"…

Vous ne répondez pas aux questions qu'on vous pose, ou de façon fragmentaire, ou bien vous nous parlez de commissions.
«Quand on veut enterrer un problème en France, on crée une commission» disait déjà Clémenceau…
Rien sur les cimetières qui ont été rasés ou tellement profanés qu'on les "regroupe" pour effacer les traces de ces profanations.
Il fallait payer pour récupérer des restes.
Quelle honte !
Rien sur la mémoire des Anciens-Combattants pieds noirs et de ceux d'entre eux morts pour la France et dont les monuments n'existent plus.
Vous acceptez lâchement les reproches de Boutéflika sur la mémoire des Anciens-Combattants "algériens" de Verdun ou d'ailleurs, et vous n'avez pas le courage de lui rétorquer que leurs noms étaient inscrits sur les monuments que le FLN a détruits en 1962, et que le FLN persécutait ceux qui persistaient à porter leurs médailles françaises.
Il n'y avait pas que des "indigènes" dans l'Armée d'Afrique.
Les pieds noirs étaient les plus nombreux et ils ont fourni un effort de mobilisation supérieur à toute autre population, Métropole et Empire confondus.
Ces "même pas français" étaient bons pour mourir en Italie (mais que savez vous de la campagne d'Italie ?) en Alsace et en Allemagne pendant que les nombreux résistants de la dernière heure tondaient des femmes.
Mais à qui vont les honneurs aujourd'hui quand on parle de 1945 ?
Aux seconds !
Mon père était l'un de vos libérateurs, il était comme la plupart des pieds noirs, de condition très modeste (contrairement à la propagande que vous gobez) et il est mort sans avoir compris pourquoi 17 ans à peine après avoir perdu tant de camarades de combat, il était si mal traité par sa propre nation.
Il a fallu que ce soit Djamel Debbouze qui rappelle que les pieds noirs étaient nombreux en 44-45…

La repentance à sens unique pratiquée par MM. Sarkozy, Marleix et Bajolet est révoltante, entre autres, parce qu'elle ne s'accompagne d'aucune exigence vis à vis de l'Algérie et d'aucune réciprocité de sa part: vous ne réclamez pas la vérité sur les disparus civils et militaires, vous ne cherchez pas à récupérer leurs restes mortels, vous donnez les archives de l'INA et semble-t-il bientôt celles des Armées (propriété de la France !) mais vous n'exigez pas la restitution des 5 millions d'actes d'état civil concernant la population dite européenne de 1830 à 1962.
Que M. Sarkozy aille donc vendre du nucléaire à l'Algérie du FLN.
Quand ce pays ni viable ni vivable parce que né d'une imposture et du terrorisme («Des visas, des visas!») sera un état islamique et constituera un nouvel Iran aux ambitions nucléaires à caractère militaire, qui assumera cette responsabilité ?
Aucun de vous ne songe à répliquer à Boutéflika que l'Algérie doit son existence à la France.
Personne n'ose lui dire que ce serait plutôt aux arabes de restituer l'Afrique du Nord aux berbères qu'ils ont envahis et islamisés.
Vous n'osez pas lui rappeler que sans l'Algérie française, le Sahara et ses richesses n'appartiendraient pas à son pays dans ses frontières actuelles.
On oublie que jusqu'au début de 1962, De Gaulle ne voulait négocier que sur les départements du nord mais pas sur le Sahara qui n'a rien à voir avec l'Algérie de 1830.
Aucun de vous n'ose réclamer à l'Algérie la moindre repentance pour les massacres et les atrocités commises par le FLN.
Vous ne vous rappelez même pas que le FLN a commis en 8 ans, ici en Métropole, des centaines d'attentats matériels (les raffineries de Marseille ont flambé plusieurs jours) et assassiné 4.000 personnes dont les trois quarts de musulmans.
La télévision publique négationniste fait régulièrement et en toute impunité (avec notre argent) l'apologie du terrorisme du FLN tout en crachant sur la France.
Un poseuse de bombes qui tua des civils y est nommée "résistante et héroïne" !
Dans le même temps l'OAS qui n'a existé que moins d'un an est chargée de tous les crimes de telle sorte que l'opinion publique retienne que les attentats de cette période n'étaient que de son fait.
C'est ainsi qu'une enfant mutilée par un attentat FLN à Alger s'entendra demander plus tard à Montpellier si c'était à cause de l'OAS qu'elle avait perdu un bras !
Mais que peut-on face à l'histoire convenue ?

Vous allez en réalité, je le crains, continuer à céder à la véritable dictature de l'anticolonialisme primaire, du racisme anti-pied noir et de l'histoire falsifiée mais officielle imposée par des "intellectuels" à l'indignation sélective.
Vos engagements ne nous trompent plus et justice ne nous sera pas rendue, sinon peut-être par des Algériens eux-mêmes, comme dans le film «Histoires à ne pas dire» (que la télé publique collabo n'est pas près de programmer !) ou comme dans les propos d'Aït Ahmed en 1987.
L'existence même de vos fonctions actuelles et la survivance d'organismes tels que H.C.R., M.I.R. ou ANIFOM après 46 ans constituent l'aveu explicite que subsistent des problèmes non réglés !
C'est une honte et un scandale pour cette France donneuse de leçons, qui s'intéresse aux disparus de Srebrenica ou aux otages colombiens mais se fiche de ses disparus d'Algérie et laisse salir sa propre mémoire.
Je livre à votre réflexion cette conclusion d'un livre.
Elle résume bien notre situation d'éternels français de seconde catégorie fichés «DZA» (pourquoi pas FLN ?) qui doivent justifier de leur nationalité française chaque fois qu'ils renouvellent leur passeport, dans ce pays où on donne à des rues des noms de "membres du FLN" !
«Y avait-il pour notre pays natal et pour ces Français approximatifs que nous étions une place dans cette nation immodeste qui n'a su trouver jusqu'à ce jour, ni pour elle un mot de contrition, ni pour eux un mot de compassion, et encore moins reconnaître la vérité qui seule peut guérir ?»

(Le Onzième Commandement - André Rossfelder)
Je vous prie d'agréer, Messieurs, l'expression de ma considération distinguée.
Clément CHARRUT

 
 
Un homme, ça s'empêche …

Je viens d'avoir quarante ans, et ma mère m'a dit, en m'embrassant : " juste qu'ici, tu étais un jeune homme, maintenant tu deviens un homme jeune, mais reste toujours un homme, mon fils. ".
Et je ne sais pas pourquoi, en entendant cette phrase, j'ai pensé au " premier homme " de Camus… Je crois que c'est dans ce livre que notre prix Nobel écrivait : " Un homme, ça s'empêche… ".
Je n'ai jamais foulé le sol de votre pays natal, mais je le porte en moi, dans chaque goutte de mon sang comme un miracle de beauté, une fresque aux couleurs trop vives, aux parfums trop lourds, la perpétuelle résurrection d'une Méditerranée aux reflets trop azurés, animée par des vagues mousseuses dont l'enchantement ne cesse qu'au moment où le ciel se givre d'étoiles, reliant la splendeur terrestre à la gloire divine…
Je sais que, de génération en génération, depuis mon premier ancêtre, ce soldat-laboureur succombant au charme de cette terre que mes parents revendiquaient comme la leur, et qu'ils ont fait mienne sans que je n'ai n'y soit jamais allé, vous y avez tout construit, tout bâti à partir de rien, tout édifié sur des ruines, sur un désert…
Tout ce qui existe là-bas est votre œuvre, le fruit de vos sacrifices, de votre sueur, de vos larmes, et de votre sang…
Si ce pays se dit, aujourd'hui, une nation, il vous le doit, car c'est vous qui avez construit des villes, qui avez jeté des ponts sur les rivières, qui avez ouvert des routes au travers des montagnes, qui avez rendu à des paysages de pierres, l'or des moissons, et qui avez transformé des marécages en vergers fleuris…
Vous avez fait tout cela, je le sais et j'en ai porté témoignage, en classes primaires, en classes secondaires, en université…Certains esprits ouverts m'ont écouté, d'autres, idéologues, m'en ont sanctionné, tandis, qu'autour de moi, d'autres fils de Pieds Noirs baissaient la tête, et me reprochaient, à la sortie, de ne pas tourner la page…
Mais cela m'a aidé à avancer vers ce que mes chers parents voulaient que je sois, et que je suis, aujourd'hui, un homme prêt à faire l'Histoire, et non à la subir, prêt, aussi, à se battre pour défendre la mémoire des siens, et qui saura la transmettre à sa descendance et j'en veux pour preuve, la présence volontaire de ma fille de 11 ans dans cette salle.
Oui, vous avez fait tout cela, et voilà que dans une France égarée, ayant perdu toutes les valeurs qui ont fait d'elle une grande Nation, on vous le reprocherait comme un crime ?
C'est une véritable malédiction qui vous a frappés… Pourquoi tant de haine contre vous ? Pourquoi tant de rancunes ? Pourquoi cette vengeance stérile qui vous poursuit et que rien ne peut assouvir ?
Et pourtant, c'est vous qui avez dû faire face à la terreur, une terreur monstrueuse, barbare, inhumaine, perpétrée par des êtres maléfiques aux mains sanglantes qui ont égorgés, couchés par balles, ou déchiquetés par bombes, tant d'innocents !
C'est d'eux dont parlait Camus, lorsqu'il disait " Ces gens là ne sont pas des hommes, car, un homme, ça s'empêche… "
Pour ces barbares, chaque nouveau mort poussait les survivants vers leur propre tombe, inventant chaque fois de nouveaux supplices selon la technique de la terreur qui enferme l'homme dans un aparté permanent avec la peur, jusqu'à le pousser aux actes les plus désespérés, jusqu'à allumer les feux de votre Résistance, qui, si elle fut écrasée, a le mérite et la gloire d'avoir existé !
Et je suis fier, oui je suis fier, d'avoir un père qui, servant dans les unités territoriales, a participé aux Barricades d'Alger en 1960, où il a vu tomber, à côté de lui, d'autres territoriaux victimes du piège machiavélique qui frappait indifféremment les gendarmes et les patriotes insurgés pour creuser un fossé entre Français, entre la métropole et vous, Français d'Algérie, alors que, même actuellement, même courbés par l'âge, vous relevez vos têtes blanchies par l'usure du temps, et ceci parce, qu'en vous, la flamme du patriotisme ne veut pas s'éteindre…
Oui, je suis fier de mon père qui voulait garder française sa terre natale et y défendre son drapeau tricolore…
Il fut, après le putsch de l'élite des Généraux français, auquel il avait participé, arrêté et torturé dans les officines du colonel Debrosse, à la caserne des Tagarins… Certains connaissent…

Mais mon père a eu le courage et la volonté de rester silencieux sous la torture, car il voulait préserver un ami proche, un merveilleux chef de guerre, le dernier des patriotes, auquel je me dois de rendre hommage ici, et qui fut un jeune Résistant de la première heure pendant la seconde guerre mondiale, Roger Degueldre ……………..
Celui-ci résista, de même, en Algérie, contre le mensonge et la trahison, jusqu'à sacrifier sa vie pour éviter l'effondrement dont nous sommes les témoins, pour éviter votre exode, ou la fin de vos frères dans quelques immondes charniers…
Et pour éviter, aussi, M. Sansal ne me contredira pas, la misère actuelle du peuple algérien, les harragas qui préfèrent le naufrage à leur vie, le désespoir de la jeunesse dans ce pays en ébullition, en somme deux formes de la même souffrance : le passé définitivement gâché, et l'avenir vidé même de l'espoir !
C'est contre tout cela que mon père, comme tant d'autres, s'est dressé, c'est pour cela qu'il a connu les geôles françaises, et il n'est pas le seul …
Je suis fier, aussi, du lien affectif profond qui me lie au dernier maire d'Alger, lequel, a connu des épreuves encore plus lourdes, puisqu'il a échappé miraculeusement à la mort, et n'a jamais courbé la tête, ni hier, ni aujourd'hui, où, face à moi, avec une pugnacité extraordinaire, il se bat encore contre toutes les techniques politiques mises en place par le plus grand des imposteurs, pour vider les mots de leur sens et les bourrer d'un sens exactement inverse !
Lorsque votre parti, le parti de la France en Algérie fut anéanti par un chef d'Etat indigne et pervers, on ne vous a donné, dégradante réalité, que le choix entre la valise et le cercueil…
Ceux qui, hélas, n'ont pas pu fuir, ont été enlevés, ravagés, déchiquetés par la monstrueuse coalition de l'aveuglement et de la barbarie…
Et quand ils n'ont plus eu de vivants à martyriser, les barbares se sont tournés vers les cimetières, en tentant de tuer une seconde fois les victimes reposant dans ce champ du silence où, normalement, devrait se taire la colère des hommes…
Là-bas, sur cette terre qui était votre, que vous avez tant aimée et que vous aimez encore, cette frénésie cette haine
fanatique, s'est, ensuite, dévoré, elle-même, dans le paroxysme de sa propre fureur…
Et cette indépendance, dont le nom résonnait aux oreilles des plus ingénus comme une formule magique, s'est révélée être, pour les Algériens, un mirage…
Aujourd'hui, ici, dans cette France désaxée qui a perdu toute notion de civisme, de morale, et même d'humanisme, cette France qui courbe la tête devant l'ennemi d'hier, cette France qui fait preuve, à la fois de veulerie et de masochisme, prête à reconnaître " les crimes qu'elle n'a pas commis " pour pouvoir pactiser avec ceux qui en sont les véritables auteurs, croyez-vous que, lorsque vos voix se seront tues, vos fils seraient capables de hurler avec les loups ?
Vos fils sont devenus des hommes, et un homme, ça s'empêche… ça s'empêche de trahir les siens, de détruire leur mémoire, et, au contraire, ça la prend en charge, dignement, comme un trésor, parce que l'œuvre accomplie est éclatante de beauté et d'abnégation et que, biologiquement, chacun de vos descendants devrait la porter en lui !
Et je lance un appel solennel aux enfants de Pieds Noirs… Ouvrez les yeux sur le mal qu'on a fait à vos parents… On ne s'est pas contenté de les chasser de leurs demeures, de leurs souvenirs, de leurs certitudes… On a eu peur de leurs dépositions de proscrits car ils sont les derniers témoins d'un abominable déni de justice …
Alors, de victimes, on en a fait des coupables, et la France actuelle, pour préserver un mythe, est prête à s'agenouiller pour reconnaître les fautes qu'ils n'ont pas commises…
Méfions-nous du politiquement correct, méfions-nous de ces films à but commercial qui ne dévoilent qu'une partie tronquée, dénaturée, de l'œuvre française en Algérie, car vos descendants pourraient croire que là est la vérité…
Alors, levez-vous, Enfants de Pieds-Noirs… Empêchez vos parents de s'enliser dans une agonie sans fin… Prenez, à votre charge, orgueilleusement, la mémoire de l'œuvre accomplie, et jetez là à la face de ceux qui la dénigrent, car cette œuvre était extraordinaire, éblouissante, admirable !
Si vous avez le courage et la volonté d'agir ainsi, la mémoire de l'Algérie Française ne se perdra pas… Au contraire, elle se bonifiera au cours des ans et des générations, et, dans les champs de la mémoire, les moissons seront belles parce que les semailles auront été bien faites !
Je vous remercie de votre attention.

Jean-Marie AVELIN - Congrés Véritas à Nice le 20 septembre 2008.

 
 
" DES VERITES HISTORIQUES "


Depuis l'Indépendance de l'Algérie, la France se complaît dans le pseudo confort moral d'une forfaiture perpétrée par l'un de ses plus illustres Chef d'Etat.

Le Général De GAULLE, l'homme du 18 Juin, héros de la France libre, va libérer le territoire du joug nazi avec une armée quasi extérieure à la Métropole, essentiellement composée de français d'Algérie et des troupes coloniales. L'armée française, soit 1.800.000 hommes fut prisonnière en Allemagne hitlérienne dès le début des hostilités, l'armistice ayant été rapidement demandée le 17 Juin 1940. (La guerre " éclair " n'ayant effectivement duré que quelques semaines)...

Par contre, l'armée d'Afrique engagée le 13 Novembre 1942 par l'Amiral DARLAN va se battre sur tous les fronts jusqu'à la fin de la guerre.

Elle sera démobilisée au début de l'année 1946, réintégrera ses foyers et oubliée de la mémoire collective.

Pendant cette période, la collaboration multiforme et le marché " noir " n'auront d'égal que l'impudeur de leur développement et leur règne généralisé pendant que chaque jour les combattants de la libération meurent sur tous les fronts.

Dans ce paysage assez nauséabond, la " Résistance " a imprimé ses lettres de noblesse et les maquisards, ces courageux et intrépides combattants de l'ombre méritent bien la Reconnaissance Nationale.

Toutefois, une inflation aussi sournoise que débridée va ternir son appellation et la noyer dans une extrême confusion.

De GAULLE a déclaré " Les résistants étaient 10.000, vous verrez qu'après ma mort ils seront 100.000 "...

Il était optimiste puisque Nice-Matin, au lendemain de la commémoration de la libération de Cagnes sur Mer, faisait état de 300.000 à 500.000 résistants !

La France est devenue le pays des suborneurs qu'un laxisme écoeurant favorise au mépris de la plus élémentaire honnêteté que nécessite une Histoire véridique.

Comment pourrait-il en être autrement alors que l'exemple vient précisément de celui que la France plébiscite solennellement depuis plus d'un demi siècle ?

Appelé en Mai 1958 par ces français d'Algérie qui ont servi sa gloire afin de dénouer le drame qui les assaille, il va , usant de son autorité et de ses pleins pouvoirs, les bafouer, les trahir et les humilier...

Il va placer l'armée combattante en Algérie et sous ses ordres exclusifs, dans un dilemme de conscience entre l'honneur et le code militaire.

Opposant la formule militaire : " L'obéissance étant la force principale des armées ", à l'honneur du Soldat, il va plonger la " Grande Muette " dans un profond désarroi.

Combien de ces soldats, sous-officiers, officiers, officiers supérieurs refuseront de trahir leur engagement et leur honneur. Certains vont payer de leur vie la vindicative intransigeance gaullienne nantie d'un pouvoir discrétionnaire.

Condamnés, fusillés, honnis, donnés en holocauste à un peuple depuis longtemps anesthésié, ces " martyrs " qu'une aveugle obstination veut ignorer, exigent que la Vérité les extraie de l'infamie que la France, dans son ensemble, veut ignorer.

Le Président Nicolas SARKOZY a déclaré que la France a une dette morale envers les français d'Algérie. Mais elle doit aussi aux martyrs et aux harkis réparation du sort funeste qu'elle leur a infligé.

Le temps des palabres, des demi teintes des Comités inconsistants des Commissions soporifiques ne suffit plus à dominer l'exigence d'une réhabilitation que la France s'emploie à mystifier au gré de la conscience et de l'humeur politique du moment.

La Vérité historique et elle seule doit avoir la place qu'elle est en droit d'exhiber à la face du Monde sans en falsifier les contours.

Comment aborder une fructueuse collaboration euro-méditerranée en s'engageant dans une aventure internationale sans avoir, au préalable, la volonté de résoudre par manque d'honnêteté et de courage politique un dilemme infamant sacrifiant un honneur qui ne lui appartient pas et dont elle est indigne à plus d'un égard.


Etienne MUVIEN

 
 
LETTRE OUVERTE A M. J.L. BOUSQUET

Jean-Louis BOUSQUET
Conseiller Municipal
Mairie de Béziers
34500 BEZIERS

Béziers le 8 octobre


Monsieur,

Au nom de la petite oranaise Myrtille, toujours parmi nous, qui le 5 juillet 1962 à Oran a perdu 14 membres de sa famille,
Au nom de sa jeune tante que son père a retrouvé les 2 jambes coupées qui en a survécu et qui vient de nous quitter,
Au nom de cette jeune mère de famille et son bébé abattu dans son berceau dans le magasin Prénatal lors de la tuerie du 26 Mars 1962 à ALGER,
Au nom de ce docteur et de prêtre penchés sur les blessés et abattus à bout touchant d'une balle dans la nuque par vos amis,
Au nom de la fiancée Algéroise du Lieutenant DEGUELDRE égorgée et écorchée,
Au nom de l'ingénieur PETITJEAN torturé à mort, dépecé et jeté dans l'acide par les alliés du commissaire GAVOURY et du Colonel DEBROSSE,
Au nom de tous les suppliciés victimes des barbouzes d'Etat et de ceux dont votre parti a porté les valises,

J'affirme, suite à votre article, qu'une telle mauvaise foi et une telle haine sont inqualifiables.
Devant une telle hargne et un tel acharnement à vouloir nous interdire de commémorer nos morts, entre nous, dans le calme, notre communauté n'éprouve que mépris car votre attitude et vos certitudes dépasse l'entendement de toute personne normalement constituée.
Avons-nous une seule fois troublé l'ordre public ?
Je souhaite que vous n'ayez pas à payer le prix de notre sang et de nos larmes par le couteau de ceux-la même à qui va votre sympathie.
Mais n'ayez crainte, nous serons là pour vous plaindre, comme nous le faisons en ce moment où, en tant qu'élu, votre combativité serait plus utile en aidant à résoudre la grave crise que traverse notre pays. Mais non, vous préférez raviver des plaies encore a vif de personnes âgées qui n'aspirent qu'à la paix et à qui on reproche, en plus, les réactions épidermiques.


Alain ALGUDO
Président des Comités de Défense des Français d'Algérie
Porte parole de la Maison du Pied-noir de Béziers

 
 
COMMUNIQUE

 

Appel à Monsieur le Sénateur Maire,
à Monsieur le Député
à Mr le Président de Région

Alors que nos soldats se faisaient tuer en Algérie, les amis de Monsieur BOUSQUET portaient les valises de l'ennemi. Aujourd'hui celui qui est porté par une idéologie qui a fait des millions de morts à travers le monde, se pose moralisateur, fort des œillères qu'il porte qui font que tout est blanc bleu dans le monde communiste !
Il en oublie, sur le côté, le rouge du sang versé avant et après l'indépendance grâce à l'appui de ses amis.
Réfléchissez un peu, Monsieur BOUSQUET, et posez-vous la question : pourquoi le quartier de Bab-el-Oued d'Alger, qui était le bastion communiste de cette ville, a fourni le plus fort contingent de combattants pour l'Algérie Française ?
La répression contre eux a été sanglante en mars 1962 ! Etaient-ils, du jour au lendemain, devenus fascistes ?
Réfléchissez encore, quel aurait été le sort de vos amis porteurs de valises en 1914/1918 et 1939/1945 pour intelligence avec l'ennemi en temps de guerre.
Avons-nous ; une seule fois ; troublé l'ordre public ? Notre stèle où se déroule nos commémorations pacifiques, deux fois par ans, notre stèle où ceux qui ont laissé leurs morts en Algérie dans des cimetières maintenant saccagés ou " regroupés " viennent déposer un bouquet de fleurs pour la Toussaint, qui fut terrible pour nous en 1954, notre stèle où apparaissent ceux que nous considérons comme des martyrs (ne vous en déplaise) car ils ont mis leur peau au bout de leur honneur, en respectant la parole donnée, cette stèle vous fait-elle si mal ?
Non, Monsieur BOUSQUET, vous êtes simplement en mal de notoriété, et ce monument que, d'un coup, vous avez été débusqué au fin fond du cimetière est le prétexte, une occasion pour assouvir votre haine en ravivant notre plaie encore à vif.
Vous faites partie de ces personnages qui font que tant des nôtres se sentent encore exclus de la société Française, et meurent, tous les jours, la rage au cœur devant tant d'incompréhension.
Vous pouvez être fier de vous, Monsieur le Conseiller Régional, vous comptez, sans aucun doute réussir votre coup, la suppression de quatre effigies que nous honorons dans le calme, sans heurts et sans publicité, car cela vous permettra d'oublier que votre parti, grand pourvoyeur des goulags, est responsable des génocides, d'une ampleur criminelle jamais égalée à ce jour, de vos icônes STALINE et MAO !
Vous devriez donc être le dernier à vous poser en donneur de leçons de criminologie !
Cette stèle est notre dernier refuge, Monsieur BOUSQUET, alors sachez qu'il faudra d'abord affronter des gens déterminés qui, arrivés à un certain âge et en but à des gens haineux comme vous, n'ont plus rien à perdre. Puisse votre raison l'emporter avant d'endosser une responsabilité d'évènements dont notre pays n'a pas besoin en ce moment !

Alain ALGUDO
Président des Comités de Défense des Français d'Algérie
Porte parole de la Maison du Pied-noir de BEZIERS
Joseph HATTAB-PACHA, Président du Comité VERITAS
Geneviève de TERNANT Vice-présidente du Comité VERITAS
Anne CAZAL
Déléguée Générale du Comité VERITAS

P.S. Un droit de réponse est demandé par le Président HATTAB-PACHA

 

 
 
Réponse de Viviane Ezagouri à Pierre DAUM suite à sa conférence: "Pourquoi les PN sont-ils partis en 1962?".

Bonjour Monsieur,

Quand on parle des violences de l' OAS juin 61 juillet 1962, on oublie de dire que c'est une riposte aux assassinats et attentats dont les PN étaient victimes depuis des années et n'avaient jamais riposté.

Vous considérez peut être que les Algériens luttant pour leur indépendance sont exonérés des lois humaines et que assassiner des gens, leur couper la tête pour jouer au foot avec, mettre des bombes dans les cinémas , glaciers etc. etc.sont actes autorisés.

Quant aux bienheureux qui sont restés en Algérie , je pense qu'ils n'ont pas eu le courage de partir, et que 46 ans après , ils se justifient comme ils peuvent, quel était le prix a payer pour rester en Algérie, Mme Jeannine Dugaud, vous donne la réponse en parlant de son oncle qui avait comme seul choix de prendre la nationalité Algérienne , pour conserver ses biens , ça n'a pas l'air de vous choquer .de même que des millions d'Algériens ,dont beaucoup sont des combattants du FLN qui ont refusé par référendum en 1962 de rester Français, viennent aujourd'hui réclamer cette nationalité et sont prêts à tout pour l'obtenir.

Quant à savoir s'il fallait rester ou partir, mon cas est édifiant, je me trouvais dans l'appartement de mes parents quand 2 Algériens sont entrés sans frapper un des 2 hommes était le chef FLN du quartier l'autre avec un fusil le chef m'a dit il faut partir , je prends cet appartement pour moi et ma famille. je suis parti sans demander mon reste .Quelques jours plus tard , le 5 juillet, j'étais dans la rue quand la foule a déferlé et a massacré plus de 2000 personnes entre 11 h et 17 h, il y a suffisamment de sites Internet sur Oran 5 Juillet 1962 , pour vous raconter cette maudite journée, je n'avais aucune intention de partir, mais j'ai compris que notre vie serait impossible et j'ai quitté l'Algérie le 6 Aou^t 1962, je ne suis jamais retourné et je ne retournerai jamais . Ce pays qui a détruit la vie de ma famille - mon père a disparu le 5 juillet 1962 lors de ce massacre , 46 ans après ce massacre est toujours occulté par les gouvernements Français

Cordialement

Viviane fille de disparu écorchée à vie par cette journée que j'ai vécue ou l'Armée Française nous a abandonné aux mains de la vindicte populaire

 
 
25 septembre 2008 à Mouans Sartoux.
 
Les harkis combattants, ces femmes et ces hommes qui ont choisi la France et défendu le drapeau français, cette journée les honore. ..

Engagés au côté de la France lors de la Guerre d'Algérie et sur d'autres fronts, des milliers sont tombés lors des combats, des milliers ont connu la souffrance et le déracinement et plus de 100 000 des nôtres ont été laissés entre les mains du FLN, livrés à la torture et aux massacres. Lorsque les destins de la France et de l'Algérie se sont séparés, ceux des musulmans qui avaient fait le choix de la France et servi jusqu'au bout sous notre drapeau l'ont payé de la mort ou de l'exil. .

La France, il y a 46 ans, comme elle l'avait déjà fait en Indochine, a froidement abandonné ses partisans à leurs adversaires et à un sort effroyable. Il y a une tâche indélébile sur notre honneur et dans notre Histoire. Rejetés par Alger, les Harkis étaient également repoussés par Paris. C'est à peine si quelques dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont pu échapper au massacre et gagner la métropole, le plus souvent par l'initiative individuelle de quelques hommes courageux qui ont osé désobéir aux consignes déshonorantes données par le gouvernement d' alors.

Or, ces rescapés n'ont trouvé dans la Mère-Patrie qu'une marâtre qui les a ignorés, humiliés, parqués dans des réserves. Pendant plus de trente ans, peu de mots, peu de gestes officiels sont venus honorer le sacrifice des Harkis. Aucun gouvernement n'a pris les véritables mesures, audacieuses et généreuses qui s'imposent en faveur de ces victimes innocentes de la Décolonisation. C'est dans une totale indifférence et dans une certaine hostilité que les harkis ont été laissés dans un abandon matériel et moral. D'anciens supplétifs réussissent à trouver refuge, parfois avec des membres de leur famille, dans des casernes de l'armée française en Algérie, puis sont transférés en France, souvent avec l'aide des militaires qui bravent les ordres officiels visant à décourager leur accueil et menaçant de sanctions ceux qui aideraient leur rapatriement.

Quelques 40000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, sont regroupées dans des camps, tandis que plus de 10000 anciens supplétifs et membres de leur famille arrivent en France par leurs propres moyens, mêlés au flux des rapatriés européens et parfois avec l'aide de certains d'entre eux, et s'y installent sans passer par l'accueil officiel. Ils y subissent de plein fouet la persistance des discriminations coloniales, à commencer par l'imposition d'une procédure de réintégration dans la nationalité française, alors qu'on leur avait assuré en 1958 qu'il n'y avait désormais en Algérie " qu'une seule catégorie de français... "

Par ailleurs ils sont traités différemment des " rapatriés ", terme réservé aux rapatriés d'origine européenne. Le Général De Gaulle déclarant lui-même : " Le terme de rapatriés ne s'applique évidemment pas aux musulmans: ils ne retournent pas dans la terre de leurs pères! Dans leur cas, il ne saurait s'agir que de réfugiés! ". Répartis dans 75 chantiers ou hameaux de forestages fermés et soumis à un règlement quasi-militaire, exclus explicitement des dispositifs destinés aux seuls rapatriés européens, comme ceux concernant l'endettement contracté en Algérie ou le logement en HLM, ils sont délibérément marginalisés. Et sous l'effet de ce traitement discriminatoire, se constitue en France un groupe de personnes, des deux sexes et de tous âges, qu'on désigne comme " les harkis ". Une communauté qui ne se confond pas avec les hommes qu'on avait, de 1956 à 1962, appelés " harkis " en Algérie, dont la plupart ont continué à y vivre, parfois sans encombre, mais beaucoup étant victimes, ainsi que leurs enfants, de discriminations persistantes et inadmissibles.

Il est toutefois incontestable que des milliers d'entre eux ont été massacrés, sans que l'on puisse en déterminer le nombre précis. En établir un bilan crédible n'est pas aisé, les chiffres avancés de part et d'autre reflétant surtout une vision partisane et passionnelle de ce drame. Il convient aussi de rappeler que nombreux furent les harkis qui demeurèrent sur place, sans faire l'objet d'aucun sévices et dont la famille continue à vivre au sein de la société algérienne ancestrale. Ces faits ont été rapportés par les enfants de harkis eux-mêmes, lors de visites familiales en Algérie.

Mais aujourd'hui, 46 ans après la fin de la guerre, il serait temps de ne plus ressasser les rancœurs que beaucoup, de part et d'autres, se plaisent à cultiver. Si, certains harkis et leurs enfants entendent maintenir un lien ombilical avec leur pays d'origine, pourquoi le leur interdire ? Pourquoi encore souffrir des éclaboussures d'un mal, que d'un côté comme de l'autre, nous pourrions effacer dans l'intérêt de nos deux pays, de notre génération et de celles à venir ?

Un espoir s'est déclaré, pour une libre circulation des anciens qui souhaitent tant revoir leur pays et leur famille, avec le traité des pays de l'Union de la Méditerranée qui apporte un soulagement de paix et d'union entre les peuples. Nous souhaitons tous que l'Histoire soit dite et écrite dans toute sa vérité pour que la Mémoire soit sauvegardée pour nos enfants et pour l'honneur de nos anciens,

VIVE LES HARKIS, VIVE LA FRANCE !!!

Ali AMRANE

 
 
A l’occasion de la Journée nationale d'hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives

25 septembre 2008



En ce jour de commémoration, la France honore les Harkis et les autres membres des formations supplétives, qui ont servi notre pays avec dévouement, courage et abnégation.

Durant la Guerre d'Algérie, vous vous êtes illustrés au sein de l'armée française, afin de défendre les idéaux de notre pays, mais aussi votre terre et vos familles.

Ce courage, vous l’avez puisé dans l’exemple de vos pères et de vos grands-pères, qui avaient suivi le même chemin, pour sauver l'honneur du Drapeau français et de notre patrie.

Dans les heures les plus tragiques et les plus sombres de notre Histoire, ils furent, eux aussi, au rendez-vous, pour rendre à notre pays sa dignité. Ils écrivirent, en lettres de sang, certaines des plus belles pages de notre Histoire nationale.

En cette année de 90e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, il faut rappeler que de nombreux soldats originaires d’Afrique du Nord, et pour beaucoup d’entre eux de la terre d’Algérie, versèrent généreusement leur sang pour que la France retrouve la Paix et la Liberté.

Ainsi la France n’oublie pas les 36.000 braves tombés au Champ d'Honneur, dans les tranchées de Verdun, dans la Somme, ou dans les campagnes d’Artois.

La France n’oublie pas le sacrifice héroïque de ces soldats durant la Seconde Guerre mondiale, contre l'envahisseur nazi.

La France n’oublie pas la bravoure de vos pères lors de la campagne d'Italie, pendant le débarquement de Provence ou durant la campagne d'Alsace.

A l’image de vos pères, vous avez fait face : vous êtes leurs dignes héritiers.

Aujourd’hui, la France se souvient et vous rend hommage, à votre tour.

Il y a sept ans, le Président de la République a voulu que soit gravé dans la pierre, aux Invalides et en 26 lieux symboliques, l'article 1er de la loi du 11 juin 1994.

Par ce geste, c’est l’ensemble de la Nation qui reconnaît votre combat, vos souffrances et vos immenses sacrifices.

Malgré les terribles épreuves que vous avez endurées, avec vos familles, vous êtes restés indéfectiblement loyaux envers la France.

Pourtant, votre drame demeure encore méconnu de la plupart de nos concitoyens.

C’est pourquoi la communauté nationale tout entière vous exprime aujourd'hui sa reconnaissance.

Votre histoire est notre Histoire : c’est celle de l’ensemble de notre pays.

En ce jour de commémoration, la Nation vous renouvelle sa profonde gratitude et reconnaît sa dette historique envers vous, qui méritez notre respect et la solidarité de la patrie.

Honneur aux Harkis. Vive la République! Vive la France!

Jean-Marie BOCKEL

 
 

" CONTRE VENTS ET MAREES "


Un demi-siècle ! Une vie de lutte contre les " Vents " sournois du mensonge et de l'arbitraire alimentés par les bourrasques de l'iniquité, du parjure et de la félonie.

Une " Existence " à subir les " Marées " des fausses espérances, des promesses non tenues ainsi que le flux des discours opportuns et trompeurs, des engagements résolument cyniques tandis que le reflux emporte vers les confins des équinoxes la " Vérité " et la " Justice " afin de les noyer dans les abysses du " Temps "...

Dans une vaste coalition conçue et dirigée par leur pire ennemi, dès 1958, les forçats de l'Histoire subissent un douloureux calvaire, mais contre " Vents et Marées ", ils restent lucides et dénoncent les falsificateurs obstinés, les misérables suborneurs, les anesthésistes de toutes conditions, en bref, l'ensemble des acteurs d'une France qui accuse, tergiverse, se dérobe et finalement se renie...

Qu'ils sont pitoyables et absurdes, ces dirigeants arbitraires, ces sicaires flamboyants placés au carrefour des " Lois " par un Etat soucieux de donner le change...

Qu'elles sont glorieuses les victoires, quand la " Raison " d' Etat dirige un peuple moutonnier vers les pacages soporifiques de l'indifférence tandis qu'il glorifie, pactise et se repent...

Qu'ils sont hardis et courageux, ces cinéastes de fiel sûrs de l'impéritie et de la connivence tacite d'une populace se gardant bien d'être scandalisée, choquée ou simplement humaine et fraternelle...

Qu'ils sont prolixes et véhéments, ces " Journaleux ", ces " Editorialeux " dont les textes empoisonnés s'évertuent à stigmatiser, accabler et discréditer leurs victimes (colonialistes)...

Qu'ils sont superbes et magnanimes, ces hommes politiques, ces édiles dont les discours fleuris prennent le soin de caresser, dans le bon sens du poil, des électeurs groggy prêts à encenser quiconque pourrait réaliser leurs espoirs et les sortir de la gangue de discrédit dont ils sont l'objet...

Qu'ils sont cyniques, agressifs, vaniteux, ces " Comités ", ces " Ligues " prétendument défenseurs des opprimés mais qui demeurent obstinément aveugles et sourds à l'expression de la " Vérité " et de la " Justice "...

Comment ne pas concevoir, devant la coalition de ces multiples détracteurs, encouragés par la passivité et l'indifférence généralisée, la colère voire la révolte d'une Communauté trahie et diffamée ...


UN CONTENTIEUX MORAL LOURD DE CONSEQUENCES.

Combien sont morts, l'âme rongée de désespoir après avoir lutté contre l'effroyable machination engendrée par un faux Machiavel mais un vrai despote ?

Combien sont morts, non seulement éradiqués de leur Terre natale mais outrageusement humiliés, trahis par une France qu'ils sont venus défendre afin de l'extirper d'une défaite honteuse ?

Combien sont morts, harassés d'épreuves, au service d'une " Vérité " mise sous séquestre sans cesse mutilée et bafouée ?

Combien sont morts dans le brouillard lourd et confus d'une ostensible indifférence " citoyenne " ?

Mais la France n'a que faire de ces victimes pouvant altérer une " Conscience " à tiroirs... Elle va donner au Monde, en toutes occasions, des leçons d'une vertu auto-proclamée : Elle offense la flamme olympique au profit de tibétains chassés de leur terre natale... Elle vibre de passion pour une " Icône " franco-colombienne à qui elle témoigne un attachement et une solidarité exemplaire... Elle va traquer la dictature et l'arbitraire aux antipodes...

Mais aucune résonance, compassion ou le moindre intérêt ne l'affectent, pas plus aujourd'hui qu'il y a un demi-siècle, pour ceux délibérément bannis...

Ainsi, malgré des exceptions qui méritent reconnaissance et affection, un contentieux lourd de conséquences demeure. Certes, depuis l'Indépendance, les bannis ont vieilli. Beaucoup ont disparu mais leur potentiel est intact :

" CONTRE VENTS ET MAREES "


Etienne MUVIEN

 
 
 
20 septembre 2008: Congrès VERITAS à Nice...
 
Compte-rendu Congrès Véritas 2008

Le Congrès de l'association Véritas a eu lieu le samedi 20 septembre2008 au Palais des Congrès Acropolis de Nice en présence des représentants des associations de rapatriés et de la municipalité. Le Président Joseph Hattab Pacha leur a souhaité la bienvenue ainsi qu'à un public nombreux et attentif. La Déléguée Générale, Madame Anne Cazal a retracé avec émotion la vie de Maître René Blanchot, vice-président décédé le 1er Mars 2008 et a intronisé Madame Geneviève de Ternant, élue par le bureau de l'A.G . pour le remplacer.
Maître Courbis, avocat de l'association, a fait le point des poursuites judiciaires en cours dans un exposé clair et motivé qui a convaincu le public du bien fondé des actions menées avec détermination. Il s'agit du déni de justice envers les Harkis dont la Cour Européenne des Droits de l'Homme est saisie et de la plainte au Tribunal de Grande Instance de Paris concernant l'apologie de crimes de guerre par le film télévisé " Les porteuses de feu ".
Madame Nicole Guiraud, victime de l'attentat du Milk-bar d'Alger a retracé les terribles heures vécues par elle-même et son père, également blessé. Ce fut un moment d'intense émotion.
Puis le Docteur Pierre Catin présenta l'œuvre de l'écrivain algérien Boualem Sansal a qui fut remis le Prix Véritas 2008 par le Président Hattab Pacha. Le récipiendaire su trouver les mots pour dire son attachement à la vérité historique et à l'œuvre entreprise par Véritas pour la promouvoir. Il sut trouver le chemin du cœur d'un public pied-noir en majorité auquel le rattache sa culture et sa profonde intelligence. Il fut très applaudi et devait, quelques heures plus tard, signer un grand nombre de son livre remarquable : " Le Village de l'Allemand " (Editions Gallimard) qui lui a valu également de nombreux autres prix littéraires prestigieux.
Jean Favarel, vice-président de l'ADIMAD, exposa les problèmes soulevés par la présence dans le cimetière de Marignane de la stèle aux morts pour l'Algérie Française déclarée intolérable par les intolérants !
Eliane Sallabery souleva l'enthousiasme par sa harangue en faveur du souvenir de tous ceux qui ont sacrifié leur carrière, leur famille et souvent leur vie pour que vive cette Algérie Française : des souvenirs personnels percutants que devaient, un peu plus tard, enrichir encore des personnes dans la salle.
Jean-Marie Avelin fils aîné d'Anne Cazal, dans un texte intitulé : " Un Homme, ça s'empêche " en mémoire du Premier Homme d'Albert Camus, fit un vibrant appel aux enfants et petits-enfants des rapatriés afin que le flambeau soit transmis et que le souvenir d'une épopée grandiose soit partagée par les plus jeunes générations qui n'ont pas connu la terre de leurs ancêtres. Le même thème devait être repris par la nouvelle déléguée aux rapatriés de la récente municipalité niçoise, Madame le Docteur Agnès Rampal, qui, bien jeune aussi lors du " rapatriement " dans l'horreur avoua avoir appris en ce congrès bien des choses que par délicatesse et pour ne pas faire peser sur leurs enfants le poids de leur malheur, les parents ont sinon caché, du moins édulcoré. Elle justifiait ainsi la tenue de nos réunions où les voiles obscurantistes du politiquement correct se lèvent dans la liberté des propos tenus par les derniers témoins.
Nous devons aussi rendre grâce à ceux qui ont œuvré pour la réussite de ce congrès et en particulier à Alain Avelin qui s'est dépensé sans compter. Mais il y aurait trop à citer.
A travers la personnalité attachante de l'écrivain Boualem Sansal et les propos de notre président se dessinait l'espoir d'une vision sereine qui concrétise enfin le titre de notre congrès, " La France et l'Algérie, une histoire en partage ".
Geneviève de Ternant

 
 
20 septembre 2008 à Nice: Congrés VERITAS.
 
 
Lambeaux de vérité

Ou dois-je dire : " notre vérité en lambeaux " ? Film après film, émission après émission, peu nombreuses, étalées sur 46 ans, un petit bout du voile opaque se soulève. Chaque fois, en obtenant à grand peine quelques minutes de télévision, à des heures où les gens dorment, un lambeaux du drame est offert, noyé dans un océan de désinformation, de doutes d'interrogations suggérées, qui remettent en question ce qui vient d'être montré, ce qui vient d'être dit. Oh ! Les tartuffes ! Un homme a tiré d'un balcon ? Ah ! Oui ? Qui ? Un pied-noir ? Une barbouze ? Un Asiatique ? Qui sait ? Qui dit ? Qui affirme ? La seiche envoie son jet d'encre et ce qui était clair redevient opaque, comme il est séant qu'il soit… Et l'OAS ? Ah ! L'OAS ! La tarte à la crème… Ai-je bien entendu ? L'OAS aurait fait des milliers de morts ? en 11 mois ? Pas possible ? Mais le FLN ? Ah ! Non ! On n'en parle pas, ce n'est pas le sujet ! Mais dis-je innocemment : " L'OAS non plus ce n'est pas le sujet ! " Voyons ! Vous n'y pensez pas ! C'est la faute de l'OAS ! Tout est de la faute de l'OAS ! C'est le grand méchant loup, celui qui fait peur aux enfants. Enfoncez-vous bien ça dans la tête !
Il fallait défendre la République, c'est comme pour la Commune ! Ah, mais pas du tout ! La commune c'était des gens en armes ! Là, on n'avait que des drapeaux, des paniers de pain et de lait… Cela mettait évidemment la République en danger…
Et les dix ou douze ambulances prédisposées dans les rues adjacentes, elles étaient là pourquoi ? Pour faire joli ? Par hasard ? Ben voyons… Seulement cela on ne le dit pas.
Et les corps nus à la morgue, ça ne vous rappelle pas un peu les horreurs des nazis ? Rien à voir, mauvais esprit !
Ah, mes amies, Simone Guiraud, les sœurs Ferrandis, mes courageuses, mes sœurs plus malheureuses que moi qui n'ai perdu que mon pays, même si j'en pleure chaque jour, même si je ne suis plus que la moitié de moi, je pleure avec vous votre malheur plus grand, je saigne avec vous.
Merci d'avoir parlé, merci d'avoir osé, avec retenue, avec dignité, stigmatisé l'horreur, l'indifférence monstrueuse de ces tyrans sanguinaires, De Gaulle, Fouchet, qui lui a osé faire tirer dans la foule désarmée et s'en vante… Merci à tous ceux qui ont souligné les mensonges, les incohérences, les fausses contritions et les vraies ignobles glorioles. Merci d'avoir arraché à la Vérité qui ne sort pas toute nue du puits où elle gît depuis 46 ans des morceaux de sa tunique de Nessus, de sa tunique qui devrait la brûler, merci pour ces lambeaux…
Il reste beaucoup à faire pour que soit nue la Vérité…
Geneviève de Ternant
14 Septembre 2008

 
 
Cher monsieur,
J'ai apprécié votre documentaire sur le 26 mars, car c'est la première fois qu'on évoque ce massacre comme vous l'avez fait. Ce qui explique d'ailleurs l'heure tardive de la programmation qui ne correspond pas tout à fait à la ménagère de moins de 50 ans.Les témoignages des soeurs Ferrandis et de Simone Gautier étaient particulièrement poignants.
Toutefois, je souhaiterais faire deux remarques : on ne parle jamais de la fusillade qui a éclaté boulevard Baudin (où je me trouvais) exactement à la même heure. Pour le moment, la lumière n'a pas été faite non plus sur ce point.
Ma deuxième remarque concerne le témoin qui affirme que les tirailleurs étaient tous abattus (mot maladroit, vous en conviendrez) après la fusillade. Je n'en crois pas un mot car il existe des témoins qui ont vu ces mêmes tirailleurs s'acharner sur les blessés pour les achever, sous des voitures, dans des entrées d'immeubles, dans des magasins où ils s'étaient réfugiés.
Enfin, vous avez bien montré ces gerbes et ces bouquets qui arrivaient jusqu'au deuxième étage mais nous étions obligés de les renouveler tous les jours car les militaires ou CRS les arrachaient sans ménagement tous les jours en nous menaçant de leurs armes si nous faisions une réflexion.

J'espère qu'un jour nous pourrons avoir d'autres réponses à ces questions. Vous avez ouvert la voie. Soyez en remercié.

Josseline Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied-Noir
Nice
 
 
Espérons que le documentaire de demain soir sur FR3 à 23 heures 25 donnera le nom du Vrai Coupable: le sinistre FOUCHET...
 
Jean MAURIAC "l' après De Gaulle" Paris Fayard; page 41.
 
 

Association Véritas : Samedi 20 septembre 2008 le Congrès Véritas se tiendra au Palais de Congrès ACROPOLIS ; 1 Esplanade Kennedy à Nice à 14 heures, sur le thème : " La France et L'Algérie, une Histoire en partage. " Le Prix Véritas 2008 sera remis par le Président Hatab Pacha, dernier maire de la Casbah d'Alger à l'invité d'honneur, Boualem Sansal, écrivain algérien, pour son livre : " Le village de l'Allemand " (Editions Gallimard) et l'ensemble de son œuvre. Entrée libre et gratuite, dans la mesure des places disponibles.

 
 
JEUNE PIED-NOIR INFORMATION
BP 4 - 91570 BIEVRES
Tel : 06 80 21 78 54 - http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst

Diffusion 7 septembre 2008

PUBLICITE DANS "LE MONDE" DU 25 SEPTEMBRE 2008

COMMENT Y PARTICIPER !

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LA LETTRE JEUNE PIED-NOIR
7 septembre 2008

APPEL AUX 3 MILLIONS DE FRANCAIS RAPATRIES ET DESCENDANTS ET A TOUS LEURS AMIS !

" Si je suis élu président de la République, je veux reconnaître la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des harkis et d'autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois ". Nicolas SARKOZY - Réunion des représentants Harkis du 31 mars 2007

NUMERO SPECIAL D'INFORMATION " HOMMAGE AUX HARKIS 2008 "
JOURNEE NATIONALE JEUDI 25 SEPTEMBRE 2008

Une première publicité dans le journal " Le Monde " du 25 septembre 2008 !

A l'attention des Présidents des Associations et Amicales de Français Rapatriés,
de tous les Français d'AFN et leurs nombreux Amis,

Monsieur le Président, Chers Compatriotes et Amis,


Le 25 septembre prochain la Nation célébrera la 8e journée officielle nationale d'Hommage aux Harkis (décret du 31 mars 2003). Le 28 septembre marquera le 50e anniversaire de la Ve République avec le vote par " 10 millions de Français à part entière " d'Algérie de la Constitution. Une République issue de leur révolte pacifique du 13 mai 1958 au Forum d'Alger. Une République qui accueillait en novembre 1958, 71 députés de nos départements d'Algérie, dont 46 Français musulmans, et qui nommait en décembre 1958 le Bachaga Saïd BOUALAM, Vice-président de l'Assemblée nationale. 50 ans après, dans quel contexte risque de se dérouler ces différents hommages à nos compatriotes ?

Tous les Français rapatriés, qui ont activement participé ces dernières décennies à l'action de défense des intérêts moraux et matériels de notre communauté, sont désormais obligés de constater que les avancées de la loi de contribution de la Nation en faveur des Français rapatriés du 23 février 2005 sont loin d'avoir été traduites en mesures ou réalisations concrètes " en faveur " de notre Histoire, de notre Mémoire et de la réparation des préjudices moraux et matériels subis par une décolonisation ratée et, en Algérie, "en violation des accords d'Evian ", reconnue désormais par l'article 2 de cette loi. La campagne présidentielle de 2007 a permis aux Associations nationales de Harkis et Pieds-noirs d'obtenir des engagements formels des différents candidats, notamment sur la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans l'abandon et le massacre des Harkis en Algérie après le 19 mars 1962, les milliers d'assassinats et de disparitions de civils et militaires, l'exode de la population française de toutes origines.

Plus de 14 mois après l'élection de Nicolas SARKOZY, force est de constater que le Président de la République n'a pas tenu les engagements du candidat Nicolas SARKOZY.

Bien au contraire, les faits démontrent que la politique mémorielle concernant les " rapatriés " qu'il a engagé personnellement va a contrario de ses déclarations de candidat les plus formelles. La rencontre prévue avec les associations de Français rapatriés le 5 décembre 2007 à l'Elysées a produit l'effet inverse de ce qu'il en était attendu. Depuis les accusations les plus graves sur l'œuvre française en Algérie et Outre-mer ont été exprimées publiquement, en France comme en Algérie, par le Chef de l'Etat et ses représentants. Entre " la colonisation un système injuste ", les " crimes et fautes " commises par la France en Algérie, les déclarations de MM. Henri Guaino, Alain Marleix et Bernard Bajolet, le documentaire " Les porteuses de feu " sur FR3 glorifiant les poseuses de bombes du FLN, les archives audio-visuelles de l'INA offertes à l'Algérie, et bientôt celles de l'Armée française, le Mémorial de la France d'Outre-mer et la Fondation de la Mémoire " oubliés ", tout comme l'avis " immonde " du Conseil Economique et Social, les stèles interdites à Perpignan et Marignane, la valorisation médiatique de tout ce qui dénigre l'œuvre française en AFN et Outre-mer,… tout concoure à démontrer, sauf si l'Etat français en fait la démonstration contraire, que le gouvernement actuel veut poursuivre la politique mémorielle engagée en 1962 afin de couvrir le " crime d'Etat " commis par le général De Gaulle et son gouvernement le 19 mars 1962, avec la complicité du FLN. Ceci malgré les déclarations et aveux des complices de ce crime comme Pierre Messmer, Alain Peyrefitte, Christian Fouchet ou Constantin Melnick, etc. Comme le dit Georges-Marc Benamou : " De Gaulle est bel et bien complice d'un crime contre l'humanité " (Paris-Match - N°2841 3/10/2003). Le dispositif actuel s'ajoutant à " 50 ans de mensonges français ", il faut craindre pour notre communauté, si nous n'y prenons garde, la réalisation à court terme du constat du Mal Foch : " Les peuples ne perdent la vie que lorsqu'ils perdent la mémoire ".

