Il faut lire: les poilus d'Orient de Pierre Miquel ( Fayard),
la bataille des Dardanelles de Michel Hérubel ( Presses de la cité)
et l'expédition des Dardanelles au jour le jour de Fr. Charles-Roux
( Armand Colin).
Mon oncle a débarqué sur la presqu'ile le 5 mai 1915
et s'est retrouvé en première ligne du 5 au 11.. Il l'a
quittée le 1er Octobre 1915 pour Salonique. Il est mort le 8 décembre
à Rabrovo ( Macédoine)
Aux Dardanelles ( 25 avril au 19 décembre 1915), expédition
catastrophique imaginée par Churchill ( l'homme de Mers el Kébir),
il n'y avait pas de musulmans dans les troupes françaises, par
la volonté de Joffre qui ne voulait pas opposer des musulmans aux
Turcs eux aussi musulmans ( sauf certains gradés et les sénégalais).
Les Zouaves avec leurs chechias étaient donc des chrétiens
ou des juifs, d'où l'hécatombe de PNs dans la presqu'ile
de Gallipoli ( avec les Anglais et les Anzacs). Il y avait aussi la Légion
et les Marsouins. En Serbie et en Macédoine, après l'évacuation
des Dardanelles, ce ne fut pas aussi strict.
Aux Dardanelles, le désastre des Anglais atteint aussi les
Français: sur 225.000 morts ( 125.000 par le feu et 100.000 de
maladie) la France a eu 40.000 tués et autant de malades ou blessés.
Les Anglais, comme d'habitude, ne nous témoigneront aucune
reconnaissance et traitérent en 1918 directement avec les Turcs
en nous tenant à l'écart.
N'oublions pas que les troupes victorieuses à USKUB en 1918
étaient commandées par Franchet d'Espérey, né
à Mostaganem, et qui devint Maréchal ( comme Juin). Clemenceau
détestait les Poilus d'Orient qu'il appelait les "jardiniers
de Salonique" alors qu'ils mouraient comme des mouches, face aux
Turcs puis aux Bulgares, Autrichiens et partisans ( Comitadjis) qui leur
coupaient la tête,( comme en Syrie actuellement), mais aussi de
maladies ( Dysenterie, choléra, palu, typhoïde, tuberculose
et grippe espagnole ,misère) Ils firent même du rab jusqu'à
Odessa, après le 11 novembre en raison de la révolution
russe, d'où les "mutins de la mer noire" etc....
A noter que USKUB pris ( Skopje) , Franchet voulait foncer sur Vienne
et prendre l'Aurtriche, ce qui eut raccourci la guerre de au moins un
mois sinon plus. Mais Clemenceau qui le détestait car Franchet
était catholique et monarchiste et qui l'avait mis là pour
qu'il se casse les dents, lui donna l'ordre d'arrêter, car il voulait
la victoire sur le front français d'abord. D'où les morts
inutiles après le 24 septembre 1918.
la manoeuvre géniale du général Tranié
et du Jouniot-Gambetta ( à cheval !) étaient executées
par le 42 RIC ( infanterie coloniale) et 1er régiment de spahis
marocains, 1er régiment de chasseurs d'Afrique, 4e régiment
de chasseurs d'Afrique.
La région est parsemée de cimetières militaires
français gigantesques que j'ai visités, dont d'innombrables
PNs. A noter un petit cimetière émouvant dans l'Ile de Corfou:
GASTOURI, de 209 PNs malades, contaminés et morts dans le palais
Achilléon transformé en hopital par la France.
Le cimetière militaire français de SKOPJE (ex- Uskub)
comprend 930 tombes et 2 ossuaires d' environ 1000 corps chacun.
La troisiième est à BITOLA (ex-Monastir) au sud de la Macédoine.
