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Je le publierais...
J'ai été interviewé pour ces deux documentaires. Ce que je sais est qu'il y a un plateau avec Delahousse autour du premier documentaire avec - c'est comme cela et je n'y suis pour rien - Samia Ghali et Yasmina Khadra. Je n'ai pas vu ce premier documentaire sur les relations France-Algérie. En revanche j'ai pu visionner le second documentaire sur les Pieds-Noirs et j'ai été surpris par la neutralité du réalisateur qui a tenu à revenir sur certaines idées reçues avec beaucoup d'à-propos.
Je ne peux pas donner un avis sur le premier doc mais le second me semble très honnête.
Jean-Jacques Jordi (21 novembre 2018)
Une nuit cauchemardesque ! Nous n’avons pas regarder la première partie(nous avions eu un aperçu par la bande annonce). La seconde partie était du même tonneau. Hormis les Pieds Noirs, les autres : Algériens, Patos appelés du contingent, le type du CNRS, c’était à vomir. Delahousse n’a pas demandé à Samia Ghali pourquoi l’aspiration de ses coreligionnaires était de gagner la France, pays de leurs bourreaux. Je n’ai pas pu résister jusqu’au bout.
Il nous reste que l’honneur. Tant bien que mal, et plutôt mal que bien, nous nous sommes réinstallés. Nous n’avons pas pillé, pas cassé, pas tué.
Bises. Marie-Pascale
Bonjour Hervé, je n'ai pas trouvé de différence avec tout ce qu'on avait déjà entendu, ni pourquoi les PN se sont rassemblés le 13 mai 1958 ( 3 jeunes Français du Contingent, fusillés par les fellouzes, en Tunisie), pourquoi dès le début il est question de la "guerre d'Algérie" et non d'évènements et de maintien de l'ordre!
J'ai trouvé Samia Ghali resplendissante quand elle a parlé de sa famille FLN: elle, la sénatrice française. Pas un mot non plus sur l'intervention de Boutef au parlement. Quelques images ont peut-être marqué les métros, va saoir! Bref ça continue. Amitiés.
Georges
Bonjour Hervé,
j’ai enregistré l’émission car j’avais peur (à juste raison )de la regarder au coucher et n’ai visionné qu’un court extrait ,où Samia Ghali sénatrice ,faisait pleurer dans les chaumières avec ses souvenirs de petite fille pauvre .... un véritable dégueulis de bons sentiments:
Encore une fois Hervé cela prouve que nous sommes les cocus de l'histoire, arrêtons de leur donner le bâton pour nous battre, ce ne sont que des révisionnistes et à chaque nous mordons à l'hameçon. Un seul film criant de vérité : " La Valise ou le Cercueil" malheureusement il ne passera jamais. À chaque fois on nous remue le couteau dans la plaie et ravive notre souffrance, l'âge venant, restons avec nos blessures jusqu'à la mort. Marcelle
Hervé, rien d'étonnant, les intervenants sont des bourgeois, des enseignants, et ce type du CNRS, du genre de l'historien attitré . Toujours les mêmes ! L.B.
Bonjour Hervé,
Comme beaucoup de PN j’ai regardé l’émission d’hier et une fois de plus ce fut une émission pro FLN ce n’est pas étonnant de la part de France 2. Déjà à la fin de la 1 ere partie la parole fut donnée à 2 Franco Algérien, dont évidemment les parents ou grands parents ont œuvré au FLN et à l’ALN. Aucune interview d’un PN dans le cadre de cet hypothétique rapprochement des 2 rives pour que les auditeurs notre sentiment.
Comme toujours il est question de la torture mais que d’un coté, cette fois ils ont interrogé Le Pen (un exploit).
Quand à la 2 ème partie je pense que les PN qui ont participé n’ont pas pu développer leur ressenti et leur écœurement de leur accueil. Quand au chercheur du CNRS, que des mensonges, ce fut honteux.
Je retiens deux choses : le plaisir de t’avoir revu malheureusement au travers d’un écran, et surtout le fait qu’après une telle émission que vont penser nos petits enfants de leurs grands parents ?
