ACTUALITÉ 2007
 
 
 
"En ce dimanche 16 décembre 2007, notre très cher ami le chanoine Maximilien Scotto célèbre son jubilé d'or en l'église du Sacré-Coeur de Beaulieu à 16 heures. Sa famille et ses amis seront autour de lui et j'encourage ses amis lointains à lui envoyer un mot de félicitation et d'affection. Il a toujours été auprès de nous dans les moments difficiles et nous partageons sa joie en ce jour." Geneviève.
 
 
Message de Nicole Guiraud
nguiraud@gmx.de


A quand le tapis rouge à l'Elysée pour les assassins
des Harkis et des Pieds-Noirs le 5 juillet 1962 à Oran ?

PROTESTATION CONTRE LA "DIPLOMATIE DE LA DECULOTTADE"
DE LA Vème REPUBLIQUE


· A l'occasion de la visite de Kahdafi à Paris, et des protestations ô combien légitimes des victimes de ses attentats, il serait urgent de rappeler publiquement au gouvernement et aux médias que la même "Real Politik" nauséabonde est pratiquée avec le FLN, sans interruption depuis 1962, au mépris total des victimes !

· Bouteflika a été reçu à Paris ave tous les honneurs, Zohra Drif a été présentée comme "héroine de la Bataille d'Alger" lors de l'émission "Mots croisés" d'Arlette Chabot sur la 2, Assia Djebar, militante FLN, a été admise à l'Académie Française, etc…etc… , et j'en passe…

· Les terroristes FLN ont toujours été reçus par les gouvernements français, sans AUCUNE protestation de la part des Métropolitains, ni des médias.

· Je suis prête à participer, en tant que témoin et victime du FLN, à une action de protestation collective contre tout terroriste reçu en grade pompe sur le sol français.

· Merci de DIFFUSER mon message, le plus largement possible!


Nicole Guiraud

 
 
Un professeur agrégé du Val de Grâce remet les pendules à l'heure dans une lettre ouverte sans concessions au Président de la République algérienne. Bien documentée, intéressante à plus d'un titre, elle ne manquera pas d'être lue par ceux de nos concitoyens qui s'intéressent à l'Histoire.
Monsieur le Président,

En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !
C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.
Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force,
« béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout
où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I, p.36-37, 40, 45-46. 1382).
Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie.
Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.
Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.
Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.
Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.
Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !
Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.
Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » - j’accepte).
Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie.
Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.
Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.
Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?
Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A .S.*, il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique , beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -. La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

Un citoyen français,
André Savelli,
Professeur agrégé du Val de Grâce.

* NDRL: les "excès de l'OAS" ont été des réponses plus ou moins adaptées aux circonstances et souvent le fait d'éléments incontrôlés, poussés à bout par les attentats FLN et la répression gaulliste. On ne peut pas confondre toujours les victimes et les bourreaux... Personne n'a jamais condamné les "excès de la Résistance" pourtant souvent dus à des règlements de compte entre des résistants de la dernière heure et des communistes...

 
 
Bonjour,

Vous avez exprimé votre vif mécontentement concernant les propos de Antoine Sfeir lors de l'émission "C dans l'air : Sarko décolonise l'Algérie" du 5 décembre dernier.

J'ai transmis une copie de votre lettre à la direction de l'antenne et des programmes de France 5, afin qu'elle en prenne connaissance. Vos suggestions et observations sont utiles pour permettre à la chaîne de vous proposer des émissions qui répondent à vos attentes. Je vous remercie d'avoir pris le temps d'écrire à France 5.

Si cette situation ne vous satisfait pas, vous pouvez saisir le Médiateur des Programmes, Daniel Duigou. Il est votre interprète auprès des équipes des programmes de France 5. Vous pouvez lui écrire par l'intermédiaire du site de France 5 :

http://www.france5.fr/

rubrique "FAQ/CONTACTS" en haut à droite de l'écran, puis rubrique "Le Médiateur des programmes" en bas à droite de l'écran.

Il évaluera les éventuelles suites à donner.

Cordialement,

Isabelle Pivier
Chargée des Relations Téléspectateurs

 
A l'attention de M. Calvi
Monsieur,
Jusqu'à hier, je trouvais que vos invités étaient toujours bien choisis et rendaient votre émission intéressante.
Malheureusement, hier, M. Sfeir que j'ai toujours trouvé compétent sur des sujets que je connaissais peu ou mal, a montré, au mieux, de l'ignorance, au pire, de la malhonnêteté, en déclarant, sans nuance qu'on avait érigé "un mur à l'OAS" à Perpignan.
Sur ce mur figurent les noms de plus de 2500 victimes civiles qui sont mortes sans sépulture, dont le nom de mon ami Henri Peny, enlevé le 4 mai 1962 et celui du père de ma cousine, enlevé le 23 juin 1962.
Il est parfaitement scandaleux de faire ce genre de déclaration alors que les parents et les amis ne savent toujours pas, plus de 40 ans après, ce que sont devenues ces victimes.
S'il il y avait eu sur votre plateau un représentant des Pieds Noirs,(qui étaient concernés au premier chef par le sujet de votre émission) il aurait pu immédiatement rectifier.
C'est pourquoi, je vous demande, au nom du respect dû à ces victimes et à leurs familles, mais aussi au nom du respect que vous devez à vos téléspectateurs, d'apporter dès aujourd'hui une rectification à cette déclaration dénuée de tout fondement.
Je vous demande également de faire part de mon indignation à M. Sfeir, dont je n'ai pas les coordonnées.
Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer, monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
Josseline Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied-Noir
 
 
Archéologie sous marine


La communauté européenne et l'UNESCO viennent de mettre en place un vaste programme culturel afin de protéger 15 sites archéologiques sous marins parmi lesquels Tipasa.
Espérons que cette prise de conscience de l'importance du patrimoine sous marin s'étende sur terre. Il semble que ce site admirable ait conservé ses vestiges sauvés par les archéologues en Algérie Française. Mais je me souviens d'articles publiés, en Algérie, peu après l'indépendance, qui racontaient le pillage par les nouveaux oligarques des statues pour décorer leurs ministères, leurs domiciles et leurs jardins pris aux pieds-noirs en biens vacants. Ont-elles, ces statues, retrouvé leur place dans la sérénité de ces lieux où les Dieux respirent encore ?
Le projet ambitieux baptisé Archéomop prévoit de sauver et protéger, outre Tipasa, Alexandrie, Venise, Carthage, Palerme, Gibraltar, Barcelone, Tyr, Thessalonique et Villefranche-sur-Mer, seule ville française à bénéficier de ce programme. Tant de bateaux coulèrent dans leurs eaux, tant de trésors pour la science… Espérons qu'il ne s'agit pas encore de quelque usine à gaz…
Geneviève de Ternant
7 décembre 2007

 
 
Repentance: et le million d'esclaves chrétiens des pays du Maghreb jusqu'en 1830?

Sarkozy - Bouteflika. Repentance : ils ont oublié les esclaves européens au Maghreb !
Pendant sa visite d’Etat en Algérie, Nicolas Sarkozy dès son arrivée le Lundi 3/12/2007, a dénoncé le système “profondément injuste” du colonialisme français en Algérie.
A propos de cette “repentance” du Président de la République Française, le ministre de l’Intérieur algérien Noureddine Yazid Zerhouni, a répondu : “Ce n’est jamais suffisant mais c’est un progrès”. “Nous dirons toujours que ce n’est pas assez mais ça va dans le bon sens.”

Outre que le peuple algérien a tiré de la colonisation française d’importants avantages matériels (médicaux, alphabétisation, construction d’infrastructures, arrêt des famines, etc. ayant permis à la population d’algériens d’être multipliée par sept pendant la colonisation), le président algérien Bouteflika et son ministre de l’Intérieur, et Nicolas Sarkozy, ont oublié de parler des esclaves européens au Maghreb.

Pendant des siècles, et jusqu’au début du 19ème siècle, les pays du Maghreb ont fait des razzias en Europe, en particulier sur les côtes méditerranéennes de la France, l’Italie et l’Espagne pour capturer des esclaves européens. Ce n’est que l’augmentation de la puissance militaire (en particulier navale) de l’Europe qui arrêta ces razzias et cet esclavage des européens. Quand les Français prirent Alger en 1830, il y avait encore des esclaves européens dans la ville et la colonisation de l’Algérie y interrompit cet esclavage.

Cet esclavage à porté sur un nombre très important d’européens. L’historien qui a le plus étudié cette question, Robert C. Davis (1) a pu évaluer par exemple le nombre d’esclaves pour la période entre 1530 et 1780. Rien que pour cette période : “il y eut un million et peut-être bien jusqu’à un million et un quart de chrétiens européens blancs asservis par les musulmans de la côte barbaresque.”. Cet esclavage se déroulait dans des conditions extrêmement dures et meurtrières ; Davis a pu évaluer le taux de décès des esclaves européens a environ 20% par an !

Mais les pays du Maghreb n’ont pas exprimé la moindre repentance envers les Européens !!!

Lu sur http://fr.novopress.info/

 
 
Bonjour,

Tout d'abord, je tiens à m'excuser auprès de ceux en qui j'ai suscité bien des espoirs. Non, Nicolas SAKOZY n'a pas reconnu ce que tout le monde sait sur la responsabilité d'une certaine France dans le drame des Harkis (et celui des Pieds Noirs). J'ai été trompé par un média national, Europe 1 proche du Président de la république, et dont je pensais qu'il restait encore une once de professionnalisme à défaut de conscience.

On peut s'interroger sur cette manœuvre "Abracadabrantesque" digne d'un supermenteur. De qui vient cette info ? qui l'a reprise ? On a beau surveiller tous les médias, seuls les journaux Algériens en parlent. Il est vrai qu'en annonçant ce "discours aux Harkis" au pied de l'avion qui ramenait d'Algérie notre Président, la "jet-set élyséenne" savait que ça suffirait à donner de l'urticaire au "fameux Moudjahidin" qui sommeille dans chaque journaliste Algérien. Je n'ose penser que tout ceci n'était qu'une manière pour Nicolas SARKOZY de se venger des propos anti-sémites d'un représentant du gouvernement de Bouteflika. Propos que ce dernier n'a pas publiquement désavoués mais seulement atténués. Ou alors cette guéguerre des mots n'est destinée qu'à entretenir les rancœurs des petites gens, tout en masquant leurs véritables objectifs.

Quoi qu'il en soit, il est intéressant d'observer qu'à chaque déplacement de Nicolas SARKOZY en Algérie, il revient toujours avec les contrats qu'il était parti chercher. Les karchers, les moutons dans la baignoire, la petite vielle qui se faisait agresser à chacune de ses interventions télévisées, les émeutes… rien ne le perturbe !

Pendant que les Algériens et les Rapatriés de base vont ronger cet os qui leur est si gracieusement resservi, la maffia du FLN et leurs pendants Français du CAC 40 vont se retrouver pour se partager ces fameux 5 milliards (de contrats).

Et nous dans tous ça ? Eh bien nous revoilà à la case départ, avec son lot de promesses.
A bientôt 55 ans pour les plus vieux d'entre et 45 ans pour les plus jeunes, à nous qui avons connu les camps, Nicolas Sarkozy va nous promettre un "rapport", des bourses d'étude, des emplois dans la fonction publique, sans doute pour prouver que des fonctionnaires peuvent travailler jusqu'à 90 ans, des formulaires (jetables) à remplir et à faire soupirer les agents de l'ANPE, des suivis par des organismes louches concernés seulement par l'appât des subventions. Sans oublier ces "aides" qui le jour où on les réclamera on se verra répondre au mieux qu'on a oublié de voter leur budget ou au pire qu'on a tout dépensé dans l'achat de véhicules de fonction, sans oublier le détournement vers d'autres utilisations comme la rénovation du local de l'amicale du FLN de Lille. Ça sent le vécu non ?

Rien ne changera. Si j'avais encore un doute, François FILLON, l'a dissous lors de son discours de la journée d'hommage aux Harkis :
"Ils ont rejoint les Groupes mobiles de sécurité, les groupes d’autodéfense, les sections administratives spécialisées. L’histoire les a dressés contre d’autres hommes qui, la veille, étaient leurs frères." (lien)

Pour lui les Harkis s'étaient battus contre leurs frères. Pour lui les Harkis ne s'étaient pas battus pour leurs "frères Français". Pour lui les Harkis n'étaient tout simplement pas des Français mais des Arabes qui se battaient contre leurs frères Arabes. Comment peut-on appeler des frères, ces monstres qui égorgeaient vos familles pour vous imposer un combat dont on voit le désastre aujourd'hui. Ce type de rhétorique sert surtout à justifier le massacre des Harkis et à atténuer… la responsabilité de leur France. Voilà une vision raciale de l'Histoire qui ne le grandit pas et qui ne l'aidera pas dans son approche des véritables problèmes qui nous préoccupent. J'ai des suées à l'idée que ce gouvernement ambitionne d'écrire notre Histoire après qu'il ait financé des pièces anti-Harkis dans le pays.

En créant Hakis.info, je pensais faciliter l'accès à l'information de ma communauté et non participer à sa désinformation. De même j'espérais faire remonter les préoccupations et les aspirations des familles de Harkis de base. J'espérais aussi mieux faire connaître notre histoire, mais quand je constate que notre "presse libre" ne réagit pas au scoop d'un Ministre des Armées de DE Gaulle qui accuse Bouteflika d'avoir planifié le massacre des Harkis (lien) ; qu'elle n'hésite pas à étouffer une déclaration révélée depuis 1983 de Paul Delouvrier sur l'impôt révolutionnaire que payait DE Gaulle au FLN pour qu'il ne sabote pas les gazoducs (lien), alors que cet argent allait servir à acheter des armes pour tuer les soldats Français, des bombes qui allaient déchiqueter les familles de ceux qui avaient traversé la Méditerranée pour libérer la "Mère Patrie" et assurer le succès de leur futur bourreau ; oui je me dis que beaucoup de personnes ont intérêt à ce que tout ceci reste enfoui, des politiques aux historiens (engagés) ; je comprends leur désarroi, parfois même leur haine à l'idée que tout leur système vacille. Non, ces gens ne font que nous flatter mais en réalité ils nous méprisent et nous haïssent d'êtres si petits… mais si nuisibles.

Pour notre part, nous ne tenons plus à entretenir des polémiques stériles alors que nous avons démontré sur ce site l'imposture et les partis pris de ces historiens "spécialistes" de la guerre d'Algérie comme Stora qui justifie le massacre des Harkis (lien) ou Meynier qui les traitent de vulgaires mercenaires (lien) car lui aussi il ne les voit que comme des Arabes sans passé dans l'histoire de France. Ces "scientifiques" modèlent l'Histoire selon les rencontres qu'ils font aux cocktails organisés par le FLN quand ce n'est pas pour vendre un bouquin. Les historiens aiment rappeler que l'enfant de César et Cléopâtre fut surnommé Césarion par dérision pour avoir sans doute manqué son rendez-vous avec l'Histoire. Ils ne verront pas d'objections à ce que nous aussi on surnomme certains historiens "historions". Surtout que ça rime avec cons.

Ce site a reçu 860000 visiteurs (ip unique) en à peine 2 ans, ces visiteurs ont lu 1 584 732 pages. Ce qui n'est pas mal pour un site réalisé avec de si faibles moyens, surtout qu'un grand nombre de ces visiteurs sont des journalistes de télévision, radio, presse nationale, des enseignants, des politiques, des responsables d'association… Mais le problème, c'est que contrairement à nos contradicteurs sursubventionnés, nous ne vivons pas de ces confrontations, aussi le temps nous manque cruellement. Alors il est désormais utile d'aller à l'essentiel. Plutôt que de noyer le visiteur curieux sous un flux d'informations qu'il ne comprend rarement, on va s'efforcer de réaliser deux ou trois articles qui mettront les points sur les i. Ensuite Harkis.info fermera, mais restera en ligne comme notre témoignage sous la forme d'une base de données populaire accessible à tous.


Merci.

Amitiés fraternelles.

Massi

Beaucoup d'autres articles vous attendent sur Harkis.info (accueil)

 
 
Chers Amis,
J'espère simplement que vous n'êtes pas étonné de la part d'un gaulliste qui, pour nous, se situe dans la ligne droite de la dialectique de son maître à penser : faire exactement le contraire de ce qu'il dit. Pour ma part, ne m'attendant à rien d'autre, j'avais décliné explicitement l'invitation qui m'avait été envoyée !

Si nous ne nous entendons pas sur une ligne de conduite intransigeante vis-à-vis de ces menteurs nous seront toujours l'objet de manipulations et de mise devant le fait accompli, comme pour ce fantaisiste 5 décembre. Sa lettre compassionnelle de candidat qui nous a été adressée ?, il n'en pense pas un seul mot, sa véritable nature et sa pensée ont éclatées au grand jour dans ses interventions alambiquées en Algérie. Ne nous méprenons pas : c'est une "repentance Canada Dry" ! Ces baisers superflus adressés à la foule qui criait "des visas, des visas" reflètent bien la priorité qu'il donne "aux contrats" avant de tenir ses engagements vis-à-vis de nous. Je crois qu'après çà, beaucoup chez nous doivent se sentir mal à l'aise !
Trés fraternellement.

Alain ALGUDO - Président C.D.F.A./U.C.D.A.R.A
 
 
Communiqué

Les Responsables associatifs des Français Rapatriés reçus par le Président de la République, à son retour d'Algérie, le 5 décembre ont entendu les déclarations du Chef de l' Etat.

" Si la France a une dette morale, c'est d'abord envers vous " avait déclaré M Sarkozy en avril dernier.

Ils regrettent qu'en cette journée d'hommage national aux Victimes de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie, le Président n'ait pas saisi une telle occasion solennelle pour concrétiser cette volonté de reconnaissance et de réparation.

Ils relèvent avec consternation que sur le site de l'Elysée, n’aient été mentionnées que les associations d'anciens combattants et de rapatriés Harkis. Les “Pieds-noirs” et les “Harkis” revendiquent fortement leur appartenance à la catégorie des Français Rapatriés et s'opposent à toute tentative de division.

Ils tiennent à exprimer la très vive émotion de la communauté rapatriée à la suite des déclarations du Président de la République assimilant uniquement la période française de l‘Algérie à un système d'asservissement ce qui contribue à jeter indirectement l'opprobre sur les Français d'Algérie et résonne comme une repentance qui ne dit pas son nom.



Signé par les fédérations suivantes :

- Fédération Nationale des Cercles Algérianistes, BP 213 11102 Narbonne Cedex

- Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés (C.L.A.N.R.), 7 rue Pierre Girard,75 010 PARIS

- Comité de Liaison des Associations Indépendantes et Revendicatives de Rapatriés (C.L.A.I.R.-R.), 95 rue d’Amsterdam 75 008 PARIS



 
IN CAUDA VENENUM …

C'est dans la queue que se trouve le poison , disaient les Romains. Le dernier discours de M. Sarkozy, celui de Constantine (ville fétiche…) correspond sans doute au dicton romain. Bien sûr, il y en a pour tout le monde, mais j'en ai retenu quelques phrases qui font mal. En tant que pied-noir, je ne savais pas que mes ancêtres, chassés d'Andalousie par la misère, avaient débarqué en Algérie pour asservir et exploiter ce pays. Pour moi,qui connaît bien l'histoire de ma famille, c'est un coup de poignard. Je ne savais pas, lorsque j'enseignais aux petits musulmans de Benhar ( si vous me dites où c'est, je vous paie des figues ) que je continuais à asservir et à exploiter le peuple algérien. Ne me dites surtout pas qu'il faut distinguer le système et les habitants . C'est un discours bon pour les gogos ;la preuve, je n'ai jamais entendu les dirigeants algériens condamner la France et louer les pieds-noirs.
Je passerai sur la coexistence pacifique entre les Juifs et les Arabes à Constantine. La dhimmitude n'a donc jamais existé ? Pourquoi les Juifs ont-ils quitté Constantine alors que "depuis des siècles, ils vivaient en paix les uns avec les autres " ? Pourquoi, Enrico Macias n'est-il pas aux côtés de M. Sarkozy ?
A vouloir trop ménager la susceptibilité des Algériens, M. Sarkozy a fini par donner un goût amer à ce voyage pour tout le monde .
Si quelqu'un se repent , c'est bien moi. J'ai voté "Sarkozy"
Jean-Pierre ROCHE
83400 HYERES

 
 
MUR DES DISPARUS A PERPIGNAN.
 
 
     
 
 
     
     
Mur des Disparus en Algérie

Le 25 novembre 2007, une émouvante cérémonie réunit à Perpignan plus de 5000 personnes d'après le minuscule entrefilet du Figaro, plus de 7000 personnes d'après les média locaux, pour rendre hommage et donner une sépulture virtuelle aux milliers de Disparus, civils, militaires, harkis, de toutes ethnies et religions, lors des derniers mois tragiques de l'Algérie Française.
Tenue à bout de bras par le Cercle Algérianiste national et son président, Thierry Rolando, magnifiquement réalisé par l'équipe du Cercle Algérianiste de Perpignan dirigée avec efficacité par sa présidente, Suzy Simon-Nicaise, ce mur, dans son émouvante simplicité, égrène les noms et prénoms de 2619 personnes dont nul n'a plus entendu parler et qui n'ont droit à aucun cercueil.
Nous savons que cette liste, Hélas ! est encore incomplète et les efforts de tous visent à donner à ceux dont les noms manquent cette reconnaissance posthume.
Organiser une telle manifestation, canaliser une telle foule, n'était pas chose aisée. Ce fut pourtant remarquablement réalisé et toute l'équipe perpignanaise mérite les plus chaleureuses félicitations.
Sur un mur nu, des plaques de bronze portent les noms, une sculpture de Gérard Vié, plante un couteau dans nos cœurs.
Pour les 1200 personnes qui représentaient les familles des disparus, toutes n'ayant pu faire le voyage, le moment fut particulièrement bouleversant : Déchiffrer sur les plaques de bronze le nom de celui, de celle dont le temps n'a pu effacer le visage dans les mémoires arrachait à ces familles d'une dignité parfaite des larmes de douleur mais aussi de soulagement : Un lieu existe où elles pourront évoquer leur proche, un lieu existe où sa présence n'est pas définitivement effacée de la mémoire des hommes. A tous ceux qui ont œuvré pour que ce lieu existe, merci.
Les discours prononcés par Thierry Rolando, président national et Suzy Simon-Nicaise, présidente du cercle local, précédèrent ceux du Maire de Perpignan, Monsieur Alduy qui rappela son engagement et celui de son père au moment de l'arrivée massive des Européens d'Algérie et des Harkis en terre catalane. Puis ce fut son adjoint, Jean-Marc Pujol, issu de note communauté dont l'émotion transparaissait dans la voix. Monsieur Alain Marleix, représentant de l'Etat à cette cérémonie, rappela les engagements pris par le Président de la République, lorsqu'il était candidat. Pour leur concrétisation, nous attendons les faits.
Une lettre bouleversante écrite par Maurice Calmein adressée par un enfant à son père disparu, fut lue et arracha des larmes à plus d'un auditeur.
La présence de la musique de la Légion Etrangère donnait une solennité particulière à la cérémonie.
Oserais-je ajouter un mot personnel ? Lorsque je participais au colloque sur les Disparus, en cette même ville de Perpignan en 2004, je me remémorais l'immense émotion que j'avais ressentie, à Jérusalem, devant le mur des milliers, des millions de malheureux disparus dans la pire horreur de notre XX° siècle, la Shoah.
Mais, bien modestement, je pensais aussi que nos morts, nos pauvres morts, n'avaient pas, eux non plus, une pierre où reposer leur tête. Je lançais alors cette idée de mur des disparus… Honneur à Suzy Simon-Nicaise et son équipe qui ont réalisé mon rêve un peu fou.
Honneur à ceux qui ont tant travaillé pour réunir ces noms enfouis dans des archives trop longtemps inaccessibles : Colette Ducos-Ader, Jean Monneret, Maurice Faivre. Courage pour continuer les recherches, pour trouver des dossiers encore inexplorés. Oui ! Le travail n'est pas fini. A l'heure qui sonne, notre âge et la mort de tant des nôtres nous imposent de passer le relais. Nous le faisons avec confiance. L'Histoire ne peut que nous donner justice.
Geneviève de Ternant 27 Novembre 2007

 
Cliquer sur ce lien pour voir le diaporama de Jean-Louis GRANIER
http://www.babelouedstory.com/thema_les/disparus/perpignan_mur/disparus.html
 
 
PRIX ALGERIANISTE 2007 - 34 ° Congrès de Perpignan
 

Le jury du Prix littéraire algérianiste réuni à Narbonne le mardi 23 octobre a attribué

Le Prix Algérianiste " Jean Pomier " à Paul BIREBENT pour
" HOMMES, VIGNES ET VINS DE L'ALGERIE FRANCAISE 1830-1962 "
Ce livre est le reflet de 132 ans de travail, d'esprit d'entreprise et de modernité qui firent le pays que nous avons laissé en 1962.
C'est non seulement une étude complète de l'histoire de la vigne en Algérie par un spécialiste mondialement connu aujourd'hui, mais l'histoire de ces hommes partis sur des terres où tout était à construire.
C'est l'évocation juste d'une période créatrice de travail et de mise en valeur de la terre qui laissa en 1962, un pays en pleine productivité

Le Prix spécial du jury algérianiste à Roger ROSSO pour
" PIK,UN SIECLE" avec la participation de Catherine MARTHOT
Ce livre exceptionnel nous fait profiter des souvenirs, clairs et précis d'un homme de 102 ans qui raconte en textes et en images, un siècle de sa ville de Bône. Roger Rosso était architecte mais aussi humoriste connu sous le nom de Pik, l'un des " dix d'Alger ". Les dessins, aquarelles et tableaux qui accompagnent les textes écrits par Catherine Marthot, sont d'une grande qualité et rendent encore plus vivante cette évocation pleine de vie, d'humour et de bonne santé.

 

La Distinction Livre Algérianiste : Témoignage à Simone GAUTIER
pour
" Le plateau des GLIERES "
La journée du 26 mars s'inscrit en lettres de sang dans l'histoire des français d'Algérie. Dans ce livre poignant, Simone Gautier crie sa douleur et les souvenirs cruels remontent à la mémoire. Simone Gautier, se bat contre la chape de plomb d'un oubli volontaire qui recouvre depuis 45 ans, cette journée de crimes. Son drame, son combat sont aussi les nôtres.

La distinction Livre Algérianiste : Sociologie à René DOMERGUE
pour
" L'INTEGRATION DES PIEDS-NOIRS DANS LES VILLAGES DU MIDI "
René Domergue est sociologue, il a mené une enquête sérieuse et honnête sur les réactions d'une région languedocienne à l'arrivée des Pieds-Noirs en 1962. L'auteur a eu le mérite d'évoquer les frustrations de ces " rapatriés malgré eux ", leurs revendications mémorielles et la culpabilisation qu'on fait peser sur eux et leurs descendants. Ces phénomènes de rejet à leur arrivée, peuvent être reconnus par tous les Pieds-Noirs qui s'installèrent dans bien d'autres régions de France.

Transmis par Hubert Ground.
 
 
Le nouveau livre blanc

Sur le crime d’Etat du 26 mars

Sera disponible à partir du 15 décembre

Cet ouvrage, cette étude approfondie ne nous a été dictée par aucun esprit de vindicte. Nous ne demandons pas de réparation, car on ne répare pas l’irréparable. Nous ne demandons pas, non plus, de compassion, rien ne pourra nous consoler des souffrances de notre peuple. Mais, devant l’égarement de nos compatriotes métropolitains, nous avons estimé de notre devoir de fournir des explications valables à tous ceux qui sont déconcertés par la conjoncture actuelle.

Ce recueil, sincère, objectif, ne nous appartient déjà plus. Nous l’offrons au peuple de France, nous l’offrons à cette jeunesse, de droite comme de gauche qui cherche, hors des voies officielles aujourd'hui dépassées, les fils conducteurs de notre Histoire contemporaine.

Nous avons écrit, ou retranscrit, ces textes, réunit ces témoignages, en pensant que, parmi tant de jeunes Français, aujourd'hui, bouleversés par des idéologies perverses, il s’en trouve, peut-être, qui portent en eux, en puissance, un avenir politique ou militaire. Nous avons pensé qu’ils ne devaient plus ignorer les raisons de nos catastrophes engendrées par le mépris des Droits de l’Homme et des lois morales.

Si le contenu de ce livre est ressenti, par certains, comme un réquisitoire, ce ne pourrait être que contre l’utilisation de procédés immoraux par les intentions qu’ils dissimulent et par les catastrophes qu’ils engendrent.

Dès parution, nous l’adresserons, avec nos voeux, au Chef de l’Etat, à tous les membres du Gouvernement, à tous les membres du Parlement, à tous les membres du Parlement Européen.

Cela, c’est l’effort de VERITAS, un effort laborieux, mais aussi un effort financier considérable de la part d’une association qui agit, sans aucune subvention, d’aucune part, mais avec un dévouement sans limite à la cause sacrée que nous défendons.

Mais nous avons besoin de votre aide : il ne s’agit pas seulement d’acheter (à prix coûtant, nous vous le rappelons) un recueil de détails et de preuves sur un drame que vous portez dans votre cœur.

Nous demandons à chacun d’entre vous d’acheter, non pas un, mais deux exemplaires de ce Nouveau Livre Blanc et d’offrir le second exemplaire à un métropolitain de son entourage, choisi, de préférence parmi les autorités locales, les enseignants, les historiens, les journalistes.

C’est l’aide que nous sollicitons et que nous attendons de vous. Nous sommes certains que vous nous l’accorderez. Consacrez dix euros à la diffusion de la vérité historique et nous sommes certains que votre geste sera bénéfique à la reconstitution de notre Histoire.

Si nous requérons ce petit effort de votre part, c’est parce que nous croyons, nous, vraiment, qu’ensemble, tout devient possible, même de déboulonner la statue d’une fausse idole !

 
 
CERCLE POUR LA DEFENSE DES COMBATTANTS D'AFRIQUE FRANÇAISE DU NORD (CDCAFN)


Secrétariat National : Association Soutien à l'Armée Française (ASAF)

 

Fédération Nationale des Anciens d'Outre-mer et Anciens Combattants des Troupes de Marine - Association Soutien à l'Armée Française - Association des Anciens des Affaires Algériennes (les SAS) - Union Nationale des Parachutistes - Droits des Religieux Anciens Combattants - Promotion "Victoire 1945" - Association "La Koumia" - Union Nationale des Anciens Combattants d'Indochine, des TOE et d'AFN - Conseil National des Français Musulmans - Union des Blessés de la Face et de la Tête "Gueules Cassées" - Fédération des Sociétés des Anciens de la Légion Etrangère - Union Nationale des Combattants - Souvenir de l'Armée d'Afrique - Union Nationale de l'Arme Blindée Cavalerie Chars – Amicale des Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale – Fédération Nationale des Associations Parachutistes – Fédération Nationale de l'Artillerie – Fédération Nationale André Maginot

____________________________________

Paris, 2 novembre 2007
Le Délégué National
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR PATRICK ROTMAN


Monsieur,
Le Cercle pour la Défense des Combattants d'AFN (CDCAFN) regroupe 17 associations, représentant 800 000 adhérents. Il s'est réuni le 25 octobre 2007 pour évaluer le message délivré par le film "L'ennemi intime" dont vous êtes le scénariste.
Le pacte fondateur qui unit ces associations a pour but de défendre l'honneur de ceux qui ont servi la France dans la lutte décidée par les gouvernements de l'époque en Afrique du Nord, notamment en Algérie entre 1954 et 1962.
Les Présidents de ces associations, après avoir vu, séparément, le film "L'ennemi intime" et pris le temps de la réflexion, estiment de façon unanime que le scénario est orienté préférentiellement contre l'Armée Française et manifestement nuisible à la France par l'incitation à la haine raciale qu'il suinte.
****

Orienté, c'est ce qui ressort du titre du film "L'ennemi intime" reproduction littérale de celui de votre documentaire de 2002, qui chargeait, pratiquement à sens unique, l'Armée Française pour sa brutalité, voire sa sauvagerie pendant la guerre 1954-1962.
Certes, le film actuel, dans son début, montre le résultat du massacre de villageois par les rebelles, illustrant ainsi la cruauté du FLN, et, à la rigueur, pouvant justifier la recherche du renseignement par la torture de fellaghas capturés ; sauf que la mise en scène est outrancière, caricaturale et finalement grotesque ! Ces chaînes !! on se croirait revenu au Moyen-Age. En apparence par symétrie, mais en réalité disproportionnée, la charge contre l'Armée Française est orientée au point de mettre en scène un épisode révoltant, reproduction d'un "mini-Oradour sur Glane". L'accusation est tellement grave qu'il est indispensable de s'arrêter sur son mécanisme et sa mise en scène.
Le scénario est centré sur l'action d'une petite unité d'infanterie où se mêlent quelques harkis et une quarantaine de soldats métropolitains, encadrés par un seul sous-officier d'active, certes expérimenté, et un jeune officier de réserve, peu à l'aise. C'est le choix de la mise en scène de ce film-fiction, de manière à représenter de façon compréhensible l'armée régulière à base d'appelés du contingent, implantée dans les secteurs opérationnels d'Algérie. Grâce à ce procédé, inutile de montrer plusieurs unités, puisqu'il suggère, et l'on peut l'imaginer, qu'elles se ressemblent toutes. A noter qu'apparemment il n'y a pas d'appelés de souche nord-africaine, aux mentalités et motivations différentes de celle des harkis. Or, ils représentaient, en 1959, 40% de l'effectif d'une telle section. Ce qui à soi tout seul rend invraisemblable la sauvagerie d'une telle unité envers la population.
L'épisode en question, une jeep transportant trois militaires armés tombe dans une embuscade, isolée et non liée au village. Cet acte de combat normal ne justifie pas l'intervention dans le village d'un commandant, arrivant après la bataille, vêtu d'une chemise noire (allusion au fascisme, et au passage injure envers les officiers d'active) ordonnant le massacre des enfants et des femmes.
Votre récit accusateur est d'autant plus invraisemblable qu'il prend pour cible des soldats appelés du contingent, aguerris et mûris par les opérations de pacification auprès des populations. Même en l'absence de recrues de souche nord-africaine, ces appelés et leur encadrement; qui partageaient la même vie et les mêmes risques, n'auraient pas accepté sans broncher de massacrer des femmes et des enfants. Ils n'étaient ni stupides, ni lâches et vous les insultez en traitant ainsi leur comportement dans la guerre. Inutile de vous masquer derrière le faux nez de cette contorsion pseudo-philosophique de "L'ennemi intime" et de vous abriter juridiquement derrière l'artifice de la fiction : il s'agit bel et bien d'une injure.
En retour, nous qui avons réellement combattu en Algérie avec des harkis et des appelés, nous affichons notre conviction : les appelés, les harkis, les sous-officiers et les officiers subalternes de l'encadrement de contact de ces troupes étaient de bons soldats, de bons Français incapables de commettre ces crimes que vous mettez complaisamment en scène. Pour attirer le chaland ou par idéologie ?
****

Cette idéologie est nuisible à la cohésion nationale, eu égard aux réactions possibles, probables et surtout durables, de l'importante population d'origine maghrébine face à ces crimes, dont le "mini-Oradour sur Glane". Comment voulez-vous qu'en France la population d'origine maghrébine ait envie d'aimer les Français ? Car dans votre scénario, il ne s'agit pas d'une unité d'extra-terrestres, fabriquée et mise en scène pour ce film-fiction. Non, il s'agit de combattants fournis par la conscription, c'est-à-dire par tous les foyers, toutes les familles, de toute la France. C'est donc la France qui est en cause, car ce million de jeunes Français de l'époque, les grand-pères de maintenant, se seraient conduits comme des sauvages, des nazis, vis-à-vis des grands parents et des parents de cette population d'origine maghrébine actuelle. Votre message orienté est nuisible, car il est une incitation à la haine raciale.
****

Je suis donc mandaté pour vous demander de bien vouloir nous fournir quelques exemples concrets de massacres, c'est à dire pour chacun le lieu, la date (au moins l'année) le numéro du régiment concerné, etc… Car vous ne pouvez à la fois prétendre que ce scénario repose sur des faits réels et refuser d'en apporter la preuve !
Nous nous chargerons de la suite à donner.
Dans l'espoir que vous ne fuirez pas votre responsabilité, je vous prie de recevoir mes salutations.
Général de corps d'armée (cr) Bernard GILLIS
Délégué National du CDCAFN

 
Enfin ! Notre histoire commence a se faire connaitre a l'étranger ...
De la part Nicole Guiraud et Elizabeth Walz Frankfurt/Main
http://www.hamburg1video.de/video/iLyROoaftuMW.html
 
 
J'ACCUSE !

 

J'accuse une certaine France de forfaiture dissimulée depuis plus de quarante ans sous des écrans d'intoxication, de silence ou d'indifférence.

Malgré le masque, cette forfaiture demeure là, incoercible, à travers une " Mémoire " que rien ne peut détruire ou faire taire. Cette mémoire comptabilise, se souvient des crimes, des félonies et des mensonges dont cette France là s'est rendue coupable depuis le diabolique : " JE VOUS AI COMPRIS "…

J'accuse une certaine France d'avoir infligé par la lâcheté d'une " Conscience " trouble, arque boutée derrière une moralité à sens unique, la dénaturation d'actes et de comportements parfaitement légitimes.

Cette France là a généré une Résistance à l'abandon, initiée par son Histoire durant la dernière guerre pour la fustiger ensuite et la combattre à travers les défenseurs de l'Algérie Française.

Elle a maintenu, sous une chape d'opprobre plus ou moins voilée, la Communauté Pied-noir, enfermée dans un ghetto de suspicion que désormais rien ne peut dédouaner.

J'accuse cette France là, pourtant le Pays de DESCARTES, de VOLTAIRE, de LA FONTAINE, ces hommes qui se sont évertués à ériger une Morale digne de l'Humanité, de bafouer leur " Souvenir ".