Ce cimetière militaire français abrite 6.262 tombes et un
ossuaire de 7.000 corps
. Le cimetière militaire français de ZEITENLICK est près
de Salonique (ex- Thessalonique) en Grèce. Ce cimetière
abrite 8.000 tombes dont 2.000 tombes de soldats de notre ancien Empire
colonial, et un ossuaire d' environ 200 corps. Dans la même enceinte
se trouvent des soldats du Commonwealth, serbes, italiens, et russes.
Pierre Barisain
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Les Régiments de Marche d'Afrique
Un bataillon mixte d'étapes fut constitué dans les premiers
mois de 1917 avec des éléments provenant du dépôt
du 8e Tirailleurs à Bizerte et embarqué à destination
de Salonique. Il assura le service des étapes sur la ligne d'Albanie
1er RMA :
Bataillon C du 4e zouaves : Cdt Benoit, puis Cdt Vinchon
bat du 3e z passe au 2e RMA par la suite.
Bat E du 4e Zouaves passe du 2e RMA au 1er RMA
1 bat formé par 1e REI et 2e REI
2e RMA :
bat du 1e z Cdt Dumont
bat du 2e z Ducas
bat du 4e z Pinchon
1er RMA
Le 1er février 1915, un régiment de marche d'Afrique fut
formé d'abord sous le nom de « régiment d'Algérie-Tunisie
» avec des éléments tirés des dépôts
de Tunis, Constantine, Philippeville, Sidi-bel-Abbês et Oran le
bataillon « C » du 4e zouaves, commandant Benoît; un
bataillon du 3e zouaves sans numéro, commandant Franchot; un bataillon
de Légion étrangère, commandant Geay. Il fut placé
sous les ordres du lieutenant-colonel Desruelles, du 4e zouaves. Embarqués
à proximité de leurs lieux de formation, les bataillons
furent regroupés a Malte le 5 mars. Ils étaient destinés
à faire partie du Corps expéditionnaire des Dardanalles.
Sur les transports Vinh-Long, Carthage, Chaouia, ils parvinrent dans l'île
de Samos, le 11 mars. Tout le corps expéditionnaire se concentrait
en rade de Moudros. Il était placé sous le commandement
du général d'Amade, lui-même subordonné au
général anglais sir Ian Hamilton, commandant en chef. Le
régiment de marche d'Afrique fut rattaché à la brigade
métropolitaine, général Vandenberg. La plus grande
partie des troupes, du corps expéditionnaire fut dirigée
sur Alexandrie le 3o mars. Le 5 avril, au cours d'une revue, à
Ramleh, le régiment reçut son drapeau (qui est aujourd'hui
aux Invalides). Le lieutenant-colonel Desruelles, victime d'un accident
de cheval fut remplacé par le lieutenant-colonel Foulon. Après
un séjour de plus d'un mois en Egypte, le régiment avec
les autres corps de troupe de la division d'infanterie (175e Rl, deux
régiments mixtes d'infanterie coloniale) fut amené à
l'entrée du détroit des Dardanelles. Le débarquement
eut lieu le 27 avril au soir, à Sedd-ul-Bahr. La campagne extrêmement
meurtrière devait durer jusqu'au 4 octobre 1915. Les Turcs avaient
accumulé des défenses accessoires inouïes, ils avaient
poussé les précautions jusqu'a tendre des réseau,
de fils de fer barbelés très en avant dans la mer.
LE 1er R.M.A.
Dès la débarquement, le régiment prit place derrière
le 175e Rl, puis le bataillon Franchot se déploya face à
Krithia et Achi-Baba. Les troupes anglaises et françaises débarquées
reçurent l'ordre de s'emparer de Krithia puis de marcher vers les
hauteurs qu'elles devaient occuper dans la journée du 28 avril.
Le mouvement commença à 8 heures du matin, l'attaque fut
menée par un bataillon du 175e et par les bataillons Geay et Franchot.
Les vagues d'assaut parvinrent assez rapidement au bas des pentes de la
cote 300. Zouaves et légionnaires recevaient pour la plupart le
baptême du feu, ils étaient chargés de tout l'équipement
réglementaire, les hommes portant en plus 300 cartouches, un outil
de parc, des sacs à terre, des piquets ou un réseau Brun.