Dans ce contexte maintenant clair, quelles peuvent être la stratégie et les actions que doivent engager des Français rapatriés pour faire en sorte " que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois " ? Nous devons, par tous les moyens légaux, mettre le Président de la République et son gouvernement face à leurs responsabilités. Soit ils infirment leurs déclarations, soit ils persistent dans leur politique de " génocide mémoriel ". Si le Chef de l'Etat et son gouvernement ne traduisent pas en mesures concrètes dès le 25 septembre 2008, à l'occasion de la 8e Journée nationale d'Hommage aux Harkis, les engagements qu'ils ont pris envers notre communauté, les Français rapatriés mettront en place le dispositif médiatique qui les contraindra à respecter leurs engagements, au risque pour eux de se faire battre dans toutes les élections où notre nombre, notre cohésion et notre détermination nous permettra de montrer notre force et notre nombre. Et aujourd'hui cela est grandement facilité par Internet.

46 ans après notre exode, n'ayant plus rien à perdre nous avons tout à gagner.

Spontanément, grâce à l'heureuse initiative du rassemblement de Marseille du 13 mai 2008 organisée par nos amis Viviane Ezagouri, André Loré, Jean-Paul Selles et l'équipe qui les a soutenu, une stratégie cohérente, basée sur le rappel des 50e anniversaires des dates clés de notre Histoire, ouverte à tous a été lançée : la campagne nationale "13 mai 2008 - 5 juillet 2012 : Vérité et Justice pour les Français rapatriés". Les attentes de tous nos compatriotes ont été synthétisées dans une " Motion " adressée au Président de la République et qui constitue la base de nos revendications auprès de l'Etat français (voir le site JPN). Dans l'esprit de cette campagne, Jeune Pied-Noir propose une action unitaire collective exceptionnelle permettant de rompre l'omerta politico-médiatique dont est victime notre communauté depuis si longtemps, malgré un certain nombre d'émissions et reportages objectifs obtenus ces dernières années sur TF1, FR2, FR3, Arte, Europe 1, Valeurs Actuelles, le Point … dont nous remercions les journalistes.

Le 25 septembre 2008, à l'occasion du 8e anniversaire de la Journée nationale " Hommage aux Harkis ", nous allons publier ensemble une annonce dans Le Monde pour demander au Président de la République de tenir ses engagements envers les Harkis, leurs enfants et tous les autres Français rapatriés et Amis ayant eu à souffrir de la " violation des accords du 19 mars 1962 ". Aucune publicité semblable n'a jamais été réalisée depuis 1962. Quel est le Français rapatrié qui n'en a pas un jour rêvé ! Ce geste collectif exceptionnel permettra de valoriser nos grandes forces : accords sur l'essentiel exprimé dans les différentes Chartes et dans la Motion du 13 mai 2008, notre nombre, 300 associations et amicales pour 3 millions de Français rapatriés et descendants, un puissant réseau Internet et surtout notre détermination à obtenir " Justice et Vérité ". Et aussi de surmonter nos petites faiblesses : absence d'unité organique, différents mineurs de stratégie et de tactique, moyens financiers limités par association du fait de ne pouvoir toucher tous nos compatriotes par les médias. Ce que nous allons changer ensemble le 25 septembre prochain!

Et les 300 premières participations à 100 € ne coûtent à chaque souscripteur que 0 € ! Vous trouverez ci-joint, et aussi sur notre site Internet, une présentation plus détaillée. Confiant dans la fidélité que vous nous témoignez depuis maintenant 27 ans, nous sommes à votre disposition pour tout complément d'information pouvant vous être utile pour agir vite et efficacement. Gagnons ensemble, nous allons le montrer le 25 septembre prochain!

Veuillez croire, Monsieur le Président, Chers Compatriote et Amis, à l'assurance de nos fidèles et dévouées salutations.

Bernard COLL
Secrétaire général de JPN - Tel : 01 69 41 01 12 - Gsm : 06 80 21 78 54

PJ : Bulletin de participation à la campagne " 2008-2012 : Vérité et Justice pour les Français rapatriés "

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EDITEZ NOS DOCUMENTS POUR LES COMMUNIQUER A NOS COMPATRIOTES QUI N'ONT PAS INTERNET
DIFFUSEZ NOS BULLETINS A VOS PROCHES ET AMIS - MERCI

 
 
En l'espace de quelques lignes le rédacteur de ce ramas télé sort assez nettement son groin du trou. Il indique que l'émission donne la parole aux anciens de l'OAS et aux partisans de l'Algérie française.

C'est comme s'il annonçait une émission sur Jean Moulin en précisant que l'émission donnerait la parole "aux anciens de la Résistance et aux partisans de la France non nazie"... . L'aveu est tellement clair qu'il ne se rend même pas compte de sa sottise. Eh bien oui, mon beau ! Pour un événement ça va en être un! On va même donner la parole aux acteurs interdits de l'histoire ! A ses victimes. A ses perdants. Une première, cher Monsieur, ne vous en déplaise!

Pour ceux qui pourraient se laisser tenter par une écoute pas assez contrôlée de l'histoire le rédacteur du torchon parle d'une "relecture partiale d'une page trouble de l'histoire de la décolonisation".

Il est bien aimable de nous servir de la "relecture" quand le monde entier attend encore la première lecture, pour commencer!

Il est bien aimable de parler de "relecture partiale". Au nom de quoi use-t-il de ce terme particulièrement partial, spécialement sous la plume d'un journaliste ?
A moins qu'il ne s'agisse d'une barbouze recyclée? D'un retraité des servives spéciaux de Monsieur Ponchardier ou de Monsieur Lemarchand ?

Il est possible évidemment de déduire qu'il suffit de donner la parole aux victimes d'un massacre gaulliste pour que cela devienne sur le champ une relecture partiale... Audiard a dit que le crétin ose tout et que c'est même à cela qu'il se reconnaît.

Comment ne pas souligner le fait que dans les linéaments d'une page d'Histoire qu'il décrit lui-même comme "trouble", cet employé d'écriture trouve le moyen, lui, d'y discerner une relecture" partiale". C'est lui qui définit cette histoire comme trouble. Et c'est lui qui s'empresse d'ajouter que sa relecture est partiale. Ce qui est partial n'est pas trouble ! Comment lui expliquer cela ?

Il suffit de lire mot à mot ce que ce petit commissaire politique écrit lui-même et de se livrer à la simple analyse de son texte pourtant très bref. Il creuse tout seul le trou et y installe le filet de sa malignité. Et comme dans un film de Laurel et Hardy, il y tombe dedans tout seul, comme un grand.

C'est ce qu'on peut appeler la grande objectivité de la presse française, la suprême soumission de ses folliculaires ou encore l'insondable oligophrénie de ses salariés.

Dernier point: Prudence toutefois, vigilance et aucune illusion sur les commentaires avec lesquels le réalisateur ornera son "documentaire".

Vitus

A propos du journal "Télérama"...

 
L'un des nôtres, ancien du lycée Lamoricière, J. Pierre Richarte - alors jeune officier (aspirant) - était ce jour-là sur le terrain à la tête de sa section, une unité de tirailleurs algériens. C'est à ce titre qu'il est interviewé par les journalistes . Pour J. Pierre, cette affaire qui l'affecte profondément, comme on peut le penser, n'est pas claire et, à l'heure qu'il est, il se demande toujours si lui et ses hommes n'ont pas été manipulés par les autorités civiles et militaires de l'époque ....

Ci-après une note que J. Pierre destinait à ses enfants et petits enfants pour tenter de leur expliquer cette affaire - telle qu'il l'avait lui-même vécue.


Note écrite par Jean-Pierre Richarté :

Une émission sur la fusillade de la rue d'Isly va être diffusée, fort tardivement, à la Télé. Le journaliste Christophe WEBBER est venu m'interwiever. Je n'ai pas vu le montage et je ne sais quelle sera la forme prise par cette émission. J'ai donc jugé nécessaire et voulu dire par écrit mon sentiment sur cette journée du 26 mars 1962 pour que chacun puisse avoir l'information complète et surtout mon analyse personnelle pour avoir été présent ce jour là.

Vous pouvez enregistrer et diffuser le message, prévenir vos amis, ou ceux que cela intéresse, même s'il est très dur de faire remonter à la surface de tels évènements. Il est aussi important pour moi de pouvoir enfin me libérer d'un tel poids. Je n'ai rien à me reprocher mais je porte toujours au fond de ma conscience une part de responsabilité en me disant que si je n'avais pas installé un barrage avec mes camions, la manifestation aurait pu s'écouler par la rue Lelluch et ne pas se trouver rue d'Isly comme le souhaitait le Gouvernement et ceux qui avaient préparé l'embuscade.

26 mars 1962
Remarques préliminaires.
Avec le temps qui passe, quand j'y pense en analysant les évènements que j'ai vécus, je suis de plus en plus persuadé que cette fusillade de la rue d'Isly était voulue par le Gouvernement. Un témoignage à chaud n'aurait pas pris le même sens. Ma mémoire est devenue sélective : je me souviens très bien de certaines choses et d'autres sont plus floues. Depuis, pour oublier, je n'ai jamais voulu lire tout ce qui a été écrit à ce sujet Je ne peux aujourd'hui m'empêcher de replacer cet évènement dramatique dans le contexte de l'époque pour le comprendre.
Je n'ai jamais souhaité parler de ces évènements trop lourds à porter, mais aujourd'hui, 45 ans après, il me paraît important de laisser une trace pour mes enfants et petits enfants, et très modestement un témoignage pour l'Histoire. Jeune aspirant, dès ma sortie de l'Ecole d'officiers de Cherchell, j'ai choisi d'être affecté en décembre 1961 au 4ème Régiment de Tirailleurs, 2ème compagnie (Capitaine DUCRETET) comme chef de la 3ème section.

Le 4 RT
A cette époque, le 4 RT est un Rgt à deux états majors tactiques (EMT) plus une compagnie d'appui (CA) et une compagnie de commandement et service ( CCS), soit au total 10 compagnies.
En 1962, ce régiment est basé à DJELFA puis BERROUAGHIA. Il est commandé par le Colonel GOUBARD dont le PC est à BERROUAGHIA au Sud de MEDEA.
Ces compagnies sont éparpillées sur le terrain loin les unes des autres et du PC.. Leurs zones d'action sont principalement les Monts des Ouleds Nail et le Massif de l'Ouarsenis. C'est un régiment de réserve générale prêt à être embarqué pour des missions urgentes. Il est composé à majorité de jeunes musulmans assez frustes et analphabètes, au vocabulaire français limité, mais soldats dévoués et compétents sur le terrain bien que sans aucune formation , entraînement ou dispositions au maintien de l'ordre en zone urbaine, comme c'est d'ailleurs mon cas. 6 mois de formation c'est court, trop court pour faire un officier apte à tout.

Après le 26 mars, l'EMT1- 4RT sera replié à COURBET MARINE avec pour mission d'assurer la garde de ROCHER NOIR et, en particulier, d'Abderrahmane FARRES, chargé de l'Exécutif Provisoire du gouvernement de l'Algérie indépendante, et qu'on avait sorti de prison à cette fin quelques jours auparavant. L'Exécutif provisoire avait été mis en place dès le cessez-le-feu du 19 mars 1962. Il comprenait quelques Français acquis à l'Indépendance de l'Algérie et plusieurs membres du FLN.
Mars 1962
Le 19 mars, à l'annonce du cessez-le-feu entre la France et les rebelles algériens, l'EMT 1 est sur le terrain en mission de « pacification ». L'ALN, armée du FLN est vaincue. Les accords d'Evian viennent de mettre fin au conflit. Les Français de métropole, indifférents à notre sort, ne voient qu'une chose : les jeunes soldats appelés vont pouvoir rentrer chez eux. Les Pieds Noirs, Français tout autant qu'eux, vont être abandonnés par la politique du Général de Gaulle qui ne souhaitait d'ailleurs pas leur retour en métropole

Dès 1961, le gouvernement avait changé de politique, ce n'est plus le « je vous ai compris » de 1958 mais l'autodétermination du peuple algérien autrement dit des musulmans. L'armée française est épurée des officiers « Algérie française », nommés en métropole, en RFA ou poussés à la retraite. Leurs remplaçants obéissent aux ordres sans état d'âme, perquisitionnent chez les Pieds-noirs qu'on arrête, et emprisonne. La Police et l'Administration subissent aussi une épuration qui ne dit pas son nom. Dans le même temps l'OAS qui s'est développée subit une répression féroce. Les Français attachés à l'Algérie française sont torturés et remplacent dans les prisons les terroristes du FLN libérés. L'armistice de 1962 s'appliquera aux terroristes du FLN mais pas aux Français d'Algérie.

De Gaule souhaitait briser les Pieds-noirs pour laisser le champ libre au FLN : c'est la raison d'être du 26 mars 1962. La collusion entre le FLN et le pouvoir politique est alors totale. Le Gouvernement et le Gal de Gaulle sont déterminés à désengager les troupes en Algérie au plus tôt quel qu'en soit le prix à payer :

Les libertés ordinaires des Français d'Algérie sont supprimées, la censure de la presse devient monnaie courante ; nos droits civiques sont bafoués : nous ne sommes pas autorisés à voter pour les accords d'Evian ; ni même d'écouter la « Marseillaise » ou de chanter « les Africains ». Mettre les mains dans ses poches est formellement interdit. Les perquisitions chez les PN sont fréquentes et se passent souvent avec violence envers eux.


Le premier signe de compréhension que le pouvoir français avait changé de camp était un ordre de mission d'accompagnement de gendarmes mobiles lors de perquisitions dans des habitations civile. Le premier exemple en a été la perquisition de la maison en ville des propriétaires de l'exploitation où notre compagnie était logée. Par la suite, la compagnie assurait le blocus des villages pendant que les gendarmes perquisitionnaient les habitations. Les ordres que je recevais n'appelaient pas de commentaires de ma part et je n'avais droit à aucune explication. Je tenais mes informations par les PN eux-mêmes quand je pouvais les approcher ou par les gendarmes mobiles eux-mêmes qui perquisitionnaient. C'est ainsi que j'ai participé, entre autres, au bouclage d'un village près de BEN CHICAO où les gendarmes mobiles fouillaient les maisons à la recherche des armes qui venaient d'être dérobées par l'OAS au magasin d'armement du Centre d'Instruction de BOGHAR. Je voulais bien lutter contre les terroristes du FLN mais pas contre mes compatriotes qui s'armaient pour leur survie. J'ai rendu mon barrage totalement inefficace et changé à ce moment là ma façon d'obéir.
Au régiment, aucune information était diffusée à mon échelon : rien sur les discussions à EVIAN et rien sur la conduite militaire à tenir. Mon capitaine devait bien savoir mais il se gardait bien d'informer le jeune aspirant Pied-Noir. Il nous arrivait de prendre nos repas ensemble au PC de la Cie. Le Capitaine mangeait le nez dans son assiette sans parler avec ses officiers.
Mi-Mars
Les officiers, cadres et Tirailleurs ont le moral en berne, leur victoire militaire leur échappe et le FLN est vainqueur politiquement. On écoute les radios nationales quand on le peut. L'inquiétude semble gagner certains tirailleurs musulmans qui s'interrogent quant à leur avenir. Quelques uns désertent avec armes et bagages à la faveur de la nuit et rejoignent le FLN.
Le 19 mars 1962, à l'annonce du cessez-le-feu, la compagnie est en opération sur le terrain à la recherche d'hypothétiques terroristes algériens, quand elle reçoit l'ordre de rejoindre ALGER ; Maison carrée dans un premier temps puis le quartier Bab-el-Oued. Aspirant, je n'ai droit à aucune information mais à des ordres secs C'est à ce moment-là que ce confirme ce que je pressentais déjà : on avait changé d'ennemis : on ne luttait plus contre l'armée de l'ALN mais contre les Français d'Algérie. C'est à cette époque que les barbouzes de PASQUA, Policiers métropolitains et Service d'Action Civique en tête continuaient leurs basses œuvres en assassinant les PN. En réaction, l'OAS en tua un grand nombre.
Du terrain donc, mes tirailleurs passent directement à la ville : dépaysement total pour tous. On conserve les mêmes armes et munitions et on nous demande de faire du maintien de l'ordre face à nos compatriotes, mission pour laquelle nous ne sommes pas préparés : nous sommes totalement incompétents, on n'a jamais fait, on ne sait pas faire.

Bab-el-Oued est un quartier d'ALGER où cohabitent en paix le « petit » peuple pied-noir et des musulmans. Beaucoup de jeunes ou moins jeunes Pieds-Noirs supportent, encouragent et participent à l'OAS. Le Gouvernement a décidé d'éradiquer ses membres et boucle le quartier. Il veut faire un exemple pour couper court aux velléités de ces gens qui veulent malgré tout rester Français : il faut écraser définitivement ces Pieds-Noirs : une forme de génocide se met en place. Le couvre-feu interdit tout déplacement et les journalistes ne sont pas autorisés à rentrer dans la zone. Les habitants se voient assignés à résidence avec interdiction de circuler, de se ravitailler, de sortir, ne serait ce pour acheter de la nourriture ou des médicaments ou même pour enterrer leurs morts (soit-disant que les cercueils servaient à dissimuler des armes)… Comme cela ne semblait pas suffire, les blindés de la Gendarmerie tiraient dans les immeubles au canon et à la mitrailleuse de 12.7.. Les hélicoptères balançaient des grenades et les avions T6 tiraient à leur tour sur les terrasses.

Ma compagnie se trouve donc là, et je ne sais pas pourquoi. J'ai appris plus tard qu'on devait boucler le quartier pour empêcher les gens d'en sortir ( alors même que les membres de l'OAS étaient déjà loin), pendant que les gendarmes exécutaient leur rafle. Nous encerclons donc le quartier mais ayant essuyé un coup de feu, je décide de rentrer dans l'immeuble d'où le coup est parti à la recherche de son auteur. Je le retrouve rapidement, lui laisse son arme et lui explique que je suis PN comme lui et que je partage ses idées. Il me raconté la férocité des Gendarmes et CRS qui n'hésitent à frapper avec leurs armes les femmes, les vieillards et même les enfants : ils n'hésitent pas non plus à détruire tout à l'intérieur des maisons, défonçant les portes à coup de crosses d'armes, même lorsque les clés sont dessus. Ce jour là, j'en apprends plus sur l'attitude de l'armée que ce que veulent bien m'en dire mes supérieurs .

Le 26 mars 1962

Les autres Algérois aux alentours de Bab-el-Oued, à l'appel pacifique de l'OAS, ont décidé d'aider les habitants du quartier en leur apportant vivres et médicaments. Ils avaient aussi l'espoir de desserrer l'étau militaire. Mais pour contrer cette manifestation pacifique de solidarité envers les assiégés du ghetto Bab-el-Oued, le 4 RT reçoit l'ordre de barrer la route à ces braves gens : femmes avec leurs enfants, hommes, vieillards tout un peuple derrière le drapeau français et parmi eux des musulmans.

Ma 3ème section, avec celle du Lieutenant LATOURNERIE, remplace une unité d'infanterie de marine composée de métropolitains et habituée au maintien de l'ordre dans ALGER. Des CRS étaient en réserve en arrière pour intervenir en cas de besoin. Les ordres oraux pour ma section sont de barrer la rue LELLUCH , derrière la Grande Poste et d'en interdire le franchissement. Mes hommes sont fatigués et sales ; nous manquons tous de sommeil. Ce bouclage en ville ne nous réjouit pas. D'autant plus que les Algérois qui vont manifester découvrent que ces soldats sont presque tous des musulmans et pour certains croient qu'il s'agit du FLN qui s'installe.

L'ambiance n'est pas bonne : nous nous sommes déjà fait tirer dessus dans Bab-el-Oued et les réflexions des Pieds-Noirs à notre égard sont hostiles et désagréables. Dès notre arrivée rue Lelluch on barre la route avec nos véhicules et on déploie des barbelés trouvés sur place, conformément aux ordres reçus. J'obéis ! Mais les premiers manifestants sont en vue : drapeaux Bleu, blanc, rouge en tête, ils chantent « c'est nous les Africains ». Je décide d'aller à leur devant, seul, pour leur dire que nous avons ordre de leur interdire le passage. J'ajoute que je suis Pied-Noir comme eux et que si je le pouvais je serais à leur côté. De mon propre chef, et avec sympathie, ne comprenant pas très bien la raisons du barrage et des ordres reçus, j'en laisse passer par petits groupes à cause de l'étroitesse du passage entre les véhicules qui barraient la rue. Le débit n'est pas assez important : les manifestants s'entassent derrière. Ils finissent par prendre la direction de la rue d'Isly et se trouvent face à d'autres barrages. La foule des manifestants que l'on avait canalisée jusque là, se trouve bloquée par ces barrages à l'endroit, me semble-t'il, voulu. Pour moi, aujourd'hui avec le recul, la préméditation ne fait aucun doute. Qui donc avait intérêt à canaliser cette foule jusque là, à la positionner pour qu'on puise lui tirer dessus ? Qui a donné l'ordre de faire tirer sur une foule pacifique de compatriotes dont le seul désir était de témoigner sa solidarité au ghetto de Bab-el-Oued ?

En effet, les tirailleurs sont à leur place avec leurs armes en bandoulière : ils observent en silence. La manifestation était bon enfant et s'écoulait lentement vers la Grande Poste quand tout à coup on entend des coups de feu. L'enquête officielle conclura à des tirs de provocation sur les tirailleurs et dans la foule. Dans nos deux sections, chacun s'abrite comme il peut dans les encoignures de portes ou hall d'immeuble mais, dans ma section, aucun tirailleur ne tire, même si le Lt LATOURNERIE et moi-même crions « halte au feu ». C'est inutile car les balles qui claquent et ricochent en sifflant ne proviennent de nos hommes. Mais les échos ne facilitent pas la localisation et l'origine des coups de feu : on a l'impression que ça tire de tous côtés.

La fusillade cesse rapidement même si on entend encore quelques coups de feu isolés ; les tirailleurs et moi-même sommes sous le choc : nous ne sommes pas habitués aux coups de feu en ville et on n'imagine même pas ce qui s'est passé de l'autre côté de la Grande Poste. Avec le Lt LATOURNERIE on fait chacun le tour de nos tirailleurs pour les voir de près et pour aussi recueillir des informations. Le Médecin-aspirant ATTALI du régiment vient vers moi et me demande de l'escorter auprès des blessés. Ce que je fais en l'amenant devant la Grande Poste. Des hommes et des femmes sont au sol et ne bougent plus, il y a du sang, des blessés sont secourus par leurs compatriotes ; certains refusent catégoriquement de se laisser soigner par notre médecin militaire. Je ne reste pas et rejoins rapidement mes tirailleurs. On rembarque rapidement dans nos véhicules. Tout s'est passé très vite et je ne dispose pas de plus d'informations que ce que j'ai vu et entendu.

Le commandement nous demande alors de rejoindre un nouveau cantonnement, près de la côte : COURBET MARINE. à 70 km environ à l'est d'Alger. Là, entre nous, on parlera des tirs mais les langues sont difficiles à délier. L'atrocité de ces évènements fait qu'on en parle peu et chacun garde au fond de soi les images de cette journée.
Qui a tiré le premier, de la foule ou des tireurs embusqués dans les maisons ou sur les toits ? Qui étaient ces tireurs ? Barbouzes ? agents spéciaux ? OAS ? Quelques tirailleurs d'une section voisine devant la Poste pris sous le feu ont riposté par réflexe, comme on le leur a appris à faire et comme ils savent faire. Certains au jugé, d'autres sur des tireurs qui font feu dans leur direction. Un tireur est abattu rue Lelluch. ; c'est les tirs de son fusil-mitrailleur qui résonnaient bien dans notre rue. On apprendra plus tard que ce tireur était de type « asiatique » et la Police l'a rapidement fait disparaître. Dans la foule des manifestants, certains – mais qui sont-ils ?- sont armés. Parmi les tirailleurs, on relèvera une dizaine blessés. Chez les civils c'est beaucoup plus grave : on parle d'environ une centaine de morts et de 200 blessés.

Quelques jours après, une commission d'enquête est constituée et les gendarmes sont venus interroger tirailleurs, sous-officiers et officiers. Je n'ai jamais été entendu. Il est vrai que ma section n'a pas tiré une seule cartouche. Le Ministre des Armées, M.MESSMER, est venu voir le régiment. Je n'ai pas été convoqué pour le rencontrer. Pied-noir, officier de réserve et non d'active , favorable à l'Algérie française, j'ai souvent été tenu à l'écart. Jeune aspirant, frais émoulu de l'Ecole de CHERCHELL j'ai souvent souhaité parfaire ma trop courte instruction auprès de mes supérieurs mais cela n'a jamais été le cas. Certains camarades ont eu plus de chance auprès de leur cdt de compagnie.


Après le 26 mars, les journées sont consacrées à de l'instruction militaire et les nuits à des patrouilles et embuscades – avec armes enchaînées. En effet, nous avions reçu l'ordre d'enchaîner les armes des soldats pendant la nuit (chaînes et cadenas) pour éviter les désertions avec les armes. D'instinct, je n'enchaîne jamais les armes pendant les embuscades de nuit (contrairement aux instructions) et fais totalement confiance à mes tirailleurs dont d'ailleurs, aucun n'a jamais trahi ma confiance. C'était une période étrange : les officiers prenaient leurs repas au Mess, tous ensembles, mais personne ne parle des évènements que l'on vient de vivre, car on ne les comprend pas et c'est douloureux de tout remuer. Quelques rares informations circulent entre nous, concernant notamment les mouvements de foule. C'est à ce moment là que j'ai pris l'habitude, toutes les nuits où c'était possible et pendant le couvre-feu, en évitant de me faire repérer, d'aller seul chercher des informations civiles chez une jeune correspondante de l'OAS de Courbet-Marine. J'y allais aussi quand c'était possible dans la journée pour rencontrer d'autres Pieds-Noirs au Café du village. C'est lors d'une de ces occasions que j'avais pu voir les tracts de l'OAS et son appel à la manifestation « pacifique et sans armes » pour aider nos compatriotes assiégés dans Bab-el-Oued.


Le régiment est dissous fin mai et rapatrié à BOGHAR pour les formalités : restitution des paquetages, matériels et armements ; j'ai convoyé seul, pour les restituer à l'Etablissement du Matériel, avec les chauffeurs deux GMC bourrés d'armement à travers les gorges de la CHIFFA. Les autorités proposent aux tirailleurs et à leurs cadres d'entrer dans « les forces locales » au service du FLN mais sans succès à ma connaissance. Certains tirailleurs choisissent de partir à la retraite avec un pécule, d'autres de rester dans l'armée en Algérie ou en métropole. Je suis moi-même affecté au Centre d'Instruction du126 RI à Brive la Gaillarde et détaché un temps au camp militaire de la Courtine pour assurer une formation à des harkis et à leurs famille.
2 octobre 2007

Jean-Pierre RICHARTE.

 
 
 
 

On en reste pantois :

Le Président SARKOZY a déclaré hier devant les cercueils des parachutistes : "Nous n'avons pas le droit de voir les barbares triompher." Si le drame n'était pas aussi dur à supporter et par respect pour les familles éprouvées, on pourrait en rire quand ces paroles sont prononcées par celui qui en embrasse un à chaque occasion, qu'il en fait son ami, et qu'il va aussi s'incliner à devant le mausolée dédié à ces mêmes barbares d'un autre temps. Cela s'appelle la raison d'État ! Soit, mais peut-être un jour un ambassadeur déclarera un 14 juillet, comme celui d'Alger, que ces jeunes "sont morts pour une cause qui n'était pas la leur", devant un parterre de ceux qu'on traite de barbares aujourd'hui !

Alain ALGUDO

 
 
 
 
Chers amis ,

Juste après l'anniversaire de la libération de la capitale le 25 août 1944, une exposition sur la Libération de Paris et de la France sera ouverte du 27 au 29 août 2008, à la maison des associations du 7 eme arrondissement. ( angle rue Saint Dominique et rue Amélie , entrée rue Amélie ) .

Elle est parrainée par la fondation de Lattre et a été organisée principalement par Soraya Djebbour, autour de panneaux prétés par l' ONAC (exopsition de 2004) et de documentation historique, et par Patrick Avril, un collectionneur d'objets de de documents de l 'époque travaillant à la maison des associations du 7 ème. Michèle et moi avons contribué également à sa préparation et sa documentation.

Cette exposition fait la place qu 'elle mérite à l 'armée d Afrique, à l'armée B du général de Lattre et à tous les soldats ( notamment ceux d'Afrique du Nord .. ) qui ont participé à la Libération de la France , sur tous les fronts .

Elle a été faite par quelques bénévoles, avec l 'aide de la Fondation de Lattre, la maison des associations du 7 eme arrondissemnt et l'adjoint au maire du 7 éme responsable des Anciens combattants, sans mobiliser beaucoup de moyens financiers et hors d 'un cadre associatif particulier .


Je vous invite à venir la voir et à le faire savoir à vos amis et connaissances ( jeunes ou moins jeunes ) qui peuvent venir la voir .

Amitiés
Gilles Bonnier
 
 
PETITION: Fanny Truchelut doit être relaxée...


vendredi 15 août 2008

Le 6 juillet 2006, Fanny Truchelut, propriétaire d’un gîte de montagne dans les Vosges, accueillait cinq personnes qui avaient réservé leur séjour par Internet. Deux femmes de ce groupe étaient ostensiblement voilées. Surprise par un voile aussi patent, Fanny leur a demandé de bien vouloir le retirer dans les parties communes de son gîte, en hôtesse soucieuse de préserver l’harmonie d’un lieu paisible et les convictions de ses autres locataires qu’une tenue symbolisant la soumission des femmes pouvait troubler.

Son interlocutrice, Horia Demiati, militante active du port du voile - notamment sur les lieux de travail - se montrera intransigeante, repoussant le compromis proposé par la propriétaire. Devant cette attitude, et à la demande de la cliente, Fanny Truchelut lui a rendu ses arrhes, pensant ainsi clore le différend par respect mutuel. Mais Horia Demiati est allée aussitôt porter plainte, soutenue en la circonstance par le Mrap local.

Le procès de Fanny Truchelut a eu lieu quinze mois plus tard, le 2 octobre 2007, à Epinal. L’accusée, qui s’est retrouvée bien seule, a été salie par les avocats du Mrap, de la LDH, de la Licra, et même par la presse locale, chacun de ces organismes s’empressant de voir en elle une femme « raciste » et, qui plus est, « peu intelligente » ! Conséquence : Fanny Truchelut a été condamnée pour « discrimination religieuse » à quatre mois de prison avec sursis et à 8.490 euros d’amende et de dommages et intérêts. L’accusation de racisme n’a pas été retenue.

On ne peut qu’être abasourdi par la sévérité d’une telle condamnation et par son incohérence avec d’autres sentences : défendre l’égalité républicaine en récusant la « négation de l’égalité des sexes » coûterait donc plus cher que mettre en danger la vie d’autrui ?

Rappelons qu’en 1998, à l’hôpital de Bourg-en-Bresse, un mari musulman, qui s’était opposé violemment à ce qu’un obstétricien assistât son épouse lors d’une délivrance difficile, s’est vu condamné à 1000 euros d’amende (il avait, quant à lui, l’outrecuidance de demander 100 000 euros de dommages et intérêts en raison du handicap dont son propre enfant a été victime suite aux interminables minutes qu’ont exigées les négociations destinées à permettre l’intervention du médecin accoucheur).

N’oublions pas que l’homme qui a menacé de mort Robert Redeker n’a été condamné qu’à 750 euros d’amende et à 6 mois de prison avec sursis, alors que depuis cette fatwa, Robert Redeker connaît l’enfer d’une existence cloîtrée.

Comment ne pas être révolté face à la situation alarmante de Fanny Truchelut, qui, peu après sa condamnation, a dû vendre son gîte, changer de domicile, pour se retrouver finalement, à cinquante-quatre ans, dans l’obligation de se reconstruire seule, avec, à charge, ses deux plus jeunes enfants !

Son procès en appel aura lieu dans les prochaines semaines, à Nancy. Nous lui apportons d’ores et déjà notre indéfectible soutien doublé d’une solidarité sans faille. Nous demandons qu’elle soit relaxée. Une peine de prison, même avec sursis, serait déplacée pour cette femme qui a toujours veillé à éduquer ses quatre enfants dans le respect des lois.

En outre, une amende ou des dommages et intérêts, dont la plus grande partie récompenserait le Mrap, la LDH et Horia Demiati pour leur militantisme discriminatoire, serait non seulement inique mais grèverait - peut-être pour toujours - la possibilité qu’a Fanny Truchelut de s’en sortir.

Par ailleurs, ce procès est un test grandeur nature pour la société tout entière. Des directrices d’écoles, des enseignantes et des enseignants ont déjà été déférés devant les tribunaux pour avoir contesté la présence d’accompagnatrices voilées lors de sorties scolaires.

Or, le 27 juin 2008, le Conseil d’Etat a refusé d’accorder la nationalité française à une femme d’origine marocaine qui portait la burqa. Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville, a jugé cette décision « excellente, légitime, particulièrement crédible parce qu’elle se fonde sur les valeurs de notre République ». Mieux : lorsque Le Parisien du 16 juillet dernier a demandé à Fadela Amara si elle faisait « la différence entre le voile et la burqa », la secrétaire d’Etat à la Ville a répondu ceci : « Tout est question de centimètres de tissu. Mais pour moi, c’est la même chose », rendant ipso facto « excellente, légitime, et particulièrement crédible » la décision par laquelle Fanny Truchelut s’est opposée, le 6 juillet 2006, « au port du voile, qui n’est pas un signe religieux mais, comme la burqa, un signe d’oppression des femmes » (Fadela Amara, Le Parisien, 16- 07-2008).

Toute condamnation, même symbolique, de Fanny Truchelut serait donc interprétée par les fondamentalistes musulmans comme un encouragement à multiplier les poursuites judiciaires à l’encontre de ceux qui entendent défendre « les valeurs de notre République », et contraire à l’Arrêt du Conseil d’Etat du 27 juin 2008.

Les valeurs de la République française « ne sont pas négociables » ! Voilà pourquoi nous demandons au législateur de prendre les dispositions nécessaires pour que des personnes lucides et courageuses comme Fanny Truchelut ne soient plus traînées en justice par ceux-là mêmes qui rêvent de voir les lois religieuses se substituer aux lois de la République.

Pour signer: http://www.ripostelaique.com/

Commentaire: Soutenons cette initiative, quelle que soit la sensibilité politique de ceux qui en sont à l'origine ..! le combat contre l'islamisation est un combat fédérateur, contre une doctrine politique et sociale incompatible avec la démocratie...

 
 
COMMUNIQUE DE PRESSE

de Me Pierre COURBIS, Avocat de Mme Nicole GUIRAUD, victime à l'âge de 10 ans des "porteuses de feu" du FLN glorifiées par la chaîne publique française FR3

Des centaines de victimes innocentes, dont de nombreux enfants, ont été assassinées ou grièvement mutilées par les attentats terroristes de la "bataille d'Alger" en 1956-57. En bas à droite, la petite Nicole GUIRAUD et la petite CHICHE après la bombe di Milk-Bar du 30 septembre 1956.

COMMUNIQUE DE PRESSE

UN PROCES CONTRE FRANCE 3

Le 26 janvier 2008, la chaine publique de télévision française France 3 diffusait un documentaire intitulé " Les Porteuses de feu" . Ce film glorifiait l'action des poseuses de bombes du FLN qui en 1956-1957 firent de nombreuses victimes chez les populations civiles d'Algérie, notamment femmes et enfants. Ce documentaire, véritable apologie d'actes de terrorisme, aurait dû faire l'objet de poursuites judiciaires pénales, mais le Parquet, seul détenteur de l'action publique en la matière, a décidé de rester passif. C'est dans ces conditions que Mme Nicole Guiraud, grièvement blessée à l'âge de 10 ans, et notamment amputée d'un bras, par l'explosion d'une bombe au Milk Bar, à Alger, le 30 septembre 1956, vient d'engager un procès civil devant le Tribunal de grande instance de Paris contre la chaîne France 3, la société productrice BFC Productions et la réalisatrice Mme Faouzia Fekiri. Mme Guiraud est soutenue dans son action par le Comité Veritas. Sur la base des articles 16 du Code Civil et 3 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, son avocat Me Pierre Courbis réclame de légitimes dommages-intérèts pour le préjudice moral énorme qu'elle subit du fait de cette diffusion qui porte atteinte à sa dignité de victime et à sa dignité de personne humaine.

Me Pierre COURBIS, Avocat.

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JEUNE PIED-NOIR APPORTE SON TOTAL SOUTIEN A L'ACTION ENTREPRISE PAR Mme NICOLE GUIRAUD ET PAR SON AVOCAT Me PIERRE COURBIS ET APPELLE LES VICTIMES DES "PORTEUSES DE MORT" DU FLN LORS DE LA PREMIERE "BATAILLE D'ALGER" EN 1956-57 ET LEURS FAMILLES A SE JOINDRE A LA PLAINTE DEPOSEE CONTRE FR3.

A LA VEILLE DES CEREMONIES DU SOUVENIR DES VICTIMES DU 5 JUILLET 1962 A ORAN, JPN APPELLE LES ASSOCIATIONS DE FRANCAIS RAPATRIES, LEURS ADHERENTS ET AMIS A SE MANIFESTER AUPRES DU CHEF DE L'ETAT, DU GOUVERNEMENT, DES ELUS ET DES MEDIAS POUR QUE SOIT RECONNU LE DRAME DES VICTIMES DU TERRORISME EN ALGERIE ET DES MASSACRES QUI ONT SUIVI LE 19 MARS 1962

 
 
Monsieur le Président de la République,

Je viens d’être informé du discours prononcé par l’Ambassadeur de France à Alger, Monsieur Bajolet, et qui fait l’objet de la présente lettre que je me permets de vous adresser.

Jugez de ma stupeur en découvrant avec quel mépris envers son propre pays l’ambassadeur s’est exprimé ! Pour rester bref, je ne retiendrai que deux passages particulièrement insultants pour la France et nous autre Français.

Le premier :

- « Comment la République a-t-elle perdue de vue pendant 132 ans de sa présence en Algérie , les valeurs fondatrice de liberté, d’égalité et de fraternité qu’elle a fait rayonner ailleurs… ».

Avant d’entrer dans le fond, une première remarque de pure forme : monsieur Bajolet ignore que la République ne peut avoir perdu de vue quoique ce soit pendant 132 ans en Algérie puisque, entre 1830 et 1962, la France a été une Monarchie durant 18 ans , un Empire durant 18 ans également, et que la République a été abolie de 1940 à 1944 : il reste donc seulement 92 ans sur les 132 annoncés! Mais monsieur Bajolet croit peut-être que la République a été l’unique régime de la France depuis la Révolution !

Mais voyons l’essentiel. Est-il pensable qu’un représentant de la France puisse émettre un tel propos qui salit ainsi notre pays et son passé ? Outre l’insulte à notre nation, cette déclaration est un mensonge car elle occulte volontairement le fait que les habitants de cette contrée (qui ne s’appelait pas l’Algérie en 1830) aient été délivrés de l’oppression ottomane, que cette population ravagée par les épidémies soit passée en 132 ans de 2 ou 3 millions à 12 millions de nord-africains d’origine (je ne compte pas l’apport européen) grâce à la compétence et au dévouement de notre Service de Santé ! J’aimerai croire que monsieur Bajolet, en raison du poste qu’il occupe connaît les arguments évoqués dans ma lettre citée en deuxième référence. Cependant son ignorance de l’Histoire de France pourrait peut-être en faire douter.

Deuxième odieuse déclaration : « … le sang des soldats français versé pour une cause qui n’était pas la leur… » Et bien, Monsieur le Président, la cause pour laquelle nous, soldats français, nous nous somme battus, c’est la cause de la France, vous-même n’en doutez certainement pas.

Honte à qui dira le contraire et honneur à ceux qui sont tombés pour l’Algérie Française. Ces soldats français là, étaient aussi bien de souche européenne que de souche nord –africaine ; je puis même ajouter que bien des civils musulmans ont pris les armes pour lutter à nos côtés contre les fellaghas : n’oublions ni les groupes d’auto-défense, ni surtout nos chers harkis auxquels on a fait un si triste sort.

Pour terminer, me permettriez-vous de faire une hypothèse, Monsieur le Président ? La déclaration de monsieur Marleix au journal algérien Liberté n’aurait-elle pas été destinée à tester les réactions de la classe politique et de l’opinion publique en attendant celle très officielle de monsieur Bajolet ?

Aucune réaction à la première et, par conséquent, aucune difficulté pour faire la deuxième qui, elle engage la France… et à laquelle il semble n’y avoir aucune réaction non plus.

Alors la troisième étape ? C’est ce qui arrive à l’Italie, « invitée » par la Libye à lui payer des dédommagements pour la période coloniale ( Cf. Agence Reuter, Tripoli le 24 juillet 2008)


Une telle prétention de l’Algérie à notre égard serait comme une répétition du coup de chasse-mouche de1830 !

Payer ne serait pas qu’une question d’argent, ce serait une humiliation pour la France.

Veuillez agréer, je vous prie, Monsieur le Président l’hommage de mon profond respect

Colonel F. HAMILTON

Crédit: http://veritas.cybermatrice.biz/newss/pop_news.asp?id=255

 
 
LA "REPENTANCE" ENVERS SES ENFANTS

Le communiqué, ci-dessous, de Madame Colette DUCOS ADER de la MAFA met en évidence, dans sa simplicité, l'actuelle MONSTRUEUSE INJUSTICE d'un déploiement médiatique, politique sans précédent, autour du "sauvetage de d'Ingrid BETANCOURT", alors que 3856 FRANCAIS furent enlevés en Algérie, durant le printemps et l'été 1962, et ne sont toujours pas retrouvés( après 46 ans! ), sans émotion particulière de la part de nos hommes politiques et de nos médias en général...


Face à un un tel mépris, je me demande quand viendra le jour où la France reconnaîtra franchement que les Français d'Algérie, de toutes confessions, furent "les jouets" des manipulations du général De Gaulle, dans sa prise du pouvoir... que la trahison des gaullistes et celles des "bien-pensants" socialo-communistes continue de maintenir, aujourd'hui encore, une chape de plomb sur les conditions du lâche abandon des Pieds-noirs et Harkis ?...


Ce jour là, tant attendu, la "repentance" - réclamée sans vergogne par les tueurs du FLN, affameurs de leur peuple, à la tête du Gouvernement de l'ALGERIE - sera tout autre que celle attendue par ceux-ci et par les ''truqueurs" de l'Histoire.

Car ce sera une FRANCE éprise de Vérité et de Lumière, qui étalera au grand jour la totalité de ses archives (sans aucune exception) concernant les faits historiques de la "guerre d'Algérie, des archives tenues "au secret" (soi-disant parce que "nos blessures ne sont pas encore refermées": mais plutôt dans l'attente que les Français d'Algérie aient totalement disparus...)

Alors cette repentance-là se transformera en une reconnaissance fraternelle de notre pays, la reconnaissance des génocides perpétrés en Algérie française : n'est-ce pas ainsi que l'on peut nommer l'élimination, dans d'atroces tortures, de 150.000 Harkis en 3 mois, de 3000 Français d'Algérie en un jour (le 5 juillet 1962) à ORAN et bien d'autres massacres et enlèvements(1)?...


Alors, dans la Vérité retrouvée, la France pourrait redevenir la France que nous avons tant aimé en Algérie, avant qu'elle nous abandonne : une "mère" qui accepte tous "ses enfants", en toute équité, en toute reconnaissance.


Certains penseront que je rêve follement, au plus profond de ce cauchemar, qui nous fait voir aujourd'hui, 14 juillet 2008, notre Président de la République, Nicolas SARKOZY, entouré des ''Présidents assassins'' BOUTEFLIKA ET BACHAR EL ASSAD, se pavanant sur la tribune dressée aux Champs Elysées, alors que notre Armée défile ( meurtrie par les sus-nommés)...

<< Nous sommes de l'étoffe dont les rêves sont faits et notre petite vie est entourée de sommeil. >> ( William Shakespeare-"La Tempête" )... C'est bien ce qui me fait croire que mon "étoffe" n'est pas encore "usée"


Louis ALBERTELLI

Délégué de VERITAS à la Réunion


Colette DUCOS ADER Vice Présidente de la MAFA, Vice Présidente de l'ARMR, Membre du Groupe de Recherches sur les Disparus, communique :

Au cours des manifestations qui ont suivi la libération d?Ingrid BETANCOURT, il a été déclaré par les autorités les plus officielles que le France n'abandonnait jamais ses enfants enlevés.


> Rappelons à ce sujet que 3856 personnes ont été enlevées, principalement au printemps et en été 1962 en Algérie ; parmi ces personnes on compte 430 femmes.


Il est à déplorer que ces victimes n'aient pas fait l'objet de tant d'attention de la part des gouvernants de l'époque d'autant que bon nombre d'entre elles restent à ce jour « enlevées portées disparues »

Paris le 9 Juillet 2008

 
 
LE SANG ET… LA HONTE !

Le 14 juillet 1789, les Français prenaient d'assaut la Bastille, parce qu'ils ne voulaient plus jamais connaître la misère, le mépris, le mensonge et l'humiliation…
Le 5 juillet 1830, les Français, portés par le concert des nations européennes, débarquaient sur une terre d'inhumanité pour mettre fin à la domination de l'Homme par l'Homme, abolir l'esclavage, détruire un nid de pirates ottomans, recueillir les survivants d'une barbarie permanente, décimés, non seulement par la famine et les luttes tribales, mais aussi par de redoutables pandémies qui les laissaient pantois comme des cadavres au fil de l'eau…
Les Français ont retroussé leurs manches, ils ont relevé et soigné les humains, ils ont défriché et fertilisé la terre, ils ont fait d'un cloaque infâme un pays prospère dont tous les habitants, depuis le Sénatus-consulte du 15 juillet 1865 sont devenus des nationaux français et se sont conduits comme tels.
Si ces nationaux français ont versé leur sang dans tous les conflits menés par la France, ils l'ont fait en tant que Français, avec une vaillance exemplaire et pour prouver leur attachement, non seulement à la France, mais aussi à leur terre française.
Lors de l'insurrection de 1954, fomentée et soutenue par l'étranger, et perpétrée par " quelques meneurs ambitieux ", les Français d'Algérie de souche nord-africaine ont souffert bien davantage que les Français d'Algérie de souche européenne, car il s'agissait, pour les meneurs de ce djihâd, de les rallier à leur cause par la terreur, ce qu'ils n'ont jamais pu faire, dans que la France les a soutenus, malgré huit ans d'un terrorisme d'une cruauté inhumaine !
S'il s'était agi, comme le prétendent, aujourd'hui, les égarés et les menteurs, en Algérie comme en France, du soulèvement massif de tout un peuple, la " guerre d'indépendance " n'aurait pas duré huit ans, car la meilleure armée de la terre, à moins d'utiliser la bombe atomique, n'aurait pas pu résister à la pression de dix millions d'hommes.
Or, pour les Français musulmans d'Algérie, leur dignité était celle de rester Français, tout comme la dignité des soldats français était celle de se battre contre le terrorisme pour défendre une terre française.
Comment ne pas suffoquer d'indignation et de dégoût devant le discours prononcé le 14 juillet 2008 à Alger par l'Ambassadeur de France, M. Bernard BAJOLET, discours d'un ignare, qui n'a aucun scrupule à manier le mensonge pour mieux dénigrer, à l'étranger, l'œuvre de son propre pays ! Malheureux pays que le nôtre où tous ceux qui devraient avoir pour mission la défense de son honneur, n'hésitent pas à le traîner dans la boue ! Voici un extrait des falsifications de M. BAJOLET

" La relation franco-algérienne a été soudée, pour le meilleur et pour le pire, par le sang et les larmes, le sang que des milliers d'Algériens ont versé pour notre liberté pendant les deux guerres mondiales, le sang de l'injustice versé par tant d'Algériens pendant la période coloniale, mais aussi, le sang des soldats français versé pour une cause qui n'était pas la leur, les larmes des milliers de Pieds Noirs arrachés à la terre natale qui les avait vus naître, qu'ils aimaient, et qu'ils avaient travaillée avec tant d'ardeur. ".

· Ce ne sont pas des milliers " d'Algériens ", mais des milliers de " Français d'Algérie " toutes ethnies confondues qui ont versé leur sang pour la France, pendant les deux guerres mondiales. M. Bajolet considérerait-il qu'ils ont " versé leur sang pour une cause qui n'était pas la leur " ???
· Pendant la période dite, aujourd'hui coloniale, la civilisation, l'humanisme et, surtout la paix, ont été apportées aux populations affamées, ravagées, terrorisées, et incultes du pays
· Pendant la dite " guerre d'indépendance " les soldats français se sont battus contre l'hydre naissante du terrorisme, et ont du faire face à la barbarie la plus cruelle, selon les ordres donnés par la France pour défendre les départements français d'Algérie. Si demain, dans les Alpes Maritimes ou la Savoie (dont le rattachement à la France était ultérieur à celui de l'Algérie) les ressortissants français étaient attaqués par des hordes féroces, l'Armée française considérerait-elle que la cause de ces victimes n'est pas la sienne ? L'affirmation de l'Ambassadeur de France nous donne la nausée !
· Les Pieds Noirs n'ont pas seulement versé des larmes en quittant leur terre natale et les tombes de leurs proches immédiatement profanées. Ils ont aussi versé leur sang, le sang de leurs enfants et des plus innocents d'entre eux, victimes d'atteintes barbares et sadiques dans le bled, d'attentats à la bombe dans les villes, d'enlèvements, de tortures, de carnages, de disparitions, de répression sanglante comme celle de la rue d'Isly à Alger, de début de génocide, avec la complicité du Chef de l'Etat français, le 5 juillet 1962 à Oran, et la liste de leurs épreuves seraient trop longue à énumérer…

Que l'Ambassadeur de France à Alger n'évoque surtout pas les Pieds Noirs, ils se sentiraient souillés par l'infamie qui transperce de ses paroles !
Monsieur Bajolet, ou bien, vous êtes un thuriféraire inculte, incompétent et stupide, ou bien, ce qui est plus grave, vous vous faites volontairement le complice d'un mensonge d'Etat qui suffit, à lui seul, à déshonorer la France, sans qu'il soit utile d'en rajouter, mensonge élaboré par des politiciens délinquants, vipérins et malintentionnés envers leur propre patrie pour cacher encore que Charles De Gaulle a laissé perdre : l'espace, l'honneur et l'espérance de la France !
Le premier Président de la Vème République, par ses engagements " au nom de la France ", puis ses infâmes palinodies illégales et anticonstitutionnelles, a enseigné à ses successeurs le viol de toutes les valeurs républicaines, il a fait des hommes politiques français de véritables culs-de-jatte, il a découragé les Français d'être fiers d'être français, il leur a enfoncé dans le cœur le désarroi d'être eux-mêmes, et le dédain de leur image dans la glace…
Quant à nous, Français d'un autre monde et d'un autre pays qui fut un morceau de France, nous ne pouvons pénétrer le sens de la dhimmitude actuelle. C'est un noir mystère contre lequel nous nous insurgeons sans bien comprendre les mobiles de la forfaiture actuelle.
Alors que la France s'humilie, se flagelle, s'agenouille, et vilipende notre œuvre en Algérie, voici ce qu'écrit, à notre sujet, Boualem Sansal, un Algérien lucide et clairvoyant, défenseur de la vérité historique que notre pays bafoue : " En un siècle, à force de bras, les colons ont, d'un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul l'amour pouvait oser pareil défi. Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous qui sommes ses enfants. ".

Anne CAZAL

 
 
JEUNE PIED-NOIR INFORMATION
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Mardi 29 juillet 2008
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REPUBLIQUE FRANCAISE : VERS UN "GENOCIDE MEMORIEL" DE L'HISTOIRE DE L'ALGERIE FRANCAISE ?

M. Le Président de la République, M. le Premier ministre, MM. les Parlementaires, Historiens, Intellectuels, Journalistes... les Français attendent vos réactions !