Un vaste réseau de complicité (la coalition de la dissimulation et du mensonge) recouvre l'ensemble des médias. Beaucoup savent et leur silence est indigne. D'autres, ignorants ou engagés, flattent et caressent une opinion complaisante et se rengorgent de leurs fausses convictions.

J'accuse les " Libertaires " que le Pouvoir ménage, alliés circonstanciels, toujours prompts par Ligues, Comités, Associations interposées, à manifester, provoquer et imposer même leurs fétides démonstrations.

J'accuse l'Education Nationale de corrompre l'Histoire, de falsifier la Vérité, accordant une fausse légitimité et de valeur douteuse en tressant des lauriers à une gloire usurpée. En outre, elle efface hardiment tout ce qui pourrait nuire à une prétendue étique.

J'accuse ces Algériens, véhéments et vindicatifs qui ne cessent de vitupérer la présence française en Algérie, oubliant un peu vite non seulement le prestigieux et colossal cadeau d'un pays structuré et moderne mais également amnésiques quant à la Culture grâce à laquelle ils déblatèrent.

Enfin, je déplore plus que je ne m'accuse d'avoir été volontaire afin de venir défendre, pendant la guerre de 1939/1945 un pays que je croyais être ma Patrie


Etienne MUVIEN

 
ASSOCIATION du MEMORIAL de NOTRE DAME D'AFRIQUE
Siège social : Le Clos St Joseph - 94 Impasse des Lauriers
Tél./Fax : 04 90 08 37 76 - Pdt Claude Rochette
84120PERTUIS
CEREMONIE 1° NOVEMBRE 2007 - MEMORIAL NOTRE DAME D'AFRIQUE - THEOULE SUR MER 06590

L'allocution que je prononce devant vous ce jour de la Toussaint est provoquée par les
propos tenus par le candidat Nicolas Sarkozy en réponse aux multiples et récurrentes sollicitations formulées par l'ensemble des associations des Français d'Algérie de toutes origines et confessions.
En voici quelques extraits :
Ø "Je vous confirme qu'outre la mémoire due aux Disparus, je souhaite que les victimes françaises innocentes de cette guerre jusque l'indépendance, et je pense tout

particulièrement aux victimes du 26 mars

62, se voient reconnaître la qualité de "Morts pour la France" et que leurs noms
figurent sur une stèle officielle afin que personne n'oublie ces épisodes douloureux".

Ø "II n'est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons et séparés de vos amis. Vous avez tout perdu. Vous avez été victimes d'une histoire et encore victimes d'un mépris."

Ø "Votre passé, votre relation avec la France furent douloureux. Je sais avec quelle force vous les avez assumés. Vos vies ont été écorchées. Votre mémoire a été incomprise et parfois souillée par des idéologies plus que par des réalités. Vous avez conservé la dignité et la confiance dans la France. Nous devons aujourd'hui construire ensemble l'avenir, sans repentance, sans réécrire notre histoire avec l'Algérie."

Ø "Mon 1° engagement est de ne jamais sombrer dans la démagogie de la "repentance". Vos ancêtres ont traversé la Méditerranée pour servir la France et bâtir un monde nouveau. Chacun peut porter sur leur œuvre le jugement qu'il souhaite. Mais la France doit leur en être et vous en être à jamais reconnaissante. C'est par respect pour vous que je n'accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d'Algérie soit celle d'un cessez-le-feu, qui de surcroît n'a pas été respecté. Personne n'a le droit de vous juger et de vous demander de vous repentir des fautes que vos pères n'ont pas commises...

Ø "Mon deuxième engagement est de construire l'amitié avec l'Algérie, pas de négocier des concessions ou renoncements autour d'un traité d'amitié. Je sais l'amour que vous portez à cette terre. L'Algérie et la France ont deux destins liés.

Ø "Albert Camus écrivait : "J'ai aimé avec passion cette terre où je suis né. J'y ai puisé tout ce que je suis et je n'ai jamais séparé dans mon amitié aucun des hommes qui y vivent, de quelque race qu'ils soient. Bien que j'ai connu et partagé les misères qui ne lui manquent pas, elle est restée pour moi la terre du bonheur, de l'énergie et de la création."

Ø "II est évident que ceux qui connaissent l'Algérie pour y avoir vécu et pour lui rester fidèles ont un rôle éminent à jouer dans cette œuvre immense...

   
Monsieur le Président Nicolas Sarkozy,
A l'écoute de ce message positivement volontariste et inhabituel, nous restons malgré tout, très attentifs. En effet, depuis Mostaganem, les annonces officielles nous laissent toujours perplexes. Nous avons appris à nos dépens que les paroles et les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. Toutefois, nous voulons encore y croire, et pourquoi pas faire confiance. 45 ans après ! sur le Mémorial de Notre Dame d'Afrique, ensemble rassemblés autour de to
us les nôtres présents aujourd'hui, nous voulons encore affirmer et montrer que notre volonté d'exister n'est pas et ne sera pas facilement étouffée. Car ce qui nous anime c'est un profond sentiment d'injustice et d'amertume alimenté par tous les mensonges proférés par des irresponsables ou, pire, complices des ennemis de la France. Notre association inscrit son action dans le domaine de la mémoire toujours associée à la notion de VERITE... Trop d'éléments historiques sont mal connus. D'autres, manifestement tronqués, permettant des affirmations fantaisistes sans aucun élément de preuve.

La seule et unique façon de contredire efficacement ces élucubrations et ces mensonges, réside dans la connaissance et l'utilisation des documents d'archives qui restent encore inaccessibles. La tragédie du 26 mars 1962 d'Alger en est le meilleur exemple. C'est pourquoi une mesure simple pourrait permettre d'accéder par les archives à la vérité mais aussi et surtout de vérifier la bonne volonté des pouvoirs publics que vous incarnez, mettant ainsi en
conformité les actes avec la parole.

C'est dans cet esprit que notre association, membre du C.L.AN. souhaite attirer votre attention en réponse à votre lettre du 16 avril 2007 "ENSEMBLE TOUT DEVIENT POSSIBLE" qui nous permettra effectivement de conserver la dignité et la confiance dans l'âme de la France pour qui nos pères ont tant donné et pour laquelle nos enfants, fiers de notre histoire, pourront répondre présents.

Au mur des DISPARUS, lors de la cérémonie inaugurale, dans quelques semaines, TOUS, nous vous y attendons avec l'espoir que votre engagement d'honneur à défendre notre cause devienne enfin réalité.

Claude POCHETTE
Président

 
 
Michèle Soler dont on connaît l'inlassable dévouement pour les Rapatriés et les Harkis, vient de se voir décerner le Prix de la reconnaissance Harkis par le président de l'association " Harkis, Honneur, Histoire ", Nasser Sahour. Dans son allocution émouvante, il a déploré qu'il n'y ait pas plus de Michèle Soler en France, et souligné sa disponibilité à recevoir et à aider les Harkis dans leurs démarches quotidiennes. Je rappelle en outre que Michèle Soler est chargée des personnes âgées et des Maisons de retraites au sein de la Municipalité où son travail et sa gentillesse sont unanimement appréciés.
Geneviève de Ternant

 
 
Conférence de Raphaël Pastor

Actualité ? Non, pas vraiment ! C'est en effet le 25 avril dernier que notre ami Raphaël Pastor nous a parlé , au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, le célèbre C.U.M, de sa petite patrie dans une causerie intitulée : " Si Bab-el-Oued m'était contée ".
Avec minutie, le conférencier a retracé la genèse de ce quartier mythique d'Alger, cœur battant de notre capitale. Des cartes, des photos, illustrèrent le propos et contribuèrent grandement à suivre les étapes de l'évolution de ce coin d'Alger progressivement urbanisé.
Enfin, l'histoire a pris un cruel plaisir à faire de ce quartier populaire l'emblème de notre drame avec le blocus qui devait entraîner la tuerie abominable du 26 mars 1962.
Habituellement, Raphaël Pastor rend compte des conférences données par le Cercle algérianiste de Nice et sa chaire emblématique au C.U.M. Sa modestie a fait qu'il n'a pas rendu compte de sa propre conférence et que, battons notre coulpe, personne ne l'a fait pour lui. Il est donc juste que cette lacune soit comblée.
Double merci à notre ami pour cette présentation et pour son travail inlassable sur son site Internet.
Geneviève de Ternant
Octobre 2007

 
 
A Monsieur Patrick DEVEDJIAN, en réponse à son appel

Cher ami,

C'est avec beaucoup d'admiration et de respect que nous, Français d'Algérie, avons suivi votre combat pour la Mémoire des victimes de votre communauté d'origine, même si celles-ci étaient non françaises.

C'est pourquoi votre silence quant à l'interdiction d'honorer nos propres victimes, bien que françaises, qui nous a été faite par votre président de parti/Ministre de l'Intérieur de l'époque (5 juillet 2006), puis par le président actuel de la France (5 juillet 2007), dont vous nous demandez de soutenir l'action par des dons à ce même parti, frappe notre Communauté de stupeur.

Nos 3000 victimes du 5 juillet 1962 à Oran, comme des centaines d'autres victimes françaises avant et après cette date, ont pourtant succombé à une barbarie tout aussi féroce: égorgements, éventrations, dépeçages, crocs de bouchers et pour "ceux qui ont eu de la chance" balle dans la nuque.

Le courage dont vous avez fait preuve à l'époque où certains voulaient faire entrer la Turquie dans l'Europe, sans même qu'elle reconnaisse les massacres, vous pourriez peut-être le mettre au service de vos compatriotes français, à l'heure où "notre président" travaille à "l'Union de la Méditerranée", avec au moins un pays qui ne reconnait pas ses massacres quand il demande à la France repentance.

Vous êtes bien placé, par votre Histoire qui vous a amené à côtoyer des familles d’origine arméniennes éplorées, pour comprendre ces familles « pieds noirs » qui n'ont toujours pas fait leur deuil 45 ans après, parce qu'elles ne savent pas comment sont morts les leurs, où sont leurs pauvres restes, mais surtout en raison du mépris vis-à-vis de leurs parents démontré par leur Patrie et plus particulièrement son Président.

A l'heure où vous lancez une souscription qui fleure "bon" 14/18, ce serait un nouveau beau combat pour vous.

Très cordialement

Jean-Pierre RONDEAU

Président d'Honneur des Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran (ALLO)

Président de DEPATRIES

Secrétaire général du Groupement National pour l'Indemnisation (GNPI)

Délégué IDF de VERITAS

De : Patrick Devedjian

Envoyé : mercredi 24 octobre 2007 15:44

À : Liste de diffusion des abonnés

Objet : Ensemble, faisons gagner la France

Chère amie, Cher ami,

Nicolas Sarkozy s’y était engagé pendant la campagne présidentielle : "Je dis tout aujourd’hui pour pouvoir tout faire demain".

L’actualité le montre, toutes les réformes annoncées seront conduites : que ce soit la réforme de l’enseignement supérieur,

la suppression des droits de succession, le projet de loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat, la mise en place d’un service minimum, de nombreux dossiers ont été mis en chantier très rapidement.

Aux côtés du Président de la République et du Gouvernement, l’UMP joue un rôle pivot dans ce formidable mouvement pour la réforme. Et chacun doit y prendre part.

C’est pour cela que je vous propose de vous associer à cette dynamique en souscrivant aux Bons pour faire gagner la France.

Chaque bon marque votre participation au formidable élan impulsé par Nicolas Sarkozy pour réformer en profondeur notre pays.

En souscrivant des Bons, vous démultiplierez notre action et notre soutien à l'égard du Président de la République.

Je compte sur vous pour nous aider dans ce combat.

Très cordialement,

 
 
La lettre qui ne sera pas lue dans les écoles

Mon cher Père,

Je vous le demande à genoux, priez avec moi, avec nous.
Priez pour mon Claude chéri, dont c'est la fête le 6 juin et l'anniversaire de sa mort le 7 juin à 4 heures du matin.
Je prie tellement Dieu, La Vierge Marie, Notre Dame d'Afrique où les Evangiles lui furent dits, de lui faire une petite place dans le ciel.
Il a tellement souffert dans cette horrible prison, mon fils chéri, mon tout petit…Heureusement, mon bon père, que vous l'avez aidé à partir pour ce grand voyage sans retour.
Il n'avait fait de mal à personne : il croyait en sa grâce.
Priez pour le repos de son âme. Je vous remercie mon bon Père.
Vous donnez tant d'espoir à nos malheureux enfants d'Algérie et d'ailleurs, encore en prison.
Que Dieu vous protège !
Une pauvre Maman qui sanglote en vous écrivant et qui vous bénit.

Lettre de la Maman de Claude PIEGTS au Père VERNET qui l'a assisté avant son assassinat, pour l'exemple, par les sbires à DE GAULLE.
Lui ce ne sont pas des balles allemandes qui l'ont tué mais des balles bien françaises !

Que ceux qui pactisent encore avec ceux qui ne dénoncent pas ces crimes, sachent qu'ils ne font pas partie de la grande fratrie de l'Algérie Française.
Plutôt vivre comme un " mort vivant " que de renoncer à ce combat pour la justice et la vérité ! Morts de honte pour ce pays que nous avons tant aimé !


Alain ALGUDO Président C.D.F.A./U.C.D.A.R.A
.

 
 
Dans son désir de coopération, Le chef d'état-major de l'armée française devrait profiter de l'occasion pour sortir des archives les ordres de non intervention reçus qui ont menés au massacres de l'après 19 mars c'est-à-dire du 5 juillet à ORAN, des Harkis et de la fusillade de la rue d'Isly ! On peut rêver quand ils ne sont pas encore capables de négocier à cette occasion la restitution des restes de leurs compagnons d'armes, prisonniers du F.L.N. qu'ils ont abandonnés et qu'ils étouffent encore par "un silence assourdissant !" Existe-t-il quelqu'un parmi nous qui prendrait cette initiative de leur poser cette question ?
Alain ALGUDO
 
 
Un grand défenseur de l' Algérie Française nous quitte...

Nous apprenons apprenons la mort d'un très grand Français, Fidèle s'il en fût de notre Cause: SERGE DE BEKETCH, un des piliers ( et même: "pilier-choc" ) de Radio-Courtoisie, qui reçut maintes fois dans son émission, dès les années 90 beaucoup de PN fidèles, et fondateur du périodique : "Le Libre Journal de la France-Courtoise". C'est une grande perte pour nous.
Il paraît indispensable de saluer sa Mémoire.

Pierre DIMECH

 
 


Le Président

A

Philippe RIFFAUT
Directeur du cabinet du Secrétaire d'Etat à la Défense
Chargé des anciens combattants


Béziers le 05 Octobre 2007


Réf : Votre lettre du 20.09.07
N°11820 DEF/CAB/BSQC/TLV

Monsieur le Directeur de cabinet,

J'ai pris connaissance de votre lettre adressée à Mr Jacques TORRES.

Quelle n'a pas été ma surprise de lire, je cite " Les associations ont évidemment la possibilité de célébrer, à leur initiative, tel ou tel événement qu'elles jugent particulièrement digne d'une commémoration. Elles sont libres de le faire en liaison avec les autorités, notamment territoriales, qui doivent en garantir le bon déroulement ". Dont acte !

Mais alors, pourquoi interdire aux associations de rapatriés à l'arc de triomphe, le simple dépôt d'une gerbe pour commémorer le massacre d'Oran du 5 Juillet 1962, cérémonie autorisée par le comité de la flamme et empêchée par les forces de l'ordre ?

D'autre part notre actuel Président de la République nous affirmait par écrit le 16 avril 2007, Je cite :.. "il n'est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration.…Je le répète…. je n'accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d'Algérie soit celle d'un cessez-le-feu, qui de surcroît n'a pas été respecté ". Dont acte !

Mais alors pourquoi son Secrétaire d'Etat, par votre intermédiaire, précise à Monsieur Jacques TORRES : " Les représentants de l'Etat dans les départements adaptent leur participation en fonction de la situation locale. Il en est de même de la représentation militaire ".

Nous sommes conscients que nous sommes le " pot de terre contre le pot de fer " mais une telle contradiction ne peut que laisser pantois les non avertis !
Cette déclaration sans ambiguïté prononcée et répétée par le futur Président serait-elle une promesse faite avec l'arrière pensée de mettre en œuvre exactement le contraire ?

Nous y sommes habitués, mais nous pensions avoir enfin en face de nous quelqu'un à notre écoute, doté de sentiments humains qui filtraient à travers les engagements qui nous étaient destinés.

Pourriez-vous demander à Monsieur le Secrétaire d'Etat, que l'on sait partisan de la célébration du 19 mars, quelles sont les dates de défaites françaises commémorées ?
Il s'agit en effet là d'une défaite cuisante qui a vu non seulement la perte de territoires français mais aussi l'abandon programmé et la mort de milliers de Français ayant fait confiance à la parole donnée et aux engagements signés des plus hauts responsables de l'Etat.

Mais que pouvions-nous attendre d'un Etat et d'un ministère qui, en 1970, ont refusé les négociations proposées par BOUMEDIENNE et de ceux qui aujourd'hui encore font étrangement le silence sur le sort réservé aux militaires Français prisonniers de guerre par le FLN et abandonnés à leur effroyable sort après les " accords d'Evian ".

Mais Monsieur le secrétaire d'Etat doit être loin de ces considérations vu qu'il n'a certainement perdu personne de sa famille là-bas et n'a pas vu sa vie s'écrouler dans une incommensurable douleur. Devons nous croire que la vie perdue des harkis, des pieds-noirs et des soldats massacrés après le 19 mars, ne pèse, pour lui, pas lourd dans la balance de ses objectifs politiques et de la raison d'Etat ?

" Votre mémoire a été incomprise et parfois souillée " (Nicolas Sarkozy le 16.04.2007)
Hélas, avec ce maudit 19 mars cela continue, encore et toujours !

" Vous avez tout perdu. Vous avez été victimes d'une histoire et encore victimes d'un mépris " (Nicolas Sarkozy le 16.04.2007). Avec vos directives, ignorant les engagements du chef de l'Etat, on s'aperçoit que rien n'a changé !

" Si la France a une dette morale, c'est d'abord envers vous " ( Nicolas Sarkozy le 16.04.2007). En voilà une qui ne coûterait rien mais que, après quarante cinq ans d'une ignominieuse campagne de calomnies qui perdure à ce jour, nous n'espérons plus !

Personnellement issu d'une famille Gaulliste trahie, je ne me ferai jamais plus d'illusion, mais je sais pertinemment que nombre des nôtres ont été encore " ébranlés et émus " par le discours que le Président actuel nous a tenu pendant sa campagne.

Veuillez croire, Monsieur Le Directeur, à l'assurance de ma considération distinguée.


Alain ALGUDO

Copie à :
- Monsieur Le Président de la République
- Monsieur Le Premier Ministre

 
 
Messieurs les Députés,

C'est au nom de nos Associations et plus largement au nom de tous nos compatriotes méprisés que nous nous adressons à vous !

Comment pouvez-vous accepter sans réagir cette injustice flagrante dont nous sommes les victimes depuis 2 ans maintenant ?

Le 5 juillet 1962 à ORAN, journée d'horreur sans précédent, un massacre est en cours, un ordre de l'autorité suprême arrive au Général KATZ : "SURTOUT NE BOUGEZ PAS !" La suite vous la connaissez !

Le 5 juillet 2006 à Paris, autorisé par le comité de la flamme, nous voulons organiser un simple dépôt de gerbe sur le tombeau du soldat inconnu pour nous souvenir de cette tragédie : interdiction et déploiement des forces de l'ordre !

Le 5 juillet 2007, le candidat Sarkozy est alors élu, sa lettre aux Présidents d' Associations "ébranle et émeut" bon nombre de nos compatriotes : il reconnaît que nous sommes "victimes d'un mépris" que notre
"mémoire est incomprise et parfois souillée". "Bingo" se disent certain, enfin de la compassion ! Pas de problème pour la cérémonie prochaine pour les massacrés d'ORAN à l'Arc de Triomphe !
C'était sans compter sur la duplicité qui anime les esprits de ceux qui sont entrés dans le gaullisme comme on rentre dans la radicalité d'une religion pour absoudre tous les crimes qui sont commis en son nom !
Donc, bis répétita, ce 5 juillet 2007 à Paris, nos quelques compatriotes pour la plupart âgés, voir trés âgés, des anciens combattants, se voient entourés comme de dangereux perturbateurs, par des effectifs de police plus nombreux que les participants à cette cérémonie pacifique du souvenir !
PAR CONTRE, vous avez peur d'eux, et ils le savent, vous ne protesterez pas, et le gouvernement que vous soutenez n'interdira pas la manifestation contre Israël que le Parti des musulmans de France organise en région parisienne le 6 octobre à partir de 14 h 00 sur la dalle d'Argenteuil.
Allons Messieurs les députés, un peu de pudeur !

Alain ALGUDO Président C.D.F.A./U.C.D.A.R.A
 
 
Jean-Pax Mefret

Chanteur engagé, journaliste engagé, et plus que tout, homme de courage et de fidélité, Jean-Pax Méfret se produira en concert le 6 octobre à Carnoux-en-Provence. Réservations : 04.42.73.30.21. Pour commander ses disques : www.jean-pax.com.
Dans son livre publié chez Pigmalion : " 1962, l'été du malheur ", il retrace son parcours depuis son enfance à Belcourt jusqu'à son combat pour l'Algérie Française et son engagement jamais démenti au service de la vérité.
Le journal Valeurs actuelles du 28 septembre sous la plume de Frédéric Valloire rend hommage à son œuvre écrite et chantée et raconte cette vie hors norme. Quel bonheur de lire dans un hebdomadaire de grande diffusion cet article remarquable.
Geneviève de Ternant

 
 
Le 25 novembre prochain, ce sera – en principe – un grand moment de ferveur et d‘émotion que l’on connaîtra à Perpignan : l’inauguration, Jardin Mère-Antigo (couvent Sainte-Claire-de-la-Passion, rue Derroja), du Mémorial national des disparus en Algérie (1954-1963).

Si nous disons en principe, c’est que ce lieu de mémoire, celle de milliers d’Européens, de musulmans, de juifs, tombés sous les coups des tueurs FLN, suscite la haine de la gauche, de l’extrême gauche et des porteurs de valises (ou de leurs « héritiers »). Témoin, une récente réunion du conseil municipal de Perpignan au cours de laquelle une élue verte (genre vert tomate…) a lancé :

— Quand on veut faire œuvre de mémoire, on fait d’abord œuvre d’historien. L’argent public va servir à célébrer une mémoire partisane. Le 25 novembre, on inaugurera une œuvre indigne.

Une mémoire partisane celle de ces morts, de ces pauvres morts massacrés dans des conditions de barbarie indescriptibles ? Une mémoire plus partisane que celle qui consiste à donner à nos rues, à nos places, à nos carrefours, les noms des pires ennemis de la France, voire de l’humanité ? Le Mémorial national des disparus en Algérie n’est rien d’autre qu’une œuvre de piété filiale. Et s’il y a quelque chose d’indigne dans tout cela, c’est qu’il ait fallu attendre près d’un demi-siècle pour que notre communauté dispose d’un tel lieu de mémoire.

Ce même jour, au conseil municipal de Perpignan, on évoquait ce qui deviendra peut-être, toujours dans le couvent Sainte-Claire, un centre de documentation de la présence française en Algérie. Avec une déclaration très claire – et, pourquoi ne pas le dire, très courageuse – de l’adjoint aux finances à la mairie, Jean-Marc Poujol :

— Bien sûr qu’il n’y aura pas [pour piloter ce centre] les historiens que l’on veut m’imposer car, parmi eux, certains ont été membres du PC pendant trente ans. C’est comme si on me demandait d’intégrer d’anciens nazis repentis.

Inutile de dire que les cocos présents et leurs complices, affidés, compagnons de route and Co(cos), s’en sont étranglés : « C’est honteux ! Non à l’OAS ! Fachos ! Vous le paierez et vous le paierez cher, Pujol ! » Espérons qu’il a été pris note de cette menace directe : il faut toujours prendre au sérieux les menaces lancées par des communistes.

Quant au maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, il n’a pas craint d’enfoncer le clou : « Contester une opération avant qu’elle voit le jour, ça s’appelle faire un procès stalinien. »

On en est là. Il faut donc, dès à présent, appeler à une mobilisation massive de la communauté pied-noire, cela va sans dire, mais aussi des patiotes et des anciens combattants. Non contents d’avoir été les acteurs et/ou les complices des tueurs fellouzes, ils voudraient nous interdire aujourd’hui d’honorer nos morts ! Qui pourrait l’accepter ?

• Renseignements : Cercle algérianiste de Perpignan : 04 68 35 51 09 ; Cercle algérianiste national : 04 68 32 70 07.

— secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

ALAIN SANDERS "Présent" du 3 octobre 2007

 

 
 
 

Hier soir Jean-Paul Gavino nous a offert un spectacle de qualité.

Simplicité, professionnalisme, émotion, tout y était: orchestre excellent, jeux de lumière, jeu scénique, amitié, du Grand Gavino. La chanson des Harkis nous a fait lever, tous, dans la salle, les larmes aux yeux, applaudissant à tout va. Notre Dame d'Afrique, Santa Cruz, le drapeau français frappé des "Pieds Noirs", montrant notre indéfectible foi dans ce drapeau symbole de la France qui nous maltraite pourtant depuis plus de 45 ans et que nous continuons à vénérer, paroles des chansons écoutées dans le recueillement, encore les larmes aux yeux et la chair de poule, un Rap qui nous a surpris, amusés...mais qui a peu de chance de passer dans les media. Hélas, hélas ai-je pensé tout au long de ce spectacle, que notre chanteur ne soit reçu à aucune émission, ne passe pas sur les ondes...

La deuxième partie a commencée par une chanson"de chez nous", mimée et dans la bonne humeur. Émotion, communion, rires ... bref un moment extraordinaire.
Recueillement et émotion pour la dernière chanson (bissée)du spectacle: honneur aux Pionniers qui ont construit notre beau pays: "Le soleil de la France"

Hier salle de la Licorne à Cannes, 300 PN et métropolitains qui veulent que notre vérité soit enfin connue, ont vibré avec GAVINO...
Merci Jean-Paul
!

 
 
 
Vendredi 28 septembre 2007 Maison du Séminaire à Nice - Conférence de Guy FORZY La fausse légende de Moncornet "Ca aussi, c'était De Gaulle"
 
 
La légende de Moncornet

Vendredi 28 septembre 2007, le Cercle Algérianiste de Nice et sa Présidente, Michèle Soler recevaient Guy Forzy, ancien Délégué aux Rapatriés, pour une conférence remarquable, intitulée : " La Légende de Moncornet ". Il est tout à fait typique de la " geste " gaulliste de bâtir une virtuelle victoire à partir d'une très réelle défaite. Dans ce mémoire, le grand mystificateur affirme que les chars allemands sont supérieurs aux français, c'est faux, il affirme que le " bilan est avant tout psychologique ", c'est faire bon marché des 200 morts français et des 23 chars perdus… Il ose écrire que le sacrifice de 10 autos mitrailleuses françaises a permis à sa division " de céder du terrain AVEC RETICENCE tout au long de l'après-midi. " Qu'en termes choisis ces choses là sont dites ! En fait, c'est une retraite mal organisée à la suite de d'opérations peu ou mal dirigées. Mais cette bataille eut pu changer la face de la guerre, puisque Gubérian raconte qu'une offensive française était crainte ! Ce ne fut, en réalité, qu'une fuite, De Gaulle aurait dû passer en Conseil de Guerre : Mais non, il est nommé général ! Il en fait un récit complètement imaginaire où les seuls responsables du désastre sont les officiers qu'il a sous ses ordres ! A-t-on vu chef plus pleutre ?
Mais comme il faut toujours, au sein des tragédies, une note comique (on en rie pour ne pas en pleurer !) Voila notre glorieux général, qui délaisse son commandement pour aller revêtir son nouvel uniforme à deux étoiles qu'il a du commander à son tailleur, au milieu des batailles, avant de se rendre auprès de Paul Reynaud, président du Conseil…
L'orateur retrace avec précision ces journées qui ont amené la défaite de la France malgré l'héroïsme des soldats français et en particulier les spahis du 4° marocain et de 6° algérien.
Comment De Gaulle parvient-il à faire croire à son génie ? C'est ce que Guy Forzy explique dans sa conférence et dans son livre bourré de révélations : " Ca aussi, c'était De Gaulle " en miroir du livre apologétique d'Alain Peyrefitte : " C'était De Gaulle "
Au cours de cette soirée, la salle du Grand Séminaire de Nice était comble et l'assistance attentive fit une ovation au conférencier.
Geneviève de Ternant
N. B. : " Ca aussi, c'était De Gaulle " Editions Dualpha, B.P. 58, 77522 Coulommiers cedex. Tel et fax : 01.64.65.50.23. (69 euros).

 
 
 
Chers Amis,
Témoin direct de cet événement, voici le contenu du document manuscrit que je viens d'obtenir du fils de notre dernier maire de MOSTAGANEM, Monsieur Lucien LAUGIER :

"Journées des 5 et 6 juin 1958 : Le cinq en fin d'après-midi l'équipe municipale et les employés de mairie
badigeonnent la route à partir de La Stidia de Algérie Française et de Vive DE GAULLE ! Un conseiller municipal M. ESCOLANO s'approche de mon père et lui dit : Lucien, je ne sens pas ce type-là, il va nous trahir ! Le 6 juin après son envolée lyrique, éclate la phrase que nous attendions tous
(Vive l'Algérie française.) Après le discours mon père amène DE GAULLE dans son bureau afin qu'il puisse se reposer et là s'enchaîne une conversation sur MOSTAGANEM, ses environs, la charge d'un maire etc..etc...
Au moment de se séparer mon père debout face à DE GAULLE lui dit : On nous a tellement berné que nous ne savons plus ce qu'il en est. DE GAULLE pose les deux mains sur les épaules de mon père et lui dit :
Monsieur le Maire vous pouvez avoir confiance en moi !

Moralité : le 24 avril 1961 mon père était arrêté, mis en camp avec un bonne partie de l'équipe municipale puis expulsé en juin. Le reste de la famille suivait, le fils aîné en septembre, les 2 autres enfants priés de rejoindre en octobre la métropole, et ma mère en décembre." J.P LAUGIER

Alain ALGUDO Président des Comités de Défense des Français d'Algérie et des Agriculteurs rapatriés
Jeudi 27 septembre 2007.
 
 
 

A l'occasion de la journée départementale en l' honneur des Harkis, l' AACR (Anciens Combattants Roquetants), ainsi que des associations du monde combattant, de Harkis et de Français d' Algérie avaient organisé salle de la Médiathèque à Mouans-Sartoux, les 24, 25 et 26 septembre une exposition photos "Rétrospective sur la Guerre d' Algérie" aimablement mise à disposition par André Loré de Nice, Concepteur et Réalisateur. Ces documents étaient tous offerts par d' Anciens Combattants des Alpes Maritimes.

Les visiteurs furent nombreux et attentifs aux panneaux exposés. Plusieurs enfants de Harkis ont tenu a remercier les organisateurs de leur avoir permis de mieux comprendre le choix et le combat de leur père durant ces années douloureuses. Les drames du 26 mars et 5 juillet 1962 furent aussi évoqués.
Merci à André ASCHIERI et la municipalité de Mouans-Sartoux d'avoir permis cette exposition.

H.C.

 
 
 
 
 
 
Soldats Français prisonniers du FLN ou le déshonneur de la France !

Les gouvernants d'un Etat souverain qui manipulent et occultent sciemment la vérité pour dissimuler des crimes, personnifient ce qu'il y a de plus ignoble dans le comportement humain !

Il arrive parfois que l'indécence dépasse les limites du supportable. Alors comment admettre 45 ans après les accords d'Evian, que les autorités de notre pays ne fassent pas la lumière sur la disparition des 537 militaires Français prisonniers du F.LN pendant la guerre d'Algérie.

Certes le passé est plein d'histoires horribles et épouvantables où les royautés, les républiques, les dictatures, les félons, les usurpateurs et même de simples quidams se sont rendus coupables de crimes défiant l'entendement. Mais dans ce cas précis, le comportement de l'armée française aux ordres d'un fou, n'était-il pas complicité dans l'abandon de ses propres soldats ? Mais que font aujourd'hui les Associations d'anciens combattants ? Cette recherche, ce combat, ne devrait-il pas être, sans concession, leur priorité ?

Que représentent les affrontements " pour le 19 mars " ou " contre le 19 mars " face à nos compagnons abandonnés et disparus ? N'y a-t-il pas là l'occasion d'un consensus ? Que représente le recueillement du 5 décembre voulu par une nation qui jette le voile noir de l'oubli sur cette plaie ouverte dans le flanc de son armée déshonorée ? Y a-t-il, comme pour la raison d'Etat, une " raison d'armée " ? Ne s'appellerait-elle pas alors, indignité ?

Bien avant d'accorder l'indépendance à l'Algérie et dès celle-ci, les gaullistes libérèrent des milliers de rebelles auteurs de crimes de sang qui s'empressèrent de s'acharner à nouveau sur les populations après le 19 mars, et parfois sur nos militaires. La réciprocité ne fut pas respectée, sans réaction de nos gouvernants. Nos soldats furent " sacrifiés " par " l'homme du destin " qui assouvissait sa haine en ne manquant surtout pas ce bradage, avec une duplicité qui le faisait entrer dans la liste des grands criminels de l'histoire en naviguant sur un fleuve de sang ! Rien n'arrêtait sa folie meurtrière, avec un sang froid de serpent il effaçait de sa mémoire ces jeunes hommes, beaucoup du contingent, victimes de leur devoir au service d'une ingrate Patrie.

Ce silence de plomb perdure, aucune autorité ni militaire ni civile n'est là pour exiger que lumière soit faite sur les raisons de cette trahison envers nos frères d'armes et sur le sort qui leur a été réservé. Elles se complaisent dans l'infamie ? Cette glorieuse armée qui avait remporté une victoire éclatante sur le terrain, s'était volatilisée, émasculée, n'ayant même pas eu la force d'imposer leur libération.

Après la guerre du Vietnam, l'Armée et la Nation américaine ont remué ciel et terre pour retrouver leurs disparus, bien des fois avec succès, rapatriant les corps pour leurs familles. Alors comment supporter l'inqualifiable attitude de la France jusqu'à ce jour ? Français as-tu du cœur ? Quelques années après l'indépendance, selon nos sources, certains étaient toujours en vie. BOUMEDIENNE le président Algérien alors en place, proposait au gouvernement du Général DE GAULLE, une négociation pour leur libération. Sans succès ! C'était le comble de l'ignominie ! Certainement trop atroces auraient été leurs états et leurs témoignages, ils auraient pu porter ombrage au " Speaker de Londres " et le sortir du chemin de la " gloire " qu'il s'était auto tracé.

Dans cette tractation entre deux gouvernements (si les archives le confirment), in fine, cherchez où est le plus grand criminel ? Mais le travail de dissimulation et de falsification a déjà battu son plein. Nous connaissons un témoin qui a participé à ces opérations, notamment pour prouver, en coupant des documents filmés sur la vie quotidienne de l'époque, qu'il n'y avait jamais eu vie commune et fraternisation entre les populations. Alors pour nos prisonniers disparus, nous sommes vraiment désespérés ! La censure gaulliste est toujours aussi puissante quand il s'agit du " plus grand Français de tous les temps "! Surtout ne pas ternir une image et une légende qui conviennent parfaitement aux dupés, aux parjures et aux lâches ! Après avoir été faits prisonniers ils ont subi le martyre. Devenus otages, en violation des " accords " d'Evian, ils n'ont même pas eu la possibilité, comme le jeune Guy Môquet, de faire passer une lettre d'adieu à leurs proches et entrer dans l'histoire. Nous n'acceptons pas et n'accepterons jamais que cette lâche trahison d'hommes de caniveaux, perpétrée consciemment, puisse sombrer dans les oubliettes de l'histoire.

Nos soldats méritent, comme les militaires Polonais suppliciés par les communistes à KATYN, que la France exige la restitution de leurs dépouilles et qu'enfin la vérité éclate. Leurs bourreaux franco-algériens complices doivent payer le prix, le prix de leur sang. Les honneurs militaires doivent leur être rendus officiellement, dans la cour des invalides, dernièrement souillée par la présence d'un criminel avéré de la guerre d'Algérie, Pierre Messmer, parti impuni, arrogant, mais qui ne pourra fuir le dernier châtiment, celui de la justice Divine ! Il était un parjure, complice de leurs assassins, n'ayant même pas le courage d'assumer par un repentir, ou de se taire. Non, comble de couardise, délateur méprisable, il rejetait nommément la responsabilité de toutes ces tueries sur son complice de l'époque, le Président algérien BOUTEFLIKA.

Pour leurs familles, pour leurs amis, pour ceux qui ont combattu à leurs côtés, nous interpellons avec la plus grande détermination notre nouveau Président de la République, qui semble pourvu de sentiments humains, pour qu'enfin nous soyons éclairés sur les tenants et les aboutissants de cette horrible et impardonnable affaire générée par un Etat renégat marqué à jamais par le sceau du déshonneur et du malheur. Français, il faut que vous sachiez aussi qu'un de ces militaires enlevés avait réussi à s'évader d'un camp de la mort, des pieds-noirs le trouvèrent à bout de force dans un fossé et l'aidèrent à rentrer chez lui en France !
Il a témoigné sur " Le point ", de l'horreur des conditions de détention des otages (nous détenons ce document !). Après avoir été molesté à son arrivée par les sbires à DE GAULLE, curieux de connaître ses moyens d'évasion, il fut ensuite arrêté pour " désertion en temps de paix " et jeté en prison de longs mois dans une cellule d'isolement comme " individu dangereux ! "

C'est cela " la grandeur " de cette France gaulliste qui persiste et signe ses crimes par un silence coupable !