A midi la progression continuait, les deux bataillons du régiment
de marche d'Afrique étaient en première ligne, la droite
appuyée à la mer, la gauche en liaison avec le 175e. Le
ravin de Kerevês-Déré fut atteint à 16 heures.
Là, les troupes se trouvèrent en présence d'organisations
défensives garnies de mitrailleuses et protégées
par d'épais réseaux de fils de fer. Le feu de l'artillerie
ennemie s'était considérablement accru. Seule, l'artillerie
de la flotte alliée était en action, l'artillerie de campagne
de la division n'ayant pu être encore débarquée, Les
deux bataillons d'attaque furent obligés de céder du terrain
et ce mouvement s'exécuta sous un feu violent et sous la pression
de l'infanterie turque. La ligne se maintint à la hauteur des cotes
236 et 300 qui constituèrent le gain de la journée. Le combat
s'arrêta à la nuit. Le bataillon Benoît qui avait débarqué
à son tour vint relever le bataillon Franchot. On s'en tint là
jusqu'au mois de mai.
Le 1er mai, vers 20 heures, les Turcs déclenchèrent
une violente attaque, afin de rejeter à la mer les éléments
alliés débarqués. Ces mouvements accompagnés
d'un feu violent d'artillerie persistèrent jusque vers 22 heures.
mais se brisèrent devant la résistance des zouaves et de
la Légion, qui contre-attaquèrent à la baïonnette.
Le lendemain, 2 mai, la lutte se poursuivit et les Turcs subirent de lourdes
pertes. Une contre-attaque générale de toutes les troupes,
brigade métropolitaine et brigade coloniale, fut menée au
son des clairons. Les Turcs furent reconduits sur leurs positions de départ,
mais il fut impossible de dépasser les Organisations de Kerevès-Déré.
Presque tous les officiers étaient tombés : le lieutenant-colonel
Foulon, les trois chefs de bataillon étaient blessés, tous
les capitaines tués ou blessés, sauf le capitaine Squinet
qui prit le commandement du régiment qu'il s'efforça de
réorganiser. Le bataillon de la Légion et celui du 3e zouaves
comptaient à peine 120 hommes valides, le bataillon du 4e zouaves
s'était regroupé en deux compagnies. Le 5 mai, le régiment
reçut des renforts et se reconstitua sous le commandement du lieutenant-colonel
Niéger.
Les 6 et 8 mai. on se battit encore pour la possession du Kerevès-Déré.
Des tranchées furent prises et reprises. Encore une fois, les éléments
de la division durent battre en retraite. Dans la nuit du 9 au 10, le
bataillon du 4e zouaves, commandé par le lieutenant Vinchon, abandonna
la rage au coeur, le terrain conquis, mais intenable désormais.
Ce bataillon fut cité à Iordre du corps expéditionnaire
le 11 mai. Le régiment lappelation de 1er régiment
de marche. à la suite de l'arrivée d'un deuxieme régiment
et, dans le but de simplifier les opérations de comptabilité,
le bataillon du 3e zouaves passa au 2e régiment et fut remplacé
par le bataillon « E » du 4e zouave. Le 30 mai, une opération
de détail eut lieu sur le fortin le Gouez, ouvrage avancé
battant le ravin du Kéreves-Deré.
Le 4 juin, des attaques plus sérieuses se produisirent dans le
même secteur. La bataille se ralluma du 21 au 27 juin pour la possession
de quelques réseaux de tranchée et le Lieutenant-colonel
Niéger entraîna lui même les vagues dassaut,
criant «En avant les zouaves... » Les Turcs furent rejetés
des positions qu'ils avaient occupées. Des sections franches se
battirent sur le mouvement de terrain dit «Le Rognon». D'autres
combats eurent lieu les 12 et 13 juillet. Le général Gouraud,
qui avait succédé au général d'Amade dans
le commandement du corps expéditionnaire avait été
grièvement blessés au début du mois de juillet. Le
général Masnou fut mortellement atteint le 12. Les Turcs
contre attaquaient sans cesse. De terribles corps à corps eurent
lieu à l'arme blanche et à la grenade. Puis la lutte sapaisa,
les combattants des deux armées étant exténués.