Bien amicalement
Marc
Bonsoir Hervé,
J'ai malgré tout voulu regarder et c'est vrai encore une fois un documentaire contre nous. Par contre j'ai aimé la deuxième partie. Mais là aussi le chercheur du CNRS, bonjour !!!!
D'ailleurs je vais le reprendre en replay.
C.B.
Bonsoir Hervé,
J’ai tenu à voir l’ensemble de l’émission afin pouvoir répondre à certaines de mes relations qui ne manqueront pas de m’interroger.
Encore une fois les cocos et le FLN avaient la parole, l’élue de MARSEILLE ne s’est pas gênées d’affirmer sont attachement au FLN.
Elle devrait avec un grand nombre des siens retourner en ALGÉRIE.
Et dans la deuxième partie certains pieds noirs ont eu des propos particuliers sûrement peu appréciés par la majorité.
Bravo pour ton intervention et les témoignages d’autres compatriotes.
Amitiés
Pierre L.
Je ne peux que vous conseiller le dernier livre de Sevillia: " les vérités cachées de la guerre d'Algérie"
Bon repos
Oui, Hervé, nous n'en aurons pas fini de croquer les raisins de la Colère...Mais fallait-il attendre autre chose de la part de ces gens-là ? Ne savait-on pas, non seulement comment ils sont - des idéologues à 150%, qui font que ce pays qu'on appelle France est l'un des derniers bastions du Trotskisme dans LE MONDE, et aussi, comment ils fonctionnent ? Ces militants rouges-verts qui tiennent les télés officielles savent comment nous appâter en appuyant sur la corde sentimentale qui vibre toujours en nous, et nous laissant espérer que "cette fois", après 100 autres, où ils nous ont b... jusqu'à l'os, on va pouvoir enfin dire notre Vérité ....
Alors, puisqu'on a besoin d'images et de sons, et qu'on est toujours à la recherche d'un audiovisuel PROPRE, c'est par milliers et milliers qu'on devrait se brancher sur TVLIBERTÉS et y militer !!! Au lieu de continuer à en prendre plein la gueule avec ces nervis des chaînes officielles, qui nous traitent d'assassins, alors qu'eux-mêmes sont les descendants directs et revendiqués, des plus grands CRIMINELS de l'Histoire des quelques 230 dernières années de par le monde ???
Mais tu n'as pas démérité, Hervé, parce que les dés étaient pipés d'avance et que tu n'y pouvais rien. Et personnellement, j'ai apprécié celui des "algériens" qui était habillé en blanc avec un foulard bleu-violet, qui a parlé avec beaucoup de douceur, et finit pas conclure en regrettant qu'il n' y ait pas eu "une grande communauté arabo-berbéro-latine" en Algérie.....
Fraternellement dans l'interminable Épreuve,
Alexandre PETIT
Dommage qu 'on ne tait pas laissé parler plus longtemps!