DANS SON DISCOURS DU 14 JUILLET, L'AMBASSADEUR DE FRANCE A ALGER ACCUSE LA FRANCE D'AVOIR TRAHI DURANT 132 ANS EN ALGERIE LES VALEURS DE LA REPUBLIQUE ET ANNONCE, APRES LA CESSION A L'ALGERIE DES ARCHIVES AUDIO-VISUELLES DE L'INA PAR L'ETAT FRANCAIS, CELLES DE L'ARMEE FRANCAISE !

Le discours de Bernard BAJOLET, né en 1949, ENA promotion "Léon Blum", Ambassadeur de France à Alger depuis novembre 2006, traduit-il la pensée et la politique de l'Etat français ou correspond-il simplement à celles d'un haut fonctionnaire zélé en instance de départ ? Par sa fonction, comme par ses références, M.Barjolet parle, semble-t-il, au nom de l'Etat français. Afin de lever cette ambiguïté, nous vous invitons à poser directement la question au Président de la République française et au Premier ministre qui doivent s'expliquer sur les graves accusations portées contre la France par celui qui est censé la réprésenter en Algérie. Ce discours contient des informations qui mériteraient d'être vérifiées car, si elles sont vraies, elles apporteraient des éléments nouveaux et importants dans la démarche lancée par les Français rapatriés pour obtenir "Justice et Vérité." La plus surprenante est l'affirmation qu'il y aurait en France "6 millions de Français d’origine algérienne ou descendants de Français d’Algérie". La plus grave, la cession des archives audio-visuelles de l’armée française qui , si elle est confirmée, marquerait une nouvelle étape dans la volonté de l'Etat français de commettre un "génocide mémoriel" envers les Français d'Algérie, donc de la France.

Dans son discours, M. Barolet apporte plusieurs éléments nouveaux sur la politique de l’Etat français, définie selon ses propos par le Président de la République lui même. M.Barjolet porte une grave accusation contre la France en déclarant : « Comment la République a-t-elle perdue de vue pendant 132 ans de sa présence en Algérie, les valeurs fondatrices de liberté, d’égalité et de fraternité qu’elle a fait rayonner ailleurs dans le monde depuis deux siècles ?" M. Bajolet, malgré un brillant cursus, semble aussi ignorant de l’Histoire de France que celle de l’Algérie. Il nous paraît indispensable de rappeler à M. Bajolet que durant les 132 ans de présence française en Algérie la République a succédé brièvement à la Monarchie en 1848, le temps de déclarer que l’Algérie était définitivement une terre française et d’en faire trois départements, puis qu’il y a eu l’Empire, de nouveau la République, puis l’Etat français, la IVe République et enfin la Ve République dont la constitution a été votée le 28 septembre 1958 par « 55 millions de Français » de « Dunkerque à Tamarasset » dont « 10 millions de Français d’Algérie, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs », selon l’expression du général De Gaulle au Forum le 4 juin 1958. Faut-il que les Français, à l’exemple de M. Barjolet, remercient les « Algériens » d’aujourd’hui d’avoir contribué, outre à la défense et à la libération de la France en 1914-18 et 1939-45, à la création de la Ve République en se révoltant pacifiquement le 13 mai 1958 ? Tout cela contre les valeurs de Liberté-Egalité-Fraternite de la République française !

Poursuivant ses fracassantes révelations, M. Bajolet déclare que durant la guerre d’Algérie (1954-1962) le « sang des soldats français » fut « versé pour une cause qui n’était pas le leur ». M. Bajolet ignore-t-il que l’Armée française n’intervient que sur ordre du pouvoir légal et, dans le cas présent, est intervenue pour défendre la population française de départements français contre les exactions d’un mouvement seccessioniste terroriste ? Les pieds-noirs et les Français musulmans, n’ont pas versé que des «larmes», ils ont aussi payé le prix du « sang » pour rester français. Comme ils n’avaient en déjà fait 1939-45 en laissant plus de 40.000 « morts pour la France » sur les champs de batailles de France, d’Italie et d’Allemagne. C’est à dire deux fois plus que l’ensemble des effectifs de 1940 à 1945 des Forces françaises libres ! Ce que semble ignorer M.Bajolet.

De tel propos, s’ils étaient confirmés par la Présidence de la République et le gouvernement français, viendraient à « refonder l’Histoire » au grès des besoins passagés des Etats français et algériens. Il existe déjà en France des Historiens qui se dénomment eux mêmes « bâtisseurs de mémoire ». L’Etat va-t-il faire appel à eux dans le cadre de la Future Fondation de la Mémoire de la Guerre d’Algérie pour refaire une Histoire officielle adaptable aux évolutions des contingences de la politique française ?

On imagine aisément les propos qu’auraient pu tenir M. Bajolet s’il avait exercé ses fonctions à une autre période de notre Histoire contemporaine, par exemple, durant la période du mur de Berlin, du Goulag et des Boat-people. Il y a longtemps que le ridicule ne tue plus en France, et les affirmations de notre Ambassadeur auraient fait le bonheur d’Eugène Labiche, de Georges Feydeau ou de Georges Courteline. Malheureusement, ce qui est plus inquiétant c’est que M. Bajolet parle au nom de la France et semble de croire ce qu’il dit.

Nous demandons dont au Président de la République si M.Bajolet a parlé au nom de la France, comme sa fonction d’Ambassadeur le laisse supposer, d’une France qu’il dénigre comme les anciens renégats européens en Barbarie reniaient leur Patrie. Pourquoi M.Bajolet ne demande-t-il pas la nationalité algérienne, comme le fit en 1962 Hervé Bourges lorsqu’il mit ses talents au service de l’Algérie indépendante, alors que les prisons algériennes « hébergés » des dizaines de milliers de Harkis et de Pieds-Noirs ?

L'Etat français d'aujourd'hui va-t-il encore couvrir longtemps au nom de "la raison d'Etat" le "crime contre l'Humanité" commis le 19 mars 1962 par le général De Gaulle et son gouvernement comme l'a reconnu Georges-Marc Benamou (Paris-Match N° 2841 du 30 octobre 2003) ?

Bernard COLL

Secrétaire général de JPN

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Pour faire part de votre point de vue à Bernard BAJOLET et pour plus de détail sur sa biographie et les activités de la France en Algérie, voir le site : http://www.ambafrance-dz.org/

Discours signalé par Jean-Louis Granier du site Bal-el-Oued Story et Gilles Bonnier. Avec nos remerciements.

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Discours du 14 juillet, prononcé par M. Bernard Bajolet, Ambassadeur de France en Algérie- Alger, 14 juillet 2008

Messieurs les Premiers ministres,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Monseigneur,

Mesdames et Messieurs, chers amis,

C’est avec des sentiments mêlés de joie et de tristesse que je m’exprime aujourd’hui devant vous : joie de voir tant d’amis ici rassemblés en ce jour de fête nationale ; tristesse de devoir vous quitter, de quitter ce pays auquel tant de liens me rattachent depuis plus de trente ans et que je dois laisser à mi-parcours avec un sentiment de mission inachevée, même si c’est pour une autre mission de responsabilité que le président de la République Nicolas SARKOZY me fait l’honneur de me confier.

Si ma mission est inachevée par rapport aux objectifs que je m’étais fixés, que le Président lui-même m’avait fixés, je suis assuré qu’elle sera poursuivie par mon successeur, qui prendra ses fonctions à la mi-septembre : en effet, la voie a été tracée au plus haut niveau depuis l’élection du Président de la République, dont un des premiers gestes a été d’appeler son homologue algérien, puis de lui rendre visite. Sous l’impulsion des deux chefs d’Etat, le sillon a été creusé et semé. Il faut maintenant irriguer, puis récolter, tout en faisant attention aux mauvaises herbes.

Les mauvaises herbes. Pour bâtir des relations solides au profit des nouvelles générations, il faut apurer le passé. Des gestes audacieux ont été faits en ce sens du côté français, en particulier avec le discours prononcé le 5 décembre 2007 par le Président SARKOZY à Constantine, la remise des plans de pose de mines, intervenue bien tardivement il est vrai, mais accompagnée d’autres engagements dans ce domaine, des propositions de coopération en matière d’archives, la remise des archives audio-visuelles de l’INA, qui sera suivie de celle des archives audio-visuelles de l’armée française. D’autres avancées dans ces domaines sensibles font actuellement l’objet de discussions.

Il faut continuer dans ce sens, car nous avons perdu beaucoup de temps, trop de temps, qu’il faut rattraper. Ce jour de célébration de notre fête nationale est pour nous l’occasion d’un questionnement, car, comment la République a-t-elle pu perdre de vue pendant les 132 ans de sa présence en Algérie, les valeurs fondatrices de liberté, d’égalité et de fraternité qu’elle a fait rayonner ailleurs dans le monde depuis plus de deux siècles ? En posant cette question, il ne s’agit pas de verser dans la repentance ni l’auto-flagellation, mais de faire preuve d’honnêteté pour le passé, de lucidité pour le présent et de vigilance pour l’avenir. Nous devons poursuivre nos efforts avec ténacité, sans nous laisser impressionner par la surenchère de ceux qui, de part et d’autre de la Méditerranée, ne souhaitent en réalité pas les voir aboutir, de crainte que ne disparaisse un fonds de commerce si aisé à exploiter.

Parallèlement à ce travail d’assainissement des relations, nous avons jeté de nouvelles bases, très solides pour les encadrer dans tous les domaines, à travers un triptyque de trois accords refondateurs : la Convention de Partenariat, qui régit désormais l’ensemble de la coopération civile et la santé militaire ; l’accord sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire et l’accord de coopération dans le domaine de la défense. Ces avancées viennent d’être saluées par le président BOUTEFLIKA dans le message qu’il a adressé au président SARKOZY à l’occasion du 14 juillet et dans lequel il se réjouit de la « dynamique de rapprochement remarquable » que les relations entre les deux pays ont connue depuis un an.

Il faut maintenant aller plus loin, en participant massivement à la formation des cadres de l’Algérie de demain et à la création de nouveaux pôles d’excellence franco-algériens, comme l’Ecole Supérieure de Technologie et, je l’espère, l’Université algéro-française ; en encourageant les investissements français en Algérie, ce qui suppose des efforts de part et d’autre, car il convient aussi de créer un environnement favorable pour de tels investissements ; en promouvant de façon systématique des partenariats entre PME françaises et algériennes, si importantes dans chacun de nos deux pays pour le développement économique et l’emploi . Un autre grand chantier à peine ouvert, mais qu’il faudra mener à bien, est celui des conditions de séjour et de circulation entre nos deux pays, dont nous connaissons bien l’importance et la sensibilité, des deux côtés de la Méditerranée. Pour sa part, la France y travaillera dans un esprit à la fois d’ouverture et de réciprocité. Ainsi, le maintien du principe d’un régime dérogatoire pour les Algériens séjournant en France, principe qui ne doit pas empêcher les adaptations nécessaires, justifie l’élaboration d’un régime dérogatoire pour les Français qui viennent travailler en Algérie. De même, l’octroi généreux par nos consulats de visas de circulation, qui représentent désormais le tiers du total, appelle des mesures dans le même sens du côté algérien. Je suis désormais confiant après le vote par le Parlement algérien d’une loi autorisant l’octroi de visas de circulation.

La relation franco-algérienne n’est pas banale et je ne pense pas qu’elle le deviendra jamais. D’ailleurs, est-il souhaitable que ce soit le cas ? Il faut certes, je le disais, assainir cette relation, notamment en ôtant les épines du passé. Mais la normaliser, non, je ne le crois pas. Cette relation est faite de passion, de sentiments, parfois mêlés, mais jamais d’indifférence. Elle a été soudée pour le meilleur et pour le pire, par le sang et les larmes, le sang que des milliers d’Algériens ont versé pour notre liberté pendant les deux guerres mondiales, le sang de l’injustice versé par tant d’Algériens pendant la période coloniale, puis celui de la dignité qu’il leur a fallu reconquérir, mais aussi le sang des soldats français versé pour une cause qui n’était pas la leur, les larmes des milliers de pieds noirs arrachés à la terre qui les avait vu naître, qu’ils aimaient et qu’ils avaient travaillée avec tant d’ardeur. De ce passé douloureux et dramatique, faisons une force positive pour l’avenir, un gage de fraternité et d’amitié retrouvée.

La relation franco-algérienne, ce sont aussi les 6 millions de Français d’origine algérienne ou descendants de Français d’Algérie, qui ont un lien avec ce pays et les dizaines de milliers de double nationaux, au regard du droit français, qui vivent en Algérie. Les uns et les autres constituent pour les deux pays une formidable richesse, un atout incomparable. Sachons le mettre à profit, non seulement pour nos relations bilatérales, mais aussi pour le rapprochement des deux rives de la Méditerranée.

Le sommet fondateur de l’Union pour la Méditerranée, qui vient de se tenir à Paris avec la participation de quasiment tous les chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Union européenne et du bassin méditerranéen, nous a confortés dans notre conviction que l’avenir de l’Europe se trouve bien au sud de la Méditerranée. L’Algérie, à la jonction de la Méditerranée et de l’Afrique, en est un partenaire clé et c’est pourquoi sa participation était et reste si précieuse à nos yeux./.

MAIS OU SONT PASSES LES "10 MILLIONS DE FRANCAIS A PART ENTIERE D'ALGERIE" QUI VOTERENT LE 28 SEPTEMBRE 1958 A 96,2% LA CONSTITUTION DE LA Ve REPUBLIQUE (LA METROPOLE NE VOTA QU'A 79,2% ! ) ET PERMIRENT AU GENERAL DE GAULLE DE RETROUVER LE POUVOIR EN 1958 ?

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Bernard COLL : 06 80 21 78 54 - Alain MARTIN : 06 24 46 16 55
Secrétaire général de Jeune Pied-Noir

Français d'Afrique du Nord et d'Outre-mer et Amis reproduisez et diffusez largement nos informations à vos proches et amis.

 
 

L'ARBRE ET LA FÔRET


Pour nous, Français d'Algérie, l'Arbre de l'Amertume a caché la Forêt des illusions. Nous nous sommes trompés quant à la grandeur et à l'impéritie de la France...

La libération d'Ingrind BETANCOURT, franco-colombienne, à la double nationalité, prisonnière depuis six ans des guérilleros rebelles du F.A.R.C., a suscité, en France, un élan compassionnel généralisé. les médias se sont mobilisées dès l'heure libératrice et une multitude d'hommes politiques, de journalistes, d'artistes, de ligues de soutien, ont exprimé leur indéfectible joie envers "L'Icône", victime de sa passion de Liberté et de Justice mais aussi de son engagement.

Dans le même temps où l'émotion nous étreint d'une commisération légitime envers cette courageuse victime, un sentiment de rancœur fait ressurgir l'inqualifiable félonie, l'hostilité généralisée de ce même Peuple de France, toutes étiquettes : militaires, politiques et sociales confondues, face à la tragédie bestiale et inhumaine du 5 Juillet 1962 à ORAN.

Alors qu'une France en liesse et survoltée d'enthousiasme, débordante de passion, de ferveur médiatique, nous restons ce 5 Juillet, la mort dans l'âme, écœurés et révoltés.

Ce jour-là, combien "d'Ingrid", innocentes femmes françaises à part entière furent abandonnées, violées et massacrées, livrées sans défense à des hordes sanguinaires ? Les rapports impudiques, officiels font état de plusieurs centaines...Parmi elles, des jeunes femmes, des mères de famille...Qu'avaient-elles fait pour subir, en dépit d'Accords d'Evian minutieusement élaborés mais outrageusement bafoués, un sort ignoble et contraire aux lois de la Guerre ? !

Comment ne pas mépriser ces "Officiers de haut rang", responsables de l'Armée consignée dans ses cantonnements avec ordre de ne pas intervenir afin de laisser l'ignoble tuerie s'accomplir... Ces "vaillants Officiers" obéissant à un ordre présidentiel, ont eu l'impudeur de recevoir des récompenses et de mourir de leur bonne mort...

Ainsi furent les "Chefs"... Le peuple ne fut, dans l'ensemble, guère mieux...

Que ressentir devant une indifférence, voire une hostilité sinon généralisée, au moins fortement répandue par des concitoyens enclins, par ailleurs, à donner au Monde, des leçons de Vertu et de Fraternité...

En ce 5 Juillet, l'âme de nos Martyrs nous impose de rester lucides et de ne pas oublier. La France reste campée sur son ignominie. Depuis 46 ans, elle feint d'ignorer la tragédie. Aucune manifestation officielle du Souvenir et du Recueillement. Elle va s'abîmer en repentance en Algérie mais s'attarde surtout à contester le nombre des victimes du 5 Juillet et s'abriter sous le paravent pourri de la Raison d'État...

La libération de Madame BETANCOURT va servir, soyons en assurés, de caisse de résonance largement utilisée par les médias afin de propager URBI et ORBI, une grandeur d'âme qui nous paraît outrageusement sélective...

Aujourd'hui, devant notre malheureux et funeste 5 Juillet, avec nos pauvres rassemblements, le recueillement s'impose d'autant plus triste et douloureux que la France, aspirée par une vertu circonstancielle, claironne bruyamment sa victoire.


Étienne MUVIEN

4 Juillet 2008

 
 
CLAN COMMUNIQUE :

Quelques jours après qu’ont été commémorés, à travers la France et pour la 46ème fois, les massacres d’Oran dans l’indifférence totale des représentants des pouvoirs publics, le Président Nicolas SARKOZY reçoit aujourd’hui le Président Abdelaziz Bouteflika.

Nous désirons rappeler au Président de la République française que les Français rapatriés d’Algérie attendent toujours :

que la Vérité soit dite sur le martyre de centaines d’innocents du 5 juillet 1962 ;

que la lumière soit faite sur le sort des milliers de disparus civils et militaires et sur celui des dizaines de milliers de Harkis et de membres de leurs familles tués ce jour-là, dans les mois qui l’ont précédé et qui lui ont succédé ;

que les cimetières chrétiens et juifs d’Algérie cessent d’être profanés et soient enfin respectés ;

que leur état-civil et leurs archives leur soient restitués et que toutes les revendications mémorielles exprimées depuis des décennies soient enfin satisfaites.

A l’heure où l’on veut leur faire croire que l’Union Pour la Méditerranée peut apporter l’espoir d’une forme nouvelle de relation entre la France et l’Algérie, les Français rapatriés d’Algérie demandent au Président Nicolas SARKOZY d’honorer tous les engagements qu’il a pris dans sa lettre du 16 avril 2007 pour qu’enfin, selon ses propres mots, ils puissent “sortir de la situation dans laquelle l’Etat promet constamment sans jamais faire ce qu’il faut, ce qui génère déception et rancoeur. Ensemble nous ferons bouger les choses. Je m’y engage”.

 
 
Timbre "Notre Dame De Santa Cruz- Oran"
samedi 12 juillet 2008

TIMBRE

Notre Dame de Santa Cruz

POUR LA PREMIERE FOIS UN TIMBRE PRODUIT PAR LES FRANCAIS D’ALGERIE

Ceci ne s’était jamais fait. Les Francais d’Algérie, les Rapatriés, dans le cadre du CLAN, ont produit un timbre qui évoque leur Histoire.

Emis à l’occasion du 5 juillet, et premier d’une série, il représente Notre Dame de Santa Cruz ; au pied de la Basilique, la baie d’Oran.

Ce timbre a été émis par La Poste ; il peut être très normalement utilisé pour les lettres entre 20g et 50 g, et nous vous encourageons à le faire pour tous types de courriers.

Vous pouvez l’acquérir, à prix coûtant (1€30 l’unité), par feuilles de 30, soit, 39 € la feuille, en vous adressant par courrier postal, par courriel ou par téléphone au secrétariat du CLAN. Un timbre (ou deux, selon le poids) sera prélevé pour l’affranchissement de l’envoi.

 

Comité de Liaison des Associations Nationales des Rapatriés

Maison des Rapatriés — 7, rue Pierre Girard 75019 PARIS

Tel.Fax : 08.79.16.03.35 / Tel.Fax : 01.42.03.23.58

Site : http://clan-r.org * Courriels : clanr@orange.fr * info@clan-r.org

 
 

Monsieur le Maire de Valence,

Pourquoi ce plaisir retardataire (46 ans après!) ? Pourquoi cet acharnement contre cette population algérienne, chrétienne, musulmane, juive qui a libéré le territoire national en 1944 et que vous remerciez "gratuitement" comme on gifle pour le plaisir un élève qui n'a rien fait ? Pourquoi ce baptême d'une rue du 19 Mars alors que tout le monde sait que d'innombrables massacres dont vous découvrirez un jour le détail avec horreur et stupéfaction et qui vous feront dire, une fois encore: "Non, je ne savais pas!" ont été commis à partir du 19 Mars et que cette date ne constitue la date finale du drame algérien que pour les héros en peau de lapin qui assistaient depuis les tribunes à la Shoah algérienne en défilant dans des rues sans danger au cri passe-partout de: "Paix en Algérie"!

Mais en Algérie c'est chaque mètre carré de tous ces départements français de cette République une et indivisible qui portait le nom de la Station de Métro: Charonne ! C'est après le 19 mars que le peuple d'Alger et de Bal El Oued, toutes origines confondues, fut mitraillé et il faut le parti pris sadique de la Mauvaise Foi pour incriminer les Jean Moulin algérois dans cette fusillade, attendu que chacune des victimes de ce 26 mars, rue d'Isly, comptait un parent, un ami dans les rangs de ceux qui résistaient dos au mur et à la mer contre l'abandon, la tromperie, la lâcheté de dirigeants qui appliquèrent un Oradour mémorable au peuple algérien pour qu'il comprenne enfin et si possible une fois pour toutes que le serment de l'Algérie française signifiait en réalité ... exactement le contraire!

Pourquoi ce 19 Mars que le Président Mitterrand lui-même récusait ? Il est vrai que, lui, il savait ! Pourquoi cette volonté à froid de venir rouvrir les plaies de ces vieux Français d'outremer? Trompés et abusés par celui qui conquit le pouvoir par eux le 4 Juin 1958, jetés à la mer, dispersés, ruinés, spoliés, assassinés, reçus à Marseille comme des chiens dans un jeu de quille par un Maire qui réclama qu'on les renvoie d'où ils venaient, humiliés par l'effacement quasi officiel de leur sacrifice déterminant dans la libération de la Mère Patrie en 1944 (Combien de Français savent encore que la France a été libérée AUSSI par l'Armée d'Afrique, conduite par des généraux dont seule une petite élite savante se souvient encore des noms) ils apprennent aujourd'hui que la Commune de Valence a décidé de leur planter dans leur dos courbé et usé, une petite banderille supplémentaire. Non content de tout cela, il faut qu'au moment où un grand nombre d'entre eux partent massivement vers l'autre monde, vous veniez donc remuer le fer dans leur plaie en prenant le soin de rendre cet hommage à la date maudite de leur malheur et qui symbolise pour toujours à la face du monde le point d'orgue de la tromperie.

Les populations d'Algérie ont été les victimes de la colonisation comme elles le furent de la décolonisation. Pas un seul Français, pas un seul Espagnol, pas un seul Italien, pas un seul Communard ou rescapé de la Révolution de 1848, pas un seul deshérité de la Guerre de 1870, pas un seul de tous ces déportés n'a pris un jour sur lui de venir tout seul conquérir l'Algérie! Jules Ferry professait qu'il appartenait "aux peuples supérieurs d'enseigner les peuples inférieurs". Mais pas un seul de ces Français transplanté ne s'était imaginé "supérieur" en quoi que ce soit puisque la plupart du temps surnuméraire sur l'hexagone et répondant aux exigences "humanistes" des dirigeants d'alors. Et ce sont les descendants de ce même Jules Ferry qui, au nom de principes symétriques dans lesquels le Pied Noir et l'Immigré ne comprennent rien depuis longtemps, qui décident - les forts en thème humaniste au jour le jour - de célébrer solennellement la date de la Reddition française d'Evian! Pourquoi ne pas baptiser le principal Lycée de Valence du nom de Ben Bella et pourquoi ne pas rendre tout de suite un hommage public aux massacres d'El Halia et de Melouza qui furent parmi ces hauts faits qui aboutirent à la glorieuse date de ce 19 Mars célébrée aussi dans tout le monde islamiste ?

Il est vrai que la servitude est manifestement une manie dans ce pays et qu'après les Nazis que l'Armée américaine et l'Armée d'Afrique sont venus vaincre parce que les Jean Moulin et les Georges Bidault manquaient trop à l'appel - quoiqu'en raconte la mythologie cinématographique qui pourra toujours en faire accroire aux nouvelles générations sans pourtant jamais duper l'entêtement des faits qui atteste du contraire - il demeure désormais sur le territoire une menace extrémiste - l'Armée française en est même bouleversée aujourd'hui pour parer à cette menace devenue officiellement prioritaire! - et c'est devant cette menace qu'une pareille décision municipale méritera les congratulations et les hommages internationaux des vainqueurs d'Evian et de leurs alliés. De futures générations songeront peut-être un jour avec interrogation au fait que le successeur de Jean Moulin à la tête du CNR fut le président Georges Bidault qui reprit le chemin d'une autre Résistance en voulant empêcher le Montoire de l'Algérie et qui est le 19 Mars. L'Algérie avait été vandale, berbère, numide, carthaginoise, arabe, ottomane, française et Ferhat Abbas en personne reconnut que la nation algérienne n'avait pas existé antérieurement à la présence française dont Aït Ahmed a déclaré qu'elle méritera un jour le pardon de tous pour les conditions de son départ.

Il y a dans cette délibération municipale de planter encore un clou dans la mémoire d'une population qui n'a cessé d'être abusée et maltraitée un pas de plus qui n'honore certainement pas celui ou ceux qui prennent par ignorance ou par méchanceté la décision d'en rajouter encore une couche. Que vous dire pour conclure? Prenez vos responsabilités, Monsieur le Maire. Personne ne vous demandait sans doute rien. Ou bien avez-vous cédé à des pressions de nous inconnues! En toute hypothèse, vous prenez une très lourde décision de dimension historique et qui ne sera pas sans lendemain. Cette décision fera date. Beaucoup de Français comprendront en tout cas que cette nouvelle politique méditerranéenne inaugurée en haut lieu signifie pour certains le réflexe du masochisme vis à vis de vous et du sadisme envers ceux de vos compatriotes à qui vous ne sauriez exprimer mieux, comme Monsieur Defferre jadis, à quel point vous ne vous pouvez vous priver de leur exprimer au terme de leur trop longue existence combien ils vont importunent.

Les Français d’Algérie, les anciens Harkis, leurs familles, leurs amis et ceux des Français qui compatissent à leur tragédie vous demandent donc pardon d’exister encore. Mais ils ne peuvent se résoudre à disparaître avant la date que le Créateur a décidée pour chacun d’entre eux. L’heure n’est pas encore venue de comptabiliser les quelques derniers « Poilus » de cette aventure algérienne dans laquelle ils ont tous été essentiellement des victimes. Nous vous demandons humblement de bien vouloir prendre encore un peu patience. Mais nous ne pouvons non plus nous taire face à ces derniers affronts et à ces ultimes humiliations. Que ces manœuvres délétères constituent votre ravissement ne peut étonner des populations qui ont grandi dans le terrorisme et qui ont assisté à sa solennelle promotion. Mieux : Sa reconnaissance est telle qu’elle opère une contagion qui aurait de quoi ne pas faire désespérer les ravisseurs de Madame Betancourt et de tous les pirates ordinaires de la planète qui n’ont que la victoire à espérer pour gagner la considération de ceux qui vénèrent le crime quand il lui suffit de vaincre.

Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à tout le respect que j'accorde à la fonction que vous exercez.

Guy ROLLAND

 
 
VALENCE: bientôt un autre square de la honte....
 
Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistes Le 15 juillet 2008


Le jeudi 10 juillet 2008, une cinquantaine d'adhérents d'associations Pieds-noires, Harkis et Anciens Combattants ont assisté au Conseil municipal de la ville de Valence.
En effet, il était inscrit à l'ordre du jour une délibération concernant le projet municipal d'inaugurer un square du " 19 mars 1962 - cessez-le-feu en Algérie. "

Monsieur Alain MAURICE, Maire de la ville, qui était resté sourd aux différentes demandes d'audience préalables, a cependant autorisé Monsieur Bernard CINI, Président du Cercle algérianiste de Drôme - Ardèche et administrateur national de la Fédération des Cercles algérianistes à " une prise de paroles ".

C'est entouré par de nombreuses pancartes explicites tenues par des sympathisants, que Bernard CINI, dans une allocution très élaborée et documentée, a démontré aux Conseillers municipaux, preuves à l'appui, que ce " Cessez le feu du 19 Mars 1962 " n'avait nullement été respecté par le F L N.

Le cessez-le-feu, contrairement aux écrits d'Alain MAURICE dans une lettre envoyée en réponse aux très nombreux courriers de réprobation reçus, ne fut pas un acte de paix. Il fut, au contraire, le signal du déchaînement des violences (assassinats, enlèvements, massacres, des Harkis, des européens, des musulmans fidèles à la France et des militaires engagés ou appelés du contingent.)

Bernard CINI a terminé en demandant à Monsieur le Maire, dans un souci d'apaisement et de réconciliation, de suivre l'exemple de ses prédécesseurs qui depuis 46 ans, toutes tendances politiques confondues, se sont toujours refusés à prendre une telle décision.

Restant sur ses positions, Monsieur le Maire a déclaré que sa démarche était une promesse de campagne (sic), que la date du 19 MARS était une date officielle puisque approuvée par Référendum du 8 avril 1962 en Métropole à plus de 90% de oui.

Avant le vote de cette délibération, les Conseillers de l'opposition, par la voix de leur représentant Nicolas DARAGON, ont défendu la position du Collectif Pied-Noir, Harkis et Anciens Combattants, en demandant à leur tour l'annulation de ce projet.

Restés sourd à cette demande, les Conseillers de la majorité ont adopté ce projet à l'unanimité, tandis que les Conseillers de l'opposition n'ont pas pris part au vote.

Après quelques huées, le collectif a quitté la salle du Conseil Municipal se promettant une action de plus grande envergure lors de l'inauguration prochaine de ce square.

Il est à noter que les manifestants anti-19 mars, venus manifester dans la dignité contre cette insulte faite aux morts et aux disparus après le cessez-le-feu, ont été provoqués verbalement par cinq ou six adhérents de la FNACA venus perturbés leur prise de parole.


Jean-Claude LASTES

 
 

Monsieur Ménard,

Vous vous indignez à juste titre de la présence du président français aux Jeux Olympiques. Mais ne pensez-vous pas qu'il est aussi indécent d'inviter à la même tribune, le 14 juillet, l'ex-otage Ingrid Bétancourt et le président algérien, au lendemain de l'anniversaire des massacres d'Oran et des enlèvements de 1962? Les "disparus" en Algérie n'ont même pas été considérés comme otages; ils ont été simplement massacrés, comme un de mes amis d'enfance. Le FLN Bouteflika n'a jamais eu le moindre mot de regret ou de compassion pour les familles qui ne savent pas ce que sont devenus leurs parents, leurs enfants, leurs amis depuis plus de 40 ans. Pensez-vous que les droits de l'homme sont plus respectés en Algérie qu'en Chine?
Puisque vous bénéficiez d'une grande audience auprès des médias et des politiques, nous vous demandons de faire un geste et d'associer dans vos revendications la reconnaissance des responsabilités dans les disparitions et les massacres de 1962 afin que nos victimes ne soient pas complètement oubliées et qu'elles aient droit à un traitement équitable.
Merci

Josseline Revel-Mouroz

Nice

 
 

 

Nice le 11 juillet 2008

 

à

Monsieur le Président de la République
Nicolas Sarkozy,
Palais de l'Elysée,
55 rue du Faubourg Saint Honoré,
75008, Paris.


Monsieur le Président de la République,


Faut-il que nous soyons maudits pour que des hommes, des femmes s'acharnent en France à salir notre mémoire de Français d'Algérie, de Pieds-Noirs dont je revendique le titre comme un honneur ? Ce n'est pas le but de mon courrier que de vous écrire cela, mais après les incidents qui ont émaillé la construction de notre Mémorial des Disparus à Perpignan et tant de mensonges liés à notre passé, mon journal du 10 juillet, Nice-Matin, dans une brève information m'apprend que la stèle "Aux Morts de l'Algérie française" de Marignane doit être démontée !

Ainsi, presque cinquante années après notre départ de cette terre de Barbarie dont nous avons fait l'Algérie du vingtième siècle, la Cinquième République née sur la cendre de nos ancêtres, continue à vouloir nous occulter de l'Histoire de la Nation !
Est-ce normal ?

Monsieur le Président de la République, tout au long de votre campagne présidentielle, j'ai souhaité votre élection. Vos discours, votre volonté de redonner à la France sa vraie place dans le monde, vos objectifs et enfin vos phrases rejetant le terme de repentance sur la période de la colonisation de l'Algérie, me semblaient ce que j'attendais depuis longtemps d'un homme politique prétendant au rôle de Premier Homme de la République Française.
C'est pour cette énergie, pour cette volonté de changement, pour cette manière de décomplexer une France au passé si glorieux, que pour une fois, je n'ai pas voté "contre un parti" : j'ai voté aux deux tours en mon âme et conscience pour le renouveau, c'est à dire votre élection ! Hélas !

Depuis 2007 et jusqu'à présent en 2008, toute une série de discours de gens du pouvoir prêchent l'inverse en nous condamnant à mots couverts à une prochaine et honteuse repentance. Je ne citerai pas de noms mais nous les connaissons tous parmi vos Ministres, Secrétaire d'Etat, Ambassadeurs… ! Certains sont même favorables à faire du 19 mars un jour de célébration de la fin de la guerre en Algérie alors que ce fut le début des grands massacres de civils musulmans non favorables au FLN et d'européens.

Ne l'oubliez jamais ! C'est la troisième République qui a ouvert à l'immigration une terre sans racine. Nos ancêtres sont venus pour ensemencer ce sol de Barbarie, pour en faire une province française et faire naître une population croyant en la grandeur de la France.
Elle a donné sa vie pour elle, pour son drapeau et pour son hymne.
Que reste-t-il de tout cela ? Les cris d'orfraies d'hommes de mauvaise foi qui nous montrent d'un doigt en nous traitant toujours de fascistes et d'esclavagistes et de "dits-philosophes ou historiens" qui en arrivent à renier leurs origines !

Monsieur le Président de la République, si je vous envoie cette lettre que sans doute vous ne lirez pas, ce n'est ni par nostalgie, ni pour protester contre cette mauvaise image qui nous poursuit. C'est pour aborder un tout autre sujet.
Comme tous les Français, j'ai salué la libération d'Indrid Betancourt et j'ai applaudi au rôle que la France a tenu depuis votre élection tout au long de la captivité de cette femme volontaire et courageuse.
Comme tous les Français, j'ai dit bravo, mais en me souvenant d'autres otages, d'autres prisonniers d'une autre guerre : celle de l'Algérie.
Je ne peux pas vous faire l'affront de croire que vous ignorez que plus de cinq cents à six cents soldats français étaient prisonniers du FLN ( le front de libération national algérien ) au moment des accords d'Evian et qu'à partir de cette date, des enlèvements, des kidnappings de civils ce sont multipliés dans les villes et dans le bled algérien. (Est-il besoin de rappeler le 5 juin à Oran et ses trois milles disparus ? )
Monsieur le Président de la République, aucun gouvernement de la Cinquième République n'a demandé de comptes à l'Algérie. Aucune association humanitaire n'a obtenu de l'Etat Français ni de l'Algérie les moindres informations sur ces Otages et ces Disparus.
Finalement, je me répète : Bravo d'avoir délivré Indrid Betancourt saine et sauve des griffes des terroristes du Farc colombien, mais il y a eu en d'autres temps d'autres terroristes…
Je me doute bien que la géopolitique actuelle demande du doigté mais faut-il regarder pour cette raison le président Bouteflika avec les yeux de Chimène, avec une profusion d'accolades et d'effusions de sympathie manifestement exagérées ?
Ne faudrait-il pas mieux préparer l'après présidence algérienne actuelle avec des gens plus proches d'une démocratie réelle ?
Et pour cela, la France et les Français n'ont-ils pas le droit de savoir enfin, pour rétablir une vérité historique que beaucoup se refusent à accepter, où et quand sont morts ces Otages et ce que sont devenus ces Disparus de l'Algérie Française.
Des milliers de familles attendent un geste, une information pour envisager de faire leurs deuils… presque cinquante ans après ces drames.

Voilà quelques lignes d'un Candide du XXI ième siècle qui a cru aux mots des discours et reçoit en retour le choc des retournements de vestes, mais qui espère du plus profond du cœur que la grandeur de la Nation sera toujours préservée.

Recevez, Monsieur le Président de la République, mes respectueuses salutations.


Robert Puig

 
 

Drôme-Ardèche Cercle Algérianiste


1962-2008 il y a 46 ans s’achevait la guerre d’Algérie



À quelle date devons-nous rendre hommage aux victimes civiles et militaires de ce conflit ?

Article 1 du décret n°2003-925 du 26 septembre 2003 publié au J.O. n° 225du 28 septembre 2003 page 16584 texte n°6 - NOR: DEFM0302085D
Alors que la Nation Française a officiellement décrété :

Il est institué une journée nationale d’hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.



Cette journée est fixée au 5 décembre


La Nation associe les rapatriés d'Afrique du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Evian, ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc, à l'hommage rendu le 5 décembre aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord.

art. 2 - Les deux parties s’engagent à interdire tout recours aux actes de violence collective et individuelle.

art. 11 - Tous les prisonniers faits au combat détenus par chacune des parties au moment de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, seront libérés ; ils seront remis dans les vingt jours à dater du cessez-le-feu aux autorités désignées à cet effet. Les deux parties informeront le Comité international de la Croix-Rouge du lieu du stationnement de leurs prisonniers et de toutes les mesures prises en faveur de leur libération.

L’application du cessez-le-feu, signé le 18 mars 1962 à évian, stipulait que : La Nation associe les rapatriés d'Afrique du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Evian, ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc, à l'hommage rendu le 5 décembre aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord.
Article 2 de la Loi n° 2005-158 du 23 février 2005.
Il est institué une journée nationale d’hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.
Cette journée est fixée au 5 décembre Article 1 du décret n°2003-925 du 26 septembre 2003 publié au J.O. n° 225
du 28 septembre 2003 page 16584 texte n°6 - NOR: DEFM0302085D


Commémorer la date d’un pseudo cessez-le-feu, impose l’odieux déni de toutes les victimes civiles et militaires ayant fait les frais d’une indigne trahison.
Comment des offi ciels, des élus, peuvent-ils à ce point ignorer l’histoire et bafouer la mémoire des victimes en se prétant à cette cérémonie
déshonorante ?


... les réalités de l’Histoire démontrent que ces accords ne furent pas respectés !

558 soldats français sont morts ou portés disparus

102 militaires Français, prisonniers du FLN, disparaissent après le 19 mars 1962
(source : Croix-rouge Internationale)

1 million de Français de souche européenne sont contraints à l’exode pour échapper à une mort annoncée (la valise ou le cercueil.)
Le 26 mars 1962, massacre de la rue d’Isly à Alger où l’armée française ouvre le feu sur une foule de manifestants français pacifi ques.
Ce crime d’état provoque 82 morts et plus de 160 blessés graves.

Des milliers de Français de souche européenne sont enlevés par l’A.L.N. : plus de 3 000 disparus selon la Croix-Rouge Internationale.
Le 5 juillet 1962 à Oran, massacres d’Européens : 2 000 à 3 000 victimes (malgré la présence de l’armée française restée cantonnée dans les casernes sur
ordre du gouvernement français).
* voir la note 2855 du 21/04/77 rédigée par le service historique du ministère de la Défense : 200 000 harkis incorporés - 2 500 emprisonnés par le FLN - 150 000 disparus ou exécutés par le FLN.
Après cette date : 150 000 Français de souche nord-africaine sont assassinés par le F.L.N
(maires, conseillers municipaux, fonctionnaires, harkis, anciens combattants qui avaient libéré la France du joug nazi, avec leurs familles.)*

Comment peut-on soutenir une manifestation le 19 Mars ?

Cercle Algérianiste de Drôme Ardèche
5, rue Digonet - 26000 VALENCE
Tel. : 04 75 64 81 29
cerclealgerianiste2607@aliceadsl.fr
site : www.cerclealgerianiste2607.fr

 
 

NE LES TUEZ PAS UNE DEUXIEME FOIS

 

Mairie de Valence: mireille.charbonnier@mairie-valence.fr.


Madame .

Respectez notre mémoire , non celle d'une asso d'anciens combattants. Respectez nos souffrances , notre exil forcé, la perte de notre pays, de
nos biens ,de nos morts. Vous n'avez pas le droit de bafouer notre Histoire .

*Cette date du 19 mars n'est pas reconnu officiellement par l'état
Français, si vous insistez nous ferons annuler par le tribunal
administratif cette décision inique du conseil municipal. *

*Vous vous comportez différemment avec la communauté arménienne . Vous respectez leur culture, leur passé, vous défendez leur cause et je vous
en félicite . Pourquoi n'en est il pas de même pour nous Français d'Algérie de toutes confessions et de toutes origines.
*
Qu'avez vous à nous reprocher ? D AVOIR DÉFENDU LA FRANCE EN TOUTES CIRCONSTANCES ?

*La fin ne justifie jamais les moyens.* Il fallait que le maire avant d'en faire une promesse électorale se renseigne sur les conséquences du
choix de cette date.

Il rappelle dans sa réponse que le peuple de France a voté à 90% les accords d' Evian

*Je veux seulement lui apprendre que le peuple d'Algérie Française n'a pas eu le droit de vote , alors qu'il s'agissait de notre propre avenir.
**
De Gaulle a osé exclure du vote 10.000.000 d'habitants. Ce qui est interdit bien sûr par la constitution et de ce fait ce vote est caduque.*

Voilà sans haine, d'une façon tranquille mais déterminée notre position.

*Sachez que nous nous battons et nous nous battrons pour que les Français respectent notre histoire.
*
Cordiales salutations.

JPGavino.

Artiste chanteur Pied Noir
Président Fondateur de l'ASCA (association pour la sauvegarde des cimetières en Algérie).

 
 

Joseph HATTAB-PACHA
PRESIDENT
Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de la République
Palais de l'Elysée
55 rue du faubourg Saint Honoré
75008 PARIS

Lettre ouverte recommandée + A.R. N° 1A 002 909 3659 1


Monsieur le Président de la République,

En avril 2007, vous nous avez affirmé par écrit : " C'est plus qu'un engagement, ce sera un honneur de défendre votre cause. ".

Nous avons, aujourd'hui, la pénible impression que, depuis votre élection, le sens de l'honneur vous a, parfois, fait défaut, notamment lorsqu'en Algérie, vous êtes allé vous recueillir au monument des " martyrs algériens " en oubliant les centaines de milliers de morts français, ou lorsque vous avez évoqué les " crimes " de la colonisation française.

Il en sera de même, et nous le regrettons, ce 14 juillet prochain, où vous serez accompagné lors des cérémonies officielles de l'actuel Président algérien qui n'est autre qu'un ancien terroriste ruisselant de sang, et notamment de sang français.

Vous nous aviez aussi affirmé : " Je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance afin que l'oubli ne les assassine pas une seconde fois. ".

Croyez-vous, Monsieur le Président de la République, que les Harkis survivants - et même les morts, s'ils vous voient d'outre-tombe - seraient heureux de découvrir l'un de leurs assassins à vos côtés ?

2

Quelqu'un a dit : " Les promesses sont faites pour n'être pas tenues ", ce qui n'est pas notre optique et nous pousse à vous rappeler d'autres promesses pour lesquelles nous attendons encore un début de réalisation : " Je souhaite que les victimes françaises innocentes de cette guerre, jusqu'à l'indépendance, et je pense tout particulièrement aux victimes du 26 mars, se voient reconnaître la qualité de " morts pour la France " et que leurs noms figurent sur une stèle officielle afin que personne n'oublie ces épisodes douloureux. ".

Qu'avons-nous vu se développer depuis ? Outre les propos inadmissibles d'hommes politiques français qui n'ont pas hésité à jeter l'anathème contre la France, lors de visites officielles à l'étranger, la programmation à la télévision française de l'apologie des crimes de guerre inénarrables perpétrés contre un grand nombre de civils français innocents, femmes, vieillards et enfants, et la célébration, jusque sous la Coupole, des auteurs de ces crimes, considérés et reçus comme des héros !

Quant aux victimes du 26 mars auxquelles vous pensiez particulièrement dans votre lettre, Monsieur le Président, comment concevoir de leur voir attribuer, aujourd'hui, la qualité de " morts pour la France ", alors qu'elles ont été immolées par des armes françaises, sur ordre de la plus Haute Autorité de l'Etat, le Président Charles De Gaulle qui voulait, ainsi, porter le coup de grâce à l'Algérie Française.

Dans le " Livre Blanc " que nous vous avons dédié, et dans lequel nous apportions toutes les preuves de ce crime d'Etat, nous vous demandions, non pas de leur octroyer la qualité de " morts pour la France ", mais de reconnaître qu'elles ont été les victimes innocentes d'un crime d'Etat dictatorial, prémédité, organisé et perpétré selon les instructions du " plus grand des Français " !

Vous nous avez écrit, et nous y avons été très sensibles : " Il n'est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Je le répète, c'est par respect pour vous que je n'accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d'Algérie soit celle d'un cessez-le feu qui, de surcroît, n'a pas été respecté. ".

Pourtant, Monsieur le Président de la République, les maires de France, en grande majorité, donnent aux rues ou leurs places de leurs villes la date de ce cessez-le-feu qui, vous l'écrivez vous-même, n'a pas été respecté, souvent en y ajoutant la mention " fin de la guerre d'Algérie ", ce qui est illégal car nul ne peut afficher publiquement ce qui est contraire à la loi et la loi N°74 - 1044 du 9 décembre 1974 fixe la fin des combats en Algérie au 1er juillet 1962 !

3

D'autre part, comment tolérez-vous, après un engagement aussi ferme, de voir vos Préfets et Sous-préfets de région, et autres Autorités locales, assister, comme ils l'ont toujours fait, aux cérémonies organisées le 19 mars, même si celles-ci ne sont pas officielles !

Vous nous aviez écrit, Monsieur le Président de la République, et ce n'est pas à l'éminent juriste que vous êtes que nous apprendrons la valeur d'un engagement écrit : " Mon premier engagement est de ne jamais sombrer dans la démagogie de " la repentance ". Vos ancêtres ont traversé la Méditerranée pour servir la France et pour bâtir un monde nouveau. La France doit leur en être, et vous en être, à jamais reconnaissante. ". Ne croyez-vous pas que vos discours d'Alger et de Constantine sont allés à l'encontre de vos engagements envers nous ?

Pour conclure, nous vous citerons encore : " Vous avez tout perdu, vous avez été victimes d'une Histoire, et encore victimes d'un mépris… Votre mémoire a été incomprise et parfois souillée par des idéologies plus que par des réalités ".

Lorsque les Autorités nous empêchent de déposer une gerbe en mémoire de nos morts, à la date de leur massacre, au faux motif que nos têtes blanches pourraient troubler l'ordre public, nous nous sentons méprisés et victime d'une idéologie particulièrement nocive, celle qui impose, en France, le mensonge, pour préserver un mythe.

Dois-je espérer, de votre part, une réponse sur le maintien de vos engagements à notre égard ?

Dans cet espoir,

Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à l'expression de mes sentiments déférents.

Joseph HATTAB-PACHA
Ancien Maire de la Casbah d'Alger
Ancien Conseiller Général
Dernier Président du Conseil Municipal
D'ALGER

 
 
JEUNE PIED-NOIR INFORMATION
Voir pour plus de détails le site JPN : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
jeunepiednoir@wanadoo.fr - Tel : 06 80 21 78 54

Mercredi 9 juillet 2008
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LE PRESIDENT ALGERIEN A PARIS

APPEL POUR UN RASSEMBLEMENT EN MEMOIRE DES FRANCAIS D'ALGERIE VICTIMES DES ACCORDS D'EVIAN DU 19 MARS 1962

DIMANCHE 13 JUILLET A 15 HEURES

PARVIS DES LIBERTES ET DES DROITS DE L'HOMME - PARIS

(Place du Trocadéro - Métro Trocadéro)
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"Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de "musulmans qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois" - Nicolas SARKOZY, le 31 mars 2007 devant les représentants des Harkis et leurs enfants réunis au siège de l'UMP.

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COMMUNIQUE DE PRESSE
des Associations
AJIR - CNFA - JPN - UNHAS - UNLAS
(Communiqué commun ouvert à toutes les associations qui souhaitent soutenir cette demande collective nationale - Nous contacter.)

Le Président Algérien doit faire des excuses aux Français et aux Harkis

Dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée, le Président de la République a invité à Paris les chefs d’états des pays riverains de la méditerranée, parmi lesquels le président algérien Abdelaziz Boutéflika.

Les Français, dont les Harkis, dans leur ensemble, n’ont pas oublié ses déclarations lors de sa visite officielle en juin 2000. Dans le JT de 20 heures de France 2, il avait qualifié les Harkis de « collabos » sous-entendant par là que les Français s’étaient conduits en Algérie comme les nazis le firent en France durant la seconde guerre mondiale.

Cette diatribe, iconoclaste et inutile dans le cadre d’une visite officielle avait suscité de nombreuses réactions dont celle du président de la République, Jacques CHIRAC, qui s’était déclaré « choqué » par les propos de son homologue algérien lors de son interview du 14 juillet 2000.

La présence de Monsieur BOUTEFLIKA en France n’est pas souhaitable tant qu’il ne sera pas revenu sur ses propos scandaleux de juin 2000 et présenté des excuses circonstanciées aux Français ainsi qu’aux Harkis et à leurs familles.

Les séquelles de la guerre d’Algérie provoquent encore aujourd’hui des réactions fortes des deux côtés de la méditerranée et c’est se conduire en irresponsable que de jeter encore de l’huile sur le feu. C’est pourquoi les peuples algériens et français doivent dépasser les passions du passé et se tourner résolument vers l’avenir afin d’écrire une nouvelle page de leur histoire.

Se tourner vers l’avenir n’implique pas l’oubli du passé bien au contraire ! Des deux côtés de la méditerranée, un travail sérieux et impartial doit être entamé pour rétablir la complexité de la guerre d’Algérie ainsi que les responsabilités des uns et des autres.

Pour leur part, les Harkis réclament que toute la vérité soit faite sur le massacre de 150 000 personnes, femmes et enfants compris, par le FLN dans sa quête de revanche au lendemain du cessez-le-feu du 19 mars 1962.

Ce n’est qu’à ce prix que les relations franco-algériennes pourront s’apaiser et se normaliser.


CONTACTS PRESSE

Saïd MERABTI : 06 20 27 23 14

Bernard COLL : 06 80 21 78 54 - Alain MARTIN : 06 24 46 16 55

Pour plus d'information voir les sites associatifs rapatriés
http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
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NON A LA VISITE DU PRESIDENT ALGERIEN

COMMUNIQUE DE PRESSE
du Cercle Algérianiste

Abdelaziz BOUTEFLIKA présent à Paris pour le 14 juillet
Quel prix la France a-t-elle payé ?

Le Président algérien Abdelaziz BOUTEFLIKA vient d'annoncer sa présence au sommet de l'Union pour la Méditerranée prévu à Paris le 13 juillet prochain et probablement au défilé du 14 juillet. Ainsi, celui qui insulte notre pays depuis plusieurs années déjà en le comparant à l'occupant nazi, en exigeant que la France reconnaisse les crimes de la colonisation, en qualifiant de génocide la présence française en Algérie sera reçu avec tous les honneurs dus à son rang. C'est une triste nouvelle pour les Français d'Algérie, Pieds Noirs ou Harkis, qui ne sauraient oublier les outrances, les dérapages verbaux et le discours de haine de ce sinistre personnage. Nos compatriotes s'interrogent aujourd'hui légitimement sur le prix que la France et le Président Sarkozy sont prêts à payer pour s'assurer d'une telle présence. S’agit-il d'une repentance officielle de la France ? Cette présence raisonne comme une insulte envers tous ceux qui se sont sacrifiés pour l'œuvre de la France Outre-mer, envers tous ceux qui ont été victimes d'assassinats et d'enlèvements du F.L.N., envers tous les anciens combattants qui s'estiment aujourd'hui bafoués dans leur honneur. Cette présence est une véritable insulte à la France.

Thierry Rolando - Président national


************
A l'occasion de la visite du Président algérien, Jeune Pied-Noir publiera sur son site les communiqués des Associations demandant Vérité et Justice pour les Français Rapatriés.

 
 
Cercle algérianiste national
Fédération des Cercles algérianistes

Le 08 juillet 2008


COMMUNIQUE DE PRESSE

Abdelaziz BOUTEFLIKA présent à Paris pour le 14 juillet
Quel prix la France a-t-elle payé ?