Le lieutenant-Colonel Schneider avait pris le commandement à la
place de Niéger, terrassé par la maladie.
Le 1er octobre, le 1er RMA abandonna ce bout de terrain de la presqu'île
de Gallipoli où il avait subi de terribles pertes et fut débarqué
à Salonique du 6 au 8. Une nouvelle campagne allait commencer.
Regroupé au camp de Zeitenlick, reconstitué grâce
à I'arrivée de renfort, il gagna Guevguel et Stroumitza-Station
le 18, essayant de recueillir les éléments Serbes étroitement
pressés par les Allemands et les Bulgares. Les pertes furent sévères
au combat du 22 octobre 1915 à Hudovo, Kalukovo, Gradec, Kalkova.
La 156e division à laquelle appartenait le 1er R.M.A. se replia
sur la Bodjumia et se battit à Cernika les 8 et 9 décembre,
et à Gjavato-Bogdanci les il et 12. La campagne de Serbie était
terminée, le 1er régiment prit part à l'organisation
du camp retranché de Salonique, du 16 décembre 1915 au 18
mars 1916.
Des opérations dans la région des lacs se déroulèrent
au printemps, puis ce fut l'offensive sur Florina et Monastir d'août
1916 à janvier 1917 cote 633, Spanca, Pétorak, Negocani,
Medzidli. La chute de Monastir se produisit le 19 novembre 1916 et le
1er RMA y pris une part glorieuse. De janvier à août 1917,
les opérations se déplacèrent vers la Baba-Planina
et la Cervena-Stena, à la crête dite « des Légionnaires
». En septembre 1917, le bataillon de la Légion fut dissous
à l'exception d'une compagnie et le régiment fut composé
exclusivement de zouaves, le 3e bataillon provenant du 2e R.M.A dissous
également. Ainsi reconstitué, le régiment participa
aux opérations offensives de 1918, dans le secteur de Skra-di-Legen,
puis au nord de Monastir, enfin à l'avance victorieuse du mois
de septembre. Il livra des combats à Kukurecani, au Mamelon de
Cernobok, à la cote 1200. Les hostilités cessèrent
le 30 septembre, le 1er R.M.A. revint à Salonique, son 3e bataillon
fut dissous et il fut reconstitué à deux bataillons de quatre
compagnies dont une CM.
Mais son périple n'était pas terminé, il fut envoyé
en Russie méridionale avec la 156e Dl, Odessa et la Crimée
(décembre 1918 à juin 1919), occupa Koloswska et Radzelnaïa,
sous le commandement du lieutenant-colonel Geay, livra combat à
Tiraspol le 17 février 1919, à Vosniziensk-Martinowska le
18, à Vassilinovo le 7 mars, à Berezowska le 18 mars. Ce
fut, en avril, l'évacuation d'Odessa. Le 1er RMA fut dissous le
9 juin 1919. L'état-major (lieutenant-colonel Laucagne) et la C.H.R.
passèrent au 17e régiment de tirailleurs algériens,
les autres éléments formèrent le 3e bataillon du
« régiment de marche métropolitain » lieutenant-colonel
Gros, et portèrent l'écusson du 4e zouaves. Ce RMM. fut
lui-même dissous le 19 août 1919. Le drapeau du 1er R.M.A.
fut déposé à la caserne Saussier à Tunis,
défila à Paris le 14 juillet 1919 et fut versé au
Musée de l'Armée le 13 juillet 1920. La dernière
garde du drapeau fut composée du lieutenant Germain, du sergent
Gouny et du zouave Allain.
