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ACTUALITÉ
- 2003, 2004.
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Disparus en Algérie
de 1954 à 1962
Depuis un an environ, le problème des disparus interpelle
les associations de rapatriés.
Il na pas paru souhaitable aux familles de disparus, de
créer une nouvelle association.
Mais par contre, nous souhaitons que chaque association nous
aide à rechercher une famille de disparus, résidant
dans leur secteur.
Le but de notre démarche, est daider les familles
de disparus dans leurs recherches auprès du service des archives.
Ce recensement permettra daccroître notre crédibilité
auprès des pouvoirs publics, et obtenir une reconnaissance
de la souffrance, et des difficultés rencontrées par
ces familles.
Famille de disparus : M. Lions M.Banon - Pinto -Cifre
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DISPARUS EN ALGERIE PLUS DE 3000 !!
Aucun dentre eux naura jamais de
sépulture, et leurs familles ne sauront jamais dans quelles
conditions les leurs ont disparu.
Depuis quarante deux ans, aucun Gouvernement
Français na daigné aborder ce douloureux problème,
et ces milliers dhommes, de femmes et denfants pris
en otage et vraisemblablement exécutés, indifférent
nos gouvernants.
Peu leur importe la détresse des familles
de ces disparus, qui ne pourront jamais faire le deuil des leurs,
ni se recueillir sur leurs tombes.
Le 24 Octobre dernier, en clôture du congrès
national du Cercle Algérianiste à Perpignan, un olivier
tricentenaire offert par la municipalité de cette ville,
a été planté dans le parc du palais des congrès
et une plaque à la mémoire des Disparus en Algérie
scellée au pied de cet arbre.
Nous tous, rapatriés dAlgérie,
devons nous battre pour quenfin la France veuille bien reconnaître
son entière responsabilité concernant les disparus,
les fusillés du 26 Mars 1962 à Alger, et les milliers
des nôtres massacrés à Oran le 5 Juillet 1962.
Associons à ce devoir de mémoire,
les milliers de Harkis lâchement abandonnés par la
France, et massacrés par le FLN. Ne les oublions pas, car
eux aussi étaient des français dAlgérie.
Claude LIONS
Responsable du service des Disparus de lANFANOMA
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Bonne Année 2005 à tous visiteurs de ce site,
qu'ils sachent que la vérité se fera jour !Cette
année 2004 s'achève dans l'horreur après
avoir égrené beaucoup de tristes choses. Devant
la fureur du séisme et celle de la mer, on ne peut que
tenter d'aider les rescapés et dire aux familles qui ont
perdu leurs proches, morts ou disparus, combien nous comprenons
leur peine immense. Pour les rescapés des massacres de
la Côte d'Ivoire, notre compassion est totale aussi. Quelle
qu'en soit la raison ou le prétexte, le deuil est le même
et nous l'avons éprouvé.
Certes, rien n'est négligé par les pouvoirs publics
et les média pour venir en aide aux malheureuses victimes
et pour chiffrer les disparus et je m'en réjouis. Pourtant,
il est difficile de ne pas ressentir un peu d'amertume en repassant
nos souvenirs. Il y a 42 ans, ni accueil, ni soutien psychologique,
ni effort pour recenser les morts, tenter de retrouver les disparus
dans le chaos algérien.
Que penseraient nos compatriotes, aujourd'hui éprouvés,
si on leur disait que dans 42 ans ils ne sauraient toujours pas
combien de Français ont disparus le 26 décembre
2004 ? Si on leur affirmait qu'au fond c'est bien leur faute :
ils n'avaient qu'à ne pas être là : c'est
ce qu'on nous a dit !
Pire encore, que les disparus ont profité du chaos pour
disparaître et se faire une nouvelle vie : Oui, on nous
a dit cela ! Oui, il est difficile, bien que chaque contexte soit
différent, chaque malheur particulier, bien difficile de
ne pas regretter l'indifférence passée et présente
de beaucoup de Français à notre drame, l'inertie
de l'armée, la méchanceté criminelle de De
Gaulle et l'obstination du gouvernement gaulliste actuel à
ne pas reconnaître la responsabilité du gouvernement
gaulliste d'alors.
Vraiment, vraiment, très difficile...
Bonne année quand même !
Geneviève de Ternant
Janvier 2005
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Association Nationale des Supplétifs de Souche Européenne
" C'est en gardant le silence, alors
qu'ils devraient protester, que les hommes deviennent des lâches
" Abraham LINCOLN
A.N.S.S.E. - C.C.P. MARSEILLE 16 304 63 G - Christian MIGLIACCIO
- Président National Chevalier de la Légion d'Honneur
(D.P.L.V.)
Le Droit du Sang !
Honte à notre République !, Honte à nos
Sénateurs !, Honte à nos Députés !.
L'égalité du citoyen devant la loi existe-t'elle encore
?
Ce vingt et unième siècle sera comme le précédent,
entaché et salit de xénophobie et de racisme ethnique.
La république Française légifère comme
au bon vieux temps de la seconde guerre mondiale en promulguant
à nouveau des textes de lois basés sur la xénophobie
et le racisme ethnique.
Nous les supplétifs de souche européenne, nous
ne pouvons accepter cela. Le Sénat Français vient
d'avaliser le projet de loi N° 306 adopté en première
lecture par l'Assemblée Nationale, et basé sur les
textes 1499 et 1660 qui prévoit l'indemnisation des supplétifs
et Harkis musulmans de statut de droit local de confession islamique,
en spoliant ipso facto les supplétifs européens de
droit commun des autres confessions : Israélite, Catholique,
Protestante, agnostique, ils ne sont pourtant pas nombreux durant
cette tragique période, tout au plus cinq ou six cents, et
il en reste aujourd'hui moins de la moitié. C'est dur d'être
supplétif non musulman, c'est atroce de constater que notre
sang, celui que nous avons versé pour notre Patrie, n'a plus
aujourd'hui la même couleur et la même valeur que le
sang de nos frères de combat musulmans.
N'existe-t'il plus aujourd'hui en France des hommes d'Honneur, des
parlementaires responsables qui s'érigeront contre cette
loi qui privera une partie de ses enfants d'une juste indemnisation.
Nous contestons les arguties gouvernementales qui tentent de
démontrer qu'en Algérie deux catégories de
citoyens se côtoyaient celle de droit local (Arabo-Berbère)
et celle de droit commun (Européenne). Cette palinodie fait
abstraction de la Constitution Française de 1958, adoptée
par l'ensemble du peuple français le 4 octobre 1958, décrétant
qu'à compter de cette date, il n'y a plus en France et dans
ses départements (dont les trois départements d'Algérie),
qu'une seule catégorie de Citoyen, des français à
part entière, tous libres et égaux en droit devant
la loi.
Notre Droit Français est-il basé sur la Constitution
de 1958 ? ou varie-t'il selon les besoins et les circonstances du
moment , voire des besoins électoralistes !
Non à cette future loi raciste, xénophobe et
confessionnelle. Oui à l'égalité du citoyen
devant la loi. Les Supplétifs de Souche Européenne
exigent le respect de leurs droits, dans la légalité
républicaine.
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Courriel : rjosseline@aol.com
COMMUNIQUE
La France "patrie des Lumières, patrie des droits
de l'homme, terre d'accueil, terre d'asile
manquant à
sa parole
livrait ses protégés à leurs
bourreaux."
Ces paroles, prononcées par le Chef de l'état, le
16 juillet 1995, jour anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv, cette
"faute collective", pourraient aussi bien s'appliquer
aux Pieds-Noirs et Harkis abandonnés en 1962, victimes de
massacres et d'enlèvements après un prétendu
cessez-le-feu et "accueillis" dans un climat d'hostilité
générale, dans des camps cernés de barbelés,
quand le gouvernement de l'époque ne cherchait pas à
les refouler pour les livrer à leurs bourreaux.
Le 11 juin et le16 décembre, l'Assemblée Nationale,
puis le Sénat, ont adopté le projet de loi portant
reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur
des Français rapatriés.
Dire que cette loi est décevante est peu dire. Les prises
de position des élus des deux assemblées pouvaient
nous laisser espérer une vraie reconnaissance et une vraie
réparation après plus de 40 ans d'attente. Il n'en
a rien été. Presque toutes les propositions que nous
avions faites n'ont trouvé aucun écho auprès
de ceux qui prétendaient nous avoir, enfin, compris.
Si les députés, NOS ELUS, au cours de l'adoption définitive,
ne se montrent pas plus courageux, nous pourrons parler d'une nouvelle
"journée des dupes", comme François Mauriac
l'avait dit à propos du 13 mai 1958.
Nous osons espérer que, cette fois, nous serons entendus
et que l'on ne nous opposera pas des objections indécentes
et bassement matérielles. C'est une occasion pour la classe
politique française de montrer son attachement sincère
aux valeurs d'égalité et de fraternité.
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à Monsieur Robert Ménard, de Reporters Sans Frontières.
Cher Monsieur,
Je vous avais invité pour faire une communication à
notre colloque mais vous n'aviez pu venir pour des raisons bien
compréhensibles, puisque les deux otages français
étaient encore prisonniers. Nous venons d'apprendre la bonne
nouvelle de leur libération et nous nous réjouissons
avec vous et tous les Français.
Mais, en voyant la joie unanime, la satisfaction de la classe politique,
nous ne pouvons nous empêcher de penser à nos 3000
disparus dont personne ne s'est jamais soucié, dont les portraits
n'ont jamais été accrochés aux frontons des
mairies, dont les familles n'ont jamais eu le secours d'une cellule
psychologique, ces familles qui attendent depuis plus de 40 ans.
Vous qui êtes Oranais, vous savez ce qui s'est passé
à Oran le 5 juillet 62 et vous savez qu'il y a eu plus d'enlèvements
et de disparitions après ce qui était censé
être un cessez-le-feu.
Le sénat et l'assemblée nationale viennent de refuser
le statut de pupilles de la Nation aux enfants Pieds-Noirs dont
les parents ont disparu, sous prétexte qu'il n'étaient
pas rapatriés (sic!), mais surtout pour de basses considérations
matérielles. Les deux assemblées viennent également
de refuser d'inscrire dans le projet de loi l'interdiction d'insulter,
de diffamer les Pieds Noirs ou de nier les massacres dont ils ont
été victimes, alors qu'elles l'ont accepté
pour nos compatriotes harkis. Et de tout cela, rien dans la presse.
C'est pour cette raison que je vous avais demandé de venir
parler de la presse et des Pieds Noirs, car j'ai l'impression que
nous sommes des parias. Ce projet de loi doit être voté,
mi-janvier, à l'assemblée nationale et il le sera
dans l'indifférence générale, alors que toutes
les injustices que nous avons subies n'auront pas été
réparées. Les mères des disparus n'auront pas
la joie de boire du champagne pour le retour de leurs enfants. Elles
attendent depuis plus de 40 ans, quand elles ne sont pas mortes
de chagrin. Que pouvons-nous faire pour nous faire entendre ?
Je vous félicite pour l'action que vous avez menée
sans relâche pour que l'on n'oublie pas nos deux compatriotes
et ils n'ont pas été oubliés. J'espère
que vous pourrez peut-être sensibiliser vos confrères
pour qu'ils comprennent enfin l'étendue du drame que nous
avons vécu.
Je vous prie d'agréer, cher monsieur, l'expression de mes
salutations distinguées.
Josseline Revel-Mouroz
Centre d'Etudes Pied Noir
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
06 15 08 13 10
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Jacqueline PEREZ
Vice Présidente de l'UNFAN
jacqueline.perez.83@wanadoo.fr
C 'est un soulagement pour notre association d'assiter à la
libération de nos 2 journalistes français, mais il serait
décent de rappeler que les disparus de l'Algérie de
1954 à 1962, principalement après le 19 mars 1962, n'ont
pas eu la chance de voir le gouvernement de l'époque, et les
media se mobiliser pour eux . Les familles, 42 ans après- soit
15330 jours - sont toujours sans nouvelles de leurs proches, et vont
passer un Noël plus triste encore que les autres années,
puisqu'elles voient , à la télé, et dans tous
les media, cette mobilisation qui a permis cette libération.
" Le FIGARO tient à remercier le Président de la
République, le gouvernement pour son action, et toute la classe
politique pour sa mobilisation unanime ainsi que l'opinion publique."...nous
n'avon pas eu cette chance .
La loi en faveur des rapatriés, passée à minima,
au sénat le 16 décembre, a remué tous ces souvenirs
douloureux, mais n'a pas réglé - entre autre- le problème
des disparus , 3018 nous dit-on !!!
Merci de parler de ces disparus et de corriger l'indécence
de ne parler que de ceux qui sont détenus en Irak .
Une pensée pour ses familles brisées depuis 42 ans serait
la bienvenue en cette période de Noël . Merci .
Cordialement.
J.Pérez
UNION NATIONALE DES FRANCAIS D' AFRIQUE DU NORD .
PS : le courrier envoyé aux sénateurs lundi 20 décembre
2004
Projet de loi portant reconnaissance de la Nation et contribution
nationale en faveur des Français rapatriés
Petite Loi
Mesdames et messieurs les Sénateurs,
"Petite loi" c'est ce que nous avons vu sur le site du Sénat
pour le "Projet de loi portant reconnaissance de la Nation en
faveur des rapatriés", le 16 décembre 2004 :
La matinée s'est déroulée dignement, les sénateurs
qui ont déposé les amendements que nous avions demandés,
ont fait de bons exposés...leur écoute à notre
égard a été réelle, leurs argumentaires
excellents, nous reprenions espoir .
Puis l'après-midi , à 16 h, vote : et là, le
DESASTRE , le gouvernement a opposé l'art. 40 à la plupart
des amendements
jugés d'un coût trop élevé ... même
pour le rapatriement des corps abandonnés en Algérie
!
NOTRE DRAME SE RESUME à ça : UNE QUESTION D' ARGENT
!!!
Donc, hélas, une loi en trompe l'oeil, destinée à
nous "apaiser", parce que c'était une promesse du
Président Chirac lors de sa
campagne présidentielle, une loi - la dernière pour
les rapatriés d'Algérie - proposée alors que
les caisses de l'Etat sont vides .
Fort heureusement,la date du 5 Déc. est maintenant écrite
dans la loi, se substituant à la scandaleuse date du 19 Mars
1962, mais les pupilles de la Nation Pieds-Noirs n'ont rien obtenu
: l'art. 40 leur a été opposé...contrairement
aux pupilles de la Nation dont les parents étaient harkis ou
supplétifs qui ont en partie eu gain de cause.
Certes nous nous réjouissons pour eux, mais la France a une
Constitution où l'égalité des Citoyens devant
la loi est le principe fort.
Ni les injures envers les Pieds-Noirs, ni la négation de leurs
souffrances ou de leur action positive ne se sont punies par la loi,alors
qu'elles sont reconnues pour les harkis et les supplétifs.
De surcroit, pas de reconnaissance de la responsabilité de
la France , et le sort des disparus n'est pas réglé
par la loi.
Dans la presse écrite et audio visuelle, chaque jour , il y
a le décompte des jours de l'enlèvement des journalistes
Malbruno et Chesnot,
nous voudrions qu'il en soit de même pour les milliers de Pieds-Noirs
, Harkis et Supplétifs enlevés depuis 42 ans , que tout
le monde, en France, a oubliés, l'enquête de la Croix
Rouge , entre autre, doit être connue de tous. C'est indispensable
pour faire notre deuil .
Nous aimerions que les 15 330 jours de disparition de ces femmes,
enfants, hommes, fassent partie de l'information donnée aux
Français : personne ne doit oublier .
Pourquoi ne pas afficher, en même temps que le nom des tous
ces civils disparus ou tués, ces milliers de jours d'attente
terrible, sur le monument du quai Branly? On l'a bien fait sur la
tour Eiffel avant l'an 2000 .
Ne pas permettre l'oubli, c'est la moindre des choses que l'on pourrait
nous accorder.
Nous attendons , en deuxième lecture, un vote conforme aux
amendements proposés .
Nous remercions les Sénateurs qui nous ont reçus, écoutés,
écrit, qui ont déposé et défendu leurs
amendements .
Recevez nos sentiments respectueux.
Jacqueline PEREZ
Vice Présidente de l'UNFAN
chargée des relations publiques
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RADIO COURTOISIE
Paris et RP : 95,6 Mhz- Caen : 100,6 - Chartres :
104,5 - Cherbourg : 87,8 - Le Havre : 101,1 - Le Mans : 98,8
Dans le monde entier sur le site Internet :
http://tv-radio.com (cliquez sur Radio 35) et par satellite sur TPS
Le 16 décembre prochain la loi, votée par les députés
en première lecture le 11 juin, sera présentée
au Sénat, puis en janvier, en deuxième lecture, à
l'Assemblée nationale. Pour que cette nouvelle loi soit la
dernière, les victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie
et leurs familles, demandent aux sénateurs et députés
de
répondre à leur attente en soutenant l'amendement de
Mme Geneviève Levy, député du Var, pour la reconnaissance
de la responsabilité du gouvernement français de 1962
dans le massacre des harkis en l'élargissant à toutes
les victimes militaires et pieds-noirs massacrés ou disparus,
civils désarmés assassinés le 26 mars à
Alger et enlevés le 5 juillet 1962 à Oran, et aux familles
contraintes à l'exode après le 19 mars 1962 en abandonnant
tous leurs biens.
Comme tenu de l'importance de ce vote, M. Jean Ferré, directeur
de Radio Courtoisie, a décidé de consacrer son émission
du lundi 29 novembre de 19h à 20h30 à l'analyse des
problèmes existant encore 42 ans après l'exode des Français
d'Algérie.
Parmi les participants à l'émission :
- M. Marc DUBOURDIEU, Président de la Mission Interministérielle
aux Rapatriés- Mme Geneviève LEVY, député
du Var - Mme Georgette BRETHES, officier responsable EMSI (Equipes
médicaux-sociales itinérants)
en Algérie qui contribua à l'évacuation des jeunes
femmes musulmanes ayant servi dans les services
médicaux-sociaux français - Mme Taouès TITRAOUI,
maire-adjoint, membre HCR (Haut Conseil des Rapatriés) - Bernard
COLL, Secrétaire général de l'association Jeune
Pied-Noir
VOS QUESTIONS ET MESSAGES PEUVENT ETRE ADRESSEES PAR
TELECOPIE JUSQU'A LUNDI MATIN 10 HEURES AU : 01 69 41 89 29
jeunepiednoir@wanadoo.fr - Site :
http://perso.wanadoo.fr/jeunepiednoir/jpn.wst
PUIS LORS DE L'EMISSION EN APPELANT RADIO COURTOISIE
Téléphone : 01 46 51 00 85 - Télécopie
: 01 46 51 21 82
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Laffaire DZA - Georges-Marc Benamou-
Nice-Matin du 28/11/04
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Entre autres sujets, cette mesure dimposition de
la mention DZA sur les papiers administratifs des Français
nés en Algérie. « Car cette fois ce nest
pas un projet, mais une réalité bien tangible »
me dit M. Chartron, de Cannes. Ancien combattant, il ma écrit
: « Je suis né dans un département français
et non à DZA ». La même stupéfaction pour
Mme Nicole Elghosi qui me signale que la préfecture des Hauts-de-Seine
a déjà utilisé le sigle DZA pour les Français
nés en Algérie. Consternation. Etonnement. Tristesse.
Révolte. Voilà le ton de tous ces courriers, de M.
Durand, de Mme Lasry et de tant dautres. Derrière ce
désarroi, il y a surtout lenvie dagir. Elle est
exprimée par M. Vidal, de Nice qui mécrit :
« Que faut-il faire ? Quelle serait la démarche appropriée
? »
Après un long moment dapathie incompréhensible,
un certain nombre de républicains commencent à sinquiéter
de cette scandaleuse mesure, tel le député UMP des
Bouches-du-Rhône, M. Kert. Des associations se mobilisent
également. Alors que faut-il faire ? Saisir vos élus.
Interpeller vos ministres. Multiplier les initiatives afin que ce
déni didentité française soit balayé.
Ne pas cesser de dénoncer le mépris qui révèle
ce lapsus dEtat.
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UNFAN
Union Nationale des Français d'Afrique du Nord
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Jean-paul SELLES le 16 novembre 2004
Délégué national
à Mesdames et Messieurs les Sénateurs
Madame ou Monsieur le Sénateur
Dans la perspective de l'examen au Sénat de la loi votée
le 11 juin, nous vous adressons des propositions d'amendements,
car la loi telle qu'elle a été votée, est loin
de nous donner entièrement satisfaction.
Nous avons envoyé à votre Président de groupe
les exposés des motifs, voici les amendements que nous vous
demandons d'étudier, et que nous aimerions vous voir adopter.
Article 1er
Premier alinéa :
Elle reconnaît les responsabilités du gouvernement
de l'époque dans les souffrances éprouvées
et les sacrifices endurés par les personnes déplacées,
les disparus et les victimes civiles. Elle reconnaît n'avoir
pas exigé le respect des accords d'Evian, ce qui a entraîné
des massacres, enlèvements et disparitions de plusieurs dizaines
de milliers de Français, civils et militaires, de toutes
origines et n'avoir pas donné l'ordre à l'Armée
française d'intervenir lors des massacres de juillet à
Oran .
A cet effet, une commission d'enquête sera créée
pour établir les responsabilités, collectives et individuelles,
dans les massacres (dont celui du 26 mars 1962), enlèvements
et disparitions perpétrés après le 19 mars
1962, l'utilisation de polices parallèles et les conditions
indignes dans lesquelles s'est effectué le repli des habitants
des départements français d'Algérie.
Article 1er quater :
Les programmes scolaires reconnaissent, en particulier, le rôle
positif
et l'abandon des populations des départements
français d'Algérie, qui ont été exclues
du référendum du 6 avril 1962, auquel ont participé
tous les autres départements, au mépris du respect
de la Constitution.
Article 1er quinquies :
Toute allégation injurieuse envers une personne en raison
de ses origines (anciens supplétifs, Harkis, Pieds-Noirs)
est interdite.
Article 1er sextus :
Toutes les personnes condamnées pour leur engagement en faveur
de l'Algérie Française, sont rétablies dans
leur honneur, étant donné que leur combat consistait
à défendre l'uvre française en Algérie,
reconnue dans la présente loi.
Article 5 :
Un complément d'indemnisation sera versé pour tous
les biens abandonnés, aux repliés ou à leurs
héritiers, à partir de la valeur effective de leurs
biens réactualisée, complément d'indemnisation
étalé dans le temps et avec plafonnement.
Article 6 :
Ajouter : les français d'Algérie qui le souhaitent
ont la possibilité de rapatrier les corps de leurs parents
et grands-parents, aux frais de l'état. Ceux qui ont abandonné
les tombes et caveaux de famille seront indemnisés.
Nous espérons que, contrairement à un certain nombre
de députés, dont le vote n'a pas suivi les engagements
pris à notre égard, vous soutiendrez notre juste cause,
comme l'avait fait en son temps, votre illustre prédécesseur
Monsieur Gaston Monnerville.
Nous vous prions de croire, Madame ou Monsieur le sénateur,
en l'expression de notre haute considération.
Jean Paul Selles
UNFAN 370 avenue Edward VII 83700 St Raphael Tél. 04 94 95
00 93 fax 04 94 95 77 85
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"Je ne suis pas Pied-Noir, mais bien
de Métropole. Je ne suis pas un homme politique puisque je
suis un prêtre de l'Église catholique. Je n'ai de rancur
contre personne et ne poursuis, par la publication de cet ouvrage,
qu'un seul but : rappeler à tous les hommes qu'ils sont frères
et très spécialement aux Français."
C'est en ces termes, simples et véridiques, que débute
le journal de Michel de Laparre de Saint-Sernin, prêtre arrivé
à Oran en 1961 qui, au jour le jour, avec la sincérité
d'un homme de Dieu, a élaboré un document des plus
précieux sur la tragédie que vivait l'Algérie
française. Cet ouvrage, bouleversant d'authenticité,
constitue un précieux témoignage à transmettre
aux générations futures."
Le père Michel de Laparre arrive dans une ville en état
de siège. Il tient le journal de cette année tragique
: attentats, disparitions, exode... Jusqu'à la tuerie du
5 juillet 1962, journée la plus sanglante de cette guerre
et nous livre le plus précieux des témoignages au
coeur de cette population dans l'attente et le refus du coup fatal.
Plus de quarante ans après ces événements,
il semble qu'on puisse maintenant regarder cette page d'histoire
avec plus de justice et de vérité. Il est temps d'ouvrir
les yeux et de voir que la honte n'était pas du côté
des Français d'Algérie qui se défendaient la
rage au coeur. Ils étaient plongés dans l'angoisse
profonde et la désespérance que décrit si bien
Camus dans La Peste... II faut rétablir la vérité
historique sur cette époque si dramatique et admettre enfin
l'immense responsabilité de la France.
Les Editions "Page après Page" viennent de
procéder à la réédition de cet ouvrage
très précieux qui était introuvable car épuisé.
Crédit: Luc DEMARCHI
http://www.cerclealgerianiste-lyon.org/delaparre.htm
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1° novembre, triste anniversaire de la
Toussaint rouge
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Théoule-sur-mer, 1° novembre 2004.
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Très belle initiative de la mairie de
Saint Raphaël.
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Le téléphone sonne
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Cest le titre dune émission populaire de
France Inter, censée réunir des appels dauditeurs
désireux de poser des questions ou dintervenir à
lantenne sur tel ou tel sujet, traité contradictoirement
par des invités sur un plateau, autour dun journaliste.
Or donc ce vendredi, le sujet tournait autour du cinquantième
anniversaire du déclenchement de la rébellion du FLN
et les invités étaient linévitable B.Stora,
la très médiatique Zohra Drif, et pour représenter
les Français dAlgérie, Jean Pierre Rondeau.
Zohra Drif, que les medias français présentent
complaisamment comme « héroïne de la Resistance
algérienne », cultive une haine maladive de la France
et surtout des Français dAlgérie, ce qui lui
vaut dêtre invitée privilégiée
de notre Télévision, laquelle lui déroule le
tapis rouge en toute occasion. Il est vrai que cette ancienne poseuse
de bombes est avocate et sénateur désignée
au parlement de son pays, donc dotée dune solide expérience
de debater. Elle pratique les sophismes les plus malhonnêtes
avec ladmirable accent de sincérité des politiciens
les plus retors
Benjamin Stora est linévitable « spécialiste
de la guerre dAlgérie ». Cet ambitieux universitaire
en a astucieusement fait son fond de commerce, et il sait mieux
que personne ce quil faut dire et ce quil faut taire
pour faire carrière. A lheure oû une affaire
en cours à la Faculté de Lyon nous démontre
avec éclat quen dehors de la ligne, il nest point
de salut, ni même dexistence possible, sa position est
donc toute tracée
.présenté comme historien,
orfèvre de la falsification, il possède une habileté
dialectique consommée, rodée par la pratique pédagogique
et surtout par une formation trotskiste efficace. Lestampille
dhistorien lui est acquise de plein droit en tant que serviteur
inconditionnel de lidéologie anticolonialiste
pour
la vérité, cest une autre affaire !
Il est alors presque inutile de relever que ces deux intervenants
apparaissaient, même sans concertation entre eux - elle eut
été inutile -, comme deux complices. La partie était
donc fort inégale pour JP Rondeau
.mais cest la
tradition médiatique de notre pays oû le paté
est toujours fait de cheval et dalouette !