Le Président algérien Abdelaziz BOUTEFLIKA vient d'annoncer sa présence au sommet de l'Union pour la Méditerranée prévu à Paris le 13 juillet prochain et probablement au défilé du 14 juillet.

Ainsi, celui qui insulte notre pays depuis plusieurs années déjà en le comparant à l'occupant nazi, en exigeant que la France reconnaisse les crimes de la colonisation, en qualifiant de génocide la présence française en Algérie sera reçu avec tous les honneurs dûs à son rang.

C'est une triste nouvelle pour les Français d'Algérie, Pieds Noirs ou Harkis, qui ne sauraient oublier les outrances, les dérapages verbaux et le discours de haine de ce sinistre personnage.

Nos compatriotes s'interrogent aujourd'hui légitimement sur le prix que la France et le Président Sarkozy sont prêts à payer pour s'assurer d'une telle présence.

S'agit -il d'une repentance officielle de la France ?

Cette présence raisonne comme une insulte envers tous ceux qui se sont sacrifiés pour l'oeuvre de la France Outre-Mer, envers tous ceux qui ont été victimes d'assassinats et d'enlèvements du F.L.N., envers tous les anciens combattants qui s'estiment aujourd'hui bafoués dans leur honneur.

Cette présence est une véritable insulte à la France.

Thierry Rolando
Président national


 
 

Monsieur le Maire,


Au milieu des nombreuses scènes de réjouissances organisées en l'honneur d'Ingrid Bétancourt, l'anniversaire des massacres d'Oran du 5 juillet 1962 est passé (une fois de plus) inaperçu.
Aucun discours pour rappeler que le FLN avait enlevé et massacré des milliers de Français avant et après l'indépendance. Pas un mot de compassion pour les familles de ces "otages" dont personne au gouvernement de l'époque n'était prêt à tenter la moindre opération de récupération.
Le 14 juillet, Ingrid Bétancourt se trouvera dans la même tribune que le président algérien, qui n'a jamais exprimé le moindre regret pour les crimes commis par le FLN.
Ne trouvez-vous pas cette présence scandaleuse? La realpolitik autorise-t-elle le chef de l'état à accueillir avec les mêmes honneurs une victime et un bourreau?


Je vous remercie à l'avance de votre réponse et vous prie d'agréer, monsieur le Maire, l'expression de mes salutations distinguées.

Josseline Revel-Mouroz

 
 
Ingrid Bétancourt

Qui ne manifesterait sa joie et son soulagement à l'annonce de la délivrance d'Ingrid Bétancourt ? Surtout , lorsqu'on connaît les
conditions de détention chez les ultra-gauchistes , plus prompts à dénoncer les atteintes aux Droits de l'Homme chez les autres qu'à les
appliquer chez eux .

Mais la surmédiatisation de toute cette affaire me fait penser qu'il y a deux poids et deux mesures dans la manière de traiter le problème
des Français disparus. Alors, je me permets d'évoquer le sort des Européens d'Algérie - 3000 environ- portés disparus et oubliés.
J'insisterai sur le cas des 400 militaires français prisonniers du FLN et dont personne ne s'est jamais soucié. Le Président Sarkozy en a
parlé en faisant allusion à un accord avec le gouvernement algérien pour rechercher leurs corps et les rapatrier . Ce serait peut-être une bonne
occasion d'en reparler avec M. Bouteflika le 13 ou le 14 juillet .

Heureux Israéliens qui ont un gouvernement qui remue ciel et terre pour retrouver morts ou vifs une poignée de soldats !

Il est vrai que certains , à l'instar du Cid , préfèrent mourir dans l'honneur que vivre dans la honte .

Jean-Pierre ROCHE
83400 HYERES
 
 
Josseline Revel-Mouroz - Nice, le 5 juillet 2008

Courriel : rjosseline@aol.com


Madame,

Tout d'abord permettez-moi de vous féliciter pour votre courage et la dignité de votre attitude qui ont fait l'admiration du monde entier et des Français en particulier.

Tout le monde s'est réjoui de vous voir enfin retrouver votre famille et, surtout, vos enfants.

Il est des familles qui ont eu le cœur encore plus serré que les autres. Ces familles sont sans nouvelles de leurs enfants, de leurs parents, de leurs amis depuis plus de quarante ans et la pensée de ce qui a pu leur arriver les hante jour et nuit. Elles savent bien qu'elles ne les reverront jamais mais elles ne savent pas dans quelles circonstances, probablement atroces, ces personnes ont disparu. Il s'agit de Français d'Algérie, Européens ou Harkis, enlevés en 1962, avant et après l'indépendance. L'armée française avait reçu l'ordre de ne rien faire pour ne pas compromettre les accords passés entre le gouvernement de l'époque et le FLN, auteur de massacres d'innocents. Ces Français ont donc été massacrés, notamment le 5 juillet 1962, à Oran (triste anniversaire que personne ne commémore, en dehors des familles des victimes) ; d'autres ont " disparu " et n'ont même pas été considérés comme otages, tant leur vie avait peu de valeur aux yeux de leurs bourreaux.
Il n'y a eu pour eux ni comités de soutien, ni interventions officielles, ni retour triomphant. Seulement l'indifférence et quelquefois même le mépris ou la haine.

Le 14 juillet, vous serez peut-être dans la tribune officielle, aux côtés du président algérien, qui n'a jamais exprimé le moindre regret ou la moindre compassion à l'égard de ces malheureux et de leurs familles. Nous vous demandons, au nom de l'humanité, au nom de la foi qui vous anime d'intervenir auprès de toutes les personnes qui pourraient apporter un peu de réconfort à ces familles, en leur permettant, entre autres, de savoir ce qu'il est advenu de leurs disparus et de leur donner enfin une sépulture.

En vous renouvelant tous mes vœux pour une vie heureuse entourée de tous ceux qui vous aiment, je vous prie d'agréer, madame, l'expression de mes salutations chaleureuses.

 
 
Mougins 05 juillet 2008 Cimetière du Grand Vallon.
 
 
 
 
Cannes 05 juillet 2008 Cimetière du Petit-Juas.
 
 
 
 
 

Monsieur le maire de Paris,
En ce jour de réjouissances pour le retour d'Ingrid Bétancourt, ne pensez-vous pas qu'il serait normal de commémorer un anniversaire beaucoup plus tragiqe ; les massacres et enlèvements, entre autres, du 5 juillet 1962 à Oran? Il n'y a eu ni comités de soutien, ni avions affrétés, ni photos affichées pour ces innocents. Nous vous demandons un geste fort pour toutes ces familles qui attendent depuis plus de 40 ans qu'on leur manifeste un minimum de compassion.
Je vous remercie à l'avance

Josseline Revel-Mouroz

 
 
JEUNE PIED-NOIR INFORMATION
Voir pour plus de détails le site JPN : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
jeunepiednoir@wanadoo.fr - Tel : 06 80 21 78 54

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HOMMAGE A INGRID BETANCOURT, ESPERANCE DES FAMILLES DE DISPARUS

Vendredi 4 juillet 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les Français d'Algérie demandent à Ingrid Betancourt d'intervenir auprès du Président de la République pour les milliers de Français disparus en Algérie après le 19 mars 1962

Les rapatriés d'Algérie se félicitent de la libération d'Ingrid Bétancourt otage depuis plus de six ans d'un mouvement terroriste marxiste colombien. Ils partagent la joie de la famille, des amis et de tous ceux qui, en France et dans le monde, se sont mobilisés pour réclamer la libération de cette femme exemplaire devenue par sa résistance courageuse l'espérance de toutes les familles de disparus du monde.

L'heureux dénouement de la situation dramatique vécue par Ingrid Bétancourt et ses proches durant son long calvaire, des milliers de familles de Français d'Algérie et de militaires français enlevés et pris en otage après les accords d'Evian du 19 mars 1962 en Algérie auraient aimé pouvoir le vivre.

A la veille des cérémonies commémoratives des enlèvements massifs de civils du 5 juillet 1962 à Oran qui se dérouleront dans de nombreuses villes de France, ils demandent à Ingrid Bétancourt de bien vouloir intervenir auprès du Président de la République française pour que la vérité soit enfin révélée sur le sort de ces disparus "oubliés", hommes, femmes et enfants dont les familles sont sans nouvelles depuis 46 ans. Ils demandent en particulier que toutes les archives soient ouvertes sur les disparitions survenues à Oran le 5 juillet 1962, alors que l'armée et la gendarmerie françaises présentes sur place avaient reçu l'ordre de ne pas intervenir pour protéger la population française. Ils souhaitent que la question du sort des disparus de 1962 soit un préalable à la participation de l'Algérie à l'Union de la Méditerranée.

CONTACTS

Bernard COLL : 06 80 21 78 54 - Alain MARTIN : 06 24 46 16 55
 
 

† Chrétienneté Solidarité

70 boulevard Saint Germain
75 005 Paris
Téléphone :01 40 51 74 07

Paris le 4 juillet 2008

 

Quid des femmes françaises enlevées en Algérie en 1962 ?

Mr Sarkozy qui tire une indécente gloire de l'heureuse libération d'Ingrid Bétancourt a déclaré que la France n'abandonnait jamais ses enfants enlevés. Ces propos relèvent ou d'un immense oubli ou d'un gigantesque mensonge. Les gouvernements de la V° République ne se sont en effet jamais souciés du sort des 3000 femmes françaises enlevées en 1962 en Algérie.
Avec le mouvement France-Fraternelle j'ai réclamé jadis cela en vain. On attend donc maintenant de Mr Sarkozy qu'il dise la vérité sur ce drame. Pourquoi donc 3000 de nos compatriotes n'ont-elles pas suscité le milliardième de la mobilisation accomplie en faveur d'Ingrid Bétancourt ? Il est vrai que la France n'a pas eu depuis longtemps la chance d'avoir à sa tête un chef de l' État comme Alvaro Uribe.

 
 
 
Film d'horreurs

Les films d'horreur ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Je suis allée voir hier le film de J.P. Lledo intitulé : " Algérie, histoires à ne pas dire ". Avec réticence. Je n'avais pas oublié l'hommage à Henri Aleg du même cinéaste, qui m'est resté en travers de la gorge.
Tourné à Philippeville, Constantine, Alger et Oran sans parler de Tipasa, El-Halia et autres lieux, il donne la parole aux " témoins ", plus acteurs que témoins, d'ailleurs, arabes des événements qu'on n'appelait pas encore guerre.
Et c'est l'horreur absolue : ces gens racontent comment ils ont tué, égorgé, brûlé, éventré, non seulement avec indifférence mais ils s'en font gloire, tout fiers de leurs sales exploits. C'est pourtant le seul aspect positif, à mon avis, de ce film : Les égorgeurs racontent publiquement ce que nous n'avons cessé de crier au monde qui ne nous croyait pas. Là, au moins, les gens ne pourront plus dire que nous fabulions.
Pour le reste : la glorification des P.N. alliés du FLN, la dénommée Katiba qui aurait bien mis une bombe chez " Tata Angèle ", sa nounou, si on le lui avait ordonné, et la fameuse Louisette qui en a posé et ne regrette rien des femmes et des enfants morts et estropiés, le refrain imbécile sur les colons qui avaient des maisons en dur et les arabes non, bref la litanie stupide et méchante comme Hara Kiri, on a eu droit à tout !
Nos villes méconnaissables, les magasins fermés, à nous guérir à tout jamais de toute nostalgérie… Mais, en plus, les approximations historiques, la désinformation flagrante, les inversions chronologiques, tout, je vous dis, on a eu droit à tout !
Le cinéaste ayant pris le parti de ne guère intervenir que par deux petites fois, le ramage FLN a pu s'épanouir en toute tranquillité, même si, par deux fois, le terme " Génocide " anti européen fut employé. D'ailleurs, on ne dit pas " Européen " on dit " Gour " ou " Gouria ", qui veut dire approximativement " infidèle ", mâle ou femelle… Des êtres humains ? Non, du gibier à tuer sur ordre de " l'Organisation ", le Djihad !
Une dame, outrée, a invectivé le cinéaste : Sa famille a été victime des ces glorieux sauvages ! Une autre dame, dans le public, a émis la crainte que ce film encourage les trublions de banlieux à imiter les égorgeurs, leurs pères ou grands-pères si fiers de leurs exploits. Ils sont déjà en bon chemin en battant à mort un père de famille, il n'y a pas si longtemps, en tabassant un jeune juif récemment, etc…
Je précise que je suis allée voir ce film parce qu'on en parlait beaucoup et que je juge de mon devoir de ne jamais parler d'un film que je n'ai pas vu ni d'un livre que je n'ai pas lu. J'ajoute que certains échos étaient favorables, ce que je comprends mal. Le débat a permis de clarifier un peu les choses, un peu seulement.
Je ne veux pas faire de procès d'intention à Jean-Pierre Llédo, peut-être a-t-il vraiment voulu montrer que les Algériens avaient agi avec la plus abjecte sauvagerie, ce que, je le répète, nous affirmions alors que les beaux esprits, d'un côté et de l'autre de la Méditerranée niaient cette affreuse réalité. De ce point de vue, le film accrédite les multiples ouvrages sur les massacres d'El-Halia, d'Alger, de Constantine et d'Oran et la volonté de nettoyage ethnique du FLN. Ouvrages que nous n'avons jamais pu faire diffuser dans aucun média depuis près de 50 ans (Y compris mes enquêtes : " L'agonie d'Oran "). Le film, sponsorisé par l'Algérie y est d'ailleurs interdit. Mais il est difficile d'imaginer que les spectateurs non avertis, comme l'est notre communauté, feront le distinguo entre ce qui est vrai et ce qui est faux.
Plusieurs personnes nous ont reproché de n'avoir pas fait, nous aussi, un film véridique sans se rendre compte que nous n'avons aucune possibilité de financement ni aucun contact politique disposé à nous aider.
Si Jean-Pierre Llédo en a la possibilité et la volonté, beaucoup d'entre nous sont disposés à témoigner. Mais il faut faire vite. Les témoins meurent autour de nous et les mémoires sont enterrées avec eux. A moins qu'on préfère jouer la montre : Là, nous sommes forcément perdants. Nous avons vu l'évolution de nombreux écrivains peu disposés à nous croire changer complètement d'opinion… Chemin de Damas ? Incurable optimiste…

Geneviève de Ternant
2 Juillet 2008

 
 
Viendra ? Viendra pas ??
On pourrait s'étonner du silence étourdissant qu il y a autour de la venue "éventuelle " de M Boutefika , le 14 juillet au Champs Elysées (cela ne dépend plus que du bon vouloir de ce triste sire ) de la part des média, des hommes politiques et ... un peu aussi des rapatriés

Pour les rapatriés est-ce de la résignation, de la lassitude, de l'indifférence, un alignement implicite sur le politiquement correct de nos dirigeants qui acceptent tout de l' Algérie , sans toucher aucun dividende de ces reculades à répétition ?

J 'espère que personne pense sérieusement que cette attitude française peu soucieuse de notre dignité nationale est un prix à payer pour que l'Algérie s'intéresse du bout des doigts à l'UPM ... ce serait bien mal connaitre la psychologie et la stratégie des dirigeants actuels de l' Algérie ..

Si finalement le Président algérien se dérange et nous impose sa présence aux Champs Elysées, ce sera encore une occasion manquée pour faire entendre notre voix ( et notre légitime indignation )

Les pouvoirs publics seront confortés dans la sentiment que l 'on peut TOUT nous faire ... finalement on accepte et on attend la suite,

Pourquoi se gêneraitent ils, alors qu 'il y a tant de "clientèles " plus visibles à ménager .

Amitiés


Gilles Bonnier

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ABDELAZIZ BELKHADEM AU JOURNAL LE MONDE
«La présence du Président n’est pas exclue»
19 Juin 2008 - Page : 2

Il déclare aussi que le chef de l’Etat n’est pas en train de réclamer un mandat à vie.

La présence du président Abdelaziz Bouteflika au Sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM) n’est pas exclue, mais reste très peu probable. C’est en substance ce qu’a affirmé le chef du gouvernement M.Abdelaziz Belkhadem dans un entretien publié hier, par le journal Le Monde. Apostrophé sur la participation de l’Algérie au Sommet de Paris, prévu le 13 juillet, ce dernier réplique: «Le Président nous a toujours habitués à être là quand l’Algérie doit être représentée à son plus haut niveau(...) Je dis qu’il n’est pas exclu qu’il vienne à Paris pour ce Sommet.» Mais la question étant de savoir si effectivement Bouteflika juge utile que l’Algérie soit représentée en France à son plus haut niveau? Rien n’est sûr si l’on se réfère aux arguments mis en exergue par le chef de l’Exécutif. Belkhadem commence par rappeler que «l’initiative qui nous a été exposée en 2007 par le président Sarkozy n’est plus celle qui nous est présentée aujourd’hui.
Initialement, il s’agissait des seuls pays de la Méditerranée. L’objectif était de construire une union du même type que l’Union européenne, avec des projets à géométrie variable. Aujourd’hui, c’est une Union pour la Méditerranée, et non plus une Union méditerranéenne, et son contenu reste flou». La France, par ailleurs, se limite à mettre en relief l’amélioration des conditions matérielles de délivrance des visas, «sans préconiser des mesures tangibles pour mettre fin aux restrictions et discriminations auxquelles sont soumis les ressortissants algériens». M. Fillon signera plusieurs accords de coopération


Le Premier ministre français, M.François Fillon, qui arrivera samedi à 9h à Alger, où il effectuera une visite de deux jours, signera plusieurs accords bilatéraux de coopération, apprend-on auprès de la chefferie du gouvernement. M.Fillon aura un tête-à-tête avec son homologue algérien, M.Belkhadem, ainsi qu’une séance de travail élargie aux membres des deux délégations. Dans l’après-midi du samedi, l’hôte de l’Algérie inaugurera aux Pins maritimes l’Ecole supérieure algérienne des affaires (Esaa) avant de visiter la basilique de Notre-Dame d’Afrique. Selon le programme communiqué à la presse, M.Fillon déposera une gerbe de fleurs au sanctuaire des Martyrs, le dimanche matin. Il effectuera ensuite une visite sur le site pour l’inauguration d’une rame de tramway d’Alger à la place de la Concorde (1er-Mai). Avant de s’envoler pour Paris, le Premier ministre français tiendra dans l’après-midi une conférence de presse au salon d’honneur de l’aéroport international Houari-Boumediene.

Enfin, l’Algérie refuse que ce projet soit une couverture pour une normalisation rampante avec Israël. Dans un autre chapitre, Belkhadem est revenu sur les relations algéro-françaises à la veille de la visite du Premier ministre français M.François Fillon à Alger. Des relations qu’il qualifiera «de bonnes» mais n’ayant pas encore atteint les objectifs escomptés. «Nous souhaiterions, notamment, plus d’investissements français en Algérie, plus d’assistance technique, et plus de souplesse dans la circulation des personnes», affirme-t-il S’agissant de la position de la France sur le dossier du Sahara occidental, le chef du gouvernement atteste qu’elle «relève de sa seule souveraineté».
Néanmoins, il considère que «le pays des droits de l’homme ne peut pas tourner le dos au droit des peuples à l’autodétermination et encore moins à la légalité internationale». Dans un autre sujet, la limitation du mandat présidentiel est antidémocratique, défend le chef du gouvernement: «Ce verrou de deux mandats nous paraît antidémocratique.
C’est au peuple de décider (en avril 2009) s’il veut redonner sa confiance au président pour un troisième mandat. Nous sommes favorables à une élection présidentielle sans exclusion», a-t-il souligné. Le président, selon ses propos, souffre d’exclusion en raison de cette limitation à deux mandats. Emboîtant le pas à Abdelaziz Ziari, président de l’APN, le chef du gouvernement estime qu’un troisième mandat n’altère pas l’équilibre des pouvoirs en Algérie, «la voie parlementaire pourrait suffire». La révision de la Constitution, confirme-t-il aura lieu, «c’est une question de temps».
Belkhadem écarte la thèse selon laquelle la prochaine révision permettrait non pas un troisième mandat mais l’allongement de deux ans de l’actuel quinquennat. Autrement dit, le Président Bouteflika pourrait rester chef de l’Etat jusqu’en 2011. «Au FLN, nous ne sommes pas favorables à cette manière de faire. Soit on permet un mandat plein et entier, soit on ne le permet pas.» Enfin, il assure que le Président Bouteflika n’est pas en train de réclamer un mandat à vie.

Achira MAMMERI

 
 
JUSTICE MEMOIRE HISTOIRE CULTURE CHARTE NATIONALE 2007 DES RAPATRIES

(Faite à Paris le 23 mars 2007, coordonnée par le CLAN et co-signée par de nombreuses associations nationales de rapatriés, pieds-noirs et harkis )


Nicolas Sarkozy en avril 2007 : " C'est plus qu'un engagement, ce sera un honneur de défendre votre cause. "

-Bilan d'étape fait en juin 2008 par rubrique

Après 43 ans d'attente, la loi du 23 février 2005 n'a pas satisfait l'ensemble des revendications des Rapatriés de toutes origines concernant leur exigence de justice, leur Mémoire, leur Histoire et leur Culture.

En conséquence, cette section du peuple français demande solennellement aux pouvoirs publics :

I - LA RECONNAISSANCE DE LA RESPONSABILITE DE L'ETAT ET LA REPARATION NATIONALE
1 - La reconnaissance par l'Etat de sa responsabilité dans la tragédie des Rapatriés : le défaut, voire le refus de protection, après les Accords d'Evian, des Français d' Algérie de toutes origines, qui a conduit aux enlèvements et disparitions, aux assassinats et massacres de plusieurs dizaines de milliers de Harkis et de Pieds-noirs, et pour les vivants à l'abandon de la terre natale.

NS - en mars 2007 : " Si je suis élu, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre de Harkis et d'autres milliers de ''musulmans français'' qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois "

Rien à ce jour

2 - La reconnaissance des conditions indignes de leur exode et de la relégation de certains d'entre eux, les Harkis survivants, dans des camps avec des séquelles morales et matérielles qui perdurent.

NS- " Si je suis élu, je m'engage à faire pour vous une discrimination positive -plus, plus -, politique individualisée de formation et concours spécifiques d'accès à l'emploi public, et une politique individualisée d'accès à l'emploi et au logement. "

Positif : Un " Plan Emploi Harkis " pour favoriser l'accès aux emplois publics a été annoncé début juin 2008 par la mission interministérielle aux Rapatriés. Cible annoncée : 10 000 personnes.


3 - La réparation des préjudices de tous ordres subis en Algérie, au Maroc, en Tunisie ou ailleurs Outre-Mer puis, après le repli, en Métropole :
- une indemnisation loyale et définitive des biens spoliés ou perdus,
- des mesures complémentaires pour les Harkis et leurs familles,
- le règlement du contentieux immobilier franco-tunisien,
- le règlement des dossiers d'endettement,
- le règlement des dossiers de retraite de différentes catégories.

NS-" Mon troisième engagement est de régler définitivement la question des réparations. "


Négatif :
La recommandation du Conseil économique et social dans son rapport publié début 2008 : c'est à l'Algérie de payer " l'Etat algérien n'a pas respecté les accords d'Evian ".

4 - La libre circulation des Harkis entre la France et l'Algérie : obtenir des autorités algériennes le respect du principe de l'égalité de traitement de tous les citoyens français dans la délivrance de visas temporaires.


NS-" Si je suis élu, je m'attacherai à ce qu'aucune discrimination ne soit possible entre citoyens français sur ces questions de circulation ".

Rien à ce jour.
Après plusieurs voyages en Algérie du Président de la République française et des membres du gouvernement français, il n'y aucune évolution de la position algérienne.


5 - L'examen favorable par la France des demandes de visas présentées par les quelques Harkis restés en Algérie et leurs familles.

Des demandes émises par les " SAS " concernant des enfants de Harkis morts pour la France sont restées sans réponse.

6 - La reconnaissance de droits militaires spécifiques pour les supplétifs d'origine européenne.

Rien à ce jour.

7 - La pénalisation des injures et diffamations proférées et de la discrimination exercée à l'égard des Rapatriés de toutes origines ou des Métropolitains persécutés pour leur patriotisme. Les droits moraux des Français rapatriés ou métropolitains persécutés pour leur patriotisme doivent être reconnus.

Rien à ce jour.

II - L'ETABLISSEMENT DE LA REALITE DES FAITS

8 - L'accès aux rapports, dossiers et documents divers, l'ouverture d'enquêtes et la recherche de témoignages devant permettre de faire toute la lumière sur le désarmement des supplétifs, sur le massacre des Harkis et de leurs familles, sur les enlèvements et les disparitions (notamment par une commission bilatérale), sur les assassinats, sur les charniers, sur la fusillade du 26 mars 1962, sur les massacres du 5 juillet 1962 et sur les autres tragédies de sang.

NS- en avril 2007 -" Plusieurs milliers de Harkis ont été massacrés, au mépris des accords d'Evian. En l'absence de plan d'évacuation ou, il faut le dire, de volonté politique, seuls 10% d'entre eux purent s'établir en France entre 1962 et 1968… Le premier devoir c'est la vérité. Ne laissons pas l'oubli recouvrir la mort et les douleurs du passé ".
"Je souhaite que les victimes françaises innocentes de cette guerre, jusqu'à l'indépendance, et je pense tout particulièrement aux victimes du 26 mars, se voient reconnaître la qualité de morts pour la France et que leurs noms figurent sur une stèle officielle afin que personne n'oublie ces épisodes douloureux ".


Alain MARLEIX lors d'un voyage en Algérie en mars 2008 : " Le président Sarkozy a été le premier chef d'État à reconnaître les crimes et les fautes commis pendant la période coloniale. Je sais que ce discours a été apprécié par de nombreux responsables " (en Algérie…on suppose).

9 - La dénonciation de la célébration du faux cessez-le feu du 19 mars 1962 et de la participation de représentants de l'Etat et des collectivités territoriales aux cérémonies privées le commémorant malgré tout, ainsi que la suppression des stèles, noms de rues et de places " 19 mars 1962 ".

NS " Il n'est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la votre et celle de vos familles lorsque vous fautes chassés de vos terres , de vos maisons, et séparés de vos amis.
Je le répète, c'est par respect pour vous que je n'accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d'Algérie soit celle d'un cessez- le- feu, qui de surcroît, n'a pas été respecté ".

Pour le 19 mars 2008 : de nombreux représentants des autorités civiles et militaires se sont rendues à la cérémonie organisée par la FNACA à l'Arc de triomphe.


10 - L'établissement de la liste la plus complète possible des disparus, l'édification d'un mémorial national nominatif, l'identification et le traitement digne des dépouilles éventuellement retrouvées.
NS - " Vous m 'avez demandé de me prononcer sur les réparations dues aux victimes ; Je vous confirme qu'outre la mémoire due aux "disparus, je souhaite que les victimes françaises innocentes de cette guerre, jusqu'à l'indépendance, se voient reconnaître la qualité de morts pour la France et que leurs noms figurent sur une stèle officielle afin que personne n'oublie ces épisodes douloureux "

" Il faut notamment confier à un comité des sages la mission enquêter sur les disparus (fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie).
Près d'un demi-siècle après les faits, il est grand temps que toute la lumière soit faite sur ces disparitions, que l'on aide les familles à retrouver la paix, et que les disparus aient une reconnaissance de la Nation par l'inscription de leur nom sur un monument public ".

Les lettres de demande d'audience (ou d'enquêtes sur le sort des disparus) des familles de disparus sont restées sans réponse.


11 - La protection des sources et des archives ainsi que la recherche de témoignages par la Fondation pour la Mémoire de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie.

NS -" Je souhaite la création rapide d'une Fondation pour la mémoire sur la guerre d'Algérie. les Harkis y ont toute leur place, avec les autres rapatriés ; Dirigée par vous et pour vous, cette Fondation aura vocation à mettre en lumière vos histoires, vos cultures, vos richesses".

A ce jour aucune concertation n'a été engagée avec les associations de rapatriés à propos de la préparation de cette Fondation annoncée depuis 2004.

Alain Marleix en Algérie en mars 2008 : "Nous souhaitons que des historiens algériens et français travaillent ensemble dans la future Fondation pour la mémoire annoncée par le Premier ministre François Fillon".
Ceci est contraire aux assurances reçues…

III - LE RESPECT DE LA MEMOIRE ET LE MAINTIEN DE LA CULTURE

12 - Le respect et le maintien du 5 décembre comme date de la journée nationale unique d'hommage à tous les morts militaires et civils d'AFN. Le 25 septembre, date de la journée nationale d'hommage aux Harkis, doit être mise en valeur. Toutes les stèles ou monuments en mémoire des victimes doivent être respectés, comme doivent l'être aussi les hommages rendus à ces victimes et les célébrations des dates marquantes des tragédies vécues.

La cérémonie prévue le 5 juillet 2007 à l'Arc de triomphe en mémoire des victimes des massacres de civils à Oran en 1962 a été interdite la veille (risque de trouble à l'ordre public ?)

Absence (alors en visite en Algérie) du Président français aux cérémonies du 5 décembre 2007 à Paris, au quai Branly et à l'Arc de triomphe. Le soir, à son retour d'Algérie son discours à l'Elysée a été très décalé par rapport aux engagements ou déclarations de mars / avril 2007 ( en particulier pour les rapatriés pieds-noirs).

FR3 a diffusé, le 26 janvier 2008, un " reportage " -les Porteuses de Feux- qui glorifie les exploits des femmes terroristes qui ont posé de nombreuses bombes a Alger en 1956/57 sans prévoir le moindre témoignage des victimes ou de leurs familles (dans le reportage ou après comme droit de réponse)

L'invitation insistante du Président français à A. Bouteflika pour le 14 juillet 2008, sans que ce dernier ne soit revenu sur ses propos antérieurs, injurieux pour la France, pour tous les français et notamment les français d'Algérie, rapatriés ou morts, est un manque de respect pour notre pays et notre histoire.

13 - La garantie de la pérennité, dans leur périmètre, de tous les cimetières chrétiens et juifs d'Algérie et de Tunisie, leur restauration, leur entretien et leur protection à la charge de la France et, pour l'avenir, leur respect. Dans des cas extrêmes, à la demande des familles, le transfert des corps doit être assumé par l'Etat français.

NS- " Je proposerai que la participation de l'État au fond de concours pour la réhabilitation des cimetières Français en Algérie soit doublé "

Le plan de réhabilitation et de protection des cimetières commencé en 2003 est loin d'être achevé
De nouvelles profanations ont été perpétrées depuis 2007 (à Bône en particulier) sans réaction de l'Etat français.

Positif : Alain Marleix en Algérie en mars 2008 : " nous souhaitons soumettre aux autorités algériennes un projet de fondation commune pour assurer l'entretien et la restauration des cimetières européens, mais aussi, pourquoi pas, des monuments les plus remarquables d'avant l'indépendance ".
(Le monument aux morts d Alger recouvert aujourd'hui de béton ?)

14 - La restitution des registres d'Etat civil des Rapatriés d'Algérie ainsi que de leurs archives patrimoniales et celles, les concernant, des institutions, services administratifs et sociaux.

Aucune nouvelle archive a été obtenue de l'Algérie, en revanche La France a cédé les archives de L'INA.
Alain Marleix en Algérie en mars 2008 : " Enfin, l'Institut national audiovisuel français a transmis récemment toutes les archives télévisuelles correspondant à l'Algérie. Je dis bien toutes, sans exception. On peut regretter que les images ne montrent pas les souffrances des Algériens, mais il s'agit pour beaucoup d'images de la télévision officielle française. Elles choisissaient de montrer une partie seulement de la réalité. Ce n'est qu'une face de la vérité et je le reconnais sans difficulté. "

15 - L'engagement de l'Etat sur un échéancier relatif au Mémorial de la France Outre-Mer et sur la participation réelle des Rapatriés au projet et dans ses instances. Le Mémorial doit être un lieu de transmission de la culture algérianiste, un lieu de création, de rencontres et d'échanges ; il doit aussi mettre en valeur le rayonnement culturel, scientifique, économique et social de la France Outre mer.

NS " -il est temps que le Mémorial de la France Outremer à Marseille voit le jour .Le Mémorial devra être inauguré en 2009 et les associations de rapatriés ont vocation à participer au comité de pilotage "

A ce jour rien de précis. Aucune date, ni aucun détail du projet n'a été annoncé, il semble que le projet reste bloqué.

16 - L'exclusion de toute repentance relative à l'expansion de la présence française Outre- Mer, au 19ème siècle et au 20ème siècle.

NS -" Mon premier engagement est de ne jamais sombrer dans la démagogie de la "repentance". Vos ancêtres ont traversé la Méditerranée pour servir la France et pour bâtir un monde nouveau. La France doit leur en être et vous en être à jamais reconnaissante.

Vous avez tout perdu .Vous avez été victimes d'une histoire et encore victimes d'un mépris.... Votre mémoire a été incomprise et parfois souillée par des idéologies plus que par des réalités "

Certains propos du Président de la République française en Algérie en décembre 2007 à Constantine apparaissent comme des signes de repentance unilatérale : " les noms des grands résistants, héros de la cause algérienne " et pour les massacres de pieds-noirs dans le Constantinois en 1955 : " Le déferlement de violence et le déchaînement de haine qui tuèrent tant d'innocents étaient le produit de l'injustice que depuis plus de cent ans le système colonial avait infligé au peuple algérien "

Ces propos ont été renforcés par Alain Marleix en Algérie en mars 2008 qui a déclaré : " Le président de la République, dans un discours très novateur, a souhaité que nos deux peuples regardent l'histoire en face, sans se cacher derrière les idéologies et les polémiques que certains, en France, mais peut-être aussi en Algérie, souhaitent en permanence raviver. Il a condamné la colonisation, de la manière la plus solennelle. Il a reconnu, sans détour, sans langue de bois, que la France avait commis en Algérie des fautes et des crimes. Aucun de ses prédécesseurs ne l'avait fait avant lui."

17 - L'objectivité dans l'enseignement de l'expansion Outre-Mer au 19ème siècle et au début du 20ème : encouragement de la recherche sur cette période dans le respect du pluralisme, comme garantie de neutralité.

Rien à ce jour

18 - L'édification à Paris, par souscription publique, d'un Monument national nominatif dédié aux Morts pour la France de tous les temps, originaires de tout l'Outre-Mer.

NS -" Si je suis élu, je souhaite ouvrir, une souscription nationale pour que soit érigé en France, un monument national qui regroupera les noms de tous ceux venus d'Outre-Mer, quelles que soient leurs origines, leurs religions, leurs provenances, qui ont participé derrière le drapeau français à la construction de notre pays, à sa défense ou à sa libération. "

Rien à ce jour.

19 - La mise en valeur de l'Armée d'Afrique et de son histoire, de la diversité des hommes qui la constituaient, de la fraternité qui la caractérisait et de son rôle dans la libération de la France en 1942-1945. La participation majoritaire, dans les forces terrestres françaises, des Pieds-Noirs et des Musulmans ne doit plus être occultée.

Rien à ce jour.

Gilles BONNIER

 
 
URGENT

Chers Amis Algérianistes, Chers Présidents,

La nouvelle municipalité de VALENCE a prévu d'inaugurer prochainement une place du 19 mars 1962.
La décision sera probablement discutée lors du Conseil Municipal du 10 juillet.

Le Cercle algérianiste de Drôme Ardèche a décidé de manifester son désaccord.

Merci de bien vouloir interpeller la municipalité Valentinoise et ainsi nous aider dans notre combat.
Déjà plus d'une centaine de lettres ont été adressées au Maire dont je vous joins les coordonnées :

Monsieur Alain MAURICE
Maire de Valence
Hôtel de Ville
Place de la Liberté
B.P. 2119
26021 VALENCE CEDEX

NOUS NE DEVONS PAS RESTER SANS REACTIONS DEVANT UNE TELLE INJURE AUX DISPARUS, AUX VICTIMES CIVILES ET MILITAIRES DE CE CONFLIT, A NOTRE PASSE.

Amicalement.

Bernard CINI
Président du Cercle algérianiste de Drôme Ardèche

 
 
Georges CLEMENT sur Radio Courtoisie

Pour parler du roman « Un zouave, place Pigalle » paru aux éditions Fol’Fer dans la collection Xénophon:

25 juin 2008 à 21h 30 dans le « Libre journal de la nuit » de Paul-Marie Couteaux

9 juillet 2008 à 18 heures dans le « Libre journal des Médias » de Gérard Marin (Rediffusion dans la nuit et le 10 juillet à 7 heures)

Autour de la poésie :

Le 27 juin, à 10h 45 et 14 heures, et le 28 juin à 6 heures et 20 heures sera diffusé sur Radio Courtoisie l’émission « Promenade et flânerie au pays de poésie » de Pascal Payen-Appenzeller avec comme invités :

Georges Clément dont on lira quelques poèmes d’un futur recueil

Anne-madeleine Tricot qui présentera l’œuvre de son père le compositeur Claude Tricot dont les mélodies sur des poèmes français on déjà fait l’objet d’un disque « Amours des poètes » aux éditions Rejoyce, et dont le prochain en préparation contiendra le poème « Mort en été 2 » de Georges Clément écrit pour la mort de Vladimir Volkoff et publié en 2006 dans le recueil « Aux lèvres du Styx » à l’Âge d’Homme.

Radio Courtoisie s’écoute :

Sur la bande FM : Paris 95,6 – Chartres 104,5 – Le Mans 98,8 – Le Havre 101,1 – Caen 100,6 – Cherbourg 87,8 Mhz
Par satellite : sur Canalsat et TPS

Sur internet : http://www.tv-radio.com/station/courtoisie/courtoisie-20k.asx (Pour un lecteur Windows Media Player)

http://www.tv-radio.com/station/courtoisie/courtoisie-20k.smil (Pour un lecteur Quick Time)

Georges CLEMENT
Tel (Paris) 01 47 47 23 98
Port France: 06 08 99 23 64
Cell phone (USA) 347-209-1203

www.academiae-consultants.com

 
 
LIBE-MARSEILLE du 9 juin 2008

http://www.libemarseille.fr/henry/2008/06/pieds-noirs-viv.html

. Quarante-six ans que Viviane Pinto-Ezagouri attend. Qu’elle voudrait savoir. Qu’elle ne sait pas. « Je suis une fille écorchée à vie », dit-elle. Quand un de ses deux fils s’énerve, il l’appelle « 5 juillet, 5 juillet ! », ou « Oran ! Oran ! ».

(photo Eric Franceschi)

Oran, donc, le 5 juillet 1962. L’Algérie n’est plus française, elle vient de voter son indépendance. A Oran, ville à majorité européenne, les jours sont sombres, car l’OAS comme les indépendantistes ont multiplié assassinats et attentats.
Ce 5 juillet, après trois jours enfermés, les Européens sortent à nouveau dans la rue. Viviane a 17 ans, son père Joseph Pinto 58, il est agent commercial pour une société américaine. Il veut humer l’atmosphère. On ne le reverra plus jamais, victime du massacre qui a visé ce jour-là les Européens.
Viviane a plus de chance. Avec son petit ami, Henri, qui deviendra son mari, elle est ramenée chez elle. « Je suis une rescapée », dit-elle.
Le lendemain, avec sa mère, elle fait les hôpitaux, la morgue. Rien, « aucune trace ».
« On a tapé à la porte d’une caserne, pour demander à être escortées dans nos recherches. » Sans succès. « On a été confrontés à un mur de béton. » Il tient toujours.
Elle croit d’abord que son père a été enlevé –le sort de beaucoup des disparus. « Tout le monde cherchait. On n’avait pas de réponse. Ou alors : “On vous tiendra au courant.” »
Pendant un mois, elle se promène dans la rue avec une photo de son père, espérant croiser quelqu’un qui l’aidera.
Elle a toujours ce portrait, aujourd’hui, collé sur un carton, sur la table de son appartement marseillais.
Au bout d’un mois, elle quitte Oran pour la France, avec sa mère et ses deux frères. « On a peur. Sur le bateau, qu’on avait surnommé l’Exodus, il n’y a que des familles de disparus, toutes en pleurs. Quand on débarque à Marseille, personne ne s’intéresse à nous. »
Ils sont hébergés une nuit dans une cité. Le lendemain, les haut-parleurs crachent : « Bâtiment B, direction Auxerre. Bâtiment C, direction Le Mans. » Pour eux, c’est Auxerre, « jetés dans un lycée, sur des lits de camp ».
Ils reviennent vite à Marseille. Sa mère, Perla, sait « coudre, faire de la broderie et du piano ». Il y a trois enfants à nourrir. « Elle a pu se débrouiller. Au début, on mangeait le midi, pas le soir. »
En 1963, un courrier de Jean de Broglie, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, fait état de « fortes présomptions de décès » de Joseph, ajoutant : « Il n’y a malheureusement plus d’espoir de retrouver Joseph Pinto. »
En 1967, Perla fait une requête en déclaration judiciaire de décès. Le certificat de décès est délivré. Mais où est Joseph ? Mystère. Sa mère est morte en 1989, sans nouvelles officielles.
« En 1968, on a rencontré un militaire, il nous a dit : “Le 5 juillet, à 17h, on a ramassé des corps et on les a enterrés dans un charnier. Aucun n’a été restitué.” »
Viviane ajoute : « Mais tout ça, c’est top secret. L’armée n’ouvre pas ses archives. »
Elle se souvient d’un ami qui, fin 1962, est retourné à Oran récupérer le corps de son père : « Il a payé quelqu’un qui l’a conduit au charnier. Il a reconnu son père grâce aux vêtements. »
En 2004, Viviane écrit à la direction des Archives, au ministère des Affaires étrangères. Par dérogation, en vertu d’une nouvelle législation qui permet un accès partiel aux archives, on lui transmet un document du CICR (comité international de la Croix-Rouge) qui date du 21 août 1963. Il a fallu 41 ans à la France pour le lâcher.
Il indique de façon brève : « Pinto Joseph, 62 ans, représentant de commerce, domicile 10 rue Léon Djian, ex-rue de Vienne. Disparu depuis le 5.7.1962. »
Suit le rapport des délégués du CICR. « Vu l’employeur, commerce de bonneterie, place Foch. L’enlèvement a eu lieu à 15h30, rue Léon Djian, à hauteur du n°18. »
Puis : « Probablement égorgé, cadavre jeté dans le four d’un bain maure (témoin européen anonyme). »
D’où sort cette info ? Viviane l’a reçue comme une claque atroce, « sans un mot de réconfort » ou d’accompagnement, sans une condoléance.
Traumatisée, elle ne peut plus s’approcher de ce qui représente le feu…En plus, elle doute : ce n’est pas le bon employeur, et qui est ce « témoin européen anonyme » ?
Frustrée et en colère, Viviane poursuit sa quête. « On veut savoir où sont passés tous ces corps. » Savoir pourquoi l’armée française n’a pas réagi.
« La France a une responsabilité officielle. Ce n’est pas reconnu. On veut réparation. M.Sarkozy a dit qu’il allait nous reconnaître. »
Elle lui a écrit en octobre 2007, le Président a répondu « qu’il porte une particulière attention à la mémoire de ses compatriotes rapatriés d’Afrique du Nord ».
Elle commente : « C’est tout du blabla. »
Elle a organisé deux marches blanches, et elle était encore dans la rue, à Marseille, le 13 mai dernier, pour les cinquante ans du 13 mai 1958.
« Ce jour-là, on est descendus dans la rue pour crier “Vive de Gaulle !” », rapporte Henri. Les Français d’Algérie ont fait revenir le Général au pouvoir. Puis « il nous a eu, il nous a trahis, il nous a abandonnés ».
Le 5 juillet 1962 à Oran, « l’armée ne bouge pas, ordre de De Gaulle, assure Henri. Il ne voulait pas remettre en cause le cessez-le-feu. Pourtant, il y avait 14 000 soldats français. On est restés à Oran parce qu’on avait cette assurance. »
Viviane résume :« C’est un abandon de l’Etat et un abandon d’Etat. »
Au bout duquel les pied-noirs restent à la place que l’Histoire leur a donnée, regrette Henri : « Des colonialistes ou des assassins. On nous a enfermés là-dedans. »
Personne ne sait combien le massacre a produit de victimes. Les historiens parlent de plusieurs centaines de morts, les associations de rapatriés, souvent dans la surenchère, penchent pour 3 000 disparus. Leur chiffre correspond en fait à l’ensemble des disparus déclarés en Algérie.
Viviane réclame une commission d’enquête, l’ouverture des archives. «Ne pas les reconnaître, c’est une deuxième façon de les tuer. Ils n’ont pas de sépulture, ils n’ont rien. »
Elle voudrait que la France dise qu’elle n’a pas fait ce qu’elle devait. Mais c’est justement ce qui coince : « La spécificité du 5 juillet à Oran, c’est l’absence d’intervention de l’armée, indique l’historien marseillais Jean-Jacques Jordi. Il y a une responsabilité de la France. Le général Katz n’a pas bougé. Il savait que ça allait se faire. Si les archives ne s’ouvrent pas, c’est peut-être parce qu’on apprendra les vrais ressorts de la non-intervention de la France, et qu’on n’en a pas envie. »
Les archives militaires peuvent rester closes cent ans, voire plus. « On ne pourrait pas porter un avis définitif avant 2060 ? C’est complètement absurde !, juge Jordi. Ces familles qui ont perdu un proche ont besoin de savoir. »
Ce printemps, Viviane a beaucoup apprécié Algérie, histoires à ne pas dire, le documentaire de Jean-Pierre Lledo, qui revient sur cette période. Le cinéma, comme un exutoire ? Viviane, qui fut sténo-dactylo et aide-comptable, a deux fils, de 42 et 37 ans, et un petit-fils de 20 ans, qui est dans le cinéma. « Il m’a dit : “Je te ferai un film, Mamie.” »
MICHEL HENRY

VIVIANE EZAGOURI EN 4 DATES

5 juillet 1962. Son père disparaît.
Août 1962. Part pour la France.
2004. Reçoit un avis de la Croix-Rouge.
2008. Attend toujours des nouvelles.

 
 
COMBIEN DE SOLDATS FRANÇAIS ONT DISPARU EN ALGERIE ?

 

UNE ENIGME HISTORIQUE Statistiques et évaluations

Les archives du Service historique (1H1402) indiquent 917 disparus à la date du 30 juin 1962. Le JO du 29 janvier 1982 les évalue à 1.000. Les JO de 1971, 1986 et 1999 ne faisant pas d’évaluation, on peut penser qu’ils ont été ajoutés aux Morts pour la France. Pierre Messmer fait une évaluation de 348 le 12 décembre 1961, et Louis Joxe de 450 disparus sur 872 enlevés. En 1996, le Contrôleur général des Armées Duval les estime à 263 Européens et 283 musulmans. Les archives du Quai d’Orsay retiennent 218 noms dont seulement 42 avant le 19 mars 1962.

Des listes ont été établies : - 265 noms par le CICR – 279 ou 417 par l’UNC – 269 par la FNACA – 379 par l’ASFED.Le mur des disparus de Perpignan cite 384 noms de militaires (à vérifier).Le mémorial du Quai Branly ne retient que des Morts pour la France (MPF) et ne précise pas les cas de disparition. Une vérification serait nécessaire. Alors que le site Mémoire des hommes précise les noms de tous les MPF des guerres de 1914, Indochine et Algérie, ces données contradictoires sont inadmissibles.
Depuis plusieurs années, les familles de disparus et les associations d’anciens combattants ont demandé que ces indéterminations soient levées. Satisfaction leur a été donnée pour les disparus civils (site des Affaires étrangères de juillet 2006 – rapport au Premier ministre de novembre 2006). Le parcours de combattant du chercheur.- - 29 juin 2002. Demande de consultation des archives du SHAT. Pas de réponse.- - 17 octobre 2002. Demande de recherche adressée au Premier ministre,- - 9 janvier 2003. Réunion des chercheurs avec les représentants de l’Elysée, de Matignon et de la Mission interministérielle aux rapatriés,- - 20 février 2003. Lettre du général Abrial (Cabinet 1er ministre), demandant que les archives des Affaires étrangères et de la Défense soient ouvertes. Quatre chercheurs obtiennent un bureau au Quai d’Orsay. La Défense ne répond pas.- - 1er mars 2003. Demande de consultation refusée par le ministre de la Défense.- - 24 novembre 2004. Audience du DMPA qui accepte que 3 chercheurs fassent cette recherche. Ces chercheurs abandonnent début 2005 en raison des conditions de travail en salle de lecture du SHAT,- - 19 octobre 2006. Rencontre de l’amiral, Chef du SHD, avec le chef de cabinet de la MIR et le chercheur, refus confirmé,- - 14 novembre 2007. Audience du Chef de cabinet du Premier ministre , qui écrit le 25 janvier 2008 au ministre de la Défense – Note du Cabinet de la Défense au DMPA le 25 février 2008, rencontre DMPA reportée du 21 mars au 4 avril – courriel adressé le 8 avril et nouvelle démarche auprès du DMPA le 23 mai ,- - 2 juin 2008. Lettre du DMPA traitant le chercheur comme un débutant et faisant état des délais réglementaires de consultation pour les documents médicaux, les dossiers personnels, les questions judiciaires, la vie privée des personnes, la sûreté de l’Etat ou la Défense nationale. Cette lettre ne fait pas référence aux notes des Cabinets citées. Analyse critique et suite à donner. Il paraît douteux que des listes indiquant l’état-civil, le grade, l’unité d’appartenance et les conditions de la disparition contiennent autant de données secrètes. Les dossiers des disparus civils contenaient certaines données sensibles, qui n’ont pas été diffusées par les chercheurs.

Les lenteurs administratives méritent d’être notées. Les buts de la recherche, précisés par message le 8 avril 2008, sont les suivants :- établir trois listes, celle des disparus (enlevés ou faits prisonniers), des libérés et des évadés, en précisant pour chacun la date et le lieu d’enlèvement, et si possible l’unité militaire d’appartenance,- adresser ces listes aux autorités de l’Etat qui seront responsables de leur diffusion,- faire connaître au public les données statistiques définitives.

Je connais deux cas de militaires qui n’ont jamais reparu, et qui sont considérés comme déserteurs, pour la plus grande honte de leurs familles. Etant personnellement visé, le général Faivre abandonne cette recherche. Les associations sont invitées à intervenir pour que cette recherche soit confiée aux chercheurs du Service historique (un dossier de synthèse a été établi par le colonel Guelton. Il est facile à exploiter).

Maurice Faivre, le 10 juin 2008

 
 
A l'appel d'Europae Gentes et de Chrétienté Solidarité

Rassemblement de soutien aux chrétiens persécutés
en Algérie et en terre d'Islam.
Samedi 14 juin à 17 h 00- Place Saint Augustin - PARIS


A l'appel d'Europae Gentes et de Chrétienté Solidarité

Rassemblement de soutien aux chrétiens persécutés en Algérie et en terre d'Islam.

Samedi 14 juin à 17 h 00- Place Saint Augustin

Communiqué : Le mardi 3 juin, quatre algériens convertis au christianisme ont été condamnés par le Tribunal Correctionnel de Tiaret (Algérie) pour avoir participé à un office religieux.

Alors que l'Algérie exerce un droit de regard sur le Conseil Français du culte musulman, il est temps de rappeler aux pays musulmans le principe de réciprocité. L'Algérie revendique des droits pour les musulmans de France mais les dénie pour les chrétiens d'Algérie.

A Birmingham, des chrétiens ont été embarqués par un policier musulman pour avoir prêché dans la rue.
Si nous ne réagissons pas, il n'y aura plus de liberté religieuse pour les chrétiens ni en Algérie ni en France !
Venez tous nombreux le samedi 14 juin prochain manifester dans le calme et la dignité.

Europae gentes - Chrétienté solidarité - Collectif d'Avocats pour la défense des libertés


Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, veuillez nous le signaler à l' adresse suivante : victoire34@europaegentes.com

 

 
 
C.D.F.A.
Comités de Défense des Français d'Algérie
U.C.D.A.R.A
Union des Comités de Défense des Agriculteurs Rapatriés d'Algérie
Associations loi de 1901

23, rue Jean AICARD 34500 BEZIERS
Tel /fax 04.67.62.31.12


Béziers le 11 juin 2008


APPEL A RASSEMBLEMENT DU SOUVENIR

ORAN 5 JUILLET 1962. LE CRIME DE LA FRANCE

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Avec le collectif des associations du grand Biterrois, comme tous les ans au cimetière neuf de BEZIERS devant la stèle du souvenir de notre belle Algérie Française et de ses martyres, nous nous devons d'être très nombreux pour nous incliner en pensant à ceux qui, victimes innocentes, ont vu leur vie basculer dans l'horreur.

Comment alors, nous leurs compatriotes, ne pas nous sentir concernés et ménager un peu de notre temps pour que, 46 ans après, nous puissions leur rendre encore hommage.