Bises
Et lesquels d'entre vous aurait pu penser voir un documentaire au minimum neutre , et bien pas moi, j'ai zappé des le début, des que l'on a parler de ces salauds de parachutistes qui ont pratiqué la torture , en omettant comme d'habitude les exactions du FLN sur la population civile, avec des images tirer d'un film pro FLN. Rein ne changera dans ce pays agenouillé devant les islamocompatibles prêt à toutes les infamies pour perdurer
Salut à tous
Finalement, je n’ai pas regardé l’émission de la 2 en direct pour me préserver d'une insomnie et de la rabia… (avec pourtant l’intention de regarder en replay... mais au final, je vais zapper ! ) J’y ai quand même jeté un œil de temps en temps pour n’entendre chaque fois que les inepties habituelles : ce sont les PN qui « faisaient » la pluie et le beau temps apparemment, alors qu’ils subissaient comme tous les habitants, les lois de Paris ! Ça me fait sortir de mes gonds quand j’entends dire que les PN ne voulaient pas d’une égalité sociale, « même s’ils avaient de bons rapports avec les musulmans ». Pourquoi on ne les appelaient pas les Algériens mais les Arabes (que ne vont-ils pas chercher !!!!) ? Parce qu’on n’utilisait jamais ce terme : en nous désignant, c’était : les européens, et eux, les Arabes. Nous étions TOUS des Algériens. Eux comme nous. Nous le sommes devenus parce que c’est la France qui a inventé de fond en comble l’Algérie qui n’existait pas avant 1830. (Citation relevée dans le récent livre de Roger Vétillard : « … L’identification nationale est née en France métropolitaine, après la première guerre mondiale, parmi les travailleurs maghrébins immigrés issus des territoires algériens qui se sont alors côtoyés. Les Kabyles ont rencontré les Chaouias, les Béni Menacer ont fréquenté les Ouled Naïls (….) : ils se sont alors rendus compte qu’ils avaient une origine géographique commune, qu’ils pouvaient se comprendre, qu’ils avaient la même religion » (P36 »)( « La dimension religieuse de la guerre d'Algérie (1954-1962). Prémices et conséquences. Roger Vétillard (Atlantis, 2018) – Préface de Gregor Mathias »)
On ne prend même pas la peine d’expliquer ce que c’était le 2° collège et pourquoi (mais on préfère dire que nous les considérions comme des « sous-classe » !) –pour être éligible dans le premier collège, il fallait renoncer à la charia. Or renoncer à la charia revenait à être apostat au regard des imams et recevoir une fatwa. Un dilemme inextricable pour les musulmans. Seuls quelques uns ont eu ce courage, comme Ali Chekkal qui a été assassiné par le FLN .
Personne n’a insisté sur le grave problème religieux, les incompatibilités avec la République (et pourtant, livres de JP Lledo, R. Vétillard, etc).
Un minimum de culture leur serait nécessaire avant de fabriquer des documentaires à prétention historique, et dans lesquels on fait intervenir des PN pour se dédouaner, faire croire qu’on nous donne la parole (mais pour mieux la détourner !). Les interviews ne sont-elles pas tronquées quand on les écourte aussi honteusement ? Et puis ce choix de PN retournés (cas très bien expliqué par le psychanalyste Denis Kremer dans son livre : Psychanalyse d'une déchirure, la Nostalgérie - de Denis Kremer, Éditions de l’Onde, 2018 ), ça c’est du pain béni pour nos détracteurs. (Il y a, dans le 2° film, parmi les PN « retourné », un de mes voisins, ici dans le Gers, très virulent et qui est dans le collimateur de notre ami Lionel Vivès, très légitimement… )
Oui, ça me met en colère.
Nous sommes impuissants à faire entendre ce qu’il en était réellement.
M.A.
Coupable ! Le verdict est tombé jeudi dernier, 29 novembre, sur France 2 lors de l'émission consacrée au drame de l'Algérie française, confirmant le procès en accusation qui nous est fait depuis 56 ans.
Mensonges, contrevérités, insinuations perfides, inexactitudes, rien ne nous aura été épargné. Et pourtant, toutes ces calomnies peuvent être facilement jetées à bas, pour peu qu'on le veuille, pour peu qu'on se mobilise pour réclamer le rétablissement de la vérité. Et c'est possible, si l'on accepte, enfin, de présenter un front uni, fort de milliers de compatriotes qui en ont assez de cette mystification qui endoctrine nos enfants, nos petits-enfants.
Souvenons-nous du massacre de Katyn. La vérité a mis du temps à voir le jour mais les vrais coupables ont été identifiés. Comme le disait Lincoln "On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps."
Certes, ce n'est pas facile. Dans la seconde partie de soirée, certains de nos compatriotes ont apporté une voix juste et fidèle à la réalité. Il nous appartient de les épauler en nous manifestant de façon massive.
Certains, défaitistes ou blasés, pensent que c'est peine perdue.
Devons-nous alors nous asseoir sur le bord du chemin et regarder, sans rien faire, le vent de l'histoire nous balayer ?
Je ne peux m'y résoudre.
Même s'il n'y a qu'une chance sur mille de réussir à inverser la vapeur, il faut la tenter.
Dans cette optique, nos associations représentatives ont un rôle et une responsabilité essentiels... et historiques.