Alain ALGUDO
Président des Comités de Défense des Français d'Algérie et des Agriculteurs Rapatriés

 
 
ORAN: Le crime prémédité du 5 juillet 1962
 
En permettant le communisme, le nazisme, l'islamisme et le gaullisme, l'Humanité a commis un crime contre elle-même ! Si nous avions encore quelque chose à rajouter sur ce qui s'est passé en cette sinistre journée, tout confirmerait encore que l'effroyable
destin de nos compatriotes est le résultat de la haine que nous vouait un monstre, doué d'une duplicité sans limite. Nous aurions pu, tant le crime est énorme, douter en nous interrogeant sur une erreur d'appréciation des événements ou d'une information défaillante. Mais non, les ordres qui seront donnés par la suite, alors que nos compatriotes harkis se faisaient écorcher vifs, (ne pas intervenir quoiqu'il arrive) lèvent tous les doutes quant à la volonté d'en finir, même au prix de cette horreur dont il se rendait, en pleine conscience, coupable. Il nous a livré aux tueurs, cela est maintenant avéré. Sa déclaration parue dans les colonnes du FIGARO de l'époque est édifiante:
Il a déclaré, reniant encore ses engagements: " Il est exclu que l'armée française protège les Français d'Algérie, ils auront à se débrouiller avec le F.L.N! Au général Gandoët, s'inquiétant du sort des Pieds-noirs et des Musulmans restés fidèles à la France, qui lui demandait ce qu'il comptait faire pour leur protection, il répondit: « ils seront sacrifiés " ! L'intention était génocidaire, nous le disons haut et fort, et personne, à ce jour, n'a osé nous apporter un démenti, tellement les preuves que nous détenons sont incontestables.

Le 5 juillet 1962 à ORAN IL y A EU CRIME CONTRE LHUMANITE!

Le 5 juillet 2007, à BÉZIERS, nous affirmons que ceux qui, encore mieux renseignés que nous, continuent à se prosterner, ou continuent à se référer à celui qui adonné cet ordre criminel de non intervention, sont complices. Laissons-les donc à leur obsession, " ils sont rongés par le besoin d'un sauveur comme les
nazis ont eu Hitler et les communistes Mao, Staline ou Pol Pot. " (Vitus) Alors chers Amis qu'ont-ils à faire de notre commémoration de cette terrible sanglante journée?
" Ils se contemplent dans le regard préhistorique de leur maître à penser en se persuadant sur notre dos de l'aventure extraordinaire qu'il a ratée. " (Vitus
)
Laissons les assister aux messes dédiées au criminel... Pour eux la peau des Français d'Algérie ne doit pas faire oublier celui dont ils sont persuadés qu'il porte la lumière d'une vérité incarnée par le vent de l'Histoire même au prix d'un fleuve de sang ! Alors, exit le 5 juillet 1962 et les autres tueries... Ils détiennent cette vérité, cette grandeur, et ils n'ont strictement rien à faire" des amoncellements d'oeufs cassés que l'omelette géante des mensonges et des crimes a pu entasser en charniers épars et en règlements de comptes. > (Vitus).

Sachez aussi que ce général à titre provisoire n'a fait couler que du sang Français, et quand le temps se gâtait pour lui, sa préoccupation principale a toujours été de mettre de la distance entre le danger et lui, en prenant toujours bien soin de mettre sa famille dans ses bagages de
fugueur. Après sa fuite à Londres le 17 juin 1940 pour se soustraire à une arrestation imminente, il fuyait à nouveau la France en mai 1968, se mettant sous la protection de Massu à Baden, en Allemagne, abandonnant une autre fois son poste et le sol Français. C'était un autre Varennes,
mais, hélas, lui n'a pas été guillotiné Dommage!

Ainsi, depuis 45 ans nous sommes là, humiliés mais pas vaincus. Et, toi, Myrtille, la petite oranaise au prénom délicieux, toi qui le 5 juillet 1962 as vu
disparaître, à jamais, ce jour là, 14 membres de ta famille, sache que nous pensons profondément à toi et à tous ceux qui, aujourd'hui sont des gisants, mais dont les regards d'outre-tombe doivent interpeller ceux qui ne pensent même pas un instant de se mettre à la place de ces familles décimées par la seule volonté d'un fou furieux. Alors, nous disons à ceux qui ne manquent jamais la messe à la mémoire de l'assassin suprême, et qui, ici, aujourd'hui encore, brillent par leur absence: N'est-ce une fuite devant les remords et la honte ? Sinon dites-nous et prouvez-nous que nous nous trompons et que ce jour-
là l'ordre criminel et diabolique de non intervention n'a pas été donné !

Sans cet ordre, Myrtille, ton papa n'aurait pas eu à ramener dans ses bras ta jeune tante avec les deux jambes coupées. Une jeune fille adolescente de 15 ans sans jambes. Elle a survécu, elle est malgré tout, heureusement, toujours de ce monde, avec toi, toutes deux avec nous! Il n'aurait pas eu besoin, défiant la mort, de partir à la recherche et ramener les corps massacrés de 12 des membres de sa famille. Inclinons-nous devant l'héroïsme de cet homme aujourd'hui parti avec son océan de douleur. Je vous pose la question: un seul des nôtres, pour quelques raisons que ce soit, aurait-il la lâcheté de ne pas se sentir concerné ? Parlez, hurlez autour de vous cette vérité des faits, c'est votre devoir de Pied-noir ou tout simplement d'être humain I
Et vous, nos édiles, quand vous célébrerez la messe annuelle à votre mentor, Myrtille sera là pour vous regarder droit dans les yeux avec un regard qui sera un concentré de celui de sa famille crucifiée. Mais êtes-vous seulement capables d'y penser ?

Je ne voudrais pas terminer sans vous rappeler que le lendemain de ce 5 juillet dramatique, DE GAULLE confirmait sa soif du sang des tenants de cette Algérie Française: Le 6 juillet 1962, alors que les disparus de la veille à ORAN mouraient toujours sous les couteaux de ses nouveaux complices-égorgeurs, il faisait assassiner le Lieutenant DEGUELDRE dans les fossés de Vincennes, dans des conditions dignes des pires tueurs du FLN. Il aura fallu les cinq coups de grâce d'un boucher maladroit, pour que, plus de 11 minutes après la salve du peloton d'exécution, dont une seule balle l'avait atteint, Roger DEGUELDRE, héros de la Résistance de la dernière guerre, d'Indochine, et d'Algérie, succombe enfin. Touché, pendant de longues minutes par sept impacts de balles successives, il nous a quittés dans d'indicibles souffrances, victime du temps des assassins commandés par un être immonde, véritable machine à tuer les Français ! Nous sommes là aussi pour vous, mon lieutenant! Alors, chers Amis, n'oubliez jamais !
MERCI

Allocution prononcée par M. Alain ALGUDO, Président du C.D.F.A.devant la stèle des rapatliés et des martyrs de fAigélie Française au cimetière neuf de BEZIERS le 5 juillet 2007.

Crédit: "La lettre de véritas" N° 115 septembre 2007

 
 
MOBILISATION NATIONALE POUR L'INAUGURATION DU MEMORIAL NATIONAL DES DISPARUS
Perpignan Dimanche 25 novembre 2007



Pendant la guerre d'Algérie, avant et surtout après les accords d'Evian, des milliers de Français d'Algérie, de Harkis, de militaires, ont disparu, enlevés sans laisser de trace. Drames terribles qui pendant des décennies ont plongé les familles, les communautés dans des souffrances, des larmes et de terribles interrogations.

Pour que ce drame soit enfin connu de tous, 1500 personnes, plus de 200 associations et amicales de Français d'Algérie, se sont mobilisées pour
participer à l'édification du Mémorial(*).

Cette union historique de notre communauté dans le souvenir de son passé le plus tragique, exprime parfaitement son soutien sans réserve au projet du
Mur des Disparus.

Le 25 novembre 2007(*), plus de 4000 participants marqueront par leur présence à cette manifestation, leur solidarité avec les familles et leur communion avec les Disparus.

Ainsi sera honoré l'engagement pris à Perpignan en 2004 au congrès national du Cercle algérianiste, d'offrir aux familles meurtries le lieu de
recueillement, le tombeau symbolique tant espéré.

Chers Disparus, que vos noms soient effacés ou inscrits sur ce Mur, hommes, femmes, enfants, de toutes origines, de toutes confessions, recevez ici l'hommage ému des vôtres qui n'ont rien renié de leur passé.

Car c'est un droit naturel imprescriptible de tous les hommes de rendre hommage aux leurs. Il est légitime que nous nous rassemblions sur les lieux
de notre mémoire en citoyens instruits de nos droits et de nos devoirs.

La participation à cet événement exceptionnel de la Légion étrangère, de sa musique, symbolise hautement notre enracinement en terre d'Afrique où tant
des nôtres reposent encore.

Avec les familles de Disparus nous partagerons cet instant d'émotion qui s'inscrira désormais dans notre mémoire collective. Plus rien ne sera comme
avant, une page nouvelle de notre histoire sera alors écrite que nul au monde ne pourra plus contester.


Le Comité de Pilotage du Mur des Disparus


* Pour participer à la souscription ou obtenir le programme de l'inauguration, merci de vous adresser à Cercle algérianiste des Pyrénées-Orientales - Mur des Disparus -
52 rue maréchal Foch - 66000
PERPIGNAN - Permanences tous les mardis et mercredis après-midi Tél : 04 68 35 51 09.

 
 
Messmer est mort
Ce n‘était pas un ami

Pierre Messmer est mort au Val-de-Grâce. Il avait 91 ans. Ce n‘était pas un ami. Sans vouloir en dire plus long, il y a une période de deuil à respecter, même pour un ennemi, nous rappellerons sa férocité – pour ne pas dire sa haine – à l‘égard des pieds-noirs.

Mais aussi qu’il fut en 1962, alors qu’il était ministre des Armées, l’auteur d’un message secret – référence : n° 1334 MA/CAB/DIR. 12 MAI 1962 – dans lequel il demandait que soit effectuée, « sans délai » une enquête en vue de déterminer les conditions de départ d’Algérie de « supplétifs » [les harkis]. Précisant qu’il faudrait « sanctionner » les officiers qui étaient à l’origine de ces mouvements. Autrement dit, les officiers qui, malgré les ordres qui leur commandaient de les abandonner, étaient passés outre pour sauver de l’horreur des hommes à qui ils avaient donné leur parole de ne pas les laisser aux mains des égorgeurs FLN (1).

Messmer, c‘était ça. Alors, non, ça n‘était pas un ami.

1) Rappelons que Messmer avait été visé en 2003 par une plainte pour crimes contre l’humanité déposée par des fils de harkis.

ALAIN SANDERS

 
Nice Matin / Redaction
Fax 04 93 83 93 97


Objet : Notice nécrologique P. Messmer


Vous avez publié dans votre N° du 30 août un article hagiographique sur l'ancien premier ministre qui ne peut manquer d'effarer ceux qui connaissaient le personnage.

Pierre Messmer, gaulliste aveugle et inconditionnel, est l'homme qui commit la circulaire la plus déshonorante qu'homme d'état ait jamais lancée au nom de la France : celle qui envoyait à la mort les Harki coupables d'avoir combattu pour nos couleurs, et qui même sanctionnait les officiers coupables de sauver leurs hommes. Cet ordre du 12 mai 1962, ref.1334 ma/cab/dir, fait de son signataire un responsable aux mains tachées du sang de dizaines de milliers de
victimes . Il a d'ailleurs fait l'objet d'une plainte pour crimes contre l'Humanité en 2003.

Par ailleurs, Messmer était animé d'une haine non dissimulée à l'encontre des Français d'Algérie et a tout fait pour aggraver leur sort. Il a toujours manifesté un mépris des hommes que traduisaient bien les traits de son visage.

Son éloge funèbre serait donc quelque peu à nuancer.....


M.Lagrot
Hyères le 31/08/9/07

 
 
 
Pierre Messmer s'est éteint à l'âge de 91 ans, sur son lit d'hôpital du Val de Grâce, le 29 août en fin d'après midi.
Le Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, a déclaré :
" La Nation tout entière s'incline pour saluer sa mémoire ".

LE COMITE VERITAS NE S'ASSOCIE PAS A L'HOMMAGE DE LA NATION.

Pierre Messmer, pour nous, incarne le déshonneur de la France, car il est responsable de l'abandon, unique dans l'Histoire de notre pays, de centaines de milliers de soldats et de supplétifs qui s'étaient dévoués au service de la France, à la vindicte du FLN.
Messmer a désarmé l'Armée française face à un ennemi vaincu, et par une fidélité aveugle à la politique démentielle de Charles de Gaulle, il a poussé le zèle jusqu'à renvoyer en Algérie un certain nombre de ces fidèles qui avaient pu embarquer pour la France, sachant pertinemment qu'ils seraient massacrés dès leur retour.
Messmer a commis un crime unique dans les annales de notre Histoire en abandonnant aux exactions les Français d'Algérie de toutes ethnies.
Il a été le complice servile d'un Régime plongé dans l'illégalité totale et il a fait litière autant des textes constitutionnels que des droits les plus sacrés de la personne humaine.
Puis, comme il était en butte aux affres de la mauvaise conscience, et frappé, malgré lui, d'un complexe de culpabilité, il a tenté de rejeter sur le FLN seul, le crime que l'avilissement et la veulerie l'avaient poussé à commettre…
Messmer était avili par le Maître qu'il servait, il n'en est pas moins resté indifférent à ceux qu'il a brisés et écrasés par tous les moyens.
Il aura à en rendre compte de ses actes à la Justice Divine puisqu'il a partagé avec son Chef la responsabilité des violences qui ont ensanglanté l'Algérie et qu'il s'est associé, de son plein gré, à une politique qui n'avait plus rien d'humain.

 
 
LE FOND DU FONDS
 

Le fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme a décidé, le 20 juillet, d'accorder une indemnité à une des filles de nationalité française de l'ex président Rwandais Juvénal Habyarimana assassiné en avril 1994. Marie-Mercie Habyarimana, 28 ans, demande 75.000 euros pour son " préjudice moral ". Elle avait assisté au crash de l'avion ramenant son père à Kigali. Elle réclame de plus 2000.000 euros au titre de son préjudice matériel, ayant du quitter " précipitamment " son pays. Les autres enfants n'ont pas la nationalité française et donc n'ont pu entreprendre cette démarche.
Cet article que me soumet notre ami Hervé Cuesta, infatigable traqueur de tout ce qui se publie et peut nous concerner, a paru dans le journal " Sud Ouest " le 23 août 2007. Il me plonge dans un abîme de perplexité… et d'espoir ! Ne pouvant pas une seule seconde imaginer que la France, pays de droit, comme chacun sait, puisse traiter de façon différente ses ressortissants, j'imagine -allons, ne riez pas !- que le sus dit Fonds de garantie s'occupe activement à évaluer les indemnités qu'il se propose de verser à chacun de nous, malheureux Français d'Algérie, contraints de quitter Ô combien " précipitamment " notre pays et que le pretium doloris du à la perte de notre ciel, de notre mer, sans compter, bien sûr, nos maisons, nos métiers, va, dans les très prochains mois, faire l'objet d'indemnités confortables pour tous puisque enfin ces privations brutales ont concerné le pauvre et l'ancien riche, qu'il y eut un nombre de suicides et de maladies mortelles en quantité équivalente dans l'une et l'autre catégorie de " rapatriés " et qu'on en compta tout autant dans les hôpitaux psychiatriques.
On va évaluer au plus juste la douleur des mères et des épouses de disparus civils ou militaires sans nul doute hachés menus par les gentils copains du chef de l'Etat et peser au trébuchet le chagrin des enfants sans père ou sans mère, champions toutes catégories de la résilience.
Allons, mes frères en diaspora algérienne, vous voyez bien que tout espoir n'est pas perdu. La France, nous le découvrons quarante cinq ans après notre drame, possède un fonds de garantie pour les victimes d'actes de terrorisme : Cette jeune femme dont le père fut assassiné il n'y a que treize ans se révèle notre cheval de Troie dans note combat… Si Dios quiere !

Geneviève de Ternant
Août 2007

 
 
Geneviève de Ternant sur Radio Courtoisie - Bientôt des extraits...
 
 
S.OS.
Pour aider le gîte des Vosges, vous pouvez envoyer vos dons à :

FANNY TRUCHELUT


ou lui envoyer vos encouragements à :
fanny.truchelut@gmail.com

 
 

http://forum.aceboard.net/60786-2617-13962-0-Affaire-voile-gite-Vosges.htm


Contact de Fanny TRUCHELUT
Le gîte des Vosges

procès le 2 octobre 2007 - 14 heures Tribunal Correctionnel à Epinal

EMAIL IMPERATIF : fanny.truchelut@gmail.com
Portable : 06.27.46.20.06

Bonjour,

Cela fera 1 an le 11 août 2006 que commence mon histoire, vous en avez suivi le début et vous m'avez soutenue. Passé ce grand bouleversement qui a duré 3 mois,
Je suis restée silencieuse sur cette affaire dans l'attente d'une poursuite ou non.
Je suis restée silencieuse aussi parce que cette histoire m'a fait cesser mon activité gîte fin 2006.
Je suis restée silencieuse aussi parce que lâchée par mon mari, j'ai engagé une procédure de divorce. J'ai en partie déménagé.

Aujourd'hui, je suis poursuivie pour 3 infractions prévues par les articles :
ART.225-2 AL.1 1°, AL.2
ART 225-1 C.PENAL et réprimé par
ART 225-2 AL.2
ART.225-19 1°, 2°, 3°, 4°, 6°

Aux motifs :
….Refus de la fourniture d'un bien ou service….

1/ à raison de son origine ou de son apparence ou non, à un ethnie ou une nationalité déterminée, au motif que deux femmes portaient le voile
2/ à raison de son appartenance ou non à une race déterminée, au motif que deux femmes portaient le voile
3/ à raison de son appartenance ou non, à une religion déterminée, au motif que deux femmes portaient le voile

J'ai un grand besoin en premier, trouver du matériel informatique, je n'ai plus accès à l'ordinateur familial chaque jour, cela peut se faire sous forme de don ou vente à prix modeste.

Je vais avoir des besoins financiers, les frais d'avocat sont pris en charge par le MPF de Philippe de Villiers, mais les frais autour sont à ma charge, je suis déjà redevable de 1.000 euros aujourd'hui.

Si vous ne pouvez m'aider d'une manière financière, envoyez moi, faites moi envoyer des mails pour informer le tribunal de notre résistance à tous et de notre volonté de faire légiférer sur le sujet.

Si vous connaissez des gens sur la région, informez les, peut-être pourront-ils se rendre au tribunal.

Bien cordialement
Fanny TRUCHELUT

Ps : j'ai 54 ans et j'ai 4 enfants

 
 
Jean Paul GAVINO lance un appel...
Chers Amis, le 23 Juillet 2007

Merci du fond du cœur pour votre accueil chaleureux, dévoué et amical lors de notre dernière réunion et rencontre.
Depuis j'ai réalisé mon 1° gala le vendredi 6 juillet à LA GARDE dans le Var.

Malgré un travail des PN de La Garde et des environs , le monde n'était pas au rendez vous pour autant. 200 entrées y compris les invitations et les gratuits.

Ce n'est pas suffisant pour moi vu les sommes engagées par ma Sté, seul 400 places permettraient de couvrir les frais.

Voilà pourquoi j'ai décidé afin de ne pas engloutir des milliers d'euros supplémentaires vous soumettre à vous tous mes décisions:

1) D'arrêter tout simplement ma tournée (difficile à accepter).
2) Vous impliquer davantage en vous mobilisant chacune dans votre ville et assurer à mon spectacle un minimum d'entrées en m'assurant financièrement entre 250 et 300 places .
Je prends en charge le reste et les risques inérants au dessus de ce chiffre.
Vous pouvez vous répartir le nombre bien sûr en fonction de l'importance de l'association.

J'ai calculé que pour réunir 300 places à 6 associations cela fait 50 places chacune soit 25 couples . A 10 associations 30 places soit 15 couples.
Cela me semble raisonnable . Vous pouvez aussi régler en 2 fois le nombre . La moitié de suite l'autre moitié sera encaissée 1 semaine avant le gala. J' attends un engagement de chacun de vous en fonction de ses possibilités pour qu' ensemble vous m' assuriez ce minimum afin que ce spectacle soit présent dans votre région.

Si je n'ai pas cette assurance, malheureusement je ne pourrais pas faire face seul à ce risque majeur.

J'ai pensé aussi que vous pourriez avoir accès à une aide par la mairie ou conseil régional ou conseil général car ce spectacle est une action culturelle pour notre peuple et comme je vous l'ai déjà dit : LE PEUPLE PIED NOIR DOIT EXISTER CULTURELLEMENT MEME S IL N A PLUS D ESPACE GÉOGRAPHIQUE.

Voilà . La réalité des choses m'obligent à vous écrire cela, m' obligent à prendre une décision.

Sachez que j'ai investi déjà des milliers d'euros en affiches- billetterie-invitations-voyages.........etc….

Je n'imagine pas un échec qui serait pour moi la fin de mon investissement artistique et pour nous tous la fin d'une impossible volonté à nous mobiliser.

Une réponse urgente m'obligerait avant le 15 aôut 2007
Mes amitiés sincères et pieds noires vous accompagnent à toutes et à tous.
Jean Paul GAVINO ………Grâce à ses chansons le peuple PIED NOIR prend la parole !

 
ARTE - DESINFO...
Apres le verre d'eau, le coup des plages !

La chaine de TV ARTE meuble ses émissions d'été par des reportages à répétition intitulés « Tout le monde à la plage »... pourquoi pas ? la saison incite à la plage et au voyage, et justement il s'agit d'aller musarder sur les plages du monde.. Excellente idée !

Oui mais.... pour qui se demanderait comment on peut introduire le mensonge et la désinformation dans les sujets les plus banals, voire futiles, ARTE nous donne la réponse.
Le 12 juillet, cette émission présentait un reportage sur les plages d'Alger « une des plus belles baies du monde », était il précisé ( maintenant que la France n'y est plus, on peut bien le clamer !). La couleur était annoncée dès la présentation ; « Sur les plages de la baie d'Alger, (.......) , des femmes voilées de la tête aux pieds plongent avec grâce ( sic ). Les anciens se souviennent des filles pieds noirs qui se prélassaient sur le sable quand l'Algérie était encore française et que les Arabes étaient interdits de plages . »
Suite à ce morceau d'anthologie, le film renchérit, avec interview d'un Algérien agé, présenté, ai-je besoin de l'écrire, comme ayant combattu la France, sur fond de plage tristement pollué ( mais aucun commentaire sur ce point ). Ce dernier, sans d'ailleurs aucune acrimonie, évoque des plages séparées en deux , la meilleure partie réservée aux Français ( il n'est déja plus question d'interdiction aux Arabes )... et puis on parle de cinémas dans lesquels des barrières séparaient les deux communautés !!!! avec sans doute des gardes armés ? On va jusqu'à évoquer Albert Camus, censé aimer fréquenter ces plages réservées aux siens....

On ne va pas s'attarder à réfuter point par point de pareilles énormités : tous ceux qui connaissent ou ont connu l'Algérie savent bien que jamais une plage n'a été interdite aux Musulmans , ni aucun lieu public . Des photos existent dans tous les albums de famille qui le montrent à l'évidence et à toute époque...il existe surtout encore des centaines de milliers de témoins oculaires qui peuvent en attester, autant en Algérie qu'en Franc , car tous les Algériens ne sont pas de mauvaise foi...il n'est même pas sur que le vieil Algérien interviewé le soit, d'ailleurs, car si c'est un débarqué du bled d'après 1962 comme c'est souvent le cas, il n'a jamais vu une plage avant le départ des Français, et il en parle d'après ce que la propagande du pouvoir FLN lui martèle depuis 45 ans. Mais, vous l'aurez remarqué, nul ne peut être écouté sur ARTE à propos de l'Algérie sans s'être préalablement déclaré anti français...
Pour ce qui est de la journaliste responsable, la question se pose à peine : insondable bêtise, astronomique ignorance, ou obscurantisme idéologique absolu ? un peu des trois sans doute...admirons au passage combien la perversité du commentaire parvient au sublime dans le grotesque, lorsqu'on nous explique que nos filles pieds noirs, qui ont tant brillé dans la natation de haut niveau, se « prélassaient », tandis que les femmes algériennes ( au fait, combien de records ? ) « voilées de la tête aux pieds, plongent avec grâce » ! on attend avec impatience une démonstration de Marie Christine Gambart, car tel est le nom de cette réalisatrice. Un nom que nous retiendrons lorsqu'il faudra choisir pour l'improbable Panthéon du crétinisme journalistique à notre époque...notre voix lui est acquise !

Notons pour finir que cette chaine de TV, qui parait obsédée par la ségrégation, ( sauf celle des femmes musulmanes isolées des hommes, qui ne la gêne nullement ), a récidivé la semaine suivante à propos de l'Afrique du Sud : filmant les plages du Cap, le réalisateur explique en préambule que malgré la fin de l'apartheid, les clivages demeurent . Ce que, image après image, son documentaire dément d'un bout à l'autre !

Après le verre d'eau refusé au pioupiou, la mer refusée aux Musulmans ... l'eau inspire les falsificateurs de l'Histoire !

M.Lagrot
Responsable CVR 20/07/2007

 
 
 
Eté 1932, au port d'Alger:
en haut, de gauche à droite: Hafid, Khelifi, Juanico, Pomès avec la bouée: Agullo.
 
 
Bains MATARES à Alger, juin 1934:
En haut: BONNET, JUANICO, HKELIFI;
en bas: PASTOR, HAFID, TAYEB.
(Crédit: Vie des tournants dans http://tournantsrovigo.free.fr)
Photo parue dans la revue Historia.
 
Bonjour, Je trouve lamentable que dans l'émission "Tout le monde à la plage" sur Arte, on ait pu colporter des dires mensongers concernant les plages en Algérie quand elle était française ! Jamais les plages n'ont été séparées pour les musulmans et les pieds-noirs, j'ai vécu mon enfance et ma jeunesse en algérie et nous étions tous mélangés sur les plages sans que cela pose le moindre problème. Il en était de même dans les cinémas. Ne laissez pas dire des énormités mensongères à la télévision française, vérifiez vos sources auparavant. Ma famille et moi-même, très choqués par ses contre-vérités, nous attendons un démenti sur ARTE au plus vite . Merci d'avance. Solange Dietsch

 
 
Envoyé le : Mercredi, 18 Juillet 2007, 21h35mn 49s
Objet : [CSA.fr] - Une émission de télévision

Merci de votre message. Le CSA va y apporter toute l'attention nécessaire.

S'il s'agit d'une plainte au sujet d'une émission de télévision, il sera transmis à la direction des programmes. Votre plainte sera instruite au regard des dispositions du cadre juridique de l'audiovisuel (loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, décrets, cahiers des missions et des charges des chaînes publiques ou conventions des chaînes privées).

Etant donné le nombre de plaintes à étudier et la complexité de certains dossiers, ce travail d'instruction peut prendre plusieurs semaines. S'il aboutit à une décision du CSA à l'encontre de la chaîne concernée, cette décision sera publiée sur le site internet du Conseil.

Nous vous conseillons donc de consulter régulièrement la rubrique Décisions du CSA du site www.csa.fr, pour être informé (e) de la suite qui aura éventuellement été donnée à votre plainte. Vous pouvez également vous abonner aux alertes d'actualisation du site ou aux flux RSS (cf. page http://www.csa.fr/outils/bulletin/abonnement.php), de façon à recevoir automatiquement l'annonce des documents mis en ligne, en fonction des types d'information ou des sujets que vous aurez sélectionnés.

Cordialement

CSA - Service de l'information et de la documentation

 
 
COMMUNIQUE DE PRESSE DE JEUNE PIED-NOIR

Une fois de plus, les Français d'Algérie sont indignés des propos tenus contre eux par une journaliste incompétente dans l'émission d'ARTE "Tous à la plage" du jeudi 12 juillet de 20h15. Ce reportage montre un Algérien, d’un certain âge, présenté avec admiration par la commentatrice comme ayant combattu la France pour obtenir l’indépendance de l’Algérie. Dans sa présentation, celle-ci a poursuivi son commentaire en affirmant : « Sous l’Algérie Française, les plages étaient divisées en deux : une partie, la meilleure, était réservée aux Pieds Noirs et une autre aux musulmans ». Puis elle a enchaîné en disant qu'« Albert Camus lui-même adorait flâner sur les plages réservées aux Pieds Noirs ».

La lecture de l'annonce de cette émission sur le site de ARTE est claire :
jeudi, 12 juillet 2007 à 20:15
Rediffusions :
18.07.2007 à 04:30
19.07.2007 à 14:00
26.07.2007 à 07:05
26.07.2007 à 11:30

 
 

A Sidi-Bel Abbès, je jouais au Foot Bal à l'équipe PIPO avec de jeunes Musulmans et à l'école il n'y avait pas de discrimination. De nombreuses photos en témoignent
Amicalement.
Jean Pierre ERNST
www.radiorpni.com
www.television-pieds-noirs.com

 
 

J’ai passé ma jeunesse à me baigner à la plage Moretti (juste avant Sidi Ferruch) avec les TAMZALI, de Staouéli. Le fils TAMZALI était fiancé avec la copine qui habitait le village de vacances de Moretti, à côté de la location faite par mes parents. Nous avons fait des fiestas chez les parents du fils TAMZALI. Je me souviens, dans mon zèle d’apporter de l’aide, avoir cassé la série de verres très « in » de la famille et c’est TAMZALI (Les « huile d’olive »), je ne me souviens plus de son prénom, qui m’a consolée en me disant que cela ne faisait rien. Par la suite la famille TAMZALI s’étant violemment opposée au mariage de ma copine avec leur fils, celui-ci a rompu ses fiançailles et ma copine a fait une dépression grave de chagrin. Celui qui me dit qu’il y avait un barbelé, je demande au Bon Dieu de l’asseoir dessus, à défaut d’être plus cruel !

Simone Gautier
Cannes.

 
 
Nicole Guiraud commente l'article du Prof. Hartmut Helsenhans, paru dans un numéro spécial de l'hebdomadaire allemand "DER SPIEGEL" / 2 . 2007.
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Hartmut Helsenhans est professeur de Relations Internationales a l'Université de Leipzig en Allemagne (ex-RDA). Il a publié "La guerre d'Algérie de la France, 1954-1962. Essai de décolonisation d'une Métropole capitaliste". Il a fait partie des "experts" invités par Benjamin Stora lors du colloque de Lyon en 2006.
*******************************************************************
A monsieur le professeur Hartmut Helsenhans, Université de Leipzig.

Monsieur,
Je viens de prendre connaissance de votre article intitulé "ALGÉRIE - RÉALITÉ ET MYTHE".
Je voudrais, en tant que témoin de l'époque de la guerre d'Algérie et victime du terrorisme du FLN, ajouter quelques remarques et précisions á vos affirmations qui me semblent incomplètes, et contra-dictoires dans la mesure oú elles confortent, justement, ce MYTHE de l'Histoire officielle que vous prétendez dénoncer.

1) Les manifestations musulmanes du 8 Mai 1945 dans la région de Sétif n'étaient pas "pacifiques". Vous oubliez de mentionner que la terrible répression déclenchée par l'armée française était une réponse aux atrocités commises auparavant sur la population européenne - chrétienne et juive - par des Musulmans fanatisés et manipulés par le PPA : plus de 100 morts et de très nombreux blessés, femmes âgées et fillettes violées, éventrées et égorgées, hommes émasculés, dépecés, égorgés...
2) Vous omettez de préciser que les "expéditions punitives contre les villages insurgés" après le 1° Novembre 1954 faisaient suite á de précédents massacres commis par le FLN : petits colons isolés, fonctionnaires et élus musulmans profrançais, etc.
3) Vous sous-estimez l'importance de la religion musulmane dans les massacres du FLN ciblés contre les Européens, ces "roumis" : Les oulémas utilisèrent l'islam comme outil de propagande pro-FLN.
4) Vous affirmez que "l'emploi de la violence aveugle aurait disqualifié le FLN comme une bande de tueurs fanatiques" : Effectivement, le FLN s'est comporté comme tel et n'a jamais hésité á commettre des attentats meurtriers contre des civils sans défense , que ce soit dans les villes (Bataille d'Alger, dont je suis l'une des victimes) ou dans le bled. La bombe destinée á l'usine á gaz du Hamma et déposée par Fernand Yveton et Jacqueline Guerroudj fut désamorcée grâce á un ouvrier vigilant, et non par un quelconque geste d'humanité des terroristes "afin de faire le moins de victimes possible" selon la
mythologie du FLN.
5) En ce qui concerne "l'emploi systématique de la torture", vous reprenez sans les vérifier les poncifs habituels en omettant d'en expliquer sérieusement les raisons, ainsi que les conditions particulières de cette époque troublée. Quant á ces "nouveaux charniers découverts après la fin de la guerre", il conviendrait d'abord de faire vérifier par des experts si ces charniers ne contiennent pas les restes des personnes liquidées par le FLN lui-même: Musulmans profrançais, Harkis, Européens disparus en 62, toutes ces victimes que le FLN a osé comptabiliser á son avantage (le mythe de 1 million de victimes).
6) Pour ce qui est de la mobilisation contre la torture organisée par d'anciens Résistants qui, bien souvent, ont amalgamé pour des raisons qui leur sont personnelles deux conflits politiques qui n'étaient pas liés, les victimes du terrorisme du FLN auraient elles aussi aimé pouvoir bénéficier de la part de ces "Grandes Consciences" d'un tel élan de solidarité et d'indignation vertueuse , face aux "atteintes aux droits de l'Homme" qu'elles subissaient. Cela n'a hélas pas été le cas ….
7) Vous avez choisi de faire le silence sur les conditions inhumaines et scandaleuses qu'ont dú subir les Européens d'Algérie et les Harkis après le 19 mars 1962, date de la signature des Accords d'Évian que le FLN n'a pas hésité á immédiatement violer, donc bien avant 1971.
8) C'est une partie de cette "armée des frontières" (les "Marsiens") justement, qui a perpétré en 1962 l'un des plus grands massacres de l'histoire de la décolonisation, et a procédé á une épuration ethnique encore plus importante que celle des Balkans, selon le slogan du FLN : "La valise ou le cercueil".
Il aurait été plus honnête ou tout simplement plus objectif de ne pas taire ces faits, d'autant plus que si les forces armées algériennes ont appris des méthodes de l'armée française, il ne fait aucun doute que les Islamistes ont appris , eux, des méthodes des terroristes du FLN.

Évoquer ces vérités dérangeantes aurait été une vraie critique du MYTHE de l'Algérie indépendante , et une approche honnête de sa RÉALITÉ . Il est regrettable que vous ne l'ayiez pas fait.

Meilleures salutations.
Nicole Guiraud Francfort/Main , Juillet 2007

PS : Le commentaire a été envoyé a H. Helsenhans le 14 juillet 2007, avec des photos de victimes du terrorisme et la brochure "Tortures en Algérie ".

 
 
Une des nombreuses victimes du terrorisme FLN écrit à Frédéric Strauss de Télérama au sujet du documentaire de Bernard Schroeder "l'avocat de la terreur"...
 
 
PHOTO DE 2 PETITES VICTIMES DE L'ATTENTAT DU MILK BAR / 30.09.1956
 
" L'AVOCAT DE LA TERREUR " : Le point de vue des victimes. N. GUIRAUD

Nicole GUIRAUD Frankfurt/Main
Bruch strasse 7 5 juillet 2007
60594 Frankfurt/Main
nguiraud@gmx.de Á
Monsieur Frédéric STRAUSS
Télérama/6 juin 2007/cinéma
8 rue Jean Antoine de Baïf
75 212 Paris cedex 13
Á Monsieur Frédéric STRAUSS

Monsieur,

* Ayant eu l'occasion de lire votre article de Télérama envoyé de France par des amis, je dois vous dire que, en tant que victime (à 10 ans) de la terroriste Djamila BOUHIRED / ex madame Jacques VERGÈS, je suis très choquée par la désinvolture de votre conclusion : " comme disait un avocat : ça se défend ".
* J'ai, également, eu l'occasion de voir, récemment en France, ce film ambigu et à mon avis pervers, de BARBET SCHROEDER, qui se replie confortablement dans une position de " non-jugement " …, comme c'est facile ! Non Monsieur STRAUSS tout ne se défend pas. Et " ça ", encore moins.
* Le personnage nauséabond qu'est Jacques VERGÈS, aurait du se faire soigner, les psychanalystes sont là pour " ça ". Et ceux, réalisateurs ou journalistes, qui se laissent " fasciner par l'aura romanesque " de tels pervers, devraient se poser des questions sur eux-mêmes … Il est plus que temps car les victimes indirectes de monsieur VERGÈS, commencent à se lasser de telles complaisances indignes d'une société civilisée.
Meilleures salutations

Nicole GUIRAUD

 
 
Les Sous chiens de Houria Bouteldja
lors d'une émission "ce soir ou jamais" sur France 3 le jeudi 21 juin 2007, Houria Bouteldja porte parole des "indigènes de la république" lance cette sentence : "il faut rééduquer le reste de la société... la société occidentale. Nous, on les appelle les souschiens, parce qu'il faut leurs donner un nom : les blancs !"
 
Je trouve scandaleux de laisser cette fille déverser sa haine sur tous ceux qui font quelque chose et que ça passe à la télé sans personne pour la faire taire mais je note que le terme employé est "souchiens" et pas "sous-chiens" même si le jeu de mots n'est sans doute pas innocent.
Je vais moi aussi laisser un message sur le site du ministère de la justice car cette Houria respire le racisme et incite à la haine des blancs, le garçon qui parlait après était nettement plus mesuré.
Merci à Monique et Hervé de nous avoir passé l'info.
Solange

 

Madame le ministre,


Sur la chaîne France 3, la dénommée Houria Bouteldja a traité les Français de "sous-chiens" :

http://www.dailymotion.com/video/x2du97_souchiens_politics

Il serait impensable que cette personne puisse jouir d'une impunité pour un fait aussi grave.
Georges Frêche a été poursuivi et condamné pour avoir traité les harkis de "sous-hommes".
Je vous serais très obligée de bien vouloir me faire savoir si votre minsitère compte prendre position dans cette affaire et s'il compte, au nom du gouvernement français et de ses élus, poursuivre cette personne.
Avec mes remerciements anticipés, je vous prie de croire, madame le ministre, à ma haute considération.
J. Revel-Mouroz

 
 
Sarkozy interdit une manifestation des nostalgiques de « l’Algérie française »

dimanche 8 juillet 2007.