La folie meurtrière de l'ordre d'un homme machiavélique ne peut sombrer, ne doit pas sombrer dans l'oubli. Il en va de la responsabilité de chacun d'entre nous et alors notre présence VENDREDI 5 JUILLET 2008 à 11 heures est un devoir !

Alors, chers compatriotes qui avaient cette qualité de savoir vous mettre à la place de ceux qui souffrent en pensant aux êtres chers disparus, ce jour là nous comptons sur votre présence car nous voulons démontrer que nous n'oublions pas et que nous avons de la compassion pour ceux des nôtres qui ont, pour toujours, le cœur en lambeaux.

Accompagnant nos gerbes, juste une simple fleur à déposer par chacune des dames présentes, ce simple geste du souvenir aura une valeur de symbole contre l'oubli.

Alain ALGUDO

 
 
Roger VETILLARD


Monsieur le Rédacteur en chef du Point

Messieurs,
Après la lecture du dossier consacré à l'Algérie Française (Le Point n° 1862 du 28/05/08), je me dois de réagir, en particulier à l'article de Monsieur François Malye relatif aux événements de mai 1945 à Sétif, Guelma et Kerrata.
Je suis l'auteur d'une étude historique bien accueillie par des historiens français et algériens et publiée en février 2008 aux Editions de Paris sous le titre " Sétif 1945 : Massacres en Algérie". Ce livre a été adressé en service de presse à vos publications. C'est pourquoi je pense être autorisé à vous apporter quelques précisions et commentaires, sachant que toutes mes affirmations trouvent leurs sources et références dans le livre sus-cité.
En préambule, je crois qu'il faut dans un souci d'objectivité ne pas confondre mémoires et histoire. On ne refait pas l'histoire à partir de 4 témoignages recueillis 63 ans après la période étudiée, au risque de s'exposer à de graves erreurs, lacunes et anachronismes.
Ainsi à Sétif le 8 mai 1945, les 20 gendarmes ne sont arrivés sur les lieux des affrontements qu'après que l'essentiel des victimes européennes (plus de 20 morts et plusieurs dizaines de blessés dont certaines décéderont dans les jours suivants) aient été atteintes. Il me paraît important de ne pas renverser l'ordre des événements.
Il y eut tant parmi les musulmans (telle la mère de Kateb Yacine) que parmi les européens des conséquences psychologiques importantes.
Le rôle du croiseur Duguay-Trouin est surévalué. Il faut dire qu'il a tiré le plus souvent des munitions d'entrainement aux effets dissuasifs importants, mais rares ont été les tirs à munitions réelles. L'intervention de ce bâtiment de guerre avait pour objectif essentiel d'éloigner les émeutiers des zones habitées par les européens. D'autres bâtiments dont le Tigre sont intervenus parfois plus durement que le Duguay-Trouin.
De la même façon, l'aviation a eu le souci de ne pas faire autant de dégâts que vous ne le suggérez. L'utilisation de leurres a été une règle, et celle des bombes à fragmentation était impossible pour l'excellente raison qu'à cette époque en Algérie l'aviation française ne pouvait en disposer.
Le nombre des victimes se situe très vraisemblablement entre 5000 et 10000. La plupart des historiens objectifs en conviennent.
A Guelma, la manifestation des indépendantistes était interdite. La citation exacte semble-t-il sur le fond n'est pas conforme sur la forme, mais cela a peu d'importance. Elle a été prononcée 3 jours après la manifestation du 1er mai, pour bien signifier aux responsables indépendantistes qu'il ne serait plus autorisé d'autre manifestation indépendantiste.
Anecdote : le médecin que je suis s'étonne qu'une balle qui atteint un fémur laisse un pied-bot comme séquelle! Imprécision des termes ou abus de langage?
Mohamed Regui a été assassiné le 11 mai en fin de soirée près de la Poste. Son corps n'a pas été exposé durant des heures, les témoins dignes de foi que j'ai rencontrés et Marcel Reggui son frère (Les Massacres de Guelma- la Découverte éditeur) ne confirment nullement cette assertion.
Maurice Papon n'était pas préfet de Constantine en 1946, il ne le sera qu'en 1949 puis en 1956. En 1946 le préfet de Constantine était René Petitbon. André Achiary a quitté Guelma en juin 1945. Les 2 hommes n'ont donc pu se rencontrer dans l'exercice de leurs fonctions en 1946…
J'ai interrogé ces derniers jours 6 guelmois français, algériens, français-musulmans qui ont tous plus de 75 ans et qui ont donc vécu cette période : ils m'ont tous confirmé qu'il n'y avait pas de trottoir interdit aux musulmans dans cette ville. Certes en Algérie à cette époque la cohabitation des différentes communautés était loin d'être idyllique mais si de tels faits ont pu exister ils relevaient d'initiatives individuelles et étaient illégaux.
Le préfet Lestrade-Carbonnel était un honnête homme à qui la rumeur algérienne a fait un procès bien tardif. Savez vous que cet homme et sa famille n'ont quitté l'Algérie qu'en 1963, c'est dire qu'il ne se sentait pas menacé après l'indépendance de ce pays? La phrase que vous lui attribuez a bien des chances d'être apocryphe. A son propos, je reprendrais bien volontiers la phrase de Georgina Dufoix prononcée dans un autre contexte en 1991 " Responsable mais pas coupable". Cet homme a assumé ses responsabilités, a obtenu que les sous-préfets de Guelma et Sétif ne soient pas intégrés dans la préfectorale et a ensuite démissionné de l'administration le 26 août 1945 à 62 ans. Faut-il rappeler qu'à cette époque l'administration française était complètement désorganisée, qu'elle manquait cruellement de cadres. 20 des 21 sous-préfets d'Algérie venaient d'être nommés. Certains (Blida, Bône, Bougie) ont su réagir de manière adéquate. D'autres (Sétif ou Guelma) ont répondu avec leur tempérament.
A monsieur Maylier, je veux enfin dire : pourquoi jeter inutilement de l'huile sur les braises 60 ans après ces tragiques événements? N'est-il pas venu enfin le moment de permettre aux mémoires antagonistes de ces communautés qui ont tant souffert en ce printemps 1945 de se retrouver dans une analyse similaire des événements qu'elles ont toutes deux vécus si douloureusement? Et l'accueil qui est réservé à mon livre par bien des membres de ces communautés qui vivent aujourd'hui des deux côtés de la Méditerranée me confirme que ce vœu n'est pas une chimère.
J'aurai beaucoup de choses à dire encore à propos de ce dossier, mais je préfère en rester là. Je reste à votre disposition et vous assure, Messieurs, de ma parfaite considération.

 
 
LE DESTIN D'UN CAPITAINE

Que vaut la parole donnée ? Assurément beaucoup pour ce capitaine dont Alain de SEDOUY relate le destin dans ce document grave et très instructif sur les sentiments de l'Armée française pendant la guerre d'Algérie.

Le capitaine en question, c'est Georges OUDINOT, un vieux soldat dont la carrière militaire recouvre tous les conflits qu'a connus notre pays de 1940 à 1961

Sergent de tirailleurs en Tunisie en 1941, il est ensuite aspirant, chef de section au 1er R.C.P pendant la campagne de France où il a comme chef de corps le Colonel FAURE, futur patron de la Kabylie. Il sert ensuite en Indochine, pendant 3 séjours avec les parachutistes, le dernier avec les vietnamiens.

Lorsqu'il quitte ce pays et ce peuple qu'il a aimé, il se jure " qu'on ne lui fera plus perdre une guerre ".

Il rejoint alors le service des Affaires Algériennes, récemment créé, pour pallier la sous administration et le sous développement du bled. Leur mission : restaurer avec le concours de l'Armée, la sécurité et la confiance dans les territoires confiés à leur responsabilité, relancer les services dans tous les domaines (état-civil, travaux publics, assistance médicale, scolarité, aide à la jeunesse).

Chef de la S.A.S. (Section Administrative Spécialisée) des BENI-DOUALA, en grande Kabylie de 1956 à 1961, il y découvre une population miséreuse, prise en otage par le F.L.N., qui a institutionnalisé la terreur comme moyen de pression et de chantage. Il tisse avec ses administrés une relation de confiance et d'estime réciproques.

Pendant tout ce temps, avec son épouse Hélène infirmière, ancienne d'Indochine, avec des médecins, des enseignants, passionnés comme lui par cette mission, il renversera peu à peu le cours de la terreur. Les BENI DOUALA retrouveront la paix française.

Mais, alors qu'après toutes ces années de dangers, d'enthousiasme, de foi, alors que les villages se sont ralliés un à un, que les gens peuvent enfin travailler et vivre normalement, tout est remis en question ; les populations qui avaient fait le choix de la France, sont abandonnées, le grand rêve de fraternité s'écroule.

Le Capitaine n'accepte pas. Impliqué dans l'insurrection d'avril 1961, emprisonné à Fresnes, il quitte peu après, une carrière qu'il aimait et à laquelle il avait consacré sa vie.

Filmé sur fonds d'actualités de l'époque, de reportages militaires et de superbes paysages kabyles enneigés ou brûlés par le soleil. " Le destin d'un capitaine " est un document rare qui éclaire autrement cette page douloureuse et passionnée du conflit algérien.

N.B. Le D.V.D. comprendra, outre le film, trois témoignages exceptionnels :

- " Le dernier engagement " d'Hélie de SAINT MARC
- " Le drame des harkis " par Maurice FAIVRE
- " La mémoire déracinée " de René MAYER
et
- un film d'époque " Képi Bleu "
dans sa version intégrale de 1957, du Service cinéma des Armées
Un livret de 64 pages, présente et accompagne ces documents audio-visuels.
Il comprend : - le film, les témoins, les S.A.S.
- des points d'histoire
- une chronologie et un glossaire de la guerre d'Algérie

 
 
…LE 13 MAI 1958… H A L T E A U X P L E U R N I C H E R I E S !



L’évocation du cinquantième anniversaire du 13 mai 1958 a déclenché chez moi une réaction épidermique. Une réaction d’intolérance. Il faut cesser de geindre et d’accuser De Gaulle d’avoir renié ses promesses. Il faut cesser de nous exhiber en victimes d’un parjure. Aujourd’hui nous sommes instruits, nous sommes informés. Si De Gaulle fut propulsé au pouvoir, à partir de ce jour-là, c’était pour accomplir une mission : liquider l’Algérie française. DANS QUEL BUT ? Dans le but de traduire dans les faits les décisions d’une secte capitaliste. Plus précisément d’une secte du capitalisme financier. La décision du « délestage économique » de l’Algérie. Il fallait tuer l’Algérie française, parce qu’elle coûtait cher. Dans la même décision De Gaulle manifesta sa volonté de se débarrasser d’un peuple : le peuple français multiconfessionnel d’Algérie. Sans se préoccuper du drame qu’allait vivre la collectivité pied-noir.

Mais, au-delà de la motivation capitaliste, au-delà du destin de plus d’un million de Français non musulmans d’Algérie, au-delà de la tragédie des musulmans qui aspiraient à rester Français, au-delà du supplice qu’ont vécu des dizaines de milliers de harkis et d’autres combattants musulmans, au-delà du massacre du 26 mars 1962 à Alger, au-delà du massacre du 5 juillet à Oran, au-delà du destin de tous nos disparus, oui, au-delà de tous ces drames
quel est le point d’orgue de la trahison gaulliste ? De la conjuration gaulliste contre l’Algérie française ?

Le point d’orgue c’est la trahison du message transmis par le peuple musulman d’Alger le 16 mai 1958. La N U I T du 16 mai 1958. Ce soir-là, symboliquement, le monde musulman algérien s’est offert à la France. Les femmes musulmanes sont venues en masse crier leur amour pour la mère-patrie. Sur le forum d’Alger, se déroula une farandole : ce fut la farandole de l’espérance. Femmes et hommes par milliers voulurent saisir, ce soir-là, avec avidité, l’occasion que leur offrait enfin l’histoire de mettre en route une « rénovation séculaire » de l’islam. Une rénovation, telle que celle-ci était
prévue par le hadit, c’est-à-dire par « la parole du Prophète ». Ce peuple exprimait sa volonté de s’affranchir de l’autorité exercée par ceux qui se considéraient comme « des experts en religion ». « Experts » qui prétendaient soumettre tous les musulmans du monde à la
« passion ». « Passion » condamnée par le Prophète lui-même, lors de son « Prêche d’Adieu », prononcé la veille de sa mort.
Le 16 mai 1958, le 16 mai de l’amour, fut sabordé par De Gaulle. C’est pourtant à partir de cette nuit-là, qu’une révolution universelle, une rénovation, pouvait s’amorcer sur cet immense territoire qu’était l’Algérie française. La « rénovation de l’islam ». De l’islam ouvert à l’intégration, à la convivialité, aux exigences de la citoyenneté française en Algérie. C’était un élan des musulmans vers l’Europe et vers l’Occident, par le relais de la France, dans un
esprit de liberté, d’égalité et de fraternité.
Ceux qui ont trahi le message du 16 mai 1958 ne l’ont pas fait dans le but exclusif d’assassiner l’Algérie française, de trahir la France, de trahir les Français et tout particulièrement les Français d’Algérie. Ils n’ignoraient pas, que derrière le FLN intervenait au tout premier plan l’Association des
ulémas, fondée en 1931. Le cheikh Ibrahim Bachir, ou El Bachir el Ibrahimi, son président, successeur de Ben Baddis, siégeait au CRUA. Il contrôlait l’orientation du combat livré contre la France. Un combat livré pour « le triomphe de l’arabisme et de l’islam ». C’est ce qu’il avait proclamé lui-même, le jour de la Toussaint rouge, à partir du Caire.

La trahison gaulliste conduisit tout logiquement à la conclusion que nous avons vécue : le 19 mars 1962 à Evian. La capitulation. La honte. Le massacre des harkis. Des enlèvements, des disparus. L’exode. Comment s’illustre-t-elle, aujourd’hui, cette trahison ? En quel terme historique doit-elle
être évoquée ? En termes de DEFAITE. Une défaite subie par une grande nation occidentale devant l’arabo-islamisme fondamentaliste mondial.
Une défaite… Pourquoi ? Parce qu’une loi a été votée en France le 18 octobre 1999. Elle identifie, officiellement, les événements d’Algérie à une guerre. Or il n’existe que deux manières de terminer une guerre. Par une victoire. Ou par une défaite. Qui va nous faire croire qu’Evian fut l’illustration d’une victoire française ? Oui… Ce fut une victoire. Pour qui ?

Pour Al Qaïda, pour la nouvelle révolution mondiale. C’est-à-dire la révolution islamiste fondamentaliste qui s’est manifestée en termes de guerre, le 16 septembre 2001 à Manhattan, le 16 mars 2004 à Madrid, qui s’est manifestée à Londres, qui exerce ses effets en Afghanistan, au Pakistan, en Indonésie, au Proche et au Moyen-Orient, en Afrique, dans les Balkans. Cette nouvelle révolution mondiale, c’est à Alger que l’ont mise en route ceux qui ont
baissé culotte devant le FLN le 19 mars 1962.


On a refusé de saisir l’occasion d’un enthousiasme contraire. De l’enthousiasme des musulmans d’Algérie, de l’enthousiasme du 16 mai 1958. Cet enthousiasme aurait pu générer une dynamique historique mondiale tout à fait opposée à celle qu’un destin pervers, élaboré par le gaullisme, expression opérationnelle d’un satanisme capitaliste, nous impose de subir aujourd’hui.


Jean-Claude P E R E Z
Pour confirmer cette thèse lire du même auteur :
« Vérités tentaculaires sur l’OAS et la guerre d’Algérie – I »
Une stratégie. Trois tactiques.
« L’Islamisme dans la guerre d’Algérie »
Logique de la nouvelle révolution mondiale.
En préparation pour la rentrée :
« Attaques et contre-attaques »
Vérités tentaculaires sur l’OAS et la guerre d’Algérie – II »
Aux éditions DUALPHA
BP 58
77522 – COULOMMIERS Cedex
Tél/Fax : 01 64 65 50 23
Mail : infos@dualpha.com

 
 
Josseline Revel-Mouroz

A L'ATTENTION DE M. DAVID PUJADAS


Monsieur,

Hier, plusieurs centaines (selon vos confrères) de " rapatriés ", Pieds Noirs et Harkis, ont manifesté à Marseille pour rappeler aux politiciens de tous bords et au gouvernement actuel qu'ils ont été trahis le 13 mai 1958 et que, depuis 50 ans, malgré un nombre incalculable de promesses, leurs revendications légitimes ne sont pas prises en considération : reconnaissance des responsabilités du gouvernement de l'époque et du chef de l'état dans le massacre par l'armée française de manifestants pacifiques le 26 mars 1962 à Alger, dans le refus de protéger des citoyens français contre le nettoyage ethnique du 5 juillet 1962 à Oran, dans le refus de protéger les Harkis (désarmés par l'armée française) contre leurs bourreaux du FLN et dans le refus de les accueillir en métropole …. La liste est longue.

Or, vous avez choisi de ne pas mentionner du tout cette manifestation et de vous lancer dans un panégyrique, proche de la provocation, de celui qui a menti, trahi, cyniquement trompé des populations civiles par des promesses qu'il n'avait pas l'intention de tenir (" Je vous ai compris ", " Vive l'Algérie française ", " Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur l'Algérie ", etc) et qui a humilié la France en capitulant à Evian alors que la guerre était gagnée sur le terrain.

Cette rétention d'information, ou ce refus d'informer, me paraît inexplicable. Certes, aucune voiture n'a été brûlée, aucune vitrine n'a été brisée, les forces de l'ordre n'ont pas été caillassées.
Je vous serais très obligée de bien vouloir me faire savoir pourquoi cette information concernant des citoyens " français à part entière " a été passée sous silence.

Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer, monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

 
 
13 mai 2008 GRANDE MANIFESTATION NATIONALE A MARSEILLE
 
 

MOTION ADRESSEE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de la République
Palais de l'Elysée - 55, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 PARIS

Monsieur le Président de la République Française,

- Attendu que les Départements Français d'Algérie ont été abandonnés en violation de l'article 2 de la Constitution : «La France est une République une et indivisible »

- Attendu que le référendum du 8 avril 1962, anticonstitutionnel puisque les habitants des départements français d'Algérie ont été exclus de cette consultation qui scellait leur destin, est une forfaiture du pouvoir de cette époque.

- Attendu que l'immense espoir de paix soulevé par le 13 mai 1958 a été trahi alors que la lutte contre le FLN était gagnée sur le terrain, que des réformes importantes étaient engagées et que les populations donnaient des témoignages de fraternisation sur tout le territoire.

- Attendu que lors de sa conférence de presse du 23 octobre 1958, le Général De Gaulle a déclaré : « Quelle hécatombe connaîtrait l'Algérie si nous étions assez stupides et assez lâches pour l'abandonner ».

- Attendu que les promesses qui ont été faites n'ont jamais été tenues par le chef de l'Etat qui avait notamment déclaré en 1959 : « Moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur l'Algérie».

- Attendu qu'après le cessez le feu du 19 mars 1962, le Chef de l'Etat, Chef des armées, parfaitement informé, a refusé de donner les ordres nécessaires à l'armée de protéger les ressortissants français de souche européenne comme nord-africaine, des assassinats et enlèvements.

- Attendu que le gouvernement français n'a pris aucune disposition pour faire respecter les dispositions des accords d'Evian.

Nous demandons que la Nation reconnaisse par une loi, les responsabilités de l'Etat français :

- Responsabilité directe dans les massacres, commis par des troupes françaises à Alger le 26 mars 1962 rue d'Isly et dans d'autres villes, à l'encontre de foules pacifiques et sans armes défilant derrière le drapeau français et clamant leur attachement à la France.

- Responsabilité pour non intervention et donc complicité avec le FLN et l'ALN dans les massacres et enlèvements commis après le 19 mars 1962 :

- sur des dizaines de milliers de Harkis et leurs familles, désarmés, abandonnés sur ordre et livrés sans défense à des actes de barbarie dès le 19 mars 1962

- sur des milliers d'Européens et notamment à Oran le 5 juillet 1962.

- Responsabilité pour avoir empêché l'évacuation vers la métropole des harkis et leurs familles, menacés en Algérie par le FLN.

- Responsabilité dans le massacre de Harkis refoulés de la Métropole, assassinés quelquefois sur les quais o? ils avaient été débarqués.

- Responsabilité dans l'exode inorganisé et l'accueil indigne des «Rapatriés » en métropole.

- Dans l'absence délibérée de recherche des civils disparus et des militaires prisonniers, certains pourtant suivis à la trace durant des années après l'indépendance, par nos services secrets.

Nous Français de toutes origines réunis en ce 13 mai 2008 à Marseille, en mémoire de cette date historique, nous attendons de vous, le respect de l'engagement que vous avez pris lors de la campagne électorale auprès des représentants de la communauté harkie réunie à votre siège de campagne, le 31 mars 2007, en déclarant solennellement : "Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de "musulmans français" qui lui avaient fait confiance, afin que l'oublie ne les assassine pas une nouvelle fois." Engagement que vous avez confirmé devant les représentants de la communauté pied-noire le 13 avril 2007 en affirmant votre volonté de reconnaître la réalité de tous les crimes commis par l'Etat français envers les Français d'Algérie et rapatriés.

Confiant dans vos décisions, nos compatriotes vous demandent :

- les réparations morales et matérielles qui s'imposent

- l'ouverture de toutes les archives sans délais ni entraves d'aucune sorte

- le statut de « Morts pour la France » pour toutes les victimes civiles et pour ceux qui se sont dressés pour défendre l'intégrité du territoire national

- le droit de réponse dans les médias publics, chaque fois que la vérité historique est bafouée

- la réhabilitation immédiate des cimetières profanés depuis l'indépendance et leur protection

- le refus de toute forme de repentance ou d'excuse

- que ne soit pas honorés sur notre sol national, les Français qui ont collaborés à l'action terroriste du FLN

- le respect par les représentants de l'Etat des dates officielles de commémoration des victimes de la guerre d'Algérie

46 ans après leur exode, deux millions de Français rapatriés attendent que vous honoriez les engagements pris à leur égard.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de notre très haute considération.

SIGNE : « LE COLLECTIF DU 13 MAI 1958 A ALGER », Fait le 13 MAI 2008

Le Coordinateur : André LORE
Président du Comité d'Action Patriotique des Alpes-Maritimes

 
 
 
 

Chers Amis,

Le 13 mai 1958 un immense espoir secouait l'Algérie française ! Un homme sorti d'un néant, que l'on voulait glorieux, profitait d'une situation révolutionnaire pour venir nous dire qu'il nous avait "compris" et que l'Algérie resterait française ! Nous connaissons la suite et la haute trahison suivie d'un bain de sang !
Une équipe de nos compatriotes a voulue prendre l'initiative de rappeler 50 ans après la monstruosité des conséquences de ce que l'on ne peut qu'appeler "CRIME" !
Quoiqu'en disent certains et quelles que soient les réserves dues aux risques de récupération de cet événement, nous devons tirer notre chapeau à ces compatriotes. Personnellement ils me redonnent courage par leur foi, leur abnégation leur engagement sur le terrain. Alors pour ceux qui, comme moi, pour des raisons de force majeur ou d'éloignement ne peuvent participer, la moindre des choses est d'afficher ce jour-là, par tous les moyens, que cette journée du 13 mai 2008 EST POUR NOUS UNE JOURNÉE DE DEUIL.
Drapeaux en berne aux fenêtres, rubans noirs aux véhicules, signes vestimentaires ( les trois pour moi ) etc... et surtout savoir répondre aux questions qui ne manqueront pas !
Voilà c'est le minimum d'honneur pour remercier ceux qui sur le terrain vont se dévouer pour la cause commune.
Alors SVP, chers compatriotes, montrons avec ces signes non seulement notre courage mais aussi que nous n'oublions pas !

Alain ALGUDO

 
 
Paris, le 6 mai 2008
A.G.R.I.F.
Bernard ANTONY,
Président de l'Alliance Générale contre le Racisme
et pour le respect de l'Identité française et chrétienne (A.G.R.I.F.) communique :

Les indigènes de la République appellent à une marche contre " la république raciste et coloniale " afin de célébrer, entre autres, " les résistances des peuples qui ont imposé l'abolition de l'esclavage " et la " victoire " de Diên Biên Phu.
Il est évidemment moins risqué de marcher contre l'esclavage en France où il n'existe plus, plutôt que dans certains pays d'Afrique ou du Moyen-Orient où il n'a jamais cessé d'être pratiqué. Par ailleurs, il est révélateur que ces drôles d'indigènes célèbrent la victoire communiste de Diên Biên Phu qui a entraîné l'asservissement du peuple vietnamien dans l'enfer de l'ordre stalino-maoïste de l'oncle Hô.
L'AGRIF dénonce cette nouvelle manifestation de racisme anti-français et rappelle qu'elle a été la première à répliquer à ces " indigènes " en poursuivant en justice leur porte parole Houria Bouteldja, pour ses propos racistes à l'encontre des " blancs " en général et des Français en particulier, qualifiés par elle de " souchiens " sur une chaîne de télévision publique en juin 2007. Le procès doit venir bientôt.
L'AGRIF demande aux autorités françaises de condamner la nouvelle provocation raciste anti-française de ce collectif et d'interdire la manifestation du 8 mai.
L'AGRIF appelle tous ses militants à réagir par voie de courriel ou de courriers auprès des ministères de l'intérieur, des anciens combattants et auprès du Président de la République lui-même.


AGRIF 70, boulevard Saint Germain 75005 PARIS - agrif@wanadoo.fr

 
 
Le CEPN organise une conférence avec le professeur Jacques Valette le samedi 17 mai à 10h30 au Novotel Centre de Nice (arrêt du tram : palais des Expositions). Elle sera suivie d'un déjeuner (30 euros). Pour tous renseignements : 06 15 08 13 10.
 
Le 13 mai du général Salan
Auteur : Jacques Valette
Date de saisie : 15/04/2008
Genre : Histoire Editeur : Esprit du livre éditions, Seichamps, France
Collection : Histoire & mémoires combattantes

Prix : 18.00 € / 118.07 F

ISBN : 978-2-915960-29-7 GENCOD : 9782915960297 Sorti le : 09/04/2008


La présentation de l'éditeur
C'est grâce aux nombreuses archives inédites laissées par le général Salan, couvrant l'ensemble de sa carrière militaire, que le professeur Jacques Valette éclaire d'un jour nouveau l'épisode du 13 mai, qui a précipité la chute de la IVe République. Rectifiant les idées inexactes répandues par les médias depuis des années, il éclaire le rôle stabilisateur du général Salan, alors commandant en chef ayant reçu délégation de pouvoirs du gouvernement. La prise du bâtiment du gouvernement général, à Alger, le 13 mai 1958, n'est pas le résultat d'un complot militaire, mais celui de l'action de quelques leaders locaux. Surpris par les événements, le général Salan s'est immédiatement efforcé de maîtriser le courant pour ne pas risquer de perturber les opérations en cours contre le FLN. Cela relevait de sa responsabilité.
La naissance des «comités de salut public» lui fut étrangère. En les faisant encadrer par des officiers, dont le général Massu à Alger, il les a détournés de devenir des substituts de l'administration régulière ou des instruments anti-républicains. Il les a employés comme supports d'une vaste action psychologique, sur les Européens et sur les musulmans, contre l'idée de négocier avec le FLN sur la base de l'indépendance. Car telle était, selon lui, la politique du président du Conseil, Pflimlin.
Salan a toujours maintenu des relations avec le chef du gouvernement et avec le général Ely, chef d'État-Major Général. Des officiers et des hauts fonctionnaires ont continuellement assuré la liaison avec Paris. Ce sont des militants gaullistes d'Alger, soutenus par un réseau parisien lié à De Gaulle, qui ont réussi à imposer l'idée que son retour était une nécessité pour empêcher tout abandon de l'Algérie. Pour Salan, l'opération Résurrection n'a été qu'une action d'intoxication psychologique, destinée à faire céder les hauts responsables gouvernementaux. Et le général De Gaulle en était informé !

Jacques Valette est agrégé de l'Université, docteur ès-Lettres et professeur honoraire des Universités. Spécialiste de l'histoire de la colonisation et de la décolonisation, il est l'auteur de La guerre d'Algérie des Messalistes (L'Harmattan, 2001) et de nombreux articles sur le contre-maquis pendant la guerre d'Algérie {Guerres mondiales et conflits contemporains, PUF).

 
 
 
1° mai 2008 - Théoule-sur-mer - Mémorial de Notre Dame d' Afrique.
 
 
Affiche réalisée par Jean-Louis Hatat.
 
 
 
De Mme San Juan Marie-Claude, Paris, née à Souk-Ahras, Algérie


A Madame Geneviève GIARD, Directrice générale de FR3 (Copie à Monsieur Yves KODDERITZCH, Président du HCR 3)


Bonjour,

Ayant appris que le HCR était reçu mercredi par la direction de France 3, je joins ma voix à celle des autres Pieds-Noirs et Harkis qui ont été traumatisés par le documentaire sur les poseuses de bombes. En effet, s'il nous a semblé très choquant, du fait de notre mémoire et de nos vécus, il nous a paru inacceptable, aussi, dans la mesure où il véhiculait encore cette fausse idée du terrorisme nécessaire dans des luttes pour l'indépendance ou pour d'autres revendications, justifiées ou pas : là n''est pas la question.

Documentaire, sans la moindre critique, sans le moindre recul, ni - évidemment- la moindre compassion pour les victimes : les morts, les familles endeuillées tragiquement, les blessés et les amputés, dont certains sont de très proches amis, et qui ont ce rappel permanent du terrorisme dans leur chair, depuis l'enfance pour nombre d'entre eux.

Nous admirons le courage de ceux qui vivent avec cette douleur toujours présente, quel que soit le travail thérapeutique qu'ils aient pu entreprendre parfois - alors qu'il n'y avait pas de "cellules" d'aide psychologique, ni pour ces drames violents, ni pour l'exil et son autre violence. Aux victimes on peut ajouter les témoins que nous sommes tous, ayant partagé la peur et la douleur : les traces sont là, aussi.

Nous admirons donc le courage des survivants, car ils vivent, créent, luttent. Mais cela ne nous suffit pas et ne leur suffit pas.

Le Président de la République a pris des engagements pour que soient reconnus les torts de l'Etat. Les chaînes publiques devraient au moins tenter de rétablir la réalité complète de l'histoire, et ne pas laisser passer des messages qui justifient des "crimes contre l'humanité", car c'est de cela qu'il s'agit. Une sorte d''apologie, criminelle aussi.

Il y a d'autres films à présenter qui attendent leur tour... Certains qui sont retenus ne le méritent pas. Bien sûr,j'ai entendu quelqu''un, qui représentait FR3, dire lors d'une projection récente du film de Gilles PEREZ à Paris, que FR3 tentait l'équilibre entre les points de vue.
Quel équilibre? Ce film sur les Pieds-Noirs (Histoires d''une blessure) ne faisait pas l'apologie d'une autre violence ! Non, il montrait l'histoire des gens et leurs témoignages. Développant plutôt des valeurs humanistes, acceptables par tous. Nous ne sommes pas hostiles aux films qui présentent des points de vue et des vécus qui ne sont pas les nôtres, tant qu'ils respectent un minimum de règles... Tant qu'ils ne font pas l'apologie du terrorisme et des crimes contre l'humanité, présentés comme une norme.

Le documentaire que nous mettons en question n'était accompagné d'aucun matériel critique qui en aurait fait alors un "document". Le terrorisme reste une menace permanente (on en parle même pour les JO sur lesquels un danger plane). Dans le monde entier des attentats sont encore commis, en se référant aux mêmes justifications. Si personne n'avait jamais, en France, banalisé cela tant que nous étions les seuls à être touchés...
Si personne n'avait même osé soutenir de tels actes, sans en mesurer, ou en en mesurant les effets, on n'en serait peut-être pas là !

Cette question nous concerne mais elle va bien au-delà de nous : Tragédie aux dimensions universelles, elle engage notre responsabilité, pour le présent, pour le futur.


Avec mes salutations,
M-C San Juan
Auteur d'un petit ouvrage sur l'identité et la culture des Pieds-Noirs

http://www.cerclealgerianiste-lyon.org/livres/sanjuan.html

 
 
Saint Jean Bonnefonds, le 25 mars 2008

Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55 rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS


Monsieur le Président,

En avant-propos, je souhaiterai pour ne pas dire, j'exige que ce courrier soit lu par le Président de la République lui-même, afin que la réponse n'émane pas de son entourage. Merci.

Le 10 juillet 2007, lors de votre interview accordé aux quotidiens algériens "El Watan et El Khabar", vous déclariez " ….certainement qu'il y a eu beaucoup d'ombres, de souffrances et d'injustices au cours des 132 années que la France a passées en Algérie, mais il n'y a pas eu que cela. Je suis donc pour une reconnaissance des faits, pas pour le repentir, qui est une notion religieuse et n'a pas sa place dans les relations d'Etat à Etat. Le travail de mémoire doit donc continuer, mais dans la dignité et l'objectivité, à l'abri des polémiques et des tentatives d'instrumentalisation politique. Ce cheminement doit aussi se faire des deux côtés, car il ne s'agit pas d'avoir une partie qui doit accepter sans discuter la vérité de l'autre."

Votre ex Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, Monsieur MARLEIX grand prôneur du 19 mars, et s'il n'y avait que lui dans votre gouvernement….., s'est autorisé à commettre une illégalité de taille en imposant aux autorités civiles et militaires de participer en tenue à la cérémonie associative commémorant cette date qui n'a d'officielle que la signature des accords d'Evian ratifiés la veille. Lors de son interview au journal LIBERTE, le 22 mars dernier, au cours de son voyage en Algérie ( à quel titre d'ailleurs ?), il a déclaré, vous citant : " …je précise que lors de la visite d'État de décembre dernier, le président de la République s'est engagé auprès du président Bouteflika à assurer, en fonction des besoins qui nous seraient signalés par les autorités algériennes, une prise en charge médicale et orthopédique des victimes de ces mines "…... " mais nous sommes prêts à prendre notre part dans le traitement de ces cas douloureux. Mon département ministériel a une réelle compétence dans ce domaine, et il est prêt à étudier des procédures d'échange de savoir-faire ou de collaboration technique ". De qui se moque-t-on ? Les victimes civiles et militaires françaises des attentats commis par le FLN et les célèbres poseuses de bombes magnifiées par FR3 le 26 janvier dernier, auront-elles droit elles aussi à une prise en charge par le gouvernement algérien ?

Je continue en citant toujours votre ex-SEAC dans sa déclaration : " le Président a condamné la colonisation" : mais qui a t il à condamner dans la colonisation française de l'Algérie, puisque parti de rien en 1830, si ce n'est que libérer une région de l'esclavage pour s'en séparer en 1962, alors que cette région était composée 17 départements français (1) "La France a commis des fautes" : certes, quant aux crimes, çà n'engage que vous…..
" La France a la responsabilité principale de ce qui s'est passé pendant la période coloniale" : Oui et elle peut s'enorgueillir d'avoir amené ce territoire français au niveau où il était en 1962 (2) "… et si la France avait tort, comme l'histoire l'a ensuite démontré" : tort pour quelles raisons et l'histoire a démontré quoi ?
"certaines associations (2) par exemple, retiennent la date du 19 mars tout comme vous, pour commémorer la fin de la guerre d'Algérie" : comment un SEAC peut-il affirmer que le 19 mars correspond à la fin de cette guerre, alors que la loi n° 74-1044 du 9 décembre 1974 précise que la qualité de combattant est donnée aux personnes ayant participé aux opérations effectuées en Afrique du Nord entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet
1962, donc la guerre n'a pas cessé le 19 mars. Avons-nous eu à faire à un SEAC incapable durant plusieurs mois, il est vrai que compte tenu de son âge, il pourrait être excusé de parler de choses qu'il ne connaît pas. "sans oublier les blessures profondes que les tragédies de l'histoire ont laissées sur l'âme du peuple algérien" : ne pensez-vous pas que tous les Français d'Algérie et les Français musulmans ont oublié les leurs ?


Un rapatriement ni prévu, ni voulu: "Le Général de Gaulle ne voulait pas que les anciens harkis viennent s'installer en France. Parce qu'il ne les considérait pas comme de vrais Français - "des Français, ces gens-là ! Avec leurs turbans et leurs djellabas !"- il craignait, évolution démographique aidant, une invasion menaçant la culture française. "Mon village s'appellerait Colombey-les-deux Mosquées" lâche-t-il rapporte Alain Peyrefitte. D'où un plan officiel minimaliste, visant à ne rapatrier que de "personnes particulièrement menacées" et donc "en nombre limité", qui auront réussi à remplir des formalités administratives contraignantes" .


Depuis des décennies, les anciens combattants ainsi que les rapatriés d'Algérie ne sont pas écoutés. Le vote sanction lors des municipales et des cantonales en est la résultante. A vouloir diviser pour régner, un jour ou l'autre, il y a des retombées.

Je prie, Monsieur le Président, d'accepter les assurances de ma très haute considération et de mon profond respect.

Monsieur André NICAUD

 
 
DROIT DE MEMOIRE

Association régie par la Loi de 1901. dont le siège est à Lyon, 21 quai Gillet, ( 69004).
Président : Pierre Barisain-Monrose, 142 avenue des grives, 83700 Saint-Raphaël.-
Secrétaire général : Guy Rolland, 5 rue du grand Cormoran. D 20. 31240. L'Union.
Trésorière : Maryse Gillman. 21 quai Gillet. 69004. Lyon


Monsieur le Président de la République Palais de l'Elysée
55-57, rue du Faubourg-Saint-Honoré
75008 PARIS (France)
Le 14 avril 2008


Monsieur le Président,

Il y a cinquante ans, une immense espérance naissait de l'autre coté de la Méditerranée encore française. Portée par les Français de souches nord-africaine et européenne, et soutenue par l'Armée enfin rassurée sur sa mission, elle allait aboutir à la Vème République que vous présidez.

Vous n'ignorez pas que par une volte-face encore inexplicable, cette espérance a été trahie, aboutissant à la pire des éventualités, l'abandon des populations directement concernées, qualifié de " lâche et stupide ", " d'aberration " par celui-là même que la Nation avait désigné pour l'éviter.

Une amnistie progressive est venue absoudre les intervenants et il n'est pas question pour notre association de la remettre en cause. Encore que celle ci, quasi immédiate pour nos ennemis qui se permettent de célébrer leur victoire et d'honorer leurs principaux militants sur notre territoire et dans nos médias, ne soit pas réciproque puisque le sol algérien est encore fermé aux nôtres et qu'ils soient insultés à la tribune même de l'Assemblée nationale par le Chef de l'État algérien.

Mais l'enjeu de la mémoire est un fait politique, comme l'Historien B. Stora parmi bien d'autres vient encore de le démontrer. Il est d'ailleurs paradoxal que le 13 mai 1958 dont on voit, au sein même de nos institutions, le caractère essentiel, inaugurant une nouvelle ère, soit quasi occulté au profit de ce mai 1968, qualifié de " chienlit " pour beaucoup et non des moindres, et que vous souhaitiez clore.

Notre association " Droit de mémoire " souhaiterait donc qu'à l'occasion de ce cinquantenaire, vous mettiez non pas un terme, mais une contribution essentielle à notre Histoire contemporaine, en ouvrant les archives les plus secrètes, les plus occultées, sur ce qu'on a appelé dès le départ, " les complots du 13 Mai 1958 ". Quel a été le rôle du principal bénéficiaire de cette insurrection, le Général De Gaulle ? Il existe , selon des témoins fiables, des dossiers concernant des tractations avec le FLN dès 1956, entre l'entourage et les fervents du Général, directement ou par le Président Habib Bourguiba interposé. Le Général a-t-il obéi à un plan préconçu, dès 1955, ou même dès 1945 après sa répression de Sétif ( " J'ai fait tirer la Marine " ) ou a-t-il changé d'avis en cours de route vers 1959 ce que d'aucuns veulent nous faire croire.

La vérité ne peut nuire à l'unité de notre pays confronté aux mêmes risques terroristes que les populations algériennes de toutes origines, à l'époque. Au contraire, elle lui donnerait la force de les affronter. Votre âge vous met à l'abri des responsabilités de cette triste époque, et vous débarrasseriez le monde politique des scories qui opacifient encore les motivations des uns et des autres, en faisant toute la lumière sur des hommes qui sont soit morts, soit trop âgés pour influer sur le cours de notre République.

L'image de la Commune de Paris n'a cessé de grandir au XXème Siècle, au fur et à mesure que celle du libérateur du territoire, Adolphe Thiers perdait de son éclat. Le Colonel Rossel, sacrifié à l'autel de l'Unité nationale, est devenu un héros respecté de tous. La fin de l'Algérie française, la dernière année où l'Armée française a failli à sa mission essentielle , telle que l'a définie Tocqueville, de protection des individus et de maintien de l'unité du territoire, ce qu'on pourrait appeler " la commune d'Alger ", rappelle, par de nombreux points, les 3 mois sanglants de 1871. avec ses Versaillais, ses otages, ses massacres et ses fusillés pour l'exemple.

Monsieur le Président, notre association vous demande instamment d'ouvrir totalement les archives afin de libérer notre mémoire, car seule la vérité rend l'homme libre et vous êtes le garant de cette liberté.

Nous vous assurons, Monsieur le Président, de nos sentiments profondément respectueux.

P. Barisain-Monrose

 
 
CDHA un, patron indélicat ?

- Des conflits sociaux avec des patrons peu délicats. Cela existe aussi chez les associations de Rapatriés d'Algérie comme le CDHA.

L’un des trois employés John franklin a reçu une convocation pour un entretien en vue d’un licenciement.
« On est arrivé lundi 7 avril, et la serrure de la porte était changée ». Il faut dénoncer les " méthodes utilisées par certains patrons d’associations ".

En mai, le conseil de prud'hommes de Marseille avait condamné un employeur à verser 60.000 euros à un des ses ex-salariés, qui avait effectué plusieurs CDD en quelques années.

Beaucoup d'entre nous doivent beaucoup à John Franklin pour la rédaction d'un article, d'un ouvrage et nous devons le soutenir, contre les voyous qui ne respectent pas le droit du travail. Nous espérons que le calme va revenir, avec la réintégration de notre ami, et que des traces du conflit ne subsisteront pas trop longtemps.

JLG

 
 
Indrid Betancourt et la géopolitique de la France



Nous sommes tous pour que cette valeureuse femme qui n'a pas eu peur d'affronter son destin en Colombie soit enfin libérée. Elle souffre de son emprisonnement entre les mains de barbares.

Cet immense élan de solidarité et de soutien dont elle bénéficie, à juste raison, m'interpelle...

Il me dit que pour beaucoup de famille françaises qui sont sans nouvelle d'un parent, militaire ou civil disparu là-bas en Algérie durant les années de sang de 54 à 62 verront peut-être leurs demandes enfin renseignées...

Que le gouvernement français réfléchira au sort de ces disparus et qu'en dépit de sa géopolitique "gazière et pétrolière" avec ce pays, elle reviendra sur ces drames et demandera enfin des comptes.

Cela fait maintenant quarante six ans que les familles des 337 militaires prisonniers du FLN ont disparus, que des familles de civils européens et musulmans espèrent connaître le sort des leurs et TOUS attendent une réponse de l'Etat.

Robert Puig.

 
 

TOMBES PROFANÉES

Le cimetière militaire de Notre Dame de Lorette a été profané. Ces profanations ont visé uniquement le carré musulman où 148 stèles ont été marquées d'une lettre, l'ensemble formant des messages injurieux et racistes.
Les réactions des médias ont été immédiates et les condamnations unanimes dans des termes virulents.On ne peut que s'associer à ces réactions d'indignation et espérer que les auteurs de ces actes seront sévèrement punis.
Qui mieux que les pieds-noirs peuvent comprendre cette injure faite à ces musulmans , ces tirailleurs de l'Armée d'Afrique avec laquelle les pieds-noirs sont venus deux fois donner leur sang pour la France ? Que les ignares meublent leur cervelle de connaissances historiques…
Mais - et c'est là que le bât blesse - cette dernière profanation ne doit pas faire oublier d'autres profanations beaucoup plus graves commises de l'autre côté de la Méditerranée. Il s'agit de plus de 150 000 tombes de cimetières chrétiens et juifs qui ont subi des outrages que ne saurait qualifier le simple terme de profanation : objets sur les tombes cassés ou volés, superstructures - marbres et ferronneries - devenus matériaux de récupération, cercueils sortis des caveaux, corps retirés des cercueils pour voler les dents en or et les bijoux…Les ossements ont ensuite été dispersés dans les allées ou jetés à la décharge. Des chapelles funéraires servent de wc publics, etc…
Alors, je pose la question : quelles ont été les réactions des médias, des ligues bien pensantes et de tous nos élus devant ces faits inqualifiables ? Où sont les ossements des défunts de ma famille enterrés à Blida depuis 1851 ? Qui s'en est soucié ? Ne me parlez surtout pas des regroupements de cimetières, cette pantalonnade destinée à donner bonne conscience aux gouvernements .
Ceux qui restent insensibles trouveront peut-être un jour leur cimetière dans l'état de celui de Blida avant son replâtrage qualifié de " restauration " et devenu en réalité un vaste cénotaphe .

Jean- Pierre ROCHE

HYERES, le 08 avril 2008

 
 
Drôle de Justice...

Dans le procès contre le fils DE GAULLE, MIDI LIBRE gagne en cassation contre les Harkis et publie l'arrêt dans ses colonnes aujourd'hui.
Voici le message que je viens de faire passer à la Direction :

DE GAULLE à ORAN LE 7 JUIN 1958: "OUI,OUI,OUI, la France est ici pour toujours, elle est ici avec sa vocation millénaire qui s'exprime aujourd'hui en trois mots: Liberté, Égalité, Fraternité... Vive ORAN, ville que j'aime et que je salue, bonne, chère, grande ville d'ORAN, grande ville française !"

BRAVO vous avez gagné ! Mais votre conscience est-elle en paix ? Si oui, vous devez aussi publier la déclaration ci-dessus de celui qui a engendré un exemplaire qui lui ressemble dans la duplicité. Pauvres Harkis et PN abandonnés sur ordres formels aux couteaux des égorgeurs ! La justice française peut être fière d'elle...

Alain ALGUDO

En cassant, sans renvoi, l'arrêt de la Cour d'Appel de Montpellier, alors que l'Avocat Général avait conclu au rejet du pourvoi, la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation prend une position tout à fait contraire à celle qu'elle avait déjà prise dans un arrêt du 12 septembre 2000 (Pourvoi 99-82281) qui concernait déjà la communauté Harkie qui avait fait l'objet d'injures.
Dans cet arrêt du 12 septembre 2000, la Cour de Cassation avait considéré que la communauté Harkie constituait bien un groupe restreint en retenant : 'L'injure formulée de manière générale vise une pluralité de personnes formant un groupe restreint, chaque membre de ce groupe atteint par l'injure dispose d'un droit individuel à demander réparation du préjudice qui lui a été causé."
Par quelle aberration mentale, la Cour de Cassation s'est-elle déjugée par rapport à son arrêt du 12 septembre 2000 et a-t-elle pu faire volte face contre sa propre jurisprudence ?
Dès lors, eu égard à la stature du personnage condamné par la Cour d'Appel de Montpellier, et qui s'était pourvu en Cassation, toutes les interrogations sont permises sur la teneur de l'arrêt de la Cour de Cassation.
Pour en savoir plus, consultez le site de VERITAS : http://veritas.cybermatrice.biz/z_4647/index.asp?id=832&page=2&fond=

Cordialement à tous.
Joseph HATTAB PACHA
Président de VERITAS

 
 

Ces déclarations inacceptables d'un secrétaire d' Etat français en mission officielle ( passé des Anciens Combattants aux Collectivités locales, la veille de sa visite en Algérie ) n 'ont pas suscité beaucoup de réactions ( visibles ) de la part des repréntants des grandes associations de rapatriés, Harkis comme Pieds Noirs .

Je n ai pas retrouvé de communiqué sur le sujet à part le texte de JPN .

Nous avons certes l 'habitude de la faiblesse des représentants français en visite en Algérie, mais il semble qu' une nouvelle étape a été franchie dans cet interview .

C 'est un nouveau pas de géant dans la "repentance " vis à vis du gouvernement algérien avec en plus l 'aveu de la raison principale de l' abrogation d'une partie de l' article 4 de la loi du 23 fevrier 2005 , sans parler du passage concernant les Harkis et aussi de la future fondation pour la mémoire de la guerre d Algérie .

Si des communiqués ou des lettres aux hautes autorités de notre pays ou aux parlementaires ont été faits ou si une déclaration commune se prépare pour la première séance du nouveau HCR ( pour ceux qui y participent ), je pense qu 'il serait utile de les faire connaître au "grand public " des rapatriés surtout si les interventions sont restées sans réponse.

Gilles Bonnier



M. Alain MARLEIX accuse la France de fautes et de crimes ! Lesquels ?

Le Président de la République et le Premier ministre doivent s'expliquer.

JOURNAL LIBERTE DU 22 MARS 2008 ARTICLE DE MOUNIR BOUDJEMA

Alain Marleix, secrétaire d’État français auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants, à Liberté
“Entre l’Algérie et la France, le temps de l’affrontement est terminé”

Même si ses attributions viennent de changer au sein du gouvernement français, Alain Marleix, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants, effectuera à Alger les 21 et 22 mars la visite qui avait été programmée en plein accord avec son successeur, Jean-Marie Bockel, et le ministre de la Défense, Hervé Morin. Mandaté par le président Sarkozy dont il est un des proches ministres, Alain Marleix, livre à Liberté la nouvelle vision qui prédomine à L’Élysée sur les relations algéro-françaises, notamment sur l’épineuse question de la mémoire. Sans éviter les points sensibles de cette relation entre Alger et Paris, Alain Marleix transcende les clivages historiques pour souligner ce nouvel état d’esprit qu’il résume par le fait que “la France veut avancer pour rapprocher nos mémoires”. Il abordera, également, la reconnaissance de la France pour la participation essentielle des anciens combattants algériens à la victoire sur le nazisme durant la Seconde Guerre mondiale et la réforme de leur statut, notamment sur les pensions, décidée par Paris.

Monsieur le secrétaire d’État, six mois après votre première visite, dans quel état d’esprit revenez-vous à Alger, tout en sachant que la visite du président Sarkozy, en décembre 2007, avait suscité, comme à l’accoutumée dans les relations algéro-françaises, des passions et des controverses dans les deux pays ?

Alain MARLEIX - Je suis heureux de revenir ici à Alger, où j’effectue mon troisième déplacement depuis septembre 2007. Tout d’abord, parce que je sais y être bien accueilli par les autorités algériennes. Je veux les en remercier. Et surtout, parce que cette visite témoigne de l’attachement du président de la République et du gouvernement français à la relation d’exception avec l’Algérie. Vous savez que je viens d’être nommé à d’autres fonctions au sein du gouvernement. Mais le président m’a demandé de maintenir ma visite pour réaffirmer l’importance qu’il attache personnellement à la relation franco-algérienne et pour tenir les engagements qu’il a pris pendant sa visite d’État.

La France, Monsieur le secrétaire d’État, semble plus déterminée dans son action par rapport aux anciens combattants algériens qui ont été les “oubliés” de la lutte contre le nazisme. Est-ce que les mesures que vous préconisez, notamment la revalorisation des pensions, demande majeure de ses anciens combattants, sera à l’ordre du jour ?