Le débat , ouvert par un animateur assez neutre et sans
agressivité à notre encontre - un vrai progrès
-, a dabord donné lieu à un exposé assez
pédant du professeur BS, auquel JP Rondeau répliqua
par la seule chose à dire, à savoir que nous contestions
absolument son impartialité . Ce propos sacrilège
et inattendu déclencha chez linteressé une réaction
de mandarin : habitué à être traité en
vache sacrée de lHistoire contemporaine, le Stora sest
répandu en leçon de morale en direction des «
rapatriés », lesquels devraient enfin comprendre quil
est temps de tourner la page, de savoir se réconcilier, etc.
et surtout de cesser de « confisquer lHistoire »
! on croit rêver
.
Dailleurs la controverse, plutôt que le débat,
a donné lieu, -on a lhabitude- à une véritable
inversion de la réalité : alors que Stora, lhomme
qui sest approprié notre histoire pour la couler dans
le moule du politiquement correct, accusait les Pieds Noirs de confisquer
lHistoire, la sénateur du FLN, caricature dapparatchik
dun des pouvoirs les plus corrompus de la planète,
qui a vomi sur tous les medias sa haine de la France, réprouvait
dans cette émission la haine quelle prétendait
ressentir dans les propos, pourtant bien mesurés, de JP Rondeau
Ne disons rien des intervenants au téléphone,
soigneusement sélectionnés sur leur insignifiance
; tout le monde il est beau, cest pas bien de ranimer les
plaies, il y a eu des torts des deux cotés etc. : lhabituelle
bouillie pour les chats
La seule question, la vraie qui valait dêtre posée
en ce sinistre anniversaire, na pas été mise
sur le tapis. Après cinquante ans, on peut déjà
faire un bilan : Quel est il ? LAlgérie indépendante
aujourdhui est elle prospère, heureuse et paisible
? La France sans sa province perdue est elle en plein essor, en
paix avec elle même ? Les Français « rapatriés
» sont ils réintégrés « sans drame
et sans douleur » comme disait un général ?
Ce résultat valait-il huit ans de sang et de larmes ?
Hélas, on connaît la réponse à ces
questions que personne ne pose
le mérite de cette émission,
néanmoins, aura été de montrer que, du drame
algérien, rien nest réglé. Et cela, les
Pieds Noirs le diront jusquà leur dernier souffle
.
M.LAGROT
Responsable CVR
Le 31/10/04
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31° congrès du cercle algérianiste
- 22-23-24 octobre 2004 Perpignan.
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ARCADY CIRCUS
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« LAnnée de lAlgérie »
nous avait refabriqué lHistoire, lespace dune
année et dinnombrables manifestations, en lui infligeant
quelques outrages : lAlgérie Française navait
jamais existé
.et les Français dAlgérie
étaient une race inconnue, évoquée seulement
par des esprits nostalgiques et rétrogrades, indignes dexister
encore. Cela se confirma lors des cérémonies du 15
Aout commémorant le débarquement sur les cotes de
Provence, lorsque nous pûmes constater que lArmée
dAfrique, qui avait fait le boulot et compté ses morts,
ne recélait dans ses rangs rien qui ressemblât à
un Pied Noir
.Et puis soudain on sest souvenu de quelque
chose, en découvrant quil existait des cimetières
« là-bas »
cest que, bien sur, les
morts sont moins encombrants que les vivants
mais puisque ces
vivants existent encore, on doit pouvoir en tirer quelque chose
alors,
pas fou, notre ami Arcady a troussé une comédie musicale,
les « Enfants du soleil », créée à
Marseille ( avec force subventions locales..)
Imaginez un grand bidule dans un décor de music-hall,
lumières fluo et strass-laser, le grand jeu, censé
représenter lexode des populations dAlgérie
fuyant lindépendance du pays en 1962 . Musiques appropriées
, cest-à-dire pleines dentrain ( on danse sur
notre Exodus pendant la traversée ! ) et notre Exodus sappelle
le Kairouan, orthographié Querrouan par les intellectuels
de Nice-Matin
pour le haut niveau des textes, voici un court
extrait dune chanson à nombreux couplets, dont je vous
garantis lauthenticité :
Vois comme elle me regarde
Notre Dame de la Garde
Nen sois jamais jalouse
Notre Dame de Santa Cruz
Plus débile tu meurs ! mais quand il sagit de nous
faire passer pour des attardés rien nest trop fort
.pour le ton général on a compris : tout le
monde il est beau, tout le monde il est content , on est bien triste
mais tout ça va sarranger vous allez voir, dailleurs
larabe tombe amoureux de la juive, ou peut-être linverse,
on ne sait pas très bien tant on est ému
bref
ça sécoute le mouchoir à la main ( le
prix dentrée y est un peu pour quelque chose ! ). Evidemment
ce Pied Noir qui nest ni juif ni musulman gâche un peu
lévénement
( la presse le décrit comme « bien propre sur lui »
),
mais on égratigne un peu le Général, ça
fait toujours plaisir, et le tour est joué
Notre Dame
de la Garde, tu mas pris dans tes bras !
Cest tellement génial que pour loccasion
un avion charter a été frété pour une
soirée exceptionnelle amenant à pied duvre
toute la pègre des soirées parisiennes ; sy
sont même joints le ministre Sarkozy et Madame, qui ne seraient
pas dérangés pour rien. Ils ont tous pu constater
que la population du pays à lépoque se composait
de trois parties égales : les Juifs, les Arabes et les Français
. Comme ça, pas de jaloux ! Ca ruisselle de nostalgie en
chromo, damours impossibles, de chansonnettes du genre cité
plus haut et à la fin on plie bagages bien contents davoir
été « rapatriés »
..
La Presse, évidemment, ne tarit pas déloges.
Ils sont heureux, les plumitifs, de savoir quil ny a
pas eu de « drame algérien » ! Mais pour les
victimes de laffaire, quen penser : qu Alexandre
Arcady est sans doute le premier à avoir fait de la tragédie
dun peuple une comédie musicale. Et les acteurs et
victimes de cette tragédie, quil insulte impunément,
sont pour la plupart encore vivants , certains étant même
venus lapplaudir tant il est vrai que Jupiter rend fous ceux
quil veut perdre
.
On suggère à ce talentueux auteur quelques autres
thèmes porteurs : le génocide arménien, par
exemple, ferait à Marseille un excellent sujet dOpéra
Bouffe avec égorgements en série sur un air de tango,
ou, mieux encore, la bataille de Verdun : Je suis sur que le ballet
des veuves de guerre dans leurs voiles noirs, dansant le cha-cha-cha
sur les ruines du fort de Douaumont, ça, ça ferait
un tabac ! et puis largent na pas de couleur
.
M.LAGROT
Responsable CVR
18 oct.2004
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR
(06 15 08 13 10)
COLLOQUE
1954-2004
50 ANS APRES LA TOUSSAINT ROUGE, PEUT-ON FAIRE
UN BILAN?
SAMEDI 30 OCTOBRE
9h : allocution de la Présidente
10h30 : Après l'exode, un réinsertion fréquemment
élitaire, par René Mayer (auteur de La Mémoire
Déracinée)
11h15 : Requiem pour une armée défunte, par le Commandant
Raymond Muelle (auteur du Débarquement de Provence)
14h30 : La Constitution et l'indépendance de l'Algérie,
par Christian Vallar (professeur agrégé de droit à
l'université de Nice)
15h15 : Les Harkis, par Mohamed Haddouche, président d'AJIR
pour les Harkis
16h : Le Secours de France et les victimes de l'Algérie française,
par Roger Saboureau (journaliste)
DIMANCHE 31 OCTOBRE
9h30 : 1er Novembre 1954 en perspective historique: causes et conséquences
d'un événement, par Guy Pervillé (professeur
à l'université de Toulouse-Le Mirail)
10h15 : Les Pieds-Noirs : bilan et perspectives, par Pierre Courbis
(co-fondateur du Parti Pied-Noir, avocat au barreau de Grasse)
11h : "Discours sur l'état de l'union", par Jean-Marc
Lopez (directeur de Pieds-Noirs d'Hier et d'Aujourd'hui
Auditorium du MAMAC - Place Yves KLEIN - Nice
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 15
octobre 2004
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Portable : 06 15 08 13 10
Courriel : rjosseline@aol.com
Monsieur Lionnel Luca
Assemblée Nationale
Monsieur le Député,
Au cours de l'exposition organisée par le Cercle Algérianiste
de Saint-Raphaël, le 16 août, j'avais eu l'occasion de
vous dire qu'une rumeur commençait à courir concernant
un voyage à Alger du Chef de l'état, le 1er Novembre.
Vous m'avez répondu qu'il faudrait l'empêcher. Or,
comme pour la visite du président algérien, le 15
août, personne ne peut ou ne veut nous confirmer ou infirmer
cette "rumeur". Pour le 15 août, il semble qu'une
seule personne ait été au courant : il s'agissait
du consul d'Algérie à Nice.
Les provocations insultantes de ce type se faisant de plus en
plus en nombreuses à l'égard de notre communauté,
il est temps d'y mettre un terme. C'est pourquoi je vous demande
de bien vouloir poser une question ORALE au gouvernement, étant
donné l'urgence.
Nous avons déjà pu constater que nous pouvions
compter sur votre compréhension et sur votre courage. Nous
espérons donc que vous pourrez nous informer sur cette visite
éventuelle à l'occasion de ce que les Algériens
appellent des "festivités".
Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer,
monsieur le député, l'expression de mes salutations
distinguées.
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 4 octobre
2004
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Monsieur DELANOE
Maire de Paris
4 rue Lobau
75004 Paris
Monsieur le Maire,
Au cours d'une émission de variétés dominicale,
vous avez parlé de déracinement et d'identité.
Le déracinement, les Pieds-Noirs, originaires d'Algérie,
l'ont bien connu, dans des des conditions que vous n'ignorez pas,
bien plus terribles que celles que vous avez pu connaître.
Quant à notre identité, vous n'ignorez pas non plus
qu'elle est noyée dans un silence méprisant depuis
plus de quarante ans. J'en veux pour preuve, un exemple parmi bien
d'autres, l'occultation totale du rôle joué par les
Pieds-Noirs de l'Armée d'Afrique dans la libération
de la France. En ce qui vous concerne, vous avez même multiplié
des gestes ressentis par notre communauté comme de véritables
provocations. Vous avez inauguré en grande pompe une plaque
à la mémoire des victimes d'octobre 1961, mais vous
n'avez jamais eu le moindre mot de compassion pour les enfants mutilés,
les femmes violées, les vieillards torturés et les
soldats émasculés par le FLN.
Vous avez également affirmé que vous respectiez la
loi républicaine et c'est la raison pour laquelle vous n'avez
jamais célébré de mariages homosexuels. Mais
alors, pourquoi ne pas respecter la loi qui fixe au 5 décembre
la commémoration de la fin de la guerre d'Algérie?
Pourquoi inaugurer une plaque du 19 mars, alors que vous ne pouvez
ignorer que, loin d'être terminée le 19 mars, la guerre
d'Algérie a connu ses moments les plus atroces APRES le 19
mars ? Les crimes les plus abominables ont été perpétrés
après cette date : massacre de la rue d'Isly, le 26 mars,
enlèvements de milliers de personnes que les gouvernements
successifs ne se sont jamais donné la peine de rechercher,
massacres de Harkis, massacres d'Oran, en juillet 1962.
Vous admettrez donc qu'il nous soit difficile de comprendre ce que
vous entendez par le respect de l'identité et de la loi républicaine.
Quant à l'apartheid sur les plages, je l'ai découvert
en juillet 1962, sur le littoral de la Côte d'Azur, avec ses
plages pour les riches et ses plages pour les pauvres.
Je vous prie d'agréer, monsieur le Maire, l'expression de
mes salutations distinguées.
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Monsieur le Directeur
de DMD PRODUCTIONS
Emission « Vivement dimanche prochain »
21, rue Jean Mermoz
75008 PARIS
Monsieur le Directeur,
Lors de l'émission « vivement dimanche ~), présentée
par Michel Drucker par France
2, dimanche après-midi, des propos tenus par M Jean-Pierre
ELKABBACH, s'appuyant sur un
passage du récent ouvrage de M Bertrand DELANONOÉ
ont pu conforter dans l'esprit de
nombreux téléspectateurs que pouvait régner
en Afrique du Nord, du temps de la présence
française un quelconque « apartheid ». M DELANOÉ
a en effet écrit que des fils de fer
barbelés séparaient les communautés sur la
plage de Bizerte et M. ELKABBACH s'est
empressé de renchérir en déclarant qu'il en
était de même à Oran. C'est une contre-vérité
flagrante. Le premier qui n'a que 54 ans aujourd'hui a peut-être
reconstruit ses souvenirs à la
lumière de son engagement idéologique mais le second
-qui appartient à ma génération -a
-menti .
Si barbelés il a pu y avoir en zone côtière,
ils ne dé1imitaient que des zones militaires (Bizerte
ou Mers El Kebir ayant pu entrer dans cette catégorie...
que j'ai connue, de l'extérieur, à
Alger, à El Kettani ). Il s'agissait de privilèges
militaires comme il en existait naguère encore à
Fréjus sur la base aéronavale, aujourd'hui accessible
au public.
Regarder son histoire en face, ouvrir les archives, rétablir
la vérité historique sont des
leitmotiv repris un peu partout. Hélas, parallèlement,
les idées reçues se transmettent
insidieusement par la tenue de tels propos dont le sérieux
apparaît indiscutable puisque
affirmés péremptoirement par des personnalités
qui sont censées savoir de quoi elles parlent. ..
Eh bien non ! L'apartheid n'existait pas de notre temps, n'en déplaise
aux tenants de clichés
caricaturaux. Les populations se côtoyaient dans les tramways
exactement comme aujourd'hui
dans le métro parisien, sur les plages d'Afrique du nord
comme sur les bords de Seine,
contrairement à ce qui se passe de nos jours à Zéralda,
nous dit-on, au sélect « club des pins »
par exemple. Il est vrai qu'il ne s'agit là que de séparation
de classes et non d'ethnies.
J'ajouterai que l'apartheid balnéaire,je l'ai découvert
personnellement en Espagne... en 1957,
où de mauvais sacs de jute régulièrement percés
de trous étaient censés isoler les femmes des
hommes. ..séparation des sexes. ..
Allons, un peu de sérieux quand sont abordés des
sujets aussi grâves !
Sans aucune illusion sur la publicité que vous entendrez
donner au présent courrier, je vous
prie néanmoins d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression
de ma considération distinguée.
Signé: Yves Sainsot
Copie à France 2 et MM Delanoé, Elkabbach et Drucker.
ASSOCIATION NATIONALE DES FRANCAIS D' AFRIQUE OU NORD, OUTRE~MER
ET DE LEURS AMIS
Siège social: 70, avenue de la Grande Armée - 75017
PARIS - Tél. 01 45 74 09 91 - Fax 01 45 74 83 01
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Mesdames et Messieurs les Présidents
d'Associations.
Comme vous le savez certainement par les journaux et le bouche à
oreilles, le Président Jacques Chirac accepterait l'invitation
de M. Bouteflika à se rendre à Alger pour célébrer
le soulèvement terroriste du 1er novembre 1954.
Intox ou réalité, Aux Echos des Français d'AFN,
nous avons décidé de réagir en envoyant une lettre
(ci-jointe) à M. Chirac et la copie aux Elus et Médias.
A ce jour, nous n'avons vu aucune réaction officielle d'association
ou cela nous a échappé, le temps presse, la date fatidique
approche et nous vous demandons de vous associer à cette lettre.
Nous n'aurons pas le temps de faire circuler la lettre à tout
le monde pour que les signatures d'association manuscrites y figurent,
et si vous en êtes d'accord, renvoyez nous votre approbation
avec le nom complet du Président et les coordonnées
exactes de l'association que vous représentez. Ceci doit nous
parvenir impérativement avant le 13 octobre à midi pour
des raisons de logistique. Il est bien entendu que nous n'aurons pas
le loisir de tenir compte ou de rajouter des modifications et de refaire
circuler une nouvelle mouture vu les délais impartis.
Si vous ne désirez pas vous associer à cette démarche,
veuillez nous le faire savoir s'il vous plait.
Nous vous remercions de votre compréhension et soyez assurés
de notre soutien aux actions visant à défendre notre
mémoire et celles de nos disparus après cette date fatidique.
Cordialement
POUR L'ECHO DES FRANCAIS D'A.F.N. http://www.infopn.net
Jean Pierre Bartolini
Bertrand Bouret
Antoine Martinez
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Le 13 octobre 2004
L'Echo des Français d'AFN
Et les associations de Rapatriés
Monsieur le Président,
La lecture de nombreuses informations internationales et surtout
Algériennes laisse présager que vous auriez accepté
l'invitation en Algérie, de votre homologue algérien
pour la commémoration de la " Toussaint Rouge "
du 1er novembre 1954.
Nous préférons croire à un mauvais canular
destiné une fois de plus, à ridiculiser la France.
Il vous importe d'en apporter un démenti formel et officiel.
Mais si cette acceptation s'avérait être confirmée
officiellement, elle produirait des effets désastreux en
donnant le sentiment d'une repentance implicite unilatérale,
ce qui ne serait ni souhaitable ni surtout concevable.
Nous recevrions cette initiative comme une insulte supplémentaire
faite à l'ensemble des victimes de la rébellion toutes
origines confondues et un oubli indécent des drames et des
souffrances qu'elles ont endurées.
La France se retrouverait culpabilisée à l'extrême,
affaiblie et soumise à une pression morale émotionnelle
insupportable pour les générations futures. Cette
initiative serait une victoire de plus sur la carte de visite du
terrorisme.
Le rapprochement des communautés, s'il est indispensable
et éminemment souhaitable, ne doit pas se faire par une absolution
complète et unilatérale des horreurs commises par
les terroristes de 1954. Ce serait une erreur fatale pour la justice,
l'histoire, la mémoire et la dignité des générations
futures qui auront du mal à supporter ce poids injuste.
Vous qui, lieutenant en Algérie, avez eu sous vos ordres
des hommes qui ont sacrifié plus de deux ans de leur jeunesse,
ne pouvez ignorer le malaise qui s'établirait en allant honorer
aujourd'hui ceux qu'on leur a demandé de combattre hier.
En tant que citoyens français, nous vous demandons d'user
de votre droit à faire respecter l'honneur de la France,
afin que notre pays ne subisse pas cet affront sans précédent
et que notre communauté puisse, sur ce point au moins, se
trouver apaisée.
Dans l'attente de votre réponse pressante et officielle,
Nous vous prions, M. le Président, de recevoir nos sentiments
les plus respectueux.
Pour L'écho des Français d'AFN
Mrs. BARTOLINI Jean Pierre
BOURET Bertrand
MARTINEZ Antoine
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Lettre de Nicole GUIRAUD, enfant (10 ans) victime
de l'attentat FLN du Milk-Bar à Alger, au journal Marianne
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Mesdames, Messieurs,
Pour mieux comprendre certains évènements du présent,
peut-être faut-il parfois remonter loin dans le passé,
car rien n'est vraiment nouveau sous le soleil.
A l'heure où les méfaits du terrorisme (international
) remplissent à nouveau les colonnes des journaux, et que
l'on discute sans fin sur les nuances subtiles entre "résistance"
et "terrorisme" -comme si cela changeait
quelque chose pour les victimes -, il serait bon de rappeler que tout
au long de la guerre d'Algérie, Européens
chrétiens et juifs, et Musulmans francophiles, ont vécu
douloureusement dans leur chair et dans leur âme, un
très grand nombre de ces horreurs et aussi de ces questionnements
.
Ces "Néo-Français" ont subi de plein fouet
les "dommages collatéraux " du processus de décolonisation
.
Pourtant, leur sort n'a jamais beaucoup ému les démocrates
à-sens-unique de l'époque, même lorsque les
victimes étaient des enfants. ...
ll s'avère donc aujourd'hui que, avant de donner des leçons
de démocratie, la France comme aussi l'Algérie
feraient bien de commencer par balayer devant leur propre porte.
Venez donc vous informer à la source, sur cette tragédie
trop longtemps occultée .
Avec ma plus grande considération,
Nicole Guiraud
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 4
octobre 2004
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Monsieur DELANOÉ
Maire de Paris
4 rue Lobau
75004 Paris
Monsieur le Maire,
Au cours d'une émission de variétés dominicale,
vous avez parlé de déracinement et d'identité.
Le déracinement, les Pieds-Noirs, originaires d'Algérie,
l'ont bien connu, dans des conditions que vous n'ignorez pas, bien
plus terribles que celles que vous avez pu connaître. Quant
à notre identité, vous n'ignorez pas non plus qu'elle
est noyée dans un silence méprisant depuis plus de
quarante ans. J'en veux pour preuve, un exemple parmi bien d'autres,
l'occultation totale du rôle joué par les Pieds-Noirs
de l'Armée d'Afrique dans la libération de la France.
En ce qui vous concerne, vous avez même multiplié des
gestes ressentis par notre communauté comme de véritables
provocations. Vous avez inauguré en grande pompe une plaque
à la mémoire des victimes d'octobre 1961, mais vous
n'avez jamais eu le moindre mot de compassion pour les enfants mutilés,
les femmes violées, les vieillards torturés et les
soldats émasculés par le FLN.
Vous avez également affirmé que vous respectiez la
loi républicaine et c'est la raison pour laquelle vous n'avez
jamais célébré de mariages homosexuels. Mais
alors, pourquoi ne pas respecter la loi qui fixe au 5 décembre
la commémoration de la fin de la guerre d'Algérie?
Pourquoi inaugurer une plaque du 19 mars, alors que vous ne pouvez
ignorer que, loin d'être terminée le 19 mars, la guerre
d'Algérie a connu ses moments les plus atroces APRES le 19
mars ? Les crimes les plus abominables ont été perpétrés
après cette date : massacre de la rue d'Isly, le 26 mars,
enlèvements de milliers de personnes que les gouvernements
successifs ne se sont jamais donné la peine de rechercher,
massacres de Harkis, massacres d'Oran, en juillet 1962.
Vous admettrez donc qu'il nous soit difficile de comprendre ce que
vous entendez par le respect de l'identité et de la loi républicaine.
Quant à l'apartheid sur les plages, je l'ai découvert
en juillet 1962, sur le littoral de la Côte d'Azur, avec ses
plages pour les riches et ses plages pour les pauvres.
Je vous prie d'agréer, monsieur le Maire, l'expression de
mes salutations distinguées.
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LHistoire comme on la raconte
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La presse algérienne, dont la lecture est souvent divertissante,
nous fournit ces temps ci un exemple intéressant de la façon
dassaisonner lHistoire. Il sagit cette fois de
Beaux Arts et dArchéologie
comment peut on mentir
en pareille matière, direz vous ? oyez plutôt !
Le titre dabord : « La villa du centenaire / un
butin de guerre à préserver » ! le « butin
de guerre » en question est un édifice bien connu des
algérois, dont on voit mal pourquoi il serait plus un «
butin »que lensemble du patrimoine abandonné
par la France là-bas
le reflexe mental des pirates est
toujours vivace, et on imagine les nouveaux Raïs du FLN se
disputant lobjet sur le marché du Badestan !
Suit une brève description de ce monument, attribué
demblée à Leon Claro, donné comme pensionnaire
de la villa Abd-el-Tif et ancien (sic) professeur à la première
(sic) Ecole nationale des beaux-Arts dAlger. Or, si Leon Claro
fut effectivement lauteur du projet, il ne pouvait être
ancien Abd-el-Tif, puisquarchitecte et non peintre
.
De mieux en mieux : « Cet édifice colonial (sic)
a été inauguré en 1930 par lempereur
français Napoleon Bonaparte, à loccasion de
son premier voyage en Algérie » nous dit M.Benmedour,
chargé des études historiques à lAgence
nationale dArchéologie
.
Evidemment le fait que lempereur soit déjà mort
depuis cent neuf ans peut prêter à chicaya, dautant
que son neveu Napoléon III, le seul à être venu
dans le pays, avait eu aussi le mauvais goût de mourir cinquante
sept ans avant la cérémonie
detail ! et puis
lédifice qualifié de « colonial »
est la reconstitution dun Bordj turc du Fahs
autre detail
!
La suite est du même tonneau : « la villa du centenaire
repose sur les décombres dun ilôt de sept somptueuses
douerates qui datent de la deuxième médina de la civilisation
ottomane. La villa est un condensé de matériaux demprunt
de fragments des maisons détruites par le génie militaire
français, lors de la malheureuse percée de la ville
».En réalité, la villa fut batie en 1929 sur
un programme du Gouvernement Général en vue des fêtes
du centenaire, et lemplacement choisi, au dessus de la prison
Barberousse, était un site vide, dégagé à
lextérieur de lancienne enceinte de la Kasbah.
Si la percée de la ville fut bien réelle après
1830, vite limitée par les efforts dun colonel du Génie
dont une place dAlger portait le nom, Lemercier, il y avait
bien longtemps, en 1930, que les vestiges en avaient été
dispersés ; les éléments darchitecture
réutilisés avec talent par larchitecte avaient
une toute autre origine, liée à leffondrement
partiel mais inéluctable du quartier de la Marine, la partie
basse de la ville turque. La vétusté des constructions
avait contraint les autorités à prendre des arrêtés
durgence et à les démolir, les faïences,
chapiteaux, colonnettes etc. étant soigneusement récupérés
et réutilisés.
Mais continuons : « Cétait la démonstration
de la preéminence de la doctrine très cavalière
de lenvahisseur, doublée du sombre dessein intentionnel
de dénigrer la qualité de vie qui prévalait
au cours du XVII° siècle de lère ottomane
( note :lauteur veut sans doute dire de lère
chrétienne, puisque lère ottomane cest
lère islamique qui nen est encore quau
XIV° pour l'instant
detail ! ) <
..>
afin de célébrer le succès et la consécration
de lempire colonialiste français » ! or, larchitecture
de la villa exprime par tout son plan lart de vivre bien réel
de lhabitat turc des Raïs, que Leon Claro connaissait
et admirait mieux que personne, et quil a retranscrit dans
ce projet avec une science et un respect tels que presque personne
ne savait quil était une reconstitution et non un édifice
dépoque . Dailleurs, de nos jours, les guides
faisant visiter les lieux aux rares touristes ne signalent jamais
le fait quils sont luvre des Français et
ils lignorent eux mêmes
mais il est tout de même
passionnant dapprendre que l hommage rendu à
lart turc dAlger par un architecte français est
un acte de mépris colonialiste !
La suite de larticle sempêtre dans une confusion
entre larchitecture néo mauresque prônée
par le gouverneur Jonnart, très antérieure, et cette
architecture de reconstitution archéologique dont la démarche
est totalement différente
.la conclusion du texte est
dailleurs assez piquante, qui nous expose candidement que
« cet antre de mémoire abrite à juste titre
le siège de la direction de la culture de la wilaya dAlger
et est ouvert gracieusement au public »
la culture algérienne
dans un édifice
« colonial »
on en frémit !
On reste pantois devant tant de confusion mentale, dignorance
crasse, de puérile malveillance, et darrogante prétention.
Et pourtant, à y bien regarder, cest avec ce savant
mélange quon nous fabrique lHistoire. Et pas
seulement la Presse algérienne
et pas seulement
dans le domaine de larchéologie
.