Une commémoration initiée, jeudi dernier, par des nostalgiques de « l’Algérie française » aurait été interdite, selon les organisateurs de cette manifestation, par Sarkozy, lui-même. Un geste qui ne peut, certes, pas passer inaperçu, ici à la veille de sa visite en Algérie.


La veille de cette commémoration qui prétendait rendre hommage aux « quatre à cinq mille innocents assassinés à Oran, par des fanatiques algériens, le jour de la proclamation de l’indépendance », un fax du préfet de Paris est venu annoncer son interdiction. Parmi les attendus de cette décision figurait en bonne place la raison principale à savoir « le trouble de l’ordre public ».

Des associations comme le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) et la Ligue des droits de l’Homme auraient menacé, paraît-il, d’en découdre avec les éventuels participants. Des affrontements auraient été à craindre. Parmi les autres raisons évoquées par le préfet de Paris, le lieu de la manifestation, l’Arc de triomphe, qui aurait prêté à confusion. Ce monument étant dédié à un soldat inconnu.

N’ayant pu être prévenues, à temps, de cette interdiction, une centaine de personnes environ, pour la plupart des septuagénaires originaires d’Oranie, ont commencé à affluer jeudi matin vers l’Arc de Triomphe à Paris. Quelques-uns seraient venus même de province. Mais, dès les premières heures du jour, le rond-point de « l’Etoile » était encerclé par des barrières et des CRS en tenues anti-émeutes étaient postés pour en interdire courtoisement l’accès. Loin de s’avouer vaincu, un petit groupe de manifestants entonna le « chant des Africains », l’hymne officieux des Pieds-noirs, avant de se disperser dans le calme.

Tenu pour responsable de cette interdiction, le président de la République française, Nicolas Sarkozy, qui est attendu, rappelons-le, demain à Alger, aurait voulu, ainsi, appliquer d’une certaine manière son vœu réitéré de mettre un bémol à la repentance... des deux côtés !

Auteur : Mohamed-Chérif Lachichi — La Voix de L’Oranie

 
Si cette information s'avérait exacte, quelle belle façon de remercier les Pieds-Noirs de la PACA qui ont voté massivement ,
dès le 1° tour, pour l'élection de Nicolas Sarkozy...
Hervé Cuesta
 
 

Joseph HATTAB PACHA Fronton le 5 juillet 2007
Président
Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de la République
Palais de l'Elysée

telecopie

Monsieur le Président de la République,

Au cours de votre campagne électorale, vous avez affirmé votre engagement d'être le Président de tous les Français, vous avez mis l'accent sur la grandeur, la générosité et la magnanimité de la France, ce grand pays démocratique qui, aujourd'hui, s'apitoie sur les épreuves du Liban, de la Palestine et du Darfour.

Evidement, la France que vous évoquiez-là est celle que nous avons appris à aimer dès notre prime enfance, ce pays noble et généreux dont l'altruisme et la libéralité faisaient l'admiration du concert des nations.

Il semblerait, cependant, que l'image de la France de 1962 n'ait pas été conforme à l'idéal forgé par des siècles d'abnégation et de dévouement à la cause humaine.

En effet, les Français d'Algérie, dont nous sommes les survivants, ont eu à supporter des épreuves bien pires que celles du Liban, et ils ont été victimes de massacres, plus importants et plus sadiques que ceux du Darfour.

Or, non seulement la France actuelle, dite du changement, n'a pas eu, à ce jour, un mot, ni même une pensée pour eux, mais encore, nous apprenons en ce 5 juillet 2007 marquant le 45ème anniversaire du plus odieux pogrom du siècle (hécatombe de près de 4.000 Français civils et totalement innocents) dans les conditions les plus extrêmes de la barbarie, qu'un dépôt de gerbe à leur mémoire à l'Arc de Triomphe vient d'être interdit.

Ainsi, Monsieur le Président de la République, les morts-vivants que semblons être pour vous, n'existeraient pas, et, de ce fait, ils n'auraient droit ni à la mémoire, ni au culte de leurs morts !

Sommes-nous revenus à la France noire, à la France arbitraire, à la France parjure des années 1960, ou craignez-vous que soit mise à jour l'infamante conduite du Chef de l'Etat de l'époque ?

Comme vous n'étiez pas encore né en 1962, nous vous conseillons vivement la lecture du document et des attestations jointes qui vous permettront une connaissance plus approfondie du véritable génocide français qui s'est produit à Oran, le 5 juillet 1962, tache indélébile sur l'Histoire de France que les politiciens ne pourront pas dissimuler encore longtemps.

En vous souhaitant une bonne lecture, et en espérant une saine réaction de votre part

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression notre considération distinguée.

Anne CAZAL Joseph HATTAB-PACHA

 
45ème ANNIVERSAIRE D'UN GENOCIDE

 

C'est le 5 juillet 1830 que les troupes françaises ont débarqué en Algérie pour mettre fin à une piraterie qui était une survivance des temps les plus barbares, et qui révoltait le concert des nations.
En ces lieux, la France a trouvé un pays dévasté, pressuré par les occupants turcs, soumis aux pillages des janissaires, décimé par les luttes intertribales, les razzias, et les exactions de toutes sortes, plongé dans un état de stagnation et de misère indescriptible.
La France a éradiqué l'esclavage, elle a sauvé les populations d'une famine endémique, elle a développé l'agriculture et l'élevage, elle a couvert le territoire d'un réseau de communications totalement inexistant, elle a réalisé des équipements sanitaires, y compris les hôpitaux les plus modernes, elle a instruit une population autochtone totalement analphabète, elle a développé une industrie prospère, elle a ouvert des milliers d'écoles, des lycées, des universités, elle a découvert et mis en exploitation des gisements de fer et de phosphate, elle a doté le Sahara algérien de fabuleuses richesses en pétrole, bref, au milieu du XXème siècle, aucun Etat arabe n'avait atteint un tel potentiel de développement, de civilisation, et de potentialités pour l'avenir…
Cette date du 5 juillet 1830, anniversaire de la capitulation d'Alger, aurait dû être bénie par les Algériens ! Elle a été maudite par les tueurs du FLN et 132 ans après le débarquement français, ses hordes barbares et féroces célébraient symboliquement, à Oran, les bienfaits de ces 132 ans de présence française, par un massacre, au faciès blanc, qui fit près de 4.000 morts français en quelques heures, et ceci dans les raffinements de cruauté les plus atroces !
Il faut savoir que, le 5 juillet 1962, l'Algérie n'était indépendante que depuis trois jours, puisque, à Evian, l'Etat français, sous la présidence de Charles De Gaulle, avait remis les départements français d'Algérie et le sort de leurs habitants entre les mains d'une seule faction terroriste, le FLN, qui ne savait manier que la terreur et l'horreur.
En ce jour anniversaire de la capitulation d'Alger, 132 ans plus tôt, l'armée algérienne du FLN avait décidé de prendre sa revanche en versant le sang français : CELLE-CI CONSTITUERA POUR L'HISTOIRE UN DES PLUS GRAND MASSACRES DE POPULATIONS CIVILES FRANÇAISES : PRES DE 4.000 PERSONNES (HOMMES, FEMMES ET ENFANTS) ONT ETE AINSI, BRUTALEMENT ET AVEUGLEMENT, ENLEVES A LEURS FAMILLES ET ASSASSINEES LE PLUS SOUVENT DANS D'ATROCES TORTURES.
Cependant, l'Armée française était encore présente en Algérie et Oran comptait 220.000 hommes. La place d'Oran était commandée par le Général Joseph Katz et, depuis la deuxième quinzaine du mois de juin, ses camions militaires sillonnaient la ville et ses faubourgs en délivrant aux Oranais, par haut-parleurs, des messages rassurants tels que celui-ci " PENDANT TROIS ANS, L'ARMEE FRANÇAISE RESTERA POUR ASSURER LA SECURITE DES PERSONNES ET DES BIENS ".
On serait, alors, en droit, de poser la question : Pourquoi et comment ce génocide au faciès blanc a-t-il eu lieu ?
En 1998, le Comité VERITAS l'a demandé au Général Katz par sommation interpellative. L'absurdité de sa réponse portait, en elle-même, l'aveu de son écrasante culpabilité : " C'est parce que - a répondu Katz à l'huissier qui l'interrogeait - C'est parce que l'O.A.S. avait fait sauté la centrale téléphonique… "… Même si ce prétexte avait été vrai (il était faux, nous allons le démontrer), Katz avait oublié, en énonçant ce mensonge, que l'Armée française était dotée de transmissions !!!
VERITAS a donc traîné Joseph Katz, surnommé le Boucher d'Oran, sur le banc d'infamie. Nous avons recherché et contacté près de 400 familles de disparus et 109 d'entre elles ont accepté de se porter parties civiles dans le procès que nous avons intenté contre Katz POUR COMPLICITE DE CRIME CONTRE L'HUMANITE !
En première instance, le juge Vallat, qui a instruit ce dossier, n'a contesté aucune de nos informations et de nos pièces sur cette tragédie, mais il a refusé la qualification de " crime contre l'Humanité ", au motif que celle-ci était réservée exclusivement aux victimes de la Shoah, requalifiant l'abominable pogrom d'Oran en " ENLEVEMENTS SUIVIS DE TORTURES ET D'ASSASSINATS ".
Il a, ensuite, jugé que " CEUX-CI ETAIENT PRESCRITS ".
La vie humaine peut-elle être, ainsi " tarifiée " dans le temps ? Peut-on froidement prétendre qu'une existence fauchée dans les camps de la mort vaut plus qu'une existence fauchée aux abords du Petit Lac ? A-t-on retrouvé les corps des milliers de disparus, enlevés parfois sous les yeux de leurs familles impuissantes et dont ces dernières n'ont plus jamais eu aucune nouvelle ?
VERITAS refusait de croire à une telle iniquité et nous avons fait appel de cette décision mais Katz a eu la mauvaise idée de mourir avant l'instance d'Appel, la justice humaine étant, de ce fait, éteinte pour lui, il n'a plus eu de comptes à rendre qu'à la Justice Divine !
Ainsi s'est présenté à son Jugement dernier, le Boucher d'Oran, Joseph Katz dont le cœur, l'âme et les mains étaient encore rouges du sang des pauvres gens qu'il a laissé massacrer, SUR ORDRE, comme le prouvent les témoignages suivants, d'un prêtre, le Révérend Père Michel de Laparre de Saint Sernin, d'un grand reporter, Dominique Couty, et de Jean-Henri Fourcade, Président de la Cour d'Appel d'Oran :

1°/ " Au Petit Lac, des familles entières, qui passaient en voiture, furent décapitées à la hache sur des billots. Un jeune Arabe que je connais, qui a lavé le sol, le lendemain, à grands seaux d'eau, et dont le cerveau est resté très choqué, a encore dans les oreilles les invocations à la Sainte Vierge, criées en espagnol au moment de mourir, par un papa, une maman et leur garçonnet, arrachés d'une 4 chevaux… D'autres faisaient des prières ou chantaient des cantiques avant que leur voix ne se brise sous la hache…
Des Français furent étouffés dans des fours, gelés dans des frigidaires, crochetés aux Abattoirs, vendus dans des boucheries, sciés dans des menuiseries. Des enfants ont été ficelés dans des sacs de pommes de terre, jetés sur la chaussée, écrasés par des camions ou aplatis contre les murs. Et combien de femmes et de jeunes filles ont subi les pires des sévices, presque toujours jusqu'à la mort... ".Révérend Père Michel de Laparre de Saint Sernin

2°/ " Dans la matinée du 5 juillet, l'hélicoptère, qui transportait Katz " en tournée d'inspection ", survola le Petit Lac… Soudain le pilote se mit à hurler : " Je vois des gens qu'on fait descendre dans l'eau… On les mitraille à bout portant… Je vois l'eau qui devient rouge de sang… Partout, on arrête les gens, on les emprisonne… Un reporter de la télévision américaine, fait prisonnier, lui aussi, est enfermé pendant quatre heures dans une annexe de la mosquée. Il voit, par la petite fenêtre, les corps entassés sur une camionnette. Un autre caméraman, bien connu pour son courage qui frise l'inconscience, se promène à pied au milieu des émeutiers, le torse bardé d'appareil et le drapeau de son pays autour du cou. Un manifestant s'approche de lui et lui demande à être filmé devant son trophée : la tête d'un Européen. Le journaliste, dégoûté, refuse et tourne les talons, se dirigeant vers d'autres atrocités. ".Dominique Couty

3°/ " Le square Garbé se vide et retrouve un silence complet. Peu après, un camion de fusiliers-marins français s'arrête devant le Tribunal. Le chef du détachement nous indique qu'il va nous raccompagner à nos domiciles respectifs. En passant près du Commissariat, nous voyons des membres de la force locale y faire pénétrer des Européens. Les rues sont désertes. Il est 17 heures lorsque je retrouve mon épouse éplorée et mon dernier fils âgé de 20 jours.
Le lendemain, nous apprenons que l'Amiral commandant la base de Mers el Kébir est intervenu à Oran, après une conversation orageuse avec le général Katz qui refusait de le faire.
La fille du concierge du Tribunal, musulmane qui séjournait chez des amis arabes, dans leur quartier, m'indiqua, plus tard, que des camions chargés d'Européens arrivaient, ce 5 juillet, sur la place du quartier. Ces malheureux étaient déchiquetés sur place par la foule qui piétinait les lambeaux de chair ! Le père et le beau-frère d'une cousine de mon épouse, qui étaient descendu en ville, n'ont jamais reparu !
En 1985, alors que j'étais Président à la Cour de Saint Denis de la Réunion, un fonctionnaire me déclara qu'il avait accompli son service militaire à Oran et qu'après les événements du 5 juillet 1962, l'armée avait retiré de nombreux corps d'Européens du Petit Lac, à la sortie d'Oran. ". Jean-Henri Fourcade, Président de la Cour d'Appel d'Oran

Pendant que se déroulaient les massacres, Katz téléphona à De Gaulle… Nous en possédons les témoignages écrits, de témoins présents, ce qui prouve bien que le téléphone fonctionnait normalement. Pendant que les civils français tombaient, comme des mouches, à tous les coins de rue, Katz demandait au Président de la République Française l'autorisation de faire intervenir les 22.000 hommes placés sous ses ordres afin d'interrompre ce carnage.
De Gaulle lui répondit : " SURTOUT, NE BOUGEZ PAS ! ". Où trouver un ordre plus criminel, plus abject, plus monstrueux que celui qui a été donné, le 5 juillet 1962 à un général français DIRECTEMENT PAR LE CHEF DE L'ETAT FRANÇAIS, LORS DU MASSACRE, EN QUELQUES HEURES, DE MILLIERS DE RESSORTISSANTS FRANÇAIS ?
On peut dire ce qu'on voudra : que les auteurs de ce crime contre l'Humanité avaient perdu la raison, qu'ils étaient devenus, sous l'emprise de la terreur, des bêtes sauvages, qu'ils étaient les héritiers d'un sadisme latent et inculqué, que de telles coutumes sanguinaires provenaient de traditions dévastatrices ancestrales, le crime commis le 5 juillet 1962 à Oran, comme tous ceux qui ont précédé ou suivi, relèvent d'un autre forfait, plus atroce que les autres parce qu'il a permis les autres et qu'il ne peut prétendre à aucune justification légale :
CE CRIME-LA NE MERITE PAS DE PARDON CAR C'EST LE CHEF DE L'ETAT FRANÇAIS QUI L'A COMMIS, ET LA FRANCE QUI L'A LAISSE COMMETTRE !
C'est pourquoi tous ceux qui ont succédé à Charles De Gaulle l'ont perpétué, renouvelé sans cesse en voulant le camoufler, et le traînent avec eux, encore aujourd'hui, comme un boulet, n'agissant pas, ne punissant pas, perdant toutes les notions d'honneur, d'équité, de droiture, et laissant s'éterniser une fausse situation ou les victoires sportives, le chômage ou les impôts à venir sont les plus grands soucis de la population, et font couler plus d'encre que les flots de sang français dont cette même population s'est toujours désintéressée, bien qu'ils aient été versés à cause de son approbation référendaire à ce crime !
VERITAS lance un vibrant appel à tous les Français qui ont su conserver des qualités de cœur et de conscience pour rejoindre à 17 heures 45 à Paris notre ami et délégué, M. Jean-Pierre RONDEAU au pied de l'ARC DE TRIOMPHE le 5 juillet 2007 afin de rendre hommage à ces milliers de victimes de ce crime d'Etat !
Que les provinciaux se réunissent aussi au pied des stèles pour les fleurir, et que les prières de tous s'unissent afin que Dieu les entendent parce que, lorsque la justice des hommes devient inhumaine comme elle l'est pour nous, notre seul recours est entre Ses Mains !
Anne CAZAL


 
 
Le Lieutenant Degueldre assassiné le 6 juillet 1962.

Ce matin, messe au monastère du Baroux, dédiée au Lieutenant. Suivie d'une réunion amicale dans les locaux conventuels. Sur une table, ses décorations et sa photo. Ont été évoqués les derniers instants du héros :

" ... le convoi arrive à 3 h 45, en forêt de Marly, au Trou d'Enfer, lieu choisi secrètement pour déjouer une éventuelle tentative de libération.
Les douze membres du peloton sont des appelés volontaires... Plusieurs officiers ayant refusé, c'est un adjudant-chef qui commandera le feu. Veuf et père de plusieurs enfants, menacé d'être viré de l'armée, il ne peut qu'obéir ...
Le lieutenant sortant de la cellule, le procureur-général Gerthoffer lui dit " d'avoir du courage..." Degueldre lui lance " bouclez-la!" Il ajoute : " je ne vous garde pas rancune, je vous plains. "
Une seule balle l'atteindra au ventre... Le coup de grâce frappe à côté... Au deuxième coup, le révolver s'enraye...
Il faut aller en chercher un autre... L'assistante de Tixier-Vignancour, Denise Macagne fait alors remarquer à Gerthoffer que le temps légal de l'exécution est écoulé, et qu'il faut appeler un médecin. Gerthoffer déclare devoir demander l'avis du ministre Mesmer. Il revient très rapidement : " continuez!"
Quatre autres coups de grâce seront nécessaires... Dans la mâchoire, dans l'épaule... 12 minutes pour exécuter un arrêt prononcé par une Cour de Justice jugée illégale par le Conseil d'Etat, quelques semaines plus tard...

 
 
l'ANPROMEVO et J.F GAVOURY ont, une fois de plus, fait interdire la commémoration du 5 juillet à l'arc de triomphe...
 
 
Nous nous sommes rendus le 5 juillet à 15 heures devant la statue de Lyautey, méditer quelques instants devant cette phrase : "A tous ceux civils et militaires qui sont morts Outre-Mer pour la France" Nous avons déposé des gerbes à la Mémoire des Oranais massacrés le 5 juillet 1962. Cette cérémonie était organisée par Gérard Garcia (oranais), de l'association des amis de l'Algérianie. (A.A.A.)

Étaient présents plusieurs familles de disparus parmi lesquelles EZAGOURI, TEUMA, DUCOS-ADER ( nous n'avons pas tous les noms) et les représentants des associations suivantes : les amis de l'algérianie; l'anfanoma; l'armr; la mafa; les forces de polices auxiliaires (harkis) l'association des familles des victimes du 26 mars 1962

 
 
 

puis à 17 h 45 nous nous rendions à l'Arc de Triomphe à l'appel de ALLO (Jean-Pierre Rondeau) (oranais) Nous savions le rassemblement interdit.
NICOLE FERRANDIS Nous arrivons à l'ARC DE TRIOMPHE. Il est 17 H 30
Nous remarquons de nombreuses voitures et camions de CRS ( photo)

Je m'assois sur un banc à coté de Marie-Claude TEUMA. Les CRS nous demandent de "circuler" sous peine d'être emmenées au poste pour 6 heures... Ils estiment "que nous avons sûrement mieux à faire". Nous répondons que nous avons le temps, que nous ne voulons pas nous lever et que 6 heures ne comptent guère, à coté du crime commis contre les nôtres il y a 45 ans. (photo) Ils nous lisent un papier comme quoi nous sommes en pleine illégalité, que le rassemblement des anciens du Lycée Lamoricière est interdit; Je réponds que je ne fais pas partie de cette association. Réponse " on sait bien pourquoi vous êtes là, on va devoir vous appréhender" Marie-Claude dit qu'elle veut bien se lever à la condition que GAVAURY qui pendant tout ce temps circule tranquillement et observe la scène soit lui-même évacué. Ce qui est fait. Un CRS demande à GAVAURY de partir. Nous nous levons alors et rejoignons le groupe (photo) Là, nous trouvons encore des CRS, et des amis complètement écœurés. (photo)

Des présidents d'associations sont là : ALLO, ADIMAD, ANFANOMA, GNPI, FRANCE-AFRIQUE, Familles des Victimes du 26 mars 1962, MAFA des représentants associatifs connus, GILLES BONNIER, Ghislaine GARCIA, SORAYA DJEBOUR que les autres me pardonnent..

On nous demande de nous disperser, nous chantons les Africains, nous ne sommes hélas pas très nombreux. Sans doute l'interdiction a-t-elle fait que les gens ont préféré rester chez eux.

NICOLE FERRANDIS

Association des Familles des Victimes du 26 Mars 1962 et de leurs Alliés et ANFANOMA

 
DÉFENSE D HONORER LA MÉMOIRE

Madame la Ministre,

Suite à l'interdiction musclée des CRS à l'Arc de Triomphe pour nous empêcher de déposer une gerbe, le Collectif des Familles de Disparus en
Algérie ne poursuit qu'un seul but faire reconnaître le drame du 5 Juillet 1962 à Oran, ou les Français ont été enlevés, massacrés, brûlés ,violés sans
que personne n'intervienne, l'armée sous les ordres du Général Katz n'est pas intervenue manquant à sa mission de protéger les Français restés sur
place.

Notre collectif est Apolitique, nous n'avons pas l'intention de reconquérir l'Algérie. Nous sommes entièrement dévoués à la recherche de la vérité,
notre devoir de mémoire envers nos parents est le moteur de notre action et seule une reconnaissance de la nation pourra apaiser notre souffrance ;
depuis 45 ans, nous avons respectés les lois de la République, nous avons été des citoyens exemplaires , alors que les assassins de nos parents
devenus Français par intérêt. Quelle est la vérité qui est bonne à dire ?

Cordialement Viviane une rescapée et une fille de disparu écorchée à vie

Paris, le 5 juillet 2007 [8 h 55].

Monsieur,

Je vous remercie de votre message.

A Paris, c’est une association d’anciens élèves d’un établissement scolaire qui a été utilisée par un groupuscule de nostalgiques de l’action terroriste pour instrumentaliser la douleur – réelle, légitime et respectable – des familles de victimes des événements d’Oran du 5 juillet 1962.

L’ANPROMEVO, soutenue dans sa démarche par de nombreuses organisations républicaines et personnalités diverses, est parvenue à obtenir l’interdiction par les pouvoirs publics de la cérémonie de ravivage de la Flamme du Souvenir sous l’Arc de Triomphe co-organisée par cette association et … l’Adimad-OAS.

Nous n’avons pas de raison de douter a priori de la sincérité et de la loyauté de celles et ceux qui appellent au rassemblement dont vous évoquez la tenue ce matin même : cette manifestation n’est heureusement pas affectée d’un soutien de l’Adimad sur son site Internet, ce qui lui permet d’échapper à toute suspicion de récupération.

C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous prie de croire en mes sentiments de particulière sympathie.

Jean-François Gavoury

Chers amis

Nous avons été humiliés devant l' Arc de triomphe et audela des opinions politiques de chacun il nous faut avoir des explications sur cette interdiction sans fondement sérieux . Le silence de nos élus ne pourraient être compris.

Le fait que seule cette cérémonie parisienne ait été interdite doit nous "ouvrir les yeux ".
les autres cérémonies qui se sont bien déroulées, ne peuvent faire passer la pilule .

La mémoire de toutes nos victimes a été bafouée de manière totalement incompréhensible .

Il n 'y avait aucun risque tangible de trouble a l 'ordre public. Il suffisait de venir sur les lieux pour le constater .

Si nous laissons passer cela, tous les affronts ou les réculades pourront être permis.


Gilles Bonnier

Monsieur le Député,

Une fois de plus, les mêmes personnes viennent d'obtenir satisfaction grâce à un chantage au désordre. Une fois de plus, nous n'avons pas eu le droit d'honorer la mémoire de nos morts, assassinés dans des conditions abominables. Une fois de plus, aucun membre de notre communauté n'est reprrésenté en tant que tel au gouvernement, alors qu'un député favorable au 19 mars, comme la FNACA, dont nous connaissons les options politiques, va avoir en charge les "rapatriés" et les harkis.
Jusqu'à quand les divers gouvernements vont-ils nous considérer comme quantité négligeable sauf à la veille d'élections?
Je crois que, maintenant, seule une interpellation du ministre de l'Intérieur, à la Chambre, peut la mettre devant ses responsabilités.
Je vous prie d'agréer, monsieur le député, l'expression de mes salutations distinguées.
J. Revel-Mouroz


Sent: Wednesday, July 04, 2007 1:04 PM
Subject: 45 ans après la tragédie d'Oran



Il y a 45 ans, la tragédie d’oran

Il y a 45 ans, malgré le cessez-le-feu du 19 mars, nos compatriotes d’Algérie allaient vivre, le 5 juillet 1962, la plus grande tragédie subie par des civils depuis la 2nde Guerre Mondiale.

3000 à 5000 d’entre eux ont été exterminés sur le territoire de l’Algérie nouvellement indépendante simplement parce qu’ils étaient des ressortissants français.

45 ans après, des centaines de familles ne savent toujours pas ce qu’il est advenu d’un ou plusieurs de leurs membres disparus lors de cette journée tragique.

Il est temps que la Fondation pour la Mémoire, prévu par l’article 3 de la Loi portant reconnaissance de la Patrie et contribution nationale en faveur des rapatriés se mette en place pour que l’on ait enfin la connaissance réelle des faits historiques de cette période par l’accès aux archives françaises et algériennes.


Lionnel LUCA

 

 
 
Stèle des Rapatriés Cimetière du Grand Jas à Cannes.
 
LA MAISON DES RAPATRIES DE CANNES
et leurs amis

2 boulevard Guynemer - 06400 Cannes
Monsieur le Député Maire de Cannes
Mesdames, Messieurs les porte-drapeaux
Mesdames, Messieurs,
Mes chers compatriotes


Il y a 45 ans, l'Algérie accédait à l'indépendance et nos compatriotes oranais, plus que tous autres, en ont payé le prix du sang !

Toutefois, permettez-moi de vous rappeler que ces tragiques évènements ont été précédés par ceux commis à partir du 20 août 1955 dans le Constantinois.

Ce jour-là, en effet, entre Philippeville et Condé Smendou, huit cents hors la loi poussant devant eux 3.000 fellahs fanatisés par la DJIHÂD se lancent à l'assaut des villages et des fermes isolées. On tue et on égorge au nom d'Allah !

Á Philippeville et dans la région de Guelma, le dispositif militaire ne peut faire face à l'émeute et à la mine d'El Halia, le comble de l'horreur est atteint : des hommes, des femmes et des enfants sont jetés vivants dans les concasseurs de la mine. Jacques SOUSTELLE dira sur les lieux, de ce spectacle insoutenable " L'Algérie a son Oradour ! ! ! ".

En quelques jours le bilan des victimes s'élève à 84 européens et musulmans pro-français assassinés et à 91 blessés. Les forces de l'ordre parviendront à reprendre la situation en main au prix de 26 tués et 115 blessés.

Un vieil adage prétend que l'histoire ne se répète jamais … pourtant il y a 45 ans jour pour jour, le 5 juillet 1962, elle a bégayé en Oranie ! ! !

Rappelez-vous ! Le 5 juillet 1962 était un jeudi, un jeudi noir pour toute notre communauté.

Pourtant tout avait commencé dans une atmosphère de liesse populaire pour une partie du peuple algérien.

Rue d'Arzew, rue d'Alsace-Lorraine, avenue Loubet, Place de la Victoire, des hommes et des femmes endimanchés au couleur de leur nouveau drapeau, manifestent bruyamment leur joie.

Toutefois on peut apercevoir ça et là, dans la foule, des hommes des femmes armés de hachettes et de couteaux.

A 12 heures 10, on entend des rafales d'armes automatiques et répondant à ce signal, la chasse à l'européen s'organise.

Toutes celles et tous ceux, qui croyants aux propos rassurants, tenus la veille, par les nouveaux maîtres de l'Algérie, se sont hasardés dans les rues, sont pris au piège par une foule hystérique ! Certains sont écrasés par des véhicules, des femmes et des enfants sont égorgés et atrocement mutilés.

Des scènes abominables se déroulent devant les casernes encore occupées par notre armée et que cherchent désespérément à rejoindre nos compatriotes.

Mais l'armée française assiste impuissante à ces massacres, elle ne bouge pas, elle n'intervient pas, elle a reçu des ordres ! ! !

Pourtant des officiers, des sous-officiers et des soldats appartenant à quelques unités d'élite outrepasseront ces instructions au nom de l'honneur.

. . . . mais ces actes demeureront isolés.

L'armée française purgée de ses officiers d'élite est redevenue " la grande muette " : elle n'entend rien ! elle ne dit rien ! elle ne voit plus rien !

Le Commandant HÉLIE DE SAINT MARC dans son livre " Les Champs de Braise " résume ainsi l'été 1962 :

" La France abandonna la plupart des harkis, des conseillers municipaux et des fonctionnaires musulmans favorables à notre pays. Plus de 100.000 d'entre eux furent assassinés durant l'été 1962. Certains furent débarqués des bateaux français et d'autres massacrés sous les yeux de nos soldats auxquels le gouvernement avait donné l'ordre de neutralité. Avec la rafle du Vel d'Hiv, je considère ce drame comme l'une des taches les plus sombres de notre histoire contemporaine ".

A la morgue de l'hôpital d'Oran, l'identification des victimes est pratiquement impossible tant les corps sont mutilés !

Qui peut en dire le nombre, 1.000, 1.500, 2.000 ! ! ! L'horreur ne se comptabilise pas !

Souvenons-nous toujours de ces victimes innocentes du vent de l'histoire et de toutes et tous ceux, pieds-noirs, harkis, métropolitains qui ont donné leur vie pour nous.

Mesdames, Messieurs, je vous remercie.

Cannes le 5 juillet 2007

Signé : André MAYET


 
 
Stèle des Rapatriés Cimetières du Grand Jas à Cannes.
 
 
VENCE - 5 Juillet 2007 -
Journée de commémoration pour les victimes et disparus
de l'après 19 mars 1962
.
 

L'Amicale des Communautés Vençoises
Sa Présidente Michèle Fischhoff
Déléguée C.N.F.A. (Coordination Nationale des Français d'Algérie)

Antennne de La Maison du Pied Noir de Cagnes-sur-Mer
Son Président Gabriel Anglade,

Les associations d'anciens combattants...

Cérémonie oecuménique sur le parvis de la cathédrale. Imam Boualam (Joseph, fils spirituel du Bachagha, neveu, Président des anciens combattants supplétifs; HCR..) avec des harkis médailles, Rabbin Abittan (un des grands rabbins de Nice) Pasteur Claudel, discours fort de ce pasteur et Père Costa (qui a fait la guerre d'Algérie) plus sur le parvis, le Père Henri de Vence et le Père Garcia, pn, venant de Nîmes. Cathédrale pleine.. Le pasteur et l'imam sont rentrés avec Père Garcia et Père Henri, près du curé...de Vence.(entre les présents le matin et l'après midi au cinéma) il y eu environ 200 à 250 personnes présentes cette journée. Plus environ 15 élus, maires et Adjoints représentant les maires des plus grandes villes du 06.. Monsieur Estrosi était représenté par le Conseiller Pierre Fouques. Lionnel LUCA, le "député des PN"très présent. Le Président t Nicolas Sarkosy a répondu "être très sensible à mon invitation pour la commémoration des victimes et disparus d'APRÈS le 19 mars 1962...Il a bien écrit après...(c'est la raison pour laquelle j'ai cité son discours du Bois de Boulogne traitant d'assassins, la Gestapo qui a tué lâchement les 35 jeunes résistants communistes quelques jours AVANT la libération de 44.....
Cathédrale : grandiose. Sermon du Père Costa sur la Paix, le pardon. Chants religieux interprétés par la chorale Alliance de Cagnes sur Mer et de la chorale de Vence. Orgue. Chant Notre Dame d'Afrique par JP Gavino, en finale, avec refrain repris pas l'ensemble de la foule..Père Garcia a pris la parole dans la cathédrale et a cité Oran, avec ce qu'il a vu, le nombre de morts.... Émotions.....
Défilé vers le cimetière ... MAIS : une tâche : des adhérents de l'UNC (Union des Anciens Combattants) Vence ont téléphoné à Monsieur Cornebois (qui était présent) Président départemental de l'UNC en "interdisant les drapeaux"..car réunion soi disant politique..... alors que nous avions nos harkis médailles et une bonne dizaine de militaires portant médailles. Cornebois et Guy Barrier (Président UNC, et UNC AFN) choqués. Mention sera faite à la prochaine A.G. du département. Information signalé au président UNC Paris...
Cimetière : très très émouvant. Discours de Lionnel Luca fort. (plus Michèle Fischhoff et Gabriel Anglade). Dépôt de la terre dans un cavurne : moment le plus fort où Joseph Boualam et l'adhérente qui a perdu les 14 membres de sa famille le 5 juillet 1962 à Oran, déposent ensemble la terre des cimetières d'Algérie (Blida, Oran, Santa Cruz, Mers el Kebir, Mascara et Boutlelis et celle de la terre de la tombe du Bachagha venant de Mas Thibert...).... Gerbe, minute de silence, Marseillaise...Chant " les enfants de PN" par Jean Paul Gavino avec une chorale d'enfants de PN de Vence. Robin Fischhoff lit une prière d'une enfant de PN, faite pour ses parents... Le Drapeau français est déjà en place et drapeau des Pieds Noirs BLEU, BLANC, NOIR ( Production : JP Gavino.. beaucoup de CD vendus à la sortie du cimetière) présent...
Pendant le dépôt de la terre : JP Chante "Non, ne les oubliez pas, ceux qui sont restés la bas..". , chants des Africains et Hymne des Pieds Noirs et des Harkis en sortie du cimetière. Repas Pieds-Noirs fort sympathique au tennis... D'autres sont allés directement voir le film de G. Perez. Là encore émotions.....
Michèle Fischoff
 
 
Très belle et très émouvante commémoration. Cérémonie œcuménique sur le parvis de la cathédrale, en présence du Rabbin Abittan, de l’Imam Joseph Boualam (fils spirituel et neveu du Bachaga) et du Pasteur Claudel. La messe célébrée par le père Costa (d' Oran) s’est terminée sur la chanson de Jean-Paul GAVINO « Notre Dame d’Afrique ». Présence de l’amicale des communautés vençoises, de la Maison du Pied noir de Cagnes-sur mer, et des associations d’anciens combattants. Très émouvante cérémonie au cimetière lors du dépôt de terre d’Algérie dans un cavurne précédée des interventions très fortes de Michèle Fischhoff, de Gabriel Anglade . Discours remarqué de Lionel Luca sur l'article 3 de la loi du 25 février 2005. Les chansons de Jean-Paul GAVINO ont clôturé la cérémonie. Très fort recueillement dans l’assistance nombreuse. (Simone Gautier et Hervé Cuesta)
 
Merci aux personnes qui ont pris des photos de me contacter H.Cuesta (cliquer sur "nous écrire).
 
 
Une triste nouvelle :
Notre nouveau secrétaire d État aux anciens combattants, Alain Marleix, avait déposé en 2003 une proposition de loi sur le 19 mars ( voir ci dessous )
 
Le 10 avril 2003, Alain Marleix, qui n'était pas encore secrétaire d'Etat aux Anciens combattants mais député UMP du Cantal, avait déposé une proposition de loi (n°789), « tendant à reconnaître une Journée nationale du souvenir à la mémoire des soldats français morts en Algérie, au Maroc et en Tunisie et des victimes civiles de ces conflits. »
Deux articles avaient été alors prévus, le second fixant au 19 mars « cette journée, ni fériée ni chômée, jour anniversaire du cessez-le-feu proclamé le 19 mars 1962 en Algérie, mettant fin à dix ans de guerre en Afrique du Nord. »
Alain Marleix avait expliqué l'esprit de sa proposition de loi dans son exposé des motifs en ces termes :
« Certaines périodes s'avèrent déterminantes quant au destin et au devenir d'une nation. Ainsi, pour la guerre d'Algérie, se pose le problème de la reconnaissance officielle d'une journée du souvenir et du recueillement dédiée à la mémoire des morts civils et militaires en Algérie, Maroc et Tunisie.
Le cessez-le-feu du 19 mars 1962 marque bien l'arrêt officiel de cette guerre. Il cristallise la mémoire de l'événement.
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 24 janvier 2007
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz

Monsieur le Député,

Vous avez cru bon de déposer, avec une poignée de vos collègues, une proposition de loi visant à considérer le 19 mars comme une date officielle de la fin des combats en Algérie.
Vous n'ignorez certainement pas que cette date est retenue par tous ceux qui ont soutenu le FLN pendant cette guerre et qui, par conséquent, auraient dû être jugés pour intelligence avec l'ennemi.
Vous n'ignorez pas, non plus, que les Pieds Noirs et les Harkis refusent de considérer cette date comme la fin de la guerre. C'est, en effet, APRES cette date que les crimes les plus abominables ont été commis et que des centaines de personnes ont " disparu " sans que le gouvernement de l'époque ne fasse la moindre tentative pour les retrouver, trop soucieux de ne pas mécontenter l'ennemi de la veille.
Vous proposez une double célébration : le 19 mars et le 5 décembre. Vous n'ignorez pas, enfin, que le 5 décembre ne représente rien sur le plan historique et que cette date a été choisie pour des raisons qui restent obscures.
Le fait que vous ayez décidé de célébrer le 19 mars comme marquant la fin de la guerre d'Algérie en parlant de devoir de mémoire, est une insulte à tous les morts, à tous les innocents massacrés, torturés ou enlevés après le 19 mars et même après le 1er juillet, comme à Oran.
Il est vrai que les différents gouvernements qui se sont succédé depuis 1962 n'ont jamais eu le courage de reconnaître la responsabilité des autorités de l'époque dans cette non-assistance à populations en danger.