Si l'émission de Laurent Delahousse pouvait nous faire comprendre qu'il est temps de sortir des querelles de clochers, des problèmes de personnes, pour présenter, enfin, une union sans faille, nous n'aurions alors pas tout perdu.
De Gaulle, à qui l'un de ses ministres venait annoncer la création de la centième association de "rapatriés", avait répondu : "ils sont foutus !".
Prouvons que cette division n'est qu'apparente et que, face à des telles attaques, nous retrouvons notre capacité à taper tellement fort, ensemble, sur des casseroles qu'on ne pourra que nous entendre.
France-Algérie, une histoire de famille. Emission de FR2 du 29 novembre 2018.
Dirigée par Dominique Fargues et Pauline Liétar, cette émission est présentée par l’historien Pascal Blanchard et le journaliste Laurent Delahousse.Décrit par Michel Renart comme un militant de l’anticolonialisme, Blanchard commence son exposé par la référence au crime contre l’humanité, dénoncé par les présidents Sarkozy, Hollande et Macron. Cette accusation ignore le fait que la colonisation au 19ème siècle n’est pas considérée comme un crime; mettant en application les droits de l’homme de 1789, elle est célébrée par Victor Hugo : « un peuple éclairé va trouver un peuple dans la nuit », et approuvée par Jules Ferry, Gambetta, Léon Blum et Pierre Messmer.Quelques erreurs historiques sont énoncées : 40.000 morts le 8 mai 1945 à Sétif-Guelma - l’échec de la scolarisation en Algérie - 90.000 harkis rapatriés - des dizaines de noyés le 17 octobre 1961.Des oublis historiques déséquilibrent le récit. Les uns concernent les progrès engendrés par la colonisation - les autres rappellent les violences causées par la rébellion, et l’échec de leur politique :- la modernisation de l’économie algérienne et les progrès démographiques dus à l’assistance médicale, dès le 19ème siècle,- la participation aux élections démocratiques (députés, sénateurs, assemblée algér., communes mixtes)- la terreur exercée par le FLN contre les musulmans (300 tués par mois en 1956), des dizaines de mutilations sexuelles et faciales, et contre les Européens (50 tués par mois en 1957),- la participation musulmane aux guerres mondiales, la victoire militaire du plan Challe, et la notable supériorité des effectifs musulmans dans les unités régulières et supplétives,- les progrès de la pacification : condition féminine, organisation communale, formation des jeunes (SFJA), scolarisation à 70%, promotion des musulmans, aide au paysannat,- les constats de la Commission de Sauvegarde sur le recul de la torture (confirmé par le CICR, Zohra Driff et Larbi ben M'Hidi),- les enlèvements de 1962, qui selon le colonel Azzedine provoquent l’exode des Européens, et l’exaction des biens vacants,- la dictature militaire des indépendantistes, l'échec de leur économie et l'émigration des jeunes Algériens,
la guerre civile des islamistes en 1990, plus meurtrière que celle de 1954, et amnistiée par le FLN,
- la formation professionnelle, ménagère et scolaire dans les centres d’accueil des harkis (fermés en 1965).
Les échanges de Delahousse avec des partisans du FLN ne favorisent pas la nécessaire réconciliation. Il faut espèrer un changement du régime algérien, et de nouveaux interlocuteurs (Boualem Sansal, Mohamed Harbi). Ce dialogue aurait dû confronter des diplomates compétents (Jeanneney, Bajolet) et non des journalistes ou des politiciens désorientés (Le Pen, Chevènement, Macron).
Le magazine de Marie DRUCKER était bon.
Maurice Faivre, historien militaire.
CERCLE ALGERIANISTE DES LANDES Bulletin N°176
AMICALE LANDAISE DES RAPATRIES - Décembre 2018
Le « Pieds-Noirs » ou comment l’effacer.