Que ce morceau danthologie nous donne au moins loccasion
de rendre hommage ici à Leon Claro, ce très grand
monsieur, et il aura servi à quelque chose ! Ajoutons quil
existe dans les hauts fonctionnaires algériens quelques noms
très compétents qui doivent rougir de ce genre de
déjections
.apparemment ce ne sont pas ceux-là
qui écrivent lHistoire !
Ref. : El Watan, 9 septembre 2004
M.LAGROT
Responsable CVR
..et accessoirement ancien élève
de Leon Claro.
4/10/04
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REQUIESCANT IN PACE
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Jusqu'à une époque récente dans l'ordre du
Temps, mais qui paraît faire partie d'un autre âge,
au niveau des mentalités, nos défunts, à l'issue
de leur séjour dans cette Vallée de larmes, étaient
censés avoir gagné la Paix. La Paix de la douce invocation
latine " Requiescant in Pace ", dans le cas de ceux, innombrables,
qui partaient accompagnés des prières des vivants,
ou bien la redoutable " Paix des cimetières " dont
on parlait lorsqu'on évoquait luttes et combats sans merci,
qui ne trouvaient leur issue, et la délivrance de ceux qui
tombaient, que dans cette " Paix des cimetières ",
à l'entrée desquels les fureurs s'apaisaient, comme
un incendie noyé sous une pluie diluvienne. Respect instinctif,
inspiré au moins partiellement par la crainte d'un Au-delà
mystérieux et vengeur ? Zone de pureté inaccessible
aux violences, commune à tous ? Notion de la limite naturelle
des actions humaines, où tout ce qui est de l'Homme prend
fin et devient inutile ? En tous cas, signe essentiel de Civilisation.
Ce temps n'est plus. Les demeures terrestres des morts sont
proies faciles, et comme offertes, à tous ceux qui, pour
être membres de l'humanité, au sommet de la Création,
n'en sont pas moins inférieurs, et de beaucoup, à
ceux du monde animal. Il n'y a plus l'absolu de la " Paix des
cimetières ".
A partir de cette nouvelle situation, tout se met en place pour
la grande mascarade des esprits pervers de notre " Bel Aujourd'hui
". Bons morts et mauvais morts ne sont plus égaux devant
les émotions contrôlées de l'Opinion Publique,
ce géant aveugle et inepte, que des nains retors et agiles
guident par la main. Il y a toute une hiérarchie sémantique
graduant les outrages qu'ils subissent. Et nos Créons officiels
veillent scrupuleusement à son application destinée
aux foules assises, figées devant leurs écrans qui
sont véritablement des écrans entreposés entre
le réel et elles. Antigone n'avait pas la télé
Nos morts d'Algérie, pour beaucoup, beaucoup trop d'entre
eux, n'ont pas eu droit à cette Paix des cimetières.
Privés de visites des leurs, ils reçurent dans trop
de cas, celle des profanateurs. Et les lamentations annuelles, au
nord de la mer, face à d'indispensables mais pauvres monuments
de la mémoire, n'y pouvaient rien. Alors, certains se dévouèrent,
dans l'opacité du silence général. En groupes,
et même parfois dans la solitude d'une démarche qui
tenait de la mission impossible. En recueillant, par le biais de
la photo, des pièces à conviction. Créon n'a
pas interdit ou désapprouvé, non, n'allons pas jusque
là. Créon n'a rien dit. Créon était
sourd et muet. Alors, pour le convaincre, Antigone n'eut plus que
ses yeux pour pleurer. Mais Créon ne vit rien. Il n'était
pas aveugle mais il ferma les yeux.
Et puis maintenant, soudain, ces morts intéressent. Comme
de vulgaires électeurs. Certes, ils ne vont pas voter, comme
les méchantes langues le dirent si souvent pour quelques
endroits folkloriques, ou jugés tels. Mais ils feront voter,
du moins c'est ce que certains stratèges, ou thanato-stratèges,
espèrent. Alors, ils envoient des missions, et surtout des
messages, destinés à leurs cibles. Ils enfoncent un
peu plus le pic de la division chez les survivants de ce qui fut,
plus qu'une " communauté ", un peuple nouveau en
voie de formation, qui tenait à la fois de la latinité
méditerranéenne éternelle et de l'assemblage
dynamique des conquérants d'un Ouest mythique, le tout sous
la bannière de France. Ce pic résonne de ses coups
lugubres sur le cercueil de leur unité " érodée
". Le Temps est passé par là, usant plus les
vivants qu'il n'a dérangé les morts. Alors, tels ces
fous que Jupiter avait décidé de " perdre ",
ils se battent entre eux, et s'agitent, sous le regard narquois
de Créon, qui, pour l'occasion, a rouvert son il de
cyclope. Car les Puissants de ce jour, dépassent en force
les anciens Grecs, mariant et assemblant leurs personnages mythiques
pour en décupler la force monstrueuse.
C'est ainsi que nos morts, nos pauvres morts d'Algérie,
qui ont eu l'outrecuidance de rester là-bas, comme des témoins
irréductibles de notre Présence, et qui ont payé
cette insupportable audace de la perte de leur paisible attente,
sont aujourd'hui un enjeu. Ira-t-on jusqu'à voir des cortèges
rivaux, conduits par des meneurs politiques en campagne, prendre
d' assaut ces lieux encore paisibles, en dépit de leur délabrement
et des outrages subis? L'herbe folle n'est pas en soi une salissure,
et le chant des oiseaux est un requiem des plus doux. Le cyprès
démesurément grandi a bousculé le marbre de
la tombe, mais il lui offre son ombre infiniment douce. Et, tandis
que les vivants sont partis mourir ailleurs, les registres des morts
sont plus éloquents qu'une liste électorale pour dire
l'Algérie bien aimée d'autrefois.
Ces lieux auraient dû être déclarés
Sanctuaires, et défendus. Comme tels. Mais qui nous a défendus
? Ils étaient habités par les nôtres. Ils devaient
être notre future demeure. Et, dans leurs allées, quelque
chose des Disparus flottait dans l'air, morts à nous parmi
les morts, " connus seulement de Dieu ". C'étaient
des Lieux sacrés. Mais ici, qui se préoccupe du Sacré
? Nos morts, à leur insu, reprennent provisoirement vie.
Comme dans les films d'épouvante. Sauf que cette fois, l'horreur
vient des vivants.
R. I. P.
PIERRE DIMECH
18 septembre 2004
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Les cimetières sont bien utiles
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Depuis quelques temps, la Presse et le monde politique ( lun
ne va pas sans lautre dans la République de France
) se jettent goulûment sur lexistence des cimetières
français dAlgérie ; les mêmes media qui
ont totalement ignoré les français dAfrique
du Nord quand on prétendait honorer les combats de Provence
et dItalie dont ils étaient les premiers acteurs, qui
les ont bassement insultés à cette occasion, saperçoivent
soudain que nos cimetières là-bas, à deux ou
trois exceptions près, sont en bien piètre état
depuis 1962, et qu « il y a problème »
..
Soudain tous savisent que les Pieds Noirs ont laissé
là-bas des sépultures, quils ne les ont pas
oubliées, et que le sujet reste « sensible ».
Et puis le président Chirac, lors de sa visite chez son excellent
ami Bouteflika, avait effleuré la question avec quelques
promesses à la clé
.bref, la mode sen empare
! et comme des Français dAlgérie organisent,
à titre privé, des visites sur place, là, quelle
sollicitude ! articles et reportages se succèdent, mais toujours
avec lart consommé du mensonge qui fait le charme de
la presse française : à commencer par la présentation
du « retour » des Pieds Noirs comme une nouveauté,
le but étant évidemment de faire croire que le réchauffement
des relations politiques avec les Barbaresques a des effets immédiats
et bénéfiques ; et de présenter laccueil
chaleureux fait à ces « nouveaux » visiteurs
comme une chose précédemment impensable ; et de sciemment
falsifier les propos tenus par un responsable dassociation
en lui faisant dire que les cimetières nont pas été
profanés mais sont victimes de « lérosion
» ( sic) du temps
et il serait du dernier mauvais goût
de poser la question qui vient aux lèvres : pourquoi un graffiti
sur une tombe musulmane ou juive en France fait-il plus de bruit
que mille tombes chrétiennes violées en Algérie
?
Le pompon revient au Figaro, qui, renchérissant sur un
papier de lAFP, présente ce prétendu rush comme
se faisant en dépit des associations, présentées
comme proches de lextrême droite et « allant jusqu'à
des expéditions punitives contre des immigrés algériens
» ! le signataire ( Aït Arbi, un orfèvre de la
diffamation ) de larticle serait bien en peine de citer un
seul exemple et nen a cure, limpunité étant
assurée lorsquil sagit de nous diffamer. LAFP,
quant à elle, sétait contentée décrire
que ces visites au pays se faisaient « en bravant le discours
aigri des associations ». Pour Nice-Matin, premier responsable
du canard sur l « érosion » des cimetières,
on joue plutôt sur la corde sentimentale, en se targuant avec
une hypocrisie consommée de ne pas aborder le domaine politique
propos
tronqués, récits censurés, attendrissements
reconstitués, fournissent une bonne dizaine de pages de copie
dans le genre « enfants de tous pays etc. » , avec volés
dans les bras des voleurs, cocus heureux de lêtre etc.;
rendons lui justice tout de même davoir publié
une photo dune tombe vandalisée ( une seule, en passant
vite, mais enfin
.). Le tout est épicé des démêlés
verbaux de ladjointe aux rapatriés de Marseille avec
le président du Conseil Général des BdR..
La vérité, on la connaît : limmense
majorité des cimetières français dAlgérie
a été profanée, pillée, vandalisée,
voire effacée de la carte, les restes mortuaires ayant même
parfois servi à des rites de sorcellerie maraboutique reparus
depuis que le pays est si heureusement sorti de la « nuit
coloniale»
..le fait est bien connu de la représentation
française sur place et a été dénoncé
par la presse algérienne elle même à plusieurs
reprises .Il na pas été ignoré ici et
une association a mené avec une ténacité digne
de tous les éloges le combat de longue haleine, plus de dix
ans maintenant, sans lequel la question serait, elle, enterrée
définitivement depuis longtemps déjà ; cest
lASCA, aidée, il est juste de le relever, par le conseil
général des BdR et par lambassade de France
à Alger. Elle travaille à la réhabilitation,
dans tous les sens du terme, de ces cimetières lorsquils
existent encore. Une autre association, récemment née
aussi à linitiative privée dun industriel
Pieds Noirs, vient de se créer dans le même but, dans
une démarche différente, hélas affectée
de la malencontreuse appellation de « France-Maghreb »
.tout
cela nayant rien à voir avec les mamours politiques
de nos présidents ou de leurs peu glorieux ministres
La vérité, cest aussi que les Français
ont toujours pu retourner sur place sils le voulaient et quils
ont toujours été accueillis chaleureusement sans que
les autorités sen mêlent. Et encore, que pendant
des décennies, le problème a été renvoyé
aux familles sous prétexte de lapplication de la Loi,
comme sil sagissait de Romorantin ou de Bécon
les bruyères
.
Mais maintenant, ô miracle, « les Pieds Noirs reviennent
» ! Tout le monde nest il pas content ? grâce
à la géniale politique de notre gouvernement et à
la mansuétude du grand Barbaresque, on va pouvoir réconcilier
les morts avec les vivants, et prouver à lunivers admiratif
que lAlgérie est un grand pays civilisé, comme
la France qui traite ses « rapatriés » avec tant
de bonté
et puis, faut bien que les affaires marchent
! la discrète publicité pour lagence de voyage
algérienne organisatrice des retrouvailles, accompagnant
les articles de presse nest là que pour nous servir,
rassurons nous, comme les embrassades ennamourées de notre
ministre des Armées, si utiles au petit commerce
Dailleurs, la presse algérienne, toujours attentive,
sest indignée que des Pieds Noirs spoliés, qui
nattendent pourtant que depuis quarante deux ans, déposent
une plainte au Tribunal international contre lAlgérie
juste à ce moment . Salauds de pauvres ! Alors que même
les morts venaient de voter pour lindépendance de lAlgérie
.
Oui, décidément, il y a des cimetières
qui sont bien utiles !
M.LAGROT
Responsable CVR
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Grande offensive médiatique pour s'intéresser aux
PN à propos des cimetières d'Algérie. C'est que,
cette fois, le Conseil Général des Bouches du Rhône
a versé une subvention; faut que ça se sache! Flot de
mensonges répandus par la Presse locale, propos déformés
prêtés au responsable Papalardo qui dément, indigné...bref,de
la routine de la très bananière république de
France.
Ce qui est à retenir d'intéressant dans l'affaire,
c'est que la riche langue française permet une subtile distinction.
Désormais, lorsqu'un cimetière est saccagé
:
- s'il est juif ou musulman, il est profané
( par des criminels )
- s'il est chrétien, il est vandalisé ( par des déséquilibrés
)
- s'il est pieds noirs, il est érodé ( par personne
)
Michel LAGROT - Comité de Vigilance et Riposte du Cercle
Algérianiste.
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Cimetières d'Algérie
Nice-Matin du 10/09/2004 titre un article : « Les Pieds-noirs
sur la tombe de leurs parents » et sous titre : «
Au départ de Marseille ou de Nice, les rapatriés
sont de plus en plus nombreux à retourner en Algérie
pour superviser la réhabilitation des sépultures
de leurs défunts. » Réhabiliter les cimetières
d'Algérie fut et demeure un revendication majeure depuis
quarante deux ans et par conséquent je ne puis que me réjouir
d'un début de
réalisation de cet objectif et souhaiter qu'aboutissent
les efforts de personnes citées dans cet article : Monsieur
Pierre-Henri Pappalardo, président de l'association France-Maghreb
et Monsieur Arcamone. Il est en effet heureux que Monsieur Pappalardo
qui a 55 ans, dit l'article, et qui avait donc 13 ans en 1962
et son ami qui
doit avoir le même âge, prennent le relais du travail
effectué depuis 42 ans par nos associations et en particulier
l'ASCA, association pour la sauvegarde des cimetières en
Algérie, dont Monsieur Latapie, récemment décédé
et notre ami le chanteur auteur compositeur Jean-Paul Gavino ont
vaillamment tenu la barre, contre vents et
marées. Travail auquel j'ai apporté mon modeste
soutien lorsque je dirigeais l'Echo de l'Oranie.
Cependant le souci manifesté dans cet article de caresser
le gouvernement algérien actuel dans le sens du poil n'autorise
pas quelques inexactitudes, je cite : « Nombre de cimetières
sont dans un sale état. Non qu'ils aient été
profanés, comme le croyaient à tort beaucoup de
pieds-noirs, mais ils ont tout simplement été érodés
depuis 1962. » Certes, le temps n'a pas arrangé les
choses et parfois, en effet, on peut mettre sur son compte nombre
de déprédations mais nous n'avons pas rêvé
les sépultures éventrées dés 1962
ni les saccages des cimetières de villages et des allées
éloignées dans les grands cimetières. Les
photos que nous possédons et les articles dans l'Echo de
l'Oranie à différentes époques sont éloquents.
Je ne suis pas passéiste et n'ignore pas que, je cite :
« les regards changent, l'histoire ne se limite pas à
1958-1962. » Je me contente, pour aujourd'hui de poser
quelques questions : -La réhabilitation concerne-t-elle
les cimetières des grandes villes, Alger, Oran et peut-être
Constantine et Bône ? Qu'advient-il des cimetières
des villages ? Les familles auront-elles leur mot à dire
et comment seront-elles prévenues de ce que l'on fera des
restes de leurs ancêtres ? - Qui paiera ? Il est écrit
dans le même article : « le ministère français
des affaires étrangères a lancé un appel
de fonds vers les collectivités territoriales, en soutien,
bien sûr, du travail d'entretien effectué de longue
date par les autorités algériennes. » De quel
droit les états français et algériens se
défaussent-ils sur les collectivités territoriales
? Sera-ce en fonction du nombre de pieds-noirs qui s'y sont réfugiés
? -Qu'est-ce qui est prévu pour ceux qui désirent
ramener en France leurs défunts ? Je rappelle que le Président
Henri Troupel a même du payer la T.V.A. sur le transport
du cercueil de sa mère défunte !
Je tiens à préciser encore que je n'ai aucune attitude
négative sur le principe mais que les modalités
et les propos tenus, s'ils sont exacts, m'inquiètent.
Geneviève de Ternant.
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Grand Couronne, le 3 septembre 2004
COMMUNIQUE DE : A.J.I.R pour les HARKIS France et GENERATIONS
MEMOIRE HARKIS
EN APPEL Contre Pierre MESSMER.
Les associations JUSTICE INFORMATION REPARATION pour les HARKIS
(A.J.I.R. France) dont le siège national est à Clermont
Ferrand et GENERATIONS MEMOIRE HARKIS à Grand Couronne ont
interjeté appel de " lordonnance de refus dinformer
" prise par le juge dinstruction M. Claude CHOQUET, Vice-président
du Tribunal de Grande Instance de PARIS, dans le cadre de la plainte
contre M. Pierre MESSMER pour " apologie de crime de guerre
" à la suite des propos tenus dans lémission
" For Intérieur " diffusée sur France Culture
le 9 novembre 2003.
Les déclarations de lancien Ministre dans un média
national, à une heure de grande écoute, ont profondément
choqué les anciens Harkis et leurs familles. Evoquant ses
responsabilités, en sa qualité de Ministre des armées
en 1962, il justifie labandon et le massacre des Harkis par
la " solidarité gouvernementale ".
Il poursuit sa démonstration sur labandon et les massacres
en déclarant " quil ny a jamais eu de guerres
propres " coûtant ainsi la vie à plus de "
80 000 personnes " après le 19 mars 1962 : " oui,
cela veut dire que cela a été un terrible malheur,
un drame terrible, mais sur ce point ce que je dirais, cest
que il ny a pas de guerre sans que le sang, la sueur, les
larmes ne coulent ".
Lancien Ministre des armées confond le sacrifice suprême
au champ dhonneur et les massacres perpétrés,
après la signature des accords dEvian, sur des enfants,
des femmes, et des hommes sans défense, puisquil a
ordonné le désarmement de ses soldats face à
leurs ennemis.
Considérant que ces déclarations d" dapologie
de crime de guerre " ne peuvent rester impunies, Mohamed HADDOUCHE
et Smaïl BOUFHAL respectivement président de AJIR France
et GMH font appel devant la chambre dinstruction de la Cour
dAppel de Paris qui jugera cette affaire le vendredi 10 septembre
2004 à 17 heures.
A cet effet, GMH et AJIR confient la défense des intérêts
des Harkis à Maître Gilles-Jean PORTEJOIE du barreau
de Clermont Ferrand.
LePrésident de AJIR France, Mohamed HADDOUCHE.
LePrésident de GMH, Smaïl BOUFHAL.
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OTAGES DISPARUS.
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" Avec une pensée particulière
pour Chantal, enlevée le 17 juillet 1962, quelques jours
après ses 17 ans et jamais retrouvée
"
Comme beaucoup de Pieds-Noirs je suis un traumatisé à
vie. Je n'ai, en effet, jamais eu la chance d'avoir reçu
l'aide d'un psychologue lors de mon arrivée à Marseille
à l'Eté 62.
A chaque attentat terroriste, n'importe où sur la planète,
à chaque enlèvement et prise d'otage, mes vieilles
blessures saignent de nouveau.
L'accumulation récente de ces attentats et enlèvements
barbares provoquent chez moi cet insoutenable " flash-back
" sur le sort subi par nos milliers d'otages que d'autres appellent
nos " disparus. "
Il faut dire que ces enlèvements sont en fait, pour moi,
la cause principale (même si elle n'est pas la seule) de mon
exode.
Ces enlèvements massifs commis à partir du 17
avril 1962, après un ordre central de la part du FLN et du
GPRA et dans une période où l'Algérie était
encore sous la souveraineté française, étaient
prémédités et concertés.
Le général de Mendite, en mai 62, avait souligné
dans une note que : "Le FLN cherchait à constituer un
contingent d'otages. " Dans quel but ? Il fallait, selon Masmoudi,
" dépeupler
réduire considérablement
le ramassis de Portugais, de Maltais, d'Espagnols et d'Italiens
devenus Français d'Algérie. "
Il fallait aussi, selon l'un des plus haut dirigeant du FLN interviewé
par Jean Daniel : " que nous soyons entre nous, Algériens,
Arabes, Musulmans
" L'alliance entre les responsables
français du Rocher Noir et le GPRA, la collaboration entre
Si Azzedine (et ses ATO), Ossedik, Vitalis Cros et les barbouzes
de la Mission C, tous complices dans les enlèvements d'Européens,
avait pour but de terroriser leur communauté.
Pour le gouvernement français il fallait, dans un premier
temps minimiser l'importance des rapts et faire le gros dos et dans
un deuxième temps nier la possibilité de survie des
otages et étouffer l'affaire. Les milliers d'otages, la découverte
des charniers de Hussein-Dey, la Bouzareah, Beau Fraisier, Maison
Carrée et du Petit lac étaient considérés
comme négligeables. (Dommages collatéraux dirait-on
aujourd'hui.) Le 18 juillet 62 Charles De Gaulle rassurait les Français
en disant : " Pour la France, à part quelques enlèvements,
les choses se passent à peu près convenablement. "
La France, dans son ensemble, se taisait car défendre les
nôtres aurait pu nuire au grand dessein gaulliste qui était
d'avoir les mains libres pour promouvoir une politique grandiose,
mondiale et généreuse
Il faut croire que la raison d'Etat a changé lorsque
nous voyons aujourd'hui les moyens utilisés pour essayer
de libérer nos deux journalistes prisonniers en Irak. Ils
ont de la chance. Et c'est bien ainsi.
Bien que le Cardinal Lustiger ait dit un jour : " La raison
d'Etat est une abomination. Le domaine politique n'est pas plus
séparé de la morale que n'importe quel domaine de
l'activité humaine " nous n'avons pas vu en 62 arriver
en Algérie, afin de solliciter la libération de nos
otages, une délégation de religieux Musulmans ni même
de Chrétiens ou d'Israélites d'ailleurs.
Dès 1963 M. de Broglie avait eu le cynisme de déclarer
: " Aujourd'hui l'aspect humain s'efface et il ne reste qu'une
coopération entre Etats. " Après l'accord secret
du 27 août 1964 entre le gouvernement français et l'Etat
algérien nos otages étaient définitivement
abandonnés à l'arbitraire des algériens qui
pouvaient déclarer en toute impunité : " Le gouvernement
algérien estime que la libération des personnes actuellement
incarcérées dans ses prisons est un problème
qui relève essentiellement de ses propres autorités
qui seules jugeront de l'opportunité d'une telle décision.
"
La morale dans cette affaire ne pesait rien contre l'approvisionnement
de pétrole ou de gaz.
Boumedienne, reçu par Mitterand, s'est incliné
sur la tombe de De Gaulle, Chirac et Bouteflika s'échangent
honneurs et médailles et le silence sur nos otages à
jamais disparus persiste
Contra spem in spem ! Contre toute espérance,
espérons quand même !
Jean-Claude Lahiner (septembre 2004)
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Les lampions sont éteints...
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Les célébrations du soixantième anniversaire
du débarquement de Provence ont donc été accomplies
avec le faste souhaité par le président de la République,
et, les lampions éteints, il est loisible den tirer
quelques conclusions...
Dans lintention affichée, il sagissait de
rendre hommage à ceux qui ont laissé leur vie ou leur
jeunesse dans cette aventure libératrice. Mais ceux là,
qui étaient-ils ? De bonne foi, nul ne peut lignorer
: lArmée dAfrique en majorité, cest-à-dire
les Européens dAfrique du Nord et quelques évadés
de France, avec des musulmans volontaires de ces territoires, et
des forces gaullistes très minoritaires, auquel se joignait
un fort contingent de troupes coloniales , le tout soutenu par des
parachutistes américains et par la logistique US. La campagne
était facilitée par les renseignements fournis par
la Résistance.
On a coutume, dans les pays civilisés, de confondre dans
un hommage commun tous les hommes tombés pour la même
cause, et il est clair quen exclure une partie à raison
de leur origine constitue une démarche assimilable à
du racisme. Or, quavons nous vu et entendu ? Un président
de la République recevant et décorant, à juste
titre, des anciens combattants venus dAfrique pour la circonstance,
sans quun seul Français soit honoré, sans que,
dans le flot des discours officiels, le nom de « Français
dAlgérie » apparaisse une seule fois
. Peut
on rappeler pourtant que ces Français oubliés représentaient
176 000 hommes, 21 classes dage et 16,40 % de la population
de recrutement, le chiffre le plus fort jamais relevé en
France ?
Mais il y a pire que ce racisme délibéré.
A ces cérémonies frelatées étaient invités
les chefs dÉtats dont les territoires, français
à lépoque, avaient fourni des contingents au
corps expéditionnaire; chefs dÉtats dont pas
un seul, dailleurs, navait participé à
ces opérations
ça ne mange pas de pain. Le hic,
cest que linvité vedette était le garçon
de bains dOujda déguisé en président
de la république algérienne, le barbaresque Bouteflika,
lhomme du FLN dont les égorgeurs avaient pour cible
prioritaire ces anciens combattants de lArmée dAfrique
quon prétendait lui faire honorer ce jour là
lhomme qui avait insulté la France et ses Harki
au parlement et à la TV française. Pourtant, trop,
ce nest jamais trop
il a fallu lindécente
bouffonnerie dune remise de la Légion dHonneur
à la ville dAlger pour mettre un comble à léquivoque,
puisque rendre hommage à la ville française de 1943
ne pouvait en rien concerner le président de lAlgérie
indépendante de 2004.
En somme, Chirac a réussi le singulier exploit de transformer
en insulte un éclatant hommage. Non sans remous dailleurs,
puisque à partir des premières protestations, la décision
fut prise de transformer la cérémonie en revue navale,
on nest jamais trop prudent ! Ladite cérémonie
, cest le moins quon puisse en dire, ne sest guère
déroulé dans la sérénité : absence
des chefs dÉtats européens invités, de
quelques Africains retenus par leurs coups dÉtat ordinaires,
polémiques dans la Presse. Et ces maudits « rapatriés
» qui sen mêlent
mais pour eux, on a vite
trouvé des solutions : black-out absolu, dabord, et,
comme on a ignoré les morts, on va ignorer les vivants. Plus
ingénieux encore, on va monter en épingle les protestations
des Harki, ce qui permet de régner en divisant, et de montrer
quon nest pas raciste...
La grande presse, plus servile encore quà laccoutumée,
nest pas en reste ; la radio et la TV détat ont
atteint des sommets dans la désinformation, les « historiens
» de service nous ont gratifié à Toulon - et
peut-être ailleurs ? - dexpositions fabriquées
sur commande, avec de savants amalgames et des croix de lorraine
à la tonne; le Figaro, toujours à lavant garde,
a monté une véritable opération stalinienne
à partir dune interview falsifiée attribuée
au Cercle Algérianiste, et Nice-Matin sest distingué
: après avoir réussi à tartiner cinq pleines
pages sur la commémoration sans évoquer une seule
fois les Pieds Noirs sacrifiés pour leur ingrate patrie,
alors que ses lecteurs indignés lui écrivaient tous
les jours, ce quotidien a pondu un article insultant et mensonger
sur la seule contre manifestation organisée à St Raphaël,
pourtant toute empreinte de dignité et de recueillement.