Mais il est vrai aussi que les morts ne votent pas.

Dans le faible espoir que vous comprendrez l'aspect obscène de cette proposition, je vous prie de croire, monsieur le député, à mes sentiments indignés.

 
 
45ème ANNIVERSAIRE D'UN GÉNOCIDE

C'est le 5 juillet 1830 que les troupes françaises ont débarqué en Algérie pour mettre fin à une piraterie qui était une survivance des temps les plus barbares, et qui révoltait le concert des nations.
En ces lieux, la France a trouvé un pays dévasté, pressuré par les occupants turcs, soumis aux pillages des janissaires, décimé par les luttes intertribales, les razzias, et les exactions de toutes sortes, plongé dans un état de stagnation et de misère indescriptible.
La France a éradiqué l'esclavage, elle a sauvé les populations d'une famine endémique, elle a développé l'agriculture et l'élevage, elle a couvert le territoire d'un réseau communications totalement inexistant, elle a réalisé des équipements sanitaires, y compris les hôpitaux les plus modernes, elle a instruit une population autochtone totalement analphabète, elle a développé une industrie prospère, elle a ouvert des milliers d'écoles, des lycées, des universités, elle a découvert et mis en exploitation des gisements de fer et de phosphate, elle a doté le Sahara algérien de fabuleuses richesses en pétrole, bref, au milieu du XXème siècle, aucun Etat arabe n'avait atteint un tel potentiel de développement, de civilisation, et de potentialités pour l'avenir…
Cette date du 5 juillet 1830, anniversaire de la capitulation d'Alger, aurait dû être bénie par les Algériens, elle a été maudite par les tueurs du FLN et 132 ans après le débarquement français, ses hordes barbares et féroces célébraient symboliquement, à Oran, les bienfaits de ces 132 ans de présence française, par un massacre, au faciès blanc, qui fit près de 4.000 morts français en quelques heures, et ceci dans les raffinements de cruauté les plus atroces !
Il faut savoir que, le 5 juillet 1962, l'Algérie n'était indépendante que depuis trois jours, puisque, à Evian, l'Etat français, sous la présidence de Charles De Gaulle, avait remis les départements français d'Algérie et le sort de leurs habitants entre les mains d'une seule faction terroriste, le FLN, qui ne savait manier que la terreur et l'horreur.
En ce jour anniversaire de la capitulation d'Alger, 132 ans plus tôt, l'armée algérienne du FLN avait décidé de prendre sa revanche en versant le sang français : CELLE-CI CONSTITUERA POUR L'HISTOIRE UN DES PLUS GRAND MASSACRES DE POPULATIONS CIVILES FRANÇAISES : PRES DE 4.000 PERSONNES (HOMMES, FEMMES ET ENFANTS) ONT ETE AINSI, BRUTALEMENT ET AVEUGLEMENT, ENLEVES A LEURS FAMILLES ET ASSASSINEES LE PLUS SOUVENT DANS D'ATROCES TORTURES.
Cependant, l'Armée française était encore présente en Algérie et Oran comptait 22.000 hommes. La place d'Oran était commandée par le Général Joseph Katz et, depuis la deuxième quinzaine du mois de juin, ses camions militaires sillonnaient la ville et ses faubourgs en délivrant aux Oranais, par haut-parleurs, des messages rassurants tels que celui-ci " PENDANT TROIS ANS, L'ARMEE FRANÇAISE RESTERA POUR ASSURER LA SECURITE DES PERSONNES ET DES BIENS ".
On serait, alors, en droit, de poser la question : Pourquoi et comment ce génocide au faciès blanc a-t-il eu lieu ?
En 1998, le Comité VERITAS l'a demandé au Général Katz par sommation interpellative. L'absurdité de sa réponse portait, en elle-même, l'aveu de son écrasante culpabilité : " C'est parce que - a répondu Katz à l'huissier qui l'interrogeait - C'est parce que l'O.A.S. avait fait sauté la centrale téléphonique… "… Même si ce prétexte avait été vrai (il était faux, nous allons le démontrer), Katz avait oublié, en énonçant ce mensonge, que l'Armée française était dotée de transmissions !!!
VERITAS a donc traîné Joseph Katz, surnommé le Boucher d'Oran, sur le banc d'infamie. Nous avons recherché et contacté près de 400 familles de disparus et 109 d'entre elles ont accepté de se porter parties civiles dans le procès que nous avons intenté contre Katz POUR COMPLICITE DE CRIME CONTRE L'HUMANITE !
En première instance, le juge Vallat, qui a instruit ce dossier, n'a contesté aucune de nos informations et de nos pièces sur cette tragédie, mais il a refusé la qualification de " crime contre l'Humanité ", au motif que celle-ci était réservée exclusivement aux victimes de la Shoah, requalifiant l'abominable pogrom d'Oran en " ENLEVEMENTS SUIVIS DE TORTURES ET D'ASSASSINATS ".
Il a, ensuite, jugé que " CEUX-CI ETAIENT PRESCRITS ".
La vie humaine peut-elle être, ainsi " tarifiée " dans le temps ? Peut-on froidement prétendre qu'une existence fauchée dans les camps de la mort vaut plus qu'une existence fauchée aux abords du Petit Lac ? A-t-on retrouvé les corps des milliers de disparus, enlevés parfois sous les yeux de leurs familles impuissantes et dont ces dernières n'ont plus jamais eu aucune nouvelle ?
VERITAS refusait de croire à une telle iniquité et nous avons fait appel de cette décision mais Katz a eu la mauvaise idée de mourir avant l'instance d'Appel, la justice humaine étant, de ce fait, éteinte pour lui, il n'a plus eu de comptes à rendre qu'à la Justice Divine !
Ainsi s'est présenté à son Jugement dernier, le Boucher d'Oran, Joseph Katz dont le cœur, l'âme et les mains étaient encore rouges du sang des pauvres gens qu'il a laissé massacrer, SUR ORDRE, comme le prouvent les témoignages suivants, d'un prêtre, le Révérend Père Michel de Laparre de Saint Sernin, d'un grand reporter, Dominique Couty, et de Jean-Henri Fourcade, Président de la Cour d'Appel d'Oran :

1°/ " Au Petit Lac, des familles entières, qui passaient en voiture, furent décapitées à la hache sur des billots. Un jeune Arabe que je connais, qui a lavé le sol, le lendemain, à grands seaux d'eau, et dont le cerveau est resté très choqué, a encore dans les oreilles les invocations à la Sainte Vierge, criées en espagnol au moment de mourir, par un papa, une maman et leur garçonnet, arrachés d'une 4 chevaux… D'autres faisaient des prières ou chantaient des cantiques avant que leur voix ne se brise sous la hache…
Des Français furent étouffés dans des fours, gelés dans des frigidaires, crochetés aux Abattoirs, vendus dans des boucheries, sciés dans des menuiseries. Des enfants ont été ficelés dans des sacs de pommes de terre, jetés sur la chaussée, écrasés par des camions ou aplatis contre les murs. Et combien de femmes et de jeunes filles ont subi les pires des sévices, presque toujours jusqu'à la mort... ".Révérend Père Michel de Laparre de Saint Sernin

2°/ " Dans la matinée du 5 juillet, l'hélicoptère, qui transportait Katz " en tournée d'inspection ", survola le Petit Lac… Soudain le pilote se mit à hurler : " Je vois des gens qu'on fait descendre dans l'eau… On les mitraille à bout portant… Je vois l'eau qui devient rouge de sang… Partout, on arrête les gens, on les emprisonne… Un reporter de la télévision américaine, fait prisonnier, lui aussi, est enfermé pendant quatre heures dans une annexe de la mosquée. Il voit, par la petite fenêtre, les corps entassés sur une camionnette. Un autre caméraman, bien connu pour son courage qui frise l'inconscience, se promène à pied au milieu des émeutiers, le torse bardé d'appareil et le drapeau de son pays autour du cou. Un manifestant s'approche de lui et lui demande à être filmé devant son trophée : la tête d'un Européen. Le journaliste, dégoûté, refuse et tourne les talons, se dirigeant vers d'autres atrocités. ".Dominique Couty

3°/ " Le square Garbé se vide et retrouve un silence complet. Peu après, un camion de fusiliers-marins français s'arrête devant le Tribunal. Le chef du détachement nous indique qu'il va nous raccompagner à nos domiciles respectifs. En passant près du Commissariat, nous voyons des membres de la force locale y faire pénétrer des Européens. Les rues sont désertes. Il est 17 heures lorsque je retrouve mon épouse éplorée et mon dernier fils âgé de 20 jours.
Le lendemain, nous apprenons que l'Amiral commandant la base de Mers el Kébir est intervenu à Oran, après une conversation orageuse avec le général Katz qui refusait de le faire.
La fille du concierge du Tribunal, musulmane qui séjournait chez des amis arabes, dans leur quartier, m'indiqua, plus tard, que des camions chargés d'Européens arrivaient, ce 5 juillet, sur la place du quartier. Ces malheureux étaient déchiquetés sur place par la foule qui piétinait les lambeaux de chair ! Le père et le beau-frère d'une cousine de mon épouse, qui étaient descendu en ville, n'ont jamais reparu !
En 1985, alors que j'étais Président à la Cour de Saint Denis de la Réunion, un fonctionnaire me déclara qu'il avait accompli son service militaire à Oran et qu'après les événements du 5 juillet 1962, l'armée avait retiré de nombreux corps d'Européens du Petit Lac, à la sortie d'Oran. ". Jean-Henri Fourcade, Président de la Cour d'Appel d'Oran

Pendant que se déroulait les massacres, Katz téléphona à De Gaulle… Nous en possédons les témoignages écrits, de témoins présents, ce qui prouve bien que le téléphone fonctionnait normalement. Pendant que les civils français tombaient, comme des mouches, à tous les coins de rue, Katz demandait au Président de la République Française l'autorisation de faire intervenir les 22.000 hommes placés sous ses ordres afin d'interrompre ce carnage.
De Gaulle lui répondit : " SURTOUT, NE BOUGEZ PAS ! ". Où trouver un ordre plus criminel, plus abject, plus monstrueux que celui qui a été donné, le 5 juillet 1962 à un général français DIRECTEMENT PAR LE CHEF DE L'ETAT FRANÇAIS, LORS DU MASSACRE, EN QUELQUES HEURES, DE MILLIERS DE RESSORTISSANTS FRANÇAIS ?
On peut dire ce qu'on voudra : que les auteurs de ce crime contre l'Humanité avaient perdu la raison, qu'ils étaient devenus, sous l'emprise de la terreur, des bêtes sauvages, qu'ils étaient les héritiers d'un sadisme latent et inculqué, que de telles coutumes sanguinaires provenaient de traditions dévastatrices ancestrales, le crime commis le 5 juillet 1962 à Oran, comme tous ceux qui ont précédé ou suivi, relèvent d'un autre forfait, plus atroce que les autres parce qu'il a permis les autres et qu'il ne peut prétendre à aucune justification légale :
CE CRIME-LA NE MERITE PAS DE PARDON CAR C'EST LE CHEF DE L'ETAT FRANÇAIS QUI L'A COMMIS, ET LA FRANCE QUI L'A LAISSE COMMETTRE !
C'est pourquoi tous ceux qui ont succédé à Charles De Gaulle l'ont perpétué, renouvelé sans cesse en voulant le camoufler, et le traînent avec eux, encore aujourd'hui, comme un boulet, n'agissant pas, ne punissant pas, perdant toutes les notions d'honneur, d'équité, de droiture, et laissant s'éterniser une fausse situation ou les victoires sportives, le chômage ou les impôts à venir sont les plus grands soucis de la population, et font couler plus d'encre que les flots de sang français dont cette même population s'est toujours désintéressée, bien qu'ils aient été versés à cause de son approbation référendaire à ce crime !
VERITAS lance un vibrant appel à tous les Français qui ont su conserver des qualités de cœur et de conscience pour rejoindre à 17 heures 45 à Paris notre ami et délégué, M. Jean-Pierre RONDEAU au pied de l'ARC DE TRIOMPHE le 5 juillet 2007 afin de rendre hommage à ces milliers de victimes de ce crime d'Etat !
Que les provinciaux se réunissent aussi au pied des stèles pour les fleurir, et que les prières de tous s'unissent afin que Dieu les entendent parce que, lorsque la justice des hommes devient inhumaine comme elle l'est pour nous, notre seul recours est entre Ses Mains !

Alain ALGUDO - Président des Comités De défense des Français d'Algérie et Agriculteurs rapatriés.

 
 
" L'avocat de la terreur " - BARBET SCHROEDER -
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L'avocat de la terreur - Toutes salles - Cinémas d'art et d'essais

BARBET SCHROEDER France 2006 2 h 15

· Communiste, anticolonialiste, d'extrême droite ? Quelle conviction guide Jacques VERGES ? Barbet Schroeder mène l'enquête pour élucider le " mystère ". Au départ de la carrière de cet avocat énigmatique : la guerre d'Algérie et Djamila Bouhired, la passionaria qui porte la volonté de libération de son peuple. Le jeune homme de loi épouse la cause anticolonialiste, et la femme. Puis disparaît huit ans.
A son retour, Vergès défend les terroristes de tous horizons (Magdalena KOPP, Anis NACCACHE, CARLOS) et des monstres historiques tels que BARBIE.
D'affaires sulfureuses en déflagrations terroristes, Barbet Schroeder suit les méandres empruntés par " l'avocat de la terreur ", aux confins du politique et du judiciaire.
Ce film a été conçu entièrement comme un film de fiction : " Vergès est définitivement un personnage de roman. Quand on a affaire dans la vie à un tel personnage, c'est toujours formidable. Il y a des tas de questions qui se posent, en dehors de la disparition, bien sûr. Est-ce que c'est un personnage historique ou est-ce que c'est un escroc ? Un grand coupable innocent ou un grand innocent absolument coupable ? "
Le cinéaste explore, questionne l'histoire du " terrorisme aveugle " et met à jour des connexions qui donnent le vertige.

· A travers le portrait de l'avocat Jacques Vergès, le film " documentaire " du réalisateur franco-allemand Barbet Schroeder, retrace les grandes lignes des mouvements révolutionnaires de la deuxième moitié du XXième siècle et l'émergence du terrorisme international avec les premiers attentats du FLN au tout début de la guerre d'Algérie. (Bataille d'Alger).
C'est ainsi que Djamila Bouhired, terroriste FLN/poseuse de bombes du Milk Bar d'Alger, égérie et épouse de Jacques Vergès, est présentée comme le modèle des terroristes issus du Tiers Monde et de leurs disciples.

· La pseudo objectivité et " neutralité " du film est constamment remise en question par le choix et les propos des intervenants, en majorité des amis et compagnons de route de Jacques Vergès : le caricaturiste SINE, le vétéran FLN Bachir BOUMAZA, les (ex) terroristes Yacef SAADI et Zohra DRIF ainsi que les avocats de l'ex - Comité de défense du FLN, le journaliste Lionel DUROY etc. … La musique sirupeuse qui souligne les passages sur la vie sentimentale de l'avocat semble vouloir atténuer son cynisme et le présenter sous un jour plus " humain ".

· Très sûr de lui, suffisant et cabotin, baignant dans la toute puissance, le " chouchou " médiatique se délecte d'être une fois de plus au centre de l'intérêt et laisse percer une haine froide, inextinguible et terrifiante, ce qui n'est qu'une autre forme de terrorisme.

· Très grand seigneur, le " salaud-lumineux " -, comme l'appellent ses admirateurs , consent à nous donner quelques détails sur sa carrière d'avocat de la terreur :
son soutien aux mouvements révolutionnaires et la défense de leurs terroristes, comme Djamila Bouhired, puis l'islamiste palestinien Anis NACACHE, les Allemands de la RAF, Hans-Joachim KLEIN et Magdalena KOPP aux côtés de l'avocat communiste de la RDA, Klaus CROISSANT et enfin CARLOS, grand ami d'Abdelaziz Bouteflika et auteur de nombreux attentats très meurtriers , dont les réseaux internationaux sont consignés dans les archives en dépouillement de l'ex-RDA (archives de la Stasi) … pour aboutir à la défense du criminel nazi Claus BARBIE, à la demande des nazis suisses F. GENOUD (autre grand ami de CARLOS) et Ahmed HUBER.
VERGES aurait fait du renseignement pour la RDA (et aussi la SDECE ?), protégé par les membres de la RAF dans l'Algérie de BOUMEDIENE, soutenu par l'Iran islamiste … Ses contacts avec les nazis suisses F. GENOUD et A. HUBERT ne font aucun doute, tout comme ses amitiés avec les dictateurs africains ou asiatiques comme POL POT.

· Comme tous les pervers narcissiques, Jacques Vergès a su s'entourer d'une cour d'adulateurs et de disciples, fascinés par son verbe et sa morgue et sa justification de la violence politique. Il est regrettable que Barbet Schroeder, - tout comme Yves BOISSET avec sa " Bataille d'Alger " -, se laisse ainsi aller dans ce film ambigu, à une telle complaisance et une telle soumission envers un symbole du terrorisme international.

Il est temps à présent de donner la parole, de façon claire et définitive, aux VICTIMES de ce terrorisme et de leurs complices.

Nicole GUIRAUD / Juin 2007/ Montpellier Tél/Fax 04 67 73 17 45
Allemagne : 0049 69 6199 36 35 / nguiraud@gmx.de

(avec l'aide de Simone Gautier qui a transcrit au clavier cette lettre postée de Montpellier)

 
 

Dimanche matin sur France 2, dans l'émission "thé ou café" avec Claude LELOUCH une journaliste a dit dans sa présentation: "... il né en 1937, d'un père Juif Algérien et d'une mère Française..."

Son père n'était donc pas Français ???

Ecrivez SVP à l'émission pour rappeler à cette journaliste l' Histoire de France et le décret Crémieux ....

merci H.C.

http://the-ou-cafe.france2.fr:80/common/envoieMailFormulaire.php?destMail=test@test.fr

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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR
C.E.P.N.

Courriel : rjosseline@aol.com


Monsieur le député,

Nous avons attendu en vain, après le 2e tour de l'élection présidentielle et le 2e tour des élections législatives, l'annonce que tel ou tel ministre ou secrétaire d'état serait chargé de tenir les promesses qui nous ont été faites pendant la campagne. Tout comme les personnes âgées et les handicapés (auxquels nous sommes souvent associés dans certaines délégations municipales) nous avons pu constater que les souffrances et les revendications de notre minorité invisible n'intéressaient personne au sommet de l'Etat. Peut-être devrions-nous nous trouver un nom percutant et branché comme, par exemple " Ni cocus, ni contents ". Peut-être devrions-nous nous aussi annoncer des troubles à l'ordre public pour faire interdire une manifestation en l'honneur des assassins du FLN.
Le 6 juin une manifestation en hommage aux fusillés de l'Algérie française était organisée par une association parfaitement légale : elle a été interdite. Le même jour la stèle était profanée. Nous avons eu beau tendre l'oreille nous n'avons entendu aucune déclaration indignée et pourtant la profanation a bien eu lieu dans un cimetière. Dans une société qui se veut civilisée, les morts ont droit au respect. Il n'est pas inintéressant de noter que, contrairement à ce qui s'est passé récemment, les profanateurs courent toujours… Les associations qui ont exigé et obtenu l'interdiction de la manifestation ont prétexté qu'il s'agissait d'un hommage aux " assassins de l'OAS ". Mais quand le chef de l'Etat ou ses ministres se rendent au " monument des martyrs " à Alger ne rendent-ils pas hommage à nos assassins ? Est-ce que les Résistants n'ont pas utilisé le terrorisme et ne sont-ils pas aujourd'hui célébrés comme des héros ? Puis-je me permettre de vous rappeler les paroles du Chant des Partisans ?

Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

Les savants exégètes qui ont tenté d'expliquer le recul du 2e tour et l'augmentation notable de l'abstention n'ont pas pensé, apparemment, que de nombreux électeurs avaient été déjà déçus et n'avaient pas jugé utile de se déplacer.
Il est à prévoir qu'ils feront de même lors des prochaines échéances électorales et qu'ils seront peut-être encore plus nombreux.
Vous trouverez ci-joint ma lettre adressée au Président de la République (restée sans réponse) à propos de nos martyrs du 26 mars.

Nous comptons sur vous pour rappeler au chef de l'Etat les promesses qu'ils nous a faites, notamment au cours de vibrants discours à Nice et à Toulon et pour que ces promesses soient tenues.


Je vous d'agréer, monsieur le député, l'expression de mes salutations distinguées.


 
 

http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Vous avez la possibilité d'envoyer un courriel au Président de la République (voir article ci-dessous)

et au Premier Ministre:

http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

 

Merci - H.C.

 

 
 
JEUNE PIED-NOIR INFORMATION
Voir pour plus de détails le site JPN : http://perso.wanadoo.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
jeunepiednoir@wanadoo.fr - Tel : 06 80 21 78 54 / 01 69 41 01 12
Mercredi 20 juin 2007


SPECIAL GOUVERNEMENT 2007

Les Français rapatriés "oubliés" du nouveau gouvernement ?

Très nombreux sont les Français rapatriés étonnés de voir qu'ils ont été "oubliés" dans le nouveau gouvernement. Pour que soient tenus et réalisés les engagements du Président de la République envers eux, il faut que la communauté des Français rapatriés puisse dialoguer avec un membre du gouvernement, c'est à dire avec un Secrétaire d'Etat.

Si vous souhaitez le faire savoir au Président de la République et à son Premier ministre, nous vous invitons à vous manifester par tous les moyens possibles (télécopies, lettres, appels téléphoniques, courriels.... ) auprès de :

M. LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

( lettre sans affranchissement si vous ne mentionnez pas le nom du Président)

Palais de l'Elysée - 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

Tel : 01 42 92 81 00 / Fax : 01 42 92 81 79 - 81 45 - 81 22 - 81 93 - 81 22

PREMIER MINISTRE

57, rue de Varenne - 75700 Paris

Tel : 01 42 75 80 00 - Fax : 01 42 75 15 72 - 71 42 - 75 04

CONTACTEZ AUSSI VOTRE DEPUTE ET VOTRE SENATEUR

Ainsi que les Secrétaires d'Etat André SANTINI et Christian ESTROSI

les députés Christian KERT, Michel DIEFENBACHER et Philippe VITEL

qui étaient présents lors des réunions du 31 mars et 13 avril 2007 du candidat Nicolas Sarkozy avec
les associations de Français rapatriés.

Pour accéder à leurs coordonnées consultez leurs sites Internet ou le site de la Présidence de la République, celui du Premier ministre ou de l'Assemblée national

DIFFUSEZ LARGEMENT CES INFORMATIONS - MERCI
 
 
Depuis des années, les associations de rapatriés d’Algérie, à commencer par l’ADIMAD (1), dirigée par l’infatigable Jean-François Collin, se réunissent, dans le calme et la dignité, devant le quasi seul lieu de mémoire dont elles disposent en France : la stèle aux défenseurs de l’Algérie française du cimetière de Perpignan.
Depuis des mois, un collectif d’extrême gauche et de porteurs de valises des fellouzes ne cesse de multiplier les communiqués haineux et tente de mobiliser contre ce monument, le seul de ce type en France, répétons le, mais ce qui lui semble encore trop. On les écouterait, il faudrait fusiller une deuxième fois Bastien-Thiry, Degueldre, Pietgs, Dovecar et, pour faire bonne mesure, tous les résistants Algérie française. Malgré les invectives, les mensonges, les injures, l’ADIMAD est restée jusqu’à présent silencieuse. Récemment, encore, l’association accédait à la demande du préfet d’annuler la commémoration annuelle « à raison (sic) des élections législatives ».
Cela n’a pas empêché que, le 6 juin dernier, la stèle ait été ignominieusement profanée. Et le préfet, au lieu de s’en indigner et de faire rechercher les profanateurs, signifiait au délégué régional de l’ADIMAD l’interdiction de toute manifestation de réparation.
Jean-François Collin a alors écrit au préfet pour s’élever contre cette mesure discriminatoire dans le même temps qu’il autorisait les groupuscules gauchistes à manifester leur haine. Il a été écouté en l’occurrence le préfet décidant d’interdire la manifestation fellouzarde, d’autant plus que ladite manifestation gauchiste réunissait quinze participants à l’appel de trente-sept factions (soit moins d’un demi participant par coterie…). Mais le 7 juin, nonobstant l’interdiction préfectorale, le même petite groupe d’émeutiers était devant le cimetière, hurlant à la mort. Une intolérable provocation que l’ADIMAD n’a pas tolérée : à son appel, plus d’une centaine de personnes sont venues chanter Les Africains face aux trublions défaits et aux forces de l’ordre déconcertées.
Plus tard, une foule encore plus nombreuse s’est réunie en l’église Saint-Paul du Moulin à Vent où l’abbé Pagès sut trouver les mots justes pour réconforter les patriotes blessées par la profanation et l’inique décision du préfet.
D’aucuns qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, nous reprochent parfois de nous accrocher à des « choses mortes », d’être des passéistes. Rien n’est plus actuel que l’entretien du souvenir de l’Algérie française.
Nous n’avons rien oublié. Nous n’avons rien pardonné. Et nous ne céderons jamais.

ALAIN SANDERS

(1) Association amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française, 68, traverse des Loubes, 83400 Hyères. Tél. : 04 94 57 52 91.

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le 6 juin 2007, la stèle érigée au Cimetière Nord de Perpignan à la mémoire des martyrs de l'Algérie Française a été profanée.

Le personnage allégorique représenté sur cette stèle a été aspergé de peinture rouge.

Pour nous, Français rapatriés d'Algérie, cette stèle et quelques autres représentent les derniers lieux du culte de nos morts, dont les tombes, en Algérie, ont été violées, fracassées et profanées.

Même les Monuments aux Morts, qui portaient inscription des noms de nos parents et amis morts pour la France, ont été, en Algérie, détruits, ou engloutis sous le béton, comme celui d'Alger.

Tous les hommes politiques français, qui se sont rendus en Algérie, ont été se recueillir et déposer une gerbe au monument des martyrs de l'Algérie algérienne.

En France, le pouvoir en place cautionne nos persécuteurs LCR, MRAP, LDH et autres, et nous interdit de fleurir les derniers mausolées qui nous restent !

De plus, nous constatons que le moindre " tag ", dans n'importe quel petit cimetière de province, est commenté avec indignation par la presse écrite et télévisuelle.

Quel organisme d'information fera état de la profanation de notre stèle de Perpignan, laquelle nous a tous atteints en plein visage et en plein cœur ?

Un silence persistant apporterait la preuve que, dans la démocratie française dite celle des Droits de l'Homme, tous les hommes ne sont pas libres et égaux en droit.

Joseph HATTAB-PACHA
Président

 
 
7 juin 2007


Monsieur le Préfet
Des Pyrénées orientales

Monsieur le Préfet,


Nous apprenons avec stupéfaction l'interdiction de la cérémonie de recueillement prévue au cimetière du Haut Vernet, à Perpignan, à la mémoire de Claude Piegts, en ce jour anniversaire de son exécution..

Le prétexte invoqué serait, nous dit-on, la période électorale et l'annonce d'une hypothétique contre-manifestation. Sur le premier motif, nous nous bornerons très simplement à vous faire observer que notre Compatriote, Claude Piegts n'a pas choisi le jour de son exécution ; sur le second, nous persistons à penser que le trouble à l'ordre public serait causé par les seuls contre-manifestants virtuels qu'il vous appartenait de ramener à la raison.

La mesure que vous venez de prendre ne peut qu'irriter les esprits et raviver des plaies qui ont bien du mal à cicatriser chez nos compatriotes. Nous la jugeons maladroite et inopportune.

Vous trouverez ci-joint le document que nous avons consacré à ce thème dans la plate-forme de revendications des Rapatriés. Nous nous permettons de vous en recommander une lecture attentive.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet l'expression de mes sentiments mêlés de tristesse et de colère.

Le Président

YvesSainsot


 
 
Le cimetière du nord fermé pour éviter tout dérapage
L’hommage des nostalgiques de l’OAS n’a pas eu lieu hier en raison des tensions de l’an dernier
L’Indépendant du 8 juin
Le préfet des P.-O. Thierry Lataste a préféré jouer la carte précaution. Histoire d’éviter tout risque de débordements entre les anciens de l’Algérie française et leurs opposants, pour la plupart des représentants de la Ligue des droits de l’Homme, du PC, du MRAP ou de la FNACA pour ne citer qu’eux, une compagnie de gendarmerie a fait barrage hier devant les portes du cimetière du nord. Avec pour mot d’ordre : « Personne ne rentre aujourd’hui. La seule exception concerne les familles qui doivent assister dans l’après-midi à des inhumations. Nous filtrerons à l’entrée pour les laisser passer et c’est tout. Des gendarmes seront de toute façon postés autour de la stèle afin qu’aucun rassemblement n’y soit organisé », n’a eu de cesse de répéter Henri Castet, le directeur départemental de la sécurité publique, présent toute la matinée devant le cimetière du nord.

Il faut dire qu’après les événements de l’an dernier et le face à face des plus tendus entre les nostalgiques de l’OAS et les manifestants, les autorités ont cette année coupé l’herbe sous les pied des associations de pieds-noirs, harkis et du Cercle national des rapatriés. Pour le plus grand soulagement des opposants, sur le qui vive dès les premières heures de la matinée, dont Jean-François Gavoury, fils du commissaire central d’Alger, assassiné en 1962. « Il faut savoir que ces nostalgiques de l’OAS, comme on les appelle, viennent rendre hommage aux deux activistes Dovecar et Piegts fusillés pour avoir participé au meurtre de mon père. Je suis donc heureux de voir que cette fois, on a gagné. La mobilisation des 30 organisations ayant appelé à empêcher ce rassemblement a payé. Et j’espère que la mesure est définitive », confiait-il hier matin.

M. M.

 
 
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 18 mai 2007
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz

Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée

Monsieur le Président,

Comme tous les Français, j'ai été très émue par l'hommage rendu le 16 mai aux victimes du Bois de Boulogne. Mais je n'ai pu m'empêcher de penser à d'autres martyrs, hommes, femmes, enfants, vieillards, tombés sous des balles françaises le 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger.
Comme vous l'avez dit pour les jeunes gens du Bois de Boulogne, il s'agissait d'un " massacre inutile, à quelques jours seulement de la libération de Paris, alors que tout était joué ".

Le 26 mars 1962, une foule pacifique, armée seulement de drapeaux français, avait tenu à soutenir la population assiégée du quartier (pauvre) de Bab el Oued. Ce sont des hommes revêtus de l'uniforme français, sous les ordres d'officiers français et d'un gouvernement français, qui les ont abattus dans le dos, achevés à terre, méthodiquement, pendant de longues minutes. Ce massacre était d'autant plus inutile que " tout était joué ", quelques jours seulement après la signature des accords d'Evian. Le soir même, 47 cadavres devaient être relevés, sans compter les victimes mortes de leurs blessures dans les semaines et les mois qui ont suivi.

Ni Charles Ciavaldini (22 ans), ni Jacqueline Cazayous (20 ans), ni Renée Ferrandis (23 ans), ni Georges Moati (22 ans) et bien d'autres, n'ont eu le temps d'écrire une lettre d'adieu à leurs parents. Ni M. Aldeguer, ni M. Fredj, ni M. Gerby, ni Madame Mesquida et tant d'autres n'ont eu le temps de dire adieu à leurs enfants. Ils ne savaient pas, eux, qu'ils allaient mourir sous des balles françaises alors que leur seul désir était de rester français, après les promesses qui leur avaient été faites et les engagements qui avaient été pris. Eux aussi ont dit non à la fatalité et au déshonneur.

Or, depuis 45 ans, nous attendons qu'un hommage solennel soit rendu à ces martyrs, nous attendons que les responsabilités de ce massacre soient enfin établies et que l'on reconnaisse qu'ils sont morts pour la France.

Sachant que vous avez reçu les représentants de plusieurs de nos associations, que vous avez écouté leurs revendications avec attention et qu'ils ont l'impression d'avoir été entendus, j'espère que vous saurez comprendre les sentiments qui nous animent pour que justice soit enfin rendue.
Je vous prie d'agréer, monsieur le Président, l'expression de ma haute considération.

 
 
"99" ou déni d' exister... Réponses obtenues par Simone GAUTIER.
 
Liberté - Égalité - Fraternité
RÉPUBLIQUE FRANCAISE
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
ET DE L AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

LE CHEF DE CABINET
Référence à rappeler
CAB.INT/BDC/n°71305/JPC
Paris le 15 mai 2007


Madame,
Par courrier en date du 6 mai 2007, vous avez appelé l'attention de Monsieur François BAROUIN, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, sur vos observations concernant l'établissement de votre carte électorale.
Votre correspondance a retenu toute son attention.
Aussi m'a-t-il chargé de signaler votre démarche au préfet des Pyrénées-Atlantiques pour un examen attentif et approprié.
Vous ne manquerez pas d'être tenue informée de la suite qui aura pu être réservée à votre démarche.
Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes respectueux hommages.


L'adjointe au chef du bureau des cabinets
p/o Stéphane JUVIGNY

 
LE DÉPUTE MAIRE
Ville de Cannes,

Madame Simone GAUTIER
14 avenue de France
06400 CANNES
Objet : Votre lettre du 1er mai 2007
Réf. AG-070033775DS

Madame,
C'est avec la meilleure attention que j'ai pris connaissance de votre courrier.
Concernant la mention sur la carte d'électeur, comme pour la carte de sécurité sociale, il fallait demander à ce que la mention du département français d'Algérie soit inscrite comme la loi vous permettant de le faire, l'indiquait.
Votre inscription sur nos listes électorales date de 1962 et depuis nous n'avions enregistré aucune modification concernant votre situation.
Cependant, nous procédons à la modification du département à compter de ce jour.
Pour les autres documents, notamment le passeport, vos réflexions ont été transmises au ministère concerné afin que soit étudié le moyen de remédier aux inconvénients dont vous me faites part.
Veuillez croire, Madame, à l'expression de ma considération distinguée.

Bernard BROCHAND

 
ASSEMBLÉE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
NATIONALE LIBERTÉ - EGALITE - FRATERNITÉ
Lionnel LUCA
Député de la nation
Vice-président du Conseil Général

Madame Simone GAUTIER
14 avenue de France
06400 CANNES

Cagnes sur Mer
Le 10 mai 2007

Nos Réf. : D LL/CGC

Madame,
J'ai bien reçu votre courrier par lequel vous me faites part de vos réflexions et sentiments sur la dénomination " 99 " portée sur la carte électorale en cas de naissance sur un territoire étranger.
Je comprends votre amertume mais malheureusement il est difficile de faire autrement que de mentionner la réalité actuelle, c'est-à-dire de se référer à l'Algérie comme un État indépendant à la date d'établissement de la carte d'électeur.
Je vous prie de croire, Madame, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

 
 
Pierre-Etienne MUVIEN, un algérianiste de Cagnes-sur-mer, décoré de la Médaille Militaire pour acte de bravoure durant la dernière guerre mondiale.
Nice-Matin 18 mai 2007
 
 
Cannes le 1° mai 2007
Objet : l'angoisse du déni d'exister

Monsieur le Maire,

C'est au moment de ranger ma carte d'électeur, après avoir voté, que je me suis aperçue que cette carte électorale délivrée par le Ministère de l'Intérieur de la République française, comportait une erreur ou bien est un faux.
J'ai voulu vérifier celle que je suis réellement, à l'aide de mes autres documents officiels, ceux qui me donnent le droit de vivre ou tout au moins d'exister, puisque ce sont ces documents qui me le disent.
J'ai donc suivi l'ordre chronologique des évènements de la vie qui m'encartent.

NAISSANCE :
- Je suis née en 1932 - j'espère que c'est vrai - car il est juste que je doute de tout à présent, à Hussein-Dey, département d'Alger de la République française. Si je comprends bien je suis française, née de parents français, née dans la France.

MARIAGE :
En 1957 à Le Havre
- Je suis déclarée née à Hussein-Dey, département d'Alger, Algérie (les textes disent toujours et aussi DE GAULLE : province française).
CARTE D'IMMATRICULATION ET D'AFFILIATION à la " SÉCURITÉ SOCIALE "
1958 - Je suis née à Hussein-Dey - Alger - département 91 - donc département français.
ENFANTS :
Mon fils est né à Alger en 1959, 1er arrondissement, République française.

CARTE D'IDENTITÉ NATIONALE délivrée le 25 novembre 1997 :
Je suis née à Hussein-Dey, (ALGÉRIE) ? Je suis donc de nationalité française née à l'étranger ? Je croyais que j'étais née dans un département français de la République française ? Mais je suis heureuse, les Français m'aiment, ils veulent me garder ? Je n'ai pas besoin de demander un visa. Curieuse parenthèse tout de même.

PASSEPORT délivré le 24 novembre 2004
Je suis déclarée née à Hussein-Dey (FRANCE) (DZA) ?
Donc je suis née à Hussein-Dey dont on ne sait rien sauf que ce serait en France, province de DZA, DZA soit Al Djazãir, (en français Algérie, pays né en 1962). Donc je suis née en 1932, en France, province de la République algérienne démocratique et populaire. J'aurais dû aller plus longtemps à l'école, je suis un peu perdue - m'aurait-on menti pendant trente ans de ma vie. C'est donc la France qui est devenue indépendante à partir de 1962 ? Je suis donc algérienne et pourquoi pas, après tout c'est vrai. Je suis algérienne française ou bien française algérienne. Jusqu'ici tout va bien, pour les papiers j'existe toujours. J'ai cependant un gros problème pour aller rendre visite à ma sœur qui vit aux U.S.A. et qui a pris la nationalité américaine. Nos relations sont rompues et je ne peux vous en remercier bien sûr.