Alain MARLEIX - Non, la France n’a pas oublié les 150 000 Algériens qui ont pris, au côté de leurs frères d’armes français, une part déterminante à la lutte contre le nazisme. En Provence ou en Alsace, par exemple, nos villes se souviennent, à travers le nom de leurs rues ou leurs monuments, que leur libération est aussi venue du Maghreb. La France a si peu oublié, qu’en 2004, Alger a été faite “chevalier de la Légion d’honneur” pour rappeler à tous et, notamment aux plus jeunes qu’elle fut pendant près de deux ans, la capitale de la France libre ! Au-delà et, puisque vous le savez, nous venons de rendre un hommage solennel à notre dernier poilu de la Première Guerre mondiale. Je voudrais rappeler qu’en 2006 a été inauguré à Verdun un monument à la mémoire des soldats musulmans qui ont pris part à cette guerre. Parmi eux, il y avait déjà 170 000 Algériens.
En revanche, je pense que le souvenir de cette partie de notre histoire commune a été gommé, ou en tout cas brouillé, par ce qui, plus tard, nous a opposés. Des deux côtés de la Méditerranée, à partir des années 1960, la nouvelle page que chacun de nos deux pays devait écrire n’offrait pas beaucoup de place à cette épopée, qui pourtant restera comme une des plus belles pages de l’histoire, écrite ensemble cette fois, par nos deux nations. Ceci peut expliquer que le problème des pensions militaires françaises versées aux anciens combattants algériens ait été si long à trouver une solution. Mais aujourd’hui, c’est chose faite ! Je vous précise à ce sujet qu’après la réforme de décembre 2002, qui s’était déjà traduite par un quadruplement des sommes versées, l’alignement total des prestations versées aux anciens combattants algériens sur les pensions françaises est intervenu en Algérie dès juin 2007. Aujourd’hui, près de 5 milliards de dinars sont versés à ce titre chaque année en Algérie.
Mais nous voulons aller plus loin après l’entrée en vigueur de cette réforme essentielle.
Nous voulons maintenant apporter aux anciens combattants algériens les prestations complémentaires, en matière d’action sociale, de soins médicaux ou encore d’appareillage, auxquelles ils ont droit. Cela passe par la réouverture très prochaine d’un service d’accueil et d’information dans les anciens locaux du consulat général de France, dans le quartier du Télemly, à Alger.

On n’a jamais évoqué les raisons exactes de la fermeture du service des anciens combattants à Alger en 1994. Pourquoi une telle décision et est-ce que cela ne vous a pas pénalisé dans le suivi des dossiers des anciens combattants algériens ?

Alain MARLEIX - La suspension d’activité – et non pas la fermeture – du service des anciens combattants d’Alger en 1994 était uniquement due au contexte sécuritaire difficile que connaissait alors l’Algérie. Aujourd’hui, heureusement, les choses ont évolué plus favorablement dans ce domaine. Mais il faut le rappeler tout simplement : les conditions d’alors ne permettaient plus l’exercice de nos missions qui exigent pour la plupart d’entre elles un contact direct avec nos usagers. Cela a pénalisé les anciens combattants algériens qui n’avaient plus d’interlocuteurs sur place et qui, désemparés, se sont adressés à beaucoup de services de mon ministère ou d’autres administrations qui ont apporté, dans la mesure de leurs possibilités, les meilleures réponses. Mais cela n’était pas satisfaisant et c’est pourquoi dès 2004 nous avons repris progressivement une partie de notre activité, celle consacrée au suivi de l’appareillage orthopédique des mutilés de guerre (800 personnes environ). Depuis cette date, un technicien spécialisé assure cette mission à Alger en partenariat étroit avec l’Office national de l’appareillage des personnes handicapées, qui est, je crois, l’un des organismes de référence en la matière. Une convention a été signée, et cette collaboration, dans un domaine très technique, se déroule à la satisfaction de tous. Ce que je veux maintenant ajouter sur ce sujet, c’est que, dorénavant, les anciens combattants algériens ont un interlocuteur, ici, à Alger, à travers le service des anciens combattants placé près de l’ambassade de France. Déjà des sessions d’accueil personnalisées sont organisées dans les consulats généraux de France à Oran et Annaba pour ceux qui habitent dans ces deux régions. Tous les anciens combattants ou leurs veuves peuvent y recourir. Une seule condition : prendre au préalable un rendez-vous au numéro 1579. Dans un avenir très proche, cette même possibilité d’accueil sera offerte à Alger, dans les locaux de notre nouveau service des anciens combattants. Mais d’ores et déjà, celui-ci est à l’écoute des demandes qui lui sont adressées par téléphone ou par courrier. Dans les prochaines semaines, il mettra également en ligne sur le site de l’ambassade de France, une banque d’informations accessible aux 28 000 ressortissants concernés recensés aujourd’hui en Algérie.

Différents services et avantages semblent en préparation au niveau de votre cabinet. Qu’en est-il ? Existe-il de nouvelles mesures dans ce sens ?

Alain MARLEIX - La vraie nouveauté passe par la réouverture prochaine du service de proximité qui pourra leur apporter les prestations complémentaires déjà prévues par la loi mais qui nécessitent pour leur mise en œuvre une possibilité d’accueil et de réception de notre public. En revanche, dorénavant, et c’est aussi une nouveauté introduite par la réforme entrée en vigueur cette année, les anciens combattants algériens bénéficieront, comme leurs camarades français, de toute éventuelle évolution positive de la législation française dans ce domaine. Si, par exemple, on décidait d’augmenter le montant de la retraite du combattant, les anciens combattants algériens en bénéficieraient de plein droit, ce qui n’est que justice !

Le président Sarkozy a, dans un geste unique, rendu à l’Algérie la carte des mines enfouies par l’armée française durant la guerre d’indépendance. Ce geste a été apprécié en Algérie. D’autres décisions de ce type peuvent-elles suivre ? La prise en charge des victimes de ses mines semble être une de vos priorités avec la création de centres orthopédiques et d’appareillage ?

Alain MARLEIX - La France a certainement trop tardé pour remettre les plans des champs de mines des lignes Challe et Morice, mais il faut reconnaître ici qu’il s’agit d’une décision que le président Sarkozy a prise dès son élection. Au-delà de l’aspect pratique de cette mesure — je sais qu’il fait ici l’objet de débats mais je sais aussi qu’il n’est pas nul ! — il y a d’indéniables aspects symboliques dans cette décision : le temps de l’affrontement est terminé ! Il faut aller de l’avant, sans oublier — car l’oubli serait une insulte à la mémoire des morts de nos deux pays — et privilégier, dorénavant, et je cite le président de la République, “ce qui nous unit par le cœur et la raison”.
Plus concrètement, je précise que lors de la visite d’État de décembre dernier, le président de la République s’est engagé auprès du président Bouteflika à assurer, en fonction des besoins qui nous seraient signalés par les autorités algériennes, une prise en charge médicale et orthopédique des victimes de ces mines. Les modalités de cette action, qui serait menée en partenariat étroit avec les structures algériennes qui interviennent déjà très efficacement dans ce domaine, restent aujourd’hui à préciser, mais nous sommes prêts à prendre notre part dans le traitement de ces cas douloureux. Mon département ministériel a une réelle compétence dans ce domaine, et il est prêt à étudier des procédures d’échange de savoir-faire ou de collaboration technique.

Le débat sur la mémoire est apprécié différemment dans les deux pays. Le concept de “bienfaits de la colonisation” a été vécu comme un outrage par les Algériens, très attachés à leur histoire, à qui certains politiques français semblent demander d’oublier les crimes coloniaux. Comprenez-vous ce sentiment de justice et de rétablissement des faits du côté algérien ?

Alain MARLEIX - Je comprends, d’autant plus cette nécessité de rétablir les faits que le président Sarkozy l’a fait, ici même, en Algérie, à l’occasion de son discours à l’université Mentouri de Constantine. Le président de la République, dans un discours très novateur, a souhaité que nos deux peuples regardent l’histoire en face, sans se cacher derrière les idéologies et les polémiques que certains, en France, mais peut-être aussi en Algérie, souhaitent en permanence raviver. Il a condamné la colonisation, de la manière la plus solennelle. Il a reconnu, sans détour, sans langue de bois, que la France avait commis en Algérie des fautes et des crimes. Aucun de ses prédécesseurs ne l’avait fait avant lui. La France veut avancer pour rapprocher nos mémoires. Vous me parlez encore de l’article d’une loi qui a été abrogé dès 2005, à la demande du président Chirac, ce qui, aussi, était une démarche exceptionnelle, car ce texte avait été voté par le Parlement. Ce texte ne fait plus partie du droit français ! Alors, pourquoi en parle-t-on encore ? Connaissez-vous un autre pays qui ait abrogé une loi de son Parlement, pour donner un gage d’amitié et d’apaisement à un autre pays ? Moi, je n’en connais pas.
Je sais aussi que certains réclament les archives. La France a déjà rendu les archives de la période ottomane que l’État détenait. Concernant les archives de la période coloniale, celles-ci font l’objet d’un différend entre juristes, les nôtres estimant, au contraire de leurs homologues algériens, qu’elles sont la propriété de l’État français qui les a édictées. Mais si l’on veut vraiment aller vers la vérité, alors il faut cesser de camper sur des positions de principe qui bloquent ce dossier depuis des décennies et l’aborder de façon pragmatique, comme nous l’avons fait pour les mines. Ainsi nous avons proposé à la partie algérienne une coopération dans ce domaine. Le directeur des archives a été invité en France, et nous serions heureux de l’accueillir au moment qui lui conviendra. Nous avons proposé la création d’un groupe de travail composé d’experts franco-algériens pour faciliter l’accès des historiens à ces archives. Enfin, l’Institut national audiovisuel français a transmis récemment toutes les archives télévisuelles correspondant à l’Algérie. Je dis bien toutes, sans exception. On peut regretter que les images ne montrent pas les souffrances des Algériens, mais il s’agit pour beaucoup d’images de la télévision officielle française. Elles choisissaient de montrer une partie seulement de la réalité. Ce n’est qu’une face de la vérité et je le reconnais sans difficulté. Aux historiens français et algériens de rétablir tous les faits.

L’idée d’un pardon de la France à l’égard de l’Algérie est-il, pour vous, une nécessité, une repentance, un aboutissement logique, un mea-culpa impossible ou un geste inconcevable ?

Alain MARLEIX - Nous avons la chance aujourd’hui de pouvoir prendre le même chemin, celui de la vérité. La vérité, si difficile qu’elle puisse être à entendre pour certains, nous amènera à l’apaisement. Nous souhaitons avancer dans la reconnaissance des faits en respectant la dignité de chacun. C’est un travail qui doit se faire à deux. La France a la responsabilité principale de ce qui s’est passé pendant la période coloniale. Mais cela ne veut pas dire que la vérité est en noir ou blanc. Il faut lever tous les tabous et remettre en cause les vérités révélées des deux côtés. C’est pourquoi nous souhaitons que des historiens algériens et français travaillent ensemble dans la future fondation pour la mémoire annoncée par le Premier ministre François Fillon.

Votre prédécesseur, M. Mekachera, était un harki qui n’a pas été le bienvenu à Alger à cause du dossier sensible des harkis. Pour l’Algérie, ce dossier est définitivement franco-français. Comprenez-vous l’Algérie quand elle ne veut pas évoquer cette question du moment qu’on ne discute pas avec ceux qui ont trahi la patrie, comme vous n’avez jamais fait preuve d’indulgence envers les vichystes ?

Alain MARLEIX - Tout d’abord, une précision. M. Mekachera était un officier de carrière de l’armée française dans laquelle il a servi jusqu’en 1975. Il fait partie de ceux qui ont opté pour la nationalité française, comme d’autres, Français d’Algérie, ont choisi de devenir algériens ainsi que le prévoyaient les Accords d’évian. Il n’était donc pas à proprement parlé un harki, puisque les harkis n’avaient pas le statut de militaire. Cela dit, je ne suis pas sûr que la comparaison entre les harkis et les collaborateurs du régime nazi soit opportune, car la France en Algérie, malgré tout ce que l’on peut reprocher au système colonial — que le président de la République a justement dénoncé lors de sa visite d’État —, ce n’était pas la barbarie nazie. La réalité est déjà assez terrible pour que l’on n’en rajoute pas.
L’exagération n’est jamais la meilleure façon de rendre hommage à ceux qui ont souffert. En revanche, vous avez raison de dire que ce dossier comporte un fort enjeu franco-français car les harkis sont membres à part entière de notre communauté nationale et il s’agit de faire en sorte qu’aucune discrimination ne soit exercée à leur égard.
Les harkis ont choisi la France, et si la France avait tort, comme l’histoire l’a ensuite démontré, ce n’est pas aux harkis qu’il faut s’en prendre, mais à la France. La France, elle, a des devoirs envers ces harkis qu’elle a longtemps traités de façon injuste. Sur la perception de cet aspect de l’histoire, il faut aussi peut-être tout simplement reconnaître que nos points de vue divergent encore, même si je peux très bien comprendre la sensibilité qui est la vôtre.

Quelle est la position de votre département par rapport à certaines commémorations et stèles provocatrices en France qui glorifient les acteurs et les actions de l’OAS en Algérie ?
Alain MARLEIX - Vous savez, il existe chez nous une multitude d’associations qui représentent différentes sensibilités. Certaines d’entre elles, par exemple, retiennent la date du 19 mars, tout comme vous, pour commémorer la fin de la guerre en Algérie. D’autres refusent cette date. Ces associations organisent parfois des manifestations ou commémorations qui, dès lors qu’elles respectent les règles de droit commun, sur les troubles à l’ordre public, par exemple, sont autorisées. Mais elles doivent être distinguées des commémorations officielles organisées par l’État qui elles seules traduisent la volonté d’inscrire dans la mémoire nationale tel ou tel événement.
Pour ma part, je souhaiterais une approche plus consensuelle, partagée, de la mémoire, et c’est pourquoi nous souhaitons soumettre aux autorités algériennes un projet de fondation commune pour assurer l’entretien et la restauration des cimetières européens, mais aussi, pourquoi pas, des monuments les plus remarquables d’avant-l’indépendance. Je pense qu’aujourd’hui, les Français rapatriés d’Algérie et leurs descendants peuvent constituer une force d’impulsion des relations franco-algériennes. Ceux d’entre eux qui visitent l’Algérie sont d’ailleurs toujours reçus magnifiquement.

Certains à Alger on cru qu’avec l’arrivée du président Sarkozy à l’Élysée, considéré comme ne faisant pas partie de la “génération algérienne” de la classe politique française puisque n’ayant pas connu la guerre, les choses allaient changer. Mais on ne le sent pas décomplexé vis-à-vis de la question du pardon.
Alain MARLEIX - Le président Sarkozy a été le premier chef d’État a reconnaître les crimes et les fautes commis pendant la période coloniale. Je sais que ce discours a été apprécié par de nombreux responsables. Il a lancé un message d’amitié et de confiance.
Dans son discours de Constantine, il a voulu s’adresser aux jeunes Algériens pour dire que nous souhaitions nous tourner vers l’avenir sans oublier les blessures profondes que les tragédies de l’histoire ont laissées sur l’âme du peuple algérien. C’est ainsi que nous serons fidèles aux souvenirs de nos morts, qu’ils soient Algériens ou Français.
C’est par des gestes concrets, comme ceux qu’il a décidés, que les choses changeront. L’union pour la Méditerranée, que le président Sarkozy a initiée, sera certainement une des traductions de ce changement, qui permettra à toutes les générations qui n’ont pas connu la guerre, en France mais aussi en Algérie, de mieux se connaître et d’être fières de la richesse de ce qu’elles ont en commun.
 
26 mars 2008 Arc de Triomphe à Paris.
 
 
 
 
CRIME D'ETAT DU 26 MARS 1962

LETTRE OUVERTE A J-F GAVOURY

 

ANPROMEVO
> 106, rue de Lourmel
> 75015 PARIS

Hommage aux Victimes du 26 mars 1962 et à toutes celles du « crime d’Etat du 19 mars 1962 » - Votre inquiétude injustifiée

Monsieur,


Nous venons d’apprendre par le communiqué que vous avez diffusé aujourd’hui votre inquiétude de voir la commémoration de demain 26 mars, en hommage aux victimes de la résistance française à l’abandon de l’Algérie, devenir une célébration de « l’OAS à l’Arc de Triomphe ». Votre inquiétude est injustifiée car cette commémoration se déroule depuis plusieurs années sans incidents et sans polémique stérile compte tenu du respect que chacun doit porter à tous les morts de cette guerre civile franco-française voulue et organisée par le Chef de l’Etat d’alors, le général De Gaulle, pour mener à terme sa nouvelle politique algérienne. Car il vous est impossible d’ignorer la réalité du « crime d’Etat » commis le 19 mars 1962, à la demande du Président de la République. Vous pouvez, grâce à Internet, avoir accès désormais à l’ensemble des documents officiels qui ont permis la conception, la mise en œuvre et l’exécution du plan conçu par Alain Peyrefitte durant l’été 1961, à la demande personnelle du général De Gaulle.


De nombreuses personnalités françaises de toutes sensibilités, du professeur Maurice Allais, Prix Nobel d’Economie à Georges-Marc Benhamou, conseiller de Nicolas Sarkozy, en passant par Germaine Tillion, Jean Daniel et Jean Lacouture, appellent à reconnaître l’action criminelle du général De Gaulle durant cette terrible guerre civile au cours de laquelle votre père a été malheureusement tué, comme des dizaines de milliers d’autres Français de toutes origines, alors qu’il était en mission au service de l’Etat français. La biographie que vous présentez d’ailleurs de sa carrière ne porte que sur sa période nord-africaine et mériterait d’être complétée, pour une information plus précise, par ses fonctions au service de l’Etat entre sa nomination comme commissaire de police à Hazebrouck en 1936 et sa mission d’organisation de la sûreté nationale marocaine en 1956. Nous ne voyons en effet mentionné aucune action particulière de sa part durant cette période bien troublée de la seconde guerre mondiale et il n’a pas reçu, sauf erreur, les distinctions habituelles honorant les patriotes ayant accompli des actes de résistance ou d’héroïsme comme le firent Georges Bidault, successeur de Jean Moulin à la tête de la résistance française en 1943 ou encore Jacques Soustelle (carte de Français libre N°19), ou les généraux Raoul Salan, l’officier le plus décoré de France, et Edmond Jouhaud et bien d’autres membres de l’organisation dont vous contestez l’action lorsqu’il contribuèrent à chasser l’occupant nazi du sol français.


Si nous comprenons la douleur de l’enfant perdant son père et votre devoir filial concernant sa mémoire, votre drame personnel devrait vous permettre de comprendre celle des enfants, des parents et des amis des familles françaises victimes des attentats terroristes du FLN et de la terrible répression de l’Etat français contre les Français d’Algérie dont vous ne pouvez ignorer à la fois la violence et le nombre de victimes. Des dizaines de milliers d’autres familles françaises – celles de nos compatriotes harkis, pieds-noirs et aussi de nombreux militaires du contingent et Français de métropole - ont été, comme vous, victimes, lors de cette terrible guerre civile, d’actes de « barbarie » comme le soulignait le Président de la République Jacques Chirac le 21 septembre 2001 lors de la première Journée nationale d’hommage aux harkis. Notre association, dont vous n’ignorez pas l’activité depuis plus de 34 ans aux services de nos compatriotes Harkis et Pieds-noirs victimes du 19 mars 1962, a d’ailleurs organisé en 2004 une rencontre « des écrivains de la mémoire harkie », sous le patronage de Mme la Ministre de la Défense et du Ministre délégué aux Anciens Combattants, à laquelle se sont associées des personnalités de sensibilité très diverses unies par un souci commun de reconnaissance de la réalité des massacres commis contre nos compatriotes en présence de l’Armée française et des forces de police qui auraient dû les protéger. Aujourd’hui cette réalité est reconnue par tous. M. Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme, a clairement demandé la reconnaissance officielle de la responsabilité de l’Etat français de l’époque dans son article paru dans Libération du 10 septembre 2001 (cf. copie de l’article sur notre site http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst ).


Ces victimes et les familles de Français d’Algérie connaissent, comme tous les êtres humains, une peine semblable à la vôtre, aggravée pour celles dont les parents ont disparus en 1962 de ne pas savoir ce que sont devenus leurs proches, dans quelles conditions ils ont été assassinés, où reposent leurs corps ou s’ils sont encore vivants. Les archives soviétiques et la libération des détenus des goulags communistes ont montré, hélas, que des personnes avaient survécu plus de 40 ans à leurs terribles conditions de détention. Les enfants de ces victimes non reconnues officiellement alors, comme celles du 26 mars à Alger ou du 5 juillet 1962 à Oran, n’ont d’ailleurs pas eu la possibilité de se voir attribuer par l’Etat le statut d’orphelin de guerre ou de pupille de la Nation. Comme d’ailleurs les enfants de Harkis massacrés par le FLN après le 19 mars 1962. Elles n’ont donc pas pu depuis leur drame bénéficier d’aucune aide ou secours de l’Etat et ont du faire face, seules, à leur terrible situation.


Vous n’ignorer pas d’autre part que tous les faits relatifs à la guerre d’Algérie sont aujourd’hui amnistiés et que des poseuses de bombes du FLN, qui ont tué ou mutilé d’innocentes femmes et enfants dans les attentats de la « bataille d’Alger », vivent, s’expriment et essaient de justifier leurs actes en toute liberté sur les chaînes de télévision publiques françaises financées, en partie, par leurs victimes et leurs familles. Comme viennent en France un certain nombre d’acteurs de la rébellion algérienne responsables de la mort, en Algérie comme en France, de milliers de nos compatriotes dont les 53 policiers tombés en France sous les balles du FLN (Source QUID 2002). Il est à craindre que votre démarche (votre association n’existe curieusement que depuis le 7 avril 2006), si elle se prolonge, risque de provoquer l’effet contraire de celui que vous espérez si les enfants et familles victimes du FLN et de la répression de l’Etat français contre les Français d’Algérie décident de créer une association semblable à la vôtre ce qui, compte tenu de la disproportion du nombre de victimes, vous placerait dans une situation extrêmement minoritaire. Nombreux sont les Français qui s’interrogent sur les motivations réelles de votre association et de ceux qui vous soutiennent qui, au lieu de chercher l’apaisement les mémoires, rouvre artificiellement, par ses demandes l’interdiction de cérémonies privées ou publiques - dont certaines ont lieu depuis 1963 sans que le général De Gaulle, lui-même, n’en ait demandé l’interdiction – des cicatrices qui commençaient avec le temps à se fermer. En novembre 2006, nous avions d’ailleurs adressé une lettre ouverte au Ministre délégué aux Anciens Combattants en ce sens, lettre qui se trouve sur notre site Internet. Celle-ci est restée d’ailleurs sans réponse, la cérémonie s’étant déroulée, comme les précédentes depuis 44 ans, sans incident. Vous avez pu le constater vous-même sur place.


Depuis 1990, nous écrivons aux Présidents de la République pour que l’Etat français d’aujourd’hui reconnaisse le « crime d’Etat » du 19 mars 1962. Cette demande figure sur site Internet et déjà diffusée à des milliers de personnalités, journalistes, intellectuels et hommes politiques sans avoir suscité la moindre réaction. Le 31 mars 2007, Président Nicolas Sarkozy c’est engagé à reconnaître officielle la responsabilité de « la France » dans l’abandon et le massacre des Harkis. C’est pourquoi nous vous invitons désormais à nous contacter directement si vous souhaitez des réponses à vos questions plutôt que d’utiliser des procédés proches de ceux d’une période que nos parents ont combattus au sein de l’Armée d’Afrique pour libérer la France, et que nous condamnons tous. Votre poste au Ministère de l’Intérieur devrait vous engager à des prises de position plus conformes au droit de réserve des fonctionnaires.


Nous sommes naturellement à votre disposition si vous souhaitez porter ce débat auprès de l’opinion publique lors d’une émission télévisée, ce qui permettrait aux Français de mieux connaître les différentes catégories de victimes de cette dramatique période de notre histoire ainsi que les raisons pour lesquelles nos compatriotes honorent leurs morts.


Nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.


Bernard COLL - Secrétaire général - Co-auteur du Livre des Harkis (JPN - 1991)

 
 
Cimetière du Grand Vallon à Mougins.
 
Impossible oubli...
Mesdames, Messieurs les Élus, Les Présidents d'Associations, Messieurs les portes-drapeaux, chers compatriotes et amis, l'oubli serait la mort de notre communauté. C'est pourquoi vous avez répondu à notre appel, mais quand bien même nos rangs s'éclaircissent d'année en années, nous aurons toujours la volonté de témoigner de ce crime auquel nous associerons les victimes du 5 juillet à ORAN et tous les disparus de cette GUERRE, Civiles ou Militaires sans oublier nos Frères d'Armes les Français Musulmans Harkis, qui ont particulièrement souffert de l'issue du drame ALGÉRIEN . Il y a 46 ans, le 26 mars 1962, rue d'Isly à ALGER la BLANCHE, pour une ALGÉRIE FRANÇAISE et à l'appel de mouvements patriotiques et d'anciens combattants, des milliers de manifestants pacifiques se dirigeaient vers le quartiers de BAB-BEL-OUED, pour porter assistance à la population .

Mais l'Armée avait tendu un blocus au pourtour de ce quartier de façon à affamer la population. C'est en toute confiance que les Algérois, drapeaux tricolores en tête, chantant la Marseillaise, marchent vers BAB EL OUED berceau de la résistance des pieds-noirs isolé de la ville d' Alger. Ils n'y arriverons jamais, car des soldats, C.R.S., Gardes Mobiles, tirent sur tout ce qui bouge, des militaires conditionnés pour tuer des Français, sont là.
Bien sur il ne s'agit pas de l'Armée qui avait choisi l'honneur, qui s'était battue pour garder l' ALGÉRIE FRANÇAISE, NON, se sont les autres qui ont obéi aveuglement à ceux qui ont décidé de nous faire comprendre par la manière FORTE que nous n'étions plus chez nous, suite aux accords d'EVIAN et au cesser le FEU du 19 mars 1962. L'Armée qui avait placé au 1° rang une section de tirailleurs musulmans comprenant des rebelles de la WILLAYA IV , va tirer sans sommation pendant 12 minutes tuant des dizaines de personnes FEMMES, ENFANTS, VIEILLARDS. Un journaliste américain qui se trouvait sur les lieux, et qui avait filmé la fusillade, déclara : -« j'ai vu les soldats tirer à bout portant dans la foule avec des armes automatiques. Les militaires installés sur les trottoirs ont également ouvert le feu, quelques-uns des soldats ont vidé des chargeurs entiers. D'autres épuisaient le magasin de leur F.M. et le réapprovisionnait encore. J'ai même vu un officier arracher des mains d'un soldat la bande de cartouches qu'il s'apprêtait à engager. »

Quant au journaliste John Wallis du « DAIL Y TELEGRAPH », il écrira « Une chose est sure, c'est que les manifestants n'ont jamais ouvert le feu sur les militaires. Ce sont les soldats qui ont tiré sur la foule placée devant eux. Certains même se retournèrent et mitraillèrent dans le dos des manifestants qui les avaient dépassés ». Après la fusillade de la rue d'Isly était un prélude au massacre du 5 juillet 1962 à ORAN, et par la suite des milliers de français musulmans, les harkis, subirent le même sort. C'était le dernier espoir des français d'Algérie qui mourait lui aussi. Aujourd'hui, on peut lire sur les rapports militaires : « Incident du 26 mars 1962 » « CET » INCIDENT » fit plus de 80 morts et plus de 200 blessés. Sur ordre des autorités de l'époque, les morts ne seront pas rendus, amenées par camions militaires, au petit matin, il seront enterrés sans même une cérémonie religieuse.
De ce carnage, aucun regret de la part des autorités de l'époque. Aucun regret des grandes consciences des forces occultes dites humanitaires qui gouvernaient déjà la France et que l'on retrouve certains aujourd'hui dans les allées du pouvoir . Nous n'avons aujourd'hui que mépris pour tous ces pitres maîtres de la TRAHISON .
N'oublions jamais, c'est notre devoir de mémoire. Mesdames, Messieurs, par votre présence devant cette stèle, nous montrons que nous n'oublions pas. ' ! ." Après le dépôt de gerbe, nous observerons une minute de silence en nous souvenant très fort de ces douloureux événements. Je vous remercie de
votre attention.

Cyr ASCIONE Président de l' ANFANOMA de Mougins.

 
 
Le commentaire de Nicole GUIRAUD:

Après avoir visionné plusieurs fois cette retransmission du "débat" de FR3, je dois dire que je suis très déçue par l'hypocrisie et le manque de sensibilité des deux responsables ( Rosé et Le Garrec ) concernant les VICTIMES: ils se contentent de reconnaître a peine du bout des lèvres qu'ils auraient du organiser -sur un sujet aussi sensible...!- un débat ou du moins un commentaire de présentation, COMME CELA SE FAIT EFFECTIVEMENT DEPUIS TOUJOURS EN ALLEMAGNE, ce qui aurait été un MINIMUM d'éthique de leur profession: dans ce sens, ils ont commis une faute professionnelle GRAVE... Et ce n'est pas en noyant le poisson ,à travers les œuvres de Jeuland ou même de G. Pérez, ou en alléguant (Le Garrec) qu'il y aura toujours des guerres donc aussi des victimes "dommages collatéraux" (sic ), qu'ils pourront faire oublier l'essentiel :
LA VOIX DES VICTIMES A ÉTÉ PASSÉE SOUS SILENCE, une fois de plus...! La voix des VICTIMES du terrorisme F.L.N n'a JAMAIS été entendue !!
Et même les films de G.Pérez n'échappent pas a cette "règle": C'est une chose de laisser raconter des TÉMOINS des attentats terroristes. C'en est une autre de DONNER LA PAROLE aux VICTIMES de ces attentats! Car c'est bien cela qu'il faut ÉVITER a tout prix : laisser les VICTIMES s'exprimer directement devant la caméra ...! On préfère donc parler d'elles, parler sur elles ... Mais les VICTIMES elles-mêmes restent PASSÉES SOUS SILENCE !!!

Je finis par croire que,dans tout ce cirque médiatique (qui sent le coup monté afin d'éviter une plainte pour complicité d'apologie du terrorisme, ou du moins pour manquement gravissime aux règles de la déontologie ), les seuls a rester honnêtes sont les opposants au régime F.L.N., dont les œuvres viennent d'être INTERDITES en Algérie par la Ministre de la Culture, Mme Khaleda Toumi, celle-la même qui a soutenu haut et fort l'ignoble documentaire "Les porteuses de feu" de Faouzia Fékiri ! Tout se tient, et tout finit par se savoir ...

Mais bien sûr, les œuvres des opposants au régime F.L.N. ne peuvent intéresser FR3, qui travaille en "coopération" ( Muriel Rosé ) avec la Télévision Algérienne, l'une des plus "stals" de tout le Maghreb, et avec la bénédiction de la nomenklatura du F.L.N., s'entend ...! Pour des contrats juteux, ou autres "big deals", peut-être ...?

La Francalgérie se porte bien, merci ... Et FR3 a encore un long apprentissage devant elle, pour parvenir a un niveau d'information ou on pourra VRAIMENT la prendre au sérieux !


Nicole Guiraud
 
 
SAMEDI 15 MARS A 10 H 35 SUR FR3 : LE MEDIATEUR


Je viens de regarder l'émission de 10h35 sur FR3. On est passé à côté du vrai sujet, une fois de plus. Renaud Bachy avait pourtant parfaitement cerné la question et Nicole GUIRAUD balisé aussi les choses. A mon sens il y avait 3 questions à discuter:

1° Les poseuses de bombes étaient-elles des terroristes et à ce titre des criminelles de guerre?

2° Le fait que le FLN soit sorti vainqueur de cette guerre (avec l'aide de De Gaulle) efface-t-il les crimes de guerre? En faire le récit sans le moindre regret, sans nuances et s'en faire gloire est-il ou non en faire l'apologie?

3° Et ceci a été balayé d'un revers de main dédaigneux, une télévision publique a-t-elle le droit de faire un récit de cet ordre qui apparaît en effet comme apologie de crimes de guerre et de terrorisme?

A ces 3 questions il n'a pas été apporté de réponses étayées sur le droit ni même sur l'éthique. On s'est encore perdu entre l'histoire et le vécu... Dommage! Amitiés à tous, c'était tout de même bien essayé.

Geneviève de Ternant.

 
 
Un ministre UMP innaugure une rue du 19 mars ....

à Monsieur DARCOS,

Permettez-moi de vous rassurer je ne vais pas élever une protestation contre l'inauguration de votre rue du 19 mars 1962 dans votre ville. Au contraire car cette date marquera pour toujours, pour la postérité, la honte de la France, l'histoire d'une honteuse défaite écrite avec le sang de 30 000 glorieux soldats morts pour rien, l'histoire écrite avec le sang des soldats prisonniers du F.L.N. abandonnés et oubliés par des lâches, et enfin, l'histoire engloutie par le fleuve de sang des martyrs victimes de l'aprés 19 mars d'un État félon. Lors des agapes qui suivront cette odieuse célébration puissiez vous sentir dans vos goinfreries le goût du sang, et entendre parmi les flon-flon de votre fête les cris de souffrance des suppliciés générés par l'être démoniaque que vous adulez et qui brûle en enfer !

Je ne vous salue pas parce que vous représentez une fois de plus, à travers votre Président de la République, ce dont nous avons été toujours victimes, le mépris, le mensonge et l'injustice.

Alain ALGUDO - Président des Comités de Défense des Français d'Algérie et des Agriculteurs Rapatriés et pour vos services des renseignements généraux, mon adresse : 18 bis bd A. DUMAS 34500 BEZIERS

 
 
Image très contrastée

Quels sont les événements qui vous marquent le plus dans la vie du général de Gaulle ?
Un point de vue mitigé : je ne sais toujours pas discerner qui fut le plus courageux entre le maréchal Pétain, un homme de 84 ans qui n’avait strictement rien à gagner sauf le déshonneur, qui décida de rester sur le sol français et d’assumer, en les partageant, les malheurs de la France, et le général de Gaulle qui décida de quitter le pays en pleine débandade. Le premier, au moins dans les deux années qui suivirent, parvint malgré tout à sauver un certain nombre de choses et notamment à éviter au pays la nomination d’un "gauleiter", l’envahissement de la région sud, la préservation des Juifs nationaux (au détriment il est vrai des Juifs de nationalités étrangères que nous avions accueillis avant guerre) puisque la France fut avec l’Italie l’un des pays où les Juifs furent le moins mal traités ; un régime adouci pour les prisonniers de guerre français comparativement à celui qu’eurent à subir les prisonniers des autres nations occupées, etc. Le second, le général de Gaulle, après avoir prôné une résistance "à outrance", notamment dans le "réduit breton" (manœuvre jugée complètement irréaliste par les experts de l’époque et les historiens spécialisés), alors que tout était perdu sur le plan militaire sauf à engendrer des malheurs encore plus grands au pays (dont 8 millions de ses habitants erraient sur les routes de l’Exode), a préféré partir pour l’étranger. Il faut rappeler qu’à ce moment, rien ne l’y obligeait, que nu l condamnation ne le poursuivait à cet instant et que, s’il avait voulu poursuivre la lutte, la logique aurait voulu qu’il s’envolât vers l’Afrique et notre empire colonial d’où il aurait pu tenter de réunir les dernières troupes (de second ordre il est vrai) qui s’y trouvaient encore… Je fonde aussi ma perplexité et mes interrogations sur son comportement qui ne fut pas, dans la Première guerre mondiale, parfaitement exemplaire, ainsi que sur son attitude durant les événements de 1968, qui le conduisirent à Baden Baden dans ce qui est pour certains considérés comme une nouvelle fuite... Après, la légende a fait son œuvre : son rôle en Grande Bretagne a été éminent, parfaitement justifié et définitivement positif. Toutefois, je pense que cela a été le fruit des circonstances, grâce à d’authentiques résistants qui se sont sacrifiés pour la France et pour de Gaulle en tant que symbole, d’un solide sens politique, puisqu’il réussit alors à éliminer toute concurrence, notamment celle de gens beaucoup plus représentatifs que lui et à priori plus qualifiés qu’un petit général de brigade tout récemment nommé et affublé d’un secrétariat d’Etat acquis pratiquement à la sauvette… Il profitera de la reconstitution de l’Armée d’Afrique (dont il ne fut en aucun cas l’initiateur, et qu’il faut porter au crédit d’autres vrais résistants de la première heure, parfois d’authentiques pétainistes, du fait du rôle ambigu du maréchal qui, pendant un temps, entretint des relations avec les Américains tout en étant assujetti aux Allemands; ce dernier "couvrit" en connaissance de cause la reconstitution de cette Armée et de son réarmement, partant des 100 000 hommes qui avaient été octroyés par la commission d’armistice ; des hommes qui rallieront la France libre, symbolisée par de Gaulle, par la suite …). Après, c’est la figure du commandeur qui se forge : l’homme inspiré, l’homme providentiel, la référence, le pôle autour duquel tout gravitera au plan de la résistance : l’Histoire en marche, une histoire que l’on aménagera avec le temps, pour la rendre plus "présentable" à la postérité.

Selon vous, qu'a-t-il apporté à la France ?
Une image très contrastée du dernier "grand homme", de la dernière grande figure historique de la France. Un homme à qui l’on peut attribuer une certaine forme de courage, malgré tout, sa personnalité, un caractère bien trempé ; son côté visionnaire, bien que des emprunts lui furent attribués indûment. Bien entendu, l’Appel du 18 juin constitue un épisode phare de sa vie et de la nôtre, bien qu’à l’époque nul quasiment en France ne l’entendit et qu’il fallu, pour les besoins de l’Histoire, le réenregistrer : ce que l’on nous sert régulièrement en archives n’est que cette reconstitution. Ensuite, après le conflit, c’est sa dimension historique et internationale qui nous épargna la création d’un gouvernorat américain ou une prise de pouvoir par les communistes, qui pesaient alors environ 25% des intentions de vote des Français : il fit montre alors d’un authentique génie politique et nous sauva des autres avanies et déchirements qui nous étaient promis. Il rétablira ensuite les Institutions, garantira notre avenir et notre indépendance, pleine et entière, réinstallant la France dans le concert des nations, au tout premier rang de celles qui comptaient, ainsi qu’une prospérité exemplaire dont nous sentons encore aujourd’hui les derniers effets ; c’est lui qui décida de réformer nos industries, qui lança les grands projets : nucléaire civil et militaire, Airbus, TGV, plans autoroutiers, aménagement du territoire, etc. Les réformes sociales se réaliseront sous son inspiration : droit de vote des femmes, Sécurité Sociale, etc.

D'après vous, quel héritage laisse-t-il aujourd'hui ?
Une image contrastée de la grandeur et de la décadence : son rôle dans l'Histoire, le rang recouvré de la France dans le concert des nations, "une certaine idée de la France" et de son indépendance qui donnent à réfléchir quant aux avancées européennes de notre pays... Une image de ce que peut être un comportement honnête en politique... Mais le général laisse aussi derrière lui une foule d'interrogations et de reproches devant les paradoxes accumulés :
- la condamnation du Maréchal Pétain dans un procès parfaitement inique que je recommande à quiconque se préoccupe du Droit de relire tous les comptes-rendus ; un homme jugé par des crapules qui lui avaient prêté serment et qui avaient passé toutes les années d’occupation à collaborer avec les Allemands et à juger pour eux et au nom du gouvernement de Vichy : honteux ! J’ai toujours appris que l’on ne pouvait être juge et partie à la fois : Pétain méritait d’être jugé, certes, mais ses juges et tous ceux qui l’on agonit d’injures, de nombreux communistes en particulier, notamment, qui avaient oublié leur attitude avant-guerre et leur collaboration objective avec l’occupant, jusqu’à l’envahissement de l’Union Soviétique.
- le silence sur les exterminations juives en particulier, tant du côté communiste que du côté nazi : les atrocités commises par les uns et les autres au nom de différents types de socialisme qui ont également abouti aux mêmes horreurs et ignominies ;
- Maurice Thorez, qui fut amnistié, participa au gouvernement au lieu de prendre le feu du peloton d’exécution pour désertion pendant le conflit et manœuvres subversives antinationales ;
- plus généralement, le silence sur les crimes communistes ici et dans le monde ; la collaboration et les sabotages communistes avant guerre dans notre industrie militaire…
- l’Epuration, période abominable, qu’il cautionna par son silence et qu’il laissa souvent à des individus qui avaient eux-mêmes, beaucoup à se reprocher ou qui n’étaient franchement pas clairs : voir par exemple "Aubrac", qui fut commissaire de la République et qui participa à l’Epuration alors qu’il est toujours soupçonné, jusqu’à aujourd’hui, d’être à l’origine de la dénonciation, l’arrestation et la mort de Jean Moulin !
- l’abandon des colonies françaises dans un simulacre de décolonisation que nous payons très cher aujourd’hui, ne serait-ce qu’au plan énergétique et des matières premières ;
- son attitude ambiguë vis à vis de l'Algérie, alors que militairement la guerre est gagnée par la France…, et sa manière de décoloniser le Maghreb : "Je vous ai compris!", "une France de Dunkerque à Tamanrasset", (sa manière de décoloniser), jusqu’à l'abandon des harkis en 1962, les ordres donnés de ne pas intervenir pour tenter de les sauver : des dizaines de milliers de morts imputables par les assassins du FLN mais dont de Gaulle est responsable ! Des milliers de morts Pieds-Noirs dont il est également comptable ! Plus d’un million d’exilés Pieds-Noirs jeté sur la Métropole sans que rien ne soit prévu pour les accueillir : pas même la compassion des Indigènes !
– la création du SAC, Les Barbouzes,
- l’exécution, l’assassinat inutile d’un authentique patriote, complètement déchiré comme tant d’autres que le Général aurait pu, aurait du gracier s’il avait possédé une réelle grandeur humaine : Jean-Marie Bastien-Thiry, fusillé au fort d’Ivry le 11 mars 1963 !
- l'affaire Ben Barka, par exemple et quelques autres…
- l’ombre portée délibérément sur ceux qui ont fait la campagne de France et physiquement libérés le pays sous les ordres du commandement allié et non sous ceux directs du général de Gaulle : De Lattre, Juin, Leclerc et les très grands résistants dont on a aujourd’hui quasiment oublié les noms : Jean Moulin, certes, mais qui se souvient de Pierre Brossolette (qui fut même plus éminent que Moulins et que de Gaulle sacrifia presque délibérément), Jacques Bingen, André Dewavrin (colonel Passy), Henri Frenay, etc. ?

Richard , Saint Amand En Puisaye
Publié le 28 février 2008 sur le site l'Internaute rubrique Histoire

 
 
CHRISTIANOPHOBIE

Depuis quelque temps,l'Algérie connaît un regain d'islamophobie. Parmi les faits les plus marquants, la condamnation le 30 janvier d'un prêtre français, le père Pierre Wallez. Il a été condamné à un an de prison avec sursis et à une amende . On lui reproche d'avoir prié avec des chrétiens hors d'un lieu de culte. Plus récemment, c'est le pasteur Hughes Johnson qui est menacé d'expulsion . Il vivait en Algérie depuis quarante cinq ans.
Lors de l'annonce de la condamnation du prêtre, les médias annonçaient l'arrivée en France, venant d'Algérie, de vingt-neuf imams chargés de prêcher la bonne parole dans les mosquées.
Ce véritable scandale n'a entraîné aucune réaction des gouvernants et des ligues censées défendre les droits de l'Homme. Il est vrai qu'il ne s'agit que de chrétiens …
Qui aura le courage de dénoncer la situation des chrétiens en Algérie ? D'un côté de la Méditerranée la mise en place de la dhimmitude et de l'autre une islamisation qui n'est plus rampante .

Jean-Pierre ROCHE
83400 HYERES

 
 
SOUVENEZ-VOUS D'EUX AUX PROCHAINES ELECTIONS MUNICIPALES!

ILS VEULENT FAIRE RETABLIR LA DATE DU 19 MARS COMME CELLE DE LA FIN DE LA GUERRE D' ALGERIE
Sous l'impulsion de M. Jacques BRIAT, député du Tarn-et-Garonne, et Mrs Rochebloine , Colombier et Lagarde ...

les députés de la majorité présidentielle dont les noms suivent, par ordre alphabétique,
ont déposé la proposition de loi N° 2907 visant à faire commémorer la fin de la guerre d'Algérie le 19 mars:


M. Jean AUCLAIR, député de la Creuse
M. Jean-Claude BEAULlEU, député de Charente-Maritime
M. Gabriel BIANCHERI, député de la Drôme
M. Olivier DASSAULT, député de l'Oise
M. Lucien DEGAUCHY, député de l'Oise
Jean DIEBOLD
M. Dominique DORD, député de Savoie
M, Gérard DUBRAC,
M, Guy GEOFFROY, député de Seine-et-Marne
M. Alain GEST, député de la Somme
M. Maurice GIRO,
M. Jacques GODFRAIN,

M. Didier JULIA, , député de Seine-et-Marne
M. Aimé KERGUERIS, député du Morbihan
M. Jean-Louis LEONARD, député de Charente-Maritime
Mme Henriette MARTINEZ, députée des Hautes-Alpes
M. Daniel PREVOST,

M. Serge ROQUES,
M. Michel ROUMEGOUX,
M. Francis SAINT LEGER, député de la Lozère
M. Jean-Pierre SOISSON, député de I'Yonne

 
 
PETIT RAPPEL A L'OCCASION DE L'INNAUGURATION DU MUSEE A LA GLOIRE DU GENERAL DE GAULLE...
 
La légende de Moncornet

Vendredi 28 septembre 2007, le Cercle Algérianiste de Nice et sa Présidente, Michèle Soler recevaient Guy Forzy, ancien Délégué aux Rapatriés, pour une conférence remarquable, intitulée : " La Légende de Moncornet ". Il est tout à fait typique de la " geste " gaulliste de bâtir une virtuelle victoire à partir d'une très réelle défaite. Dans ce mémoire, le grand mystificateur affirme que les chars allemands sont supérieurs aux français, c'est faux, il affirme que le " bilan est avant tout psychologique ", c'est faire bon marché des 200 morts français et des 23 chars perdus… Il ose écrire que le sacrifice de 10 autos mitrailleuses françaises a permis à sa division " de céder du terrain AVEC RETICENCE tout au long de l'après-midi. " Qu'en termes choisis ces choses là sont dites ! En fait, c'est une retraite mal organisée à la suite de d'opérations peu ou mal dirigées. Mais cette bataille eut pu changer la face de la guerre, puisque Gubérian raconte qu'une offensive française était crainte ! Ce ne fut, en réalité, qu'une fuite, De Gaulle aurait dû passer en Conseil de Guerre : Mais non, il est nommé général ! Il en fait un récit complètement imaginaire où les seuls responsables du désastre sont les officiers qu'il a sous ses ordres ! A-t-on vu chef plus pleutre ?
Mais comme il faut toujours, au sein des tragédies, une note comique (on en rie pour ne pas en pleurer !) Voila notre glorieux général, qui délaisse son commandement pour aller revêtir son nouvel uniforme à deux étoiles qu'il a du commander à son tailleur, au milieu des batailles, avant de se rendre auprès de Paul Reynaud, président du Conseil…
L'orateur retrace avec précision ces journées qui ont amené la défaite de la France malgré l'héroïsme des soldats français et en particulier les spahis du 4° marocain et de 6° algérien.
Comment De Gaulle parvient-il à faire croire à son génie ? C'est ce que Guy Forzy explique dans sa conférence et dans son livre bourré de révélations : " Ca aussi, c'était De Gaulle " en miroir du livre apologétique d'Alain Peyrefitte : " C'était De Gaulle "
Au cours de cette soirée, la salle du Grand Séminaire de Nice était comble et l'assistance attentive fit une ovation au conférencier.
Geneviève de Ternant
N. B. : " Ca aussi, c'était De Gaulle " Editions Dualpha, B.P. 58, 77522 Coulommiers cedex. Tel et fax : 01.64.65.50.23. (69 euros).

 
 
UN TÉMOIGNAGE ÉDIFIANT

Jean-Paul Salomé producteur du film "LES FEMMES DE L'OMBRE" consacré aux épreuves endurées par les résistantes françaises de 1944, combattant sous la bannière anglaise, commente ainsi son film :
"On ne parle presque pas des résistantes au cinéma, encore moins de celles qui ont agit sous la houlette de Churchill parce que De Gaulle a refusé de les reconnaître à cause de ses divergences avec l'Angleterre.
Quand j'ai découvert dans le "Times" un article qui rendait hommage à Lise Villameur, une résistante française considérée comme une héroïne en Angleterre, j'ai eu envie d'en faire un film !"

Encore un exemple, s'il en fallait un de plus, pour démontrer le machiavélisme, la méchanceté de ce monstre que seule une gloire personnelle intéressait. Le héros, le grand combattant de l'ombre, Jean-Moulin, a eu l'imprudence de lui rendre visite à Londres où il était camouflé derrière son micro. C'est une toute autre "ombre" qu'il faisait à De Gaulle. Curieuse coïncidence révélée par un écrivain historien, nous savons maintenant ce qui lui en a coûté dans les jours qui ont suivi son retour au sein de la résistance qu'il dirigeait ! Nous savons aussi le sort qui a été réservé à son remplaçant à la tête du C.N.R, Georges BIDAULT : les oubliettes de l'histoire du Gaullisme, bien entretenues par ses complices actuels qui l'efface même des photos officielles de la descente des Champs Élysées à côté de De Gaulle !

Et maintenant "l'historial Charles De Gaulle" ou "L'ART DE FAIRE D'UN ASSASSIN, UN MONUMENT !"

Alain ALGUDO - Président des Comités de Défense des Français d'Algérie et Agriculteurs Rapatriés - Porte parole de la Maison du Pied-noir de BEZIERS
 
 

Après la repentance d'Alger, la France doit repentance aux Pieds-Noirs.

Nicolas Sarkozy à Alger le 3 décembre. " Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République: liberté, égalité, fraternité. Mais il est aussi juste de dire qu'à l'intérieur de ce système profondément injuste, il y avait beaucoup d'hommes et de femmes qui ont aimé l'Algérie, avant de devoir la quitter ". Nicolas Sarkozy à Constantine le 5 décembre: " le système colonial était injuste par nature et le système colonial ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation ".

Par ces affirmations répétées et allant crescendo: profonde injustice, asservissement, exploitation, Nicolas Sarkozy a bien fait repentance envers l'Algérie au nom de la France lors de son dernier voyage, même s'il en refuse le terme. Et même s'il a essayé de faire la distinction entre le système et les hommes qui y participaient en louant certains des mérites de ceux-ci, qui peut nier que le commun des mortels et le citoyen lambda assimilera totalement le système et ceux qui y participaient.

C'est donc inévitablement l'opprobre qui est jetée une nouvelle fois sur l'ensemble de la communauté pied-noire. Et l'on continuera longtemps à traiter les Pieds-Noirs d'infâmes colonisateurs en ne montrant toujours que la face noire de la réalité et en niant totalement les progrès accomplis par ce pays de 1830 à 1962. Mais puisque tel est le sens commun qui s'impose même au niveau présidentiel, allons jusqu'au bout du raisonnement et soyons clairs.
Si Nicolas Sarkozy s'est repenti au nom de la France envers l'Algérie, il doit aussi se repentir au nom de la France envers , les Pieds-Noirs. Car qui dès 1830, après la conquête militaire, a incité certaines populations françaises à quitter la France pour gagner l'Algérie malgré les dramatiques conditions de vie de l'époque dans ce pays ?

Qui ensuite a incité des européens de tout le pourtour méditerranéen (espagnols, maltais, italiens, grecs) et d'ailleurs (allemands, suisses) à venir s'installer en Algérie où tout était à faire sous des cieux inhospitaliers ?

Qui a utilisé toute cette main-d'œuvre quasi-analphabète au début pour bâtir l'Algérie (avec les Algériens de souche) en instaurant le système dit aujourd'hui officiellement "profondément injuste, asservissant et exploiteur " ?

Qui donc a utilisé comme instruments et outils de la mise en place de ce système aujourd'hui honni toutes ces populations européennes déracinées et facilement malléables à qui l'on promettait monts et merveilles ?

Les gouvernements et l'administration française bien sûr ! Manipulés par les autorités françaises, ceux qui allaient devenir les Pieds-Noirs, les civils européens, l'ont été au premier jour où on leur a fait poser le pied en Algérie, et , même avant quand il s'agissait d'apporter " la civilisation française " outre-mer et que la propagande battait son plein en Europe pour recruter des volontaires.

Combien de dizaines de milliers de futurs Pieds Noirs sont morts dans des conditions de vie terribles durant des décennies pour faire rayonner ce que les gouvernants appelaient " la grandeur de La France ", " les valeurs de la France " ? Mais quelle grandeur de la France, quelles valeurs de la France lorsqu'au plus haut niveau aujourd'hui on nous dit que tout cela n'était que " profonde injustice, asservissement, et exploitation " ?

Ainsi, après avoir été les instruments manipulés des autorités françaises, les futurs Pieds-Noirs ont-ils été trompés par la France elle-même sur les valeurs que celle- ci prétendait exporter !

Tout n'était que profondément injuste, asservissant et exploiteur selon le plus haut représentant de l'Etat français actuel ! Pire encore, et disons le tout net.

Non seulement les Pieds-Noirs ont été les instruments trompés du colonialisme français honni par la France elle- même aujourd'hui, mais ils en ont été aussi les victimes expiatoires.


Victimes dès 1830 en mourant comme des mouches dans les marais et l'insalubrité, mais victimes aussi plus tard lorsque l'Etat colonial français, décidant soudainement de plier bagages d'Algérie, commença sa répression, évinça les Pieds-Noirs de la table des négociations d'Evian, les mitrailla à Bab-el-Oued et rue d'Isly, les incarcéra dans les prisons françaises et resta l'arme au pied le 5 juillet 1962 à Oran face au lynchage, les contraignant de fait à l'exode et à la perte de la terre natale.