Il est piquant de noter que dans les griefs exprimés par
le journaleux, figurait le fait que les choses avaient pris un tour
« politique » et avaient tourné à lexacerbation
de la nostalgie pour lAlgérie Française : quelle
horreur ! quel crime ! on comprend son indignation
dailleurs,
assaillis de protestations, ces deux quotidiens ont répondu
par un méprisant silence. Une autre manif, à Agay,
na pas intéressé les journaux mais passionné
les CRS, venus plus nombreux ( oh que oui ) que pour un casse de
banque...
Significative est la réponse du Bouteflika, silencieux
lors des discours, à la lettre de flagornerie de Chirac :
Enveloppée dans des protestations damitié toutes
orientales, elle est un chef duvre darrogance
: chaque phrase est une insulte, et le silence total est fait sur
la fameuse Légion dHonneur à Alger, histoire
de faire savoir quil nest pas concerné
.on
remarque dailleurs que la presse algérienne, très
bien informée et beaucoup moins conformiste que la notre,
si elle a profité de loccasion pour baver beaucoup
plus que de coutume sur la France, a pratiquement ignoré
ce « détail »...
Notons aussi la servilité avec laquelle la Cour a suivi
le Roy : après lindécent spectacle de «
la » ministre des Armées en tailleur Chanel dans les
bras du nabot barbaresque en rouflaquettes, on a pu admirer les
contorsions du secrétaire dÉtat aux AC, toute
honte bue après laffront à lui infligé
à Alger lan passé
sans parler des autres.
Pendant cette période, une intense campagne dindignation
collective était organisée en France à propos
des profanations de cimetières prétendument racistes.
Mais les cimetières chrétiens et juifs dAlgérie,
saccagés et pillés depuis des lustres, le monument
aux morts dAlger bétonné sur lequel on naccrochera
pas la fameuse croix, tout cela nintéresse ni nos politiques,
ni notre opinion, ni nos media. Il y a, voyez vous, les bons morts
et les mauvais morts
ne pas confondre ! et tout se rejoint...
On pourrait épiloguer sur la signification politique
profonde de ces évènements, qui marquent un palier
majeur dans la descente aux enfers de « notre démocratie
»
laissons ce soin à dautres, mais nen
pensons pas moins ! pour lheure bornons nous au constat, le
mot dordre des puissants est simple : Algérie Française,
connais pas
Français dAlgérie, jamais vu
.vivants
et morts, passez votre chemin, y a rien à voir
Le responsable CVR
M. Lagrot
Hyères le 02/09/04
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Var Matin - 16 août
2004
En marge de la cérémonie commémorative
du Dramont, l'Union nationale des Français d'Afrique du Nord
( UNFAN), soutenue par d'autres associations, avait organisé
un rassemblement sur la place du Togo, à Agay, pour protester
contre la présence du président algérien, M.
Bouteflika, aux cérémonies du 15 août. Des protestataires
qui n'urent guère l'occasion de s'exprimer ailleurs que sur
la place agathonienne où les forces de l'ordre se chargèrent
de les cantonner jusqu'à la fin du rassemblement dramontois.
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CERCLE ALGERIANISTE du TARN et GARONNE
Association Culturelle des Français
d'Afrique du Nord
Le 15 Août prochain, auront lieu à TOULON, vous
le savez, les cérémonies officielles du 60° anniversaire
du débarquement en Provence.
Ces cérémonies seront malheureusement entachées
par la présence pour le moins inopportune du Président
algérien BOUTEFLlKA.
Le fellagha BOUTEFLlKA« représentant » des victimes
du FLN : Tous ces anciens combattants de l'Armée française,
de l'Armée d'Afrique de 1944 et de toutes les guerres du
XX ° siècle ,que ses acolytes, si ce n'est lui-même,
ont lardés de leurs médailles ou obligés à
les avaler jusqu'à étouffement. .., les tortures à
leur égard n'ont pas manqué de diversité! et
des neuf porte-drapeau de MOSTAGANEM, tous anciens combattants musulmans
volontaires pour cette charge, éliminés successivement
par le F .L.N , entre autres. ...
C'est aussi ce même BOUTEFLlKA qui était à
ORAN le 5 juillet 1962 et qui à insulté les Harkis,
chez nous, en France, lors de sa précédente visite...
Quelles réactions auraient été celle de
l'opinion française métropolitaine si aux cérémonies
du 6 juin en Normandie, un ex dignitaire du 3 ° Reich, avait
été convié ! En Italie, on a su aussi commémorer
ce 60 ° anniversaire en associant des représentants du
Maroc et de la Tunisie- Etats sous protectorat français
à l' époque- mais l'Ambassadeur de France suffit pour
représenter tous les combattants venant d'Algérie
et constituant majoritairement cette Armée d'Afrique, qu'ils
soient chrétiens, juifs ou musulmans:
L'Algérie en 1944, c'était
la France
La Présidente: Josiane MAGGIA
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Bouteflika sur le "Charles
De Gaulle"!!
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Jean-Jacques GÉRARDIN
Colonel de gendarmerie (H)
DES. de criminologie de la Faculté de Droit de Paris
Ancien Conseiller Régional des Pays de la Loire et de
Provence Alpes Cote d'Azur
Conseiller Municipal de Bandol
Consultant International.
La venue en France du Président algérien à
l'occasion du 60° anniversaire du débarquement en Provence
est une insulte à tous les petits gars du contingent qui
sont allés combattre sur ce territoire et dont un grand nombre
n'est pas revenu, c'est une insulte aux harkis qui ont combattu
dans nos rangs et que Bouteflika a traité de "collaborateurs
" lors de son voyage officiel en France.
Chirac oublie que cet homme est un ancien officiel du FLN qui
est responsable de massacres et de règlements de compte dans
son propre pays.
Sa présence à ces cérémonies de
commémoration de la mort au champ d'honneur de tirailleurs
algériens servant la France, sans doute aussi des «collaborateurs»
est une insulte à toute l'armée françalse.
La France est devenue une immense maison de tolérance
dont il faudra se souvenir du nom du tenancier .... le moment venu.!
Jean-Jacques Gérardin
Président du Cercle des Gens d'Armes, ancien lieutenant
cdt un escadron supplétif en algérie (1958 1960) composé
entre autres de 43 harkis
"La Commanderie" avenue du Littoral 83150 BANDOL
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GARIGLIANO.
HOMMAGE à L'ARMÉE d'AFRIQUE
(Paroles et musique Albert Santoni)
Garigliano, Garigliano.
Ce n'est pas simplement le nom d'un pont de Paris sur la Seine.
Garigliano, Garigliano.
Mais le nom petit d'un fleuve d'Italie.
C'était toute une armée qui avait
débarqué.
C'était ces Africains qui arrivaient de loin.
Pour écrire ton histoire ils se couvraient de gloire.
Ils sacrifiaient leur vie pour l'amour d'un pays.
De Naples jusqu'à Sienne passant le Garigliano
Cassino tombait, ton drapeau s'envolait.
Et par les voies romaines, cette armée africaine
S'en allait en Provence pour libérer la France.
Garigliano, Garigliano.
Ce n'est pas simplement le nom d'un pont de Paris sur la Seine.
Garigliano, Garigliano.
Mais le nom petit d'un fleuve d'Italie.
Ils étaient tous venus Africains, Marocains,
Tunisiens, Algériens, tout ce peuple Pied-Noir.
Et tous étaient venus pour te rendre l'espoir,
Ils entraient dans l'histoire en t'offrant la victoire.
Ils s'étaient jurés de ne pas s'arrêter,
D'abattre les montagnes de franchir les campagnes.
Pour qu'un jour un enfant dans Paris libéré.
Puisse rire et danser, puisse rire et chanter.
N'oublie jamais petit, n'oublie jamais Garigliano.
La Tunisie, la Sicile et la Corse.
L'île d'Elbe, Naples, Monte Cassino, Rome, Sienne.
Le débarquement de Provence.
Toulon, Marseille, la vallée du Rhône.
Grenoble, Lyon, Mulhouse, Strasbourg libre enfin.
Berchtesgaden et puis Berlin.
Ce fut une grande épopée cette marche héroïque
D'une armée magnifique.
Ce fut une grande épopée cette marche héroïque,
c'était ça petit.
" L'ARMÉE d'AFRIQUE "
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Le 13 août 2004
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
ANNIVERSAIRE DU DEBARQUEMENT DE PROVENCE
LES FRANCAIS DAFRIQUE DU NORD ET LEURS AMIS DOIVENT-ILS BOYCOTTER
LES CEREMONIES
OFFICIELLES DU 15 AOÛT 2004?
Lopposition des pieds-noirs et des harkis qui refusent la
participation non fondée du Président
algérien aux cérémonies devant marquer le 60°
anniversaire du débarquement de Provence na
dégale que linsistance avec laquelle le Chef
de lEtat français et son gouvernement soutiennent
la présence du Président algérien aux cérémonies
de Provence du 15 août .
Alors quaucun Président algérien navait
été invité aux 59 précédentes
cérémonies, les Français
dAlgérie sétonnent de la découverte
subite par Michel Barnier du rôle des « Algériens
» dans la
libération de la France, alors que ces « Algériens
» étaient alors tous Français. Mais le programme
officiel leur réserve peut-être dautres surprises.
On y apprend quun seul « Français » sera
décoré
sur le PAN C2G. Le nom de Ben Bella est évoqué pour
cette décoration . En effet, selon la logique
de M. Barnier, Ben Bella était alors Français et ancien
combattant de lArmée dAfrique. Il est
titulaire de la médaille militaire mais na pas encore
eu la Légion dHonneur comme son ami, le co-président
de lAlgérie de 1962 à 1965, lalgérien
Hervé Bourges. Les anciens combattants pieds-noirs
et Français musulmans des campagnes de 1942-45 peuvent-ils
cautionner cette mascarade
politico-historique sans précédent dans notre histoire
contemporaine ? Peuvent-ils oublier les
propos du Chef de lEtat du 25 septembre 2001 qui déclarait
solennellement à lElysée, lors de la
première Journée nationale dHommage aux Harkis:
«Notre premier devoir cest la vérité.
Les
anciens des forces supplétives, les Harkis et leurs familles,
ont été les victimes dune
terrible tragédie. Les massacres commis en 1962, frappant
les militaires comme les civils,
les femmes comme les enfants, laisseront pour toujours lempreinte
irréparable de la
barbarie. Ils doivent être reconnus. » Propos qui trouvaient
un écho sans appel dans la
déclaration de Pierre Messmer, ancien ministre des Armées
de 1960 à 1969, au Monde du même
jour : « Il faut poursuivre les dirigeants
du FLN, y compris certains ministres algériens en
exercice. M. Bouteflika est un ancien FLN, et je le tiens pour lun
des principaux complices
des crimes commis contre les harkis. »
La justice française va-t-elle arrêter le 15 août
M.Bouteflika comme le demande le socialiste Hervé Montebourg
pour le Président Comorien ?
Peut-on séparer l'histoire de la France et de l'Algérie
entre 1944 et 1962 avec celle d'aujourd'hui,
comme le souhaite M. Hamlaoui Mekachera, Ministre délégué
aux Anciens Combattants qui ne dut
d'avoir la vie sauve comme officier français en 1962 qu'à
son exode en France, alors que ce furent
les mêmes hommes qui s'opposèrent dans une guerre civile
dramatique? Les Français d'Algérie et
leurs Amis peuvent oublier que M. Bouteflika est l'un des responsables
FLN du massacre d'Oran
du 5 juillet 1962 qui fit plusieurs milliers de morts et disparus
pieds-noirs?
Les Français d'Algérie invitent tous leurs compatriotes
épris de vérité à ne pas s'associer
aux
cérémonies officielles du 15 août si le Président
algérien y est présent. Ils leur demandent de venir
nombreux témoigner leur reconnaissance aux 173.000 Français
d'origines nord-africaine et
africaine, aux 168.000 pieds-noirs, aux 20.000 évadés
de France et aux 35.000 Corses venus les
libérer le 15 août 1944 en s'associant aux cérémonies
organisées par leurs associations à Agay le
15 août à 8h et le 16 août à Fréjus
à 18h - Renseignements - Cercle Algérianiste - M.
Biribent - Tel:
04 94 44 63 33 - Marc Terru : 04 94 47 18 95 - Tel : 04 94 82 42
55 - UNFAN - M. Jean-Paul
Selles -Tel : 06 61 40 21 83 ou 04 94 95 00 93 - ASAF - Tel : 04
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Madame, Monsieur le Député,
Veuillez trouver ci -joint une lettre que l'on a fait parvenir à
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et aux
membres du gouvernement en copie . Nous vous remercions à
nouveau de vos interventions qui ont permis de ne pas occulter le
problème que pose à nombre de français ( pas
uniquement aux rapatriés Harkis et Pieds-noirs ) la venue
de M Bouteflika alors qu'il n'a pas fait le moindre geste indispensable
à une véritable réconcilation de nos 2 pays...
Il ne s'agit pas pour nous de polémique comme certains medias
l'ont présenté, mais de dignité nationale.
Pour ceux qui chercheraient encore le lien entre ces commémorations
et la guerre d'Algérie (et donc M. Bouteflika qui y a activement
participé) il suffit de rappeler que
les anciens combattants musulmans des guerres françaises
étaient alors les cibles privilégiées du FLN
qui leur interdisait sous peine de mort de porter leur décorations
...... même si les médias sont totalement muets
sur ce point historiquement incontestable.
bien cordialement
Gilles Bonnier
Secrétaire général d'AJIR pour les Harkis
-----------------------------------------
Montpellier, le 13 août 2004
Monsieur le Ministre
Par lettre du 9 août 2004 adressée à Monsieur
Claude Goasguen, député de Paris, qui vous avait saisi
à propos de la présence de Monsieur Boutéflika
aux cérémonies de commémoration du Débarquement
de Provence, vous indiquez notamment « un travail de mémoire
commun a été engagé entre nos deux pays et
a produit dores et déjà des résultats
sur des questions concrètes comme la libre circulation des
Harkis
».
Cela signifie-t-il que la France a enfin pu obtenir de lEtat
algérien la reconnaissance pour tous les Harkis du droit
de circuler librement en Algérie, comme tout citoyen français
?
.
Si tel est le cas, nous sommes très heureux de lapprendre,
bien quun peu étonnés de nen avoir pas
été informés alors que nous sommes concernés
au premier chef, vous en conviendrez, et que ce droit constitue
pour les Harkis une revendication essentielle et très ancienne.
Nous nous permettons de vous rappeler que cest précisément
en réponse à la question dune journaliste sur
la libre circulation des Harkis en Algérie comme tous les
citoyens français, que le président algérien
en visite officielle en France en juin 2000, avait déclaré
que les Harkis nétaient pas les bienvenus en Algérie
et quil les avait traités en même temps de «
collabos », déclaration pour le moins déplacée,
qui aurait dailleurs pu déclencher un incident diplomatique,
et qui ne témoigne pas vraiment, vous en conviendrez, dune
volonté de refondation des relations de lAlgérie
avec la France dans le respect de lhonneur et de la mémoire
de tous les français.
Aussi nous vous demandons, monsieur le Ministre, de bien vouloir
nous faire savoir si un accord a effectivement été
passé récemment entre lEtat français
et lEtat algérien et nous indiquer les coordonnées
de ce texte pour que nous puissions en prendre connaissance. A défaut
dun texte formel, peut-être le gouvernement français
a-t-il demandé à Monsieur Boutéflika en marge
de sa venue à Toulon, de confirmer quil a revu sa position
et que lAlgérie reconnaît désormais le
droit de libre circulation de tous les Harkis qui le souhaitent.
Monsieur Michel BARNIER
Ministre des Affaires Étrangères
37 Quai dOrsay
75700 PARIS 07 SP
Il serait par ailleurs particulièrement apprécié
quà cette occasion le gouvernement français
demande à Monsieur Bouteflika de reconnaître également
les drames qui ont frappé les Harkis et les Pieds-Noirs après
le cessez-le-feu du 19 mars 1962, reconnaissance préalable
indispensable à une refondation digne de ce nom des relations
entre la France et lAlgérie.
Ce serait un geste symbolique et apaisant, en ce 60ème anniversaire
du Débarquement de Provence, en direction des français
rapatriés Harkis et Pieds-noirs, vétérans ou
enfants des combattants. Ces derniers qui, aux cotés entre
autres des combattants devenus algériens en 1962 que la France
honore ce 15 août à travers leur Président,
ont participé en nombre à la campagne dItalie
et à la libération de la France ont, à ce titre,
droit eux aussi ce jour là, à la reconnaissance de
la Nation et à un hommage dépourvu de tout malentendu
.
Dans lattente de votre réponse, nous vous prions
dagrééer, Monsieur le Ministre, lexpression
de notre respectueuse considération.
Pour le Président d'AJIR pour les Harkis
Dalila Naceri, AJIR Hérault
Vice Présidente nationale dAJIR pour les Harkis
1 Rue de la Cité
63100 Clermont Ferrand
Copie à
Madame Geneviève Levy , Députée du Var
Monsieur Claude Goasguen , Député de Paris
Monsieur Hamlaoui Mekachera , Ministre des Anciens Combattaznts
Monsieur Marc Dubourdieu , Président de la MIR
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Herbes de Provence
Emarrakech - Agadir:
Après avoir débarqué le général
de corps d'armée Lamari, Boutef s'apprête à
participer aux cérémonies commémoratives du
60° anniversaire du débarquement de Provence. Le problème
de Boutef c'est qu'il est un homme pressé. La gâchette
et le verbe faciles, il y a quatre ans, il traitait publiquement
les harkis de «collabos», et depuis une dizaine de jours
taxe son voisin marocain de "pays occupant".
Entre temps, en juin dernier, invité par Bush en tant qu'observateur
avec le Ghana et le Yémen G8, il n'hésite pas dès
la vue du président américain de lui tomber dans les
bras. Le couple qui a formé un bon ensemble et une bonne
accolade a fait le bonheur des agences de photo. Mais pourra-t-il
rééditer le même exploit avec Chirac le 15 août
prochain à l'occasion des cérémonies commémoratives
du 60°anniversaire du débarquement de Provence ? Apparemment
non, du moins pas dans les conditions qu'il espérait.
Boutef traîne trop de vieilles casseroles derrière
lui. La preuve. A peine annoncée officiellement, l'invitation
de Boutef (arrangée lors de la visite de Mme Michèle
Alliot-Marie, le ministre français de la Défense,
en juillet à Alger) a fait l'effet d'une bombe tant en France
qu'en Algérie. Une soixantaine de députés français
de droite, ont écrit au gouvernement pour protester contre
l'invitation d'un homme qui quarante ans après l'indépendance
vit toujours la guerre du FLN, interdit la visite de l'Algérie
à des artistes pieds noirs, comme Enrico Macias ou Roger
Hanin. Dans la communauté harki dont M. Hamlaoui Mechakra
a été nommé au gouvernement Raffarin en qualité
de secrétaire d'Etat aux anciens combattants et victimes
de guerre, c'est carrément la consternation. Et l'on imagine
mal comment la France pourra-t-elle faire avaler la pilule à
cette catégorie de citoyens qui jusqu'à aujourd'hui,
continue de vivre en marge de la république malgré
tous ses sacrifices pour l'Etat français. Surtout que Boutef
ne fera pas le geste de compromis attendu par l'ex- puissance coloniale,
geste nécessaire pour normaliser les relations franco-françaises.
A.C.
12/08/2004
source : http://www.emarrakech.info
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Alain CORTADE
Député de Vaucluse
Maire du Pontet
Mmes et MM. Les journalistes
La Rédaction
Merci de bien vouloir diffuser dans vos colonnes le communiqué
suivant :
À l'occasion de la venue en France le 15 août prochain
du Président Algérien BOUTEFLIKA,, le Député-Maire
du Pontet, Alain CORTADE a co-signé une lettre ouverte à
Michel BARNIER, Ministre des Affaires Etrangères initiée
par l'Ancien Ministre Claude GOASGUEN.
Dans cette déclaration, Monsieur CORTADE, député
de Vaucluse, demandait que le Président Algérien puisse
annoncer un certain nombre de mesures très attendues par
les rapatriés d'Algérie et notamment Harkis, et parmi
lesquelles la libre circulation des Harkis,, la coopération
sur le sort des disparus et la reconnaissance de la violation des
accords d'Evian.
Aujourd'hui, toujours sans réponse du Ministre, le Député
de Vaucluse maintient ses demandes et se veut solidaire des associations
de Rapatriés qui poursuivent leur action en faveur d'une
reconnaissance de leurs droits et des dommages qu'ils ont subis.
Il en va de l'honneur de la France et du respect de ses engagements.
Si ces demandes étaient respectées, la venue du Président
BOUTEFLIKA à Toulon à l'occasion des cérémonies
du 60éme anniversaire de la Libération pourrait devenir
un symbole fort pour l'ensemble des Rapatriés de notre pays.
Affaire suivie par
Marc DUBOIS
Assistant Parlementaire
Tel 04 90 31 66 47
Fax 04 90 02 37 03
marc.dubois@ville-le-pontet84.fr
Hôtel de ville
BP 198
84134 Le Pontet Cedex Alain CORTADE
Assemblée Nationale
126 rue de l'Université
Bureau 7659
75355 Paris 07 SP
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Voici la mirifique et incroyable histoire du
drapeau des anciens combattants de Mostaganem.
C'était un nommé Tcham Kouïder
qui, à Mostaganem, portait le drapeaux aux cérémonies
patriotiques, aux obsèques des camarades et à l'enterrement
des soldats qui tombaient dans cette guerre qui n'avait pas de nom
ni de loi.
Tcham Kouïder ressentait bien
tout l'honneur qui lui en revenait et n'aurait, pour rien au monde,
consenti à se dessaisir de sa charge glorieuse. Lorsque le
F.L.N. le menaça de mort, il en rendit compte à son
Président, tout simplement, en bon soldat qu'il était,
mais se regimba comme sous une offense lorsqu'on lui proposa de
le remplacer dans son honorifique emploi.
Cela se passait vers la fin de l'année 1956. Tcham
Kouïder fut abattu le 14 février 1957. Sa dépouille
fut portée par ses camarades. 0n fit un discours.
Caïd Metcha qui le remplaça,
fut à son tour 1'objet de menaces de mort. Il en rendit compte
à son Président, et tout comme Tcham
Kouïder, i1 refusa, énergiquement, de renoncer
à ce qu'il considérait comme honneur, si péri1leux
qu'il fut... Il fut abattu le 21 juin 1957.
Bensekrane Yahia conduisit le cortège
jusqu'au cimetière aux stèles blanchies et, à
son tour, il inclina le drapeau sur 1a tombe de son prédécesseur.
Quelques jours plus tard, il fut lui-même menacé et
lui aussi ne put accepter de se renier. 1l porta le drapeau au cours
des cérémonies du 14 jui11et.
Il
fut abattu le 8 août 1957.
Hennouni Besseghir devint le quatrième
porte-drapeau de cette année; il fut
abattu le 5 octobre 1957.
Les évènements prenaient une meilleure tournure
et Hadjgache, tout raide de l'honneur
qui lui était fait, ne fut abattu que
le 27 août 1958. C'était, pourtant, au temps
où il semblait qu'on apercevait le sourire de la Paix et
où soufflait un vent vivifiant d'espérance.
Bey Bagdad 1ui succéda.
Il fut abattu le 14 juillet 1959.
Addad Ali fit comme ceux qui l'avait
précédé et, avec son humeur tranquil1e, quand
il fut menacé, il refusa, ca1mement, de céder le poste
de confiance dont il était investi.
Il fut abattu le 11 septembre 1959.
Son camarade, Hamouni Lakdar, releva
sa charge après tant d'autres. Il fut
abattu le 7 novembre 1960.
Il se trouva des volontaires dans la section de Mostaganem pour
briguer, encore, l'emploi de porte-drapeau qui revint à Belarbi
Larbi. Il advint que Belarbi Larbi
ne mourut pas.
Il fut, selon le mot administratif et blasphématoire,
rapatrié. Il prit le bateau pour la France puisque 1a terre
où il était né avait cessé d'être
la France... Il emporta son drapeau.
Belarbi Larbi est en France . Il
est toujours porte-drapeau. Il n'est pas sûr de n'être
pas encore menacé. 1I ne se pose pas la question de savoir
ce que signifie encore le drapeau de 1a section , des anciens combattants
de Mostaganem, ni de ce qu'il pourra advenir de son drapeau et de
lui~même. 11 est le 10° porte-drapeau de sa section à
avoir risqué sa vie pour l'honneur de porter le Drapeau.
Je salue son drapeau, enroulé, aujourd'hui dans sa gaine
et si lourd du poids de tant d'âmes, de tant de foi et de
tant d'amour de 1a France.
Général VANUXEM
La lettre de Véritas - octobre 1997
NDLR : Belarbi Larbi est décédé en 1995.
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Politique
Le député UMP de Paris a signé, avec une soixantaine
de parlementaires, une lettre rappelant le président algérien
au devoir de mémoire
Goasguen : «Nous espérons un mot de rapprochement»
Claude Goasguen est député UMP de Paris. Il est à
l'origine d'une pétition «s'indignant» de la
présence du président algérien lors des cérémonies
de commémoration du débarquement en Provence, le 15
août à Toulon.
Propos recueillis par N. B.
[07 août 2004]
LE FIGARO. Pourquoi protestez-vous contre
la venue du président algérien Abdelaziz Bouteflika
?
Claude GOASGUEN. Nous ne souhaitons pas
empêcher la venue du président Bouteflika. Mais nous
sommes une soixantaine de parlementaires à avoir signé
une lettre ouverte au ministre des Affaires étrangères
pour rappeler au président de la République algérienne
que sa venue doit s'accompagner d'un devoir de mémoire. Il
est normal que les députés français défendent
des Français d'origine algérienne qui se sont sentis
bafoués lors de la dernière venue du président
Bouteflika.
Qu'attendez-vous de ce devoir de mémoire
?
Le devoir de mémoire, qui doit accompagner
le prochain traité d'amitié, ne doit pas être
unilatéral. La France doit aborder tous les drames qui ont
occupé cette période. Elle ne doit pas non plus rougir
de sa cohabitation. Nous attendons du gouvernement algérien
qu'il ouvre ses archives. Il faut considérer qu'une page
est tournée. Le fondement d'une nouvelle coopération
ne sera pas possible si ces symboles-là ne sont pas pris
en compte.
Le président Bouteflika peut-il être
celui qui accomplira ce pas ?
La personnalité du président Bouteflika
peut être un avantage et un inconvénient. Un inconvénient
parce que son nom est associé au souvenir des accords d'Evian,
qui n'ont pas été respectés. Un avantage parce
qu'il peut être l'homme de ce rapprochement. Mais, pour le
moment, il ne semble pas vouloir renier ou regretter ce qui s'est
passé après les accords d'Evian. L'importance de sa
légitimité politique doit lui permettre de faire ce
pas décisif. J'espère qu'un mot de rapprochement sera
prononcé à l'occasion des cérémonies.
Qu'attendez-vous du traité d'amitié
qui doit être signé entre les deux pays en 2005 ?
Nous sommes favorables à un vrai traité
d'amitié. L'Europe devrait s'inspirer de ce qu'ont fait les
Etats-Unis et le Canada avec le Mexique. Nous avons intérêt
au développement économique de l'Algérie. Mais
il faut poser sans défaillance la question de l'immigration
maghrébine. Dans le domaine de la sécurité,
nous comptons aussi sur l'Algérie pour rechercher les islamistes
fondamentalistes. Le traité d'amitié sera fragilisé
si le travail de mémoire n'est pas fait.