CARTE ÉLECTORALE 2007
Je lis que je suis née dans le département 99 qui désigne " Étranger " -, à ALGER ALGÉRIE. Je croyais que j'étais née à Hussein-Dey, département d'Alger -91. La mention Algérie signifie-t-elle province française ou Al Djazãir république démocratique et populaire ? S'il s'agit du 99 alors il faut corriger et écrire Al Djazãir. S'l s'agit de l'Algérie province française, département d'Alger, alors il faut écrire - 91 -
J'aurais du être plus vigilante et ne pas voter car je dois être répréhensible du point de la loi ? J'ai une fausse carte d'électeur qui contredit ma carte d'identité. Mais c'est peut-être ma carte d'identité qui est erronée ?
Par ailleurs permettez-moi de reprocher au personnel zélé du bureau de vote d'avoir aussi manqué de vigilance.

DÉCLARATION D'IMPÔT
Je suis née dans le 91 - département d'Alger de la République française mais en Algérie. Pour les " Impôts " il faut indiquer la commune ou le pays " si né à l'Étranger ". Aucune mention de ma commune de naissance n'est faite, Algérie indique donc qu'il s'agit de l'Étranger. J'ai pourtant appris à lire et à écrire comme tout le monde mais comment puis-je naître dans un département français et en même temps à l'Étranger ?
Je fais donc le serment de ne pas voter le 6 mai prochain ni pour plus aucune élection puisque je ne sais pas et vous non plus, de toute évidence, qui je suis. Je suis jetée au fond de l'abîme des droits de l'homme à exister. Nous ne sommes ni ici, ni pas ici, nous ne sommes ni là, ni pas là, …Voilà quarante cinq ans que nous n'en finissons plus de mourir, et tous ces problèmes seront résolus lorsque nous serons enfin tous morts sans doute. Il suffit que vous attendiez encore un peu. Pour être à ce point maltraités, il doit en être ainsi et nous ne serions que le jouet de la névrose des puissants.
Cependant la personne que je suis ne peut pas se taire. Cette insistance à notre encontre, ce déni permanent et répété de notre droit à exister, montre à l'évidence que nous échappons là où les puissants souhaitent nous enfermer.

Monsieur le Maire, je ne souhaite pas vous offenser, j'espère seulement avoir retenu un moment votre attention.

P.J. naissance-mariage-sécurité sociale-naissance enfant-carte d'identité nationale-passeport-carte d'électeur- déclaration d'impôts.

Simone GAUTIER

 
 
 
Mémorial de Notre Dame d' Afrique 1° mai 2007.
 
 
REQUIEM POUR UNE TERRE PERDUE
 
Geneviève de Ternant dédicacera son dernier livre: " Maître Sauzède et le Maréchal Clauzel "
   
 
Une fois de plus, nous sommes violemment attaqués dans un film....
http://www.infopn.net/infopn/rubriques/rabia/un-autre.html
 
 
Paru dans le supplément de l' algérianiste n° 117 mars 2007
Mon colonel

Film de Laurent Herbiet et de Costa-Gavras, sorti le 15 novembre dernier et disparu des écrans (hors Paris) entre une et trois semaines plus tard. Mais s'agit-il bien d'un film ? Ce concentré d'infamie mérite-t-il ce nom ? Oui, hélas, puisqu'il fut projeté dans des salles de cinéma, que des acteurs ont donné vie à ses méprisables personnages et son méprisable scénario, que ses images ont été fixées sur une pellicule et que l'on a parlé de lui comme tel.

Non, au sens de l'indignité profondément " raciste " du propos. Sinon " Le juif Suss " de sinistre mémoire devrait faire partie de plein droit du fonds consultable de la cinémathèque française, et être distribué en ciné-club et sur les chaînes de télévision. .. Je me suis contraint à le voir, car je prévoyais ce qui m'attendait. C'était en novembre; j'en suis encore bouleversé. Jamais à ma connaissance jamais nulle oeuvre, cinématographique, livre, article, reportage, documentaire, conférence, essai, n'a atteint une telle bassesse haineuse et une telle violence dans ses propos contre l'essence même de la communauté des Français d'Algérie. Il s'agit en fait d'un film-gigogne, constitué d'au moins trois sous-films. Le premier narre l'enquête menée au plus haut niveau militaire à propos du mystérieux assassinat -de nos jours -d'un vieil officier supérieur ayant " sévi " en Algérie. Dans le second, on découvre ensuite et progressivement les crimes commis par cette armée perverse, à l'encontre des honnêtes et humanistes militants de la cause FLN . Et puis le troisième montre enfin notre communauté dans ses abjects comportements ordinaires et ses réactions bestiales face au légitime combat de ceux que nous passions notre temps à opprimer sans pitié.

Trois films donc. Des deux premiers, je n'ai rien à en dire. Peu importe les dédales et les vices sectaires d'une enquête militaire, et les terribles accusations portées contre des officiers supérieurs français à propos de l'élimination physique d'un jeune officier français devenu gêneur. Que les concernés se défendent eux-mêmes. Peu importe les longues séquences de torture physique et psychologique, systématiques et odieuses et complaisamment montrées; en fait l'unique moyen de combat d'une armée décrite comme pourrie.

Que les concernés se défendent eux-mêmes. Peu importe que le seul Pied-Noir " respectable" soit l'instituteur, communiste bien sûr, qui a tout compris depuis le début, sait tout, comprend tout. Il poussera le désintéressement politique jusqu'à ne pas regretter la perte de son bras suite à l'explosion d'une bombe posée par ses amis du F.L.N.

Dans ce marécage, je ne m'égarerai pas. Ce piège tendu ne m'intéresse pas. Je ne m'indigne que contre le sort qui nous est fait. Je ne me révolte que devant ces longues séquences, ces plans répétitifs où, es-qualité, nous sommes montrés en tant que peuple, comme orgueilleux, vulgaires, ridicules, impitoyables, méchants, cons et méprisables. Rien ne nous est épargné. Ainsi nos habitudes, comportements et modes de vie deviennent-ils subtilement les preuves de notre naturelle animalité : -C'est le commissaire (Bruno Solo, Caméra café, La vérité si je mens) se bâfrant d'olives durant ces heures de service où il met au point ses odieuses actions de répression. -C'est l'obscène et ordinaire bassesse de ces autres qui, après un attentat, décident d'aller " se manger " un couscous, opposée à la distinction des gens " d'en face " dans la même situation. -C'est l'imbécillité insondable de nos jeunes filles, caquetant et gloussant au milieu de cette guerre. Bêtes à un point tel que, lorsque trois d'entre elles meurent déchiquetées par une autre bombe à la terrasse d'un café réservé aux blancs, on ne peut s'empêcher de ne pouvoir ni les plaindre, ni s'apitoyer une seconde, et même d'estimer cette punition mortelle bien méritée. .. -C'est Philippe Chevallier (du tandem comique Chevallier-Laspallès), Pied-Noir visqueux exemplaire, mais il s'agit là d'un pléonasme. Je ne me révolte que contre l'esprit profondément raciste de cette partie du film. Car nous y sommes dénoncés non pour des actes supposés, mais pour ce qu'intimement nous étions. Avilissant les choses simplement en les touchant, polluant l'air en le respirant, dégradant ces paysages merveilleux par notre seule présence. Et c'est toute une pléiade de professionnels français qui instruit et donne vie à ce terrible réquisitoire. Voilà le vrai message de ce film : ce qui nous est arrivé fut encore bien léger.

Merci à M. Charles Aznavour pour sa douteuse prestation et la caution morale que sa présence accorde à cette horreur. La cause arménienne est-elle donc si loin ?
Merci à Cécile de France pour ses larmes qui ne nous sont pas destinées. Merci à Georges Siatidis, Eric Caravaca et Philippe Chevallier pour le choix de leurs rôles et l'appréciation des scénarios proposés. Merci à M. Costa-Gavras dont le réalisateur Laurent Herbiet est le digne élève, pour m'avoir éclairé sur sa véritable nature.

Naïvement, j'avais beaucoup aimé parmi beaucoup d'autres les inoubliables " Z " et " L'aveu ". Je m'interroge désormais sur l'objectivité de ses dénonciations des régimes militaires et de ses analyses des méthodes staliniennes. J'ai désormais un doute sur l'honnêteté et l' objectivité de son oeuvre. Ce film a été tourné il y a un an, et pour sa plus grande part en Algérie (Constantine et Sétif). Matériellement et complètement pris en charge par le gouvernement de M. Bouteflika. Il a bénéficié du soutien le plus large et des plus grandes facilités (on
comprend pourquoi) ; un quartier " français " y a été entièrement reconstitué et toute la figuration nécessaire fournie: (cf. sites internet).

Selon d'autres sites internet, il paraît que plusieurs acteurs français sollicités ont refusé les rôles proposés.

C'est donc que le sens de l'honneur existe encore.

Gérard Rosenzweig

 
 
Josseline Revel-Mouroz Nice, le 12 avril 2007

Monsieur Bertolino
Nice Matin


Monsieur,

Le 2 avril se tenait au CUM une conférence d'Assia Djebar, de l'Académie Française. Sur le parvis, se trouvaient quelques personnes venues rappeler quelques vérités à madame Djebar, qui avait eu le mauvais goût, lors de son discours de réception, de fustiger la France malgré l'insigne honneur qu'elle lui faisait. Des photos d'enfants mutilés par les bombes du FLN étaient là pou rappeler à madame Djebar les souffrances infligées à des innocents par ceux qu'elle soutient.
Vous étiez là, vous aussi et vous avez interrogé les personnes qui protestaient, en rappelant au passage quelle est la condition des femmes dans l'Algérie " libérée ".
Or, vous avez consacré un long article à cette conférence, mais pas un seul mot des témoignages que vous avez recueillis. Si c'est votre conception de l'information, alors nous pouvons nous interroger sur le contenu du journal auquel vous collaborez .
Faut-il que nos souffrances soient gênantes pour être systématiquement occultées depuis un demi-siècle.
Aujourd'hui les attentats perpétrés à Alger soulèvent l'indignation de tous. Nous constatons, une fois de plus, qu'il doit y avoir de " bonnes " victimes et de " mauvaises " victimes, de " bonnes " bombes et des " mauvaises ".
Le 10 avril, M. Michel Comboul écrivait, à propos des deux journalistes de Nice Matin interrogés par la police : " Nos lecteurs ont aussi un droit, celui d'être informés ". A en juger par votre article, ils le sont bien mal.

Je vous prie d'agréer, monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

 
Ce jour au CUM à Nice, conférence d' Assia Djebar : "regard personnel sur la société et la femme Algérienne".
 
J'aurais voulu être la avec vous, pour témoigner "en chair et en os" sur le passé douteux de "notre" nouvelle académicienne si bien en cours chez l'ancien "résistant"(sic!) Bouteflika et son complice de l'Élysée.

Je n'étais pas informée de cette conférence et me trouvant en Allemagne, ç'auraitété difficile de me déplacer sur Nice ... Dommage. Mais je vois que vous avez fait et dit ce qu'il fallait. Et ces personnes ainsi que les opportunistes et les ignorants qui les soutiennent, devront dorénavant compter avec la protestation que nous leur opposerons toujours, systématiquement.

Pour venir se plaindre chez nous de la situation actuelle catastrophique de l'Algérie en général et de la femme algérienne en particulier, après 45 ans d'une indépendance arrachée au prix de l'ÉPURATION ETHNIQUE des Français d'Algérie..., il faut un sacré culot, je trouve !

Il faut faire comprendre à Mme Djebar qu'elle ferait mieux de s'engager chez elle en Algérie algérienne, pour y mettre de l'ordre et contribuer à remettre à flot un pays que ses amis prédateurs du F.L.N., en raison de leur violence et de leur incompétence, ont coulé à pic depuis 1954 . Que ces gens prennent leurs responsabilités de "nation indépendante", et qu'ils règlent enfin les problèmes qu'ils ont eux-mêmes engendrés...

A. Djebar n'a rien à faire dans cette France qu'elle a tant combattu, et la bimbeloterie "académicienne" d'aujourd'hui ne parviendra pas a faire oublier ses engagements d'hier contre nous ... Au lieu de tirer des larmes aux braves gens de l'Hexagone qui ne savent même pas où se trouvent Alger et Oran, elle ferait mieux de se battre dans son propre pays pour les droits des femmes bafouées par ses amis du F.L.N. et leurs héritiers légitimes, les Islamistes.

Nous, nous avons assez donné sur ce plan depuis le 13 mai 1958..., merci.

Le F.L.N. de Assia Djebar n'a pas voulu a l'époque de l'émancipation à la française qui était proposée aux femmes musulmanes: Qu'elle cesse donc à présent de nous fatiguer avec ses plaintes et ses reproches, et qu'elle se mette enfin a étudier cette période de l'Algérie françaises ... Je ne suis pas sure qu'elle la connaisse, ni qu'elle l'ait vraiment compris ...! Ce serait peut-être pour elle l'occasion d'apprendre quelque chose d'essentiel dans les domaines qui l'intéressent, ... et en tout cas de remettre en question un certain nombre de "certitudes" qui commencent à sentir le renfermé..., comme par ex. faire passer de vulgaires tueurs d'enfants, de femmes et de vieillards sans défense pour d'authentiques "Combattants, héros de la Révolution".

Quand on connaît les détails de ces "héroïques combats", et qu'on voit surtout les résultats de cette "glorieuse Révolution"..., on peut se demander si ces gens savent ce que signifie le mot "dignité" ... Moi en tout cas, leur victime, j'ai honte pour eux.

Pauvre France, pauvre Algérie ...

Nicole GUIRAUD une des enfants victimes de l'attentat du Mil-Bar le 30 septembre 1956 à Alger.

 
 
v
 
LA MARCHE DU SOUVENIR
PARIS, LE 26 MARS 2007
 
 

Répondant à l’appel de l’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962, qui tenait à marquer solennellement le quarante-cinquième anniversaire de la fusillade, plus de quatre cents personnes étaient rassemblées au cœur de Paris, place du Canada, derrière le Grand Palais, lundi 26 mars 2007 à 14h30.

La plupart découvraient à cette occasion les bustes de Jacques Cartier, découvreur du Canada, et de Samuel de Champlain, père de « la nouvelle France ». C’était le premier symbole choisi par la Présidente de l’association, Nicole Ferrandis, celui de l’expansion de la France Outre-Mer pour ce parcours chargé d’émotions.

Le cortège se formait, drapeaux en tête et banderole, longeait les quais de Seine jusqu’au Pont Alexandre III où commençait la distribution aux porteurs volontaires des signes de sépulture (croix, étoiles de David et stèles musulmanes) préparés par nos amis de la section de l’ANFANOMA de Caen. Au rythme du tambour, la file des participants s’étalait jusqu’au sommet du Pont, où était prévue une halte pour le lancer de gerbe et de fleurs, deuxième symbole et premier temps fort de la marche. Faute de lieu approprié à Paris, dédié aux victimes de la tragédie de la rue d’Isly, des fleurs bleues, blanches et rouges étaient jetées dans la Seine en formant le vœu que, par la Manche et l’Atlantique, elles puissent gagner les rivages de la Méditerranée… La gerbe était lancée par M ZELPHATI frère de l’une des victimes et par Monique, blessée lors de cette fusillade et sœur de Renée Ferrandis, tuée le 26 mars. Le Chœur Montjoie Saint-Denis entonnait à ce moment là quelques-uns uns des chants de leur répertoire. A 14h50, le roulement du tambour marquait le début de la fusillade.

Le cortège s’ébranlait à nouveau, drapeaux et signes de sépulture en tête pour gagner l’esplanade des Invalides, où était prévu le deuxième temps fort de la cérémonie : la reconstitution d’un cimetière de guerre, troisième symbole, où allaient être implantées les croix, étoiles de David et stèles musulmanes, alignées et mêlées étroitement sans aucune distinction comme ont pu l’être les corps rassemblés à la morgue de l’hôpital Mustapha à Alger…

L’enregistrement de la fusillade était alors diffusé par haut parleur, par Annie-France Ferrandis blessée le 26 mars, moment pathétique où résonnait l’appel « Halte au Feu » et la reprise des tirs renouvelée inexorablement pendant de longues minutes. A ce moment, une brève rafale de vent balayait l’esplanade et, comme l’a rapporté notre ami Claude Garcia qui participait à la cérémonie , « couchait quelques dizaines de croix sur la pelouse, comme si au même moment elles avaient été touchées et couchées par les tirs qu’on entendait… Etait-ce un signe ? ». Mme Nicole Ferrandis soulignait que cette cérémonie était dédiée bien entendu aux Morts de la rue d’Isly le 26 MARS 1962 mais qu’elle souhaitait y associer toutes les autres victimes françaises : les disparus, celles du 5 juillet à Oran, celles du terrorisme, les Harkis et leurs familles. La liste des Morts était lue, d’une voix trahissant son émotion, par M Van den Broek, fils de l’une des victimes. Puis suivait, émouvante et lugubre, la sonnerie aux Morts, les drapeaux s’inclinaient vers le sol, face aux stèles dédiées à tous ceux tombés « pour avoir aimé cette terre française d’Algérie, avoir été fidèles au drapeau et avoir cru en la parole donnée ». Derrière, le cimetière d’une blancheur éclatante se détachait sur la façade de l’Hôtel des Invalides.

Au cours des instants qui suivaient, nombreux étaient les participants à errer tristement, les larmes aux yeux, parmi les croix et autres signes, pour y lire l’inscription du nom et de l’âge de l’une des victimes de cette terrible fusillade ou pour se recueillir devant l’une des stèles dédiées « à toutes les victimes des massacres du 5 juillet à ORAN », « aux dizaines de milliers de Harkis », « à toutes les victimes du terrorisme », « aux milliers de disparus ». …

Quelques uns de nos amis nous quittaient alors ou demeuraient sur place et le cortège repartait, remontant le boulevard Gallieni, jusqu’aux Invalides. Nous décomptions encore plus de trois cents marcheurs. Il contournait l’ensemble monumental pour gagner la place Denys Cochin, où était prévue la troisième et dernière halte, face à la statue du Maréchal Lyautey, ultime symbole retenu. Hubert Lyautey demeure le modèle du colonisateur, homme de guerre héroïque, administrateur avisé, humaniste éclairé et fin diplomate. Respecté encore aujourd’hui du peuple marocain, il a été – nous devons hélas le rappeler – oublié du peuple de France et dédaigné par les autorités politiques de notre propre pays. « Ainsi passe la gloire du Monde »… M Puigserver, également fils de victime, déposait alors une gerbe au pied de la statue et Mme Nicole Ferrandis remerciait chaleureusement tous les participants de leur présence et annonçait la fin de la cérémonie. Il était un peu plus de 16h30.

Un soleil resplendissant et une température printanière étaient au rendez-vous comme le lundi 26 mars 1962. Il n’en était pas de même quarante huit heures auparavant, mais nous avions la chance d’être abrités au sein de l’Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet où se déroulait dans les conditions habituelles la messe de requiem à la mémoire de toutes les victimes de l’Algérie française. Un bon millier de fidèles ont suivi avec ferveur cette cérémonie poignante dans un recueillement total. Nous rappelons qu’une plaque dédiée à tous nos morts se trouve abritée dans cette paroisse. La réplique de la statue de Notre Dame d’Afrique veille sur eux.

Seule note désagréable et combien attristante : pas un journaliste présent, pas une camera braquée sur un événement aussi important et dramatique, commémoré avec éclat et dans la dignité. Les médias avaient pourtant été prévenus de longue date et largement informés. L’A.F.P. a répondu à l’appel téléphonique de l’association « nous ne passerons pas le communiqué, cela ne nous intéresse pas ». Nous le savons bien hélas : nous n’avons rien de commun avec les tricheurs, les voleurs et les casseurs de la gare du Nord…

A.F.V.

ASSOCIATION DES FAMILLES DES VICTIMES DU 26 MARS 1962

BP 20 027

95321 ST LEU LA FORET CEDEX

 
 
 
Actualité
Le comédien oranais et niçois Jacques VINCENT joue au théâtre du Nord-Ouest à Paris 13 rue du Faubourg Montmartre (TNO) 75009 Paris ; Tel : 01.47.70.32.75 la pièce de Mario Francescci : " La Rue des juifs ", évocation de ce quartier populaire d'Oran dans les années 1938. Seul en scène, il joue 36 personnages !
En même temps, il joue dans le même théâtre " L'échappée belle " et un rôle du " Cardinal d'Espagne " de Montherlant.
" La Rue des Juifs " : Mercredi 28 mars, 17 h- Vendredi 30, 19h .
En avril, mai et juin, les dates sont disponibles à son e.mail : jacqvincent@tele2.fr et en passant par lui, vous ne payerez que 5 euros par personnes.
Il est le fils de Geneviève de Ternant.

 
 

http://veritas.cybermatrice.biz/z_4647/index.asp?password=z_4647&page=1

Nouvelle adresse de la Lettre de Véritas, Organe de combat des Français d' Algérie.

 
Parlons un peu de Véritas

A l'automne 1994, je recevais un livre intitulé " Le Ravin rouge ", signé Anne Cazal, publié aux Editions l'Harmattan. Je ne connaissais pas l'auteur mais voici ce que j'écrivis, alors, dans les notes de lecture de l'Echo de l'Oranie que je dirigeais : " Ce roman est bouleversant à plus d'un titre : ses héros sont attachants et on ne peut lâcher le livre commencé. Ils sont authentiques, profondément humains ; ils ont existé et nous avons tous côtoyés et aimés de tels êtres ; leur aventure de travail, de peines et de joies est notre aventure sur notre terre perdue, leur destin tragique, nous l'avons connu dans notre chair ou dans nos amis ; leur exil est notre exil. Tous les faits sont exacts et il faut absolument le lire et le faire lire afin de rafraîchir ou d'éclairer la mémoire. Comme nous, vous serez conquis par le déroulement de l'histoire et la limpidité du style. Achetez-le d'urgence et offrez-le à ceux qui ne veulent pas savoir : Ils passeront un moment inoubliable et leur regard sur vous ne sera plus le même : Ils vous auront enfin compris ! " (Echo de l'Oranie n° 234- Septembre-Octobre 1994)

Plusieurs années plus tard, au printemps 1997, je saluais la naissance de Véritas et ses promoteurs : Joseph Hattab Pacha, Maître René Blanchot, Anne Cazal, Jean-Paul Gavino, Jean-Claude Perez, Henri Avelin, Muguette Proust, Fernand Sanchez, Joseph Boualam et " toute l'équipe mobilisée, comme nous-même ". J'ignorais que je serais appelée à rejoindre cette valeureuse équipe enrichie des plumes de Georges Dillinger, du Docteur Catin, de Georges-Emile Paul, tous devenus mes amis, tous toujours décidés à faire connaître la vérité sans tabous ni faux orgueil, tous accueillants les écrits sincères et désintéressés. C'était dans le n° 250 de Mai/Juin 1997 de l'Echo de l'Oranie. Dans le n° suivant, je rendais compte d'un autre ouvrage d'Anne Cazal (que je ne connaissais toujours pas), intitulé : " Contes de ma province sanglante ", publié aux Editions Curutchet.

" Récits et nouvelles d'une sensibilité grave et belle nous viennent de cet écrivain qui nous donna " Le Ravin Rouge " en 1994, ce très émouvant roman dont nous vous avions dit tout le bien que nous en pensions. Les personnages de ces contes ne sont pas moins attachants et tous les faits drôles ou atroces sont dans toutes nos mémoires, mais l'art d'Anne Cazal est de les restituer avec toute la force de son cœur déchiré. Un poème libre sépare ou unit chaque nouvelle et la musique du verbe s'imprime dans nos neurones… Suit le texte de la conférence sur l'aventure coloniale française qui en peu de mots retrace une épopée. Mais qui, dans le monde sans valeurs où nous vivons maintenant, est encore sensible à une épopée ? Nos petits enfants, peut-être, si nous savons leur laisser ces témoignages oraux et écrits. Il faut les avoir dans nos bibliothèques, pour la mémoire. " Voila ce que j'écrivais et qui reste mon opinion lucide. (Echo de l'Oranie n° 251-Juillet-Août 1997)
Ces ouvrages sont encore disponibles chez l'auteur, en passant, je crois, par l'adresse de Véritas : B.P. 21, 31620 Fronton.

Peut-être vous demanderez-vous pourquoi, aujourd'hui, je vous parle de ces livres ? Beaucoup d'entre vous les possèdent ou les ont lus. Si je fais ici cette piqûre de rappel, c'est parce que je crois que ces ouvrages qui parlent au cœur peuvent être offerts à des jeunes, à des amis ; qu'ils éclaireront les esprits mieux que bien des discours politiques. Un peu comme les films de Gilles Pérez ont ébranlé des certitudes, réveillé des consciences assoupies ; Mais un livre demeure ; on l'ouvre à nouveau, on le relit. Un livre est un compagnon et ceux-là méritent d'accompagner les lecteurs.
Véritas vient d'ouvrir son site internet : http://veritas.cybermatrice.biz/z_4647/index.asp?password=z_4647&page=1. J'ai enfin connu Anne Cazal devenue mon amie très chère, j'ai rejoint Véritas. Rejoignez-nous.

Geneviève de Ternant
Mars 2007

 
 
Toulon- Stèle des Rapatriés - Porte d' Italie - Commémoration organisée par l’Union des amicales pieds-noirs et le cercle algérianiste.
Avec la participation des "folles de mars".
 
 
 
Cannes cimetière du grand Jas 26 mars 2007 - Commémoration de la fusillade de la rue d' Isly.
 
 
26 mars, jour de honte pour l' Armée Française...

http://citepicardie.free.fr/ruedisly.htm

 
 

Raphaël DELPARD est un personnage intéressant: acteur, réalisateur, scénariste, journaliste et écrivain (il a écrit d'autres livres sur d'autres sujets que ceux que j'aborde ce soir). Il est métropolitain, mais avait pour "particularité" d'avoir fait la "Guerre d'Algérie" comme appelé. Homme courageux, il n'a pas admis les campagnes de presse contre l'Armée, non pas parce qu'il est "fana mili" ou guerrier revanchard, mais parce qu'il est bien placé pour savoir ce qu'était la réalité de cette "Guerre" et surtout ses soldats, dont notamment les Appelés, ses camarades. C'est pourquoi, il se lança tout particulièrement dans l'écriture d'un premier livre touchant à la Guerre d'Algérie. "20 ans pendant la Guerre d'Algérie" raconte les Appelés. Pour l'écrire, il eut à rencontrer nombre de nos compatriotes d'Algérie. Car Raphaël n'avait pas souhaité faire un livre de guerre de plus, mais bien expliquer ce qu'avait été le quotidien de ces jeunes appelés, dont leur rencontre avec le Peuple Pieds Noirs.

Ceci conduisit notre ami à nous découvrir certainement beaucoup plus que pendant son service, à nous comprendre et, j'ose le dire, à nous aimer. Son second livre consacré à notre Communauté (L'histoire des Pieds Noirs d'Algérie, 1830/1962) me plut, même si certaines petites erreurs m'agacèrent. Mais je compris son importance quand Anne-Marie, mon épouse, après l'avoir lu en une nuit, me dit, elle qui participait à mes combats et à mes réunions de famille, d'amis et d'associations depuis près de vingt ans: "J'ai plus appris sur vous que depuis que je te connais". C'est pourquoi j'aidais Raphaël à diffuser son 3ème livre : "Les oubliés de la Guerre d'Algérie". Ce fut un monument et un choc. Il dénonçait la disparition de 600 soldats français pendant la Guerre d'Algérie, prisonniers du FLN, qui n'ont, à une ou deux dizaines près, jamais reparus, mais surtout le fait que la France ne les a jamais réclamés à l'Algérie algérienne, même pas leurs corps, ce qu'aucun pays au Monde n'a jamais fait. Choc aussi, la relation qu'il fit des massacres du 26 mars, du 5 juillet, des Harkis et de toutes les disparitions, alors que la France avait des signes, bien après 62, de survie de prisonniers Pieds noirs civils, dont des femmes, dans lescamps de concentration algériens. Choc y compris pour nous, qui étions pourtant bien placés pour savoir. C'est le mot qui revient dans tous les commentaires faits à l' époque par nos amis sur la Toile.

Un quatrième livre vient de paraître. Il bouscule tout autant, y compris nous mêmes. Mais c'est, pour la première fois peut être, un livre qui, écrit de l'extérieur, explique à la fois quel a été notre déchirement de perdre notre sol natal et nos tombes (et je ne parle pas de la ruine) mais surtout d'être trahis jusqu'à aujourd'hui par notre Mère Patrie, celle que nous aimions tant. Raphaël raconte aussi la Débâcle, notre débâcle, l'accueil administratif honteux qui nous fut fait, mais aussi celui d'une grande majorité de nos compatriotes et ce racisme que nous avons subi. Il démontre surtout le processus qui a conduit à faire de nous des bourreaux, alors que nous sommes des victimes. Il décrit la censure, la désinformation et la ségrégation qui nous frappent. Elles font que l'on salit notre Histoire à longueur d'émissions, que l'on peut nous interdire nos Monuments et de célébrer nos Morts, que l'on donne la parole aux anciens terroristes et pas à leurs victimes miraculeusement survivantes, que l'on tait les douleurs des familles de disparus quand on mobilise les Français pour les disparus d'Argentine et d'ailleurs, que l'on rassemble les pauvres restes de nos familles sans nous consulter, que l'on désigne nos représentants, que l'on nous refuse Réparation et Indemnisation, que l'on nous demande de prouver que nous sommes français et que l'on trafique nos papiers d'identité. On nous dit aigris, ne regarder que le Passé. Comme chaque Homme de ce Monde, si nous ne pouvons ni oublier, ni pardonner, nous pourrions au moins être en Paix. Il faudrait pour cela que l'on nous reconnaisse les mêmes Droits qu'à tout Homme.


Dans la grisaille de cette France dans laquelle nous avons du mal à nous reconnaître, le livre de Raphaël DELPARD est peut-être un rayon de soleil. Non pas parce qu'il est facile pour nous ne le lire (je ne doute pas de beaucoup d'émotion et de larmes) mais parce qu'il est une marque d'Humanité. Un de nos compatriotes métro ou plutôt patos écrit aux autres : "Mais regardez les! Ils ne sont pas ces bourreaux, ces racistes, ces nantis, ces esclavagistes que l'on vous a décrit et que l'on vous peint encore chaque jour. Oui, vous les avez mal accueillis quand ils avaient tout perdu. Ayez cette compassion que la France accorde à tous les peuples du Monde. Ils sont ses fils, ils sont vos frères. Voilà mon enquête, on vous a menti". Oui, il faut lire ce livre, il faut le faire lire à nos enfants, car beaucoup ne savent pas qui nous sommes, et à nos compatriotes. Car il n'est pas écrit par nous. Il faut le diffuser car il n'aura pas la première place dans les rayons, si les libraires veulent bien le vendre. J'ai volé la deuxième pièce jointe à Geneviève de Ternant, sur son site: http://oran1962.free.fr.

Jean-Pierre RONDEAU

 
 
 


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Pour ne pas oublier le mois de mars...

http://citepicardie.free.fr/mars1962.htm

 
 
19 mars, jour de Deuil et de Honte...
 
Infos d' André Loré.
 
NON AU 19 MARS
 
 
Notes de lecture mars 2007

Hommes, Vignes et Vins de L'Algérie Française (1830-1962)
De Paul Birebent
Editions Gandini, 7 rue de Roquebillière, 06359 Nice cedex 4 (45e + 6e de port)

Quel beau livre nous proposent Paul Birebent et les Editions Gandini ! Un livre d'Art ? Un livre de mémoire ? Un livre d'Histoire ? Oui, tout cela à la fois.
La vigne, sang de la civilisation depuis la nuit des temps, est ici placée dans l'histoire essentiellement méditerranéenne pour se recentrer sur notre terre natale, où, à travers les rebonds des événements, elle chemine entre heurs et malheurs. L'auteur évoque les balbutiements de la colonisation, ses hésitations, ses difficultés. Il ne cache rien des problèmes liés aux politiques au fil des ans ni des barrières dues aux habitudes locales, aux incompréhensions des uns et des autres, aux maladies des plantes et des hommes.
Le caractère technique de chapitres qui feront la joie des spécialistes pourront paraître un peu rébarbatifs au profane mais, bien loin de se laisser intimider, il est nécessaire de continuer la lecture qui surprendra par les anecdotes, les réflexions personnelles pertinentes et les explications convaincantes. Et on sera ravi par les illustrations remarquables.
Ce très bel ouvrage est préfacé par Pierre Dimech qui nous dévoile un moment privilégié de son enfance auprès de son père, courtier en vins à Alger. Il écrit que Paul Birebent nous parle " avec science, compétence mais aussi l'indispensable fougue. Et les poings serrés. Peut-on parler de la vigne sans passion ? " Et Denis Boubals, Professeur émérite de viticulture à l'Ecole Nationale Agronomique de Montpellier, écrit : " Paul Birebent est un professionnel de la viticulture et de l'élaboration du vin. Son expérience étendue a été acquise en Algérie puis, lorsqu'il a quitté ce pays, en Corse et dans le monde entier. Il est reconnu dans la viticulture mondiale comme un consultant de grande valeur. "
Ainsi, Paul Birebent allie dans cet ouvrage la science de son métier et l'amour fou de notre pays perdu. Suivez ses pas au long des vignobles, vous ne le regretterez pas.
Geneviève de Ternant

 
 
NOUVEAU!

Sur ce lien vous aurez le droit réponse que J.F. Paya a demandé à la LDH-Toulon.

Je vous conseille d'y aller et de diffuser
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1808

Extrait:

Après avoir pris connaissance sur ce site de l’article Oran, juillet 1962 de M. Saâdoune, Jean-François Paya, historien qui a été présent à la base de Mers-el Kébir jusqu’en 1965, nous a proposé de publier son point de vue [NB].

Il ne nous appartient pas de prendre position sur le plan historique, mais il nous semble bon que différents points de vue puissent s’exprimer sur ces événements. C’est pourquoi vous trouverez ci-dessous une version actualisée en Janvier 2007 d’un article de Jean-François Paya publié en 1998 dans Pieds-noirs d’hier et d’aujourd’hui N° 92 [1].

 
 
Cannes le 22 février
Courrier électronique à Jack LANG

Monsieur,

J'ai pris connaissance avec un vif intérêt des paroles que vous avez prononcées récemment en Algérie et je m'en réjouis.
Les références, les valeurs, la morale changent avec les civilisations. En France c'est avec les hommes politiques que la civilisation change, tant mieux, tant mieux pour moi, je vais en bénéficier.
" L'honnête homme " aujourd'hui est " l'homme repentant ". J'attends donc la repentance des hommes de la France, depuis ses sommets jusqu'en son cœur, pour la tuerie du 26 mars 1962 au Plateau des Glières à Alger, repentance pour ces martyrs de la raison d'État.
Je parle de mon mari. Il s'appelle Philippe Henri Jean Antoine GAUTIER, il a été assassiné, peu après son service militaire accompli dans les djebels à la frontière marocaine, par l'armée française sur ordre du sommet de l'État.
Vos paroles signifient que pour lui et aussi pour tous ces pauvres gens massacrés, l'heure de la repentance de la France est venue.
Monsieur, c'est bien.


Simone GAUTIER
14 avenue de France
06400 Cannes

 
 
Cannes le 27 février 2007
Lettre adressée à Monsieur BAYROU sur sa messagerie


Monsieur,
En 2006, vous nous avez fait l'honneur de votre présence au congrès de l'association AJIR pour les Harkis, à Clermont Ferrand.
A un moment de ces journées, je me suis levée, car il faut que je parle à présent si je veux rester vivante, pour m'adresser aux personnalités présentes. J'ai dit que c'est à la suite d'une exhortation que nous a faite Monsieur Mohand Hammoumou que j'ai trouvé le courage de me comporter comme une victime debout après quarante deux ans de silence absolu. J'ai demandé pourquoi je n'obtenais jamais de réponse à mes questions, à mes suppliques ?, à mes demandes de justice et de vérité, pourquoi les historiens, les politiques et les médias restaient si étrangement silencieux à propos du 26 mars 1962 à Alger.
L'historien a dit " on va bientôt ouvrir les archives " et nous savons que cela n'est pas vrai ou bien je serai déjà morte, car je suis déjà une vieille dame pied-noir et sans grand intérêt, ou bien les archives auront peut-être disparues avec le temps ! Le député a beaucoup parlé. Mais ?
Et puis vous m'avez répondu en me disant seulement " oui, Madame, il y a des victimes ". La victime est mon mari. Il s'appelle Philippe Henri Jean Antoine GAUTIER et sa mémoire gît encore au fond des ténèbres sous la chape de béton du secret d'État ou du secret Défense.
Que ferez-vous Monsieur, si vous êtes élu Président, pour rendre honneur et dignité à mon mari, à nos pauvres victimes assassinées par la France au nom de la raison d'État. En retrouvant la parole, j'ai retrouvé la douleur et la vision atroce de la flaque de sang devant la Grande Poste.
Que ferez-vous, Monsieur, si vous êtes élu Président de la République de ce pays ?


Simone GAUTIER
14 avenue de France
06400 Cannes

 
 
Nicole GUIRAUD
Bruchstrasse 7
60594 FRANKFURT-MAIN
ALLEMAGNE

Monsieur,

J'ai bien reçu votre réponse du 16 février 2007 à ma lettre de protestation, au sujet du film d'Yves Boisset sur la bataille d'Alger, diffusé le 11 janvier sur F2, et je vous en remercie.
Mon " opinion étant importante " pour vous et vos services tenant à " se montrer respectueux des sensibilités de chaque public ", donc de celui que je représente, je souhaite vous apporter quelques précisions complémentaires.

Permettez-moi, en tant que victime des terroristes du FLN -et particulièrement des personnes dont le portrait est largement présenté dans le film de Boisset - de ne pas partager votre point de vue, ni celui de la Direction des programmateurs de France 2.