Alors oui, après la repentance d'Alger, la France, par la voix de son Président de la République, doit repentance à tout le peuple Pied-Noir en exil.

Pierre Courbis
(Bulletin du Parti Pied-Noir N° 50 Novembre-Décembre 2007)

 
 
GENDARMES D'OUVEA

Bref historique: Le 22 avril 1988 deux jours avant le 1er tour des élections présidentielles une centaine de membres du parti indépendantiste de Nouvelle Calédonie, le F.L.N.K.S. Attaque par surprise la brigade de gendarmerie de Fayaoué dans l'île d'Ouvéa .
Quatre gendarmes : Edmond DUJARDIN, Daniel LEROY, Georges MOULIE et Jean ZAWADZKI, sont assassinés, deux de l'Escadron d'Antibes et deux de l'Escadron de Villeneuve-d'Ascq. 25 gendarmes otages sont emmenés en deux points opposés de l'île et les rebelles emportent l'armement de la brigade : mitrailleuse, famas etc...

Si un premier groupe de gendarmes est rapidement relâché, le deuxième groupe de 19 gendarmes, aux mains des plus violents et des plus dangereux, est introuvable. .
Au bout de quelques jours une unité du G.I.G.N. s'approche des abords de l'immense grotte ou leurs collègues sont prisonniers, ils sont repérés par les rebelles.
Six des gendarmes du G.I.G.N. sont en situation d'abattre les rebelles postés autour de l'entrée de la grotte ; ceux-ci hurlent et menacent d'exécuter les gendarmes détenus au fond de la grotte. Les six gendarmes, sur ordre de leur chef, se livrent aux rebelles.

Le Substitut du procureur de la République, Jean BIANCONI (Un Niçois) qui avait décidé d'aller au devant des rebelles pour leur parler est relâché et va pendant plusieurs jours faire la navette entre la grotte et le PC du général Vidal pour négocier.

Devant la violence affichée des meneurs qui ont déjà assassiné de sang-froid 4 gendarmes, le Chef de l'Etat, François MITTERAND et le Premier Ministre, Jacques CHIRAC, ordonnent l'assaut de la grotte.

L'opération aura lieu le 5 mai 1988.
L'avant-veille Jean BIANCONI, le substitut du procureur de la république, faisant preuve d'un courage étonnant, va introduire, scotchés entre ses cuisses, 2 petits pistolets et 5 cartouches par arme.

Au lieu de rentrer au camp, comme il le fait chaque soir, Jean BIANCONI va rester aux cotés des otages, sachant que l'assaut est imminent.

Fortement retranchés disposant d'armes automatiques de fusils longues portées et d'une mitrailleuse AA 52, les rebelles ont établis plusieurs postes de tir
Au cours du 1er assaut mené par 70 hommes environ : du G.I.G.N., du 11éme Choc et du Commando HUBERT, l'adjudant PEDRAZZA et le soldat VERON du 11éme Choc sont tués et 2 gendarmes sont blessés.

Pendant ce temps les 25 otages sont dans le noir absolu, leur gardiens tirent au famas sur eux pour les abattre, surpris par la riposte des deux gendarmes du G.I.G.N. qui ne tireront que 4 balles, ils n'oseront plus s'approcher

Un deuxième assaut quelques heures plus tard enlèvera la position et 19 indépendantistes seront tués. Tous les otages seront sauvés.

Si un certain nombre de meneurs ont été tués, d'autres auteurs identifiés et s'étant vantés du massacre gratuit des gendarmes, ont été plus tard graciés de toute peine et l'un des assassins a reçu une subvention de 130.000 francs pour s'acheter un 4 X 4.

Le tribunal des pensions a alloué aux deux orphelines de 9 et 13 ans du gendarme ZAWADZKI, une indemnité dérisoire au regard des trois millions de francs alloués à la veuve du chef indépendantiste DJIBAOU, tué un an après par d'autres indépendantistes, de surcroît Madame DJIBAOU avait été nommé directrice du "centre culturel canaque" qui n'était pas encore construit, avec un salaire à l'époque de 45.000 francs par mois, elle touchait également une pension importante, son mari étant considéré comme mort pour la France et en accident de travail (authentique). Elle a eu la délicatesse de refuser la légion d'honneur que le Président MITERRAND voulait lui attribuer.

Note rédigée le 21 février 2008

André LORE

 
 
http://veritas.cybermatrice.biz/newss/pop_news.asp?id=212
 
 
COMITE DE LIAISON DES ASSOCIATIONS NATIONALES DE RAPATRIES (CLAN-R)

Le Président
Paris, le 8 février 2008


A Monsieur Michel Boyon
Président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel
39, quai André Citroën
75015 - Paris


Monsieur le Président,


Une émission de FR3, diffusée le 26 janvier, intitulée " Les porteuses de feu " et constituée d'interviews d'auteurs d'attentats perpétrés en Algérie à l'époque où la France exerçait sur ce territoire sa souveraineté, a créé un très vif émoi parmi les Rapatriés d'Outre-Mer et particulièrement, bien sûr, parmi les victimes de ces attentats et leurs familles. Le 28 janvier, nous l'avons fait savoir au Président de France Télévisions et lui avons demandé une rencontre pour évoquer, avec lui, la façon dont, dans d' autres émissions, ces victimes pourraient, à leur tour, être entendues ; notre courrier étant resté sans réponse, nous lui avons écrit, à nouveau, ce jour. Vous trouverez ci-joint copie de ces lettres.

Nous vous adressons le présent courrier pour vous demander de vouloir bien intervenir afin de faciliter la rencontre qui est demandée.

Assuré que cette douloureuse question retiendra toute votre attention, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma haute considération.



Denis FADDA




Maison des Rapatriés, 7, rue Pierre Girard - 75019 Paris -


 
 

COMITE DE LIAISON DES ASSOCIATIONS NATIONALES DE RAPATRIES (CLAN-R)


 

Le Président
Paris, le 8 février 2008


A Monsieur Patrick de Carolis
Président de France Télévisions
7, Esplanade Henri de France
75907 - Paris Cedex 15


Monsieur le Président,


Par courrier du 28 janvier, nous vous disions l'émotion qu'avait créée, parmi les Rapatriés d'Outre-Mer, de toutes confessions et de toutes origines, l'émission " Les porteuses de feu " diffusée sur FR3, le 26 janvier, émission exclusivement dédiée aux " héroïnes " des attentats dont il est question et qui a totalement ignoré les victimes et leur infinie souffrance. Notre courrier (dont vous trouverez ci-joint copie) est resté sans réponse; et pourtant l'émotion suscitée ne faiblit pas.

Dans un souci d'apaisement et de recherche d'équité, dans cette même lettre, nous vous demandions de vouloir bien recevoir une petite délégation de représentants de Rapatriés; ceci afin qu'avec vous, puisse être examinée la façon dont pourrait être prise en compte, à l'avenir, dans les émissions des chaînes de France Télévisions, des témoignages de victimes et de personnes qui, d'une autre façon, ont vécu une même Histoire. Par la présente lettre, nous nous permettons d'insister pour que cette rencontre puisse avoir lieu aussi tôt que possible.

Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma considération très distinguée.


Denis FADDA


Maison des Rapatriés, 7, rue Pierre Girard - 75019 Paris - Tel:06 21 37 10 78


CC: Mme le Directeur général de FR3
M.le Médiateur des programme de FR3
M.le Président de la Mission interministérielle aux Rapatriés
M.le Président du C.S.A.

 
 

Mes amis, Je vous demande pour ceux qui le désirent de copier ce modèle de lettre (la modifier selon vos convictions) et de l'expédier aux adresses qui suivent en bas de page.Je tiens à vous dire que ce n'est pas une obligation. Moi je transmets le message, merci
COURRIEL ADRESSE PAR UNE FRANCAISE RAPATRIEE

A MM. ERARD CORBIN DE MANGOUX, ERIC ETIENNE ET RENAUD BACHY



Chers Messieurs,

J'ai l'honneur de m'adresser à vous pour vous prier de bien vouloir encourager le Président Sarkozy et son gouvernement à faire ce que M. Sarkozy avait promis durant la campagne électorale des dernières présidentielles. Je me joins à toutes les associations des Français rapatriés d'Algérie et des Harkis pour soutenir leur action.

Je vous prie notamment d'oeuvrer pour que notre Chef de l’Etat , M. Nicolas Sarkozy, tienne l'engagement public qu'il a pris alors qu'il n'était que candidat aux présidentielles. Il avait, en effet, déclaré : « Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre de Harkis et d’autres milliers de « musulmans français » qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine une deuxième foi. » (Déclaration de Nicolas Sarkozy au siège de campagne de l’UMP le 31 mars 2007).

Que l'on ne cesse de nous parler des tortures de soldats du FLN par l'armée et la police françaises pendant le conflit, soit ! Il faut que lumière soit faite sur ces événements. Cependant, il me semble injuste qu'en France on n'aille que dans un sens, celui de ceux qui s'attaquaient aussi aux civils français, et qu'on oublie de parler - notamment dans les grands médias PUBLICS français - de ce qu'ont vécu ces derniers (nés en Algérie d'ancêtres nés en Algérie) pendant les conflits et, notamment, à l'issue des accords d'Evian. Il y a eu de notoires massacres et il faut en parler aussi. C'est ce que l'on appelle le devoir de mémoire. Ce devoir ne peut être partial et n'aller que dans un seul sens ou encore n'être appliqué qu'à une seule partie de l'Histoire.

Merci de votre attention et de votre bienveillance à l'égard de ma requête.

Salutations distinguées,

Signé: Une pied-noir qui a fui - malgré la fermeture par les autorités françaises de l'aéroport de Blida et l'interdiction de quitter cette ville en n'emportant que les vêtements qu'elle avait sur elle - l'Algérie au cours de l'été 1962, à l'âge de 7 ans, après avoir été le temoin d'atrocités contre des civils français. Expatriée aux Etats-Unis depuis 1978, j'ai voté pour M. Sarkozy aux dernières présidentielles parce que j'ai cru en la promesse qu'il a faite aux Harkis et aux Français rapatriés d'Algérie de créer une commission d'enquête sur les massacres contre les civils survenus à l'issue des accords d'Évian, reconnu par l'ONU comme crime de lèse humanité.

UN EXEMPLE A SUIVRE...
TOUTES LES ADRESSES UTILES SUR LE SITE JPN

M. Erard CORBIN de MANGOUX
Conseiller intérieur – chargé des Français rapatriés

55, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 PARIS - Tel : 01 42 92 86 76 – Fax : 01 42 92 81 45
Courriel : mailto:erard.corbindemangoux@elysee.fr

M. Eric ETIENNE
Conseiller Technique auprès du premier ministre chargé de la politique de la ville, intégration et lutte contre l'exclusion
57 , rue de Varennes – 75007 Paris - Tel : 01 42 75 53 97 – Fax : 01 42 75 75 93

mailto:eric.etienne@pm.gouv.fr

M. Renaud BACHY
Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés - 96, Av. de Suffren – 75007 Paris
Tel : 01 53 69 55 43 – Fax : 01 53 69 55 47

mailto:renaud.bachy@sante.gouv.fr

Tenez-nous informés des réponses reçues.

**********
EN 2008, FRANCAIS D'AFN et AMIS : ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE !

 
 

Monsieur le médiateur, Sachant que vous n'êtes pas directement concerné par les critiques faites par les téléspectateur de France 3, je vous remercie de bien vouloir transmettre aux responsables de l'émission très contestable de samedi 26 janvier "Les porteuses de feu" de Faouzia Fekiri, la critique et les remarques que j'apporte sur cette œuvre en LETTRE OUVERTE qui sera donc, en tant que telle, diffusée très largement.
- Je demande empressement une réponse de la part de la direction de FR3.
- Je demande également que la direction ainsi que Mme Fekiri s'associent á une condamnation universelle, sans réserves d'aucune sorte, de violences quelles qu'elles soient, commises délibérément contre des victimes civiles innocentes.
- Vous pouvez évidemment vous associer vous aussi á cette condamnation.

Il est par ailleurs inutile de m'envoyer la réponse stéréotypée que tous ceux ayant écrit leur vive désapprobation sur ce film ont rechute.
Je connais déjà cette réponse, et n'ai pas de temps pour la relire.
Merci de votre compréhension.

Nicole Guiraud
Frankfurt/Main

"LES VRAIS HÉROS NE TUENT PAS D'ENFANTS"
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LETTRE OUVERTE
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AUX RESPONSABLES DE LA PROGRAMMATION ET DIFFUSION DU DOCUMENTAIRE
APOLOGÉTIQUE DE FAOUZIA FEKIRI "LES PORTEUSES DE FEU" SUR FR3, 26.01.08
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Comme de nombreuses personnes qui ont déjà fait part de leur indignation á vos services de programmation, je vous adresse aujourd'hui mon sentiment de dégoût devant ce film de propagande F.L.N. qui fait un éloge indécent de tueuses d'innocents ( particulièrement d'enfants ) osant se faire passer pour des "Résistantes" -comme si la Résistance pouvait consister dans le meurtre de civils innocents, désarmés, coupables simplement d'être nés "gaouris", c'est-à-dire "petits Blancs", Européens chrétiens ou juifs-.

Ceci déjà pour situer la connotation clairement "ethnique" des actes de ces "héroïnes".

Mais il y a plus grave. Il se trouve que je suis l'une des victimes de ces "dames", mutilée a 10 ans par la (les?) bombe du Milk-Bar, le 30 septembre 1956, veille de la rentrée des classes - ce qui explique le grand nombre d'enfants fêtant leur dernier jour de vacances dans les glaciers et cafés de la ville: Que ce choix de toucher en priorité des enfants ne soit pas dû au hasard, mais ait fait partie de la "stratégie révolutionnaire" des terroristes, voilà qui est bien sûr moins glorieux pour nos "héros", qui préfèrent le "passer sous silence"....
Les coupables se reconnaîtront. Je dois préciser que je n'étais pas la plus jeune parmi les victimes (morts et blessés), car il y avait aussi des enfants de 5 ans, 8 ans ... Mais qu'importe, puisqu'il s'agissait de gosses "Ultra", ultra-colonialistes s'entend.

Le film de Faouzia Fekiri, qui donne une large place a l'attentat de la rue de Thèbes pour nous expliquer - selon la thèse officielle - les attentats organisés "en représailles" par Yacef Saadi, fait malheureusement l'impasse sur les attentats terroristes précédents, ayant causé la mort et la mutilation de très nombreux civils européens ET musulmans réfractaires au F.L.N., et ce depuis 1954... C'est d'ailleurs bien cet engrenage qui avait poussé Albert Camus a organiser une Trêve civile en 1956, rejetée (faut-il le rappeler?) non seulement par les "Ultras colonialistes",mais surtout par les amis F.L.N. de ces "dames", que le projet de paix dérangeait dans leurs plans .... De cela le film ne dit mot.

Loin de moi de chercher á justifier cette escalade de la violence, mais il y a je pense une certaine hypocrisie a vouloir camoufler ces faits et
à inverser les dates. Ceci autant de la part de la réalisatrice qui, au cas ou elle les "ignorerait", aurait dus 'informer plus sérieusement avant le tournage du film, que de la part des poseuses de bombes et de leur patron Yacef Saadi lesquels, bien évidemment, ont tout intérêt a
les taire et a présenter une version qui les avantage.

Mais tous les spectateurs n'étant pas des ignares manipulables a merci, il aurait par conséquent été plus judicieux, ou tout simplement plus honnête, d'en tenir compte et de montrer les faits RÉELS dans leur exacte chronologie et leur enchaînement : Concernant cet "épisode connu et notoire inséré dans ce qu'on a appelé la bataille d'Alger", je rappelle que les attentats terroristes n'ont pas débuté en 1957 comme il est dit dans le film - ce qui voudrait dire qu'ils n'étaient qu'une réponse légitime á la répression militaire -, mais en 1956 - ce qui veut dire exactement le contraire, la répression militaire ayant été une réaction logique au terrorisme qui ensanglantait la ville -. Il convient de ne pas mélanger les EFFETS et les CAUSES, ou sinon cela s'appelle de la manipulation de l'information.

J'ajoute que le film-culte d'une certaine époque déjà lointaine, "La bataille d'Alger" de Pontecorvo, n'est plus aujourd'hui une référence même s'il a été "très primé"..., et si "ses images illustrent le documentaire de FR3 de Y.Boisset et plus récemment 'L'avocat de la terreur' de B. Schroeder" - ces deux films ne faisant que reprendre un discours classique, complaisant, et entre-temps terriblement banal. Ce film de Pontecorvo, bien fait sur un plan formel, n'en reste pas moins contestable aux yeux de ceux qui, comme moi, ont vécu en VICTIME ces événement. Léché, propret, astiqué selon la propagande F.L.N. pour public parisien, sans une goutte de sang ni blessures visibles ( en tout cas pas chez les Européens), il a fini par ne plus être crédible. Tout y est trop propre, surtout les explosions ... La réalité du terrorisme est hélas bien plus sordide pour les victimes, aussi a l'heure actuelle de sa recrudescence, version islamiste...

Chaque nation a ses héros, et l'Algérie a le droit d'avoir les siens. Mais chez elle en Algérie. Pas chez nous en France. Car il me semble qu'en 1962, la France est devenue indépendante de l'Algérie ... Le documentaire de Mme Fekiri a donc toute sa place dans SON pays, où ces femmes terroristes peuvent se glorifier d'avoir "pris les armes
contre les colonialistes". Mais lorsqu'il est montré sur le territoire français, où vivent les victimes de ces terroristes et leurs familles (toutes contribuables je le rappelle),la moindre des corrections serait de respecter leur douleur et de ne pas verser dans la démagogie en adoptant le "discours du vainqueur". Car pour les victimes du F.L.N., ces femmes n'ont pas "pris les armes": Elles ont jeté des bombes pour tuer et mutiler des civils innocents... Il n'y a pas là, que je sache, de quoi en tirer fierté. Les actes terroristes contre des civils innocents sont des actes criminels grandissimes, universellement condamnés par la communauté internationale et par l'ONU.
Cela aussi, faut-il le rappeler ?

Par ailleurs, les actes terroristes commis par ces femmes, s'ils sont instrumentalisme par certains - et d'abord par elles-mêmes - comme un modèle d'émancipation pour "la situation des femmes en pays musulman", sont révélateurs de l'état de régression avancée dans lequel se trouve ce malheureux pays.
Et franchement je dois dire que, en ce qui concerne "l'émancipation de la femme musulmane ", ....le 13 mai 1958, nous avions fait mieux. Le terrorisme n'a jamais libéré personne. La culture de la violence non plus. Qu'on arrête enfin de vouloir nous faire avaler ces sornettes...

Il est également irrecevable d'affirmer que "l'existence des victimes innocentes est une telle évidence" qu'on n'a pas besoin de montrer les
images. Car cette attitude permet tous les gommages de réalités dérangeantes, en allant de la propreté clinique d'un film a la Pontecorvo á l'escamotage total des victimes, qui deviennent de fait virtuelles jusqu'à douter de leur existence même ! Personne ne "pense aux victimes" lorsqu'elles sont refoulées, occultées, = "PASSÉES SOUS SILENCE", justement ... La seule manière d'y "penser", c'est de les montrer, d'en parler. De confronter le public avec leur réalité de TORTURE permanente , ... et ces "dames" avec les conséquences de leurs oeuvres. Là s'arrêteraient l'idéologie et l'apologie, les grands discours, les beaux rôles avantageux, et les gestes théâtraux. Là commenceraient la vraie conscience, le vrai courage, et peut-être aussi - s'il n'est pas trop tard - le vrai dialogue. L'OBJECTIVITÉ tout simplement, et non plus cet abîme insondable entre la représentation officielle de ces "Héros", ... et la sinistre réalité de leurs actes...

Mais c'est bien cela qu'il faut éviter a tout prix .... Surtout ne pas montrer la réalité, les preuves tangibles des "actions" de ces "héros et héroïnes" qui semblent exercer une telle fascination sur l'intellectuel "romantique" occidental moyen ...

Séjournant régulièrement en Allemagne depuis des décennies, j'ai invité récemment un groupe d'amis -allemands et étrangers- á visionner ce film "Les porteuses de feu", et á me donner leur avis. Tous étaient atterrés. Tous ont remarqué le ton ouvertement apologétique de cette œuvre, l'adhésion terrifiante a la violence et au terrorisme de ces "fidayate" qui les confondent avec une émancipation en tant que femmes. Les plus choqués étaient les Espagnols et les Anglais, encore marqués par les récents attentats terroristes dans leur pays, mais aussi des opposants iraniens.

Aucun ne comprenait qu'un "tel film ait pu être diffusé SANS COMMENTAIRE ET SANS DÉBATS sur une chaîne publique française", "dans un pays démocratique comme la France", "la patrie des Droits de l'Homme...!" Difficile de leur expliquer qu'en France la presse est libre, mais pas la voix de (certaines) victimes, celles-ci étant "PASSÉES SOUS SILENCE".

Leurs commentaires étaient unanimes : Les méthodes terroristes employées contre des civils innocents, QUELLE QUE SOIT LA CAUSE, sont indéfendables et impardonnables . Si nous devions avoir appris quelque chose des dernières décennies, ce serait pourtant bien cela ...
Car, concluaient mes amis : "LES VRAIS HÉROS NE TUENT PAS D'ENFANTS".

Il y a des jours où j'ai honte d'être française ...

Nicole Guiraud Frankfurt/Main

- Victime á l'âge de 10 ans de l'attentat du Milk-Bar (30.09.1956)
- Artiste-plasticienne en France et en Allemagne.
- Réalisatrice du court-métrage "La valise á la mer" (15 mn), primé internationalement, diffusé sur plusieurs chaînes a l'étranger (dont ARTE), mais jamais en France.

 
 
Repentance : et le million d'esclaves chrétiens des pays du Maghreb jusqu'en 1830 ?

Sarkozy - Bouteflika. Repentance : ils ont oublié les esclaves européens au Maghreb !

Pendant sa visite d’Etat en Algérie, Nicolas Sarkozy dès son arrivée le Lundi 3/12/2007, a dénoncé le système “profondément injuste” du colonialisme français en Algérie. A propos de cette “repentance” du Président de la République Française, le ministre de l’Intérieur algérien Noureddine Yazid Zerhouni, a répondu : “Ce n’est jamais suffisant mais c’est un progrès”. “Nous dirons toujours que ce n’est pas assez mais ça va dans le bon sens.”
Outre que le peuple algérien a tiré de la colonisation française d’importants avantages matériels (médicaux, alphabétisation, construction d’infrastructures, arrêt des famines, etc. ayant permis à la population d’algériens d’être multipliée par sept pendant la colonisation), le président algérien Bouteflika et son ministre de l’Intérieur, et Nicolas Sarkozy, ont oublié de parler des esclaves européens au Maghreb.

Pendant des siècles, et jusqu’au début du 19ème siècle, les pays du Maghreb ont fait des razzias en Europe, en particulier sur les côtes méditerranéennes de la France, l’Italie et l’Espagne pour capturer des esclaves européens. Ce n’est que l’augmentation de la puissance militaire (en particulier navale) de l’Europe qui arrêta ces razzias et cet esclavage des européens. Quand les Français prirent Alger en 1830, il y avait encore des esclaves européens dans la ville et la colonisation de l’Algérie y interrompit cet esclavage.

Cet esclavage a porté sur un nombre très important d’européens. L’historien qui a le plus étudié cette question, Robert C. Davis a pu évaluer par exemple le nombre d’esclaves pour la période entre 1530 et 1780. Rien que pour cette période : “il y eut un million et peut-être bien jusqu’à un million et un quart de chrétiens européens blancs asservis par les musulmans de la côte barbaresque.”. Cet esclavage se déroulait dans des conditions extrêmement dures et meurtrières ; Davis a pu évaluer le taux de décès des esclaves européens à environ 20% par an !

Mais les pays du Maghreb n’ont pas exprimé la moindre repentance envers les Européens !!!

 
 

Lettre à : M. Erard Corbin de Mangoux
Conseiller intérieur – chargé des Français rapatriés
M. Eric ETIENNE Conseiller Technique auprès du premier ministre chargé de la politique de la ville, intégration et lutte contre l'exclusion
Suite à lettre à la Direction de FR3 :
« Poseuses de feu » :
-Pourquoi ne pas avoir utiliseé un titre plus précis , car c’est la qualité première d’un titre: "Poseuse de bombes". Bombes qui tuent aveuglement. Bombes posées contre une population civile. Quelle « gloire » ! Mais…cette population était "Pieds Noirs" donc à exterminer, n'est-ce
pas ? -Pensez-vous qu'on puisse assimiler pareille lâcheté, au courage d'un combattant ? - Peut-on, à la fois faire campagne aujourd'hui contre le terrorisme et oser tenter de justifier de pareils actes. S’élever aujourd’hui contre ce terrorisme aveugle, puisque
s’attaquant à une masse de gens, et oser tenter de justifier celui d’hier ?

Ouvrir la tribune de la télévision française à de telles personnes, à de telles horreurs. A quand Ben Laden et a quand les bourreaux des camps de concentration A quand les khmers -rouges ? Tout ce "beau" monde doit bien avoir à nous expliquer leurs "raisons" puisque de telles hyènes s'en trouvent. - Manque-il des personnes -ayant servi la France- pour laisser occuper de tels postes à de telles personnes, puisque l'algérienne qui a écrit ce livre occupe, d’après la réponse qui m’est faite, des fonctions , non dans son pays: l'Algérie, mais au sein de RFI...

Pourquoi toutes ces héroïnes ne sont-elles pas dans ce si beau pays qu'est devenue l'Algérie nouvelle, construite par elles, et pour elles? - Pourquoi interdire les mines anti-personnelles et faire la campagne qui a été faite ( à juste titre) sur les mines ? Quelle différence existe -t- il entre une mine et une bombe ? - Comment des personnes occupant de telles fonctions, peuvent -elles écrire : "Le film relate un élément de cette histoire, raconté par des protagonistes qui l’ont vécu, et il y est beaucoup moins question du FLN, et du conflit colonial au sens large, que de la situation des femmes dans un pays musulman, en temps de guerre et sous l’occupation française et de l’impact de leurs actes sur leur entourage, leur famille et leur vie en général."
Ignorance ? Provocation ? Propagande ?

Peut-on à partir de telles constations dire que ces personnes ont la compétence et l'objectivité pour occuper un tel poste à FR3?

Que comptez-vous faire ?
Merci d'avance,
J Riéra

 
 
COMMUNIQUE DE PRESSE

L’APOLOGIE DU TERRORISME NE PASSERA PAS EN France !

ELLE SERA SANCTIONNEE PAR LE DROIT FRANÇAIS.

Sous l’égide du Comité VERITAS,

Nous regroupons actuellement les victimes survivantes:......

des attentats a la bombe des terroristes FLN pendant la « bataille d’Alger », dans toute l’Algérie.

Elles se porteront parties civiles devant la Justice française contre tous les responsables, de la production du film documentaire « Les porteuses de feu » jusqu’à la diffusion sur la troisième chaîne de télévision nationale française.

Ce documentaire fait l’apologie d’un terrorisme aveugle qui a tué et mutilé quantité de Français d’Algérie, civils et innocents. Que ces responsables appartiennent au Ministère de la Défense, ou à la Présidence de France-Télévision, ils seront poursuivis, tout comme les producteurs et réalisateurs de cette abjection, lesquels ont utilisé des archives françaises pour magnifier les exploits sanglants des poseuses de bombes du FLN !

tous pourraient avoir à répondre de cette infamie !

Le Président de VERITAS, M. Joseph Hattab-Pacha, ancien maire de la Casbah d’Alger, est né dans ce quartier et il en a vécu tous les événements, ayant, lui-même, été victime d’un attentat FLN, tir d’une balle dans la nuque ressortie par la joue, dont il est miraculeusement rescapé, gardant une paralysie partielle du côté droit.

Il est la preuve vivante que ce n’était ni les militaires français, ni les Pieds Noirs, qui perpétraient des attentats criminels dans la Casbah d’Alger, mais bien le FLN qui y faisait régner l’épouvante, afin de contraindre, par la terreur, les musulmans à soutenir sa cause, les journaux de l’époque en font foi.

Il est intolérable que les porteuses de mort et de mutilation de nos enfants puissent s’enorgueillir, dans ce film documentaire diffusé par France-Télévision, d’avoir déposé des bombes meurtrières dans des endroits où se trouvaient, surtout, des adolescents, ou de jeunes enfants, parce que l’insouciance de ces derniers rendaient leurs forfaits plus faciles !

Tout comme il est inadmissible que la sénatrice algérienne Zohra Drif, bachelière et, à l’époque, étudiante en droit (Faculté d’Alger) affirme fièrement qu’elle a commis ces actions dévastatrices envers nos innocents les plus fragiles parce qu’elle voulait que son pays retrouve sa souveraineté.

On ne retrouve pas ce qui n’existait pas et la souveraineté algérienne, Ferhat Abbas lui-même l’a cherchée en vain jusque dans les cimetières, et ne l’a jamais trouvée nulle part, ce qui prouve bien qu’elle n’avait jamais existé.

Mais les victimes survivantes de ce terrorisme aveugle existent bien, elles, et, avec l’aide de VERITAS, elles feront bientôt valoir devant les Tribunaux

leurs droits inaliénables au respect et à la décence !

http://veritas.cybermatrice.biz/newss/pop_news.asp?id=206

 
http://babelouedstory.com/thema_les/desinformation/8232/8232.html
 
 
Lettre JPN à Patrick de Carolis
**********************************************
JEUNE PIED-NOIR Le 31 janvier 2008
BP 4 - 91570 BIEVRES
Gsm : 06 80 21 78 54


"Les peuples ne perdent la vie que lorsqu'ils perdent la mémoire"
Maréchal Foch

Tél: 01 69 41 01 12 - Fax : 01 69 41 89 29
E-mail : jeunepiednoir@wanadoo.fr

M. Patrick de CAROLIS
Président de France Télévison

Télécopie - Diffusion sur Internet

Courrier et courriel 7, Esplanade Henri de France

1 page 75005 PARIS Cedex 15

OBJET: FR3 - Emission « Les Porteuses de mort » - Samedi 26 janvier 2008

Monsieur le Président,

Vous avez déjà reçu de nombreux courriels, lettres et télécopies de protestation de Français rapatriés ou non et de leurs associations indignés par la présentation sur une chaîne publique française d'une émission de propagande idéologique annoncée comme un documentaire. Cette émission a été une apologie des crimes terroristes commis par le FLN envers des civils français, crimes, vous ne pouvez l'ignorer, assimilés par l'ONU à des crimes contre l'Humanité.

Lors de la première journée d'hommage aux Harkis du 25 septembre 2001, le Président Jacques Chirac avait qualifié ces crimes d'actes de « barbarie ». La loi du 23 février 2005, dans ses articles 1 et 2, reconnaît la réalité des « massacres et exactions » commis par le FLN contre les Français d'Algérie de toutes origines. Elle associe toutes les victimes civiles et militaires françaises dans un hommage de la Nation chaque 5 décembre. En Algérie, la population civile subit encore aujourd'hui l'horreur d'attentats aveugles identiques à ceux des « poseuses de bombes » du FLN. Le monde libre se trouve confronté à une vague terroriste internationale dont chacun peut - grâce aux médias - juger de la « barbarie ». En France, la liberté d'expression doit-elle se limiter à ne laisser que les tueuses et tueurs d'hier et d'aujourd'hui exprimer leur satisfaction et leur réussite ? En démocratie, la liberté trouve ses limites dans les lois et dans la solidarité de la Nation envers les victimes. Peut-on, au nom « de la liberté de l'artiste » accepter que seuls des terroristes tentent de justifier leurs actes criminels contre les populations civiles, en souriant de leurs méfaits, sans donner la parole à leurs victimes, comme cela avait été annoncé mensongèrement dans la présentation du « documentaire » ? Qu'une journaliste algérienne fasse en Algérie l'éloge de la terreur cela peut paraître cohérent. Qu'elle vienne le faire sur une chaîne d'Etat française ne fait qu'ajouter de nouvelles souffrances à celles déjà endurées par les victimes du FLN depuis 50 ans.

Notre association soutient l'ensemble des demandes qui vous ont été adressées par nos compatriotes et plus particulièrement celle que vous a fait parvenir le 29 janvier M. Denis Fadda, Professeur des facultés de Droits et Président du Comité de Liaison National des Associations de Rapatriés - CLAN-R - qui se verrait dans l'obligation d'envisager des poursuites contre France Télévisions si FR3 n'accordait pas rapidement un droit de réponse aux innocentes victimes des « porteuses de mort » du FLN, ainsi qu'à leurs familles.

Deux millions de Français rapatriés comptent sur votre sens de l'équité. Restant à votre disposition,

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de nos salutations distinguées.

Bernard COLL

Secrétaire général de JPN

 
 
Comment peut-on "justifier" de tels actes aussi aveugles que barbares ?
Comment les médias peuvent-elles ouvrir leurs portes à de telles monstruosités? La Liberté autorise-t-elle des telles "manœuvres"?
Par de tels actes, ne porte-t-on pas atteinte à la Liberté et qui sera responsable si de tels actes font que demain elle nous soit ôtée ?

Comment peut-on dire qu'on lutte contre le terrorisme d'aujourd'hui et justifier celui d'hier ?
Nous sommes vraiment considérés comme des sous hommes.


J Riéra.

 
 
http://perso.wanadoo.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
jeunepiednoir@wanadoo.fr - Tel : 06 80 21 78 54

Diffusion du samedi 26 janvier 2008***********************************
MEDIAS

Apologie de " crimes de guerre" ?

Alors que 2 millions de Français Rapatriés ne bénéficient d'aucun moyen public d'expression, FR3, chaîne publique française, donne de nouveau la parole à 30 "porteuses de mort" du FLN et fait l'apologie des "crimes de guerre" commis par les poseuses de bombes et "porteuses de mort" du FLN sans donner la parole à leurs victimes innocentes mutilées à vie ou aux familles des enfants,des femmes et civils assassinés dans leurs lâches attentats aveugles.

le samedi 26 janvier 2008 - 23H.15 dans l'émission "Passé sous silence" : " Les porteuses de feu"

Dans ces entretiens, une journaliste algérienne, Faouzia Fekiri, justifie les actes criminels d'une trentaine de jeunes algériennes, âgées de 16 à 20 ans, devenues des poseuses de bombes et "porteuses de mort" engagées dans la guérilla urbaine menée par le FLN contre la France en Algérie. Ces tueuses d'enfants, de femmes et de personnes âgées, sont devenues pour certains intellectuels français des "figures emblématiques" de la "bataille d'Alger".Elles racontent leur histoire qui les a tranformées de jeunes filles bénéficiant de la civilisation occidentale en terroristes assassinant des civils désarmés. Une fois de plus la télévision publique française, financée par les contribuables français, dont les familles des victimes de ces jeunes filles, fait l'éloge des lâches crimes terroristes commis au nom d'une "guerre d'indépendance". Des actes de "barbarie" dont l'apologie est autorisée,au pays des Droits de l'Homme ! Il était annoncé dans la fiche de présentation de ce documentaire que la parole serait aussi donnée aux victimes ayant survécu à leurs odieux attentats. Cela n'a pas été le cas. Pourquoi ?

Alors que le monde libre est confronté à la menace d'action d'un terrorisme international de plus en plus présent médiatiquement, et que la population civile d'Algérie d'aujourd'hui connaît encore les horreurs d'un terrorisme aveugle, une chaîne publique française essaie de justifier les actes "barbares" du terrorisme du FLN qui est à l'origine de tous les crimes commis en Algérie depuis 1954. L'ONU a déclaré "crime contre l'Humanité" les actes terroristes contre les populations civiles. En n'accordant la parole qu'aux seuls terroristes, FR3 devient-elle complice d'un crime contre l'Humanité ? Compte tenu du statut de cette chaîne publique, il appartient au Président de la République,à son gouvernement et aux élus de la Nation d'apporter une réponse à cette question.

Dans un premier temps, il est important de permettre aux victimes de ces lâches attentats de s'exprimer rapidement dans une émission d'une durée au moins égale à celle accordée à leurs bourreaux. Nous vous invitons à agir dès maintenant auprès du Chef de l'Etat, du Gouvernement, des Parlementaires, des médias et de la direction de FR3 pour demander le respect du droit des victimes et de leurs familles, pour lesquelles cette glorification du terrorisme est une souffrance de plus aux souffrances endurées depuis des décennies.



1956-57 : enfants musulmans et européens victimes des héroïques poseuses de bombes du FLN. L'émission donnera-t-elle à temps égal la parole à ces
victimes innocentes ?

CE QU'IL FAUT FAIRE :

Faites part de vos commentaires sur le Forum documentaire de FR3 :

http://www.programme-tv.net/forums/liste/125/forums-documentaires.html

Si nécessaire, saisissez le médiateur de FR3, Alain Le Garrec
http://relations.france3.fr/
Téléphone de FR3 : 08-90-71-03-03.

Informez aussi les responsables du gouvernement, de la MIR, du HCR.. en charge des Français rapatriés. Voir nos adresses utiles à la rubrique
Gouvernement.
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"Les peuples ne perdent la vie que lorsqu'ils perdent la mémoire" -
Maréchal FOCH.

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TOUTES LES ADRESSES UTILES SUR LE SITE JPN

M. Erard CORBIN de MANGOUX
Conseiller intérieur - chargé des Français rapatriés

55, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 PARIS - Tel : 01 42 92 86 76 -
Fax : 01 42 92 81 45
Courriel : mailto:erard.corbindemangoux@elysee.fr

M. Eric ETIENNE
Conseiller Technique auprès du premier ministre chargé de la politique de
la ville, intégration et lutte contre l'exclusion
57 , rue de Varennes - 75007 Paris - Tel : 01 42 75 53 97 - Fax : 01 42 75 75 93

mailto:eric.etienne@pm.gouv.fr

M. Renaud BACHY
Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés - 96, Av. de
Suffren - 75007 Paris
Tel : 01 53 69 55 43 - Fax : 01 53 69 55 47
mailto:renaud.bachy@sante.gouv.fr

Tenez-nous informés des réponses reçues.

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EN 2008, FRANCAIS D'AFN et AMIS : ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE !

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Français d'Afrique du Nord et d'Outre-mer et Amis,reproduisez et diffusez largement nos informations à vos proches et amis. Imprimez-les pour ceux
qui ne disposent pas d'Internet.
 
 

Ass. Prof., dr. Gérard Lehmann,
Centre d´Études françaises, Syddansk Universitet
Engvejen 18
DK 5874 Hesselager
Danemark
gerard@litcul.sdu.dk
Tel. Privé 0045 62252515

LETTRE OUVERTE À FR 3



Le sourire des assassins


Les porteuses de feu, réalisation algérienne présentée sans commentaire par FR3 ce samedi 26 janvier à 23h. 15, est un documentaire rappelant un épisode sanglant de la guerre d´Algérie (1954-1962): les attentats terroristes d´Alger qui entraînèrent la bataille d´Alger et la fin de cette vague d´attentats. Le terrorisme FLN n´est pas nouveau: la guerre avait commencé le 1er novembre 1954, très symboliquement, avec l´assassinat d´un instituteur, Guy Monnerot et d´un caïd ancien combattant qui l´accompagnait. À Alger, en ces années 1956-1957, des bombes sont déposées dans des endroits publics, des cafés, des arrêts d´autobus, des stades, à des heures où les foules se pressent. Les explosions soufflent les vitrines, renversent les gens, les tuent, les mutilent, hommes, femmes et enfants. Des civils innocents.

Pour ces jeunes filles BCBG, d´allure très européenne, habillées à l´européenne, elles en ont le look, dit l´une d´entre elles, rien de plus facile que de se fondre dans la foule retour de plage, qui s´attarde aux terrasses de café, de déposer son sac et de filer discrètement. C´est leur mission, leurs opérations, leur lutte contre l´armée française. Et avant même qu´on leur pose la question, nous avons la réponse: les états d´âme, c´est toujours pour nous, jamais pour eux. Il s´agit de la reconquête de la souveraineté de l´Algérie, dont on sait pertinemment qu´elle n´a jamais existé, au moment de la conquête française en 1830, que comme une colonie turque, un repaire de pirates et une terre d´esclavage.

Ces femmes prétendent s´être battues contre l´armée française et contre les ultras colonialistes. Dans la mesure où les attentats terroristes sont dirigés contre la population européenne, les Français d´Algérie, sans compter les musulmans qui ont pris le parti de l´Algérie française (Hizb frança) et aussi bien dans les villes que dans le bled, tous ces gens-là sont assimilés à des ultras colonialistes. Les Français d´Algérie dans leur ensemble doivent donc être considérés comme solidaires du fait colonial: vrai ou faux? Solidaires du fait colonial, ils sont justiciables de la rébellion algérienne. La responsabilité est alors collective: Il faut tuer: abattre un Européen, c´est faire d´une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé: restent un homme mort et un homme libre, écrit Sartre : ne leur a-t-il pas donné sa caution morale dans sa Préface aux Damnés de la terre de Frantz Fanon ?
Tel est le soutien qu´apporte Sartre aux poseuses de bombes: comment ne se sentiraient-elles pas en bonne compagnie? Assassiner un bébé ultracolonialiste, est-ce vraiment un crime?

Mais dans ce discours des poseuses de bombes ou de leur chef Saadi, le pied-noir n´existe pas vraiment, sinon comme une excroissance à éliminer. Où sont ces victimes innocentes, ces familles décimées, ces enfants mutilés, explosés? Où sont les photos de leurs corps sacrifiés, leurs cris, et leurs angoisses près de cinquante plus tard? Qu´on ne vienne pas me parler ici de vengeance, de représailles, d´équilibre de la terreur. Le terrorisme est l´élément central d´une stratégie de la guerre subversive et du monopole du pouvoir dans la conduite de cette guerre par le FLN.

Une bombe qui tue dix personnes et en blesse cinquante est psychologiquement plus efficace que l´anéantissement d´un bataillon français.
Cette instruction de la Centrale aux "combattants" du FLN définit assez bien cette logique de la guerre: creuser un fossé de sang et de haine, provoquer la répression aveugle qui fera, chose tout aussi inacceptable, des civils innocents dans la population musulmane, animer ainsi l´engrenage maudit de la terreur et de la haine.

Et ces femmes, il est vrai, jouent un rôle important, qui n´ont pas fait le compte des morts, des mutilés, des estropiés, du pourcentage d´enfants qui ont été leurs victimes, et qui aujourd´hui sourient, paradent, détaillent leurs exploits, sans un mot pour la souffrance de leurs victimes et de leurs familles.
Dans la droite ligne de cette stratégie: la valise ou le cercueil, le nettoyage ethnique, la résistance désespérée des pieds-noirs trahis et abandonnés par leur gouvernement, le siège de Bab El Oued, le massacre du 26 mars 1962, cette manifestation pacifique noyée dans le sang, l´Oradour, à Oran, des 5 et 6 juillet 1962, sous le regard indifférent du général Katz, les milliers d´enlèvements, et nos frères harkis suppliciés, abattus après d´indicibles tortures.
Dans la droite ligne: les crimes d´État du gouvernement "français" dont on attend vainement, aujourd´hui encore, qu´il prenne ses responsabilités et assume ses crimes, désigne ses coupables, qu´il rende justice à une mémoire et rompe avec l´éternel politiquement correct d´une écriture historienne inspirée par le FLN bouteflicard et ses alliés intellectuels, en France même.

J´aurais compris que l´on présentât ce film s´il avait été suivi d´un débat, avec, en regard, d´autres images, que l´on donnât la parole à certaines des victimes, à quelques uns de ces Français qui, comme Albert Camus, porté par l´espoir fou d´une Trêve civile, voulait au moins que l´on épargnât, des deux côtés, les civils innocents.

Les responsables de l´émission de FR 3 Les porteuses de feu auraient dû y réfléchir à deux fois avant de produire unilatéralement ce message de triomphe haineux qui, loin de servir la cause d´une hypothétique réconciliation, délivre un message négationniste, intellectuellement malhonnête, et insulte à la douleur du peuple pied-noir et de ses frères musulmans sur les deux rives de la Méditerranée.
Vous auriez pu au moins rebaptiser ce "documentaire" Le sourire des assassins.


29/01/08

 
 
Mardi 29 janvier 2008 sur canal + un film sur l' Algérie "Mon Colonel" de Laurent Herbiet de 2006 traite le sujet de la torture "sujet brûlant de la guerre d' Algérie" .

Depuis quelques jours j' ai assisté à beaucoup de correspondances entre nous Pieds Noirs et amis Patos sur le film de FR3 sur les poseuses de bombes du 26 janvier 2008. Je n' ai jamais et je dis bien jamais regardé une émission télé concernant notre Algérie ça me donne la nausée , car je sais que nous sommes toujours les tortionnaires , les méchants , c' est l' OAS qui a commencé la guerre, qui a tué, qui a massacré, qui a torturé en un seul mot c' est elle et l' Armée Française qui ont tout fait... . Même le film de Gilles Perez "Histoire d' une blessure" avez vous bien analysez les commentaires lors de sa diffusion sur fr3 Méditerranée , si vous l' avez enregistré regardez-le et vous vous apercevrez que c' est la faute de l'OAS si nous sommes partis.

Je m' adresse à ceux qui sont abonnés à Canal + , de vous désabonner en écrivant tout simplement la raison de votre décision, qui j' en suis certain les fera réfléchir avant de diffuser d' autres films sur l'Algérie comme celui du 29 janvier. Voilà une occasion de marquer un petit point. Mais c' est peut-être trop vous demander !

Je sais chez nous, nous aimons le Foot Ball mais arrêtons de vendre notre âme pour des footballeurs et leurs dirigeants qui s' en mettent plein les poches.

Achetez des livres avec cet abonnement, ou abonnez vous à des revues comme VERITAS qui valent mieux que cette pourriture de Canal + et le soir en vous couchant vous n' aurez pas de brûlures d' estomac.

Je vous présente tous mes meilleurs voeux.

Michel Ximénès

29/01/08

 
 

Madame , Monsieur le Député

Certes la télévision est libre ... mais est-il normal d'étre ainsi les otages ou les victimes , sur une chaine du service public .. à une heure d'écoute importante , d'une propagande glorifiant ainsi le terrorisme aveugle du FLN ?
C 'est insupportable de voir un tel mépris des victimes civiles innocentes des ces crimes et une telle haine 45 ans après... on a même entendu l 'une de ces femmes parler de DJIHAD .. .

Le terrorisme du FLN hier en Algérie est-il moins condamnable que celui qui endeuille l'Europe et le monde aujourd hui , y compris cette même Algérie gouvernée par le même parti FLN ?

Qui peut croire que de tels "documentaires " éclairent honnêtement l 'opinion publique française sur une page douloureuse de l'histoire de notre pays ? Est-ce un bon exemple de héros ou héroïnes à présenter à la jeunesse française dans sa diversité et parfois sa binationalité? Cela concourt-il à la cohésion sociale, à l'apaisement des mémoires et au respect du aux victimes ?

Nous vous remercions de vos commentaires .

Tout en respectant tous l 'autonomie de la télévision et la liberté de la presse , il nous semble nécessaire qu'une communiqué émanant de parlementaires vienne relayer notre désapprobation ou notre indignation . Ce n 'est pas une affaire de rapatriés!!! ...

Quelquefois on serait en droit de se demander si ce ne serait pas préférable finalement de ne voir que de la publicité ( de qualité ... ) sur les chaines publiques!!!


bien cordialement

Gilles Bonnier
Paris 75007

Pieces jointes
lettre de Veritas au Président de la mission interministérielle aux rapatriés
communiqué de l ANFANOMA


28/01/08

 
 
COMMUNIQUE DE RECOURS-FRANCE.


Paris, le 28 janvier 2008


LE RECOURS FRANCE COMMUNIQUE

Le samedi 26 janvier 2008 à 23h25, France 3 a diffusé un reportage ayant pour titre : " les porteuses de feu ".

Faouzia Fekiri, journaliste et réalisatrice algérienne a rencontré dans le cadre de son reportage, entre autre l'ancienne terroriste algérienne Madame Zohra Driff.
Durant une heure nous avons eu droit à des déclarations qui ne sont autre que l'apologie de CRIME DE GUERRE.

A aucun moment de ce documentaire produit par France 3, chaîne de télévision publique et française, il n'a été question des victimes civiles et innocentes.
Celles-ci et majoritairement des femmes et des enfants, ont été passées sous silence.

Le Recours France et les Rapatriés d'Algérie ne laisseront pas sans suite ces attaques dues à des idéologues qui ne faciliteront certainement pas l'établissement de relations apaisées entre la France et l'Algérie.

Il est temps que nos gouvernants prennent conscience que ces insultes sont insupportables au monde des Rapatriés, et que l'on évite de laisser les " Porteuses de mort et de sang " pérorer sur nos antennes.

Philippe NOUVION
Secrétaire Général, Recours France
Ancien Vice-Président du Haut Conseil des Rapatriés

 
 
ASSOCIATION NATIONALE DES FRANÇAIS D'AFRIQUE DU NORD, D'OUTRE-MER
ET DE LEURS AMIS (A.N.F.A.N.O.M.A.) Tél 0145740991

27 janvier 2008
Objet : " Les porteuses de feu "
De Faouzia Fekiri programmation
France 3 samedi 26 01 2008
France 3 Relations Téléspectateurs
Futuroscope
86982 cédex
Monsieur le Directeur,
Après vous avoir mis en garde, sans la moindre illusion, comme nombre de nos compatriotes, contre la diffusion, ce 26 janvier, du documentaire consacré par Faouzia Fekiri aux femmes recrutées par le F.L.N., devenues poseuses de bombes, produit dans le cadre " Alger, capitale de la culture arabe " (sic !) par BFC Productions avec la participation de France 3, je me suis imposé une longue soirée devant mon téléviseur. Connaissant par avance l'attitude des " héroïnes ", j'étais curieux de voir comment vous alliez équilibrer, du moins en apparence, votre présentation. Votre fiche de programme concluait en effet " ce film donne aussi la parole à des victimes des attentats ". Assertion mensongère ou déprogrammation de dernière minute ? Nous en avons été pour nos frais…

Nous n'avons eu droit qu'à une succession d'entretiens, truffés d'images grossières extraites du film de Gillo Pontecorvo, au cours desquels ces femmes qui ont le sang d'innocents sur les mains n'ont cessé d'afficher leurs certitudes, de défendre le bien-fondé de leur action. Leur description froide, quasi clinique de l'acte criminel qui quelques instants plus tard va arracher la vie à des dizaines de jeunes insouciants ou pire peut-être les mutiler à jamais, laisse pantois. Entendre Zohra Drif-Bitat, sourire gourmand aux lèvres, rappeler sa commande d'une pêche melba au " Milk Bar " (" je ne savais même pas ce que c'était ", minaude-t-elle !), ou telle autre relater avec minutie et délectation jubilatoire comment elle a glissé " doucement, doucement " le sac meurtrier sous un fauteuil de bar avant de s'éclipser donne la nausée. Tentons encore d'oublier la faconde, le sourire satisfait de l'inévitable Yacef Saadi, le héros discuté de la rue Caton…
En face, ou plutôt parallèlement, la trouble prestation de cet ancien " Bigeard Boy " au parcours erratique, inconditionnel laudateur de Fettouma Ouzeguène, agent double au cabinet de Robert Lacoste. Soulignons au passage cette preuve irréfutable d'une absence totale de ségrégation dans nos administrations qui a ainsi permis à l'intéressée de jouer les " Mata Hari " en toute impunité… " Chapeau ! " s'exclame l'ex-brillant sous-officier, médaillé militaire, chevalier de la Légion d'Honneur et voici peu encore président à Nice du comité de soutien à la mémoire du général de Gaulle, devant l'habileté de ses transferts d'informations. Lui du moins tranche dans le paysage et se complait dans la description de ses états d'âme et de ses remords, y compris pour ses actions de guerre dans le djebel...

La parole, une fois de plus, a été refusée aux victimes civiles du terrorisme.
C'est ainsi sans doute, Monsieur le Directeur, que vous concevez la liberté de l'information.
Permettez-moi de vous dire que vous avez failli à votre mission, à votre devoir. Continuez à participer financièrement à la réalisation de tels documentaires, à leur diffusion dans nos banlieues. Renforcez la haine de la France, glorifiez le terrorisme… Vous récolterez peut-être un jour ce que vous aurez semé. Tant pis pour vous...