Dans la perspective de ce prochain traité, vous vous êtes
adressé au président de la commission des Affaires
étrangères, Edouard Balladur.
J'ai écrit au président de la commission pour que
soit auditionné par les députés le ministre
des Affaires étrangères. Nous souhaiterions être
informés en amont. Cela n'a rien d'exceptionnel.
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Jean-Pierre RONDEAU
Jean-pierre.rondeau2@wanadoo.fr
à
Monsieur Jacques CHIRAC
Président de la République Française
Palais de l'Elysée
57 rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS
Monsieur le Président,
Responsable de diverses associations de Français d'Algérie,
j'ai l'honneur de solliciter votre bienveillante attention en ce
qui concerne le point suivant.
Il concerne la prochaine visite de Monsieur BOUTEFLIKA, lors
de la Commémoration du Débarquement en Provence. Je
comprends les raisons de cette invitation et je crois personnellement
que des relations sereines avec l'Algérie et ses plus Hauts
Représentants sont souhaitables.
Je m'inquiète tout juste un peu quant aux difficultés
qui doivent être les vôtres pour assumer la présence
d'un responsable de l'Organisation qui a eu pour premier objectif
d'assassiner les Anciens Combattants musulmans qui avaient servi
la France à une cérémonie destinée théoriquement
à les honorer. D'autant que ni cette très Haute personnalité,
ni son organisation, jugeant peut-être qu'ils servent mieux
ainsi les intérêts de leur Pays, n'ont jamais fait
acte de repentance, comme vous leur en avez pourtant donné
l'exemple.
Mais je l'ai dit, je comprends, et notamment la lourde Raison
d'Etat qui est la votre. C'est pourquoi, je me demande si vous ne
pourriez pas en profiter pour faire dédicacer le livre ci-joint
par Monsieur le Président BOUTEFLIKA. Il s'agit de "Aspects
véritables de la Rébellion algérienne",
réalisé par le passé à l'initiative
de vos prédécesseurs. J'y ai fait ajouter, lors de
sa réédition, un numéro spécial de "la
Revue Algérie médicale", publié par "l'Organe
Officiel de la Société Médicale des hôpitaux
d'Alger et de la Fédération des Sciences Médicales
de l'AFN".
Je m'engage, bien entendu, à remettre cet exemplaire
au futur Mémorial qui nous est promis par la future Loi proposée
par le Gouvernement qui vous représente. Je ne doute pas
que ce document historique prendra toute sa valeur, si vous nous
faites le grand honneur de joindre votre propre dédicace
à celle de Monsieur le Président BOUTEFLIKA, autre
grand témoin de cette douloureuse période pour nos
deux Peuples.
Espérant que vous voudrez bien prendre ma demande en
considération, je vous prie d'agréer, Monsieur le
Président, l'expression de ma très haute et déférente
considération.
P.J.: livre des éditions DUALPHA.
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ALLO MARIE ?
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Je t'appelle de " Conscience ", un
trou perdu du fond de " Mémoire ", cette région
dévastée par les feux de l'Histoire
Je t'ai vue à la télévision
faire la bise à BOUTEFLIKA ; vous étiez très
beaux, tous les deux affectueux et souriants et j'ai aussitôt
pensé que Tante Yvonne, l'épouse de Charles de GAULLE,
aurait été tondue et fusillée si elle en avait
fait autant à HITLER !
Comme les temps ont changé !
Je suppose qu'entre le couscous et les brochettes,
ces grandes valeurs de la culture algérienne, Abdelaziz a
dû fondre en apprenant que la France lui faisait grâce
de deux milliards de dette. Et plus tard, au moment du thé
à la menthe et des cornes de gazelle (ce dont tu raffoles
avec la danse du ventre), ton cicérone vénéré
et triomphant, a dû sûrement se sentir pousser les ailes
d'un archange en apprenant, par tes soins, les multiples propositions
dites " bilatérales " de ton auguste patron CHIRAC
Je regrette que tu n'aies pas pensé aux
accords d'Evian
Mais il est clair que ton voyage ne devait en
aucun cas assombrir ton pointilleux et courtisé mentor
Lui as-tu suggéré habilement (que
tu crois, parce qu'en fait il est plus roué que toi) des
conseils lors de sa présence aux côtés des élites
d'Afrique sur le porte avion Charles de Gaulle, le 15 août
à Saint-Raphaël ?
Ce jour de la commémoration du débarquement
des forces françaises et alliées dans le sud de la
France, les oreilles vont lui siffler
La foule aussi d'ailleurs
!
Comme tu seras à ses côtés,
tâche de faire diversion. Redis lui et insiste bien pour lui
dire que la France qui, jusqu'à présent, n'était
que la banlieue d'El Djezaïra, est disposée à
devenir un pseudo Maghreb et que les choses vont bon train !
N'assombrit pas ces journées de liesse
en lui parlant du F.L.N., des massacres, des disparus, des harkis
et du million de français contraints à l'exode
Comme tu as dit si joliment lors de ta visite
à ALGER " Il faut tourner la page " !
Tu aurais dû ajouter " surtout sans
la lire "
Toi-même l'as-tu lue ?
Certains prétendent que vous êtes
nombreux à n'avoir lu que les ouvrages spécieux des
menteurs et des partisans
Ah ! J'oubliais ! En allant au cimetière
de Saint-Eugène, ne serais-tu pas passer près de la
tombe de mes parents et celle où repose (du moins je l'espère)
ma sur abattue sauvagement au cours de la sanglante fusillade,
meurtre collectif du 26 Mars 1962 devant la Grande Poste de la République
française. Quarante-deux ans que je n'ai pu les fleurir
T'es-tu rendue à Bab-El-Oued ? J'avais,
là-bas, une petite échoppe de cordonnier, avenue de
la Marne
La Marne ! Quelle évocation. Mon grand-père
y avait perdu une jambe, mais quelle fierté quand il en parlait
!
Mais je m'égare et je te fais perdre un
temps précieux au moment où la fièvre commémorative
doit battre son plein. Je te quitte en te disant " A bientôt
au 15 Août à Saint-Raphaël "
Tu ne me verras pas MAIS J'Y SERAI ;
Le BOUIF
Eliane MUVIEN
08/08/04
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La 24 (Édition de Liberté Algérie
du 4/8/2004)
Polémique autour de linvitation de Bouteflika en France
Le Quai dOrsay répond
à Alain Madelin
Les autorités françaises se félicitent
de la venue du président algérien Abdelaziz Bouteflika
aux cérémonies célébrant le 60e anniversaire
du Débarquement de Provence, le 15 août à Toulon
(sud-est), a indiqué hier le Quai d'Orsay,
en réaction à une lettre de députés
français déplorant cette invitation. Les
autorités françaises sont heureuses que le président
Bouteflika ait accepté au nom de l'Algérie de participer
à ces cérémonies,
a déclaré la porte-parole adjointe du ministère
français des Affaires étrangères, Cécile
Pozzo Di Borgo, lors d'un point de presse. Nous menons, par
ailleurs, avec l'Algérie depuis la visite d'État du
président de la République (Jacques Chirac), en mars
2003, un travail de mémoire commun qui a déjà
donné lieu à des réalisations
concrètes (cimetières français en Algérie,
archives et actes d'état civil des rapatriés, circulation
des anciens harkis), qui va se poursuivre et s'amplifier,
a ajouté cette porte-parole. Une quarantaine de députés
français, tous membres de l'UMP, le parti du président
Chirac, se sont dits indignés par cette invitation,
estimant que cette visite officielle représente une
insulte à la mémoire de ceux qui sont tombés
pour libérer la France.
Les signataires de cette pétition adressée au ministre
français des Affaires étrangères, Michel Barnier,
demandent solennellement que soient faites des annonces permettant
de régler des questions laissées en suspens depuis
des années. Ils citent notamment le respect des
accords d'Évian et plus particulièrement la libre
circulation des harkis entre l'Algérie et la France, la coopération
sur le sort des disparus et l'ouverture complète des archives
algériennes concernant cette période. Parmi
les signataires figure notamment l'ancien ministre libéral
et candidat à la présidence française, Alain
Madelin.
NDLR: Réalisation concrète:
la libre circulation des Harkis ? Où est le concret dans
ce domaine ?
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Débarquement du 15/08/44 : l'amnésie
chiraquienne
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Pour la commémoration du débarquement
de Provence, le 15 août 2004, Monsieur Chirac a invité
plusieurs chefs d'état africains. Quoi de plus naturel : la
France se doit d'honorer de sa reconnaissance tous les soldats venus
d'Afrique pour délivrer notre pays de l'envahisseur, certains
y sacrifiant leur vie.
En invitant Mohamed VI, Ben Ali et d'autres représentants de
pays amis de la France, engagés à ses côtés,
au sein de l'Armée d'Afrique, notre patrie retrouve une Mémoire
historique. C'est la mémoire partielle et exclusive que perpétue
un gaullisme sectaire, occultant certains faits pouvant ternir son
image, qu'ils soient honorables ou pas pour la France. Ainsi, Monsieur
Chirac, en conviant son ami, le président algérien Bouteflika
(à qui il ne cesse de multiplier honneurs et soutiens en tous
genres), espère-il faire oublier les réalités
historiques qui suivent ? :
- l'Algérie se composait de départements français
bien avant 1944 (année du débarquement de Provence)
: ses habitants, Français de toutes confessions, engagèrent
environ 260 000 soldats au sein de la 3ème DIA commandée
par le futur Maréchal Juin : Français européens
nés en Algérie au nombre de 130 000 environ, (représentant
16 % de la population européenne ) et Français musulmans,
130 000 environ (s'ajoutant à cet effectif, au sein de la 3ème
DIA, des Français Libres réfugiés en Afrique,
les troupes marocaines et tunisiennes et les troupes coloniales)
- ces 260 000 Français de toutes confessions, nés en
Algérie, qu'ils soient morts ou vivants, n'ont rien à
espérer de la mémoire ou de la reconnaissance d'un Bouteflika,
ce 15 août 2004. Au contraire, la présence de ce chef
de gouvernement malfaisant est une injure faite aux Français
de toute confessions ayant vécu en Algérie : après
le cessez-le-feu du 19 mars 1962, conclu cyniquement par De Gaulle
(accords d'Evian), Bouteflika oeuvra activement, au sein du FLN, au
massacre de nombreux Harkis et Pieds-Noirs (plus de 175.000 Français
assassinés, très souvent sous la torture)
- complice de l'assassinat de milliers de Français, en temps
de paix (après un ''cessez-le-feu''), Bouteflika n'a pas sa
place aux côtés d'anciens combattants de l'Armée
d'Afrique et d'autres chefs d'état africains, représentant
leurs compatriotes, sacrifiés pour la France. Bouteflika relève
plutôt d'une cour de justice internationale. Les crimes contre
l'Humanité, Monsieur Chirac, ne s'effacent de cette main que
vous osez tendre à un complice de l'assassinat de vos compatriotes
Harkis et Pieds-Noirs.
Auriez-vous osé inviter un ancien officier de la gestapo, tortionnaire
de Français, aux cérémonies commémorant
la libération de la France ?
- Bouteflika, Monsieur Chirac, est le rejeton d'une armée du
FLN corrompue, continuant, après plus de quarante ans, d'affamer,
de torturer le peuple algérien, au vu et au su des observateurs
français et étrangers. Soutenu par cette armée,
Bouteflika reste le raïs totalitaire : il est sous-produit d'élections
successives truquées, dénoncées par la presse
mondiale et la presse algérienne d'opposition, lorsqu'elle
n'est pas ouvertement décapitée, " bésif
" ( " par le sabre ") : M.Benchicou, directeur du journal
d'Alger, ''Le Matin'' et d'autres opposants sont fallacieusement inculpés
et internés)
- Bouteflika, président totalitaire, complice de crime contre
l'Humanité, invité à l'Assemblée Nationale,
se permet de tancer, sans vergogne, nos députés, sur
la colonisation française en Algérie, oubliant son uvre
humanitaire.
- ce président sans scrupule ose affirmer, lors de votre invitation
à Verdun, que les Harkis sont des ''collaborateurs'' (sans
doute, pour mieux justifier le massacre de 150.000 d'entre eux, après
la fin de la guerre d'Algérie) Depuis, a-t-il changé
d'avis ?
Aussi, Monsieur Chirac, Pieds-Noirs, Harkis et nombre d'autres Français
n'acceptent pas le déshonneur et le mépris de leur mémoire
: c'est bien ce que vous voulez leur imposer par la présence
du président Bouteflika, aux cérémonies du 15
août 2004. La conciliation à tout prix résume
bien le rôle prépondérant qu'occupent démagogie
et intérêts particuliers dans la dérive des valeurs
de notre pays.
Louis ALBERTELLI
Délégué de VERITAS
Comité pour le rétablissement
de la Vérité historique sur l'Algérie Française
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A QUI VEUT L'ENTENDRE!
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Les nouvelles relations politiques, économiques et "
cordiales " que la France, à l'initiative de Jacques
CHIRAC, entretient et développe avec l'Algérie de
BOUTEFLIKA, nous rendent perplexes, circonspects et pour tout dire,
désabusés
L'année 2003 qui fut l'année de l'Algérie
en France (sans réciprocité, cela va de soi !) n'a
pas été celle d'une réconciliation pleine et
entière marquant la volonté du Président algérien
d'effacer les stigmates d'un drame dont son peuple fut pourtant
l'un des deux antagonistes.
Des dossiers brûlants demeurent même si la France
feint de les ignorer.
Ainsi l'inacceptable situation des harkis perdure et le veto
boutéflikien les condamne toujours à l'exil.
Ainsi, une Nation qui se veut souveraine et responsable au mépris
de ses engagements, n'a jamais honoré la moindre particule
des accords d'Evian et les spoliations après l'Indépendance
suffiraient à justifier une condamnation internationale.
Ainsi, la France, devenue par l'immigration le vase d'expansion
démographique et économique de l'Algérie, demeure
malgré la sursaturation, l'annexe providentielle des surplus
algériens générés par le gouvernement
de BOUTEFLIKA !
Ainsi, ce dernier n'a jamais consenti à reconnaître
l'uvre de la France en Algérie et admettre que des
générations de pionniers ont lutté, souffert
pour sortir du néant un pays dont il peut s'enorgueillir
Ainsi, un million de français contraints à l'exode,
qui, par le " droit du sol " auraient pu revendiquer une
pseudo nationalité algérienne (leur carte d'identité
ne porte-t-elle ADZ ?), sont ignorés, exclus d'une concertation
de rapprochement avec une communauté qu'ils connaissent pourtant
mieux que quiconque
Ainsi, les membres du F.L.N., auteurs de massacres, de sévices
de toutes sortes, ont toujours bénéficié d'une
grande mansuétude française mais la réciprocité
algérienne de Monsieur BOUTEFLIKA n'existe pas !
Il reste droit dans ses fausses convictions et feint de croire
que la France demeure débitrice envers l'Algérie !
L'attitude de Jacques CHIRAC le conforte dans ses prétentions
La stratégie élyséenne se persuade d'un
leader ship nord africain que le matois subodore et encourage
jusqu'à
preuve du contraire.
Cette duplicité conduit à l'aberration .
Ainsi, Monsieur BOUTEFLIKA reçoit l'insigne honneur d'assister,
du porte-avions " Charles de Gaulle " à la commémoration
du débarquement des forces alliées du 15 Août
1944 sur les côtes fréjussiennes !
Malgré le lourd contentieux dont il ne veut pas se défaire,
le voilà indûment propulsé au prestige national
!
A la lecture de ce qui précède, vous comprendrez
l'indignation des Rapatriés et la désapprobation unanime
d'un protocole jugé infamant, ne s'avérant pas ,ô
combien, indispensable.
Décidemment, l'écharde de l'Indépendance
reste toujours plantée dans nos curs et la France s'emploie
à l'y maintenir
Etienne MUVIEN
1er août 2004-08-02
Membre de la DEP
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Docteur Edmond ROSA
Ancien Interne des Hôpitaux d'Alger
Ancien Chef de Laboratoire à la Faculté de Médecine
d'Alger
Ancien Assistant du C.H.U. d'Alger
Ancien Combattant 1939-1945
Vice-Président du Cercle Algérianiste de Nice et des
A.M.
22, bd Tzarewitch
06000 Nice
tél. : 04 93 96 14 06
Nice, le 25 juin 2004
à
Monsieur Jacques CHIRAC
Président de la République
Palais de l'Elysée
75008 PARIS
Monsieur le Président,
Permettez, je vous prie, à un modeste citoyen de vous exprimer
l'immense émotion ressentie au cours de la journée
du 6 juin commémorant le 60ème anniversaire du débarquement
sur les côtes normandes. Vos discours en une très belle
élévation d'esprit ont magnifié les aspects
militaires, stratégiques et humains de cette phase décisive
sur le cours de la seconde guerre mondiale.
J'avais 20 ans lorsque les Américains débarquent le
8 novembre 1942 à Alger. Etudiant à la Faculté
de Médecine, après la résiliation de mon sursis,
j'ai participé au sein d'une équipe chirurgicale à
l'aventure de la première armée française née
sur le sol d'Afrique du Nord et tout d'abord dans les rangs du Corps
Expéditionnaire Français en Italie (C.E.F.I.). J'ai
donc plus particulièrement remarqué dans votre discours
à Arromanches ce paragraphe: « au coeur des ténèbres,
tous ces combattants de la liberté ont subi la même
épreuve. Cette épreuve qu'affrontaient en Italie,
dans le Pacifique, sur toutes les mers du monde, leurs compagnons
d'armes. Cette épreuve que subissaient aussi, sur le front
de l'Est, les héroïques soldats de l'Armée Rouge,
qui, à Moscou, à Koursk, à Stalingrad, avaient
ouvert la voie et progressaient de façon irrésistible
» .
C'est alors qu'a surgi dans ma mémoire, en pendant à
Stalingrad le nom de Cassino: héroïque bataille gagnée
par les fantassins utilisant pour progresser dans ces montagnes
et dans la neige des centaines de mulets venus d'A.F.N. ; leurs
sabots étaient enveloppés de paille, de fourrage et
de tissus pour les protéger du froid et surtout pour rendre
silencieuse leur marche vis à vis des oreilles ennemies.
Peut être réserviez-vous le récit de cette campagne
à l'occasion du 60ème anniversaire du débarquement
en Provence en août 1944?
Pour ma part, ce fut à Cavalaire. J'ajouterai que la veille
du jour J de Normandie, donc le 5 juin 1944, après des mois
de batailles, de corps à corps sanglants, de misère
et de boue, après la victoire du Garigliano les troupes alliées
faisaient leur entrée dans Rome. Le Général
JUIN chef du Corps Expéditionnaire Français en Italie
et le Général CLARK commandant la 5ème armée
américaine pénètrent ensemble dans la Ville
Eternelle.
Assis côte à côte dans la même jeep, Clark
se penchant vers Juin lui avouait « sans vous vous et vos
magnifiques régiments nous n'en serions pas là ».
Veuillez accepter, Monsieur le Président, l'expression de
ma vive reconnaissance
pour votre action au service du devoir de mémoire.
P.S. : un Français du Maroc, connu à Nice après
notre exode d'Algérie, avait été chargé
de l'achat de ces mulets sur les marchés locaux. Il m'en
a fait le récit.
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TELE - COMMUNICATION
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Le vendredi 22 juillet 2004 au 19/20 sur FR3, édition
Côte d'Azur, une initiative intelligente et efficace d'Hervé
Cuesta a permis d'entendre des propos aussi véridiques que
mesurés concernant la venue du président algérien
Abdelaziz Bouteflika lors de la commémoration du 60°
anniversaire du débarquement de l'Armée d'Afrique
au sein des armées alliées le 15 Août. Tous
les Français d'Algérie, ceux que l'on n'appelait pas
encore Pieds-Noirs, les indigènes, qui étaient nationaux
français après le Senatus Consulte de 1848, tous s'étaient
levés comme un seul homme pour délivrer le sol français,
tous en ce 15 Août 1944 combattirent avec le même courage,
la même détermination. Tous se sentaient français
à part entière. Cela n'allait pas durer.
Le Front de Libération National algérien dont Mr Bouteflika
est un éminent représentant, allait noyer l'Algérie
dans un flot de sang durant huit années. Par son action et
celle de ses complices, des milliers d'innocents musulmans, chrétiens,
juifs, allaient mourir par un terrorisme sans scrupule ; des milliers
de jeunes soldats français de tous les départements
de France y compris ceux d'Algérie, laissèrent leur
vie dans les villes et les djebels comme leurs pères l'avaient
fait sur ce littoral provençal vingt ans plus tôt.
Il était normal et légitime que des dirigeants allemands
qui dénoncent les crimes du nazisme soient invités
à une réconciliation européenne - encore a-t-il
fallu 60 ans pour cela - et l'on a entendu des protestations, ce
qui est compréhensible humainement. Le problème posé
par la présence de Mr Bouteflika est complètement
différent : lui, a participé aux tueries de son propre
peuple, - car il était, ne l'oublions pas, lui aussi ressortissant
français - aux horribles tortures et mutilations de ses coreligionnaires
pour les amener par la terreur à se rallier au FLN ; lui
n'a jamais eu ni un mot de remord, ni un geste de regret, lui n'a
jamais eu à la bouche que l'anathème et l'injure pour
les indigènes qui ont eu l'extraordinaire courage de ne pas
se renier et de combattre la barbarie jusqu'au bout de la nuit ;
lui qui a osé insulter les anciens combattants à Verdun
où il n'avait rien à faire et à l'Assemblée
Nationale où il s'est conduit avec impudence. Il savait pouvoir
le faire car il s'exprimait devant les gaullistes thuriféraires
de leur complice de 1962 et les héritiers des porteurs de
valises - tous ces « idiots utiles » dont la France
décadente d'aujourd'hui paye les crimes.
OUI, Josseline Revel-Mouroz, Hervé Cuesta et Ali Amrane ont
dit exactement ce qu'il convenait de dire pour que du moins, des
voix honnêtes s'élèvent contre une injurieuse
présence.
OUI, Michèle Tabarot, Pierre Brochand et Lionel Lucas ont
eu raison d'écrire une missive au chef de l'Etat pour dénoncer
l'incongruité de cette présence.
Nous n'avons pas souvent l'opportunité d'exprimer la vérité
sur les chaînes télévisées, pas plus
que dans les journaux nationaux. Cette voix qui s'est élevée
nette, claire, précise et juste résonnera dans les
curs plus longtemps que les mensonges officiels.
Geneviève de Ternant
Juillet 2004 "
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Paris, le 20 juillet 2OO4
COMMUNIQUE DE PRESSE (AFP)
Des députés UMP s'interrogent de
la présence en France de Monsieur Abdelaziz
BOUTEFLIKA lors des commémorations du Débarquement
de Provence
A l'initiative de Claude COASGUEN, député
de Paris, Geneviève LEVY et Philippe VITEL, députés
de Toulon, plus de 40 députés UMP ont signé
une pétition adressée au Ministre des Affaires Etrangères
suite à l'annonce de la venue du Président algérien,
Monsieur Abdelaziz B0UTEFLlKA, lors des cérémonies
de commémoration du Débarquement en Provence le 15
Août prochain.
Ces députés UMP s'indignent de
cette invitation de la France. Cette visite officielle représente
une insulte à la mémoire de ceux qui sont tombés
pour libérer la France et que Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA
a toujours ignorés, voire bafoués.
Ils demandent solennellement que soient faites
des annonces permettant de régler des questions laissées
en suspens depuis des années, comme le respect des accords
d'Evian et plus particulièrement la libre circulation des
Harkis entre l'Algérie et la France, la coopération
sur le sort des disparus et l'ouverture complète des archives
algériennes concernant cette période.
Ces députés UMP souhaitent que
cette visite donne lieu à de véritables avancées
bilatérales dans les relations entre la France et l'Algérie,
en direction de ceux qui ont été les victimes, et
qui le sont toujours, des conflits du passé.
Liste des députés signataires
Monsieur BEAULIEU Charente Maritime
Monsieur BERNIER Mayenne
Monsieur BERTRAND Ain
Monsieur BROCHAND Alpes Maritimes
Monsieur CALVET Pyrénées Orientales
Monsieur CARDO Yvelines
Monsieur CAZENAVE Isère
Monsieur COLOMBIER Isère
Monsieur COUVE Var
Monsieur DECOOL Nord
Monsieur FENECH Rhône
Monsieur FERRAND Vaucluse
Monsieur GILLES Bouches du Rhône
Monsieur GIRAN Var
Monsieur GISCARD D'ESTAING Puy de Dôme
Monsieur COASGUEN Paris
Monsieur HUGON Indre
Monsieur KERT Bouches du Rhône
Monsieur LABAUNE Drôme
Madame LEVY Var
Contacts
Sophie BARNIAUD
Collaboratrice de Claude COASGUEN
01 40 63 63 45
Monsieur LUCA Alpes Maritimes
Monsieur MACH Pyrénées Orientales
Monsieur MADELIN Ille et Vilaine
Monsieur MARITON Drôme
Madame MARLAND MILITELLO Alpes Maritimes
Monsieur MARSAUD Haute Vienne
Monsieur MEYER Haut Rhin
Monsieur MICAUX Aube
Monsieur MOURRUT Gard
Monsieur NOVELLI Indre et Loire
Madame PONS Var
Monsieur PREVOST Ille et Vilaine
Monsieur RAISON Haute Saône
Monsieur RIVIERE Alpes Maritimes
Madame TABAROT Alpes Maritimes
Monsieur VIALATTE Var
Monsieur VITEL Var
Monsieur VOISIN Saône et Loire
Monsieur ZUMKELLER Territoire de Belfort
LUCIE FOUCARD
Collaboratrice de Geneviève LEVY
01 40 63 62 87
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Madame, Monsieur l'Élu de la Nation
Veuillez recevoir, ci-joint, un courrier de L'UNFAN et de son
président, M. Jean Paul Selles.
Adresse : jeanpaul.selles@wanadoo.fr
Vous souhaitant bonne réception, recevez, Madame, Monsieur,
mes amicales salutations.
Union Nationale des Français dAfrique du Nord
Saint-Raphaël le 21 Juillet 2004
Lettre aux ELUS
Pendant 40ans la Communauté « Pieds-Noirs »
a tenté de panser ses plaies dans la dignité, mais
4 évènements graves, depuis ces 2 dernières
années, quelle prend pour des provocations, quelle
ne peut accepter, lont amenée à se mobiliser
et à se fédérer :
- la date du 19 Mars proposée par le gouvernement socialiste
- lannée de lAlgérie, en 2003
et
la nomination de Hervé Bourges pour cet événement,
alors quil était un fervent défenseur du FLN
(il a pris la nationalité algérienne).
- laccueil du Pt BOUTEFLIKA à lAssemblée
Nationale et les propos inqualifiables quil a tenu, notamment
envers les Harkis, sans être interrompu par les Députés,
puis qui a clôturé cette année de lAlgérie,
en étant invité à La Sorbonne !!!
- Linvitation de Mr BOUTEFLIKA aux Commémorations
du Débarquement en Provence, le 15 Août 2004.
Nous vous demandons dinscrire dans la Loi la reconnaissance
de la responsabilité de lEtat français, et algérien,
dans les massacres de la population civile par le FLN, sans laquelle
il nous est impossible de faire notre deuil de ces évènements
horribles, de notre exode et surtout sans laquelle il nous est impossible
davoir des rapports « normaux » avec lAlgérie.
LAllemagne a fait son mea culpa, pour que les français
puissent pardonner.