Incarnation d’un colonialisme maintenant criminalisé, il se trouve qu’il est l’héritier d’une page d’histoire française, porteuse d’une mauvaise conscience à faire oublier. En témoigne le film que nous a livré la télévision nationale ce 29 novembre, suffisamment vicieux pour laisser penser qu’il est honnête historiquement. Les arrière-pensées politiques y sont criantes avec la manipulation des images d’archives. La seule reconnaissance concédée au français d’Algérie est celle d’être coupable, il a, inévitablement le mauvais rôle. Aucune trace de l’œuvre française n’y apparaît, l’insurrection est légitimée, les victimes françaises des massacres de 1945 à 1962, ne comptent pas devant les victimes de répression, largement comptabilisées. Pas d’allusion à la barbarie d’un djihad qui ne disait pas encore son nom On en profite pour brandir le chiffon rouge de l’extrême droite, avec la bataille d’Alger, bonne occasion de se culpabiliser sur la torture, vieille rengaine qui n’a pas existé que du côté français et qui, avec la colonisation, a nourri depuis 56 ans l’éducation revancharde des jeunes algériens et d’une jeunesse française sous influence. Les astuces cinématographiques font de cette émission un plaidoyer du « vivre ensemble » dans la diversité. Pourquoi pas ? Nous en avions déjà eu le goût sur notre terre natale mais ce n’était pas concevable alors, il fallait décoloniser, autrement dit, chasser l’intrus. Vient alors la question : pourquoi celui qui a vécu, est né sur la terre d’Algérie, était-il cet intrus dont l’éviction (avec ses congénères, un million de personnes) a reçu l’assentiment général ? On se garde de soulever le problème de l’islam qui éveillerait un mauvais écho aujourd’hui. Seuls sont pris en compte les crimes sur nos religieux en 1996 commodément inclus dans la rébellion contre le FLN. Pour mémoire, on préfère multiplier les plaques au 17 octobre 1961 ou au 19 mars 1962. Nos ennemis et assassins d’hier, transformés par le vent de l’Histoire, sont donc devenus les amis d’aujourd’hui, à caresser dans le sens du commerce, des voix pour les élections et de la paix sociale, vu leur nombre. On donne même la parole à leurs descendants devenus des notables écoutés chez le colonisateur. Le Pieds-Noirs, trahi, spolié, déraciné brutalement n’est plus qu’un accident de l’Histoire, au destin inévitable. Enfin, consolation, arrive le rappel des épreuves qu’il a subies. Le documentaire pourrait choquer, à une heure de grande écoute, on le passe donc tardivement de préférence, certains interlocuteurs allant même jusqu’à un mea-culpa. Telle est encore notre histoire caricaturée, censée donner une vision équilibrée de notre tragédie. Touchés par l’âge et les profondes blessures volontairement ignorées, les derniers Pieds-Noirs vont disparaître pour laisser la place aux interprétations convenues. Les jeunes générations formatées n’auront plus le repère des témoins directs, et devront gober l’histoire adaptée au moment.
M.J G
Persuadé que ce film serait exclusivement pro pieds-noirs, j’ai malencontreusement consenti à participer (encouragé par une soi-disant amie) . Ne sachant rien de l’heure de programmation encore moins du programme du jour (du soir plutôt on dira), ce qui au final n’arrangera rien pour nous, bien au contraire. Il est aisé après coup, de se rendre à l’évidence; une fois de plus nous sommes les cocus de l’histoire; même si Delassus consent à lâcher quelques vérités encore tabous de nos jours, persistent encore trop de contre –vérités, mensonges, mensonges par omissions, inepties et c’est un doux euphémisme, quand ils n’inversent pas carrément les rôles. Ce film, où nous sommes invités, sans nul doute commandité par les autorités pour les besoins de la cause (rapprochement des peuples France-Algérie et bien vivre ensemble) afin de donner plus de crédit du fait du consentement subliminal de la présence des pieds-noirs, j’enrage encore d’y figurer au milieu de la richissime bourgeoise patos (vraie colon), en passant par les arabes donneurs de fausses leçons sans oublier le perfide du CNRS qui n’avaient rien à faire dans ce film, c’était pitoyable, d’autant qu’à côté, je faisais bien pâle figure quelques secondes à l’écran, une question à la con qui ne s’entend pas à la diffusion, et qui est hors sujet et hop disparu le PN qui ne semble pas concerné par les vrais problèmes, pourtant l’interview chez moi a duré près d’une heure, pour quelques minutes à l’écran je pense que rien ou presque n’a été retenu du moins de l’essentiel (trop virulent?) , je ressens une énorme frustration, citations de JP Sartre et de la grande Zohra qui illustrent mes propos; envolées, narration de notre périple à travers la France de caves en couvent qui durera 15 jours avec une famille de 6 enfants dont un de 20 jours et une fille de 3 ans, rien; si toute notre famille a peur quand on tambourine à notre porte ce midi du 9 juillet 1962, c’est parce que le matin même, 3 jeunes arabes du FLN viennent chercher mon frère aîné chez nous, il est caché sous un lit il est donc aimablement invité à se rendre au bureau du FLN à 15h, on devine pourquoi, on va vite avec notre père, chercher de l’aide à la Base (Marine Nationale qui fait aussi ses bagages) mon père ayant fait la guerre de 39/45 sur un contre-torpilleur; il y sera plus de 5 ans, le Cdt de la base nous promet de faire le maximum!