Colère et rancœur m'animent encore et m'empêchent de vous saluer aujourd'hui, je le ferai peut-être quand vous aurez daigné me fournir quelques explications.
Le Président
Yves Sainsot
Copie pour information à
M le Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés
M Alain Le Garrec, Médiateur des programmes
M le Président du C.S.A.

27/01/08

 
 
Proposition d'une rue dédiée aux Victimes civiles du FLN



Madame le Maire,

Victime a l'âge de 10 ans d'un attentat a la bombe du F.L.N., le 30 septembre 1956 au Milk Bar d'Alger, ayant fait de nombreux morts et une bonne
soixantaine de blessés - surtout des enfants et leurs mamans - je tiens a vous féliciter chaleureusement pour votre judicieuse initiative d'avoir fait apposer une plaque en l'honneur de l'une des militantes de ce mouvement "révolutionnaire" (sic), qui a causé la mort de centaines de milliers de Français, de Musulmans, de Français d'Algérie, aussi bien en Algérie que dans la métropole.

Cette idée est vraiment excellente dans la mesure ou elle exprime, sans ambiguïté, l'exacte position de ceux qui l'ont conçue... De plus, elle prouve l'exquise délicatesse de votre part, ainsi que de vos collaborateurs, envers les victimes innocentes d'un terrorisme que vous semblez particulièrement apprécier ...

Je dois reconnaître qu'avec des élus tels que vous, la France peut sans crainte regarder droit vers l'avenir, et être fière d'elle.... Cette attitude courageuse est sans aucun doute unique en son genre parmi tous les pays d'Europe ...

Encore "bravo" donc pour cette initiative qui, n'en doutons pas,est tout a fait appropriée pour apaiser les esprits et les mémoires douloureuses, et permettre le rapprochement tant souhaité entre nos deux peuples....


Mais sans doute avez-vous voulu honorer avant tout la poétesse ...? - Sans doute ne s'agit-il que d'une méprise de la part de malencontreuses victimes du F.L.N. .... qui, de toutes façons, n'existent pas puisque c'est l'Histoire Officielle qui le dit ...


Afin de réparer ce dérapage de TRES mauvais goût, je vous demanderais donc, au nom de toutes les victimes du F.L.N. -civils, militaires, Harkis- de bien vouloir décrocher au plus vite cette plaque infamante, qui pourrait avoir sa place en Algérie, mais non en France. Car nous sommes encore en France, madame le Maire, l'auriez-vous oublié ?

Ou bien seriez-vous capable de faire apposer,dans une rue de votre ville, a proximité de cette plaque, une autre plaque en l'honneur d'un Français victime du F.L.N. ?

Seriez-vous capable de soutenir une initiative analogue EN ALGÉRIE,c.a.d. l'apposition officielle d'une plaque en l'honneur d'un poète(ou chanteur, ou médecin, ou enseignant...) engagé POUR LA FRANCE que ce soit comme soldat, comme Harki, comme combattant de l'O.A.S., ou comme simple Pied-noir tombé sous les coups du F.L.N. ????
Dans ce cas seulement, la France pourrait redresser la tête ... Dans le cas contraire, je ne pourrais que vous conseiller, avec tout le respect que je dois a votre fonction, de vous remettre a l'étude de la guerre d'Algérie. Il existe entre-temps de tres nombreux - et excellents- ouvrages sur la question, qui seraient susceptibles de combler certaines lacunes de votre savoir en la matière.

Pour commencer, je me permets de vous envoyer en piece-jointe deux photos de petites victimes du FLN.

En vous priant d'agréer,Madame le Maire, mes salutations avec le respect que je dois a votre fonction,


Nicole Guiraud
Victime a 10 ans du terrorisme du FLN

NDRL: Voir plus bas les autres réactions à propos de la rue Nadia GUENDOUZ à Saint Ouen...
 
 
SUR FRANCE 3 LE 26 JANVIER 2008 à 23h15
LES POSEUSES DE BOMBES DU FLN SONT GLORIFIEES
Une fois de plus la télévision publique française, financée par les contribuables français, dont les familles des victimes de ces jeunes filles, fait l'éloge des lâches crimes terroristes commis contre des civils pour une Algérie indépendante. Une Algérie "libérée" qui connaît toujours, 46 ans après, les mêmes crimes. Des actes de "barbarie" injustifiable quelle que soit la cause et dont l'apologie devrait être interdite au pays des Droits de l'Homme.
LIRE LA SUITE : http://babelouedstory.com/thema_les/desinformation/8216/8216.html
 
 
Les victimes de ces "jeunes filles" ont été pendant des décennies plus que "passées sous silence": Elles ont été carrément INTERDITES DE PAROLE
par des médias complices qui, aujourd'hui, tentent hypocritement de réparer leur conduite inqualifiable et, de fait, irréparable.

Car le mal fait par les terroristes aux victimes civiles survivantes - et qui équivaut, je le rappelle avec force, a une TORTURE PERMANENTE -
a été aggravé par la lâchetéet l'irresponsabilité inouïes des médias officiels d'une France qui a perdu le respect d'elle-même en négligeant
le respect des siens. Aucun pays démocratique digne de ce nom n'a agi de la sorte.

Je rappelle également que j'avais déjà critiqué les dernières années certaines entreprises similaires et particulièrement perverses - comme
"La bataille d'Alger" revue et corrigée par Yves Boisset, ou "L'avocat de la terreur" sur l'inénarrable Me Verges de Barbet Schroeder - qui toutes proposaient à un public non-averti la relativisation et le dédouanement du terrorisme et de ses complices.

Les citoyens lucides et honnêtes doivent donc, une fois de plus, rester vigilants envers toute éventuelle entreprise de désinformation sur ce sujet brûlant.
Le terrorisme quel qu'il soit,celui d'hier ou celui d'aujourd'hui, reste INJUSTIFIABLE et IMPARDONNABLE, surtout lorsqu'il est dirigé sciemment contre des civils innocents, particulièrement contre des enfants.

Aucune cause ne justifiera JAMAIS ces crimes.

NICOLE GUIRAUD
victime des poseuses de bombes du FLN en 1956.

 
 
Vous découvrirez en cliquant sur le lien ci-dessous
la New sur Ce que pensent les Algériens sur plusieurs sujets...
Votre bien dévoué

Alain AVELIN

http://veritas.cybermatrice.biz/newss/pop_news.asp?id=199

 
 
Rien n'arrête les faussaires de l' Histoire!
 

La journaliste, Zouhir MEBARKI, affirme dans un article intitulé: "Le départ des Pieds-Noirs et l' histoire" publié sur le Net le 18 janvier dernier, que le slogan "la valise ou le cercueil" a été créé par l' OAS en 1961....

Voici la dernière phrase de son exposé...

Cela dit et aussi vrai qu'on ne peut refaire l'Histoire, "la valise ou le cercueil" appartient à Salan, Ortiz, Lagaillarde et consorts. Personne ne pourra rien y changer.

Zouhir MEBARKI

Je suis né à Alger en 1943 et j'ai toujours lu ce slogan sur les murs de la basse Casbah ou du Port.

En voici une preuve dans le livre de Paul REBOUX publié en 1946 aux éditions Chabassol: "Notre AFN Maroc Algérie Tunisie La valise ou le cercueil"

Si vous désirez répondre à Madame Zouhir MEBARKI, voici son mail: (zoume6@hotmail.com)

Par contre en 1961, l' OAS a répondu à ce slogan du FLN par: "Ni valise, ni cercueil; un fusil, une Patrie..." H.C.
 
 

Conférence de Jean-Pierre RONDEAU "la France malade de la Repentance: l'exemple de l' Algérie Française"

26 janvier 2008 17 H. 45 - Salon Masséna Hôtel Splendid, 50, bd Victor Hugo 06000 Nice

04.93.84.12.57 - 06.79.46.63.59

 
 
 
IDENTITE REELLE DU 13 MAI 1958

Présentation : le Docteur Jean-Claude Pérez, un des chefs historiques de l'OAS à l'échelon national, n'hésite pas à bousculer les idées reçues. Il remet en cause certaines vérités "bibliques et canoniques", défendues par ceux qui restent soumis au carcan du politiquement correct. Entre 1957 et 1965 il a connu la prison, à Barberousse, à Maison-Carrée, à la Santé, en Espagne, en Amérique latine et en Suisse. Il fut condamné à mort par contumace. Amnistié le 30 juillet 1968, il effectua une seconde carrière de médecin à Paris dans le XVème arrondissement.
Agé de 80 ans il jouit de la retraite des justes.
Il tient à préciser qu'il n'a jamais été parachutiste.

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Chaque fois qu'il m'est donné de lire une relation historique des événements du 13 mai 1958, j'éprouve un même sentiment. Je constate à quel point le goût de l'à-peu-près a imprégné les rédacteurs de cette page capitale de notre histoire. Tout se passe comme s'ils voulaient nous inviter à une attitude de découragement. A poser des questions du genre de celle-ci :
"A quoi bon ? Pourquoi chercher à comprendre ?"
Dans ces événements du 13 mai 1958 nous avons identifié plusieurs intervenants.

1. TOUT D'ABORD UNE VOLONTE STRATEGIQUE. Celle qui a conduit une fraction dominante du capitalisme financier à se débarrasser de l'Algérie française. Dans le but de faire produire une plus forte valeur ajoutée à leurs investissements, ils ont prôné le "délestage économique" de l'Algérie française. C'est l'unique motivation stratégique. Celle qui fera naître la République algérienne. La "liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes", "les droits de l'homme", ne sont jamais invoqués dans le libellé de cette motivation stratégique.

2. En deuxième lieu, on a mis en marche un agent d'exécution tactique, dominant : le FLN avec ses deux organes de direction, le CNRA et le CCE . Le 18 septembre 1958 naîtra le GPRA.

3. En troisième lieu, un groupe de protagonistes qui, lui même, va se subdiviser en deux sous-groupes d'intervenants tactiques successifs :

a) Le premier fonctionne en grand secret sous le couvert de l'autorité officielle. Il est constitué de personnalités de la IVème République qui ont joué un rôle dans différents gouvernements. Le secret de leurs activités pro-FLN est motivé par un constat : l'opinion nationale française, dans son ensemble, est encore hostile à l'abandon de l'Algérie. Ce sous-groupe s'appuie essentiellement sur les partis de gauche. Sur le marxisme-léninisme protéiforme, avec ses différents ersatz et dérivés. Mais cette structure de gauche s'essouffle. Elle n'arrive à rien de concret. Elle va être concurrencée par l'autre sous-groupe, qui veut lui damer le pion sur l'échiquier des contacts, sur l'échiquier où s'élabore la défaite de la France en Algérie.

b) Ce second sous-groupe, quant à lui, s'identifie à une structure qui se dit de droite. Elle prétend être seule capable d'obtenir en Algérie un "cessez-le-feu en Algérie avant la victoire". De l'imposer aux Français. Conduisant ainsi une fraction importante de nos compatriotes de droite à souscrire à l'abandon de l'Algérie par ruse, par tromperie, par envoûtement. Ces manoeuvriers, conduits par le général De Gaulle cette fois, fourniront à la première structure socialo-communiste l'appui décisif qui lui manque. L'appui d'une fraction non négligeable de la France traditionnelle. Celle qui va à la messe, qui défend l'école libre, qui parfois a chanté "Maréchal nous voilà", qui a adhéré en 1946 au MRP , plus tard au RPF , et qui ne veut plus affronter un conflit. La paix, la tranquillité, voilà ce qui la motive et qui la conduira à être complice, en se couvrant les yeux d'une main capitularde, de l'assassinat de la province française d'Algérie. Puis de porter une grande responsabilité dans les massacres de harkis par dizaines de milliers, dans la fusillade d'Alger du 26 mars 1962, dans le massacre d'Oran du 5 juillet 1962. Qui portera sa responsabilité dans l'enlèvement de plusieurs centaines de nos concitoyens, jamais retrouvés. Qui n'exigera pas que nous soient rendus nos soldats prisonniers du FLN, disparus à jamais.

4 - En quatrième lieu, c'est le général De Gaulle. Le FLN par l'intermédiaire de Ferhat Abbas et Boumendjel, mais aussi par l'intermédiaire de ses alliés tunisiens Bourguiba et l'ambassadeur de celui-ci à Paris, Mohamed Masmoudi, sait depuis le printemps 1956 que De Gaulle est partisan de l'Algérie indépendante. "Du délestage économique du boulet algérien", a-t-il déclaré. Il l'a affirmé sans ambiguïté à Boumendjel, au printemps 1956, ainsi qu'à l'écrivain autrichien Arthur Rosenberg. C'était à Paris rue de Solferino, dans les locaux de l'ancien RPF. Il entretient par ailleurs des contacts avec le CNRA grâce aux deux personnalités que nous venons de nommer et grâce à Gaston Palewski, ambassadeur de France au Vatican.
Le champion de l'Algérie indépendante est ainsi élu. Par le FLN
et ses alliés tunisiens. C'est De Gaulle, "le plus illustre des Français", déclarent Masmoudi et Ferhat Abbas.
Il faudra donc canaliser le "torrent Algérie française". Comment faire naître l'événement qui va le transformer en "torrent anti-Algérie française ?" C'est en réalité Bourguiba qui se situe à l'origine des manoeuvres, tragiques et sanglantes, qui déclencheront le 13 mai 1958.
Au début de l'année 1958 Bourguiba accorde une interview publiée dans la revue des Deux Mondes. Dans cet article le "Combattant suprême" divisait les Français en deux catégories : les Sudistes et les Nordistes. D'après lui les Nordistes acceptent la mort de l'Algérie française. "Les Sudistes ne l'accepteront jamais" dit-il. Il précise :
"Les Sudistes sont prêts à tout pour garder l'Algérie. Ils se pré-parent à un coup de force militaire."
Il ajoute en substance :
"Seul, le général De Gaulle sera capable de les contrôler et de les mater. D'autant plus facilement que ce sont ces mêmes Sudistes qui feront appel à lui et qui l'installeront au pouvoir."
Mais comment mettre en marche cette conjuration anti-Algérie française ?
Voici la succession des événements ou plutôt des opérations.
Le capitaine Allard commande un quartier tout près de la frontière tunisienne. Pas loin d'un cantonnement de fellagahs situé en territoire tunisien. Pas loin de Sakiet-Sidi-Youcef. Dans la nuit du 10 au 11 janvier 1958, il est informé par son commandant de secteur, d'une tentative de passage de la frontière par une bande rebelle. On lui certifie que le renseignement est parfaitement recoupé. En conséquence, il reçoit l'ordre de monter une embuscade et d'intercepter le détachement ennemi. Pour le capitaine Allard, ce n'est pas un problème. C'est un officier aguert9.I1 dispose d'un effectif de soldats expérimentés. Il sélectionne 43 hommes du 23ème RI et du 18ème Dragon. Pour ces hommes courageux et entraînés, c'est suffisant pour monter une embuscade.Mais surprise ! Il tombe sur une force de 300 fellouses ! 3 katibas fortement armées. C'est, certes, un traquenard. Mais ce sont nos soldats qui y tombent ! Car le renseignement était un piège tendu par
le FLN et par la Tunisie, dans le seul but de faire du bilan. 300 hommes passent donc la frontière. Ils disposent de toute la logistique conventionnelle : liaisons radio, renseignements fournis par l'armée tunisienne. Par dessus le marché ces 300 hommes sont véhiculés par des camions de la garde nationale tunisienne jusqu'à la frontière. L'accrochage est dur. Les fells sont repoussés avec de lourdes pertes. Mais ils sont protégés dans leur repli vers la Tunisie par des tirs de mitrailleuses et de mortiers qui partent des crêtes tunisiennes. 14 de nos soldats sont tués. Et surtout, 4 hommes sont faits prisonniers par le FLN. Ils sont emportés en territoire tunisien. Parmi eux, Richomme, Decourtreix, du 23ème RI et Feuillebois du 18ème Dragon.
Retenons les noms de ces trois fils de France. Insistons, avec vigueur, sur cette anomalie opérationnelle de ramener des prisonniers en Tunisie. Car l'accrochage avait été dur. Ils avaient eu le temps, avant l'arrivée des renforts français expédiés de toute urgence, de massacrer d'éventrer et d'émasculer 14 soldats français. Pourquoi donc s'encombrer de prisonniers et les transporter de l'autre côté de la frontière ? Nous verrons l'usage tactique décisif qui sera fait par l'ennemi de ces soldats capturés.
A la suite de ce drame, le colonel Duval commandant de l'aviation
du Corps d'Armée de Constantine, ordonne l'intensification des opérations de reconnaissance sur la Tunisie, tout près de la frontière. Il faut à tout prix localiser les assassins de nos soldats. Et si possible découvrir le lieu de détention de ces infortunés prisonniers.
Le 13 janvier 1958, un de nos avions est abattu par un violent tir de la DCA tunisienne. L'équipage est sauvé. Au début du mois de février 1958, un autre appareil est sévèrement touché. Il réussit néanmoins à atterrir à l'ouest de la frontière tunisienne. Son équipage est recueilli par une patrouille française.
Précisons que ces tirs de DCA constituent en eux-mêmes une véritable provocation. En effet, en cas d'un survol national par des aéronefs étrangers, les tirs de défense aérienne doivent obéir à une procédure prévue et codifiée par les Nations Unies. Or les avions français n'étaient pas agressifs. Ils relevaient des informations dans le but de protéger nos soldats.
Le général Jouhaud, commandant l'aviation en Algérie, demande à son supérieur, le général Salan, de solliciter du général Ely, chef d'état-major général de l'armée, l'autorisation de déclencher un raid de riposte. Le généra Ely ne peut donner cet ordre sans l'accord de son gouvernement. Il transmet très vite cependant son feu vert pour un raid de représailles. Le gouvernement de la IVème République est donc d'accord.
Se déclenche alors le raid contre la base ennemie de Sakiet-Sidi?Youcef, le 8 février 1958. L'escadrille française est composée de onze B25, six Corvair, huit Mistral. La base est détruite.
CE BOMBARDEMENT, APRES L'ENLEVEMENT DES QUATRE PRISONNIERS FRANCAIS, CONSTITUE LE MOMENT CRUCIAL DE LA CONJURATION DU 13 MAI. D'après le général Jouhaud, plusieurs dizaines de fellagahs ont été tués par ce raid aérien. D'après Bourguiba, n'ont été tués que des femmes, des enfants, des combattants blessés. Il est plus logique d'accorder du crédit à Radio Tunis. En effet, ce raid étant la conséquence d'une provocation montée de toutes pièces par une collusion FLN-Bourguiba, il paraît impensable de concevoir qu'un effectif de combattants valides ait été volontairement soumis au bombardement de nos avions. Les combattants fellouzes repérés antérieurement par nos appareils furent très opportunément remplacés par des victimes innocentes, pour les besoins de cette conjuration.
Effectivement Bourguiba nous livra, de l'événement, une exploitation démentielle, délirante. "Un crime contre l'humanité !" La France est mise en accusation. Il réclame des sanctions internationales. L'ébranlement émotionnel atteint très opportunément les Anglo-Saxons, qui osent proposer "leurs bons offices", pour la recherche de la paix en Algérie.
Colère à Paris ! Colère en Algérie ! Cette intervention de l'étranger dans nos affaires est inacceptable ! L'ambiance est telle qu'à Alger on prévoit une manifestation. Une "aimable" manifestation. Pour aboutir finalement au "gentil" défilé du 26 avril 1958 qui regroupe les associations d'anciens combattants et les mouvements nationaux.
Alger gronde. Alger gueule. mais Alger "ne se déclenche pas". Tout se déroule "dans le calme et la dignité".
Le plus déçu par le calme des Algérois, c'est le FLN. Ces Algérois sont vraiment trop mous ! Quand vont-ils se décider à faire la révolution ? Il faut donner un coup d'accélérateur. Car il est impératif qu'un coup de force se déclenche à Alger. C'est nécessaire au FLN, à Bourguiba... et à leur complice parisien. L'âme du complot. L'homme de Colombey, Charles De Gaulle.
Tout s'accélère tragiquement à partir du 9 mai 1958. Le FLN publie à grands coups médiatiques un effroyable communiqué. Est annoncée l'exécution de trois soldats français : René Decoutreix, Robert Richomme, du 23ème RI et Jacques Feuillebois du 18ème Dragon. L'assassinat de ces hommes s'est accompli le 30 avril 1958. Quatre jours après la manifestation du 26 avril, jugée trop molle par le FLN. Ces quatre soldats faits prisonniers lors de l'accrochage du 11 janvier 1958, ont été jugés à toute allure par un tribunal militaire FLN. Celui-ci prit grand soin d'acquitter l'un d'entre eux. Ce qui permit au FLN, le plus sérieusement du monde, de démontrer son objectivité dans le jugement de ces "criminels de guerre".
A Alger c'est l'horreur ! La rage évolue vers la haine. Nous réclamons justice. Nous réclamons vengeance. Alger explose ! Alger se jette dans la rue, en masse, et demande que l'on venge nos trois soldats assassinés ! Alger veut mettre à bas un gouvernement qui passe son temps à baisser culotte devant les terroristes de l'anti-France.
Et le voici ! Il est là ! Il est arrivé ce fameux 13 mai 1958 ! Avec son enthousiasme, son délire, sa connerie ! J'y participe bien évidemment. Je pénètre avec les émeutiers dans les locaux du Gouvernement Général d'Algérie, le fameux GG. En accord avec mon camarade Ortiz, j'essaye de limiter la casse : "Occupez les lieux ! Mais ne détruisez rien !"
Je balance quelques claques, quelques marrons. Puis, dépassé par les événements, je laisse faire. La foule est décérébrée. Ca gueule, ça chante les Africains et la Marseillaise. Et ça continue de casser.
Je remarque tout à coup le général Allard en personne. Le commandant du Corps d'Armée d'Alger. Il observe la manifestation, immobile dans l'angle d'un escalier. D'un calme hautain, sceptique, mais pas hostile. Je n'hésite pas à l'interpeller avec correction. Le chahut est tel que je suis obligé de hurler pour lui dire :
"Mon général, l'armée doit mettre à la porte tous les fossoyeurs de l'Algérie française !"
En toute sincérité, ce jour-là, le 13 mai 1958, j'ai l'impression d'avoir formulé quelque chose qui ressemble à une imprécation digne d'un Caton ! Aujourd'hui quand il m'arrive d'évoquer le souvenir de cette phrase, j'éclate de rire devant ma naïveté, mon idiotie. J'aurais dû crier :
"Mon général, prenez le pouvoir, fusillez tous les traîtres et assassins présents en Algérie. Menacez le FLN d'un massacre. Faites baisser culotte à Bourguiba pour l'assassinat de nos soldats ! Faites la révolution !"
Mais le général Allard se situait à des années-lumière de ces considérations martiales et révolutionnaires. Il me répond d'un ton pondéré et courtois :
"Mon cher monsieur, si nous faisons tuer nos garçons en Algérie, c'est bien pour la garder. Mais, dites-moi, avez-vous une idée de l'origine de cette journée que nous sommes en train de vivre ? Qui se situe derrière tout ça ? C'est trop beau pour être vrai."
Quelques heures plus tard on entend le général Massu. Celui-ci, qui n'était au courant de rien EN THEORIE, s'adresse à la foule depuis le balcon du GG :
"Nous n'accepterons jamais les décisions d'un gouvernement d'abandon... Nous supplions le général De Gaulle de faire entendre sa voix." Intervient à son tour le général en chef, Raoul Salan :
"Vive l'Algérie française !"
Et, parce que Léon Delbecque le lui souffle, il ajoute :
"Vive De Gaulle !"
La nuit est en train de tomber sur le forum d'Alger. Mon vieux camarade Sigüenza est à mes côtés. Je l'entends dire :
"Nous sommes lésés... avec un B majuscule."
Les gaullistes qui sont présents, ignorent évidemment les intentions du général De Gaulle. Quelques jours plus tard Soustelle arrive. Il veut imposer le gaullisme en Algérie. Inconscience ? Crime ? Pourquoi s'interroger ? Parce que Soustelle est parfaitement informé des projets véritables du général De Gaulle.
Mon camarade et frère d'armes Serge Jourdes m'a rappelé quelque chose, il y a quelques années :
"Quelques heures avant l'arrivée de son mari, madame Soustelle converse avec monsieur Weckel, le grand patron de l'EGA , pour lui déclarer que si les Algérois étaient informés de la teneur des propos confiés par le général De Gaulle à Soustelle sur le sort de l'Algérie, ils lui réserveraient certainement un autre accueil."
L'opération est déclenchée. De Gaulle entreprend l'assassinat de l'Algérie française aux cris de :
"Je vous ai compris... Des Français à part entière... Vive l'Algérie française..."

Quand on évoque le 13 mai 1958 il faut éviter les termes de "promesses bafouées", de "parjure". C'est uniquement pour se débarrasser de l'Algérie française qu'il vient de prendre le pouvoir. Mais pour conduire sa mission à bonne fin il lui faut encore manoeuvrer. Ces cris d'encouragement étaient les seuls qu'il pouvait pousser, compte tenu de l'ambiance locale et de l'état d'esprit national. Bourguiba, le FLN et lui-même ont réussi cependant à contrôler le torrent Algérie française pour le transformer en rivière rampante et soumise.

A Paris, dans un bureau feutré de la DST, existe un dossier. Bourré de dynamite. C'est le dossier de la collusion De Gaulle-FLN établie depuis 1956. Le dossier des contacts secrets que le général De Gaulle entretient avec les rebelles depuis cette date. Le dossier de la conjuration contre la France. Des influences extrêmement lourdes ont interdit que l'on sorte l'affaire sur le plan juridique. Pour ces fonctionnaires, il est parfaitement établi que l'avènement de De Gaulle sera le résultat d'une manoeuvre montée par le FLN avec l'appui de Bourguiba. Manoeuvre payée tout d'abord par la mort des quatorze soldats français massacrés dans l'embuscade du 11 janvier 1958. Massacre complété trois mois plus tard par l'assassinat de Richomme, Decourtreix et Feuillebois, exécutés le 30 avril 1958. Ont participé à cette conjuration contre la France des personnalités en renom, Gaston Palewski, ambassadeur de France au Vatican et Olivier Guichard.
Le grand patron de la DST n'y tient plus. Il veut intervenir et faire échouer la conjuration. Il dispose de relations privilégiées dans les milieux des services secrets français. Il fait expédier à Alger deux officiers parachutistes, anciens SAS auprès du général Massu. Ils l'informe des intentions réelles de De Gaulle. Ils lui proposent une procédure... de neutralisation définitive... Tout cela m'a été confié en 1974, dans une maison d'Argenteuil, par le commandant Botella, ancien combattant SAS lui-même et ancien compagnon d'armes des deux émissaires envoyés auprès de Massu. Celui-ci ne veut rien entendre. C'est en toute connaissance de cause qu'il s'est soumis à De Gaulle. Il joua lui aussi la comédie de l'Algérie française.
Avant d'être l'élu des Français, De Gaulle fut l'élu du FLN. C'est le FLN qui le propulsa au pouvoir, grâce à l'assassinat des trois soldats français le 30 avril 1958.
Voilà la signification réelle du 13 mai 1958.
Docteur Jean-Claude PEREZ

 
 
Vous ne rêvez pas: c'est en France....

Si vous voulez manifester votre indignation: 01.49.18.14.53 ou par mail: contact-eco@mairie-saint-ouen.fr

...Pour contacter la mairie de Saint-Ouen : Adresse postale : Mairie de Saint-Ouen, 6, place de la République 93406 Saint-Ouen CEDEX Téléphone : 01.49.45.67.89 / Télécopie : 01....

 
 
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Journal "PRESENT" du 24 janvier 2008
Ça ne se passe pas à Alger mais à Saint-Ouen
Une rue à la gloire de la fellouze Guendouz !

Ce n’est pas une rue d’Alger, d’Oran ou de Constantine. Mais une rue de Saint-Ouen (Hauts-de-Seine). Ainsi intitulée : « Rue Nadia-Guendouz, infirmière et poétesse, membre du FLN ». L’histoire retiendra un jour qu’il s’est trouvé des gens en France (à commencer par Delanoë à Paris) pour souiller nos rues, nos avenues, nos ronds-points, nos carrefours, nos écoles, du nom des pires ennemis de la France.

Nadia Guendouz (1) est née à Alger, Algérie française. Elle va grandir entre la Casbah et Saint-Eugène (rebaptisé aujourd’hui Bologhine). Frappée par la maladie, alors qu’elle n’est encore qu’une adolescente, elle sera soignée – et guérie – par ces « salauds » de Français à l’hôpital de Douéra. Pendant sa convalescence, elle va suivre des études d’infirmière par correspondance.

Au début des années cinquante, ces mêmes « salauds » de Français vont l’envoyer en métropole pour lui prodiguer des soins médicaux précieux. Elle les en remerciera en s’engageant dans le FLN. Des activités militantes qui lui vaudront d‘être emprisonnée.

Après l’indépendance, elle aura ce mérite – et cette logique – par rapport à beaucoup d’autres qui, fellouzes fanatiques, continuèrent à croître et à prospérer dans cette France dont ils avaient voulu se « libérer » dans le sang et le terrorisme de s’installer en Algérie. Jusqu‘à sa mort, en 1992, elle sera sage-femme à l’hôpital Mustapha-Bacha puis à la clinique El Djallila. On lui doit de nombreux écrits dont Amal (1967) (2) et La Corde (1974).

Honorée à Saint-Ouen, Nadia Guendouz, qui milita en Algérie au sein de l’UGTA (3), eut moins de chance dans son pays où elle fut emprisonnée en 1988. Parce que ses écrits, consacrés notamment au sort de la femme algérienne que l’indépendance a renvoyée aux heures les plus obscures de l’islam, ne convenaient pas à ce pouvoir FLN qu’elle avait contribué à installer. Là encore, on lui reconnaîtra ce mérite de ne pas avoir choisi l’exil et d’avoir bu le calice fellouze jusqu‘à la lie.

L’une des principales missions de Nadia Guendouz consista à collecter des fonds pour le FLN. Et permettre ainsi aux terroristes de la « 7e Wilaya » (celle de la métropole) d’assassiner des policiers, des supplétifs et des musulmans fidèles à la France. Voilà, effectivement, des titres de gloire qui méritaient bien qu’on lui consacrât une rue dans une ville de la banlieue parisienne… Infirmière et poétesse ne leur suffisaient pas. Il fallait préciser « membre du FLN ». Une telle haine de notre histoire, un tel mépris de nos pauvres morts victimes du FLN, disent bien à quel degré de déchéance et d’ignominie nous sommes désormais réduits.

(1) En arabe, guendouz signifie élève.

(2) En arabe, amal signifie espoir.

(3) Union générale des travailleurs algériens.

ALAIN SANDERS

 
 
Madame Le Maire de St Ouen .

Une photo de rue "Nadia Guendouze" circule sur internet.
Je viens par ce mail vous dire ma désapprobation et mon écoeurement de
penser qu'en France on honore nos anciens ennemis.
Je vous demande solennellement de débaptiser cette rue :

*En mémoire des 30.000 militaires Français tués par le FLN
En mémoire des 150.000 harkis pendus, mutilés, ébouillantés, égorgés par
le FLN
En mémoire des 25000 Français d'Algérie tués , disparus par le FLN.
*
Si vous avez un peu de respect pour toutes ces victimes Françaises alors
faites le .

Si vous refusez nous ferons une grande campagne sur internet et montrer
et démontrer que St Ouen est une ville anti Française.

Veuillez agréer, Madame le Maire,mes hommages dus à votre fonction.

Jean Paul Gavino.

 
 
LETTRE OUVERTE
Madame Jacqueline Rouillon

Maire

Hôtel de Ville

6 place de la République

93406 Saint-Ouen Cedex

Madame le Maire,

Vous avez cru devoir dédier, voici quelques années, une rue de votre ville à la mémoire de Nadia Guendouz, ce qui est votre droit le plus strict, dans la mesure où cette décision a recueilli l’assentiment de votre conseil municipal.

Cette plaque comporte quelques indications destinées à cerner la personnalité de l’intéressée. C’est ainsi que le passant apprendra qu’elle était poétesse, infirmière et … membre du F.L.N. Si les deux premiers titres ne souffrent pas la discussion, le troisième en revanche soulève un problème de fond.

Qu’Alger, où l’intéressée est née, en 1932, et où elle s’est installée dès l’indépendance et a exercé sa profession de sage-femme jusqu’à son décès, en 1992, salue l’engagement de l’intéressée apparaîtrait naturel… Le pouvoir algérien ne l’a jusqu’alors récompensée, à notre connaissance, que d’un emprisonnement en 1988… Cela, au demeurant ne nous concerne pas.

Que Saint-Ouen rende hommage à la militante du Front de Libération Nationale, emprisonnée durant la « guerre » d’Algérie pour son activité au profit de cette organisation qui avait systématisé le terrorisme contre les populations civiles, est en revanche proprement scandaleux. La France peut se réconcilier avec le peuple algérien mais ce n’est pas en ravivant des mémoires douloureuses que vous y aiderez… Elle l’a bien fait avec le peuple allemand. Elle ne pourra le faire avec le F.L.N. et pas plus qu’elle ne l’a fait avec le Nazisme.

Nadia Guendouz, comme tant d’autres, a remercié la France pour les bienfaits que sa présence lui avait apportés, son instruction, sa formation, sa culture et les soins prodigués à l’adolescente malade, à l’hôpital de Douéra, avant qu’elle ne soit transférée plus tard dans un hôpital métropolitain, par son adhésion au mouvement indépendantiste… Ingratitude classique !

Par votre geste sectaire, concernant une période difficile que vous n’avez pas connue, vous avez souillé le territoire national. Saint-Ouen n’est pas la première, Paris et quelques autres vous ont très largement devancée… Bien moins qu’une excuse, c’est une circonstance aggravante. Je ne me fais aucune illusion sur l’éventualité d’une décision de sagesse de votre part et me borne à souhaiter ardemment que vous ne soyez pas reconduite dans votre mandat.

Je vous assure, Madame le Maire, de mes sentiments profondément indignés.

Le Président

Yves Sainsot

 
 
Josseline Revel-Mouroz Nice, le 19 janvier 2008
Centre d'Etudes Pied-Noir

Madame le Maire,

J'apprends qu'il existe dans votre commune, une rue Nadia Guendouz " infirmière et poétesse, membre du FLN ", c'est-à-dire " collaboratrice " en temps de guerre ayant choisi le camp de ceux qui tuaient et massacraient des soldats français et des populations civiles.
Je pense donc qu'il ne serait pas inutile d'ajouter sur la plaque de la rue consacrée à Aragon (dont je ne doute pas de l'existence) " poète, membre du parti communiste, auteur de L'Hymne au GUEPEOU ".
Je vous suggère également de demander au démocrate Bouteflika, successeur des démocrates Chadli, Boumedienne et autres de consacrer une rue d'Alger à Albert Camus " Prix Nobel de Littérature ".

Je suggère également, puisque votre municipalité semble s'intéresser à la culture d'inaugurer une rue Jean Brune " écrivain français ". Vous pourriez également consacrer des noms de rue aux Victimes de la fusillade du 26 mars 1962, aux Victimes des massacres du 5 juillet 1962 à Oran, aux Victimes civiles du terrorisme FLN.

Ne doutant pas de votre sens civique et de votre sens de l'équité, je vous prie d'agréer, madame le Maire, l'expression de mes salutations navrées.

 
 
SAINT OUEN
Rue Nadia Guendouz
Infirmière et poétesse Membre du FLN

J'aime la poésie, j'admire le courage, le respect de la parole donnée et j'éprouve beaucoup de gratitude pour qui se dévoue pour le bien-être d'autrui.
Là, je suis horrifiée que la France honore en la personne de son maire et de ses administrés qu'il représente, ceux qui ont commis les actes barbares les plus innommables sur des Français européens et musulmans, sur les soldats du contingent venus de métropole... L'étalage impudique de votre idéologie la rend perverse et inadmissible.

Simone GAUTIER

 
 
Tourner la page??...

Pour ceux qui nous conseillent de "tourner la page": ma voisine Pierrette DONATO, qui avait 19 ans ce jour là (20 juin 1957), a eu le foie transpercé, un rein en moins et surtout, elle est devenue paraplégique. Depuis 3 ans son unique rein ne fonctionne plus, elle est donc sous dialyse...
Comment peut-elle oublier les "valeureux combattants de la libération Algérienne"??

H.C.

   
Page de l'écho d' Alger aimablement transmise par John FRANKLIN du CDHA à Aix-en-Provence.
 
 
Tiré de club-Acacia :
Toujours l’ordre sarközyste en France métropolitaine

1.600 m² de bâtiments ont été réquisitionnés à Roissy. Ils servent à héberger les centaines de Tchétchènes qui y débarquent depuis quelques semaines. Ils demandent – ils exigent ! (et ils obtiendront...) – l’asile. Ces immigrés se payent un voyage qui fait escale en France et, profitant de l’escale, demandent l’asile politique et refusent de ré-embarquer. Ils sont 10 à 40 chaque jour. Au lieu d’expulser immédiatement ces clandestins, le sous-préfet du gouvernement Sarközy réquisitionne 1600 m² de locaux pour accueillir les envahisseurs…Des Somaliens emploient la même technique, mais leur nombre n’a pas été révélé.
Dans 75% des cas, le tribunal de Bobigny accepte les recours de ces clandestins. « Au bout d'un délai de vingt jours, l'administration n'a d'autre solution que de les laisser entrer en France » conclut le journaliste.
Et – Union "européenne" chance pour la France oblige – sans même cette stratégie, les demandeurs d'asile en provenance de Russie ont augmenté de 77% depuis août 2007 : la majorité arrivant de Pologne en bus. Pologne, membre de l’espace Schengen…

 
 

 

 
 
 

ETAT DES LIEUX « RAPATRIES » DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

LES RAPATRIES ONT ETE ECOUTES, ILS N’ONT PAS ETE ENTENDUS



L’A.N.F.A.N.O.M.A., après avoir été longuement auditionnée, a pris connaissance avec stupeur du rapport adopté par le Conseil Economique et Social, en séance plénière le 19 décembre 2007.

Au plan matériel, elle déplore le constat d’échec de la mission confiée, notamment en matière d’indemnisation, au prétexte que « la véritable évaluation des biens perdus (ne puisse) être opérée après un tel laps de temps ».

Elle s’indigne du cynisme avec lequel le rapport a écarté le principe de toute nouvelle loi, pour la raison confondante que trois lois ayant créé des injustices une quatrième ne pourrait qu’en créer de nouvelles… Elle est heurtée par les arguments fallacieux avancés une nouvelle fois pour tenter d’étayer ce refus.

Elle accueille avec un réel scepticisme la proposition de piste de répartition égalitaire d’une manne hypothétique reposant sur d’éventuels accords franco-algériens…Elle rappelle que l’Algérie a toujours refusé ce principe. Les procédures juridictionnelles ont d’ailleurs toutes échoué à ce jour.

Elle souligne par ailleurs le caractère superficiel de l’examen du problème des retraites et la légèreté des propositions avancées en ce domaine et s’étonne du silence opposé à la demande d’actualisation des remboursements de prélèvements sur indemnisation (article 46).

Au plan mémoriel, dont le Conseil s’est saisi et qui ne figurait pas dans le cadre de la mission initiale, elle dénonce la prudence extrême qui a présidé à la rédaction de cette partie du rapport. Elle condamne le retrait par amendement des dates du 26 mars et du 5 juillet, initialement retenues par le rapporteur, et leur remplacement par la référence édulcorée aux « moments extrêmement douloureux intervenus entre la signature des accords d’Evian et l’indépendance ». Elle s’insurge contre ce retour en force de la « langue de bois » et du « politiquement correct ». Elle regrette enfin que les propositions concernant les Disparus ne retiennent que les militaires et oublient les civils…

Consciente de la nature purement consultative de cette Institution, elle entend garder l’espoir de voir clore le dossier des rapatriés « dans la dignité et le respect » et de sortir enfin de « la situation où nous sommes depuis trop longtemps, dans laquelle l’Etat promet de faire un peu plus sans jamais faire tout à fait ce qu’il faut », selon les termes mêmes de la lettre du candidat, M Nicolas Sarkozy, juste avant son élection à la présidence de la République…

Yves SAINSOT

ANFANOMA NATIONALE

Association Nationale des Français d'Afrique du Nord, d'Outre-Mer et de leurs Amis

70 Avenue de La Grande Armée

75017 PARIS

anfanoma@anfanoma.com

 
 
si le Nouvel Obs s'y met, il y a peut être de l'espoir pour continuer les investigations au-dela de ces faits de 1958, et ouvrir enfin les archives de 1954 a 1963 ??????!!!

A vos claviers pour des suggestions dans ce sens au Nouvel Obs...!

MERCI DE DIFFUSER

Marie- Claude Teuma
Nicole Guiraud

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20080104.OBS3510/il_y_a_50_ans_lembuscade_de_sakiet.html
 
 
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Monsieur Guy Dupuy de la Grandrive Agde. Le 27. 12. .2007


A

Monsieur Pierre OSER
Maire de DELLE
1 Place François Mitterrand
90100 DELLE
Territoire de Belfort


Monsieur le maire,


Je tiens à vous crier mon indignation devant la légèreté inqualifiable avec laquelle vous avez mis à disposition d'une amicale d'anciens combattants FLN, une salle communale républicaine et surtout française.
Je ne pense pas que votre bonne foi ait été abusée par cette Amicale pas si amicale que ça puisque ses membres ont profité de votre mansuétude (pour ne pas dire crédulité) pour décorer un de leurs héros.
Que cette manifestation se fût déroulée en Algérie, je n'y aurais vu rien que de très normal et légitime. Mais qu'elle se soit produite à Delle, en plein territoire de Belfort, c'est une insulte à la mémoire de Denfert Rochereau, du capitaine De Laurencie, de A.Menier et du sculpteur Bartholdi et de tous les Français morts pour libérer leur territoire du joug allemand ou nazi.
Un soupçon de décence et de respect pour les victimes françaises de la guerre d'Algérie, tant militaires que civiles, aurait dû vous inciter à un minimum de prudence dans cette mise à disposition.
Seriez-vous prêt à en faire autant pour une association de Harkis ?

J'ignorais jusqu'à ce jour le nom de votre commune. Grâce à votre laxisme le mal est réparé si je puis m'exprimer ainsi, car pour moi, le nom de Delle va désormais symboliser le mot infamie.
Ne comptez donc pas sur une visite éventuelle de ma part dans votre belle région. Je laisse ce soin aux nombreux touristes algériens qui ne manqueront pas de venir participer au développement futur de votre ville.

Pas de salutations.

 
 
Monsieur le député

Avez vous eu connaissance de cette "cérémonie"en présence des représentants locaux du gouvernement algérien ?
Pouvez vous nous donner vos commentaires concernant cette réunion extrêmement choquante pour beaucoup de Français qui gardent un souvenir douloureux des exactions et du terrorisme du FLN , dont ont été victimes des dizaines de milliers de civils français de toutes origines et même ( voire surtout) après le 19 mars 1962, cette date funeste d'un cessez le feu non respecté .

Les victimes méritent l 'hommage de tous nos compatriotes et le droit au respect au moins sur le sol français.

L'apaisement et le rapprochement indispensables ne se bâtiront pas sur les provocations et les insultes à la mémoire de nos victimes par les autorités algériennes, toute deux condamnables en Algèrie et encore plus en France . Le respect ne peut être à sens unique .

Je vous prie d'agréer , Monsieur le député , l 'expression de mes sentiments les meilleurs

Gilles Bonnier
53 bis rue Cler
Paris 75007

responsable associatif pour la défense des Harkis et de toutes les victimes françaises en Algérie entre 1954-1962



Piece jointe
la lettre au préfet du Territoire de Belfort d'un de nos compatriotes
 
 

Jacques BERNARD Nantes, le 19 décembre 2007

à

Monsieur Philippe de LAGUNE
Préfet du Territoire de Belfort
Cabinet du préfet
Place de la République
90020 BELFORT CEDEX


Monsieur le Préfet,

Il n'est guère d'usage ni courant qu'un citoyen Français doive s'adresser au préfet d'un autre département que le sien. J'habite à Nantes bien qu'originaire du Sud-Ouest. Ancien fonctionnaire de l'Etat, j'ai occupé moi-même des fonctions d'encadrement supérieur. Mais c'est à titre de simple citoyen que je m'adresse à vous aujourd'hui.

J'ai eu connaissance la semaine dernière seulement qu'à DELLE (Territoire de Belfort) s'était tenue le samedi 3 novembre dernier, une réunion de l'amicale des Algériens du secteur en vue de fêter le 53ème anniversaire du soulèvement du 1er novembre 1954, en présence du vice-consul de l'Algérie en résidence à Besançon.

A cette occasion, et dans une salle municipale pavoisée de drapeaux algériens, un ancien fellagha, M. Ali Bellal, a été décoré de la médaille du combattant d'Algérie F.L.N.

Le document joint à ma lettre est extrait du journal LE PAYS, en date du mercredi 7 novembre 2007, sous la signature d'un certain Louis Ducloux qui a rendu compte de l'événement.

Je n'avais jamais auparavant entendu parler de DELLE, charmante localité du Territoire de Belfort, dont j'ignorais tout. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Ainsi, en France, dans le département que vous administrez, il a pu se trouver une municipalité assez stupide (à moins qu'elle ne soit complice…) pour accepter que soit célébrés dans ses locaux - en tout cas sur le territoire de la République - à la fois le soulèvement sanglant de la Toussaint 54 en Algérie et la décoration d'un ancien combattant F.L.N.

Il s'est aussi trouvé un organe de presse assez stupide (à moins qu'il ne soit aussi complice…) pour rendre public, sous un jour des plus favorables, l'événement de ce rassemblement suivi d'un méchoui.


Je ne vous ferai pas grief, Monsieur le Préfet, de n'avoir pas pu empêcher cette manifestation indigne et odieuse à quelques jours de la cérémonie du 11 Novembre. Elle est une offense à la mémoire de nos morts en Algérie, au drapeau français et à la Nation toute entière.Mais je sais bien que ces faits n'ont pu être portés à votre connaissance qu' a posteriori.

Il m'a été rapporté, par contre, que la Direction départementale des anciens combattants, consultée, n'aurait pas émis d'objection au motif du caractère " privé " de la réunion. Certes ! Mais la publicité donnée par le journal local LE PAYS lui a justement enlevé ce caractère privé. En tant que juriste, je m'interroge sur d'éventuelles infractions à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, notamment quant à son article 24 qui réprime - comme vous ne l'ignorez pas - l'apologie des crimes de guerre, les crimes et délits en collaboration avec l'ennemi.

" Les Algériens de DELLE, un jour de fête nationale ". Vous vous rendez compte ! J'ose espérer, Monsieur le Préfet, que vous saurez faire à la municipalité de DELLE, dont la duplicité est évidente dans cette affaire, les remontrances qui s'imposent. Le simple citoyen que je suis ne peut que s'estimer outragé par cette manifestation contre la France et les comportements de ceux qui l'ont permise, voire encouragée, et de ceux qui lui ont donné une publicité par voie de presse.

Enfin, je vous déclare que j'ai décidé d'informer de cette affaire le chef du Gouvernement, Monsieur François FILLON, que je connais depuis très longtemps en sa qualité d'élu des Pays de la Loire.

Avec mes très sincères regrets,

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, les assurances de ma haute considération

Jacques BERNARD

 
 
 
Monsieur,
Mon grand-père est mort pendant la bataille de Béthincourt. Il a mis trois jours à mourir, dans d’atroces souffrances, dans sa tranchée, dans son trou plein d’eau, intoxiqué par les gaz. Il repose aujourd’hui dans la nécropole nationale de Chattencourt, près de Verdun. Ma grand-mère nous disait qu’il était mort pour la France et qu’il fallait en être fier. Et nous étions fiers. Lorsque j’irai en novembre prochain lui apporter mon bouquet de fleurs et lorsque je me pencherai sur sa petite croix blanche, je ne suis plus très sûre d’être fière, car enfin ceux pour qui il a donné sa vie sont aujourd’hui des barbares qui décorent les assassins, les bourreaux de ses enfants et de ses petits-enfants. Je ne suis plus très sûre que notre mémoire collective ne soit pas devenue un bourbier à force d’être privée.
Quelle douleur n’est-ce-pas à transmettre à notre tour à nos enfants et à nos petits-enfants.

Simone GAUTIER

 
 
Cher Monsieur,

Mon père appartenait à un régiment de Zouaves qui a repris Ronchamp aux allemands. Il m'a toujours décrit cette bataille comme une des plus difficiles qu'il a eu à livrer. Il était chauffeur de half track.

Quand je vois ce qui se passe tout près de ce lieu, c'est une étrange sentiment qui m'envahit.

Quelle honte! N'avez vous donc pas d'anciens combattant français à fêter..

Que font ces gens en France ? Ils voulaient un pays. Ils l'ont.
De quoi vivent-ils de subsistes que vous leur distribuez?

Honte à vous, honte à votre ville , qu'il s'agissent d'une réunion privée ( dont vous étiez informé!) ne change rien au problème.

J Riéra.

 
 
Au nom de la liberté d'expression (à sens unique), vous prêtez vos colonnes à ceux qui, encore, nous égorgeraient si nous nous amusions à décorer, par exemple, un parachutiste en Algérie. En arriver à un tel degré de tolérance présage un sombre avenir à notre pays et ne peut que conforter ceux qui, ne vous y trompez pas, vous méprisent justement parceque vous montrez votre faiblesse par ce genre de publication. Des milliers d'yeux de nos martyres civils et militaires assassinés dans des conditions presque toujours épouvantables par ces "décorés", vous regardent d'outre-tombe !
Alain ALGUDO-Président des Comités de Défense des Français d'Algérie.
 
 
ANFANOMA
70 AVENUE DE LA GRANDE ARMÉE
75017 PARIS

15 décembre 2007


Monsieur Pierre OSER
Maire de DELLE
1 Place François Mitterrand
90100 DELLE
Territoire de Belfort

Monsieur le Maire,

Vous avez mis, samedi 3 novembre dernier, une salle municipale (la salle Jean Jaurès de la Voinaie) à disposition d'une amicale d'Algériens en France, voire en Europe. Rien que de très normal.
Que ces festivités aient été organisées pour le 53ème anniversaire du début de la " guerre de libération nationale " est déjà particulièrement choquant. Car, tout de même, sans doute convient-il de vous rappeler que le 1er novembre 1954 a été marqué par l'assassinat d'un jeune instituteur métropolitain, le viol de son épouse laissée pour morte, et d'un Caïd qui tentait de les défendre. Beau fait d'armes, en vérité !
Que cette occasion ait été choisie pour décorer de la médaille du combattant d'Algérie un ancien " djounoud ", Ali Bellal, en présence de trois représentants du consulat algérien de Besançon, devient carrément odieux. Nous connaissons trop l'horreur et la lâcheté de nombre de crimes, commis le plus souvent contre des civils sans défense, tout au long d'une guerre essentiellement civile !

En prêtant une salle municipale ce jour-là pour ce genre de célébration, vous avez aussi prêté la main à une démarche de provocation insupportable, contraire à la décence, à la morale et à l'ordre républicain.

Nous ignorons tout de vous, Monsieur le Maire, et nous aimerions croire que votre bonne foi a été surprise. Si tel n'est pas le cas, votre complicité dans cette affaire démontrerait que vous ignorez tout de nous, Français rapatriés d'Algérie, vos compatriotes, que vous le vouliez ou non, trop longtemps soumis aux affres du terrorisme, finalement contraints à un exode précipité et généralement mal accueillis. Un Belfortain aurait dû pouvoir comprendre et savoir respecter…

Avec l'espoir de recevoir quelques explications, voire l'expression de vos regrets, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en mes sentiments de franche indignation.

Le Président


Yves Sainsot
Copie pour information
M le Préfet du Territoire de Belfort

 
 
Réponse du journaliste à Yves Sainsot .
Bonjour M. le président,

Je comprends l’émotion qu’a pu susciter pour vous, et pour les adhérents de votre association, l’article publié dans notre édition du 7 novembre. Vous n’êtes d’ailleurs pas le premier à vous en émouvoir.

Pour que votre information soit complète, je vous précise que nous avons contacté le service des anciens combattants de la préfecture du Territoire de Belfort, qui estime n’avoir pas de remarque à formuler, s’agissant d’une cérémonie organisée à titre privée par l’amicale des Algériens de Delle.

Vous trouverez également en pièce jointe la copie d’une page du Pays dans lequel j’ai exprimé mon sentiment – et celui de la rédaction du Pays -quant à cette remise de médaille.

Espérant avoir répondu à votre attente, recevez, Monsieur le Président, mes meilleures salutations.

Belfort
Pascal Lainé Chef d’agence

   
 
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