· Car " le problème de la violence dans l'histoire " n'est justement pas traité " en toute impartialité " dans ce travail. Je l'ai déjà évoqué dans ma première lettre et, après avoir visionné l'enregistrement de nombreuses fois afin de l'analyser au plus serré, je le répète dans cette lettre :
· Le réalisateur, même si je ne mets pas sa bonne foi en doute, a manqué son objectif = " comprendre le mécanisme qui… a amené des combattants à utiliser des méthodes terroristes moralement inadmissibles ". C'est d'ailleurs un peu tard pour essayer de comprendre le réalisateur et ses amis pro-FLN n'ayant jamais tenté de s'opposer à ces méthodes terroristes …
· Aujourd'hui en effet " on peut sans doute essayer de raconter honnêtement la Bataille d'Alger " …Oui, si seulement cet essai était vraiment honnête, c.à.d. en impliquant les grands oubliés de la guerre : Les victimes du FLN, et en accompagnant les films de commentaires et de débats contradictoires, en toute démocratie …
· Quant à ce que vous dites " d'éclairer les zones d'ombre les plus fascinantes de notre histoire récente " …Pour qui sont-elles " fascinantes " ? Pour ceux qui se laissent fasciner par la violence … ? Ou pour les victimes de cette violence ?
· S'il y avait eu dans ce film, et dans sa programmation sur F2, un véritable " souci de comprendre ", de proposer " des repères pour une meilleure compréhension ", " d'analyser des faits de notre histoire " pour mieux permettre de " comprendre les évènements ", etc …, la moindre des choses aurait été de donner la parole à tous les protagonistes, c.à.d. non seulement aux bourreaux mais aussi aux victimes = cela seul aurait été vraiment impartial et honnête. Cela n'a, malheureusement, pas été le cas.
· C'est F2 également qui a manqué son objectif de " créer du bien autour de questions douloureuses en donnant la parole aux protagonistes " car ce film n'a été crée qu'autour des supporters du FLN : Il n'y a qu'à étudier le générique du film énumérant les soutiens ( celui de la présidence de la République Algérienne, de Mme Zohra Drif…) pour s'en convaincre …
· Enfin, je précise que dans ma lettre de protestation, je n'avais jamais confondu le film d'Yves Boisset avec " la bataille d'Alger " de Gillo Pontecarvo, que j'avais déjà pu voir en 1991, à l'Université de Francfort sur Main oû je séjourne - ceci au sein d'un groupe de réflexion sur la violence politique avec des philosophes, historiens et cinéastes allemands qui, de par leur histoire, se confrontent à ces questions depuis plus longtemps que leurs collègues français…-
Mon " jugement valeur ", je l'ai porté après avoir vu le film d'Yves Boisset, et non avant.
· Pour conclure : nier un problème n'est pas le résoudre, et nier une erreur n'est pas l'effacer… Il ne sert à rien de défendre l'indéfendable.

Merci, cependant, d'avoir bien voulu " comprendre que ce programme " ne m'ait pas " laissée indifférente " = En tant qu'invalide, " grâce " aux terroristes présentés dans ce programme, c'est bien le minimum que je suis en droit d'attendre sur une chaîne publique…

Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération.

Nicole GUIRAUD

 
 
COMITES DE DEFENSE DES FRANÇAIS D'ALGERIE

Union des Comités de Défense des Agriculteurs Rapatriés
La Maison du Pied-noir de Béziers
23, rue Jean Aicard 34500 - BEZIERS
Le 22 Février 2007
Monsieur le Rédacteur en Chef
Du quotidien MIDI LIBRE
MONTPELLIER

Monsieur le Rédacteur,

Nous apprenons avec satisfaction que la justice Française va poursuivre les proches, encore de ce monde, du général Augusto PINOCHET décédé pour la disparition de quelques Français lors du régime de sa dictature.
Nous aimerions savoir si les mêmes dispositions pourraient être appliquées contre les responsables, encore en vie, de la disparition après les accords bilatéraux d'Evian, des 537 militaires Français prisonniers du FLN ?
Une telle action permettrait-elle par la suite d'engager des poursuites contre les responsables du génocide des harkis et de la disparition de prés de 25.000 Français de souche européenne, en violation des accords dit du " 19 mars 1962 " ? Ceux-ci garantissaient la sécurité des personnes et des biens, et sachant que les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles.

N'offensant personne, ne posant que des questions qui ont trait à un sujet d'actualité, je ne saurai trop vous remercier si vous aviez l'obligeance de bien vouloir faire insérer ce petit communiqué dans la rubrique VOTRE AVIS.
C'est au nom des 650 familles qui nous font confiance que je m'adresse à vous avec mes très cordiales salutations.

Le Président

Alain ALGUDO

 
 
MANIFESTATION DE L'AGRIF A NICE POUR PROTESTER CONTRE L'INCENDIE D'UNE EGLISE
jeudi 8 février à 18H30, Place du Palais de Justice dans le centre ville de Nice.
 
 
Cercle algérianiste national Fédération des Cercles algérianistesLe 5 février 2007
COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Cercle algérianiste condamne les déclarations intolérables, à Alger, de Ségolène Royal et de Jack Lang sur la repentance. L e porte-parole de Mme Ségolène Royal candidate du parti socialiste à la présidence de la République, Jack Lang, vient de demander, à Alger, à l’issue d’un entretien avec le président Bouteflika, la reconnaissance par la France des crimes qu’elle aurait commis lors de sa présence en Algérie de 1830 à 1962.

Pour le Cercle algérianiste, principale association de Français d’Afrique du Nord, forte de dix mille adhérents, il s’agit là d’une intolérable provocation qui fait du parti socialiste un simple relais des thèses du FLN. Il est particulièrement condamnable, en effet, de constater que la seule réponse du parti socialiste aux insultes et aux provocations assénées depuis des mois par le président Bouteflika à l’encontre de la France a été de s’aligner sur la position de ce dernier en demandant que la France fasse repentance.

M. Jack Lang qui s’est malheureusement illustré par son absence de réaction face aux insultes proférées contre les Harkis par Georges Frèche, aurait été mieux inspiré de demander à Abdelaziz Bouteflika que l’Algérie accomplisse son chemin de vérité et reconnaisse aussi la part d’ombre et les crimes du FLN. Comment ne pas rappeler que, 45 ans après la fin de la guerre d’Algérie, des milliers de familles de Harkis et de Pieds-Noirs, disparus et assassinés
par le FLN après le 19 mars 1962, attendent toujours justice et réparation ? L’amitié véritable entre l’Algérie et le France ne se concrétisera pas sur les
bases d’une repentance de notre pays ni avec un président algérien disqualifié par ses outrances.

Le Cercle algérianiste appelle l’ensemble de la communauté des rapatriés d’Afrique du Nord à faire preuve de la plus grande vigilance face à ceux qui n’auraient comme unique politique l’autoflagellation et la repentance à sens unique.

Association culturelle des Français d’Afrique du Nord
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Jack Lang et l'Obsession de la repentance

Porteur d'un message de la candidate socialiste, Jack Lang a plaidé pour une "reconnaissance des crimes commis par la colonisation" et réclamé une réforme des manuels scolaires "qui présentent une histoire idyllique du colonialisme".

On voit que ça fait longtemps que Jack Lang n'a pas été ministre de l'Education nationale, et on peut s'étonner que ceux qui étaient hostiles hier à l'intervention du politique dans l'enseignement de l'Histoire, le réclament aujourd'hui…

Quant à l'obsession de la repentance, elle est indigne de la part de ceux qui prétendent gouverner la France; mais peut-être est-ce pour faire oublier que c'est la Gauche qui a été le parti colonial sous la 3ème et la 4ème République.

Que le Parti Socialiste, de Guy Mollet à François Mitterrand, reconnaisse d'abord ses propres erreurs !

Lionnel LUCA

CONTACT PRESSE:

Marie Huteau 06 63 04 61 09

 
 
Mr Lang êtes vous au courant des 3000 disparus en Algérie après le 19 mars 1962 et le 5 juillet 1962, pendant cette période les militaires et gendarmes en poste avaient des ordres pour ne pas rechercher ces disparus, afin, de ne pas provoquer d’incident avec le FLN. LES Algériens ont profité de ce lâchage pour enlever et massacrer des Français qui avaient cru aux accords d’Evian, le pire de cette politique de l’autruche a atteint son point culminant le 5/7/62 à Oran, ou plus deux milles personnes ont été enlevées en une journée sous les yeux de l’armée Française qui a laissé faire.

Depuis 45 ans, les familles n’ont pas réussi à savoir ce que sont devenus ces disparus, le gouvernement Français ne veut pas reconnaître ses responsabilités.

Pouvez vous faire quelque chose pour nous M.Lang qui sommes Français comme vous ? Où avez-vous vocation à défendre uniquement ceux qui ont combattu contre la France

Le silence des Politiciens de tous bords –

Vivianne Ezagouri, une fille de disparu écorchée à vie.

 
 
Merci aux familles de disparus de faire l' effort de se déplacer à Paris pour essayer de rencontrer les organisations internationales et leur exposer le problème des disparus -
 
Convention pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées (6 février 2007)
La France accueillera à Paris, le 6 février 2007, à partir de 15 heures, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, M. Philippe Douste-Blazy, la cérémonie de signature de la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

Cette convention a été adoptée par consensus, le 20 décembre 2006, par l’Assemblée générale des Nations unies. La cérémonie de signature, qui se tiendra sous le haut patronage du président de la République et sous les auspices des Nations unies, vient couronner plus de vingt-cinq années d’efforts déployés par les familles des disparus, les organisations non gouvernementales, les Nations unies et la France.

La France a notamment été à l’origine en 1979 de la première résolution présentée à l’Assemblée générale des Nations unies sur le thème des disparitions forcées et a présidé le groupe de travail à l’origine de la convention.

La signature de la convention marque un véritable progrès : ce texte comble un vide juridique en érigeant en crime, en temps de paix comme de guerre, les disparitions forcées, c’est-à-dire le fait pour un Etat d’enlever, directement ou indirectement, une personne, sans que jamais ses proches ne soient informés de son sort. En 2005, 535 nouvelles disparitions forcées ont été enregistrées dans le monde, tandis que 41 000 cas n’ont jamais été élucidés depuis 1981.

Ce nouvel instrument juridiquement contraignant permettra de satisfaire aux exigences de prévention, en interdisant notamment les lieux de détention secrets, ainsi que de justice, en reconnaissant aux victimes et à leurs proches un droit à réparation ainsi qu’à la vérité.

Plus de vingt-cinq ministres issus des cinq continents et une trentaine de représentants d’autres pays ont confirmé leur participation à cette cérémonie. D’autres personnalités de premier plan, telles que la Haute commissaire aux Droits de l’Homme des Nations unies, Mme Louise Arbour, le procureur de la Cour pénale internationale, M. Luis Moreno-Ocampo, le président du CICR, M. Jakob Kellenberger, et la présidente des ’’Mères de la place de mai’’, Mme Marta Vasquez Ocampo, y prendront également part, aux côtés de nombreuses ONG du monde entier.

Ce fort engagement de la communauté internationale, que la France salue, devrait permettre de recueillir dès le premier jour un nombre élevé de signatures et d’envisager l’entrée en vigueur de cette convention dans les meilleurs délais, pour laquelle vingt ratifications sont nécessaires.

 
 
Lundi 22 janvier 2007 Cinémathèque Acropolis Nice
 
 

"LES PIEDS NOIRS, HISTOIRE D'UNE BLESSURE"

Film réalisé par Gilles PEREZ, en collaboration avec Karine BONJOUR.

Treize au Sud Productions

04.91.09.14.23 dvd@13ausud.com

20 € les 2 DVD + frais de port, 5.50 €

Gilles et Cyrille Perez

   
Robert Puig, Michèle Soler, Gilles Pérez , A. Georgeoupoulos.

Lundi, 22 janvier 2007.

J'ai vu le film : "Les Pieds-Noirs, histoire d'une blessure", réalisé par Cyrille et Gilles Perez, en collaboration avec Karine Bonjour et passé en avant première à Nice… après Marseille.. C'est un film témoignage. Un film qui fait mal. Des souvenirs revisités et commentés avec pudeur par soixante deux personnes interviewées. Soixante deux… comme ce retour au passé… l'Algérie… 1830/1962


Quel film ! Cela a été pour moi un tremblement de terre… une nouvelle déchirure au fond de ma mémoire et pourtant, je connaissais tous les aspects de ce drame. Comme tous les Français, en Algérie, je les vivais tous les jours… Principalement depuis l'espoir suscité par mai 58, jusqu'aux tragédies du 26 mars et du 5 juillet 62… sans oublier ceux du bled et la haute trahison faite à une partie de la population, la grande honte de cette époque… l'abandon des Harkis et des Supplétifs algériens aux mains sanglantes et vengeresses d'un FLN que les accords "déviants" du 18 mars 62, autorisaient aux pires exactions.

Oui ! Quarante cinq ans après… 2007… enfin un film vérité ! Sans effet politique, sans excès de langage de nos anciens. Seulement des faits que parfois l'émotion ne peut brider et qui souligne la grandeur d'âme d'un peuple non-élu, les Pieds-Noirs, face à la haine et à la démagogie gauchiste et partisane que nous avons subi jusqu'à présent sur les chaînes de télévisions françaises, avec la bénédiction étrangement consentante du "Pouvoir".

Ce film secoue l'endormissement et doit nous pousser à réagir à plus de quatre décennies de mensonges; d'une vérité falsifiée, déformée, refusée; de jalousies et de rancunes indignes contre les habitants de trois départements français de l'autre côté de la Méditerranée.

1954/1962. Il y a eu des crimes, des attentats, la pacification et la guerre reconnue, mais nous ne pouvons pas nier les rapports entretenus avec les Algériens. Des bons rapports, souvent. Des poignées de mains d'homme à homme qui marquent l'estime, même si nous vivions dans des mondes séparés par des usages, des coutumes et des religions différentes. Il y a cent trente ans, le peuple des Pieds-Noirs s'est formé de toutes ces nationalités du pourtour de la Méditerranée : Français de France poussés par les contradictions d'un pouvoir partagé entre la royauté et la république; peuples d'Espagne ou d'Italie, de Malte ou de Corse, parce qu'ils fuyaient la famine ou voulaient faire fortune. C'est une population qui travaille dans un pays ingrat mais qui a su reconnaître la valeur d'Abd El Kader et même lui dresser un monument après sa reddition dans la région de Tlemcen, alors que le FLN le tient occulté de sa chaotique histoire.

1954/62. Malgré cette longue période de guerre, il y a dans cette Algérie des gens qui s'estiment dans le travail, à l'école, dans les lycées ou aux matchs de football… Personne ne peut affirmer au sein de notre communauté pied-noire qu'il ne connaissait pas des familles arabes ou juives. Qui peut douter de notre bonne entente ? La falsification de la vérité a été construite par des médias partisans de la désinformation et des hommes politiques intéressés par l'abandon de notre terre.
Ils ont distillé pendant des années une version tronquée de la réalité de nos rapports intercommunautaires, nous désignant comme un peuple de fascistes - terme repris par des membres du gouvernement de l'époque - et indésirables sur le sol de France, notre patrie !

Oui ! Ce film montre le désespoir. Des images terribles dans leur pudeur maîtrisée.. Il montre la vraie vie vécue là-bas… avec son meilleur et son pire… le terrorisme, les attentats, les blessés, les morts, les tombes abandonnées et ne l'oublions pas, ces Algériens torturés, assassinés d'avoir cru en la France.

Oui ! Et encore oui ! Ce film avec ses témoignages simples et dépouillés des excès d'une rancune qui aurait été bien naturelle, est un "J'accuse" à la manière d'Emile Zola. Il met en relief toute l'horreur des paroles assassines d'un Jean Paul Sartre, ignorant tout de notre vie en Algérie et qui déclarait : "Un Français d'Algérie tué, c'est un colon de moins…". Des propos qui montre combien était grande… sa petitesse intellectuelle face à un Albert Camus conscient du drame de cette époque et nous avertissant du long calvaire qui sera le notre, en écrivant : "Nous les avons sauvés du fascisme, mais nous ne récolterons que l'ingratitude des secourus". (Je n'ai pas le mot à mot des termes énoncés, mais je crois en avoir gardé l'esprit)

J'ai vu le film et si je m'exprime sur son sujet, avec nuance et retenue… il m'arrive de crier avec colère lorsque j'entends dire que l'on veut nous imposer une certaine repentance. Au nom de quoi ? Et qui peut décider de salir notre mémoire ? Ne souffrons-nous pas assez des propos diffamatoires subis depuis 1962 de la part de nos propres concitoyens ? Les gouvernements français successifs, de droite comme de gauche ont joué à "l'autruche", la tête dans le sable, pour ne pas analyser ce Passé. Un complexe du colonialisme dont profite "l'étranger".

Aujourd'hui le résultat est grave : communautarisme; rejet de la langue française; abandon de la notion du mot "Patrie" pour de nombreux jeunes, déboussolés d'être nés dans un pays où ils ne se reconnaissent pas. Toute une nation à reconstruire, parce que des rapatriés de différentes cultures, au cœur français, n'ont pas été acceptés, ni avec le cœur ni avec la raison. Pour nous Français d'Algérie, Pieds-Noirs fiers de l'être, malgré tous les traquenards rencontrés, la réinstallation ou la reconversion a été moins longue, même si dans nos familles nous avons eu des anciens morts de l'exil… Mais, et les autres ? Ces Harkis… ces Supplétifs arrivés avec femmes et enfants. Qu'ont-ils eu ces expatriés indésirables ?

Le film si juste, si plein d'émotion, c'est notre "Hier" et le combat continu… Que penser de ces partis politiques qui, longtemps après la bataille, s'aperçoivent qu'il ne faut pas mentionner les aspects positifs de la colonisation ? Que penser d'un communautarisme sectaire qu nous refuse une stèle à la mémoire de nos disparus ? Que penser de cette politique qui noie dans un monument "global" toutes les ex-colonies et refuse aux Français de cette Algérie, départements français, le devoir mémoriel et l'honneur de bâtir un monument à la gloire de ses propres morts ? Enfin et surtout, que penser des propos agressifs, haineux, des discours d'un autre temps que nous acceptons de la part de dirigeants étrangers qui semblent dicter leurs lois à la France ? Ils veulent nous obliger à une repentance indigne et mériteraient que nous demandions, en contre partie, réparation pour toutes les atrocités du FLN, auprès du TPI, le Tribunal Pénal International. Pourquoi pas ?

A mon avis - modeste - le jeune peuple algérien, qui souffre de ses pairs, ne mérite pas cela.

Le film se commande à :
Treize au Sud, La bastille. 3 rue Elie Pelas 13016 Marseille..
Tel 04 91 09 14 23 ou dvd@13ausud.com

Croyez-moi, je vous recommande le film sans aucune participation pécuniaire à faire valoir… sauf celle du cœur !

Robert PUIG.

 
 

CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 24 janvier 2007
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz


Monsieur le Député,

Vous avez cru bon de déposer, avec une poignée de vos collègues, une proposition de loi visant à considérer le 19 mars comme une date officielle de la fin des combats en Algérie.
Vous n'ignorez certainement pas que cette date est retenue par tous ceux qui ont soutenu le FLN pendant cette guerre et qui, par conséquent, auraient dû être jugés pour intelligence avec l'ennemi.
Vous n'ignorez pas, non plus, que les Pieds Noirs et les Harkis refusent de considérer cette date comme la fin de la guerre. C'est, en effet, APRES cette date que les crimes les plus abominables ont été commis et que des centaines de personnes ont " disparu " sans que le gouvernement de l'époque ne fasse la moindre tentative pour les retrouver, trop soucieux de ne pas mécontenter l'ennemi de la veille.
Vous proposez une double célébration : le 19 mars et le 5 décembre. Vous n'ignorez pas, enfin, que le 5 décembre ne représente rien sur le plan historique et que cette date a été choisie pour des raisons qui restent obscures.
Le fait que vous ayez décidé de célébrer le 19 mars comme marquant la fin de la guerre d'Algérie en parlant de devoir de mémoire, est une insulte à tous les morts, à tous les innocents massacrés, torturés ou enlevés après le 19 mars et même après le 1er juillet, comme à Oran.
Il est vrai que les différents gouvernements qui se sont succédé depuis 1962 n'ont jamais eu le courage de reconnaître la responsabilité des autorités de l'époque dans cette non-assistance à populations en danger.

Mais il est vrai aussi que les morts ne votent pas.

Dans le faible espoir que vous comprendrez l'aspect obscène de cette proposition, je vous prie de croire, monsieur le député, à mes sentiments indignés.

 
 

ILS VEULENT FAIRE RETABLIR LA DATE DU 19 MARS COMME CELLE DE LA FIN DE LA GUERRE D' ALGERIE
Sous l'impulsion de M. Jacques BRIAT, député du Tarn-et-Garonne, les députés dont les noms suivent, par ordre alphabétique,
ont déposé la proposition de loi N° 2907 visant à faire commémorer la fin de la guerre d'Algérie le 19 mars:

M. Jean AUCLAIR, député de la Creuse
M. Jean-Claude BEAULlEU, député de Charente-Maritime
M. Gabriel BIANCHERI, député de la Drôme
M. Olivier DASSAULT, député de l'Oise
M. Lucien DEGAUCHY, député de l'Oise
M. Jean DIEBOLD, député de Haute-Garonne
M. Dominique DORD, député de Savoie
M, Gérard DLJBRAC, député du Gers
M, Guy GEOFFROY, député de Seine-et-Marne
M. Alain GEST, député de la Somme
M. Maurice GIRO, député du Vaucluse
M. Jacques GODFRAIN, député de l'Aveyron
M. Didier JULIA, , député de Seine-et-Marne
M. Aimé KERGUERIS, député du Morbihan
M. Jean-Louis LEONARD, député de Charente-Maritime
Mme Henriette MARTINEZ, députée des Hautes-Alpes
M. Daniel PREVOST, député de Haute-Garonne
M. Serge ROQUES, député de l'Aveyron
M. Michel ROUMEGOUX, député du Lot
M. Francis SAINT LEGER, député de la Lozère
M. Jean-Pierre SOISSON, député de I'Yonne

SOUVENEZ-VOUS D'EUX AUX PROCHAINES ELECTIONS LEGISLATIVES !
Ceux d'entre vous, qui reconnaîtraient leurs députés, feraient bien de leur envoyer une lettre explicative basée sur la chronique d'Anne Cazal.

Paru dans le N° 109 de la lettre de Véritas - Janvier 2007
 
Madame, Messieurs les députés

Cette nouvelle initiative, émanant cette fois hélas d 'un petit groupe de députés UMP et visant à faire de la date du 19 mars une "journée nationale de commémoration du cessez-le-feu officiel le 19 mars " ne peut que nous inspirer une indignation légitime et un peu de dégoût .

Nous ne perdrons pas notre temps à rappeler ce que tout le monde connait et au premier chef , nous espérons, tous les membres de la représentation nationale , c 'est à dire que le 19 mars n 'a pas du tout été le cessez-le-feu de la guerre d 'Algérie, puisque des dizaines de milliers de victimes civiles françaises de toutes origines ( une centaine de milliers de Harkis , anciens supplétifs avec leurs familles et une dizaine de milliers de Pieds noirs ) ont été sauvagement assassinés , torturés ou enlevés après cette date ...

Nous ne perdrons pas plus notre temps pour rappeler qu'en l'absence d 'une date historique marquant la fin de la guerre d Algérie et après des années de discussions et de polémiques stériles, le gouvernement que vous soutenez ( je suppose ) a , à juste titre, entériné le choix démocratique d 'une commission réunissant les grandes associations d'anciens combattants et donc officialisé la date du 5 décembre.
libre à ceux qui le souhaitent de se recueillir le 19 mars ( sans que ce soit un hommage national ) en hommage aux soldats du contingent et à ceux qui ont effectivement bénéficié du "cessez le feu ", même si c 'est ainsi ignorer et profaner la mémoire des milliers d'autres victimes pour lesquelles le 19 mars est le sinistre symbole de leur calvaire et de leur abandon par la France , et la poursuite d'un terrorisme aveugle.
Alors voila une brillante idée que de proposer retenir les 2 dates un an avant de nouvelles échéances électorales !!! Pourquoi pas relancer, pour alimenter un
débat pour les vingt prochaines années, l'idée de rajouter ou de substituer une 3ème date ?
Non il ne faut pas confondre sens de la cohésion nationale et 'apaisement des mémoires, avec ce qui ne semble n'être que de l'électoralisme mal compris ou pire un lâche refus de dire haut et fort que la fin de la guerre d Algérie, qui a vu l 'abandon de nos compatriotes et des populations menacées à cause de leur fidélité et de leur refus du terrorisme FLN, a été une tache indélébile pour notre pays et un immense bain de sang après le 19 mars, sans que les plus hautes autorités de l'Etat donne des instructions pour intervennir et protéger les civils....

Nous déplorons le cynisme et l 'inconscience de ceux comme vous, heureusement peu nombreux dans la majorité, qui feignent encore aujourd 'hui de croire que les accords d 'Evian et 19 mars peuvent être commémorés dignement et qui n'ont même pas l'excuse de l 'aveuglement idéologique comme le plus grand nombre de vos "adversaires " politiques.

Essayez plutôt, dans vos circonscriptions de faire baptiser des rues et des places en mémoire de la tragédie des harkis et des pieds noirs et d'inaugurer, le 5 décembre, des plaques de commémorations en mémoires des supplices des Harkis et des Pieds noirs inutilement sacrifiés après ce funeste 19 mars 1962 .

Essayez plutôt de vous pencher sur le sort de tous ceux , Harkis et Pieds noirs qui furent " les milliers de disparus de 1962 en ALgérie ", enlevés sans que les familles sachent pour le plus grand nombre quel a été le traitement qui leur fut réservé par leurs bourreaux et ou sont leur restes ..

Essayez plutôt de comprendre pourquoi et de vous souvenir que le 26 mars 1962 l 'armée française sur ordre s 'est acharnée avec des fusils mitrailleurs sur des centaines de civils de toutes origines et de tous ages qui manifestaient pacifiquement rue d'ISLY à Alger , achevant même les blés à terre .


considérations attristées

Gilles Bonnier
Vice Président d AJIR pour les Harkis

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N° 2907

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

DOUZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 28 février 2006.

PROPOSITION DE LOI

sur les dates de commémoration
de la fin de la guerre d’Algérie,

(Renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales,
à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais
prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

PRÉSENTÉE

par MM. Jacques BRIAT(tarn et garonne), Jean AUCLAIR (creuse), Jean-Claude BEAULIEU( charente maritime), Gabriel BIANCHERI( drome), Ghislain BRAY(seine et marne), Olivier DASSAULT(oise), Lucien DEGAUCHY(oise), Jean DIÉBOLD( haute garonne ), Dominique DORD(savoie), Gérard DUBRAC(gers), Guy GEOFFROY(seine et marne), Alain GEST(somme), Maurice GIRO(vaucluse), Jacques GODFRAIN(aveyron), Didier JULIA(seine et marne), Aimé KERGUERIS(morbihan), Jean-Louis LÉONARD( charente maritime), Mme Henriette MARTINEZ,hautes alpes) MM. Daniel PRÉVOST(ile et vilaine ), Serge ROQUES(aveyron), Michel ROUMEGOUX,(lot) Francis SAINT-LÉGER(lozère) et Jean-Pierre SOISSON(yonne)

Députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

La date de commémoration d’hommage national aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie continue de provoquer débats, blessures et meurtrissures entre des citoyens français qui ensemble et solidairement ont subi les affres de cette douloureuse période de notre histoire nationale.

Sans remettre en cause le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003 et son effectivité fixant cette date le 5 décembre de chaque année, il convient aussi de prendre en compte les fractures, les divergences et les polémiques qui continuent à agiter le monde des anciens combattants d’Algérie.

Partant du constat qu’un nombre non négligeable des ces anciens combattants continue de commémorer le cessez-le-feu officiel le 19 mars et afin de concilier des interprétations divergentes d’une même période de notre histoire, il convient de compléter l’hommage aux morts pour la France du 5 décembre par une journée nationale de commémoration du cessez-le-feu officiel le 19 mars.

Cette proposition de loi d’apaisement et de réconciliation institutionnalisera la diversité des points de vue et des analyses sur cette période de notre histoire en évitant les anathèmes et les oppositions qui résultent ou qui résulteraient obligatoirement du choix de l’une ou de l’autre date.

Cette proposition de loi permettra à chacun d’assumer en toute liberté un choix qui tient à la conscience individuelle, dans un respect réciproque garanti par les lois de la République.

C’est la raison pour laquelle il vous est proposé, Mesdames, Messieurs, d’adopter la présente proposition de loi complétant l’hommage aux morts pour la France du 5 décembre, par une journée nationale de commémoration du cessez-le-feu officiel le 19 mars.

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

Le devoir de mémoire concernant la guerre d’Algérie, ses morts pour la France, ses combattants et ses rapatriés sera commémoré officiellement les 5 décembre et 19 mars.

Article 2

L’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, fixée à la date du 5 décembre, est complété par une journée nationale de commémoration du cessez-le-feu officiel le 19 mars.

Article 3

Chaque année, à ces deux dates, une cérémonie officielle est organisée dans chaque département et commune de la République à l’initiative du représentant de l’État ou du maire.

Composé et imprimé pour l’Assemblée nationale par JOUVE
11, bd de Sébastopol, 75001 PARIS

Prix de vente : 0,75 €
ISBN : 2-11-199990-7
ISSN : 1240 – 8468

 
 
A propos de la bataille d'Alger

Etait-il bien utile de rouvrir les plaies mal cicatrisées en rediffusant le film d'Yves Boisset ? Sans doute la chaîne France 2 a t-elle voulu contrebalancer l'effet des films de Gilles Pérez et de Karine Bonjour sur la 3, puisqu'il faut à tout prix et surtout au prix de la vérité que l'armée française soit coupable, que les pieds-noirs soient coupables. Pourtant, Yves Boisset lui-même, dans le Figaro du 11 janvier 2007 revient sur son œuvre et sur cette époque avec " un regard nouveau à l'aune, notamment, des attentats de 2001 du World Trade Center. " Passons sur le fait (raciste et discriminatoire ?) que les morts américains semblent peser bien plus lourd que les malheureux morts et mutilés européens et arabes d'Algérie. Il dit donc que " son regard est plus juste, plus détaché, plus historique, moins manichéen, moins clément envers les terroristes, comme le politiquement correct le voulait jusqu'aux attentats du 11 septembre 2001 qui ont modifié la façon de penser. " Et la journaliste qui l'interviewe, Isabelle Nataf, de continuer : " On peut à présent, comme le souligne Yves Boisset, commencer à insinuer le doute sur " la blancheur de certains héros de la résistance algérienne. "

Effectivement, quand on voit Yassef Saadi, avec son bon visage de faux jeton dire qu'il a pleuré au spectacle des jeunes mutilés par la bombe qu'il a fait placer au Casino de la Corniche, cela me rappelle furieusement cet officier SS, adjoint de Goebbels affirmant qu'il avait à regret envoyé les juifs d'Auschwitz au crématoire, mais " il fallait que quelqu'un le fasse ! " Monstrueux ! Indécent ! Je boue !

Mais continuons à écouter Yves Boisset ou du moins les propos que lui prête la journaliste : " Ce sont les Algériens qui, les premiers, ont inventé le terrorisme contre les civils, remarque-t-il, ils avaient coutume de se revendiquer de la Résistance française quand ils commettaient des attentats, mais jamais la Résistance ne s'est attaquée à des civils. " Propos qui méritent d'être nuancés, mais continuons : " Les militaires ont fait le sale boulot, eux avaient les mains dans le cambouis, alors que la responsabilité venait des politiques. " Tient, tiens ! On y vient. " Avant de condamner, il ne faut pas oublier que des civils sautaient tous les jours et la tentation était grande d'interroger brutalement les terroristes pour faire cesser le massacre. Mais cette question est très compliquée. Insoluble même. "

Encore une fois, il ne s'agit pour moi ni d'excuser ni d'accabler qui que ce soit mais la question que je pose est : Monsieur Boisset, qu'auriez-vous fait si votre fille ou votre femme avait eu la jambe arrachée pour avoir commis l'abominable crime d'aller danser au Casino de la Corniche ou d'aller manger une glace au Milk-Bar ? Cette question, vous auriez du vous la poser en 1973, quand vous avez fait ce film qui a pesé lourdement pour stigmatiser les malheureux pieds-noirs qui n'y étaient pour rien et que beaucoup de Français rejetaient déjà pour mille et un préjugés stupides. Enfin, le film se termine sur une belle ânerie : La bataille d'Alger aurait soudé la population algérienne " dans sa lutte historique " ! C'est faire bon marché de l'extraordinaire élan des journées de mai 1958 où la population arabe, lasse des exactions des terroristes FLN, s'est montrée beaucoup plus soudée mais pour affirmer sa fidélité à la France. Hélas, trahie, comme nous tous, par De Gaulle, le félon !

Geneviève de Ternant
Janvier 2007

 
 
STELE DE MARIGNANE

La Cour d'Appel d'Aix a jugé irrecevable l'action de M. Gavoury, qui tendait à la condamnation pénale de Jean-Pierre Papadacci et Jean-François Collin de l'ADIMAD pour "Apologie de crime ou de crime de guerre", à des dommages-intérêts, à la démolition de la stèle et à des parutions judiciaires dans des quotidiens nationaux et régionaux !
Seul, désormais, un pourvoi en Cassation pourrait surseoir à l'échec de l'action intentée tant en première instance qu'en Cour d'Appel.
Maître Sylvain Naviaux - Docteur en Droit - Avocat au Barreau de Toulon

 
 

"DE CONNIVENCE ET DE COMPLAISANCE "
Trop souvent victimes d'impostures médiatiques, nous, Français d'Algérie, sommes particulièrement biens placés pour savoir ce que sont les méfaits des manipulations dévoyées d'un journalisme politiquement formaté pour nous féliciter de l'action de la jeune agence de notation des médias .

La rédaction (PNHA)


Alors que le Procureur de la République avait requis sa relaxe au motif que des "preuves" convaincantes » avaient été apportées à l'audience, Media-Ratings vient d'être condamné pour diffamation publique à l'encontre de France 2 pour avoir affirmé que les images du petit palestinien « mort » dans les bras de son père qui ont été diffusées par la chaîne le 30 septembre 2000 étaient le fruit d'une pure et simple mise en scène.
Media-Ratings a fait appel de cette décision et maintient ses accusations contre France 2. L'audience d'appel aura probablement lieu à l'automne 2007.
D'ici là, Media-Ratings va organiser des réunions en France, en Europe et en Amérique du nord afin de montrer les images, les témoignages et les documents qui l' amènent à maintenir ses accusations contre France 2.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site www.M-R.fr où vous découvrirez des images inédites.

Si vous souhaitez organiser une rencontre avec Media-Ratings, n 'hésitez pas à prendre directement contact avec son président, Philippe Karsenty : pk@m-r.fr

PNHA N° 147 Décembre 2006
 

Nicole GUIRAUD

Bruchstrasse 7

60594 Franfurt / Main

Objet: Réaction à l'article "janvier 1957 - La Bataille d' Alger" Laurent Chabrun / Benjamin Stora (L"express" du 4/01/07

A Laurent Chabrun

Copies à la rédaction de l 'Express

-aux associations de victimes civiles du terrorisme

-aux Anciens de la Bataille d' Alger

-à SOS Attentats

Monsieur,

Ayant sous les yeux votre entretien avec l'historien Benjamin Stora sur le Bataille d' Alger (et très habilement intitulé "janvier 1957"), paru dans l' Express du 4/01/2007, je tiens à préciser certains points, ceci en tant que victime civile du terrorisme FLN de la Bataille d' Alger (voir photo ci dessous) c'est à dire en tant que témoin de cette époque

1°. Tout d'abord, j'aimerais souligner que Monsieur Benjamin Stora n'est pas le seul "spécialiste reconnu de l' Histoire du Maghreb": il en existe d'autres, excélents, dont les conclusions pourraient "compléter" certaines de ses affirmations.

2°. Il est d'autre part regrettable, car inexact dans les faits, de faire débuter la Bataille d' Alger en janvier 1957, et ceci sous prétexte de "tension extrême entre les communautés" et sans prendre la peine de préciser la nature et les origines de cette tension: ne confondons pas les effets et les causes!

3°. Il est inexact également de dire que "les militaires français veulent porter un coup désisif aux indépendantistes algériens": il aurait été plus véridique de dire que l' Armée française voulait avant tout porter un coup décisif au terrorisme urbain du FLN, dont les agents, citoyens français, et non encore algériens, avaient déjà procédé à de nombreuses et terribles "opérations" sur la population civile en 1956 (voir photo ci-jointe), après avoir fait des ravages dans le djebel, en particulier au sein de la population "dissidente" (1954-1955).

4°. Il est encore plus inexact (voir 2), à la limite malhonnête, de justifier les "attentats aveugles (??) contre les Européens" commis par le FLN comme une "réplique à l'arrivée des parachutistes" car c'est escamoter les vraies raisons qui décidèrent de l'intervention de l' Armée: le terrorisme urbain du FLN, qui sévissait déjà depuis 1956, donc un an avant cette intervention!

5°. "Le Monde" de l'époque n'aura fait que son travail de journaliste en publiant simultanémentle rapport sur la torture et le bilan chiffré sur les exactions du FLN.

6°. Concernant la critique de la torture, il est nécessaire de ne pas se contenter d' affirmations approximatives et partiales, et de rappeler que les victimes - européennes et musulmanes- du FLN ne bénéficièrent pas, de la part de la presse de l'époque 'entres autres l' Express), des mêmes protestations vertueusement indignées à l'encontre de leurs bourreaux.

Les "bonnes consciences" ayant, évidemment, LEURS victimes sélectives...

7°. Je ne pense pas que cette "crise majeure" qui traversa la société française - et qui reste si actuelle- puisse être abordée en occultant certains faits et en grossissant d'autres...

8°. L'effondrement du courant libéral en Algérie (ex: Jacques Chevallier, Albert Camus, etc...) était hélas prévisible bien AVANT l'intervention des paras sur Alger, en raison non seulement des résistances des "Ultras", mais surtout de la violence impitoyable du FLN exercée sur la population civile, les actes de terrorisme (urbain entre autres) ayant été décidés depuis le début (1955) par les dirigeants FLN comme stragédie révolutionnaire, basée sur "le couple infernal terrorisme-torture".