Le Président Chirac, a invité Mr Bouteflika aux
Commémorations du Débarquement de Provence, or lAlgérie
était un département français, à cette
époque, donc à quel titre un Président algérien,
ex FLN, de surcroît, est invité ?
NOUS NE POUVONS PAS LACCEPTER, et nous vous demandons
dintervenir auprès du chef de lEtat, pour empêcher
ce que nous prendrons encore, pour une provocation.
Nos pères ont fait le Débarquement, ils sont,
pour la plupart dentre eux morts, heureusement, avant de voir
cette infamie. Nous défendons leur mémoire.
Dimanche 13 Juin 2004, nous étions un peu plus de 4200
«Enfants de lAlgérois » réunis à
UZES, nous attendions le vote de la loi sur les Rapatriés,
en première lecture, à lAssemblée Nationale
pour savoir si oui ou non, nous irions voter pour les Européennes
: Beaucoup dentre nous ne sont pas allés voter. Le
taux dabstention ayant été de 57 %, montre à
quel point toutes les voix sont utiles au fonctionnement de la Démocratie
.
Nous attendons beaucoup du vote au SENAT, reporté à
lautomne
Le Délégué National : Jean Paul SELLES
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A la suite de " la semaine de J.M. BENAMOU
" du dimanche 18/07/2004
Geneviève de Ternant lui écrit :
Monsieur,
Je viens de lire votre article dans Nice-Matin
et je ne veux pas attendre pour vous exprimer ma reconnaissance.
Vous soulevez le problème de ce " DZA " qui figure
non sur ma carte d'Identité mais sur mon passeport. J'ai
eu beau protester, rien n'y a fait. Sur mon précédent
passeport, c'est la mention " Algérie " qui figurait
et je n'avais jamais eu de problème pour me rendre aux U.S.A.,
ni au Canada ; mais c'était avant le 11 Septembre, alors
maintenant
..
Vous soulevez aussi un coin du voile sur l'affaire
du bazooka.
Vous dites ce que nous savions, une fois de plus, mais on nous accusait
de mensonge. Imaginez combien il est terrible 'et je le prends dans
son sens originel (qui fait une peur envoyée des dieux) d'être
sans cesse en marge de son propre pays parce que nul ne veut entendre
la vérité, que tous vos mots tous vos rapports sont
ainsi faussés.
Vous comprenez alors combien j'ai eu besoin de me réfugier
dans une certaine légèreté dans mon livre de
nouvelles que vous avez peut-être parcouru puisque vous m'avez
fait l'amitié de l'acquérir au Salon du Livre de Nice.
Mais je ne peux abandonner le combat pour la Vérité
. Je le mènerai jusqu'à mon dernier souffle.
Merci de nous aider. La Vérité
n'est ni de droite ni de gauche, mais elle implique des choix courageux.
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 6 juillet 2004
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Courriel : rjosseline@aol.com
N° 40 MLA/JB
Madame Marie-Laure Augry
Médiatrice des rédactions de France 3
Madame,
J'ai bien reçu votre lettre du 1er juillet et je vous
en remercie. Malheureusement, bien que vous me disiez comprendre
mon émotion, je me vois contrainte à procéder
à une explication de texte.
1°) Vous affirmez que la phrase "Administré
par des Pieds-Noirs, Bias reproduisait l'Algérie coloniale"
n'est pas diffamatoire parce qu'elle ne met pas en cause une personne
nommée. Mais justement, la diffamation atteint tous les membres
d'une communauté "victimes de discrimination fondée
sur leur origine nationale, éthique, raciale ou religieuse"
(loi du 27/7/81). En outre, il s'agit d'une affirmation mensongère,
puisque l'Algérie "coloniale" ne parquait pas les
Harkis et leurs familles dans des camps entourés de barbelés.
D'autre part, comme vous le dites vous-même, après
vérification, parmi les administrateurs qui dirigeaient Bias,
il y avait bien des Pieds-Noirs. Il me semble qu'il eût été
préférable, de la part d'une journaliste, en principe
professionnelle, de vérifier avant l'identité et l'origine
du directeur de Bias, qui aurait volontiers fourni toutes les précisions
concernant l'administration de ce camp, qui n'était ni collective,
ni collégiale.
2°) Vous me dites qu'il s'agit d'un amalgame regrettable
et que madame Alberts regrette de ne pas avoir été
plus précise dans ses affirmations. Mais, il ne s'agissait
pas d'un reportage en direct. Madame Alberts ne s'est pas exprimée
"à chaud". La phrase en question a été
rédigée avant le montage. La journaliste avait donc
tout loisir de rectifier son erreur avant la diffusion du reportage.
Elle ne l'a pas fait. Elle avait l'occasion d'apporter ces précisions
et d'exprimer ses regrets dès le lendemain, à la même
heure. Elle ne l'a pas fait. Elle aurait pu répondre au message
que je lui ai laissé sur son répondeur. Elle ne l'a
pas fait. Elle aurait pu, dans un souci d'équité,
donner la parole à tous ceux d'entre nous qui ont protesté.
Elle ne l'a pas fait. Comment, dans ces conditions, croire qu'elle
ne visait pas toute la communauté des Français d'Algérie?
3°) Vous affirmez que je suis particulièrement sensible
à ce sujet "à titre personnel" et que vous
pouvez comprendre mon "mécontentement". J'ai du
mal à croire que vous ayez compris le sens de ma protestation,
car ce n'est pas à titre personnel que je vous ai fait part
de mon indignation, mais au nom de tous mes compatriotes qui se
sont sentis insultés et diffamés. Je vous signale
que toutes les associations de Pieds-Noirs se battent aux côtés
des Harkis pour qu'ils obtiennent réparation et je fais moi-même
partie de l'association AJIR, présidée par Mohammed
Haddouche.
4°) La phrase qui a provoqué la colère et
l'indignation de notre communauté, par sa brièveté
et ses sous-entendus, contenait toutes les accusations caricaturales
dont nous faisons l'objet et contre lesquelles nous essayons de
nous battre depuis plus de 40 ans. La réaction de votre chaîne
à nos légitimes demandes en est, une fois de plus,
la triste illustration. Je ne peux m'empêcher de m'étonner
de cette conception de l'éthique et de la réglementation
d'une chaîne du service public.
Le 11 avril 2004, des milliers de téléspectateurs
qui ne savent rien, ou presque rien, de la guerre d'Algérie,
et encore moins du sort réservé aux Harkis et à
leurs familles après 1962, ont été, une fois
de plus désinformés en entendant dire que les Pieds-Noirs
étaient directement ou indirectement responsables des conditions
abominables décrites dans le reportage sur le camp de Bias,
puisqu'ils en étaient les administrateurs. Il eût été
plus honnête et plus "éthique" de préciser
clairement que c'était le gouvernement de l'époque,
sous les ordres du président de la république, Charles
De Gaulle, qui était responsable de cette situation et non
pas "l'état français".
J'ajouterai, pour terminer, qu'il est surprenant de voir surgir
aujourd'hui ce genre de reportage sur le sort des Harkis et de leurs
familles dans les années 60 et 70, alors que les faits étaient
connus des hommes politiques et des journalistes. Si ces faits avaient
été dénoncés à l'époque
où ils se sont produits, comme c'est le cas, de nos jours,
pour d'autres causes, ces camps de la honte n'auraient probablement
pas survécu aussi longtemps.
Cela dit, le mal est fait et la désinformation poursuit
son chemin. J'accepte volontiers vos excuses, je veux bien croire
aux regrets sincères de madame Alberts, mais je ne suis qu'une
citoyenne parmi d'autres et le seul moyen de réparer le mal
qui nous a été fait, serait de diffuser un reportage
objectif ou de donner la parole aux vrais témoins du drame
que nous, Français d'Algérie et Harkis, avons vécu.
Je vous prie d'accepter, madame, l'expression de mes salutations
distinguées.
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5 juillet 2004 - Cimetière Saint Jean
de Mandelieu.
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Texte lu par Fernand
MORYAS, major retraité de Gendarmerie, officier de réserve:
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Monsieur le Maire, Vice-Président du Conseil
Général, Chevalier de la Légion d'Honneur,
Mmes et Mrs les Conseillers Municipaux, Mr TABAROT, Président
National des Maisons des Pieds-Noirs et de leurs amis, Mmes et Mrs
les Présidents d'associations, Mrs les Portes-drapeaux, Mmes
et Mrs, chers amis.
Ce 5 Juillet 1962 la ville d'ORAN resplendissait
sous un chaud soleil d'été; elle avait pourtant du
mal à cacher ses blessures. Au square GARBÉ où
je suis gendarme avec mes amis SCOTTO et GONGORA, les consignes
sont strictes: ne pas sortir en uniforme. Par ailleurs, les armes
de poing nous ont été retirées pour éviter
toute provocation. Instructions transmises à la Gendarmerie
par le Général KATZ, Commandant le corps d'armée
d'ORAN. Le maintien de l'ordre incombe depuis le 2 juillet, date
de l'indépendance, à l'armée algérienne.
De ce fait la population civile est sans défense. Dans le
courant de la matinée, la tension monte dans les rues de
la ville, des véhicules chargés de musulmans déferlent
en criant:"' ALLAH Y R'HAL L'CHOUADAS (DIEU CHASSE LES ENVAHISSEURS)
-L'A.L.N.est mélée à la foule. Vers 11 heures,
les premiers coups de feu éclatent au centre-ville et L'A.L.N.
opère de vrais ratissages dans les quartiers européens
. La chasse à l'homme commence, les portes sont défoncées,
les européens molestés , certains sont tués,
égorgés sur place.
Devant la Gendarmerie, où les volets ont
été fermés par mesure de sécurité,
nous apercevons par les interstices des européens enchaînés,
en grand nombre, mains dans le dos, conduits en file indienne vers
le quartier de VILLENOUVELLE ,LAMUR, MEDIONI, SANCHIORIAN, PETIT
LAC,V1CTOR HUGO. D'autres militaires du F.L.N tirent des rafales
de P.M. sur les façades des immeubles. Des milliers d'européens
disparaîtront ainsi dans la plus grande indifférence,brulés,
égorgés, ou pendus à des crochets de boucher.
Tard dans l'après-midi, sur instructions du général
KATZ, les forces de l'ordre reviendrons dans les quartiers européens,
mais il est trop tard, le mal est fait et dans les quartiers indiqués,
l'A.L.N. se garde bien de montrer son uvre. Macabre spectacle
dont on a honte de parler aujourd'hui.
Durant ces douloureuses journées de la guerre d'Algérie,
de dizaines de milliers de Harkis de Pieds-Noirs et de musulmans
furent tués non compris les militaires tués au combat.
Beaucoup furent abandonnés à leur triste sort. Comment
ne pas aborder le problème des archives militaires et de
ce qui est consigné? Comment admettre après un tel
carnage qu'il n'en soit pas fait état ou si superficiellement,
mais nous avons tellement de mal à ouvrir les placards de
l'Histoire.
Il faut retenir que les archives prennent en compte
les renseignements consignés dans les J.D.M.O. (Journeaux
De Marche et Opérations), documents établis par les
unités de l'Armée et de la Gendarmerie pour les troupes
combattantes sous leurs ordres, opérant dans ces secteurs
déterminés en maintien de l'ordre.
Le 5 juilletI962, le maintien de l'ordre n'incombait pas aux troupes
françaises mais à l'armée algérienne
puisque l'Algérie était indépendante depuis
4 jours et que déjà l'armée algérienne
semait la terreur dans les environs d'Oran. Les troupes françaises
étaient consignées et elles ne sont sorties des quartiers
des quartiers militaires ques vers 17 heures. Je vois mal comment
elles auraient pu faire état d'enlèvements ou de massacres
dans les J.D.M.O. puisqu'elles étaient en caserne. Il reste
bien sûr provisoirement le témoignage des gens qui
partiront à leur tour.
En qualité de gendarme, ancien combattant et Pied- Noir,
je trouve inadmissible qu'après tant d'années, on
on puisse nous voler la Vérité et qu'il ne soit pas
permis aux Harkis et Pieds-Noirs de revoir leur terre natale où
reposent les dépouilles de leurs parents, une terre que leurs
ancêtres avaient su mettre en valeur. Le chef d'état
confiait à un journaliste: "Plus tard, on se rendra
compte que l'un des plus grands services que j'ai pu rendre à
la France, ce fut de détacher l'Algérie à la
France et que de tous , ce fut le plus douloureux." puis il
ajouta quand même et convint: "Quitter sa terre
natale est le pire des déchirements"
Alors je vous demande de comprendre cette rancur
au fond de nous-mêmes. Il n'y a que ceux qui l'endurent, qui
en souffrent qui le comprennent. Comment-a-t-on pu, d'un trait,
gommer 130 ans de civilisation occidentale, de grandeur de la France
et faire en sorte que ses fidèles enfants aient éternellement
à en souffrir?
Ce 5 juillet 1962 devait sonner le glas de la présence française
en Algérie et montrer au monde entier que les accords d'Evian
été oubliés avant d'avoir été
appliqués. Au mois de juillet 1962, le Figaro annonçait
"tous les anciens Harkis, Moghaznis et autres partisans de
la France ont été arrêtés en masse".
42 ans après, en ce jour de commémoration,
en mémoire de ceux qui sont restés là-bas,
ayons une pensée pour les Harkis , les militaires et la population
civile, faute de pouvoir fournir preuves de meurtres ou disparution,
soyons les témoins vivant de ce drame, apportons quelques
pierres à l'édifice du Souvenir pour que ceux qui
sont resté là-bas soient encore longtemps présents
dans notre mémoire. Ici comme là-bas soyons unis devant
l'adversité. Amis Harkis, Pieds-Noirs et amis des Pieds-Noirs,
cultivons nos valeurs de patriotisme, de grandeur de la France et
d'amour, mais noublions jamais .
Albert CAMUS le disait déjà avant
cette terrible tragédie: "l'Algérie , on ne s'en
guérit jamais"
Vive la France!
Merci!
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Je signale à toutes fins utiles que
depuis hier le Ministère des Affaires Étrangères
a mis sur son site un dossier sur les "portés-disparus
d'Algérie". Vous le trouverez à l'adresse suivante
:
http://www.diplomatie.gouv.fr/archives/
il suffit ensuite de cliquer sur la dernière
rubrique.
A l'approche du 5 juillet, enfin une info officielle, dans la rubrique
du bas du site il faut cliquer ensuite sur la liste des disparus
par ordre alphabétique, il y a 30 pages environs.
Didier BARCELONA
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 5 juillet
2004
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue Alfred de Vigny
06100 Nie
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Courriel : rjosseline@aol.com
Monsieur Lionel Luca
Député des Alpes Maritimes
Monsieur le Député,
Ayant entendu une rumeur selon laquelle le président
de la république algérienne serait invité aux
cérémonies de commémoration du débarquement
de Provence, je vous serais très obligée de bien vouloir
me faire savoir, d'une part, si cette rumeur est fondée,
et si tel était le cas, si vous comptez intervenir auprès
du gouvernement pour que cette provocation inqualifiable à
l'égard de notre communauté ne soit pas perpétrée.
Ci-joint, la lettre que j'ai adressée au président
de la république à ce sujet. Je joins également
la lettre que j'ai adressée au CSA concernant des propos
diffamatoires tenus sur une chaîne publique à l'égard
de notre communauté.
En effet, j'avais proposé un amendement à la proposition
de loi qui prévoyait des poursuites à l'encontre de
toute personne ou groupe de personnes qui tiendrait des propos injurieux
ou diffamatoires à l'égard des Pieds-Noirs. Si les
Harkis ont bien obtenu satisfaction sur ce point, notre demande
est restée lettre morte. Je dois dire d'ailleurs que, à
quelques exceptions près, nos représentants ont manqué
singulièrement de courage et notre seul espoir repose maintenant
sur les sénateurs.
Dans l'espoir que vous comprendrez notre colère
et notre indignation, je vous prie d'agréer, monsieur le
Député, l'expression de ma considération distinguée.
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COORDINATION des ASSOCIATIONS de FRANÇAIS
D'ALGERIE et HARKIS du VAR EST
C/o Mr Paul BIREBENT - 1145, Bd Darby - Golf
Esterel -Valescure - 83700 ST?RAPHAËL
Lettre ouverte à Monsieur le Président
de l'Union Nationale des Combattants
18 rue de Vezelay - 75008 PARIS
Le 21 Juin 2004
Monsieur le Président,
Si j'apprécie habituellement la modération
et la pertinence de vos éditoriaux, il en va différemment
cette fois avec votre intervention au Congrès 2004, rapportée
par " La Voix ".
Vous déclarez, en présence de Madame
le Ministre de la Défense, et je vous cite
" Aujourd'hui fidèle dans l'amitié
et solidaire à nos camarades F.S.E. et F.S.N.A. d'Algérie,
l'U.N.C. accompagne le rapprochement franco algérien, sans
manquer de rappeler, en particulier au Président de la République
populaire et démocratique d'Algérie ... ses devoirs
envers nos camarades harkis ou des disparus ... Nous l'accueillerons
d'autant mieux si ces doléances étaient satisfaites,
lors du débarquement allié de Provence en 1944 ".
Je passerai rapidement sur les sigles F.S.E.
et F.S.N.A. compris des seuls initiés et qui n'existaient
pas en 1944. Officier pendant la guerre d'Algérie dix ans
plus tard, je n'ai commandé qu'à des combattants appelés
à se battre contre des fellaghas.
Accompagner le rapprochement franco algérien
est un acte politique qui n'engage que l'Etat et dépasse
la raison d'être du monde ancien combattant.
Ou alors dans la même logique pourquoi
ne pas associer dans votre démarche les victimes civiles
de huit ans de guerre et d'après guerre, comme vient enfin
de le faire le 11 Juin et après 42 ans d'attente l'Assemblée
Nationale.
Comme l'a fait aussi à Oradour sur Glane,
dans un autre contexte, notre Premier Ministre en déclarant:
" L'indicible, l'inexplicable, l'inoubliable était commis
... Soixante ans ont passé, Jamais la France ne 1 'a oublié,
jamais la France ne l'oubliera ". Il n'y avait pas à
Oradour, pour une repentance utopique, de représentant de
la division DAS Reich. Il n'y avait pas d'anciens dignitaires nazis
en Normandie.
Que l'U.N.C. se prépare à accueillir
" d'autant mieux " Bouteflika à Toulon, est, pour
tous les anciens d'Algérie, militaires ou civils, inconvenant
et provocateur. Leur mémoire Monsieur le Président,
semble avoir moins de lacunes que la vôtre. Avez-vous oublié
El Halia, Melouza et Palestro, et le 26 Mars d'Alger, et le 5 Juillet
d'Oran, et la traque des anciens combattants " démobilisés
" au cours de l'été 1962 ? Et les " rapprochements
" plus récents, avec les propos offensants tenus chez
nous par cet ancien numéro 2 du F.L.N., que vous vous préparez
à accueillir ?
Dans sa réponse à votre intervention,
Madame le Ministre de la Défense annonce que " 20 chefs
d'État africains et maghrébins ont été
conviés à la revue navale qui saluera le début
de cette épopée ". Il s'agit bien entendu de
l'Armée d'Afrique, dont l'ossature et le nombre étaient
assurés par les Algériens de toutes origines. Ces
mêmes Algériens, dont les survivants ou les descendants
ont été rappelés pour combattre les égorgeurs
de Monsieur Bouteflika.
Madame le Ministre rejette d'autre part l'idée
" d'un monde combattant replié sur l'hexagone "
et précise qu'on ne saurait " en effet oublier vos anciens
compagnons d'armes originaires des pays autrefois sous souveraineté
française ".
Est?il bon de rappeler qu'en 1944 l'Algérie
n'était pas sous souveraineté française ? Elle
était la France et la France libre. Et tous ceux qui ont
vécu cette époque et les années suivantes,
qui ont connu l'exode et échappé aux couteaux et aux
bombes du F.L.N. ne peuvent accepter la représentativité
offerte. à Monsieur Bouteflika.
Ce qui s'est passé en Algérie du
temps de Bouteflika et de ses complices des deux bords de la Méditerranée,
reste pour nous, comme pour d'autres, " indicible, inexplicable,
inoubliable " et pis encore et vous le savez.
La démarche politique dans notre communauté
s'exprime librement par des bulletins de vote et non par des toasts
ou des embrassades.
En revanche la Mémoire est à nous
pour écrire et rétablir lHistoire, car, comme l'a
affirmé le Président de la République le 6
Juin dernier: " Il n'y a pas d'avenir sans fidélité
aux leçons de l'Histoire, et pas d'avenir sans mémoire
".
Je vous prie de croire, Monsieur le Président,
à ma haute considération.
Paul BIREBENT
Porte parole de la Coordination
Pour ampliation : Coordination du Var Est
Souvenir Armée d'Afrique
Association de Soutien à l'Armée Française
Comité Entente et Liaison Association Patriotique
U.N.C. Var.
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COORDINATION des ASSOCIATIONS de FRANÇAIS
DALGÉRIE et HARKIS du VAR EST
C/o Mr Paul BIREBENT - 1145, Bd Darby - Golf
Esterel - Valescure . 83700 ST-RAPHAËL
Le 22 Juin 2004
Monsieur Alain VAUTHIER
Président du HAUT CONSEIL des RAPATRIÉS
54 rue de Chateaudun
75009 PARIS
Commémoration du 15 Août 1944 en
Provence
Monsieur le Président,
Nous venons d'être informés que
le H.C.R. devait se réunir en séance plénière
le 8 Juillet prochain.
Nous souhaitons qu'à cette occasion le
H.C.R. se prononce sur l'opportunité d'une invitation lancée
à Monsieur Bouteflika, pour représenter le monde combattant
d'Algérie aux cérémonies du 15 Août.
Décidée sans concertation avec les Français
d'Algérie et Harkis, cette invitation est à la fois
une offense et une provocation envers nos deux communautés
et la mémoire de nos anciens.
Nous demandons à ce que les 40 membres
nommés au H.C.R., et censés nous représenter,
se prononcent en toute clarté et que leur position individuelle
soit officiellement communiquée aux Associations ou Collectifs
de " Rapatriés ".
Pour votre information nous vous adressons copie
de notre lettre du 3 Juin à Monsieur le Secrétaire
d'Etat aux Anciens Combattants et envoyée à tous les
parlementaires du Var.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président,
à l'expression de notre haute considération.
Pour la Coordination
Le porte parole: Paul BIREBENT
Copie à: Monsieur Marc Dubourdieu , M.I.R.
Coordination du Var Est
Cercle Algérianiste de Fréjus
Saint, Raphaël
Cercle Algérianiste de Draguignan
Amicale des Rapatriés originaires d'A.F.N.
...
L'Echo des Rapatriés
Amicale du Souvenir Boufarikois
Amicale des Phillipevillois , Constantinois et leurs Amis
Amicale des Rapatriés Maximoise
Amicale des Rapatriés du Golfe de Saint-Tropez
Souvenir de l'Armée d'Afrique
Amicale des Enfants de l'Algérois
Jeune Pied Noir
Racine Pieds Noirs
Amicale des anciens du Maroc et Amis
Pour information :
Cercles Algérianistes : 06 - 13 - 83 -
34.
Maison du Rapatrié , Grenoble
Maison du Pied Noir , Cagnes sur Mer
Amicale des Oraniens , Marseille
Amicale des Pieds Noirs de Vallauris
Collectif Aixois des Rapatriés
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LES PIEDS-NOIRS ENCORE ET TOUJOURS OUBLIÉS
?
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Le 15 août prochain le Président de la République
honorera à Toulon le 60 ème anniversaire du débarquement
de Provence et de la libération de la France par l'Armée
d'Afrique. Symboliquement, Jacques Chirac a souhaité associer
à cet hommage une vingtaine de chefs d'état du Maghreb
et d'Afrique Noire dont les populations étaient alors une
composantes de cette armée. Les Européens d'Afrique
du Nord constituaient en 1944 environ la moitié des effectifs
de L'Armée d'Afrique.
Or, à notre connaissance, le gouvernement n'a aucunement
marqué à ce jour sa volonté d'inviter officiellement
la communauté Pieds-Noirs en tant que telle à ces
cérémonies. Cette absence des Pieds-Noirs si elle
se confirmait, serait absolument intolérable et serait une
nouvelle preuve de l'éternel mépris que cette prétendue
" mère patrie " nous porte.
L'un de nos compatriote, René Mayer, dans son excellent
livre " Algérie- Mémoire déracinée
" (L'Harmattan) à très bien décrit ce
qu'était l'Armée d'Afrique et les raisons de l'ignorance
de la Nation à son sujet.
Le Président de la République, son gouvernement
et avec eux tous les français devraient lire le chapitre
de ce livre intitulé :" SILENCE SUR UN SACRIFICE
"
Y a-t-il un français sur mille- à part ceux qui
se sont trouvés mêlés à ces évènements-
pour connaître les épisodes de notre histoire que je
viens de rapporter ? Qui sait qu'à de multiples reprises,
en Tunisie, en Italie, lors du débarquement en Provence et
sur le Rhin, le sacrifice de l'Armée d'Afrique a permis de
rapprocher sensiblement le jour de la Victoire, a raccourci les
souffrances de la France occupée, a contribué à
lui rendre sa place et son honneur dans le concert des Nations,
lui a valu notamment de détenir cette place privilégiée
qu'elle occupe au Conseil de sécurité des Nations
Unies ? Pour certains, c'est le moment, bien sûr, de soutenir
que ce sont les Indigènes qu'on a envoyé se faire
tuer en première ligne, les Européens restant à
l'arrière comme officiers ou pour assurer la logistique.
La vérité est assez différente. D'une part,
la plupart de ces Indigènes étaient volontaires. Ils
n'ont pas été expédiés de force. S'ils
avaient été contraints de s'engager dans ces tueries,
les occasions de déserter auraient été nombreuses.
Ils ont répondu à l'appel. La plupart en étaient
fiers. Aujourd'hui encore, dans les défilés Harkis,
les survivants arborent des croix de guerre gagnées en Italie,
en Provence ou en Alsace.
D'autre part, les taux de pertes en vies humaines n'ont été
ni plus ni moins lourds dans les rangs des Français d'origine
européenne que dans les rangs des Français musulmans
d'Algérie, des Marocains et des Tunisiens. Pour des effectifs
équivalents, il y a eu environ 20.000 tués européens,
et 20.000 tués d'origine nord-africaine.
Antony Clayton, un historien anglais chargé de l'enseignement
de l'histoire à l'école d'officiers de Standhurst,
le Saint-Cyr britannique, a procédé à un examen
minutieux des carnets de route de différentes unités
françaises de l'Armée d'Afrique. Voici comment par
exemple il rend compte des pertes subies par deux régiments
algériens de cavalerie :
3ème régiment de spahis algériens
Pertes Européens:
en Italie: 54
en France: 27
en Allemagne: 9
Total:90
Indigènes:
en Italie:9
en France:4
en Allemagne:0
Total: 13
7ème régiment de chasseurs d'Afrique
Pertes Européens:
en Italie: 52
en France: 28
en Allemagne: 10
Total :90
Indigènes:
en Italie: 9
en France: 3
en Allemagne: 3
Total: 15
Dans ce cas des deux régiments examinés ici,
les Européens ont supporté 87,5% des pertes, alors
qu'ils représentaient, tous grades confondus, 85,9% des effectifs.