En 51 mois de Campagne, le régiment avait perdu 58 officiers,
2181 sous-officiers, caporaux et zouaves, morts au champ d'honneur.
LE 2e R.M.A.
Le 2e régiment de marche d'Afrique, à trois bataillons fournis
par les dépôts dès 1e, 2e et 4e zouaves, fut commandé
par le lieutenant-colonel Bernadotte, rassemblé à Bizerte
d'où il partit le 8 mai 1915, sur la Provence et la Lorraine. Il
parvint sur le front des Dardanelles le 12 mai et se trouva en face de
la redoute d'Achi Baba. Il livra ses premiers combats le 22 mai, partant
de la redoute Bouchet. Ses trois bataillons étaient sous les ordres
des commandants Dumont, Ducas et Pinchon. Dumont et Ducas furent tués
au cours de l'attaque dans la tranchée dite « des Cadavres
».
Après avoir échangé son bataillon du 4e zouaves contre
celui du 3e zouaves du 1er RMA, le régiment reprit contact avec
l'ennemi le 21 juin 1915, au cours d'une attaque qu'il mena de concerve
avec le 176e RI toujours au ravin de Kerevês-Déré.
Le 5 juillet une puissante contre-attaque turque fut repoussée.
Les pertes furent très sérieuses. Les zouaves se comportèrent
héroïquement et les actions d'éclat ne se comptèrent
plus. Aux attaques des 12 et 13 juillet 1915, les bataillons étaient
commandés par les chefs de bataillons Rivet, Boll et Franchot.
Les objectifs furent atteints. Le 18 juillet, le lieutenant-colonel Carlier
fut placé à la tête du régiment, puis fut lui-même
remplacé par le lieutenant-colonel Nautille. Les derniers engagements
aux Dardanelles eurent lieu sur le front de Gaba Tépé. Puis
les deux brigades métropolitaines des deux divisions du corps expéditionnaire
formèrent la 156e Dl. qui fut envoyée à Salonique,
pour constituer, avec la 57e Dl venue de France, l'embryon de l'armée
d'Orient. Par deux fois, le peuple serbe avait eu raison des 500 000 Autrichiens
qui s'étaient succédé sur la Drina et sur la Save,
mais, les pertes ayant été importantes et le typhus ayant
décimé les combattants, la petite armée du roi Pierre,
ne comptait plus guère que 180 000 hommmes assaillie par les Allemands
et les Bulgares, dut battre en retraite et les troupes françaises,
à peine débarquées, furent jetées sur le flanc
des Bulgares. La 156e Dl poussa jusquà Guevgueli, en Serbie,
jusqu'à Stroumitza, livra combat à Tatarli, en novembre,
avec des contingents britanniques. Le 2e RMA se signala en tenant tete
aux assauts des Bulgares en décembre, puis se replia sur Doiran
par des sentiers muletiers à travers la montagnene. Il gagna ainsi
le camp retranché de Salonique. Il prit part, en janvier 1916,
à lopération contre les forts de Kara Bourum tenus
par les Grecs. C'est à partir de mai 1916 que le régiment
reprit l'offensive contre les germano-bulgares et remonta vers Doiran.
Il opèra sur la Vardar pendant l'été, livra le combat
de Vrbenik en septembre, participa à la prise de Monastir en novembre.
Puis, son 3e bataillon fut transporté en Albanie au cours du 1er
trimestre de 1917. Les autres bataillons ly suivirent et furent
affectés à un groupement provisoire commandé par
le Général Jacquemot et comprenant les 312e (176e RI et
2e RMA) et 314e (175e RI et 372e RI) brigades.
Il fut dissout le 1er octobre 1917 et tous ses éléments
passés au 1er RMA. Pendant la campagne, il avait perdu deux Chefs
de corps (Lt Cl Mignerot et Nautile), deux Chefs de bataillons, douze
Capitaines, quarante trois Lieutenants et Sous-Lieutenant, tués
à lennemi et près de 1500 zouaves
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