C’est vrai, j’ai passé les 10 plus beaux jours de ma vie à mon retour à Arzew en 1981, où nous avons été traités comme des princes, mais nous étions 4 amis d’enfance tellement heureux de nous retrouver et cela faisait quelque 20 ans qu’on se rebattait les oreilles de notre Arzew adoré !!!
Je regrette profondément mes quelques interventions coupées au montage ce qui pourrait se comprendre pour les besoins d’un film, mais je dirai aujourd’hui censurées à dessein au montage tant mon discours paraît fade et inapproprié eu égards mes réponses tronquées à contrario de celles des autres, qui laissent largement le temps d’envahir les esprits par des intervenants qui n’ont de cesse de nous accabler une fois de plus!
« Il y a deux histoires, l’une que l’on enseigne et qui ment, l’autre que l’on tait parce qu’elle recèle l’inavouable » (Honoré de Balzac)
Ne baissons pas les bras nos enfants et petits enfants auront besoin de la vérité, comme Sisyphe ce sera notre devoir de toujours, sortir la vérité quand elle sera enfouie jusqu’à la fin...
Il y aurait encore beaucoup à dire, mais à chaque jour suffit sa peine!
-4-
Eric de Verdelhan
J'accuse également tous ces "politicards " qui ont contribué à notre malheur, à titre principal ou de complcité. Guy P.
Présenté par Laurent Delahousse, le documentaire France-Algérie : une histoire de famille » retrace la relation entre les deux pays depuis la guerre d’indépendance jusqu’à aujourd’hui.
Jeudi soir sur France 2 on a pu voir un long documentaire sur France 2 sur la relation France-Algérie.
Accompagné de pas mal de mensonges historiques, le documentaire présenté par Delahousse donnait dans l’islamisation tendance émotionnelle et compassionelle.
Marseille la « soeur jumelle d’Alger » (sic) et autre images imbéciles destinées à faire pleurer Margot.
L’Algérie, pour le moment, reste un pays islamique donc totalement incompatible avec notre France, larmoyer comme Delahousse le fait sur notre « proximité » ne change rien à cette réalité.
Que le niveau de vie français soit plus que désirable pour les ressortissants d’un Etat, l’Algérie, en voie de clochardisation totale (FLN mafieux +islam totalitaire : qui y résisterait ?) est une chose:
nos intérêts nationaux en sont une autre.
Je ne m’arrêterai que sur l’intervention finale de Samia Ghali, sénateur PS d’origine algérienne qui brigue avec fougue la marie de Marseille.
Je n’ai rien contre la personne de Samia Ghali, elle est émancipée et sympathique MAIS il serait abominable de porter à la mairie de Marseille une personnalité qui se revendique des tueurs du FLN.
Qu’est ce que le FLN ?
Le FLN est une organisation criminelle de tueurs abominables qui a combattu notre pays avec la cruauté la plus extrême.
Le FLN a ruiné l’Algérie et expulse chez nous ses enfants que sa clique de mafieux ne parvient plus à nourrir.