En somme les balles allemandes ignoraient le racisme. Il est infiniment
désagréable d'avoir à tenir une comptabilité
aussi macabre. Ou, pire encore, face au sacrifice suprême,
de paraître vouloir confronter, ce qu'à Dieu ne plaise
! les mérites et le courage des uns et des autres. Tous les
morts méritent le même respect et la même reconnaissance.
Seule l'intolérable mauvaise foi de certaines insinuations
peut contraindre à surmonter cette répugnance.
Si le courage et parfois l'héroïsme des engagés
Musulmans ne l'ont en rien cédé à ceux des
Européens, en revanche, au niveau des communautés
respectives, l'intensité du sacrifice n'a pas été
comparable. Dans ses mémoires, le Maréchal Juin écrit
: " l'effort de mobilisation a été dix fois plus
intense chez les Européens que chez les Musulmans ".
La population musulmane de toute l'Afrique du Nord était
de 18,5 millions de personne et celle des européens de l'ordre
de 1,1 million. Le nombre de soldats engagés dans la guerre
et le nombre de victimes ont été sensiblement les
mêmes. Le coefficient dix avancé par Alphonse Juin
est donc encore au-dessous de la vérité. Pour être
en mesure de jeter dans la grande mêlée une armée
française capable de tenir son rang à côté
de celles de nos puissants alliés, il a fallu, dans la population
européenne d'Afrique du Nord, recourir à une ponction
à laquelle on ne connaît aucun précédent.
Au niveau des simples soldats, on a appelé l'ensemble des
Français valides de 18 à 45 ans. Les gradés,
eux, ont été mobilisés par convocation individuelle,
bien au-delà de la cinquantaine, à un âge variable
suivant les besoins et suivant les armes.
Au total, l'armée française de 1943-1945 était
composée de la manière suivante :
- 173.000 Tunisiens, Algériens, Marocains et Noirs Africains
(AOF et AEF),
- 168.000 Français d'Afrique du Nord,
- 20.000 Français de la France continentale, évadés,
officiers d'active, fonctionnaires en mission,
- 35.000 Français de Corse (à partir de janvier 1944).
La population d'Européens d'Afrique du Nord étant
à cette époque de 1.076.000 personnes, l'effectif
sous les drapeaux en représentait donc 15,6% , soit une personne
sur six ou sept, hommes, femmes, enfants et vieillards compris.
Pour prendre conscience de ce qu'a représenté un tel
effort de mobilisation (ou d'engagement volontaire), on peut évaluer
ce que donnerait ce même pourcentage, s'il était appliqué
aujourd'hui à l'ensemble de la population française
: 56,6 millions d'habitants x 15,6/100 = 8,82 millions de soldats.
Jamais , à aucun moment de notre histoire, un tel chiffre
n'a été approché. Même aux pires heures
de 1917, quand les femmes prenaient en France le relais des hommes
dans les usines d'armement, le nombre de soldats sous les drapeaux
est resté inférieur à huit millions. Or il
comprenait les effectifs des unités coloniales qui débarquaient
par cargos entiers dans tous les ports de France.
En 1944 et 1945, en Afrique du nord, pratiquement tous les Européens
en état de porter les armes ont été appelés.
Rapidement instruits, équipés par les Etats Unis,
entraînés suivant les méthodes aussi proche
que possible du combat réel, " Ils subissent un entraînement
intensif et rapide avec tirs réels à balles traçantes,
attaque de blockhaus, simulation aussi proche que possible du vrai
combat ". Cet entraînement fait " de nos divisions
un outil de guerre qui ne le cédait en rien à ceux
de nos alliés ". Dès que leur entraînement
est terminé, ils sont embarqués ou parachutés
sur l'autre rive de la Méditerranée afin d'aller libérer
leur patrie. Aussi, quand le 8 mai 1945, le jour même de l'armistice,
éclatent les émeutes de Sétif, il ne reste
pratiquement plus dans la population européenne d'Algérie
que des femmes, des enfants, des hommes ayant passé la cinquantaine,
quelques invalides, des blessés en convalescence et des jeunes
recrues en formation. La gendarmerie, comme toutes les autres armes,
a été projetée au-delà du Rhin. On ne
peut pas comprendre la panique qui s'est emparée des autorités
gouvernementales et militaires françaises, ni la brutalité
de la répression qu'elles ont improvisées, si on ne
sait pas qu'il n'existait plus à ce moment-là sur
le sol de l'Algérie aucune force de l'ordre organisée
pouvant être opposée aux émeutiers.
En 1914-1918, les Français d'Algérie avaient perdu
une première fois 22.000 morts (ou 25.000, les chiffres varient
suivant les sources). Entre 1942 et mai 1945, ils en ont perdu une
deuxième fois plus de 20.000. Leur population étant
environ cinquante fois moindre que la population française
totale, c'est comme si la France, après avoir perdu 1.357.000
morts au cours de la première guerre mondiale, en avait perdu
à nouveau pratiquement autant durant la seconde. Personne
ne sait cela. Personne ! a quoi tient cette ignorance ? A défaut
de la justifier, différentes raisons permettent de la comprendre
:
- 1/ La coïncidence de date entre la prise de Rome et le débarquement
en Normandie. La portée de la première a été
éclipsée par le retentissement du second.
- 2/ l'effet perspective déjà évoqué.
Dix résistants mitraillés place de l'Hôtel de
Ville pèsent plus lourd dans l'imaginaire national que mille
soldats français se faisant hacher menu pour enlever un sommet
des monts Aruncins.
- 3/ L'hégémonie américaine sur les moyens
modernes de communication (cinéma, télévision,
etc.). Hollywood règne sur la distribution mondiale des films.
Sa production véhicule une stratégie de communication
qui prend les plus grandes libertés avec la vérité
historique.
A trois reprises, la télévision française a
diffusé un film issu des studios californiens et traitant
de la campagne d'Italie. On peut y voir des soldats américains
encordés comme pour escalader l'aiguille du Dru, s'attaquer
à l'ascension des murs du monastère de Monte Cassino.
Inutile de préciser que parmi les rambos alpinistes et cinégéniques,
on n'aperçoit pas l'ombre d'un français.
En vérité, lors de la prise du Monte Cassino, le malheureux
monastère n'existait plus. Le 15 février 1944, il
avait été stupidement transformé en un monceau
de ruines par cinq cents forteresses volantes américaines
qui avaient déversé sur lui 576 tonnes de bombes !
Ce carnage répondait à la demande insistante d'un
général nééo-zélandais, le général
Freidenberg, dont le nom ne passa pas à la postérité
pour celui d'un grand défenseur de la Culture. Car ce monastère
ne présentait strictement aucun intérêt stratégique.
Les seuls militaires qui l'occupaient appartenaient à la
Feldgendarmerie. Sur les ordres du feldmarschal Goering, qui comptait
sans doute se les approprier ultérieurement, ils avaient
pour mission de protéger du pillage les uvres d'art
qui y étaient accumulées. Quand Clark et Juin déclenchent
leur offensive de printemps, il n'y avait pas l'ombre d'un soldat
américain dans les environs du monastère en ruine.
Au reste, s'il s'en était trouvé un, un solide mulet
marocain lui aurait sans doute été plus utile qu'un
harnachement de varappeur.
- 4/ La stratégie de communication gaulliste. Le général
de gaulle a été l'un des premiers à comprendre
l'importance de la communication et la portée que lui assuraient
les nouveaux moyens d'information, la radio et plus tard la télévision.
Dans l'intérêt même de la France dont de Gaulle
se voulait le héraut, il fallait valoriser l'importance des
" Français Libres " qui avaient courageusement
rejoint Londres dès les premières heures de la défaite,
et gommer tout le reste. Le reste, c'était la lamentable
défaite de juin 1940, la collaboration avec les Allemands,
la marine préférant se faire couler (à Mers-el-Kébir)
ou se saborder (à Toulon) que de continuer le combat, l'amiral
Darnan servant Laval et collaborant avec l'ennemi, Noguès
faisant tirer sur les américains. Tout cela devait être
tu. Tout, sauf l'appel du 18 juin à radio Londres et l'épopée
de Leclerc, devenu le libérateur de Paris.
Devait en revanche être minimisé le rôle de ces
Résistants, trop souvent FTP, qu'il avait voulu empêcher
non sans mal de faire basculer le pouvoir en France du côté
de Moscou. Devait être totalement occultée, l'ambiguïté,
pour ne pas dire plus, de certaines ambitions présentes dans
les allées de Vichy, certains zèles préfectoraux
et policiers pro-nazis, certaines participations, au titre du STO,
à l'effort de guerre allemand. Toutes vilenies que le Général
ne pouvait ignorer, mais dont il ne se servit jamais pour discréditer
ses adversaires politiques, afin de ne pas risquer, par ricochet,
de porter atteinte à l'image de la Nation. Dans cette logique,
le rôle-clé qu'avaient joué les Français
d'Afrique de Nord devait également être estompé.
L'effet de ces stratégies convergentes fut un mur de
silence sans faille. Si vous ouvrez le Larousse encyclopédique
en un volume, vous trouverez une colonne entière sur les
différentes " guerres d'Italie " et sur les "
campagnes d'Italie ". Vous saurez tout sur le traité
de Cateau-Cambrésis. Vous trouverez des cartes décrivant
l'itinéraire des armées de François 1er, une
reproduction du tableau montrant Bonaparte brandissant un drapeau
tricolore pour franchir le pont d'Arcole, des plans représentant
les positions respectives des armées sur les champs de bataille
de Rivoli, de Magenta ou de Solférino. Mais sur la revanche
prise sur le nazisme par les armes françaises après
leur défaite de juin 1940, vous devrez vous contenter de
ce commentaire laconique : 1943-45 : Une dernière campagne
oppose les alliés (sic)aux Allemands qui sont chassés
d'Italie.
" Les alliés ". Certes, on peut soutenir que ce
terme embrasse aussi les Français. Mais ce qui va sans dire
aurait été mieux encore en le disant. Un mot sur les
sacrifices consentis par cette Armée française venue
d'Afrique, composée pour moitié d'Africains et pour
moitié d'Européens, sur la victoire qu'elle permit
de remporter et sur les conséquences de cette victoire, n'aurait
peut-être pas été malvenu.
A défaut d'une reconnaissance plus explicite de la part de
la Métropole, rapportons ici celle d'un étranger qui
fut le témoin direct de l'aventure. Ridgeway Knight, qui
fut par la suite ambassadeur des Etats-Unis à Paris, appartenait
à l'époque à l'état-major de Clark.
Parfaitement bilingue, il figura parmi les officiers chargés
d'assurer la liaison avec les Français. Il a déclaré
à France 3, au cours d'une émission de la série
" La planète chaude " : " Ce que le corps
expéditionnaire français a fait en Italien'a été
surpassé par aucune autre force française dans son
histoire ".
Du silence qui a couvert cette guerre est issu un lourd malentendu
qui, de 1956 à 1962, va séparer les appelés
du contingent et les Européens d'Algérie (et leurs
alliés musulmans). Les premiers ignoraient tout des sacrifices
des seconds et n'avaient pas le sentiment d'avoir une dette envers
eux. En revanche, ceux-ci prirent le refus des premiers de venir
se battre à leur tour, les trains dont on tirait le signal
d'alarme en rase campagne, les jeunes soldats éparpillés
dans la nature et que les gendarmes devaient aller rechercher un
à un, la grève des dockers de Marseille refusant d'embarquer
du matériel militaire, l'immobilisation de l'armée
en gare de Grenoble les 15 et 30 mai 1956 etc. comme autant de signes
d'ingratitude. Sans même évoquer " les porteurs
de valises " qui transportaient des bombes destinées
à tuer femmes et enfants pieds-noirs aux arrêts d'autobus.
"
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J.Claude LAHINER
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Il y a quarante et deux ans, le 5 juillet 1962, plusieurs
milliers d'Oranais étaient massacrés dans les rues d'Oran
pendant que l'Armée française, sous les ordres du général
français KATZ, avait la consigne de ne pas sortir des casernes
pour protéger les français qui en furent les victimes.
"15h15 -Je vois une longue colonne d'Européens qui
remontent la rue, plus de quatre cent. Les visages sont durs, fermés,
certains tuméfiés. La colonne est silencieuse. C'est
un spectacle poignant." C'est sur nous qu'ils tirent! par Serge
Lentz texte extrait du Paris-Match n°692, du 14 juillet 1962.
(Tiré du site : http://oran1962.free.fr ) .
En tant que Président des Anciens du Lycée Lamoricière
d'Oran (ALLO), j'appelle, encore une fois, avec nos amis COLLIN Jean-François
(ADIMAD), GARCIA Gérard (Algériannie) , LEVY Michel
(GNPI), ROCHETTE Claude ( Association du 26 mars ) et, cette année,
avec le soutien du CLAN, présidée par Monsieur le Ministre
AUGARDE et des associations adhérentes en son sein,
à venir se recueillir le Lundi 5 juillet 2004 à 18 h
00 au pied de la statue du Maréchal Lyautey Place Denys Cochin,
derrière les Invalides, PARIS 7ème ( Carrefour Av Lowendal,
Av de Tourville, Bd de la Tour Maubourg, Métro : Ecole Militaire
)
Tous les intéressés et notamment l'ensemble des associations
sont invitées à nous rejoindre sans aucune exclusive.
Celles-ci pourront déposer une gerbe. De même, chaque
participant pourra déposer une fleur ( dont il voudra bien
se munir ).
Jean-Pierre RONDEAU
tél: 01 44 51 62 20
fax: 01 42 66 31 32
jean-pierre.rondeau2@wanadoo.fr |
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 8 juin 2004
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 NICE
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Courriel : rjosseline@aol.com
Monsieur le Garde des sceaux
13, place Vendôme
75001 Paris
Monsieur le Ministre,
Le 19 mai 2004, était programmé au festival de
Cannes "La Bataille d'Alger", film de Pontecorvo, produit
par l'ancien chef terroriste Yacef Saadi, auteurs d'exploits dont
je vous transmets quelques exemples.
On ne pourra pas faire valoir que ce film a été choisi
pour sa qualité artistique, car elle est inexistante. Il
ne s'agit que d'un film de propagande à la gloire de ceux
qui mutilaient et tuaient des civils innocents, dont un grand nombre
d'enfants. Il s'agit, par conséquent d'une apologie du terrorisme.
Si, d'autre part, on voulait parler d'histoire, dans un festival
artistique, on aurait pu dans un souci d'équité démocratique
programmer également "L'Honneur d'un Capitaine"
de Pierre Schöendorfer, qui lui, au moins, est un beau film.
Ayant appris que vous aviez décidé d'engager des poursuite
pour apologie de crimes à l'encontre de l'imam de Vénissieux
et de la publication qui a reproduit ses dires, je vous serais très
obligée de bien vouloir me faire savoir si vous avez l'intention
de poursuivre les organisateurs du festival de Cannes pour apologie
de crimes qui ont été commis, alors que l'imam de
Vénissieux prônait des crimes potentiels. Je vous saurais
également gré de bien vouloir me faire savoir si Yacef
Saadi, criminel de guerre, a le droit de pénétrer
sur le territoire français.
Je vous prie de croire, monsieur le Ministre, à ma haute
considération.
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L'hebdomadaire américain Time présente sa liste
des "cent personnalités les plus influentes dans le
monde." Pas un seul européen n'y figure: ni Chirac,
ni Blair, ni Berlusconi, ni Schrôder, ni Zapatero. Au plan
mondial, l'Europe n'a donc plus la moindre influence. On peut admettre
en effet que les dirigeants actuels ne donnent pas une image cohérente
de l'Europe. Plus on parle d'union, plus les divergences apparaissent.
Cependant, au niveau des peuples, il existe en chacun des pays concernés
des personnalités de tout premier plan mondial et la France
pourrait tirer son épingle du jeu si es arpenteurs professionnels
de macadam ne masquaient pas les choses positives.
On a beaucoup parlé des chercheurs et des médecins
de haut niveau forcés de quitter la France pour pouvoir travailler
et les chefs d'entreprise forcés de délocaliser leurs
usines pour produire à un coût raisonnable: un ouvrier
qui revient, en France à 10 euros l'heure revient à
l'étranger à 3 euros.
La question qui se pose est: est-il moral de payer 3 euros, est-il
raisonnable de payer 10 euros pour un même travail à
compétence égale? Ces problèmes me dépassent
et ce n'était pas mon propos.
Je voulais vous parler d'André Lorin. Qui a entendu parler
de cet ingénieur de génie français? Il a mis
au point la technologie de la propulsion par stratoréacteur
en... 1913! C'est cette technologie qui est à la base du
vol d'un avion mis au point par la Nasa, baptisé X- 43A,
qui a volé à la vitesse incroyable de Mach 7 (7 700
Km/h) et les ingénieurs de la Nasa pensent qu'il pourrait
atteindre la vitesse de Mach 11 .
Un petit cocorico tout-de-même, pour se consoler que l'invention
d'André Lorin soit exploitée par les américains,
un fois de plus...
Geneviève de Ternant, mai 2004
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A l'attention de Monsieur le Ministre de culture.
Monsieur le Ministre
Veuillez trouver ci-joint copie du fax que nous faisons parvenir ce
jour à M. Gilles Jacob Président du Festival de Cannes.
Nous tenons à vous faire part de notre protestation outragée
au sujet de la programmation au Festival du Cinéma de Cannes
du film produit par le terroriste Yacef Saadi "La Bataille d'Alger".
Pour de nombreux compatriotes ce film n'est autre qu'une apologie
du terrorisme. Contraire au droit français cette apologie nous
apparaît comme une véritable provocation alors que la
planète entière est de nouveau soumise au terrorisme
sanglant qui avait été initié en 1957,en France,
à Alger, par le FLN de Yacef Saadi.
Est-ce vraiment le moment et le lieu de diffuser un tel brûlot?
Nous avons le souvenir que le Ministre de la justice était
intervenu récemment pour sanctionner une interview du terroriste
Carlos qui comme ce film faisait l'apologie du terrorisme.
Les civiles innocentes victimes du terroriste répugnant qu'était
Yacef Saadi ont droit au respect.
Un tel film n'a pas sa place au Festival de Cannes et nous attendons
de vous Monsieur le Ministre de la République pour intervenir
auprès de M. G.Jacob afin que sa projection soit annulée.
Avec nos salutations respectueuses.
JC.Lahiner, cannois et ulcéré de voir notre beau Festival
souillé de la sorte. |
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Monsieur le Président,
Vous avez programmé pour le 19 mai la projection d'un film
des années 60 de Pontecorvo, " La Bataille d'Alger "
dont le producteur était le terroriste Yacef Saadi qui y
jouait son propre rôle.
Ce film, truffé de mensonges et de contre-vérités
est en fait une apologie du terrorisme urbain du FLN à Alger
en 1957.
Il avait été projeté en 1966 en France avant
d'être interdit pour protéger l'ordre public.
La projection de ce film à Cannes en 2004 - à
l'heure où le terrorisme fait un retour en force partout
dans le monde et chez nous, en Europe, au moment où les tentions
entre les divers communautés de notre pays sont tendues comme
jamais, au moment où les actes racistes, antisémites
et anti-français sont quotidiens - cette projection donc,
nous semble irresponsable.
Devons nous vous rappeler que le chiffre des exactions du FLN
de Yacef Saadi contre des personnes civiles durant le seul mois
de janvier 1957 avait atteint le chiffre de 1492 ?
Monsieur Jacob devons nous également vous rappeler que
" La Bataille d'Alger " dans le cadre du plan de Yacef
Saadi de mise à feu d'Alger par action de groupes armés
de pistolets mitrailleurs et de grenades incendiaires, était
en autre :
- Le 26 janvier 57, trois bombes de forte puissance dans trois
cafés d'Alger, le Coq Hardi, l'Otomatic et la Cafétéria,
fréquentés par les étudiants. On y relève
5 morts et 60 blessés dont 22 devront être amputés.
Ce sont le 66ème, 67ème et 68ème attentats
à la bombe à Alger en moins de quatre mois ayant fait
60 morts et 200 blessés dont de nombreux amputés des
jambes. Les poseuses de bombes (" héroïnes "
dans le film que vous avez choisi), les jeunes filles Samia Lkhdari,
Djemila Bouhired, Zorah Drif et Danièle Mine, ne vous rappellent-elles
pas certaines " kamikazes " très actuelles ?
- Le 10 février 1957, trois bombes sont déposées
par des femmes dont Hocine Baya (autre " Héroïne
") au milieu de la foule qui regarde le match et font 12 morts
et 40 blessés.
- Le 3 juin 1957, quatre bombes dissimulées dans les lampadaires
explosent vers 18h30, l'heure de sortie des bureaux, près
des arrêts de bus. Les bombes déchiquettent les lampadaires
en fonte, c'est un carnage. 10 morts dont 3 enfants et 92 blessés,
dont 33 seront amputés, sans distinction de sexe, de religion
ou d'âge.
- Le 9 juin 1957, nouvelle bombe, cette fois dans un dancing populaire
auprès des jeunes juifs de Bab-el-Oued, le Casino de la Corniche.
La bombe était sous l'estrade de l'orchestre, elle tue 10
personnes et fait 85 blessés, en général aux
jambes, 10 personnes doivent être amputés.
- Le 18 juillet alors que Yacef Saadi, chef de la zone autonome
d'Alger, avait promis le 4 juillet à Germaine Tillon de ne
plus en poser, 5 bombes font 5 morts et 3 blessés.
Pour les civiles innocents c'était cela la " Bataille
d'Alger ". Ce n'était pas du cinéma Monsieur
le Président du Festival de Cannes !
En programmant ce film vous ravivez de nombreuses plaies encore
sanguinolentes dans le cur de nombreux français d'Algérie
de toutes confessions.
Vous prenez aussi le risque d'encourager la haine envers la
France qui couve et menace d'envahir notre pays à un moment
où l'apaisement devrait être le souci de tous.
Pour beaucoup de nos concitoyens il apparaît que la programmation
de ce film est une entreprise d'apologie du terrorisme, interdite
en droit français.
Monsieur le président ce film n'est pas digne de votre
festival.
Retirez le, annulez cette projection/ provocation.
Merci,
Jean-Claude Lahiner
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CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 10 mai 2004
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Courriel : rjosseline@aol.com
Monsieur le Procureur de la République
Tribunal de Grande Instance
3, place du Palais
06300 Nice
Monsieur le Procureur de la République,
Le 11 avril, au cours du journal 19-20 de FR3, un reportage
était diffusé sur les terribles conditions de vie
au camp de Bias qui avait accueilli des familles de Harkis, jusque
dans les années 70. Après ce reportage, on a pu entendre
une journaliste dire que ce camp était géré
par des Pieds-Noirs comme ils avaient géré l'Algérie
coloniale.
Cette généralisation peut être considérée
comme une incitation à la haine contre toute une communauté
de citoyens français et elle constitue une atteinte intolérable
à l'honneur de nos parents et grands-parents qui ont payé
un tribut particulièrement lourd, au cours des deux guerres
mondiales, en défendant le territoire français. L'offense
est d'autant plus grave que, contrairement à un cas récent,
sanctionné par la justice, l'auteur n'est pas un humoriste,
mais une journaliste, ou supposée telle, qui s'exprimait
au cours d'une émission dite "d'information".
J'estime que la communauté des Européens d'Algérie
a droit à autant de considération et de justice que
d'autres citoyens de la république française, comme
les Corses ou les homosexuels. J'ai demandé une cassette
de l'émission, mais madame Marie-Laure Augry, médiatrice
de FR3 m'a fait savoir que c'était impossible, contrairement
à ce que prévoit l'article 6 de la loi du 29 juillet
1982. Elle m'a également dit qu'elle comprenait que ces propos
aient pu me choquer, mais elle a excusé la journaliste en
me disant qu'elle avait commis une erreur.
Or, comme il ne s'agissait pas d'une émission en direct,
elle aurait pu corriger son "erreur" au montage. Elle
ne l'a pas fait. Elle aurait pu présenter des excuses le
lendemain. Elle ne l'a pas fait. Elle aurait pu répondre
au message que je lui ai laissé sur son répondeur.
Elle ne l'a pas fait. Par conséquent, j'en déduis
que cette phrase, loin d'être un erreur, était destinée
à porter atteinte à l'honneur de toute un communauté
et je porte plainte pour injure publique à caractère
raciste et diffamation contre la journaliste, madame Jennifer Alberts,
le rédacteur en chef et tous autres.
Je vous prie de croire, monsieur le Procureur de la République,
à ma haute considération.
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Madame Marie-Laure AUGRY
Médiatrice de FR3
Madame,
Je regrette que le droit de réponse qui me semble s'imposer
ne nous soit pas accordé, car la journaliste Jennifer Alberts
a diffamé toute une communauté et a, de plus, diffusé
une fausse nouvelle, puisque le camp de Bias n'était PAS
dirigé par des Pieds-Noirs, MAIS PAR UN MILITAIRE, dont j'ai
le nom et l'adresse et qui a beaucoup à dire sur le sujet.
D'autre part "l'Algérie coloniale" n'était
pas gérée pas les Pieds-Noirs, mais par un gouvernement
français, installé à Paris. Vous signalerez
à votre "journaliste" que mon grand-père
a fait la guerre de 14 et qu'il a été démobilisé
en 1916, à la naissance de ma mère, son 6°enfant.
Et, lorsqu'il est mort quelques années plus tard, ma grand-mère
s'est retrouvée sans ressources, avec ses six enfants qu'elle
a élevés toute seule. Quant à mon oncle, il
a "fait" Cassino, avec des milliers d'autres Pieds-Noirs,
qui ont permis de libérer la France. C'est grâce à
eux, entre autres, que Mme Alberts peut s'exprimer librement aujourd'hui.
Ce qui n'est malheureusement pas notre cas.
Je vous prie d'agréer, madame, mes salutations distinguées.
J. Revel-Mouroz
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GRAND ATLAS UNIVERSEL - NICE-MATIN
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Nous conseillons aux personnes
ayant acheté cet atlas de porter plainte pour "tromperie
sur la marchandise" |
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR Nice, le 4 mai 2004
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/fax : 04 93 98 11 75
Courriel : rjosseline@aol.com
Monsieur Patrick Vicard
Directeur commercial
Groupe Nice-Matin
Monsieur,
J'avais écrit à monsieur Michel Comboul le 29
octobre 2003 pour lui exprimer mon indignation à la lecture
des pages concernant l'Algérie, dans le Grand Atlas Universel.
Vous m'avez répondu le 18 novembre en reconnaissant qu'il
y avait "des erreurs" ou "omissions", mais qu'il
était trop tard pour intervenir.
En ce qui concerne, particulièrement la page 67 du tome 4,
il ne s'agit ni d'erreurs ni d'omissions; il s'agit tout simplement
d'une falsification de l'histoire dans le plus pur style stalinien.
Vous avez fait paraître, le 23 décembre, un petit article
dans lequel vous admettez que l'évocation "très
sommaire" de la guerre d'Algérie a suscité "à
juste titre, les réactions souvent véhémentes"
de certains de vos lecteurs, en ajoutant que "les auteurs ont
manifestement manqué à l'exactitude et à l'impartialité
qui s'imposaient". (C'est moi qui souligne).Mais
vous ajoutez que vous êtes "convaincus" que vos
lecteurs ne vous tiendront pas rigueur du court texte intitulé
"L'enfer algérien".
Nous ne saurions absolument pas nous contenter de cette petite mise
au point (qui préjuge de nos réactions). Le mal est
fait et le "large public" qui a été désinformé
par votre publication continuera de croire qu'il s'agit d'une vérité
historique.