9°. "Les initiateurs français de la Bataille d' Alger ont définitivement miné la IV° République, c'est certains- encore que sujet à discussion... Mais affirmer que c'est grâce à la Bataille d' Alger que le FLN a pû conquérir l'hégémonie politique, ... en éliminant les militants du MNA"... est un raccourci audacieux, qu'il faudra encore prouver sur un plan historique: le FLN/ALN n'ayant pas attendu la Bataille d'Alger pour assassiner ses concurents politiques, et ce depuis le début!

10° . Concernant la torture, il conviendrait de ré-examiner la question sous un angle plus large et d'y inclure les victimes du FLN survivantes, mutilées et traumatisées à vie: ce qui consiste, là aussi, en une TORTURE, permanente d'ailleurs...

Le débat sur la torture devar venir, bien sûr, mais dans le cadre d'un véritable travail de mémoire, et non de simple polémique. Dans ce sens, il faudra parler de TOUTES les tortures qui ont accompagnées cette guerre de 1954 à l'été 1962 et concernant TOUTES les parties, et pas seulement celles de janvier 1957. Je pense que de ce travail de mémoire enfin adulte, ni le FLN, ni le "Gouvernement de 1958" ne ressortiront indemnes...

 
 
Marie-Claire ALGUDO
Professeur d'Anglais

Sérignan, le 9 Janvier 2007

Sujet : " Deux mille ans d'histoire " France Inter le 8 janvier 2007. Ma réaction

C'est une oreille " candide " qui écouta par curiosité et aussi par intérêt l'émission
" Deux mille ans d'histoire " émission de France Inter animée par P.GELINET à 13h30.

" La Bataille d'Alger ", version 2007 vue par les invités : B.STORA et un ancien militaire d'une " certaine armée Française " : Jean DELMAS, m'a soudain mise dans un état second.
Pourquoi tant de haine !

Pourquoi cette France à laquelle j'ai été obligée d'appartenir dés l'âge de 4 ans lors de l'exil de mes parents, cherche-t-elle à transformer les victimes en bourreaux ?

Comme j'ai mal pour ma famille disparue là-bas, pour mes grands parents morts aujourd'hui, pour mes parents que cette France que je ne reconnais pas non plus ose faire passer pour des assassins et des monstres !!

Jamais on pourra me faire croire ni à moi, descendante de ces Français d'Algérie, ni à mes enfants, nés en France, que leurs aïeux étaient de la race de ces bourreaux parce que je sais que ce ne sont là que mensonges. Pourtant dans cette émission je n'ai entendu que cela.

La colonisation Française synonyme d'horreur, de tortures. C'est la vulgate de la bienpensance et tant pis si ces Français d'Algérie ont été les enfants de républicains, de socialistes français et d'immigrés de maintes causes méditerranéennes incertaines.

Un militaire de l'armée Française qui se demandait si il était envoyé pour défendre les Français ou les arabes !! On croit rêver, c'est un cauchemar, une plaisanterie ?!!
Transformer une Histoire aussi compliquée, aussi délicate en manichéisme pour demeurés mentaux !

Le FLN responsable de cette tuerie, du massacre à la bombe du Casino de la corniche… et voilà ces authentiques bourreaux se transformer tout naturellement dans la bouche de ces gens, en pieuses victimes par un tour de passe-passe époustouflant !! On les plaint, on les comprend et on les excuse !!

Combien ne craignent même pas de les féliciter ?

Sans doute que la mémoire de tous ces jeunes gens assassinés et déchiquetés en prenant tranquillement un verre à la terrasse des cafés d'algérien n'est au fond, pour ce journaliste et ses deux invités, qu'une plaie nécessaire au sens de l'Histoire… Des Français d'Algérie !
Des morts et des martyrs dérisoires. Des déclassés de l'histoire qu'il convient de salir pour justifier les nouvelles donnes en cours.

Je n'étais pas au courant de cette affaire dans ses détails, je l'ai découverte ce jour là sur les ondes de France INTER mais de quelle façon !!!

C'est çà l'objectivité de l'histoire Française ? C'est cela l'objectivité de cette Radio publique ?

Je sais ce que mes grands parents et parents ont fait de ce pays, je sais ce qu'ils ont vécu, je suis née pendant cette guerre, puis ensuite j'ai ressenti leurs souffrances, leurs douleurs et leur exil avec eux au plus profond de mon être, je suis Française d'Algérie, en exil ici mais jamais non jamais je ne croirai à tous ces mensonges, ni mes enfants d'ailleurs ! Pas un Français de métropole n'a la trempe de ces gens là, justement pour tout ce qu'ils ont réalisé là-bas et aussi parce qu'ils savent ce que vivre là-bas veut dire.

La vérité de ce qu'à vécu mon pays et les miens coule dans mes veines et j'en suis fière car ce sont ces gens là qui ont fait ce que je suis: Fille de colon, Française d'Algérie.

Pour moi ce ne sont pas des métropolitains, des colabos et des traîtres de vocation, de l'aveu même de leurs complices FLN qui changeront l'histoire, révisionnistes de pacotille !

Ce que l'on peut souhaiter à de telles personnes (et c'est fort possible que cela se produise vu la tournure des évènements) c'est qu'ils vivent chez eux " une bataille de PARIS ", " une bataille de LYON ", " une bataille de LILLE ", comme nous vécûmes, nous, la " Bataille d'Alger "- on verra alors comment ils se conduiront face aux tueurs, face à la fureur terroriste, pour sauver leur pays et les leurs !!

Oui c'était une guerre, mais pourquoi vouloir placer l'horreur toujours du même côté ? Pourquoi la France s'acharne t-elle à faire des fellahgas, des enfants de cœur et de ses enfants des parias, indignes même d'apporter le moindre témoignage ?

Quel déshonneur !! Je comprends pourquoi chez moi, depuis la perte de l'Algérie, j'ai toujours vu le drapeau Français, en berne !


Marie-Claire ALGUDO
Née à MOSTAGANEM le 25 Janvier 1958

 
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 11 janvier 2007
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz

Monsieur,

Votre chaîne a annoncé la diffusion d'un film en trois parties sur les Pieds-Noirs.
Quel n'a pas été mon effarement en entendant dans l'annonce que les Pieds-Noirs avaient fui l'Algérie à cause de " la folie meurtrière de l'O.A.S. "
Comment peut-on, plus de 50 ans après ces événements véhiculer encore des inepties pareilles que seuls les pays totalitaires peuvent se permettre de propager ?
Ne sait-on pas, sur une chaîne du service public que dès 1954 le mot d'ordre du FLN était : " La valise ou le cercueil " ? N'a-t-on jamais entendu parler, à France3, des massacres et disparitions de milliers de Pieds-Noirs et de Harkis APRES le pseudo-cessez-le-feu du 19 mars ? N'avez-vous jamais entendu parler de l'épuration ethnique pratiquée par les partisans du FLN en juillet 62 à Oran, APRES l'indépendance ?

Ne pensez-vous pas que c'est cette " folie meurtrière " qui a fait fuir les Pieds-Noirs ?
Alors, au nom de l'honnêteté intellectuelle et du droit à une information objective, je vous demande instamment de ne pas participer à une falsification de l'histoire et de faire précéder la diffusion de ces trois films d'un rectificatif sans ambiguïté.

Ne doutant pas de votre souci d'une rigueur professionnelle, je vous prie d'agréer, monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

 
Bonjour,

Vous avez exprimé votre vive réaction à propos de l’émission "La Bataille d'Alger" diffusée ce jour à 22h 55 sur France 2 dans la case documentaire « Infrarouge ».

Comme j’ai tenu à vous l’indiquer dans un premier temps, je souhaitais vous apporter quelques précisions.

Je suis dans la même situation que vous en l’occurrence, je n’ai pas encore vu ce téléfilm et dès lors il me paraît difficile de porter un jugement sur la qualité de ce programme.

Cependant, à la lecture de la presse, il m’est loisible de constater que les personnes qui ont assisté à sa projection en avant-première, en soulignent aujourd’hui unanimement le caractère équilibré et non orienté. Il n’est en aucune manière question d’apologie du terrorisme.

Le sujet abordé, certes sensible, s’avère traité en toute impartialité au travers du travail d’Yves Boisset, encore inédit et diffusé pour la première fois sur France 2, qui pose le problème de la violence dans l’histoire.

Le réalisateur a souhaité « poser un regard lucide et parfois contradictoire », comprendre le mécanisme qui, dans la réalité de l’époque, a amené des combattants à utiliser des méthodes terroristes moralement inadmissibles.

A l’heure où les plaies de l’Algérie sont loin d’être cicatrisées, on peut sans doute essayer de raconter honnêtement la « Bataille d’Alger », avec ses héros et ses traîtres, ses amitiés et ses haines, ses contradictions entre l’humanisme et la barbarie dans un camp comme dans l’autre.

Raconter cette épopée c’est à la fois éclairer une des zones d’ombre les plus fascinantes de notre histoire récente et proposer des repères pour une meilleure compréhension de notre actualité la plus brûlante.

Tel est justement l’objectif d’un programme dit « documentaire » : informer, donner à voir et à entendre, soumettre à l’appréciation de chacun des faits, en l’occurrence historiques, dans le souci de « comprendre ».

Ainsi, France 2, en diffusant ce soir« La Bataille d’Alger » s’applique avant tout à créer du lien autour de questions douloureuses en donnant la parole aux protagonistes du téléfilm, mais aussi en générant celle des téléspectateurs ensuite.

Or, il est également dans les missions du service public d’analyser des faits de notre histoire, quelquefois douloureux, pour permettre de mieux comprendre les événements.

Enfin, j’insiste, ce documentaire est totalement inédit et n’est pas à confondre avec le film de Gillo Pontecorvo (1966) et personne ne peut donc, avant de l’avoir visionné, en porter un quelconque jugement de valeur.

En espérant avoir quelque peu apaisé vos inquiétudes, je vous prie de croire en l’assurance de mes salutations attentives.

Alain Le Garrec


Le Médiateur pour les programmes de France Télévisions

 
SCANDALEUSE TELEVISION....
 
 
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 6 janvier 2006
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz

Monsieur le Président du CSA
Tour Mirabeau
39-43, quai André Citroën
75739 Paris Cedex 15


Monsieur le Président,

France2 a programmé pour le 11 janvier, le film d'Yves Boisset La Bataille d'Alger. Nul n'ignore que ce film, faisant fi des victimes innocentes des poseuses de bombes, constitue une apologie du terrorisme. Pour renforcer cette apologie, une chaîne du service public a jugé bon de donner, une fois de plus, la parole à des terroristes pour leur permettre de justifier leurs actes. Il n'est pas tolérable que dans un pays qui se permet de donner des leçons de démocratie au reste du monde, on traite des assassins avec les honneurs et que l'on " oublie " systématiquement leurs victimes. On a beaucoup parlé, récemment, des 3000 disparus du Chili. PERSONNE n'a évoqué les 3000 disparus d'Algérie, toutes chaînes confondues. Y aurait-il des victimes moins à plaindre que d'autres ? Y aurait-il des bourreaux plus excusables que d'autres ?

Je vous prie donc, dans le souci de l'équité due à tous les citoyens, de demander à cette chaîne de donner la parole aux victimes.

Dans l'espoir que ma demande légitime sera entendue, je vous prie d'agréer, monsieur le Président, l'expression de mes salutations distinguées.

 
Je viens d’apprendre que France 2 diffuse à nouveau « la bataille d’Alger ». Pourquoi tant d’acharnement sur la douleur de ceux qui ne peuvent jamais s’exprimer, une douleur sans fond, depuis 45 ans. Dans quel but ce documentaire déjà critiqué par vos propres critiques ? Nous avons la douleur, nous n’attendons pas votre compassion, et votre acharnement n’est que cruauté inutile. Avez-vous déjà vu au cours de votre vie un charnier, des hommes dénudés, en vrac, le sexe dans la bouche ? C’était du côté de Baraki. Avez-vous vu deux petits enfants égorgés sur le rebord de la baignoire. Leur mère était une enseignante. C’était à Alger. Vous n’arrivez plus à vivre comme tout le monde. Et voilà que France 2 va chercher le couteau de nos égorgeurs pour fouiller dans nos plaies ouvertes. Pourquoi ne montrer qu’un seul coupable ? Pourquoi les horreurs perpétrées par le FLN sont-elles dans un état de grâce permanent. Non cela n’est pas digne d’un service public.

Simone GAUTIER
 
 
à France 2 le 9 janvier 2007,

Je dors mal, en ce moment, mes terreurs d'enfant Pieds-Noirs ont repris , et ce dès que l'on banalise les actes terrorristes de la période de la guerre d'Algérie. Parfois nous étions à table, les vitres éclataient, soufflées par une bombe sur le praking,ou autre, nous, les enfants, nous hurlions, mais par chance n'étions pas blessés. Nos parents ont dû nous prévenir des risques que nous courions, surtout nous, les adolescentes, enlevées, violées, torturées, mutilés, cette période est horrible, nous en sommes des témoins vivants, jamais invités aux émissions, jamais entendus. Ces terroristes nous ont ôté notre jeunesse, notre innocence à défaut de nous enlever la vie, nous n'en sommes pas encore guéris ,et je ne parle pas de tousces gens mutilés , qui ne peuvent pas un seul jour de leur vie oublier ces attentats ,marqués à vie dans leur chair, etqui continuent à ne pas comprendre ce qu'ils ont pu faire , tout petit enfant, pour mériter un tel châtiment, et pourquoi leur pays, la France, les laisse insulter , laisse nier leurs souffrances dans les media .

Pourquoi seul M Stora est porteur de la vérité historique, il ne prend même pas la peine de me répondre, ce monsieur, et c'est encore lui que j'ai entendu interwiever hier soir sur TF1. nJe paie ma redevance et cela m'est de plus en plus pénible quand je vois l'information partiale que vous donnez sur cette guerre .

N'oubliez pas que nous sommes encore vivants et que vous nous bafouez souvent, trop souvent. . Or ce qui fait la Grandeur du journalisme, c'est de donner des informations neutres, objectives et de ne pas céder au politiquement correct, d'^etre honnêtes, de respecter la pluralité d'opinion,d'être fidèle à la Constitution de notre pays . Ah, vous pouvez "taper" sur nous, aucune loi nous protège !

J'espère que mon message trouvera un écho dans votre rédaction ou direction , et que vous prendrez conscience que nous sommes des êtres humains qui avons beaucoup souffert, qui continuons de souffrir avec nos familles éclatés lors de notre retour anarchique en France, non organisé par le gouvernement, rejeté par nombre de français, à l'époque, tel Gaston Defferre.

Pour toute ces raisons, je vous demande un peu d'humanité, de ne pas penser que nous sommes des êtres virtuels, mais nous sommes là, bien là, vivants ou morts vivants et nous vous demandons
le respect.

Jacqueline Pérez
 

Conseil supérieur de l'audiovisuel
Tour Mirabeau
39-43, quai André-Citroën
75739 Paris cedex 15 Par téléphone/fax :

Tél.: +33 1 40 58 38 00
Fax: +33 1 45 79 00 06

 

Nous sommes scandalisés d'apprendre que France 2 va diffuser le film "la bataille d' Alger" On se demande si nous sommes en France ou en Algérie ?
Pourquoi tant d'honneurs à ces terroristes poseurs de bombes? J'ai vécu cette période à l'âge de 11 à 19 ans et croyez-moi, je n'en suis pas encore guéri....

Si vous aviez eu un enfant victime des attentats du FLN, vous auriez peut- être réfléchi à l'opportunité d'une telle émission qui va encourager M. Bouteflika a demander à nouveau une repentance de la France. Je ne félicite pas du tout les personnes qui ont pris cette décision.


Si au moins, vous invitiez Nicole GUIRAUD qui avait 10 ans le 30 septembre 1956 au Milk-Bar.. Je pense qu'elle va vous maudire le 11 janvier , elle aura bien raison et elle ne sera pas la seule...

Hervé CUESTA

 
 

Dans un pays sans honneur, massacre des Oranais début juillet 62, l'armée a l'ordre de rester dans ses cantonnements, désarmement et abandon des Harkis aux mains des égorgeurs, accueil non prévu d'un million de Rapatriés, il est normal qu'une chaîne de T.V. , "publique" diffuse des informations tendancieuses.
Tendancieuses dans le sens où la controverse ne peut démocratiquement s'exprimer. Vous allez donner la parole à des gens qui ont posé des bombes pour tuer des civils, femmes, enfants. qu'ils soient considérés comme des héros dans leur pays, on peut le comprendre.


Qu'ils viennent influencer , perturber, l'opinion des Français qui n'ont entendu au sujet de cette guerre, que des mensonges officiels et cela avec la caution d'une chaîne publique de télévision est honteux.

Il est probable que le responsable de cette diffusion doit être le fameux soldat du contingent à qui le colon a refusé un verre d'eau !

Tous nos morts civils et les soldats tombés la-bas, vont passer un mauvais quart-d'heure dans leurs tombes.

J.Souday

 
 
Je rejoint un très grand nombre de personnes pour m'insurger au sujet de la diffusion de ce programme sur FRANCE 2 . N'étant pas Pieds noirs, mais ayant habité pendant trois ans a Alger de 1959 à 1962, je me sent très proche d'eux, et m'associe a eux pour exprimer ma révolte.

L'histoire ne doit pas tolérer d'être manipulée, écrite en fonction de l'humeur des politiques ou évoquée de façon partielle et partisane . Que l'on évoque, montre, explique 'La bataille d'Alger' ceci est presque une obligation de mémoire, mais cela doit être fait en toute objectivité et impartialité en donnant a TOUS le devoir de parole.

Je souhaite fortement que notre principale chaîne publique, regardée par une grande majorité de Français sache écouter Les vrais historiens et donne la
parole a L'ENSEMBLE des acteurs de ces terribles évènements.

Michel COUFFEAU

 

JEUNE PIED-NOIR INFORMATION
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http://perso.wanadoo.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
Tel : 06 80 21 78 54

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JEUDI 11 JANVIER

APOLOGIE DU TERRORISME SUR FRANCE 2 ?

La guerre vue par Yves Boisset - Article de Renaud Revel

"France 2 diffusera le 11 janvier un documentaire inédit sur la bataille d'Alger signé du cinéaste Yves Boisset. Ce film, présenté comme un événement, est d'autant plus attendu qu'il prend à contre-pied bien des thèses. C'est ainsi que Boisset a retrouvé nombre de témoins de l'époque qui éclairent, par endroits, d'un jour nouveau cette page d'histoire. Défilent sous sa caméra, notamment, d'anciennes poseuses de bombes du FLN qui firent des ravages lors des attentats commis aux terrasses des principaux cafés d'Alger: aujourd'hui âgées de plus de 70 ans, ces femmes témoignent à visage découvert. Elles racontent les coulisses d'une guerre dont elles furent les impitoyables combattantes." (L'Express N°2896 - 4 au 11 janvier 2007)

La chaîne publique s'interrogera-t-elle comme TF1 le 5 décembre dernier sur le sort des milliers de victimes civiles des poseuses de bombes et des assassins du FLN soutenus par quelques intellectuels marxistes français ?

Selon l'historien Benjamin Stora, dans l'Express de cette semaine, la "Bataille d'Alger" aurait fait "quelques milliers de disparitions" dans les rangs du FLN et de ses alliés communistes et quelques "dizaines" de victimes civiles. En réalité se sont plus de 200.000 civils Français de toutes origines qui ont été assassinés durant la "guerre d'Algérie", dans des conditions de "barbarie" indescriptibles, par la minorité des algériens pro-FLN. La "bataille d'Alger" ne représente qu'un des épisodes de la guerre civile - d'abord algéro-algérienne puis franco-française - appelée "guerre d'Algérie" pour laisser croire qu'elle a opposé le "peuple" algérien à la France. C'est ce mensonge historique qui est à l'origine de 45 ans de "mensonge français" dont souffre encore aujourd'hui notre Pays comme l'a si bien souligné le journaliste Georges-Marc Benhamou. Car si le FLN avait représenté le "peuple" algérien, il n'aurait pas eu à pratiquer un terrorisme aveugle touchant plus les arabes et les berbères que les juifs ou les européens d'Algérie. Et il n'aurait pas eu à faire face à plus de 200.000 harkis, c'est à dire à une force 20 fois supérieure aux effectifs de l'ALN en Algérie au moment des "accords" d'Evian du 19 mars 1962.

DEMANDEZ LE TEMOIGNAGE DES VICTIMES DU FLN ET DE LEURS FAMILLES

CONTACTEZ VITE LE MEDIATEUR DE FRANCE 2 ET LE CSA !

Monsieur le Président du CSA, Monsieur le Médiateur de France 2,

Une fois de plus la télévision publique française va faire l'apologie du terrorisme du FLN oubliant de donner la parole aux victimes civiles et à leurs familles. Nous vous demandons de permettre à celles-ci de disposer d'un temps d'antenne égal à celui qui aura été accordé aux poseuses de bombes, aux assassins du FLN et à leurs complices français.

Dans l'attente de votre réponse,

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président du CSA, Monsieur le Médiateur de France 2, l'expression de nos salutations distinguées.

(Indiquez vos coordonnées ainsi que vos titres et fonctions)


> Message à adresser au médiateur Alain LE GARREC dans sa rubrique
> et lui écrire à: http://relations.france2.fr/mediateurp_alain.htm
> ou
> France 2 - www.france2.fr
> Relations téléspectateurs - 86982 Futuroscope Cedex.
> Tél.: 08 90 71 02 02

Dominique BAUDIS - Président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel
> www.csa.fr - Courriel : emtv@csa.fr


Dossier réalisé grâce aux informations communiquées par MM. Jacques TORRES et Jean-Louis GRANIER

Avec nos remerciements.

 
 
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 6 janvier 2007
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75

Monsieur le Président de France Télévisions

Monsieur le Directeur,

Je viens d'apprendre, avec effarement, que votre antenne compte diffuser le 11 janvier prochain, un film d'Yves Boisset sur la Bataille d'Alger. Non contents de diffuser un film volontairement orienté en faveur du FLN, contre lequel la France était en guerre (vote du parlement en 1999), vous allez donner la parole aux poseuses de bombes, responsables de massacres d'innocents, dans le plus grand mépris des victimes et de leurs familles.
Il ne s'agit ni plus ni moins que d'une apologie de crimes de guerre. Comment peut-on fustiger le terrorisme d'Al-Qaïda et le justifier quand il s'agit du FLN ?

Je vous demande donc, dans un souci d'équité qui est du devoir du service public, de donner la parole aux survivants de ces attentats, amputés d'un bras ou d'une jambe, à l'âge de 8 ou 10 ans, pour que leurs bourreaux puissent constater le résultat de leurs exploits.

Dans l'espoir que vous rétablirez l'équilibre entre bourreaux et victimes, je vous prie d'agréer, monsieur le Directeur, l'expression de mes salutations distinguées.

J Revel-Mouroz

 
 
Mon ami Jean-Yves m'a donné l'idée de contacter

Mme Françoise Rudetzki qui a écrit "Triple peine ",

"Attention! Si j'écris "triple peine", j'entends le mot "peine" dans le sens de douleur infligée, de souffrance physique et morale, de tristesse et de désolation. Je n'emploie pas ce mot dans le sens de la punition, de la sanction." (p.152). ……

Leurs vies ont été brisées le jour de l'attentat, comme l'est celle des victimes de tout attentat, ce que symbolise le logo de l'association : un A majuscule, rouge et brisé."

http://www.sos-attentats.org/association-lutte-oubli.asp?lan_id=fr

Lutte contre l'oubli

S.O.S. Attentats, S.O.S. Terrorisme travaille pour que les victimes du terrorisme ne tombent pas dans l'oubli.

A cet effet, l'association a fait ériger un mémorial en hommage à toutes les victimes.

Chaque année, S.O.S. Attentats, S.O.S. Terrorisme organise une cérémonie en hommage à toutes les victimes du terrorisme

Un Livre d'Or réunit les témoignages de sympathie à l'égard des victimes.

Cette cérémonie s’est tenue le mardi 19 septembre 2006 sous la présidence de Monsieur Dominique de Villepin, Premier Ministre

Dédiée à toutes les victimes d'actes de terrorisme en France et dans le monde, cette cérémonie s'est déroulée en présence de très nombreuses victimes et de personnalités parmi lesquelles, M. H. Mekachera, ministre délégué aux Anciens Combattants, M. le Général X. de Zuchowicz, Gouverneur militaire de Paris, le Général H. Gobilliard, Gouverneur des Invalides, MM. J.L. Bruguière, P. Coirre et G. Thiel, juges d'instruction à la cellule antiterroriste, Mme A. Kostomaroff, MM. P. Maitre et J.L. Marin, Procureurs, Mme M. Merli, Secrétaire générale de la zone de Défense de Paris, de nombreux ambassadeurs, des représentants des ministères de la Justice, de l'Intérieur et des Affaires étrangères.

Des gerbes ont été déposées au pied du mémorial « Parole Portée » par le Premier Ministre, S.O.S. Attentats, l’Institution UT772, la RATP, l’Ambassade d’Ouzbekistan, et la Mairie de Paris. Plusieurs autres gerbes et une centaine de roses blanches ont été déposées par les victimes et les familles de victimes.


Cette année un hommage particulier a été rendu aux victimes de la vague d'attentats commis en France il y a 20 ans (des attentats contre les Galeries Lafayette et le Printemps le 7 décembre 1985, à la rue de Rennes le 17 septembre 1986), à celles de l'attentat au RER Port-Royal il y aura 10 ans le 3 décembre 1996 ainsi qu'aux 4 journalistes français pris en otage au Liban en 1986.

Comme chaque année, un hommage a été rendu à nos proches tués, nous avons pu exprimer notre solidarité aux familles et avoir une pensée pour toutes les personnes qui blessées dans leur chair souffrent.

Ce fût également l’occasion de dénoncer la violence faite à l’humanité, afin de combattre le terrorisme qui nous vise tous indistinctement.

Au nom de toutes les victimes et de leurs familles, un grand merci.


Autres cérémonies


Pascal CLEMENT présidait la cérémonie de 2006
Bertrand DELANOË présidait la cérémonie de 2005
Madame Nicole GUEDJ présidait la cérémonie de 2004
Nicolas Sarkozy présidait la cérémonie de 2003
Jean-Pierre Raffarin présidait la cérémonie de 2002
Lionel Jospin présidait la cérémonie de 2001

 
 
France 2 fait l'apologie des crimes du FLN !!!
Écrit par Khader MOULFI
03-01-2007
Quand France 2 fait l'apologie des crimes du FLN, le Service Public se met hors-la-loi !!!

Nouveau camouflet institutionnel à l'encontre des Harkis, leurs Familles et des Pieds-Noirs !!!


Un exemple criant de vérité sur la réalité du FLN et de ses poseurs de bombes mis à l'honneur par France 2 !!!
La France est-elle la victime, d'un très puissant "maraboutage flniste", pour être aussi soumise, à ces "satrapes corrompus et anti-français" ? Bien entendu, lorsque j'évoque la "France", ce n'est pas la Nation et la Patrie mais, ses "dirigeants dénués du sens de l'honneur et du devoir", ayant fait pleurer de honte et de tristesse, Marianne, comme en atteste notre page de garde (http://www.coalition-harkis.com/).

Plus le "gnome despotique du FLN", Ziziz BOUTEFLIKA et ses "sbires de bas vol", insultent, les Français (es) et, plus nos "politiciens au plus haut plan", Jacques CHIRAC, Nicolas SARKOZY, François HOLLANDE, ... Vont lui "lécher les bottes", tout en lui faisant des "papouilles enflammées et de soumission" !!!

Il est vrai que l'Etat français, sous couvert de son statut dévoyé de "pays des droits de l'homme et du citoyen", affectionne, davantage, les "dictateurs les plus abjects de la planète", que les "démocrates éprouvés".

Depuis 44 années, toutes nos institutions (incluant l'Education Nationale truffée de gauchistes extrémistes) ont laissé se diffuser, sans broncher, la "propagande flniste", qui prétend, d'une manière mythomane, que l'ALN aurait "gagné la guerre" mais, DE QUI SE MOQUE-T-ON ? Sans parler de l'intoxication, autour des Harkis, qui n'ont fait que combattre, légitimement, ces "voyous sanguinaires" ayant tué, massacré, violé, torturé, racketté, ... Plus de "populations civiles berbères et arabes" (et européennes) que de soldats sur les champs de bataille !!!

Et-là, "cerise sur le gâteau", je viens d'apprendre, par nos amis de www.lecri.net, que France 2 s'apprête à projeter, le jeudi 11 janvier 2007 à 23H00, dans le cadre de l'émission INFRAROUGE, le film "La Bataille d'Alger" d'Yves BOISSET, en donnant, ensuite, la parole à des "poseuses de bombes du FLN" !!!

Il est temps de cesser, le "2 poids 2 mesures", de la part de la presse et des médias, car en agissant, de la sorte, France 2 commet le "délit d'apologie de crimes", dès lors où permettre, à des terroristes (même amnistiées), de "justifier" voire de "glorifier", leurs "exactions meurtrières", constitue, à l'évidence, l'infraction pénale visée, notamment, par l'article 24 alinéa 32 et suivants de la Loi du 29 juillet 1881. En se remémorant que le Général AUSSARES en avait "pris pour son grade" en son temps !!! Sans omettre que ces "poseuses de bombes du FLN" sont des terroristes avec du "sang d'innocents français de toutes origines" sur les mains !!!

Je compte adresser, dès demain, une mise en demeure en LRAR, à M. Patrick DE CAROLIS, PDG de France Télévisions, afin d'exiger le retrait, de ce programme et, à défaut, il serait impératif d'engager, collectivement, une procédure judiciaire, devant le tribunal correctionnel de Paris, à son encontre, car trop c'est trop !!!

Et dire que notre ami Amid TOUALBIA va se retrouver, devant le tribunal correctionnel parisien, pour un millionième de cela ! En cette époque trouble, de lutte mondiale contre le terrorisme de toute nature, en faire son apologie idéologique, sur une chaîne publique, nous semble encore plus odieux et immoral !!!

Affaire à suivre...

Khader MOULFI


http://www.coalition-harkis.com/
 
 
Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Boumediene! Les journalistes de l'A2, prompts à se prosterner devant tout ce qui crache sur la France, oseront-ils poser cette question à Zorha DRIF, la poseuse de bombes d'Alger, la terroriste FLN responsable de la mort horrible d'enfants, de femmes et de civils, élue grassouillette du Parlement algérien, profiteuse du fromage volé à ses compatriotes algériens au nom de l'Indépendance : "Qu'avez-vous fait de ce que vous avait abandonné la France? Que faites-vous de la manne financière du pétrole? ne vous repentez pas des crimes que vous avez commis dans les années 50/60 mais de ceux contre le peuple algérien?"

LUTTE CONTRE LES ZOONOSES PROVOQUÉES PAR LES ANIMAUX ERRANTS
Les chiens errants sèment la panique
Par : F. BOUMEDIENE

L’Algérie profonde (Jeudi 04 Janvier 2007)
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=70066

Oran a presque des allures d’un douar par endroits avec la présence de chiens errants, particulièrement en plein centre-ville. Des passants se retrouvent souvent au détour d’une ruelle ou d’un parking face à un chien galeux et dont la réaction peut être des plus imprévisibles.
Les zoonoses, les maladies transmissibles à l’homme par les animaux, ne sont plus depuis longtemps l’apanage de pathologies des campagnes. Oran, deuxième ville d’Algérie où l’urbanisation anarchique de ces 20 dernières années a rompu et fait exploser toute délimitation entre les mondes rural et urbain, connaît un accroissement de ces maladies qui inquiète les autorités sanitaires.D’ailleurs, il est question de relancer et réactiver le comité de lutte contre les zoonoses et pour cause. La situation épidémiologique dans la wilaya d’Oran livre des chiffres inquiétants. Ainsi en 2006, il y a eut 2 622 cas de morsures d’animaux dont 65,71% de chiens, 19,23 de chats et 11,25 de rats. Par ailleurs, la fièvre boutonneuse méditerranéenne qui est transmise par des puces de chien a connu 86 cas recensés en 2006 toujours.
Mais ce qui inquiète le plus les praticiens et les autorités sanitaires, ce sont ces cas élevés de morsures d’animaux. Car, comme nous l’explique un représentant de la DSP, “ces cas de morsures sont traités par la vaccination rabique… Nous sommes le seul pays peut-être à lutter contre les zoonoses par la vaccination alors qu’il suffirait de procéder à l’abattage des animaux errants, à assurer la dératisation et la désinsectisation. Nous sommes contraints d’acheter de grandes quantités de vaccin antirabique. Il faut savoir que son prix, qui était de 6 000 DA le vaccin, va être de 10 000 DA ! Cela revient très cher alors que l’abattage limiterait les cas et donc les dépenses de santé à ce niveau !” nous explique encore en substance notre interlocuteur. En effet, Plus grave, des meutes de chiens errants empoisonnent la vie des citoyens dans les cités-dortoirs de la périphérie d’Oran et tout un chacun connaît la réaction des chiens vivant en meute. Ils sont agressifs parce que défendant leur groupe et leur territoire. Du côté de l’APC d’Oran, dont l’une des missions est le ramassage des animaux errants, la dératisation... l’on ne nie pas cette situation mais on l’oppose au manque de moyens. (de JPR: Que font Madame Zorha DRIF et ses comparses élus FLN et anciens abominables terroristes de la mane pétrolière?)
Ainsi, pour toute l’agglomération d’Oran, la fourrière qui dépend de la division hygiène et assainissement ne dispose que d’un seul camion aménagé pour capturer les chiens errants. Cet unique véhicule fonctionne avec deux équipes l’une le matin, l’autre le soir.
De plus, les équipes sont souvent sollicitées par des institutions tels les hôpitaux pour intervenir justement et capturer des chiens et des chats en vadrouille. Par ailleurs, les employés de la fourrière dénoncent également les difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain, notamment la nuit.
L’on nous raconte ainsi que dans les quartiers périphériques, les gardiens de parking s’accommodent des chiens errants et les utilisent ce qui fait que la venue de la fourrière n’est pas appréciée et ces derniers s’opposeraient même au ramassage des chiens errants, nous explique-t-on encore. Néanmoins, un léger mieux pour la fourrière municipale est à prévoir avec l’achat prochainement de deux camions aménagés, nous assure-t-on au niveau de l’APC.
Pour plus d’efficacité, cela devra signifier de meilleures conditions de travail pour les employés de la fourrière. Par ailleurs, toujours en matière de prévention, il est demandé aux propriétaires d’animaux de les surveiller et de les faire vacciner par leur vétérinaire, c’est là encore un moyen de mieux lutter contre les zoonoses.
F. BOUMEDIENE

Texte communiqué par J.Pierre RONDEAU

 
 
Nice-Matin du 02/01/06
 
 
DE L'AMERTUME A LA REVOLTE


Le moment est-il opportun, en cette période compassionnelle, de fustiger sa propre Communauté, de la clouer au pilori de l'Histoire ?

Sans aucun doute si les vœux d'un électrochoc salutaire se concrétisent…

La tâche paraît simple mais elle est obérée par une foule d'obstacles souvent puérils mais difficiles à évacuer.

La Communauté paie depuis plus de quarante ans le prix de sa fatuité.

Des Associations multiples ont élu des " Roitelets " jaloux de leurs prérogatives qui craignent de déchoir dans un œcuménisme pourtant indispensable. Plus leurs activités sont louables, soit auprès d'Organismes d'Etat, soit par un dynamisme festif, soit par une volonté culturelle, plus ils sont retors à une adhésion communautaire.

Pratiquant une ségrégation systématique, ils entraînent et encouragent leurs adhérents en mystifiant la concorde. Chacun veut démontrer son efficacité en feignant d'ignorer un aphorisme vieux comme le Monde " L'Union fait encore et toujours la Force "…

Des tentatives de rapprochement, voire de fusion, se sont toujours finalement traduites par des fins de non recevoir et par des échecs.

Pourtant la profusion permanente, sur le Net en particulier, de recherches, de commentaires, d'initiatives, pourrait laisser croire que ce bouillonnement intellectuel, ces vertus offensives, ces commentaires passés au sas d'une extrême vigilance, ces dénonciations permanentes d'attaques d'où qu'elles viennent, serviraient non seulement à alimenter un débat commun mais qu'elles fourniraient en outre, une plateforme d'actions unitaires.

Il n'en est rien… Chacun rejoint sa thébaïde en ignorant la démarche qui n'est pas de son fait et la Communauté se disperse en même temps qu'elle désespère…

De son incapacité à coordonner, diriger, combattre, elle permet au Gouvernement et aux sempiternels détracteurs, d'en tirer avantage " depuis plus de quatre décennies "…

Par son manque de cohésion, d'unicité, elle a découragé une multitude " d'isolés " qui ont déserté ses rangs. Comment définir ces " non concernés " réfugiés dans l'anonymat ? Sont-ils seuls coupables ?..

Sans une ultime réaction de bon sens, sans une volonté dégagée de cette vanité de paraître, de valoir plus qu'autrui, nous laisserons dans l'Histoire qu'un souvenir de médiocrité.

Que ceux qui se sentent concernés méditent ces propos au seuil de l'année nouvelle. Ne les balayez pas d'un revers d'humeur et n'y voyez surtout pas une quelconque désobligeance. Il y a mieux à faire en accordant la clairvoyance, le bon sens, l'opiniâtreté de certains, le sérieux, la vigueur, l'enthousiasme des autres que les actuelles partitions souvent laborieuses et malheureusement inefficaces.

Nous avons appartenu à un peuple de " Bâtisseurs ". Ils ont donné un exemple de vertu, de courage et de solidarité en créant un vaste Etat " L'ALGERIE ".

Nous ne pouvons pas laisser à nos descendants un héritage équivoque et parcellaire dû à une dispersion infatuée.

De l'amertume de certains à la révolte des autres, la " Raison " peut et doit construire son " Unité ".


Etienne MUVIEN

 
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