Ayant malheureusement été débordée par
mon travail et mes diverses occupations, je n'ai pu vous répondre
plus tôt, mais je vous demande une rectification,
en bonne et due forme, dans Nice-Matin et dans l'Atlas, en vertu
du droit de réponse prévu par la loi du 29 juillet
1981, ainsi que de la résolution (74) 26 du Comité
des Ministres du Conseil de l'Europe. Je vous signale, par ailleurs,
que le 13 janvier 2004, à propos d'une émission diffusée
sur FR3, vous annonciez qu'il y aurait "de nombreux invités
issus de l'immigration, notamment le chanteur
pied-noir Enrico Macias."
Votre journal a fait de nombreux efforts pour devenir une publication
de qualité, mais il perd toute crédibilité
en publiant de telles énormités.
Dans l'espoir que vous comprendrez le bien-fondé de ma requête,
je vous prie d'agréer, monsieur, l'expression de mes salutations
distinguées.
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Alexis BOUCHARD - La Passion de Servir - le 9 mars
2004
Lettre ouverte à mon ami Bernard SAUGEY, au sénateur
UMP de lIsère, au conseiller général UMP
du canton dHeyrieux, à mon compagnon en UMP.
Objet : 19 mars 1962, jour de deuil et crime dEtat
Jai connaissance de ta profession de foi pour le renouvellement
de ton mandat de conseiller général. Entre amis, il
nest pas de sentiment à cacher. Comme toi, je déclare
la guerre aux nuisances. Ici, celle de ta proclamation sagissant
de la commémoration du cessez le feu du 19 mars 1962 en Algérie.
Cest de linutile électoralisme en regard de ta
notoriété. Tu mènes un combat darrière-garde.
Celui qui
perpétue lagression de nos compatriotes qui ont du tout
abandonner avec leur terre natale. Notre foi chrétienne devrait
te linterdire. Je te lai dit à Saint Just-Chaleyssin
quant tu es venu inaugurer un insultant bout de rue du « 19
mars 1962 ».
Dès lors qua été promulgué le décret
n° 925 du 26 septembre 2003 du Président de la République
instituant le 5 décembre comme journée nationale et
officielle pour rendre hommage aux anciens combattants et aux «
Morts pour la France » dans les combats du Maroc, de Tunisie
et dAlgérie de 1952 à 1962, jexige larrêt
de ces honteuses commémorations danniversaire du cessez-le
feu (unilatéral) du
19 mars 1962 qui sont toujours vécues comme des crucifixions
par des millions de français. Ceux-là même qui
ont dû tout abandonner avec leur terre natale parce que le FLN
ne leur a pas laissé dautre choix quentre «
la valise ou le cercueil » tandis que le gouvernement français
de 1962 a commis le crime monstrueux de ne pas les protéger.
Plus de 170 000 (Harkis, Pieds-Noirs, Soldats du contingent)
lont payé de leur vie (après le 19 mars 1962)
dans des conditions dune insoutenable barbarie. Cela, sans que
ce sinistre gouvernement nassume, de surcroît, les conséquences
sociales et politiques de sa décision dabandonner sa
souveraineté en Algérie, notamment laccueil honorable
des familles rescapées de harkis et leur assimilation rapide
dans notre hexagone national.
Le choix du 5 décembre a bien été le fruit louable
du fait majoritaire et de la sagesse de la quasi-totalité des
associations danciens combattants qui ont voulu retrouver, aussi
et enfin, plus de quarante après, la nécessaire fraternité
entre tous les Français vivant désormais dans notre
hexagone national. Cest pour cela quil fallait absolument
retenir une date déconnectée de tout anniversaire dévénement
survenu au titre de cette guerre civile dans nos ex-départements
dAlgérie.
Je te rappelle aussi que tous les Présidents de la République
ont déclaré leur refus de commémorer les anniversaires
du cessez le feu en Algérie. Que ce soit Valéry Giscard
dEstaing le 19 mars 1980 ou François Mitterrand le 24
septembre 1981. Je suis convaincu que le Général de
Gaulle se serait finalement opposé à ces cruelles commémorations.
Je fustige tous ces « nostalgiques » du 19 mars 1962,
tous ces misérables agresseurs de la mémoire de plus
de 170 000 Français massacrés et de leurs familles qui
vivent, ici près de nous et ailleurs, dans le souvenir inoubliable
davoir été contraint dabandonner leur terre
natale.
Alors à mes compatriotes, adhérents de la FNACA, élus
nationaux et locaux sombrant dans le répugnant électoralisme,
je dis que ferez-vous du respect dû à autrui, que ferez-vous
de la nécessaire fraternité à retrouver entre
tous les Français si, une fois encore, vous vous commettez
dans une cérémonie danniversaire du 19 mars 1962
? Cest bien seulement le devoir de mémoire et de fraternité
qui simpose
et pas lentêtement et la bêtise
qui agressent nos compatriotes meurtris
. , de surcroît,
en bafouant la loi.
Je ten conjure, plus de cérémonie les 19 mars
et retrouvons-nous tous réunis dans la vraie fraternité
entre Français et entre anciens combattants, dès le
5 décembre 2004, au pied de nos monuments aux « Morts
pour la France ». Ce sera notre honneur de leur rendre, dans
la fraternité, lhommage qui leur est dû.
Alexis BOUCHARD La Passion de Servir Fax : 04 78 73
57 37 Mel : a.bouchard@wanadoo.fr
N.B. Métropolitain et appelé du contingent, j'ai
servi de 1960 à 1962 comme Sous-Lieutenant d'Infanterie, Chef
de Harka. |
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DISPARUS
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Colette DUCOS ADER est à la recherche
de témoignages de disparus après le 19 mars 1962.
Contact: BP 45 St Ferdinand
33314 Arcachon Cedex
tél/fax: 05.57.52.08.27
06.89.33.64.23
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Commémoration de la fusillade du 26
mars 1962 rue d'Isly à Alger.
Stèle du cimetière Saint Jean à Mandelieu-La
Napoule.
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AVIS DE DÉCÈS
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Yvan SANTINI, figure du combat pour l'Algérie
française, défenseur de notre Mémoire, président
du FNR, membre de la Commission Consultative des Rapatriés,
très actif au sein du CLAN et de Véritas, ancien de
notre lycée Lamoricière est décédé
ce jour, d'une rupture d'anévrisme. Il fêtait son anniversaire.
A toute sa famille nous présentons nos
plus sincères condoléances.
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COMMUNIQUE DE PRESSE
LE COMITE VERITAS EST EN DEUIL
Le 7 mars, vers 18 heures 30, un des membres les plus éminents
de notre Comité nous quittait :
M. Yvan Santini, notre Administrateur et Délégué
Midi-Pyrénées, est décédé dune
rupture danévrisme.
Cest un des meilleurs dentre-nous
qui nous quitte, ainsi, brusquement, un être loyal et pur,
au charisme impressionnant, qui na jamais varié dun
iota dans ses convictions profondes, qui na jamais cessé
la lutte entreprise pour lunion de ses compatriotes et le
rétablissement de la vérité historique.
Des études secondaires au Lycée
dOran au grade de capitaine en 1958, (en passant par le Brevet
dInstruction Préliminaire en 1944, le commandement
de la Compagnie Rurale de Nemours et lélection, en
1960, aux cantonales dOran, sur une liste « pour le
maintien inconditionnel de lAlgérie, terre française
») fils dun ancien combattant blessé à
Verdun, Yvan Santini a toujours, fidèlement servi sa patrie,
sest toujours dévoué pour ses compatriotes,
refusant tous les honneurs, mais nayant jamais quitté,
pour une seule seconde, les voies de lHonneur.
Cest cet Honneur, intact, après
sept ans de combat en Algérie pour conserver française
sa terre natale et quarante-deux ans de combat, en France, pour
que Justice nous soit rendue, cet Honneur-là, le seul qui
vaille quon vive et quon meure pour lui, prestigieux,
lumineux, que je vois briller, à travers mes larmes, comme
un ostensoir !
En 1997, proposé pour la Légion
dHonneur, voici ce que répondait celui qui, après
avoir été longtemps le successeur du Général
Jouhaud en tant que Président de la F.N.R. et qui ne gardait
plus, aujourdhui, de responsabilités associatives quau
sein de VERITAS :
« En réponse à votre lettre
du 4 février, je tiens à vous confirmer que je ne
suis pas candidat à ma nomination dans lOrdre de la
Légion dHonneur.
Depuis quarante ans, je suis en totale opposition
avec la politique française à notre égard :
notre communauté, toutes religions confondues, a souffert
et souffre toujours de lincompréhension de nos gouvernants
et ce refus est, pour moi et tous les miens, une manière
de réagir contre cette incompréhension. De plus, il
me permettra de continuer le combat sans aucune gêne morale.
».
Le petit ruban rouge doit, soudain, peser lourd
sur quelques revers de veste et vestes retournées.
Nous sommes certains, quant à nous, quYvan
Santini ne nous a pas abandonnés. Quand le Droit est foulé
aux pieds, quand la Loi suprême est bafouée, on ne
discute pas avec les auteurs et les complices de ces attentats.
Dans le système de faux-semblants où nous vivons,
il ne fallait ni attendre ni espérer ladhésion
dYvan Santini à des intérêts qui nétaient
pas les siens. Il na jamais accepté le reniement à
la parole donnée. Quon sache que les événements
de ces dernières années lont poussé à
lexaspération et au désespoir au point dentraîner
sa démission de la Présidence de la FNR, mais quil
est resté, fidèlement, attaché à VERITAS.
Il était lun de nos piliers et son esprit imprégnera
longtemps toutes nos actions car il a su nous insuffler sa foi et
nous communiquer son indéfectible espérance et , malgré
notre peine profonde, nous savons, aujourdhui, parce quil
nous la appris, que cest la nuit quil est beau
de croire à la lumière.
ANNE CAZAL
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Une revue qui doit, elle aussi, contribuer
à faire éclater un jour la Vérité Historique.
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VOUS AVEZ LA PAROLE .
2004 DOIT ETRE "UNIR POUR GAGNER"
Bonne année 2004 de JP Gavino
jeanpaul@jeanpaulgavino.com
vous envoie en gage de voeux , un texte de chanson que je viens
de terminer et qui j'espère sera enregistrée en 2004.
Cette chanson vous est dédiée à vous et vos
familles afin que 2004 soit l'année de notre complète
réhabilitation .
Mais je voudrais aussi qu'elle soit l'année
de notre RASSEMBLEMENT tant attendu depuis si longtemps, depuis
trop longtemps.
Certains diront : on a essayé çà
n'a pas marché
Dautres diront : c'est bien comme çà puisque
le schmilblick avance
Enfin on nous dira : cela ne sert plus à rien .
Je sais que notre peuple y aspire, que notre
peuple en a besoin, que nous tous le souhaitons du fond du coeur.
Alors il ne tient qu'à vous, présidents
d'associations, de la vouloir car vous le pouvez.
L UNION FAIT LA FORCE DIT ON !!!!!
Pourquoi serions nous les seuls incapables de nous fédérer
? Avons nous cette tare ? Avons nous un handicap particulier ? Non
bien sur !
Donc ils (les asso) ne veulent pas d'une FEDERATION
.
Vous présidents "cela ne vous feraient
ils pas plaisir de parler d'une seule voix " ?
Cela ne vous ferait il pas plaisir de parler au nom de tout notre
peuple ?
Cela ne vous ferait il pas plaisir de garder toutes vos prérogatives
tout en travaillant pour le bien commun ?
En un mot :
PARLER SOUS UNE MEME BANNIERE ET SE FAIRE CONNAITRE EN TANT QU 'ENTITE.
DIVISER POUR MIEUX REGNER : RHLASSE COMME ON
DIRAIT CHEZ NOUS !!!!!!
REPONDEZ MOI / DIFFUSEZ MON EMAIL/ ET JE VOUS
PROMETS QUE JE LES TRANSMETTRAI AUX PERSONNES IMPLIQUEES DANS NOTRE
COMBAT.
VOUS AVEZ LA PAROLE . 2004 DOIT ETRE "UNIR
POUR GAGNER"
BONNE ANNEE A TOUS ET QUE DIEU NOUS GARDE.
--=oOo=--
JE FAIS PARTIE DE VOUS
(Paroles et Musique : Jean Paul GAVINO)
Je fais partie de vous , toi mon peuple bien
aimé
Je fais partie de vous, toi mon peuple égaré,
Je fais partie de vous, toi mon peuple exilé,
Je fais partie de vous , vous les déracinés.
Je fais partie de vous, et je vous défendrai
En chantant mes refrains , en chantant mes couplets
Je fais partie de vous, il faut nous rassembler
Je fais partie de vous pour toute l'éternité.
couplets 1
Et je suis avec vous pour crier vérité
Et je suis avec vous pour devoir dénoncer
Tous nos pires ennemis qui nous ont accusés
De tous les maux du monde sans nous laisser parler
Quand vous priez , je prie
Quand vous criez, je crie
Quand vous pleurez , je pleure
Quand vous riez, je ris,
Je connais vos silences
Je ressens vos rancoeurs
Je sais tous vos malheurs
Je devine vos bonheurs.
AU REFRAIN ( je fais partie de vous )
couplets 2
Oui nous sommes comm' tout l' monde
Avec tous nos défauts
Oui nous sommes comm' tout l' monde
Avec nos qualités
Mais ils n'ont retenu que c'qui les arrangeaient
Raconter une histoire
Qui n'est pas notre histoire.
Quand vous priez je prie
Quand vous criez, je crie
Quand vous pleurez, je pleure
Quand vous riez , je ris.
Mais je vois bien aussi
Quand je regarde vos yeux
Toute la nostalgie
Qu'il y a au fond d'eux.
Je fais partie de vous, toi mon peuple bien aimé
Je fais partie de vous, toi mon peuple égaré
Je fais partie de vous, je fais partie de vous
Et je me sens très fier
de faire partie de vous.
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CONFERENCE DU 10 JANVIER 2004 A NICE
Les amitiés Oraniennes de la Côte d'Azur
Le Cercle Algérianiste de Nice
Les Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran
nous ont offert une conférence de
Monsieur Emile Serna
agrégé de l'Université, Inspecteur de L'Éducation
Nationale (H)
sur "Les ESPAGNOLS à Oran de 1 505 à 1792"
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AVIS DE DÉCÈS
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Nous avons appris avec tristesse le décès du Capitaine
Rabah KHELIFF survenu le 3 novembre 2003. Il avait 70 ans était
adhérent du Cercle Algérianiste de Lyon au titre de
président de l'Union Nationale des Anciens Combattants Français
Musulmans ( U.N.A.C.F.M)
Le 5 juillet 1962 à Oran, seul officier français à
enfreindre les ordres prescrits, il fit face à l'ALN avec
ses tirailleurs, arrachant des centaines de ses compatriotes pieds-noirs
à une mort certaine, s'exposant aux foudres du général
Katz.
(Voir le témoignage d'André LORE, page "Témoignages")
Il était commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre
national du Mérite.
Nous garderons en mémoire son imposante silhouette, sa
légendaire bonté, sa sagesse, son mépris du
danger, son sens du devoir et son patriotisme. C'était un
sage, dans toute l'acception du terme.
Rabah KHELIFF, nous ne t'oublierons jamais!
A sa veuve, à ses enfants et petits-enfants, nous présentons
nos condoléances attristées.
Boris KAN, supplément de l'Algérianiste n°
104 - décembre 2003.
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Le 5 décembre
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Le 5 décembre a été désigné,
en haut lieu, pour la date officielle de commémoration de tous
les morts pour la France en Algérie. Il est vrai que cette
date ne correspond à rien. Paradoxalement, c'est son gros avantage.
Aucune date n'a engendré un consensus suffisant. Certaines,
comme le 19 mars, ne peuvent que soulever l'indignation des Français
d'Algérie, toutes communautés confondues, mis à
part les éternels saboteurs de la présence française
et faussaires de l'histoire: les dirigeants de la FNACA, communistes
et porteurs de valises.
Il fallait trouver une issue au dilemme. C'est fait. Nous en prenons
acte. Et nous tenterons de donner à ce jour ses lettres de
noblesse. Pour cela, il faut une collaboration de tous les gens de
bonne volonté. Il faut faire taire les divergences, les susceptibilités,
les maximalismes, tout ce qui entrave la reconnaissance de la vérité.
Faisons de cette journée, partout en France, un succès
de fraternité.
A Nice, où quelques volontaires affirment une détermination
sans faille, soyez nombreux à venir au Musée d'Art Moderne
(MAMAC) et au Grand café des Arts, en face, rencontrer des
journalistes, des auteurs. L'entrée est gratuite. Seul le diner-débat
organisé le soir est payant (35 euros) comme vous le voyez
sur l'invitation jointe.
Hors de toute politique, jeunes et moins jeunes, tous ceux qui veulent
comprendre ce que fut cette époque qui conditionne notre présent
et notre avenir, s'entretiendront librement avec des témoins,
des journalistes, des historiens. Cette manifestation est appelée
à se renouveler chaque année le 5 décembre à
Nice et nous souhaitons qu'elle fasse des émules.
Faisons du 5 décembre qui ne représente rien, une date
qui dorénavant représentera vraiment un hommage à
tous ceux qui, civils, militaires, pionniers, colons ou administratifs,
sont morts pour la France sur le sol de l'Afrique du Nord.
Geneviève de Ternant |
A Nice, célébration de la première
Journée Nationale en hommage aux morts pour la France en
A.F.N.
Sous la présidence d'honneur de Maître Jacques PEYRAT,
Sénateur Maire de Nice - Président de la C.A.N.C.A
, Michèle SOLER, André LORÉ...
Pour plus de précisions, voir le lien suivant:
http://perso.club-internet.fr/vherelle/Hommage1.htm
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Lettre de Josseline Revel-Mouroz
Suite au rapport sur l'uvre de la France Outre Mer Michel
Diefenbacher
CENTRE D'ETUDES PIED-NOIR
C.E.P.N.
Josseline Revel-Mouroz
14, avenue A. de Vigny
06100 Nice
Tel/Fax : 04 93 98 11 75
Courriel :rjosseline@aol.com
Nice, le 12 novembre 2003
Monsieur Michel Diefenbacher
Casier de la Poste
Palais Bourbon
75355 Paris 07 SP
Monsieur le Député,
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre rapport sur
l'uvre de la France Outre Mer. On y trouve indéniablement
des paroles rassurantes et une volonté de répondre
aux attentes des Européens d'Algérie et des Harkis.
Les chapitres concernant la mémoire ont particulièrement
retenu mon attention. Toutefois, je souhaiterais apporter quelques
remarques et exprimer plusieurs souhaits.
Dans "L'hommage aux Harkis" (page 29) vous reproduisez
une déclaration du Chef de l'état, le 25 septembre
2001, dans laquelle il évoque "une terrible tragédie".
Il s'agit, en réalité d'un crime d'état, dans
la mesure où le gouvernement de l'époque et, en particulier,
les ministres Joxe et Messmer, avaient interdit le territoire de
la métropole aux Harkis et à leurs familles, les vouant
ainsi à une mort atroce. C'est ce qui s'est produit.
Le Chef de l'état ajoute également, à propos
de ces massacres, que "la France
n'a pas su les empêcher."
Tout d'abord la France est une entité qui représente,
en principe, tout le peuple français, à qui on ne
saurait faire porter la responsabilité d'une politique criminelle
menée par des individus. Or ce sont bien des individus qui
n'ont pas voulu protéger les Harkis et leurs familles. Il
en va de même pour les massacres du 5 juillet à Oran.
Les récentes déclarations de M. Messmer à ce
sujet sont on ne peut plus claires : le chef de l'état ne
voulait pas d'une nouvelle guerre d'Algérie. C'est d'ailleurs
un point qui a été souligné par les historiens
sérieux.
On pourrait, à ce sujet, reprendre les paroles du Chef
de l'état, prononcées le 16 juillet 1995, jour anniversaire
de la rafle du Veld'Hiv : "la France manquant à sa parole
livrait ses protégés à leurs bourreaux
La France patrie des lumières, patrie des droits de
l'homme, terre d'accueil, terre d'asile
"
D'autre part, alors que le Maire de Paris a cru devoir consacrer
une plaque aux victimes du 17 octobre 1961 qui manifestaient contre
la France, aucun monument ou plaque commémorative n'existe
pour les victimes civiles des massacres, bombes, enlèvements
perpétrés par le FLN. Pire encore, le Chef de l'état,
au cours de son voyage en Algérie a déposé
une gerbe au monument des "martyrs" du FLN et a serré
la main de deux terroristes notoires. Ce geste ne pouvait être
considéré que comme une insulte par ceux qui ont subi
le terrorisme du FLN et qui ne peuvent même pas exprimer leur
indignation officiellement.
En ce qui concerne le Mémorial de Marseille il est nécessaire
d'établir des liens avec l'université, mais aussi
avec les associations, dont certaines sont animées par des
universitaires.
Par conséquent, nous vous demandons que :
1. Les responsabilités des gouvernants de l'époque
soient clairement établies dans la fusillade du 26 mars,
les massacres d'Oran, les massacres de Harkis, leur enfermement
dans des camps avec leurs familles, avec les conséquences
qui en ont découlé.
2. Les réparations morales et matérielles se fassent
au grand jour et qu'elles figurent dans les livres d'histoire, afin
que justice nous soit rendue et que disparaissent les diffamations
concernant nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents
qui nous ont valu, et nous valent encore quelquefois, une attitude
hostile de la part de nos compatriotes.
3. Tout soit mis en uvre pour savoir ce que sont devenue nos
3000 disparus.
4. Que la date du 5 décembre qui a été retenue
comme pis-aller soit la seule date de commémoration officielle.
5. Les propositions de loi déposées par MM Soisson,
Luca, Bacquet, Vercamer, Leonetti/Douste-Blazy soient prises en
compte.
J'espère que nos demandes légitimes trouveront
un écho favorable et je vous prie d'agréer, monsieur
le Député, l'expression de ma considération
distinguée.
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Les deux collèges
Electoraux ou l'Échec de la Citoyenneté Proposée
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Les deux collèges ou l'échec de le
citoyenneté proposée Pierre Fabiani, secrétaire
général du Cercle Algérianiste de Nice et des
A-M, ancien avocat à la Cour d'Appel d'Alger, a effectué
un travail très complet afin que soit comprise la notion de
deuxième collège, notion travestie par une totale méconnaissance,
en sorte qu'elle fut imputée à crime à l'Algérie
Française.
Ce travail de juriste peut être demandé à son
auteur, 47 Bd. Victor Hugo 06000 Nice ou par l'intermédiaire
du Cercle. En ce bref résumé, nous ne pouvons transcrire
les étapes qui ont amené les gouvernements de la France,
par des textes successifs, à instaurer deux collèges
puisque les Algériens de souche refusaient les lois de la République
dont ils étaient les nationaux. Il est en effet obligatoire,
pour acquérir la citoyenneté d'abandonner ou d'aménager
la charria afin de se conformer aux lois républicaines.
L'ambiguïté née de la méconnaissance entre
les notions de citoyenneté et de nationalité est à
l'origine de jugements aussi sévères que dénués
de fondement. Les Algériens de souche ont été
sollicités depuis l'appropriation (et non la conquête)
de l'Algérie, et ils ont refusé chaque fois ou du moins
peu d'entre eux ont accepté la citoyenneté française,
et à titre individuel et non en bloc comme ce fut le cas pour
la communauté juive d'Algérie par le décret Crémieux.
(24/10/1870)
Maître Fabiani détaille les procédures extrêmement
simples qui furent proposées et repoussées en particulier,
dans les années 1920, par une "fatwa" déclarant
qu'on ne pouvait être musulman et vivre sous une autre loi que
celle dictée par le Prophète. Pour permettre aux nationaux
musulmans non citoyens d'accéder au droit de vote et être
éligibles, le législateur s'est vu contraint d'instaurer
un collège à part. Bien des maux découlent de
cette décision qui se voulait pleine de mansuétude.
Toutes les personnes que passionne notre histoire seront vivement
intéressées par le travail de Maître Fabiani.
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( 4 octobre 2003)
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Liste des Membres du HAUT CONSEIL
Section thématique « Harkis et autres membres des
formations supplétives et assimilées »
AZNI Boussad - Président du Comité National de Liaison
des Harkis
AINCERI Hafida - Secrétaire Générale Association
pour le rassemblement des FM de l'Albigeois
ARFI Hacène - Président Coordination Harka (30)
St Laurent des Arbres
BELHADJ Mohamed - Attaché de Préfecture, Grenoble
BELLIFA Lakhdar - Président Association nationale des Fonctionnaires
d'oridine N.A et Amis
BOUALAM Ahmed - Président Association pour défense
et intégration des FM et Amis
BOUGRAB Jeannette - Maître de conférence, Université
Paris 1
BOUMARAF Amar - Responsable Régional Harkis, St Palais
sur Mer (30)
CHABBI Hafida - Membre Association des Français rapatriés
d'origine N A en Allemagne
CHIEB-BOUARES Hocine - Président Association Français
rapatriés d'origine N A en Allemagne
COLL-TITRAOUI Taouès - Co-Présidente Association
Jeune Pied Noir
ELOKKI Nadia - Vice-Président association Harkis d'Alès
GUELATTI Tayeb - Président délégué
Conseil National des F.M.
HEROUALI Abdelkader - Président Conseil National des F.M.
de Picardie et
Président de l'Union Régionale des A.C.F.M. de Picardie
KAFI Messaoud - Président Union Nationale des Harkis Associés
et Sympathisants
KHEUFF Rabah - Président National des A.C.F.M.
MAKABROU Khemissi - Délégué Départemental
auprès population Harkie Var et Président Comité
Souvenir Français
MEBREK Mohamed - Vice-Président Conseil National des F.M.
MEUANI Aziz - Président Association pour Coopération
et Solidarité Alsace-Alger- Président Mémorial
des Combattants d'Afrique et
Outre-Mer morts pour la France
ZELLAGUI Fatima - Membre de l'Institut Montagine et membre du
Comité National de Liaison des Harkis.
Section thématique « Rapatriés»
NOUVION Philippe - Secrétaire Général RECOURS
France
AUGARDE Jacques - Président CLAN
BENEDETH Gérard - Vice-Président MAFA
BONHOMME Andrée - Présidente RECOURS France
CEPI Jean-Vincent - Président Amicale des Rapatriés
d'AFN et Amis
EISENCHTETER Maurice - Vice-Président Association Mémoire
de la France d'Outre-Mer
GAI-FAIVRE Maurice - Historien
FERRANDIS-DELVARRE Nicole - Présidente de l'Association
des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et leurs Alliés
De la HOGUE Jeanine - Présidente Association M.A.N.
JOYAUX Evelyne - Présidente Cercle Algérianiste
des Bouches du Rhône
LE SOLLEU Claude - Président Association Fédérale
et Nationale pour la Défense des Intérêts
des Français Rapatriés et Spoliés de Tunisie
MEFRET Paul- Membre du Conseil d'Administration du RECOURS France
MONTERO Andrée - Ecrivain
PALMA Jean- Marie - Président F.N.E.R
POLI Claude - Vice-Président F.N.R.
ROLANDO Thierry - Président Cercle Algérianiste
National
SAINSOT Yves - Président ANFANOMA
SEROIN Jean-Pierre - Président MAFA
SERVOLES Gaston - Membre RECOURS France
Le Conseil pourra être appelé à siéger
en séance plénière, par sections ou éclaté
en groupes de travail.
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